PILIER III 2022
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Préambule
Le rapport sur le Pilier III présente l’information relative aux risques du Groupe BPCE et est préparé conformément au règlement européen 2019/876, dit « CRR II », en particulier selon les articles 431à 455 du règlement, qui détaillent les informations à publier par les établissements au titre du Pilier III. Le paquet législatif CRR II-CRD V a été adopté le 20 mai 2019 par le Parlement européen et est entré en vigueur le 28 juin 2021. Les informations à fournir au titre du Pilier III ont également été préparées conformément au règlement d’exécution (UE) 2021/637 de la Commission européenne du 15 mars 2021.
Le format et les références des tableaux du Pilier III ont évolué au 30 juin 2021 selon les normes techniques définies par le règlement d’exécution (UE) no 2021/637.
Le Groupe BPCE a mis en œuvre un cadre de contrôle interne afin de vérifier que les informations publiées sont appropriées et conformes.
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1. CHIFFRES CLÉS
(1) CRR/ CRD IV sans mesures transitoires ; les fonds propres additionnels de catégorie 1 tiennent compte des émissions subordonnées devenues non éligibles au taux de phase-out en vigueur.
31/12/2022
31/12/2021
Coût du risque (en points de base) (1)
24
23
Taux d’encours douteux/Encours bruts
2,3 %
2,4 %
Dépréciations constituées/Encours bruts
41,3 %
42,7 %
VaR consolidée du Groupe BPCE (en millions d’euros)
10,3
8,3
Réserves de liquidité (en milliards d’euros)
322
329
(1)Hors éléments exceptionnels.
en millions d’euros
a
b
c
d
e
31/12/2022
30/09/2022
30/06/2022
31/03/2022
31/12/2021
FONDS PROPRES DISPONIBLES
1
Fonds propres de base de catégorie 1 (CET1)
69 665
69 453
68 557
68 181
69 764
2
Fonds propres de catégorie 1
69 665
69 453
68 557
68 181
69 764
3
Fonds propres totaux
82 424
83 212
82 322
83 061
82 715
RISQUES PONDÉRÉS
4
Montant total des risques pondérés
460 858
460 514
459 214
448 000
441 428
RATIOS DE FONDS PROPRES (EN POURCENTAGE DES RISQUES PONDÉRÉS)
5
Ratio de fonds propres de base de catégorie 1
15,12 %
15,08 %
14,93 %
15,22 %
15,80 %
6
Ratio de fonds propres de catégorie 1
15,12 %
15,08 %
14,93 %
15,22 %
15,80 %
7
Ratio de fonds propres totaux
17,88 %
18,07 %
17,93 %
18,54 %
18,74 %
EXIGENCES DE FONDS PROPRES SUPPLÉMENTAIRES POUR FAIRE FACE AUX RISQUES AUTRES QUE LE RISQUE DE LEVIER EXCESSIF (EN POURCENTAGE DES RISQUES PONDÉRÉS)
EU 7a
Exigences de fonds propres supplémentaires pour faire face aux risques autres que le risque de levier excessif
2,00 %
2,00 %
2,00 %
2,00 %
1,75 %
EU 7b
dont : à satisfaire avec des fonds propres CET1
1,13 %
1,13 %
1,50 %
1,50 %
1,31 %
EU 7c
dont : à satisfaire avec des fonds propres de catégorie 1
1,50 %
1,50 %
1,50 %
1,50 %
1,31 %
EU 7d
Exigences totales de fonds propres SREP
10,00 %
10,00 %
10,00 %
10,00 %
9,75 %
EXIGENCE GLOBALE DE COUSSIN ET EXIGENCE GLOBALE DE FONDS PROPRES (EN POURCENTAGE DES RISQUES PONDÉRÉS)
8
Coussin de conservation des fonds propres
2,50 %
2,50 %
2,50 %
2,50 %
2,50 %
EU 8a
Coussin de conservation découlant du risque macroprudentiel ou systémique constaté au niveau d’un État membre
0,00 %
0,00 %
0,00 %
0,00 %
0,00 %
9
Coussin de fonds propres contracyclique spécifique à l’établissement
0,03 %
0,01 %
0,02 %
0,02 %
0,02 %
EU 9a
Coussin pour le risque systémique
0,00 %
0,00 %
0,00 %
0,00 %
0,00 %
10
Coussin pour les établissements d’importance systémique mondiale
1,00 %
1,00 %
1,00 %
1,00 %
1,00 %
EU 10a
Coussin pour les autres établissements d’importance systémique
0,00 %
0,00 %
0,00 %
0,00 %
0,00 %
11
Exigence globale de coussin
3,53 %
3,51 %
3,52 %
3,52 %
3,52 %
EU 11a
Exigences globales de fonds propres
13,53 %
13,51 %
13,52 %
13,52 %
13,27 %
12
Fonds propres CET1 disponibles après le respect des exigences totales de fonds propres SREP
9,12 %
9,08 %
8,93 %
9,22 %
9,99 %
RATIO DE LEVIER
13
Mesure de l’exposition totale
1 388 681
1 408 372
1 355 218
1 242 971
1 212 857
14
Ratio de levier
5,02 %
4,93 %
5,06 %
5,49 %
5,75 %
EXIGENCES DE FONDS PROPRES SUPPLÉMENTAIRES POUR FAIRE FACE AU RISQUE DE LEVIER EXCESSIF (EN POURCENTAGE DE LA MESURE DE L’EXPOSITION TOTALE)
EU 14a
Exigences de fonds propres supplémentaires pour faire face au risque de levier excessif
0,00 %
0,00 %
0,00 %
0,00 %
0,00 %
EU 14b
dont : à satisfaire avec des fonds propres CET1
0,00 %
0,00 %
0,00 %
0,00 %
0,00 %
EU 14c
Exigences de ratio de levier SREP totales
3,00 %
3,00 %
3,00 %
3,23 %
3,23 %
EXIGENCE DE COUSSIN LIÉ AU RATIO DE LEVIER ET EXIGENCE DE RATIO DE LEVIER GLOBALE (EN POURCENTAGE DE LA MESURE DE L’EXPOSITION TOTALE)
EU 14d
Exigence de coussin lié au ratio de levier
-
-
-
-
-
EU 14e
Exigence de ratio de levier globale
3,00 %
3,00 %
3,00 %
3,23 %
3,23 %
RATIO DE COUVERTURE DES BESOINS DE LIQUIDITÉ
15
Actifs liquides de qualité élevée (HQLA) totaux (valeur pondérée -moyenne)
220 984
210 361
185 958
218 414
222 399
EU 16a
Sorties de trésorerie — Valeur pondérée totale
208 095
228 626
225 657
223 048
205 973
EU 16b
Entrées de trésorerie — Valeur pondérée totale
66 970
79 433
84 314
76 936
67 903
16
Sorties de trésorerie nettes totales (valeur ajustée)
141 125
149 192
141 342
146 113
138 069
17
Ratio de couverture des besoins de liquidité
156,59 %
141,00 %
131,57 %
149,48 %
161,08 %
RATIO DE FINANCEMENT STABLE NET
18
Financement stable disponible total
828 977
854 269
843 577
875 246
875 323
19
Financement stable requis total
780 086
783 702
773 139
767 840
756 669
20
Ratio NSFR
106,27 %
109,00 %
109,11 %
113,99 %
115,68 %
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1.1 Typologie des risques
Macro-familles de risques
Définitions
Risques de crédit et de contrepartie
Risque de pertes résultants de l’incapacité des clients, d’émetteurs ou d’autres contreparties à faire face à leurs engagements financiers. Il Inclut le risque de contrepartie afférant aux opérations de marché(risque de remplacement) et aux activités de titrisation. Il peut être aggravé par le risque de concentration.
Risques financiers
•Risque de marché
Risque de perte de valeur d’instruments financiers résultants des variations de paramètres de marché, de la volatilité de ces paramètres et des corrélations entre ces paramètres. Les paramètres concernés sont notamment les taux de change, les taux d’intérêt ainsi que les prix des titres (actions, obligations) et des matières premières, des dérivés et de tout autre actif tels que les actifs immobiliers.
•Risque de liquidité
Risque que le groupe ne puisse faire face à ses besoins de trésorerie ou à ses besoins de collatéral au moment où ils sont dus et à un coût raisonnable.
•Risque structurel de taux d’intérêt
Risques de pertes de marge d’intérêt ou de valeur de la position structurelle à taux fixe en cas de variation sur les taux d’intérêt. Les risques structurels de taux d’intérêt sont liés aux activités commerciales et aux opérations de gestion propre
•Risque de spread de crédit
Risque lié à la dégradation de la qualité de la signature d’un émetteur particulier ou d’une catégorie particulière d’émetteurs.
•Risque de change
Risque de pertes de marge d’intérêt ou de valeur de la position structurelle à taux fixe en cas de variation sur le taux d’intérêt de change. Les risques structurels de taux et de change sont liés aux activités commerciales et aux opérations de gestion propre.
Risques non-financiers
•Risque de non-conformité
Risque de sanction judiciaire, administrative ou disciplinaire, de perte financière significative ou d’atteinte à la réputation, qui naît du non-respect de dispositions propres aux activités bancaires financière, qu’elles soient de nature législative ou règlementaire, nationale ou européenne directement applicables, ou qu’il s’agisse de normes professionnelles et déontologiques, ou d’instructions des dirigeants effectifs prises notamment en application des orientations de l’organe de surveillance.
•Risque opérationnel
Risque de pertes résultant d’une inadaptation ou d’une défaillance imputable à des procédures, personnels et systèmes internes comme notamment les systèmes d’information, ou à des évènements extérieurs, y compris les évènements de faible probabilité d’occurrence, mais à risque de perte élevé.
•Risques de souscription d’assurance
Risque, au-delà de la gestion des risques actifs/passifs (risques de taux, de valorisation, de contrepartie et de change, de tarification des primes du risque de mortalité et des risques structurels liés aux activités d’assurance vie et dommage y compris les pandémies, les accidents et les catastrophes (séismes, ouragans, catastrophes industrielles, actes de terrorismes et conflits militaires).
Risques stratégiques d’activité et d’écosystème
•Risque de solvabilité
Risque d’incapacité de la société à faire face à ses engagements à long terme et/ou à assurer la continuité des activités ordinaires dans le futur.
•Risque climatique
Vulnérabilité des activités bancaires au changement climatique où l’on peut distinguer le risque physique lié directement au changement climatique et le risque de transition lié à la lutte contre le changement climatique.
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1.2 Évolutions réglementaires
Le déclenchement d’une guerre aux portes de l’UE, avec son impact sur l’accès à l’énergie et sur l’accélération de l’inflation a encore plus recentré les travaux réglementaires européens et français sur la protection des consommateurs et la souveraineté économique. Les Européens semblent soudés sur différents sujets, ce qui pousse la commission et les parlementaires à maintenir une activité réglementaire soutenue.
Dans un contexte de difficultés de l’économie « réelle », les colégislateurs ont été particulièrement efficaces dans la prise en charge du paquet bancaire CRR3/CRD6 en 2022.
Le projet de la Commission (octobre 2021) avait déjà repris une part importante de mesures consensuelles entre Etats membres. Le Conseil, sous la présidence française, a ainsi pu trouver un compromis en 6 mois de travail. Les intérêts nationaux se sont exprimés sur quelques sujets politiques comme le niveau d’application des exigences prudentielles de fonds propres (individuel ou consolidé) pour satisfaire les pays host (mécanisme de l’output floor), l’introduction de clause grand-père pour les participations « stratégiques » au bénéfice des IPS allemands, le calcul forfaitaire du risque opérationnel sans prise en compte des pertes historiques pour les banques espagnoles… Au Parlement européen, la forte fragmentation des partis a favorisé un travail accéléré par absence de majorité sur la plupart des propositions d’amendement y compris sur les demandes des écologistes pour utiliser les banques comme outil de verdissement de l’économie européenne. Le compromis reste donc proche du projet initial de la Commission et des amendements techniques du projet du Conseil, sauf sur des sujets de gouvernance propres au texte européen : le traitement des succursales de pays tiers et les modalités d’évaluation de l’aptitude des dirigeants. Ainsi les travaux du Trilogue devraient également être conclus rapidement en 2023.
S’agissant du cadre de résolution, l’Eurogroupe en juin 2022 a validé une approche pragmatique et a demandé à la Commission de recentrer le projet de réforme sur un nombre de sujet limités (hiérarchie des créances, notion d’intérêt public…) afin de clarifier le traitement applicable aux banques de taille moyenne. Le Parlement regrette que le projet de fonds de garantie européen soit exclu du champ de la révision et demande des engagements forts. Un projet législatif est attendu pour 2023.
L’agenda réglementaire reste soutenu pour les banques et BPCE : initiative sur l’euro digital, révision de la directive sur le crédit à la consommation, révision de la directive sur la commercialisation à distance des services financiers, ainsi que l’accélération de l’agenda de finance durable, et la finalisation des travaux sur l’open finance.
Sur l’euro digital, la commission travaille sur un texte qui précisera la base légale, et qui sera publié fin mai 2023.
La directive crédit à la consommation est toujours en négociation au trilogue, ou les discussions continuent sur l’inclusion des GAFAMs, qui font du paiement différé/fractionné sur leurs biens et services, dans le champ de la directive.
Sur la directive commercialisation à distance des services financiers, il s’agit d’abroger les dispositions du texte pour les intégrer dans la directive Droit des Consommateurs.
Sur la finance durable, de nombreux textes ont déjà été adoptés et sont en phase d’implémentation et de développement technique : EU taxonomy, CSRD (corporate sustainability disclosure regulation) qui remplace NFRD et intégrera les standards de reporting extra financiers (EFRAG, SFDR -sustainable finance disclosure regulation – Déforestation), tandis que d’autres textes sont en cours de négociation : CSDDD (Corporate sustainability due diligence directive) – devoir de vigilance des entreprises en matière de durabilité, et EU green bond standards.
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2. FACTEURS DE RISQUE
L’environnement bancaire et financier, dans lequel le Groupe BPCE évolue, l’expose à une multitude de risques et le contraint à la mise en œuvre d’une politique de maîtrise et de gestion de ces risques toujours plus exigeante et rigoureuse (cf. article 16 du règlement (UE) no 2017/1129 dit « Prospectus 3 » du 14 juin 2017, dont les dispositions relatives aux facteurs de risque sont entrées en vigueur le 21 juillet 2019).
Certains des risques auxquels est exposé le Groupe BPCE sont décrits ci-dessous. Toutefois, il ne s’agit pas d’une liste exhaustive de l’ensemble des risques du Groupe BPCE pris dans le cadre de son activité ou en considération de son environnement. Les risques présentés ci-dessous, sont ceux identifiés à ce jour comme étant importants et spécifiques au Groupe BPCE, et qui pourraient avoir une incidence défavorable majeure sur son activité, sa situation financière et/ou ses résultats. Au sein de chacune des sous-catégories de risques mentionnées ci-dessous, le facteur de risque que le Groupe BPCE considère, à date, comme le plus important est mentionné en premier lieu.
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Risques stratégiques, d’activité et d’écosystème
Le Groupe BPCE pourrait être vulnérable aux environnements politiques, macroéconomiques et financiers ou aux situations particulières des pays où il conduit ses activités.
Certaines entités du Groupe BPCE sont exposées au risque pays, qui est le risque que les conditions économiques, financières, politiques ou sociales d’un pays étranger, notamment dans lequel il peut exercer une activité, affectent leurs intérêts financiers. Le Groupe BPCE développe principalement ses activités en France (81 % du produit net bancaire pour l’exercice clos le 31 décembre 2022) et en Amérique du Nord (11% du produit net bancaire pour l’exercice clos le 31 décembre 2022), les autres pays européens et le reste du monde représentant respectivement 4 % et 4 % du produit net bancaire pour l’exercice clos le 31 décembre 2022. La note annexe aux comptes consolidés du Groupe BPCE 12.6 « Implantations par pays », figurant dans le document d’enregistrement universel 2022, liste les entités présentes dans chaque pays et indique notamment la ventilation du produit net bancaire et du résultat avant impôt par pays d’implantation.
Un changement significatif dans l’environnement politique ou macroéconomique de ces pays ou régions pourrait entraîner des charges supplémentaires ou réduire les bénéfices réalisés par le Groupe BPCE.
L’ampleur des déséquilibres à résorber (décalage entre l’offre et la demande sur les marchés des biens et du travail ; dettes publiques et privées ; mécanique inflationniste des anticipations ; hétérogénéité des situations géographiques et sectorielles), combinée à de nombreux risques mondiaux superposés, peut toujours faire basculer les économies développées dans une spirale dépressive. Ces menaces conjointes portent principalement à ce jour sur : les incertitudes géopolitiques et sanitaires (risques sur les approvisionnements et les chaînes de valeur, évolution de la situation militaire russo-ukrainienne et des sanctions contre la Russie, tension accrue entre Taïwan et la Chine, disponibilité d’armes nucléaires en Iran, remise en cause effective de la politique zéro-Covid en Chine) ; le développement de tendances protectionnistes notamment américaines (à l’exemple du Chips Act – 270 milliards de dollars – et de l’Inflation Reduction Act (IRA) – 370 milliards de dollars –, promulgués en août 2022, tous deux subventionnant massivement l’industrie des microprocesseurs et des énergies renouvelables) ; les délais d’impacts négatifs sur l’activité des resserrements monétaires successifs et des moindres soutiens budgétaires ; les renégociations des contrats, singulièrement sur le gaz naturel et l’électricité en zone euro. De surcroît, le développement de la guerre en Ukraine, par sa proximité géographique entretient tant l’incertitude et la crainte que la lassitude face à la permanence des crises à répétition rapide, surtout après la pandémie.
En complément toute perturbation économique grave, telle que l’inflation actuelle et son impact sur l’économie, ou comme la crise financière de 2008 ou la crise de la dette souveraine en Europe en 2011 ou bien encore une crise géopolitique majeure, pourrait avoir un impact significatif négatif sur toutes les activités du Groupe BPCE, en particulier si la perturbation est caractérisée par une absence de liquidité du marché rendant difficile le financement du Groupe BPCE. En particulier, certains risques ne relèvent pas du cycle spontané en raison de leur caractère exogène, qu’il s’agisse de la dégradation de la qualité de la dette corporate dans le monde (cas du marché des « leveraged loans ») ou de la menace d’une nouvelle amplification de l’épidémie, voire à plus long terme, de l’obstacle climatique. Ainsi, durant les deux dernières crises financières de 2008 et de 2011, les marchés financiers ont alors été soumis à une forte volatilité en réaction à divers événements, dont, entre autres, la chute des prix du pétrole et des matières premières, le ralentissement et des turbulences sur les marchés économiques et financiers, qui ont impacté directement ou indirectement plusieurs activités du Groupe BPCE, notamment les opérations sur titres ainsi que les prestations de services financiers.
De même le conflit armé déclenché par la Fédération Russie à la suite de son invasion de l’Ukraine constitue un changement significatif pénalisant directement ou indirectement l’activité économique des contreparties financées par le Groupe BPCE, et entraînant des charges supplémentaires ou en réduisant les bénéfices réalisés par le Groupe BPCE, notamment en arrêtant ses activités dans cette zone géographique. À titre d’information, au 31 décembre 2022, les contreparties ukrainiennes ont été dépréciées à hauteur de 35 millions d’euros correspondant à une exposition brute de 91 millions d’euros. Les contreparties russes ont été dépréciées à hauteur de 85 millions d’euros correspondant à une exposition brute de 1 088 millions d’euros. Ces expositions sont très limitées eu égard aux 939 milliards d’euros d’encours bruts de prêts et créances au coût amorti du Groupe BPCE au 31 décembre 2022 (clientèle et établissements de crédit).
Pour de plus amples informations, se reporter aux chapitres 4.2.1 « Environnement économique et financier » et 4.7 « Perspectives pour le Groupe BPCE » figurant dans le document d’enregistrement universel 2022.
Le risque de pandémie (exemple de coronavirus – Covid-19) et ses conséquences économiques pourraient continuer à affecter négativement les activités, les résultats et la situation financière du Groupe.
L’apparition fin 2019 de la Covid-19 et la propagation rapide de la pandémie à l’ensemble de la planète a entrainé une dégradation de la situation économique de nombreux secteurs d’activité, une dégradation financière des agents économiques, une forte perturbation des marchés financiers, les pays touchés ayant été par ailleurs conduits à prendre des mesures sanitaires pour y répondre (fermetures de frontières, mesures de confinement, restrictions concernant l’exercice de certaines activités économiques…). Des dispositifs gouvernementaux (prêts garantis, aides fiscales et sociales...) et bancaires (moratoires)
ont été mis en place. Certaines contreparties peuvent sortir fragilisées de cette période sans précédent.
Des mesures massives de politique budgétaire et de politique monétaire de soutien à l’activité ont été mises en place entre 2020 et 2022, notamment par le gouvernement français (dispositif de Prêts Garantis par l’État à destination des entreprises et des professionnels, pour les particuliers, mesures de chômage partiel ainsi que de nombreuses autres mesures d’ordre fiscal, social et paiement de factures) et par la Banque centrale européenne (accès plus abondant et moins cher à des enveloppes de refinancement très importantes). Dans ce cadre, le Groupe BPCE a participé activement au programme de Prêts Garantis par l’État français et a pris des dispositions particulières pour accompagner financièrement ses clients et les aider à surmonter les effets de cette crise sur leurs activités et leurs revenus (par exemple, report automatique d’échéances de prêt de 6 mois pour certains professionnels et micro-entreprises/PME). Rien ne permet toutefois de garantir que de telles mesures suffiront à compenser, à terme, les effets négatifs de la pandémie sur l’économie ou à stabiliser les marchés financiers, pleinement et durablement. Notamment, le remboursement des Prêts Garantis par l’État peut entrainer des défaillances chez les emprunteurs et des pertes financières pour le Groupe BPCE à hauteur de la part non garantie par l’État.
Le 8 juillet 2021, le Groupe BPCE a annoncé son plan stratégique BPCE 2024. Il s’articule autour des trois priorités stratégiques suivantes : (i) être conquérant avec 1,5 milliard d’euros de revenus additionnels dans cinq domaines prioritaires, (ii) les clients, en leur proposant la plus haute qualité de service avec un modèle relationnel adapté, et (iii) le climat, grâce à des engagements concrets et mesurables s’inscrivant dans une trajectoire Net zéro. Le plan stratégique BPCE 2024 s’appuie sur les trois lignes de force suivantes : (i) être simple : parce que le Groupe BPCE recherche l’efficacité et la satisfaction de ses clients, il vise davantage de simplicité ; (ii) être innovant : parce que le Groupe BPCE est animé d’un esprit entrepreneurial et est conscient de la réalité des mutations en cours, il renforce sa capacité d’innovation ; et (iii) être sûr, parce que le Groupe BPCE s’inscrit sur un temps long, il privilégie au regard de ses ambitions la sécurité de son modèle de développement. Ces objectifs stratégiques ont été établis dans le contexte de la crise de la Covid-19, qui a agi comme un révélateur et un accélérateur de tendances profondes (notamment, digitalisation, travail hybride, transition énergétique) et marque la volonté du Groupe BPCE d’accélérer son développement en accompagnant ses clients dans la relance économique et leurs projets en sortie de crise sanitaire. Le succès du plan stratégique BPCE 2024 repose sur un très grand nombre d’initiatives devant être déployées au sein des différents métiers du Groupe BPCE. Bien qu’un très grand nombre de ces objectifs puisse être atteint, il est possible qu’ils ne le soient pas tous, ni de prédire, parmi ces objectifs, lesquels ne seront pas atteints. Le plan stratégique BPCE 2024 prévoit également des investissements importants, mais si les objectifs du plan ne sont pas atteints, le rendement de ces investissements pourra être inférieur aux prévisions. Si le Groupe BPCE ne réalise pas les objectifs définis dans son plan stratégique BPCE 2024, sa situation financière et ses résultats pourraient être affectés de manière plus ou moins significative.
Les risques climatiques dans leur composante physique et de transition et leurs conséquences sur les acteurs économiques pourraient affecter négativement les activités, les résultats et la situation financière du Groupe BPCE.
Les risques associés au changement climatique constituent des facteurs aggravant des risques existants, notamment du risque de crédit, du risque opérationnel et du risque de marché. BPCE est notamment exposé au risque climatique physique et au risque climatique de transition. Ils sont potentiellement porteurs de risque d’image et/ou de réputation.
Le risque physique a pour conséquence une augmentation des coûts économiques et des pertes financières résultants de la gravité et de la fréquence accrue des phénomènes météorologiques extrêmes liés au changement climatique (comme les canicules, les glissements de terrain, les inondations, les gelées tardives, les incendies et les tempêtes) ainsi que des modifications progressives à long terme du climat (comme les modifications des précipitations, la variabilité météorologique extrême ainsi que la hausse du niveau des mers et des températures moyennes). Il peut avoir un impact d’une étendue et d’une ampleur considérables, susceptibles d’affecter une grande variété de zones géographiques et de secteurs économiques concernant le Groupe BPCE. Ainsi, les épisodes cévenols touchant chaque année le sud-est de la France peuvent provoquer l’inondation de bâtiments, usines, bureaux ralentissant voire rendant impossible l’activité du client. De plus, le risque climatique physique peut se propager le long de la chaîne de valeur des entreprises clientes du Groupe BPCE, pouvant entraîner leur défaillance et donc générer des pertes financières pour le Groupe BPCE. Ces risques climatiques physiques sont susceptibles de s’accroître et risquent d’entrainer des pertes importantes pour le Groupe BPCE.
Le risque de transition est lié au processus d’ajustement vers une économie à faible émission de carbone. Le processus de réduction des émissions est susceptible d’avoir un impact significatif sur tous les secteurs de l’économie en affectant la valeur des actifs financiers et la profitabilité des entreprises. L’augmentation des coûts liés à cette transition énergétique pour les acteurs économiques, entreprises comme particuliers, pourraient entraîner un accroissement des défaillances et ainsi accroître les pertes du Groupe BPCE de façon significative. Par exemple, la loi Énergie-Climat du 8 novembre 2019 limitera à partir de 2023 et plus complètement en 2028 la vente et la location de biens immobiliers aux performances énergétiques les plus faibles. Les clients du Groupe BPCE devront prévoir des travaux de rénovation pour une vente ou une location éventuelle. Le risque réside dans l’impossibilité pour les clients du Groupe BPCE d’effectuer ces coûteux travaux et par conséquent de ne pouvoir réaliser l’opération financière nécessaire à l’équilibre de leur budget. Ces clients du Groupe BPCE pourraient par conséquent devenir insolvables, ce qui entrainerait des pertes financières significatives pour le Groupe BPCE.
Le Groupe BPCE pourrait rencontrer des difficultés pour adapter, mettre en œuvre et intégrer sa politique dans le cadre d’acquisitions ou de joint-ventures.
Même si les acquisitions ne constituent pas la composante majeure de sa stratégie actuelle, le Groupe BPCE pourrait néanmoins réfléchir à l’avenir à des opportunités de croissance externe ou de partenariat. Bien que le Groupe BPCE procède à une analyse approfondie des sociétés qu’il envisage d’acquérir ou des joint-ventures auxquelles il compte participer, il n’est généralement pas possible de conduire un examen exhaustif à tous égards. Par conséquent, le Groupe BPCE peut avoir à gérer des passifs non prévus initialement. De même, les résultats de la société acquise ou de la joint-venture peuvent s’avérer décevants et les synergies attendues peuvent ne pas être réalisées en totalité ou en partie, ou l’opération peut engendrer des coûts plus élevés que prévu. Le Groupe BPCE peut également rencontrer des difficultés lors de l’intégration d’une nouvelle entité. L’échec d’une opération de croissance externe annoncée ou l’échec de l’intégration d’une nouvelle entité ou d’une joint-venture est susceptible d’obérer la rentabilité du Groupe BPCE. Cette situation peut également provoquer le départ de collaborateurs clés. Dans la mesure où, pour conserver ses collaborateurs, le Groupe BPCE se verrait contraint de leur proposer des avantages financiers, cette situation peut également se traduire par une augmentation des
coûts et une érosion de la rentabilité. Dans le cas de joint-ventures, le Groupe BPCE est exposé à des risques supplémentaires et des incertitudes en ce qu’il pourrait dépendre de systèmes, contrôles et personnes qui ne sont pas sous son contrôle et peut, à ce titre, engager sa responsabilité, subir des pertes ou des atteintes à sa réputation. De plus, des conflits ou désaccords entre le Groupe BPCE et ses associés au sein de la joint-venture peuvent avoir un impact négatif sur les avantages recherchés par la joint-venture. Au 31 décembre 2022, le total des participations dans les entreprises mises en équivalence s’élève à 1,7 milliard d’euros. Pour de plus amples informations se référer à la note 12.4 « Partenariats et entreprises associées », des comptes consolidés du Groupe BPCE, figurant dans le document d’enregistrement universel 2022.
La concurrence intense, tant en France, son principal marché, qu’à l’international, est susceptible de peser sur les revenus nets et la rentabilité du Groupe BPCE.
Les principaux métiers du Groupe BPCE sont tous confrontés à une vive concurrence, que ce soit en France ou dans d’autres parties du monde où il exerce des activités importantes. La consolidation, que ce soit sous la forme de fusions et d’acquisitions ou d’alliances et de coopération, renforce cette concurrence. La consolidation a créé un certain nombre d’entreprises, qui, à l’image du Groupe BPCE, ont la capacité d’offrir une large gamme de produits et de services, qui vont de l’assurance, aux prêts et aux dépôts en passant par le courtage, la banque d’investissement et la gestion d’actifs. Le Groupe BPCE est en concurrence avec d’autres entités sur la base d’un certain nombre de facteurs, incluant l’exécution des produits et services offerts, l’innovation, la réputation et le prix. Si le Groupe BPCE ne parvenait pas à maintenir sa compétitivité en France ou sur ses autres principaux marchés en proposant une gamme de produits et de services à la fois attractifs et rentables, il pourrait perdre des parts de marché dans certains métiers importants ou subir des pertes dans tout ou partie de ses activités.
À titre d’exemple, au 31 décembre 2022, le Groupe BPCE est, en France, la première banque des PME (1) , la deuxième banque de particuliers(2). Il détient 26,2 % de part de marché en crédit habitat(2). Pour la Banque de proximité et Assurance, les encours de crédit s’élèvent à 701 milliards d’euros et les encours d’épargne(3) à 888 milliards d’euros (pour de plus amples informations sur la contribution de chaque métier, et de chaque réseau, se référer au chapitre 1.4 « Les métiers du Groupe » du document d’enregistrement universel 2022).
Par ailleurs, tout ralentissement de l’économie mondiale ou des économies dans lesquelles se situent les principaux marchés du Groupe BPCE est susceptible d’accroître la pression concurrentielle, notamment à travers une intensification de la pression sur les prix et une contraction du volume d’activité du Groupe BPCE et de ses concurrents. Pourraient également faire leur entrée sur le marché de nouveaux concurrents plus compétitifs, soumis à une réglementation distincte ou plus souple, ou à d’autres exigences en matière de ratios prudentiels. Ces nouveaux entrants seraient ainsi en mesure de proposer une offre de produits et services plus compétitive. Les avancées technologiques et la croissance du commerce électronique ont permis aux établissements autres que des institutions dépositaires d’offrir des produits et services qui étaient traditionnellement des produits bancaires, et aux institutions financières et à d’autres sociétés de fournir des solutions financières électroniques et fondées sur Internet, incluant le commerce électronique de titres. Ces nouveaux entrants pourraient exercer des pressions à la baisse sur les prix des produits et services du Groupe BPCE ou affecter la part de marché du Groupe BPCE. Les avancées technologiques pourraient entraîner des changements rapides et imprévus sur les marchés sur lesquels le Groupe BPCE est présent. La position concurrentielle, les résultats nets et la rentabilité du Groupe BPCE pourraient en pâtir s’il ne parvenait pas à adapter ses activités ou sa stratégie de manière adéquate pour répondre à ces évolutions.
La capacité du Groupe BPCE à attirer et retenir des salariés qualifiés est cruciale pour le succès de son activité et tout échec à ce titre pourrait affecter sa performance.
Les salariés des entités du Groupe BPCE constituent la ressource la plus importante du Groupe. La concurrence pour attirer du personnel qualifié est intense dans de nombreux domaines du secteur des services financiers. Les résultats et la performance du Groupe BPCE dépendent de sa capacité à attirer de nouveaux salariés et à retenir et motiver ses employés actuels. L’évolution de l’environnement économique (notamment les impôts ou d’autres mesures visant à limiter la rémunération des employés du secteur bancaire) pourrait contraindre le Groupe BPCE à transférer ses salariés d’une unité à une autre ou à réduire les effectifs de certaines de ses activités, ce qui pourrait entraîner des perturbations temporaires en raison du temps nécessaire aux employés pour s’adapter à leurs nouvelles fonctions, et réduire la capacité du Groupe BPCE à exploiter l’amélioration du contexte économique. Cela pourrait empêcher le Groupe BPCE de tirer profit d’opportunités commerciales ou d’efficiences potentielles, ce qui par conséquent pourrait affecter sa performance.
Au 31 décembre 2022, les effectifs inscrits du Groupe BPCE s’élèvent à 99 800 collaborateurs. 8 700 collaborateurs CDI ont été recrutés dans l’année (pour de plus amples informations, se référer au chapitre 2.4. « Un groupe engagé et socialement responsable » du document d’enregistrement universel 2022).
(2) Parts de marché particuliers : 21,9 % en épargne des ménages et 26,2 % en crédit immobilier aux ménages (Banque de France T3-2022. Taux de pénétration global de 29,7 % (rang 2) auprès des particuliers (étude SOFIA Kantar, mars 2021). Pour les professionnels : 38,4 % (rang 2) de taux de pénétration auprès des professionnels et des entrepreneurs individuels (enquête Pépites 2020-2021, CSA).
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Risques financiers
D’importantes variations de taux d’intérêt pourraient avoir un effet défavorable significatif sur le produit net bancaire et nuire à la rentabilité du Groupe BPCE.
Le montant de la marge nette d’intérêts encaissée par le Groupe BPCE au cours d’une période donnée représente une part importante de son produit net bancaire. Par conséquent l’évolution de celle-ci influe de manière significative sur la rentabilité du Groupe BPCE. Les coûts de la ressource ainsi que les conditions de rendement de l’actif et en particulier celles attachées à la production nouvelle sont donc des éléments très sensibles, notamment à des facteurs pouvant échapper au contrôle du Groupe BPCE. Ces changements significatifs peuvent avoir des répercussions importantes, et ce de façon temporaire ou durable, même si la hausse des taux devrait être globalement favorable à moyen long terme.
Après une décennie de taux bas voire négatif, une forte et rapide remontée des taux d’intérêt et de fortes tensions inflationnistes sont apparues, renforcées des conséquences de la crise sanitaire et du conflit en Ukraine. En effet, l’exposition au risque de taux a été renforcée par la conjonction d’éléments défavorables à savoir la hausse de l’inflation (impact majeur sur les taux réglementés), la sortie rapide de la politique de taux négatifs (arbitrage des dépôts de la clientèle), la hausse des spreads interbancaires, alors qu’à l’inverse la production nouvelle de crédits est notamment contrainte par le taux d’usure et l’environnement concurrentiel.
La sensibilité de la valeur actuelle nette du bilan du Groupe BPCE à la baisse et à la hausse des taux de 200 points de base demeure en dessous de la limite Tier 1 de 15 %. Au 31 décembre 2022, le Groupe BPCE est sensible à la hausse des taux avec un indicateur à – 13,94 % par rapport au Tier 1 contre - 11,37 % au 31 décembre 2021. Au 30 septembre 2022, le choc à la hausse de faible amplitude (+ 25 bps) aurait un impact négatif de 1,4 % sur la marge nette d’intérêt projetée (perte de 91 millions d’euros envisagée) sur une année glissante tandis que le scénario à la baisse de faible amplitude (- 25 bps) aurait un impact positif de 1,5 % (gain de 95 millions d’euros envisagé).
Les fluctuations et la volatilité du marché pourraient exposer le Groupe BPCE, à des pertes sur ses activités de trading et d’investissement, ce qui pourrait avoir un effet défavorable sur les résultats des opérations et la situation financière du Groupe BPCE.
Dans le cadre de ses activités de trading pour le compte de ses clients ou d’investissement, le Groupe BPCE peut porter des positions sur les marchés obligataires, de devises, de matières premières et d’actions, ainsi que sur des titres non cotés, des actifs immobiliers et d’autres classes d’actifs. Ces positions peuvent être affectées par la volatilité des marchés, notamment financiers, c’est-à-dire le degré de fluctuations des prix sur une période spécifique sur un marché donné, quels que soient les niveaux du marché concerné. Certaines configurations et évolutions des marchés peuvent aussi entraîner des pertes sur un vaste éventail d’autres produits de trading et de couverture utilisés par, y compris les swaps, les futures, les options et les produits structurés ce qui pourrait avoir un effet défavorable sur les résultats des opérations et la situation financière du Groupe BPCE. De même, les baisses prolongées des marchés et/ou les crises violentes peuvent réduire la liquidité de certaines catégories d’actifs et rendre difficile la vente de certains actifs et, ainsi, entraîner des pertes importantes.
Les risques pondérés relatifs au risque de marché s’élèvent à 15,4 milliards d’euros, soit environ 3 % du total des risques pondérés du Groupe BPCE au 31 décembre 2022. À titre d’information, le poids des activités de la Banque de Grande Clientèle dans le produit net bancaire du Groupe est de 15 % pour l’année 2022. Pour de plus amples informations et à titre d’illustration, se reporter à la note 10.1.2 « Analyse des actifs et passifs financiers classés en niveau 3 de la hiérarchie de juste valeur », des comptes consolidés du Groupe BPCE figurant dans le document d’enregistrement universel 2022.
Le Groupe BPCE est dépendant de son accès au financement et à d’autres sources de liquidité, lesquels peuvent être limités pour des raisons indépendantes de sa volonté, ce qui pourrait avoir un effet défavorable significatif sur ses résultats.
La capacité à accéder à des financements à court et à long terme est essentielle pour les activités du Groupe BPCE. Le financement non collatéralisé du Groupe BPCE inclut la collecte de dépôts, l’émission de dette à long terme et de titres de créances négociables à court et moyen terme ainsi que l’obtention de prêts bancaires et de lignes de crédit. Le Groupe BPCE recourt également à des financements garantis, notamment par la conclusion d’accords de mise en pension et par l’émission de covered bonds. Si le Groupe BPCE ne pouvait accéder au marché de la dette garantie et/ou non garantie à des conditions jugées acceptables, ou s’il subissait une sortie imprévue de trésorerie ou de collatéral, y compris une baisse significative des dépôts clients, sa liquidité pourrait être négativement affectée. En outre, si le Groupe BPCE ne parvenait pas à maintenir un niveau satisfaisant de collecte de dépôts auprès de ses clients (notamment, par exemple, en raison de taux de rémunération des dépôts plus élevés pratiqués par les concurrents du Groupe BPCE), le Groupe BPCE pourrait être contraint de recourir à des financements plus coûteux, ce qui réduirait sa marge nette d’intérêts et ses résultats.
La liquidité du Groupe BPCE, et par conséquent ses résultats, pourraient, en outre, être affectés par des événements que le Groupe BPCE ne peut ni contrôler ni prévoir, tels que des perturbations générales du marché, pouvant notamment être liées aux crises géopolitiques ou sanitaires, des difficultés opérationnelles affectant des tiers, des opinions négatives sur les services financiers en général ou les perspectives financières à court ou long terme du Groupe BPCE, des modifications de la notation de crédit du Groupe BPCE ou même la perception parmi les acteurs du marché de la situation du Groupe ou d’autres institutions financières.
Par ailleurs, la capacité du Groupe BPCE à accéder aux marchés de capitaux, ainsi que le coût auquel il obtient un financement à long terme non garanti sont directement liés à l’évolution, que le Groupe BPCE ne peut ni contrôler ni prévoir, de ses spreads de crédit tant sur le marché obligataire que sur celui des dérivés de crédit. Les contraintes de liquidité peuvent avoir un effet défavorable significatif sur l’activité du Groupe BPCE, sa situation financière, ses résultats et sa capacité à honorer ses obligations vis-à-vis de ses contreparties. De la même manière, le changement d’orientation de la politique monétaire notamment de la Banque centrale européenne peut impacter la situation financière du Groupe BPCE.
Toutefois, pour faire face à ces facteurs de risques, le Groupe BPCE dispose de réserves de liquidité constituées des dépôts cash auprès des banques centrales et de titres et créances disponibles éligibles au refinancement des banques centrales. La réserve de liquidité du Groupe BPCE s’élève à 322 milliards d’euros au 31 décembre 2022 et permet de couvrir 150 % d’encours de refinancement court terme et des tombées court
terme du MLT. La moyenne sur 12 mois du ratio de liquidité à un mois LCR (Liquidity Coverage Ratio) s’élevait à 142 % au 31 décembre 2022, contre 161 % au 31 décembre 2021. Ainsi, au regard de l’importance de ces risques pour le Groupe BPCE en termes d’impact et de probabilité, ces risques font l’objet d’un suivi proactif et attentif, le Groupe BPCE menant également une politique très active de diversification de ses investisseurs.
Les variations de la juste valeur des portefeuilles de titres et de produits dérivés du Groupe BPCE et de sa dette propre sont susceptibles d’avoir une incidence négative sur la valeur nette comptable de ces actifs et passifs et par conséquent sur le résultat net et sur les capitaux propres du Groupe BPCE.
La valeur nette comptable des portefeuilles de titres, de produits dérivés et d’autres types d’actifs du Groupe BPCE en juste valeur, ainsi que de sa dette propre, est ajustée – au niveau de son bilan – à la date de chaque nouvel état financier. Les ajustements sont apportés essentiellement sur la base des variations de la juste valeur des actifs et des passifs pendant une période comptable, variations qui sont comptabilisées dans le compte de résultat ou directement dans les capitaux propres. Les variations comptabilisées dans le compte de résultat, si elles ne sont pas compensées par des variations opposées de la juste valeur d’autres actifs, ont un impact sur le produit net bancaire et, par conséquent, sur le résultat net. Tous les ajustements de juste valeur ont une incidence sur les capitaux propres et, par conséquent, sur les ratios prudentiels du Groupe BPCE. Ces ajustements sont susceptibles d’avoir aussi une incidence négative sur la valeur nette comptable des actifs et passifs du Groupe BPCE et par conséquent sur le résultat net et sur les capitaux propres du Groupe BPCE. Le fait que les ajustements de juste valeur soient enregistrés sur une période comptable ne signifie pas que des ajustements supplémentaires ne seront pas nécessaires lors des périodes suivantes.
Au 31 décembre 2022, le total des actifs financiers à la juste valeur est de 193 milliards d’euros (avec environ 182 milliards d’euros d’actifs financiers à la juste valeur détenus à des fins de transaction) et le total des passifs financiers à la juste valeur est de 185 milliards d’euros (avec 156 milliards d’euros de passifs financiers à la juste valeur détenus à des fins de transaction). Pour plus d’information se reporter également aux notes 4.3 « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat », 4.4 « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres », 5.2 « Actifs et passifs à la juste valeur par résultat » et 5.4 « Actifs à la juste valeur par capitaux propres », des comptes consolidés du Groupe BPCE, figurant dans le document d’enregistrement universel 2022.
Les revenus tirés par le Groupe BPCE du courtage et autres activités liées à des commissions pourraient diminuer en cas de repli des marchés.
Un repli des marchés est susceptible de se traduire par une baisse du volume de transactions, notamment des prestations de services financiers et d’opérations sur titres, que les entités du Groupe BPCE exécutent pour leurs clients et en tant qu’opérateur de marché, et par conséquent, par une diminution du produit net bancaire de ces activités. Notamment, en cas de dégradation de la situation des marchés, le Groupe BPCE pourrait subir un déclin du volume des transactions réalisées pour le compte de ses clients et des commissions correspondantes, conduisant à une diminution des revenus générés par cette activité. Par ailleurs, les commissions de gestion que les entités du Groupe BPCE facturent à leurs clients étant généralement calculées sur la valeur ou la performance des portefeuilles, toute baisse des marchés qui aurait pour conséquence de diminuer la valeur de ces portefeuilles ou d’augmenter le montant des retraits réduirait les revenus que ces entités reçoivent via la distribution de fonds communs de placement ou d’autres produits d’épargne financière (pour les Caisses d’Epargne et Banques Populaires) ou concernant l’activité de gestion d’actifs, par une évolution défavorable des commissions de gestion ou de superperformance. En outre, toute dégradation de l’environnement économique pourrait avoir un impact défavorable sur la seed money apportée aux structures de gestion d’actifs avec un risque de perte partielle ou totale de celle-ci.
Même en l’absence de baisse des marchés, si des fonds gérés pour compte de tiers au sein du Groupe BPCE et les autres produits du Groupe BPCE enregistrent des performances inférieures à celles de la concurrence, les retraits pourraient augmenter et/ou la collecte diminuer, ce qui affecterait les revenus de l’activité de gestion d’actifs.
Au titre de l’année 2022, le montant total net des commissions perçues est de 11 929 millions d’euros, représentant 46 % du produit net bancaire du Groupe BPCE. Les revenus tirés des commissions pour prestation de services financiers représentent 513 millions d’euros et les revenus tirés des commissions sur les opérations sur titres représentent 237 millions d’euros. Pour de plus amples informations sur les montants des commissions perçues par le Groupe BPCE, se reporter à la note 4.2 « Produits et charges de commissions », des comptes consolidés du Groupe BPCE, figurant dans le document d’enregistrement universel 2022.
L’évolution à la baisse des notations de crédit pourrait avoir un impact négatif sur le coût de refinancement, la rentabilité et la poursuite des activités de BPCE.
Les notations long terme du Groupe BPCE au 31 décembre 2022 sont AA- pour Fitch ratings, A1 pour Moody’s, A+ pour R&I et A pour Standard & Poor’s. L’évolution à la baisse de ces notations de crédit pourrait avoir un impact négatif sur le refinancement de BPCE et de ses sociétés affiliées qui interviennent sur les marchés financiers. Un abaissement des notations pourrait affecter la liquidité et la position concurrentielle du Groupe BPCE, augmenter leurs coûts d’emprunt, limiter l’accès aux marchés financiers et déclencher des obligations dans certains contrats bilatéraux sur des opérations de trading, de dérivés et de contrats de financement collatéralisés, et par conséquent avoir un impact négatif sur sa rentabilité et la poursuite de ses activités.
En outre, le coût de refinancement non sécurisé à long terme de BPCE est directement lié à son spread de crédit (l’écart de taux au-delà du taux des titres d’État de même maturité qui est payé aux investisseurs obligataires), qui dépend lui-même en grande partie de sa notation. L’augmentation du spread de crédit peut renchérir significativement le coût de refinancement de BPCE. L’évolution du spread de crédit dépend du marché et subit parfois des fluctuations imprévisibles et très volatiles. Le spread de crédit est également influencé par la perception de la solvabilité de l’émetteur par les marchés et sont liés à l’évolution du coût d’achat de Credit Default Swaps adossés à certains titres de créances de BPCE. Ainsi, un changement de la perception de la solvabilité de l’émetteur dû à l’abaissement de sa notation de crédit, pourrait avoir un impact négatif sur sa rentabilité et la poursuite de ses activités.
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Risques de crédit et de contrepartie
Le Groupe BPCE est exposé à des risques de crédit et de contrepartie susceptibles d’avoir un effet défavorable significatif sur l’activité du Groupe, sa situation financière et ses résultats.
Le Groupe BPCE est exposé de manière importante au risque de crédit et de contrepartie du fait de ses activités de financement ou de marché. Le Groupe pourrait ainsi subir des pertes en cas de défaillance d’une ou plusieurs contreparties, notamment si le Groupe rencontrait des difficultés juridiques ou autres pour exercer ses sûretés ou si la valeur des sûretés ne permettait pas de couvrir intégralement l’exposition en cas de défaut. Malgré la vigilance mise en œuvre par le Groupe, visant à limiter les effets de concentration de son portefeuille de crédit, il est possible que des défaillances de contreparties soient amplifiées au sein d’un même secteur économique ou d’une région du monde par des effets d’interdépendance de ces contreparties. Ainsi, le défaut d’une ou plusieurs contreparties importantes pourrait avoir un effet défavorable significatif sur le coût du risque, les résultats et la situation financière du Groupe.
À titre d’information, au 31 décembre 2022, l’exposition brute du Groupe BPCE au risque de crédit s’élève à 1 484 milliards d’euros, avec la répartition suivante pour les principaux types de contrepartie : 38 % sur la clientèle de détail, 28 % sur les entreprises, 17 % sur les banques centrales et autres expositions souveraines, 6 % sur le secteur public et assimilé. Les risques pondérés au titre du risque de crédit s’élèvent à 400 milliards d’euros (y compris risque de contrepartie).
Les principaux secteurs économiques auxquels le Groupe est exposé sur son portefeuille Entreprises non financières sont les secteurs Immobilier (37 % des expositions brutes au 31 décembre 2022), Commerce (11 %), Finance/Assurance (10 %) et Industrie manufacturière (7 %).
Le Groupe BPCE développe principalement ses activités en France. L’exposition brute (valeur comptable brute) du Groupe sur la France est de 1 046 milliards d’euros, représentant 84 % de l’exposition brute totale. Les expositions restantes sont principalement concentrées sur les États-Unis 5 %, les autres pays représentent 11 % des expositions brutes totales.
Pour de plus amples informations, se reporter aux chapitres 5 « Risques de crédit » et 6 « Risque de contrepartie » figurant dans le présent document.
Une augmentation substantielle des dépréciations ou des provisions pour pertes de crédit attendues comptabilisées au titre du portefeuille de prêts et de créances du Groupe BPCE pourrait avoir un effet défavorable significatif sur ses résultats et sa situation financière.
Dans le cadre de ses activités de prêt, le Groupe BPCE passe régulièrement des charges pour dépréciations d’actifs pour refléter, si nécessaire, les pertes réelles ou potentielles au titre de son portefeuille de prêts et de créances, qui sont comptabilisées dans son compte de résultat au poste « coût du risque ». Le niveau global des charges pour dépréciations d’actifs du Groupe BPCE repose sur l’évaluation par le Groupe de l’historique de pertes sur prêts, les volumes et les types de prêts accordés, les normes du secteur, les crédits en arriérés, la conjoncture économique et d’autres facteurs liés au degré de recouvrement des divers types de prêts. Bien que le Groupe BPCE s’efforce de constituer un niveau suffisant de charges pour dépréciations d’actifs, ses activités de prêt pourraient le conduire à augmenter ses charges pour pertes sur prêts en raison d’une augmentation des actifs non performants ou d’autres raisons, comme la détérioration des conditions de marché ou des facteurs affectant certains pays. Toute augmentation substantielle des charges pour pertes sur prêts, ou évolution significative de l’estimation par le Groupe BPCE du risque de perte inhérent à son portefeuille de prêts, ou toute perte sur prêts supérieure aux charges passées à cet égard pourraient avoir un effet défavorable significatif sur les résultats et la situation financière du Groupe BPCE.
À titre d’information, le coût du risque du Groupe BPCE s’élève à 2 000 millions d’euros au titre de l’année 2022 contre 1 783 millions d’euros de 2021, les risques de crédit représentent 87 % des risques pondérés du Groupe BPCE. Sur la base des expositions brutes, 38 % concernent la clientèle de détail et 28 % la clientèle d’entreprises (dont 70 % des expositions sont situées en France).
Par conséquent, le risque lié à l’augmentation substantielle des charges pour dépréciations d’actifs comptabilisées au titre du portefeuille de prêts et de créances du Groupe BPCE est significatif pour le Groupe BPCE en termes d’impact et de probabilité et fait donc l’objet d’un suivi proactif et attentif. En complément, des exigences prudentielles complètent ces dispositifs de provisionnement via le processus de backstop prudentiel qui amène une totale déduction en fonds propres des dossiers non performants au-delà d’une certaine maturité en lien avec la qualité des garanties et suivant un calendrier réglementaire.
Une dégradation de la solidité financière et de la performance d’autres institutions financières et acteurs du marché pourrait avoir un effet défavorable sur le Groupe BPCE.
La capacité du Groupe BPCE à effectuer ses opérations pourrait être affectée par une dégradation de la solidité financière d’autres institutions financières et acteurs du marché. Les établissements financiers sont étroitement interconnectés, en raison notamment de leurs activités de trading, de compensation, de contrepartie et de financement. La défaillance d’un acteur significatif du secteur (risque systématique), voire de simples rumeurs ou interrogations concernant un ou plusieurs établissements financiers ou l’industrie financière de manière plus générale, peuvent conduire à une contraction généralisée de la liquidité sur le marché et entraîner par la suite des pertes ou défaillances supplémentaires. Le Groupe BPCE est exposé à diverses contreparties financières, de manière directe ou indirecte, telles que des prestataires de services d’investissement, des banques commerciales ou d’investissement, des chambres de compensation et des contreparties centrales, des fonds communs de placement, des fonds spéculatifs (hedge funds), ainsi que d’autres clients institutionnels, avec lesquelles il conclut de manière habituelle des transactions, dont la défaillance ou le manquement à l’un quelconque de ses engagements auraient un effet défavorable sur la situation financière du Groupe BPCE. De plus, le Groupe BPCE pourrait être exposé au risque lié à l’implication croissante dans son secteur d’activité d’acteurs peu ou non réglementés et à l’apparition de nouveaux produits peu ou non réglementés (notamment, les plateformes de financement participatif ou de négociation). Ce risque serait exacerbé si les actifs détenus en garantie par le Groupe BPCE ne pouvaient pas être cédés, ou si leur prix ne permettait pas de couvrir l’intégralité de l’exposition du Groupe BPCE au titre des prêts ou produits dérivés en défaut, ou dans le cadre d’une fraude, détournement de fonds ou autre malversation commise par des acteurs du secteur financier en général auxquels le Groupe BPCE est exposé, ou d’une défaillance d’un acteur de marché significatif telle une contrepartie centrale.
Les expositions de la classe d’actifs « établissements financiers » représentent 4 % du total des expositions brutes totales du Groupe BPCE, qui s’élèvent à 1 484 milliards d’euros au 31 décembre 2022. En terme géographique, les expositions brutes de la catégorie « établissements » sont situées en France à hauteur de 69 %.
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Risques non financiers
En cas de non-conformité avec les lois et règlements applicables, le Groupe BPCE pourrait être exposé à des amendes significatives et d’autres sanctions administratives et pénales susceptibles d’avoir un impact significatif défavorable sur sa situation financière, ses activités et sa réputation.
Le risque de non-conformité est défini comme le risque de sanction – judiciaire, administrative ou disciplinaire – mais aussi de perte financière, ou d’atteinte à la réputation, résultant du non-respect des dispositions législatives et réglementaires, des normes et usages professionnels et déontologiques, propres aux activités de banque et d’assurance, qu’elles soient de nature nationales ou internationales.
Les secteurs bancaire et assurantiel font l’objet d’une surveillance réglementaire accrue, tant en France qu’à l’international. Les dernières années ont vu une augmentation particulièrement substantielle du volume de nouvelles réglementations ayant introduit des changements significatifs affectant aussi bien les marchés financiers que les relations entre prestataires de services d’investissement et clients ou investisseurs (par exemple MIFID II, PRIIPS, directive sur la Distribution d’Assurances, règlement Abus de Marché, quatrième directive Anti-Blanchiment et Financement du Terrorisme, règlement sur la Protection des Données Personnelles, règlement sur les Indices de Référence, etc.). Ces nouvelles réglementations ont des incidences majeures sur les processus opérationnels de la société.
La réalisation du risque de non-conformité pourrait se traduire, par exemple, par l’utilisation de moyens inadaptés pour promouvoir et commercialiser les produits et services de la banque, une gestion inadéquate des conflits d’intérêts potentiels, la divulgation d’informations confidentielles ou privilégiées, le non-respect des diligences d’entrée en relation avec les fournisseurs et la clientèle notamment en matière de sécurité financière (notamment lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme, respect des embargos, lutte contre la fraude ou la corruption).
Au sein de BPCE, la filière Conformité est chargée de la supervision du dispositif de prévention et de maîtrise des risques de non-conformité. Malgré ce dispositif, le Groupe BPCE reste exposé à des risques d’amendes ou autres sanctions significatives de la part des autorités de régulation et de supervision, ainsi qu’à des procédures judiciaires civiles ou pénales qui seraient susceptibles d’avoir un impact significatif défavorable sur sa situation financière, ses activités et sa réputation.
Toute interruption ou défaillance des systèmes informatiques du Groupe BPCE ou de tiers pourrait entraîner des pertes, notamment commerciales et pourrait avoir un effet défavorable significatif sur les résultats du Groupe BPCE.
Comme la plupart de ses concurrents, le Groupe BPCE dépend fortement de ses systèmes de communication et d’information, ses activités exigeant de traiter un grand nombre d’opérations de plus en plus complexes. Toute panne, interruption ou défaillance dans ces systèmes pourrait entraîner des erreurs ou des interruptions au niveau des systèmes de gestion de la clientèle, de comptabilité générale, de dépôts, de transactions et/ou de traitement des prêts. Si, par exemple, le Groupe BPCE connaissait une défaillance de ses systèmes d’information, même sur une courte période, les entités affectées seraient incapables de répondre aux besoins de leurs clients dans les délais et pourraient ainsi perdre des opportunités de transactions. De même, une panne temporaire des systèmes d’information du Groupe BPCE, en dépit des systèmes de secours et des plans d’urgence, pourrait avoir comme conséquence des coûts considérables en termes de récupération et de vérification d’informations, voire une baisse de ses activités pour compte propre si, par exemple, une telle panne intervenait lors de la mise en place d’opérations de couverture. L’incapacité des systèmes du Groupe BPCE à s’adapter à un volume croissant d’opérations pourrait aussi limiter sa capacité à développer ses activités et entraîner des pertes, notamment commerciales, et pourrait par conséquent, avoir un effet défavorable significatif sur les résultats du Groupe BPCE.
Le Groupe BPCE est aussi exposé au risque d’une défaillance ou d’une interruption opérationnelle de l’un de ses agents de compensation, marchés des changes, chambres de compensation, dépositaires ou autres intermédiaires financiers ou prestataires extérieurs qu’il utilise pour réaliser ou faciliter ses transactions sur des titres financiers. Dans la mesure où l’interconnectivité avec ses clients augmente, le Groupe BPCE peut aussi être de plus en plus exposé au risque d’une défaillance opérationnelle des systèmes d’information de ses clients. Les systèmes de communication et d’information du Groupe BPCE et ceux de ses clients, prestataires de services et contreparties peuvent également faire l’objet de dysfonctionnements ou d’interruptions résultant d’actes cybercriminels ou cyberterroristes. À titre d’illustration, avec la transformation digitale, l’ouverture des systèmes d’information du Groupe BPCE sur l’extérieur se développe continûment (cloud, big data, etc.). Plusieurs de ces processus sont progressivement dématérialisés. L’évolution des usages des collaborateurs et des clients engendre également une utilisation plus importante d’Internet et d’outils technologiques interconnectés (tablettes, smartphones, applications fonctionnant sur tablettes et mobiles, etc.), multipliant les canaux par lesquels les attaques ou dysfonctionnements peuvent survenir ainsi qu’en augmentant le nombre d’appareils et d’outils pouvant subir ces attaques ou dysfonctionnements. De ce fait, le patrimoine immatériel ainsi que les outils de travail des différents collaborateurs et agents extérieurs du Groupe BPCE est sans cesse plus exposé aux cybermenaces. Du fait de telles attaques, le Groupe BPCE pourrait connaître des dysfonctionnements ou interruptions dans ses systèmes ou dans ceux de parties tierces, qui pourraient ne pas être résolus de manière adéquate. Toute interruption ou défaillance des systèmes informatiques du Groupe BPCE ou de tiers pourrait entraîner des pertes, notamment commerciales, du fait de la discontinuité des activités et du possible repli des clients affectés vers d’autres établissements financiers durant toute la période d’interruption ou de défaillance, mais aussi au-delà.
Le risque lié à toute interruption ou défaillance des systèmes informatiques du Groupe BPCE ou de tiers est significatif pour le Groupe BPCE en termes d’impact et de probabilité et fait donc l’objet d’un suivi proactif et attentif.
Les risques de réputation et juridique pourraient avoir un effet défavorable sur la rentabilité et les perspectives d’activité du Groupe BPCE.
La réputation du Groupe BPCE est capitale pour séduire et fidéliser ses clients. L’utilisation de moyens inadaptés pour promouvoir et commercialiser ses produits et services, une gestion inadéquate des conflits d’intérêts potentiels, des exigences légales et réglementaires, des problèmes éthiques, des lois en matière de blanchiment d’argent, des exigences de sanctions économiques, des politiques en matière de sécurité de l’information et des pratiques liées aux ventes et aux transactions, l’inadéquation des dispositifs de protection de la clientèle, pourraient entacher la réputation du Groupe BPCE. Pourraient également nuire à sa réputation tout comportement
inapproprié d’un salarié du Groupe BPCE, tout acte cybercriminel ou cyberterroriste dont pourraient faire l’objet les systèmes de communication et d’information du Groupe BPCE ou toute fraude, détournement de fonds ou autre malversation commise par des acteurs du secteur financier en général auxquels le Groupe BPCE est exposé ou toute décision de justice ou action réglementaire à l’issue potentiellement défavorable. Tout préjudice porté à la réputation du Groupe BPCE pourrait avoir un effet défavorable sur sa rentabilité et ses perspectives d’activité.
Une gestion inadéquate de ces aspects pourrait également accroître le risque juridique du Groupe BPCE, le nombre d’actions judiciaires et le montant des dommages réclamés au Groupe BPCE, ou encore l’exposer à des sanctions des autorités réglementaires. Pour de plus amples informations, se reporter au chapitre 10 « Risques juridiques » du présent document. Les conséquences financières de ces litiges pourraient avoir un impact sur la situation financière du Groupe, et dès lors, avoir un effet défavorable sur la rentabilité et les perspectives d’activités du Groupe BPCE.
Des événements imprévus pourraient provoquer une interruption des activités du Groupe BPCE et entraîner des pertes ainsi que des coûts supplémentaires.
Des événements imprévus tels qu’une catastrophe naturelle grave, des évènements liés au risque climatique (risque physique lié directement au changement climatique), une nouvelle pandémie, des attentats ou toute autre situation d’urgence, pourraient provoquer une brusque interruption des activités des entités du Groupe BPCE et notamment affecter les principales lignes métiers critiques du Groupe BPCE (en particulier la liquidité, les moyens de paiement, les titres, les crédits aux particuliers et aux entreprises, ainsi que le fiduciaire) et entraîner des pertes substantielles dans la mesure où elles ne seraient pas, ou insuffisamment, couvertes par une police d’assurance. Ces pertes résultant d’une telle interruption pourraient concerner des biens matériels, des actifs financiers, des positions de marché ou des collaborateurs clés, et avoir un impact direct et qui pourrait être significatif sur le résultat net du Groupe BPCE. En outre, de tels événements pourraient perturber l’infrastructure du Groupe BPCE ou celle de tiers avec lesquels il conduit ses activités, et également engendrer des coûts supplémentaires (liés notamment aux coûts de réinstallation du personnel concerné) et alourdir ses charges (telles que les primes d’assurance). De tels événements pourraient exclure la couverture d’assurance de certains risques et donc augmenter le niveau de risque global du Groupe BPCE.
Au 31 décembre 2022, les risques opérationnels représentent 9 % des risques pondérés du Groupe BPCE, comme au 31 décembre 2021. Au 31 décembre 2022, les pertes du Groupe BPCE au titre du risque opérationnel portent majoritairement sur la ligne de métier « Paiement et règlements » à hauteur de 35 %. Elles se concentrent sur la catégorie bâloise « fraude externe » pour 40 %.
L’échec ou l’inadéquation des politiques, procédures et stratégies de gestion et de couverture des risques du Groupe BPCE est susceptible d’exposer ce dernier à des risques non identifiés ou non anticipés et d’entraîner des pertes imprévues.
Les politiques, procédures et stratégies de gestion et de couverture des risques du Groupe BPCE pourraient ne pas réussir à limiter efficacement son exposition à tout type d’environnement de marché ou à tout type de risques, voire être inopérantes pour certains risques que le Groupe BPCE n’aurait pas su identifier ou anticiper. Les techniques et les stratégies de gestion des risques utilisées par le Groupe BPCE peuvent ne pas non plus limiter efficacement son exposition au risque et ne garantissent pas un abaissement effectif du niveau de risque global. Ces techniques et ces stratégies peuvent se révéler inefficaces contre certains risques, en particulier ceux que le Groupe BPCE n’a pas précédemment identifiés ou anticipés, étant donné que les outils utilisés par le Groupe BPCE pour développer les procédures de gestion du risque sont basés sur des évaluations, analyses et hypothèses qui peuvent se révéler inexactes. Certains des indicateurs et des outils qualitatifs que le Groupe BPCE utilise pour gérer le risque s’appuient sur des observations du comportement passé du marché. Pour quantifier les expositions au risque, les responsables de la gestion des risques procèdent à une analyse, notamment statistique, de ces observations.
Ces outils et ces indicateurs pourraient ne pas être en mesure de prévoir les futures expositions au risque. Par exemple, ces expositions au risque pourraient découler de facteurs que le Groupe BPCE n’aurait pas anticipés ou correctement évalués dans ses modèles statistiques ou en raison de mouvements de marché inattendus et sans précédent. Ceci limiterait la capacité du Groupe BPCE à gérer ses risques. En conséquence, les pertes subies par le Groupe BPCE pourraient s’avérer supérieures à celles anticipées au vu des mesures historiques. Par ailleurs, ses modèles quantitatifs ne peuvent intégrer l’ensemble des risques. Ainsi, quand bien même aucun fait important n’a à ce jour été identifié à cet égard, les systèmes de gestion du risque sont soumis au risque de défaut opérationnel, y compris la fraude. Certains risques font l’objet d’une analyse, qualitative et cette approche pourrait s’avérer inadéquate et exposer ainsi le Groupe BPCE à des pertes imprévues.
Les valeurs finalement constatées pourraient être différentes des estimations comptables retenues pour établir les états financiers du Groupe BPCE, ce qui pourrait l’exposer à des pertes non anticipées.
Conformément aux normes et interprétations IFRS en vigueur à ce jour, le Groupe BPCE doit utiliser certaines estimations lors de l’établissement de ses états financiers, notamment des estimations comptables relatives à la détermination des provisions sur les prêts et créances non performants, des provisions relatives à des litiges potentiels, et de la juste valeur de certains actifs et passifs, etc. Si les valeurs retenues pour ces estimations par le Groupe BPCE s’avéraient significativement inexactes, notamment en cas de tendances de marché, importantes et/ou imprévues, ou si les méthodes relatives à leur détermination venaient à être modifiées dans le cadre de normes ou interprétations IFRS à venir, le Groupe BPCE pourrait s’exposer, le cas échéant, à des pertes non anticipées.
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Risques assurance
Le Groupe BPCE tire 11 % de son produit net bancaire de ses activités d’assurance. Le produit net bancaire des activités d’assurance vie et non vie est de 2 927 millions d’euros au titre de l’année 2022 contre 2 860 millions d’euros au titre de 2021.
Une détérioration de la situation de marché, et notamment une fluctuation trop importante, à la hausse comme à la baisse, des taux d’intérêt, pourraient avoir un impact défavorable significatif sur l’activité d’Assurances de personnes du Groupe et son résultat.
Le principal risque auquel les filiales d’assurances du Groupe BPCE sont exposées dans le cadre de leur activité d’Assurances de personnes est le risque de marché. L’exposition au risque de marché est principalement liée à la garantie en capital sur le périmètre des fonds en euros sur les produits d’épargne.
Au sein des risques de marché, le risque de taux est structurellement important pour BPCE Assurances du fait de la composition fortement obligataire des fonds généraux. Les fluctuations du niveau des taux peuvent avoir les conséquences suivantes :
•en cas de hausse des taux : dégrader la compétitivité de l’offre en euros (en rendant plus attractifs de nouveaux investissements) et provoquer des vagues de rachats et des arbitrages importants dans un contexte défavorable de moins-values latentes du stock obligataire ;
•en cas de baisse des taux : rendre insuffisant à terme le rendement des fonds généraux pour leur permettre de faire face aux garanties en capital.
Du fait de l’allocation des fonds généraux, l’écartement des spreads et la baisse des marchés actions pourraient également avoir un impact défavorable significatif sur les résultats de l’activité d’assurances de personnes du Groupe BPCE, au travers de la constitution de provision pour dépréciation du fait de la baisse des valorisations des investissements en juste valeur par résultat.
Une inadéquation entre la sinistralité anticipée par l’assureur et les sommes réellement versées par le Groupe aux assurés pourrait avoir un impact significatif défavorable sur son activité d’assurance dommages et sur la partie prévoyance de son activité d’Assurances de personnes, ses résultats et sa situation financière.
Le principal risque auquel les filiales d’assurances du Groupe BPCE sont exposées dans le cadre de ces dernières activités est le risque de souscription. Ce risque résulte de l’inadéquation entre, d’une part, les sinistres effectivement survenus et les sommes effectivement versées dans le cadre de l’indemnisation de ces sinistres et, d’autre part, les hypothèses que les filiales utilisent pour fixer les prix de leurs produits d’assurance et établir les provisions techniques en vue d’une éventuelle indemnisation.
Le Groupe utilise à la fois sa propre expérience et des données sectorielles pour établir des estimations de taux de sinistralité et actuarielles, y compris pour déterminer le prix des produits d’assurance et établir les provisions techniques liées. Cependant, rien ne garantit que la réalité corresponde à ces estimations et des risques imprévus tels que des pandémies ou des catastrophes naturelles pourraient entraîner le versement aux assurés de sommes supérieures à celles anticipées. À ce titre, l’évolution des phénomènes climatiques (dits risques climatiques « physiques ») fait l’objet d’une vigilance particulière.
Dans le cas où les sommes réellement versées par le Groupe aux assurés seraient supérieures aux hypothèses sous-jacentes utilisées initialement lors de la constitution des provisions, ou si des événements ou tendances conduisaient le Groupe à modifier les hypothèses sous-jacentes, le Groupe pourrait être exposé à des passifs plus importants que prévu, ce qui pourrait avoir une incidence défavorable sur les activités d’assurance dommages et d’assurances de personnes pour la partie prévoyance, ainsi que sur les résultats et la situation financière du Groupe.
Les diverses actions mises en œuvre ces dernières années, en particulier en termes de couvertures financières, de réassurance, de diversification des activités ou encore de gestion des investissements, contribuent également à la résilience de la solvabilité de BPCE Assurances. À noter que la dégradation de l’environnement économique et financier, notamment la baisse des marchés actions et du niveau des taux pourraient impacter défavorablement la solvabilité de BPCE Assurances, en influant négativement sur les marges futures.
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Risques liés à la réglementation
Le Groupe BPCE est soumis à une importante réglementation en France et dans plusieurs autres pays où il opère ; les mesures réglementaires et leur évolution sont susceptibles d’avoir un effet défavorable significatif sur l’activité et sur les résultats du Groupe BPCE.
L’activité et les résultats des entités du Groupe BPCE pourraient être sensiblement touchés par les politiques et les mesures prises par les autorités de réglementation françaises, d’autres États de l’Union européenne, des États-Unis, de gouvernements étrangers et des organisations internationales. Ces contraintes pourraient limiter la capacité des entités du Groupe BPCE à développer leurs activités ou à exercer certaines d’entre elles. La nature et l’impact de l’évolution future de ces politiques et de ces mesures réglementaires sont imprévisibles et hors du contrôle du Groupe BPCE. Par ailleurs, l’environnement politique général a évolué de manière défavorable pour les banques et le secteur financier, ce qui s’est traduit par des pressions supplémentaires contraignant les organes législatifs et réglementaires à adopter des mesures réglementaires renforcées, bien que celles-ci puissent pénaliser le crédit et d’autres activités financières, ainsi que l’économie. Étant donné l’incertitude persistante liée aux nouvelles mesures législatives et réglementaires, il est impossible de prédire leur impact sur le Groupe BPCE, mais celui-ci pourrait être significativement défavorable.
Le Groupe BPCE peut être amené à réduire la taille de certaines de ses activités pour être en conformité avec de nouvelles exigences. De nouvelles mesures sont également susceptibles d’accroître les coûts de mise en conformité des activités avec la nouvelle réglementation. Cela pourrait se traduire par une baisse des revenus et des bénéfices consolidés dans les activités concernées, la réduction ou la vente de certaines activités et de certains portefeuilles d’actifs et des charges pour dépréciations d’actifs.
L’adoption en 2019 des textes finaux du « paquet bancaire » a pour objectif de mettre en conformité les exigences prudentielles bancaires avec les standards de la réglementation Bâle III. La mise en œuvre de ces réformes pourrait se traduire par un renforcement des exigences de capital et de liquidité, et serait susceptible d’impacter les coûts de financement du Groupe BPCE.
Le 11 novembre 2020, le conseil de stabilité financière (« FSB »), en consultation avec le comité de Bâle sur le contrôle bancaire et les autorités nationales, a publié la liste 2020 des banques d’importance systémique mondiale (« BISm »). Le Groupe BPCE est classifié en tant que BISm selon le cadre d’évaluation du FSB. Le Groupe BPCE figure également sur la liste des établissements d’importance systémique mondiale (« EISm »).
Ces mesures réglementaires, qui pourraient s’appliquer aux différentes entités du Groupe BPCE, et leur évolution sont susceptibles d’avoir un effet défavorable significatif sur l’activité du Groupe BPCE et ses résultats.
Des textes législatifs et réglementaires ont été promulgués ces dernières années ou proposés récemment en réponse à la crise financière en vue d’introduire plusieurs changements, certains permanents, dans le cadre financier mondial. Ces nouvelles mesures, qui ont pour objet d’éviter la survenance d’une nouvelle crise financière mondiale, ont modifié de manière significative, et sont susceptibles de modifier à l’avenir, l’environnement dans lequel le Groupe BPCE et les autres institutions financières opèrent. Le Groupe BPCE est exposé au risque lié à ces changements législatifs et réglementaires. Parmi ceux-ci, on peut citer les nouvelles règles de backstop prudentiel qui viennent mesurer l’écart entre les niveaux de provisionnement effectif des encours en défaut et des guidelines incluant des taux cibles, en fonction de l’ancienneté du défaut et de la présence de garanties.
Dans cet environnement législatif et réglementaire évolutif, il est impossible de prévoir l’impact de ces nouvelles mesures sur le Groupe BPCE. La mise à jour ou le développement de programmes de mise en conformité avec ces nouvelles mesures législatives et réglementaires et de ses systèmes d’information en réponse ou par anticipation aux nouvelles mesures engendre, et pourrait à l’avenir engendrer, des coûts significatifs pour le Groupe. Malgré ses efforts, le Groupe BPCE pourrait également ne pas être en mesure d’être en conformité totale avec toutes les législations et réglementations applicables et faire l’objet, de ce fait de sanctions pécuniaires ou administratives. En outre, les nouvelles mesures législatives et réglementaires pourraient contraindre le Groupe à adapter ses activités et/ou affecter de ce fait ses résultats et sa situation financière. Les nouvelles réglementations pourraient enfin contraindre le Groupe BPCE à renforcer ses fonds propres ou augmenter ses coûts de financement totaux.
Le risque lié aux mesures réglementaires et leur évolution est significatif pour le Groupe BPCE en termes d’impact et de probabilité et fait donc l’objet d’un suivi proactif et attentif.
BPCE est susceptible de devoir aider les entités qui font partie du mécanisme de solidarité financière si elles rencontrent des difficultés financières, y compris celles dans lesquelles BPCE ne détient aucun intérêt économique.
En tant qu’organe central du Groupe BPCE, BPCE garantit la liquidité et la solvabilité de chaque banque régionale (les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne), ainsi que des autres membres du groupe de sociétés affiliées ayant statut d'établissements de crédit soumis à la réglementation française. Le groupe de sociétés affiliées inclut les filiales de BPCE telles que Natixis, Crédit Foncier de France, Oney et Banque Palatine. Dans le cas du Groupe BPCE, l’ensemble des établissements affiliés à l’organe central du Groupe BPCE bénéficie d’un système de garantie et de solidarité qui a pour objet, conformément aux articles L. 511-31, L.512-107-5 et L. 512-107-6 du Code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité de l’ensemble des établissements affiliés et d’organiser la solidarité financière au sein du Groupe.
Cette solidarité financière repose sur des dispositions législatives instituant un principe légal de solidarité contraignant avec une obligation de résultat de l’organe central à restaurer la liquidité ou la solvabilité d’affiliés en difficulté, et/ou de l’ensemble des affiliés du Groupe, En vertu du caractère illimité du principe de solidarité, BPCE est fondé à tout moment à demander à l’un quelconque ou plusieurs ou tous les affiliés de participer aux efforts financiers qui seraient nécessaires pour rétablir la situation, et pourra si besoin mobiliser jusqu’à l’ensemble des disponibilités et des fonds propres des affiliés en cas de difficulté de l’un ou plusieurs d’entre eux.
Les trois fonds de garantie créés pour couvrir les risques de liquidité et d’insolvabilité du Groupe BPCE sont décrits dans la note 1.2 « Mécanisme de garantie » des comptes consolidés du Groupe BPCE figurant dans le document d’enregistrement universel 2022. Au 31 décembre 2022, les fonds réseau Banque Populaire et réseau Caisse d’Epargne sont constitués chacun de 450 millions d’euros. Le fonds de garantie mutuel est constitué de dépôts de 157 millions d’euros par réseau. Les banques régionales sont dans l’obligation d’effectuer des contributions supplémentaires aux fonds de garantie sur leurs bénéfices futurs. Alors que les fonds de garantie représentent une source importante de ressources pour financer le mécanisme de solidarité, rien ne garantit qu’ils seront suffisants. Si les fonds de garantie se révèlent insuffisants, BPCE, en raison de ses missions d’organe central, devra faire tout le nécessaire pour rétablir la situation et aura l’obligation de combler le déficit en mettant en œuvre le mécanisme de solidarité interne qu’il a mis en place, en mobilisant ses propres ressources et pourra également recourir de façon illimitée aux ressources de plusieurs ou de tous ses affiliés.
En raison de cette obligation, si un membre du Groupe venait à rencontrer des difficultés financières majeures, l’évènement sous-jacent à ces difficultés financières pourrait alors impacter de façon négative la situation financière de BPCE et celle des autres affiliés ainsi appelés en soutien au titre du principe de solidarité financière.
Les détenteurs de titres BPCE pourraient subir des pertes si BPCE et l’ensemble de ses affiliés devaient faire l’objet de procédures de liquidation ou de résolution.
Le règlement de l’UE sur le mécanisme de résolution unique no 806/214 et la directive de l’UE pour le redressement et la résolution des établissements de crédit no 2014/59 modifiée par la directive de l’UE no 2019/879 (la « BRRD »), telles que transposées dans le droit français au Livre VI du Code monétaire et financier, confèrent aux autorités de résolution le pouvoir de déprécier les titres de BPCE ou, dans le cas des titres de créance, de les convertir en fonds propres.
Les autorités de résolution peuvent déprécier ou convertir des instruments de fonds propres, tels que les créances subordonnées de catégorie 2 de BPCE, si l’établissement émetteur ou le groupe auquel il appartient fait défaut ou est susceptible de faire défaut (et qu’il n’existe aucune perspective raisonnable qu’une autre mesure puisse empêcher cette défaillance dans un délai raisonnable), devient non viable, ou requiert un soutien public exceptionnel (sous réserve de certaines exceptions). Elles doivent déprécier ou convertir des instruments de fonds propres avant d’ouvrir une procédure de résolution ou si y recourir est nécessaire pour préserver la viabilité d’un établissement. La dépréciation ou la conversion d’instruments de fonds propres doit s’effectuer par ordre de priorité, de sorte que les instruments de fonds propres de base de catégorie 1 sont dépréciés en premier, puis les instruments additionnels de catégorie 1 sont dépréciés ou convertis en instruments de fonds propres, suivis par les instruments de
catégorie 2. Si la dépréciation ou la conversion d’instruments de fonds propres ne suffit pas à restaurer la santé financière de l’établissement, le pouvoir de renflouement interne dont disposent les autorités de résolution peut s’appliquer à la dépréciation ou à la conversion d’engagements éligibles, tels que les titres non privilégiés et privilégiés de premier rang de BPCE.
Au 31 décembre 2022, le total des fonds propres de catégorie 1 s’élève à 69,7 milliards d’euros et les fonds propres prudentiels de catégorie 2 à 12,7 milliards d’euros. Les instruments de dette senior non préférée s’élèvent à 26,8 milliards d’euros à cette même date, dont 22,5 milliards d’euros ayant une échéance supérieure à un an et qui sont ainsi éligibles au TLAC et au MREL au 31 décembre 2022.
En raison de la solidarité légale, pleine et entière, et dans le cas extrême d’une procédure de liquidation ou de résolution, un ou plusieurs affiliés ne sauraient se retrouver en liquidation judiciaire, ou être concernés par des mesures de résolution au sens de la « BRRD », sans que l’ensemble des affiliés et BPCE le soit également. Conformément aux articles L. 613-29 et L. 613-5-5 du Code monétaire et financier, les procédures respectivement de liquidation judiciaire et les mesures de résolution sont dès lors mises en œuvre de façon coordonnée à l’égard de l’organe central et de l’ensemble de ses affiliés.
L'article L. 613-29 dispose par ailleurs qu’en cas de liquidation judiciaire portant ainsi nécessairement sur l’ensemble des affiliés, les créanciers externes, de même rang ou jouissant de droits identiques, de tous les affiliés seraient traités dans l’ordre de la hiérarchie des créanciers de manière égale, et ce, indifféremment de leur rattachement à une entité affiliée particulière. Cela a pour conséquence notamment que les détenteurs d’AT1, et autres titres pari passu, seraient plus affectés que les détenteurs de Tier 2, et autres titres pari passu, eux-mêmes plus affectés que les détenteurs de dettes externes seniors non préférées, eux-mêmes plus affectés que les détenteurs de dettes externes seniors préférées. De même, en cas de résolution, et conformément à l’article L. 613-55-5 du Code monétaire et financier, des taux de dépréciation et/ou de conversion identiques seraient appliqués aux dettes et créances d’un même rang et ce indifféremment de leur rattachement à une entité affiliée particulière dans l’ordre de la hiérarchie rappelée ci-dessus.
En raison du caractère systémique du Groupe BPCE et de l’appréciation actuellement portée par les autorités de résolution, des mesures de résolution seraient le cas échéant plus susceptibles d’être prises que l’ouverture d’une procédure de liquidation judiciaire. Une procédure de résolution peut être initiée à l’encontre de BPCE et de l’ensemble des entités affiliées si (i) la défaillance de BPCE et de l’ensemble des entités affiliées est avérée ou prévisible, (ii) il n’existe aucune perspective raisonnable qu’une autre mesure puisse empêcher cette défaillance dans un délai raisonnable et (iii) une mesure de résolution est requise pour atteindre les objectifs de la résolution : (a) garantir la continuité des fonctions critiques, (b) éviter les effets négatifs importants sur la stabilité financière, (c) protéger les ressources de l’État par une réduction maximale du recours aux soutiens financiers publics exceptionnels et (d) protéger les fonds et actifs des clients, notamment ceux des déposants. Un établissement est considéré défaillant lorsqu’il ne respecte pas les conditions de son agrément, qu’il est dans l’incapacité de payer ses dettes ou autres engagements à leur échéance, qu’il sollicite un soutien financier public exceptionnel (sous réserve d’exceptions limitées) ou que la valeur de son passif est supérieure à celle de son actif.
Outre le pouvoir de renflouement interne, les autorités de résolution sont dotées de pouvoirs élargis afin de mettre en œuvre d’autres mesures de résolution eu égard aux établissements défaillants ou, dans certaines circonstances, à leurs groupes, pouvant inclure, entre autres : la vente intégrale ou partielle de l’activité de l’établissement à une tierce partie ou à un établissement-relais, la séparation des actifs, le remplacement ou la substitution de l’établissement en tant que débiteur des instruments de dette, les modifications des modalités des instruments de dette (y compris la modification de l’échéance et/ou du montant des intérêts payables et/ou la suspension provisoire des paiements), la suspension de l’admission à la négociation ou à la cote officielle des instruments financiers, le renvoi des dirigeants ou la nomination d’un administrateur provisoire (administrateur spécial) et l’émission de capital ou de fonds propres.
L’exercice des pouvoirs décrits ci-dessus par les autorités de résolution pourrait entraîner la dépréciation ou la conversion intégrale ou partielle des instruments de fonds propres et des créances émises par BPCE ou est susceptible d’affecter significativement les ressources dont dispose BPCE pour effectuer le paiement de tels instruments et par conséquent, les détenteurs de titres BPCE pourraient subir des pertes.
La législation fiscale et son application en France et dans les pays où le Groupe BPCE poursuit ses activités sont susceptibles d’avoir un impact défavorable sur les résultats du Groupe BPCE.
En tant que groupe bancaire multinational menant des opérations internationales complexes et importantes, le Groupe BPCE (et particulièrement Natixis) est soumis aux législations fiscales d’un grand nombre de pays à travers le monde, et structure son activité en se conformant aux règles fiscales applicables. La modification des régimes fiscaux par les autorités compétentes dans ces pays pourrait avoir un impact défavorable sur les résultats du Groupe BPCE. Le Groupe BPCE gère ses activités dans l’optique de créer de la valeur à partir des synergies et des capacités commerciales de ses différentes entités. Il s’efforce également de structurer les produits financiers vendus à ses clients de manière fiscalement efficiente. Les structures des opérations intra-groupe et des produits financiers vendus par les entités du Groupe BPCE sont fondées sur ses propres interprétations des lois et réglementations fiscales applicables, généralement sur la base d’avis rendus par des conseillers fiscaux indépendants, et, en tant que de besoin, de décisions ou d’interprétations spécifiques des autorités fiscales compétentes. Il ne peut être exclu que les autorités fiscales, à l’avenir, remettent en cause certaines de ces interprétations, à la suite de quoi les positions fiscales des entités du Groupe BPCE pourraient être contestées par les autorités fiscales, ce qui pourrait donner lieu à des redressements fiscaux, et en conséquence, pourrait avoir un impact défavorable sur les résultats du Groupe BPCE.
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3.1 Adéquation des dispositifs de gestion des risques
Le Comité des Risques et de la Conformité Groupe, présidé par le président du directoire, s’est réuni à cinq reprises en 2022 ; il a notamment examiné l’adéquation des dispositifs d’encadrement des risques et validé la révision annuelle des politiques de risques. Ces dispositifs couvrent l’ensemble des risques, tels que décrits dans l’arrêté du 3 novembre 2014 relatif au contrôle interne modifié par l’arrêté du 25 février 2021.
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3.2 Appétit au risque
L’ensemble des risques est couvert par des dispositifs (en central et au niveau des établissements) permettant, en lien avec l’appétit au risque et la stratégie du groupe, d’avoir une gestion des risques adaptée.
Le conseil de surveillance du Groupe BPCE a approuvé à l’unanimité le dispositif d’appétit au risque du groupe : indicateurs quantitatifs, seuil de résilience pour chaque indicateur et gouvernance associée. Le conseil de surveillance a revu, à l’occasion de sa révision annuelle, l’appétit au risque du groupe en décembre 2022, la délibération a été approuvée à l’unanimité.
Groupe coopératif décentralisé et solidaire, le Groupe BPCE organise son activité autour d’un capital logé majoritairement dans les établissements régionaux et d’un refinancement de marché centralisé, optimisant les ressources apportées aux entités.
•de par sa nature mutualiste, se considère engagé auprès de ses sociétaires et de ses investisseurs à dégager un résultat récurrent et résilient en offrant le meilleur service à ses clients ;
•doit préserver la solvabilité, la liquidité et la réputation de chacune des entités du groupe, mission dont l’organe central est en charge à travers un pilotage des risques consolidés, une politique des risques et des outils communs ;
•est constitué de banques régionales, détenant la propriété du groupe et de ses filiales. Au-delà de la gestion normale, en cas de crise, des mécanismes de solidarité entre les entités du groupe assurent la circulation du capital et permettent d’éviter le défaut d’une entité ou de l’organe central ;
•se focalise sur les risques structurants de son modèle d’affaires de banque universelle avec une composante prépondérante de banque de détail en France, tout en intégrant d’autres métiers nécessaires au service de l’ensemble des clientèles ;
•diversifie ses expositions en développant certaines activités en ligne avec son plan stratégique :
–développement international (majoritairement Banque de Grande Clientèle et Gestion d’actifs et de manière plus ciblée sur la banque de détail).
L’appétit au risque du Groupe BPCE correspond au niveau de risque qu’il est prêt à accepter dans le but d’accroître sa rentabilité tout en préservant sa solvabilité. Celui-ci doit être cohérent avec l’environnement opérationnel de l’établissement, sa stratégie et son modèle d’affaires, tout en privilégiant les intérêts de ses clients. L’appétit au risque du Groupe est déterminé en évitant des poches de concentration majeures et en allouant de manière optimisée les fonds propres.
En termes de profil de risques, le Groupe BPCE assume des risques intrinsèquement liés à ses métiers de banque de détail et à ses activités de Banque de Grande Clientèle. L’évolution du modèle d’affaires étend l’exposition du groupe à certaines natures de risques, notamment des risques liés à la gestion d’actifs et aux activités à l’international.
Le groupe s’interdit d’exercer des activités qu’il ne maîtrise pas suffisamment ou des activités de trading pour compte propre. Les activités aux profils de risque et rentabilité élevés sont strictement encadrées.
Quelles que soient les activités, entités ou géographies, le groupe a vocation à fonctionner au plus haut niveau d’éthique, de bonne conduite et selon les meilleurs standards d’exécution et de sécurité des opérations.
Le cadre général de l’appétit au risque repose sur un document faîtier présentant de manière qualitative et quantitative les risques que le Groupe accepte de prendre et décrit les principes de gouvernance et de fonctionnement en vigueur.
La mise en œuvre de l’appétit au risque s’articule autour de quatre composantes essentielles : (i) la définition de référentiels communs, (ii) l’existence d’un jeu de limites en adéquation avec celles définies par la réglementation, (iii) la répartition des expertises et responsabilités entre les entités et l’organe central et (iv) le fonctionnement de la gouvernance au sein du Groupe et des différentes entités, permettant une application efficace et résiliente du dispositif dédié à l’appétit au risque.
Le dispositif d’appétit au risque du groupe est mis à jour régulièrement (a minima annuellement) et s’articule autour de seuils successifs associés à des niveaux de délégation respectifs distincts, à savoir :
•un seuil d’observation ou seuil de tolérance, dont le dépassement conduit les membres du directoire de BPCE à décider, soit d’un retour en dessous du seuil de cette limite, soit la gestion d’une exception ;
•une limite RAF (risk appetite framework) ou seuil de résilience dont le dépassement ferait peser un risque potentiel sur la continuité et/ou la stabilité de l’activité. Tout dépassement de ce seuil nécessite une communication auprès du conseil de surveillance de BPCE et un plan d’action validé par celui-ci ;
•le seuil extrême en lien avec le dispositif du groupe dédié au plan de résolution et de redressement, mettant en jeu la survie du groupe. Ce seuil extrême concerne certains des indicateurs retenus dans le cadre de l’appétit au risque du groupe.
Un tableau de bord trimestriel est réalisé par la direction des Risques du Groupe, permettant ainsi un suivi régulier et détaillé de l’ensemble de ces indicateurs et un reporting à l’organe de surveillance et/ou tout comité en émanant.
La DRG donne annuellement un avis de conformité aux établissements dans leur proposition de version annuelle permettant une grande cohérence entre les appétits au risque mis en œuvre localement et celui du groupe.
•en termes de solvabilité le groupe est en capacité d’absorber, le cas échéant, la manifestation d’un risque au niveau des entités ou du groupe ;
•en termes de liquidité, le groupe dispose d’une réserve significative composée de cash et de titres permettant de faire face aux besoins réglementaires, de satisfaire les exercices de stress tests et d’accéder aux dispositifs non-conventionnels de financement auprès des banques centrales. Il dispose également d’un montant suffisant d’actifs de bonne qualité éligibles aux dispositifs de refinancement de marché et à ceux proposés par la Banque centrale européenne.
Le groupe assure la robustesse de ce dispositif par la mise en œuvre de stress tests globaux ou dédiés comme ceux à la gestion des risques climatiques, réalisés régulièrement. Ils sont destinés à vérifier la capacité de résistance du groupe notamment en cas de crise grave.
Le Groupe BPCE porte une attention particulière à l’anticipation et à la maîtrise des risques émergents compte tenu de l’évolution permanente de l’environnement. À ce titre, une analyse prospective identifiant les risques pouvant impacter le groupe est réalisée chaque semestre et présentée en comité des risques et de la conformité, puis en comité des risques du conseil.
Le contexte macro-économique s’est en effet fortement détérioré depuis début 2022 et conduit à une vision plus pessimiste que ce qui était projeté en termes de résultat généré par les activités du groupe et de niveau de risque. Par ailleurs, la crise Covid puis les conséquences de la crise en Ukraine ont profondément modifié l’environnement dans lequel s’exercent les activités du Groupe. Elles ont en effet largement aggravé l’intensité des chocs causés par les différentes typologies de risques affectant nos métiers.
Le ralentissement à venir de la croissance économique, combiné à une inflation élevée et potentiellement durable, fait peser un risque accru de dégradation des portefeuilles de crédit, en particulier pour certains segments de clientèle présentant des vulnérabilités (secteurs d’activité sensibles aux effets de second tour de la guerre en Ukraine et/ou à l’inflation, clients présentant un niveau d’endettement déjà élevé…).
La vigilance sur les risques de taux et d’investissement est également réhaussée compte tenu de l’impact fortement défavorable que la hausse des taux et l’inflation pourraient avoir à court et moyen terme sur la rentabilité du groupe.
L’environnement géopolitique international reste une zone d’attention sous vigilance, les différentes tensions géopolitiques continuant de peser sur le contexte économique global et alimentant les incertitudes.
La poursuite de la digitalisation de l’économie et des services financiers s’accompagne d’une vigilance constante des banques face aux cyber risques. La sophistication des attaques et les éventuelles vulnérabilités des systèmes IT des banques sont deux enjeux majeurs pour le Groupe BPCE, en lien avec les attentes du régulateur.
Le groupe est très attentif à l’évolution de l’environnement réglementaire et aux demandes du superviseur, notamment sur les nouvelles normes de provisionnement, l’encadrement et la surveillance des prêts à effet de levier, les guidelines sur les prêts non performants, etc.
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3.3 Gestion des risques
La gouvernance de la maîtrise des risques est assurée au travers de deux instances principales au niveau du groupe : le conseil de surveillance, qui s’appuie sur le comité des risques du conseil, et le comité de direction générale dont le directeur des Risques est membre.
Présidé par le président du directoire, le comité des risques et conformité groupe, comité faîtier, fixe les grandes lignes de la politique de risques, examine les sujets liés aux risques non financiers, dont spécifiquement ceux liés à la conformité bancaire, assurantielle, des services d’investissement et à la sécurité financière, instruit la révision annuelle du dispositif d’appétit au risque et valide deux fois par an une analyse prospective des risques.
La direction des Risques Groupe et le Secrétariat général, en charge de la conformité et de la coordination du contrôle permanent, du Groupe BPCE assurent la mesure, la surveillance et la maîtrise des risques en application de l’arrêté du 3 novembre 2014, modifié par l’arrêté du 25 février 2021, relatif au contrôle interne.
Ces directions veillent à ce que le dispositif de maîtrise des risques soit efficace, exhaustif et homogène et à ce que le niveau des risques pris soit cohérent avec les orientations de l’activité, notamment les objectifs et les moyens du groupe et de ses établissements.
Ces missions sont formalisées dans la charte du contrôle interne du Groupe BPCE, charte faîtière. Celle-ci s’appuie sur les deux chartes des filières de contrôle, à savoir la charte de la filière audit interne et la charte des risques, de la conformité et des contrôles permanents groupe.
Les différents départements de la direction des Risques du Groupe interviennent sur l’ensemble des risques (crédits, financiers, opérationnels, climatiques, modèles et des participations non bancaires) en agissant sur :
Pilotage
Surveillance
Contrôle
•proposent au directoire et au conseil de surveillance un dispositif d’appétit au risque pour le Groupe, en assurent la mise en œuvre et le déploiement dans chaque entité significative ;
•contribuent à l’élaboration des politiques des risques sur base consolidée, instruisent le dispositif des plafonds globaux de risques, prennent part aux réflexions sur l’allocation des fonds propres et assurent la conformité de la gestion des portefeuilles avec ce dispositif de limites et d’allocations ;
•définissent et mettent en œuvre les normes et méthodes permettant, sur base consolidée, la mesure des risques, l’approbation de la prise de risques, le contrôle et le reporting des risques, ainsi que la conformité aux textes réglementaires relatifs aux risques ;
•pilotent le système d’information risques, en coordination étroite avec les directions informatiques, en définissant les normes à appliquer pour la mesure, le contrôle, le reporting et la maîtrise des risques.
•entretiennent un lien fonctionnel fort avec les filières de gestion des risques et de la conformité, en participant ou en étant destinataires des travaux des comités des risques locaux, en animant les filières et en agréant la nomination ou la révocation de tout nouveau directeur des Risques, directeur de la Conformité ou directeur des Risques et de la Conformité, en rencontrant les dirigeants et/ou les équipes concernées lors de réunions nationales ou locales et de visites sur place ou à BPCE ;
•contribuent à la diffusion de la culture du risque et de la conformité et au partage des bonnes pratiques au sein du groupe.
•réalisent la macro-cartographie des risques annuelle, en lien avec la politique globale des risques, l’appétit au risque et le plan annuel de contrôle permanent, partie du dispositif de contrôle interne ;
•procèdent à une surveillance permanente des dépassements de limites et du suivi de leurs résolutions, et à la centralisation et au reporting prospectif des risques sur base consolidée ;
•accompagnent le directoire du Groupe BPCE dans l’identification des risques émergents, des concentrations et des développements divergents, ainsi que dans l’élaboration de la stratégie ou de la révision de l’appétit au risque ;
•réalisent des stress tests visant à appréhender les zones de risques et la résistance du groupe à différents scénarios de chocs.
•évaluent et contrôlent le niveau du risque à l’échelle du groupe ;
•assurent le contrôle de la conformité des opérations et des procédures internes des entreprises du Groupe aux normes légales, professionnelles ou internes applicables aux activités bancaires, financières et d’assurance ;
•mettent en œuvre un dispositif groupe de contrôle permanent de second niveau, sur les risques des établissements et sur les activités sensibles de la direction des Risques Groupe.
Plusieurs comités ont vocation à définir les normes méthodologiques communes, de mesure, de contrôle, de reporting et de consolidation pour l’ensemble des risques dans le groupe.
Comité risques et conformité groupe
•Le comité risques et conformité groupe est un comité décisionnaire et de surveillance. C’est un comité faîtier de
l’ensemble des risques du groupe, constitué conformément aux dispositions réglementaires, notamment les
articles 223 à 232 de l’arrêté du 3 novembre 2014 modifié.
Comités des risques de crédit et contrepartie groupe
•Plusieurs types de comités ont été mis en place pour maîtriser les risques de crédit sur l’ensemble du périmètre du groupe, avec des périodicités variables selon leur rôle (analyse a posteriori ou décisionnaire) et leur périmètre d’intervention.
Comités des risques de marché groupe
•De la même façon, le groupe a institué des comités décisionnaires et de surveillance tant sur les risques de marché que sur les risques structurels de bilan, avec des périodicités de réunion adaptées aux besoins des établissements et du groupe.
Comité des risques non financiers
•Ce comité réunit, à une fréquence trimestrielle, les différentes lignes métiers du groupe, qui contribuent à la cartographie des risques de non-conformité, risques opérationnels, en intégrant les problématiques de sécurité des systèmes d’information, de continuité de l’activité et de révision. Il a vocation à valider les plans d’action de cette cartographie, qui contribue à la macrocartographie des risques du groupe.
•Il effectue également une surveillance consolidée du niveau des pertes, incidents et alertes, incluant les déclarations adressées à l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) au titre de l’article 98 de l’arrêté A-2014-11-03 modifié par l’arrêté du 25 février 2021, pour les risques non financiers.
Comité GAP
•Le comité de gestion actif-passif est un comité décisionnaire et de surveillance sur l’activité de gestion de bilan, la gestion du risque de taux et de la liquidité.
Comité des risques climatiques
•Ce comité faitier sur les risques climatiques physiques, de transition, de responsabilité et sur les risques environnementaux du Groupe se réunit trois fois par an, en réponse, notamment, aux dispositions réglementaires de la BCE et de l’ACPR.
Comité Model Risk Management
•Ce comité propose à la gouvernance un cadre de gestion du risque de modèle résilient, permettant de proposer aux instances des indicateurs des risques et les éventuels seuils associés, de suivre l’évolution du portefeuille de modèles, de s ’assurer de la bonne diffusion du cadre de gestion du risque de modèle au sein du groupe.
La direction des Risques du Groupe et le Secrétariat général Groupe exercent leurs missions dans le cadre d’un fonctionnement en filières métiers dédiées à la gestion des risques de crédit, risques financiers, risques opérationnels, risques climatiques et risques de non-conformité étendus aux fonctions continuité d’activité, contrôle financier et sécurité des systèmes d’information. Ils s’assurent notamment de la conformité de la politique des risques des affiliés et filiales avec celle du Groupe BPCE.
Les directions des Risques et/ou de la Conformité des filiales non soumises au dispositif réglementaire de surveillance bancaire sont rattachées fonctionnellement à la direction des Risques Groupe et au Secrétariat général du Groupe BPCE.
Ce lien fonctionnel fort est exercé par le Directeur des Risques et par le Secrétaire Général, tous deux membres du comité de direction générale du Groupe BPCE, et permet, notamment, d’assurer l’objectivité du contrôle des risques par l’indépendance de toute filière opérationnelle des filières risques et conformité dans les établissements du groupe, de diffuser une culture risques et conformité, d’avoir des standards et normes partagés de gestion des risques et de garantir une information indépendante, objective et complète aux dirigeants de l’état des risques et de toute dégradation éventuelle.
Les établissements du groupe sont responsables de la définition, du suivi et de la gestion de leurs niveaux de risques, ainsi que de la production des reportings et des alimentations informatiques à destination de la direction des Risques Groupe et du Secrétariat général de l’organe central. Ils s’assurent de la qualité, de la fiabilité et de l’exhaustivité des données permettant le contrôle et la surveillance des risques sur base sociale et consolidée, dans le respect des normes et des politiques de risques du groupe.
Pour mener à bien leurs différents travaux, les établissements s’appuient sur la charte des risques, de la conformité et des contrôles permanents du groupe. Cette dernière précise notamment que l’organe de surveillance et les dirigeants effectifs de chaque établissement promeuvent la culture du risque à tous les niveaux de leur organisation.
Une évaluation des fonctions de gestion des risques, d’une part, et de conformité, d’autre part, est effectuée annuellement au comité des risques du conseil de surveillance du Groupe BPCE, et adressée aux dirigeants des établissements principaux du Groupe.
Le département Gouvernance et Contrôle risques est chargé d’assurer la coordination et l’animation des filières risques et conformité en lien avec le SGG, et le contrôle permanent de deuxième niveau de la filière risques au sein du Groupe BPCE et des activités de la DRG. La charte des risques, de la conformité et des contrôles permanents prévoit notamment que la direction des Risques groupe et le Secrétariat général du groupe participent, à leur initiative, à l’évaluation annuelle des performances du ou des directeurs des fonctions de contrôle permanent, notamment risques et/ou conformité, en lien avec le président du directoire ou le directeur général.
Le département Gouvernance et contrôle risques décline au quotidien l’ensemble du dispositif et contribue à la surveillance globale des risques du groupe, au travers notamment :
•du suivi et de l’actualisation des documents référents des filières risques et conformité tels que les chartes et référentiels ;
•de l’analyse des travaux des comités exécutifs des risques des Banques Populaires, des Caisses d’Epargne et des filiales ;
•de l’animation des filières de gestion des risques et de la conformité au travers de plusieurs journées nationales, moments privilégiés d’échanges sur les problématiques risques et conformité, de présentation des travaux menés par les filières, de formation et de partages de bonnes pratiques entre établissements qui se déclinent par domaines : crédit, financier, opérationnel, conformité, climatiques associant tous les établissements du groupe. De manière plus globale ces journées permettent de renforcer la cohésion du groupe autour des métiers risques et / ou conformité dans un environnement réglementaire très évolutif. Ces journées sont complétées d’audioconférences très fréquentes ou de réunions régionales réunissant les directeurs des Risques et Conformité des réseaux et des filiales autour de thématiques d’actualité ;
•du contrôle permanent de deuxième niveau de la filière risques du Groupe BPCE, ainsi que des activités sensibles de la direction des Risques Groupe, via un pôle dédié ;
•de la mesure du niveau de culture risques et conformité des établissements du groupe via un self assessment dédié ;
•de la réalisation de travaux d’efficacité opérationnelle (normes repères effectifs), de travaux liés à l’approche par les risques (reporting semestriel risques et conformité, dispositif d’appétit au risque, macro-cartographie des risques…) ;
•du suivi de l’ensemble des recommandations émises par les superviseurs et par l’Inspection générale groupe sur le périmètre risques et contrôle permanent ;
•d’une évaluation des fonctions de gestion des risques, d’une part, et de conformité, d’autre part, effectuée annuellement et présentée au comité des risques du conseil de surveillance du Groupe BPCE ;
•du pilotage du dispositif d’appétit au risque des établissements : définition en lien avec le dispositif groupe, consolidation et reporting aux instances ;
•de l’accompagnement des nouveaux directeurs des Risques et/ou Conformité d’établissement via un parcours dédié et du plan annuel de formation des filières risques et conformité ;
•de déplacements fréquents au sein des directions des Risques et/ou Conformité des Banques Populaires et des Caisses d’Epargne et des filiales, afin d’échanger avec les directeurs des Risques et Conformité et leurs équipes ;
•au-delà des comités opérationnels auxquels la direction des Risques assiste, des réunions dédiées globales avec les principales filiales de BPCE : Global Financial Services (Natixis), Crédit Foncier, Banque Palatine, BPCE International (gestion extinctive), les filiales du pôle Solutions et Expertises Financières (SEF) ainsi que Oney pour une revue complète avec le directeur des Risques et/ou Conformité ;
•de la diffusion d’une newsletter « le mag R&C » à destination des dirigeants des établissements du groupe, des directeurs des différentes filières, dont la filière commerciale, ainsi qu’aux collaborateurs des filières risques, conformité et contrôles permanents et à l’ensemble des collaborateurs du groupe.
Pour mener à bien sa mission de coordination, le département Gouvernance et Contrôle risques déploie et exploite un reporting semestriel instruit par les établissements, visant à s’assurer que les différentes composantes des dispositifs locaux sont correctement déployées et fonctionnent dans des conditions satisfaisantes, notamment au regard de la réglementation bancaire et des chartes groupe. Les résultats de ce reporting permettent, notamment, un gain en efficacité opérationnelle et une optimisation des bonnes pratiques au sein du groupe.
Un dispositif de suivi des activités dédiées au rapport dit « Lagarde » est également mis en œuvre de manière spécifique avec les établissements du groupe. Il est complété par un dispositif dédié au suivi des dysfonctionnements dans les établissements du groupe qui contribue à s’assurer de la bonne conduite et du respect des règles déontologiques.
Enfin, un programme de transformation global de la filière Risques et de la direction des Risques a été initié en 2022 (appelé Triple A) afin d’optimiser et de renforcer les travaux dans les domaines. Ce programme couvre l’ensemble des domaines de risques, y compris IT et RH.
•Contribution aux chantiers de transformation de la filière Risques.
•Revue du dispositif d’appétit aux risques en intégrant des indicateurs Leverage Finance, HCSF.
•Création au quatrième trimestre 2022, d’un pôle contrôle permanent des risques à la direction des Risques groupe, en charge du contrôle permanent de deuxième niveau de la filière risques du Groupe BPCE, ainsi que des activités sensibles de la direction des Risques Groupe.
•Regroupement des fonctions d’animation filières Risques et Culture Risques.
•Mise en œuvre d’un tableau de bord de suivi des travaux Gouvernance et contrôle risques.
•Mise en place d’un chargé de mission en charge de la coordination de la veille réglementaire du périmètre des risques.
Pour promouvoir et renforcer la culture du risque et de la conformité à tous les niveaux, le pôle culture risques – conformité du département Gouvernance risques a pour objectif de développer les programmes de formation et de sensibilisation aux risques, à tous les échelons du groupe, d’établir une communication régulière sur les sujets risques et conformité dans l’ensemble du groupe et de rendre concret et mesurer la notion de culture risques et conformité.
Formation
•Risk & Compliance Academy
37 formations, dont :
•Risk Pursuit
•un cursus confor mité (filières risques, conformité et audit)
•un programme spécifique pour l’Inspection générale
•un programme certifiant dédié aux DRC mis en place à Paris Dauphine
•Quiz de sensibilisation aux risques bancaires : 200 questions/4 thèmes (risques de crédit, financiers et non-financiers et environnement bancaire) à destination des collaborateurs des Banques Populaires, Caisses d’Epargne et filiales
•Climate Risk Pursuit
•Quiz de sensibilisation aux risques climatiques en 200 questions à destination des collaborateurs des Banques Populaires, Caisses d’Epargne et filiales
•Membres des organes de surveillance
et des comités risques des BP et CE•Formations annuelles, réalisées pour compte de la Fédération Nationale des Banques Populaires et la Fédération Nationale des Caisses d’Epargne aux risques, à la conformité et à la sécurité
•Membres du conseil de BPCE SA
•Formations sur les risques/conformité/sécurité informatique
Communication
•L’heure R&C risques et conformité
•À destination des directions Risques et Conformité des établissements du Groupe et des collaborateurs de BPCE SA (live + replay) les thèmes : Bâle IV, les crypto-actifs (impacts en termes de gestion des risques et compliance), les risques ESG (vue d’ensemble, publications Pilier III et enjeux de Place), les marchés immobiliers, l’actualité économique, retour d’expérience sur les stress tests climatiques.
•Cahier de vacances réglementaire
•Décryptage de sujets réglementaires (perspectives réglementaires, réponse des régulateurs et superviseurs sur le Covid-19, etc.)
•Communication réglementaire
•Coordination des chapitres risques et conformité pour les rapports réglementaires (document d’enregistrement universel, Pilier III, rapport annuel du contrôle interne, ICAAP)
Échange de bonnes pratiques
•Partage de bonnes pratiques et regards croisés entre entités opérationnelles et fonctions de contrôle
•Animation de la filière des directeurs des Engagements des BP, CE et des filiales
•Expertise risques auprès des filières commerciales des établissements (comité de nouveaux produits, mise en œuvre et actualisation des processus commerciaux)
•Partage des bonnes pratiques par la mise en commun de dispositifs locaux de gestion des risques
Mesure du niveau de culture risque et conformité
•Auto-évaluation du niveau de culture risques et conformité : dispositif EVAL R&C
•139 questions sur la culture risque et conformité, fondé sur les recommandations du Financial Stability Board 2014, Agence Française Anticorruption 2017 et les guidelines European Banking Authority 2021 permettant un self-assessment et la mise en place de plans d’action
La macro-cartographie des risques a un rôle central dans le dispositif global de gestion des risques d’un établissement : grâce à l’identification et à la cotation de ses risques, via notamment l’évaluation du dispositif de maîtrise des risques, chaque établissement du Groupe dispose de son profil de risque et de ses risques prioritaires. Cette approche par les risques sert à actualiser chaque année l’appétit au risque et les plans de contrôle permanent et périodique des établissements.
Des plans d’action ciblés sur les risques prioritaires sont mis en place dans un but de réduction et/ou contrôle des risques.
Les résultats de la macro-cartographie des risques contribuent à l’exercice du SREP (Supervisory Review and Evaluation Process) du groupe, en identifiant les principaux risques en approche gestion des risques et prudentielle et alimentent notamment le rapport annuel de contrôle interne, le rapport ICAAP (Internal Capital Adequacy Assessment Process) ainsi que le document d’enregistrement universel pour le chapitre facteurs de risques.
En 2022, comme les précédentes années, une consolidation des macro-cartographies a été effectuée pour chacun des réseaux. Chaque établissement dispose de la comparaison de sa macro-cartographie avec celle de son réseau. Une consolidation des plans d’action mis en place par les établissements sur leurs risques prioritaires a également été produite.
La macro-cartographie des risques est intégrée dans l’outil de gestion des contrôles permanents Priscop, ce qui permet d’automatiser les liens risques – contrôles dans le dispositif de maitrise des risques.
Une macro-cartographie des risques au niveau groupe a été établie en 2022 grâce à la consolidation de l’ensemble des macro-cartographies des établissements maisons mères et des filiales.
Enfin, le département Gouvernance et contrôle risques prend en charge la validation des modèles du groupe hors Natixis et le Secrétariat général (ressources humaines et budget) de la direction des Risques groupe.
Au-delà du suivi des risques individuels et par typologie de risques, la direction des Risques du Groupe BPCE (DRG) assure également la surveillance consolidée des risques du groupe. Un tableau de bord des risques du groupe est produit trimestriellement. Il contient notamment un suivi de l’appétit au risque défini par le groupe ainsi qu’une surveillance globale des risques reposant sur une analyse du profil de risque du groupe par domaine (cartographie des encours pondérés, des risques de crédit et de contrepartie – par segment de clientèle –, des risques de marché, des risques structurels de bilan, des risques non financiers et des risques liés aux activités d’assurance). Ce tableau de bord est enrichi d’un flash mensuel permettant de disposer, de façon plus réactive d’une vision actualisée des principaux risques du groupe.
La direction des Risques Groupe mène ou coordonne également des analyses transversales des risques et des stress tests spécifiques sur les principaux portefeuilles ou activités du Groupe et, au besoin, au niveau d’entités. Elle a également développé un dispositif semestriel d’analyses prospectives des risques visant à identifier les facteurs économiques de risques (avérés et émergents, internationaux, nationaux et régionaux), les menaces des environnements (réglementation, etc.) et leurs impacts potentiels pour le groupe. Ces analyses prospectives sont présentées en comité des risques du conseil de surveillance du groupe.
De plus, elle réalise des mesures du risque sur des bases de portefeuille. Elle revoit et valide les modèles de risque développés en interne. Enfin, elle contribue aux travaux de définition du besoin interne de capital ainsi qu’aux exercices de stress tests internes ou externes de solvabilité dont l’objectif est de mesurer la sensibilité du groupe à un ensemble de facteurs de risques et sa résilience à un choc sévère, en produisant les impacts en coût du risque et en RWA.
Le Groupe BPCE a développé depuis 2011 un dispositif de stress tests pouvant être réalisés par modules de risques pour répondre aux besoins d’analyse stratégique du groupe et aux besoins réglementaires.
Ces exercices de stress tests sont de deux types :
•stress test internes (y.c. reverse stress tests) ;
•stress test réglementaires (notamment le stress test EBA de 2021 dont la
publication a eu lieu le 30 juillet 2021).
La gouvernance des stress tests du Groupe est fondée sur une approche globale
couvrant toutes les entités du Groupe tenant compte de leurs caractéristiques
spécifiques et couvrant les risques ci-dessous :
•risques de crédit : variation du coût du risque et des risques pondérés ;
•portefeuille de titrisation et risque de contrepartie : variation des dépréciations
et des risques pondérés ;
•risques de marché : chocs des marchés, variation des portefeuilles titres et des
risques pondérés ;
•risques opérationnels ;
•risques assurance.
Les risques associés aux expositions souveraines sont traités en fonction de leur
classification comptable dans le risque de marché ou le risque de crédit.
Les méthodologies utilisées pour réaliser les projections reposent sur :
•la méthodologie prescrite par la BCE et l’EBA pour les stress tests
réglementaires ;
•des méthodologies internes adaptées au business model du Groupe, dans le
cadre de l’exercice budgétaire et de la gestion des risques.
Lors de ces stress tests, plusieurs scénarios sont testés afin d’évaluer l’ensemble
des impacts :
Scénario baseline
Scénario central correspondant au scénario budgétaire
Scénarios adverses ICAAP
Scénarios à la fois sévères et plausibles permettant de fournir une information pertinente sur les risques et la capacité de résisitance dans le cadre de l'ICAAP.
Scénarios adverses PPR
Scénarios utilisés dans le cadre du Plan Préventif de Rétablissement afin d'évaluer la capacité de rétablissement du Groupe.
Scénarios reverses
Scénarios réalisés en amont des scénarios de stress afin d'estimer ex ante la sévérité requise pour l'ICAAP et le PPR.
Pour chacune des typologies de risques, des modélisations sont utilisées pour déterminer les impacts des scénarios sur les différentes lignes du compte de résultat et des exigences en fonds propres.
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3.4 Contrôle interne
Le dispositif de contrôle du groupe repose sur trois niveaux de contrôle conformément à la réglementation bancaire et aux saines pratiques de gestion : deux niveaux de contrôle permanent et un niveau de contrôle périodique, ainsi que la mise en place de filières de contrôle intégrées conformément aux dispositions arrêtées par le directoire de BPCE.
L’organisation du contrôle permanent dans le Groupe est précisée dans la charte de Contrôle interne (mise à jour le 23 juillet 2020) en paragraphe 3 et dans la charte DRCCP (mise à jour le 9 décembre 2021) en paragraphes 2 et 5 conformément à l’arrêté du 3 novembre 2014 (revu le 25 février 2021) notamment à l’article 12.
En matière de gouvernance l’évaluation du dispositif de contrôle permanent relève du Comité de Coordination du Contrôle Interne Groupe (ou 3CI ou CCFC dans sa déclinaison locale).
Le dispositif de contrôle permanent repose sur la taxonomie des contrôles qui intègre les définitions des modalités de contrôle.
Le dispositif comporte deux types de contrôles de niveau 1 (première ligne de défense LOD1) réalisés par les agents exerçant des activités opérationnelles. Ces agents identifient les risques induits par leur activité et respectent les procédures et les limites fixées :
•le niveau 1.1 est constitué de contrôles de production (détection d’anomalies de production, respect des règles et procédures internes) habituellement effectués sur une base continue ;
•le niveau 1.2 est constitué de contrôles visant à identifier les risques/le respect des règles/des procédures réalisés par les hiérarchiques (un contrôle hiérarchique implique un contrôle distinct de celui qui l’a fait) ou par une équipe distincte dédiée au contrôle de niveau 1. La formalisation des procédures et modes opératoires décrivant les activités opérationnelles contrôlées sont du ressort de la première ligne de défense.
Le dispositif comporte également deux types de contrôles de niveau 2 (seconde ligne de défense LOD2) assurés par des agents au niveau des services centraux et locaux :
•le niveau 2.1 est constitué de contrôles visant à vérifier que les risques ont été identifiés et gérés par le premier niveau de contrôle selon les règles et procédures prévues. Ils sont réalisés par les agents de services exclusivement dédiés à la gestion des risques, à la vérification de la conformité, de sécurité, de contrôle permanent ou de fonctions spécialisées qui n’exercent pas de contrôle de niveau 1 : Ces contrôles sont formalisés et donnent lieu à une évaluation ;
•le niveau 2.2 concerne les contrôles de dispositif globaux ou des contrôles de qualité exercés par chaque filière métiers d’un établissement en tant que tête de Groupe ou de BPCE en tant qu’organe central. Ces contrôles sont formalisés et donnent lieu à une évaluation. La DRG a mis en place au dernier trimestre 2022, un pôle dédié à la réalisation de contrôles permanents de la filière risques et des activités sensibles de son périmètre.
En En cohérence avec la charte des Risques, Conformité et Contrôle Permanent Groupe, il est recommandé de mettre en place une fonction de coordination des contrôles permanents dans chaque établissement ou établissement tête de groupe qui couvre la totalité du périmètre Risques/Conformité/Sécurité. En l’absence de service dédié, ces missions relèvent du Directeur des Risques, de la Conformité et du Contrôle Permanent ou du Directeur des risques et du Directeur de la Conformité, étant entendu que le Dirigeant Effectif désigné demeure responsable de la cohérence et de l’efficacité du contrôle, au sens de l’arrêté du 3 novembre 2014 modifié par l’arrêté du 25 février 2021.
Au Secrétariat général, le département Coordination des contrôles permanents groupe a pour mission essentielle de coordonner les dispositifs de contrôle permanent de niveau 1 et 2 du groupe. Dans ce cadre, il :
•propose des normes et des guides méthodologiques relatifs à l’exercice du contrôle permanent dans le Groupe BPCE ;
•s’assure que les établissements respectent les normes de dispositif à savoir le document Cadre du contrôle permanent – déclinaison opérationnelle de la charte du contrôle interne –, et la norme d’échantillonnage du contrôle qui s’appuie sur des échantillons représentatifs et aléatoires ; pour ce faire, l’ensemble des plans annuels de contrôles des établissements de banques de détail sont centralisés et analysés chaque année ;
•accompagne les métiers dans la revue des contrôles et dans leur complétude de couverture des risques. Les différents référentiels de contrôle permanent sont pilotés, constamment mis à jour et enrichis dans l’outil ;
•réalise le reporting consolidé des résultats de contrôles pour le comité de contrôle interne groupe ;
La culture du contrôle a été renforcée par la mise en place d’une Certification en contrôle permanent des métiers de la banque et des assurances validée par l’organisme externe France Compétence. Cette certification s’adresse à la filière contrôle permanent de niveau 1 et de niveau 2 mais également aux métiers de LOD2.
•Le périmètre du dispositif de contrôle Groupe a été étendu aux entités de BPCE Assurance et Payments. Ce groupe d’entités a rejoint la plateforme Priscop.
•Deux nouvelles normes sont venues compléter le dispositif :
- la Norme Documentation des contrôles permanents Groupe qui porte sur la formalisation de leurs attendus, des modalités de contrôle et des informations nécessaires au contrôleur en charge de la réalisation des contrôles.
- la Norme sur les principes de restitution des résultats de contrôles en 3CI/CCFC.
•De nouveaux reportings ont été développés pour permettre aux établissements de suivre l’avancement du plan annuel de contrôle
•un sharepoint permettant d’évaluer, via un rating, la qualité du dispositif de contrôle permanent d’un établissement face à ses risques prioritaires a été mis en œuvre ;
•une mission de revue a été lancée sur la qualité et la complétude de la documentation des contrôles sur le périmètre des contrôles communs à tous les établissements, avec l’objectif de porter cette documentation dans la plateforme Priscop ;
•le référentiel de contrôles proposé aux établissements s’est enrichi, notamment par des contrôles de second niveau.
La direction des Risques Groupe et le Secrétariat général Groupe sont responsables du contrôle permanent au niveau du groupe et la direction de l’Inspection générale Groupe du contrôle périodique.
Dans les établissements affiliés et les filiales, les fonctions de contrôle permanent et périodique, soumises au dispositif de surveillance bancaire, sont, dans le cadre de filières de contrôle intégrées fonctionnellement, rattachées aux directions centrales de contrôle de BPCE et de manière hiérarchique à l’exécutif de leur entité.
•un avis conforme sur les nominations et les retraits des responsables des fonctions de contrôle permanent ou périodique chez les affiliés et filiales directes ;
•l’édiction de normes par l’organe central consignées dans des référentiels, la définition ou l’approbation de plans de contrôle.
L’ensemble de ce dispositif a été approuvé par le directoire de BPCE le 7 décembre 2009 et présenté au comité d’audit du 16 décembre 2009 et au conseil de surveillance de BPCE. La charte des risques, de la conformité et du contrôle permanent a été revue décembre 2021 et le corpus normatif est composé de trois chartes groupe couvrant l’ensemble des activités.
La charte du contrôle interne groupe est la charte faîtière. Elle s’appuie sur deux chartes spécifiques :
Le président du directoire de BPCE est chargé d’assurer la cohérence et l’efficacité du dispositif de contrôle interne. Un comité de coordination du contrôle interne groupe (CCCIG) se réunit périodiquement sous sa présidence.
Ce comité a vocation à traiter l’ensemble des questions relatives à la cohérence et à l’efficacité du dispositif de contrôle interne du Groupe, ainsi qu’aux résultats issus des travaux de maîtrise des risques et de contrôle interne et des suites qui leur sont données.
•valider la charte du contrôle interne groupe, la charte des risques, de la conformité et des contrôles permanents groupe et la charte de la filière audit interne groupe ;
•procéder à la revue des tableaux de bord et reporting des résultats des contrôles groupe et présenter les actions et les résultats de la coordination des contrôles permanents ;
•valider les plans d’action à mettre en œuvre afin d’avoir un dispositif groupe cohérent et efficient de contrôle permanent et faire un état d’avancement des mesures correctrices décidées suite aux recommandations de l’Inspection générale groupe et des autorités de supervision nationale ou européenne et aux préconisations des fonctions de contrôle permanent ;
•effectuer la revue du dispositif de contrôle interne groupe, identifier les zones de dysfonctionnements, proposer des solutions adaptées afin de renforcer la sécurisation des établissements et du Groupe ;
•décider de toutes actions ou mesures à caractère transversal visant à renforcer le contrôle interne du groupe ;
•s’assurer de la cohérence entre le renforcement des zones de contrôles permanents et les zones de risques identifiées dans la macro-cartographie consolidée.
Les membres du comité de direction générale en charge des Risques (direction des Risques Groupe) et de la Conformité et des Contrôles permanents (Secrétariat général) ainsi que l’Inspecteur général du Groupe sont membres de ce comité. Le cas échéant, ce comité peut entendre des responsables opérationnels, sur les mesures prises par eux en vue de mettre en application les recommandations issues des corps de contrôle internes comme externes.
Conformément aux responsabilités qui incombent à l’organe central et en raison des règles de solidarité collective, l’Inspection générale groupe est chargée de vérifier périodiquement le bon fonctionnement de tous les établissements du groupe et fournit à leurs dirigeants une assurance raisonnable de leur solidité financière.
Elle s’assure dans ce cadre de la qualité, l’efficacité, la cohérence et du bon fonctionnement de leur dispositif de contrôle ainsi que de la maîtrise de leurs risques. Le périmètre de l’Inspection générale couvre tous les risques, tous les établissements et toutes les activités, y compris celles qui sont externalisées.
Ses objectifs prioritaires sont d’évaluer et de rendre compte aux organes exécutifs et délibérants des entités et du groupe :
•de l’adéquation et du respect des politiques et des procédures au regard de l’appétit aux risques des entités ;
•de la fiabilité ainsi que de l’intégrité des informations comptables et des informations de gestion ;
•de la cohérence, de l’adéquation et du bon fonctionnement des dispositifs d’évaluation et de maîtrise des risques ;
•de l’intégrité des processus garantissant la fiabilité des méthodes et techniques des entités, ainsi que des hypothèses et des sources d’information utilisées pour ses modèles internes ;
•de la qualité et de l’utilisation des outils de détection et d’évaluation des risques et les mesures prises pour les atténuer ;
•de la sécurité des systèmes d’information et de leur adéquation au regard des exigences réglementaires ;
Rattachée au président du directoire, la direction de l’Inspection générale groupe exerce ses missions de manière indépendante des directions opérationnelles et de contrôle permanent.
Afin de pouvoir exercer sa mission et contribuer efficacement à la promotion d’une culture du contrôle, l’Inspecteur général groupe participe, sans voix délibérative, aux comités clefs de l’organe central relatifs à la maîtrise des risques.
Comme indiqué plus haut, l’Inspecteur général est membre du Comité de coordination du contrôle interne groupe et est invité permanent du Comité des risques du conseil de surveillance et du Comité d’audit de BPCE, du Comité des risques et du Comité d’audit de Natixis et des principales filiales du groupe (pôle SEF, Banque Palatine, Oney, Crédit Foncier, BPCE International).
Pour remplir sa mission, l’Inspection générale groupe établit et tient à jour un inventaire du périmètre d’audit du groupe, qui est défini en coordination avec les audits internes des établissements du groupe.
Elle s’assure que l’ensemble des établissements, des activités et des risques correspondants est couvert par des audits complets, réalisés selon des cycles dont la périodicité est définie en fonction du niveau de risques global de chaque établissement ou de chaque activité et qui ne doit pas dépasser cinq ans pour les activités bancaires.
Dans ce cadre, l’Inspection générale groupe prend en compte non seulement ses propres interventions, mais aussi celles réalisées par les autorités de tutelle et les directions d’audit interne, en appliquant le principe de subsidiarité.
Le plan d’audit annuel est défini avec le président du directoire de BPCE, présenté en Comité de coordination du contrôle interne groupe et en Comité des risques du conseil de surveillance. Par ailleurs, il fait l’objet d’une communication aux superviseurs nationaux et européens.
Les missions de l’Inspection générale groupe donnent lieu à la formulation de recommandations priorisées par ordre d’importance, lesquelles font l’objet d’un suivi régulier au minimum semestriel.
L’Inspection générale rend compte des conclusions de ses travaux aux dirigeants des entreprises auditées et à leur organe de surveillance. Elle rend aussi compte au président du directoire, au Comité des risques du conseil de surveillance et au conseil de surveillance de BPCE. Elle fournit à ces derniers un reporting sur la mise en œuvre de ses recommandations majeures, de celles de l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution ainsi que de celles du Mécanisme de surveillance unique (MSU). Elle veille à l’exécution dans des délais raisonnables des mesures correctrices décidées dans le cadre du dispositif de contrôle interne conformément à l’article 26 de l’arrêté du 3 novembre 2014 modifié sur le contrôle interne et peut saisir le Comité des risques du conseil de surveillance en l’absence d’exécution de ces mesures.
L’Inspecteur général groupe entretient, au sein de l’organe central, des relations régulières et procède à des échanges d’informations avec les responsables des unités qui composent le périmètre d’inspection et plus particulièrement avec les directions en charge du contrôle de second niveau.
Il appartient aux responsables de ces directions d’informer rapidement l’Inspecteur général de tout dysfonctionnement ou de tout incident majeur dont ils ont connaissance. De même, l’Inspecteur général ainsi que les directeurs des Risques groupe et de la Conformité et Sécurité groupe s’informent rapidement et réciproquement du lancement de toute inspection ou de toute procédure disciplinaire des autorités de tutelle ou plus généralement de tout contrôle externe dont ils ont connaissance.
La réalisation du plan d’audit 2022 a été marquée par la reprise des missions sur site et la poursuite du rattrapage des missions à l’international.
L’Inspection générale groupe a réalisé 93 % de son plan d’audit (versus 82 % en 2021) soit 71 des 75 missions prévues dont six supplémentaires ajoutées dans l’année.
La nouvelle organisation de la filière liée au projet Pléiade a été mise en place pour la deuxième vague de missions avec la création de l’audit interne de Natixis CIB et le rattachement fonctionnel des audits CIB, NIM, BPCE Assurances et Natixis Algérie à l’Inspection générale BPCE.
Le dispositif d’alerte revu en 2021 pour accompagner les établissements/métiers dans la convergence vers le « 0 recommandation en retard tous émetteurs confondus », a été déployé dans les établissements et a fait l’objet d’un pilotage renforcé par l’Inspection générale groupe. Elle assure ainsi un suivi trimestriel des recommandations des Superviseurs et un suivi semestriel des recommandations émises par elle-même. Elle a fait un suivi de l’ensemble des recommandations émises par la troisième ligne de défense sur le Groupe (Audits internes, Inspection générale groupe, l’ex-Inspection générale Natixis et Superviseurs) au 31 décembre 2022.
La direction de l’Inspection générale groupe exerce ses responsabilités dans le cadre d’un fonctionnement en filière métier. Ses modalités de fonctionnement – à des fins de surveillance consolidée et d’utilisation optimale des moyens –, sont précisées dans une charte approuvée par le directoire de BPCE le 7 décembre 2009 ; cette dernière a fait l’objet d’une refonte validée le 12 décembre 2022.
Cette organisation a pour but d’assurer la couverture de toutes les unités opérationnelles ou fonctionnelles du groupe sur un nombre d’exercices raisonnable en fonction du risque associé, ainsi qu’une complémentarité efficace entre les interventions des audits internes des entités.
Les directions d’audit interne des affiliés et des filiales directes sont rattachées à l’Inspection générale groupe par un lien fonctionnel fort et, de manière hiérarchique, à l’exécutif de leur entité.
Ces liens sont strictement dupliqués au niveau de chaque entreprise du groupe, elle-même maison mère.
Ce lien fonctionnel fort repose sur des règles de fonctionnement et l’édiction de normes d’audit interne groupe applicables par l’ensemble de la filière. Il se matérialise notamment par les éléments suivants :
•l’existence d’une charte d’audit groupe unique au sein du groupe. Elle définit la finalité, les pouvoirs, les responsabilités et l’organisation générale de la filière audit interne dans le dispositif global de contrôle interne et s’applique à toutes les entreprises du groupe surveillées sur base consolidée ; cette charte est déclinée en normes thématiques (ressources d’audit, audit du réseau commercial, missions, suivi des recommandations…) ;
•la nomination ou le retrait de fonction des directeurs de l’audit interne des affiliés ou filiales directes sont soumis à l’avis conforme et préalable de l’Inspecteur général du Groupe BPCE ;
•les évaluations annuelles des directeurs sont transmises au directeur de l’Inspecteur général du Groupe BPCE ;
•l’Inspection générale groupe s’assure que les directions de l’audit interne des entités disposent des moyens nécessaires à l’exercice de leur mission et la bonne couverture du plan pluriannuel d’audit ;
•les programmes pluriannuels et annuels des directions de l’audit interne des établissements du groupe sont arrêtés en accord avec l’Inspection générale groupe qui est tenue régulièrement informée de leur réalisation ou de toute modification du périmètre ;
•l’Inspection générale groupe émet un avis formalisé dans un courrier et éventuellement des réserves sur le plan pluriannuel d’audit, la qualité des travaux et rapports d’audit qui lui ont été communiqués ainsi que sur les moyens alloués tant en nombre que sur les compétences ;
•la direction de l’audit interne applique les normes et méthodes définies et diffusées par l’Inspection générale groupe de BPCE et se réfère aux Guides d’audit qui sont par principe communs à l’ensemble des auditeurs de la filière audit interne ;
•dans le cadre de ses missions d’audit sur place, l’Inspection générale groupe de BPCE vérifie périodiquement le respect des normes d’audit interne groupe au sein des entreprises du groupe ;
•les évolutions 2022 de la charte portent principalement sur la réaffirmation du lien fort entre les audits internes locaux et l’Inspection générale groupe, l’indépendance des directeurs d’audit, le renforcement des dispositifs d’évaluation des travaux d’audits et l’intégration de la notion de RSE.
•les copies des rapports annuels des entités établis en application des articles 258 à 264 de l’arrêté A-2014-11-03 modifié sur le contrôle interne ;
•les présentations faites par les directeurs d’audit interne aux comités des risques ainsi que les comptes rendus de ces réunions ;
•les présentations faites à l’organe de surveillance au titre de l’activité et des résultats du contrôle interne ainsi que les extraits des procès-verbaux des réunions au cours desquelles ils ont été examinés.
Les règles régissant le pilotage de la ligne métier inspection entre Natixis et l’organe central s’inscrivent dans le cadre de la filière audit interne du groupe.
En corollaire du projet Pléiade de restructuration des métiers du Groupe BPCE, l’élargissement du périmètre d’intervention du pôle Normes & Méthodes s’est poursuivi au cours de l’année 2022 avec la montée en charge progressive sur les domaines hors retail, notamment les activités du nouveau pôle GFS (Global Financial Services, ex-Natixis), la poursuite du suivi des recommandations en lien avec les superviseurs, et la participation aux travaux de révision de la charte de la filière audit interne mentionnée ci-avant ainsi que de la norme Missions (validée par le Comité de direction générale BPCE le 25/10/2022). La norme Missions intègre désormais l’évaluation de la qualité de traitement des données dans l’approche des risques (au travers d’un data quality assessment et sur le fondement des principes BCBS 239). Elle réaffirme également le principe du maintien de la piste d’audit et de la traçabilité des traitements data effectués.
En avril 2022, l’organisation du pôle Data a été revue avec un nouveau manager et l’arrivée de nouveaux profils comme un Data Engineer. L’ambition du pôle est de renforcer son positionnement au sein de la direction de l’inspection, de mettre en place une infrastructure data robuste par de nouveaux outils, faciliter l’exploitation des données au service de l’audit en accentuant son automatisation, et d’augmenter la productivité. De nouvelles techniques data ont fait leur apparition en 2022 pour accroitre la part de l’audit reposant sur l’analyse de données tel que l’exploration du NLP (Natural Language Processing) pour l’analyse en masse des comptes rendus de comités
L’activité de l’équipe MOA est restée concentrée dans la mise en œuvre du nouvel outil de gestion des missions d’audit OMEGA en remplacement de SAIG-RECO. La migration des données s’est effectuée correctement en octobre et les différents modules (intégrant notamment les plans d’audit pluriannuels et le risk assessment des directions d’audit interne des établissements ainsi que le suivi des recommandations) ont été mis en production conformément au plan de charge fixé.
-
3.5 Plan de prévention et de rétablissement
Le conseil de surveillance de BPCE a approuvé le plan préventif de rétablissement du groupe (le « PPR ») pour 2022.
Ce plan s’inscrit dans le cadre des mesures réglementaires européennes sur le redressement et la résolution des établissements de crédit et des entreprises d’investissement et des prescriptions du Code monétaire et financier.
L’objectif du PPR est d’identifier des actions pour restaurer la santé financière du groupe dans l’hypothèse où elle se dégraderait sévèrement.
Le plan présente les options à la disposition du groupe pour mettre en place un dispositif de gestion de crise. Il analyse la pertinence des options selon des scénarios de crise et des voies et des moyens à disposition pour leur mise en œuvre.
•l’identification des options ayant un impact sur le redressement de la situation financière du groupe ainsi que leurs impacts sur le business model du groupe ;
Le suivi et la coordination du dispositif relèvent d’une fonction permanente assurée au sein de BPCE.
-
4.1 Évolutions réglementaires
La surveillance réglementaire des fonds propres des établissements de crédit s’appuie sur les règles définies par le comité de Bâle.
Ces règles ont été renforcées suite à la mise en œuvre de Bâle III, avec un rehaussement du niveau des fonds propres réglementaires requis et l’introduction de nouvelles catégories de risques.
Les recommandations Bâle III ont été reprises dans la directive européenne 2013/36/EU (Capital Requirements directive – CRD IV) et le règlement no 575/2013 (Capital Requirements Regulation – CRR) du Parlement européen et du Conseil amendé par le règlement (UE) 2019/876 (le « CRR2 »). Tous les établissements de crédit de l’Union européenne sont soumis au respect des exigences prudentielles définies dans ces textes, depuis le 1er janvier 2014.
•un ratio de fonds propres de catégorie 1 (ratio de Tier 1), correspondant au CET1 complété des fonds propres additionnels de catégorie 1 (AT1) ;
•un ratio de fonds propres globaux (ratio de solvabilité global), correspondant au Tier 1 complété des fonds propres de catégorie 2 (Tier 2) ;
•auxquels viennent s’ajouter, à compter du 1er janvier 2016, les coussins de capital qui pourront être mobilisés pour absorber les pertes en cas de tensions.
–un coussin de conservation de fonds propres de base de catégorie 1 qui vise à absorber les pertes dans une situation d’intense stress économique,
–un coussin contra cyclique qui vise à lutter contre une croissance excessive du crédit. Cette surcharge en fonds propres de base de catégorie 1 a vocation à s’ajuster dans le temps afin d’augmenter les exigences en fonds propres en période d’accélération du crédit au-delà de sa tendance et les desserrer dans les phases de ralentissement,
–un coussin pour le risque systémique à la main de chaque État membre, qui vise à prévenir et atténuer les risques systémiques qui ne sont pas couverts par le règlement (faible pour le Groupe BPCE eu égard aux pays d’implantation du groupe),
–les différents coussins pour les établissements d’importance systémique qui visent à réduire le risque de faillite des grands établissements. Ils sont spécifiques à l’établissement. Le Groupe BPCE figure sur la liste des autres établissements d’importance systémique (A-EIS) et fait partie des établissements d’importance systémique mondiale (EISm). Ces coussins ne sont pas cumulatifs et le coussin le plus élevé s’applique donc.
•des exigences en fonds propres au titre de la surveillance prudentielle des risques de marché et du risque opérationnel multipliées par 12,5.
Jusqu’au 31 décembre 2019, ces ratios ont fait l’objet d’un calcul transitoire, dans le but de gérer progressivement le passage de Bâle 2,5 à Bâle III.
En 2022, le Groupe BPCE est tenu de respecter un ratio minimum de fonds propres de base de catégorie 1 de 4,5 % au titre du Pilier I, un ratio minimum de fonds propres de catégorie 1 de 6 % et enfin, un ratio minimum de fonds propres globaux de 8 %.
En complément des exigences minimales de fonds propres au titre du Pilier I, le Groupe BPCE est soumis à des obligations de fonds propres de base de catégorie 1 supplémentaires :
•le coussin de conservation de fonds propres de base de catégorie 1 est égal, depuis le 1er janvier 2019, à 2,5 % du montant total des expositions au risque ;
•le coussin contra-cyclique du Groupe BPCE est égal à une moyenne pondérée par les valeurs exposées au risque (EAD) des coussins définis au niveau de chaque pays d’implantation du groupe. Le coussin contra-cyclique maximum applicable au Groupe BPCE à partir du 1er janvier 2019 est de 2,5 %. La majorité des expositions du Groupe BPCE étant localisée dans des pays dont le coussin contra-cyclique a été fixé à zéro, le groupe considère que ce taux sera très proche de 0 % ;
•le coussin pour les établissements d’importance systémique mondiale est fixé à 1 % pour le groupe ;
•le coussin pour le risque systémique s’applique à toutes les expositions situées dans l’état membre qui fixe ce coussin et/ou aux expositions sectorielles situées dans ce même état membre. La majorité des expositions du Groupe BPCE étant localisée dans des pays dont le coussin pour le risque systémique a été fixé à zéro, le groupe considère que ce taux sera très proche de 0 %.
Dans ce cadre, les établissements de crédit doivent respecter les exigences prudentielles qui s’appuient sur trois piliers qui forment un tout indissociable :
Le Pilier I définit les exigences minimales de fonds propres. Il vise à assurer une couverture minimale, par des fonds propres, des risques de crédit, de marché et opérationnel. Pour calculer l’exigence en fonds propres, l’établissement financier a la possibilité d’effectuer cette mesure par des méthodes standardisées ou avancées.
2021
2022
Exigences réglementaires minimales
Fonds propres de base de catégorie 1 (CET1)
4,5 %
4,5 %
Total fonds propres de catégorie 1 (T1=CET1+AT1)
6,0 %
6,0 %
Fonds propres prudentiels (T1+T2)
8,0 %
8,0 %
Exigences complémentaires
Coussin de conservation
2,5 %
2,5 %
Coussin EIS m applicable au Groupe BPCE (1)
1,0 %
1,0 %
Coussin contra cyclique maximum applicable au Groupe BPCE (2)
2,5 %
2,5 %
Exigences globales maximales pour le Groupe BPCE
Fonds propres de base de catégorie 1 (CET1)
10,5 %
10,5 %
Total fonds propres de catégorie 1 (T1=CET1+AT1)
12,0 %
12,0 %
Fonds propres prudentiels (T1+T2)
14,0 %
14,0 %
(1)EIS m : coussin systémique mondial
(2)Le taux d’exigences du coussin contra cyclique est calculé chaque trimestre.
•l’analyse par la banque de l’ensemble de ses risques y compris ceux déjà couverts par le Pilier I ;
•la confrontation par le superviseur bancaire de sa propre analyse du profil de risque de la banque avec celle conduite par cette dernière, en vue d’adapter, le cas échéant, son action prudentielle par des fonds propres supérieurs aux exigences minimales ou toute autre technique appropriée.
Pour l’année 2022, le taux en vigueur pour le Pilier II réglementaire (P2R) du Groupe BPCE est de 10,00 % de ratio global, auquel s’ajoute le coussin de conservation du capital de 2,50 % et le coussin systémique mondial de 1 %.
Le Pilier III a pour objectif d’instaurer une discipline de marché par un ensemble d’obligations déclaratives. Ces obligations, aussi bien qualitatives que quantitatives, permettent une amélioration de la transparence financière dans l’évaluation des expositions aux risques, les procédures d’évaluation des risques et l’adéquation des fonds propres.
-
4.2 Champ d’application
Le Groupe BPCE est soumis à une obligation de reporting réglementaire consolidé auprès de la Banque centrale européenne (BCE), l’autorité de supervision des banques de la zone euro. À cet effet, le Pilier III est établi sur base consolidée.
Le périmètre de consolidation prudentiel est établi sur la base du périmètre de consolidation statutaire. La principale différence entre ces deux périmètres porte sur la méthode de consolidation des sociétés d’assurance qui sont consolidées par mise en équivalence dans le périmètre prudentiel, quelle que soit la méthode de consolidation statutaire.
Les sociétés d’assurance mises en équivalence dans le cadre du périmètre de consolidation prudentiel sont les suivantes :
Les sociétés d’assurance suivantes sont mises en équivalence à la fois dans le périmètre de consolidation statutaire et dans le cadre du périmètre de consolidation prudentiel :
Par ailleurs, depuis le deuxième trimestre 2020, l’entité Versailles est consolidée selon la méthode de la mise en équivalence. Cette évolution, qui ne concerne que le périmètre prudentiel, puisque l’entité est toujours considérée comme étant sous contrôle au sens des normes comptables IFRS, fait suite à une analyse détaillée des textes prudentiels. Ces derniers précisent que les entités non financières qui ne constituent pas des services auxiliaires au sens de la norme sont mises en équivalence pour les besoins des déclaratifs ratios. Cette décision, validée par les instances du groupe, permet un alignement des périmètres retenus pour le calcul de la liquidité et de la solvabilité.
Le tableau ci-dessous présente le passage du bilan comptable au bilan prudentiel du Groupe BPCE au 31 décembre 2022.
Les différences entre les données du périmètre statutaire et celles du périmètre prudentiel font suite au retraitement des filiales exclues du périmètre prudentiel (cf. description du périmètre prudentiel infra) et à la réintégration des opérations intra-groupe liées à ces filiales.
en millions d'euros
31/12/2022
a
b
c
Bilan dans les états
financiers publiés
Selon le périmètre de
consolidation
réglementaire
Référence
À la fin de la période
À la fin de la période
ACTIFS – VENTILATION PAR CATÉGORIE D’ACTIFS CONFORMÉMENT AU BILAN FIGURANT DANS LES ÉTATS FINANCIERS PUBLIÉS
1
Caisses, banques centrales
171 318
171 381
2
Actifs financiers à la juste valeur par résultat
192 751
192 909
3
•Dont titres de dettes
23 517
23 444
4
•Dont instruments de capitaux propres
34 515
34 515
5
•Dont prêts (hors pensions)
6 917
6 917
6
•Dont opérations de pensions
64 850
64 941
7
•Dont dérivés de transaction
48 195
48 335
8
•Dont dépôts de garantie versés
14 755
14 756
9
Instruments dérivés de couverture
12 700
12 700
10
Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres
44 284
44 505
11
Titres au coût amorti
27 650
27 741
12
Prêts et créances sur les établissements de crédit au coût amorti
97 694
97 361
13
Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti
826 953
826 535
14
Écarts de réévaluation des portefeuilles couverts en taux
(6 845)
(6 845)
15
Placements des activités d’assurance
125 783
632
en millions d'euros
31/12/2022
a
b
c
Bilan dans les états
financiers publiés
Selon le périmètre de
consolidation
réglementaire
Référence
À la fin de la période
À la fin de la période
16
Actifs d’impôts courants
706
712
17
Actifs d’impôts différés
4 951
4 674
1
18
Comptes de régularisation et actifs divers
14 423
14 295
19
Actifs non courants destinés à être cédés
219
219
20
Participation aux bénéfices différée
4 752
21
Participations dans les entreprises mises en équivalence
1 674
4 803
22
Immeubles de placement
750
750
23
Immobilisations corporelles
6 077
6 071
24
Immobilisations incorporelles
1 087
930
2
25
Écarts d’acquisition
4 207
4 156
2
TOTAL DES ACTIFS
1 531 134
1 403 528
PASSIFS – VENTILATION PAR CATÉGORIE DE PASSIFS CONFORMÉMENT AU BILAN FIGURANT DANS LES ÉTATS FINANCIERS PUBLIÉS
1
Banques centrales
9
9
2
Passifs financiers à la juste valeur par résultat
184 747
180 410
3
3
•Dont ventes à découvert
22 892
22 892
4
•Dont autres passifs émis à des fins de transaction
74 471
74 471
5
•Dont dérivés de transaction
48 301
48 441
6
•Dont dépôt de garantie reçus
10 174
10 254
7
•Dont passifs financiers désignés à la juste valeur sur option
28 909
24 352
8
Instruments dérivés de couverture
16 286
16 286
9
Dettes représentées par un titre
243 373
242 624
10
Dettes envers les établissements de crédit
139 117
136 458
11
Dettes envers la clientèle
693 970
697 302
12
Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux
389
389
13
Passifs d’impôts courants
1 806
1 802
14
Passifs d’impôts différés
1 966
1 889
1
15
Comptes de régularisation et passifs divers
20 087
19 774
16
Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés
162
162
17
Passifs relatifs aux contrats des activités d’assurances
122 831
18
Provisions
4 901
4 856
19
Dettes subordonnées
18 932
18 733
3
TOTAL DES PASSIFS
1 448 576
1 320 695
1
Capitaux propres
2
Capitaux propres part du groupe
82 079
82 075
4
3
Capital et réserves liées
28 692
28 692
4
Réserves consolidées
48 845
48 840
5
Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global
591
592
6
Résultat de la période
3 951
3 951
7
Participations ne donnant pas le contrôle
479
758
5
TOTAL DES CAPITAUX PROPRES
82 558
82 833
en millions d’euros
31/12/2021
a
b
c
Bilan dans les états
financiers publiés
Selon le périmètre de
consolidation
réglementaire
Référence
À la fin de la période
À la fin de la période
ACTIFS – VENTILATION PAR CATÉGORIE D’ACTIFS CONFORMÉMENT AU BILAN FIGURANT DANS LES ÉTATS FINANCIERS PUBLIÉS
1
Caisses, banques centrales
186 317
186 460
2
Actifs financiers à la juste valeur par résultat
198 919
198 707
3
•Dont titres de dettes
30 451
30 181
4
•Dont instruments de capitaux propres
47 617
47 617
5
•Dont prêts (hors pensions)
7 497
7 497
6
•Dont opérations de pensions
56 170
56 183
7
•Dont dérivés de transaction
43 712
43 756
8
•Dont dépôts de garantie versés
13 473
13 473
9
Instruments dérivés de couverture
7 163
7 163
10
Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres
48 598
48 753
11
Titres au coût amorti
24 986
24 982
12
Prêts et créances sur les établissements de crédit au coût amorti
94 140
93 827
13
Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti
781 097
781 825
14
Écarts de réévaluation des portefeuilles couverts en taux
5 394
5 394
15
Placements des activités d’assurance
135 228
669
16
Actifs d’impôts courants
465
464
17
Actifs d’impôts différés
3 524
3 541
1
18
Comptes de régularisation et actifs divers
13 830
13 764
19
Actifs non courants destinés à être cédés
2 241
2 241
20
Participations dans les entreprises mises en équivalence
1 525
5 378
21
Immeubles de placement
758
758
22
Immobilisations corporelles
6 396
6 361
23
Immobilisations incorporelles
997
816
2
24
Écarts d’acquisition
4 443
4 393
2
TOTAL DES ACTIFS
1 516 021
1 385 495
en millions d’euros
31/12/2021
a
b
c
Bilan dans les états
financiers publiés
Selon le périmètre de
consolidation
réglementaire
Référence
À la fin de la période
À la fin de la période
PASSIFS – VENTILATION PAR CATÉGORIE DE PASSIFS CONFORMÉMENT AU BILAN FIGURANT DANS LES ÉTATS FINANCIERS PUBLIÉS
1
Banques centrales
6
6
2
Passifs financiers à la juste valeur par résultat
191 768
189 303
3
3
•Dont ventes à découvert
25 974
25 974
4
•Dont autres passifs émis à des fins de transaction
86 424
86 424
5
•Dont dérivés de transaction
40 434
40 457
6
•Dont dépôt de garantie reçus
9 616
9 646
7
•Dont passifs financiers désignés à la juste valeur sur option
29 320
26 802
8
Instruments dérivés de couverture
12 521
12 521
9
Dettes représentées par un titre
237 419
235 088
10
Dettes envers les établissements de crédit
155 391
152 020
11
Dettes envers la clientèle
665 317
668 421
12
Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux
184
184
13
Passifs d’impôts courants
1 313
1 299
14
Passifs d’impôts différés
1 049
838
1
15
Comptes de régularisation et passifs divers
20 115
19 956
16
Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés
1 946
1 946
17
Passifs relatifs aux contrats des activités d’assurances
125 081
18
Provisions
5 330
5 276
19
Dettes subordonnées
18 990
18 786
3
TOTAL DES PASSIFS
1 436 429
1 305 645
1
Capitaux propres
2
Capitaux propres part du groupe
78 884
78 881
4
3
Capital et réserves liées
28 240
28 240
4
Réserves consolidées
45 126
45 119
5
Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global
1 516
1 518
6
Résultat de la période
4 003
4 004
7
Participations ne donnant pas le contrôle
707
969
5
TOTAL DES CAPITAUX PROPRES
79 591
79 850
-
4.3 Composition des fonds propres prudentiels
Les fonds propres prudentiels sont déterminés conformément au règlement no 575/2013 du Parlement européen du 26 juin 2013 relatif aux fonds propres amendé par le règlement (UE) 2019/876 (le « CRR2 »).
Ils sont ordonnancés en trois catégories : fonds propres de base de catégorie 1, fonds propres additionnels de catégorie 1 et fonds propres de catégorie 2, dans lesquelles sont effectuées des déductions.
Les critères de ventilation dans les catégories sont définis par le degré décroissant de solidité et de stabilité, la durée et le degré de subordination.
31/12/2022
Bâle III
31/12/2021
Bâle III Phasé (1)
Capital et réserves liées
28 692
28 240
Réserves consolidées
48 840
45 119
Résultat de la période
3 951
4 004
Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global
592
1 518
Capitaux propres consolidés part du groupe
82 075
78 881
TSSDI classés en capitaux propres
-
-
Capitaux propres consolidés part du groupe hors TSSDI classés en capitaux propres
82 075
78 881
Participations ne donnant pas le contrôle
164
193
•Dont filtres prudentiels
-
-
Déductions
(5 994)
(4 825)
•Dont écarts d’acquisition (2)
(4 139)
(4 176)
•Dont immobilisations incorporelles (2)
(792)
(649)
•Dont engagements de paiement irrévocables
(964)
-
Retraitements prudentiels
(6 580)
(4 485)
•Dont déficit de provisions par rapport aux pertes attendues
(189)
(203)
•Dont Prudent Valuation
(869)
(702)
•Dont Couverture insuffisante pour les expositions non performantes – Pilier II
(957)
(613)
Fonds propres de base de catégorie 1 (3)
69 665
69 764
Fonds propres additionnels de catégorie 1
-
-
Fonds propres de catégorie 1
69 665
69 764
Fonds propres de catégorie 2
12 759
12 951
TOTAL DES FONDS PROPRES PRUDENTIELS
82 424
82 715
(1)Phasé : après prise en compte des dispositions transitoires
(2)Y compris ceux des actifs non courants et entités destinés à être cédés classés comme détenus en vue de la vente.
(3)Les fonds propres de base de catégorie 1 incluent 28 723 millions d’euros de parts sociales (après prise en compte des franchises) au 31 décembre 2022 et 27 924 millions d’euros en 2021.
Le détail de la composition des fonds propres prudentiels par catégories tel que requis par le règlement d’exécution no 1423/2013 est publié à l’adresse suivante : https://groupebpce.com/investisseurs/resultats-et-publications/pilier-iii
Le détail des instruments de dettes reconnus en fonds propres additionnels de catégorie 1 et 2, des autres instruments éligibles à la TLAC, ainsi que leurs caractéristiques, telles que requises par le règlement d’exécution no 1423/2013 sont publiés à l’adresse suivante : https://groupebpce.com/investisseurs/resultats-et-publications/pilier-iii
•réserves, y compris les écarts de réévaluation, les gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres ;
•participations ne donnant pas le contrôle dans des filiales bancaires ou assimilées pour la quote-part après écrêtage éligible en CET1.
•les actifs incorporels (sauf le montant des logiciels prudemment évalués, exemptés de déduction) y compris les frais d’établissement et les écarts d’acquisition ;
•les filtres prudentiels résultant des articles 32, 33, 34 et 35 du règlement CRR : les gains ou pertes sur couvertures de flux de trésorerie, les gains résultant d’opérations sur actifs titrisés, le risque de crédit propre ;
•les montants négatifs résultant d’un déficit de provision par rapport aux pertes attendues, calculé en distinguant les encours sains et les encours en défaut ;
•les participations sur les institutions bancaires, financières et d’assurance éligibles en suivant les règles relatives à leurs franchises et à la période transitoire ;
•les corrections de valeur découlant de l’évaluation prudente des actifs et passifs mesurés à la juste valeur selon une méthode prudentielle en déduisant éventuellement des corrections de valeur (prudent valuation) ;
Ces déductions sont complétées par des éléments de fonds propres qui ne sont pas couverts par le CRR2.
en millions d’euros
Fonds propres CET1
31/12/2021
69 764
Émissions de parts sociales
793
Résultat net de distribution prévisionnelle
3 193
Autres éléments (1)
(4 086)
31/12/2022
69 665
(1)Dont variation des gains et pertes comptabilisées directement en autres éléments du résultat non filtrés -970 millions d'euros, et déduction des engagements de paiement irrévocables -964 millions d'euros
en millions d’euros
Intérêts minoritaires
MONTANT COMPTABLE (PÉRIMÈTRE PRUDENTIEL) - 31/12/2022
758
TSSDI classés en intérêts minoritaires
-
Minoritaires non éligibles
(543)
Distribution prévisionnelle
-
Écrêtage sur minoritaires éligibles
(51)
Participations ne donnant pas le contrôle (hors autres éléments)
164
Autres éléments
-
MONTANT PRUDENTIEL - 31/12/2022
164
•les instruments subordonnés émis respectant les critères restrictifs d’éligibilité suivant l’article 52 du règlement CRR ;
Les déductions portent sur les participations sur les institutions bancaires, financières et d’assurance éligibles en suivant les règles relatives à leurs franchises.
•les instruments subordonnés émis respectant les critères restrictifs d’éligibilité suivant l’article 63 du règlement CRR ;
•le montant résultant d’un excédent de provision par rapport aux pertes attendues, calculé en distinguant les encours sains et les encours en défaut.
Les déductions portent sur les participations sur les institutions bancaires, financières et d’assurance éligibles en suivant les règles relatives à leurs franchises.
-
4.4 Exigences en fonds propres et risques pondérés
Conformément au règlement no 575/2013 (CRR) du Parlement européen amendé par le règlement (UE) 2019/876 (le « CRR2 », les expositions au risque de crédit peuvent être mesurées selon deux approches :
•l’approche « Standard » qui s’appuie sur des évaluations externes de crédit et des pondérations forfaitaires selon les catégories d’expositions bâloises ;
•l’approche « Notations internes » (IRB – Internal Ratings Based) fondée sur le système de notations internes de l’établissement financier se décline en deux catégories :
–IRBF « Notations Internes Fondation » pour laquelle les établissements utilisent uniquement leurs estimations des probabilités de défaut,
–IRBA « Notations Internes Avancées » selon laquelle les établissements utilisent l’ensemble de leurs estimations internes des composantes du risque : probabilités de défaut, pertes en cas de défaut, expositions en défaut, maturité.
La méthodologie utilisée pour les approches en notations internes est développée dans la section 5 « Risque de crédit ».
En complément de l’exigence requise au titre du risque de contrepartie sur opérations de marché, le règlement du 26 juin 2013 prévoit le calcul d’une charge supplémentaire en couverture du risque de perte lié à la qualité de crédit de la contrepartie. Le calcul de l’exigence en fonds propres au titre de la CVA (Credit value adjustment) est déterminé en appliquant l’approche « Standard ».
Le tableau ci-dessous est conforme au format CRR, avec une présentation des exigences en fonds propres au titre des risques de crédit et de contrepartie, hors CVA et après application des techniques de réduction du risque.
en millions d’euros
Risques pondérés
Exigences totales
de fonds propres
a
b
c
31/12/2022
31/12/2021
31/12/2022
1
Risque de crédit (hors CCR)
385 572
368 035
30 846
2
Dont approche standard
158 104
149 609
12 648
3
Dont approche notations internes simple (F-IRB)
69 231
62 865
5 539
4
Dont approche par référencement
82
40
7
EU 4a
Dont actions selon la méthode de pondération simple
33 602
36 372
2 688
5
Dont approche notations internes avancée (A-IRB)
117 346
111 765
9 388
6
Risque de crédit de contrepartie – CCR
14 182
14 399
1 135
7
Dont approche standard
2 808
3 468
225
8
Dont méthode du modèle interne (IMM)
3 459
4 357
277
0
Dont méthode de l’évaluation au prix de marché
-
-
-
EU 8a
Dont expositions sur une CCP
404
328
32
EU 8b
Dont ajustement de l’évaluation de crédit — CVA
2 911
2 536
233
9
Dont autres CCR
4 600
3 711
368
15
Risque de règlement
65
11
5
16
Expositions de titrisation dans le portefeuille bancaire (après plafonnement)
4 408
4 100
353
17
Dont approche IRB de la titrisation (SEC-IRBA)
506
387
40
18
Dont approche de la titrisation fondée sur les notations externes (SEC-ERBA) y compris l’approche fondée sur les évaluations internes (IAA)
1 559
1 781
125
19
Dont approche standard de la titrisation (SEC-SA)
2 108
1 596
169
EU 19a
Dont 1 250 %/déduction
235
336
19
20
Risque de marché
15 365
15 142
1 229
21
Dont approche standard
8 195
9 571
656
22
Dont approche fondée sur les modèles internes
7 170
5 571
574
EU 22a
Grands risques
-
-
-
23
Risque opérationnel
41 266
39 741
3 301
EU 23a
Dont approche indicateur de base
-
-
-
EU 23b
Dont approche standard
41 266
39 741
3 301
EU 23c
Dont approche par mesure avancée
-
-
-
24
Montants inférieurs aux seuils de déduction (avant pondération des risques de 250 %)
5 354
5 258
428
29
TOTAL
460 858
441 428
36 869
en millions d’euros
Bâle III
Total
Risque de
crédit (1)
CVA
Risque de
marché
Risque
opérationnel
Banque de Proximité
31 décembre 2021
282 824
56
1 563
25 377
309 821
31 décembre 2022
302 549
87
1 256
26 499
330 391
Global Financial Services
31 décembre 2021
62 187
2 248
10 465
10 788
85 688
31 décembre 2022
66 403
2 488
10 612
11 624
91 127
Autres
31 décembre 2021
38 998
231
3 114
3 576
45 919
31 décembre 2022
32 364
337
3 497
3 143
39 340
TOTAL DES RISQUES
PONDÉRÉS31 DÉCEMBRE 2021
384 009
2 536
15 142
39 741
441 428
31 DÉCEMBRE 2022
401 316
2 911
15 365
41 266
460 858
(1)Y compris risque de règlement livraison et autres montants d’exposition en risque.
-
4.5 Gestion de la solvabilité du groupe
Les approches retenues par le Groupe BPCE pour le calcul des risques pondérés sont détaillées au paragraphe 4.4 « Exigences en fonds propres et risques pondérés ».
en millions d’euros
31/12/2022
Bâle III
31/12/2021
Bâle III phasé
Fonds propres de base de catégorie 1 (CET1)
69 665
69 764
Fonds propres additionnels de catégorie 1 (AT1)
-
-
TOTAL FONDS PROPRES DE CATÉGORIE 1 (T1)
69 665
69 764
Fonds propres de catégorie 2 (T2)
12 759
12 951
TOTAL FONDS PROPRES PRUDENTIELS
82 424
82 715
Expositions en risque au titre du risque de crédit
401 251
383 998
Expositions en risque au titre du risque du règlement livraison
65
11
Expositions en risque au titre d’ajustement de l’évaluation de crédit (CVA)
2 911
2 536
Expositions en risque au titre du risque de marché
15 365
15 142
Expositions en risque au titre du risque opérationnel
41 266
39 741
TOTAL DES EXPOSITIONS EN RISQUE
460 858
441 428
Ratios de solvabilité
Ratio de Common Equity Tier 1
15,1 %
15,8 %
Ratio de Tier 1
15,1 %
15,8 %
Ratio de solvabilité global
17,9 %
18,7 %
Le ratio de Common Equity Tier 1 s’élève à 15,1 % au 31 décembre 2022 à comparer à 15,8 % au 31 décembre 2021.
Plusieurs éléments exceptionnels ont eu une incidence sur le ratio de Common Equity Tier 1 en 2022 :
•l’obligation réglementaire de déduire à nouveau les engagements de paiements irrévocables (- 18 points de base).
•la croissance des fonds propres Common Equity Tier 1, portée notamment par les résultats mis en réserve (+ 69 points de base) et la collecte de parts sociales (+ 17 points de base), mais atténuée par la hausse de la déduction au titre de l’insuffisance de provisionnement des prêts non performants (- 9 points de base) ;
À 15,1 %, le ratio de Common Equity Tier 1 du Groupe BPCE au 31 décembre 2022 est nettement supérieur au seuil d’exigences réglementaires définies par la Banque centrale européenne (BCE) lors du Supervisory Review and Évaluation Process (SREP) 2022. Le ratio de solvabilité global s’élève à 17,9 % au 31 décembre 2022, supérieur au seuil minimum d’exigences de la BCE, à comparer à 18,7 % au 31 décembre 2021.
L’objectif de fonds propres et de capacité d’absorption des pertes (Loass Absorbing Capacity) est construit à partir des cibles de notation du Groupe BPCE, dans le respect des contraintes prudentielles.
C’est pourquoi, le pilotage de la solvabilité est conduit avec un management buffer élevé, d’une part, bien au-delà des contraintes prudentielles relatives aux ratios de solvabilité et, d’autre part, très au-dessus du seuil de déclenchement de la limitation de la distribution (Maximum Distributable Amount).
Ainsi, la gestion des fonds propres et de la capacité d’absorption des pertes est désensibilisée des évolutions prudentielles (ex. indépendante de la qualification de GSIB) et amène le groupe à constituer sa capacité à absorber des pertes très majoritairement à partir du CET1 et en complément à partir des dettes éligibles aux ratios MREL subordonné et TLAC (principalement Tier 2 et senior non préférées). Les émissions de ces dettes éligibles sont réalisées par BPCE.
Enfin, au-delà de cette capacité à absorber les pertes, le Groupe BPCE dispose de dettes éligibles au bail-in en grande partie acceptées pour le calcul du MREL : à ce titre, les dettes senior préférées émises par BPCE sont éligibles au MREL, le Groupe BPCE se laissant la possibilité de répondre aux exigences du MREL, au-delà de sa capacité d’absorption des pertes, avec tout instrument de dette bailinable.
Le conseil de résolution unique a fixé en février 2022 l’exigence de MREL du groupe (équivalent à 25,05 % des risques pondérés), aujourd’hui respectée avec de la marge et qui ne nécessite pas pour le groupe de modifier ou d’augmenter son programme d’émissions.
S’agissant de la contrainte de subordination, le Groupe BPCE se conforme aux articles 92a 1.(a) et 494 du règlement CRR no 575/2013 prévoyant une exigence de 21,5 % des RWA depuis 2022. L’exigence de subordination en assiette de levier est fixée à 6,75 % depuis 2022 en application de l’article 92a 1.(b) du règlement CRR.
Afin de garantir la solvabilité de ses réseaux et de ses filiales, le groupe a mis en place des actions spécifiques au cours de l’année 2022. BPCE a ainsi souscrit à une émission de Tier 2 par la Banque Palatine de 25 millions d’euros et CEGC de 150 millions d’euros.
L’entrée en vigueur du règlement sur les exigences en capital, appelé CRR2, fait du ratio de Levier une exigence contraignante applicable à compter du 28 juin 2021. L’exigence minimale de ce ratio à respecter à tout moment est de 3 %.
Ce règlement autorisait certaines exemptions dans le calcul des expositions concernant l’épargne réglementée transférée à la Caisse des Dépôts et Consignation pour la totalité de l’encours centralisé et les expositions Banques Centrales pour une durée limitée (en vertu de la décision BCE 2021/27 du 18 juin 2021).
Cette dernière exemption, en vigueur jusqu’au 31 mars 2022, permettait de ne pas subir l’impact de l’augmentation des actifs banques centrales qui a débuté au moment de la crise de la Covid-19. La date de référence pour le calcul de cette exigence ajustée a été fixée au 31 décembre 2019. L’exigence ajustée du groupe s’élevait au 31 décembre 2021 à 3,23 %.
Le ratio de levier n’est pas un ratio sensible aux facteurs de risque et à ce titre, il est considéré comme une mesure venant compléter le dispositif de pilotage de la solvabilité et de la liquidité limitant déjà la taille de bilan. Le ratio de levier est projeté et piloté en même temps que la trajectoire de solvabilité du Groupe BPCE. Le risque de levier excessif est également mesuré dans le stress test interne via la projection du ratio de levier réglementaire.
Le ratio de levier du Groupe BPCE calculé selon les règles du règlement sur les exigences en capital, appelé CRR2, s’élève à 5,02 % au 31 décembre 2022, sur la base des fonds propres de catégorie 1 phasés.
en millions d’euros
a
Montant applicable
31/12/2022
31/12/2021
1
TOTAL DE L’ACTIF SELON LES ÉTATS FINANCIERS PUBLIÉS
1 531 134
1 516 021
2
Ajustement pour les entités consolidées d’un point de vue comptable mais qui n’entrent pas dans le périmètre de la consolidation prudentielle
(127 606)
(130 526)
3
(Ajustement pour les expositions titrisées qui satisfont aux exigences opérationnelles pour la prise en compte d’un transfert de risque)
-
-
4
(Ajustement pour l’exemption temporaire des expositions sur les banques centrales (le cas échéant))
-
(172 768)
5
(Ajustement pour actifs fiduciaires comptabilisés au bilan conformément au référentiel comptable applicable mais exclus de la mesure totale de l’exposition au titre de l’article 429 bis, paragraphe 1, point i), du CRR)
-
-
6
Ajustement pour achats et ventes normalisés d’actifs financiers faisant l’objet d’une comptabilisation à la date de transaction
-
-
7
Ajustement pour les transactions éligibles des systèmes de gestion centralisée de la trésorerie
-
-
8
Ajustement pour instruments financiers dérivés
(26 294)
(17 374)
9
Ajustement pour les opérations de financement sur titres (OFT)
8 997
7 766
10
Ajustement pour les éléments de hors bilan (résultant de la conversion des expositions de hors bilan en montants de crédit équivalents)
99 231
92 026
11
(Ajustement pour les corrections de valeur à des fins d’évaluation prudente et les provisions spécifiques et générales qui ont réduit les fonds propres de catégorie 1)
-
-
EU-11a
(Ajustement pour expositions exclues de la mesure de l’exposition totale en vertu de l’article 429 bis, paragraphe 1, point c), du CRR)
(4 028)
-
EU-11b
(Ajustement pour expositions exclues de la mesure de l’exposition totale en vertu de l’article 429 bis, paragraphe 1, point j), du CRR)
(85 047)
(76 596)
12
Autres ajustements
(7 707)
(5 693)
13
MESURE DE L’EXPOSITION TOTALE
1 388 681
1 212 857
En qualité d’établissement exerçant des activités de banque et d’assurance, le Groupe BPCE est également tenu de respecter un ratio conglomérat. Le ratio est calculé en comparant le total des fonds propres du conglomérat financier à l’ensemble des exigences des activités bancaires et d’assurances.
Le ratio conglomérat permet de démontrer que les fonds propres prudentiels sont suffisants pour couvrir le cumul des exigences bancaires (selon les règles du règlement CRR2) et des exigences du secteur assurance conformément à la réglementation Solvency 2.
Le calcul de l’excédent en fonds propres est effectué sur la base du périmètre statutaire. Les exigences en fonds propres des sociétés d’assurance, déterminées pour le ratio de solvabilité bancaire par pondération de la valeur de mise en équivalence, sont remplacées par des exigences fondées sur la marge de solvabilité. Les exigences sur le périmètre bancaire sont déterminées en multipliant les risques pondérés par le taux en vigueur du Pilier II, soit 14,77 % au 31 décembre 2022, contre 14,26 % au 31 décembre 2021.
Dans le cadre du Pilier II, la BCE, en tant que superviseur, conduit un exercice annuel d’évaluation des établissements bancaires. Cet exercice, processus de surveillance et d’évaluation prudentielle, appelé SREP (Supervisory Review and Evaluation Process), s’appuie notamment sur les éléments suivants :
•des documentations établies par chaque établissement bancaire, en particulier l’ICAAP (Internal Capital Adequacy Assessment Process) mesurant l’adéquation des fonds propres aux risques encourus et l’ILAAP (Internal Liquidity Adequacy Assessment) appréciant la gestion du risque de liquidité ;
À la suite des résultats du SREP réalisé par la BCE en 2022, le Groupe BPCE devra respecter, sur une base consolidée, un ratio de Common Equity Tier 1 de 9,53 % au 1er janvier 2023, dont :
•1,00 % au titre du coussin applicable aux banques d’importance systémique mondiale (G-SIB buffer) ;
•avec un ratio de Common Equity Tier 1 de 15,1 % à fin 2022, le niveau de fonds propres du Groupe BPCE dépasse ainsi nettement les exigences de fonds propres spécifiques fixées par la BCE ;
•concernant l’évaluation de l’adéquation du capital interne au titre du Pilier II, les principes définis dans les guides ICAAP/ILAAP publiés par la BCE en février 2018 ont été appliqués dans l’ICAAP du Groupe BPCE. L’évaluation est ainsi réalisée selon deux approches :
–une approche dite « normative » visant à mesurer l’impact des tests de résistance internes (stress tests) à horizon trois ans à partir de la situation de départ réglementaire Pilier I,
–une approche dite « économique » qui consiste à identifier, quantifier et couvrir les risques par du capital interne sur un horizon court terme (1 an) et en utilisant des méthodologies internes. Au niveau du Groupe BPCE, les méthodologies développées permettent ainsi une meilleure évaluation de risques déjà couverts au titre du Pilier I, et également une évaluation complémentaire de risques non couverts par le Pilier I.
Les résultats obtenus selon ces deux approches ont permis de confirmer la solidité financière du groupe et aucun coussin de fonds propres supplémentaire n’est nécessaire au-delà des coussins réglementaires existants.
Les objectifs du nouveau plan stratégique 2021-2024 sont, concernant le ratio de Common Equity Tier 1 un niveau supérieur à 15,5 %, concernant le ratio de MREL subordonné (i.e. TLAC) un niveau supérieur à 23,5 %
Le groupe a été maintenu en novembre 2022 dans la liste des GSIB (Globally Systemically Important Bank).
Outre les ratios de solvabilité, des ratios visant à vérifier la capacité à opérer un renflouement interne en cas de situation de défaillance sont mis en œuvre sous la forme, d’une part, d’un minimum de fonds propres et de dettes éligibles (MREL) et, d’autre part, de la détermination d’une capacité totale à répondre aux pertes en continuité d’activité. Ce deuxième ratio est connu sous l’appellation TLAC, selon la terminologie du Financial Stability Board, et en Europe il est défini dans la directive BRRD et le règlement CRR comme le MREL subordonné. Le Groupe BPCE a mis en place le pilotage interne de ces indicateurs.
Les dettes senior unsecured à plus d’un an et les fonds propres du groupe composent le numérateur du ratio MREL. L’exigence MREL actuelle du groupe a été reçue en février 2022.
L’exigence actualisée de MREL total a été fixée à 25,05 % des risques pondérés (RWA) du groupe. Le ratio de MREL total atteint 30,4 % au 31 décembre 2022 contre 31,1 % au 31 décembre 2021.
Le MREL subordonné ne prend en compte au numérateur que les passifs juniors jusqu’à la dette sénior non préférée car BPCE a actuellement renoncé à l’utilisation d’un quota de dette sénior préférée.
LE TLAC est un ratio poursuivant le même objectif que le MREL subordonné et qui n’est applicable qu’aux GSIBs. La CRR2, publiée en même temps que la BRRD2, a procédé à la transcription en droit positif du TLAC sous la forme d’une exigence de MREL subordonné minimale applicable aux GSIB. Comme indiqué plus haut, le groupe se pilote au-dessus de cette exigence qui est en 2023 de 21,53 % des risques pondérés, soit 18 % plus les 3,53 % de coussins de solvabilité.
-
4.6 Informations quantitatives détaillées
Les informations quantitatives détaillées relatives à la gestion du capital et exigences de fonds propres dans les tableaux qui suivent viennent enrichir, au titre du Pilier III, les informations de la section précédente.
Nom de l’entité
31/12/2022
a
b
c
d
e
f
g
Méthode de
consolidation
comptable
Méthode de consolidation prudentielle(1)
Description de l'entité
Conso-
lidation
intégrale
Conso-
lidation
propor-
tionnelle
Méthode
de la
mise en
équi-
valence
Ni
conso-
lidée Ni
déduite
Déduite
I- ENTITÉ CONSOLIDANTE
I-1 - Banques Populaires
BANQUE POPULAIRE ALSACE LORRAINE CHAMPAGNE
IG
X
Établissement de crédit
BANQUE POPULAIRE AQUITAINE CENTRE ATLANTIQUE
IG
X
Établissement de crédit
BANQUE POPULAIRE AUVERGNE RHÔNE ALPES
IG
X
Établissement de crédit
BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTÉ
IG
X
Établissement de crédit
BANQUE POPULAIRE DU NORD
IG
X
Établissement de crédit
BANQUE POPULAIRE DU SUD
IG
X
Établissement de crédit
BANQUE POPULAIRE GRAND OUEST
IG
X
Établissement de crédit
BANQUE POPULAIRE MÉDITERRANÉE
IG
X
Établissement de crédit
BANQUE POPULAIRE MÉDITERRANÉE SUCCURSALE MONACO
IG
X
Établissement de crédit
BANQUE POPULAIRE OCCITANE
IG
X
Établissement de crédit
BANQUE POPULAIRE RIVES DE PARIS
IG
X
Établissement de crédit
BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE
IG
X
Établissement de crédit
BRED – BANQUE POPULAIRE
IG
X
Établissement de crédit
CASDEN – BANQUE POPULAIRE
IG
X
Établissement de crédit
CRÉDIT COOPÉRATIF
IG
X
Établissement de crédit
I-2 - Caisses d’Epargne
CAISSE D’EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
IG
X
Établissement de crédit
CAISSE D’EPARGNE BRETAGNE PAYS DE LOIRE
IG
X
Établissement de crédit
CAISSE D’EPARGNE COTE D’AZUR
IG
X
Établissement de crédit
CAISSE D’EPARGNE COTE D’AZUR SUCCURSALE MONACO
IG
X
Établissement de crédit
CAISSE D’EPARGNE D’AUVERGNE ET DU LIMOUSIN
IG
X
Établissement de crédit
CAISSE D’EPARGNE DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTÉ
IG
X
Établissement de crédit
CAISSE D’EPARGNE DE MIDI-PYRÉNÉES
IG
X
Établissement de crédit
CAISSE D’EPARGNE HAUTS DE FRANCE
IG
X
Établissement de crédit
CAISSE D’EPARGNE HAUTS DE FRANCE SUCCURSALE BELGIQUE
IG
X
Établissement de crédit
CAISSE D’EPARGNE ÎLE-DE-FRANCE
IG
X
Établissement de crédit
CAISSE D’EPARGNE LANGUEDOC-ROUSSILLON
IG
X
Établissement de crédit
Nom de l’entité
31/12/2022
a
b
c
d
e
f
g
Méthode de
consolidation
comptable
Méthode de consolidation prudentielle(1)
Description de l'entité
Conso-
lidation
intégrale
Conso-
lidation
propor-
tionnelle
Méthode
de la
mise en
équi-
valence
Ni
conso-
lidée Ni
déduite
Déduite
CAISSE D’EPARGNE LOIRE-CENTRE
IG
X
Établissement de crédit
CAISSE D’EPARGNE LOIRE DROME ARDÈCHE
IG
X
Établissement de crédit
CAISSE D’EPARGNE GRAND EST EUROPE
IG
X
Établissement de crédit
CAISSE D’EPARGNE NORMANDIE
IG
X
Établissement de crédit
CAISSE D’EPARGNE CEPAC
IG
X
Établissement de crédit
CAISSE D’EPARGNE RHÔNE ALPES
IG
X
Établissement de crédit
I-3 - BPCE SA
BPCE SA
IG
X
Holding
I-4 - Sociétés de Caution Mutuelle
32 SOCIÉTÉS DE CAUTION MUTUELLE
IG
X
Sociétés de garantie
I-5 - Fonds multi-détenu BP/CE/BPCE SA
II- ÉTABLISSEMENTS «ASSOCIÉS»
GEDEX DISTRIBUTION
NI
X
Société financière
SOCIÉTÉ FINANCIÈRE DE LA NEF
NI
X
Société financière
SOCOREC
NI
X
Société financière
SOFISCOP SUD EST
NI
X
Société de garantie
SOMUDIMEC
NI
X
Société de garantie
C.M.G.M.
NI
X
Société de garantie
EDEL
MEE
X
Établissement de crédit
III- FILIALES, CO-ENTREPRISES ET ENTREPRISES ASSOCIÉES
III-1 - Filiales des Banques Populaires
ACLEDA
MEE
X
Établissement de crédit
ADRAXTRA CAPITAL
IG
X
Capital investissement
AURORA
MEE
X
Holding
BANQUE CALÉDONIENNE D’INVESTISSEMENT
MEE
X
Établissement de crédit
BANQUE DE SAVOIE
IG
X
Établissement de crédit
BANQUE DE TRANSITION ÉNERGÉTIQUE
IG
X
Conseil en investissement financier
BANQUE FRANCO LAO
IG
X
Établissement de crédit
BCEL
MEE
X
Établissement de crédit
BCI MER ROUGE
IG
X
Établissement de crédit
BCP LUXEMBOURG
IG
X
Établissement de crédit
BIC BRED
IG
X
Établissement de crédit
BIC BRED (Suisse) SA
IG
X
Établissement de crédit
BP DÉVELOPPEMENT
IG
X
Capital investissement
BPA ATOUTS PARTICIPATIONS
IG
X
Capital investissement
BRED BANK CAMBODIA PLC
IG
X
Société financière
BRED BANK FIJI LTD
IG
X
Établissement de crédit
BRED COFILEASE
IG
X
Crédit-bail mobilier
BRED GESTION
IG
X
Établissement de crédit
BRED IT
IG
X
Services informatiques
BRED SALOMON ISLAND
IG
X
Établissement de crédit
BRED VANUATU
IG
X
Établissement de crédit
BTP BANQUE
IG
X
Établissement de crédit
BTP CAPITAL CONSEIL
IG
X
Conseil en investissement financier
Nom de l’entité
31/12/2022
a
b
c
d
e
f
g
Méthode de
consolidation
comptable
Méthode de consolidation prudentielle(1)
Description de l'entité
Conso-
lidation
intégrale
Conso-
lidation
propor-
tionnelle
Méthode
de la
mise en
équi-
valence
Ni
conso-
lidée Ni
déduite
Déduite
BTP CAPITAL INVESTISSEMENT
IG
X
Capital investissement
CADEC
MEE
X
Capital investissement
CAISSE DE GARANTIE IMMOBILIÈRE DU BÂTIMENT
MEE
X
Assurance
COFEG
IG
X
Société de conseil
COFIBRED
IG
X
Holding
COOPEST
MEE
X
Capital investissement
COOPMED
MEE
X
Capital investissement
CREPONORD
IG
X
Crédit-bail mobilier et immobilier
ECOFI INVESTISSEMENT
IG
X
Gestion de portefeuille
EPBF
IG
X
Établissement de paiement
ESFIN
MEE
X
Capital investissement
ESFIN GESTION
IG
X
Gestion de portefeuille
EURO CAPITAL
IG
X
Capital investissement
FCC ELIDE
IG
X
Fonds commun de titrisation
FINANCIÈRE DE LA BP OCCITANE
IG
X
Holding
FINANCIÈRE IMMOBILIÈRE DERUELLE
IG
X
Investissements immobiliers
FONCIÈRE BFCA
IG
X
Investissements immobiliers
FONCIÈRE DU VANUATU
IG
X
Promotion, gestion, investissements immobiliers
FONCIÈRE VICTOR HUGO
IG
X
Holding
GARIBALDI CAPITAL DÉVELOPPEMENT
IG
X
Capital investissement
GARIBALDI PIERRE
IG
X
Immobilier d’exploitation
GESSINORD
IG
X
Immobilier d’exploitation
GROUPEMENT DE FAIT
IG
X
Société de services
I-BP INVESTISSEMENT
IG
X
Immobilier d’exploitation
IMMOCARSO SNC
IG
X
Immobilier de placement
INGEPAR
IG
X
Conseil en investissement financier
INFORMATIQUE BANQUES POPULAIRES
IG
X
Services informatiques
IRR INVEST
IG
X
Capital investissement
MULTICROISSANCE SAS
IG
X
Gestion de portefeuille
NAXICAP RENDEMENT 2018
IG
X
Capital investissement
NAXICAP RENDEMENT 2022
IG
X
Capital investissement
NAXICAP RENDEMENT 2024
IG
X
Capital investissement
NJR INVEST
IG
X
Capital investissement
OUEST CROISSANCE SCR
IG
X
Capital investissement
PARNASSE GARANTIES
MEE
X
Assurance
PARTICIPATIONS BP ACA
IG
X
Holding
PERSPECTIVES ENTREPRISES
IG
X
Holding
PLUSEXPANSION
IG
X
Holding
PRÉPAR COURTAGE
IG
X
Courtage en assurance
PRÉPAR-IARD
IG
X
Assurance dommages
Nom de l’entité
31/12/2022
a
b
c
d
e
f
g
Méthode de
consolidation
comptable
Méthode de consolidation prudentielle(1)
Description de l'entité
Conso-
lidation
intégrale
Conso-
lidation
propor-
tionnelle
Méthode
de la
mise en
équi-
valence
Ni
conso-
lidée Ni
déduite
Déduite
PRÉPAR-VIE
IG
X
Assurance vie et capitalisation
PROMÉPAR GESTION
IG
X
Gestion de portefeuille
RIVES CROISSANCE
IG
X
Holding
SAS ALPES DÉVELOPPEMENT DURABLE INVESTISSEMENT
IG
X
Capital investissement
SAS GARIBALDI PARTICIPATIONS
IG
X
Immobilier d’exploitation
SAS SOCIÉTÉ IMMOBILIÈRE DE LA RÉGION RHÔNE-ALPES
IG
X
Immobilier d’exploitation
SAS SUD CROISSANCE
IG
X
Capital investissement
SAS TASTA
IG
X
Société de services
SASU BFC CROISSANCE
IG
X
Capital investissement
SAVOISIENNE
IG
X
Holding
SBE
IG
X
Établissement de crédit
SCI BPSO
IG
X
Immobilier d’exploitation
SCI BPSO BASTIDE
IG
X
Immobilier d’exploitation
SCI BPSO MÉRIGNAC 4 CHEMINS
IG
X
Immobilier d’exploitation
SCI BPSO TALENCE
IG
X
Immobilier d’exploitation
SCI CREDITMAR IMMOBILIER
IG
X
Immobilier d’exploitation
SCI DU CRÉDIT COOPÉRATIF DE SAINT-DENIS
IG
X
Immobilier d’exploitation
SCI FAIDHERBE
IG
X
Immobilier d’exploitation
SCI POLARIS
IG
X
Immobilier d’exploitation
SCI PYTHÉAS PRADO 1
IG
X
Immobilier d’exploitation
SCI PYTHÉAS PRADO 2
IG
X
Immobilier d’exploitation
SCI SAINT-DENIS
IG
X
Immobilier d’exploitation
SEGIMLOR
IG
X
Immobilier d’exploitation
SI ÉQUINOXE
IG
X
Holding
SIPMÉA
IG
X
Promotion, gestion, investissements immobiliers
SOCIÉTÉ CENTRALE DU CRÉDIT MARITIME MUTUEL
IG
X
Société de services
SOCIÉTÉ D’EXPANSION BOURGOGNE FRANCHE-COMTÉ
IG
X
Holding
SOCIÉTÉ IMMOBILIÈRE PROVENÇALE ET CORSE
IG
X
Holding
SOCREDO
MEE
X
Établissement de crédit
SOFIAG
IG
X
Société financière
SOFIDER
IG
X
Société financière
SPIG
IG
X
Location immobilière
SUD PARTICIPATIONS IMMOBILIÈRES (ex-SAS FINANCIÈRE IMMOBILIÈRE 15)
IG
X
Promotion immobilière de logements
TISE
IG
X
Capital investissement
TRANSIMMO
IG
X
Marchand de biens
UNION DES SOCIÉTÉS DU CRÉDIT COOPÉRATIF (GIE)
IG
X
Société de services
VAL DE FRANCE IMMO
IG
X
Immobilier d’exploitation
VAL DE FRANCE TRANSACTIONS
IG
X
Société de services
VIALINK
IG
X
Traitement de données
III-2 - Filiales des Caisses d’Epargne
Nom de l’entité
31/12/2022
a
b
c
d
e
f
g
Méthode de
consolidation
comptable
Méthode de consolidation prudentielle(1)
Description de l'entité
Conso-
lidation
intégrale
Conso-
lidation
propor-
tionnelle
Méthode
de la
mise en
équi-
valence
Ni
conso-
lidée Ni
déduite
Déduite
SAS 42 DERUELLE
IG
X
Immobilier d’exploitation
AFOPEA
IG
X
Immobilier d’exploitation
BANQUE BCP SAS
IG
X
Établissement de crédit
BANQUE DE NOUVELLE-CALÉDONIE
IG
X
Établissement de crédit
BANQUE DE TAHITI
IG
X
Établissement de crédit
BANQUE DU LÉMAN
IG
X
Établissement de crédit
BATIMAP
IG
X
Crédit-bail mobilier
BATIMUR
IG
X
Crédit-bail mobilier
BATIROC BRETAGNE PAYS DE LOIRE
IG
X
Crédit-bail mobilier et immobilier
BDR IMMO 1
IG
X
Immobilier d’exploitation
BEAULIEU IMMO
IG
X
Immobilier d’exploitation
BRETAGNE PARTICIPATIONS
IG
X
Capital investissement
CAPITOLE FINANCE
IG
X
Crédit-bail mobilier
CE DÉVELOPPEMENT
IG
X
Capital investissement
CE DÉVELOPPEMENT II
IG
X
Capital investissement
CEBIM
IG
X
Holding
CEPAC FONCIÈRE
IG
X
Immobilier d’exploitation
CEPAC INVESTISSEMENT ET DÉVELOPPEMENT
IG
X
Capital investissement
CEPRAL
IG
X
Prises de participation promotion immobilère
COZYNERGY HOLDING
IG
X
gestion de fonds
COZYNERGY SAS
IG
X
Ingénierie et Études Techniques
ENR-CE
IG
X
Fonds communs de titrisation
FCP MIDI PYRÉNÉES PLACEMENT
IG
X
Fonfds d’investissement
FERIA PAULMY
IG
X
Immobilier d’exploitation
FONCEA
IG
X
Immobilier d’exploitation
GIE CE SYNDICATION RISQUES
IG
X
Activité de garantie
IMMOCEAL
IG
X
Immobilier de placement
INCITY
IG
X
Immobilier d’exploitation
IT-CE
IG
X
Services informatiques
MIDI FONCIÈRE
IG
X
Immobilier d’exploitation
PHILAE SAS
IG
X
Immobilier d’exploitation
SA CEPAIM
IG
X
Immobilier d’exploitation
SAS FONCIÈRE DES CAISSES D’EPARGNE
IG
X
Immobilier de placement
SAS FONCIÈRE ECUREUIL II
IG
X
Immobilier de placement
SAS LOIRE CENTRE IMMO
IG
X
Investissements immobiliers
SAS NSAVADE
IG
X
Immobilier de placement
SC RÉSIDENCE ÎLOT J
MEE
X
Immobilier d’exploitation
SC RÉSIDENCE JEAN MERMOZ
MEE
X
Immobilier d’exploitation
SC RÉSIDENCE LATECOERE
MEE
X
Immobilier d’exploitation
SC RÉSIDENCE LE CARRE DES PIONNIERS
MEE
X
Immobilier d’exploitation
SC RÉSIDENCE LES AILES D’ICARE
MEE
X
Immobilier d’exploitation
SC RÉSIDENCE SAINT EXUPÉRY
MEE
X
Immobilier d’exploitation
SCI 339 ÉTATS UNIS
IG
X
Immobilier d’exploitation
Nom de l’entité
31/12/2022
a
b
c
d
e
f
g
Méthode de
consolidation
comptable
Méthode de consolidation prudentielle(1)
Description de l'entité
Conso-
lidation
intégrale
Conso-
lidation
propor-
tionnelle
Méthode
de la
mise en
équi-
valence
Ni
conso-
lidée Ni
déduite
Déduite
SCI ADOUR SERVICES COMMUNS
IG
X
Immobilier d’exploitation
SCI AVENUE WILLY BRANDT
IG
X
Immobilier d’exploitation
SCI BLEU RÉSIDENCE LORMONT
IG
X
Immobilier d’exploitation
SCI CRISTAL IMMO
IG
X
Immobilier d’exploitation
SCI DANS LA VILLE
IG
X
Immobilier d’exploitation
SCI DU RIOU
IG
X
Immobilier d’exploitation
SCI EUROTERTIA IMMO
IG
X
Immobilier d’exploitation
SCI FONCIÈRE 1
IG
X
Immobilier de placement
SCI G 102
IG
X
Immobilier d’exploitation
SCI G IMMO
IG
X
Immobilier d’exploitation
SCI GARIBALDI OFFICE
IG
X
Immobilier d’exploitation
SCI L APOUTICAYRE LOGEMENT
IG
X
Immobilier d’exploitation
SCI LA FAYETTE BUREAUX
IG
X
Immobilier de placement
SCI LABEGE LAKE H1
IG
X
Immobilier d’exploitation
SCI LANGLADE SERVICES COMMUNS
IG
X
Immobilier d’exploitation
SCI LE CIEL
IG
X
Immobilier d’exploitation
SCI LE RELAIS
IG
X
Immobilier d’exploitation
SCI LEVISEO
IG
X
Immobilier d’exploitation
SCI LOIRE CENTRE MONTESPAN
IG
X
Immobilier d’exploitation
SCI MIDI – COMMERCES
IG
X
Immobilier d’exploitation
SCI MIDI MIXT
IG
X
Immobilier d’exploitation
SCI MONTAUDRAN PLS
IG
X
Immobilier d’exploitation
SCI MURET ACTIVITÉS
IG
X
Immobilier d’exploitation
SCI ROISSY COLONNADIA
IG
X
Immobilier d’exploitation
SCI SHAKE HDF
IG
X
Immobilier d’exploitation
SCI TETRIS
IG
X
Immobilier d’exploitation
SCI TOURNON
IG
X
Immobilier d’exploitation
SNC ECUREUIL 5 RUE MASSERAN
IG
X
Immobilier de placement
SOCIÉTÉ HAVRAISE CALÉDONIENNE
IG
X
Immobilier d’exploitation
SODERO PARTICIPATIONS
IG
X
Capital investissement
SPPICAV AEW FONCIÈRE ECUREUIL
IG
X
Immobilier d’exploitation
III-3 - Filiales de BPCE
ALBIANT IT
IG
X
Conseil en systèmes et logiciels informatiques
BANCO PRIMUS
IG
X
Établissement de crédit
BANCO PRIMUS Espagne
IG
X
Établissement de crédit
BATILEASE
IG
X
Crédit-bail immobilier
BPCE ACHATS
IG
X
Société de services
BPCE BAIL
IG
X
Crédit-bail immobilier
BPCE CAR LEASE
IG
X
Location de véhicule longue durée
BPCE ENERGECO
IG
X
Crédit-bail mobilier
BPCE EXPERTISES IMMOBILIÈRES (ex-CRÉDIT FONCIER EXPERTISE)
IG
X
Expertise immobilière
BPCE FACTOR
IG
X
Affacturage
BPCE FINANCEMENT
IG
X
Crédit à la consommation
BPCE INFOGÉRANCE ET TECHNOLOGIE
IG
X
Services informatiques
BPCE LEASE
IG
X
Crédit-bail mobilier
Nom de l’entité
31/12/2022
a
b
c
d
e
f
g
Méthode de
consolidation
comptable
Méthode de consolidation prudentielle(1)
Description de l'entité
Conso-
lidation
intégrale
Conso-
lidation
propor-
tionnelle
Méthode
de la
mise en
équi-
valence
Ni
conso-
lidée Ni
déduite
Déduite
BPCE LEASE IMMO
IG
X
Crédit-bail immobilier
BPCE LEASE MADRID succursale
IG
X
Crédit-bail mobilier et immobilier
BPCE LEASE MILAN succursale
IG
X
Crédit-bail mobilier et immobilier
BPCE LEASE NOUMÉA
IG
X
Crédit-bail mobilier
BPCE LEASE RÉUNION
IG
X
Crédit-bail mobilier
BPCE LEASE TAHITI
IG
X
Crédit-bail mobilier
BPCE SERVICES
IG
X
Activités des Société de Holding
BPCE SOLUTIONS INFORMATIQUES
IG
X
Conseil en systèmes et logiciels informatiques
BPCE PERSONAL CAR LEASE
IG
X
Location de véhicule longue durée
BPCE SERVICES FINANCIERS (ex-CSF-GCE)
IG
X
Société de services
BPCE SFH
IG
X
Refinancement
BPCE SOLUTIONS CLIENTS (EX-BPCE SOLUTIONS CRÉDIT)
IG
X
Société de services
BPCE SOLUTIONS IMMOBILIÈRES (ex-CRÉDIT FONCIER IMMOBILIER)
IG
X
Immobilier d’exploitation
CICOBAIL SA
IG
X
Crédit-bail immobilier
CO ASSUR CONSEIL ASSURANCE SA (COURTAGE)
IG
X
Conseil assurance courtage
COMPAGNIE EUROPÉENNE DE GARANTIES ET CAUTIONS
IG
X
Assurance
FONDS DE GARANTIE ET DE SOLIDARITÉ BPCE – FONDS DELESSERT
IG
X
Fonds de garantie mutuel
FIDOR BANK AG
IG
X
Établissement de crédit du digital
GCE PARTICIPATIONS
IG
X
Holding
INTER-COOP SA
IG
X
Crédit-bail immobilier
LEASE EXPANSION SA
IG
X
Location opérationnelle informatique
MAISON FRANCE CONFORT PROU INVESTISSEMENTS
MEE
X
Promotion immobilière
MIDT FACTORING A/S
IG
X
Affacturage
MIFCOS
IG
X
Immobilier de placement
PRAMEX INTERNATIONAL
IG
X
Conseil et développement international
PRAMEX INTERNATIONAL AP LTD – HONG KONG
IG
X
Conseil et développement international
PRAMEX INTERNATIONAL AU CASABLANCA
IG
X
Conseil et développement international
PRAMEX INTERNATIONAL CO LTD – SHANGAI
IG
X
Conseil et développement international
PRAMEX INTERNATIONAL CONSULTING PRIVATE LTD – MUMBAI
IG
X
Conseil et développement international
PRAMEX INTERNATIONAL CORP – NEW YORK
IG
X
Conseil et développement international
PRAMEX INTERNATIONAL DO BRAZIL CONSULTARIA LTDA – SAO PAULO
IG
X
Conseil et développement international
Nom de l’entité
31/12/2022
a
b
c
d
e
f
g
Méthode de
consolidation
comptable
Méthode de consolidation prudentielle(1)
Description de l'entité
Conso-
lidation
intégrale
Conso-
lidation
propor-
tionnelle
Méthode
de la
mise en
équi-
valence
Ni
conso-
lidée Ni
déduite
Déduite
PRAMEX INTERNATIONAL GmbH – FRANCFORT
IG
X
Conseil et développement international
PRAMEX INTERNATIONAL LTD – LONDRES
IG
X
Conseil et développement international
PRAMEX INTERNATIONAL PTE LTD – SINGAPOUR
IG
X
Conseil et développement international
PRAMEX INTERNATIONAL SRL – MILAN
IG
X
Conseil et développement international
PRAMEX INTERNATIONAL SA – MADRID
IG
X
Conseil et développement international
PRAMEX INTERNATIONAL SARL – TUNIS
IG
X
Conseil et développement international
PRAMEX INTERNATIONAL SP. ZOO – VARSOVIE
IG
X
Conseil et développement international
SOCFIM
IG
X
Établissement de crédit
SOCFIM PARTICIPATIONS IMMOBILIÈRES
IG
X
Holding
SOCRAM BANQUE
MEE
X
Établissement de crédit
SPORTS & IMAGINE
IG
X
Société de services
Sud-Ouest Bail
IG
X
Crédit-bail immobilier
SURASSUR
IG
x
Réassurance
Groupe ONEY
ONEY BANK
IG
X
Holding
FLANDRE INVESTMENT SAS
IG
X
Établissement de crédit, monétique, nouvelles technologies et holding
ONEY SERVICIOS FINANCIEROS EFC SAU (SPAIN)
IG
X
Intermédiation financière
BA FINANS (RUSSIA)
IG
X
Intermédiation financière et Banque
ONEY PENZFORGALMI SZOLGALTATO KFT.
IG
X
Établissement financier
ONEY MAGYARORSZAG ZRT
IG
X
Établissement financier
GEFIRUS SAS
IG
X
Établissement de crédit, monétique, nouvelles technologies et holding
IN CONFIDENCE INSURANCE SAS
IG
X
Établissement de crédit, monétique, nouvelles technologies et holding
ONEY HOLDING LIMITED (MALTA)
IG
X
Holding
ONEY LIFE (PCC) LIMITED (MALTA)
IG
X
Assurance
ONEY INSURANCE (PCC) LIMITED (MALTA)
IG
X
Assurance
ONEY POLSKA
IG
X
Intermédiationfinancière, établissement financier
ONEY SERVICES SP ZOO
IG
X
Intermédiationfinancière, établissement financier
ONEY FINANCES (ROMANIA)
IG
X
Intermédiation financière
SMARTNEY
IG
X
Intermédiation financière et Banque
ONEY Portugal Succursale
IG
X
Intermédiation financière
ONEYTRUST SAS
IG
X
Établissement de crédit, monétique, nouvelles technologies et holding
ONEY SPA (ITALIE)
IG
X
Intermédiation financière
Nom de l’entité
31/12/2022
a
b
c
d
e
f
g
Méthode de
consolidation
comptable
Méthode de consolidation prudentielle(1)
Description de l'entité
Conso-
lidation
intégrale
Conso-
lidation
propor-
tionnelle
Méthode
de la
mise en
équi-
valence
Ni
conso-
lidée Ni
déduite
Déduite
ONEY UKRAINE (UKRAINE)
IG
X
Intermédiation financière
ONEY Gmbh
IG
X
Services, conseils en développement commercial
Groupe BPCE International
BPCE INTERNATIONAL
IG
X
Établissement de crédit spécialisé
BPCE INTERNATIONAL HO CHI MINH CITY Succursale Vietnam
IG
X
Établissement de crédit spécialisé
BPCE MAROC
IG
X
Promotion immobilière
FRANSA BANK
MEE
X
Établissement de crédit
OCEORANE
IG
X
Conseil en investissement financier
Groupe Crédit Foncier
CFG COMPTOIR FINANCIER DE GARANTIE
IG
X
Société de garantie
COFIMAB
IG
X
Marchand de biens
COMPAGNIE DE FINANCEMENT FONCIER
IG
X
Société financière
CRÉDIT FONCIER DE FRANCE
IG
X
Établissement de crédit
CRÉDIT FONCIER DE FRANCE SUCCURSALE BELGIQUE
IG
X
Établissement de crédit
FONCIER PARTICIPATIONS
IG
X
Holding
FONCIÈRE D’ÉVREUX
IG
X
Immobilier d’exploitation
GRAMAT BALARD
IG
X
Immobilier d’exploitation
SOCIÉTÉ D’INVESTISSEMENT ET DE PARTICIPATION IMMOBILÈRE (SIPARI)
IG
X
Holding
Groupe Banque Palatine
ARIES ASSURANCES
IG
X
Courtage en assurance
BANQUE PALATINE
IG
X
Établissement de crédit
CONSERVATEUR FINANCE
MEE
X
Gestion de fonds
PALATINE ASSET MANAGEMENT
IG
X
Gestion d’actifs
Pôle Global Financial Services
NATIXIS PFANDBRIEFBANK AG
IG
X
Établissement de crédit
Azure Capital Holdings Pty Ltd
IG
X
Conseil en fusions et acquisitions
The Azure Capital Trust
IG
X
Holding
Azure Capital Limited
IG
X
Holding
NATIXIS AUSTRALIA PTY Ltd
IG
X
Établissement financier
Saudi Arabia Investment Company
IG
X
Établissement financier
NATIXIS BELGIQUE INVESTISSEMENTS
IG
X
Entreprise d’investissement
EDF INVESTISSEMENT GROUPE
MEE
X
Entreprise d’investissement
Vermilion (Beijing) Advisory Company Limited
IG
X
Conseil en fusions et acquisitions
Natixis Partners Iberia, SA
IG
X
Conseil en fusions et acquisitions
NATIXIS NORTH AMERICA LLC
IG
X
Holding
Solomon Partners, LP (ex-Peter J. Solomon Company LP)
IG
X
Conseil en fusions et acquisitions
Nom de l’entité
31/12/2022
a
b
c
d
e
f
g
Méthode de
consolidation
comptable
Méthode de consolidation prudentielle(1)
Description de l'entité
Conso-
lidation
intégrale
Conso-
lidation
propor-
tionnelle
Méthode
de la
mise en
équi-
valence
Ni
conso-
lidée Ni
déduite
Déduite
Solomon Partners Securities Company LLC (ex-Peter J. Solomon Securities Company LLC)
IG
X
Activité de brokerage
NATIXIS FUNDING CORP
IG
X
Autre entreprise financière
VERSAILLES
IG
X
Véhicule de titrisation
NATIXIS SECURITIES AMERICAS LLC
IG
X
Société de bourse
NATIXIS FINANCIAL PRODUCTS LLC
IG
X
Transactions sur contrats dérivés
NATIXIS REAL ESTATE HOLDINGS LLC
IG
X
Financement immobilier
NATIXIS REAL ESTATE CAPITAL LLC
IG
X
Financement immobilier
CM REO HOLDINGS TRUST
IG
X
Financement sur marché secondaire
CM REO TRUST
IG
X
Financement sur marché secondaire
MSR TRUST
IG
X
Financement immobilier
NATIXIS US MTN PROGRAM LLC
IG
X
Véhicule d’émission
NATIXIS SA
IG
X
Établissement de crédit
NATIXIS IMMO DÉVELOPPEMENT
IG
X
Promotion immobilière de logement
CONTANGO TRADING SA
IG
X
Société de courtage
NATIXIS PARTNERS
IG
X
Conseil en fusions et acquisitions
SPG
IG
X
Sicav
NATIXIS MARCO
IG
X
Entreprise d’investissement - (prolongement d’activité)
NATIXIS INNOV
IG
X
Holding
INVESTIMA 77
IG
X
Holding
NATIXIS ALTERNATIVE HOLDING LIMITED
IG
X
Holding
FENCHURCH PARTNERS LLP
IG
X
Conseil en fusions et acquisitions
VERMILION PARTNERS (UK) LIMITED
IG
X
Holding
VERMILION PARTNERS LLP
IG
X
Conseil en fusions et acquisitions
NATIXIS ASIA LTD
IG
X
Autre entreprise financière
NATIXIS HOLDINGS (HONG KONG) LIMITED
IG
X
Holding
VERMILION PARTNERS (HOLDINGS) LIMITED
IG
X
Holding
VERMILION PARTNERS LIMITED
IG
X
Holding
NATIXIS GLOBAL SERVICES (INDIA) PRIVATE LIMITED
IG
X
Support-opérationnel
BLEACHERS FINANCE
IG
X
Véhicule de titrisation
DF EFG3 LIMITED
IG
X
Holding
NATIXIS JAPAN SECURITIES CO, Ltd
IG
X
Établissement financier
NATIXIS STRUCTURED PRODUCTS LTD
IG
X
Véhicule d’émission
NATIXIS TRUST
IG
X
Holding
NATIXIS REAL ESTATE FEEDER SARL
IG
X
Entreprise d’investissement
NATIXIS ALTERNATIVE ASSETS
IG
X
Holding
NATIXIS STRUCTURED INSSUANCE
IG
X
Véhicule d’émission
NATIXIS BANK JSC, MOSCOW
IG
X
Banque
Nom de l’entité
31/12/2022
a
b
c
d
e
f
g
Méthode de
consolidation
comptable
Méthode de consolidation prudentielle(1)
Description de l'entité
Conso-
lidation
intégrale
Conso-
lidation
propor-
tionnelle
Méthode
de la
mise en
équi-
valence
Ni
conso-
lidée Ni
déduite
Déduite
NATIXIS ZWEIGNIEDERLASSUNG DEUTSCHLAND-Succursale
IG
X
Établissement financier
NATIXIS CANADA-Succursale
IG
X
Établissement financier
NATIXIS SHANGHAI-Succursale
IG
X
Établissement financier
NATIXIS BEIJING-Succursale
IG
X
Établissement financier
NATIXIS DUBAI -Succursale
IG
X
Établissement financier
NATIXIS NEW YORK-Succursale
IG
X
Établissement financier
NATIXIS MADRID-Succursale
IG
X
Établissement financier
NATIXIS LONDRES-Succursale
IG
X
Établissement financier
NATIXIS HONG KONG-Succursale
IG
X
Établissement financier
NATIXIS MILAN-Succursale
IG
X
Établissement financier
NATIXIS TOKYO-Succursale
IG
X
Établissement financier
NATIXIS LABUAN-Succursale
IG
X
Établissement financier
NATIXIS PORTO-Succursale
IG
X
Établissement financier
Natixis Seoul-Succursale
IG
X
Établissement financier
NATIXIS SINGAPOUR-Succursale
IG
X
Établissement financier
NATIXIS TAIWAN-Succursale
IG
X
Établissement financier
NATIXIS COFICINE
IG
X
Société financière (audiovisuel)
AEW Invest Gmbh
IG
X
Distribution
Natixis Investment Managers Australia Pty Limited
IG
X
Distribution
Investors Mutual Limited
IG
X
Gestion d’actifs
AEW Australia Pty Ltd
IG
X
Gestion d’actifs
Natixis IM Canada Holdings Ltd
IG
X
Holding
Natixis Investment Managers Korea Limited
IG
X
Distribution
AEW Korea LLC
IG
X
Gestion d’actifs
Natixis IM Korea Limited (NIMKL)
IG
X
Distribution
AEW CAPITAL MANAGEMENT, INC.
IG
X
Gestion d’actifs
AEW CAPITAL MANAGEMENT, LP
IG
X
Gestion d’actifs
AEW PARTNERS V, INC.
IG
X
Gestion d’actifs
AEW PARTNERS VI, INC.
IG
X
Gestion d’actifs
AEW PARTNERS VII, INC.
IG
X
Gestion d’actifs
AEW SENIOR HOUSING INVESTORS II INC
IG
X
Gestion d’actifs
AEW Partners X GP, LLC
IG
X
Gestion d’actifs
AEW Value Investors Asia II GP Limited
IG
X
Gestion d’actifs
AEW Partners Real Estate Fund VIII LLC
IG
X
Gestion d’actifs
AEW Senior Housing Investors III LLC
IG
X
Gestion d’actifs
AEW Senior Housing Investors IV LLC
IG
X
Gestion d’actifs
AEW Partners Real Estate Fund IX, LLC
IG
X
Gestion d’actifs
AEW Cold Ops MM, LLC
IG
X
Gestion d’actifs
AEW EHF GP, LLC
IG
X
Gestion d’actifs
AEW Core Property (U.S.) GP, LLC
IG
X
Gestion d’actifs
Seaport Strategic Property Program I Co-Investors, LLC
IG
X
Gestion d’actifs
ALPHASIMPLEX GROUP LLC
IG
X
Gestion d’actifs
AURORA INVESTMENT MANAGEMENT LLC
IG
X
Gestion d’actifs
CASPIAN CAPITAL MANAGEMENT, LLC
IG
X
Gestion d’actifs
Nom de l’entité
31/12/2022
a
b
c
d
e
f
g
Méthode de
consolidation
comptable
Méthode de consolidation prudentielle(1)
Description de l'entité
Conso-
lidation
intégrale
Conso-
lidation
propor-
tionnelle
Méthode
de la
mise en
équi-
valence
Ni
conso-
lidée Ni
déduite
Déduite
EPI SLP LLC
IG
X
Gestion d’actifs
EPI SO SLP LLC
IG
X
Gestion d’actifs
GATEWAY INVESTMENT ADVISERS, LLC
IG
X
Gestion d’actifs
HARRIS ALTERNATIVES HOLDING INC
IG
X
Holding
HARRIS ASSOCIATES LP
IG
X
Gestion d’actifs
HARRIS ASSOCIATES SECURITIES, LP
IG
X
Distribution
HARRIS ASSOCIATES, INC.
IG
X
Gestion d’actifs
LOOMIS SAYLES & COMPANY, INC.
IG
X
Gestion d’actifs
LOOMIS SAYLES & COMPANY, LP
IG
X
Gestion d’actifs
LOOMIS SAYLES ALPHA, LLC.
IG
X
Gestion d’actifs
LOOMIS SAYLES DISTRIBUTORS, INC.
IG
X
Distribution
LOOMIS SAYLES DISTRIBUTORS, LP
IG
X
Distribution
LOOMIS SAYLES TRUST COMPANY, LLC
IG
X
Gestion d’actifs
Ostrum AM US LLC
IG
X
Gestion d’actifs
NATIXIS ASG HOLDINGS, INC
IG
X
Distribution
Flexstone Partners LLC
IG
X
Gestion d’actifs
Natixis Investment Managers, LLC
IG
X
Holding
Natixis Advisors, LLC (ex-Natixis Advisors, L.P.)
IG
X
Distribution
Natixis Distribution, LLC (ex-Natixis Distribution, L.P.)
IG
X
Distribution
NATIXIS INVESTMENT MANAGERS INTERNATIONAL, LLC
IG
X
Distribution
NIM-os, LLC
IG
X
Supports et digitales
VAUGHAN NELSON INVESTMENT MANAGEMENT, INC.
IG
X
Gestion d’actifs
VAUGHAN NELSON INVESTMENT MANAGEMENT, LP
IG
X
Gestion d’actifs
Mirova US LLC
IG
X
Gestion d’actifs
Natixis Investment Managers U.S. Holdings, LLC
IG
X
Holding
Mirova US Holdings LLC
IG
X
Holding
SunFunder Inc.
IG
X
Société de gestion de dette privée
Natixis IM innovation
IG
X
Gestion d’actifs
AEW Europe SA (ex-AEW SA)
IG
X
Gestion d’actifs
AEW (ex-AEW Ciloger)
IG
X
Gestion immobilière
DARIUS CAPITAL CONSEIL
IG
X
Conseil en investissement financier
DNCA Finance
IG
X
Gestion d’actifs
Dorval Asset Management
IG
X
Gestion d’actifs
Flexstone Partners SAS
IG
X
Gestion d’actifs
Mirova
IG
X
Gestion de FCPR
Natixis Investment Managers International
IG
X
Distribution
Ostrum AM (New)
IG
X
Gestion d’actifs
Natixis TradEx Solutions
IG
X
Holding
NATIXIS INVESTMENT MANAGERS
IG
X
Holding
NATIXIS INVESTMENT MANAGERS PARTICIPATIONS 1
IG
X
Holding
NATIXIS INVESTMENT MANAGERS PARTICIPATIONS 3
IG
X
Holding
Nom de l’entité
31/12/2022
a
b
c
d
e
f
g
Méthode de
consolidation
comptable
Méthode de consolidation prudentielle(1)
Description de l'entité
Conso-
lidation
intégrale
Conso-
lidation
propor-
tionnelle
Méthode
de la
mise en
équi-
valence
Ni
conso-
lidée Ni
déduite
Déduite
NAXICAP PARTNERS
IG
X
Gestion de FCPR
OSSIAM
IG
X
Gestion d’actifs
SEVENTURE PARTNERS
IG
X
Gestion d’actifs
SEEYOND
IG
X
Gestion d’actifs
Natixis Investment Managers Participations 5 (ex-MV Credit France)
IG
X
Holding
Thematics Asset Management
IG
X
Gestion d’actifs
Vauban Infrastructure Partners
IG
X
Gestion d’actifs
Loomis Sayles Capital Re
IG
X
Gestion d’actifs
AEW EUROPE ADVISORY LTD
IG
X
Gestion d’actifs
AEW EUROPE CC LTD
IG
X
Gestion d’actifs
AEW EUROPE HOLDING Ltd
IG
X
Gestion d’actifs
AEW EUROPE INVESTMENT LTD
IG
X
Gestion d’actifs
AEW EUROPE LLP
IG
X
Gestion d’actifs
AEW GLOBAL ADVISORS (EUROPE) LTD
IG
X
Gestion d’actifs
AEW GLOBAL LTD
IG
X
Gestion d’actifs
AEW GLOBAL UK LTD
IG
X
Gestion d’actifs
AEW UK INVESTMENT MANAGEMENT LLP
IG
X
Gestion d’actifs
AEW Promote LP Ltd
IG
X
Gestion d’actifs
AEW EVP GP LLP
IG
X
Gestion d’actifs
LOOMIS SAYLES INVESTMENTS Ltd (UK)
IG
X
Gestion d’actifs
NATIXIS INVESTMENT MANAGERS UK Ltd
IG
X
Distribution
Natixis Investment Managers UK (Funds) Limited (UK), LLC
IG
X
Support-opérationnel
Mirova UK Limited (ex-Mirova Natural Capital Limited)
IG
X
Gestion d’actifs
MV Credit Limited
IG
X
Gestion d’actifs
MV Credit LLP
IG
X
Gestion d’actifs
AEW ASIA LIMITED
IG
X
Gestion d’actifs
NATIXIS INVESTMENT MANAGERS HONG KONG LIMITED
IG
X
Gestion d’actifs
Natixis Investment Managers International Hong Kong Limited
IG
X
Gestion d’actifs
PURPLE FINANCE CLO 1
IG
X
Véhicule de Titrisation
PURPLE FINANCE CLO 2
IG
X
Véhicule de Titrisation
Asahi Natixis Investment Managers Co. Ltd
MEE
X
Distribution
NATIXIS INVESTMENT MANAGERS JAPAN CO., LTD
IG
X
Gestion d’actifs
AEW Japan Corporation
IG
X
Gestion d’actifs
AEW Value Investors Asia III GP Limited
IG
X
Gestion d’actifs
AEW APREF Investors, L.P.
IG
X
Gestion d’actifs
SunFunder East Africa Ltd
IG
X
Société de gestion de dette privée
AEW EUROPE SARL
IG
X
Gestion d’actifs
AEW EUROPE GLOBAL LUX
IG
X
Gestion d’actifs
AEW VIA IV GP Partners SARL
IG
X
Gestion d’actifs
AEW VIA V GP Partners SARL
IG
X
Gestion d’actifs
AEW APREF GP SARL
IG
X
Gestion d’actifs
AEW Core Property (U.S.) Lux GP, SARL
IG
X
Gestion d’actifs
Nom de l’entité
31/12/2022
a
b
c
d
e
f
g
Méthode de
consolidation
comptable
Méthode de consolidation prudentielle(1)
Description de l'entité
Conso-
lidation
intégrale
Conso-
lidation
propor-
tionnelle
Méthode
de la
mise en
équi-
valence
Ni
conso-
lidée Ni
déduite
Déduite
KENNEDY FINANCEMENT Luxembourg
IG
X
Entreprise d’investissement – gestion d’actifs
KENNEDY FINANCEMENT Luxembourg 2
IG
X
Centrale de trésorerie – gestion d’actifs
Loomis Sayles Alpha Luxembourg, LLC
IG
X
Gestion d’actifs
Loomis Sayles Euro Investment Grade Credit
IG
X
Gestion d’actifs
NATIXIS INVESTMENT MANAGERS SA
IG
X
Distribution
MV Credit SARL
IG
X
Gestion d’actifs
Natixis IM Mexico, S. de R.L de C.V.
IG
X
Gestion d’actifs
Loomis Sayles (Netherlands) B.V.
IG
X
Distribution
AEW CENTRAL EUROPE
IG
X
Gestion d’actifs
Natixis Investment Managers Singapore Limited
IG
X
Gestion d’actifs
AEW Asia Pte Ltd
IG
X
Gestion d’actifs
LOOMIS SAYLES INVESTMENTS ASIA Pte Ltd
IG
X
Gestion d’actifs
Flexstone Partners SARL
IG
X
Gestion d’actifs
Natixis Investment Managers Switzerland Sarl
IG
X
Gestion d’actifs
NATIXIS INVESTMENT MANAGERS SECURITIES INVESTMENT CONSULTING Co. LTD
IG
X
Gestion d’actifs
Natixis Investment Managers Uruguay SA
IG
X
Distribution
Natixis Investment Managers SA, Zweignierderlaasung Deutschland
IG
X
Distribution
Natixis Investment Managers International, Zweigniederlassung Deutschland
IG
X
Distribution
AEW Asia Limited Australian branch
IG
X
Gestion d’actifs
Natixis Investment Managers SA, Belgian Branch
IG
X
Distribution
Natixis Investment Managers Middle East
IG
X
Distribution
Natixis Investment Managers, Sucursal en Espana
IG
X
Distribution
AEW Europe LLP succursale Espagne
IG
X
Distribution
Natixis Investment Managers International, Sucursal en Espana
IG
X
Distribution
MV Credit SARL succursale France
IG
X
Gestion d’actifs
AEW Italian Branch (ex-AEW Ciloger Italian Branch)
IG
X
Distribution
DNCA Finance succursale Milan
IG
X
Gestion d’actifs
Natixis Investment Managers International succursale Italiana
IG
X
Distribution
Seeyond succursale Italie
IG
X
Gestion d’actifs
Ostrum Asset Management Italia
IG
X
Gestion d’actifs
DNCA Finance succursale Luxembourg
IG
X
Gestion d’actifs
Loomis Sayles & Company, LP, Dutch Branch
IG
X
Distribution
AEW – Dutch Branch
IG
X
Gestion immobilière
Natixis Investment Managers International, Nederlands
IG
X
Distribution
AEW Central Europe Czech
IG
X
Distribution
Mirova Sweden filial
IG
X
Gestion d’actifs
Natixis Investment Managers International, Nordics filial
IG
X
Distribution
Natixis Private Equity
IG
X
Capital-investissement
Nom de l’entité
31/12/2022
a
b
c
d
e
f
g
Méthode de
consolidation
comptable
Méthode de consolidation prudentielle(1)
Description de l'entité
Conso-
lidation
intégrale
Conso-
lidation
propor-
tionnelle
Méthode
de la
mise en
équi-
valence
Ni
conso-
lidée Ni
déduite
Déduite
NATIXIS Wealth Management Luxembourg
IG
X
Banque
Natixis Wealth Management
IG
X
Établissement de crédit
VEGA INVESTMENT MANAGERS
IG
X
Société de gestion d’OPCVM
1818 IMMOBILIER
IG
X
Immobilier d’exploitation
TEORA
IG
X
Société de courtage d’assurance
Massena Partners SA
IG
X
Société de gestion et de conseils en investissement
Massena Wealth Management SARL
IG
X
Société de gestion et de conseils en investissement
Massena Partners – succursale
IG
X
Société de gestion et de conseils en investissement
NATIXIS INTERÉPARGNE
IG
X
Tenue de comptes d’épargne salariale
NATIXIS ALGÉRIE
IG
X
Banque
S.C.I. ALTAIR 1
IG
X
Immobilier d’exploitation
S.C.I. ALTAIR 2
IG
X
Immobilier d’exploitation
FONCIÈRE KUPKA
IG
X
Immobilier d’exploitation
NATIXIS FONCIÈRE SA
IG
X
Investissements immobiliers
Pôle Assurances
X
BPCE ASSURANCES
IG
X
Holding de sociétés d’assurance
NA
IG
X
Holding de sociétés d’assurance
BPCE LIFE
IG
X
Assurance-vie
BPCE LIFE succursale France
IG
X
Assurance-vie
BPCE IARD (ex-ASSURANCES BANQUE POPULAIRE IARD)
MEE
X
Assurance dommages aux biens
BPCE Prévoyance
IG
X
Prévoyance
ADIR
MEE
X
Assurance dommages aux biens
FRUCTIFONCIER
IG
X
Placements immobiliers d’assurance
BPCE Vie
IG
X
Assurance
RÉAUMUR ACTIONS
IG
X
OPCVM de placement d’assurance
NAMI INVESTMENT
IG
X
Placements immobiliers d’assurance
ECUREUIL VIE DÉVELOPPEMENT
MEE
X
Assurance
BPCE RELATION ASSURANCES
IG
X
Société de services
SCI DUO PARIS
MEE
X
Gestion immobilière
Fonds TULIP
IG
X
Placements d’assurance (Fonds de titrisation)
DNCA INVEST NORDEN
IG
X
OPCVM de placement d’assurance
AAA ACTIONS AGRO ALIMENTAIRE
IG
X
OPCVM de placement d’assurance
SCPI IMMOB EVOLUTIF
IG
X
Placements immobiliers d’assurance
Nom de l’entité
31/12/2022
a
b
c
d
e
f
g
Méthode de
consolidation
comptable
Méthode de consolidation prudentielle(1)
Description de l'entité
Conso-
lidation
intégrale
Conso-
lidation
propor-
tionnelle
Méthode
de la
mise en
équi-
valence
Ni
conso-
lidée Ni
déduite
Déduite
OPCI FRANCEUROPE IMMO
IG
X
OPCVM de placement d’assurance
SELECTIZ
IG
X
OPCVM de placement d’assurance
SELECTIZ PLUS FCP 4DEC
IG
X
OPCVM de placement d’assurance
ALLOCATION PILOTÉE ÉQUILIBRE C
IG
X
OPCVM de placement d’assurance
MIROVA EUROPE ENVIRONNEMENT C
IG
X
OPCVM de placement d’assurance
Vega Euro Rendement FCP RC
IG
X
OPCVM de placement d’assurance
Fonds Vega Europe Convictions
IG
X
OPCVM de placement d’assurance
SCPI Atlantique Mur Régions
IG
X
OPCVM de placement d’assurance
BPCE ASSURANCES IARD (ex-BPCE ASSURANCES)
IG
X
Société d’assurance
BPCE ASSURANCES PRODUCTION SERVICES
IG
X
Prestataires de services
Pôle Paiements
BPCE PAYMENT SERVICES (ex-NATIXIS PAIEMENTS SOLUTION)
IG
X
Services bancaires
BPCE PAYMENTS (Ex-Shiva)
IG
X
Holding
BPH (ex NATIXIS PAIMENT HOLDING)
IG
X
Holding
XPOLLENS (ex-S-MONEY)
IG
X
Services de paiement
PAYPLUG
IG
X
Services de paiement
DALENYS SA
IG
X
Holding
DALENYS INTERNATIONAL
IG
X
Holding
DALENYS FINANCE
IG
X
Holding
DALENYS PAYMENT
IG
X
Services de paiement
SWILE
MEE
X
Services de paiement, Offre de titres de services et Services en ligne aux salariés
Autres
BPCE IMMO EXPLOITATION (ex-NATIXIS IMMO EXPLOITATION)
IG
X
Immobilier d’exploitation
III-4 - Filiales de CE Holding Participations
CE HOLDING PARTICIPATIONS
IG
X
Holding
CE CAPITAL
IG
X
Holding
HABITAT EN RÉGION SERVICES
IG
X
Holding
III-5 - Sociétés locales d’Epargne
185 Sociétés locales d’Épargne (SLE)
IG
X
Sociétariat
(1)Méthode de consolidation prudentielle
IG Intégration globale
MEE Mise en équivalence
A.C. Activités conjointes
Le tableau suivant est présenté au format de l’Annexe VI, règlement d’exécution (UE) no 1423/2013 de la commission du 20 décembre 2013. Par simplification, les libellés présentés ci-dessous sont ceux de l’Annexe VI, soit les libellés phasés.
en millions d'euros
31/12/2022
31/12/2021
(a)
(b)
(a)
(b)
Montant
Source basée sur
les numéros/
lettres de
référence du
bilan selon le
périmètre de
consolidation
réglementaire
Montant
Source basée sur
les numéros/
lettres de
réfrérence du
bilan selon le
périmètre de
consolidation
réglementaire
FONDS PROPRES DE BASE DE CATÉGORIE 1 (CET1) : INSTRUMENTS ET RÉSERVES
1
Instruments de fonds propres et comptes des primes d’émission y afférents
28 678
4
28 225
4
2
Résultats non distribués
3 071
4
3 252
4
3
Autres éléments du résultat global accumulés (et autres réserves)
44 736
4
41 750
4
EU-3a
Fonds pour risques bancaires généraux
-
-
-
-
4
Montant des éléments éligibles visés à l’article 484, paragraphe 3, du CRR et comptes des primes d’émission y afférents soumis à exclusion progressive des CET1
-
-
-
-
5
Intérêts minoritaires (montant autorisé en CET1 consolidés)
164
5
193
5
EU-5a
Bénéfices intermédiaires, nets de toute charge et de tout dividende prévisible, ayant fait l’objet d’un contrôle indépendant
3 193
4
3 561
4
6
Fonds propres de base de catégorie 1 (CET1) avant ajustements réglementaires
79 842
-
76 980
-
FONDS PROPRES DE BASE DE CATÉGORIE 1 (CET1) : AJUSTEMENTS RÉGLEMENTAIRES
7
Corrections de valeur supplémentaires (montant négatif)
(869)
-
(702)
-
8
Immobilisations incorporelles (nettes des passifs d’impôt associés) (montant négatif)
(4 931)
2
(4 826)
2
10
Actifs d’impôt différé dépendant de bénéfices futurs à l’exclusion de ceux résultant de différences temporelles (nets des passifs d’impôt associés lorsque les conditions prévues à l’article 38, paragraphe 3, du CRR sont réunies) (montant négatif)
(896)
1
(699)
1
11
Réserves en juste valeur relatives aux pertes et aux gains générés par la couverture des flux de trésorerie des instruments financiers qui ne sont pas évalués à la juste valeur
(597)
-
65
-
12
Montants négatifs résultant du calcul des montants des pertes anticipées
(189)
-
(203)
-
13
Toute augmentation de valeur des capitaux propres résultant d’actifs titrisés (montant négatif)
-
-
-
-
14
Pertes ou gains sur passifs évalués à la juste valeur et qui sont liés à l’évolution de la qualité de crédit de l’établissement
(199)
-
109
-
15
Actifs de fonds de pension à prestations définies (montant négatif)
(99)
-
-
-
16
Détentions directes, indirectes et synthétiques, par un établissement, de ses propres instruments CET1 (montant négatif)
(8)
-
(8)
-
17
Détentions directes, indirectes et synthétiques d’instruments CET1 d’entités du secteur financier lorsqu’il existe une détention croisée avec l’établissement visant à accroître artificiellement les fonds propres de l’établissement (montant négatif)
-
-
-
-
18
Détentions directes, indirectes et synthétiques d’instruments CET1 d’entités du secteur financier dans lesquelles l’établissement ne détient pas d’investissement important (montant au-dessus du seuil de 10 %, net des positions courtes éligibles) (montant négatif)
-
-
-
-
19
Détentions directes, indirectes et synthétiques d’instruments CET1 d’entités du secteur financier dans lesquelles l’établissement détient un investissement important (montant au-dessus du seuil de 10 %, net des positions courtes éligibles) (montant négatif)
-
-
-
-
EU-20a
Montant des expositions aux éléments suivants qui reçoivent une pondération de 1 250 %, lorsque l’établissement a opté pour la déduction
-
-
-
-
en millions d'euros
31/12/2022
31/12/2021
(a)
(b)
(a)
(b)
Montant
Source basée sur
les numéros/
lettres de
référence du
bilan selon le
périmètre de
consolidation
réglementaire
Montant
Source basée sur
les numéros/
lettres de
réfrérence du
bilan selon le
périmètre de
consolidation
réglementaire
EU-20b
•Dont : participations qualifiées hors du secteur financier (montant négatif)
-
-
-
-
EU-20c
•Dont : positions de titrisation (montant négatif)
-
-
-
-
EU-20d
•Dont : positions de négociation non dénouées (montant négatif)
-
-
-
-
21
Actifs d’impôt différé résultant de différences temporelles (montant au-dessus du seuil de 10 %, net des passifs d’impôt associés lorsque les conditions prévues à l’article 38, paragraphe 3, du CRR sont réunies) (montant négatif)
-
-
-
-
22
Montant au-dessus du seuil de 17,65 % (montant négatif)
-
-
-
-
23
•Dont : détentions directes, indirectes et synthétiques, par l’établissement, d’instruments CET1 d’entités du secteur financier dans lesquelles il détient un investissement important
-
-
-
-
24
Sans objet
-
-
-
-
25
•Dont : actifs d’impôt différé résultant de différences temporelles
-
-
-
-
EU-25a
Pertes de l’exercice en cours (montant négatif)
-
-
-
-
EU-25b
Charges d’impôt prévisibles relatives à des éléments CET1, sauf si l’établissement ajuste dûment le montant des éléments CET1 dans la mesure où ces impôts réduisent le montant à concurrence duquel ces éléments peuvent servir à couvrir les risques ou pertes (montant négatif)
-
-
-
-
27
Déductions AT1 admissibles dépassant les éléments AT1 de l’établissement (montant négatif)
(22)
-
(22)
-
27a
Autres ajustements réglementaires
(2 367)
-
(930)
-
28
Total des ajustements réglementaires des fonds propres de base de catégorie 1 (CET1)
(10 177)
-
(7 216)
-
29
Fonds propres de base de catégorie 1 (CET1)
69 665
-
69 764
-
FONDS PROPRES ADDITIONNELS DE CATÉGORIE 1 (AT1) : INSTRUMENTS
30
Instruments de fonds propres et comptes des primes d’émission y afférents
-
-
-
-
33
Montant des éléments éligibles visés à l’article 484, paragraphe 4, du CRR et comptes des primes d’émission y afférents soumis à exclusion progressive des AT1
-
-
-
-
EU-33a
Montant des éléments éligibles visés à l’article 494 bis, paragraphe 1, du CRR soumis à exclusion progressive des AT1
-
-
-
-
EU-33b
Montant des éléments éligibles visés à l’article 494 ter, paragraphe 1, du CRR soumis à exclusion progressive des AT1
-
-
-
-
34
Fonds propres de catégorie 1 éligibles inclus dans les fonds propres consolidés AT1 (y compris intérêts minoritaires non inclus dans la ligne 5) émis par des filiales et détenus par des tiers
-
-
-
-
35
•Dont : instruments émis par des filiales soumis à exclusion progressive
-
-
-
-
36
Fonds propres additionnels de catégorie 1 (AT1) avant ajustements réglementaires
-
-
-
-
FONDS PROPRES ADDITIONNELS DE CATÉGORIE 1 (AT1) : AJUSTEMENTS RÉGLEMENTAIRES
37
Détentions directes, indirectes et synthétiques, par un établissement, de ses propres instruments AT1 (montant négatif)
-
-
-
-
38
Détentions directes, indirectes et synthétiques d’instruments AT1 d’entités du secteur financier lorsqu’il existe une détention croisée avec l’établissement visant à accroître artificiellement les fonds propres de l’établissement (montant négatif)
-
-
-
-
en millions d'euros
31/12/2022
31/12/2021
(a)
(b)
(a)
(b)
Montant
Source basée sur
les numéros/
lettres de
référence du
bilan selon le
périmètre de
consolidation
réglementaire
Montant
Source basée sur
les numéros/
lettres de
réfrérence du
bilan selon le
périmètre de
consolidation
réglementaire
40
Détentions directes, indirectes et synthétiques d’instruments AT1 d’entités du secteur financier dans lesquelles l’établissement détient un investissement important (net des positions courtes éligibles) (montant négatif)
(22)
-
(22)
-
42
Déductions T2 admissibles dépassant les éléments T2 de l’établissement (montant négatif)
-
-
-
-
42a
Autres ajustements réglementaires des fonds propres AT1
-
-
-
-
43
Total des ajustements réglementaires des fonds propres additionnels de catégorie 1 (AT1)
(22)
-
(22)
-
44
Fonds propres additionnels de catégorie 1 (AT1)
-
-
-
-
45
Fonds propres de catégorie 1 (T1 = CET1 + AT1)
69 665
-
69 764
-
FONDS PROPRES DE CATÉGORIE 2 (T2) : INSTRUMENTS
46
Instruments de fonds propres et comptes des primes d’émission y afférents
13 483
3
13 699
3
47
Montant des éléments éligibles visés à l’article 484, paragraphe 5, du CRR et des comptes des primes d’émission y afférents soumis à exclusion progressive des T2 conformément à l’article 486, paragraphe 4, du CRR
-
-
6
-
EU-47a
Montant des éléments éligibles visés à l’article 494 bis, paragraphe 2, du CRR soumis à exclusion progressive des T2
-
-
-
-
EU-47b
Montant des éléments éligibles visés à l’article 494 ter, paragraphe 2, du CRR soumis à exclusion progressive des T2
105
3
117
3
48
Instruments de fonds propres éligibles inclus dans les fonds propres consolidés T2 (y compris intérêts minoritaires et instruments AT1 non inclus dans les lignes 5 ou 34) émis par des filiales et détenus par des tiers
-
-
-
-
50
Ajustements pour risque de crédit
889
-
736
-
51
Fonds propres de catégorie 2 (T2) avant ajustements réglementaires
14 478
-
14 558
-
FONDS PROPRES DE CATÉGORIE 2 (T2) : AJUSTEMENTS RÉGLEMENTAIRES
52
Détentions directes, indirectes et synthétiques, par un établissement, de ses propres instruments et emprunts subordonnés T2 (montant négatif)
(25)
-
(25)
-
53
Détentions directes, indirectes et synthétiques d’instruments et emprunts subordonnés T2 d’entités du secteur financier lorsqu’il existe une détention croisée avec l’établissement visant à accroître artificiellement les fonds propres de l’établissement (montant négatif)
-
-
-
-
54
Détentions directes, indirectes et synthétiques d’instruments et d’emprunts subordonnés T2 d’entités du secteur financier dans lesquelles l’établissement ne détient pas d’investissement important (montant au-dessus du seuil de 10 %, net des positions courtes éligibles) (montant négatif)
-
-
-
-
55
Détentions directes, indirectes et synthétiques, par l’établissement, d’instruments et d’emprunts subordonnés T2 d’entités du secteur financier dans lesquelles l’établissement détient un investissement important (net des positions courtes éligibles) (montant négatif)
(1 693)
-
(1 582)
-
EU-56a
Déductions admissibles d’engagements éligibles dépassant les éléments d’engagements éligibles de l’établissement (montant négatif)
-
-
-
-
EU-56b
Autres ajustements réglementaires des fonds propres T2
-
-
-
-
57
Total des ajustements réglementaires des fonds propres de catégorie 2 (T2)
(1 718)
-
(1 607)
-
58
Fonds propres de catégorie 2 (T2)
12 759
-
12 951
-
en millions d'euros
31/12/2022
31/12/2021
(a)
(b)
(a)
(b)
Montant
Source basée sur
les numéros/
lettres de
référence du
bilan selon le
périmètre de
consolidation
réglementaire
Montant
Source basée sur
les numéros/
lettres de
réfrérence du
bilan selon le
périmètre de
consolidation
réglementaire
59
Total des fonds propres (TC = T1 + T2)
82 424
-
82 715
-
60
Montant total d’exposition au risque
460 858
-
441 428
-
RATIOS ET EXIGENCES DE FONDS PROPRES, Y COMPRIS LES COUSSINS
61
Fonds propres de base de catégorie 1 (CET1)
15,12 %
-
15,80 %
-
62
Fonds propres de catégorie 1
15,12 %
-
15,80 %
-
63
Total des fonds propres
17,88 %
-
18,74 %
-
64
Exigences globales de fonds propres CET1 de l’établissement
9,15 %
-
9,33 %
-
65
•Dont : exigence de coussin de conservation de fonds propres
2,50 %
-
2,50 %
-
66
•Dont : exigence de coussin de fonds propres contracyclique
0,03 %
-
0,02 %
-
67
•Dont : exigence de coussin pour le risque systémique
0,00 %
-
0,00 %
-
EU-67a
•Dont : exigence de coussin pour établissement d’importance systémique mondiale (EISm) ou pour autre établissement d’importance systémique (autre EIS)
1,00 %
-
1,00 %
-
68
Fonds propres de base de catégorie 1 (en pourcentage du montant d’exposition au risque) disponibles après le respect des exigences minimales de fonds propres
9,12 %
-
9,99 %
-
MONTANTS INFÉRIEURS AUX SEUILS POUR DÉDUCTION (AVANT PONDÉRATION)
72
Détentions directes et indirectes de fonds propres et d’engagements éligibles d’entités du secteur financier dans lesquelles l’établissement ne détient pas d’investissement important (montant en dessous du seuil de 10 %, net des positions courtes éligibles)
1 152
-
1 337
-
73
Détentions directes et indirectes, par l’établissement, d’instruments CET1 d’entités du secteur financier dans lesquelles l’établissement détient un investissement important (montant en dessous du seuil de 17,65 %, net des positions courtes éligibles)
2 403
-
2 910
-
75
Actifs d’impôt différé résultant de différences temporelles (montant en dessous du seuil de 17,65 %, net des passifs d’impôt associés lorsque les conditions prévues à l’article 38, paragraphe 3, du CRR sont réunies)
2 951
-
2 348
-
PLAFONDS APPLICABLES LORS DE L’INCLUSION DE PROVISIONS DANS LES FONDS PROPRES DE CATÉGORIE 2
76
Ajustements pour risque de crédit inclus dans les T2 eu égard aux expositions qui relèvent de l’approche standard (avant application du plafond)
-
-
-
-
77
Plafond pour l’inclusion des ajustements pour risque de crédit dans les T2 selon l’approche standard
1 989
-
1 893
-
78
Ajustements pour risque de crédit inclus dans les T2 eu égard aux expositions qui relèvent de l’approche fondée sur les notations internes (avant application du plafond)
889
-
736
-
79
Plafond pour l’inclusion des ajustements pour risque de crédit dans les T2 selon l’approche fondée sur les notations internes
1 122
-
1 051
-
INSTRUMENTS DE FONDS PROPRES SOUMIS À EXCLUSION PROGRESSIVE (APPLICABLE ENTRE LE 1ER JANVIER 2014 ET LE 1ER JANVIER 2022 UNIQUEMENT)
80
Plafond actuel applicable aux instruments CET1 soumis à exclusion progressive
-
-
-
-
81
Montant exclu des CET1 en raison du plafond (dépassement du plafond après remboursements et échéances)
-
-
-
-
82
Plafond actuel applicable aux instruments AT1 soumis à exclusion progressive
-
-
-
-
83
Montant exclu des AT1 en raison du plafond (dépassement du plafond après remboursements et échéances)
-
-
-
-
84
Plafond actuel applicable aux instruments T2 soumis à exclusion progressive
-
-
6
-
en millions d'euros
31/12/2022
31/12/2021
(a)
(b)
(a)
(b)
Montant
Source basée sur
les numéros/
lettres de
référence du
bilan selon le
périmètre de
consolidation
réglementaire
Montant
Source basée sur
les numéros/
lettres de
réfrérence du
bilan selon le
périmètre de
consolidation
réglementaire
85
Montant exclu des T2 en raison du plafond (dépassement du plafond après remboursements et échéances)
10
-
55
-
en millions d’euros
31/12/2022
Bâle III
31/12/2021
Bâle III phasé
Instruments de fonds propres AT1 non éligibles mais bénéficiant d’une clause d’antériorité (1)
-
-
Détentions d’instruments AT1 d’entités du secteur financier détenues à plus de 10 %
-
-
Ajustements transitoires applicables aux fonds propres AT1
-
-
FONDS PROPRES ADDITIONNELS DE CATÉGORIE 1 (AT1)
-
-
(1)Montant après application des dispositions transitoires : correspond à 10 % de l’encours des titres subordonnés à durée indéterminée au 31/12/2021.
Le détail des instruments de dettes reconnus en fonds propres de catégorie 1, ainsi que leurs caractéristiques, telles que requises par le règlement d’exécution no 1423/2013 sont publiés à l’adresse suivante : https://groupebpce.com/investisseurs/resultats-et
-publications/pilier-iii.en millions d’euros
31/12/2022
Bâle III
31/12/2021
Bâle III phasé (1)
Instruments de fonds propres Tier 2 éligibles
13 483
13 699
Propres instruments de Tier 2
(25)
(25)
Instruments de fonds propres Tier 2 non éligibles mais bénéficiant d’une clause d’antériorité (1)
105
123
Détentions d’instruments Tier 2 d’entités du secteur financier détenues à plus de 10 %
(1 693)
(1 582)
Ajustements transitoires applicables aux fonds propres de catégorie 2
-
-
Excédent de provision par rapport aux pertes attendues
889
736
FONDS PROPRES DE CATÉGORIE 2 (TIER 2)
12 759
12 951
(1)Montant après application des dispositions transitoires : correspond à 10 % de l’encours des titres subordonnés à durée indéterminée au 31/12/2021.
Émetteur
Date d’émission
Date d’échéance
Devise
Encours en
devise d’origine
(en millions)
Encours
(en millions d’euros)
Encours net
prudentiel
(en millions d’euros)
BPCE
18/07/2013
18/07/2023
EUR
1 000
1 000
109
BPCE
22/10/2013
22/10/2023
USD
1 500
1 406
227
BPCE
21/01/2014
21/07/2024
USD
1 500
1 406
437
BPCE
16/04/2014
16/04/2029
GBP
750
845
845
BPCE
25/07/2014
25/06/2026
EUR
350
350
244
BPCE
25/07/2014
25/06/2026
EUR
525
525
366
BPCE
11/07/2014
11/07/2024
USD
800
750
229
BPCE
15/09/2014
15/03/2025
USD
1 250
1 171
517
BPCE
30/09/2014
30/09/2024
EUR
410
410
144
BPCE
30/01/2015
30/01/2025
JPY
27 200
193
81
BPCE
30/01/2015
30/01/2025
JPY
13 200
94
39
BPCE
17/02/2015
17/02/2027
EUR
240
240
197
BPCE
17/02/2015
17/02/2027
EUR
371
371
306
BPCE
24/03/2015
12/03/2025
EUR
375
375
165
BPCE
17/04/2015
17/04/2035
USD
270
253
253
BPCE
29/04/2015
17/04/2035
USD
100
94
94
BPCE
29/04/2015
17/04/2035
USD
30
28
28
BPCE
01/06/2015
01/06/2045
USD
130
122
122
BPCE
29/09/2015
29/09/2025
CHF
50
51
28
BPCE
11/12/2015
11/12/2025
JPY
25 100
178
105
BPCE
11/12/2015
11/12/2025
JPY
500
4
2
BPCE
17/03/2016
17/03/2031
EUR
60
60
60
BPCE
17/03/2016
17/03/2036
USD
150
141
141
BPCE
01/04/2016
01/04/2026
USD
750
703
457
BPCE
22/04/2016
22/04/2026
EUR
750
750
496
BPCE
03/05/2016
03/05/2046
USD
200
187
187
BPCE
19/07/2016
19/07/2026
EUR
696
696
494
BPCE
13/07/2016
13/07/2026
JPY
17 300
123
87
BPCE
13/10/2021
13/01/2042
EUR
900
900
900
BPCE
13/10/2021
13/10/2046
EUR
850
850
850
BPCE
19/10/2021
19/10/2042
USD
750
703
703
BPCE
19/10/2021
19/10/2032
USD
1 000
937
937
BPCE
01/12/2021
30/11/2032
GBP
500
564
564
BPCE
16/12/2021
16/12/2031
JPY
74 600
530
530
BPCE
16/12/2021
16/12/2036
JPY
5 800
41
41
BPCE
14/01/2022
14/01/2037
USD
800
750
750
BPCE
02/02/2022
02/02/2034
EUR
1 000
1 000
1 000
BPCE
02/03/2022
02/03/2032
EUR
500
500
500
BPCE
07/07/2022
07/07/2032
JPY
26 600
189
189
BPCE
15/12/2022
15/12/2032
JPY
8 400
60
60
CFF
06/03/2003
06/03/2023
EUR
10
10
-
TOTAL
19 557
13 483
en millions d’euros
31/12/2022
a
b
c
d
e
f
g
h
i
j
k
l
m
Expositions
générales de crédit
Expositions de crédit
pertinentes – risque
de marché
Expo-
sitions
de
titrisation
Valeur
exposée
au
risque
pour le
porte-
feuille
bancaire
Valeur
d’expo-
sition
totale
Exigences de fonds propres
Risques
pondérés
Pondé-
rations
des
exigences
de fonds
propres
(%)
Taux de
coussin
contra-
cyclique
(%)
Valeur
exposée
au
risque
selon
l’approche
standard
Valeur
exposée
au
risque
selon
l’approche
NI
Somme
des
positions
longues
et
courtes
des
expo-
sitions
relevant
du
porte-
feuille
de
négo-
ciation
pour
l’approche
standard
Valeur
des
expositions
du
porte-
feuille
de
négo-
ciation
pour les
modèles
internes
Expo-
sitions
au
risque
de
crédit
perti-
nentes –
risque
de
crédit
Expo-
sitions
de
crédit
perti-
nentes –
risque
de
marché
Expo-
sitions
de
crédit
perti-
nentes –
positions
de
titrisation
dans le
porte-
feuille
hors
négo-
ciation
Total
010
VENTILATION PAR PAYS :
Bulgarie
-
2
-
-
-
2
-
-
-
-
-
0,00 %
1,00 %
République Tchèque
14
11
-
-
-
25
1
-
-
1
16
0,00 %
1,50 %
Danemark
252
88
12
-
-
352
22
-
-
23
283
0,08 %
2,00 %
Estonie
-
3
-
-
-
4
-
-
-
-
4
0,00 %
1,00 %
Royaume-Uni
1 206
7 722
166
43
1 587
10 725
314
6
20
339
4 234
1,15 %
1,00 %
Hong-Kong
264
2 337
29
-
208
2 838
83
1
3
87
1 084
0,29 %
1,00 %
Islande
-
1
-
-
-
1
-
-
-
-
-
0,00 %
2,00 %
Luxembourg
2 109
7 925
44 798
176
505
55 513
437
3
4
444
5 552
1,51 %
0,50 %
Norvège
336
381
24
-
-
741
26
1
-
27
334
0,09 %
2,00 %
Roumanie
12
11
-
-
-
23
1
-
-
1
14
0,00 %
0,50 %
Suede
93
173
33
-
-
299
12
2
-
14
172
0,05 %
1,00 %
Slovaquie
10
6
3
29
-
48
1
-
-
1
9
0,00 %
1,00 %
Autres pays pondérés à 0 %
176 847
700 846
10 307
14 548
20 133
922 680
28 059
134
326
28 519
356 489
96,82 %
0,00 %
020
TOTAL
181 143
719 506
55 371
14 798
22 433
993 251
28 957
145
353
29 455
368 191
100,00 %
en millions d’euros
31/12/2021
a
b
c
d
e
f
g
h
i
j
k
l
m
Expositions
générales de crédit
Expositions de crédit
pertinentes – risque
de marché
Expo-
sitions
de
titrisation
Valeur
exposée
au
risque
pour le
porte-
feuille
bancaire
Valeur
d’expo-
sition
totale
Exigences de fonds propres
Risques
pondérés
Pondé-
rations
des
exigences
de fonds
propres
(%)
Taux de
coussin
contra-
cyclique
(%)
Valeur
exposée
au
risque
selon
l’approche
standard
Valeur
exposée
au
risque
selon
l’approche
NI
Somme
des
positions
longues
et
courtes
des
expo-
sitions
relevant
du
porte-
feuille
de
négo-
ciation
pour
l’approche
standard
Valeur
des
expo-
sitions
du
porte-
feuille
de
négo-
ciation
pour les
modèles
internes
Expo-
sitions
au
risque
de
crédit
perti-
nentes –
risque
de
crédit
Expo-
sitions
de
crédit
perti-
nentes –
risque
de
marché
Expo-
sitions
de
crédit
perti-
nentes –
positions
de
titrisation
dans le
porte-
feuille
hors
négo-
ciation
Total
010
VENTILATION PAR PAYS :
Bulgarie
-
5
-
-
-
5
-
-
-
-
1
0,00%
0,50%
République Tchèque
31
5
-
-
-
36
2
-
-
2
28
0,01%
0,50%
Hong-Kong
39
2 853
25
0
0
2 916
86
-
-
86
1 079
0,30%
1,00%
Luxembourg
1 747
7 230
41 093
176
327
50 574
540
4
4
548
6 844
1,93%
0,50%
Norvège
324
586
65
0
-
976
190
1
-
191
2 383
0,67%
1,00%
Slovaquie
28
1
6
29
-
65
2
-
-
2
21
0,01%
1,00%
Autres pays pondérés à 0 %
170 602
666 015
13 559
14 626
18 096
882 898
27 029
247
324
27 601
345 008
97,09%
0,00%
020
TOTAL
172 771
676 696
54 748
14 832
18 423
937 470
27 849
252
328
28 429
355 364
100,00%
en millions d’euros
a
b
c
d
e
EU e1
EU e2
f
g
h
31/12/2022
Catégorie de risque
AVA de catégorie —
Incertitude d’évaluation
AVA de
catégorie
totale
après
diversifi-
cation
Dont : Total
approche
principale
dans le
portefeuille
de
négociation
Dont : Total
approche
principale
dans le
portefeuille
bancaire
AVA de catégorie
Actions
Taux
d’intérêt
Change
Crédit
Matières
premières
AVA
relatives
aux écarts
de crédit
constatés
d’avance
AVA
relatives
aux coûts
d’investis-
sement et
de financ-
ement
1
Incertitude sur les prix du marché
132
16
5
286
1
47
37
262
62
200
3
Coûts de liquidation
177
16
11
92
-
47
-
172
49
123
4
Positions concentrées
131
-
-
3
-
-
-
134
132
2
5
Résiliation anticipée
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
6
Risque lié au modèle
52
8
29
27
-
56
-
86
78
8
7
Risque opérationnel
22
2
1
19
-
-
-
43
8
35
10
Frais administratifs futurs
19
136
5
9
2
-
-
170
170
-
12
TOTAL DES CORRECTIONS DE VALEUR SUPPLÉMENTAIRES (AVA)
869
500
369
en millions d’euros
a
b
c
d
e
EU e1
EU e2
f
g
h
31/12/2021
Catégorie de risque
AVA de catégorie —
Incertitude d’évaluation
AVA de
catégorie
totale
après
diversif-
ication
Dont : Total
approche
principale
dans le
portefeuille
de
négociation
Dont : Total
approche
principale
dans le
portefeuille
bancaire
AVA de catégorie
Actions
Taux
d’intérêt
Change
Crédit
Matières
premières
AVA
relatives
aux écarts
de crédit
constatés
d’avance
AVA
relatives
aux coûts
d’investis-
sement et
de financ-
ement
1
Incertitude sur les prix du marché
124
13
7
176
1
26
16
182
72
110
3
Coûts de liquidation
65
3
9
119
4
26
-
115
62
53
4
Positions concentrées
132
-
-
4
-
-
-
136
133
3
5
Résiliation anticipée
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
6
Risque lié au modèle
60
2
2
2
-
3
-
35
35
-
7
Risque opérationnel
9
1
1
15
-
-
-
26
9
17
10
Frais administratifs futurs
21
173
5
8
-
-
-
208
207
1
12
TOTAL DES CORRECTIONS DE VALEUR SUPPLÉMENTAIRES (AVA)
702
518
184
Le ratio de levier rapporte les fonds propres Tier 1 à une exposition calculée trimestriellement à partir du bilan et du hors bilan évalués selon une approche prudentielle. Les instruments dérivés et les opérations de pension font l’objet de retraitements spécifiques. Les engagements donnés se voient affecter d’un facteur de conversion conformément à l’article 429 paragraphe 10, du CRR.
en millions d’euros
Expositions aux fins du ratio de levier
en vertu du CRR
a
b
31/12/2022
31/12/2021
EXPOSITIONS AU BILAN (EXCEPTÉ DÉRIVÉS ET OFT)
1
Éléments inscrits au bilan (dérivés et OFT exclus, mais sûretés incluses)
1 273 563
1 272 343
2
Rajout du montant des sûretés fournies pour des dérivés, lorsqu’elles sont déduites des actifs du bilan selon le référentiel comptable applicable
-
-
3
(Déduction des créances comptabilisées en tant qu’actifs pour la marge de variation en espèces fournie dans le cadre de transactions sur dérivés)
(12 134)
(12 448)
4
(Ajustement pour les titres reçus dans le cadre d’opérations de financement sur titres qui sont comptabilisés en tant qu’actifs)
-
-
5
(Ajustements pour risque de crédit général des éléments inscrits au bilan)
-
-
6
(Montants d’actifs déduits lors de la détermination des fonds propres de catégorie 1)
(7 707)
(5 693)
7
Total des expositions au bilan (excepté dérivés et OFT)
1 253 723
1 254 203
EXPOSITIONS SUR DÉRIVÉS
8
Coût de remplacement de toutes les transactions dérivées SA-CCR (c’est-à-dire net des marges de variation en espèces éligibles)
17 554
13 236
EU-8a
Dérogation pour dérivés : contribution des coûts de remplacement selon l’approche standard simplifiée
-
-
9
Montants de majoration pour l’exposition future potentielle associée à des opérations sur dérivés SA-CCR
25 644
26 686
EU-9a
Dérogation pour dérivés : Contribution de l’exposition potentielle future selon l’approche standard simplifiée
-
-
EU-9b
Exposition déterminée par application de la méthode de l’exposition initiale
-
-
10
(Jambe CCP exemptée des expositions sur transactions compensées pour des clients) (SA-CCR)
-
-
EU-10a
(jambe CCP exemptée des expositions sur transactions compensées pour des clients) (approche standard simplifiée)
-
-
EU-10b
(Jambe CCP exemptée des expositions sur transactions compensées pour des clients (méthode de l’exposition initiale)
-
-
11
Valeur notionnelle effective ajustée des dérivés de crédit vendus
37 945
16 727
12
(Différences notionnelles effectives ajustées et déductions des majorations pour les dérivés de crédit vendus)
(34 268)
(10 655)
13
Expositions totales sur dérivés
46 875
45 994
EXPOSITIONS SUR OPÉRATIONS DE FINANCEMENT SUR TITRES (OFT)
14
Actifs OFT bruts (sans prise en compte de la compensation) après ajustement pour les transactions comptabilisées en tant que ventes
68 930
62 934
15
(Valeur nette des montants en espèces à payer et à recevoir des actifs OFT bruts)
-
-
16
Exposition au risque de crédit de la contrepartie pour les actifs OFT
8 997
7 766
EU-16a
Dérogation pour OFT : Exposition au risque de crédit de contrepartie conformément à l’article 429 sexies, paragraphe 5, et à l’article 222 du CRR
-
-
17
Expositions lorsque l’établissement agit en qualité d’agent
-
-
EU-17a
(Jambe CCP exemptée des expositions sur OFT compensées pour des clients)
-
-
18
Expositions totales sur opérations de financement sur titres
77 927
70 700
AUTRES EXPOSITIONS DE HORS BILAN
19
Expositions de hors bilan en valeur notionnelle brute
220 917
207 507
20
(Ajustements pour conversion en montants de crédit équivalents)
(121 686)
(115 481)
21
(Provisions générales déduites lors de la détermination des fonds propres de catégorie 1 et provisions spécifiques associées aux expositions de hors bilan)
-
-
22
Expositions de hors bilan
99 231
92 026
EXPOSITIONS EXCLUES
EU-22a
(Expositions exclues de la mesure de l’exposition totale en vertu de l’article 429 bis, paragraphe 1, point c), du CRR)
(4 028)
-
en millions d’euros
Expositions aux fins du ratio de levier
en vertu du CRR
a
b
31/12/2022
31/12/2021
EU-22b
(Expositions exemptées en vertu de l’article 429 bis, paragraphe 1, point j), du CRR (au bilan et hors bilan))
(85 047)
(76 596)
EU-22c
(Exclusions d’expositions de banques (ou unités de banques) publiques de développement – Investissements publics)
-
-
EU-22d
(Exclusions d’expositions de banques (ou unités de banques) publiques de développement – Prêts incitatifs)
-
-
EU-22e
(Exclusions d’expositions découlant du transfert de prêts incitatifs par des banques (ou unités de banques) qui ne sont pas des banques publiques de développement)
-
-
EU-22f
(Exclusions de parties garanties d’expositions résultant de crédits à l’exportation)
-
-
EU-22g
(Exclusions de sûretés excédentaires déposées auprès d’agents tripartites)
-
-
EU-22h
(Exclusions de services liés aux DCT fournis par les établissements/DCT, en vertu de l’article 429 bis, paragraphe 1, point o), du CRR)
-
-
EU-22i
(Exclusions de services liés aux DCT fournis par des établissements désignés, en vertu de l’article 429 bis, paragraphe 1, point p), du CRR)
-
-
EU-22j
(Réduction de la valeur d’exposition des crédits de préfinancement ou intermédiaires)
-
-
EU-22k
(Total des expositions exemptées)
(89 075)
(76 596)
FONDS PROPRES ET MESURE DE L’EXPOSITION TOTALE
23
Fonds propres de catégorie 1
69 665
69 764
24
Mesure de l’exposition totale
1 388 681
1 212 857
RATIO DE LEVIER
25
Ratio de levier (%)
5,02 %
5,75%
EU-25
Ratio de levier (hors incidence de l’exemption des investissements publics et des prêts incitatifs) (%)
5,02 %
5,75%
25a
Ratio de levier (hors incidence de toute exemption temporaire de réserves de banque centrale applicable) (%)
5,02 %
5,03%
26
Exigence réglementaire de ratio de levier minimal (%)
3,00 %
3,23%
EU-26b
Exigence de coussin lié au ratio de levier (%)
0,00 %
0,00%
CHOIX DES DISPOSITIONS TRANSITOIRES ET EXPOSITIONS PERTINENTES
EU-27b
Choix en matière de dispositions transitoires pour la définition de la mesure des fonds propres
-
-
PUBLICATION DES VALEURS MOYENNES
28
Moyenne des valeurs quotidiennes des actifs OFT bruts, après ajustement pour les transactions comptabilisées en tant que ventes et net des montants en espèces à payer et à recevoir correspondants
89 378
72 800
29
Valeur de fin de trimestre des actifs OFT bruts, après ajustement pour les transactions comptabilisées en tant que ventes et net des montants en espèces à payer et à recevoir correspondants
68 930
62 934
30
Mesure de l’exposition totale (en incluant l’incidence de toute exemption temporaire de réserves de banque centrale applicable) intégrant les valeurs moyennes des actifs OFT bruts de la ligne 28 (après ajustement pour transactions comptabilisées en tant que vente et net des montants en espèces à payer et à recevoir correspondants)
1 409 128
1 222 724
30a
Mesure de l’exposition totale (hors incidence de toute exemption temporaire de réserves de banque centrale applicable) intégrant les valeurs moyennes des actifs OFT bruts de la ligne 28 (après ajustement pour transactions comptabilisées en tant que vente et net des montants en espèces à payer et à recevoir correspondants)
1 409 128
1 395 492
31
Ratio de levier (en incluant l’incidence de toute exemption temporaire de réserves de banque centrale applicable) intégrant les valeurs moyennes des actifs OFT bruts de la ligne 28 (après ajustement pour transactions comptabilisées en tant que vente et net des montants en espèces à payer et à recevoir correspondants)
4,94 %
5,71%
31a
Ratio de levier (hors incidence de toute exemption temporaire de réserves de banque centrale applicable) intégrant les valeurs moyennes des actifs OFT bruts de la ligne 28 (après ajustement pour transactions comptabilisées en tant que vente et net des montants en espèces à payer et à recevoir correspondants)
4,94 %
5,00%
en millions d’euros
a
b
31/12/2022
31/12/2021
Expositions aux fins
du ratio de levier en
vertu du CRR
Expositions aux fins
du ratio de levier en
vertu du CRR
EU-1
TOTAL DES EXPOSITIONS AU BILAN (EXCEPTÉ DÉRIVÉS, OFT ET EXPOSITIONS EXEMPTÉES), DONT :
1 172 480
1 010 531
EU-2
Expositions du portefeuille de négociation
61 189
81 385
EU-3
Expositions du portefeuille bancaire, dont :
1 111 291
929 147
EU-4
Obligations garanties
1 041
913
EU-5
Expositions considérées comme souveraines
252 826
80 664
EU-6
Expositions aux gouvernements régionaux, banques multilatérales de développement, organisations internationales et entités du secteur public non considérés comme des emprunteurs souverains
61 554
63 413
EU-7
Établissements
13 662
21 759
EU-8
Expositions garanties par une hypothèque sur un bien immobilier
407 317
374 404
EU-9
Expositions sur la clientèle de détail
117 038
103 601
EU-10
Entreprises
191 326
170 593
EU-11
Expositions en défaut
18 100
17 935
EU-12
Autres expositions (notamment actions, titrisations et autres actifs ne correspondant pas à des obligations de crédit)
48 427
95 865
en millions d’euros
b
c
d
e
f
31/12/2022
30/09/2022
30/06/2022
31/03/2022
31/12/2021
FONDS PROPRES ET ENGAGEMENTS ÉLIGIBLES, RATIOS ET COMPOSANTES DU GROUPE DE RÉSOLUTION
1
Fonds propres et engagements éligibles en TLAC
109 503
111 868
110 486
110 269
109 407
2
Risques pondérés (RWA)
460 858
460 514
459 214
448 000
441 428
3
Ratio TLAC (en pourcentage des RWA)
23,76 %
24,29 %
24,06 %
24,61 %
24,78 %
4
Mesure de l’exposition aux fins du ratio de levier
1 388 681
1 408 372
1 335 218
1 242 971
1 212 857
5
Ratio TLAC (en pourcentage de l’exposition de levier)
7,89 %
7,94 %
8,15 %
8,87 %
9,02 %
6a
L’exemption de la subordination permise par l’article 72 ter, paragraphe 4, du règlement (UE) no 575/2013 s’applique-t-elle ? (exemption de 5 %)
n.a
n.a
n.a
n.a
n.a
6b
Montant agrégé d’instruments d’engagements éligibles non subordonnés autorisés si l’exemption de la subordination permise par l’article 72 ter, paragraphe 3, du règlement (UE) no 575/2013 est appliquée (exemption de 3,5 % max.)
n.a
n.a
n.a
n.a
n.a
6c
Si une exemption de la subordination plafonnée s’applique en vertu de l’article 72 ter, paragraphe 3, du règlement (UE) no 575/2013, le montant de financement émis d’un rang égal aux engagements exclus et qui est comptabilisé à la ligne 1, divisé par le financement émis d’un rang égal aux engagements exclus et qui serait comptabilisé à la ligne 1 si aucun plafond n’était appliqué (en %)
n.a
n.a
n.a
n.a
n.a
NB : Dans le cadre de l’analyse de sa résolvabilité, le Groupe BPCE a choisi de renoncer à la possibilité prévue par l’article 72ter (3) de CRR d’utiliser de la dette senior préférée pour le respect du TLAC et du MREL subordonné
en millions d’euros
31/12/2022
31/12/2021
b
b
Exigence en matière
de fonds propres et
d’engagements
éligibles applicables
aux EISm (TLAC)
Exigence en matière
de fonds propres et
d’engagements
éligibles applicables
aux EISm (TLAC)
1
Fonds propres de base de catégorie 1 (CET1)
69 665
69 764
2
Fonds propres additionnels de catégorie 1 (AT1)
-
-
6
Fonds propres de catégorie 2 (T2)
12 759
12 951
11
Fonds propres éligibles TLAC
82 424
82 715
12
Instruments d’engagements éligibles émis directement par l’entité de résolution qui sont subordonnés à des engagements exclus (ne bénéficiant pas de la clause d’antériorité)
13 250
8 849
EU-12a
Instruments d’engagements éligibles émis par d’autres entités au sein du groupe de résolution qui sont subordonnés à des engagements exclus (ne bénéficiant pas de la clause d’antériorité)
-
-
EU-12b
Instruments d’engagements éligibles subordonnés à des engagements exclus émis avant le 27 juin 2019 (subordonnés bénéficiant de la clause d’antériorité)
9 273
13 542
EU-12c
Instruments de fonds propres de catégorie 2 ayant une échéance résiduelle d’au moins un an, dans la mesure où ils ne sont pas éligibles en tant qu’éléments de fonds propres de catégorie 2
4 555
4 300
13
Engagements éligibles non subordonnés à des engagements exclus (ne bénéficiant pas de la clause d’antériorité avant plafonnement)
-
-
EU-13a
Engagements éligibles qui ne sont pas subordonnés à des engagements exclus émis avant le 27 juin 2019 (avant plafonnement)
-
-
14
Montant des instruments d’engagements éligibles non subordonnés, le cas échéant, après l’application de l’article 72 ter, paragraphe 3, du règlement (UE) no 575/2013
-
-
17
Éléments d’engagements éligibles TLAC avant ajustements
27 079
26 692
EU-17a
dont: éléments d’engagements subordonnés
27 079
26 692
18
Éléments de fonds propres et d’engagements éligibles TLAC avant ajustements
109 503
109 407
19
(Déduction des expositions entre groupes de résolution à points d’entrée multiples)
-
-
20
(Déduction des investissements dans d’autres instruments d’engagements éligibles)
-
-
22
Fonds propres et engagements éligibles TLAC après ajustements règlementaires
109 503
109 407
23
Risques pondérés (RWA)
460 858
441 428
24
Mesure totale de l’exposition aux fins du ratio de levier
1 388 681
1 212 857
25
Ratio TLAC (en pourcentage des RWA)
23,76 %
24,78%
26
Ratio TLAC (en pourcentage de l’exposition de levier)
7,89 %
9,02%
27
Fonds propres de base de catégorie 1 (en pourcentage des RWA) disponibles une fois que les exigences du groupe de résolution sont remplies
2,24 %
3,27%
28
Exigence globale de coussin de fonds propres spécifique à l’établissement
3,53 %
3,52%
29
•dont : exigence de coussin de conservation de fonds propres
2,50 %
2,50%
30
•dont : exigence de coussin contracyclique
0,03 %
0,02%
31
•dont : exigence de coussin pour le risque systémique
0,00 %
0,00%
EU-31a
•dont : coussin pour les établissements d’importance systémique mondiale (EISm) ou pour les autres établissements d’importance systémique (autres EIS)
1,00 %
1,00%
EU-32
Montant total des engagements exclus visés à l’article 72 bis, paragraphe 2, du règlement (UE) no 575/2013
641 866
660 311
La hiérarchie des créanciers pour les éléments constitutifs du TLAC est la suivante par ordre de priorité de remboursement : dette senior non préférée, dette subordonnée éligible à l’émission en fonds propres de catégorie 2 et dette subordonnée éligible à l’émission en fonds propres additionnels de catégorie 1.
Les passifs éligibles et leurs caractéristiques sont publiés à l’adresse suivante :
https://groupebpce.com/investisseurs/resultats-et-publications/pilier-iiien millions d’euros
31/12/2022
Hiérarchie en cas d’insolvabilité
TOTAL
1
2
4
(rang le moins
élevé)
(rang le plus
élevé)
Description du rang en cas d’insolvabilité
Fonds propres CET1
Tier 2
Dette senior non préférée
Engagements et fonds propres
69 665
19 430
26 776
115 871
•dont : engagements exclus
-
-
-
-
Engagements et fonds propres déduction faite des engagements exclus
69 665
19 430
26 776
115 871
Dont instruments éligibles au ratio TLAC
69 665
17 314
22 524
109 503
•dont : échéance résiduelle ≥ 1 an et < 2 ans
-
2 617
3 676
6 293
•dont : échéance résiduelle ≥ 2 ans et < 5 ans
-
8 991
10 405
19 396
•dont : échéance résiduelle ≥ 5 ans et < 10 ans
-
4 554
8 363
12 918
•dont : échéance résiduelle ≥ 10 ans, mais à l’exclusion des titres perpétuels
-
1 646
79
1 725
•dont : titres perpétuels
69 665
-
-
69 665
-
5. RISQUES DE CRÉDIT
La direction des Risques Groupe a adapté son cadre de gestion de crise en 2022 au nouveau contexte géo-politique et économique induit par le conflit Russo-Ukrainien et la hausse du coût de l’énergie qui en a suivi, engendrant une forte inflation et une remontée des taux d’intérêt. Des initiatives ont été mises en place pour identifier les secteurs et les contreparties qui seraient les plus impactés par cette nouvelle crise, tant au niveau des clients particuliers que professionnels et entreprises.
-
5.1 Organisation de la gestion des risques de crédit
Dans le cadre de ses prérogatives de pilotage, de surveillance et de contrôle, le département Risques de Crédit a en charge les missions principales suivantes :
•définir et mettre en œuvre les normes et méthodes relatives à la prise et à la gestion des risques sur le périmètre consolidé du groupe conformément à la règlementation ;
•poser les principes de division des risques au travers des dispositifs de plafonds globaux de risques et en contrôler le respect ;
•définir et réviser les dispositifs groupe d’encadrement de la prise de risque au travers de l’élaboration des politiques des risques de crédit du groupe et la définition des limites individuelles sur les contreparties partagées ;
•analyser les dossiers d’octroi hors délégation des filiales du groupe et examiner les principaux dossiers gérées en Watchlist ;
•animer les filières risques de crédit, notamment au travers d’audio-conférences très fréquentes, de journées nationales, de plateformes régionales ou de groupes de travail thématiques ;
•surveiller les différents portefeuilles par typologie de clients, classe d’actifs et par secteur ;
La politique globale des risques de crédit est encadrée notamment par le dispositif d’appétit au risque, structuré autour de la définition du niveau de risque, et d’indicateurs encadrant cet appétit. L’équilibre entre la recherche de rentabilité et le niveau de risque accepté se traduit dans le profil de risque de crédit du Groupe BPCE et se décline dans les politiques de gestion des risques de crédit du groupe. Le Groupe BPCE s’interdit de s’engager sur des activités qu’il ne maîtrise pas suffisamment. Les activités aux profils de risque et de rentabilité élevés sont recensées et strictement encadrées.
De manière générale, le processus de décision de crédit du Groupe BPCE s’appuie, de façon privilégiée, sur la capacité du client demandeur à rembourser la dette sollicitée, sur la base de flux futurs de capitaux dont l’origine et le circuit sont clairement identifiés et la probabilité de survenance raisonnablement réaliste.
La mesure du risque de crédit repose sur des systèmes de notation interne adaptés à chaque typologie de clientèle ou d’opération dont la direction des Risques Groupe assume la définition et le contrôle de performance.
Une méthodologie de notation interne commune aux établissements du Groupe BPCE (spécifique à chaque segment de clientèle) est appliquée pour la clientèle de détail « particuliers et professionnels » ainsi que pour les segments « entreprises », « professionnels de l’immobilier », « financements de projets », « banques centrales et autres expositions souveraines », « administrations centrales », « secteur public et assimilé » et « établissements financiers ».
•La construction de l’ensemble des dispositifs d’encadrement des octrois, de gestion et de classification des risques de crédit est fondée sur une gouvernance dédiée.
Chaque norme, politique, dispositif ou méthode est travaillée au sein d’ateliers mis en place et pilotés par les équipes de la direction des Risques Groupe, qui regroupent des représentants du groupe permettant de définir, au regard de l’appétit au risque du groupe et des contraintes réglementaires, les règles qui s’imposent et les attendus relatifs au sujet traité. Le sujet traité est alors décidé au sein d’un comité groupe où siègent des dirigeants.
Le contrôle du respect des plafonds réglementaires et internes groupe et des limites fait l’objet d’un suivi régulier en comité risques et conformité groupe et dans les comités des risques du conseil de surveillance. Le contrôle du respect des plafonds internes établissements est du ressort de chacun d’entre eux.
La direction des Risques Groupe définit également, pour l’ensemble des établissements, le socle commun des contrôles permanents de niveau 2 (CPN2) en matière de risques de crédit et contribue à la coordination des contrôles de 1er niveau.
La fonction risque est organisée selon le
principe de subsidiarité avec un lien
fonctionnel fort :
•chaque établissement du Groupe BPCE est doté d’une direction des Risques embrassant les risques de crédit et de
contrepartie. Chaque établissement gère ses risques selon les normes Groupe et effectue un reporting semestriel
de ses risques ;
•chaque directeur des Risques est en lien fonctionnel fort avec le directeur des Risques du Groupe. Ce dernier rend
compte au président du directoire du Groupe BPCE et est membre du comité de direction générale ;
L’encadrement des octrois décliné ou adapté dans chaque établissement du groupe s’exerce dans le cadre d’un dispositif groupe composé de :
•politiques de risques et politiques sectorielles ;
•dispositifs de plafonds réglementaires, de plafonds internes Groupe, de plafonds internes pour les établissements des réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne et toutes les filiales de BPCE ;
•dispositifs de limites Groupe afférentes aux principaux groupes de contreparties (société constituée d’une maison mère et de ses filiales) sur base consolidée, sur les principales classes d’actifs hors retail, complétés autant que de besoin de dispositifs de limites locales ; fondées principalement sur la notation interne, ces méthodologies permettent de définir le plafond de risque maximum que le Groupe BPCE souhaite porter ;
•dans chaque établissement du groupe, d’un principe d’analyse contradictoire ou de contre-analyse faisant intervenir la fonction risques qui dispose d’un droit de veto, qui peut donner lieu à la saisine du comité de crédit de niveau supérieur, ou du délégataire dûment habilité.
FAITS MARQUANTS
L’exercice 2022 a été marqué par le déclenchement de la guerre en Ukraine qui a engendré une hausse des coûts de l’énergie et une forte inflation, nécessitant une remontée des taux directeurs des banques centrales. Le dispositif de surveillance hérité de la crise covid a été adapté pour prendre en compte le nouveau contexte géo-politique et économique. L’exigence a été également maintenue sur l’insertion opérationnelle des principales normes, règles et politiques en établissements afin de garantir une mise en œuvre homogène au sein du groupe.
Le dispositif de plafonds internes au niveau du groupe, inférieurs aux plafonds réglementaires, vise à accroître la division des risques et s’applique à l’ensemble des entités du groupe.
Le dispositif de plafonds internes établissements se situe à un niveau inférieur ou égal aux plafonds internes groupe et s’applique aux réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne et aux filiales.
Un dispositif de limites individuelles groupe est également mis en place sur les principales contreparties ainsi que sur les expositions concernant les pays et les secteurs d’activité. Il concerne tous les établissements du groupe. Le dispositif de limites individuelles qui a pour but de diviser les risques et de les rendre individuellement acceptables au regard de la capacité bénéficiaire et des fonds propres des établissements, prend en compte l’exposition brute, c’est-à-dire sans prise en compte de la valeur des garanties, pour définir le montant maximum de risque acceptable sur une contrepartie donnée. Cette position vise à neutraliser le risque opérationnel lié à l’enregistrement effectif des garanties et celui lié à l’exécution lorsque la mise en œuvre des garanties s’avère nécessaire.
Une déclinaison sectorielle de la surveillance des risques est organisée via une veille sectorielle partagée avec tous les établissements du Groupe. Celle-ci se traduit en politiques et limites sectorielles.
La direction des Risques Groupe réalise pour le comité des risques et conformité groupe la mesure et le contrôle du respect de la déclinaison en établissement de ces dispositifs d’encadrement des risques (limites individuelles et limites thématiques).
Le conseil de surveillance du groupe est informé du suivi des plafonds internes groupe et des dépassements éventuellement constatés des limites définies dans le cadre du dispositif d’appétit au risque.
Le tableau de bord trimestriel des risques groupe permet un suivi de la consommation des risques pondérés sur les principales classes d’actifs du groupe : il compare ainsi les différentiels éventuels d’évolution entre les expositions brutes et les RWA consommés.
Ces dispositifs permettent un suivi précis par classe d’actif de l’évolution du capital nécessaire pour couvrir les risques et permettent en parallèle de percevoir l’évolution de la qualité des classes d’actifs concernées.
Le risque de corrélation est encadré par un processus de décision spécifique lorsque la garantie offerte par une contrepartie est constituée de ses propres titres. Une clause d’arrosage est notamment systématiquement demandée sur de telles opérations.
Pour ce qui concerne le wrong way risk de premier ordre relatif aux opérations d’échanges de collatéral entre établissements de crédit, la procédure d’encadrement de la réserve de liquidité de BPCE définit ce critère de la manière suivante : « la contrepartie de l’opération de repo et le titre reçu en collatéral, au titre de cette même opération, ne doivent pas être inclus dans un même Groupe réglementaire ».
Toutefois, ces opérations peuvent faire l’objet d’un examen au cas par cas dans le cadre d’un processus de décision spécifique, lorsque le collatéral est uniquement constitué de prêts retail destinés au financement d’immobilier résidentiel.
D’un point de vue réglementaire, l’article 118 de l’arrêté du 3 novembre 2014 relatif au contrôle interne précise que « les entreprises assujetties doivent procéder, à tout le moins trimestriellement, à l’analyse de l’évolution de la qualité de leurs engagements ». Cet examen doit notamment permettre de déterminer, pour les opérations dont l’importance est significative, les reclassements éventuellement nécessaires au sein des catégories internes d’appréciation du niveau de risque de crédit, ainsi que, en tant que de besoin, les affectations dans les rubriques comptables de créances douteuses et les niveaux appropriés de provisionnement.
La mise en watchlist (WL) au sein du Groupe BPCE, que ce soit au niveau WL locale ou WL groupe, consiste à exercer une surveillance renforcée (WL sain) ou à prendre des décisions de provisionnement sur certaines contreparties (WL défaut).
Les provisions statistiques sur encours sains, calculées au niveau groupe pour les réseaux selon les exigences de la norme IFRS 9, sont évaluées selon une méthodologie validée par la comitologie modèle du groupe (revue par une direction indépendante et validée en comité modèles risk management et en comité normes et méthodes RCCP). Ces provisions intègrent des scénarios d’évolution de la conjoncture économique déterminés annuellement par la recherche économique du groupe, associés à des probabilités d’occurrence revues trimestriellement par le comité watchlist et provisions groupe.
Le provisionnement affecté est calculé en prenant en compte la valeur actuelle des garanties dans une approche prudente.
Toute exposition en défaut qui ne serait pas provisionnée doit faire l’objet d’une justification renforcée pour expliquer l’absence de provisionnement.
Le Groupe BPCE n’est pas amené à pratiquer, pour des opérations de crédit, d’opérations de compensation au bilan et au hors bilan.
Durant l’année 2022, le Groupe BPCE a continué à déployer une politique de provisionnement IFRS 9 prudente, dans un contexte économique incertain en raison de la poursuite de la crise sanitaire.
Suite à une diminution des incertitudes associées aux scénarios économiques, les ajustements méthodologiques mis en place au quatrième trimestre 2020 concernant le facteur d’atténuation à 60% et le décalage de douze mois de la projection des PNB ont été levés lors de l’arrêté du premier trimestre 2022.
La révision des notations pour les clients professionnels et petites entreprises ayant bénéficiés d’un PGE ou d’un moratoire a, quant à elle, été levée lors de l’arrêté du quatrième trimestre 2022 lorsqu’il a été estimé que l’impact des PGE et des moratoires sur leur notation était devenu limité.
Les instruments de dette classés en actifs financiers au coût amorti ou en actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres, les engagements de financement et les contrats de garantie financière donnée qui ne sont pas comptabilisés à la juste valeur par résultat ainsi que les créances résultant de contrats de location et les créances commerciales font systématiquement l’objet d’une dépréciation ou d’une provision pour perte de crédit attendue (Expected Credit Losses ou ECL).
Les dépréciations sont constatées, pour les actifs financiers n’ayant pas fait l’objet d’indications objectives de pertes à titre individuel, à partir d’historique de pertes observées mais aussi de prévisions raisonnables et justifiables des flux futurs de trésorerie actualisés.
Les instruments financiers sont répartis en trois catégories (statuts) selon la dégradation du risque de crédit observée depuis leur comptabilisation initiale. À chaque catégorie d’encours correspond une modalité spécifique d’évaluation du risque de crédit :
1. Statut 1 (stage 1 ou S1)
2. Statut 2 (stage 2 ou S2)
3. Statut 3 (stage 3 ou S3)
Encours sains pour lesquels il n’y a pas d’augmentation significative du risque de crédit depuis la comptabilisation initiale de l’instrument financier. La dépréciation ou la provision pour risque de crédit correspond aux pertes de crédit attendues à un an.
encours sains pour lesquels une augmentation significative du risque de crédit est constatée depuis la comptabilisation initiale de l’instrument financier, sont transférés dans cette catégorie. La dépréciation ou la provision pour risque de crédit est alors déterminée sur la base des pertes de crédit attendues sur la durée de vie résiduelle de l’instrument financier (pertes de crédit attendues à maturité).
Encours dépréciés (ou impaired) au sens de la norme IFRS 9 pour lesquels il existe une indication objective de perte de valeur liée à un événement qui caractérise un risque de crédit avéré (par exemple non-remboursement d’un prêt à son échéance normale, procédure collective, impayés subis par le client, impossibilité de financer un investissement de renouvellement…) et qui intervient après la comptabilisation initiale de l’instrument concerné. Cette catégorie recouvre les créances pour lesquelles a été identifié un événement de défaut tel que défini à l’article 178 du règlement européen du 26 juin 2013 relatif aux exigences prudentielles applicables aux établissements de crédit.
Une politique de provisionnement sur la clientèle entreprises du groupe est mise en œuvre. Elle décrit les fondements du calcul de la dépréciation des créances et la méthodologie de détermination de la dépréciation individuelle à dire d’expert. Elle définit également les notions (mesure du risque de crédit, principes comptables de dépréciation des créances clients en IFRS et en normes françaises) et les données devant être contenues dans un dossier douteux et dans un dossier contentieux, ainsi que les éléments indispensables à présenter dans une fiche de provisionnement.
Une politique de provisionnement corporate des expositions Groupe inférieures à 15 millions d’euros a été définie et déployée.
Dans la partie dédiée à la méthodologie de détermination de la dépréciation individuelle à dire d’expert, elle définit des approches de dépréciation going concern, gone concern, approche mixte.
Le Groupe BPCE applique le principe de contagion : l’application de ce principe se réalise notamment dans le cadre de l’identification des groupes de contreparties clients, au travers des liens de grappages dans ces groupes.
Une méthodologie concernant la pratique des hair cut sur la valeur des garanties, afin de prendre les inévitables aléas, a été définie et mise en place.
La dépréciation pour risque de crédit est égale aux pertes attendues à un an ou à terminaison selon le niveau de dégradation du risque de crédit depuis l’octroi (actif en Statut 1 ou en Statut 2). Un ensemble de critères qualitatifs et quantitatifs permettent d’évaluer cette dégradation du risque.
L’augmentation significative du risque de crédit s’apprécie sur une base individuelle en tenant compte de toutes les informations raisonnables et justifiables et en comparant le risque de défaillance sur l’instrument financier à la date de clôture avec le risque de défaillance sur l’instrument financier à la date de la comptabilisation initiale. Cette dégradation devra être constatée avant que la transaction ne soit dépréciée (Statut 3).
Afin d’apprécier la dégradation significative, le groupe a mis en œuvre un processus fondé sur des règles et des critères qui s’imposent à l’ensemble des entités du groupe :
•sur les portefeuilles de particuliers, professionnels et petites et moyennes entreprises, le critère quantitatif s’appuie sur la mesure de l’écart entre la notation de la contrepartie à l’octroi et sa notation à date de l’arrêté. Cet écart – ou dénotch – est mesuré sur une échelle-maître commune à l’ensemble de ces contreparties. Le nombre de dénotch avant dégradation en statut 2 est fonction de la note à l’octroi.
•sur les portefeuilles de grandes entreprises, banques et financements spécialisés, il s’appuie sur la variation de la notation depuis l’octroi ;
•ces critères quantitatifs s’accompagnent d’un ensemble de critères qualitatifs, dont la présence d’impayés de plus de 30 jours, le classement du contrat en note sensible, l’identification d’une situation de forbearance ou l’inscription du dossier en watchlist ;
•les expositions notées par le moteur dédié aux grandes entreprises, banques et financements spécialisés sont également dégradées en statut 2 en fonction du rating sectoriel et du niveau de risque pays.
Les actifs financiers pour lesquels il existe une indication objective de perte de valeur liée à un événement qui caractérise un risque de contrepartie et qui intervient après leur comptabilisation initiale seront considérés comme dépréciés et relèveront du Statut 3. Les critères d’identification des actifs dépréciés sont similaires à ceux prévalant selon IAS 39 et sont alignés sur celui du défaut. Le traitement des restructurations pour difficultés financières reste analogue à celui prévalant selon IAS 39.
Les pertes de crédit attendues des instruments financiers en statut 1 ou en statut 2 sont évaluées comme le produit de plusieurs paramètres :
•flux attendus sur la durée de vie de l’instrument financier, actualisés en date de valorisation – ces flux étant déterminés en fonction des caractéristiques du contrat, de son taux d’intérêt effectif et du niveau de remboursement anticipé attendu sur le contrat ;
•taux de perte en cas de défaut (LGD- loss given default) ;
•probabilités de défaut (PD), sur l’année à venir dans le cas des instruments financiers en statut 1, jusqu’à la maturité du contrat dans le cas des instruments financiers en statut 2.
Pour définir ces paramètres, le groupe s’appuie sur les concepts et les dispositifs existants, notamment sur les modèles internes développés dans le cadre du calcul des exigences réglementaires en fonds propres et sur les modèles de projections utilisés dans le dispositif de stress tests. Des ajustements spécifiques sont réalisés pour se mettre en conformité avec les spécificités de la norme IFRS 9.
Les paramètres IFRS 9 :
•visent ainsi à estimer de façon juste les pertes de crédit attendues dans un cadre de provisionnement comptable, tandis que les paramètres prudentiels sont dimensionnés de façon prudente dans un cadre réglementaire. Plusieurs marges de prudence appliquées sur les paramètres prudentiels sont en conséquence retraitées ;
•doivent permettre d’estimer les pertes de crédit attendues jusqu’à la maturité du contrat, tandis que les paramètres prudentiels sont définis afin d’estimer les pertes attendues sur un horizon d’un an. Les paramètres à un an sont donc projetés sur des horizons longs ;
•doivent tenir compte de la conjoncture économique anticipée sur l’horizon de projection (forward-looking), tandis que les paramètres prudentiels correspondent à des estimations moyenne de cycle (pour la PD) ou bas de cycle (pour la LGD et les flux attendus sur la durée de vie de l’instrument financier). Les paramètres prudentiels de PD et de LGD sont donc également ajustés selon ces anticipations sur la conjoncture économique.
L’ajustement des paramètres à la conjoncture économique se fait via la définition de trois scénarios économiques définis sur un horizon de trois ans. Les variables définies dans chacun de ces scénarios permettent la déformation des paramètres de PD et de LGD et le calcul d’une perte de crédit attendue pour chacun des scénarios économiques. La projection des paramètres sur les horizons supérieurs à trois ans se fait sur le principe d’un retour progressif à leur moyenne long terme. Les modèles utilisés pour déformer les paramètres de PD et de LGD s’appuient sur ceux développés dans le dispositif de stress tests dans un objectif de cohérence.
Les modèles de calcul des différents paramètres servant au calcul des provisions (PD, LGD, segmentation, etc.) sont régulièrement mis à jour pour qu’ils conservent leur précision, qu’ils répondent aux attentes du régulateur et de manière plus générale pour améliorer leur pertinence.
Les scénarios économiques sont associés à des probabilités d’occurrence, permettant in fine le calcul d’une perte moyenne probable utilisée comme montant de dépréciation IFRS 9.
La définition de ces scénarios suit la même organisation et gouvernance que celle définie pour le processus budgétaire, avec une revue annuelle sur la base de propositions de la recherche économique. À des fins de cohérence avec le scénario budgétaire, le scénario central correspond au scénario budgétaire. Deux variantes – une vision optimiste du scénario et une vision pessimiste – sont également définies autour de ce scénario. Les probabilités d’occurrence des scénarios sont quant à elles revues trimestriellement par le comité watchlist et provisions du groupe. Les paramètres ainsi définis permettent l’évaluation des pertes de crédit attendues de l’ensemble des expositions notées, qu’elles appartiennent à un périmètre homologué en méthode interne ou qu’elles soient traitées en standard pour le calcul des actifs pondérés en risques. Dans le cas d’expositions non notées, des règles par défaut prudentes s’appliquent (enjeux peu significatifs pour le groupe).
Le dispositif de validation des paramètres IFRS 9 s’intègre pleinement dans le dispositif de validation des modèles déjà en vigueur au sein du groupe. La validation des paramètres suit ainsi un processus de revue par une cellule indépendante de validation interne des modèles, puis la revue de ces travaux est présentée en comité modèle groupe. Enfin, un suivi trimestriel des préconisations en comité modèle groupe a remplacé le suivi annuel.
L’existence d’une forbearance résulte de la combinaison d’une concession et de difficultés financières et peut concerner des contrats sains (performing) ou dépréciés (non performing). Une situation de restructuration forcée, une situation de procédure de surendettement ou toute situation de défaut au sens de la norme Groupe impliquant une mesure de forbearance, telle que définie précédemment, constituent une forbearance non performing.
-
5.2 Mesure des risques et notations internes
Segment de clientèle
31/12/2022
Réseau Banque
Populaire
Réseau Caisse
d’Epargne
Filiales Crédit
Foncier/ Banque
Palatine/ BPCE
International
Natixis
BPCE SA
Banques centrales et autres expositions souveraines
IRBF
Standard
Standard
IRBA
IRBF
Administrations centrales
IRBF
Standard
Standard
IRBA
IRBF
Secteur public et assimilé
Standard
Standard
Standard
Standard
Standard
Établissements financiers
IRBF
Standard
Standard
IRBA/Standard
IRBF
Entreprises (CA (1) > 3 millions d’euros)
IRBF/Standard
IRBF/Standard
Standard
IRBA/Standard
Standard
Clientèle de détail
IRBA
IRBA
Standard
Standard
(1)CA : chiffre d’affaires.
La filiale Oney est homologuée sur les modèles de crédit sur la clientèle de détail sur le périmètre France. Les périmètres Portugal, Espagne, Russie, Hongrie, Pologne sont en approche standard.
en %
31/12/2022
31/12/2021
EAD
EAD
Standard
IRBF
IRBA
Standard
IRBF
IRBA
Banques centrales et autres expositions souveraines
28 %
55 %
18 %
26 %
56 %
18 %
Administrations centrales
41 %
30 %
29 %
39 %
34 %
27 %
Secteur public et assimilé
98 %
0 %
2 %
99 %
0 %
1 %
Établissements financiers
45 %
9 %
46 %
49 %
9 %
42 %
Entreprises
39 %
24 %
37 %
39 %
23 %
39 %
Clientèle de détail
8 %
0 %
92 %
9 %
0 %
91 %
TOTAL
29 %
19 %
52 %
29 %
19 %
52 %
Les modèles internes du dispositif de notation sont élaborés à partir de données historiques de défaut et de pertes constatées. Ils servent à mesurer les risques de crédit auxquels est exposé le Groupe BPCE, à partir d’une probabilité de défaut de l’emprunteur à horizon d’un an (Probability of Default, PD), du pourcentage de perte en cas de défaut de la contrepartie (loss given default, LGD) et de facteurs de conversion de crédit (Credit conversion factor, CCF) en fonction des caractéristiques des transactions.
Ces dispositifs internes de notation sont également utilisés dans le cadre de la surveillance des risques, des dispositifs délégataires d’octroi, de limites internes sur les contreparties, etc. et peuvent également être sous-jacents à d’autres processus, tel que le provisionnement statistique.
Les paramètres de risque ainsi modélisés sont utilisés pour calculer les besoins en fonds propres, lorsqu’ils obtiennent l’accord du superviseur conformément aux exigences réglementaires.
La gouvernance interne des dispositifs de notation est établie autour du développement, de la validation, du suivi et des décisions de l’évolution de ces dispositifs. La direction des Risques du Groupe BPCE intervient de manière indépendante sur l’ensemble du groupe (réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne, Natixis, et les autres filiales) dans la revue de la performance et de l’adéquation des modèles de risques de crédit et de contrepartie, ainsi que des risques structurels de bilan, des risques de marché, et des risques non financiers dont les risques opérationnels. Cette mission de la direction des Risques Groupe s’appuie sur une gouvernance robuste définie dans le cadre du dispositif de Model Risk Management (MRM) applicable à l’ensemble des modèles du groupe.
Le groupe a défini et lancé un dispositif de Model Risk Management (MRM) afin d’évaluer, réduire, surveiller et communiquer le risque de modèle. Sa mise en œuvre est liée à un contrôle indépendant présentant un haut degré de cohérence. Les principes ont trait à la documentation, la conception, le développement, la mise en œuvre, la revue, l’approbation, la surveillance continue et l’utilisation des modèles pour s’assurer de leur fiabilité. Une politique de gestion du risque MRM a été définie à cet effet. Cette politique doit promouvoir une connaissance éclairée du fonctionnement de chaque modèle, son cadre d’utilisation, ses forces, ses faiblesses et ses limites. La politique est complétée par un corpus de procédures définissant les outils de suivi de la performance des modèles, notamment la revue de validation, le suivi des recommandations et les processus d’escalade associés, le suivi du portefeuille de modèles à travers un inventaire. Le dispositif s’appuie sur un outil spécifique déployé au T4 2021 qui gère le cycle de vie des modèles. Un comité de model risk management est dédié à la gouvernance des modèles.
Dans le cadre du projet de rapprochement des fonctions support entre BPCE SA et Natixis, les équipes de model risk management de la direction des Risques de Natixis ont rejoint la direction des Risques Groupe le 01/03/2022. Il s’agit des équipes « Risk Model Validation » en charge de la validation des modèles de risque de crédit, de marché, de contrepartie et de conformité « Valuation Model Validation » en charge de la validation des modèles de valorisation du front office et « Model Governance Wholesale Banking » en charge de la gouvernance des modèles du périmètre issu de Natixis.
La procédure de validation du groupe englobe tous les types de modèles quantitatifs, définit et précise les missions et les responsabilités des acteurs intervenant tout au long du cycle de vie des modèles. Une procédure spécifique définit les conditions d’une délégation de validation sur un périmètre spécifique à une autre entité que les équipes de validation de la direction des Risques Groupe de BPCE : celle-ci doit disposer des compétences, être indépendante de l’équipe développant le modèle et disposer d’une gouvernance de validation appropriée. La délégation est soumise à l’accord du comité model risk management.
Le processus interne de validation d’un nouveau modèle ou d’une évolution se déroule en trois étapes :
1/une revue du modèle et de son adéquation, réalisée de manière indépendante des entités ayant travaillé sur le développement du modèle. Les équipes de validation de la direction des Risques Groupe sont rattachées à des départements indépendants des équipes de modélisation ;
2/une revue pour un modèle des entités retail du groupe par le comité modèles groupe (CMG), composé d’experts quantitatifs (modélisateurs et valideurs) et métiers, qui portent un avis technique sur ce modèle. Ce comité est présidé par le directeur des Risques Groupe, directeur général adjoint et membre du comité de direction générale ;
ou une revue pour un modèle spécifique au périmètre de GFS par un MOC (Model Oversight Committee) composé d’experts quantitatifs (modélisateurs et valideurs) et métiers, qui portent un avis technique sur ce modèle. Ce comité est présidé par le directeur du département Model Risk Management et Validation Wholesale Banking ;
3/une validation en comité « faîtier » (Comité Risques, Conformité et Contrôle Permanent CRCCP ou Comité Model Risk Management CMRM), s’appuyant sur l’avis technique du comité fonctionnel (CMG ou MOC), qui décide la mise en œuvre des évolutions nécessaires, notamment dans les processus et la déclinaison opérationnelle. Ces évolutions sont soumises, le cas échéant, à l’autorisation préalable du superviseur européen dans le cadre des règlements européens nos 529/2014 et 2015/942 relatifs au suivi des modèles internes utilisés pour le calcul des exigences en fonds propres.
À l’issue de ce processus de gouvernance, les rapports internes de contrôle et les relevés de décisions sont mis à la disposition du management du groupe (et des superviseurs pour les modèles internes utilisés pour le calcul des exigences en fonds propres). Annuellement une synthèse des performances et de l’adéquation des dispositifs de modèles internes est présentée au comité des risques du conseil de surveillance du groupe.
La direction des Risques Groupe s’appuie sur un process formalisé décrivant les principales étapes de modélisation de tout nouveau modèle. Ce document, qui sert de guide à l’ensemble du processus de documentation et de validation, repose sur :
•une description littéraire et générale du modèle indiquant son champ d’application (type de contrepartie, type de produit, métier…), les grandes hypothèses sur lesquelles il repose et les aspects qui ne sont pas couverts ;
•un schéma descriptif du fonctionnement du modèle finalement retenu reprenant de façon synthétique les inputs, les traitements et les outputs ;
Les modèles internes développés doivent satisfaire des critères exigeants en termes de discrimination et de qualification du risque et faire l’objet d’une évaluation par les équipes de modélisation dans le cadre de la procédure d’évaluation du modèle du dispositif MRM décrit précédemment.
Ces modèles intégrent les évolutions réglementaires apportées par l’Autorité bancaire européenne dans le cadre de son programme « IRB Repair » visant à améliorer la comparabilité des paramètres de risques modélisés.
La direction des Risques du Groupe BPCE est en charge des revues des modèles internes du groupe, lors de la construction d’un nouveau modèle ou d’une évolution de modèle existant. Elle s’assure également de la revue annuelle des backtestings des modèles de risque de crédit, de marché et de gestion actif-passif.
L’équipe de validation mène les analyses de façon indépendante en respectant une charte et des procédures qui décrivent les interactions avec les entités modélisatrices ainsi que le déroulement de la revue. Cette revue s’appuie sur une grille de critères qualitatifs et quantitatifs et aborde les sept dimensions suivantes :
•données et paramètres utilisés par le modèle : analyse de la qualité et de la représentativité des données, de l’intégrité des contrôles, des rapports d’erreurs, de l’exhaustivité des données, etc. ;
•méthodologie et conception : analyse de la théorie sous-jacente au modèle, analyse des approximations, des méthodes de calibration, des indicateurs de risque, des règles d’agrégation, benchmarking des modèles, analyse de la précision et de la convergence ;
•surveillance permanente : l’équipe de validation s’assure de l’existence d’une méthodologie de surveillance du modèle et évalue le risque lié à l’implémentation de cette méthodologie ;
•performance du modèle : évaluation du risque lié à la performance du modèle aussi bien en phase de conception que périodiquement ;
•documentation : analyse de la qualité et de l’exhaustivité de la documentation méthodologique reçue relative à la modélisation, le code informatique, la surveillance du modèle, les données, la gouvernance du modèle et le développement informatique ;
•gouvernance du modèle : évaluation de la conformité du modèle avec les standards internes à la Banque tout au long du cycle de vie des modèles.
Le niveau de détail de la revue est adapté en fonction de la nature des travaux examinés. Dans tous les cas, elle comporte a minima une revue sur base documentaire sur l’aspect quantitatif des systèmes de notation. Dans le cas d’un nouveau modèle ou d’une évolution majeure cette revue est complétée par la vérification des codes informatiques et la réalisation de tests complémentaires (calculs contradictoires).
En conclusion, la revue apporte un avis sur la validité des modèles et des paramètres associés. Elle apporte également un avis sur la conformité à la réglementation prudentielle. Elle est accompagnée, lorsque nécessaire, de préconisations.
Enfin, en tant que deuxième ligne de défense, l’équipe de validation des modèles effectue une évaluation du modèle dans le cadre du dispositif MRM précédemment décrit.
La direction des Risques Groupe maintient à jour une cartographie des modèles de notation interne du groupe qui précise leur portée en termes de segments et d’entités du groupe, ainsi que leurs principales caractéristiques, dont une note globale issue de la revue annuelle des modèles caractérisant la performance et la fraîcheur des modèles (ancienneté/année de développement). Celle-ci est à présent intégrée au dispositif de Model Risk Management.
Le dispositif a été enrichi par de nouveaux modèles homologués par la BCE et en cours d’implémentation. Il s’agit des modèles de notation (PD) des clients de « détail particuliers » et de l’estimation de la perte en cas de défaut (LGD) pour les clients de « détail particuliers » et de « détail professionnels ». Concernant, les modèles de notation (PD), la nouvelle méthodologie vise à améliorer le pouvoir prédictif sur les clients sans incidents de paiement. La nouvelle méthodologie pour le calcul de la perte en cas de défaut propose de distinguer la perte dans le cas d’un passage au contentieux (perte significative) et la perte dans le cas d’un retour rapide en statut sain (perte peu significative liée principalement au frais de traitements).
D’autres travaux ont été également menés sur la refonte des modèles de notation de la clientèle de « détail professionnels » et sur l’estimation de l’exposition en cas de défaut (EAD) et des pertes en cas de défaut (LGD) pour la clientèle de « détail particuliers et professionnels », notamment afin de répondre à la nouvelle réglementation entrant en vigueur en 2022. Les modèles élaborés en 2018 ont été homologués par le superviseur en 2019 alors que les nouveaux modèles sont en attente d’homologation. BPCE Financement a refondu ses modèles afin de couvrir l’ensemble de son portefeuille de crédits renouvelables (en attente d’homologation). Une mission BCE d’homologation de ces nouveaux modèles sur le crédit revolving de BPCE Financement a eu lieu en 2022. La refonte des modèles sur la clientèle des entreprises moyennes (CA entre 10 millions d’euros et 500 millions d’euros) a abouti à une homologation par la BCE en 2022. Une information ex-ante a été communiquée à la BCE suite à la refonte de l’échelle de notation des grands corporates (CA supérieur à 1 milliard d’euros) et des méthodologies de notation des banques. Une notification ex-ante 2 mois afférente au nouveau modèle « Banking Institutions » a été communiquée à la BCE suite à la refonte des méthodologies de notation des banques OCDE/Non OCDE. D’autres évolutions méthodologiques (i.e. procédure de notation groupée sur les financements spécialisés et nouvelle matrice des liens relative à méthode d’évaluation du lien entre les filiales et leur maison mère) seront par ailleurs soumises très prochainement sous forme d’une notification ex-ante 2 mois en 2022. Des travaux de refonte des méthodologies de notation TRR des grands « Corporate » et des holdings sont en cours avec pour objectif une la livraison au pôle validation est prévue fin décembre 2023 et une soumission à la BCE en 2024.
La filiale Oney est homologuée sur les modèles de crédit sur la clientèle de détail sur le périmètre France avec des travaux de refonte. Les périmètres Portugal, Espagne, Russie, Hongrie, Pologne sont en approche standard.
Le tableau ci-dessous répertoire les modèles internes de crédit du groupe utilisés pour la gestion des risques et lorsqu’ils sont autorisés par le superviseur, le calcul des exigences en fonds propres au sein des réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne, de Natixis et ses filiales, du Crédit Foncier et de la Banque Palatine.
Classe
d’expositions
Portefeuille
Nombre
de
modèles
de PD
(probabilité
de défaut)
Description/
Méthodologie
Portefeuille
Nombre
de
modèles
de LGD
(perte en
cas de
défaut)
Description/
Méthodologie
Nombre
de
CCF/EAD
(expo-
sition au
défaut)
Description/
Méthodologie
Souverains, administrations centrales et banques centrales
Souverains et affiliés
1
Grille à dire d’expert comportant des variables quantitatives et qualitatives/économiques et descriptives
Souverains et affiliés
1
Grille à dire d’expert comportant des variables quantitatives et qualitatives
1
Application de paramètres réglementaires
Portefeuille à faible effectif de défaut
Banques multilatérales de développement
1
Grille à dire d’expert
Portefeuille à faible effectif de défaut
Secteur Public
Communes, départements, régions, logement social, hôpitaux…
10 (NH (1))
Grilles à dire d’expert/modélisation statistique (régression logistique)
Portefeuille à faible effectif de défaut
Établissements financiers
Banques OCDE ou non OCDE, brokers-dealers
3
Grilles à dire d’expert
Banques
1
Grille à dire d’expert comportant des variables quantitatives et qualitatives
1
Application de paramètres réglementaires
Portefeuille à faible effectif de défaut
Entreprises
Grandes entreprises (CA > 1 milliard d’euros)
5
Grilles à dire d’expert comportant des variables quantitatives et qualitatives, selon le secteur d’activité
Portefeuille à faible effectif de défaut
Petites et moyennes entreprises (CA > 3 millions d’euros)
9 (dont 2 NH)
Modèles statistiques (régression logistique) ou notes forfaitaires, sur entreprises disposant de comptes sociaux ou consolidés, s’appuyant principalement sur des données de bilan, selon le secteur d’activité, et de comportement bancaire/d’historique bancaire
Autres contrats (cas général, société foncière…)
7 (dont 3 NH)
Modèles s’appuyant sur l’estimation des flux de pertes segmentés selon la nature des contrats et des garanties, ou grille à dire d’expert
2 (dont 1 NH)
Facteurs de conversion, segmentés selon la nature des contrats
Associations et assurances
2
Grilles à dire d’expert comportant des variables quantitatives et qualitatives
Crédit-bail
1
Modèle s’appuyant sur l’estimation des conditions de revente des actifs, segmentés selon le bien financé
Portefeuille à faible effectif de défaut
Financements spécialisés (immobilier, pool d’actifs, aéronautique…)
8 (dont 1 NH)
Grilles à dire d’expert s’appuyant sur les caractéristiques des biens ou projets financés
Financements spécialisés (immobilier, pool d’actifs, aéronautique…)
5
Modèles s’appuyant sur l’estimation des conditions de revente des actifs ou des flux de trésorerie futurs
Portefeuille à faible effectif de défaut
Clientèle de détail
Particuliers
7
Modèles statistiques (régression logistique), comportant des variables de comportement et socio-économiques, différenciées selon le profil du client
Immobilier résidentiel
3 (dont 1 NH)
Modèles s’appuyant sur l’estimation des flux de pertes segmentés selon la nature des contrats et des garanties
3 (dont 1 NH)
Facteurs de conversion, segmentés selon la nature des contrats.
Professionnels (socio- économiques et différenciés suivant certains secteurs)
10
Modèles statistiques (régression logistique), comportant des variables de bilan et de comportement
Immobilier résidentiel
5 (dont 2 NH)
Modèles statistiques (régression logistique), comportant des variables de comportement et socio-économiques, ou descriptives du projet (quotité…), différenciées selon le profil du client
Autres Particuliers et Professionnels
2
Modèles s’appuyant sur l’estimation des flux de pertes segmentés selon la nature des contrats et des garanties
2
Facteurs de conversion et valeurs forfaitaires, segmentés selon la nature des contrats
Crédit-bail
2
Modèles s’appuyant sur l’estimation des conditions de revente des actifs, segmentés selon le bien financé
Crédit renouvelable
2
Modèle statistique (régression logistique), comportant des variables de comportement et socio-économiques
Crédit renouvelable
2
Modèle s’appuyant sur l’estimation des flux de pertes, segmentés selon la nature des contrats
2
Facteur de conversion, segmenté selon la nature des contrats
(1)NH désigne les modèles non homologués pour le calcul des exigences en fonds propres.
Le Groupe BPCE dispose pour la clientèle de détail de méthodes de notation interne homogènes et d’applicatifs de notation centralisés dédiés qui permettent d’apprécier la qualité de crédit de ses portefeuilles pour un meilleur pilotage des risques. Pour les réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne, ils sont également utilisés pour le calcul des exigences en fonds propres selon l’approche méthode avancée.
La modélisation de la probabilité de défaut des contreparties de la clientèle de détail est effectuée par la direction des Risques principalement à partir du comportement bancaire des contreparties. Les modèles sont segmentés selon le type de clientèle et distinguent les particuliers des professionnels (avec ou sans bilan) et selon la détention produit. Les contreparties de chaque segment sont classées de façon automatique à l’aide de modèles statistiques (en général régression logistique) en classes de risques homogènes et statistiquement distinctes. Pour chacune de ces classes est estimée une probabilité de défaut à partir de l’observation des taux de défaut moyens sur une période aussi longue que possible de manière à obtenir une période représentative de la variabilité possible des taux de défaut observés. Ces estimations sont systématiquement ajustées par des marges de prudence pour couvrir les éventuelles incertitudes. À des fins de comparaisons, un rapprochement en termes de risque est réalisé entre les notes internes et les notes provenant des agences de notation.
La perte en cas de défaut (LGD) est une perte économique qui se mesure en prenant en compte tous les éléments inhérents à la transaction ainsi que les frais engagés pour le recouvrement. Les modèles d’estimation de la perte en cas de défaut (LGD) pour la clientèle de détail s’appliquent de façon spécifique à chaque réseau. Les valeurs de LGD sont estimées d’abord par produit et selon la présence ou non de sûretés. D’autres axes peuvent intervenir en second niveau lorsqu’ils permettent de distinguer statistiquement des niveaux de pertes. La méthode d’estimation utilisée repose sur l’observation de taux marginaux de recouvrement en fonction de l’ancienneté dans le défaut. Cette méthode présente l’avantage de pouvoir être directement utilisée pour l’estimation des taux LGD appliqués aux encours sains et des taux ELBE appliqués aux encours en défaut. Les estimations sont fondées sur les historiques internes de recouvrement pour les expositions tombées en défaut sur longue période. Deux marges de prudence sont ensuite systématiquement ajoutées, la première pour couvrir les incertitudes des estimations, la seconde pour pallier l’éventuel effet d’un ralentissement économique.
Pour l’estimation de l’EAD, le Groupe BPCE applique deux modèles. Le premier d’entre eux porte sur l’estimation d’un facteur de conversion en équivalent crédit (FCEC) pour les expositions hors bilan. Ce modèle s’applique de façon automatique lorsque le hors bilan est considéré comme matériel (au-delà de seuils définis en fonction du type de produit). Le second porte sur l’estimation d’une augmentation forfaitaire du bilan pour les expositions hors bilan non matérielles.
Le Groupe BPCE dispose, pour la mesure des risques hors clientèle de détail, de systèmes complets qui permettent d’utiliser l’approche IRBF ou IRBA suivant les réseaux et les segments de clientèle. Ce dispositif permet également d’apprécier la qualité de crédit de ses portefeuilles pour un meilleur pilotage des risques.
Le système de notation consiste à attribuer une note à chaque contrepartie. Compte tenu de la structure mutualiste du groupe, l’unicité de la note est traitée par un système de référents qui ont la responsabilité de procéder à la notation du client pour le compte du groupe. La note attribuée à une contrepartie est généralement proposée par un modèle, puis elle est ajustée et validée par les experts de la filière risques suite à une analyse individuelle. Ce processus est appliqué à l’ensemble du portefeuille Hors-Retail, excepté les nouveaux modèles dédiés aux Petites Entreprises (PE), pour lesquels la notation est automatique (à l’instar du portefeuille Retail). Les modèles de notation de contreparties se structurent principalement en fonction de la nature de la contrepartie (entreprises, institutions financières, entités publiques, etc.) et de la taille de l’entreprise (mesurée par son chiffre d’affaires annuel). Lorsque les volumes de données le permettent (PE, ME, ETI, etc.), les modèles s’appuient sur des modélisations statistiques (méthodes de régression logistique) des défauts des clients auxquelles sont combinés des questionnaires qualitatifs. À défaut, des grilles construites à dire d’experts sont utilisées. Celles-ci sont constituées d’éléments quantitatifs (ratios financiers, solvabilité etc.) issus des données financières et d’éléments qualitatifs appréciant les dimensions économiques et stratégiques du client. S’agissant du risque pays, le dispositif repose sur la notation des souverains et sur la définition, pour chaque pays, d’une note qui plafonne celle que peut se voir octroyer une contrepartie non souveraine. La construction de l’échelle de notation Hors-Retail utilise l’historique de notation de Standard & Poors afin d’assurer une comparabilité directe en termes de risques avec les agences de notation. Pour les nouveaux modèles PE, des échelles dédiées par modèle ont été définies pour les calculs réglementaires. Celles-ci sont reliées sur l’échelle de notation Hors-Retail pour la gestion interne des risques. Pour les modèles statistiques, le calibrage des probabilités de défaut sur les échelles définies pour les calculs réglementaires s’appuie sur les mêmes principes que ceux exposés pour la clientèle de détail (notamment la représentativité de l’historique des taux de défaut, ainsi que l’estimation de marges d’incertitudes).
Les modèles de LGD (hors clientèle de détail) s’appliquent principalement par type de contreparties, types d’actifs et selon la présence, ou non, de sûretés. Des classes de risques homogènes, notamment en termes de recouvrement, procédures et types d’environnement, sont ainsi définies. Les estimations de pertes en cas de défaut sont évaluées sur base statistique lorsque le nombre de dossiers de défaut est suffisant (classe d’actif « entreprise » par exemple). Les historiques internes de recouvrement sur une période aussi longue que possible sont alors utilisés. Si le nombre de dossiers est insuffisant, des bases d’historiques et des benchmarks externes permettent de déterminer des taux à dire d’experts (pour les banques et les souverains par exemple). Enfin, certaines valeurs sont fondées sur des modèles stochastiques lorsqu’il existe un recours sur un actif. Le caractère downturn des taux de pertes en cas de défaut est vérifié et des marges de prudence sont ajoutées si nécessaire.
Pour l’estimation de l’EAD, le Groupe BPCE applique deux modèles pour les entreprises. Le premier d’entre eux porte sur l’estimation d’un facteur de conversion en équivalent crédit (FCEC) pour les expositions hors bilan. Ce modèle s’applique de façon automatique lorsque le hors bilan est considéré comme matériel (au-delà de seuils définis en fonction du type de produit). Le second porte sur l’estimation d’une augmentation forfaitaire du bilan pour les expositions hors bilan non matérielles.
Les méthodologies de notation pour les portefeuilles à faible taux de défaut sont des méthodologies à dire d’expert ; des critères qualitatifs et quantitatifs (correspondant aux caractéristiques de la contrepartie à noter) permettent de lier la contrepartie à un score et à une note, elle-même reliée par la suite avec une PD. Cette PD repose pour son calibrage sur l’observation de données de défauts externes, mais aussi sur des données de notation internes. En effet, le faible nombre de défauts internes ne permet pas de quantifier une échelle de PD.
Le chapitre « Mesure des risques et notations internes » développe les différents modèles homologués au sein du Groupe BPCE pour les différentes classes d’expositions. Lorsque le groupe ne dispose pas de modèle interne autorisé pour le calcul des exigences de fonds propres pour des classes d’expositions données, il doit les estimer sur les périmètres correspondants suivant les modalités de la méthode standard. Celles-ci s’appuient en particulier sur les évaluations de crédit (notations) estimées par les agences de notation reconnues par le superviseur comme satisfaisant aux exigences ECAI (External Credit Assessment Institutions), en particulier pour le Groupe BPCE, Fitch Ratings, Moody’s, Standard & Poor’s, ainsi que la Banque de France.
Conformément à l’article 138 du règlement no 575/2013 Capital Requirements Regulation (CRR) relatif aux exigences en fonds propres applicables aux établissements de crédit et aux entreprises d’investissement, en cas d’évaluation multiple d’une contrepartie par plusieurs agences, la pondération de cette contrepartie se détermine au regard de la deuxième meilleure note.
Dans le cas où il est nécessaire d’effectuer une évaluation externe de crédit directement applicable à une exposition, et qu’elle existe pour l’émetteur ou pour un programme spécifique d’émission, les modalités de détermination de la pondération sont appliquées conformément à l’article 139 du règlement CRR.
Pour le cas particulier des titres à revenu fixe (obligations), les notes externes court terme relatives à l’émission priment par rapport aux notations externes de l’émetteur. En cas d’absence de notes externes relatives à l’émission, la note externe long terme de l’émetteur est privilégiée pour les titres seniors uniquement, sauf dans le cas précis des expositions sur les établissements pour lesquels la pondération est déduite de l’échelon de qualité de crédit du souverain dans lequel ils sont établis.
Chacun des trois paramètres de risque de crédit fait l’objet chaque année de tests de vérification a posteriori (backtest) destinés à contrôler la performance du dispositif. Plus précisément, les exercices de backtests visent à mesurer la performance globale des modèles et en particulier à vérifier que le pouvoir discriminant du dispositif ne se dégrade pas significativement par rapport à la période de modélisation.
Ainsi, les taux de défaut observés sont comparés aux taux de défaut prévus pour chaque note. Le caractère « à travers le cycle » des notations est vérifié. Plus spécifiquement, sur des portefeuilles à faible taux de défaut (grandes entreprises, banques, souverains et financements spécialisés) des analyses détaillées sont menées à partir d’indicateurs complémentaires intégrant entre autres choses des analyses plus qualitatives.
Les valeurs de pertes en cas de défaut sont mesurées sur la base d’un périmètre cohérent avec les valeurs observées, à savoir uniquement les expositions en défaut. Les valeurs attendues ne sont donc pas directement comparables avec les valeurs de LGD mesurées dans le portefeuille en production. Le caractère downturn des taux de pertes en cas de défaut est également vérifié.
Les résultats des backtests peuvent justifier la mise en œuvre de plans d’action si le dispositif est jugé insuffisamment prudent ou performant. Les résultats des backtests et les plans d’action associés sont discutés en comité modèle groupe puis revus en comité normes et méthodes RCCP (cf. gouvernance du dispositif interne de notation).
Il ressort de ces exercices que les dispositifs de notation sont globalement bien adaptés et permettent une gestion efficace des risques. De plus, les calibrages des paramètres de risque restent, au global, prudents en regard du risque réellement observé.
Depuis la mise en place du Mécanisme de supervision unique (MSU) en 2014, la Banque centrale européenne (BCE) cherche à renforcer la gouvernance de la supervision des modèles internes à travers différentes investigations.
Parmi celles-ci, TRIM (Targeted Review of Internal Models) a pour objectif d’évaluer la conformité réglementaire de modèles internes spécifiquement ciblés par la BCE. Dans cette optique, ces investigations TRIM reposent sur un ensemble de méthodologies et de techniques d’inspection standardisées, que les équipes mandatées par la BCE utilisent lors de leurs missions sur site. Entre décembre 2016 et mai 2018, BPCE a fait l’objet de revues TRIM sur plusieurs périmètres qui ont donné lieu à des rapports du superviseur : une première revue sur les principes non-spécifiques aux modèles (TRIM General Topics), puis trois revues spécifiques ciblant les modèles internes de risque de crédit (une sur le portefeuille Corporate, et deux sur le portefeuille retail). Ces rapports ont permis de réaliser des travaux complémentaires afin de renforcer le dispositif existant.
La Banque centrale européenne poursuit ses investigations par le biais d’IMI (Internal Model Investigation). Trois revues ont ainsi été effectuées au cours des années 2021 et 2022 : deux sur les modèles retail, en particulier sur la revue du dispositif PD Professionnel, et une mission sur les modèles de PD corporate pour les petites entreprises et pour les entreprises avec CA entre 10 et 500 millions d’euros (segment haut). Cette dernière a donné lieu à un rapport du superviseur et à une autorisation reçue fin juillet 2022 ; les décisions sur les deux missions Retail sont attendues au S1 2023.
En 2021, d’importants travaux ont été menés sur le portefeuille Corporate, aussi bien sur la revue des PD de certaines populations spécifiques (Sociétés Civiles Immobilières, holdings non financières et Associations) en capitalisant notamment sur les modèles Petites entreprises et Segment Haut et afin de déposer une demande d’homologation IRBA sur les réseaux BP et CE avec des nouveaux modèles de LGD/EAD. À la suite de ces travaux, un dossier de changement matériel a été soumis à la BCE en juin 2022.
Le CRR2 et l’Acte délégué exigent des établissements la remontée à l’autorité compétente de tous les contrats dont une clause prévoit des sorties de trésorerie supplémentaires en cas de dégradation significative de la qualité de crédit de l’établissement, par exemple une dégradation de trois crans de son évaluation externe de crédit. La réévaluation et la remontée de ces éléments doivent être effectuées régulièrement, au vu des nouveaux contrats conclus (article CRR 423 2/article AD 30.2).
L’autorité compétente décide de la pondération à affecter pour les contrats dont elle jugera l’incidence significative.
Pour les contrats comportant des clauses de sortie anticipée sur master agreement (contrats cadres entre la banque et une contrepartie pour des transactions dérivés OTC sans collatéral),
la clause de rupture anticipée permet à une contrepartie de sortir par anticipation si la notation de crédit de l’autre contrepartie est diminuée. Il faut donc estimer le nombre de ruptures anticipées générées par cette dégradation de notation.
Il a été convenu que l’évaluation des flux de décaissements générés était réalisée en passant en revue l’intégralité des contrats cadre du groupe sur un marché de gré à gré avec credit support annex ou master agreement, afin d’évaluer le montant de dépôt/collatéral requis en cas de dégradation de trois crans de la note de crédit long terme de l’établissement par les trois agences (Moody’s, S&P, Fitch). Le calcul intègre également le montant de dépôt/collatéral requis en cas de dégradation d’un cran de la note court terme de l’établissement, le groupe ayant considéré que cette dégradation est inévitable en cas de dégradation de trois crans de la note LT.
Au niveau du Groupe BPCE, les établissements concernés sont BPCE SA, Natixis, Crédit Foncier et leurs véhicules de refinancement : BP CB, GCE CB, BPCE SFH, FCT HL, SCF et VMG. Certains contrats intra-groupes génèrent des outflows aux bornes des établissements mais sont neutralisés en vision consolidée Groupe BPCE.
•l’impact pour chaque contrat est le montant maximal entre les trois agences entre une dégradation - 1 CT et une dégradation - 3 LT ;
•le montant des ratings-triggers déclaré correspond à la somme du total des impacts d’une dégradation d’un cran de la note CT et de trois crans de la note MLT ;
-
5.3 Techniques de réduction du risque de crédit
Les techniques de réduction du risque de crédit sont couramment utilisées au sein du groupe et se distinguent entre sûretés réelles et sûretés personnelles.
La distinction est faite entre les garanties ayant effectivement un effet sur le recouvrement en cas de difficultés et celles étant par ailleurs reconnues par le superviseur dans la pondération des expositions permettant de réduire la consommation de fonds propres. À titre d’exemple, une caution personnelle et solidaire d’un dirigeant d’entreprise cliente en bonne et due forme et recueillie dans les règles de l’art pourra se révéler efficace sans toutefois être éligible en tant que facteur de réduction de risque statistique.
Dans certains cas, les établissements du groupe choisissent d’adjoindre à leur utilisation de techniques de réduction des risques des opportunités de cession de portefeuilles contentieux, notamment lorsque les techniques utilisées sont moins performantes ou absentes.
Une utilisation des dérivés de crédit est également réalisée comme technique de réduction du risque et concerne quasi exclusivement la classe d’actif « entreprises » et principalement Natixis.
La sûreté réelle est une garantie portant sur un ou plusieurs biens meubles ou immeubles, dont la valeur a été appréciée solidement, appartenant au débiteur ou à un tiers consistant à conférer un droit réel au créancier sur ce bien (hypothèque immobilière, gage immobilier, gages sur titres cotés et liquides, gage sur marchandises cotées et liquides avec ou sans dessaisissement, nantissement, caution hypothécaire).
•réduire le risque de crédit encouru sur une exposition compte tenu du droit de l’établissement assujetti en cas de défaut ou en cas d’autres événements de crédit spécifiques relatifs à la contrepartie ;
La sûreté personnelle est une sûreté ayant pour effet de réduire le risque de crédit encouru sur une exposition, compte tenu de l’engagement d’un tiers à payer un montant en cas de défaut de la contrepartie ou en cas d’autres événements spécifiques.
Sur le périmètre standard :
Sur le périmètre traité en IRB :
Sur le périmètre clientèle de détail traité en IRBA :
Les sûretés personnelles et réelles sont prises en compte, sous réserve de leur éligibilité, par une pondération bonifiée sur la part garantie de l’exposition. Les sûretés réelles de type cash ou collatéral liquide viennent en diminution de l’exposition brute.
Hors clientèle de détail, les sûretés réelles sont prises en compte sous réserve de leur éligibilité sous la forme d’une diminution du paramètre de « perte en cas de défaut » applicable aux transactions. Les sûretés personnelles sont prises en compte sous réserve de leur éligibilité sous la forme d’une substitution de PD du tiers par celle du garant.
Les sûretés personnelles et réelles sont prises en compte sous réserve de leur éligibilité sous la forme d’une diminution du paramètre de « perte en cas de défaut » applicable aux transactions concernées.
Les articles 207 à 210 du règlement (UE) 2019/876 du 20 mai 2019 modifiant le règlement (UE) no575/2013) précisent les conditions nécessaires pour la prise en compte des sûretés, notamment :
•la qualité de crédit du débiteur et la valeur de l’instrument ne sont pas corrélées positivement de manière significative. Les titres de créance émis par le débiteur ne sont pas éligibles ;
•la sûreté est dûment documentée en termes de description et de valorisation et elle est assortie d’une procédure rigoureuse autorisant un recouvrement rapide ;
•la banque dispose de procédures, dûment documentées, adaptées aux différents types et montants d’instruments utilisés ;
•la banque détermine la valeur de marché de l’instrument et la réévalue en conséquence, notamment en période de détérioration significative de cette valeur de marché.
La division des risques constitue une technique d’atténuation du risque de crédit. Elle se traduit dans les dispositifs de plafonds et de limites individuelles ou thématiques et permet de réduire la sensibilité des établissements face à des risques unitairement ou sectoriellement jugés trop importants à porter en cas de survenance d’incidents majeurs.
Les activités de surveillance des risques peuvent amener une réduction des expositions au risque si celui-ci est considéré trop élevé et sont ainsi contributrices à une bonne division du risque.
La division des risques constitue une technique d’atténuation du risque de crédit. Elle se traduit dans les dispositifs de limites individuelles ou thématiques et permet de réduire la sensibilité des établissements face à des risques unitairement ou sectoriellement jugés trop importants à porter en cas de survenance d’incidents majeurs.
Le réseau Banque Populaire a, pour sa part, historiquement recours pour ses crédits aux professionnels aux sociétés de caution mutuelle notamment les SOCAMA (prêts aux artisans), en dehors des sûretés réelles utilisées.
Il sollicite également pour les prêts aux particuliers la CASDEN Banque Populaire, notamment au travers de sa structure Parnasse garanties, pour garantir les prêts consentis à l’ensemble des fonctionnaires, le Crédit Logement, et, de manière croissante, la Compagnie Européenne de Garanties et de Cautions (CEGC, filiale de BPCE SA).
Le réseau Caisse d’Epargne a principalement recours pour ses crédits à l’habitat aux services de CEGC, au Fonds de garantie à l’accession sociale ou « FGAS » et plus marginalement au Crédit Logement (établissement financier, filiale de la plupart des réseaux bancaires français) ; ces établissements sont spécialisés dans le cautionnement des prêts bancaires, principalement les prêts à l’habitat.
Le Fonds de garantie à l’accession sociale permet d’apporter une garantie de l’État français aux prêts conventionnés. La pondération est de 0 % concernant les crédits pour lesquels la couverture a été signée avant le 31 décembre 2006 et 15 % pour ceux octroyés postérieurement à cette date.
Pour leurs prêts à l’habitat, les réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne sollicitent par ailleurs plusieurs mutuelles telles que la MGEN, la Mutuelle de la Gendarmerie, etc.
Pour les professionnels et les entreprises, le recours à la Banque publique d’investissement par l’ensemble du Groupe se poursuit et le Fonds européen d’investissement ou la Banque européenne d’investissement sont sollicités sur des enveloppes de garanties permettant de réduire très sensiblement le risque de crédit.
Dans certains cas, les organismes de type Auxiga permettent d’organiser la dépossession du stock et son transfert de propriété à la banque en garantie d’engagements consentis en cas de difficultés.
Enfin, ponctuellement, Natixis recourt pour certaines opérations et dans certaines circonstances à des achats de protections de type assurance-crédit, à des agences de réassurance privées (SCOR) ou publiques (Coface, Hermes, autres agences souveraines) et recourt aussi à l’utilisation de Credit Default Swaps (CDS).
Dans le cadre de la crise du Covid, l’État français a permis d’utiliser sa garantie sur le périmètre des PGE octroyés. Le Groupe BPCE a utilisé cette possibilité.
Les opérations dérivées de crédit de type couverture de devise ou de taux sont confiées aux chambres de compensation agréées en Europe ou aux USA pour les activités de Natixis dans ce pays.
Par type de garant :
•sur les expositions de crédit immobilier, les garanties utilisées sont concentrées sur les hypothèques (risque divisé
par définition et renforcé par l’approche en matière d’octroi fondé sur la capacité de remboursement du client), des
organismes de cautions en logique assurancielle de type CEGC (organisme captif Groupe BPCE sur lequel des stress
tests sont régulièrement réalisés), Crédit logement (organisme de place interbancaire soumis aux mêmes
contraintes), FGAS (organisme contrôlé par l’État français assimilable à un risque souverain). La garantie CASDEN,
octroyée aux personnels de la fonction publique, présente à ce jour une bonne capacité de résilience selon un
modèle basé sur la capacité de remboursement forte de cette clientèle ;
•sur les expositions de type professionnels, les garanties les plus utilisées sont les cautions de type Banque
publique d’investissement (BPI), soumises à un respect de forme strict, et les hypothèques. Les cautions
d’organisme de type Socama, dont la solvabilité relève des établissements de crédit du Groupe BPCE, sont
également utilisées ;
•concernant la clientèle corporate, les principales garanties utilisées sont les hypothèques et les cautions de la
Banque publique d’investissement.
Par fournisseurs de dérivés de crédit :
•la réglementation impose l’utilisation des chambres de compensation pour le risque de taux sur le nouveau flux. Cet adossement ne couvre toutefois pas le risque de défaillance de la contrepartie, qui est un risque granulaire. La concentration sur les chambres de compensation, qui va s’accroître progressivement, constitue un risque régulé et surveillé ;
•le risque lié aux devises est couvert au niveau de chaque contrat avec la mise en place d’appels de marge à fréquence adaptée au risque. L’adossement sur ces opérations est réalisé sur des contreparties interbancaires spécialisées sur ce type d’opérations, dans le cadre de limites individuelles autorisées en comité de crédit et contreparties Groupe.
Par secteur d’activité de crédit :
•les dispositifs sectoriels en place au sein du groupe permettent d’orienter la politique de garantie en fonction des secteurs d’activité. Des préconisations sont émises auprès des établissements dans ce cadre.
Par zone géographique :
•le Groupe BPCE est principalement exposé en France et de façon moins importante, via Natixis, à l’étranger. De fait, les garanties sont donc principalement localisées en France.
Le Groupe BPCE dispose d’un outil de revalorisation automatique des garanties immobilières pour l’ensemble des réseaux.
Au sein du réseau Banque Populaire, les garanties réelles prises en compte dans le moteur de revalorisation sont, outre les garanties immobilières, les gages sur véhicules, les nantissements de matériels et outillages, les hypothèques maritimes de bateaux de plaisance et les nantissements de fonds de commerce.
Le réseau Caisse d’Epargne utilise pour sa part le moteur de revalorisation pour les garanties immobilières, sur l’ensemble de ses segments de risque.
Au sein du groupe, les cautions des organismes de cautionnement reconnues comme fournisseurs de sûretés d’effet équivalent à une garantie hypothécaire par le superviseur sont traitées sur la base d’une évaluation de type assurancielle.
Un processus groupe d’évaluation renforcé a été mis en place pour l’évaluation des garanties immobilières supérieures à certains montants. La certification obtenue par BPCE Solutions immobilières (ex Crédit Foncier Expertise), filiale de BPCE depuis la décision de mise en gestion extinctive du CFF permet de renforcer les synergies du Groupe.
Pour les garanties autres que celles citées ci-dessus, la base utilisée pour apprécier et valider ces sûretés est une évaluation systématique de ces garanties soit selon une valeur de marché lorsque ces sûretés sont cotées sur des marchés liquides (par exemple des titres cotés), soit sur la base d’une expertise permettant de démontrer la valeur de la garantie utilisée en couverture des risques (par exemple la valeur de transactions récentes sur des aéronefs ou des navires selon leurs caractéristiques, la valeur d’un stock de matière première, la valeur d’un gage sur marchandise donnée ou encore la valeur d’un fonds de commerce selon son emplacement, etc.).
Le Département Risques de crédit Groupe contribue avec d’autres départements de la direction des Risques Groupe à animer, normer, piloter et surveiller le dispositif de maîtrise des risques de crédit. La surveillance, fondée sur une approche par les risques, porte sur :
•la couverture adéquate des risques de crédit par les contrôles en fonction notamment de l’évaluation des risques de crédit dans la macro-cartographie des risques ;
•la définition des contrôles de niveau 2 communs du socle de base risque de crédit (contrôle des opérations et/ou sur le contrôle des procédures internes) ;
•l’utilisation des résultats de contrôles de niveau 1 et de niveau 2 couvrant les risques de crédit en risque principal et le reporting aux comités ad doc ;
•la définition, la mise en œuvre et le suivi de plans d’action Groupe en lien avec l’ensemble des parties prenantes.
Selon le principe de subsidiarité, les Directions des risques locales sont responsables du respect du dispositif de contrôles permanents (déploiement, réalisation, analyse des résultats et plans d’actions).
Le périmètre des contrôles permanents de niveau 2 relatifs aux risques de crédit porte sur le process d’octroi des différentes classes d’actifs, et des poches de risque spécifiques. Ce corpus de contrôles a été complété en 2022 avec de nouveaux contrôles liés aux évolutions de norme ou des nouveaux process (forbearance,…).
-
5.4 Informations quantitatives
Le total des expositions brutes du Groupe BPCE s’élève à plus de 1 484 milliards d’euros au 31/12/2022, en progression de 53 milliards d’euros.
Les expositions brutes sont très majoritairement situées en Europe, et particulièrement en France, pour l’ensemble des classes d’actifs (70 % des entreprises)
Concentration par emprunteur
31/12/2022
31/12/2021
Répartition
Montants bruts/
Total grands
risques (1)
Poids par rapport
aux fonds propres
Montants bruts/
Fonds propres (2)
Répartition
Montants bruts/
Total grands
risques (1)
Poids par rapport
aux fonds propres
Montants bruts/
Fonds propres (2)
Part du premier emprunteur
6,9 %
22,0 %
3,9 %
10,7 %
Part des 10 premiers emprunteurs
22,7 %
72,1 %
17,6 %
48,1 %
Part des 50 premiers emprunteurs
51,5 %
163,7 %
47,6 %
130,1 %
Part des 100 premiers emprunteurs
70,6 %
224,4 %
68,5 %
187,0 %
(1)Total des grands risques hors souverains sur le périmètre grand Groupe BPCE (221,4 G€ au 31/12/2022).
(2)Fonds propres réglementaires, périmètre grand Groupe BPCE (CA4 du Corep 31/12/2022) : 69,7 G€.
Le premier emprunteur est CEGC. Le poids des 100 premiers emprunteurs est en légère augmentation sur cet exercice et ne fait pas apparaître de concentration particulière.
Le coût du risque du Groupe BPCE est en augmentation de 12 % en 2022 à 2 000 millions. La politique de provisionnement demeure prudente, avec un coût du risque des encours sains classés en statut 1 (« Stage 1 ») ou en statut 2 (« Stage 2 ») en hausse de 433 millions d’euros alors que le coût du risque des encours dont le risque est avéré, en statut 3 (« Stage 3 »), baisse de 216 millions d’euros.
En 2022, le coût du risque ressort à 24 pb rapporté aux encours bruts de la clientèle pour le Groupe BPCE (23 pb en 2021), incluant un provisionnement sur encours sains de 10 pb en 2022 (5 pb en 2021) classés en statut 1 (« Stage 1 ») ou en statut 2 (« Stage 2 ») et un provisionnement sur encours dont le risque est avéré de 14 pb en 2022 (18 pb en 2021) classés en statut 3 (« Stage 3 »).
Le coût du risque s’établit à 26 pb pour le pôle Banque de proximité et Assurance en 2022 (24 pb en 2021) dont 11 pb au titre du provisionnement des encours sains (7 pb en 2021) classés en statut 1 (« Stage 1 ») ou en statut 2 (« Stage 2 ») et 15 pb au titre du provisionnement des encours dont le risque est avéré (18 pb en 2021) classés en statut 3 (« Stage 3 »).
Le coût du risque s’élève à 36 pb pour la Banque de Grande Clientèle en 2022 (27 pb en 2021) dont 15 pb au titre du provisionnement des encours sains (2 pb en 2021) classés en statut 1 (« Stage 1 ») ou en statut 2 (« Stage 2 ») et 21 pb au titre du provisionnement des encours dont le risque est avéré (24 pb en 2021) classés en statut 3 (« Stage 3 »).
Le taux d’encours douteux sur l’encours de crédit brut s’élève à 2,3 % au 31 décembre 2022, en baisse de 0,1 pp par rapport à fin 2021.
en millions d’euros
31/12/2022
31/12/2021
Encours bruts de crédit clientèle et établissements de crédit
938,3
889,6
Dont encours S1/S2
916,8
867,9
Dont encours S3
21,5
21,6
Taux encours douteux/encours bruts
2,3 %
2,4 %
Total dépréciations constituées S1/S2
5,5
4,6
Total dépréciations constituées S3
8,9
9,2
Dépréciations constituées/encours douteux
41,3 %
42,7 %
Taux de couverture (y compris suretés relatives aux encours dépréciés)
68,9 %
69,8 %
en millions d’euros
31/12/2022
a
b
c
d
e
f
g
h
Valeur comptable brute / Montant nominal des
expositions faisant l’objet de mesures de renégociation
Dépréciations cumulées,
variations négatives
cumulées de la juste
valeur dues au risque de
crédit et provisions
Sûretés reçues et garanties
financières reçues pour des
expositions renégociées
Renégociées
performantes
Renégociées non performantes
Sur des
expositions
renégociées
performantes
Sur des
expositions
renégociées
non
performantes
Dont sûretés
reçues et
garanties
financières
reçues pour
des
expositions
non
performantes
faisant l’objet
de mesures
de
renégociation
Dont en
défaut
Dont
dépréciées
010
Prêts et avances
4 111
7 166
7 166
7 160
(182)
(2 019)
6 509
3 898
020
Banques centrales
4
4
4
(4)
030
Administrations publiques
9
15
15
15
(11)
1
1
050
Autres Entreprises Financières
18
69
69
69
(1)
(46)
10
8
060
Entreprises Non Financières
2 469
3 708
3 708
3 702
(127)
(1 221)
3 038
1 674
070
Ménages
1 616
3 370
3 370
3 370
(54)
(736)
3 460
2 216
080
Titres de créance
18
18
18
(4)
090
Engagements de prêt donnés
319
48
48
48
(16)
(1)
122
22
100
TOTAL
4 431
7 232
7 232
7 226
(198)
(2 024)
6 631
3 920
en millions d’euros
31/12/2021
a
b
c
d
e
f
g
h
Valeur comptable brute / Montant nominal des
expositions faisant l’objet de mesures de renégociation
Dépréciations cumulées,
variations négatives
cumulées de la juste
valeur dues au risque de
crédit et provisions
Sûretés reçues et garanties
financières reçues pour des
expositions renégociées
Renégociées
performantes
Renégociées non performantes
Sur des
expositions
renégociées
performantes
Sur des
expositions
renégociées
non
performantes
Dont sûretés
reçues et
garanties
financières
reçues pour
des
expositions
non
performantes
faisant l’objet
de mesures
de
renégociation
Dont en
défaut
Dont
dépréciées
010
Prêts et avances
7 720
8 475
8 475
8 469
(248)
(2 164)
10 730
4 865
020
Banques centrales
4
4
4
(4)
030
Administrations publiques
7
18
18
17
(7)
3
2
050
Autres Entreprises Financières
6
96
96
96
(56)
32
31
060
Entreprises Non Financières
5 568
4 519
4 519
4 514
(159)
(1 215)
6 379
2 200
070
Ménages
2 139
3 838
3 838
3 838
(88)
(882)
4 316
2 632
080
Titres de créance
18
18
18
090
Engagements de prêt donnés
156
245
245
245
(2)
(42)
124
17
100
TOTAL
7 877
8 738
8 738
8 732
(250)
(2 206)
10 854
4 883
en millions d’euros
31/12/2022
a
b
c
d
e
f
g
h
i
j
k
l
n
o
Valeur comptable brute / Montant nominal
Dépréciations cumulées, variations négatives cumulées
de la juste valeur dues au risque de crédit et provisions
Sûretés et garanties
financières reçues
Expositions performantes
Expositions non performantes
Expositions performantes –
dépréciation cumulées et
provisions
Expositions non performantes –
Dépréciations cumulées,
variations négatives cumulées
de la juste valeur dues au risque
de crédit et provisions
Sur les
expo-
sitions
perfor-
mantes
Sur les
expo-
sitions
non
perfor-
mantes
Dont
étape 1
Dont
étape 2 (1)
Dont
étape 2
Dont
étape 3 (1)
Dont
étape 1
Dont
étape 2
Dont
étape 2
Dont
étape 3
005
Comptes à vue auprès de banques centrales et autres dépôts à vue
175 569
175 284
266
(4)
(1)
(2)
244
010
Prêts et avances
912 198
782 523
126 816
21 505
20 379
(5 476)
(1 331)
(4 139)
(8 881)
(8 605)
540 596
9 414
020
Banques centrales
1 956
1 947
9
19
15
(19)
(15)
030
Administrations publiques
140 182
132 787
6 277
141
139
(34)
(5)
(30)
(58)
(58)
2 367
41
040
Établissements de crédit
3 883
3 600
284
17
12
(54)
(10)
(44)
(11)
(6)
741
050
Autres Entreprises Financières
18 984
17 295
1 604
130
112
(27)
(17)
(10)
(76)
(59)
4 893
27
060
Entreprises Non Financières
312 886
252 775
58 461
13 562
12 501
(3 571)
(929)
(2 636)
(5 994)
(5 758)
164 237
5 165
070
Dont PME
149 645
118 906
30 616
6 922
6 608
(2 121)
(451)
(1 669)
(2 981)
(2 948)
99 311
3 492
080
Ménages
434 307
374 119
60 181
7 636
7 600
(1 789)
(370)
(1 419)
(2 723)
(2 710)
368 359
4 180
090
Titres de créance
74 689
67 699
469
241
183
(21)
(14)
(7)
(164)
(148)
1 151
100
Banques centrales
133
133
110
Administrations publiques
47 448
46 174
165
(4)
(2)
(2)
768
120
Établissements de crédit
7 560
7 386
4
(1)
(1)
57
130
Autres Entreprises Financières
11 450
6 718
243
95
95
(7)
(4)
(3)
(87)
(87)
34
140
Entreprises Non Financières
8 096
7 287
57
147
88
(9)
(8)
(1)
(77)
(61)
293
150
Expositions Hors Bilan
230 004
203 148
17 997
1 484
1 441
(508)
(223)
(268)
(267)
(263)
66 047
325
160
Banques centrales
581
114
68
170
Administrations publiques
10 564
8 027
584
(1)
531
180
Établissements de crédit
7 480
4 899
686
8
8
(13)
(9)
(4)
184
190
Autres Entreprises Financières
29 102
27 805
1 046
3
3
(8)
(6)
(2)
(1)
(1)
14 560
200
Entreprises Non Financières
137 820
119 614
13 931
1 425
1 382
(429)
(179)
(233)
(260)
(256)
35 916
309
210
Ménages
44 457
42 689
1 749
49
49
(58)
(29)
(29)
(6)
(6)
14 788
16
220
TOTAL
1 392 460
1 228 654
145 547
23 231
22 002
(6 005)
(1 568)
(4 414)
(9 312)
(9 016)
608 038
9 739
(1)Hors actifs dépréciés dès leur origination ou leur acquisition.
en millions d’euros
31/12/2021
a
b
c
d
e
f
g
h
i
j
k
l
n
o
Valeur comptable brute / Montant nominal
Dépréciations cumulées, variations négatives cumulées
de la juste valeur dues au risque de crédit et provisions
Sûretés et garanties
financières reçues
Expositions performantes
Expositions non performantes
Expositions performantes –
dépréciation cumulées et
provisions
Expositions non performantes –
Dépréciations cumulées,
variations négatives cumulées
de la juste valeur dues au risque
de crédit et provisions
Sur les
expo-
sitions
perfor-
mantes
Sur les
expo-
sitions
non
perfor-
mantes
Dont
étape 1
Dont
étape 2 (1)
Dont
étape 2
Dont
étape 3 (1)
Dont
étape 1
Dont
étape 2
Dont
étape 2
Dont
étape 3
005
Comptes à vue auprès de banques centrales et autres dépôts à vue
190 962
190 826
117
39
010
Prêts et avances
863 552
781 730
78 742
21 669
20 552
(4 651)
(1 431)
(3 218)
(9 236)
(9 053)
513 861
10 221
020
Banques centrales
11
11
19
19
(19)
(19)
030
Administrations publiques
132 409
126 289
4 629
133
116
(32)
(5)
(27)
(53)
(53)
2 512
27
040
Établissements de crédit
6 846
6 670
176
10
6
(21)
(14)
(7)
(10)
(6)
62
050
Autres Entreprises Financières
19 532
17 765
1 606
169
151
(29)
(16)
(13)
(94)
(76)
5 396
34
060
Entreprises Non Financières
294 498
240 032
53 043
13 104
12 035
(3 259)
(997)
(2 260)
(6 055)
(5 895)
156 223
5 211
070
Dont PME
141 247
115 086
26 056
6 249
5 914
(1 968)
(529)
(1 438)
(2 780)
(2 749)
91 997
3 134
080
Ménages
410 255
390 975
19 276
8 234
8 225
(1 310)
(399)
(911)
(3 005)
(3 004)
349 667
4 949
090
Titres de créance
76 286
68 860
657
252
123
(25)
(15)
(9)
(180)
(101)
1 417
100
Banques centrales
687
687
110
Administrations publiques
48 267
46 861
215
(7)
(5)
(3)
485
120
Établissements de crédit
7 030
6 878
67
130
Autres Entreprises Financières
10 594
6 199
344
95
89
(8)
(4)
(5)
(86)
(79)
234
140
Entreprises Non Financières
9 707
8 234
98
157
34
(9)
(6)
(2)
(95)
(22)
630
150
Expositions Hors Bilan
214 044
188 808
16 073
1 829
1 539
(515)
(236)
(279)
(346)
(336)
58 031
347
160
Banques centrales
79
79
170
Administrations publiques
9 726
8 665
466
1
1
(1)
785
180
Établissements de crédit
7 856
4 884
129
19
19
(11)
(10)
(1)
136
190
Autres Entreprises Financières
24 602
21 563
1 709
2
2
(73)
(5)
(68)
(1)
(1)
11 827
200
Entreprises Non Financières
125 848
108 362
13 111
1 738
1 449
(381)
(190)
(191)
(333)
(324)
29 414
327
210
Ménages
45 932
45 255
657
68
68
(50)
(31)
(19)
(11)
(11)
15 869
20
220
TOTAL
1 344 844
1 230 224
95 588
23 750
22 214
(5 190)
(1 682)
(3 506)
(9 762)
(9 491)
573 348
10 569
(1)Hors actifs dépréciés dès leur origination ou leur acquisition.
Les actifs présentant des arriérés de paiement sont des actifs financiers sains présentant des incidents de paiement.
•un instrument de dette peut présenter un arriéré lorsque l’émetteur obligataire ne paie plus son coupon ;
•un prêt est considéré comme étant en arriéré de paiement si une des échéances ressort comptablement impayée ;
•un compte ordinaire débiteur déclaré sur la ligne « prêts et avances » est considéré comme étant en arriéré de paiement si l’autorisation de découvert, en durée ou en montant, est dépassée à la date de l’arrêté.
Les montants présentés dans le tableau n’incluent pas les impayés techniques, c’est-à-dire notamment les impayés résultant d’un décalage entre la date de valeur et la date de comptabilisation au compte du client.
Les actifs présentant des arriérés de paiement (capital restant dû et intérêts courus pour les crédits et montant total du découvert pour les comptes ordinaires) se répartissent par ancienneté de l’arriéré de la façon suivante :
en millions d’euros
31/12/2022
a
b
c
d
e
f
g
h
i
j
k
l
Valeur comptable brute / Montant nominal
Expositions performantes
Expositions non performantes
Pas en
souffrance
ou en
souffrance
≤
30 jours
En
souffrance
> 30
jours
≤
90 jours
Paiement
improbable
mais
pas en
souffrance
ou en
souf-
france ≤
90 jours
En
souffrance
>
90 jours
≤
180 jours
En
souffrance
>
180 jours
≤ 1 an
En
souffrance
> 1 an
≤ 2 ans
En
souffrance
> 2 an
≤ 5 ans
En
souffrance
> 5 ans
≤ 7 ans
En
souffrance
> 7 ans
Dont
en
défaut
005
Comptes à vue auprès de banques centrales et autres dépôts à vues
175 569
174 191
1 377
010
Prêts et avances
912 198
909 139
3 060
21 505
17 830
860
1 005
614
726
144
327
21 499
020
Banques centrales
1 956
1 956
19
1
0
4
13
19
030
Administrations publiques
140 182
140 080
102
141
94
6
3
0
9
28
141
040
Établissements de crédit
3 883
3 882
1
17
12
5
17
050
Autres Entreprises Financières
18 984
18 935
49
130
100
0
1
29
130
060
Entreprises Non Financières
312 886
311 346
1 540
13 562
11 442
437
689
340
385
80
190
13 556
070
Dont PME
149 645
148 897
748
6 922
5 894
328
232
204
106
40
117
6 922
080
Ménages
434 307
432 939
1 368
7 636
6 181
417
313
274
322
63
66
7 636
090
Titres de créance
74 689
74 689
241
183
59
241
100
Banques centrales
133
133
110
Administrations publiques
47 448
47 448
120
Établissements de crédit
7 560
7 560
130
Autres Entreprises Financières
11 450
11 450
95
36
59
95
140
Entreprises Non Financières
8 096
8 096
147
147
146
150
Expositions Hors Bilan
230 004
1 484
1 483
160
Banques centrales
581
170
Administrations publiques
10 564
0
0
180
Établissements de crédit
7 480
8
8
190
Autres Entreprises Financières
29 102
3
3
200
Entreprises Non Financières
137 820
1 425
1 424
210
Ménages
44 457
49
49
220
TOTAL
1 392 460
1 158 019
4 437
23 231
18 013
860
1 005
614
785
144
327
23 224
en millions d’euros
31/12/2021
a
b
c
d
e
f
g
h
i
j
k
l
Valeur comptable brute / Montant nominal
Expositions performantes
Expositions non performantes
Pas en
souffrance
ou en souf-
france
≤
30 jours
En
souffrance
> 30
jours
≤
90 jours
Paiement
improbable
mais
pas en
souffrance
ou en
souf-
france ≤
90 jours
En
souffrance
>
90 jours
≤
180 jours
En
souffrance
>
180 jours
≤ 1 an
En
souffrance
> 1 an
≤ 2 ans
En
souffrance
> 2 ans
≤ 5 ans
En
souffrance
> 5 ans
≤ 7 ans
En
souffrance
> 7 ans
Dont
en
défaut
005
Comptes à vue auprès de banques centrales et autres dépôts à vues
190 962
190 962
010
Prêts et avances
863 552
861 811
1 740
21 669
17 256
1 053
1 079
859
885
191
346
21 625
020
Banques centrales
11
11
19
1
0
4
13
19
030
Administrations publiques
132 409
132 323
85
133
74
6
3
2
20
27
133
040
Établissements de crédit
6 846
6 845
1
10
5
5
10
050
Autres Entreprises Financières
19 532
19 530
2
169
105
2
27
5
30
151
060
Entreprises Non Financières
294 498
293 504
994
13 104
10 767
564
657
423
406
95
191
13 082
070
Dont PME
141 247
140 836
411
6 249
5 397
222
195
163
126
38
109
6 235
080
Ménages
410 255
409 598
657
8 234
6 304
481
418
406
445
96
84
8 231
090
Titres de créance
76 286
76 286
252
193
59
247
100
Banques centrales
687
687
110
Administrations publiques
48 267
48 267
120
Établissements de crédit
7 030
7 030
130
Autres Entreprises Financières
10 594
10 594
95
38
59
95
140
Entreprises Non Financières
9 707
9 707
157
157
152
150
Expositions Hors Bilan
214 044
1 829
1 823
160
Banques centrales
79
170
Administrations publiques
9 726
1
1
180
Établissements de crédit
7 856
19
19
190
Autres Entreprises Financières
24 602
2
2
200
Entreprises Non Financières
125 848
1 738
1 732
210
Ménages
45 932
68
68
220
TOTAL
1 344 845
1 129 059
1 740
23 750
17 450
1 053
1 079
859
944
191
346
23 695
en millions d’euros
31/12/2022
a
b
c
d
e
f
g
Valeur comptable / montant nominal brut
Dépréciation
cumulée
Provisions
sur
engagements
hors bilan et
garanties
financières
donnés
Variations
négatives
cumulées de
la juste
valeur dues
au risque de
crédit sur
expositions
non
performantes
Dont non performantes
Dont
soumises à
dépréciation
Dont en
défaut
010
Expositions au bilan
1 008 633
21 746
21 740
999 684
(14 540)
(2)
020
France
887 830
19 306
19 306
882 088
(12 933)
030
États-Unis
27 659
188
188
26 837
(100)
040
Luxembourg
10 639
160
160
9 989
(188)
050
Italie
8 831
85
85
8 732
(92)
060
Espagne
6 294
73
71
6 287
(82)
(2)
070
Autres pays
67 380
1 935
1 931
65 749
(1 146)
080
Expositions hors bilan
231 488
1 484
1 483
(775)
090
France
158 016
1 055
1 055
(684)
100
États-Unis
28 859
212
212
(24)
110
Espagne
4 218
0
0
(2)
120
Suisse
4 389
(1)
130
Royaume-Uni
3 585
11
11
(3)
140
Autres pays
32 421
205
205
(61)
150
TOTAL
1 240 122
23 231
23 223
999 684
(14 540)
(775)
(2)
en millions d’euros
31/12/2021
a
b
c
d
e
f
g
Valeur comptable / montant nominal brut
Dépréciation
cumulée
Provisions
sur
engagements
hors bilan et
garanties
financières
donnés
Variations
négatives
cumulées de
la juste
valeur dues
au risque de
crédit sur
expositions
non
performantes
Dont non performantes
Dont
soumises à
dépréciation
Dont en
défaut
010
Expositions au bilan
961 759
21 922
21 872
952 098
(14 090)
(1)
020
France
840 586
18 708
18 682
834 377
(12 498)
030
États-Unis
27 178
310
310
26 069
(101)
040
Italie
9 931
118
108
9 870
(92)
050
Luxembourg
9 117
551
551
8 546
(148)
060
Espagne
6 183
93
90
6 145
(94)
(1)
070
Autres pays
68 764
2 142
2 130
67 092
(1 157)
080
Expositions hors bilan
215 873
1 829
1 823
(861)
090
France
149 525
1 433
1 427
(767)
100
États-Unis
25 032
258
258
(25)
110
Luxembourg
3 130
1
1
(10)
120
Espagne
3 731
(3)
130
Suisse
3 642
1
1
(1)
140
Autres pays
30 812
136
136
(54)
150
TOTAL
1 177 632
23 750
23 695
952 098
(14 090)
(861)
(1)
en millions d’euros
31/12/2022
a
b
c
d
e
f
Valeur comptable brute
Dépréciation
cumulée
Variations
négatives
cumulées de la
juste valeur
dues au risque
de crédit sur
expositions
non
performantes
Dont non performantes
Dont prêts et
avances
soumis à
dépréciation
Dont en défaut
010
Agriculture, sylviculture et pêche
5 089
324
324
5 089
(316)
020
Industries extractives
4 020
309
309
4 020
(124)
030
Industrie manufacturière
23 697
1 606
1 606
23 697
(896)
040
Production et distribution d’électricité, de gaz, de vapeur et d’air conditionné
10 974
226
226
10 681
(132)
050
Production et distribution d’eau
1 609
45
45
1 609
(35)
060
Construction
18 350
1 329
1 329
18 345
(841)
070
Commerce
35 252
2 116
2 114
34 985
(1 380)
080
Transport et stockage
8 645
456
456
8 643
(279)
090
Hébergement et restauration
11 299
934
934
11 299
(786)
100
Information et communication
5 849
176
176
5 849
(110)
110
Activités financières et d’assurance
32 205
941
941
31 986
(868)
120
Activités immobilières
121 112
2 357
2 357
120 876
(2 204)
130
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
18 005
728
728
18 005
(473)
140
Activités de services administratifs et de soutien
11 720
438
438
11 712
(256)
150
Administration publique et défense, sécurité sociale obligatoire
215
1
1
215
(1)
160
Enseignement
1 816
68
68
1 814
(41)
170
Santé humaine et action sociale
9 176
1 103
1 103
9 106
(227)
180
Arts, spectacles et activités récréatives
2 845
130
130
2 844
(98)
190
Autres services
4 571
273
273
4 448
(498)
200
TOTAL
326 448
13 562
13 556
325 225
(9 565)
en millions d’euros
31/12/2021
a
b
c
d
e
f
Valeur comptable brute
Dépréciation
cumulée
Variations
négatives
cumulées de la
juste valeur
dues au risque
de crédit sur
expositions
non
performantes
Dont non performantes
Dont prêts et
avances
soumis à
dépréciation
Dont en défaut
010
Agriculture, sylviculture et pêche
4 667
316
316
4 667
(288)
020
Industries extractives
5 223
402
402
5 223
(189)
030
Industrie manufacturière
20 981
1 556
1 554
20 981
(888)
040
Production et distribution d’électricité, de gaz, de vapeur et d’air conditionné
8 757
124
122
8 444
(115)
050
Production et distribution d’eau
1 379
48
48
1 379
(35)
060
Construction
17 085
1 132
1 129
17 079
(710)
070
Commerce
32 831
1 895
1 892
32 403
(1 325)
080
Transport et stockage
7 679
601
600
7 676
(222)
090
Hébergement et restauration
10 601
856
856
10 601
(771)
100
Information et communication
4 930
141
141
4 930
(103)
110
Activités financières et d’assurance
34 282
1 042
1 042
34 252
(870)
120
Activités immobilières
111 061
2 569
2 560
110 793
(2 132)
130
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
18 953
1 407
1 405
18 953
(592)
140
Activités de services administratifs et de soutien
10 610
475
475
10 601
(198)
150
Administration publique et défense, sécurité sociale obligatoire
288
288
(2)
160
Enseignement
1 811
57
57
1 809
(43)
170
Santé humaine et action sociale
8 312
107
106
8 237
(77)
180
Arts, spectacles et activités récréatives
2 694
132
131
2 694
(106)
190
Autres services
5 458
244
244
5 369
(648)
200
TOTAL
307 603
13 104
13 082
306 380
(9 314)
en millions d’euros
31/12/2022
Valeur comptable
non garantie
Valeur comptable
garantie
Dont garantie par
des sûretés
Dont garantie par
des garanties
financières
Dont garantie par
des dérivés de
crédit
a
b
c
d
e
1
Prêts et avances
544 901
550 010
169 270
380 740
-
2
Titres de créance
73 595
1 151
1 151
3
TOTAL
618 495
551 161
169 270
381 891
-
4
Dont expositions non performantes
3 287
9 414
3 482
5 932
-
EU-5
Dont en défaut
3 574
9 414
en millions d’euros
31/12/2021
Valeur comptable
non garantie
Valeur comptable
garantie
Dont garantie par
des sûretés
Dont garantie par
des garanties
financières
Dont garantie par
des dérivés de
crédit
a
b
c
d
e
1
Prêts et avances
552 101
524 082
166 368
357 714
-
2
Titres de créance
75 121
1 417
192
1 225
3
TOTAL
627 222
525 499
166 560
358 939
-
4
Dont expositions non performantes
11 700
10 221
4 713
5 509
-
EU-5
Dont en défaut
11 651
10 221
-
5.5 Informations quantitatives détaillées
Les informations quantitatives détaillées relatives au risque de crédit dans les tableaux qui suivent viennent enrichir, au titre du Pilier III, les informations de la section précédente.
•l’exposition : la totalité des actifs (ex : prêts, créances, produits à recevoir, etc.) qui sont liés à des transactions sur le marché ou avec un client et enregistrés dans le bilan et le hors bilan de la banque ;
•la perte attendue (Expected Loss, EL) : la perte susceptible d’être encourue compte tenu de la qualité du montage de la transaction et de toutes mesures prises pour atténuer le risque, telles que les sûretés réelles. Dans la méthode IRBA, l’équation suivante résume le rapport entre ces variables : EL = EAD x PD x LGD (sauf pour les créances en défaut) ;
•les risques pondérés (Risk-Weighted Assets, RWA) : calculés à partir des expositions et du niveau de risque qui leur est associé, lequel est fonction de la qualité de crédit des contreparties.
Les axes de restitution présentent les expositions par approche standard ou IRB, par zone géographique, par secteur d’activité et par maturité. Ils présentent également la qualité de crédit par approche standard ou IRB, par zone géographique et par secteur d’activité.
Les tableaux sont présentés au titre du risque de crédit après application des techniques de réduction du risque et y compris la CVA. Les ventilations sont présentées sans substitution par le segment du garant.
Sont présentés également l’exposition au risque de crédit après effets de l’atténuation ainsi que les effets des dérivés de crédit sur les risques pondérés.
•banques centrales et autres expositions souveraines : centralisation de l’épargne réglementée auprès de la Caisse des dépôts et consignations, impôts différés et réserves ;
•administrations centrales : créances sur les états souverains, les administrations centrales et assimilées, les banques multilatérales de développement et les organisations internationales ;
•secteur public et assimilé : créances sur les établissements publics nationaux, les collectivités locales ou autres entités du secteur public, y compris le logement social privé ;
•établissements financiers : créances sur les établissements de crédit réglementés et assimilés, y compris les chambres de compensation ;
•entreprises : les autres créances, en particulier les grandes entreprises, les PME-PMI, ETI, assurances, fonds, etc. ;
•clientèle de détail : créances sur les particuliers, les très petites entreprises, les professionnels ainsi que les entrepreneurs individuels ;
•l’exposition à la clientèle de détail est en outre décomposée en plusieurs catégories : expositions garanties par une hypothèque sur un bien immobilier hors PME, expositions garanties par une hypothèque sur un bien immobilier dont PME, expositions renouvelables, autre exposition sur clientèle de détail, dont PME et autre exposition sur clientèle de détail hors PME ;
•autres actifs : cette catégorie inclut tous les actifs autres que ceux dont le risque porte sur des tiers (immobilisations, survaleurs, valeurs résiduelles sur crédit-bail…).
en millions d’euros
31/12/2022
a
b
c
d
e
f
Valeur exposée au risque nette
À vue
<= 1 an
> 1 an <=
5 ans
> 5 ans
Aucune
échéance
déclarée
Total
1
Prêts et avances
18 435
206 063
226 764
377 017
92 448
920 727
2
Titres de créance
-
26 717
17 676
13 751
55 512
113 656
3
TOTAL
18 435
232 780
244 440
390 768
147 960
1 034 383
en millions d’euros
31/12/2021
a
b
c
d
e
f
Valeur exposée au risque nette
À vue
<= 1 an
> 1 an <=
5 ans
> 5 ans
Aucune
échéance
déclarée
Total
1
Prêts et avances
18 160
171 928
238 835
363 660
70 847
863 430
2
Titres de créance
-
7 279
25 808
20 829
78 554
132 471
3
TOTAL
18 160
179 207
264 644
384 489
149 401
995 901
en millions d’euros
31/12/2022
a
b
Sûretés obtenues par prise de possession
Valeur à la
comptabilisation
initiale
Variations négatives
cumulées
010
Immobilisations corporelles (PP&E)
1
020
Autre que PP&E
169
(11)
030
Biens immobiliers résidentiels
13
(4)
040
Biens immobiliers commerciaux
1
060
Actions et titres de créance
153
(6)
070
Autres sûretés
1
080
TOTAL
170
(11)
en millions d’euros
31/12/2021
a
b
Sûretés obtenues par prise de possession
Valeur à la
comptabilisation
initiale
Variations négatives
cumulées
010
Immobilisations corporelles (PP&E)
2
(1)
020
Autre que PP&E
28
(6)
030
Biens immobiliers résidentiels
17
(5)
040
Biens immobiliers commerciaux
1
070
Autres sûretés
10
(1)
080
TOTAL
30
(6)
Le tableau COVID1 est supprimé car il n'y a plus de moratoires EBA en vie depuis le 31 décembre 2021.
en millions d’euros
31/12/2022
Nombre
de
débiteurs
Valeur brute
Dont :
Terme
expiré
Échéance résiduelle du moratoire
<= 3 mois
> 3 mois
<= 6 mois
> 6 mois
<= 9 mois
> 9 mois
<=
12 mois
> 1 an
Prêts et avances ayant fait l’objet d’une offre de moratoire
464 519
21 755
///
///
///
///
///
///
Prêts et avances sujets à moratoire (accordé)
464 519
21 755
21 755
0
0
0
0
0
dont : Ménages
///
1 965
1 965
0
0
0
0
0
dont : Garantis par un bien immobilier résidentiel
///
1 130
1 130
0
0
0
0
0
dont : Entreprises non financières
///
19 790
19 790
0
0
0
0
0
dont : Petites et moyennes entreprises
///
11 481
11 481
0
0
0
0
0
dont : Garantis par un bien immobilier commercial
///
5 580
5 580
0
0
0
0
0
en millions d’euros
31/12/2021
Nombre
de
débiteurs
Valeur brute
Dont :
Terme
expiré
Échéance résiduelle du moratoire
<= 3 mois
> 3 mois
<= 6 mois
> 6 mois
<= 9 mois
> 9 mois
<=
12 mois
> 1 an
Prêts et avances ayant fait l’objet d’une offre de moratoire
464 607
25 320
///
///
///
///
///
///
Prêts et avances sujets à moratoire (accordé)
464 607
25 320
25 320
0
0
0
0
0
dont : Ménages
///
2 354
2 354
0
0
0
0
0
dont : Garantis par un bien immobilier résidentiel
///
1 249
1 249
0
0
0
0
0
dont : Entreprises non financières
///
22 966
22 966
0
0
0
0
0
dont : Petites et moyennes entreprises
///
14 300
14 300
0
0
0
0
0
dont : Garantis par un bien immobilier commercial
///
5 779
5 779
0
0
0
0
0
en millions d’euros
31/12/2022
Valeur brute
Montant maximal
de la garantie
pouvant être
envisagée
Valeur brute
dont :
Soumis à mesure
de restructuration
Garanties
publiques reçues (1)
Capitaux entrants
sur expositions non
performantes
Nouveaux prêts et avances fournis dans le cadre des dispositifs bénéficiant de garanties publiques
24 071
210
dont : Ménages
618
///
///
dont : Garantis par un bien immobilier résidentiel
1
///
///
dont : Entreprises non financières
23 453
210
dont : Petites et moyennes entreprises
7 329
///
///
dont : Garantis par un bien immobilier commercial
82
///
///
(1)Prêts Garantis par l’État en France assortis d’une garantie comprise entre 70 % et 90 %.
en millions d’euros
31/12/2021
Valeur brute
Montant maximal
de la garantie
pouvant être
envisagée
Valeur brute
dont :
Soumis à mesure
de restructuration
Garanties
publiques reçues *
Capitaux entrants
sur expositions non
performantes
Nouveaux prêts et avances fournis dans le cadre des dispositifs bénéficiant de garanties publiques
27 921
360
0
dont : Ménages
788
///
///
dont : Garantis par un bien immobilier résidentiel
2
///
///
dont : Entreprises non financières
27 133
360
0
dont : Petites et moyennes entreprises
8 633
///
///
dont : Garantis par un bien immobilier commercial
21
///
///
*Prêts Garantis par l’État en France assortis d’une garantie comprise entre 70 % et 90 %.
Catégories d’expositions
en millions d’euros
31/12/2022
Expositions avant facteur
de conversion en
équivalent-crédit et avant
atténuation du risque de
crédit
Expositions après facteur
de conversion en
équivalent-crédit et après
atténuation du risque de
crédit
Risques pondérés et
densité des Risques
pondérés
Expositions
au bilan
Expositions
hors bilan
Expositions
au bilan
Expositions
hors bilan
Risques
pondérés
Densité des
Risques
pondérés
(%)
a
b
c
d
e
f
1
Administrations centrales ou banques centrales
96 540
2
109 984
18
7 834
7 %
2
Administrations régionales ou locales
42 699
4 286
51 772
1 639
10 693
20 %
3
Entités du secteur public
19 792
3 765
17 742
1 704
4 439
23 %
4
Banques multilatérales de développement
325
-
516
9
-
0 %
5
Organisations internationales
459
-
459
-
-
0 %
6
Établissements
4 792
4 520
5 197
4 402
1 293
13 %
7
Entreprises
90 247
35 071
77 276
16 054
76 630
82 %
8
Clientèle de détail
8 515
14 543
7 761
560
6 005
72 %
9
Expositions garanties par une hypothèque sur un bien immobilier
60 650
1 933
53 859
979
21 447
39 %
10
Expositions en défaut
4 369
356
3 277
208
4 204
121 %
11
Expositions présentant un risque particulièrement élevé
8 446
3 418
8 078
1 599
14 515
150 %
12
Obligations garanties
242
-
242
-
24
10 %
13
Établissements et entreprises faisant l’objet d’une évaluation du crédit à court terme
902
23
854
4
545
64 %
14
Organismes de placement collectif
2 045
0
2 045
0
3 429
168 %
15
Actions
0
-
0
-
-
100 %
16
Autres éléments
7 507
15
7 506
-
7 045
94 %
17
TOTAL
347 529
67 934
346 567
27 176
158 104
42 %
Catégories d’expositions
en millions d’euros
31/12/2021
Expositions avant facteur
de conversion en
équivalent-crédit et avant
atténuation du risque de
crédit
Expositions après facteur
de conversion en
équivalent-crédit et après
atténuation du risque de
crédit
Risques pondérés et
densité des Risques
pondérés
Expositions
au bilan
Expositions
hors bilan
Expositions
au bilan
Expositions
hors bilan
Risques
pondérés
Densité des
Risques
pondérés
(%)
a
b
c
d
e
f
1
Administrations centrales ou banques centrales
90 752
2
105 887
36
6 444
6 %
2
Administrations régionales ou locales
44 607
4 749
53 384
1 930
11 044
20 %
3
Entités du secteur public
19 304
3 123
17 163
1 345
4 155
22 %
4
Banques multilatérales de développement
231
-
349
1
-
0 %
5
Organisations internationales
633
-
633
-
-
0 %
6
Établissements
6 877
1 707
7 905
1 368
1 315
14 %
7
Entreprises
85 165
31 468
72 151
14 873
70 766
81 %
8
Clientèle de détail
8 995
15 119
8 224
750
6 469
72 %
9
Expositions garanties par une hypothèque sur un bien immobilier
59 484
1 805
51 902
893
21 136
40 %
10
Expositions en défaut
4 271
409
3 150
272
3 944
115 %
11
Expositions présentant un risque particulièrement élevé
7 625
3 047
7 346
1 459
13 207
150 %
12
Obligations garanties
125
-
125
-
12
10 %
13
Établissements et entreprises faisant l’objet d’une évaluation du crédit à court terme
730
18
587
3
365
62 %
14
Organismes de placement collectif
2 182
1
2 182
1
4 216
193 %
15
Actions
14
-
14
-
14
100 %
16
Autres éléments
7 368
-
7 368
-
6 522
89 %
17
TOTAL
338 361
61 448
338 370
22 931
149 609
41 %
en millions d’euros
31/12/2022
0 %
2 %
4 %
10 %
20 %
35 %
50 %
70 %
75 %
100 %
150 %
250 %
370 %
1250 %
Autres
Total
Dont
non
notées
a
b
c
d
e
f
g
h
i
j
k
l
m
n
o
p
q
1
Administrations centrales ou banques centrales
106 334
-
-
-
231
-
151
-
-
334
-
2 951
-
-
-
110 002
-
2
Administrations régionales ou locales
900
-
-
-
51 872
-
638
-
-
-
-
-
-
-
-
53 410
-
3
Entités du secteur public
11 014
-
-
-
4 085
-
1 633
-
-
2 519
191
-
-
-
3
19 445
-
4
Banques multilatérales de développement
525
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
525
-
5
Organisations internationales
459
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
459
-
6
Établissements
4 177
1 907
-
-
2 677
-
238
-
-
601
-
-
-
-
-
9 599
-
7
Obligations sécurisées
-
-
-
242
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
242
-
8
Entreprises
59
-
-
-
8 619
385
15 106
252
-
64 685
4 224
-
-
-
-
93 330
-
9
Clientèle de détail
-
-
-
-
-
-
-
-
8 321
-
-
-
-
-
-
8 321
-
10
Expositions sur actions
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
11
Investissements pris sous la forme de parts ou d’actions d’organismes de placement collectif (OPC)
-
-
-
-
-
-
-
-
-
108
-
-
-
1
1 936
2 045
-
12
Autres expositions
14
-
-
28
16
-
22
-
-
6 355
-
-
-
-
1 071
7 506
-
13
Expositions sur les établissements et les entreprises faisant l’objet d’une évaluation du crédit à court terme
-
-
-
-
176
-
351
-
-
307
24
-
-
-
-
858
-
14
Expositions garanties par une hypothèque sur un bien immobilier
-
-
-
-
-
35 119
18 305
-
739
611
-
-
-
-
63
54 838
-
15
Expositions présentant un risque élevé
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
9 677
-
-
-
-
9 677
-
16
Expositions en défaut
-
-
-
-
-
-
-
-
-
2 046
1 438
-
-
-
-
3 485
-
17
TOTAL
123 481
1 907
-
270
67 677
35 504
36 444
252
9 060
77 567
15 555
2 951
-
1
3 073
373 742
-
en millions d’euros
31/12/2021
0 %
2 %
4 %
10 %
20 %
35 %
50 %
70 %
75 %
100 %
150 %
250 %
370 %
1250 %
Autres
Total
Dont
non
notées
a
b
c
d
e
f
g
h
i
j
k
l
m
n
o
p
q
1
Administrations centrales ou banques centrales
102 517
-
-
-
507
-
179
-
-
351
22
2 348
-
-
-
105 923
-
2
Administrations régionales ou locales
1 081
-
-
-
53 585
-
644
-
-
1
3
-
-
-
-
55 314
-
3
Entités du secteur public
10 140
-
-
-
4 337
-
1 709
-
-
2 086
232
-
-
-
5
18 508
-
4
Banques multilatérales de développement
350
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
350
-
5
Organisations internationales
633
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
633
-
6
Établissements
3 306
2 341
-
-
2 818
-
211
-
-
596
1
-
-
-
-
9 273
-
7
Obligations sécurisées
-
-
-
125
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
125
-
8
Entreprises
19
-
-
-
7 680
434
15 716
278
-
59 226
3 671
-
-
-
-
87 023
-
9
Clientèle de détail
-
-
-
-
-
-
-
-
8 975
-
-
-
-
-
-
8 975
-
10
Expositions sur actions
-
-
-
-
-
-
-
-
-
14
-
-
-
-
-
14
-
11
Investissements pris sous la forme de parts ou d’actions d’organismes de placement collectif (OPC)
-
-
-
-
-
-
-
-
-
113
-
-
-
1
2 070
2 183
-
12
Autres expositions
8
10
-
22
17
-
18
-
-
5 610
-
-
-
-
1 682
7 368
-
13
Expositions sur les établissements et les entreprises faisant l’objet d’une évaluation du crédit à court terme
-
-
-
-
127
-
255
-
-
172
36
-
-
-
-
590
-
14
Expositions garanties par une hypothèque sur un bien immobilier
-
-
-
-
-
33 172
17 305
-
1 708
539
-
-
-
-
70
52 795
-
15
Expositions présentant un risque élevé
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
8 805
-
-
-
-
8 805
-
16
Expositions en défaut
-
-
-
-
-
-
-
-
-
2 368
1 055
-
-
-
-
3 423
-
17
TOTAL
118 054
2 351
-
146
69 071
33 606
36 037
278
10 683
71 076
13 824
2 348
-
1
3 826
361 301
-
A-IRB
en millions d’euros
31/12/2022
Fourchette de PD
Expo-
sitions
au
bilan
Expo-
sitions
hors
bilan
avant
CCF
CCF moyen
pondéré
Expo-
sition
après
CCF et
après
ARC
PD
moyenne,
pondérée
(%)
Nombre de
débiteurs
LGD
moyenne,
pondérée
(%)
Échéance
moyenne
pondérée
(années)
Montant
d’expo-
sition
pondéré
après
facteurs
supplétifs
Densité
du
montant
d’expo-
sition
pondéré
Montant
des
pertes
antici-
pées
Correc-
tions
de
valeur
et
provi-
sions
a
b
c
d
e
f
g
h
i
j
k
l
m
ADMINISTRATIONS CENTRALES ET BANQUES CENTRALES
0,00 à <0,15
50 673
1 106
92 %
51 953
0,00 %
57
9,26 %
-
54
0,10 %
-
-
0,00 à <0,10
50 673
1 106
92 %
51 953
0,00 %
57
9,26 %
-
54
0,10 %
-
-
0,10 à <0,15
-
-
0 %
-
0,00 %
-
0,00 %
-
-
0,00 %
-
-
0,15 à <0,25
23
-
0 %
249
0,00 %
3
7,81 %
3
1
0,45 %
-
-
0,25 à <0,50
42
207
100 %
303
0,02 %
3
12,86 %
5
12
4,00 %
-
-
0,50 à <0,75
-
-
0 %
311
0,00 %
-
7,07 %
3
-
0,00 %
-
-
0,75 à <2,50
-
-
0 %
1 331
0,01 %
-
11,04 %
3
30
2,22 %
-
-
0,75 à <1,75
-
-
0 %
490
0,00 %
-
13,10 %
3
16
3,17 %
-
-
1,75 à <2,5
-
-
0 %
842
0,02 %
-
9,84 %
3
14
1,67 %
-
-
2,50 à <10,00
236
108
100 %
1 358
0,09 %
7
11,37 %
4
77
5,68 %
1
(1)
2,5 à <5
236
108
100 %
685
0,17 %
7
10,45 %
3
55
8,09 %
1
(1)
5 à <10
-
-
0 %
672
0,01 %
-
12,31 %
4
22
3,22 %
-
-
10,00 à <100,00
47
-
0 %
77
16,32 %
7
38,05 %
1
150
195,59 %
8
(35)
10 à <20
-
-
0 %
30
0,00 %
-
7,10 %
1
-
0,00 %
-
-
20 à <30
47
-
0 %
47
26,76 %
7
57,86 %
1
150
320,78 %
8
(35)
30,00 à <100,00
-
-
0 %
-
0,00 %
-
0,00 %
-
-
0,00 %
-
-
100,00 (défaut)
83
-
0 %
251
21,88 %
8
28,92 %
2
1
0,38 %
65
(65)
Sous-total – Administrations centrales et banques centrales
51 104
1 420
94 %
55 833
0,57 %
85
9,48 %
-
325
0,58 %
73
(101)
ÉTABLISSEMENTS
0,00 à <0,15
5 010
1 259
35 %
5 431
0,04 %
237
36,61 %
1
561
10,33 %
1
-
0,00 à <0,10
5 010
1 259
35 %
5 431
0,04 %
237
36,61 %
1
561
10,33 %
1
-
0,10 à <0,15
-
-
0 %
-
0,00 %
-
0,00 %
-
-
0,00 %
-
-
0,15 à <0,25
136
86
20 %
170
0,18 %
39
15,82 %
1
40
23,84 %
-
-
0,25 à <0,50
276
140
46 %
391
0,28 %
33
47,11 %
-
158
40,26 %
1
-
0,50 à <0,75
41
309
21 %
407
0,17 %
22
37,26 %
1
143
35,06 %
-
-
0,75 à <2,50
35
386
24 %
656
0,27 %
40
42,40 %
2
288
43,96 %
1
(1)
0,75 à <1,75
28
315
24 %
478
0,31 %
33
45,06 %
2
240
50,12 %
1
-
1,75 à <2,5
7
71
20 %
177
0,17 %
7
35,23 %
2
48
27,32 %
-
-
2,50 à <10,00
152
1 050
22 %
572
2,10 %
91
59,55 %
1
929
162,33 %
10
(5)
2,5 à <5
142
996
22 %
535
2,02 %
76
60,23 %
1
853
159,46 %
9
(3)
5 à <10
10
55
20 %
38
3,13 %
15
49,85 %
1
76
203,25 %
1
(2)
10,00 à <100,00
-
-
0 %
12
0,18 %
1
38,98 %
2
3
25,17 %
-
-
10 à <20
-
-
0 %
12
0,18 %
1
38,98 %
2
3
25,17 %
-
-
20 à <30
-
-
0 %
-
0,00 %
-
0,00 %
-
-
0,00 %
-
-
30,00 à <100,00
-
-
0 %
-
0,00 %
-
0,00 %
-
-
0,00 %
-
-
100,00 (défaut)
25
8
48 %
68
42,33 %
6
67,51 %
2
14
21,23 %
19
(19)
Sous-total – Établissements
5 674
3 238
30 %
7 708
2,80 %
469
39,19 %
1
2 137
27,72 %
33
(26)
A-IRB
en millions d’euros
31/12/2022
Fourchette de PD
Expo-
sitions
au
bilan
Expo-
sitions
hors
bilan
avant
CCF
CCF moyen
pondéré
Expo-
sition
après
CCF et
après
ARC
PD
moyenne,
pondérée
(%)
Nombre de
débiteurs
LGD
moyenne,
pondérée
(%)
Échéance
moyenne
pondérée
(années)
Montant
d’expo-
sition
pondéré
après
facteurs
supplétifs
Densité
du
montant
d’expo-
sition
pondéré
Montant
des
pertes
antici-
pées
Correc-
tions
de
valeur
et
provi-
sions
a
b
c
d
e
f
g
h
i
j
k
l
m
ENTREPRISES – PME
0,00 à <0,15
244
7
62 %
151
0,09 %
161
21,55 %
3
18
12,02 %
-
-
0,00 à <0,10
187
3
73 %
93
0,06 %
91
23,72 %
3
10
10,56 %
-
-
0,10 à <0,15
56
4
52 %
58
0,15 %
70
18,09 %
3
8
14,37 %
-
-
0,15 à <0,25
54
3
20 %
55
0,21 %
177
20,90 %
2
9
15,96 %
-
-
0,25 à <0,50
82
123
97 %
200
0,39 %
125
19,16 %
4
47
23,67 %
-
-
0,50 à <0,75
904
176
93 %
1 051
0,62 %
2 379
24,16 %
3
392
37,32 %
2
(1)
0,75 à <2,50
1 982
230
86 %
2 113
1,43 %
3 334
24,23 %
3
1 058
50,07 %
7
(5)
0,75 à <1,75
1 897
207
88 %
1 996
1,39 %
3 293
23,97 %
3
974
48,80 %
7
(5)
1,75 à <2,5
85
23
65 %
117
2,11 %
41
28,65 %
3
84
71,63 %
1
(1)
2,50 à <10,00
1 801
154
83 %
1 858
3,97 %
4 559
19,49 %
3
1 028
55,32 %
14
(15)
2,5 à <5
1 599
138
84 %
1 661
3,62 %
3 721
19,48 %
3
895
53,89 %
12
(12)
5 à <10
202
16
76 %
197
6,98 %
838
19,56 %
3
133
67,39 %
3
(2)
10,00 à <100,00
358
88
67 %
410
15,27 %
879
19,73 %
3
392
95,61 %
13
(8)
10 à <20
320
73
62 %
358
12,99 %
759
20,13 %
3
343
96,05 %
10
(6)
20 à <30
-
-
0 %
-
0,00 %
23
0,00 %
-
-
0,00 %
-
-
30,00 à <100,00
38
15
91 %
52
30,95 %
97
17,02 %
4
48
92,58 %
3
(2)
100,00 (défaut)
210
8
63 %
203
100,00 %
550
18,32 %
3
208
102,35 %
69
(56)
Sous-total – Entreprises – PME
5 634
789
86 %
6 041
7,15 %
12 164
21,99 %
3
3 152
52,18 %
105
(85)
ENTREPRISES – FINANCEMENTS SPÉCIALISÉS
0,00 à <0,15
1 329
675
86 %
1 861
0,06 %
59
17,57 %
4
211
11,34 %
-
(1)
0,00 à <0,10
1 329
675
86 %
1 861
0,06 %
59
17,57 %
4
211
11,34 %
-
(1)
0,10 à <0,15
-
-
0 %
-
0,00 %
-
0,00 %
-
-
0,00 %
-
-
0,15 à <0,25
779
622
86 %
1 293
0,16 %
71
12,43 %
3
177
13,72 %
-
(1)
0,25 à <0,50
1 785
1 162
55 %
2 176
0,30 %
138
15,29 %
3
457
20,99 %
1
(2)
0,50 à <0,75
3 872
3 758
53 %
5 300
0,52 %
283
17,82 %
3
1 569
29,61 %
5
(4)
0,75 à <2,50
7 193
4 493
47 %
7 490
1,22 %
372
19,02 %
3
3 401
45,40 %
17
(40)
0,75 à <1,75
5 510
3 680
47 %
6 041
1,03 %
305
19,04 %
3
2 593
42,92 %
12
(20)
1,75 à <2,5
1 683
812
45 %
1 449
2,00 %
67
18,97 %
3
808
55,73 %
5
(20)
2,50 à <10,00
1 953
568
46 %
1 452
4,31 %
140
18,89 %
3
939
64,67 %
12
(56)
2,5 à <5
972
223
51 %
752
2,98 %
73
19,13 %
2
426
56,65 %
4
(15)
5 à <10
981
345
43 %
700
5,72 %
67
18,63 %
3
513
73,27 %
7
(41)
10,00 à <100,00
-
-
0 %
-
10,31 %
2
64,75 %
3
1
301,07 %
-
-
10 à <20
-
-
0 %
-
10,31 %
2
64,75 %
3
1
301,07 %
-
-
20 à <30
-
-
0 %
-
0,00 %
-
0,00 %
-
-
0,00 %
-
-
30,00 à <100,00
-
-
0 %
-
0,00 %
-
0,00 %
-
-
0,00 %
-
-
100,00 (défaut)
380
160
64 %
407
100,00 %
28
60,60 %
3
286
70,19 %
109
(107)
Sous-total – Entreprises – Financements spécialisés
17 293
11 438
55 %
19 980
9,45 %
1 093
18,57 %
3
7 041
35,24 %
144
(211)
A-IRB
en millions d’euros
31/12/2022
Fourchette de PD
Expo-
sitions
au
bilan
Expo-
sitions
hors
bilan
avant
CCF
CCF moyen
pondéré
Expo-
sition
après
CCF et
après
ARC
PD
moyenne,
pondérée
(%)
Nombre de
débiteurs
LGD
moyenne,
pondérée
(%)
Échéance
moyenne
pondérée
(années)
Montant
d’expo-
sition
pondéré
après
facteurs
supplétifs
Densité
du
montant
d’expo-
sition
pondéré
Montant
des
pertes
antici-
pées
Correc-
tions
de
valeur
et
provi-
sions
a
b
c
d
e
f
g
h
i
j
k
l
m
ENTREPRISES – AUTRES
0,00 à <0,15
12 232
23 729
54 %
24 993
0,05 %
535
36,63 %
2
3 880
15,52 %
5
(13)
0,00 à <0,10
12 199
23 588
54 %
24 851
0,05 %
496
36,66 %
2
3 841
15,46 %
5
(13)
0,10 à <0,15
33
141
78 %
143
0,13 %
39
31,96 %
3
38
26,87 %
-
-
0,15 à <0,25
5 911
10 134
59 %
11 711
0,13 %
329
31,41 %
2
2 575
21,99 %
5
(7)
0,25 à <0,50
6 259
8 316
52 %
10 728
0,22 %
274
31,67 %
3
3 205
29,87 %
7
(8)
0,50 à <0,75
4 419
9 172
53 %
9 256
0,42 %
725
32,91 %
3
3 845
41,54 %
13
(8)
0,75 à <2,50
8 991
9 936
47 %
13 581
1,07 %
1 446
31,81 %
2
7 907
58,22 %
46
(50)
0,75 à <1,75
7 134
6 994
47 %
10 811
0,88 %
1 319
31,70 %
2
5 839
54,01 %
29
(30)
1,75 à <2,5
1 857
2 943
47 %
2 769
1,81 %
127
32,23 %
2
2 068
74,66 %
17
(21)
2,50 à <10,00
5 306
4 221
56 %
7 245
3,90 %
3 217
32,01 %
2
7 138
98,52 %
92
(165)
2,5 à <5
3 550
3 256
52 %
5 081
3,11 %
2 808
31,65 %
2
4 575
90,03 %
51
(73)
5 à <10
1 756
965
68 %
2 164
5,76 %
409
32,86 %
3
2 563
118,46 %
41
(92)
10,00 à <100,00
693
197
47 %
750
9,85 %
638
29,34 %
2
641
85,46 %
19
(14)
10 à <20
559
161
47 %
599
7,79 %
573
29,99 %
2
498
83,14 %
13
(9)
20 à <30
24
25
43 %
35
24,77 %
15
30,99 %
2
62
175,11 %
3
(2)
30,00 à <100,00
110
11
51 %
115
15,99 %
50
25,48 %
2
81
70,20 %
4
(4)
100,00 (défaut)
2 282
267
28 %
2 235
94,76 %
382
40,08 %
2
1 632
73,03 %
1 108
(1 099)
Sous-total – Entreprises – Autres
46 093
65 973
60 %
80 498
17,90 %
7 546
33,58 %
2
30 821
38,29 %
1 295
(1 365)
CLIENTÈLE DE DÉTAIL — BIENS IMMOBILIERS PME
0,00 à <0,15
-
-
0 %
-
0,00 %
-
0,00 %
-
-
0,00 %
-
-
0,00 à <0,10
-
-
0 %
-
0,00 %
-
0,00 %
-
-
0,00 %
-
-
0,10 à <0,15
-
-
0 %
-
0,00 %
-
0,00 %
-
-
0,00 %
-
-
0,15 à <0,25
8 879
307
100 %
9 237
0,24 %
50 458
15,16 %
5
577
6,25 %
3
(7)
0,25 à <0,50
8 024
254
71 %
8 203
0,35 %
50 532
13,96 %
5
623
7,60 %
4
(10)
0,50 à <0,75
1 809
31
87 %
1 836
0,53 %
15 477
14,91 %
5
188
10,26 %
1
(2)
0,75 à <2,50
23 445
949
94 %
24 337
1,38 %
120 174
19,11 %
5
6 127
25,18 %
65
(122)
0,75 à <1,75
18 013
576
96 %
18 564
1,14 %
93 712
18,74 %
5
4 055
21,84 %
40
(64)
1,75 à <2,5
5 433
374
91 %
5 773
2,15 %
26 462
20,28 %
5
2 073
35,90 %
25
(58)
2,50 à <10,00
13 604
658
95 %
14 232
5,13 %
75 300
17,40 %
5
7 268
51,07 %
128
(366)
2,5 à <5
7 711
334
94 %
8 025
3,67 %
42 959
16,36 %
5
3 321
41,38 %
47
(129)
5 à <10
5 893
324
97 %
6 207
7,01 %
32 341
18,73 %
5
3 947
63,60 %
81
(237)
10,00 à <100,00
5 214
308
98 %
5 517
23,46 %
28 744
19,43 %
5
5 101
92,45 %
252
(534)
10 à <20
2 457
148
100 %
2 607
14,82 %
13 304
18,93 %
5
2 256
86,53 %
72
(185)
20 à <30
1 959
121
95 %
2 075
24,02 %
10 916
19,93 %
5
2 150
103,65 %
98
(211)
30,00 à <100,00
797
39
100 %
836
49,02 %
4 524
19,76 %
5
695
83,12 %
82
(137)
100,00 (défaut)
1 346
7
1 %
1 347
100,00 %
10 418
57,12 %
4
584
43,36 %
724
(484)
Sous-total – Clientèle de détail — Biens immobiliers PME
62 320
2 514
93 %
64 710
20,06 %
351 103
18,21 %
5
20 469
31,63 %
1 178
(1 524)
A-IRB
en millions d’euros
31/12/2022
Fourchette de PD
Expo-
sitions
au
bilan
Expo-
sitions
hors
bilan
avant
CCF
CCF moyen
pondéré
Expo-
sition
après
CCF et
après
ARC
PD
moyenne,
pondérée
(%)
Nombre de
débiteurs
LGD
moyenne,
pondérée
(%)
Échéance
moyenne
pondérée
(années)
Montant
d’expo-
sition
pondéré
après
facteurs
supplétifs
Densité
du
montant
d’expo-
sition
pondéré
Montant
des
pertes
antici-
pées
Correc-
tions
de
valeur
et
provi-
sions
a
b
c
d
e
f
g
h
i
j
k
l
m
CLIENTÈLE DE DÉTAIL — BIENS IMMOBILIERS NON-PME
0,00 à <0,15
128 870
4 884
91 %
133 302
0,09 %
112 055
10,08 %
-
3 041
2,28 %
12
(6)
0,00 à <0,10
64 133
2 617
86 %
66 374
0,06 %
59 215
9,96 %
-
1 066
1,61 %
4
(2)
0,10 à <0,15
64 737
2 267
97 %
66 929
0,12 %
52 840
10,20 %
-
1 976
2,95 %
8
(4)
0,15 à <0,25
52 640
1 956
100 %
54 699
0,24 %
48 327
11,38 %
-
3 029
5,54 %
15
(15)
0,25 à <0,50
27 295
938
79 %
28 034
0,25 %
30 661
8,97 %
-
1 262
4,50 %
6
(9)
0,50 à <0,75
34 139
1 541
98 %
35 651
0,63 %
72 575
10,75 %
-
3 714
10,42 %
24
(29)
0,75 à <2,50
24 755
1 973
97 %
26 669
1,75 %
69 000
10,34 %
-
5 136
19,26 %
47
(97)
0,75 à <1,75
16 821
1 231
96 %
17 997
1,43 %
47 867
10,75 %
-
3 231
17,95 %
28
(49)
1,75 à <2,5
7 934
742
99 %
8 671
2,41 %
21 133
9,48 %
-
1 905
21,97 %
20
(48)
2,50 à <10,00
14 892
1 667
90 %
16 398
4,02 %
52 732
11,52 %
-
5 713
34,84 %
76
(140)
2,5 à <5
11 571
1 274
91 %
12 727
3,31 %
37 659
11,34 %
-
3 942
30,98 %
47
(92)
5 à <10
3 321
393
89 %
3 671
6,49 %
15 073
12,13 %
-
1 770
48,22 %
29
(47)
10,00 à <100,00
6 612
230
95 %
6 831
20,47 %
34 688
11,86 %
-
4 393
64,30 %
168
(206)
10 à <20
3 870
162
94 %
4 022
12,16 %
18 690
11,49 %
-
2 397
59,59 %
57
(101)
20 à <30
2 094
40
100 %
2 134
23,48 %
10 730
12,58 %
-
1 641
76,88 %
63
(49)
30,00 à <100,00
648
29
93 %
675
60,49 %
5 268
11,78 %
-
355
52,66 %
48
(56)
100,00 (défaut)
2 129
13
13 %
2 130
100,00 %
26 789
42,47 %
-
768
36,04 %
843
(537)
Sous-total – Clientèle de détail — Biens immobiliers PME
291 331
13 201
93 %
303 715
19,68 %
446 827
10,66 %
-
27 056
8,91 %
1 192
(1 038)
CLIENTÈLE DE DÉTAIL — EXPOSITIONS RENOUVELABLES ÉLIGIBLES
0,00 à <0,15
1 312
6 186
52 %
4 516
0,07 %
24 172
22,30 %
-
82
1,82 %
1
(1)
0,00 à <0,10
704
3 092
57 %
2 474
0,05 %
10 122
22,71 %
-
32
1,29 %
-
-
0,10 à <0,15
608
3 094
46 %
2 042
0,10 %
14 050
21,80 %
-
50
2,46 %
1
(1)
0,15 à <0,25
384
906
47 %
810
0,24 %
11 183
33,47 %
-
36
4,39 %
1
-
0,25 à <0,50
371
1 062
61 %
1 015
0,20 %
8 810
16,32 %
-
22
2,20 %
-
-
0,50 à <0,75
1 011
1 558
54 %
1 849
0,55 %
28 126
24,15 %
-
126
6,83 %
3
(1)
0,75 à <2,50
654
842
54 %
1 112
1,33 %
30 523
18,19 %
-
213
19,15 %
6
(7)
0,75 à <1,75
387
510
51 %
645
1,10 %
20 113
20,70 %
-
110
17,06 %
3
(3)
1,75 à <2,5
267
332
60 %
467
1,65 %
10 410
14,71 %
-
103
22,04 %
3
(4)
2,50 à <10,00
764
843
30 %
1 020
2,08 %
28 757
15,73 %
-
535
52,40 %
21
(17)
2,5 à <5
372
379
43 %
534
2,69 %
19 780
23,10 %
-
190
35,59 %
7
(5)
5 à <10
392
463
21 %
487
1,42 %
8 977
7,64 %
-
345
70,81 %
15
(12)
10,00 à <100,00
400
266
43 %
515
14,90 %
36 010
19,48 %
-
426
82,68 %
37
(28)
10 à <20
214
152
49 %
288
9,13 %
18 759
20,08 %
-
195
67,83 %
11
(10)
20 à <30
113
75
44 %
146
19,43 %
11 303
22,38 %
-
133
91,14 %
11
(4)
30,00 à <100,00
73
39
20 %
81
27,26 %
5 948
12,08 %
-
97
120,43 %
15
(14)
100,00 (défaut)
352
8
1 %
352
41,66 %
47 510
19,45 %
-
65
18,54 %
205
(214)
Sous-total – Clientèle de détail — Expositions renouvelables éligibles
5 248
11 670
55 %
11 189
9,70 %
215 091
21,64 %
-
1 505
13,45 %
274
(269)
A-IRB
en millions d’euros
31/12/2022
Fourchette de PD
Expo-
sitions
au
bilan
Expo-
sitions
hors
bilan
avant
CCF
CCF moyen
pondéré
Expo-
sition
après
CCF et
après
ARC
PD
moyenne,
pondérée
(%)
Nombre de
débiteurs
LGD
moyenne,
pondérée
(%)
Échéance
moyenne
pondérée
(années)
Montant
d’expo-
sition
pondéré
après
facteurs
supplétifs
Densité
du
montant
d’expo-
sition
pondéré
Montant
des
pertes
antici-
pées
Correc-
tions
de
valeur
et
provi-
sions
a
b
c
d
e
f
g
h
i
j
k
l
m
CLIENTÈLE DE DÉTAIL — AUTRES PME
0,00 à <0,15
-
-
100 %
-
0,15 %
1
45,00 %
2
-
12,01 %
-
-
0,00 à <0,10
-
-
0 %
-
0,00 %
-
0,00 %
-
-
0,00 %
-
-
0,10 à <0,15
-
-
100 %
-
0,15 %
1
45,00 %
2
-
12,01 %
-
-
0,15 à <0,25
1 628
182
80 %
1 773
0,23 %
127 522
23,55 %
4
174
9,80 %
1
(2)
0,25 à <0,50
7 404
1 109
66 %
8 132
0,39 %
347 903
15,38 %
3
673
8,28 %
5
(9)
0,50 à <0,75
783
65
69 %
828
0,56 %
150 087
18,02 %
4
96
11,60 %
1
(1)
0,75 à <2,50
14 158
1 727
75 %
15 457
1,48 %
703 955
23,23 %
4
3 522
22,79 %
55
(84)
0,75 à <1,75
9 302
1 106
73 %
10 106
1,14 %
501 834
21,41 %
4
1 957
19,36 %
25
(34)
1,75 à <2,5
4 856
621
80 %
5 351
2,13 %
202 121
26,67 %
4
1 566
29,26 %
30
(51)
2,50 à <10,00
9 921
1 411
75 %
10 978
5,12 %
426 017
23,79 %
4
3 318
30,22 %
132
(221)
2,5 à <5
5 149
734
76 %
5 704
3,44 %
264 615
24,24 %
4
1 695
29,71 %
48
(73)
5 à <10
4 772
677
74 %
5 274
6,93 %
161 402
23,31 %
4
1 623
30,77 %
84
(148)
10,00 à <100,00
4 806
523
72 %
5 178
23,25 %
194 192
23,16 %
3
2 288
44,19 %
274
(382)
10 à <20
2 668
323
70 %
2 893
15,59 %
90 474
23,23 %
3
1 153
39,86 %
104
(152)
20 à <30
1 375
135
76 %
1 476
25,25 %
69 953
23,78 %
3
762
51,62 %
87
(109)
30,00 à <100,00
763
65
72 %
809
46,95 %
33 765
21,77 %
3
374
46,17 %
83
(120)
100,00 (défaut)
3 307
184
22 %
3 347
100,00 %
95 914
57,26 %
3
1 464
43,76 %
1 804
(1 712)
Sous-total – Clientèle de détail — Autres PME
42 007
5 202
72 %
45 693
15,65 %
2 045 591
24,37 %
4
11 536
25,25 %
2 272
(2 411)
CLIENTÈLE DE DÉTAIL — AUTRES NON-PME
0,00 à <0,15
26 692
1 275
76 %
27 656
0,09 %
69 466
19,18 %
-
1 284
4,64 %
5
(24)
0,00 à <0,10
12 449
684
72 %
12 939
0,05 %
32 904
17,80 %
-
384
2,96 %
1
(7)
0,10 à <0,15
14 242
591
80 %
14 717
0,12 %
36 562
20,38 %
-
901
6,12 %
4
(18)
0,15 à <0,25
6 724
202
93 %
6 912
0,24 %
20 404
28,79 %
-
965
13,96 %
5
(15)
0,25 à <0,50
8 502
407
70 %
8 789
0,25 %
23 661
15,20 %
-
665
7,57 %
3
(9)
0,50 à <0,75
11 270
490
78 %
11 654
0,64 %
46 642
22,74 %
-
2 298
19,72 %
17
(32)
0,75 à <2,50
8 908
515
86 %
9 349
1,72 %
52 478
19,83 %
-
2 760
29,52 %
37
(46)
0,75 à <1,75
5 161
246
85 %
5 370
1,34 %
30 602
22,73 %
-
1 682
31,32 %
19
(23)
1,75 à <2,5
3 747
269
86 %
3 978
2,23 %
21 876
15,91 %
-
1 078
27,09 %
18
(23)
2,50 à <10,00
5 603
223
90 %
5 804
3,98 %
42 495
30,65 %
-
2 739
47,19 %
72
(64)
2,5 à <5
4 452
189
89 %
4 621
3,43 %
31 330
29,93 %
-
2 058
44,54 %
45
(40)
5 à <10
1 151
35
91 %
1 183
6,16 %
11 165
33,45 %
-
680
57,53 %
27
(25)
10,00 à <100,00
3 051
96
83 %
3 130
18,25 %
49 315
26,52 %
-
1 835
58,61 %
164
(146)
10 à <20
1 964
73
85 %
2 026
11,73 %
24 584
26,86 %
-
1 078
53,21 %
70
(73)
20 à <30
830
17
71 %
841
23,36 %
16 577
27,24 %
-
576
68,52 %
54
(40)
30,00 à <100,00
257
7
90 %
263
52,22 %
8 154
21,56 %
-
180
68,57 %
40
(33)
100,00 (défaut)
1 706
7
26 %
1 708
94,99 %
95 488
50,95 %
-
699
40,94 %
870
(892)
Sous-total – Clientèle de détail — Autres non-PME
72 456
3 216
80 %
75 001
12,83 %
399 949
22,15 %
-
13 245
17,66 %
1 172
(1 228)
TOTAL
599 162
118 662
64 %
670 368
3 479 918
1
117 286
17,50 %
7 739
(8 258)
F-IRB
en millions d’euros
31/12/2022
Fourchette de PD
Expo-
sitions
au
bilan
Expo-
sitions
hors
bilan
avant
CCF
CCF moyen
pondéré
Expo-
sition
après
CCF et
après
ARC
PD
moyenne,
pondérée
(%)
Nombre de
débiteurs
LGD
moyenne,
pondérée
(%)
Échéance
moyenne
pondérée
(années)
Montant
d’expo-
sition
pondéré
après
facteurs
supplétifs
Densité
du
montant
d’expo-
sition
pondéré
Montant
des
pertes
antici-
pées
Correc-
tions
de
valeur
et
provi-
sions
a
b
c
d
e
f
g
h
i
j
k
l
m
ADMINISTRATIONS CENTRALES ET BANQUES CENTRALES
0,00 à <0,15
159 233
37
76 %
159 263
0,00 %
46
45,00 %
3
174
0,11 %
-
-
0,00 à <0,10
159 184
32
75 %
159 208
0,00 %
43
45,00 %
3
155
0,10 %
-
-
0,10 à <0,15
49
4
81 %
55
0,14 %
3
41,98 %
3
19
35,24 %
-
-
0,15 à <0,25
3
-
0 %
154
0,01 %
2
44,95 %
3
2
1,07 %
-
-
0,25 à <0,50
650
-
0 %
801
0,31 %
6
44,99 %
2
421
52,58 %
1
-
0,50 à <0,75
5
10
75 %
1 569
0,00 %
1
44,90 %
3
9
0,56 %
-
-
0,75 à <2,50
-
-
0 %
2 275
0,00 %
1
44,96 %
3
-
0,00 %
-
-
0,75 à <1,75
-
-
0 %
2 168
0,00 %
1
44,95 %
3
-
0,00 %
-
-
1,75 à <2,5
-
-
0 %
107
0,00 %
-
45,00 %
3
-
0,00 %
-
-
2,50 à <10,00
3
-
50 %
2 415
0,00 %
9
44,97 %
3
5
0,19 %
-
-
2,5 à <5
3
-
50 %
1 618
0,01 %
9
44,97 %
3
5
0,28 %
-
-
5 à <10
-
-
0 %
796
0,00 %
-
44,97 %
3
-
0,00 %
-
-
10,00 à <100,00
-
-
0 %
451
0,00 %
1
44,97 %
3
-
0,00 %
-
-
10 à <20
-
-
0 %
304
0,00 %
1
44,98 %
3
-
0,00 %
-
-
20 à <30
-
-
0 %
29
0,00 %
-
44,96 %
3
-
0,00 %
-
-
30,00 à <100,00
-
-
0 %
117
0,00 %
-
44,96 %
3
-
0,00 %
-
-
100,00 (défaut)
-
-
0 %
631
0,00 %
1
44,96 %
3
-
0,00 %
-
(15)
Sous-total – Administrations centrales et banques centrales
159 894
47
76 %
167 559
0,09 %
67
45,00 %
3
611
0,36 %
1
(16)
ÉTABLISSEMENTS
0,00 à <0,15
1 889
258
72 %
2 076
0,05 %
116
30,37 %
3
358
17,25 %
-
-
0,00 à <0,10
1 889
258
72 %
2 076
0,05 %
116
30,37 %
3
358
17,25 %
-
-
0,10 à <0,15
-
-
0 %
-
0,03 %
-
0,00 %
3
-
20,83 %
-
-
0,15 à <0,25
157
10
62 %
165
0,20 %
17
44,22 %
3
70
42,61 %
-
-
0,25 à <0,50
141
5
50 %
89
0,34 %
14
19,70 %
3
39
43,28 %
-
-
0,50 à <0,75
5
115
73 %
163
0,33 %
9
4,44 %
3
52
31,91 %
-
-
0,75 à <2,50
29
149
61 %
308
0,53 %
25
24,02 %
3
177
57,40 %
1
(1)
0,75 à <1,75
27
127
63 %
290
0,47 %
19
23,44 %
3
156
53,78 %
1
(1)
1,75 à <2,5
2
21
50 %
17
1,51 %
6
33,87 %
3
20
118,71 %
-
-
2,50 à <10,00
111
67
70 %
327
1,58 %
55
21,31 %
3
187
57,16 %
1
(5)
2,5 à <5
106
66
70 %
265
1,82 %
53
26,28 %
3
164
61,93 %
1
(4)
5 à <10
5
1
68 %
62
0,56 %
2
0,00 %
3
23
36,73 %
-
(1)
10,00 à <100,00
-
-
0 %
58
0,03 %
-
8,45 %
3
11
19,40 %
-
-
10 à <20
-
-
0 %
45
0,03 %
-
10,84 %
3
9
19,14 %
-
-
20 à <30
-
-
0 %
4
0,03 %
-
0,00 %
3
1
20,55 %
-
-
30,00 à <100,00
-
-
0 %
9
0,03 %
-
0,00 %
3
2
20,19 %
-
-
100,00 (défaut)
2
-
0 %
96
2,21 %
5
17,11 %
3
19
20,24 %
1
(27)
Sous-total – Établissements
2 335
604
70 %
3 281
5,35 %
241
27,21 %
3
913
27,82 %
4
(34)
F-IRB
en millions d’euros
31/12/2022
Fourchette de PD
Expo-
sitions
au
bilan
Expo-
sitions
hors
bilan
avant
CCF
CCF moyen
pondéré
Expo-
sition
après
CCF et
après
ARC
PD
moyenne,
pondérée
(%)
Nombre de
débiteurs
LGD
moyenne,
pondérée
(%)
Échéance
moyenne
pondérée
(années)
Montant
d’expo-
sition
pondéré
après
facteurs
supplétifs
Densité
du
montant
d’expo-
sition
pondéré
Montant
des
pertes
antici-
pées
Correc-
tions
de
valeur
et
provi-
sions
a
b
c
d
e
f
g
h
i
j
k
l
m
ENTREPRISES – PME
0,00 à <0,15
388
133
74 %
473
0,06 %
205
42,93 %
3
71
15,04 %
-
-
0,00 à <0,10
313
112
72 %
399
0,05 %
95
43,07 %
3
53
13,19 %
-
-
0,10 à <0,15
75
20
86 %
74
0,15 %
110
42,17 %
3
18
25,04 %
-
-
0,15 à <0,25
652
191
74 %
622
0,18 %
2 101
41,82 %
3
167
26,83 %
-
(1)
0,25 à <0,50
642
159
72 %
661
0,37 %
995
41,79 %
3
275
41,62 %
1
(1)
0,50 à <0,75
7 608
1 824
64 %
6 778
0,61 %
21 037
41,95 %
3
3 252
47,98 %
17
(32)
0,75 à <2,50
11 814
2 572
58 %
10 854
1,39 %
28 483
41,84 %
3
7 138
65,76 %
63
(90)
0,75 à <1,75
11 561
2 547
58 %
10 600
1,37 %
28 323
41,79 %
3
6 903
65,12 %
61
(89)
1,75 à <2,5
253
25
72 %
255
2,18 %
160
44,14 %
3
235
92,47 %
2
(2)
2,50 à <10,00
10 765
2 621
56 %
9 816
4,18 %
27 898
42,28 %
3
8 817
89,82 %
174
(225)
2,5 à <5
7 628
1 860
57 %
7 130
3,22 %
18 795
42,24 %
3
6 071
85,15 %
97
(128)
5 à <10
3 137
761
54 %
2 686
6,72 %
9 103
42,37 %
3
2 746
102,24 %
76
(97)
10,00 à <100,00
1 600
378
50 %
1 336
22,82 %
5 853
42,18 %
3
1 831
137,08 %
128
(138)
10 à <20
1 080
288
48 %
912
13,21 %
4 461
42,22 %
3
1 201
131,67 %
51
(69)
20 à <30
111
26
58 %
92
24,00 %
364
43,06 %
3
145
158,17 %
9
(13)
30,00 à <100,00
408
64
57 %
333
48,86 %
1 028
41,84 %
3
486
146,13 %
68
(56)
100,00 (défaut)
1 677
287
41 %
1 205
99,96 %
4 077
43,01 %
3
1
0,05 %
518
(624)
Sous-total – Entreprises – PME
35 146
8 165
60 %
31 746
8,62 %
90 649
42,07 %
3
21 552
67,89 %
902
(1 111)
ENTREPRISES – FINANCEMENTS SPÉCIALISÉS
0,00 à <0,15
-
-
0 %
-
0,00 %
-
0,00 %
-
-
0,00 %
-
-
0,00 à <0,10
-
-
0 %
-
0,00 %
-
0,00 %
-
-
0,00 %
-
-
0,10 à <0,15
-
-
0 %
-
0,00 %
-
0,00 %
-
-
0,00 %
-
-
0,15 à <0,25
-
-
0 %
-
0,00 %
-
0,00 %
-
-
0,00 %
-
-
0,25 à <0,50
-
-
0 %
-
0,00 %
-
0,00 %
-
-
0,00 %
-
-
0,50 à <0,75
-
-
0 %
-
0,00 %
-
0,00 %
-
-
0,00 %
-
-
0,75 à <2,50
-
-
0 %
-
0,00 %
-
0,00 %
-
-
0,00 %
-
-
0,75 à <1,75
-
-
0 %
-
0,00 %
-
0,00 %
-
-
0,00 %
-
-
1,75 à <2,5
-
-
0 %
-
0,00 %
-
0,00 %
-
-
0,00 %
-
-
2,50 à <10,00
-
-
0 %
-
0,00 %
-
0,00 %
-
-
0,00 %
-
-
2,5 à <5
-
-
0 %
-
0,00 %
-
0,00 %
-
-
0,00 %
-
-
5 à <10
-
-
0 %
-
0,00 %
-
0,00 %
-
-
0,00 %
-
-
10,00 à <100,00
-
-
0 %
-
0,00 %
-
0,00 %
-
-
0,00 %
-
-
10 à <20
-
-
0 %
-
0,00 %
-
0,00 %
-
-
0,00 %
-
-
20 à <30
-
-
0 %
-
0,00 %
-
0,00 %
-
-
0,00 %
-
-
30,00 à <100,00
-
-
0 %
-
0,00 %
-
0,00 %
-
-
0,00 %
-
-
100,00 (défaut)
-
-
0 %
-
0,00 %
-
0,00 %
-
-
0,00 %
-
-
Sous-total – Entreprises – Financements spécialisés
-
-
0 %
-
0,00 %
-
0,00 %
-
-
0,00 %
-
-
F-IRB
en millions d’euros
31/12/2022
Fourchette de PD
Expo-
sitions
au
bilan
Expo-
sitions
hors
bilan
avant
CCF
CCF moyen
pondéré
Expo-
sition
après
CCF et
après
ARC
PD
moyenne,
pondérée
(%)
Nombre de
débiteurs
LGD
moyenne,
pondérée
(%)
Échéance
moyenne
pondérée
(années)
Montant
d’expo-
sition
pondéré
après
facteurs
supplétifs
Densité
du
montant
d’expo-
sition
pondéré
Montant
des
pertes
antici-
pées
Correc-
tions
de
valeur
et
provi-
sions
a
b
c
d
e
f
g
h
i
j
k
l
m
ENTREPRISES – AUTRES
0,00 à <0,15
2 973
2 054
66 %
4 162
0,07 %
692
44,30 %
3
1 044
25,08 %
1
(2)
0,00 à <0,10
2 418
1 925
65 %
3 654
0,06 %
483
44,62 %
3
862
23,59 %
1
(2)
0,10 à <0,15
556
128
82 %
508
0,14 %
209
42,00 %
3
182
35,84 %
-
-
0,15 à <0,25
2 736
1 494
62 %
3 407
0,19 %
1 258
43,82 %
3
1 512
44,37 %
3
(3)
0,25 à <0,50
2 390
590
73 %
2 641
0,33 %
1 062
43,31 %
3
1 545
58,52 %
4
(4)
0,50 à <0,75
4 374
1 437
68 %
5 003
0,63 %
4 870
42,97 %
3
3 888
77,72 %
14
(12)
0,75 à <2,50
11 286
3 472
67 %
12 656
1,50 %
13 766
42,89 %
3
13 310
105,17 %
81
(95)
0,75 à <1,75
9 891
3 046
67 %
11 113
1,41 %
13 270
42,66 %
3
11 408
102,65 %
66
(81)
1,75 à <2,5
1 396
426
67 %
1 543
2,18 %
496
44,52 %
3
1 902
123,26 %
15
(14)
2,50 à <10,00
7 494
1 918
62 %
7 770
4,38 %
11 689
43,03 %
3
11 192
144,05 %
146
(204)
2,5 à <5
5 647
1 557
62 %
5 974
3,51 %
8 725
42,99 %
3
8 088
135,39 %
90
(116)
5 à <10
1 847
361
62 %
1 796
7,28 %
2 964
43,16 %
3
3 104
172,84 %
56
(88)
10,00 à <100,00
1 870
431
62 %
1 917
18,08 %
4 583
41,73 %
3
3 937
205,39 %
144
(126)
10 à <20
1 508
335
63 %
1 575
12,18 %
3 883
41,74 %
3
3 200
203,18 %
80
(82)
20 à <30
50
19
42 %
48
23,23 %
193
42,88 %
3
117
246,01 %
5
(6)
30,00 à <100,00
312
77
65 %
295
48,77 %
507
41,50 %
3
620
210,61 %
59
(38)
100,00 (défaut)
1 589
343
47 %
1 480
99,75 %
4 197
43,70 %
3
4
0,25 %
645
(809)
Sous-total – Entreprises – Autres
34 713
11 738
70 %
39 035
14,87 %
42 117
43,16 %
3
36 432
93,33 %
1 039
(1 255)
TOTAL
232 088
20 554
86 %
241 621
133 074
3
59 508
24,63 %
1 946
(2 415)
en millions d’euros
31/12/2022
Valeur
exposée au
risque au
sens de
l’article 166
du CRR pour
les
expositions
en approche
NI
Valeur
exposée au
risque totale
des
expositions
en approche
standard et
en approche
NI
Pourcentage
de la valeur
exposée au
risque totale
faisant l’objet
de
l’utilisation
partielle
permanente
de SA (%)
Pourcentage
de la valeur
exposée au
risque totale
faisant l’objet
d’un plan de
déploiement
(%)
Pourcentage
de la valeur
exposée au
risque totale
faisant l’objet
de l’approche
NI (%)
a
b
c
d
e
1
Administrations centrales ou banques centrales
225 664
393 338
11 %
32 %
57 %
1.1
dont Administrations régionales ou locales
47 068
34 %
66 %
0 %
1.2
dont Entités du secteur public
24 196
52 %
47 %
1 %
2
Établissements
31 295
53 839
4 %
38 %
58 %
3
Entreprises
254 928
382 057
8 %
26 %
67 %
3.1
dont Entreprises — Financement spécialisé, à l’exclusion de l’approche de référencement
53 343
0 %
45 %
55 %
3.2
dont Entreprises — Financement spécialisé dans le cadre de l’approche de référencement
227
0 %
50 %
50 %
4
Clientèle de détail
509 169
532 413
4 %
0 %
96 %
4.1
dont Clientèle de détail — Garanties par des biens immobiliers PME
70 952
0 %
9 %
91 %
4.2
dont Clientèle de détail — Garanties par des biens immobiliers non-PME
380 089
0 %
20 %
80 %
4.3
dont Clientèle de détail — Expositions renouvelables éligibles
27 579
0 %
39 %
61 %
4.4
dont Clientèle de détail — Autres PME
79 837
0 %
41 %
59 %
4.5
dont Clientèle de détail — Autres non-PME
505 243
0 %
85 %
15 %
5
Actions
11 273
11 273
0 %
0 %
100 %
6
Autres actifs ne correspondant pas à des obligations de crédit
13 396
20 918
36 %
0 %
64 %
7
TOTAL
1 045 725
1 393 838
7 %
18 %
75 %
en millions d’euros
31/12/2021
Valeur
exposée au
risque au
sens de
l’article 166
du CRR pour
les
expositions
en approche
NI
Valeur
exposée au
risque totale
des
expositions
en approche
standard et
en approche
NI
Pourcentage
de la valeur
exposée au
risque totale
faisant l’objet
de
l’utilisation
partielle
permanente
de SA (%)
Pourcentage
de la valeur
exposée au
risque totale
faisant l’objet
d’un plan de
déploiement
(%)
Pourcentage
de la valeur
exposée au
risque totale
faisant l’objet
de l’approche
NI (%)
a
b
c
d
e
1
Administrations centrales ou banques centrales
233 937
397 672
9 %
32 %
59 %
1.1
dont Administrations régionales ou locales
49 614
35 %
65 %
0 %
1.2
dont Entités du secteur public
23 548
43 %
56 %
1 %
2
Établissements
28 553
51 343
2 %
43 %
56 %
3
Entreprises
242 836
361 625
7 %
26 %
67 %
3.1
dont Entreprises — Financement spécialisé, à l’exclusion de l’approche de référencement
54 648
0 %
46 %
54 %
3.2
dont Entreprises — Financement spécialisé dans le cadre de l’approche de référencement
109
0 %
47 %
53 %
4
Clientèle de détail
479 443
503 815
4 %
1 %
95 %
4.1
dont Clientèle de détail — Garanties par des biens immobiliers PME
65 998
0 %
9 %
91 %
4.2
dont Clientèle de détail — Garanties par des biens immobiliers non-PME
359 439
0 %
22 %
78 %
4.3
dont Clientèle de détail — Expositions renouvelables éligibles
27 629
0 %
38 %
62 %
4.4
dont Clientèle de détail — Autres PME
76 518
0 %
39 %
61 %
4.5
dont Clientèle de détail — Autres non-PME
406 668
0 %
81 %
19 %
5
Actions
12 087
12 101
0 %
0 %
100 %
6
Autres actifs ne correspondant pas à des obligations de crédit
13 029
20 456
36 %
0 %
64 %
7
TOTAL
1 009 885
1 347 012
7 %
18 %
75 %
en millions d’euros
31/12/2022
Risques pondérés
avant dérivés de
crédit
Risques pondérés
réels
a
b
1
Expositions faisant l’objet de l’approche NI simple
59 738
59 738
2
Administrations centrales et banques centrales
613
613
3
Établissements
943
943
4
Entreprises
58 183
58 183
4.1
dont Entreprises – PME
21 577
21 577
4.2
dont Entreprises – Financement spécialisé
82
82
5
Expositions faisant l’objet de l’approche NI avancée
116 159
117 346
6
Administrations centrales et banques centrales
325
325
7
Établissements
2 137
2 137
8
Entreprises
41 014
41 014
8.1
dont Entreprises – PME
3 152
3 152
8.2
dont Entreprises – Financement spécialisé
7 041
7 041
9
Clientèle de détail
72 683
73 870
9.1
dont Clientèle de détail – PME – Garanties par une sûreté immobilière
20 469
20 469
9.2
dont Clientèle de détail – Non-PME – Garanties par une sûreté immobilière
27 056
27 056
9.3
dont Clientèle de détail — Expositions renouvelables éligibles
849
1 565
9.4
dont Clientèle de détail — PME — Autres
11 536
11 536
9.5
dont Clientèle de détail — Non-PME — Autres
12 774
13 245
10
TOTAL (INCLUANT EXPOSITIONS APPROCHES NI SIMPLE ET AVANCÉE)
175 897
177 084
en millions d’euros
31/12/2021
Risques pondérés
avant dérivés de
crédit
Risques pondérés
réels
a
b
1
Expositions faisant l’objet de l’approche NI simple
53 504
53 504
2
Administrations centrales et banques centrales
677
677
3
Établissements
785
785
4
Entreprises
52 041
52 041
4.1
dont Entreprises – PME
20 329
20 329
4.2
dont Entreprises – Financement spécialisé
41
41
5
Expositions faisant l’objet de l’approche NI avancée
110 652
111 765
6
Administrations centrales et banques centrales
237
237
7
Établissements
1 561
1 561
8
Entreprises
40 686
40 686
8.1
dont Entreprises – PME
2 846
2 846
8.2
dont Entreprises – Financement spécialisé
5 320
5 320
9
Clientèle de détail
68 168
69 281
9.1
dont Clientèle de détail – PME – Garanties par une sûreté immobilière
19 007
19 007
9.2
dont Clientèle de détail – Non-PME – Garanties par une sûreté immobilière
25 307
25 307
9.3
dont Clientèle de détail — Expositions renouvelables éligibles
836
1 540
9.4
dont Clientèle de détail — PME — Autres
10 676
10 676
9.5
dont Clientèle de détail — Non-PME — Autres
12 342
12 751
10
TOTAL (INCLUANT EXPOSITIONS APPROCHES NI SIMPLE ET AVANCÉE)
164 156
165 268
A-IRB
en millions d’euros
31/12/2022
Total
des
expo-
sitions
Techniques d’atténuation du risque de crédit
Tech-
niques
d’atténu-
ation du
risque
de
crédit
dans le
calcul
des
risques
pondérés
Protection de crédit financée
Protection de crédit
non financée
Risques
pondérés
avec
effets
de
substi-
tution
(effets
de
réduction
et de
substi-
tution)
Partie
des
expo-
sitions
couverte
par des
sûretés
finan-
cières
(%)
Partie
des
expo-
sitions
couverte
par
d’autres
sûretés
éligibles
(%)
Partie
des
expo-
sitions
couverte
par des
sûretés
immo-
bilières
(%)
Partie
des
expo-
sitions
couverte
par des
créances
à
recouvrer
(%)
Partie
des
expo-
sitions
couverte
par
d’autres
sûretés
réelles
(%)
Partie
des
expo-
sitions
couverte
par
d’autres
formes
de
protection
de
crédit
financée
(%)
Partie
des
expo-
sitions
couverte
par des
dépôts
en
espèces
(%)
Partie
des
expo-
sitions
couverte
par des
polices
d’assu-
rance
vie (%)
Partie
des
expo-
sitions
couverte
par des
instru-
ments
détenus
par un
tiers (%)
Partie
des
expo-
sitions
couverte
par des
garanties
(%)
Partie
des
expo-
sitions
couverte
par des
dérivés
de
crédit
(%)
a
b
c
d
e
f
g
h
i
j
k
l
n
1
Administrations centrales et banques centrales
55 833
0,00 %
0,09 %
0,00 %
0,06 %
0,03 %
0,07 %
0,07 %
0,00 %
0,00 %
0,00 %
0,00 %
325
2
Établissements
7 708
0,00 %
0,62 %
0,00 %
0,00 %
0,62 %
0,05 %
0,05 %
0,00 %
0,00 %
0,00 %
0,00 %
2 137
3
Entreprises
106 520
2,43 %
24,79 %
9,34 %
8,70 %
6,76 %
0,89 %
0,89 %
0,00 %
0,00 %
0,00 %
0,00 %
41 014
3.1
dont Entreprises – PME
6 041
0,00 %
40,58 %
14,66 %
0,00 %
25,92 %
0,01 %
0,01 %
0,00 %
0,00 %
0,00 %
0,00 %
3 152
3.2
dont Entreprises – Financement spécialisé
19 980
0,00 %
87,06 %
33,75 %
43,22 %
10,09 %
0,63 %
0,63 %
0,00 %
0,00 %
0,00 %
0,00 %
7 041
3.3
dont Entreprises – Autres
80 498
3,22 %
8,15 %
2,88 %
0,78 %
4,49 %
1,03 %
1,03 %
0,00 %
0,00 %
0,00 %
0,00 %
30 821
4
Clientèle de détail
500 307
0,15 %
14,57 %
13,25 %
0,02 %
1,29 %
0,29 %
0,00 %
0,00 %
0,00 %
52,10 %
0,00 %
73 870
4.1
dont Clientèle de détail — Biens immobiliers PME
64 710
0,00 %
41,77 %
37,71 %
0,00 %
4,06 %
0,00 %
0,00 %
0,00 %
0,00 %
43,30 %
0,00 %
20 469
4.2
dont Clientèle de détail — Biens immobiliers non-PME
303 715
0,00 %
13,83 %
13,80 %
0,00 %
0,03 %
0,00 %
0,00 %
0,00 %
0,00 %
69,03 %
0,00 %
27 056
4.3
dont Clientèle de détail — expositions renouvelables éligibles
11 189
0,01 %
0,76 %
0,00 %
0,00 %
0,76 %
0,01 %
0,00 %
0,00 %
0,00 %
0,02 %
0,00 %
1 565
4.4
dont Clientèle de détail — autres PME
45 693
0,68 %
6,43 %
0,00 %
0,05 %
6,39 %
1,08 %
0,00 %
0,00 %
0,00 %
35,63 %
0,00 %
11 536
4.5
dont Clientèle de détail — autres non-PME
75 001
0,58 %
1,10 %
0,00 %
0,13 %
0,98 %
1,24 %
0,00 %
0,00 %
0,00 %
8,91 %
0,00 %
13 245
5
TOTAL
670 368
0,50 %
14,83 %
11,38 %
1,40 %
2,05 %
0,36 %
0,15 %
0,00 %
0,00 %
38,88 %
0,00 %
117 346
F-IRB
en millions d’euros
31/12/2022
Total
des
expo-
sitions
Techniques d’atténuation du risque de crédit
Tech-
niques
d’atténu-
ation du
risque
de
crédit
dans le
calcul
des
risques
pondérés
Protection de crédit financée
Protection de crédit
non financée
Risques
pondérés
avec
effets
de
substi-
tution
(effets
de
réduction
et de
substi-
tution)
Partie
des
expo-
sitions
couverte
par des
sûretés
finan-
cières
(%)
Partie
des
expo-
sitions
couverte
par
d’autres
sûretés
éligibles
(%)
Partie
des
expo-
sitions
couverte
par des
sûretés
immo-
bilières
(%)
Partie
des
expo-
sitions
couverte
par des
créances
à
recouvrer
(%)
Partie
des
expo-
sitions
couverte
par
d’autres
sûretés
réelles
(%)
Partie
des
expo-
sitions
couverte
par
d’autres
formes
de
protec-
tion de
crédit
financée
(%)
Partie
des
expo-
sitions
couverte
par des
dépôts
en
espèces
(%)
Partie
des
expo-
sitions
couverte
par des
polices
d’assu-
rance
vie (%)
Partie
des
expo-
sitions
couverte
par des
instru-
ments
détenus
par un
tiers (%)
Partie
des
expo-
sitions
couverte
par des
garanties
(%)
Partie
des
expo-
sitions
couverte
par des
dérivés
de
crédit
(%)
a
b
c
d
e
f
g
h
i
j
k
l
n
1
Administrations centrales et banques centrales
167 769
0,00 %
0,04 %
0,02 %
0,00 %
0,03 %
0,00 %
0,00 %
0,00 %
0,00 %
0,00 %
0,00 %
613
2
Établissements
3 432
0,01 %
5,01 %
1,53 %
0,26 %
3,22 %
0,01 %
0,01 %
0,00 %
0,00 %
0,00 %
0,00 %
943
3
Entreprises
71 118
0,75 %
22,57 %
14,42 %
1,58 %
6,57 %
0,76 %
0,76 %
0,00 %
0,00 %
0,00 %
0,00 %
58 183
3.1
dont Entreprises – PME
31 795
1,03 %
29,21 %
18,07 %
1,49 %
9,65 %
1,04 %
1,04 %
0,00 %
0,00 %
0,00 %
0,00 %
21 577
3.2
dont Entreprises – Financement spécialisé
115
0,00 %
0,00 %
0,00 %
0,00 %
0,00 %
0,00 %
0,00 %
0,00 %
0,00 %
0,00 %
0,00 %
82
3.3
dont Entreprises – Autres
39 208
0,52 %
17,26 %
11,50 %
1,66 %
4,10 %
0,53 %
0,53 %
0,00 %
0,00 %
0,00 %
0,00 %
36 523
4
TOTAL
242 319
0,22 %
6,73 %
4,27 %
0,47 %
1,99 %
0,22 %
0,22 %
0,00 %
0,00 %
0,00 %
0,00 %
59 738
A-IRB
en millions d’euros
31/12/2021
Total
des
expo-
sitions
Techniques d’atténuation du risque de crédit
Tech-
niques
d’atténu-
ation du
risque
de
crédit
dans le
calcul
des
risques
pondérés
Protection de crédit financée
Protection de crédit
non financée
Risques
pondérés
avec
effets
de
substi-
tution
(effets
de
réduction
et de
substi-
tution)
Partie
des
expo-
sitions
couverte
par des
sûretés
finan-
cières
(%)
Partie
des
expo-
sitions
couverte
par
d’autres
sûretés
éligibles
(%)
Partie
des
expo-
sitions
couverte
par des
sûretés
immo-
bilières
(%)
Partie
des
expo-
sitions
couverte
par des
créances
à
recouvrer
(%)
Partie
des
expo-
sitions
couverte
par
d’autres
sûretés
réelles
(%)
Partie
des
expo-
sitions
couverte
par
d’autres
formes
de
protection
de
crédit
financée
(%)
Partie
des
expo-
sitions
couverte
par des
dépôts
en
espèces
(%)
Partie
des
expo-
sitions
couverte
par des
polices
d’assu-
rance
vie (%)
Partie
des
expo-
sitions
couverte
par des
instru-
ments
détenus
par un
tiers (%)
Partie
des
expo-
sitions
couverte
par des
garanties
(%)
Partie
des
expo-
sitions
couverte
par des
dérivés
de
crédit
(%)
a
b
c
d
e
f
g
h
i
j
k
l
n
1
Administrations centrales et banques centrales
58 551
0,00%
0,13%
0,00%
0,04%
0,10%
0,10%
0,10%
0,00%
0,00%
0,00%
0,00%
237
2
Établissements
7 492
0,00%
1,07%
0,00%
0,03%
1,03%
2,78%
2,78%
0,00%
0,00%
0,00%
0,00%
1 561
3
Entreprises
103 613
2,54%
25,82%
9,99%
8,77%
7,05%
1,17%
1,17%
0,00%
0,00%
0,00%
0,00%
40 686
3.1
dont Entreprises – PME
5 527
0,00%
42,39%
17,42%
0,00%
24,97%
0,00%
0,00%
0,00%
0,00%
0,00%
0,00%
2 846
3.2
dont Entreprises – Financement spécialisé
19 482
0,00%
91,92%
36,30%
43,00%
12,62%
0,64%
0,64%
0,00%
0,00%
0,00%
0,00%
5 320
3.3
dont Entreprises – Autres
78 604
3,35%
8,27%
2,95%
0,90%
4,41%
1,38%
1,38%
0,00%
0,00%
0,00%
0,00%
32 519
4
Clientèle de détail
470 584
0,19%
14,96%
13,61%
0,02%
1,33%
0,29%
0,00%
0,00%
0,00%
50,79%
0,00%
69 281
4.1
dont Clientèle de détail — Biens immobiliers PME
59 774
0,00%
46,18%
42,08%
0,00%
4,09%
0,00%
0,00%
0,00%
0,00%
40,25%
0,00%
19 007
4.2
dont Clientèle de détail — Biens immobiliers non-PME
278 290
0,00%
14,01%
13,97%
0,00%
0,04%
0,00%
0,00%
0,00%
0,00%
68,37%
0,00%
25 307
4.3
dont Clientèle de détail — expositions renouvelables éligibles
11 217
0,01%
0,89%
0,00%
0,00%
0,89%
0,01%
0,00%
0,00%
0,00%
0,03%
0,00%
1 540
4.4
dont Clientèle de détail — autres PME
45 285
0,85%
6,36%
0,00%
0,05%
6,32%
1,11%
0,00%
0,00%
0,00%
36,33%
0,00%
10 676
4.5
dont Clientèle de détail — autres non-PME
76 018
0,66%
1,11%
0,00%
0,12%
0,99%
1,14%
0,00%
0,00%
0,00%
10,82%
0,00%
12 751
5
TOTAL
640 241
0,55%
15,20%
11,62%
1,44%
2,14%
0,44%
0,23%
0,00%
0,00%
37,33%
0,00%
111 765
F-IRB
en millions d’euros
31/12/2021
Total
des
expo-
sitions
Techniques d’atténuation du risque de crédit
Tech-
niques
d’atténu-
ation du
risque
de
crédit
dans le
calcul
des
risques
pondérés
Protection de crédit financée
Protection de crédit
non financée
Risques
pondérés
avec
effets
de
substi-
tution
(effets
de
réduction
et de
substi-
tution)
Partie
des
expo-
sitions
couverte
par des
sûretés
finan-
cières
(%)
Partie
des
expo-
sitions
couverte
par
d’autres
sûretés
éligibles
(%)
Partie
des
expo-
sitions
couverte
par des
sûretés
immo-
bilières
(%)
Partie
des
expo-
sitions
couverte
par des
créances
à
recouvrer
(%)
Partie
des
expo-
sitions
couverte
par
d’autres
sûretés
réelles
(%)
Partie
des
expo-
sitions
couverte
par
d’autres
formes
de
protec-
tion de
crédit
financée
(%)
Partie
des
expo-
sitions
couverte
par des
dépôts
en
espèces
(%)
Partie
des
expo-
sitions
couverte
par des
polices
d’assu-
rance
vie (%)
Partie
des
expo-
sitions
couverte
par des
instru-
ments
détenus
par un
tiers (%)
Partie
des
expo-
sitions
couverte
par des
garanties
(%)
Partie
des
expo-
sitions
couverte
par des
dérivés
de
crédit
(%)
a
b
c
d
e
f
g
h
i
j
k
l
n
1
Administrations centrales et banques centrales
177 476
0,00%
0,04%
0,02%
0,00%
0,02%
0,00%
0,00%
0,00%
0,00%
0,00%
0,00%
677
2
Établissements
2 661
0,01%
3,71%
0,82%
0,05%
2,84%
0,01%
0,01%
0,00%
0,00%
0,00%
0,00%
785
3
Entreprises
64 052
0,75%
21,76%
13,40%
1,32%
7,04%
0,76%
0,76%
0,00%
0,00%
0,00%
0,00%
52 041
3.1
dont Entreprises – PME
29 947
0,93%
27,21%
15,95%
1,29%
9,98%
0,94%
0,94%
0,00%
0,00%
0,00%
0,00%
20 329
3.2
dont Entreprises – Financement spécialisé
53
0,00%
3,95%
0,00%
0,00%
3,95%
0,00%
0,00%
0,00%
0,00%
0,00%
0,00%
41
3.3
dont Entreprises – Autres
34 052
0,59%
16,99%
11,18%
1,36%
4,45%
0,60%
0,60%
0,00%
0,00%
0,00%
0,00%
31 672
4
TOTAL
244 190
0,20%
5,78%
3,53%
0,35%
1,89%
0,20%
0,20%
0,00%
0,00%
0,00%
0,00%
53 504
en millions d’euros
Risques pondérés
a
1
31/12/2021
165 268
2
Taille de l’actif (+/-)
22 068
3
Qualité de l’actif (+/-)
(6 292)
4
Mises à jour des modèles (+/-)
(298)
5
Méthodologie et politiques (+/-)
-
6
Acquisitions et cessions (+/-)
-
7
Variations des taux de change (+/-)
550
8
Autres (+/-)
(4 212)
9
31/12/2022
177 084
A-IRB
31/12/2022
Catégorie d’expositions
en millions d’euros
Fourchette
de PD
Nombre de débiteurs à la fin
de l’année précédente
Taux de
défaut moyen
observé (%)
PD moyenne,
pondérée (%)
PD moyenne
(%)
Taux de
défaut annuel
historique
moyen (%)
dont nombre
de débiteurs
qui ont fait
défaut au
cours de
l’année
a
b
c
d
e
f
g
h
ADMINISTRATIONS CENTRALES ET BANQUES CENTRALES
0,00 à <0,15
54
-
0 %
0 %
0 %
0 %
0,00 à <0,10
54
-
0 %
0 %
0 %
0 %
0,10 à <0,15
-
-
0 %
0 %
0 %
0 %
0,15 à <0,25
4
-
0 %
0 %
0 %
0 %
0,25 à <0,50
2
-
0 %
0 %
0 %
0 %
0,50 à <0,75
-
-
0 %
0 %
0 %
0 %
0,75 à <2,50
3
-
0 %
0 %
1 %
0 %
0,75 à <1,75
2
-
0 %
0 %
1 %
0 %
1,75 à <2,5
1
-
0 %
0 %
2 %
0 %
2,50 à <10,00
11
-
0 %
0 %
4 %
0 %
2,5 à <5
10
-
0 %
0 %
3 %
0 %
5 à <10
1
-
0 %
0 %
8 %
0 %
10,00 à <100,00
10
1
10 %
16 %
23 %
4 %
10 à <20
-
-
0 %
0 %
0 %
0 %
20 à <30
10
1
10 %
27 %
23 %
4 %
30,00 à <100,00
-
-
0 %
0 %
0 %
0 %
100,00 (défaut)
10
-
0 %
22 %
100 %
100 %
ÉTABLISSEMENTS
0,00 à <0,15
224
-
0 %
0 %
0 %
0 %
0,00 à <0,10
224
-
0 %
0 %
0 %
0 %
0,10 à <0,15
-
-
0 %
0 %
0 %
0 %
0,15 à <0,25
44
-
0 %
0 %
0 %
0 %
0,25 à <0,50
42
-
0 %
0 %
0 %
0 %
0,50 à <0,75
27
1
4 %
0 %
1 %
1 %
0,75 à <2,50
56
-
0 %
0 %
2 %
0 %
0,75 à <1,75
32
-
0 %
0 %
1 %
0 %
1,75 à <2,5
24
-
0 %
0 %
2 %
1 %
2,50 à <10,00
70
-
0 %
2 %
4 %
0 %
2,5 à <5
57
-
0 %
2 %
3 %
0 %
5 à <10
13
-
0 %
3 %
6 %
0 %
10,00 à <100,00
1
-
0 %
0 %
11 %
0 %
10 à <20
1
-
0 %
0 %
11 %
0 %
20 à <30
-
-
0 %
0 %
0 %
0 %
30,00 à <100,00
-
-
0 %
0 %
0 %
0 %
100,00 (défaut)
9
-
0 %
42 %
100 %
100 %
A-IRB
31/12/2022
Catégorie d’expositions
en millions d’euros
Fourchette
de PD
Nombre de débiteurs à la fin
de l’année précédente
Taux de
défaut moyen
observé (%)
PD moyenne,
pondérée (%)
PD moyenne
(%)
Taux de
défaut annuel
historique
moyen (%)
dont nombre
de débiteurs
qui ont fait
défaut au
cours de
l’année
a
b
c
d
e
f
g
h
ENTREPRISES – PME
0,00 à <0,15
64
1
2 %
0 %
0 %
1 %
0,00 à <0,10
59
1
2 %
0 %
0 %
1 %
0,10 à <0,15
5
-
0 %
0 %
0 %
0 %
0,15 à <0,25
209
-
0 %
0 %
0 %
0 %
0,25 à <0,50
117
1
1 %
0 %
0 %
0 %
0,50 à <0,75
2 330
11
1 %
1 %
1 %
0 %
0,75 à <2,50
3 069
34
1 %
1 %
1 %
1 %
0,75 à <1,75
3 030
34
1 %
1 %
1 %
1 %
1,75 à <2,5
39
-
0 %
2 %
2 %
1 %
2,50 à <10,00
3 764
118
3 %
4 %
4 %
3 %
2,5 à <5
2 950
68
2 %
4 %
3 %
2 %
5 à <10
814
50
6 %
7 %
7 %
6 %
10,00 à <100,00
855
58
7 %
15 %
15 %
7 %
10 à <20
759
41
5 %
13 %
12 %
6 %
20 à <30
37
11
30 %
0 %
24 %
18 %
30,00 à <100,00
59
6
10 %
31 %
44 %
17 %
100,00 (défaut)
554
-
0 %
100 %
100 %
100 %
ENTREPRISES – FINANCEMENT SPÉCIALISÉ
0,00 à <0,15
56
-
0 %
0 %
0 %
0 %
0,00 à <0,10
56
-
0 %
0 %
0 %
0 %
0,10 à <0,15
-
-
0 %
0 %
0 %
0 %
0,15 à <0,25
68
-
0 %
0 %
0 %
0 %
0,25 à <0,50
141
-
0 %
0 %
0 %
0 %
0,50 à <0,75
267
1
0 %
1 %
1 %
0 %
0,75 à <2,50
405
2
1 %
1 %
1 %
2 %
0,75 à <1,75
304
2
1 %
1 %
1 %
1 %
1,75 à <2,5
101
-
0 %
2 %
2 %
3 %
2,50 à <10,00
129
10
8 %
4 %
4 %
7 %
2,5 à <5
81
6
7 %
3 %
3 %
6 %
5 à <10
48
4
8 %
6 %
6 %
10 %
10,00 à <100,00
3
-
0 %
10 %
14 %
0 %
10 à <20
3
-
0 %
10 %
14 %
0 %
20 à <30
-
-
0 %
0 %
0 %
0 %
30,00 à <100,00
-
-
0 %
0 %
0 %
0 %
100,00 (défaut)
39
-
0 %
100 %
100 %
100 %
A-IRB
31/12/2022
Catégorie d’expositions
en millions d’euros
Fourchette
de PD
Nombre de débiteurs à la fin
de l’année précédente
Taux de
défaut moyen
observé (%)
PD moyenne,
pondérée (%)
PD moyenne
(%)
Taux de
défaut annuel
historique
moyen (%)
dont nombre
de débiteurs
qui ont fait
défaut au
cours de
l’année
a
b
c
d
e
f
g
h
ENTREPRISES – AUTRES
0,00 à <0,15
559
-
0 %
0 %
0 %
0 %
0,00 à <0,10
537
-
0 %
0 %
0 %
0 %
0,10 à <0,15
22
-
0 %
0 %
0 %
0 %
0,15 à <0,25
296
-
0 %
0 %
0 %
1 %
0,25 à <0,50
285
-
0 %
0 %
0 %
0 %
0,50 à <0,75
734
3
0 %
0 %
1 %
1 %
0,75 à <2,50
1 512
18
1 %
1 %
1 %
1 %
0,75 à <1,75
1 369
17
1 %
1 %
1 %
1 %
1,75 à <2,5
143
1
1 %
2 %
2 %
2 %
2,50 à <10,00
3 148
90
3 %
4 %
4 %
3 %
2,5 à <5
2 674
59
2 %
3 %
4 %
3 %
5 à <10
474
31
7 %
6 %
7 %
7 %
10,00 à <100,00
796
44
6 %
10 %
14 %
3 %
10 à <20
737
34
5 %
8 %
12 %
2 %
20 à <30
18
2
11 %
25 %
24 %
15 %
30,00 à <100,00
41
8
20 %
16 %
39 %
19 %
100,00 (défaut)
383
-
0 %
95 %
100 %
100 %
CLIENTÈLE DE DÉTAIL — BIENS IMMOBILIERS PME
0,00 à <0,15
-
-
0 %
0 %
0 %
0 %
0,00 à <0,10
-
-
0 %
0 %
0 %
0 %
0,10 à <0,15
-
-
0 %
0 %
0 %
0 %
0,15 à <0,25
48 280
45
0 %
0 %
0 %
0 %
0,25 à <0,50
48 697
71
0 %
0 %
0 %
0 %
0,50 à <0,75
15 278
70
1 %
1 %
1 %
0 %
0,75 à <2,50
115 446
439
0 %
1 %
1 %
0 %
0,75 à <1,75
89 238
279
0 %
1 %
1 %
0 %
1,75 à <2,5
26 208
160
1 %
2 %
2 %
1 %
2,50 à <10,00
68 007
845
1 %
5 %
5 %
1 %
2,5 à <5
38 798
293
1 %
4 %
4 %
1 %
5 à <10
29 209
552
2 %
7 %
7 %
2 %
10,00 à <100,00
24 969
2 203
9 %
23 %
24 %
9 %
10 à <20
11 471
535
5 %
15 %
15 %
4 %
20 à <30
9 829
707
7 %
24 %
24 %
7 %
30,00 à <100,00
3 669
961
26 %
49 %
50 %
25 %
100,00 (défaut)
9 925
-
0 %
100 %
100 %
100 %
A-IRB
31/12/2022
Catégorie d’expositions
en millions d’euros
Fourchette
de PD
Nombre de débiteurs à la fin
de l’année précédente
Taux de
défaut moyen
observé (%)
PD moyenne,
pondérée (%)
PD moyenne
(%)
Taux de
défaut annuel
historique
moyen (%)
dont nombre
de débiteurs
qui ont fait
défaut au
cours de
l’année
a
b
c
d
e
f
g
h
CLIENTÈLE DE DÉTAIL — BIENS IMMOBILIERS NON-PME
0,00 à <0,15
1 461 886
1 577
0 %
0 %
0 %
0 %
0,00 à <0,10
860 627
877
0 %
0 %
0 %
0 %
0,10 à <0,15
601 259
700
0 %
0 %
0 %
0 %
0,15 à <0,25
525 783
932
0 %
0 %
0 %
0 %
0,25 à <0,50
233 833
651
0 %
0 %
0 %
0 %
0,50 à <0,75
350 223
1 365
0 %
1 %
1 %
0 %
0,75 à <2,50
224 284
1 911
1 %
2 %
2 %
1 %
0,75 à <1,75
152 107
941
1 %
1 %
1 %
1 %
1,75 à <2,5
72 177
970
1 %
2 %
2 %
2 %
2,50 à <10,00
142 074
2 072
2 %
4 %
4 %
2 %
2,5 à <5
109 494
1 453
1 %
3 %
3 %
2 %
5 à <10
32 580
619
2 %
6 %
7 %
2 %
10,00 à <100,00
72 505
6 346
9 %
20 %
21 %
11 %
10 à <20
42 321
2 407
6 %
12 %
13 %
7 %
20 à <30
23 336
1 956
8 %
23 %
24 %
10 %
30,00 à <100,00
6 848
1 983
29 %
60 %
61 %
37 %
100,00 (défaut)
30 567
-
0 %
100 %
100 %
100 %
CLIENTÈLE DE DÉTAIL — EXPOSITIONS RENOUVELABLES ÉLIGIBLES
0,00 à <0,15
8 175 260
1 050
0 %
0 %
0 %
0 %
0,00 à <0,10
4 363 127
340
0 %
0 %
0 %
0 %
0,10 à <0,15
3 812 133
710
0 %
0 %
0 %
0 %
0,15 à <0,25
2 589 434
915
0 %
0 %
0 %
0 %
0,25 à <0,50
1 234 795
870
0 %
0 %
0 %
0 %
0,50 à <0,75
5 465 195
5 337
0 %
1 %
1 %
0 %
0,75 à <2,50
2 055 957
8 361
0 %
1 %
2 %
1 %
0,75 à <1,75
1 417 051
3 551
0 %
1 %
1 %
0 %
1,75 à <2,5
638 906
4 810
1 %
2 %
2 %
1 %
2,50 à <10,00
1 713 387
15 982
1 %
2 %
4 %
2 %
2,5 à <5
1 365 287
10 809
1 %
3 %
3 %
1 %
5 à <10
348 100
5 173
2 %
1 %
7 %
3 %
10,00 à <100,00
1 135 849
52 669
5 %
15 %
19 %
7 %
10 à <20
642 531
20 612
3 %
9 %
12 %
5 %
20 à <30
426 505
16 339
4 %
19 %
24 %
5 %
30,00 à <100,00
66 813
15 718
24 %
27 %
61 %
32 %
100,00 (défaut)
136 014
-
0 %
42 %
100 %
100 %
A-IRB
31/12/2022
Catégorie d’expositions
en millions d’euros
Fourchette
de PD
Nombre de débiteurs à la fin
de l’année précédente
Taux de
défaut moyen
observé (%)
PD moyenne,
pondérée (%)
PD moyenne
(%)
Taux de
défaut annuel
historique
moyen (%)
dont nombre
de débiteurs
qui ont fait
défaut au
cours de
l’année
a
b
c
d
e
f
g
h
CLIENTÈLE DE DÉTAIL — AUTRES PME
0,00 à <0,15
-
-
0 %
0 %
0 %
0 %
0,00 à <0,10
-
-
0 %
0 %
0 %
0 %
0,10 à <0,15
-
-
0 %
0 %
0 %
0 %
0,15 à <0,25
122 061
118
0 %
0 %
0 %
0 %
0,25 à <0,50
348 267
815
0 %
0 %
0 %
0 %
0,50 à <0,75
158 011
331
0 %
1 %
1 %
0 %
0,75 à <2,50
695 333
5 575
1 %
1 %
1 %
1 %
0,75 à <1,75
505 025
3 189
1 %
1 %
1 %
1 %
1,75 à <2,5
190 308
2 386
1 %
2 %
2 %
1 %
2,50 à <10,00
397 541
10 973
3 %
5 %
5 %
3 %
2,5 à <5
249 396
4 097
2 %
3 %
4 %
2 %
5 à <10
148 145
6 876
5 %
7 %
7 %
4 %
10,00 à <100,00
179 112
22 179
12 %
23 %
25 %
12 %
10 à <20
76 541
6 322
8 %
16 %
16 %
7 %
20 à <30
74 347
7 104
10 %
25 %
25 %
10 %
30,00 à <100,00
28 224
8 753
31 %
47 %
50 %
31 %
100,00 (défaut)
90 911
-
0 %
100 %
100 %
100 %
CLIENTÈLE DE DÉTAIL — AUTRES NON-PME
0,00 à <0,15
2 283 197
1 584
0 %
0 %
0 %
0 %
0,00 à <0,10
1 128 837
602
0 %
0 %
0 %
0 %
0,10 à <0,15
1 154 360
982
0 %
0 %
0 %
0 %
0,15 à <0,25
586 985
649
0 %
0 %
0 %
0 %
0,25 à <0,50
411 696
859
0 %
0 %
0 %
0 %
0,50 à <0,75
990 086
3 382
0 %
1 %
1 %
0 %
0,75 à <2,50
669 786
6 142
1 %
2 %
2 %
1 %
0,75 à <1,75
391 596
2 282
1 %
1 %
1 %
1 %
1,75 à <2,5
278 190
3 860
1 %
2 %
2 %
2 %
2,50 à <10,00
501 992
8 165
2 %
4 %
4 %
2 %
2,5 à <5
404 792
5 706
1 %
3 %
3 %
2 %
5 à <10
97 200
2 459
3 %
6 %
7 %
3 %
10,00 à <100,00
311 525
28 675
9 %
18 %
18 %
13 %
10 à <20
199 287
10 941
6 %
12 %
12 %
7 %
20 à <30
94 780
10 838
11 %
23 %
23 %
16 %
30,00 à <100,00
17 458
6 896
40 %
52 %
61 %
46 %
100,00 (défaut)
158 142
-
0 %
95 %
100 %
100 %
F-IRB
31/12/2022
Catégorie d’expositions
en millions d’euros
Fourchette
de PD
Nombre de débiteurs à la fin
de l’année précédente
Taux de
défaut moyen
observé (%)
PD moyenne,
pondérée (%)
PD moyenne
(%)
Taux de
défaut annuel
historique
moyen (%)
dont nombre
de débiteurs
qui ont fait
défaut au
cours de
l’année
a
b
c
d
e
f
g
h
ADMINISTRATIONS CENTRALES ET BANQUES CENTRALES
0,00 à <0,15
47
-
0%
0%
0%
0%
0,00 à <0,10
44
-
0%
0%
0%
0%
0,10 à <0,15
3
-
0%
0%
0%
0%
0,15 à <0,25
3
-
0%
0%
0%
0%
0,25 à <0,50
5
-
0%
0%
0%
0%
0,50 à <0,75
1
-
0%
0%
1%
0%
0,75 à <2,50
-
-
0%
0%
0%
0%
0,75 à <1,75
-
-
0%
0%
0%
0%
1,75 à <2,5
-
-
0%
0%
0%
0%
2,50 à <10,00
14
-
0%
0%
3%
0%
2,5 à <5
14
-
0%
0%
3%
0%
5 à <10
-
-
0%
0%
0%
0%
10,00 à <100,00
-
-
0%
0%
0%
0%
10 à <20
-
-
0%
0%
0%
0%
20 à <30
-
-
0%
0%
0%
0%
30,00 à <100,00
-
-
0%
0%
0%
0%
100,00 (défaut)
1
-
0%
0%
100%
100%
ÉTABLISSEMENTS
0,00 à <0,15
113
1
1%
0%
0%
0%
0,00 à <0,10
111
-
0%
0%
0%
0%
0,10 à <0,15
2
1
50%
0%
0%
4%
0,15 à <0,25
12
-
0%
0%
0%
1%
0,25 à <0,50
15
-
0%
0%
0%
1%
0,50 à <0,75
8
-
0%
0%
1%
2%
0,75 à <2,50
29
-
0%
1%
2%
1%
0,75 à <1,75
18
-
0%
0%
1%
1%
1,75 à <2,5
11
-
0%
2%
2%
2%
2,50 à <10,00
60
2
3%
2%
3%
1%
2,5 à <5
56
1
2%
2%
3%
1%
5 à <10
4
1
25%
1%
7%
5%
10,00 à <100,00
-
-
0%
0%
0%
0%
10 à <20
-
-
0%
0%
0%
0%
20 à <30
-
-
0%
0%
0%
0%
30,00 à <100,00
-
-
0%
0%
0%
0%
100,00 (défaut)
6
-
0%
2%
100%
100%
F-IRB
31/12/2022
Catégorie d’expositions
en millions d’euros
Fourchette
de PD
Nombre de débiteurs à la fin
de l’année précédente
Taux de
défaut moyen
observé (%)
PD moyenne,
pondérée (%)
PD moyenne
(%)
Taux de
défaut annuel
historique
moyen (%)
dont nombre
de débiteurs
qui ont fait
défaut au
cours de
l’année
a
b
c
d
e
f
g
h
ENTREPRISES – PME
0,00 à <0,15
179
4
2%
0%
0%
0%
0,00 à <0,10
137
3
2%
0%
0%
1%
0,10 à <0,15
42
1
2%
0%
0%
0%
0,15 à <0,25
1 811
1
0%
0%
0%
0%
0,25 à <0,50
894
5
1%
0%
0%
0%
0,50 à <0,75
19 442
40
0%
1%
1%
0%
0,75 à <2,50
27 451
216
1%
1%
1%
1%
0,75 à <1,75
27 269
215
1%
1%
1%
1%
1,75 à <2,5
182
1
1%
2%
2%
1%
2,50 à <10,00
25 543
682
3%
4%
4%
3%
2,5 à <5
17 174
314
2%
3%
3%
2%
5 à <10
8 369
368
4%
7%
7%
4%
10,00 à <100,00
5 173
370
7%
23%
18%
9%
10 à <20
4 178
252
6%
13%
13%
7%
20 à <30
356
52
15%
24%
24%
15%
30,00 à <100,00
639
66
10%
49%
48%
17%
100,00 (défaut)
3 496
-
0%
100%
100%
100%
ENTREPRISES – FINANCEMENT SPÉCIALISÉ
0,00 à <0,15
-
-
0%
0%
0%
0%
0,00 à <0,10
-
-
0%
0%
0%
0%
0,10 à <0,15
-
-
0%
0%
0%
0%
0,15 à <0,25
1
-
0%
0%
0%
0%
0,25 à <0,50
1
-
0%
0%
0%
0%
0,50 à <0,75
-
-
0%
0%
0%
0%
0,75 à <2,50
3
-
0%
0%
1%
0%
0,75 à <1,75
3
-
0%
0%
1%
0%
1,75 à <2,5
-
-
0%
0%
0%
0%
2,50 à <10,00
-
-
0%
0%
0%
0%
2,5 à <5
-
-
0%
0%
0%
0%
5 à <10
-
-
0%
0%
0%
0%
10,00 à <100,00
-
-
0%
0%
0%
0%
10 à <20
-
-
0%
0%
0%
0%
20 à <30
-
-
0%
0%
0%
0%
30,00 à <100,00
-
-
0%
0%
0%
0%
100,00 (défaut)
-
-
0%
0%
0%
0%
F-IRB
31/12/2022
Catégorie d’expositions
en millions d’euros
Fourchette
de PD
Nombre de débiteurs à la fin
de l’année précédente
Taux de
défaut moyen
observé (%)
PD moyenne,
pondérée (%)
PD moyenne
(%)
Taux de
défaut annuel
historique
moyen (%)
dont nombre
de débiteurs
qui ont fait
défaut au
cours de
l’année
a
b
c
d
e
f
g
h
ENTREPRISES – AUTRES
0,00 à <0,15
577
2
0%
0%
0%
0%
0,00 à <0,10
383
-
0%
0%
0%
0%
0,10 à <0,15
194
2
1%
0%
0%
1%
0,15 à <0,25
1 065
-
0%
0%
0%
0%
0,25 à <0,50
959
2
0%
0%
0%
0%
0,50 à <0,75
5 180
12
0%
1%
1%
0%
0,75 à <2,50
13 814
68
1%
2%
2%
1%
0,75 à <1,75
13 409
68
1%
1%
2%
1%
1,75 à <2,5
405
-
0%
2%
2%
1%
2,50 à <10,00
11 584
190
2%
4%
5%
2%
2,5 à <5
8 569
92
1%
4%
4%
1%
5 à <10
3 015
98
3%
7%
7%
4%
10,00 à <100,00
4 253
142
3%
18%
16%
5%
10 à <20
3 717
83
2%
12%
12%
3%
20 à <30
136
11
8%
23%
23%
14%
30,00 à <100,00
400
48
12%
49%
47%
17%
100,00 (défaut)
5 092
-
0%
100%
100%
100%
en millions d’euros
31/12/2022
Expositions saines
PD moyennes
LGD moyenne
France
557 745
1,7 %
15,3 %
Institutions Européennes
31 935
0,0 %
8,6 %
Europe Hors France
42 838
0,8 %
28,4 %
Amériques
48 203
0,6 %
21,6 %
Asie
13 620
0,3 %
39,0 %
Afrique et Moyen Orient
8 781
0,6 %
33,8 %
Océanie
2 223
0,5 %
33,2 %
IRBA
705 345
1,5 %
16,6 %
France
116 536
1,8 %
Institutions Européennes
121 684
0,0 %
Europe Hors France
8 402
0,8 %
Amériques
10 824
0,0 %
Asie
816
0,1 %
Afrique et Moyen Orient
1 797
3,1 %
Océanie
60
0,0 %
IRBF
260 119
0,8 %
TOTAL
965 464
en millions d’euros
31/12/2021
Expositions saines
PD moyennes
LGD moyenne
France
524 966
1,7 %
15,4 %
Institutions Européennes
35 842
0,0 %
8,6 %
Europe Hors France
40 734
0,7 %
27,1 %
Amériques
45 598
0,6 %
21,1 %
Asie
13 314
0,3 %
37,5 %
Afrique et Moyen Orient
9 119
0,7 %
31,4 %
Océanie
2 400
0,7 %
30,4 %
IRBA
671 973
1,4 %
16,5 %
France
108 992
1,6 %
Institutions Européennes
132 944
0,0 %
Europe Hors France
7 916
0,8 %
Amériques
10 200
0,0 %
Asie
634
0,2 %
Afrique et Moyen Orient
1 754
2,3 %
Océanie
66
0,0 %
IRBF
262 505
0,6 %
TOTAL
934 478
Ce tableau fournit une synthèse globale de la performance du dispositif mais diffère des exercices annuels de backtesting réalisés au sein du Groupe, modèle par modèle et non globalement par portefeuille. La lecture de ce tableau permet néanmoins une comparaison entre les estimations et les résultats effectifs pour chaque paramètre interne sur une période de long terme et sur une part significative et représentative de chaque catégorie d’exposition. Les résultats sont issus des entrepôts de données utilisés pour la modélisation à partir de l’ensemble des clients sains pour le taux de défaut et la PD, et de l’ensemble des clients en défaut pour la LGD. Ces résultats tiennent compte également des dernières évolutions réglementaires (orientations sur les estimations de probabilité de défaut [PD] et sur les estimations de perte en cas de défaut [LGD]).
Portefeuille
31/12/2022
Taux de
défaut
réalisé
Probabilité
de défaut
estimée
LGD estimée
LGD réalisée
EAD
réalisée/
EAD estimée
CCF
réalisée/
CCF estimée
Souverains
0,52 %
2,23 %
65,20 %
40,20 %
N/A
66,47 %
Banques
0,18 %
0,50 %
64,96 %
41,31 %
N/A
66,47 %
Très grandes entreprises
0,60 %
0,67 %
32,57 %
29,68 %
N/A
66,47 %
Petites, moyennes et entreprises de tailles intermédiaires
2,91 %
3,71 %
N/A
N/A
N/A
N/A
Retail Professionnel
4,13 %
5,07 %
25,70 %
16,09 %
75,87 %
46,49 %
Retail Particulier
1,40 %
2,03 %
20,73 %
13,80 %
81,42 %
54,86 %
Portefeuille
31/12/2021
Taux de
défaut
réalisé
Probabilité
de défaut
estimée
LGD estimée
LGD réalisée
EAD
réalisée/
EAD estimée
CCF
réalisée/
CCF estimée
Souverains
0,19 %
6,41 %
48,74 %
30,16 %
N/A
62,73 %
Banques
0,23 %
1,01 %
63,68 %
34,47 %
N/A
62,73 %
Très grandes entreprises
0,51 %
0,61 %
39,19 %
33,04 %
N/A
62,73 %
Petites, moyennes et entreprises de tailles intermédiaires
3,12 %
3,84 %
N/A
N/A
N/A
N/A
Retail Professionnel
4,26 %
5,18 %
22,79 %
13,48 %
75,87 %
46,51 %
Retail Particulier
1,46 %
2,05 %
22,06 %
14,35 %
81,42 %
53,32 %
Ce tableau fournit une synthèse globale de la performance du dispositif mais diffère des exercices annuels de backtests du groupe qui sont réalisés modèle par modèle et non globalement par portefeuille. La lecture du tableau permet néanmoins une comparaison entre les estimations et les résultats effectifs pour
chaque paramètre interne sur une période de long terme et sur une part significative et représentative de chaque catégorie d’exposition. Les résultats sont issus des entrepôts de données utilisés pour la modélisation à partir de l’ensemble des clients sains pour le taux de défaut et la PD, et de l’ensemble des clients en défaut pour les notions de LGD et d’EAD.
CR10.1
31/12/2022
Financement spécialisé : Financement de projets (approche par référencement)
Catégories réglementaires
en millions d’euros
Échéance résiduelle
Exposition
au bilan
Exposition
hors bilan
Pondération
de risque
Valeur
exposée au
risque
Montant
d’exposition
pondéré
Montant
des pertes
anticipées
a
b
c
d
e
f
Catégorie 1
Inférieure à 2,5 ans
-
-
50 %
-
-
-
Supérieure ou égale à 2,5 ans
17
-
70 %
17
12
-
Catégorie 2
Inférieure à 2,5 ans
-
-
70 %
-
-
-
Supérieure ou égale à 2,5 ans
26
4
90 %
31
28
-
Catégorie 3
Inférieure à 2,5 ans
-
-
115 %
-
-
-
Supérieure ou égale à 2,5 ans
-
-
115 %
-
-
-
Catégorie 4
Inférieure à 2,5 ans
-
-
250 %
-
-
-
Supérieure ou égale à 2,5 ans
-
-
250 %
-
-
-
Catégorie 5
Inférieure à 2,5 ans
-
-
0 %
-
-
-
Supérieure ou égale à 2,5 ans
-
-
0 %
-
-
-
TOTAL
INFÉRIEURE À 2,5 ANS
-
-
-
-
-
-
SUPÉRIEURE OU ÉGALE À 2,5 ANS
43
4
-
48
39
-
CR10.1
31/12/2021
Financement spécialisé : Financement de projets (approche par référencement)
Catégories réglementaires
en millions d’euros
Échéance résiduelle
Exposition
au bilan
Exposition
hors bilan
Pondération
de risque
Valeur
exposée au
risque
Montant
d’exposition
pondéré
Montant
des pertes
anticipées
a
b
c
d
e
f
Catégorie 1
Inférieure à 2,5 ans
-
-
50 %
-
-
-
Supérieure ou égale à 2,5 ans
12
-
70 %
12
9
-
Catégorie 2
Inférieure à 2,5 ans
-
-
70 %
-
-
-
Supérieure ou égale à 2,5 ans
14
-
90 %
14
12
-
Catégorie 3
Inférieure à 2,5 ans
-
-
115 %
-
-
-
Supérieure ou égale à 2,5 ans
-
-
115 %
-
-
-
Catégorie 4
Inférieure à 2,5 ans
-
-
250 %
-
-
-
Supérieure ou égale à 2,5 ans
-
-
250 %
-
-
-
Catégorie 5
Inférieure à 2,5 ans
-
-
0 %
-
-
-
Supérieure ou égale à 2,5 ans
-
-
0 %
-
-
-
TOTAL
INFÉRIEURE À 2,5 ANS
-
-
-
-
-
-
SUPÉRIEURE OU ÉGALE À 2,5 ANS
26
-
-
26
21
-
CR10.2
31/12/2022
Financement spécialisé : Biens immobiliers générateurs de revenus et biens immobiliers commerciaux à forte volatilité (approche par référencement)
Catégories réglementaires
en millions d’euros
Échéance résiduelle
Exposition
au bilan
Exposition
hors bilan
Pondération
de risque
Valeur
exposée au
risque
Montant
d’exposition
pondéré
Montant
des pertes
anticipées
a
b
c
d
e
f
Catégorie 1
Inférieure à 2,5 ans
17
-
50 %
17
8
-
Supérieure ou égale à 2,5 ans
39
9
70 %
48
34
-
Catégorie 2
Inférieure à 2,5 ans
-
-
70 %
-
-
-
Supérieure ou égale à 2,5 ans
-
-
90 %
-
-
-
Catégorie 3
Inférieure à 2,5 ans
-
-
115 %
-
-
-
Supérieure ou égale à 2,5 ans
-
-
115 %
-
-
-
Catégorie 4
Inférieure à 2,5 ans
-
-
250 %
-
-
-
Supérieure ou égale à 2,5 ans
-
-
250 %
-
-
-
Catégorie 5
Inférieure à 2,5 ans
-
-
0 %
-
-
-
Supérieure ou égale à 2,5 ans
-
-
0 %
-
-
-
TOTAL
INFÉRIEURE À 2,5 ANS
17
-
-
17
8
-
SUPÉRIEURE OU ÉGALE À 2,5 ANS
39
9
-
48
34
-
CR10.2
31/12/2021
Financement spécialisé : Biens immobiliers générateurs de revenus et biens immobiliers commerciaux à forte volatilité (approche par référencement)
Catégories réglementaires
en millions d’euros
Échéance résiduelle
Exposition
au bilan
Exposition
hors bilan
Pondération
de risque
Valeur
exposée au
risque
Montant
d’exposition
pondéré
Montant
des pertes
anticipées
a
b
c
d
e
f
Catégorie 1
Inférieure à 2,5 ans
1
-
50 %
1
1
-
Supérieure ou égale à 2,5 ans
15
-
70 %
15
11
-
Catégorie 2
Inférieure à 2,5 ans
-
-
70 %
-
-
-
Supérieure ou égale à 2,5 ans
8
-
90 %
8
7
-
Catégorie 3
Inférieure à 2,5 ans
-
-
115 %
-
-
-
Supérieure ou égale à 2,5 ans
-
-
115 %
-
-
-
Catégorie 4
Inférieure à 2,5 ans
-
-
250 %
-
-
-
Supérieure ou égale à 2,5 ans
-
-
250 %
-
-
-
Catégorie 5
Inférieure à 2,5 ans
-
-
0 %
-
-
-
Supérieure ou égale à 2,5 ans
-
-
0 %
-
-
-
TOTAL
INFÉRIEURE À 2,5 ANS
1
-
-
1
1
-
SUPÉRIEURE OU ÉGALE À 2,5 ANS
23
-
-
23
18
-
CR10.5
31/12/2022
Expositions sous forme d’actions faisant l’objet de la méthode de pondération simple
Catégories
en millions d’euros
Exposition
au bilan
Exposition
hors bilan
Pondération
de risque
Valeur
exposée au
risque
Montant
d’exposition
pondéré
Montants
des pertes
attendues
a
b
c
d
e
f
Expositions sur capital-investissement
3 099
176
190 %
3 275
6 222
26
Expositions sur actions cotées
1 415
-
290 %
1 415
4 103
11
Autres expositions sur actions
6 291
-
370 %
6 291
23 277
151
TOTAL
10 805
176
10 981
33 602
189
CR10.5
31/12/2021
Expositions sous forme d’actions faisant l’objet de la méthode de pondération simple
Catégories
en millions d’euros
Exposition
au bilan
Exposition
hors bilan
Pondération
de risque
Valeur
exposée au
risque
Montant
d’exposition
pondéré
Risques
pondérés
a
b
c
d
e
f
Expositions sur capital-investissement
3 106
167
190 %
3 273
6 219
26
Expositions sur actions cotées
1 751
-
290 %
1 751
5 078
14
Autres expositions sur actions
6 777
-
370 %
6 777
25 074
163
TOTAL
11 634
167
11 801
36 372
203
-
6.1 Gestion du risque de contrepartie
Le risque de contrepartie correspond à la manifestation du risque de crédit portant sur les opérations de marché, d’investissement et/ou de règlement. Il correspond au risque que la contrepartie ne puisse pas honorer ses obligations face aux établissements du Groupe.
Il est également lié au coût de remplacement d’un instrument dérivé en cas de défaut de la contrepartie et peut être assimilé à un risque de marché en cas de défaut.
Le risque de contrepartie résulte également des activités de trésorerie et de marché réalisées avec les clients, ainsi que des activités de clearing au travers d’une chambre de compensation ou d’un compensateur externe.
La mesure de l’exposition au risque de contrepartie est réalisée selon les approches en notations internes et en standard.
En termes économiques, le Groupe BPCE et ses filiales mesurent le risque de contrepartie sur instruments dérivés (swaps ou produits structurés par exemple) au travers la méthode du modèle interne sur le périmètre GFS ou la méthode d’évaluation au prix du marché sur les autres établissements. Afin de perfectionner la mesure économique du risque courant et potentiel inhérent aux instruments dérivés, la mise en place d’un dispositif de suivi fondé sur une mesure économique harmonisée est en cours au sein du Groupe BPCE.
Pour la mesure et la gestion de son risque de contrepartie, GFS utilise un modèle interne. Grâce à des simulations de type « Monte Carlo » sur les principaux facteurs de risque, ce modèle procède à la valorisation des positions sur chaque contrepartie et sur toute la durée de vie de l’exposition, en prenant en compte les critères de compensation et de collatéralisation.
Ainsi, le modèle détermine le profil EPE (Expected Positive Exposure) et le profil PFE (Potential Future Exposure), ce dernier étant l’indicateur principal utilisé par Global Financial Services – GFS pour l’évaluation de l’exposition au risque de contrepartie. Cet indicateur est calculé comme le percentile à 97,7 % de la distribution des expositions vis-à-vis de chaque contrepartie.
Depuis 2021, le modèle d’évaluation du risque de contrepartie développé par GFS (PFE) est déployé sur les expositions du Groupe au-delà de GFS. L’année 2022 a notamment permis de fiabiliser l’évaluation. Les entités du groupe, hors GFS, demeurent en modèle standard pour l’évaluation du besoin en capital au titre du risque de contrepartie.
Les plafonds et limites groupe encadrent le risque de contrepartie. Ceux-ci font l’objet d’une validation en comité de crédit et de contrepartie Groupe.
L’utilisation des chambres de compensation ainsi que les conventions relatives aux opérations sur instruments financiers à terme (appels de marge quotidiens dans le cadre de conventions ISDA par exemple) régissent les relations avec les principaux clients (GFS / Natixis principalement). Dans ce cadre, le groupe a déployé les exigences liées à la réglementation EMIR.
Les principes de gestion du
risque de contrepartie
reposent sur :
•une mesure de risque déterminée en fonction de la nature des instruments, de la durée des opérations et prenant en compte
l’existence ou non de contrats de compensation et de collatéralisation ;
•des limites en risque de contrepartie définies et des procédures d’octroi ;
•un ajustement de valeur calculé au titre du risque de contrepartie : la CVA (Credit Value Adjustment) représente la valeur de marché
du risque de défaut d’une contrepartie (cf. paragraphe ci-après) ;
•la prise en compte d’un risque de corrélation défavorable (Wrong Way Risk) : le risque de corrélation correspond au risque que
l’exposition sur une contrepartie soit fortement corrélée à la probabilité de défaut de la contrepartie.
Ce risque est représenté réglementairement par deux notions :
•le risque de corrélation défavorable spécifique (Specific Wrong Way Risk) : il correspond au risque généré lorsqu’en raison de la nature des transactions conclues avec une contrepartie, il existe un lien direct entre sa qualité de crédit et le montant de l’exposition ;
•le risque de corrélation défavorable général (General Wrong Way Risk) : il correspond au risque généré lorsqu’il existe une corrélation entre la qualité de crédit de la contrepartie et les facteurs généraux de marché.
GFS est conforme aux exigences de l’article 291.6 du règlement européen du 26 juin 2013 portant sur la déclaration du wrong way risk (WWR) qui stipule que la banque doit avoir en place des politiques, des processus et des procédures pour identifier et surveiller le risque de corrélation défavorable (WWR). L’objectif est de permettre à la banque de mieux comprendre l’exposition au risque de crédit de la contrepartie et ainsi d’améliorer la gestion des risques d’exposition sur cette contrepartie.
Le risque de corrélation défavorable spécifique fait l’objet d’une exigence de fonds propres dédiée (article 291.5 du règlement européen du 26 juin 2013 relatif aux exigences prudentielles applicables aux établissements de crédit), tandis que le risque de corrélation défavorable général est appréhendé à travers des scénarios de stress WWR définis par classe d’actifs.
En cas de révision à la baisse de la notation externe de son crédit, lorsque les contrats conclus comportent des clauses dites de rating triggers, la banque peut être amenée à fournir du cash ou des sûretés supplémentaires aux investisseurs. En particulier, dans le cadre du calcul de Liquidity Coverage Ratio (LCR), les montants de ces sorties supplémentaires de trésorerie et ces besoins supplémentaires en sûretés sont évalués. Ils correspondent au versement auquel la banque serait soumise dans les 30 jours calendaires en cas d’un abaissement de sa notation de crédit allant jusqu’à trois crans.
La valorisation des instruments financiers négociés de gré à gré par le Groupe BPCE avec des contreparties externes dans le cadre de ses activités de marché (principalement GFS) et de couverture de bilan intègre des ajustements de valeur de crédit. La CVA est un ajustement de valorisation du portefeuille de transaction permettant de prendre en compte les risques de crédit de contrepartie. Elle reflète ainsi l’espérance de perte en juste valeur sur l’exposition existante sur une contrepartie du fait de la valeur potentielle positive du contrat, de la probabilité de défaut de la contrepartie, et de l’estimation du taux de recouvrement.
Le niveau de l’ajustement de valeur de crédit effectué change en fonction des variations de l’exposition au risque de contrepartie existante et de celles du niveau de cotation du risque de crédit de la contrepartie concernée, qui peuvent résulter en particulier de variations du spread de Credit Default Swaps (CDS) utilisé dans le calcul des probabilités de défaut.
-
6.2 Informations quantitatives
en millions d’euros
31/12/2022
31/12/2021
Standard
IRB
Total
Total
Exposition
EAD
RWA
Exposition
EAD
RWA
Exposition
Exposition
EAD
RWA
Banques centrales et autres expositions souveraines
-
-
-
2 336
2 336
128
2 336
2 713
2 713
96
Administrations centrales
11
11
-
10 317
10 317
125
10 328
6 641
6 641
154
Secteur public et assimilé
539
539
30
366
366
-
904
1 403
1 403
229
Établissements financiers
13 534
13 509
906
19 094
19 104
6 128
32 628
32 592
35 235
6 746
Entreprises
564
564
436
18 382
18 380
5 945
18 946
19 116
19 085
6 697
Clientèle de détail
1
1
0
3
3
1
4
15
17
12
Actions
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
Titrisation
45
45
7
1 130
1 130
222
1 175
1 291
1 291
298
TOTAL
14 692
14 668
1 379
51 628
51 636
12 550
66 321
63 771
66 384
14 232
en millions d’euros
31/12/2022
31/12/2021
Banques centrales et autres expositions souveraines
-
0
Administrations centrales
2
2
Secteur public et assimilé
-
-
Établissements financiers
2 326
1 993
Entreprises
583
541
Clientèle de détail
-
-
Actions
-
-
Titrisation
-
-
Autres actifs
-
-
TOTAL
2 911
2 536
en millions d’euros
31/12/2022
31/12/2021
Standard
IRB
Total
Standard
IRB
Total
Dérivés
Banques centrales et autres expositions souveraines
-
492
492
-
260
260
Administrations centrales
11
6 668
6 678
10
2 340
2 350
Secteur public et assimilé
535
366
901
1 191
209
1 400
Établissements financiers
10 779
10 584
21 363
10 552
8 498
19 049
Entreprises
416
9 450
9 866
762
9 275
10 037
Clientèle de détail
1
3
4
13
3
15
Titrisation
45
1 130
1 175
34
1 257
1 291
TOTAL
11 787
28 692
40 480
12 561
21 841
34 403
Pensions
Banques centrales et autres expositions souveraines
-
1 844
1 844
-
2 454
2 454
Administrations centrales
-
3 649
3 649
-
4 290
4 290
Secteur public et assimilé
3
-
3
2
-
2
Établissements financiers
2 755
8 510
11 265
4 124
9 419
13 543
Entreprises
147
8 933
9 080
144
8 935
9 079
Clientèle de détail
-
0
0
-
0
0
Titrisation
-
-
-
-
-
-
TOTAL
2 905
22 936
25 841
4 270
25 098
29 369
-
6.3 Informations quantitatives détaillées
Les informations quantitatives détaillées relatives au risque de contrepartie dans les tableaux qui suivent viennent enrichir, au titre du Pilier III, les informations de la section précédente.
en millions d’euros
31/12/2022
a
b
c
d
e
f
g
h
Coût de
remplacement
(RC)
Exposition
future
potentielle
(PFE)
EEPE
Facteur Alpha
utilisé pour
calculer
l’exposition
réglementaire
Valeur
exposée au
risque
avant ARC
Valeur
exposée au
risque
après ARC
Valeur
exposée au
risque
Risques
pondérés
EU-1
UE – Méthode de l’exposition initiale (pour les dérivés)
-
-
1,4
-
-
-
-
EU-2
UE – SA-CCR simplifiée (pour les dérivés)
-
-
1,4
-
-
-
-
1
SA-CCR (pour les dérivés)
1 326
3 922
1,4
24 785
7 347
7 347
2 616
2
IMM (pour les dérivés et les OFT)
15 246
1,4
113
21 508
21 508
3 436
2a
Dont ensembles de compensation d’opérations de financement sur titres
-
-
-
-
-
2b
Dont ensembles de compensation de dérivés et opérations à règlement différé
15 246
113
21 508
21 508
3 436
2c
Dont issues d’ensembles de compensation de conventions multiproduits
-
-
-
-
-
3
Méthode simple fondée sur les sûretés financières (pour les OFT)
-
-
-
-
4
Méthode générale fondée sur les sûretés financières (pour les OFT)
21 626
21 626
21 626
1 887
5
VaR pour les OFT
-
-
-
-
6
TOTAL
46 524
50 481
50 481
7 938
en millions d’euros
31/12/2021
Coût de
remplacement
(RC)
Exposition
future
potentielle
(PFE)
EEPE
Facteur Alpha
utilisé pour
calculer
l’exposition
réglementaire
Valeur
exposée au
risque
avant ARC
Valeur
exposée au
risque
après ARC
Valeur
exposée au
risque
Risques
pondérés
EU-1
UE – Méthode de l’exposition initiale (pour les dérivés)
-
-
1,4
-
-
-
-
EU-2
UE – SA-CCR simplifiée (pour les dérivés)
-
-
1,4
-
-
-
-
1
SA-CCR (pour les dérivés)
1 520
3 750
1,4
26 647
8 008
8 008
3 275
2
IMM (pour les dérivés et les OFT)
10 732
1,4
411
15 025
15 025
4 334
2a
Dont ensembles de compensation d’opérations de financement sur titres
-
-
-
-
-
2b
Dont ensembles de compensation de dérivés et opérations à règlement différé
10 732
411
15 025
15 025
4 334
2c
Dont issues d’ensembles de compensation de conventions multiproduits
-
-
-
-
-
3
Méthode simple fondée sur les sûretés financières (pour les OFT)
-
-
-
-
4
Méthode générale fondée sur les sûretés financières (pour les OFT)
31 955
31 473
31 473
2 145
5
VaR pour les OFT
-
-
-
-
6
TOTAL
59 012
54 507
54 507
9 754
en millions d’euros
31/12/2022
a
b
Valeur exposée
au risque
Risques pondérés
1
Total des opérations soumises à la méthode avancée
8 241
1 381
2
•composante VaR (y compris le multiplicateur 3 ×)
120
3
•composante VaR en situation de tensions (y compris le multiplicateur 3 ×)
1 261
4
Opérations soumises à la méthode standard
5 238
1 530
EU-4
Opérations soumises à l’approche alternative (sur la base de la méthode de l’exposition initiale)
5
TOTAL DES OPÉRATIONS SOUMISES AUX EXIGENCES DE FONDS PROPRES POUR RISQUE DE CVA
13 479
2 911
en millions d’euros
31/12/2021
a
b
Valeur exposée
au risque
Risques pondérés
1
Total des opérations soumises à la méthode avancée
5 425
1 187
2
•composante VaR (y compris le multiplicateur 3 ×)
65
3
•composante VaR en situation de tensions (y compris le multiplicateur 3 ×)
1 122
4
Opérations soumises à la méthode standard
5 204
1 349
EU-4
Opérations soumises à l’approche alternative (sur la base de la méthode de l’exposition initiale)
5
TOTAL DES OPÉRATIONS SOUMISES AUX EXIGENCES DE FONDS PROPRES POUR RISQUE DE CVA
10 630
2 536
Catégories d’expositions
en millions d’euros
31/12/2022
Pondération de risque
a
b
c
d
e
f
g
h
i
j
k
l
0 %
2 %
4 %
10 %
20 %
50 %
70 %
75 %
100 %
150 %
Autres
Valeur
d’expo-
sition
totale
1
Administrations centrales ou banques centrales
2
Administrations régionales ou locales
11
98
109
3
Entités du secteur public
429
44
1
9
482
4
Banques multilatérales de développement
5
Organisations internationales
11
11
6
Établissements
87
12 476
368
291
3
13 224
7
Entreprises
194
23
150
313
19
699
8
Clientèle de détail
1
1
9
Établissements et entreprises faisant l’objet d’une évaluation du crédit à court terme
23
40
34
97
10
Autres éléments
25
25
11
VALEUR D’EXPOSITION TOTALE
732
12 476
555
481
1
358
44
14 648
Catégories d’expositions
en millions d’euros
31/12/2021
Pondération de risque
a
b
c
d
e
f
g
h
i
j
k
l
0 %
2 %
4 %
10 %
20 %
50 %
70 %
75 %
100 %
150 %
Autres
Valeur
d’expo-
sition
totale
1
Administrations centrales ou banques centrales
2
Administrations régionales ou locales
10
407
418
3
Entités du secteur public
475
381
6
55
918
4
Banques multilatérales de développement
5
Organisations internationales
10
10
6
Établissements
2 854
13 375
351
253
16 834
7
Entreprises
107
161
668
119
1 055
8
Clientèle de détail
14
14
9
Établissements et entreprises faisant l’objet d’une évaluation du crédit à court terme
82
57
10
149
10
Autres éléments
66
25
91
11
VALEUR D’EXPOSITION TOTALE
3 349
13 375
1 329
478
14
799
145
19 489
A-IRB
en millions d’euros
31/12/2022
a
b
c
d
e
f
g
Échelle de PD
Valeur
exposée au
risque
PD
moyenne,
pondérée
(%)
Nombre de
débiteurs
LGD
moyenne,
pondérée
(%)
Échéance
moyenne
pondérée
(années)
Risques
pondérés
Densité des
montants
d’exposition
pondérés
1
ADMINISTRATIONS CENTRALES ET BANQUES CENTRALES
0,00 à <0,15
12 254
0,00 %
108
11,38 %
-
35
0,29 %
2
0,15 à <0,25
827
0,21 %
5
37,10 %
-
160
19,36 %
3
0,25 à <0,50
46
0,38 %
3
47,10 %
-
20
42,88 %
4
0,50 à <0,75
-
0,00 %
-
0,00 %
-
-
0,00 %
5
0,75 à <2,50
-
0,00 %
-
0,00 %
-
-
0,00 %
6
2,50 à <10,00
27
3,19 %
1
47,10 %
-
37
135,45 %
7
10,00 à <100,00
-
0,00 %
-
0,00 %
-
-
0,00 %
8
100,00 (défaut)
-
0,00 %
-
0,00 %
-
-
0,00 %
Sous-total
13 154
0,02 %
117
13,20 %
-
252
1,91 %
1
ÉTABLISSEMENTS
0,00 à <0,15
14 738
0,00 %
-
33,46 %
-
2 202
14,94 %
2
0,15 à <0,25
1 793
0,00 %
-
33,37 %
-
876
48,87 %
3
0,25 à <0,50
637
0,00 %
-
34,25 %
-
459
72,15 %
4
0,50 à <0,75
261
0,00 %
-
40,59 %
-
203
77,68 %
5
0,75 à <2,50
80
0,00 %
-
60,03 %
-
106
132,20 %
6
2,50 à <10,00
13
0,00 %
-
54,26 %
-
32
254,70 %
7
10,00 à <100,00
-
0,00 %
-
0,00 %
-
-
0,00 %
8
100,00 (défaut)
-
0,00 %
-
0,00 %
-
-
0,00 %
Sous-total
17 521
0,00 %
1
33,72 %
-
3 878
22,13 %
1
ENTREPRISES
0,00 à <0,15
11 356
0,04 %
674
29,95 %
-
1 236
10,89 %
2
0,15 à <0,25
1 614
0,14 %
205
28,50 %
-
591
36,61 %
3
0,25 à <0,50
813
0,29 %
229
31,44 %
-
325
39,99 %
4
0,50 à <0,75
779
0,49 %
406
32,84 %
-
420
53,89 %
5
0,75 à <2,50
2 141
1,01 %
806
27,86 %
-
1 455
67,98 %
6
2,50 à <10,00
841
3,42 %
689
26,88 %
-
908
108,00 %
7
10,00 à <100,00
18
8,92 %
237
28,94 %
-
32
178,70 %
8
100,00 (défaut)
1
99,25 %
42
73,15 %
-
2
145,52 %
Sous-total
Sous-total
17 564
0,38 %
3 288
29,61 %
-
4 969
28,29 %
1
CLIENTÈLE DE DÉTAIL
0,00 à <0,15
1
0,09 %
49
45,00 %
-
-
10,90 %
2
0,15 à <0,25
-
0,00 %
-
0,00 %
-
-
0,00 %
3
0,25 à <0,50
1
0,34 %
54
45,00 %
-
-
26,95 %
4
0,50 à <0,75
-
0,67 %
22
45,00 %
-
-
40,13 %
5
0,75 à <2,50
1
1,74 %
59
45,00 %
-
1
58,19 %
6
2,50 à <10,00
-
4,99 %
19
45,00 %
-
-
70,17 %
7
10,00 à <100,00
-
15,23 %
16
45,00 %
-
-
93,48 %
8
100,00 (défaut)
-
100,00 %
2
45,00 %
-
-
0,00 %
Sous-total
3
2,81 %
221
45,00 %
-
1
45,22 %
TOTAL
48 241
3 627
9 100
A-IRB
en millions d’euros
31/12/2021
a
b
c
d
e
f
g
Échelle de PD
Valeur
exposée au
risque
PD
moyenne,
pondérée
(%)
Nombre de
débiteurs
LGD
moyenne,
pondérée
(%)
Échéance
moyenne
pondérée
(années)
Risques
pondérés
Densité des
montants
d’exposition
pondérés
1
ADMINISTRATIONS CENTRALES ET BANQUES CENTRALES
0,00 à <0,15
8 850
0,00 %
91
15,41 %
-
23
0,26 %
2
0,15 à <0,25
840
0,21 %
7
33,20 %
-
145
17,24 %
3
0,25 à <0,50
98
0,10 %
3
17,57 %
-
24
24,58 %
4
0,50 à <0,75
-
0,00 %
-
0,00 %
-
-
0,00 %
5
0,75 à <2,50
-
0,00 %
-
0,00 %
-
-
0,00 %
6
2,50 à <10,00
38
3,19 %
1
47,10 %
-
56
149,08 %
7
10,00 à <100,00
-
0,00 %
-
0,00 %
-
-
0,00 %
8
100,00 (défaut)
-
0,00 %
-
0,00 %
-
-
0,00 %
Sous-total
9 826
0,03 %
102
17,08 %
-
248
2,53 %
1
ÉTABLISSEMENTS
0,00 à <0,15
13 644
0,00 %
-
38,91 %
-
2 552
18,70 %
2
0,15 à <0,25
1 296
0,00 %
-
44,72 %
-
624
48,13 %
3
0,25 à <0,50
438
0,00 %
-
47,83 %
-
321
73,31 %
4
0,50 à <0,75
89
0,00 %
-
44,87 %
-
85
95,65 %
5
0,75 à <2,50
131
0,00 %
-
57,44 %
-
179
136,69 %
6
2,50 à <10,00
9
0,00 %
-
66,55 %
-
21
229,48 %
7
10,00 à <100,00
-
0,00 %
-
0,00 %
-
-
0,00 %
8
100,00 (défaut)
-
0,00 %
-
0,00 %
-
-
0,00 %
Sous-total
15 608
0,00 %
1
39,85 %
-
3 782
24,23 %
1
ENTREPRISES
0,00 à <0,15
10 890
0,04 %
736
32,55 %
-
1 058
9,71 %
2
0,15 à <0,25
1 255
0,16 %
190
30,23 %
-
363
28,97 %
3
0,25 à <0,50
1 108
0,29 %
233
28,33 %
-
392
35,35 %
4
0,50 à <0,75
1 061
0,51 %
436
24,88 %
-
409
38,52 %
5
0,75 à <2,50
2 500
1,34 %
622
31,79 %
-
1 695
67,80 %
6
2,50 à <10,00
746
4,11 %
508
33,16 %
-
838
112,43 %
7
10,00 à <100,00
66
8,72 %
280
23,29 %
-
124
187,57 %
8
100,00 (défaut)
54
87,98 %
57
35,16 %
-
59
108,65 %
Sous-total
17 678
0,75 %
3 062
31,55 %
-
4 937
27,93 %
1
CLIENTÈLE DE DÉTAIL
0,00 à <0,15
-
0,11 %
21
45,00 %
-
-
12,20 %
2
0,15 à <0,25
-
0,24 %
1
45,00 %
-
-
21,43 %
3
0,25 à <0,50
1
0,34 %
56
45,00 %
-
-
26,85 %
4
0,50 à <0,75
-
0,66 %
12
45,00 %
-
-
39,94 %
5
0,75 à <2,50
1
1,93 %
58
45,00 %
-
-
59,56 %
6
2,50 à <10,00
-
5,37 %
24
45,00 %
-
-
70,87 %
7
10,00 à <100,00
1
15,16 %
13
45,00 %
-
1
94,29 %
8
100,00 (défaut)
-
100,00 %
2
45,00 %
-
-
0,00 %
Sous-total
3
4,60 %
187
45,00 %
-
2
55,23 %
TOTAL
43 115
3 352
8 969
F-IRB
en millions d’euros
31/12/2022
a
b
c
d
e
f
g
Échelle de PD
Valeur
exposée au
risque
PD
moyenne,
pondérée
(%)
Nombre de
débiteurs
LGD
moyenne,
pondérée
(%)
Échéance
moyenne
pondérée
(années)
Risques
pondérés
Densité des
montants
d’exposition
pondérés
1
ADMINISTRATIONS CENTRALES ET BANQUES CENTRALES
0,00 à <0,15
45
0,00 %
-
45,00 %
-
-
0,00 %
2
0,15 à <0,25
-
0,00 %
-
0,00 %
-
-
19,36 %
3
0,25 à <0,50
-
0,39 %
-
45,00 %
-
-
42,88 %
4
0,50 à <0,75
-
0,00 %
-
0,00 %
-
-
0,00 %
5
0,75 à <2,50
-
0,00 %
-
0,00 %
-
-
0,00 %
6
2,50 à <10,00
-
0,00 %
-
0,00 %
-
-
135,45 %
7
10,00 à <100,00
-
0,00 %
-
0,00 %
-
-
0,00 %
8
100,00 (défaut)
-
0,00 %
-
0,00 %
-
-
0,00 %
Sous-total
45
0,00 %
-
45,00 %
-
-
1,91 %
1
ÉTABLISSEMENTS
0,00 à <0,15
1 758
0,06 %
-
40,94 %
-
369
20,99 %
2
0,15 à <0,25
156
0,17 %
-
0,00 %
-
51
32,88 %
3
0,25 à <0,50
13
0,36 %
-
45,00 %
-
6
42,76 %
4
0,50 à <0,75
-
0,60 %
-
0,00 %
-
-
104,19 %
5
0,75 à <2,50
1
1,77 %
-
15,58 %
-
1
136,26 %
6
2,50 à <10,00
1
3,02 %
-
45,00 %
-
2
148,69 %
7
10,00 à <100,00
-
0,00 %
-
0,00 %
-
-
0,00 %
8
100,00 (défaut)
-
0,00 %
-
0,00 %
-
-
0,00 %
Sous-total
1 929
0,07 %
-
37,66 %
-
429
22,24 %
1
ENTREPRISES
0,00 à <0,15
1 012
0,02 %
-
22,27 %
-
184
18,19 %
2
0,15 à <0,25
75
0,16 %
-
45,00 %
-
24
31,44 %
3
0,25 à <0,50
18
0,35 %
-
45,00 %
-
12
65,67 %
4
0,50 à <0,75
17
0,60 %
-
45,00 %
-
13
72,57 %
5
0,75 à <2,50
90
1,35 %
-
45,00 %
-
79
88,48 %
6
2,50 à <10,00
46
4,45 %
-
45,00 %
-
63
137,32 %
7
10,00 à <100,00
41
11,95 %
-
45,00 %
-
90
219,75 %
8
100,00 (défaut)
1
100,00 %
-
45,00 %
-
-
0,00 %
Sous-total
1 301
0,74 %
1
27,31 %
-
465
35,74 %
TOTAL
3 275
1
894
F-IRB
en millions d’euros
31/12/2021
a
b
c
d
e
f
g
Échelle de PD
Valeur
exposée au
risque
PD
moyenne,
pondérée
(%)
Nombre de
débiteurs
LGD
moyenne,
pondérée
(%)
Échéance
moyenne
pondérée
(années)
Risques
pondérés
Densité des
montants
d’exposition
pondérés
1
ADMINISTRATIONS CENTRALES ET BANQUES CENTRALES
0,00 à <0,15
1
0,00 %
-
45,00 %
-
-
0,00 %
2
0,15 à <0,25
-
0,00 %
-
0,00 %
-
-
17,24 %
3
0,25 à <0,50
-
0,00 %
-
0,00 %
-
-
24,58 %
4
0,50 à <0,75
-
0,00 %
-
0,00 %
-
-
0,00 %
5
0,75 à <2,50
-
0,00 %
-
0,00 %
-
-
0,00 %
6
2,50 à <10,00
-
0,00 %
-
0,00 %
-
-
149,08 %
7
10,00 à <100,00
-
0,00 %
-
0,00 %
-
-
0,00 %
8
100,00 (défaut)
-
0,00 %
-
0,00 %
-
-
0,00 %
Sous-total
1
0,00 %
-
45,00 %
-
-
2,53 %
1
ÉTABLISSEMENTS
0,00 à <0,15
1 572
0,40 %
-
33,11 %
-
492
31,27 %
2
0,15 à <0,25
630
0,16 %
-
0,61 %
-
25
4,00 %
3
0,25 à <0,50
296
0,35 %
-
0,00 %
-
32
10,82 %
4
0,50 à <0,75
-
0,60 %
-
0,00 %
-
-
104,19 %
5
0,75 à <2,50
-
2,00 %
-
0,00 %
-
-
151,30 %
6
2,50 à <10,00
2
2,91 %
-
45,00 %
-
2
123,20 %
7
10,00 à <100,00
-
0,00 %
-
0,00 %
-
-
0,00 %
8
100,00 (défaut)
-
100,00 %
-
45,00 %
-
-
0,00 %
Sous-total
2 500
0,34 %
-
21,01 %
-
551
22,05 %
1
ENTREPRISES
0,00 à <0,15
278
0,27 %
-
29,04 %
-
181
65,26 %
2
0,15 à <0,25
763
0,16 %
-
44,99 %
-
24
3,12 %
3
0,25 à <0,50
27
0,32 %
-
45,00 %
-
15
56,05 %
4
0,50 à <0,75
19
0,59 %
-
42,39 %
-
14
72,72 %
5
0,75 à <2,50
55
1,50 %
-
41,65 %
-
53
96,00 %
6
2,50 à <10,00
42
3,75 %
-
45,00 %
-
57
136,13 %
7
10,00 à <100,00
20
13,29 %
-
45,00 %
-
43
216,66 %
8
100,00 (défaut)
6
100,00 %
-
45,00 %
-
-
0,00 %
Sous-total
1 209
1,08 %
1
41,13 %
-
387
32,02 %
TOTAL
3 710
1
938
Type de sûreté
en millions d’euros
31/12/2022
a
b
c
d
e
f
g
h
Sûretés utilisées dans des opérations sur dérivés
Sûretés utilisées dans des OFT
Juste valeur des sûretés
reçues
Juste valeur des sûretés
fournies
Juste valeur des sûretés
reçues
Juste valeur des sûretés
fournies
Faisant
l’objet d’une
ségrégation
Ne faisant
pas l’objet
d’une
ségrégation
Faisant
l’objet d’une
ségrégation
Ne faisant
pas l’objet
d’une
ségrégation
Faisant
l’objet d’une
ségrégation
Ne faisant
pas l’objet
d’une
ségrégation
Faisant
l’objet d’une
ségrégation
Ne faisant
pas l’objet
d’une
ségrégation
1
Espèces — monnaie nationale
-
7 956
-
13 692
-
1 898
-
1 424
2
Espèces — autres monnaies
-
1 440
-
2 824
-
5 356
-
1 201
3
Dette souveraine nationale
-
11
-
-
-
55
-
-
4
Autre dette souveraine
1 845
374
-
106
-
79 654
-
85 326
5
Dette des administrations publiques
229
463
-
63
-
12 841
-
14 558
6
Obligations d’entreprise
1 533
178
-
181
-
17 987
-
18 934
7
Actions
109
-
-
-
-
14 758
-
54 379
8
Autres sûretés
12
79
-
-
-
12 642
-
12 626
9
TOTAL
3 728
10 501
-
16 866
-
145 192
-
188 448
Type de sûreté
en millions d’euros
31/12/2021
a
b
c
d
e
f
g
h
Sûretés utilisées dans des opérations sur dérivés
Sûretés utilisées dans des OFT
Juste valeur des sûretés
reçues
Juste valeur des sûretés
fournies
Juste valeur des sûretés
reçues
Juste valeur des sûretés
fournies
Faisant
l’objet d’une
ségrégation
Ne faisant
pas l’objet
d’une
ségrégation
Faisant
l’objet d’une
ségrégation
Ne faisant
pas l’objet
d’une
ségrégation
Faisant
l’objet d’une
ségrégation
Ne faisant
pas l’objet
d’une
ségrégation
Faisant
l’objet d’une
ségrégation
Ne faisant
pas l’objet
d’une
ségrégation
1
Espèces — monnaie nationale
-
8 617
612
10 779
-
1 237
-
1 490
2
Espèces — autres monnaies
-
1 520
-
1 713
-
6 039
-
1 596
3
Dette souveraine nationale
-
21
-
-
-
1
-
27
4
Autre dette souveraine
1 904
175
-
78
-
93 670
-
102 881
5
Dette des administrations publiques
684
484
-
575
-
9 566
-
32 036
6
Obligations d’entreprise
942
165
-
229
-
11 424
-
12 241
7
Actions
670
-
-
-
-
16 428
-
62 305
8
Autres sûretés
10
80
-
-
-
12 048
-
9 401
9
TOTAL
4 210
11 062
612
13 373
-
150 412
-
221 977
en millions d’euros
31/12/2022
a
b
Protection achetée
Protection vendue
Montants notionnels
1
CDS mono-émetteurs
16 437
17 944
2
CDS indiciels
21 243
19 240
3
TRS
1 432
-
4
Options de crédit
-
-
5
Autres dérivés de crédit
-
-
6
TOTAL MONTANTS NOTIONNELS
39 111
37 184
Justes valeurs
7
Juste valeur positive (actif)
392
491
8
Juste valeur négative (passif)
(486)
(183)
en millions d’euros
31/12/2021
a
b
Protection achetée
Protection vendue
Montants notionnels
1
CDS mono-émetteurs
6 356
10 397
2
CDS indiciels
9 220
5 222
3
TRS
951
-
4
Options de crédit
-
-
5
Autres dérivés de crédit
-
-
6
TOTAL MONTANTS NOTIONNELS
16 527
15 619
Justes valeurs
7
Juste valeur positive (actif)
84
393
8
Juste valeur négative (passif)
(441)
(63)
en millions d’euros
Risques pondérés
a
1
31/12/2021
4 357
2
Taille de l’actif
555
3
Qualité de crédit des contreparties
(131)
4
Mises à jour des modèles (IMM uniquement)
-
5
Méthodologie et politiques (IMM uniquement)
(84)
6
Acquisitions et cessions
-
7
Variations des taux de change
-
8
Autres
(1 237)
9
31/12/2022
3 459
en millions d’euros
31/12/2022
a
b
Valeur exposée
au risque
Risques pondérés
1
Expositions aux contreparties centrales éligibles (total)
404
2
Expositions pour les opérations auprès de contreparties centrales éligibles (à l’exclusion des marges initiales et des contributions au fonds de défaillance) ; dont :
7 254
145
3
i) Dérivés de gré à gré
4 799
96
4
ii) Dérivés négociés en Bourse
-
-
5
iii) Opérations de financement sur titres
2 456
49
6
iv) Ensembles de compensation pour lesquels la compensation multiproduits a été approuvée
-
-
7
Marge initiale faisant l’objet d’une ségrégation
-
8
Marge initiale ne faisant pas l’objet d’une ségrégation
256
5
9
Contributions préfinancées au fonds de défaillance
630
254
10
Contributions non financées au fonds de défaillance
-
-
11
Expositions aux contreparties centrales non éligibles (total)
-
12
Expositions pour les opérations auprès de contreparties centrales non éligibles (à l’exclusion des marges initiales et des contributions au fonds de défaillance) ; dont :
-
-
13
i) Dérivés de gré à gré
-
-
14
ii) Dérivés négociés en Bourse
-
-
15
iii) Opérations de financement sur titres
-
-
16
iv) Ensembles de compensation pour lesquels la compensation multiproduits a été approuvée
-
-
17
Marge initiale faisant l’objet d’une ségrégation
-
18
Marge initiale ne faisant pas l’objet d’une ségrégation
-
-
19
Contributions préfinancées au fonds de défaillance
-
-
20
Contributions non financées au fonds de défaillance
-
-
en millions d’euros
31/12/2021
a
b
Valeur exposée
au risque
Risques pondérés
1
Expositions aux contreparties centrales éligibles (total)
328
2
Expositions pour les opérations auprès de contreparties centrales éligibles (à l’exclusion des marges initiales et des contributions au fonds de défaillance) ; dont :
8 386
168
3
i) Dérivés de gré à gré
4 707
94
4
ii) Dérivés négociés en Bourse
-
-
5
iii) Opérations de financement sur titres
3 678
74
6
iv) Ensembles de compensation pour lesquels la compensation multiproduits a été approuvée
-
-
7
Marge initiale faisant l’objet d’une ségrégation
-
8
Marge initiale ne faisant pas l’objet d’une ségrégation
93
2
9
Contributions préfinancées au fonds de défaillance
406
158
10
Contributions non financées au fonds de défaillance
-
-
11
Expositions aux contreparties centrales non éligibles (total)
-
12
Expositions pour les opérations auprès de contreparties centrales non éligibles (à l’exclusion des marges initiales et des contributions au fonds de défaillance) ; dont :
-
-
13
i) Dérivés de gré à gré
-
-
14
ii) Dérivés négociés en Bourse
-
-
15
iii) Opérations de financement sur titres
-
-
16
iv) Ensembles de compensation pour lesquels la compensation multiproduits a été approuvée
-
-
17
Marge initiale faisant l’objet d’une ségrégation
-
18
Marge initiale ne faisant pas l’objet d’une ségrégation
-
-
19
Contributions préfinancées au fonds de défaillance
-
-
20
Contributions non financées au fonds de défaillance
-
-
en millions d’euros
31/12/2022
31/12/2021
TOTAL NOTIONNEL DES DÉRIVÉS EN VIE
10 790 462
9 134 065
•Dont notionnel des dérivés traités face à des contreparties centrales
8 649 103
7 182 595
Notionnel des dérivés OTC
2 141 359
1 951 469
•Dont dérivés de taux
920 510
825 999
•Dont dérivés sur actions
89 551
110 954
•Dont dérivés de change
1 095 126
984 457
•Dont dérivés de crédit
16 453
10 102
Notionnel des dérivés clearés
8 649 103
7 182 595
•Dont dérivés de taux
8 447 973
7 005 701
•Dont dérivés sur actions
147 124
132 697
•Dont dérivés de change
29 858
31 103
•Dont dérivés de crédit
20 442
8 786
-
7.1 Cadre réglementaire et méthodes comptables
Publiés au Journal officiel de l’Union européenne du 28 décembre 2017, deux règlements européens visent à faciliter le développement du marché de la titrisation, contrer les risques et garantir la stabilité du système financier. Ces deux règlements ont pour but d’encadrer les opérations de titrisation au sein de l’Union européenne.
Il crée un cadre général pour la titrisation (les précédentes règles étant auparavant dispersées dans trois directives et deux règlements). Il établit des exigences de diligence appropriée, de rétention du risque et de transparence pour les parties qui participent aux titrisations, des critères applicables à l’octroi de crédits, des exigences relatives à la vente de titrisations aux clients de détail, une interdiction de la retitrisation.
Ce règlement fixe également un cadre spécifique pour les titres dits STS (simples, transparents et standardisées), en définissant les exigences que l’opération de titrisation doit remplir pour pouvoir être qualifiée comme telles et les obligations découlant d’une telle qualification, comme les modalités de notification du programme à l’Autorité européenne des marchés financiers.
Il modifie le règlement (UE) no 575/2013 concernant les dispositions relatives à la titrisation, notamment concernant les exigences prudentielles applicables aux établissements de crédit et aux entreprises d’investissement qui interviennent en qualité d’initiateurs, de sponsors ou d’investisseur dans des opérations de titrisation. Il traite en particulier :
•de la hiérarchisation des méthodes de calcul des RWA, et de la détermination des paramètres y afférents ;
La hiérarchisation des approches, les exigences en capital au titre des expositions sur titrisation sont calculées conformément à une hiérarchie des approches qui s’applique selon l’ordre de préférence de la Commission européenne :
•SEC-IRBA (Securitization Internal Ratings Based Approach) : utilise les modèles de notation interne de l’établissement, qui doivent avoir été préalablement validés par le superviseur. SEC-IRBA considère le traitement en fonds propres des expositions sous-jacentes comme si elles n’avaient pas fait l’objet d’une titrisation, et applique ensuite certains facteurs pré-définis ;
•SEC-SA (Securitization Standardised Approach) : cette méthode est la dernière possibilité d’utiliser une formule définie par le superviseur utilisant comme donnée les exigences en capital qui auraient été calculées sous l’approche standard actuelle (considère le traitement en fonds propres des expositions sous-jacentes – sur la base de leur catégorie – et applique ensuite le ratio de expositions sous-jacentes défaillantes rapportées au montant total des expositions sous-jacentes) ;
•SEC-ERBA (Securitization External Ratings Based Approach) : est basée sur les notations de crédit des tranches de titrisation déterminées par les agences de notation externes.
Si aucune des trois approches n’est applicable (SEC-IRBA, SEC-ERBA, SEC-SA), alors la pondération en risques appliquée à la titrisation est de 1 250 %.
Le règlement européen définissant le cadre général pour la titrisation et créant un cadre spécifique pour les titrisations Simples, Transparentes et Standardisées (STS), ainsi que les amendements associés du CRR, ont été publiés au Journal officiel de l’Union européenne le 28 décembre 2017, avec pour date d’entrée en application janvier 2019.
Les opérations de titrisation dans lesquelles le Groupe BPCE est investisseur (i.e. le Groupe investit directement dans certaines positions de titrisation, est fournisseur de liquidité, contrepartie d’expositions dérivées ou de garanties), sont enregistrées conformément aux principes comptables du Groupe tels que mentionnés dans les notes annexes aux états financiers consolidés.
Les positions de titrisation sont enregistrées majoritairement en « Titres au coût amorti » et en « Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres ».
Les positions de titrisation classées dans la catégorie « Titres au coût amorti » sont évaluées après leur comptabilisation initiale au coût amorti sur la base du taux d’intérêt effectif. Toute position comptabilisée dans cette catégorie fait l’objet d’une dépréciation inscrite en « Coût du risque de crédit » au titre des pertes de crédit attendues de statut 1 ou statut 2 s’il existe une augmentation significative du risque de crédit.
Lorsqu’une position classée dans la catégorie « Titres au coût amorti » passe en défaut (statut 3), la dépréciation est enregistrée en « Coût du risque de crédit » (note 7.1.2 « Variation des valeurs brutes comptables et des pertes de crédit attendues des actifs financiers et des engagements » de l’annexe aux états financiers).
En cas de cession, le Groupe constate en résultat les plus ou moins-values de cession dans la rubrique « Gains ou pertes nets résultant de la décomptabilisation d’actifs financiers au coût amorti ». Sauf dans le cas où la créance est en défaut : dans ce dernier cas, elle est comptabilisée en « Coût du risque de crédit ».
Les positions de titrisation classées en « Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres » sont réévaluées à leur juste valeur en date d’arrêté.
Les revenus courus ou acquis des instruments de dettes sont enregistrés en résultat sur la base du taux d’intérêt effectif en « Intérêts et produits assimilés » (en produit net bancaire – PNB) tandis que les variations de juste valeur hors revenus sont présentées sur une ligne spécifique des capitaux propres intitulée « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». Elles font l’objet d’une dépréciation au titre des pertes de crédit attendues de statut 1, statut 2 ou statut 3 selon la même méthodologie que les positions classées dans la catégorie « Titres au coût amorti ». Ces dépréciations sont portées au passif du bilan au niveau des capitaux propres recyclables, en contrepartie du poste « Coût du risque de crédit » au compte de résultat (note 7.1.2 « Variation des valeurs brutes comptables et des pertes de crédit attendues des actifs financiers et des engagements » de l’annexe aux états financiers).
En cas de cession, le Groupe constate en résultat les plus ou moins-values de cession dans la rubrique « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres » sauf si la position est en statut 3. Dans ce cas, la perte est constatée en Coût du risque de crédit.
Les positions de titrisation classées en « Actifs financiers à la juste valeur par résultat » sont évaluées à leur juste valeur en date de comptabilisation initiale comme en date d’arrêté. Les variations de juste valeur de la période, les intérêts, gains ou pertes de cession sur ces instruments sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».
Les opérations de titrisations synthétiques sous forme de Credit Default Swaps suivent les règles de comptabilisation propres aux instruments dérivés de transaction (note 5.2 « Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat » de l’annexe aux états financiers).
En application de la norme IFRS 9, les actifs titrisés sont décomptabilisés lorsque le Groupe BPCE a transféré les droits contractuels à recevoir les flux de trésorerie de l’actif financier et la quasi-totalité des risques et avantages liés à la propriété de cet actif.
Dans le cas où le Groupe a transféré les flux de trésorerie d’un actif financier mais n’a ni transféré ni conservé la quasi-totalité des risques et avantages liés à la propriété de l’actif financier et n’a pas conservé en pratique le contrôle de l’actif financier, le Groupe décomptabilise l’actif financier et enregistre alors distinctement, si nécessaire, un actif ou un passif représentant les droits et obligations créés ou conservés à l’occasion du transfert de l’actif. Si le Groupe a conservé le contrôle de l’actif financier, il maintient ce dernier à son bilan dans la mesure de l’implication continue du Groupe dans cet actif.
Lors de la décomptabilisation d’un actif financier au coût amorti ou à la juste valeur par capitaux propres dans son intégralité, un gain ou une perte de cession est enregistré dans le compte de résultat. Le montant est alors égal à la différence entre la valeur comptable de cet actif et la valeur de la contrepartie reçue, corrigé des dépréciations, et le cas échéant de tout profit ou perte latent qui aurait été antérieurement comptabilisé directement en capitaux propres.
Compte tenu de la faible matérialité des actifs concernés et de la faible fréquence de ces opérations, les actifs en attente de titrisation restent comptabilisés dans leur portefeuille d’origine. Ils restent notamment enregistrés en catégorie « Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti » lorsqu’il s’agit de leur catégorie d’origine. Dans le cas d’opérations de titrisations synthétiques, les actifs ne font pas l’objet d’une décomptabilisation dans la mesure où les actifs restent contrôlés par l’établissement. Les actifs restent comptabilisés selon leur classification et leur méthode de valorisation d’origine. L’analyse de la consolidation ou non consolidation des véhicules de titrisation est réalisée suivant les principes d’IFRS 10 en fonction des liens de l’établissement avec le véhicule. Ces principes sont rappelés dans la note 3.2.1 « Entités contrôlées par le Groupe » de l’annexe aux états financiers.
•originateur : soit une entité qui (par elle-même ou par l’intermédiaire d’entités liées) a pris part directement ou indirectement à l’accord d’origine ayant donné naissance aux obligations du débiteur ou du débiteur potentiel, y compris les obligations conditionnelles, et qui donnent lieu à l’opération ou au montage de titrisation ; soit une entité qui titrise des expositions achetées à un tiers inscrit à son bilan ;
•sponsor : une entité, autre qu’originateur, qui établit et gère un programme de papier commercial adossé à des actifs (assets backed commercial paper) ou toute autre opération ou montage de titrisation dans le cadre duquel il achète des expositions de tiers ;
•investisseur : position du Groupe lorsqu’il détient des positions de titrisations dans lesquelles il a investi, mais sur lesquelles le Groupe n’intervient pas comme originateur ou sponsor. Il s’agit notamment des tranches acquises dans des programmes initiés ou gérés par des banques tierces.
Titrisation classique : elle consiste à transférer à des investisseurs des actifs financiers tels que des créances ou des prêts, en transformant ces créances, par le passage à travers une société ad hoc, en titres financiers émis sur le marché des capitaux.
Opération synthétique : opération où la propriété de l’actif n’est pas transférée, mais où le risque est transféré au travers d’un instrument financier, le dérivé de crédit.
Retitrisation : une titrisation dans laquelle le risque de crédit associé à un portefeuille d’expositions sous-jacentes est subdivisé en tranches et dont au moins une des expositions sous-jacentes est une position de titrisation.
-
7.2 Gestion de la titrisation au sein du Groupe BPCE
Depuis 2014, le Groupe BPCE est doté d’un programme de titrisation de prêts immobiliers résidentiels afin d’assurer la pérennité de son stock de collatéral éligible à l’Eurosystème lui fournissant des réserves de liquidité.
Les EAD du portefeuille bancaire (en titrisation finale) s’élèvent à 22,48 milliards d’euros au 31 décembre 2022 (en hausse de 4,02 milliards d’euros sur l’exercice).
Les positions sont portées principalement par GFS (17,86 milliards d’euros), la BRED (2,57 milliards d’euros) et BPCE SA (2,04 milliards d’euros, positions issues du transfert d’un portefeuille de titrisations de créances hypothécaires ou d’actifs publics du Crédit Foncier en septembre 2014).
Les EAD du portefeuille de trading s’élèvent à 314 millions d’euros au 31 décembre 2022, et sont essentiellement portées par GFS (267 millions d’euros) et BRED (46 millions d’euros).
•les activités en gestion pérenne de GFS (+ 3,86 milliards d’euros) et ce particulièrement en sponsoring (+ 2,03 milliards d’euros), en originateur (+ 0,93 milliard d’euros) et en investisseur (+ 0,90 milliard d’euros) ;
•la baisse des expositions sur le portefeuille BPCE SA géré en run off pour - 0,27 milliard d’euros ;
•les encours du périmètre de la Banque de Grande Clientèle run off (anciennement GAPC) et de BPCE sont gérés sur un mode extinctif reposant sur l’amortissement progressif des expositions, tout en assurant des actes de gestion (y compris des cessions) destinés à préserver les intérêts du Groupe en diminuant de manière active les positions dans des conditions de prix acceptables.
L’exposition du portefeuille bancaire portée par GFS en tant que Sponsor est de 11,8 milliards d’euros :
•elle est constituée de 32 lignes, principalement des opérations effectuées à travers les compartiments ABCP Magenta (4,9 milliards d’euros) et une ligne de liquidité Versailles (6,8 milliards d’euros) émise par GFS en guise de garantie ;
L’exposition du portefeuille bancaire portée par GFS en tant qu’Originateur est de 3,4 milliards d’euros dont 95 % en senior et 100 % non-STS :
•l’exposition provient de 262 lignes, essentiellement des titrisations synthétiques émises par GFS de 3,1 milliards d’euros à travers les SPVs Kibo, Kutang et Lhotse. Ces SPVs sont soumis dans le cadre du Significant Risk Transfer. La WAL (Weighted Average Life) moyenne est de 4,9 ans ;
•les titrisations classiques en Originateur représentent 0,3 milliard d’euros, réparties sur 249 lignes. Les principales approches utilisées pour le calcul du RWA sont Sec-Irba (187 millions d’euros) et Sec-Sa (89 millions d’euros).
L’exposition du portefeuille bancaire portée par GFS en tant qu’Investisseur est de 3,0 milliards d’euros, dont 0,3 milliard d’euros dans le trading Book :
•l’exposition en tant qu’investisseur est répartie entre 392 lignes sur le Banking Book et 121 lignes sur le trading book ;
•les principales approches utilisées pour le calcul du RWA sont SEC-SA (2,7 milliards d’euros) et SEC-ERBA (0,3 milliard d’euros).
•sur le Banking Book, le portefeuille est à 88 % senior, 10 % mezzanine, 2 % first loss et est totalement non-STS ;
•pour le Trading Book, le portefeuille est à 85 % mezzanine, 15 % senior et est à 92 % non-STS. Les positions sont essentiellement en tant qu’investisseur, avec une WAL (Weighted Average Life) moyenne de 2,6 ans.
De manière générale, les RWA sont principalement calculés selon l’approche SEC-SA (14,2 milliards d’euros) puis SEC-IRBA (3,3 milliards d’euros), SEC-ERBA (0,6 milliard d’euros) et l’approche par défaut (18 millions d’euros). Dans l’approche SEC-ERBA, 77 % de l’exposition provient de lignes notées au moins A, dont 68 % notées AAA.
•elle est constituée de 219 lignes, pour une EAD de 2,6 milliards d’euros, principalement logées dans la filiale de replacement NJR (74 % du volume) ;
•il s’agit de lignes d’excellente qualité ; 99,9 % des positions sont notées au moins A, 88,3 % sont notées AAA. Le portefeuille est à 99,5 % senior et 66,7 % STS ;
Les portefeuilles sont régulièrement soumis à des scenarii Baseline et stress qui démontrent leur entière résistance.
Pour rappel, les positions de titrisations du Crédit Foncier, qui présentent une bonne qualité de crédit, ont été cédées à BPCE à la valeur du bilan, sans incidence sur les comptes consolidés du Groupe (plus de 90 % du portefeuille de titrisations a été transféré à BPCE le 25 septembre 2014). Ces expositions sont comptabilisées en prêts et créances (« L&R ») et ne présentaient pas de risque de pertes significatives à terminaison, comme l’attestait un audit externe réalisé à l’occasion du transfert.
BPCE SA a donc un rôle d’Investisseur (positions de titrisations dans lesquelles l’entité du Groupe a investi, mais sur lesquelles le Groupe n’intervient pas comme originateur ou sponsor. Il s’agit notamment des tranches acquises dans des programmes initiés ou gérés par des banques tierces) et ce portefeuille fait l’objet d’une gestion extinctive. Il est composé de :
•de maturité légale supérieure à cinq ans et d’une WAL (Weighted Average Life) moyenne s’élevant à 4,26 ans ;
Ce portefeuille est suivi dans le cadre de stress internes trimestriels (RWA et pertes à terminaison) et démontre la robustesse de la qualité de crédit du portefeuille.
Les différents portefeuilles concernés font l’objet d’un suivi spécifique, tant au sein des entités et des filiales que de l’organe central. Selon le périmètre concerné, des comités de gestion ou comités de pilotage dédiés passent en revue, périodiquement, les principales positions et stratégies de gestion.
Au sein de l’organe central, la DRG procède à une revue régulière des expositions de titrisation (cartographie trimestrielle), de l’évolution de la structure des portefeuilles, des risques pondérés et des pertes potentielles. Celles-ci font notamment l’objet d’un suivi régulier présenté en comité faîtier ; il en est de même pour les opportunités de cession.
En parallèle, des études ad hoc sont réalisées par les équipes dédiées sur les pertes potentielles et sur les évolutions des risques pondérés au travers de stress internes (risques pondérés et pertes à terminaison).
Enfin, la DRG encadre les risques liés aux positions de titrisation sensibles au travers de l’identification des dégradations de notation et du suivi de l’évolution des dossiers (valorisation, analyse détaillée). Les dossiers majeurs sont systématiquement soumis au comité trimestriel watchlist et provisions Groupe afin de déterminer les provisions adéquates.
-
7.3 Risques liés aux opérations ou montages de titrisation
Présentation des politiques et des procédures internes mises en place afin de s’assurer, avant d’investir, de la connaissance approfondie des positions de titrisation concernées et du respect de l’obligation de rétention de 5 % d’intérêt économique net par les établissements agissant en qualité d’originateur, de sponsor ou de prêteur initial.
Modalités d’évaluation, de suivi et de maîtrise des risques liés aux montages ou opérations de titrisation (et notamment analyse de leur substance économique) pour les établissements « originateurs », sponsors ou investisseurs, y compris via des scénarios de crise (hypothèses, périodicité, conséquences).
Pour les banques originatrices, description du processus interne d’évaluation des transactions déconsolidantes d’un point de vue prudentiel, étayée par une piste d’audit et par les modalités de suivi du transfert de risque sur la durée à travers une revue périodique.
Depuis mai 2014, le Groupe BPCE s’est doté d’un programme de titrisation de prêts originés par les réseaux Caisses d’Epargne et Banques Populaires afin de gérer et d’optimiser deux éléments du Groupe BPCE :
•le refinancement du Groupe, au travers d’opérations de titrisations placées dans le marché ou auprès d’un nombre restreint d’investisseurs.
Ces opérations visent à assurer la pérennité du stock de collatéral éligible à l’Eurosystème sous forme de titres et contribuent ainsi à la création des réserves de liquidité du Groupe.
La titrisation de prêts octroyés par les réseaux BP et CEP est réalisée via leur cession à un Fonds Commun de Titrisation (FCT).
2.le FCT émet des obligations : Seniors (utilisées à des fins de liquidité) et Subordonnées (porteuses des risques) ainsi que des Parts Résiduelles (porteuses des résultats de l’activité) ;
3.les Cédants souscrivent les obligations Seniors et Subordonnées ainsi que les Parts Résiduelles et remontent ensuite les obligations Seniors à BPCE qui peut les utiliser et les valoriser en tant que réserves de liquidité pour le Groupe, conformément à la politique de centralisation des collatéraux du Groupe.
Dans ce montage, aucun titre n’est placé à l’extérieur du Groupe. Les Cédants sont les souscripteurs de l’ensemble des titres et conservent de ce fait l’ensemble des risques et avantages liés aux créances cédées. De la sorte, les créances qui sont sorties du bilan des Cédants en normes sociales françaises se voient réintégrées en normes IFRS du fait de la consolidation du FCT.
Il convient de noter qu’un FCT dit « FCT démutualisation » a été introduit dans le circuit des Obligations Subordonnées et des Parts Résiduelles pour des raisons comptables : le but du FCT Démutualisation est de ventiler par établissement la quantité d’Obligations Subordonnées et de Parts Résiduelles lui revenant ainsi que les revenus attachés à ces titres.
Ainsi, chaque Cédant se retrouve face à un « silo de FCT » qui comprend à l’actif ses créances cédées et au passif les titres Seniors, Subordonnées et les Parts Résiduelles qu’il a souscrits, dans un schéma équivalent à la titrisation qu’il aurait menée s’il avait agi seul.
Les créances cédées continuent de vivre selon leur cycle de vie habituel (évolution du CRD) et leur gestion/recouvrement continue d’être assurée par les Cédants.
En cas d’opération « rechargeable », le FCT peut racheter régulièrement de nouvelles créances afin de maintenir son encours.
Son bon fonctionnement est assuré par une Société de Gestion de FCT (France Titrisation ou EuroTitrisation), conjointement avec un dépositaire, GFS, dans le respect du règlement du Fonds Commun de Titrisation.
De plus, les obligations Seniors sont notées AAA par deux agences de notation qui continuent d’assurer une surveillance annuelle de la transaction.
Les prêts cédés dans ces opérations sont soit des prêts immobiliers ou des prêts personnels (sans mélange au sein d’un même FCT) originés par les réseaux.
Le tableau en fin d’exposé reprend les caractéristiques des opérations ainsi les montants de titres souscrits et de prêts cédés pour l’établissement.
Après avoir acquis une maîtrise des opérations de titrisation, le Groupe a lancé des opérations visant à apporter un refinancement.
Ce refinancement s’appuie sur le bon remboursement du portefeuille de prêts apportés au FCT et ne consomme pas la signature de BPCE.
Généralement, le niveau de prix de ce refinancement se situe sous celui du refinancement unsecured de BPCE.
2.pour acquérir les créances, le FCT émet des obligations Seniors (notées AAA) et Subordonnées (porteuses des risques) ainsi que des Parts Résiduelles (porteuses des résultats de l’activité) ;
3.les marchés souscrivent les titres Seniors dont le produit est versé aux Cédants, lesquels souscrivent les obligations Subordonnées ainsi que les Parts Résiduelles : les risques et avantages des prêts.
Lorsque les créances cédées sont rémunérées à taux fixe, ainsi que les titres Subordonnés, et que les titres Seniors sont émis à taux variable, alors le FCT conclut un swap avec GFS par lequel le FCT paie un taux fixe et reçoit un taux variable afin de couvrir le risque de taux lié aux titres Seniors. GFS par ailleurs traite un swap inverse avec chacun des cédants à proportion de sa participation (« back-swap »).
Les opérations qualifiées de « Refinancement » et « Cession » dans le tableau en fin d’exposé se réfèrent à la description ci-dessus.
Chaque CL est couvert par la remise en garantie d’un portefeuille de prêts, conformément à l’article L. 211-38 du Code monétaire et financier. Le cas échéant, le prêt peut être couvert par des espèces.
En cas de défaut de BPCE, l’exigibilité du prêt CL est immédiate et les prêts en garanties sont transférés au FCT.
Pendant la période de rechargement, les prêts collatéralisés en défaut provoquent un rechargement de prêts sains.
Les opérations qualifiées de « Refinancement » et « Collatéralisation » dans le tableau en fin d’exposé se réfèrent à la description ci-dessus.
Complément concernant l’opération HESTIA qui recourt aux outils de la titrisation mais qui n’est pas une opération de titrisation d’un point de vue réglementaire.
En septembre 2020, BPCE avait finalisé une opération privée de cession de créances : FCT HESTIA 2019.
1.la cession au FCT d’un encours de 500 millions d’euros de prêts immobiliers résidentiels originés par quatre Caisses d’Epargne (CEPAC, CEAPC, CECAZ, CEBPL) qui continuent d’assurer la gestion de ces prêts pour le compte du FCT,
2.pour financer son acquisition, le FCT émet des titres séniors (Class A), subordonnés (Class B) et parts résiduelles,
3.l’ensemble des titres est souscrit par les investisseurs auxquels l’ensemble des risques associés aux prêts cédés sont définitivement transférés.
En l’absence de tranching au passif du FCT, cette opération n’est pas considérée comme une opération de titrisation d’un point de vue réglementaire (non soumise aux dispositions du règlement 2017/2402 du Parlement Européen du 12/12/2017).
L’opération HESTIA figure dans le tableau en fin d’exposé avec la qualification de « Refinancement » et « Cession PTF ».
Nom de l'opération
(FCT)
Autodétenue/
Refinancement
Nature
Créances
Date
lance-
ment
Rechar-
geable
O/N
Cession/
Collatéra-
lisation
Éablissements
participants
Montants émis
par opération
Montants de
créances
cédées /
collaté-
ralisées
en €
CEP
BP
Séniors
en €
Subordonnés
en €
Parts
résidu-
elles
en €
BPCE Master Home Loans FCT
Autodétenue
Immobilier Résid.
mai-14
O
Cession
15
11
35 200 000 000
4 573 809 000
9 900
39 773 757 850
BPCE CONSUMER LOANS FCT 2016
Autodétenue
Prêts personnels
mai-16
O
Cession
15
11
3 325 000 000
831 294 559
16 000
4 140 157 693
BPCE HOME LOANS FCT 2017
Autodétenue
Immobilier Résid.
mai-17
N
Cession
15
11
3 345 567 160
880 240 800
14 000
4 225 821 896
BPCE HOME LOANS FCT 2018
Refinancement
Immobilier Résid.
oct.-18
N
Cession
15
11
243 439 100
125 000 000
13 000
368 452 028
BPCE HOME LOANS FCT 2019
Refinancement
Immobilier Résid.
oct.-19
N
Cession
15
11
416 091 705
100 000 000
13 000
516 104 778
BPCE HOME LOANS FCT 2020
Refinancement
Immobilier Résid.
oct.-20
N
Cession
15
11
666 314 500
90 000 000
13 000
756 327 413
BPCE HOME LOANS FCT 2021 Green UoP
Refinancement
Immobilier Résid.
oct.-21
N
Cession
15
11
1 246 595 400
120 000 000
13 000
1 366 608 302
FCT HESTIA 2019
Refinancement
Immobilier Résid.
sept.-19
N
Cession PTF
4
0
353 916 107
-
300
353 377 868
BPCE DEMETER 2019 FCT
Refinancement
Prêts personnels
juil.-19
O
Collatéralisation
10
0
1 000 000 000
167 300 000
3 000
1 167 716 802
BPCE DEMETER DUO FCT
Refinancement
Prêts personnels
févr.-21
O
Collatéralisation
4
0
400 000 000
70 600 000
600
470 648 352
BPCE DEMETER TRIA FCT
Refinancement
Prêts personnels
juil.-21
O
Collatéralisation
7
3
750 000 000
243 430 000
1 500
993 592 472
BPCE CONSUMER LOANS FCT 2022
Refinancement
Prêts personnels
juil.-22
O
Cession
15
11
1 000 000 000
219 500 000
13 000
1 219 325 821
BPCE ELIOS I FCT
Refinancement
Prêts equipement
déc.-22
O
Collatéralisation
1
0
400 000 000
133 334 000
300
534 037 413
Nota : l’opération FCT HESTIA 2019 a recours aux outils de la titrisation mais n’est pas une opération de titrisation d’un point de vue réglementaire.
La BRED Banque Populaire travaille régulièrement à des opérations de titrisation de ses créances. Les titres émis sont conservés au bilan pour renforcer ses capacités de mobilisation à la BCE. Les créances sous-jacentes sont en général des prêts immobiliers et ponctuellement des prêts à l’équipement ou professionnels. Le stock de titres mobilisables dépend du rythme de titrisations. L’objectif n’est pas pour la banque le transfert du risque de crédit mais l’amélioration de sa liquidité.
•la constitution du gisement de créances est déterminée par la direction financière sous contrôle de l’expert chef du projet. Une analyse pointue de la composition du gisement est réalisée ;
•le gisement fait systématiquement l’objet d’une analyse très approfondie par deux agences de notation (S&P et Fitch Ratings en général).
Pour information, BRED Banque Populaire a effectué en 2022 une opération de titrisation « STS » d’un portefeuille de prêts immobiliers résidentiels, pour une valeur de près 2,9 milliards d’euros :
•le programme poursuit un double objectif : renforcer le pouvoir d’achat auprès de la BCE et générer du LCR via des échanges de titres.
Nom de création
Autodétenue/
Refinancement
Nature
Créances
Date de
lancement
Rechar-
geable
O/N
Cession/
Collatera-
lisation
Établissements
participants
Montant souscrits par l'ETB
Montants de
créances
cédées/
collatéra-
lisées
en DAR
CEP
BP
Seniors
en M€
Subordonnés
en ME
Parts
résidu-
elles
en €
ELIDE 2014
Autodétenue
Immobilier Résid.
11/18/14
N
Cession
1
826 000 000
71 600 000
300
915 000 829
ELIDE 2017-01
Autodétenue
Immobilier Résid.
2/2/17
N
Cession
1
1 722 500 000
87 500 000
300
1 842 301 251
ELIDE 2017-02
Autodétenue
Immobilier Résid.
4/27/17
N
Cession
1
956 000 000
76 100 000
300
1 050 595 774
ELIDE 2018-01
Autodétenue
Immobilier Résid.
5/29/18
N
Cession
1
1 167 300 000
198 000 000
300
1 389 011 569
ELIDE 2021-01
Autodétenue
Immobilier Résid.
3/25/21
N
Cession
1
2 584 300 000
312 400 000
300
2 920 133 058
ELIDE 2022-01
Autodétenue
Immobilier Résid.
11/24/22
N
Cession
1
2 260 000 000
230 000 000
300
2 500 026 552
-
7.4 Informations quantitatives
en millions d’euros
31/12/2022
31/12/2021
Variation
EAD
Risques
pondérés
EAD
Risques
pondérés
EAD
Risques
pondérés
Portefeuille bancaire
22 480
4 408
18 462
4 100
4 018
308
Investisseur
7 316
1 869
6 198
1 976
1 117
(107)
Originateur
3 412
826
2 539
795
874
31
Sponsor
11 751
1 713
9 725
1 329
2 026
384
Portefeuille de négociation
314
220
793
514
(480)
(295)
Investisseur
313
219
793
514
(480)
(295)
Originateur
0
0
-
-
0
0
SPONSOR
-
-
-
-
-
-
en pourcentage
31/12/2022
31/12/2021
Note équivalent
Standard & Poor’s
Portefeuille
bancaire
Note équivalent
Standard & Poor’s
Portefeuille
bancaire
Investment grade
AAA
45 %
AAA
45 %
AA+
6 %
AA+
8 %
AA
4 %
AA
5 %
AA-
3 %
AA-
5 %
A+
5 %
A+
6 %
A
0 %
A
0 %
A-
0 %
A-
0 %
BBB+
2 %
BBB+
2 %
BBB
0 %
BBB
1 %
BBB-
0 %
BBB-
0 %
Non investment grade
BB+
3 %
BB+
5 %
BB
0 %
BB
0 %
BB-
0 %
BB-
0 %
B+
0 %
B+
0 %
B
0 %
B
0 %
B-
0 %
B-
0 %
CCC+
0 %
CCC+
0 %
CCC
0 %
CCC
0 %
CCC-
0 %
CCC-
0 %
CC
0 %
CC
0 %
C
0 %
C
0 %
Non notés
Non notés
30 %
Non notés
23 %
Défaut
D
0 %
D
0 %
TOTAL
100 %
100 %
en pourcentage
31/12/2022
31/12/2021
Note équivalent
Standard & Poor’s
Portefeuille
bancaire
Note équivalent
Standard & Poor’s
Portefeuille
bancaire
Investment grade
AAA
50 %
AAA
48 %
AA+
7 %
AA+
5 %
AA
7 %
AA
10 %
AA-
1 %
AA-
2 %
A+
2 %
A+
2 %
A
1 %
A
3 %
A-
5 %
A-
1 %
BBB+
0 %
BBB+
0 %
BBB
3 %
BBB
1 %
BBB-
0 %
BBB-
1 %
Non investment grade
BB+
0 %
BB+
0 %
BB
1 %
BB
2 %
BB-
2 %
BB-
2 %
B+
0 %
B+
0 %
B
0 %
B
0 %
B-
0 %
B-
0 %
CCC+
0 %
CCC+
0 %
CCC
0 %
CCC
0 %
CCC-
0 %
CCC-
0 %
CC
0 %
CC
7 %
C
0 %
C
0 %
Non notés
Non Notés
19 %
Non Notés
17 %
Défaut
D
0 %
D
0 %
TOTAL
100 %
100 %
-
7.5 Informations quantitatives détaillées
en millions d’euros
31/12/2022
a
c
e
g
h
i
j
k
l
m
n
o
L’établissement agit en tant
qu’initiateur
L’établissement agit en tant
que sponsor
L’établissement agit en tant
qu’investisseur
Classiques
Synthé-
tiques
Sous-
total
Classiques
Synthé-
tiques
Sous-
total
Classiques
Synthé-
tiques
Sous-
total
STS
Non
STS
STS
non
STS
STS
non
STS
1
Total des expositions
-
333
3 079
3 412
1 241
10 510
-
11 751
1 714
5 602
-
7 316
2
Clientèle de détail (total)
-
25
-
25
-
2 576
-
2 576
1 714
3 469
-
5 183
3
Prêts hypothécaires résidentiels
-
25
-
25
-
2 164
-
2 164
1 714
926
-
2 640
4
Cartes de crédit
-
-
-
-
-
204
-
204
-
2 271
-
2 271
5
Autres expositions sur la clientèle de détail
-
-
-
-
-
208
-
208
0
271
-
271
6
Retitrisation
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
7
Clientèle de gros (total)
-
308
3 079
3 387
1 241
7 934
-
9 175
-
2 133
-
2 133
8
Prêts aux entreprises
-
17
3 079
3 096
-
6 827
-
6 827
-
1 659
-
1 659
9
Prêts hypothécaires commerciaux
-
291
-
291
-
-
-
-
-
14
-
14
10
Contrats de location et créances à recevoir
-
-
-
-
1 241
630
-
1 871
-
255
-
255
11
Autres expositions sur la clientèle de gros
-
-
-
-
-
478
-
478
-
196
-
196
12
Retitrisation
-
-
-
-
-
-
-
-
-
10
-
10
en millions d’euros
31/12/2021
a
c
e
g
h
i
j
k
l
m
n
o
L’établissement agit en tant
qu’initiateur
L’établissement agit en tant
que sponsor
L’établissement agit en tant
qu’investisseur
Classiques
Synthé-
tiques
Sous-
total
Classiques
Synthé-
tiques
Sous-
total
Classiques
Synthé-
tiques
Sous-
total
STS
Non
STS
STS
non
STS
STS
non
STS
1
Total des expositions
-
402
2 137
2 539
942
8 783
-
9 725
434
5 676
88
6 198
2
Clientèle de détail (total)
-
69
-
69
-
2 063
-
2 063
434
4 771
88
5 294
3
Prêts hypothécaires résidentiels
-
69
-
69
-
1 867
-
1 867
434
2 515
-
2 950
4
Cartes de crédit
-
-
-
-
-
-
-
-
-
1 984
-
1 984
5
Autres expositions sur la clientèle de détail
-
-
-
-
-
196
-
196
0
272
88
360
6
Retitrisation
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
7
Clientèle de gros (total)
-
333
2 137
2 470
942
6 720
-
7 662
-
905
-
905
8
Prêts aux entreprises
-
17
2 127
2 145
-
5 499
-
5 499
-
546
-
546
9
Prêts hypothécaires commerciaux
-
315
9
325
-
-
-
-
-
11
-
11
10
Contrats de location et créances à recevoir
-
-
-
-
942
809
-
1 751
-
78
-
78
11
Autres expositions sur la clientèle de gros
-
-
-
-
-
412
-
412
-
270
-
270
12
Retitrisation
-
-
-
-
-
-
-
-
-
0
-
0
en millions d’euros
31/12/2022
a
b
c
d
e
f
g
h
i
j
k
l
m
n
o
EU-p
EU-q
Valeurs exposées au risque (par
fourchette de pondération/déductions)
Valeurs exposées au risque
(par approche réglementaire)
Risques pondérés (par
approche réglementaire)
Exigence de fonds propres
après application du plafond
pondé-
ration
≤20 %
pondé-
ration
> 20 %
et ≤
50 %
pondé-
ration
> 50 %
et ≤
100 %
pondé-
ration
> 100 %
et
< 1 250 %
pondé-
ration
1 250 %
/déduc-
tions
SEC-
IRBA
SEC-
ERBA
(y
compris
IAA)
SEC-
SA
pondé-
ration
1 250 %
/déduc-
tions
SEC-
IRBA
SEC-
ERBA
(y
compris
IAA)
SEC-
SA
pondé-
ration
1 250 %
/déduc-
tions
SEC-
IRBA
SEC-
ERBA
(y
compris
IAA)
SEC-
SA
pondé-
ration
1 250 %
/déduc-
tions
1
Total des expositions
14 986
109
14
37
18
3 266
291
11 589
17
508
113
1 703
214
41
9
136
17
2
Opérations classiques
11 906
109
14
37
18
187
291
11 589
17
44
113
1 703
214
4
9
136
17
3
Titrisation
11 906
109
14
37
18
187
291
11 589
17
44
113
1 703
214
4
9
136
17
4
Clientèle de détail
2 492
103
2
3
-
11
0
2 590
(0)
9
2
391
-
1
0
31
-
5
Dont STS
-
-
-
-
-
-
-
0
-
-
-
-
-
-
-
-
-
6
Clientèle de gros
9 414
6
12
34
18
176
291
8 999
17
36
111
1 312
214
3
9
105
17
7
Dont STS
1 241
-
-
-
-
-
-
1 241
-
-
-
122
-
-
-
10
-
8
Retitrisation
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
9
Opérations synthétiques
3 079
-
-
0
0
3 079
-
-
0
464
-
-
0
37
-
-
0
10
Titrisation
3 079
-
-
0
0
3 079
-
-
0
464
-
-
0
37
-
-
0
11
Sous-jacent de détail
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
12
Clientèle de gros
3 079
-
-
0
0
3 079
-
-
0
464
-
-
0
37
-
-
0
13
Retitrisation
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
en millions d’euros
31/12/2021
a
b
c
d
e
f
g
h
i
j
k
l
m
n
o
EU-p
EU-q
Valeurs exposées au risque (par
fourchette de pondération/déductions)
Valeurs exposées au risque
(par approche réglementaire)
Risques pondérés (par
approche réglementaire)
Exigence de fonds propres
après application du plafond
pondé-
ration
≤20 %
pondé-
ration
> 20 %
et ≤
50 %
pondé-
ration
> 50 %
et ≤
100 %
pondé-
ration
> 100 %
et
< 1 250 %
pondé-
ration
1 250 %
/déduc-
tions
SEC-
IRBA
SEC-
ERBA
(y
compris
IAA)
SEC-
SA
pondé-
ration
1 250 %
/déduc-
tions
SEC-
IRBA
SEC-
ERBA
(y
compris
IAA)
SEC-
SA
pondé-
ration
1 250 %
/déduc-
tions
SEC-
IRBA
SEC-
ERBA
(y
compris
IAA)
SEC-
SA
pondé-
ration
1 250 %
/déduc-
tions
1
Total des expositions
11 563
650
1
23
26
2 321
275
9 644
24
387
108
1 326
303
31
9
106
24
2
Opérations classiques
9 901
175
1
23
26
184
275
9 644
24
38
108
1 326
303
3
9
106
24
3
Titrisation
9 901
175
1
23
26
184
275
9 644
24
38
108
1 326
303
3
9
106
24
4
Clientèle de détail
2 014
118
-
-
-
-
-
2 132
-
-
-
342
-
-
-
27
-
5
Dont STS
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
6
Clientèle de gros
7 887
57
1
23
26
184
275
7 512
24
38
108
984
303
3
9
79
24
7
Dont STS
942
-
-
-
-
-
-
942
-
-
-
92
-
-
-
7
-
8
Retitrisation
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
9
Opérations synthétiques
1 662
475
-
0
0
2 137
-
-
0
349
-
-
0
28
-
-
0
10
Titrisation
1 662
475
-
0
0
2 137
-
-
0
349
-
-
0
28
-
-
0
11
Sous-jacent de détail
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
12
Clientèle de gros
1 662
475
-
0
0
2 137
-
-
0
349
-
-
0
28
-
-
0
13
Retitrisation
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
en millions d’euros
31/12/2022
a
b
c
d
e
f
g
h
i
j
k
l
m
n
o
EU-p
EU-q
Valeurs exposées au risque
(par fourchette de
pondération/déductions)
Valeurs exposées au risque
(par approche réglementaire)
Risques pondérés (par
approche réglementaire)
Exigence de fonds propres
après plafonnement
≤
20 %
RW
> 20 %
to
50 %
RW
> 50 %
to
100 %
RW
> 100 %
to
< 1 250 %
RW
1 250 %
RW
IRB
RBA
(inclu-
ding
IAA)
IRB
SFA
SA/
SSFA
1 250 %
IRB
RBA
(inclu-
ding
IAA)
IRB
SFA
SA/
SSFA
1 250 %
IRB
RBA
(inclu-
ding
IAA)
IRB
SFA
SA/
SSFA
1 250 %
1
Total des expositions
5 850
997
204
264
1
-
4 820
2 496
1
-
1 455
404
10
-
116
32
1
2
Titrisation classique
5 850
997
204
264
1
-
4 820
2 496
1
-
1 455
404
10
-
116
32
1
3
Titrisation
5 850
997
194
264
1
-
4 820
2 486
1
-
1 455
394
8
-
116
32
1
4
Sous-jacent de détail
3 893
908
143
239
0
-
4 481
702
0
-
1 327
115
0
-
106
9
0
5
Dont STS
1 714
-
-
-
-
-
1 714
0
-
-
181
0
-
-
15
0
-
6
Clientèle de gros
1 957
89
52
25
1
-
339
1 784
1
-
127
280
8
-
10
22
1
7
Dont STS
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
8
Retitrisation
-
-
10
-
0
-
-
10
0
-
-
10
1
-
-
1
0
9
Titrisation synthétique
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
10
Titrisation
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
11
Sous-jacent de détail
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
12
Clientèle de gros
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
13
Retitrisation
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
en millions d’euros
31/12/2021
a
b
c
d
e
f
g
h
i
j
k
l
m
n
o
EU-p
EU-q
Valeurs exposées au risque (par
fourchette de pondération/déductions)
Valeurs exposées au risque
(par approche réglementaire)
Risques pondérés (par
approche réglementaire)
Exigence de fonds propres
après plafonnement
≤
20 %
RW
> 20 %
to
50 %
RW
> 50 %
to
100 %
RW
> 100 %
to
< 1 250 %
RW
1 250 %
RW
IRB
RBA
(inclu-
ding
IAA)
IRB
SFA
SA/
SSFA
1 250 %
IRB
RBA
(inclu-
ding
IAA)
IRB
SFA
SA/
SSFA
1 250 %
IRB
RBA
(inclu-
ding
IAA)
IRB
SFA
SA/
SSFA
1 250 %
1
Total des expositions
4 482
1 155
182
377
3
-
4 555
1 641
3
-
1 673
270
33
-
134
22
3
2
Titrisation classique
4 393
1 155
182
377
3
-
4 555
1 552
3
-
1 673
257
33
-
134
21
3
3
Titrisation
4 393
1 155
182
377
3
-
4 555
1 552
3
-
1 673
257
32
-
134
21
3
4
Sous-jacent de détail
3 529
1 136
180
358
1
-
4 449
755
1
-
1 615
137
16
-
129
11
1
5
Dont STS
434
-
-
-
-
-
433
1
-
-
43
0
-
-
3
0
-
6
Clientèle de gros
864
18
2
19
1
-
106
797
1
-
57
120
15
-
5
10
1
7
Dont STS
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
8
Retitrisation
-
-
-
-
0
-
-
-
0
-
-
-
1
-
-
-
0
9
Titrisation synthétique
88
-
-
-
-
-
-
88
-
-
-
13
-
-
-
1
-
10
Titrisation
88
-
-
-
-
-
-
88
-
-
-
13
-
-
-
1
-
11
Sous-jacent de détail
88
-
-
-
-
-
-
88
-
-
-
13
-
-
-
1
-
12
Clientèle de gros
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
13
Retitrisation
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
en millions d’euros
31/12/2022
31/12/2021
Titrisation
Retitrisation
Titrisation
Retitrisation
Titrisation
Retitrisation
Titrisation
Retitrisation
EAD
EAD
Risques
pondérés
Risques
pondérés
EAD
EAD
Risques
pondérés
Risques
pondérés
Positions investisseur
7 306
10
1 858
11
6 198
0
1 975
1
Exposition au bilan
6 621
10
1 742
10
5 397
0
1 796
0
Exposition au hors bilan et dérivés
685
0
116
1
802
0
179
1
Positions originateur
3 412
-
826
-
2 539
-
795
-
Exposition au bilan
3 412
-
826
-
2 531
-
792
-
Exposition au hors bilan et dérivés
0
-
0
-
8
-
3
-
Positions sponsor
11 751
-
1 713
-
9 725
-
1 329
-
Exposition au bilan
281
-
47
-
0
-
0
-
Exposition au hors bilan et dérivés
11 471
-
1 666
-
9 725
-
1 329
-
TOTAL
22 470
10
4 397
11
18 462
0
4 098
1
en millions d’euros
a
c
d
e
g
h
i
k
l
L’établissement agit
en tant qu’initiateur
L’établissement agit
en tant que sponsor
L’établissement agit
en tant qu’investisseur
Classiques
Synthé-
tiques
Sous-
total
Classiques
Synthé-
tiques
Sous-
total
Classiques
Synthé-
tiques
Sous-
total
STS
STS
STS
1
Total des expositions
-
0
-
-
-
-
313
-
313
2
Clientèle de détail (total)
-
-
-
-
-
-
125
-
125
3
Prêts hypothécaires résidentiels
-
-
-
-
-
-
90
-
90
4
Cartes de crédit
-
-
-
-
-
-
6
-
6
5
Autres expositions sur la clientèle de détail
-
-
-
-
-
-
29
-
29
6
Retitrisation
-
-
-
-
-
-
-
-
-
7
Clientèle de gros (total)
0
0
-
-
-
-
188
-
188
8
prêts aux entreprises
-
-
-
-
-
-
147
-
147
9
PRÊTS hypothécaires commerciaux
0
0
-
-
-
-
8
-
8
10
Contrats de location et créances à recevoir
-
-
-
-
-
-
27
-
27
11
Autres expositions sur la clientèle de gros
-
-
-
-
-
-
7
-
7
12
Retitrisation
-
-
-
-
-
-
-
-
-
en millions d’euros
a
c
d
e
g
h
i
k
l
L’établissement agit
en tant qu’initiateur
L’établissement agit
en tant que sponsor
L’établissement agit
en tant qu’investisseur
Classiques
Synthé-
tiques
Sous-
total
Classiques
Synthé-
tiques
Sous-
total
Classiques
Synthé-
tiques
Sous-
total
STS
STS
STS
1
Total des expositions
-
-
-
-
-
-
793
-
793
2
Clientèle de détail (total)
-
-
-
-
-
-
507
-
507
3
Prêts hypothécaires résidentiels
-
-
-
-
-
-
351
-
351
4
Cartes de crédit
-
-
-
-
-
-
126
-
126
5
Autres expositions sur la clientèle de détail
-
-
-
-
-
-
30
-
30
6
retitrisation
-
-
-
-
-
-
-
-
-
7
Clientèle de gros (total)
-
-
-
-
-
-
286
-
286
8
PRÊTS aux entreprises
-
-
-
-
-
-
208
-
208
9
Prêts hypothécaires commerciaux
-
-
-
-
-
-
30
-
30
10
Contrats de location et créances à recevoir
-
-
-
-
-
-
47
-
47
11
Autres expositions sur la clientèle de gros
-
-
-
-
-
-
1
-
1
12
Retitrisation
-
-
-
-
-
-
-
-
-
en millions d’euros
31/12/2022
a
b
c
Expositions titrisées par l’établissement – L’établissement agit en tant qu’initiateur
ou en tant que sponsor
Montant nominal total de l’encours
Montant total des ajustements
pour risque de crédit
spécifique effectués au cours
de la période
Dont expositions en défaut
1
Total des expositions
19 103
121
0
2
Clientèle de détail (total)
2 478
13
-
3
Prêts hypothécaires résidentiels
2 149
2
-
4
Cartes de crédit
125
-
-
5
Autres expositions sur la clientèle de détail
204
12
-
6
Retitrisation
-
-
-
7
Clientèle de gros (total)
16 624
107
0
8
Prêts aux entreprises
8 334
98
0
9
Prêts hypothécaires commerciaux
6 482
-
-
10
Contrats de location et créances à recevoir
1 507
10
-
11
autres expositions sur la clientèle de gros
302
-
-
12
Retitrisation
-
-
-
en millions d’euros
31/12/2021
a
b
c
Expositions titrisées par l’établissement – L’établissement agit en tant qu’initiateur
ou en tant que sponsor
Montant nominal total de l’encours
Montant total des
ajustements pour risque de
crédit spécifique effectués
au cours de la période
Dont expositions en défaut
1
Total des expositions
15 958
110
0
2
Clientèle de détail (total)
1 499
11
-
3
Prêts hypothécaires résidentiels
1 307
1
-
4
Cartes de crédit
-
-
-
5
Autres expositions sur la clientèle de détail
192
11
-
6
Retitrisation
-
-
-
7
Clientèle de gros (total)
14 459
99
0
8
Prêts aux entreprises
6 321
91
0
9
Prêts hypothécaires commerciaux
6 474
-
-
10
Contrats de location et créances à recevoir
1 402
7
-
11
Autres expositions sur la clientèle de gros
263
-
-
12
Retitrisation
-
-
-
-
8.2 Organisation de la gestion des risques de marché
La direction des Risques intervient dans les domaines de la mesure des risques, de la définition et du suivi des limites et dans la surveillance des risques de marché avec les missions suivantes :
•fixer les principes de mesure des risques de marché, validés ensuite par les différents comités risques compétents ;
•produire des mesures de risques, notamment celles correspondant aux limites opérationnelles de marché ou s’assurer de leur production dans le cadre de la filière risques ;
•déterminer des politiques de réfaction de valeurs ou les déléguer aux directions des Risques des établissements concernés et centraliser l’information ;
•assurer la validation de second niveau des résultats de gestion et des méthodes de valorisation de la trésorerie.
•instruire le dispositif et la fixation des limites (plafonds globaux et le cas échéant les limites opérationnelles) décidées au sein des différents comités risques compétents, dans le cadre du processus d’analyse contradictoire des risques ;
•examiner la liste de produits autorisés dans les établissements concernés ainsi que les conditions à respecter et la soumettre pour validation au comité des risques de marché compétent ;
•instruire les demandes d’investissements dans les produits financiers ou dans les nouveaux produits de marché ou activités, des établissements bancaires concernés ;
•s’assurer de l’harmonisation des dispositifs d’encadrement des compartiments portefeuilles de négociation et portefeuilles moyen et long termes des réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne (les indicateurs de suivi, la fixation des limites sur ces indicateurs, le processus de suivi et de contrôle, ainsi que les normes de reporting).
•consolider la cartographie des risques de marché Groupe et contribuer à la macrocartographie des risques du Groupe et des établissements ;
•assurer ou veiller à la surveillance quotidienne des positions et des risques au regard des limites allouées (plafonds globaux et limites opérationnelles) et des seuils de résilience définis, organiser le dispositif de décision en matière de dépassements et assurer ou veiller à la surveillance permanente des dépassements et de leur résolution ;
Sur le plan prudentiel, le risque de marché du Groupe BPCE est en méthode standard. Son dispositif de suivi des risques s’appuie sur trois types d’indicateurs permettant d’encadrer l’activité, en global et par activité homogène, au moyen de grandeurs directement observables :
•les sensibilités à la variation du sous-jacent, à la variation des volatilités, à la corrélation, au nominal, aux indicateurs de diversification. Les limites correspondant à ces indicateurs opérationnels à la fois qualitatifs et quantitatifs viennent ainsi compléter les limites de VaR, de stress tests ;
•l’évaluation quotidienne d’une mesure de risque de marché globale au travers d’une VaR 99 % à un jour ;
•des mesures de stress tests, consistant à mesurer les pertes éventuelles subies par les portefeuilles dans des configurations de marché extrêmes. Le dispositif du Groupe repose sur des stress tests globaux et des stress tests spécifiques dédiés à chaque activité.
Des reportings spécifiques par activité sont envoyés quotidiennement aux opérateurs et au management concernés. La DRG BPCE diffuse également un reporting hebdomadaire récapitulant l’ensemble des risques de marché du Groupe, avec une vision détaillée pour GFS, BRED Banque Populaire et Banque Palatine.
De plus, pour GFS, un reporting global risques de marché est diffusé quotidiennement à l’organe central. Ce dernier réalise une synthèse hebdomadaire des indicateurs de risques de marché et de résultats à destination de la direction générale Groupe.
Enfin, une revue synthétique des risques de marché consolidés du Groupe BPCE, portant sur les mesures de VaR et de stress scenarii hypothétiques et historiques, est présentée au comité des risques de marché Groupe, en complément des reportings de risques réalisés pour les entités.
En réponse au Revised Pillar 3 Disclosure Requirements (Table MRB : Qualitative disclosures for banks using the Internal Models Approach), les principales caractéristiques des différents modèles utilisés pour le risque de marché sont présentées dans le document de référence de GFS.
La validation des modèles internes de risque de marché et de valorisation utilisés par GFS sont assurés par l’équipe Model Risk Management et Validation Wholesale Banking de la direction des Risques du Groupe BPCE. Cette validation indépendante des modèles s’inscrit dans le cadre plus large de la gestion du risque de modèle décrite au chapitre 6.5.2.
•validation théorique et mathématique du modèle, analyse des hypothèses et de leur justification dans la documentation du modèle ;
•analyse de la stabilité, de la convergence de la méthode numérique, de la stabilité du modèle en cas de scénarios stressés ;
•étude des facteurs de risque implicites et de la calibration, analyse des données en entrée, et identification des modèles amont ;
Le suivi et le contrôle du respect des limites en sensibilité sont opérés quotidiennement par les directions des Risques des établissements. En cas de dépassement de limites, une procédure d’alerte est déclenchée afin de définir les actions à mettre en œuvre pour un retour dans les limites opérationnelles.
Le risque de marché est également suivi et évalué au moyen de mesures synthétiques de VaR, permettant de connaître les pertes potentielles que chaque activité peut engendrer, pour un degré de confiance (99 %) et un horizon de détention des positions (un jour) prédéfinis. Pour ce faire, l’évolution des paramètres de marché dont dépend la valeur des portefeuilles est modélisée au moyen d’études statistiques.
L’ensemble des choix en matière de facteurs de risques dans l’outil de calcul interne est révisé régulièrement dans le cadre de comités associant l’ensemble des acteurs concernés (DR, front office et service des résultats). Des outils de mesures quantitatives et objectives de la pertinence des facteurs de risque sont utilisés.
La VaR est calculée par simulations numériques au moyen d’une méthodologie Monte Carlo qui prend en compte les éventuelles non-linéarités des portefeuilles suivant les différents axes de risques. Elle est calculée et suivie quotidiennement sur l’ensemble des portefeuilles de négociation du Groupe et une limite en VaR est définie au niveau global et pour chaque activité. L’outil de calcul simule 10 000 scenarii, permettant de donner un niveau de précision satisfaisant. Pour certains produits complexes dont la part est marginale, leur intégration dans la VaR est obtenue à l’aide des sensibilités. Sur le périmètre homologué, un backtesting de la VaR est réalisé, et permet d’attester de la robustesse globale du modèle utilisé. Les risques extrêmes, qui ne sont pas captés par la VaR, sont traités au travers des stress tests mis en place au sein du Groupe.
Le modèle interne VaR de GFS a fait l’objet d’une validation de la part de l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) en janvier 2009. GFS utilise la VaR pour le calcul des fonds propres au titre des risques de marché sur les périmètres homologués.
Les stress tests sont calibrés selon les niveaux de sévérité et d’occurrence cohérents avec les intentions de gestion des portefeuilles :
Les stress tests appliqués sur le trading book sont calibrés sur un horizon 10 jours et une probabilité d’occurrence 10 ans. Ils sont basés sur :
•des scénarios historiques reproduisant les variations de paramètres de marché observées sur des périodes de crises passées, leurs impacts sur les positions actuelles et les pertes et profits. Ils permettent de juger de l’exposition du périmètre à des scenarii connus. Douze stress historiques sont en place depuis 2010 ;
•des scénarios hypothétiques consistent à simuler des variations de paramètres de marché sur l’ensemble des activités, en s’appuyant sur des hypothèses plausibles de diffusion d’un choc initial. Ces chocs sont déterminés par des scenarii définis en fonction de critères économiques (crise de l’immobilier, crise économique…), de considérations géopolitiques (attaques terroristes en Europe, renversement d’un régime au Moyen-Orient…) ou autres (grippe aviaire…). Le Groupe compte sept stress tests théoriques depuis 2010.
Des stress tests appliqués au banking book calibrés sur des horizons plus long en cohérence avec les horizons de gestion du banking book :
•stress test de crédit obligataire calibré selon une approche mixte hypothétique et historique reproduisant un stress sur les souverains européens (similaire à la crise 2011) ;
•stress test de crédit obligataire calibré selon une approche mixte hypothétique et historique reproduisant un stress sur le corporate (similaire à la crise 2008) ;
•stress test action calibré sur la période historique de 2011 appliqués aux investissements actions dans le cadre de la réserve de liquidité ;
•stress test private equity et immobiliers, calibrés sur la période historique de 2008, appliqués aux portefeuilles de private equity et immobiliers.
Les différents stress tests font l’objet d’un encadrement par des limites déclinées par établissement ainsi que des limites Groupe. Celles-ci sont suivies dans le cadre du dispositif récurent de contrôle et par un reporting régulier.
Le Groupe a mis en place une organisation permettant d’assurer le dispositif de vérification indépendante des prix (IPV) à travers :
•répondre aux exigences réglementaires et assurer leur mise en œuvre effective tout en évaluant leurs impacts sur la production et le contrôle de nouveaux indicateurs ;
•normer et homogénéiser la production, la certification et la mise à disposition des paramètres de marché utilisés dans les process de valorisation ;
•assurer la coordination et l’animation des process de valorisation dans le Groupe afin de garantir la convergence des méthodes et principes relatifs à l’IPV ;
•sur un dispositif de supervision articulé autour du comité de valorisation Groupe et du comité niveau de juste valeur Groupe ;
sur un ensemble de procédures dont la procédure IPV Groupe, qui explicite le dispositif de validation et d’escalade.
La direction des Risques Groupe assure le suivi des risques de l’ensemble des activités de marché au sein du Groupe BPCE, qui fait l’objet d’un examen régulier par le comité des risques de marché Groupe.
Sur le périmètre du portefeuille de négociation, le suivi des risques de marché est opéré au travers d’une mesure quotidienne de la Value at Risk (VaR) Groupe et de stress globaux et historiques. Le système propriétaire de calcul de VaR, développé par GFS, est utilisé par le Groupe. Ce système permet de disposer d’un outil de mesure, de suivi et de contrôle des risques de marché au niveau consolidé et au niveau de chaque établissement, sur une base quotidienne et en tenant compte des corrélations entre les différents portefeuilles. Il existe certaines spécificités au sein du Groupe BPCE, notamment :
•concernant GFS, l’importance des activités de marché implique la mise en œuvre d’une gestion du risque propre à cette entité ;
•concernant le réseau Banque Populaire, seule la BRED Banque Populaire dispose d’activités de marché. Elle réalise un suivi quotidien de ses opérations financières au sein de sa salle des marchés et de sa direction financière, au travers des indicateurs de Value at Risk 99 % à un jour, de sensibilités, de volumétrie, et de stress scenarii ;
•le suivi quotidien des activités de portefeuille de négociation de la Banque Palatine repose, entre autres, sur la surveillance par la DR de la Value at Risk 99 % à un jour, de stress tests et du respect des limites réglementaires.
L’ensemble des limites (indicateurs opérationnels, VaR, stress tests) est suivi au quotidien par les directions des Risques des établissements. Tout dépassement de limite fait l’objet d’une notification et, le cas échéant, occasionne une décision du management relative aux positions en cause (fermeture, couverture, maintien, etc.).
Ces dispositifs d’encadrement sont également assortis de limites opérationnelles et de seuils de résilience qui définissent l’appétit au risque du Groupe pour les activités de négociation.
Sur le périmètre du portefeuille bancaire, l’encadrement et le suivi sont déclinés par activités : réserve de liquidité, actifs illiquides (private equity, immobilier hors exploitation), titrisations et actifs liquides hors réserve de liquidité. Le suivi sur les périmètres réserve de liquidité et actifs liquides, hors réserve de liquidité, est effectué mensuellement à travers notamment d’indicateurs de stress test. Les périmètres actifs illiquides et titrisations font eux l’objet d’un suivi trimestriel.
Le pool de refinancement du Groupe fait l’objet d’un suivi quotidien en risques et résultats économiques, réalisé sur l’ensemble des activités du pool, qui relèvent majoritairement du portefeuille bancaire.
•Le Groupe a renforcé son pilotage des risques financiers au cours de cette période qui a cumulé une correction sur les marchés actions, un fort regain de volatilité touchant l’ensemble des classes d’actifs et le changement de régime sur les taux et l’inflation.
•Un suivi très rapproché des activités de marché a été opéré au cours de cette période pour assurer que l’évolution des expositions suite aux mouvements de marché reste en adéquation avec l’appétit au risque et le dispositif d’encadrement.
•Par ailleurs, les impacts de la forte hausse des taux et l’inflation élevée sur les activités du banking book ont été évalués via des études spécifiques et des mesures de stress test. Un suivi plus rapproché des expositions en taux dans la banque de détail est mis en place, permettant ainsi d’adapter la gestion du risque de taux au nouveau contexte de marché.
•La liquidité continue à faire l’objet d’un suivi rapproché avec notamment un pilotage plus rapproché des liquidités commerciales et la mise sous surveillance des comportements client dans le cadre du contexte de taux et d’inflation.
-
8.3 Informations quantitatives
La VaR du périmètre de négociation du Groupe BPCE s’élève à 10,3 millions d’euros au 30 décembre 2022.
Le contexte de marché 2022 est marqué par une volatilité accrue sur l’ensemble des classes d’actif, expliquée d’abord par l’escalade du conflit en Ukraine et ensuite l’évolution rapide du contexte de taux et inflation. Dans ce contexte de volatilité, l’indicateur de VaR est resté sur des niveaux relativement modérés (moyenne à 10,8 millions d’euros), traduisant la gestion prudente des portefeuilles de négociation du Groupe.
En complément, les niveaux moyens de stress test demeurent globalement faibles. Sur l’année, les scénarios les plus pénalisants sont les scénarios hypothétiques de défaut d’un établissement financier (1 jour sur 2) et crise de liquidité (1 sur 4). Au 30 décembre 2022, le pire stress test à l’échelle du Groupe s’élève à - 12 millions d’euros.
en millions d’euros
VaR Monte-Carlo 99 %
31/12/2022
moyenne
min
max
31/12/2021
Risque action
6,7
7,1
5,3
9,2
6,3
Risque change
3,3
2,3
0,9
4,1
2,9
Risque matières premières
1
1,3
0,7
3,4
0,8
Risque crédit
2,4
1,6
0,8
3,4
0,9
Risque taux
6,3
7,1
3,5
10,7
4,7
TOTAL
19,7
0
0
0
15,6
Effet de compensation
(9,4)
0
0
0
(7,3)
VaR consolidée
10,3
10,8
7,3
14,5
8,3
en millions d’euros
31/12/2022
31/12/2021
Risques
pondérés
Exigences en
fonds propres
Risques
pondérés
Exigences en
fonds propres
Risque de taux
1 813
145
2 729
218
Risque sur titres de propriété
421
34
822
66
Risque de position sur OPC
62
5
73
6
Risque sur position de change
4 739
379
3 708
297
Risque sur matières premières
941
75
1 725
138
Risque de réglement-livraison
65
5
11
1
Risque relatif aux grands risques du portefeuille de négociation
-
-
-
-
Risque spécifique sur positions de titrisation
220
18
514
41
Risque selon l’approche modèle interne
7 170
574
5 571
446
TOTAL
15 430
1 234
15 153
1 212
-
8.4 Informations quantitatives détaillées
Les informations quantitatives détaillées relatives aux risques de marché dans les tableaux qui suivent viennent enrichir, au titre du Pilier III, les informations de la section précédente.
en millions d’euros
a
31/12/2022
31/12/2021
Risques pondérés
Risques pondérés
Produits fermes
1
Risque de taux d’intérêt (général et spécifique)
1 697
2 611
2
Risque sur actions (général et spécifique)
393
747
3
Risque de change
4 627
3 604
4
Risque sur produits de base
835
1 666
Options
5
Approche simplifiée
-
-
6
Méthode delta-plus
165
172
7
Approche par scénario
259
257
8
Titrisation
220
514
9
TOTAL
8 195
9 571
en millions d’euros
a
31/12/2022
31/12/2021
VAR (10 JOURS 99 %)
1
Valeur maximale
58
35
2
Valeur moyenne
39
18
3
Valeur minimale
17
9
4
Fin de la période
38
21
SVAR (10 JOURS 99 %)
5
Valeur maximale
101
77
6
Valeur moyenne
66
54
7
Valeur minimale
46
37
8
Fin de la période
63
57
IRC (99,9 %)
9
Valeur maximale
37
37
10
Valeur moyenne
24
18
11
Valeur minimale
12
12
12
Fin de la période
21
13
Le graphique présenté ci-dessous rend compte du « backtesting » (comparaison a posteriori du potentiel de perte), tel que calculé ex-ante par la VaR (99 %, un jour), avec les réalisations hypothétiques et les réalisations effectivement constatées en résultat) sur le périmètre réglementaire et permet de vérifier la robustesse de l’indicateur de VaR :
En 2022, une exception de backtesting réelle et trois exceptions de backtesting hypothétiques au niveau Natixis réglementaire ont été constatées.
Les trois exceptions de backtesting hypothétiques ont été enregistrées le 9 et 24 février, puis le 8 mars. L’exception réelle est survenue en date du 24 février. Ces dernières font suite aux perturbations de marché observées – tensions générées sur la courbe de taux €ster – lors de l’invasion de l’Ukraine par l’armée russe.
en millions d’euros
31/12/2022
a
b
Risques pondérés
Exigences de
fonds propres
1
VaR (valeur la plus élevée entre a et b)
2 608
209
a)
VaR de la veille (VaR t-1)
-
38
b)
Facteur de multiplication (mc) x moyenne des 60 derniers jours ouvrables (VaRavg)
-
209
2
SVaR (valeur la plus élevée entre a et b)
4 135
331
a)
Dernière mesure disponible de la SVaR (SVaR t-1)
-
63
b)
Facteur de multiplication (ms) x moyenne des 60 derniers jours ouvrables (SVaRavg)
-
331
3
IRC (valeur la plus élevée entre a et b)
427
34
a)
Mesure IRC la plus récente
-
29
b)
Mesure IRC moyenne sur 12 semaines
-
34
4
Mesure du risque global (valeur la plus élevée entre a, b et c)
-
-
a)
Mesure la plus récente du risque global
-
-
b)
Mesure moyenne sur 12 semaines du risque global
-
-
c)
Mesure du risque global – Plancher
-
-
5
Autres
-
-
6
TOTAL
7 170
574
en millions d’euros
31/12/2021
a
b
Risques pondérés
Exigences de
fonds propres
1
VaR (valeur la plus élevée entre a et b)
1 223
98
a)
VaR de la veille (VaR t-1)
-
23
b)
Facteur de multiplication (mc) x moyenne des 60 derniers jours ouvrables (VaRavg)
-
98
2
SVaR (valeur la plus élevée entre a et b)
4 082
327
a)
Dernière mesure disponible de la SVaR (SVaR t-1)
-
62
b)
Facteur de multiplication (ms) x moyenne des 60 derniers jours ouvrables (SVaRavg)
-
327
3
IRC (valeur la plus élevée entre a et b)
267
21
a)
Mesure IRC la plus récente
-
19
b)
Mesure IRC moyenne sur 12 semaines
-
21
4
Mesure du risque global (valeur la plus élevée entre a, b et c)
-
-
a)
Mesure la plus récente du risque global
-
-
b)
Mesure moyenne sur 12 semaines du risque global
-
-
c)
Mesure du risque global – Plancher
-
-
5
Autres
-
-
6
TOTAL
5 571
446
en millions d’euros
a
b
c
d
e
f
g
VaR
SVaR
IRC
Mesure du
risque
global
Autres
Total des
risques
pondérés
Total des
exigences
de fonds
propres
1
Risques pondérés à la fin de la précédente période (30/06/2022)
3 020
4 761
580
8 361
669
1a
Ajustement réglementaire
(2 426)
(3 593)
(6 019)
(482)
1b
Risques pondérés à la fin du précédent trimestre
(fin de journée)594
1 168
580
2 342
187
2
Variations des niveaux de risque
(121)
(375)
(212)
(708)
(57)
3
Actualisations/modifications du modèle
4
Méthodologie et politiques
5
Acquisitions et cessions
6
Variations des taux de change
7
Autres
8a
Risques pondérés à la fin de la période considérée
(fin de journée)473
793
368
1 634
131
8b
Ajustement réglementaire
2 136
3 342
58
5 536
443
8
Risques pondérés à la fin de la période considérée (31/12/2022)
2 608
4 135
427
7 170
574
Les effets sont définis comme suit :
Ajustement réglementaire : delta entre les RWA utilisés dans le cadre du calcul des RWA réglementaires et les RWA calculés au dernier jour de la période.
Variations des niveaux de risque : évolutions liées aux caractéristiques de marché.
Actualisations/modifications du modèle : évolutions liées à des modifications significatives de modèle suite à une actualisation du périmètre de calcul, de la méthodologie, des hypothèses ou de la calibration.
Méthodologie et politiques : évolutions liées à des changements de réglementation.
Acquisitions et cessions : changements suite à l’achat ou à la cession de lignes métiers.
Variations des taux de change : évolutions du risque de change lié à la contrevalorisation de la VaR si celle-ci devait être exceptionnellement exprimée dans une autre devise que l’euro, devise de calcul de la VaR.
Le graphique ci-dessous présente l’historique de VaR sur les portefeuilles de négociation entre le 31 décembre 2021 et le 30 décembre 2022, pour le périmètre global
Le niveau de VaR des portefeuilles de négociation de Natixis s’est établi en moyenne à 9,4 millions d’euros, avec un minimum constaté de 5,4 millions d’euros le 18/01/2022, un maximum de 12,8 millions d’euros le 25 mai 2022 et une valeur de 9,4 millions d’euros au 30 décembre 2022.
La ventilation de la VaR par ligne métier permet de rendre compte de la contribution mensuelle des principaux risques ainsi que des effets de compensation en VaR.
La hausse de la VaR est liée à la hausse des chocs utilisés, notamment sur l’activité des taux d’intérêt.
Le niveau de la VaR réglementaire stressée s’est établi en moyenne à 20,9 millions d’euros, avec un minimum constaté de 14,4 millions d’euros le 15 décembre 2022, un maximum de 32 millions d’euros le 11 juillet 2022, et un niveau de 20,1 millions d’euros au 30 décembre 2022.
Cet indicateur porte sur le périmètre réglementaire. Le niveau d’IRC de Natixis s’est établi en moyenne à 23,9 millions d’euros, avec un minimum constaté de 12,2 millions d’euros 6 janvier 2022, un maximum de 36,7 millions d’euros le 14 mars 2022, et une valeur de 21 millions d’euros au 30 décembre 2022.
-
9.1 Gouvernance et organisation
Le Groupe BPCE, comme tous les établissements de crédit, est exposé à des risques structurels de liquidité, de taux d’intérêt et de change.
Ces risques font l’objet d’un dispositif de suivi et d’encadrement structuré au niveau du Groupe et des établissements qui le composent afin de sécuriser les revenus immédiats et futurs, garantir l’équilibre des bilans et favoriser le développement du Groupe.
Le comité d’audit et le conseil de surveillance du Groupe BPCE sont consultés en matière de politique générale ALM et sont informés des principaux choix pris en matière de gestion de liquidité, taux et change. La mise en œuvre de la politique retenue est déléguée au comité de gestion actif-passif Groupe.
Chaque année, le conseil de surveillance du Groupe BPCE valide les orientations générales de la politique ALM, à savoir les principes de mesure des risques, les niveaux de risques acceptés. Il revoit également chaque année l’état du système des limites.
Chaque trimestre, le comité d’audit du Groupe BPCE est informé de la situation du Groupe avec la communication de tableaux de bord contenant les principaux indicateurs de risques.
Le comité de gestion actif-passif Groupe, présidé par le président du directoire de BPCE, se charge de la mise en œuvre opérationnelle de la politique définie, Il se réunit tous les deux mois et ses principales missions sont les suivantes :
•déterminer la politique générale du Groupe à l’égard du risque de liquidité et de transformation ;
•examiner la vision consolidée des risques structurels du Groupe et de ses différentes entités ainsi que les évolutions du bilan ;
•définir les limites de risques structurels du Groupe et des Bassins et en effectuer le suivi (avec validation de la DGR) ;
•valider le programme de refinancement annuel global MLT et CT du Groupe BPCE et en effectuer le suivi global ;
•valider les critères d’investissement et d’allocation ainsi que le profil global souhaité de la réserve de liquidité du Groupe.
La mise en œuvre de la politique de gestion des risques structurels de liquidité, de taux d’intérêt et de change est également assurée de manière conjointe par les filières gestion actif-passif (suivi de la mise en œuvre des plans de refinancement, pilotage des réserves de liquidité, coordination des trésoreries, calcul et suivi des différents indicateurs de risques) et risques (validation du dispositif, validation des modèles et conventions, contrôle du respect des règles et des limites). La direction Gestion financière Groupe et la direction des Risques Groupe assurent la déclinaison du dispositif pour leurs filières respectives.
La déclinaison du dispositif de gestion opérationnelle au sein de chaque établissement fait l’objet d’une validation auprès du conseil d’administration, du conseil d’orientation et/ou du conseil de surveillance. Des comités opérationnels dédiés supervisent au sein de chaque établissement la mise en œuvre de la stratégie de refinancement et la gestion du bilan et des risques de liquidité, de taux et de change de l’établissement dans le cadre des règles et limites fixées au niveau du Groupe. La mise en œuvre du dispositif au niveau des établissements s’appuie sur un outil de gestion actif-passif commun aux réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne.
-
9.2 Politique de gestion du risque de liquidités
Le risque de liquidité se définit comme le risque pour le Groupe de ne pas pouvoir faire face à ses engagements ou de ne pas pouvoir dénouer ou compenser une position en raison de la situation du marché ou de facteurs spécifiques au Groupe BPCE, dans un délai déterminé et à un coût raisonnable. Il traduit le risque de ne pouvoir faire face à des flux nets sortants de trésorerie sur des horizons de temps allant du court terme au long terme.
Le risque de liquidité est susceptible de se matérialiser en cas de baisse des sources de financement qui pourrait être occasionnée par un retrait massif des dépôts de la clientèle ou par une difficulté d’exécution du plan de financement annuel suite à une crise de confiance généralisée des marchés ou à des événements propres au Groupe. Il peut également être lié à une hausse des besoins de financement du fait d’une hausse des tirages sur les engagements de financement, d’un accroissement des appels de marge ou d’une exigence accrue en collatéral.
L’ensemble des facteurs de risque de liquidité fait l’objet d’une cartographie précise actualisée annuellement et présentée en comité de gestion actif-passif Groupe. Cette cartographie recense les différents risques ainsi que leur niveau de matérialité évalué selon différents critères de manière partagée entre les filières gestion actif-passif et risques.
L’objectif principal de la politique de gestion de la liquidité est de refinancer tous les métiers du Groupe de manière optimale et pérenne.
•assurer, au meilleur prix possible, un plan de refinancement soutenable dans le temps, permettant de financer les différentes activités du Groupe sur une duration cohérente avec les actifs créés ;
•répartir cette liquidité entre les différents métiers et en contrôler l’utilisation et l’évolution ;
•respecter les ratios réglementaires et les contraintes internes issues notamment de stress tests garantissant la soutenabilité du refinancement du business model du Groupe même en cas de crise.
•une gestion centralisée de son refinancement visant notamment à encadrer le recours au financement à court terme, à répartir dans le temps les échéances des ressources à moyen et long termes et à diversifier les sources de liquidité ;
•un encadrement de la consommation de liquidité des métiers, reposant notamment sur le maintien d’un équilibre entre le développement des crédits et la collecte de ressources auprès de la clientèle ;
•la constitution des réserves de liquidité, tant en cash qu’en collatéral, en adéquation avec les tombées de passif à venir et les objectifs fixés en matière de sécurisation de la liquidité du Groupe.
Le pilotage et la gestion de ces dispositifs sont réalisés via un ensemble cohérent d’indicateurs, de limites et de règles de gestion réunis dans un référentiel de normes et de règles commun pour les établissements du Groupe, de manière à assurer une mesure et une gestion consolidée du risque de liquidité.
Dans l’objectif de suivre ces risques de liquidité et de définir les actions de gestion et/ou de remédiation appropriées, le Groupe s’appuie sur un dispositif interne de suivi et de pilotage de la liquidité fiable, complet et efficace comprenant un ensemble d’indicateurs et de limites associées. Le pilotage et le suivi du risque de liquidité s’exercent au niveau consolidé du Groupe et au niveau de chacune de ses entités. La définition de ces indicateurs, la méthodologie de calcul et les éventuelles limites afférentes sont précisées dans un référentiel de normes consolidé, qui fait l’objet d’examens et de validations auprès des instances du Groupe et des établissements.
La consommation de liquidité des différents métiers du Groupe voire au sein des entités est encadrée par un dispositif d’allocation interne de la liquidité qui repose d’une part sur la fixation d’un niveau cible d’empreinte de marché court terme et moyen-long terme pour le Groupe et d’autre part sur sa répartition entre les différentes entités du Groupe via un système d’enveloppes de liquidité. L’empreinte de marché du Groupe mesure la dépendance globale à date du Groupe vis-à-vis des ressources provenant des marchés monétaires et obligataires. La soutenabilité de l’accès au marché du Groupe est mesurée de manière régulière. La structure de l’empreinte de marché du Groupe (échéancier, nature des supports, devises, zone géographique, catégories d’investisseurs…) fait ainsi l’objet d’un suivi particulier afin de s’assurer de ne pas trop dépendre des financements court terme et du bon respect de la diversification des sources de financement.
Chaque entité est tenue de respecter l’enveloppe de liquidité qui lui est allouée à la fois en terme de consommation réelle de liquidité mais également en vision projetée dans le cadre du processus budgétaire et de la prévision pluriannuelle. Cela permet de s’assurer du bon dimensionnement de la cible d’empreinte de marché fixée par le Groupe et d’adapter le cas échéant les projections d’activités des métiers. Par ailleurs, cela permet également d’ajuster si besoin le rythme d’exécution du plan de refinancement pluriannuel au regard des besoins exprimés par les métiers et des capacités d’appel au marché du Groupe.
Le besoin de financement des métiers est étroitement corrélé à l’évolution des actifs et passifs commerciaux (crédits et dépôts clientèle) à la fois en terme d’impasse de liquidité entre les actifs et passifs moyens gérés mais également du fait des besoins de réserves de liquidité qu’elle peut générer du fait du respect du LCR (Liquidity Coverage Ratio).
La mesure de l’impasse de liquidité résultant de l’activité commerciale est réalisée via le Coefficient Emplois/Ressources Clientèle (CERC) tant au niveau consolidé qu’au niveau des entités. Cet indicateur permet une mesure relative de l’autonomie du Groupe envers les marchés financiers et un suivi de l’évolution de la structure du bilan commercial.
La mesure du risque de liquidité du Groupe et de ses entités s’appuie sur les ratios réglementaires tels que définis par la réglementation européenne avec le LCR (ratio de liquidité court terme) et le NSFR (Net Stable Funding Ratio – ratio de liquidité long terme).
Cette approche réglementaire est complétée par une approche « économique » interne consistant à mesurer l’impasse de liquidité sur un horizon de dix ans. Elle permet d’encadrer l’écoulement des dettes moyen et long termes et d’anticiper les besoins de refinancement du Groupe. Elle fait l’objet de limites au niveau du Groupe et des établissements.
La mesure de cette impasse de liquidité est réalisée selon une approche dite statique qui ne tient compte que des positions de bilan et hors bilan à date et qui intègre des hypothèses d’écoulement pour de nombreux produits. Ces hypothèses reposent soit sur des modélisations internes (remboursement anticipé des crédits, clôture et dépôts sur les PEL…), soit sur des conventions établies pour l’ensemble des entités du Groupe (notamment pour les dépôts clientèle sans date d’échéance fixée, dépôts à vue et livrets). La validation des modèles et conventions repose sur un process partagé entre la filière gestion actif-passif et la filière risques qui permet d’assurer un regard croisé sur la pertinence des hypothèses retenues et leur correcte adéquation avec le dispositif de limites en vigueur.
Des simulations de crise de liquidité sont régulièrement réalisées de manière à éprouver la capacité du Groupe à faire face à ses engagements et poursuivre son activité commerciale courante dans un contexte de crise. Ce dispositif de stress test a pour ambition de devenir un outil d’aide aux décisions de gestion et de mesure à tout instant de la résilience du Groupe sur un horizon de temps défini ainsi que de la pertinence de son dispositif de gestion.
En situation normale, ces simulations ont pour objectif de mesurer régulièrement l’exposition aux risques de liquidité en jouant un set de scénario de stress déterminés. Elles permettent ainsi de s’assurer de la correcte adéquation entre la réserve de liquidité du Groupe et l’évolution de la position de liquidité nette en vision stressée ainsi que de la capacité à respecter les exigences réglementaires.
En situation de crise, elles permettent de simuler les évolutions possibles de la position de liquidité instantanée sur la base de scénarios sur mesure, d’identifier les impacts potentiels et définir les actions à mener à court terme.
La méthodologie de calcul du stress repose sur la projection des flux du bilan et du hors bilan du Groupe avec des hypothèses stressées définies dans le cadre de scénarios de stress et sur l’évolution de la réserve de liquidité en tenant compte des opérations sur titres et de différentes valorisations (haircuts BCE, Marché) selon différents scénarios. Ainsi par exemple, on supposera ne pouvoir renouveler que partiellement l’ensemble des opérations de refinancement arrivant à échéance, devoir faire face à des demandes de remboursement anticipé de dépôts ou à des décaissements non attendus sur les engagements de financement hors bilan, supporter une fuite de dépôts clientèle ou une modification substantielle de leur structure, ou bien encore une perte de liquidité sur certains actifs de marché.
Les stress de liquidité s’appuient sur différents scénarios, idiosyncratique (spécifique au Groupe), crise systémique affectant l’ensemble des acteurs de la place, et crise combinée. Différents niveaux d’intensité sont également joués afin de permettre des analyses de sensibilités.
Les indicateurs consolidés Groupe sont produits par le département ALM Groupe à partir des indicateurs produits au niveau de chaque entité. Ces derniers sont issus des données collectées dans les systèmes d’information des entités en respectant un schéma d’organisation Groupe (collecte des données, process de correction et de validation).
Ils font l’objet d’un contrôle de premier niveau effectué par les départements ALM des entités en liaison avec l’ALM Groupe, suivi d’un contrôle de second niveau effectué par les départements des risques des entités et du Groupe.
Le Contingency Funding Plan (CFP) du Groupe synthétise les travaux que le Groupe met en œuvre pour faciliter sa gestion des situations de crise de liquidité. Le document est mis à jour annuellement. Il repose sur un dispositif de surveillance et d’alerte via un tableau de bord recensant des indicateurs avancés (EWI : Early Warning Indicators) susceptibles d’éclairer le Groupe quant à la nécessité d’activer ou non le CFP. Ces EWI sont produits quotidiennement et ils portent principalement sur des indicateurs de funding, d’impasses de liquidité et de réserve de liquidité. Des indicateurs de marché (taux, change, actions, CDS…) sont également suivis dans ce tableau de bord quotidien. Au-delà de ces approches quantitatives, une évaluation qualitative sous la forme d’un indice de confiance est
apportée par les filières émissions, pool commun de refinancement, gestion actif-passif et risques financiers. Le CFP peut ainsi être déclenché en raison d’un contexte de marché particulier et de l’appréciation des risques que cela fait porter sur la situation de liquidité à venir du Groupe.
Lors de la crise sanitaire de mars 2020, et alors que la situation de liquidité du Groupe était solide tant d’un point de vue trésorerie que réglementaire, le Groupe a ainsi activé son CFP de manière préventive, afin d’assurer un alignement de tous les métiers au sein du Groupe si des actions devaient être mises en place.
Le déclenchement du CFP génère la mise en œuvre d’une comitologie de gestion de crise spécifique avec un processus d’escalade fonction de l’intensité perçue de la crise. Outre sa comitologie spécifique avec des fréquences de réunion resserrées, le déclenchement du CFP entraine une centralisation, auprès du responsable du pool commun de refinancement, de certaines activités financières normalement localisées chez Natixis.
Le CFP intègre également un inventaire et une analyse en avance de phase des leviers financiers et métiers que le Groupe peut mettre en œuvre, incluant les gains potentiels en liquidité mais aussi les coûts associés (perte de rentabilité) et les possibles obstacles à leur mise en œuvre. Ces leviers peuvent être regroupés en trois familles :
1.la collecte de liquidité. Du fait des nombreuses entités qui le composent, le Groupe dispose d’atouts pour collecter ponctuellement de la liquidité ;
2.la réduction de la consommation de liquidité. Compte tenu de ses activités, le Groupe pourrait, si nécessaire, réduire les concours qu’il octroie à l’économie en cas de tensions sur position de liquidité ;
3.la monétisation d’actifs liquide. Le Groupe dispose d’importantes réserves de collatéral pouvant être transformées en cash si nécessaire.
Les expériences tirées de la crise du premier semestre 2020 et de l’activation du CFP qui en a découlé ont été mises à profit pour actualiser le dispositif dans l’ensemble de ces composantes, à savoir le dispositif d’EWI, la comitologie et le processus d’escalade attaché, l’évaluation des différents leviers.
La direction de la Gestion financière organise, coordonne et supervise le refinancement du Groupe BPCE sur les marchés.
Le refinancement à court terme du Groupe BPCE est opéré par un pool de refinancement unique, issu de la fusion des équipes de trésorerie de BPCE et de Natixis. Cette équipe de trésorerie intégrée est en mesure de gérer plus efficacement la trésorerie du Groupe notamment en période de tension sur la liquidité.
L’accès au refinancement de marché à court terme se fait au travers des deux principaux émetteurs du Groupe, que sont BPCE et sa filiale Natixis.
Pour les besoins de refinancement à moyen et long termes (supérieur à un an), en complément des dépôts de la clientèle des réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne qui constituent la principale source de refinancement, le Groupe intervient en tant qu’émetteur obligataire sur les marchés financiers avec BPCE comme opérateur principal offrant la plus large gamme d’offre obligataire aux investisseurs :
•directement sous la signature de BPCE pour les émissions obligataires subordonnées (Additional Tier 1 et Tier 2), les émissions obligataires de rang senior non préféré et les émissions obligataires « vanille » de rang senior préféré du Groupe, ces émissions pouvant avoir lieu dans de nombreuses devises, les principales étant l’EUR, l’USD, le JPY, l’AUD et le GBP ;
•ou sous la signature de BPCE SFH, le principal émetteur de covered bonds du Groupe ; cet émetteur, opéré par BPCE, est spécialisé dans les obligations de financement de l’habitat ou « OH », une des catégories d’obligations sécurisées reposant sur un cadre légal français (collatéral sous forme de crédits immobiliers résidentiels en France).
•Pour compléter son refinancement à moyen et long terme de marché, le Groupe BPCE a recours à deux autres opérateurs très spécialisés :
•Natixis pour les émissions obligataires structurées (placements privés uniquement) de rang senior préféré sous signature Natixis d’une part et pour les émissions de covered bonds de droit allemand (collatéral sous forme de crédits immobiliers commerciaux) sous la signature de Natixis Pfandbriefbank AG d’autre part ;
•Crédit Foncier pour les émissions de covered bonds du type obligations foncières ou « OF » sous la signature de la Compagnie de Financement Foncier, filiale du Crédit Foncier ; il s’agit d’une des catégories d’obligations sécurisées reposant sur un cadre légal français (collatéral sous forme de crédits et actifs du secteur public, ce qui correspond au repositionnement décidé en 2018 de cet émetteur du Groupe, sachant qu’il reste dans le collatéral un encours de crédit immobiliers résidentiels en France produits antérieurement par le Crédit Foncier).
Il convient de souligner que BPCE est également en charge du refinancement à moyen et long terme de Natixis (au-delà des placements privés structurés mentionnés ci-dessus), qui n’a plus vocation à être un émetteur sur les marchés sous forme d’émission publique.
BPCE dispose de programmes de refinancement à court terme régis par les droits français (NEU CP), anglais (Euro Commercial Paper), de l’État de New York (US Commercial Paper) et de programmes de refinancement à moyen et long termes régis par les droits français (EMTN et Neu MTN), de l’État de New York (US MTN), japonais (Samouraï) et de l’État de Nouvelle-Galles du Sud en Australie (AUD MTN).
Enfin, le Groupe a aussi la capacité de réaliser des opérations de titrisation de marché (ABS), notamment sous forme de RMBS avec des crédits immobiliers résidentiels produits par les réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne.
La centralisation du refinancement du Groupe implique la mise en œuvre de principes de circulation de la liquidité au sein du Groupe et de règles de tarification de cette liquidité afin que la liquidité puisse circuler de la manière la plus performante possible entre les entités du Groupe. Les principes sont validés en comité de gestion actif-passif Groupe et leur mise en œuvre est assurée par le pool commun de refinancement du Groupe. Le dispositif tel qu’il est construit assure la transparence et la permanence des prix internes, garants d’une fluidité de la gestion de la liquidité entre les établissements du Groupe.
Au-delà de ce dispositif de tarification de la liquidité interne, un dispositif de taux de cession internes a été développé de manière à pouvoir affecter à chacun des actifs et passifs du Groupe une mesure de analytique de rentabilité. Là encore, les principes sont décidés au comité de gestion actif-passif du Groupe. Les évolutions respectives des coûts de liquidité des dépôts de la clientèle et des ressources de marché sont prises en compte de manière à assurer un développement équilibré et rentable des activités des différents métiers du Groupe.
Dans sa politique de gestion de la liquidité, le Groupe BPCE attache une importance forte à la gestion de son collatéral et à son optimisation. Sont considérés comme collatéral les titres de créances non négociables (notamment les crédits originés par les réseaux) et les titres de créances négociables (titres financiers…) qui sont éligibles à un dispositif de refinancement, qu’il s’agisse du refinancement banque centrale (via le pool 3G) ou de dispositifs de refinancement du Groupe (covered bonds, titrisations…).
•une gestion centralisée au niveau de l’organe central du collatéral des entités dans le but de renforcer le suivi et l’opérationnalité de la gestion. Dans le cas des entités disposant d’un Pool 3G (Natixis, Compagnie de Financement Foncier, BRED, Crédit Coopératif, Banque Palatine), le collatéral reste au niveau des entités. Néanmoins, ces entités ne peuvent participer en direct aux opérations de refinancement BCE sans accord de l’organe central ;
•une définition des règles d’investissement et de gestion par l’organe central, les entités étant autonomes dans leur prise de décision dans le respect des normes Groupe ;
•un corps d’indicateurs relatifs au suivi du collatéral déterminé au niveau Groupe et suivis au sein du comité de gestion actif-passif Groupe.
En matière de titres de créances non négociables, la gestion du collatéral s’appuie sur un système d’information dédié qui permet de recenser les créances et d’identifier leur égibilité aux différents dispositifs existants. Une part importante de ces créances a vocation à être sanctuarisée de manière à répondre aux exigences de réserve de liquidité telles qu’elles sont fixées par le Groupe au regard notamment des stress tests qui sont conduits périodiquement.
La part non sanctuarisée est disponible pour permettre de réaliser des opérations de refinancement dans le marché, soit sous la forme de cession de créances, soit sous forme de mobilisation de créances. Le Groupe BPCE a développé une expertise forte sur le sujet, ce qui lui a permis de structurer des dispositifs de refinancement innovants, augmentant ainsi sa capacité de diversifier ses sources de levée de ressources auprès des investisseurs.
Le Groupe continue à se concentrer sur l’amélioration du suivi des risques à travers une cartographie fine des risques de liquidité et sur l’optimisation des outils et procédures pour piloter la situation de liquidité du Groupe et de son bilan, de manière constante afin d’être en mesure de faire face à de nouvelles crises, si elles devaient se produire.
Les travaux menés avec la révision des dispositifs de gestion des devises, de la diversification des financements court-terme, du suivi des risques intraday ou encore des stress tests en vue d’en accroître leur opérationnalité participent pleinement à assurer une plus grande adéquation des dispositifs au suivi et à la gestion des risques de liquidité du Groupe BPCE.
Pour accompagner le renforcement des différents dispositifs, de nombreux chantiers informatiques visant à améliorer la qualité des productions du Groupe ont été menés avec la mise en production d’un nouvel outil de gestion ALM et une capacité renforcée de projection des indicateurs dans le temps. Des investissements importants ont été par ailleurs lancés dans le cadre de la gestion du collatéral du Groupe en vue d’industrialiser et de sécuriser les opérations structurées et spécialisées et répondre in fine aux ambitions d’assurer une plus grande diversification du refinancement du Groupe.
-
9.3 Informations quantitatives
Au 31 décembre 2022, les réserves de liquidité permettent de couvrir 150 % des encours de refinancement court terme et des tombées court terme du MLT (215 milliards d’euros au 31 décembre 2022) contre 247 % au 31 décembre 2021 (tombées CT et MLT de 133 milliards d’euros).
La baisse du ratio de couverture est en partie liée aux remboursements du TLTRO 3 intervenant au cours de l’année 2023.
L’évolution de la réserve de liquidité au cours de l’année 2022 traduit la politique de gestion de la liquidité du Groupe avec la volonté de maintenir un niveau de couverture élevé de son risque de liquidité.
en milliards d’euros
01/01/2023 au
31/12/2023
01/01/2024 au
31/12/2026
01/01/2027 au
31/12/2030
Impasses
44,6
10,0
16,9
La position de liquidité projetée montre un excédent structurel de liquidité sur l’horizon d’analyse. Par rapport à fin 2021, cet excédent s’inscrit en baisse de 58,8 milliards d’euros à horizon un an, de 44,2 milliards d’euros sur l’horizon deux ans à quatre ans et 24,3 milliards d’euros sur l’horizon cinq ans à huit ans.
Sur l’horizon court terme, cette évolution est en partie liée à l’effet de réduction de la maturité résiduelle des tirages TLTRO 3. Sur l’horizon moyen terme, la baisse de l’excédent de liquidité traduit l’augmentation de l’impasse clientèle sur les réseaux Banques Commerciales comme l’illustre également l’évolution du coefficient emplois-ressources clientèle.
Au 31 décembre 2022, le coefficient emplois/ressources clientèle Groupe s’élève à 122 % contre 120 % au 31 décembre 2021.
en millions d’euros
Inférieur à
1 mois
De 1 mois
à 3 mois
De 3 mois
à 1 an
De 1 an à
5 ans
Plus de
5 ans
Non
déterminé
Total au
31/12/2022
Caisse, banques centrales
170 929
86
304
171 318
Actifs financiers à la juste valeur par résultat
192 751
192 751
Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres
20 033
804
2 889
10 034
7 464
3 059
44 284
Instruments dérivés de couverture
12 700
12 700
Titres au coût amorti
745
345
3 697
8 134
13 907
822
27 650
Prêts et créances sur les établissements de crédit et assimilés au coût amorti
89 429
4 548
512
2 423
47
735
97 694
Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti
77 360
23 217
64 738
252 406
387 787
21 444
826 953
Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux
(6 845)
(6 845)
ACTIFS FINANCIERS PAR ÉCHÉANCE
358 496
29 001
71 836
272 997
409 206
224 968
1 366 504
Banques centrales
9
9
Passifs financiers à la juste valeur par résultat
8 916
97
433
1 411
13 499
160 391
184 747
Instruments dérivés de couverture
16 286
16 286
Dettes représentées par un titre
35 340
24 836
43 078
78 224
69 982
(8 088)
243 373
Dettes envers les établissements de crédit et assimilés
29 750
6 376
73 841
19 694
9 433
24
139 117
Dettes envers la clientèle
552 292
17 123
31 212
56 906
6 874
29 564
693 970
Dettes subordonnées
678
12
2 547
8 419
8 437
(1 161)
18 932
Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux
389
389
PASSIFS FINANCIERS PAR ÉCHÉANCE
626 985
48 443
151 111
164 654
108 224
197 406
1 296 823
Engagements de financement donnés en faveur des ets de crédit
204
35
5
449
107
2
801
Engagements de financement donnés en faveur
de la clientèle27 015
7 100
22 136
63 182
21 700
18 626
159 758
TOTAL ENGAGEMENTS DE FINANCEMENT DONNÉS
27 220
7 134
22 140
63 631
21 807
18 628
160 560
Engagements de garantie en faveur des éts de crédit
1 194
648
1 062
534
2 371
2 025
7 834
Engagements de garantie en faveur de la clientèle
4 330
5 546
9 497
15 354
10 502
2 415
47 644
TOTAL ENGAGEMENTS DE GARANTIE DONNÉS
5 524
6 194
10 560
15 888
12 873
4 440
55 478
en millions d’euros
Inférieur à
1 mois
De 1 mois
à 3 mois
De 3 mois
à 1 an
De 1 an à
5 ans
Plus de
5 ans
Non
déterminé
Total au
31/12/2021
Caisse, banques centrales
54 203
131 942
172
186 317
Actifs financiers à la juste valeur par résultat
198 919
198 919
Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres
2 064
821
3 865
18 977
17 805
5 066
48 598
Instruments dérivés de couverture
7 163
7 163
Titres au coût amorti
659
361
1 211
8 177
12 140
2 439
24 986
Prêts et créances sur les établissements de crédit et assimilés au coût amorti
83 699
4 898
3 942
806
226
568
94 140
Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti
41 455
23 244
68 270
264 909
374 422
8 798
781 097
Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux
5 394
5 394
ACTIFS FINANCIERS PAR ÉCHÉANCE
182 080
161 266
77 288
292 869
404 591
228 519
1 346 614
Banques centrales
6
6
Passifs financiers à la juste valeur par résultat
7 168
100
389
1 333
14 728
168 050
191 768
Instruments dérivés de couverture
12 521
12 521
Dettes représentées par un titre
28 834
30 254
37 864
73 343
63 143
3 981
237 419
Dettes envers les établissements de crédit et assimilés
26 350
9 825
5 683
101 071
9 598
2 864
155 391
Dettes envers la clientèle
553 167
15 506
20 457
63 401
10 019
2 766
665 317
Dettes subordonnées
591
11
3
9 895
7 589
901
18 990
Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux
184
184
PASSIFS FINANCIERS PAR ÉCHÉANCE
616 111
55 702
64 396
249 043
105 077
191 267
1 281 596
Engagements de financement donnés en faveur des ets de crédit
8
98
378
816
128
1 428
Engagements de financement donnés en faveur
de la clientèle33 523
7 730
24 526
61 324
21 746
5 559
154 408
TOTAL ENGAGEMENTS DE FINANCEMENT DONNÉS
33 530
7 828
24 904
62 141
21 874
5 559
155 837
Engagements de garantie en faveur des éts de crédit
1 570
704
1 375
196
1 891
2 706
8 443
Engagements de garantie en faveur de la clientèle
2 818
5 004
5 997
17 185
9 051
2 675
42 731
TOTAL ENGAGEMENTS DE GARANTIE DONNÉS
4 389
5 708
7 372
17 381
10 942
5 381
51 173
Les instruments financiers en valeur de marché par résultat relevant du portefeuille de transaction, les actifs financiers disponibles à la vente à revenu variable, les encours douteux, les instruments dérivés de couverture et les écarts de réévaluation des portefeuilles couverts en taux sont positionnés dans la colonne « Non déterminé ». En effet, ces instruments financiers sont :
•soit destinés à être cédés ou remboursés à une date non déterminable (notamment lorsqu’ils n’ont pas de maturité contractuelle) ;
Les provisions techniques des sociétés d’assurance, qui, pour l’essentiel, sont assimilables à des dépôts à vue, ne sont pas reprises dans le tableau ci-avant.
Une des priorités du Groupe en matière de refinancement à moyen et long termes sur les marchés est d’assurer une bonne diversification de ses sources de refinancement par type d’investisseurs, par catégorie d’émissions obligataires, par zone géographique et par devise.
Au titre du programme de refinancement à moyen et long termes 2022 « marché », le Groupe BPCE a levé en 2022 un montant total de 33,5 milliards d’euros sur le marché obligataire, dont 27,3 milliards d’euros hors placements privés structurés ; les émissions publiques représentent 78 % du montant total et les placements privés 22 %.
En 2022, le montant levé dans le compartiment non sécurisé hors placements privés structurés est de 14,2 milliards d’euros, dont 2,5 milliards d’euros sous forme de Tier 2, 4,2 milliards d’euros sous forme de senior non préféré et 7,5 milliards d’euros sous forme de senior préféré. En complément, 6,2 milliards d’euros ont été levés en placements privés structurés.
Dans le compartiment sécurisé hors ABS, le montant levé s’élève à 13,1 milliards d’euros de covered bonds. En complément, 1,4 milliard d’euros ont été levés sous forme d’ABS (majoritairement RMBS adossé à des crédits immobiliers résidentiels accordés par les réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne).
Une proportion de 58 % a été levée dans le compartiment non sécurisé (Tier 2 + senior non préféré + senior préféré) et de 42 % dans le compartiment sécurisé (38 % de covered bonds et 4 % d’ABS).
La répartition par devise des émissions non sécurisées hors placements privés structurés réalisées est un bon indicateur de la diversification des sources de refinancement moyen et long termes du Groupe. Au total, 43 % de ces émissions ont été réalisées dans des devises autres que l’euro en 2022, les quatre plus importantes étant l’USD (27 %), le JPY (9 %), l’AUD (4 %) et le GBP (2 %).
La durée moyenne à l’émission (y compris ABS) pour l’ensemble du Groupe BPCE est de 6,7 ans en 2022 à comparer à 8,2 ans de durée moyenne en 2021.
La très grande majorité du refinancement moyen et long termes levé en 2022 l’a été à taux fixe comme les années précédentes. Généralement, le taux fixe est swappé en taux variable dans le cadre de la gestion du risque de taux du Groupe.
•BPCE est devenu en janvier 2022 le premier émetteur européen d’une obligation verte dédiée à l’agriculture durable : ce fut une émission publique 6NC5 de rang senior non préféré d’un montant de 750 millions d’euros ;
-
9.4 Gestion du risque structurel de taux d’intérêt
Le risque structurel de taux d’intérêt (ou risque de taux d’intérêt global) se définit comme le risque encouru en cas de variation des taux d’intérêt, du fait de l’ensemble des opérations de bilan et de hors bilan, à l’exception, le cas échéant, des opérations soumises aux risques de marché. Ce risque est une composante intrinsèque du métier et de la rentabilité des établissements de crédit.
L’objectif du dispositif de gestion du risque de taux d’intérêt du Groupe est d’encadrer le niveau de transformation en taux des établissements de façon à contribuer au développement du Groupe et des métiers tout en lissant l’impact d’une éventuelle évolution défavorable des taux sur la valeur des portefeuilles bancaires et sur les revenus futurs du Groupe.
Le risque de taux est encadré par un dispositif d’indicateurs et de limites, définis par le comité de gestion actif-passif Groupe. La mesure porte sur le risque de taux structurel du bilan, à l’exclusion de tout risque autonome (trading, compte propre…). Les indicateurs utilisés sont déclinés suivant deux approches : une approche dite statique qui ne tient compte que des positions de bilan et hors bilan à date et une approche dynamique qui intègre les anticipations en matière commerciale et financière. Ils peuvent être regroupés en deux ensembles :
•les indicateurs d’impasse rapportent le montant des expositions au passif et des expositions à l’actif sur un même indice de taux et pour différents horizons de maturité. Ces indicateurs permettent de valider les grands équilibres du bilan pour pérenniser les résultats acquis. Les impasses sont calculées à partir des échéanciers contractuels, des résultats de modèles comportementaux communs pour différents produits de crédit ou de collecte, des conventions d’écoulement pour les produits non échéancés et de conventions spécifiques pour les taux réglementés ;
•les indicateurs de sensibilité tant en valeur qu’en revenu. Les indicateurs en valeur mesurent la variation de la valeur actuelle nette des fonds propres au regard de chocs de taux appliqué sur le bilan statique. En plus de l’indicateur réglementaire Bâle II (SOT : standard outlier test) qui mesure une sensibilité à des chocs de taux d’intérêt de +/- 200 points de base, le Groupe a mis en place un indicateur interne d’Economic Value of Equity (EVE). Les indicateurs en revenu portent sur la sensibilité de la marge nette d’intérêt prévisionnelle en cas de divergences de l’évolution des taux d’intérêt de marché par rapport à un scénario central établi trimestriellement par les économistes du Groupe. Cet indicateur de sensibilité de la marge nette d’intérêt porte sur l’ensemble des activités de banque commerciale et vise à estimer la sensibilité des résultats des établissements aux aléas de taux.
L’approche dynamique en sensibilité des revenus futurs a été renforcée par une vision multi-scénario permettant une approche plus large en prenant en compte les aléas liés aux prévisions d’activité (activité nouvelle et évolution des comportements de la clientèle), aux évolutions possibles de la marge commerciale… Des stress tests internes sont réalisés périodiquement et permettent de mesurer l’évolution de la trajectoire de résultats de la banque dans des scénarios adverses.
La gestion de la position de taux des établissements du Groupe se fait dans le respect des normes Groupe qui formalisent à la fois les indicateurs suivis et les limites associées mais également les instruments autorisés dans le cadre de la couverture du risque de taux. Ces derniers sont strictement « vanille » (non structurés), les ventes d’options sont exclues et les modes de comptabilisation sans impact sur les résultats consolidés du Groupe sont privilégiés.
La position de taux est essentiellement portée par la Banque de proximité et Assurance et en premier lieu par les réseaux. Mesurée en approche statique par les impasses de taux, elle montre une exposition structurelle de risque à la hausse des taux d’intérêt avec un excédent d’actifs à taux fixe par rapport aux ressources à taux fixe. Cet excédent structurel s’explique notamment par le poids des dépôts clientèle à taux réglementés ou assimilés (taux du Livret A notamment).
Les impasses de taux fin 2022, présentées ci-après, montre une évolution significative par rapport à l’année précédente avec une hausse de l’excédent d’emplois sur un horizon d’un an ainsi que sur les périodes au-delà d’un an. Cette évolution est liée à une hausse de la position de transformation structurelle du fait de la production de crédits à taux fixe mais également à la prise en compte d’une part optionnelle matérialisant le risque d’arbitrage plus élevé des dépôts clientèle dans un contexte de très forte hausse des taux.
La sensibilité de la valeur actuelle nette du bilan du Groupe à la baisse et à la hausse des taux de 200 points de base demeure en dessous de la limite Tier 1 de 15 %. Au 31 décembre 2022, le Groupe BPCE est sensible à la hausse des taux avec un indicateur à - 13,94 % par rapport au Tier 1 contre - 11,37 % au 31 décembre 2021. Cet indicateur, calculé selon une approche statique (écoulement contractuel ou conventionnel de l’ensemble des postes du bilan) et dans un scénario de stress (choc de taux immédiat et d’ampleur importante), permet de mettre en évidence la déformation du bilan sur un horizon long. Cette mesure est très corrélée à la mesure des impasses de taux détaillée ci-dessus.
Pour appréhender de manière plus précise l’exposition au risque de taux du Groupe, il doit être complété d’une approche dynamique (avec la prise en compte des prévisions de production nouvelle). C’est ce qui est réalisé avec la mesure de la variation de la marge nette d’intérêt prévisionnelle du Groupe à un an selon quatre scénarios (hausse des taux, baisse des taux, pentification de la courbe, aplatissement de la courbe) par rapport au scénario central. Au 30 septembre 2022, le choc à la hausse de faible amplitude (+ 25 bps) aurait un impact négatif de 1,4 % sur la marge nette d’intérêt projetée (perte de 91 millions d’euros envisagée) sur une année glissante tandis que le scénario à la baisse de faible amplitude (- 25 bps) aurait un impact positif de 1,5 % (gain de 95 millions d’euros envisagé).
Scénarios réglementaires
a
b
Sensibilité EVE (en %)
31/12/2022
31/12/2021
1
Choc parallèle vers le haut
(13,94%)
(11,37%)
2
Choc parallèle vers le bas
4,36 %
0,41 %
3
Pentification de la courbe
(2,00%)
(1,33%)
4
Aplatissement de la courbe
3,03 %
5,34 %
5
Hausse des taux courts
(1,36%)
4,85 %
6
Baisse des taux courts
1,80 %
1,08 %
Le tableau ci-dessous présente les instruments financiers par indice devant faire l’objet d’une transition dans le cadre de la réforme des indices. Depuis le 1er janvier 2022, les risques sont cantonnés pour l’essentiel, à la transition de l’indice Libor USD (pour les échéances au jour le jour, un, trois, six et douze mois) vers le taux SOFR (cf. paragraphe 5.16).
Les données présentées sont issues des bases de gestion au 31 décembre 2022 après élimination des opérations internes au Groupe BPCE et concernent les instruments financiers dont la maturité excède le 30 juin 2023 en tenant compte des conventions suivantes :
Les actifs financiers et passifs financiers hors dérivés sont présentés sur la base de leur nominal (capital restant dû), hors provisions ;
Pour les dérivés comprenant une jambe emprunteuse et une jambe prêteuse, chacune exposée à un taux de référence, les deux jambes ont été reportées dans le tableau ci-dessous pour effectivement refléter l’exposition du Groupe BPCE aux taux de référence sur ces deux jambes.
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9.5 Gestion du risque structurel de change
Le risque de change structurel se définit comme le risque d’une perte constatée ou latente liée à une évolution défavorable des cours de change de devises. La gestion distingue la politique de change structurelle et la gestion du risque de change opérationnel.
Pour ce qui est du Groupe BPCE (hors Natixis), le risque de change fait l’objet d’un suivi à partir d’indicateurs réglementaires (mesure de l’exigence de fonds propres correspondante par entité). Les positions de change résiduelles du Groupe (hors Natixis) ne sont pas significatives compte tenu de l’adossement quasi systématique des actifs et des passifs en devises.
Dans le cas particulier des opérations de financement du commerce international, les prises de risque doivent être limitées aux contreparties situées dans des pays dont la devise est librement convertible, sous réserve de pouvoir être techniquement gérées par les systèmes d’information des entités.
Les positions de change structurelles de Natixis relatives aux investissements nets à l’étranger refinancés par achats de devise, font l’objet d’un suivi trimestriel par le comité de gestion actif-passif de l’établissement, tant en termes de sensibilité que de solvabilité. Les indicateurs de suivi de ce risque sont transmis trimestriellement au comité de gestion actif-passif Groupe.
Au 31 décembre 2022, le Groupe BPCE, soumis aux exigences réglementaires de fonds propres au titre du risque de change, a une position de change stable s’élevant à 4 739 millions d’euros contre 3 708 millions d’euros à fin 2021 avec un montant exigible au titre du risque de change qui représente 379 millions d’euros. La position de change est essentiellement portée par GFS.
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9.6 Informations quantitatives détaillées sur le risque de liquidité
Les informations quantitatives détaillées relatives au risque de liquidité dans les tableaux qui suivent viennent enrichir, au titre du Pilier III, les informations de la section précédente.
Le bilan cash du Groupe BPCE hors contribution de la SCF fait apparaître les grands équilibres du bilan en identifiant notamment :
•les besoins de financement de l’activité (crédits clientèle, centralisation des livrets réglementés et actifs tangibles et intangibles du Groupe) pour un total de 883 milliards d’euros au 31 décembre 2022, en progression de 50 milliards d’euros sur un an principalement liée à la hausse des encours de crédit (prêts immobiliers)
•les ressources stables du Groupe constituées des dépôts des clients, des ressources à moyen et long termes et des fonds propres et assimilés, pour un total de 1 023 milliards d’euros au 31 décembre 2022 en progression de 24 milliards d’euros sur un an principalement liée à la hausse des dépôts clientèle ;
•l’excédent de 139 milliards d’euros traduit le surplus de ressources clientèle et de ressources financières à moyen et long termes sur les besoins de financement de l’activité de clientèle. Il est majoritairement investi en actifs liquides pour contribuer à la réserve de liquidité ;
•les ressources à court terme investies essentiellement en actifs liquides (dépôts banques centrales, actifs interbancaires, titres de dette).
Le ratio de liquidité réglementaire à 30 jours mesure le ratio entre le buffer de liquidité (Actifs liquides de haute qualité HQLA) et les sorties nettes de trésorerie anticipées sur un horizon de 30 jours. Depuis le 1er janvier 2018, le niveau minimal d’exigence est fixé à 100 %.
Le LCR du Groupe s’établit à 142 % en moyenne mensuelle sur l’année 2022, soit un excédent de liquidité de 65 milliards d’euros en décembre 2022 contre des niveaux respectivement de 161 % et 86 milliards d’euros en décembre 2021.
(1)
Solde de ressources stables de 139 Md€ 31/12/2022 = ressources MLT de 221 Md€ + ressources clientèle de 709 Md€ + fonds propres hors dettes subordonnées de 82 Md€ + divers de 11 Md€ - crédits clientèle de 782 Md€ - centralisation des livrets règlementés de 85 Md€ + Immobilisations de 17 Md€.
(3)
Position nette des comptes de régularisation et dérivés et des opérations de refinancement avec la SCF : 11 Md€ au passif pour le groupe hors SCF.
(4)
Dont 21 Md€ hors intérêts courus non échus de ressources MLT de marché ayant une date de maturité résiduelle inférieure ou égale à un an.
(5)
Dont 1,5 Md€ hors intérêts courus non échus d’encours d’émissions obligataires de rang senior préféré de BPCE (avec 0,1 Md€ ayant une maturité inférieure ou égale à un an) et 2,2 Md€ hors intérêts courus non échus, d’émissions de rang Tier 2 de BPCE (avec aucune émission ayant une maturité inférieure ou égale à un an) commercialisées dans nos réseaux.
en millions d’euros
a
b
c
d
e
f
g
h
Valeur totale non pondérée (moyenne)
Valeur totale pondérée (moyenne)
EU 1a
Trimestre se terminant le (JJ Mois AAA)
31/03/2022
30/06/2022
30/09/2022
31/12/2022
31/03/2022
30/06/2022
30/09/2022
31/12/2022
EU 1b
Nombre de points utilisés pour le calcul de moyennes
12
12
12
12
12
12
12
12
ACTIFS LIQUIDES DE QUALITÉ ÉLEVÉE (HQLA)
1
Total Actifs liquides de haute qualité (HQLA)
231 216
228 372
223 352
220 931
SORTIES DE TRÉSORERIE
2
Dépôts de détail et petites entreprises, dont
379 933
383 427
386 214
388 030
22 522
22 771
22 967
23 058
3
Dépôts stables
290 633
292 696
294 596
295 702
14 535
14 635
14 730
14 785
4
Dépôts moins stables
79 834
81 329
82 345
82 680
7 987
8 136
8 238
8 273
5
Dépôts non sécurisés des entreprises et institutions financières, dont
199 908
202 096
204 478
207 023
102 446
103 164
104 015
105 359
6
Dépôts opérationnels
52 539
52 810
52 499
52 043
12 204
12 264
12 178
12 043
7
Dépôts non opérationnels
131 636
133 940
136 912
139 873
74 509
75 554
76 770
78 208
8
Dettes émises non sécurisées
15 733
15 346
15 067
15 108
15 733
15 346
15 067
15 108
9
Dépôts sécurisés des entreprises et institutions financières
25 811
26 608
26 956
26 982
10
Sorties additionnelles, dont :
110 962
112 927
115 083
116 568
28 277
28 980
30 410
32 020
11
Sorties relatives aux dérivés et transactions collatéralisées
15 373
15 552
15 822
16 091
11 243
11 645
12 567
13 720
12
Sorties relatives aux produits de dettes
0
0
0
0
0
0
0
0
13
Facilités de crédit et de liquidité
95 589
97 375
99 260
100 477
17 035
17 335
17 843
18 300
14
Autres sorties contractuelles de trésorerie
30 769
34 464
36 026
35 953
29 490
33 411
34 975
34 931
15
Autres sorties contingentes de trésorerie
119 205
124 921
127 307
128 685
12 902
13 324
13 741
13 942
16
Total sorties de trésorerie
208 098
207 984
233 065
236 292
ENTRÉES DE TRÉSORERIE
17
Transactions collatéralisées par des titres (i.e. reverse repos)
95 735
99 490
105 171
106 277
12 778
13 328
14 197
14 956
18
Entrées de trésorerie des prêts
29 294
30 547
31 535
31 630
22 417
23 575
24 526
24 467
19
Autres entrées de trésorerie
52 636
54 015
53 890
52 630
39 377
41 416
41 867
40 966
EU-19a
(Différence entre les entrées totales pondérées et les sorties totales pondérées de trésorerie résultant d’opérations effectuées dans des pays tiers soumis à des restrictions de transfert ou libellés en monnaies non convertibles)
0
0
0
0
EU-19b
(Entrées excédentaires d’un établissement de crédit spécialisé lié)
0
0
0
0
20
Total entrées de trésorerie
177 665
184 052
190 595
190 537
74 572
78 318
80 591
80 389
EU-20a
Entrées de trésorerie entièrement exemptes de plafond
0
0
0
0
0
0
0
0
EU-20b
Entrées de trésorerie soumises au plafond à 90 %
0
0
0
0
0
0
0
0
EU-20c
Entrées de trésorerie soumises au plafond à 75 %
147 071
155 470
161 401
159 945
74 572
78 318
80 591
80 389
VALEUR AJUSTÉE TOTALE
21
TOTAL HQLA
231 216
228 372
223 352
220 931
22
TOTAL DES SORTIES NETTES DE TRÉSORERIE
146 876
149 940
152 474
155 903
23
RATIO DE LIQUIDITÉ À COURT TERME (EN %)
158 %
152 %
147 %
142 %
Les actifs liquides du Groupe, après prise en compte des haircuts réglementaires, s’élèvent à 221 milliards d’euros et sont majoritairement composés de dépôts en banque centrale et de titres souverains.
Les sorties brutes de trésorerie s’élèvent à 236 milliards d’euros, la progression constatée sur l’année 2021 se poursuit en 2022 en lien avec l’accroissement des dépôts clientèle, qu’il s’agisse des dépôts Retail ou des dépôts de la clientèle Wholesale. En parallèle, les entrées brutes de trésorerie s’élèvent à 80 milliards d’euros et sont en hausse par rapport à décembre 2021. En position nette les sorties de trésorerie sont ainsi de 156 milliards d’euros, et se sont accrues de 13 milliards d’euros par rapport à décembre 2021.
Le stock des actifs liquides est piloté de manière à conserver un montant suffisant d’excédent de liquidité pour couvrir toute volatilité dans l’évolution du ratio LCR et également de prémunir
le Groupe contre une crise de liquidité court terme pouvant se matérialiser par une impossibilité pour le Groupe de renouveler tout ou partie de ses émissions court terme. Dans un tel contexte, c’est d’abord la liquidité excédentaire qui sera absorbée sans impact sur les activités core du Groupe.
Le ratio structurel de liquidité à long terme (NSFR, Net Stable Funding Ratio) correspond au montant du financement stable disponible (soit les fonds propres et la part des passifs censée être fiable sur l’horizon temporel pris en compte aux fins du NSFR, à savoir jusqu’à un an) rapporté à celui du financement stable exigé. Ce ratio est contraignant avec un niveau minimal d’exigence à 100 % depuis le 28 juin 2021.
Le NSFR du Groupe s’établit à 106,27 % au 31 décembre 2022, soit un excédent de liquidité de 48,9 milliards d’euros.
en millions d’euros
31/12/2022
a
b
c
d
e
Valeur non pondérée par échéance résiduelle
Valeur
pondérée
Pas
d’échéance
< 6 mois
6 mois à
< 1an
≥ 1an
ÉLÉMENTS DU FINANCEMENT STABLE DISPONIBLE
1
Éléments et instruments de fonds propres
79 765
0
0
14 372
94 137
2
Fonds propres
79 765
0
0
14 372
94 137
3
Autres instruments de fonds propres
0
0
0
0
4
Dépôts de la clientèle de détail
394 336
805
14 700
385 951
5
Dépôts stables
312 109
385
2 684
299 553
6
Dépôts moins stables
82 226
420
12 017
86 398
7
Financement de gros :
482 034
46 400
192 873
315 618
8
Dépôts opérationnels
50 234
0
0
2 277
9
Autres financements de gros
431 799
46 400
192 873
313 342
10
Engagements interdépendants
7 912
0
76 766
0
11
Autres engagements :
4 796
42 510
3 202
31 669
33 270
12
Engagements dérivés affectant le NSFR
4 796
13
Tous les autres engagements et instruments de fonds propres non inclus dans les catégories ci-dessus.
42 510
3 202
31 669
33 270
14
Financement stable disponible total
828 977
ÉLÉMENTS DU FINANCEMENT STABLE REQUIS
15
Total des actifs liquides de qualité élevée (HQLA)
16 096
EU-15a
Actifs grevés pour une échéance résiduelle d’un an ou plus dans un panier de couverture
39
3 955
42 668
39 662
16
Dépôts détenus auprès d’autres établissements financiers à des fins opérationnelles
388
0
0
194
17
Prêts et titres performants :
140 809
47 896
730 159A
632 142
18
Opérations de financement sur titres performantes avec des clients financiers garanties par des actifs liquides de qualité élevée de niveau 1 soumis à une décote de 0 %.
18 013
2 796
2 386
4 307
19
Opérations de financement sur titres performantes avec des clients financiers garanties par d’autres actifs et prêts et avances aux établissements financiers
51 185
4 151
23 355
29 227
20
Prêts performants à des entreprises non financières, prêts performants à la clientèle de détail et aux petites entreprises, et prêts performants aux emprunteurs souverains et aux entités du secteur public, dont :
52 019
29 802
426 492
564 449
21
Avec une pondération de risque inférieure ou égale à 35 % selon l’approche standard de Bâle II pour le risque de crédit
8 430
7 581
159 422
300 072
22
Prêts hypothécaires résidentiels performants, dont :
11 333
10 246
239 923
0
23
Avec une pondération de risque inférieure ou égale à 35 % selon l’approche standard de Bâle II pour le risque de crédit
11 333
10 246
239 923
0
24
Autres prêts et titres qui ne sont pas en défaut et ne sont pas considérés comme des actifs liquides de qualité élevée, y compris les actions négociées en Bourse et les produits liés aux crédits commerciaux inscrits au bilan
8 292
1 146
41 255
37 160
25
Actifs interdépendants
7 912
0
76 766
0
en millions d’euros
31/12/2022
a
b
c
d
e
Valeur non pondérée par échéance résiduelle
Valeur
pondérée
Pas
d’échéance
< 6 mois
6 mois à
< 1an
≥ 1an
26
Autres actifs :
0
57 499
386
71 753
73 444
27
Matières premières échangées physiquement
0
0
28
Actifs fournis en tant que marge initiale dans des contrats dérivés et en tant que contributions aux fonds de défaillance des CCP
479
0
7 316
6 626
29
Actifs dérivés affectant le NSFR
1 065
0
30
Engagements dérivés affectant le NSFR avant déduction de la marge de variation fournie
42 439
2 122
31
Tous les autres actifs ne relevant pas des catégories ci-dessus
13 516
386
64 437
64 697
32
Éléments de hors bilan
280 524
0
28 608
18 548
33
Financement stable requis total
780 086
34
Ratio de financement stable net (%)
106 %
en millions d’euros
31/12/2021
a
b
c
d
e
Valeur non pondérée par échéance résiduelle
Valeur
pondérée
Pas
d’échéance
< 6 mois
6 mois à <
1an
≥ 1an
ÉLÉMENTS DU FINANCEMENT STABLE DISPONIBLE
1
Éléments et instruments de fonds propres
77 859
0
0
12 951
90 810
2
Fonds propres
77 859
0
0
12 951
90 810
3
Autres instruments de fonds propres
0
0
0
0
4
Dépôts de la clientèle de détail
385 390
621
13 923
376 598
5
Dépôts stables
304 947
354
3 277
293 313
6
Dépôts moins stables
80 443
268
10 646
83 286
7
Financement de gros :
428 483
29 738
255 944
364 447
8
Dépôts opérationnels
87 674
0
0
3 535
9
Autres financements de gros
340 808
29 738
255 944
360 912
10
Engagements interdépendants
6 638
0
69 672
0
11
Autres engagements :
453
25 165
1 116
42 910
43 468
12
Engagements dérivés affectant le NSFR
453
13
Tous les autres engagements et instruments de fonds propres non inclus dans les catégories ci-dessus.
25 165
1 116
42 910
43 468
14
Financement stable disponible total
875 323
ÉLÉMENTS DU FINANCEMENT STABLE REQUIS
15
Total des actifs liquides de qualité élevée (HQLA)
22 608
EU-15a
Actifs grevés pour une échéance résiduelle d’un an ou plus dans un panier de couverture
1 452
1 585
40 950
37 389
16
Dépôts détenus auprès d’autres établissements financiers à des fins opérationnelles
325
-
-
163
17
Prêts et titres performants :
121 074
45 875
689 551
611 739
18
Opérations de financement sur titres performantes avec des clients financiers garanties par des actifs liquides de qualité élevée de niveau 1 soumis à une décote de 0 %.
14 388
957
2 654
3 714
19
Opérations de financement sur titres performantes avec des clients financiers garanties par d’autres actifs et prêts et avances aux établissements financiers
39 476
5 349
15 846
20 804
en millions d’euros
31/12/2021
a
b
c
d
e
Valeur non pondérée par échéance résiduelle
Valeur
pondérée
Pas
d’échéance
< 6 mois
6 mois à <
1an
≥ 1an
20
Prêts performants à des entreprises non financières, prêts performants à la clientèle de détail et aux petites entreprises, et prêts performants aux emprunteurs souverains et aux entités du secteur public, dont :
49 053
29 021
409 473
544 983
21
Avec une pondération de risque inférieure ou égale à 35 % selon l’approche standard de Bâle II pour le risque de crédit
7 450
6 867
152 178
274 816
22
Prêts hypothécaires résidentiels performants, dont :
10 177
9 368
214 660
-
23
Avec une pondération de risque inférieure ou égale à 35 % selon l’approche standard de Bâle II pour le risque de crédit
10 177
9 368
214 660
-
24
Autres prêts et titres qui ne sont pas en défaut et ne sont pas considérés comme des actifs liquides de qualité élevée, y compris les actions négociées en Bourse et les produits liés aux crédits commerciaux inscrits au bilan
7 980
1 180
46 919
42 237
25
Actifs interdépendants
6 638
-
69 672
-
26
Autres actifs :
0
43 677
1 297
73 230
79 029
27
Matières premières échangées physiquement
-
-
28
Actifs fournis en tant que marge initiale dans des contrats dérivés et en tant que contributions aux fonds de défaillance des CCP
57
-
5 086
4 372
29
Actifs dérivés affectant le NSFR
3 036
2 583
30
Engagements dérivés affectant le NSFR avant déduction de la marge de variation fournie
24 623
1 231
31
Tous les autres actifs ne relevant pas des catégories ci-dessus
15 962
1 297
68 143
70 844
32
Éléments de hors bilan
117 757
-
339 179
5 742
33
Financement stable requis total
756 669
34
Ratio de financement stable net (%)
116%
Au-delà des effets structurels – combinant collecte de dépôts et production de crédits – qui se traduisent par la production d’un excédent naturel de NSFR pour le Groupe BPCE, les effets conjoncturels incluant la hausse des crédits, l’amortissement du TLTRO III et la revue du traitement des éléments de hors bilan relevant de l’article 23 de l’acte délégué expliquent le niveau d’excédent affiché au 31 décembre 2022.
Le montant de financement stable disponible s’élève ainsi pour le Groupe BPCE, à 828,98 milliards d’euros et est principalement constitué :
•de dépôts à la clientèle (386 milliards d’euros) dont une part significative de dépôts réputés stables, et en légère hausse par rapport à juin 2022 reflétant les niveaux élevés d’épargne constatés sur la période ; et
•de financements de gros (316 milliards d’euros) dans lesquels figurent les dépôts aux entreprises en baisse par rapport à juin 2022, dans le contexte actuel de remboursement du TLTRO III.
Le montant de financement stable requis s’élève, quant à lui, à 780 milliards d’euros, résultat d’un niveau important de prêts et titres performants dont l’impact est de 632 milliards d’euros.
en millions d’euros
31/12/2022
Valeur comptable
des actifs grevés
Juste valeur des actifs
grevés
Valeur comptable des
actifs non grevés
Juste valeur des actifs
non grevés
dont
EHQLA et
HQLA
théori-
quement
éligibles
dont
EHQLA et
HQLA
théori-
quement
éligibles
dont
EHQLA et
HQLA
dont
EHQLA et
HQLA
10
30
40
50
60
80
90
100
010
Actifs de l’établissement publiant les informations
320 806
72 724
1 072 536
20 560
030
Instruments de capitaux propres
21 616
18 454
21 616
18 454
17 941
5 964
13 006
5 939
040
Titres de créance
84 851
54 270
83 477
54 277
14 361
14 361
33 484
28 213
050
dont : obligations garanties
256
4
263
4
720
720
1 258
1 075
060
dont : titrisations
23 534
0
22 357
0
0
0
0
0
070
dont : émis par des administrations publiques
45 552
44 675
45 558
44 682
10 545
10 545
17 166
16 361
080
dont : émis par des sociétés financières
13 139
7 626
12 950
7 626
3 232
3 232
6 277
6 277
090
dont : émis par des sociétés non financières
4 148
2 019
4 149
1 983
0
0
9 304
4 647
120
Autres actifs
214 522
0
1 035 043
0
en millions d’euros
31/12/2021
Valeur comptable
des actifs grevés
Juste valeur des actifs
grevés
Valeur comptable des
actifs non grevés
Juste valeur des actifs
non grevés
dont
EHQLA et
HQLA
théori-
quement
éligibles
dont
EHQLA et
HQLA
théori-
quement
éligibles
dont
EHQLA et
HQLA
dont
EHQLA et
HQLA
010
030
040
050
060
080
090
100
010
Actifs de l’établissement publiant les informations
334 073
72 938
1 036 947
28 255
030
Instruments de capitaux propres
28 321
25 474
28 321
25 474
22 108
5 824
18 098
5 848
040
Titres de créance
83 384
47 619
82 921
47 564
24 026
23 188
37 637
31 798
050
dont : obligations garanties
368
185
372
185
1 256
1 073
1 279
1 098
060
dont : titrisations
19 429
0
19 101
0
0
0
0
0
070
dont : émis par des administrations publiques
44 263
41 815
44 140
41 752
17 740
17 032
20 156
19 626
080
dont : émis par des sociétés financières
14 630
4 033
14 562
4 034
4 959
4 959
5 176
5 140
090
dont : émis par des sociétés non financières
3 009
1 648
3 011
1 654
0
0
10 575
5 949
120
Autres actifs
221 369
0
990 812
0
en millions d’euros
31/12/2022
Juste valeur des sûretés grevées
reçues ou des propres titres de
créances grevés émis
Non-grevés
Juste valeur des sûretés reçues ou
des propres titres de créances
émis pouvant être grevés
dont EHQLA
et HQLA
théoriquement
éligibles
dont EHQLA
et HQLA
010
030
040
060
130
Sûretés reçues par l’établissement publiant les informations
137 449
109 321
91 268
46 931
140
Prêts à vue
0
0
0
0
150
Instruments de capitaux propres
34 854
18 283
21 687
5 910
160
Titres de créance
102 595
92 190
47 542
41 570
170
dont : obligations garanties
162
5
866
866
180
dont : titrisations
0
0
0
0
190
dont : émis par des administrations publiques
76 151
76 045
29 334
28 342
200
dont : émis par des sociétés financières
23 354
14 986
11 530
11 530
210
dont : émis par des sociétés non financières
2 939
824
6 370
1 982
220
Prêts et avances autres que prêts à vue
0
0
21 980
0
230
Autres sûretés reçues
0
0
0
0
240
Propres titres de créance émis autres que propres obligations garanties ou titrisations
0
0
0
0
241
Propres obligations garanties et titrisations émises et non encore données en nantissement
9
0
250
TOTAL SÛRETÉS REÇUES ET PROPRES TITRES DE CRÉANCE ÉMIS
464 521
186 005
en millions d’euros
31/12/2021
Juste valeur des sûretés grevées
reçues ou des propres titres de
créances grevés émis
Non-grevés
Juste valeur des sûretés reçues ou
des propres titres de créances
émis pouvant être grevés
dont EHQLA
et HQLA
théoriquement
éligibles
dont EHQLA
et HQLA
010
030
040
060
130
Sûretés reçues par l’établissement publiant les informations
132 900
96 218
94 895
48 445
140
Prêts à vue
0
0
0
0
150
Instruments de capitaux propres
39 703
17 519
26 108
4 963
160
Titres de créance
94 574
79 976
47 459
43 482
170
dont : obligations garanties
581
366
1 484
1 484
180
dont : titrisations
4 652
0
0
0
190
dont : émis par des administrations publiques
73 051
70 843
34 697
34 300
200
dont : émis par des sociétés financières
13 058
6 143
6 547
6 547
210
dont : émis par des sociétés non financières
1 341
408
4 707
1 485
220
Prêts et avances autres que prêts à vue
0
0
20 710
0
230
Autres sûretés reçues
0
0
0
0
240
Propres titres de créance émis autres que propres obligations garanties ou titrisations
0
0
0
0
241
Propres obligations garanties et titrisations émises et non encore données en nantissement
400
0
250
TOTAL SÛRETÉS REÇUES ET PROPRES TITRES DE CRÉANCE ÉMIS
464 722
170 859
en millions d’euros
31/12/2022
Passif correspondants, passifs
éventuels ou titres prêtés
Actifs, sûretés reçues et
propres titres de créances
émis autres qu’obligations
garanties grevées et titres
adossés à des actifs grevés
010
030
010
Valeur comptable de passifs financiers sélectionnés
300 819
365 134
en millions d’euros
31/12/2021
Passif correspondants, passifs
éventuels ou titres prêtés
Actifs, sûretés reçues et propres
titres de créances émis autres
qu’obligations garanties grevées
et titres adossés à des actifs
grevés
010
030
010
Valeur comptable de passifs financiers sélectionnés
321 351
373 252
Un actif ou une sûreté est grevé(e) dès lors qu’il/elle est immobilisé(e) comme une garantie, sûreté ou rehaussement d’une opération d’un établissement.
En date d’arrêté du 31 décembre 2022, le ratio des actifs grevés par rapport aux actifs du bilan du Groupe est de 27,2 %, en baisse de 2,0 % par rapport au ratio du 31 décembre 2021 (29,2 %).
Le montant total des charges grevant les actifs (actifs et sûretés grevés) s’élève à 440,8 milliards d’euros.
Le Groupe mobilise ses actifs et sûretés dans le but d’obtenir des refinancements à conditions avantageuses et de réaliser des opérations de pension et de dérivés.
–96,1 milliards d’euros de prêts et créances pour garantir les obligations « covered bonds » émises par les entités BPCE SFH, SCF et Natixis Pfandbriefbank. Les taux de surdimensionnement appliqués s’élèvent respectivement à 105 % pour BPCE SFH/SCF et 102 % pour Natixis Pfandbriefbank,
–133,5 milliards d’euros de créances et titres mobilisés en banque centrale pour réaliser les opérations de TLTRO. L’organe central du Groupe pilote le dispositif de pool 3G pour le compte des établissements ;
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10.1 Procédures judiciaires et d’arbitrage – BPCE
Dossier de place porté par Banques Populaires Participations (BP Participations) et Caisses d’Epargne Participations (CE Participations) et dorénavant par BPCE suite à la fusion-absorption de BP Participations et CE Participations par BPCE.
Le 18 mars 2008, la BFBP et la CNCE ont reçu, comme les autres banques de la place, une notification de griefs du conseil de la concurrence. Il est reproché aux banques d’avoir instauré et fixé en commun le montant de la commission d’échange image-chèque, ainsi que des commissions connexes sur le chèque.
Le 20 septembre 2010, l’Autorité de la concurrence a rendu une décision prononçant des sanctions à l’encontre des banques incriminées (90,9 millions d’euros pour BPCE). Les banques incriminées (à l’exception de la Banque de France) ont interjeté appel.
Le 23 février 2012, la Cour d’Appel de Paris a annulé la décision de l’Autorité de la concurrence et BPCE a obtenu le remboursement de l’amende de 90,9 millions d’euros payée par le Groupe.
Le 23 mars 2012, l’Autorité de la concurrence a formé un pourvoi en cassation contre l’arrêt de la Cour d’Appel de Paris.
Le 14 avril 2015, la Cour de Cassation, saisie par l’Autorité de la concurrence, a cassé la décision de la Cour d’Appel de Paris de 2012 pour vice de forme. Les banques ont dû régler à nouveau l’amende.
BPCE, à l’instar des autres banques incriminées, a saisi la Cour d’Appel de Paris afin que cette dernière purge ce vice de forme et confirme sa décision de 2012, de sorte que l’amende soit remboursée à BPCE in fine.
La Cour d’Appel de renvoi a rendu sa décision le 21 décembre 2017 et a confirmé l’analyse de l’Autorité de la concurrence de 2010, contredisant ainsi la première décision de la Cour d’appel de Paris de 2012.
La Cour considère que la mise en place de la commission EIC et des CSC constitue une pratique anticoncurrentielle par objet et confirme la condamnation des banques aux amendes prononcées par l’ADLC. Cependant, la Cour réduit l’amende pour les Caisses d’Epargne pour un montant de 4,07 millions d’euros en annulant la majoration d’amende de 10 % imposée par l’ADLC à certaines banques pour leur rôle moteur dans les négociations. BPCE, venant aux droits de CE Participations, a récupéré auprès du Trésor cette somme de 4,07 millions d’euros.
Les banques ont déposé une déclaration de pourvoi le 22 janvier 2018 auprès de la Cour de cassation.
Le 29 janvier 2020, la Cour de cassation a rendu sa décision et a cassé l’arrêt d’appel pour absence de base légale sur la démonstration d’un objet anticoncurrentiel. Il s’agit d’un arrêt avec renvoi devant la Cour d’appel, les banques étant replacées dans l’état où elles se trouvaient à l’issue de la décision de l’ADLC (Autorité de la concurrence).
La Cour d’appel de renvoi a rendu le 2 décembre 2021 sa décision et a réformé la quasi-intégralité de la décision de l’Autorité de la concurrence de 2010 sanctionnant onze banques et a annulé les 384,9 millions d’euros d’amendes infligées aux banques.
Cet arrêt sur renvoi après une seconde cassation (arrêt du 29 janvier 2020), a permis à BPCE SA de récupérer le 30 décembre 2021 la somme totale de 90 962 647,35 euros (correspondant aux 38,09 millions pour les BP et 48,74 millions pour les CE, ainsi que les 4 millions complémentaires versés par BPCE SA au Trésor en avril 2020 (correspondant au remboursement de la réduction d’amende des CE prononcée par l’arrêt d’appel du 21 décembre 2017)).
Aux termes de sa décision, la Cour d’Appel a estimé que l’instauration, lors du passage à la dématérialisation du traitement des chèques, de commissions interbancaires pour l’échange d’image-chèque (CEIC) et pour services connexes sur annulation d’opérations compensées à tort (AOCT), n’a faussé la concurrence ni par son objet ni par ses effets. Sur l’objet anticoncurrentiel de l’accord, selon la Cour il n’est pas permis de considérer, en l’absence d’expérience acquise pour ce type de commissions de nature compensatoire et dissuasive, que par leur nature même, elles présentent un degré de nocivité suffisante à l’égard de la concurrence pour être qualifiées de restriction de concurrence par objet. Sur les effets de l’accord, la Cour considère qu’il n’est pas établi que la CEIC a eu des effets réels sur les prix du service de la remise de chèque, et partant, qu’elle a de manière effective contraint les banques dans leur politique tarifaire. Ainsi la Cour d’appel de Paris conclut qu’aucun grief notifié aux Banques n’était fondé et, en conséquence, dit qu’il n’est pas établi que l’instauration, par l’accord du 3 février 2000, des commissions interbancaires litigieuses et la perception de ces commissions à compter du 1er janvier 2002 ont enfreint les dispositions de l’article 101 TFUE et l’article L. 420-1 du Code de commerce.
Le 31 décembre 2021, le président de l’Autorité de la concurrence a formé un pourvoi en cassation contre l’arrêt de la cour d’appel du 2 décembre 2021. La procédure suit son cours.
Le 9 octobre 2015, un acteur dans le domaine des titres-restaurant a saisi l’Autorité de la Concurrence de pratiques mises en œuvre dans le secteur de l’émission et l’acceptation des titres-restaurant. Cette saisine visait plusieurs sociétés françaises du secteur des titres-restaurant, dont Natixis Intertitres devenue Bimpli fin 2022.
Dans sa décision du 17 décembre 2019, l’Autorité de la Concurrence a considéré que Natixis Intertitres avait participé à une pratique d’échanges d’informations et à une pratique visant à verrouiller le marché des titres-restaurant.
Natixis Intertitres a été condamnée, en propre, à une amende de 4 360 000 euros ainsi qu’à deux autres amendes d’un montant total de 78 962 000 euros, solidairement avec Natixis.
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10.2 Procédures judiciaires et d’arbitrage – Natixis
Comme beaucoup de groupes bancaires, Natixis et ses filiales consolidées font l’objet de procédures judiciaires et fiscales et d’enquêtes de la part des autorités de contrôle.
Les conséquences financières, évaluées au 31 décembre 2022, de celles qui sont susceptibles d’avoir ou qui ont eu, dans un passé récent, un impact significatif sur la situation financière de Natixis et/ou de Natixis et ses filiales consolidées prises dans leur ensemble, leur rentabilité ou leur activité, ont été intégrées dans les comptes consolidés de Natixis.
Les procédures judiciaires et d'arbitrages les plus marquantes font l’objet des précisions ci-après étant précisé que leur intégration dans la liste ci-dessous ne signifie pas que ces procédures auront nécessairement un impact quelconque sur Natixis et/ou ses filiales consolidées. Les autres procédures, y compris fiscales n’ont pas d’impact significatif sur la situation financière ou la rentabilité de Natixis et/ou de Natixis et ses filiales consolidées prises dans leur ensemble, ou ne sont pas à un stade suffisamment avancé pour déterminer s’ils sont de nature à avoir un tel impact.
L’encours Madoff est estimé à 339,7 millions d’euros de contre-valeur au 31 décembre 2022 intégralement provisionné à cette date, contre 346,8 millions d’euros au 30 juin 2022 suite à la confirmation de la liquidation de certains actifs déposés au nom de Natixis et intégralement provisionnés. L’impact effectif de cette exposition dépendra à la fois du degré de recouvrement des actifs déposés au nom de Natixis et de l’issue des voies de recours notamment judiciaires dont dispose la banque. Par ailleurs, une divergence a émergé en 2011 sur l’application de la convention d’assurance responsabilité civile professionnelle sur ce dossier, conclue avec des lignes successives d’assureurs pour un montant total de 123 millions d’euros. Alors que la Cour d’appel de Paris avait confirmé en novembre 2016, comme le Tribunal de commerce avant elle, la prise en charge par les assureurs de la première ligne, à hauteur des polices souscrites, des pertes subies par Natixis du fait de la fraude Madoff, la Cour de cassation a prononcé le 19 septembre 2018 l’annulation de l’arrêt attaqué et renvoyé l’affaire devant la Cour d’appel de Paris autrement composée. La Cour a rendu le 24 septembre 2019 une décision défavorable à Natixis qui infirme le jugement du Tribunal de commerce de Paris. Natixis a formé un pourvoi en cassation en décembre 2019.
Irving H. Picard, le liquidateur de Bernard L. Madoff Investment Securities LLC (« BMIS ») a déposé une demande de restitution à la liquidation de sommes perçues avant la découverte de la fraude, par un acte auprès du tribunal des faillites (United States Bankruptcy Court) du Southern District de New York à l’encontre de plusieurs institutions bancaires, incluant une demande de 400 millions de dollars contre Natixis. Natixis conteste les griefs invoqués à son encontre et a pris les mesures nécessaires pour se défendre et assurer la sauvegarde de ses droits. Natixis a déposé des recours dont une « Motion to Dismiss » demandant le rejet de l’action à titre préliminaire et avant toute décision au fond et une « Motion to Withdraw the Reference » pour transférer certaines questions à la compétence de la District Court fédérale. Ces actions ont fait l’objet de nombreuses décisions et recours et sont toujours en cours. Une décision de novembre 2016 du tribunal des faillites a rejeté un certain nombre des demandes de restitution initiées par le liquidateur sur le fondement de l’extraterritorialité. En septembre 2017, la cour du Second Circuit a octroyé au liquidateur de BMIS et aux défendeurs le droit de faire appel de la décision du tribunal des faillites sur l’extraterritorialité directement auprès du Second Circuit, évitant ainsi l’appel intermédiaire auprès de la district court. En février 2019, la cour du Second Circuit a cassé la décision du tribunal des faillites sur l’extraterritorialité. En août 2019, Natixis s’est joint au groupe des défendeurs ayant déposé une demande de permission pour faire appel de la décision de la cour du Second Circuit auprès de la Cour Suprême. La Cour Suprême a refusé en juin 2020 d’entendre l’affaire. L’affaire va être renvoyée par la cour du Second Circuit auprès du tribunal des faillites. Le liquidateur de BMIS cherche la suspension des actions en restitution pendantes jusqu’à ce que certaines actions spécifiques traitant du concept de « good faith » dans les demandes de restitution soient tranchées
En outre, les liquidateurs de Fairfield Sentry Limited et Fairfield Sigma Limited ont intenté un grand nombre d’actions à l’encontre d’investisseurs ayant dans le passé obtenu des paiements de ces fonds au titre de rachats de parts (plus de 200 actions ont été intentées à New York). Certaines entités de Natixis sont concernées en tant que défenderesses dans quelques-unes de ces actions. Natixis considère ces actions comme étant dénuées de tout fondement et se défend vigoureusement. Ces actions ont été suspendues pendant quelques années et le tribunal des faillites a en octobre 2016 autorisé les liquidateurs à modifier leur demande initiale. Les défenderesses ont répondu de manière consolidée en mai et juin 2017. En août 2018, le tribunal des faillites a rendu une décision sur la « Motion to Dismiss » (demandant le rejet de l’action à titre préliminaire et avant toute décision au fond) déposée par les défenderesses. Le juge ne s’est prononcé que sur un des fondements, celui de la compétence personnelle (« personal jurisdiction ») pour juger que cette dernière manquait dans l’action à l’encontre des défenderesses. En décembre 2018, le juge a rendu une décision sur la « Motion to Dismiss » rejetant les actions des liquidateurs fondées sur des « common law claims » (unjust enrichment, money had and received, mistaken payment and constructive trust) et les actions contractuelles mais rejetant la « Motion to Dismiss » portant sur les actions fondées sur le droit des Îles Vierges Britanniques tout en réservant la possibilité de plaider l’application du Section 546(e) safe harbor. En mai 2019, les liquidateurs ont fait appel de la décision du tribunal des faillites auprès de la District Court. Les défenderesses, dont Natixis, ont déposé le 9 mars 2020 une motion s’opposant à cet appel et ont renouvelé le 16 mars 2020 leur motion to dismiss initiale. Le tribunal des faillites a demandé aux défenderesses de limiter la motion to dismiss aux arguments pouvant conduire au rejet de l’intégralité des actions des liquidateurs (au titre du Section 546(e) safe harbor ou de l’irrégularité de l’assignation initiale). Le tribunal des faillites a rejeté en décembre 2020 les actions fondées sur le droit des Îles Vierges Britanniques considérant que les défenderesses, dont Natixis, bénéficient du Section 546(e) safe harbor. Cette décision, susceptible d’entraîner le rejet des demandes de claw back, est susceptible de recours.
En mars 2009, une enquête préliminaire a été ordonnée par le Parquet de Paris suite à une plainte d’actionnaires minoritaires de Natixis coordonnée par l’Association de défense des actionnaires minoritaires (ADAM). Du fait de la constitution de partie civile des plaignants, une information judiciaire a été ouverte en 2010. Le 14 février 2017, Natixis a été mise en examen du chef d’informations fausses ou trompeuses à raison de deux communiqués diffusés au second semestre 2007, au début de la crise des subprimes.
À l’issue de cette information judiciaire, un renvoi en jugement a été décidé par ordonnance du 28 juin 2019.
Ce renvoi ne concerne que l’un des deux communiqués, diffusé le 25 novembre 2007, s’agissant des précisions apportées sur les risques auxquels Natixis se trouvait exposée à l’époque, en raison de la crise des subprimes. Le second communiqué fait l’objet d’un non-lieu.
Le tribunal correctionnel de Paris, dans un jugement rendu le 24 juin 2021, a condamné Natixis, jugeant insuffisante l’information portée par ledit communiqué de presse du 25 novembre 2007, et plus précisément les risques auxquels la banque se trouvait exposée à l’époque en raison de la crise des subprimes.
Il a prononcé une peine d’amende de 7,5 millions d’euros. Les parties civiles se sont vues quant à elles allouer une indemnité globale de l’ordre de 2 millions d’euros.
Natixis, qui considère n’avoir commis aucune infraction, a fait appel de ce jugement, le tribunal correctionnel de Paris n’ayant pas tenu compte des arguments présentés lors de l’audience.
En mars 2018 Natixis SA a été assignée, solidairement avec plusieurs autres banques, par Lucchini Spa (sous « extraordinary administration ») devant le Tribunal de Milan, l’administrateur judiciaire de Lucchini Spa alléguant des irrégularités dans la mise en œuvre de la restructuration du financement accordé par celles-ci. La procédure suit son cours.
Selon décision en date du 21 juillet 2020, le Tribunal de Milan a rejeté en totalité les demandes de Lucchini Spa et l’a condamnée à payer les frais de procédure pour un montant total de 1,2 million d’euros, dont 174 milliers d’euros pour chaque banque ou groupes de banques. Lucchini Spa a interjeté appel du jugement. La procédure suit son cours.
Le 9 octobre 2015, un acteur dans le domaine des titres-restaurant a saisi l’Autorité de la Concurrence de pratiques mises en œuvre dans le secteur de l’émission et l’acceptation des titres-restaurant. Cette saisine visait plusieurs sociétés françaises du secteur des titres-restaurant, dont Natixis Intertitres, alors rattachée à Natixis.
Dans sa décision du 17 décembre 2019, l’Autorité de la Concurrence a considéré que Natixis Intertitres avait participé à une pratique d’échanges d’informations et à une pratique visant à verrouiller le marché des titres-restaurant.
Natixis Intertitres a été condamnée, en propre, à une amende ainsi qu’à deux autres amendes d’un montant total de 78 962 000 euros, solidairement avec Natixis.
Le 7 juin 2019 la Société Bucephalus Capital Limited (société de droit anglais) a assigné Darius Capital Partners (société de droit français, ayant pour nouvelle dénomination Darius Capital Conseil, filiale de Natixis Invesment Managers à hauteur de 70 %), solidairement avec d’autres, devant le Tribunal de commerce de Paris lui reprochant le non-respect de diverses obligations contractuelles au titre notamment d’un accord-cadre en date du 5 septembre 2013 et de divers accords subséquents. Le montant total des demandes de Bucephalus Capital Limited s’élève à 178 487 500 euros.
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11. RISQUES DE NON-CONFORMITÉ ET SÉCURITÉ
Conformément aux exigences légales et réglementaires citées en supra, aux normes professionnelles et aux chartes de contrôle régissant le Groupe BPCE, l’organisation des fonctions visant à maîtriser le risque de non-conformité s’insère dans le dispositif de contrôle interne de l’ensemble des établissements du Groupe BPCE et de ses filiales.
La direction de la Conformité Groupe, rattachée au Secrétariat général du Groupe BPCE, exerce sa mission de manière indépendante des directions opérationnelles ainsi que des autres directions de Contrôle interne avec lesquelles elle collabore.
La filière conformité, « fonction de vérification de la conformité » définie par l’EBA et repris par l’arrêté du 3 novembre 2014, modifié par l’arrêté du 25 février 2021, a en charge la prévention, la détection, la mesure et la surveillance des risques de non-conformité afin d’en assurer leur maîtrise.
La direction de la Conformité Groupe exerce ses responsabilités dans le cadre du fonctionnement en filière métier.
Elle joue un rôle d’orientation, d’impulsion, de pilotage et de contrôle auprès des responsables de la filière conformité des affiliés et filiales. Les responsables de la Conformité nommés au sein des différentes entités du Groupe, dont les Banques Populaires les Caisses d’Epargne et les filiales directes soumises au dispositif réglementaire de surveillance bancaire et financière, lui sont rattachés au travers d’un lien fonctionnel fort.
La direction de la Conformité Groupe conduit toute action de nature à renforcer la conformité des produits, services et processus de commercialisation, la protection de la clientèle, le respect des règles de déontologie, la lutte contre le blanchiment des capitaux et contre le financement du terrorisme, la lutte contre les abus de marché, la surveillance des opérations et le respect des mesures de sanctions et embargo. Elle s’assure du suivi des risques de non-conformité dans l’ensemble du Groupe. Dans ce cadre, elle construit et révise les normes proposées à la gouvernance du Groupe BPCE, partage les bonnes pratiques et anime des groupes de travail composés de représentants de la filière.
La diffusion de la culture du risque de non-conformité et de la prise en compte de l’intérêt légitime des clients se traduit également par la formation des collaborateurs de la filière et la sensibilisation d’autres directions de BPCE.
•élabore les dispositifs Groupe de maîtrise des risques de non-conformité (cartographie des risques et DMR) et supervise le dispositif de contrôle permanent relatif aux risques de non-conformité ;
•établit les reportings internes de prévention des risques à destination des dirigeants et des organes délibérants et à destination de l’organe central ;
•détermine et valide en lien avec les RH le contenu des supports des formations destinées à la filière conformité ;
•contribue à la formation des acteurs des filières, notamment par des séminaires annuels spécialisés (sécurité financière, conformité, déontologie, pilotage du contrôle permanent de conformité…) ;
•s’appuie sur la filière conformité des établissements via des groupes de travail thématiques, en particulier pour la construction et la déclinaison des normes de conformité.
Par ailleurs, la Conformité de l’entreprise BPCE SA est rattachée à la Conformité Groupe qui exerce également le pilotage et la supervision des Conformités des entités du pôle Services et Expertises Financières (SEF), du pôle paiements et du pôle Assurances et des autres filiales rattachées à BPCE, dont BPCE International.
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11.1 Conformité
•Sécurité Financière comprenant la LCB (Lutte contre le blanchiment de capitaux), la Lutte contre le Financement du Terrorisme, le respect des mesures de sanctions et d’embargo, la lutte contre la corruption et la lutte contre la fraude interne ;
La conformité est organisée comme suit :
La Conformité Bancassurance contribue à la prévention des risques de non-conformité aux réglementations et normes professionnelles sur le périmètre des activités bancaires et d’assurance non vie. À ce titre, elle accompagne les filières opérationnelles dans l’élaboration et la diffusion de normes (y compris les recommandations de l’ACPR et les orientations de l’ABE) et dans la mise en conformité aux évolutions réglementaires de leurs processus. La Conformité Bancassurance étudie également les mises en marché de nouveaux produits et participe à la validation des processus et documents commerciaux. Enfin elle accompagne et anime la filière conformité sur l’ensemble de ces sujets, et contribue à l’élaboration de modules de formations destinés aux collaborateurs du Groupe.
La Conformité Épargne Financière et Déontologie couvre la conformité et la déontologie des activités financières, telle que définie par le règlement général de l’Autorité des marchés financiers (AMF) ainsi que la prévention des risques de non-conformité des domaines législatifs et réglementaires sur le périmètre de l’assurance vie et prévoyance. Ce pôle conduit, sur le périmètre cité, les travaux de mise en œuvre des réglementations applicables et assure des missions liées notamment aux agréments des produits et services, à la validation des supports commerciaux, à la formation des collaborateurs et à la prévention des conflits d’intérêts, en s’assurant du respect de la primauté des intérêts du client, des règles de place et des normes professionnelles des métiers bancaires et financiers, et, enfin, les règlements et normes internes en matière de déontologie. Il comprend également la responsabilité du contrôle des services d’investissement et le fonctionnement de la sous-filière des responsables de la conformité des services d’investissement (RCSI). Depuis fin 2016, la conformité des services d’investissement reprend également la mission de SRAB (séparation régulation des activités bancaires) – Volcker office. Elle accompagne, anime et supervise la filière conformité des entités du Groupe sur ce périmètre. Enfin, depuis 2021, elle a en charge le dispositif Déontologie Groupe.
La Sécurité Financière couvre les activités liées à la Lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme (LCB/FT), aux sanctions financières internationales, embargos et gel des avoirs et aux dispositifs anti-corruption. Elle accompagne et anime la filière conformité sur l’ensemble de ces sujets, actualisant la documentation de référence dans le respect des évolutions réglementaires de la LCB/FT, des mesures nationales et internationales de sanctions embargos, financières, ainsi qu’en matière de corruption.
Le Pilotage et la Coordination Transversale couvre la coordination des fonctions de conformité, la centralisation des relations avec les régulateurs, les superviseurs et l’Inspection générale Groupe en matière de conformité. En s’appuyant sur les expertises des pôles Conformité Bancassurance et Conformité Epargne Financière, il assure le pilotage de la cartographie des risques de non-conformité, la supervision des dispositifs de reportings les travaux sur les projets transversaux avec pour objectif d’accroître la maîtrise des risques de non-conformité par les établissements du Groupe BPCE.
1. Mesure et surveillance du risque de non-conformité
2. Gouvernance et surveillance des produits
En ce qui concerne les risques de non-conformité, conformément à l’arrêté du 3 novembre 2014 (modifié le 25 février 2021), ceux-ci sont analysés, mesurés, surveillés et maîtrisés en :
•disposant en permanence d’une vision de ces risques et du dispositif mis en place pour les prévenir ou les réduire avec la mise à jour de leur recensement dans le cadre de la nouvelle cartographie des risques de non-conformité ;
•s’assurant pour les risques les plus importants qu’ils font, si besoin, l’objet de contrôles et de plans d’action visant à mieux les encadrer.
•La maîtrise du risque de non-conformité au sein du Groupe BPCE s’appuie sur la réalisation d’une cartographie des risques de non-conformité et le déploiement de contrôles de conformité de niveau 1 et 2 obligatoires et communs à l’ensemble des établissements en banque de détail du Groupe.
•Une mesure d’impact du risque de non-conformité a été calibrée et réalisée avec les équipes risques opérationnels du Groupe, selon la méthodologie de l’outil du risque opérationnel OSIRISK, en tenant compte des dispositifs de maîtrise du risque mise en place par les établissements, venant réduire les niveaux des risques bruts.
•Tous les nouveaux produits ou services quel que soit leur canal de distribution ainsi que tous les supports commerciaux, relevant de l’expertise de la fonction conformité, sont examinés en amont par celle-ci. Cette dernière s’assure ainsi que les exigences réglementaires applicables sont respectées et veille à la clarté et à la loyauté de l’information délivrée à la clientèle visée et, plus largement, au public. Une attention particulière est également portée à la surveillance des produits tout au long de leur cycle de vie.
•Par ailleurs, la conformité coordonne la validation des défis commerciaux nationaux, s’assure que les conflits d’intérêts sont encadrés et que la primauté des intérêts des clients est prise en compte.
•La conformité veille tout particulièrement à ce que les procédures et parcours de vente, ainsi que politiques commerciales, garantissent à tout moment et pour tous les segments de clientèle, le respect des règles de conformité et déontologiques, notamment que le conseil fourni au client est adapté à ses besoins.
•Connaissance client réglementaire avec la poursuite du programme mis en place en 2019 afin de renforcer la complétude et la conformité des dossiers de connaissance client réglementaire. En 2022, le programme s’est attaché à développer l’actualisation de la Connaissance Client par le biais de la banque à distance. Des travaux ont été également menés afin de déployer l’automatisation d’évènements nécessitant une actualisation ainsi que la préparation d’actions d’actualisation des dossiers de Connaissance Client (critères, ciblage des clients, kits de communication, reportings).
•Renforcement du dispositif d’inclusion bancaire avec le resserrement des délais de mise en œuvre de la procédure du droit au compte, conformément aux nouvelles dispositions du décret du 11 mars 2022. Le traçage et l’archivage des courriers de renonciation OCF/SBB est également renforcé via le développement d’une solution informatique permettant d’archiver automatiquement les courriers en cas de souhait du client de souscrire à une autre offre.
•Mise en place de nouvelles dispositions pour un accès plus juste, plus simple et plus transparent au marché de l’assurance emprunteur (dites loi Lemoine) du 28 février 2022 avec notamment la résiliation à tout moment, le renforcement de l’information des clients, la suppression du questionnaire de santé dans certaines conditions et l’élargissement du droit à l’oubli en matière de risques aggravés de santé.
•Mise en place du contrôle de l’éligibilité au LEP via l’interrogation par voie électronique de l’administration fiscale prévue par le décret no 2021-277 du 12 mars 2021 relatif au contrôle de la détention des produits d’épargne réglementée. Les process de vérification de l’éligibilité ont été revus dans le cadre de la souscription du LEP et du contrôle annuel.
•Mise en place des mesures de contrôle de multi détention des produits d’épargne réglementée prévue par le décret no 2021-277 du 12 mars 2021 relatif au contrôle de la détention des produits d’épargne réglementée qui entrera en vigueur au plus tard le 1er janvier 2024.
•lancement du chantier Finance Durable (Taxonomy, SFDR, intégration des critères ESG dans MIF2 et DDA) avec les Acteurs de la chaîne de valeur (émetteur, producteur, assureur, distributeur, clients) Le Groupe BPCE a mis en place une Task Force afin de construire le questionnaire clients, le parcours formalisant l’adéquation, l’offre, et le suivi dans la durée.
•Mise en œuvre du plan de remédiation sur le volet des déclarations des transactions et reportings réglementaires.
•Mise en conformité des entités du Groupe au regard des obligations réglementaires EMIR. Le plan d’action Groupe relatif à la réglementation EMIR Refit a été clôturé au premier semestre 2022. En complément, un contrôle 360 check EMIR a été lancé au troisième trimestre 2022.
Pour faire suite à plusieurs sollicitations des autorités de contrôles (ESMA et AMF) en 2021, et à la mission spot de l’AMF réalisée au sein de BPCE SA, une NORMA a été élaborée pour encadrer les opérations de titrisation et l’octroi du label STS (simple, transparente et standardisée).
Concernant le dispositif abus de marché, BPCE a poursuivi son objectif d’accompagnement des établissements suite au diagnostic réalisé en 2021, en mettant à leur disposition des fichiers trimestriels de statistiques des opérations atypiques par scénario, et en leur proposant une nouvelle formation « abus de marché » afin de les aider dans l’analyse des alertes et la prévention des abus de marchés.
Poursuite de la remédiation du reporting Direct des Transactions (RDT) avec l’élaboration d’un plan d’action présentant les actions mises en œuvre permettant d’empêcher ou de bloquer les transactions sans LEI aux bornes du Groupe BPCE. Le plan d’action a été transmis à l’AMF le 22/04/2022 et a été suivi d’une action de régularisation de masse du stock de transactions sans LEI réalisée par EuroTitres. Une Norma dédiée à la thématique Transparence post négociation a été validée par le CNM.
Concernant le règlement lié au reporting des opérations de financement SFTR (Securities Financing Transaction Règlement). La mise en œuvre du reporting est appliquée depuis le 13 juillet 2020. Un contrôle 360 check SFTR sur le déclaratif des opérations est planifié pour 2023.
Le Groupe a poursuivi les travaux de mise en conformité des parcours clients (LEA, O2S, parcours Personnes Morales, parcours dérivés, parcours défiscalisation). Un plan de remédiation concernant la commercialisation en assurance vie, suite à un contrôle ACPR (démarré en 2019), a été mis en place et les travaux sont en cours notamment pour la gestion de l’aversion au risque, l’amélioration de la justification du conseil, l’archivage de la compréhension client lorsqu’un instrument financier complexe est proposé.
Les collaborateurs du Groupe sont régulièrement formés sur les sujets touchant à la protection de la clientèle afin de maintenir le niveau d’exigence requis en termes de qualité de service. Les formations visent à transmettre une culture de conformité et de protection de la clientèle aux nouveaux entrants et/ou collaborateurs de la force commerciale.
Une formation à la déontologie a été mise en place pour l’ensemble des collaborateurs du Groupe intitulé « Les incontournables de l’éthique professionnelle ». Par ailleurs, BPCE a mis en place un Code de bonne conduite et d’éthique, déployé auprès de l’ensemble des établissements du Groupe BPCE.
Le Groupe BPCE a mis en place un dispositif de formations réglementaires obligatoires qui fait l’objet d’une revue annuelle.
La cartographie des activités de marché du Groupe BPCE est régulièrement actualisée. Elle a nécessité la mise en œuvre d’unités internes faisant l’objet d’une exemption au sens de la loi no 2013-672 du 26 juillet 2013 de séparation et de régulation des activités bancaires.
Des indicateurs trimestriels sont calculés par Natixis, Palatine et BRED conformément à l’article 6 de l’arrêté du 9 septembre 2014 (modifié par l’arrêté du 18 mars 2019) ; ces indicateurs trimestriels sont complétés par un indicateur annuel ainsi que des métriques quantitatives telles que le PNB économique ou la VaR desdites unités internes.
Sur la base des travaux menés par le Groupe, la création d’une filiale spécifique n’est pas nécessaire et des mandats sont déployés dans les différentes filiales permettant d’encadrer les diverses activités.
De manière conjointe aux travaux relatifs à cette loi, un programme de conformité issu de la Volcker Rule (Section 619 de la loi américaine Dodd-Frank Act) a été adopté et mis en œuvre à partir de juillet 2015 sur le périmètre de BPCE SA et de ses filiales. Dans une approche plus large que la loi française, ce programme vise à cartographier l’ensemble des activités du groupe BPCE SA, financières et commerciales, afin de s’assurer notamment que celles-ci respectent les deux interdictions majeures portées par la réglementation Volcker que sont l’interdiction des activités de proprietary trading et l’interdiction de certaines transactions en lien avec les Covered Funds au sens de la loi américaine. La Volcker Rule a été amendée en 2020, donnant naissance à de nouvelles dispositions Volcker 2.0 et 2.1 qui viennent alléger le dispositif existant.
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11.2 Sécurité financière
Ce domaine couvre la lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme, le respect des sanctions internationales visant des personnes, des entités ou des pays, la lutte contre la corruption et la lutte contre la fraude interne.
•des principes de relations avec la clientèle visant à prévenir les risques, qui sont formalisés et font l’objet d’une information régulière du personnel ;
•un dispositif harmonisé de formation des collaborateurs du Groupe et des formations spécifiques aux collaborateurs de la filière sécurité financière.
Conformément aux chartes du Groupe BPCE, les établissements disposent tous d’une unité dédiée à la sécurité financière. Au sein de la Conformité Groupe, un département dédié anime la filière, définit la politique en matière de sécurité financière pour l’ensemble du Groupe, élabore et fait valider les différentes normes et procédures, et s’assure de la prise en compte de ces risques lors de la procédure d’agrément des nouveaux produits et services commerciaux par BPCE.
Conformément à la réglementation, les établissements disposent de moyens de détection des opérations atypiques adaptés à leur classification des risques, permettant d’effectuer, le cas échéant, les examens renforcés et les déclarations nécessaires auprès du service Tracfin (Traitement et action contre les circuits financiers clandestins) ou de tout autre service compétent dans les délais les plus brefs. La classification des risques du Groupe intègre la problématique des pays « à risques » en matière de blanchiment, de terrorisme, de fraude fiscale ou de corruption. Le dispositif du Groupe a par ailleurs été renforcé avec la mise en place d’un référentiel et de scénarios automatisés adaptés aux spécificités du financement du terrorisme. S’agissant du respect des mesures restrictives liées aux sanctions internationales, les établissements du Groupe sont dotés d’outils de filtrage qui génèrent des alertes sur les clients (gel des avoirs de certaines personnes ou entités) et sur les flux internationaux (gel des avoirs et pays faisant l’objet d’un embargo européen et/ou américain).
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11.3 Continuité d’activité
La maîtrise des risques d’interruption d’activité est abordée dans sa dimension transversale, avec l’analyse des principales lignes métiers critiques du Groupe, notamment la liquidité, les moyens de paiement, les titres, les crédits aux particuliers et aux entreprises, ainsi que le fiduciaire.
Le pôle continuité d’activité Groupe, rattaché à la direction Sécurité Groupe, exerce ses missions de manière indépendante des directions opérationnelles. Celles-ci consistent à :
•piloter la réalisation et le maintien en condition opérationnelle des plans d’urgence et de poursuite d’activité Groupe ;
Les outils associés au dispositif de gestion de crise sont en constante évolution pour en améliorer l’ergonomie et augmenter l’offre des fonctionnalités associées.
Les projets d’amélioration se sont poursuivis avec pour point commun la rationalisation des processus et le renforcement des dispositifs en s’appuyant sur les enseignements des crises systémiques passées (Covid), en cours (crise russo-ukrainienne) ou la préparation des crises anticipées (rupture énergétique) auxquelles la continuité d’activité est pleinement associée.
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11.4 Sécurité des systèmes d’information (SSI)
La Direction Sécurité Groupe (DS-G) est notamment en charge de la sécurité des systèmes d’information (SSI) et de la lutte contre la cybercriminalité. Elle définit, met en œuvre et fait évoluer les politiques SSI Groupe. Elle assure le contrôle permanent et consolidé de la SSI ainsi qu’une veille technique et réglementaire. Elle initie et coordonne les projets Groupe de réduction des risques sur son domaine. Elle assure également dans son domaine la représentation du Groupe BPCE auprès des instances interbancaires de place ou des pouvoirs publics.
Une filière SSI est mise en place au sein du Groupe BPCE. Elle regroupe le responsable de la sécurité des systèmes d’information Groupe (RSSI-G), qui anime cette filière, et les responsables SSI de l’ensemble des entreprises.
À ce titre, les responsables SSI des établissements affiliés maisons mères, des filiales directes et des GIE informatiques sont rattachés fonctionnellement au RSSI-G. Ce lien fonctionnel se matérialise par des actions d’animation et de coordination. Il implique notamment que :
•la politique sécurité des systèmes d’information Groupe soit adoptée au sein des entreprises selon des modalités d’application soumises à la validation du responsable SSI Groupe ;
•un reporting concernant le niveau de conformité des établissements à la politique SSI Groupe, le contrôle permanent SSI, le niveau de risques SSI, les principaux incidents SSI et les actions engagées soit transmis au RSSI Groupe.
Le projet d’élaboration d’une cartographie SSI exhaustive des systèmes d’information du Groupe incluant les systèmes d’information privatifs des établissements s’est poursuivi.
•campagne annuelle d’évaluation de la maturité du Groupe sur les cinq piliers du référentiel NIST (Detect, Identify, Protect, Respond, Recover) afin de fixer les objectifs chiffrés, de piloter les actions et d’en mesurer l’efficacité ;
*d’intégrer, si possible, toutes les applications du Groupe dans l’IAM avec un provisionnement automatique et une vue globale des habilitations.
LES DISPOSITIFS MIS EN ŒUVRE POUR LUTTER CONTRE LA CYBERCRIMINALITÉ
Avec la transformation digitale, l’ouverture des systèmes d’information du Groupe sur l’extérieur se développe continûment (cloud, big data, etc.). Plusieurs de ces processus sont progressivement dématérialisés. L’évolution des usages des collaborateurs et des clients engendre également une utilisation plus importante d’internet et d’outils technologiques interconnectés (tablettes, smartphones, applications fonctionnant sur tablettes et mobiles, etc.).
De ce fait, le patrimoine du Groupe est sans cesse plus exposé aux cybermenaces. Ces attaques visent une cible bien plus large que les seuls systèmes d’information. Elles ont pour objectif d’exploiter les vulnérabilités et les faiblesses potentielles des clients, des collaborateurs, des processus métier, des systèmes d’information ainsi que des dispositifs de sécurité des locaux et des datacenters.
Un Security Operation Center (SOC) Groupe unifié intégrant un niveau 1, fonctionnant en 24x7 est opérationnel.
Plusieurs actions ont été menées, afin de renforcer les dispositifs de lutte contre la cybercriminalité :
•travaux de sécurisation des sites Internet hébergés à l’extérieur ;
•capacités de tests de sécurité des sites Internet et applications améliorées ;
•mise en place d’un programme de Divulgation Responsable des vulnérabilités par le CERT Groupe BPCE.
Sensibilisation des collaborateurs à la cybersécurité
Outre le maintien du socle commun Groupe de sensibilisation des collaborateurs à la SSI, l’année a été marquée par la poursuite des campagnes de sensibilisation au phishing et par le renouvellement de la participation au « mois européen de la cybersécurité ».
Sur le périmètre de BPCE SA, outre les revues récurrentes des habilitations applicatives et de droits sur les ressources du SI (listes de diffusion, boîtes aux lettres partagées, dossiers partagés, etc.), la surveillance de l’ensemble des sites web publiés sur Internet et le suivi des plans de traitement des vulnérabilités sont renforcés ainsi que la surveillance du risque de fuite de données par mail ou l’utilisation de service de stockage et d’échange en ligne.
De nouvelles campagnes de sensibilisation et de formation des collaborateurs ont par ailleurs été menées :
•test de phishing, campagne de sensibilisation au phishing et accompagnement des collaborateurs en situation d’échecs répétés ;
•participation aux réunions d’accueil des nouveaux collaborateurs, intégrant notamment les menaces et risques liés aux situations de télétravail.
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12.1 Politique de risques opérationnels
Le Groupe BPCE s’est muni d’un dispositif de mesure des risques non financiers via l’utilisation normalisé d’indicateurs. Ceux-ci couvrent les indicateurs du dispositif RAF, les indicateurs issus de l’arrêté du 3 novembre 2014, mais aussi d’indicateurs qualitatifs visant à mesurer l’adhérence de la filière aux normes du risque opérationnel.
La politique risques opérationnels du Groupe consiste à conserver, par entité et en consolidé, l’ensemble de ces indicateurs sous les limites fixées. En cas de dépassement, des mesures appropriées et actions correctives doivent être engagées par les métiers propriétaires des risques pour remédier aux éventuelles défaillances. Ces mesures et actions correctives doivent être suivies par le comité en charge des risques opérationnels.
Au sein de la direction des Risques du Groupe BPCE, le département des risques opérationnels Groupe (DROG) est en charge de l’identification, de la mesure, du suivi et de la maîtrise des risques opérationnels auxquels toutes les activités et fonctions des établissements et filiales sont exposées.
•d’une organisation centrale et d’un réseau de responsables risques opérationnels et de correspondants risques opérationnels, déployé au sein de toutes les activités, entités et filiales des établissements et filiales du Groupe ;
•sur l’ensemble des structures consolidées ou contrôlées par l’établissement ou la filiale (bancaires, financières, assurances…) ;
•sur l’ensemble des activités comportant des risques opérationnels, y compris les activités externalisées au sens de l’article 10 q et de l’article 10 r de l’arrêté du 3 novembre 2014 modifié « activités externalisées et prestations de services ou autres tâches opérationnelles essentielles ou importantes ».
Le comité des risques non financiers Groupe (CRNFG) définit la politique des risques déployée au sein des établissements et filiales, et le DROG en contrôle l’application dans le Groupe.
Le dispositif de gestion des risques opérationnels s’inscrit dans les dispositifs Risk Assessment Statement (RAS) et Risk Assessment Framework (RAF) définis par le Groupe. Ces dispositifs et indicateurs sont déclinés aux bornes de chaque établissement et filiale du Groupe.
La méthodologie de cartographie s’inscrit dans le dispositif de contrôle permanent du Groupe et intègre les filières risques opérationnels, conformité, sécurité du système d’Information, sécurité des personnes et des biens et enfin contrôles permanents.
La mesure de l’exposition aux risques est fondée sur un modèle prospectif permettant de quantifier et classer les situations de risques et fournir ainsi au comité dédié risques non financiers les éléments qui lui permettront de définir sa tolérance aux risques.
Les indicateurs prédictifs de risques sont issus des principaux risques identifiés dans la cartographie des risques non financiers.
La surveillance et le suivi des risques sont renforcés par la production de reportings destinés à livrer une mesure harmonisée à l’ensemble du Groupe de son exposition et du coût du risque.
La production de la filière RO effectue deux types de contrôles de niveau 2 sur les risques opérationnels (ces contrôles permanents de niveau 2 seront réalisés à partir de fin 2022 par le département Gouvernance et contrôle des risques de la DRG) :
La fonction risques opérationnels de BPCE s’assure que l’organisation et les dispositifs en place au sein des établissements et des filiales leur permettent d’atteindre leurs objectifs et de remplir leurs missions.
•exerce une mission générale d’animation de la filière et un rôle de surveillance et de contrôle des risques sur les établissements/filiales et leurs filiales ;
•centralise et analyse l’exposition du Groupe aux risques non financiers, contrôle la mise en œuvre des actions correctrices décidées en comité en charge des risques opérationnels et escalade les délais excessifs de mise en œuvre ;
•exerce des contrôles afin de s’assurer du respect des normes et méthodes déployées dans les établissements et filiales ;
•assure la veille réglementaire, diffuse et relaie les alertes risques opérationnels dues aux incidents propageables aux établissements/filiales concernés ;
•établit des reportings, par établissement ou filiale, Groupe et réglementaires (COREP RO), analyse les reportings et contenus des comités dédiés des établissements et filiales et alerte le comité risques non financiers Groupe en cas de dispositif défaillant et/ou d’exposition aux risques excessive, qui lui-même se charge d’alerter l’établissement.
1. Au niveau de chaque établissement du Groupe
2. Au niveau du Groupe BPCE
Le comité en charge des risques opérationnels s’assure de la déclinaison de la politique de maîtrise des risques opérationnels et s’assure de la pertinence et de l’efficacité du dispositif. À ce titre, il :
•prend connaissance des incidents majeurs et récurrents et valide les actions correctives à mener ;
•prend connaissance des indicateurs en dépassement, décide des actions correctives à mener et effectue le suivi de l’état d’avancement des actions de réductions des risques ;
•examine les contrôles permanents réalisés au titre de la filière risques opérationnels et notamment les délais excessifs de mise en œuvre des actions correctives ;
•contribue à l’organisation et à la formation du réseau des correspondants risque opérationnel ;
•exprime les éventuels besoins d’évolution des polices d’assurance locales.
•sa fréquence varie en fonction de l’intensité du risque de l’établissement, selon trois régimes de fonctionnement revus annuellement par le CRNFG et communiqués aux entités.
De fréquence trimestrielle, le comité des risques non financiers du Groupe (CRNFG) est présidé par un membre du comité de direction générale.
Le comité a pour principales missions de définir la norme RO et s’assurer du déploiement du dispositif RO au sein des entités du Groupe et de définir la politique RO du Groupe. À ce titre, il :
•examine les risques majeurs du Groupe et définit son niveau de tolérance, décide la mise en œuvre des actions correctives globales affectant le Groupe et en suit les progrès ;
•évalue le niveau de ressources à allouer ;
•passe en revue les incidents majeurs sur le périmètre, valide la cartographie des risques opérationnels agrégée au niveau Groupe qui contribue à la macrocartographie des risques ;
•suit les situations de risques majeures sur toutes les activités du Groupe intégrant les risques de non-conformité, du domaine de révision finance, de la sécurité des biens et personnes, PUPA, de la sécurité financière et de la sécurité des systèmes d’information (SSI) ;
•enfin, il valide les indicateurs RAF Groupe liés aux risques non financiers ainsi que leurs seuils.
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12.2 Surveillance
La collecte des incidents répond à un objectif de connaissance du coût du risque, d’amélioration permanente des dispositifs de contrôle et à des objectifs réglementaires.
•disposer d’une profondeur d’analyse et d’une courbe d’expérience pour adapter les plans d’action et évaluer leur pertinence ;
•produire des reportings à destination des organes exécutifs et délibérants et à destination des opérationnels ;
La déclaration des incidents est faite au fil de l’eau, dès leur détection, selon le dispositif Groupe. Une procédure d’alerte pour incident jugés graves et dépassant des seuils internes vient compléter le dispositif de collecte.
Le dispositif de gestion du risque opérationnel s’appuie sur un processus de cartographie mis à jour annuellement par l’ensemble des entités du Groupe.
La démarche de cartographie permet d’identifier et de mesurer de façon prospective les processus les plus sensibles. Elle permet, pour un périmètre donné, de mesurer l’exposition aux risques des activités du Groupe pour l’année à venir. Cette exposition est alors évaluée et validée par les comités concernés afin de déclencher des plans d’action visant à réduire l’exposition. Le périmètre de cartographie inclut les risques émergents, les risques liés aux technologies de l’information et de la communication et à la sécurité dont cyber, les risques liés aux prestataires et les risques de non-conformité.
Cette même cartographie est utilisée dans le cadre de l’ICAAP du Groupe pour permettre d’identifier et de valoriser les risques opérationnels les plus importants du Groupe. La cartographie des risques opérationnels alimente également la macrocartographie des risques des établissements et donc, au global, du Groupe.
Les actions correctives sont engagées pour atténuer la fréquence, l’impact ou la propagation des risques opérationnels. Elles peuvent être mises en place suite à l’exercice de cartographie des risques opérationnels, de dépassement de seuil des indicateurs de risques ou à la survenance d’incidents.
L’avancement des principales actions fait l’objet d’un suivi en comité risques opérationnels de chaque entité.
Par ailleurs au niveau du Groupe, l’avancement des plans d’action des principales zones de risques fait l’objet d’un suivi spécifique en comité des risques non financiers.
La procédure d’alerte sur les incidents graves, applicable à l’ensemble du périmètre du Groupe BPCE, vise à compléter et renforcer le système de collecte des pertes au sein du Groupe.
Un incident de risque opérationnel est considéré grave lorsque l’impact financier potentiel au moment de la détection est supérieur à 300 000 euros. Est également considéré comme grave tout incident de risque opérationnel qui aurait un impact fort sur l’image et la réputation du Groupe ou de ses filiales.
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12.3 Contrôle
Des Contrôles Permanents ont été définis afin de contrôler la qualité du dispositif de gestion des risques opérationnels.
Le Groupe BPCE effectue un contrôle du dispositif qui présente les écarts par rapport aux Normes Risques Opérationnels sur le périmètre des différents thèmes de la Gestion des Risques Opérationnels : Dispositif organisationnel de la gestion des RO, incidents, cartographie, indicateurs prédictifs de risques, actions correctives, etc.
Ces contrôles sont effectués sur la base des rapports de contrôle du dispositif des Établissements, donc sur le même périmètre que ces rapports : dispositif, incidents, cartographie (situations de risques), indicateurs prédictifs de risques, actions correctives.
La plus large part de ces contrôles est effectuée sur la base d’échantillons de données extraites de l’outil de gestion des risques opérationnels. Les résultats de ces contrôles par échantillons de niveau 2 sont enregistrés dans l’outil de gestion des contrôles permanents.
D’autres contrôles concernent certains points ayant trait à la couverture des risques. Ils sont exhaustifs et leurs résultats font l’objet d’une formalisation spécifique (PV de réunions relatifs aux incidents graves, relevé de décisions…).
Le suivi des risques opérationnels a fait l’objet des mesures spécifiques suivantes depuis le début de la crise en Ukraine :
•mesure de l’exhaustivité des impacts : suivi conjoint entre les filières PUPA et risques opérationnels avec mode opératoire d’échanges et d’enregistrement des pertes sur risques opérationnels liées au conflit (établi dans le cadre d’audio-conférences mensuelles de la filière risques opérationnels des établissements) ;
•mise en place d’un reporting quotidien dédié aux pertes liées au conflit destiné à la BCE et aux dirigeants du Groupe BPCE (sous la responsabilité de l’équipe risques opérationnels consolidés).
En outre, dans un objectif d’amélioration de la maîtrise de nos risques, des travaux d’identification de leviers (évolution des procédures, intégration de workflow IT, renforcement de la formation…) visant à améliorer les résultats des contrôles de premier et second niveaux des risques Information Technologie et Communication ont été initiés.
En matière d’assurance, les réseaux et les filiales bénéficient d’une couverture de leurs risques opérationnels assurables dans le cadre des polices d’assurance Groupe souscrites auprès de compagnies d’assurances de premier plan. En complément de ce dispositif, une société de réassurance interne au Groupe a été mise en place.
Activités bancaires
a
b
c
d
e
Indicateur pertinent
Exigences
de fonds
propres
Montant
d’exposition
au risque
31/12/2020
31/12/2021
31/12/2022
1
Activités bancaires en approche élémentaire (BIA)
-
-
-
-
-
2
Activités bancaires en approche standard (TSA)/en approche standard de remplacement (ASA)
21 810
25 368
25 634
3 301
41 266
3
En approche standard (TSA) :
21 810
25 368
25 634
4
En approche standard de remplacement (ASA) :
-
-
-
5
Activités bancaires en approche par mesure avancée (AMA)
-
-
-
-
-
En matière d’assurance, les réseaux et les filiales bénéficient d’une couverture de leurs risques opérationnels assurables dans le cadre des polices d’assurance Groupe souscrites auprès de compagnies d’assurances de premier plan. Ce dispositif est complété par une captive de réassurance permettant d’adapter les niveaux de franchises.
•ainsi que des réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne, à l’exception de la CASDEN Banque Populaire en ce qui concerne la couverture d’assurance « Dommages Matériels » aux Immeubles Sièges & Assimilés et à leur contenu (y compris matériels informatiques) et « pertes d’activités bancaires » consécutives, décrite ci-après au point E/ ;
Les principaux programmes d’assurance suivants en couverture de ses risques opérationnels assurables, en protection de son bilan et de son compte de résultat :
A/Combinée « Globale de Banque (Dommages Aux Valeurs & Fraudes) » & « Responsabilité Civile Professionnelle d’une capacité indemnitaire totale de 217 millions d’euros par année d’assurance dont :
a)92,5 millions d’euros par an, combinés « Globale de Banque/Responsabilité Civile Professionnelle/Cyber-Risques » et mobilisables en sous-jacent des montants garantis indiqués en b) et/ou c) et/ou d) ci-après ;
b)48 millions d’euros par an (sous-limité en « Fraudes » à 35 millions d’euros par sinistre), dédiés au seul risque « Globale de Banque » ;
c)25 millions d’euros par sinistre et par an, spécifiques au seul risque « Responsabilité Civile Professionnelle » ;
d)51,5 millions d’euros par sinistre et par an, combinés « Globale de Banque/Responsabilité Civile Professionnelle » et mobilisables en excédent ou après épuisement des montants garantis indiqués en b) et/ou c) ci-avant ;
le sinistre unitaire d’intensité maximum indemnisable par ce montage s’élève à 100 millions d’euros au titre de la garantie « Responsabilité Civile Professionnelle » et à 100,5 millions d’euros au titre de la garantie « Fraude » en excédent des franchises applicables ;
B/« Responsabilité Civile Intermédiations Réglementées » (en trois volets : Intermédiation Financière, Intermédiation en Assurances, Transaction/Gestion Immobilière) d’une capacité indemnitaire de 10 millions d’euros par sinistre et 13 millions d’euros par an.
C/« Responsabilité Civile Exploitation » à hauteur de 100 millions d’euros par sinistre, complétée par une extension de garantie « RC Propriétaire Subsidiaire »/« RC Après Livraison – Réception » jusqu’à concurrence de 35 millions d’euros par sinistre et par année d’assurance.
D/« Responsabilité Civile des Dirigeants et Mandataires Sociaux », à concurrence de 150 millions d’euros par sinistre et par année d’assurance.
E/« Dommages Matériels » aux Immeubles Sièges & Assimilés et à leur contenu (y compris matériels informatiques) & « pertes d’activités bancaires » consécutives, à hauteur de 300 millions d’euros par sinistre (sous-limité en « pertes d’activités bancaires » consécutives à 100 millions d’euros par sinistre et 200 millions d’euros par an).
F/« Protection du Patrimoine Digital contre les Cyber-Risques » & « pertes d’activités bancaires » consécutives, à hauteur de 100 millions d’euros par sinistre et 156,5 millions d’euros par année d’assurance.
La territorialité de ces couvertures s’étend au monde entier, en premier risque ou en parapluie, sous réserve de certaines exceptions, principalement en matière de « Responsabilité Civile Professionnelle » où la garantie n’est pas acquise aux établissements permanents situés aux États-Unis (la couverture étant en effet souscrite localement par les implantations américaines de GFS).
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Organisation
Le Département Risques Participations Non-Bancaires (RPNB) de la direction des Risques Groupe (DRG) était constitué de quatre pôles en 2021 :
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Risques assurance
La direction des Risques du Groupe BPCE (DRG) s’assure, en coordination avec les maisons-mères bancaires (BRED, Oney) de la mise en place effective et du fonctionnement des dispositifs de suivi des risques assurances (dont techniques) au sein des principaux organismes d’assurance dont le Groupe est l’actionnaire de référence, soit : le Groupe BPCE Assurances, la Compagnie Européenne de Garanties et de Cautions (CEGC), Prépar-Vie et Oney Insurance. Par ailleurs, une coordination est assurée avec Parnasse Garanties et sa maison-mère CASDEN.
BPCE SA est la maison-mère directe à 100 % de CEGC depuis 2019, et de BPCE Assurances depuis mars 2022.
En 2022, post-opération Pléiade, le holding Natixis Assurances a été renommée Assurances du Groupe BPCE (AGBPCE), puis BPCE Assurances à compter d’octobre. BPCE Assurances regroupe les filiales des métiers assurances de personnes (BPCE Vie, BPCE Life) et Assurances Non Vie (BPCE Assurances IARD, BPCE IARD).
Le Groupe a déployé, depuis 2011, une filière risque assurance Groupe (FRAG). Celle-ci répond aux exigences de la directive conglomérat financier 2002/87/CE (FICOD) et sa transposition en France par l’arrêté du 3 novembre 2014 relatif à la surveillance complémentaire des conglomérats financiers, au travers d’un dispositif de suivi transversal des risques d’assurance du Groupe, et en veillant en parallèle à l’interopérabilité fonctionnelle et réglementaire entre les secteurs banque et assurance.
Dans ce cadre, des comités de suivi des risques assurance (CSRA) ont été mis en place pour chacune des compagnies de la filière. Ceux-ci ont lieu chaque trimestre et sont complétés d’échanges fréquents avec les directions des Risques des compagnies.
Le principe de subsidiarité s’applique à la filière, avec des contrôles réalisés en premier lieu par les compagnies d’assurance, puis au niveau des directions des Risques des maisons-mères bancaires des compagnies (BRED, Oney, BPCE SA), enfin par la DRG, qui informe semestriellement le comité risques et conformité Groupe (CRCG).
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Risques techniques assurance
Le risque d’assurance est le risque de tout décalage entre les sinistres prévus et les sinistres survenus. Selon les produits d’assurance concernés, le risque varie en fonction de l’évolution de facteurs macrofinanciers, des changements de comportement de la clientèle, de l’évolution de la politique de santé publique, des pandémies, des accidents et des catastrophes naturelles (tels que les tremblements de terre, les accidents industriels ou les actes de terrorisme ou de guerre). L’activité d’assurance-caution est aussi exposée au risque de crédit.
La gestion des risques d’assurances nécessite de bien appréhender les risques techniques d’assurance afin d’être en capacité d’assumer les engagements vis-à-vis des assurés et des bénéficiaires de contrats ; ce qui s’accompagne d’une attention particulière sur les risques financiers portés au travers des actifs en représentation.
Au-delà de la protection du bilan et du compte de résultat des compagnies d’assurances, l’objectif est de garantir leur solvabilité et leur liquidité.
Les compagnies du Groupe ont pour cela mis en place des dispositifs performants permettant la mesure, la remontée et le pilotage des risques. L’importante phase préparatoire a permis la mise en place des dispositifs permettant de se conformer aux nouvelles exigences réglementaires requises depuis le 1er janvier 2016 avec la mise en application de la directive Solvabilité II (Pilier I Exigences quantitatives de Solvabilité, Pilier II Gouvernance & ORSA, Pilier III Reportings prudentiels et information publique).
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Risques inhérents aux principales compagnies du Groupe
BPCE Assurances constitue le pôle Assurances du Groupe BPCE et est organisée autour de deux métiers :
•le métier assurances de personnes, orienté sur le développement de portefeuilles d’assurance-vie et de capitalisation à vocation d’épargne ou de retraite, ainsi que de portefeuilles de prévoyance ;
•le métier assurances non vie, orienté sur le développement de portefeuilles d’assurance Auto, MRH (Multirisque habitation), accidents de la vie, protection juridique, santé et diverses garanties dommages.
Étant donné la prépondérance de l’activité d’épargne, les principaux risques de BPCE Assurances sont de nature financière. La compagnie est par ailleurs exposée au risque de souscription (vie et non vie), ainsi qu’au risque de contrepartie.
Le risque de marché est principalement supporté par la filiale BPCE Vie à travers les actifs financiers en face de ses engagements à capital et taux garantis (contrats en euros : 70,2 milliards d’euros en valeur bilan sur le fonds général). La société est confrontée aux risques de dépréciation de ses actifs (baisse des marchés actions, immobilier, hausse des spreads), ainsi qu’au risque de forte variation des taux.
Une hausse des taux rapide est de nature à réduire l’attractivité des contrats d’assurance vie en euros par rapport à d’autres types de placements. Ce risque est cependant limité du fait de la présence des perspectives de collecte et des réserves constituées permettant de réduire l’inertie du portefeuille face à la hausse des taux. Ce risque décroît également progressivement lorsque les taux se stabilisent au fil des arrivées à échéance obligataires et des remplacements par des actifs à des taux plus élevés.
A l’inverse, une baisse des taux serait de nature à générer une insuffisance de rendement pour faire face aux capitaux et taux garantis. En réponse à ce risque, BPCE Vie ne commercialise depuis plusieurs années que des contrats à taux minimum garantis (« TMG ») nuls (plus de 95 % des engagements), le TMG moyen ressort ainsi à 0,14 %. Par ailleurs, depuis mi-2021, les nouveaux contrats comportent une garantie en capital brute des frais de gestion sur encours.
La gestion du risque de marché consiste en la diversification des sources de rendement, notamment via les investissements dans de nouvelles classes d’actifs (financement de l’économie, infrastructure…) cadrée par une allocation stratégique définie annuellement tenant compte des contraintes réglementaires, des engagements envers les assurés et des exigences commerciales.
Le suivi et la gestion du risque de crédit sont réalisés dans le respect des normes et limites internes de BPCE Assurances. Au 31 décembre 2022, 65 % du portefeuille de taux est investi sur des contreparties disposant d’un rating supérieur ou égal à A.
Le principal risque de souscription vie est lié à l’activité d’épargne en euros. En situation de forte hausse des taux, le risque majeur correspond à un risque de rachats massifs : la société pourrait être amenée à céder des actifs à un moment inopportun, s’exposant ainsi à un risque de perte financière, ainsi qu’à la perte de marges futures sur les contrats rachetés. Si le niveau des taux se stabilise, le risque de rachats massifs se réduirait progressivement (les actifs des fonds en euros bénéficiant au fur et à mesure du niveau des taux). Inversement en situation de taux très bas, BPCE Assurances est soumise au risque de baisse des rachats.
Le risque de souscription non vie de BPCE Assurances est principalement porté par la filiale BPCE Assurances IARD :
•risque de prime : afin de s’assurer que les primes payées par les assurés correspondent bien au risque transféré, BPCE Assurances IARD a mis en place une politique de surveillance de son portefeuille basée sur l’attribution d’un score pour chaque contrat à partir des événements passés sur un historique de trois ans. Sont pris en compte notamment la nature des sinistres, leur nombre, leur coût et d’autres variables spécifiques à l’activité concernée (taux de responsabilité et niveau de bonus/malus par exemple en assurance automobile). Cette politique de surveillance contribue également à identifier les risques potentiels de survenance de sinistres graves et participe ainsi à la mise en place des couvertures de réassurance adéquates ;
•risque de sinistre : lors de chaque inventaire est effectuée une évaluation actuarielle des provisions pour sinistres à payer à partir de méthodes statistiques reconnues par la profession et exigées par le régulateur ;
•risque catastrophe : le risque catastrophe se définit par l’exposition à un événement de forte ampleur générant une multitude de sinistres (tempête, risque de responsabilité civile…). Ce risque fait donc l’objet de couvertures en réassurance, soit provenant de l’État dans le cadre, par exemple, de catastrophes naturelles ou d’attentats, soit auprès des réassureurs privés notamment dans le cadre des tempêtes ou de sinistres responsabilités civiles.
Le risque de contrepartie de BPCE Assurances porte principalement sur les contreparties de réassurance. La sélection des réassureurs est l’élément clé de la gestion de ce risque :
•les réassureurs avec lesquels traite BPCE Assurances ont en pratique une notation financière, par l’une au moins des trois agences de notation reconnues au niveau international, égale ou supérieure à A- en équivalent Standard & Poor’s ;
•la multiplicité des réassureurs est favorisée dans une optique de diversification de la contrepartie à des fins de dilution du risque.
La Compagnie Européenne de Garanties et Cautions est l’entité d’assurance Cautions et Garanties du groupe. Elle est exposée au risque de souscription, au risque de marché, au risque de défaut des réassureurs ainsi qu’au risque opérationnel.
En 2022, la production de crédits immobiliers cautionnés par CEGC est restée soutenue dans un contexte de hausse des taux de crédit particulièrement marquée au deuxième semestre. L’année 2022 enregistre un faible taux de sinistralité à moins de 20 % des primes acquises (ratio brut de réassurance).
Dans le cadre du régime prudentiel Solvabilité 2, CEGC utilise un modèle interne partiel, homologué par l’ACPR. Il répond à l’exigence de robustesse s'appliquant aux garants de crédits immobiliers.
En 2022, CEGC a bénéficié d’une augmentation de capital de 150 M€ pour renforcer la structure des fonds propres éligibles en couverture du Capital de Solvabilité Requis.
Le risque de souscription est le risque principal porté par la Compagnie. Il s’agit essentiellement d’un risque de contrepartie : les engagements donnés par la Compagnie aux bénéficiaires des cautions se traduisent par une exposition directe sur les contreparties assurées, particuliers ou entreprises. Ces engagements sont réglementés et provisionnés au passif du bilan. Ils s’élèvent à 3,1 milliards d’euros au 31 décembre 2022 (+ 10 % par rapport à fin 2021).
Activités de CEGC
Décembre 2022
Évolution
décembre 2022
par rapport à
décembre 2021
Particuliers
2 785
9,1%
Constructeurs de maisons individuelles
72
50,9%
Administrateurs de biens – Agents immobiliers
18
22,9%
Entreprises
58
15,6%
Promotions Immobilière
23
9,6%
Professionnels
106
8,7%
Économie Sociale – Logement Social
59
7,6%
Garanties structurées
8
-23,8%
TOTAL
3 130
9,8 %
CEGC détient un portefeuille de placements de plus de 4 milliards d’euros en valeur bilan au 31 décembre 2022 en couverture des provisions techniques et des fonds propres.
Le risque de marché issu du portefeuille de placements est limité par les choix d’investissements de la Compagnie.
Les limites de risque de la Compagnie sont reprises dans la charte de gestion financière et le mandat de gestion établi avec Ostrum. En tant que société d’assurance, CEGC n’a pas besoin de se refinancer, les primes de cautions étant perçues avant le décaissement des sinistres. CEGC ne supporte pas non plus de risque de transformation : le portefeuille de placements est intégralement adossé à des fonds propres et à des provisions techniques.
en millions d’euros
31/12/2022
31/12/2021
Valeur Bilan
nette de
provision
en %
Valeur de
marché
Valeur Bilan
nette de
provision
en %
Valeur de
marché
Actions
84
2,10%
73
260
7,90%
322
Obligations
2 201
54,70%
1 841
2 286
68,90%
2 389
Diversifié
105
2,60%
97
249
7,50%
256
Liquidités
1 367
34,00%
1 369
267
8,10%
267
Immobilier
203
5,10%
222
199
6,00%
215
FCPR
29
0,70%
47
25
0,80%
38
Dette privée
34
0,80%
33
28
0,80%
28
Autres
2
0,10%
2
2
0,10%
2
TOTAL
4 025
100%
3 684
3 317
100%
3 518
CEGC couvre son portefeuille d’engagements par la mise en place d’un programme de réassurance adapté aux activités exercées.
Sur les cautions de prêts, la réassurance est utilisée comme outil de gestion du capital réglementaire. Elle permet aux banques bénéficiaires des cautions d’être protégées en cas de survenance d’un scénario de récession économique engendrant une perte pouvant aller jusqu’à 2 % des encours de crédit cautionnés.
Sur les segments Corporate, le programme permet de protéger les fonds propres de CEGC en couvrant les risques d’intensité. Il a été calibré afin de couvrir 3 événements de perte individuelle majeure (perte liée à la défaillance financière d’une contrepartie ou d’un groupe de contreparties) susceptibles d’impacter fortement le compte de résultat de CEGC.
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Risques gestion d’actifs
À l’instar du dispositif retenu pour le métier de l’assurance, le fonctionnement de ce dispositif repose sur la subsidiarité auprès des directions des Risques des maisons-mères bancaires et des métiers ; en particulier Natixis Investment Managers, qui consolide l’essentiel des actifs sous gestion du Groupe.
Par la mise en place d’un dispositif risques Gestion d’Actifs, la DRG poursuit les objectifs principaux :
1.identifier les risques majeurs pouvant impacter la trajectoire de solvabilité du Groupe en tant que Conglomérat Financier pour la couverture de ses ratios prudentiels bancaires ou Conglomérat ;
2.être associé aux contributions de la filière lors des exercices Groupe (ICAAP, PPR, stress tests…) de sorte à identifier les risques du modèle d’activités sur la contribution aux résultats et fonds propres, les quantifier et les hiérarchiser ;
3.organiser l’animation du dispositif au travers de la spécification d’une revue risques et la mise en place d’une rencontre trimestrielle formelle ;
4.Informer la direction générale en présentant en CRCG une synthèse de la revue des enjeux risques des activités de gestion d’actifs.
Sur le métier gestion d’actifs, la DRG assure formellement : la coordination du dispositif risques (ateliers transverses ou focus) ; l’animation des projets transversaux en lien avec le périmètre bancaire ; l’information à la direction générale avec un rapport de synthèse à destination du CRCG.
Le dispositif est constitué à partir des contributions des sociétés de gestion et de leurs travaux sur les risques.
De par sa taille très majoritaire, le dispositif s’appuie essentiellement sur Natixis Investment Managers. La réutilisation des travaux et méthodologies déjà existants localement est privilégiée pour asseoir la supervision au niveau Groupe. Les indicateurs clés de suivi des risques sont déterminés avec Natixis IM en coordination avec GFS.
La DRG se concentre sur les risques pouvant affecter le Groupe tels que le redemption risk et le step-in risk potentiel associé, le seed money ainsi que les risques opérationnels (en s’appuyant sur le RO Groupe), y compris au travers des stress tests de NIM et la revue du capital économique. La DR de GFS assure le suivi régulier des risques de NIM au travers son rôle de maison-mère directe.
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Surveillance complémentaire du conglomérat financier
Le Groupe BPCE, identifié par l’ACPR/BCE comme conglomérat financier du fait de la taille absolue et relative de ses activités bancaires et assurance, est soumis aux exigences de surveillance complémentaire afférentes. Depuis l’entrée en vigueur du Mécanisme de Supervision Unique (MSU), la BCE coordonne la supervision des conglomérats financiers à dominante bancaire.
La filière surveillance complémentaire du conglomérat a été officiellement créée en 2017 suite à la validation par le directoire de la Lettre de Mission de la filière. Cette dernière identifie les macroobjectifs et les parties prenantes au sein du Groupe. Les rôles, les responsabilités et les interactions entre chacun des acteurs de la filière ont été déclinés.
En fonction des thématiques, des comités sont organisés trois à quatre fois par an et les sujets sont rapportés en CRCG.
La réglementation liée au conglomérat nécessite une vision sur l’ensemble du périmètre de consolidation comptable (banque, assurance, gestion d’actifs et secteur non financier). La surveillance complémentaire porte plus particulièrement sur :
•l’approche conglomérat financier vise à appréhender les principales interactions entre les secteurs banque, assurance et gestion d’actifs qui pourraient, en raison d’un événement exogène ou endogène, impacter le profil de risque du Groupe et ses principales trajectoires (résultats, solvabilité, liquidité) ;
•elle permet de consolider les métriques sectorielles bancaires et assurance, en particulier les exigences de fonds propres ;
•la surveillance complémentaire repose principalement sur le dispositif bancaire dans son ensemble, et sur les filières risques assurance et risques gestion d’actifs.
L’excédent de fonds propres du conglomérat est suivi dans les indicateurs de 1er rang du RAF (Risk Appetite Framework) du Groupe. Afin d’apporter une vision prospective de la solvabilité du Groupe au travers de la grille de lecture du conglomérat financier, le Groupe BPCE projette par ailleurs l’excédent de fonds propres sur plusieurs années sous les différents scénarios de l’approche normative de l’ICAAP.
L’ensemble du dispositif, dans ses principales dimensions – assurance, gestion d’actifs, banque, conglomérat financier – fait l’objet de présentations et d’échanges avec l’équipe conjointe de supervision BCE/ACPR en particulier dans le cadre de meetings dédiés avec la JST (Joint Supervisory Team). Sont notamment passés en revue l’organisation du dispositif de gestion des risques, ainsi que les principales analyses et points d’attention portées à la connaissance de la direction générale du Groupe au cours de l’année.
Dans une logique conglomérat, un dispositif global et intégré de trajectoires de solvabilités et de stress tests a été développé. Ce dispositif englobe et se base sur les trois réglementations Solvabilité II, Bâle III et Conglomérat Financier. L’application d’hypothèses communes dans ces trois dimensions permet de disposer d’une vision holistique des solvabilités du Groupe.
•la coordination des exercices de stress tests sectoriels assurance, en particulier les ORSA (Pilier II de Solvabilité II) ; de la détermination des hypothèses de stress jusqu’à l’analyse des résultats au niveau Groupe ;
•l’analyse des mécanismes de contagion et des interactions réglementaires et économiques entre les différents secteurs du Groupe en tant que Conglomérat Financier.
Les compagnies d’assurance du Groupe sont intégrées aux stress tests internes (STI) bancaires prévus dans l’approche Normative de l’ICAAP. La modélisation intègre :
•la simulation des Ratios Solvabilité II, SCR et MCR, afin d’objectiver les éventuels besoins en fonds propres ;
•la simulation des « variables IFRS » qui impactent le ratio de solvabilité bancaire conformément aux spécifications prudentielles (Résultat Net conservé ou distribué, OCI, valeur et différence de mise en équivalence…), tant en IAS 39/IFRS 4 qu’en IFRS 9/17 à compter de fin 2022 ;
•les commissions versées par les compagnies aux réseaux de distribution ou aux gestionnaires d’actifs du Groupe.
Dans le cadre de l’approche Économique de l’ICAAP, le Département RPNB a développé un modèle de Capital Économique au titre du risque Participations Assurance (portage des participations et step-in risk). Conçu en coordination avec le pôle Finances et Stratégie et les directions des Risques des compagnies, ce modèle permet d’évaluer et suivre, dans une approche économique interne, les fonds propres bancaires consommés par l’assurance. Il a vocation à enrichir le pilotage conjoint du couple risque/rentabilité. L’exigence de capital économique est évaluée à fréquence trimestrielle depuis le troisième trimestre 2021.
En complément, le Département RPNB a entrepris une revue des modèles de capital économique relatifs à l’activité de Natixis IM (NIM), en coordination avec NIM et GFS, afin de, le cas échéant, les adapter aux spécificités de la Gestion d’Actifs tant en termes de risques que de business model.
Plus globalement, RPNB coordonne ou supervise les travaux des métiers assurance et gestions d’actifs et contribue aux travaux du Groupe. Ces travaux concernent les aspects méthodologiques ou quantitatifs propres à chaque métier non bancaire et leur arrimage au groupe bancaire (méthodes actuarielles, stress tests EBA, travaux de quantification de l’impact du risque climatique physique…).
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14.1 Organisation et gouvernance
La direction des Risques Groupe a structuré la gestion des risques climatiques en constituant fin 2021 le Département Risques climatiques. Les objectifs du Département se sont organisés autour des treize attentes du guide de la BCE relatif aux risques liés au climat et à l’environnement publié en novembre 2020. Ce département Risques climatiques s’appuie sur une large filière d’environ soixante correspondants risques climatiques dans toutes les entreprises du Groupe BPCE et dans les autres départements de la direction des Risques Groupe. Le département des risques climatiques est attentif à :
•développer des processus et des outils d’analyse afin de renforcer la gestion des risques climatiques (physiques et de transition) pour mieux les intégrer dans le dispositif d’appétit au risque du Groupe ;
•évaluer la matérialité des risques climatiques par référence aux grandes classes traditionnelles de risque : risques de crédit, risques financiers (marché, liquidité) et risques opérationnels ;
•inclure les risques climatiques dans le cadre usuel de gestion des risques du Groupe BPCE (politique crédit des entreprises, des particuliers et selon les typologies d’actifs financés) et les prendre en compte lors des mises à jour périodiques des politiques sectorielles du Groupe ;
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14.2 Accélération de l’intégration des risques climatiques et environnementaux avec le programme de gestion des risques climatiques
Dans le cadre de la publication en octobre 2021 du premier rapport TCFD du Groupe BPCE, la direction des Risques Groupe a défini une matrice de matérialité des risques climatiques.
La matérialité des risques associés aux changements climatiques est appréciée par référence aux grandes classes de risques du Pilier I de Bâle III que sont le risque de crédit, le risque de marché et le risque opérationnel, y compris le risque de non-conformité et de réputation. Le Groupe BPCE a donc mis en place un dispositif permettant l’identification des facteurs de risques climatiques pouvant impacter les risques traditionnels du Groupe accompagné d’un pilotage précis. Un processus de mise à jour de la matrice dans chacune des entités du Groupe est enclenché au 1er trimestre 2023.
Les « risques physiques aigus » se définissent par les pertes directes déclenchées par des évènements météorologiques extrêmes, dont les dommages induits peuvent conduire à la destruction d’actifs physiques (immobilier et/ou de production) et causer une chute de l’activité économique locale et éventuellement une désorganisation des chaînes de valeur. Les « risques physiques chroniques » sont les pertes directes déclenchées par des changements climatiques à plus long terme (élévation du niveau de la mer, vagues de chaleur chroniques, modification des régimes de précipitations et augmentation de leur variabilité, disparition de certaines ressources) pouvant progressivement détériorer la productivité d’un secteur donné.
Le « risque de transition » résultent des conséquences économiques et financières liées aux effets de la mise en place d’un modèle économique bas-carbone que ce soit à travers l’évolution de la réglementation, les progrès technologiques, ou bien le changement des attentes des consommateurs et les répercussions en termes de réputation.
Le département des Risques Climatiques coordonne la mise en place du cadre de gestion des risques climatiques au travers d’un programme dédié. Ce programme en ligne avec les engagements climatiques et environnementaux du Groupe, adresse des objectifs précis pour tous les métiers et toutes les filières. Le dispositif proposé s’attache à garantir la couverture la plus exhaustive des treize piliers proposés par la BCE dans son guide relatif aux risques liés au climat et à l’environnement de novembre 2020. Il s’applique également à y intégrer les perspectives réglementaires nationales ou internationales faisant aujourd’hui référence.
Ce programme est régulièrement actualisé des points d’attention précisés par la BCE, dans un premier temps dans son retour au sujet du questionnaire d’auto-évaluation, formalisé au travers des échanges fin 2021, puis au travers de la revue thématique réalisée début 2022.
Concrètement, ce dispositif s’organise autour de neuf chantiers majeurs (la gouvernance, le cadre d’appétit aux risques, le stress test, les risques financiers et de marché, les risques opérationnels, les risques de crédit, le dispositif de contrôle des risques, le tableau de bord, et les données).
Les travaux et les attentes sont ainsi précisément qualifiés, par thématique, permettant de connaitre et de suivre le statut, le calendrier de réalisation, les personnes en charge dans le département des risques climatiques et les autres directions comme celles qui participent à sa mise en place ou encore les livrables attendus.
Des représentants de Banques Populaires, de Caisses d’Epargne et de Global Financial Services ont également été associés au programme afin de garantir l’opérationnalité des actions prévues dans chaque entité du Groupe.
En 2022, la comitologie du Groupe BPCE a été renforcée avec la généralisation de l’intégration des éléments climatiques dans la comitologie de chacune de ses entités.
L’animation de la filière des correspondants Risques climatiques a accru la sensibilisation des collaborateurs et des actions de formation sont proposées dans les autres directions. Une newsletter mensuelle, une conférence trimestrielle (matinale) et des classes virtuelles sur des thèmes précis sont de nature à favoriser la diffusion de la culture risques climatiques dans l’ensemble des entités. Les bonnes pratiques identifiées sont présentées lors de ces évènements réguliers ou ad hoc. La formation Climate Risk Pursuit continue d’être déployée dans les établissements. À fin juillet 2022, 18 037 collaborateurs l’ont suivi. De plus, des formations répondant au plus près des attentes sont en cours de développement. Les instances dirigeantes sont également formées à ces sujets de manière régulière.
Les catégories « Risque climatique/Risque de transition » et « Risque climatique/Risque physique » ont été ajoutées au référentiel des risques de BPCE dès 2019. À ce stade, la matérialité de ces catégories de risque a été évaluée à dire d’expert et appuyée par les travaux de cartographie. Le risque de transition a été jugé matériel, y compris à court-terme compte tenu des potentiels impacts en matière de réputation, des risques liés aux évolutions du cadre réglementaire et juridique, et du risque stratégique lié aux évolutions de marché en réponse à la transition climatique.
Deux indicateurs d’appétit au risque sur le risque climatique de transition sont en cours d’intégration au niveau du Groupe, sous observation avant étalonnage d’une limite. Sur le périmètre de la Banque de Grande Clientèle, la part des expositions classés « brun foncé » selon la méthode Green Weighting Factor, constituant les expositions les plus exposés au risque de transition, est suivie dans le Risk Appetite Framework de Global Financial Services. Un seuil et une limite ont été fixés à partir de 2022.
En 2020, le Groupe BPCE s’est porté volontaire, pour participer à un premier exercice d’évaluation des risques climatiques piloté par l’Autorité bancaire européenne (ABE). Le Groupe BPCE a également contribué à l’exercice pilote de l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) en 2021 visant à estimer les risques physiques et de transition. Enfin, le Groupe BPCE a participé en 2022 au tout premier stress test climatique lancé par la Banque centrale européenne (BCE).
L’objectif affiché de ce dernier exercice était d’identifier l’état de préparation de la centaine de groupes bancaires sous supervision face aux chocs financiers et économiques que le risque climatique est susceptible de provoquer. Cette initiative s’inscrivait dans une volonté déjà portée par les superviseurs nationaux.
Cet exercice doit être considéré comme un exercice d’apprentissage conjoint présentant des caractéristiques pionnières, visant à renforcer la capacité des banques et des autorités de surveillance à évaluer le risque climatique.
Pour ce premier exercice d’apprentissage, la BCE a tenu à simplifier la demande. Le test de résistance cible des catégories spécifiques d’actifs exposés aux risques climatiques et non le bilan complet des banques. L’exercice s’appuie sur trois modules :
•le deuxième vise à collecter un certain nombre de métriques afin d’évaluer la sensibilité sectorielle ;
•enfin, un troisième consiste à estimer les impacts en résultat du risque physique et de transition, à court et long terme.
Les risques physiques concernent seulement la sécheresse et les inondations sur le risque de crédit sur un horizon d’un an. Pour le risque de transition, deux types de scénarios sont prévus. L’un, court terme ; trois ans, concerne le risque de crédit et le risque de marché en cas de choc inattendu et brutal du prix du carbone. La seconde simulation consiste à évaluer l’impact climat sur nos bilans à horizon 30 ans, selon trois scénarios : une transition ordonnée, en anticipation de l’accord de Paris en 2050 ; une transition désordonnée, où aucune nouvelle politique n’est mise en place jusqu’en 2030, puis une transition soudaine et brutale ; et un scénario d’absence de transition conduisant à un réchauffement climatique significatif.
La participation du Groupe BPCE à l’exercice de stress test climatique 2022 a démontré sa capacité à quantifier le risque climatique selon différents scénarios. Le Groupe BPCE a répondu à cet exercice avec une qualité d’information et de méthode saluée par la BCE. Il a dû intégrer dans ses modèles internes une nouvelle dimension sectorielle sur des horizons de temps inédit allant jusqu’à 30 ans. Le Groupe BPCE a dû aussi collecter de nouvelles données, comme les diagnostics de performance énergétique (DPE) des logements donnés en garanties, afin de réaliser les tests de résistance. Cet exercice a conduit à identifier des axes d’amélioration pour obtenir des données de manières fiables et récurrentes. Enfin, ce stress test a permis au Groupe BPCE de quantifier les principaux risques auxquels le Groupe est exposé et de prioriser les actions d’identification, d’atténuation et de surveillance de ces risques.
En termes de résultats, les métriques sont contrastées selon les types de risques et des scénarios définis par la BCE.
Le scénario plus représentatif des risques physiques est l’inondation à court terme, du fait du portefeuille de crédits à l’habitat du Groupe. Cet impact est aussi le corollaire du cadre méthodologique retenu en matière de couverture assurantielle. Enfin, l’insuffisante granularité de certaines données ne permet pas d’atténuer ces résultats.
Le risque de transition court terme est accru du fait de la carence des données de performance énergétique des collatéraux adossés aux expositions Corporate mais reste globalement limité car l’exposition du Groupe BPCE sur les secteurs les plus carbo-intensifs est inférieure à la moyenne de ses pairs.
Sur le risque de transition long terme, du fait de cette faible exposition aux secteurs identifiés comme sensibles par le superviseur, les scénarios posés n’impactent pas le Groupe BPCE de manière très différenciée.
En termes de risques financiers, une appréciation des risques climatiques est effectuée, entre autres, au travers de la gestion et du suivi de la réserve de liquidité. La prise en compte des critères climatiques et plus largement des critères ESG est réalisée selon trois axes : la qualité environnementale du titre, la notation ESG des émetteurs ainsi qu’une analyse en température avec définition d’un objectif d’alignement en ligne avec le plan stratégique du Groupe.
Concernant les investissements en private equity, les travaux d’intégration de critères d’analyse ESG sont en cours afin de définir des profils ESG d’établissement-investisseur.
Pour anticiper les événements climatiques physiques pouvant peser sur ses activités propres, le Groupe BPCE a mis en place un plan de continuité d’activité qui définit les procédures et les moyens permettant à la banque de faire face aux catastrophes naturelles afin de protéger les employés, les actifs et les activités clés et d’assurer la continuité des services essentiels. Un outil interne permet d’identifier les sites et agences exposées aux risques climatiques et de suivre les incidents climatiques.
L’évolution de la conscience et la sensibilité des consommateurs vis-à-vis des questions climatiques constituent un facteur de sensibilité pour le secteur bancaire pouvant entraîner une atteinte à la réputation de la banque en cas de non-conformité aux attentes réglementaires ou du fait que le public, les contreparties et/ou les investisseurs associent le Groupe BPCE à des effets négatifs sur le climat. Un indicateur de mesure de la réputation intégrant des évènements en lien avec le climat et plus largement l’ESG est en cours de construction par le département des risques opérationnels du Groupe.
Afin de limiter les effets des changements climatiques, les autorités administratives et législatives sont amenées à prendre de nouvelles réglementations. Ces textes peuvent aussi bien être internationaux (Accord de Paris), européens (Taxonomie) ou encore nationaux (loi Climat et Résilience). À titre d’exemple, le législateur français vient de renforcer ses exigences avec l’article 29 de la loi Énergie climat. En effet, les entreprises financières doivent démontrer comment leurs investissements sont en ligne avec une trajectoire 1,5 °C/2 °C (cf. Accord de Paris).
La direction juridique en lien avec la direction RSE et la direction des Risques, Groupe organise l’information des filières respectives à ce risque et assure une vigilance accrue quant à l’utilisation des terminologies liées au climat afin d’être aligné à la taxonomie européenne.
L’insertion des critères ESG se construit depuis plusieurs années avec des outils et un cadre dont le développement s’est accéléré avec ce programme de gestion des risques climatiques. De manière plus précise, les éléments relatifs à l’insertion des critères ESG sont décrits ensuite.
Le Groupe BPCE s’organise pour élaborer les contrôles des risques permanents et périodiques. Les dispositifs de contrôles permanents vont être détaillés et précisés lors d’ateliers à mener avec les établissements. L’objectif sera d’intégrer les éléments climatiques dans les process existants.
Le contrôle périodique constitue un guide interne afin de mener au mieux et de manière cohérente les missions réalisées dans les différentes entités du Groupe.
Des tableaux de bord permettant le suivi et le pilotage des risques climatiques et environnementaux sont en cours de développement. Le tableau de bord sur le périmètre du Groupe a été validé début juillet 2022 et est construit pour assurer la fiabilité et la qualité de la donnée utilisée. Sa mise à disposition sur le périmètre de chaque entité doit être réalisée de manière trimestrielle.
Un référentiel de données ESG unifiées et normalisées au niveau du Groupe est en cours de construction. Ce projet comprend la mise en place d’une gouvernance de la donnée ESG au niveau Groupe. Dans ce cadre, les besoins de la direction des Risques Groupe sont recueillis et satisfaits par l’acquisition de données auprès de fournisseurs externes ou par le retraitement de données internes.
L’année 2022 a été marquée par la publication du premier ratio d’actifs verts (Green Asset Ratio) dans sa dimension éligible. Cet exercice sera renouvelé en 2023 avant une publication d’alignement en 2024.
Les données attendues dans le cadre du Pilier III ESG font ici l’objet d’une première publication avec la remise de cinq tableaux « modèles ». Ces tableaux sont les suivants :
•Modèle 1 : Portefeuille bancaire – Indicateurs du risque de transition potentiellement lié au changement climatique (qualité de crédit des expositions par secteur, émissions et échéance résiduelle)
Le Groupe BPCE exclut à ce stade les informations sur les émissions du scope 3. Les éléments relatifs aux émissions du scope 1 et 2 ont été recueillis auprès de fournisseurs de données.
•Modèle 2 : Portefeuille bancaire – Indicateurs du risque de transition potentiellement lié au changement climatique : Prêts (informations sur la performance énergétique de prêts garantis par des biens immobiliers)
Le Groupe BPCE part d’une approche méthodologique où la collecte des données DPE s’appuie principalement sur les DPE collectés auprès des clients, les DPE fournis par le CSTB (Centre scientifique et technique du bâtiment) et récupérés dans la base de données de l’ADEME.
•Modèle 4 : Portefeuille bancaire – Indicateurs du risque de transition potentiellement lié au changement climatique pour les contreparties figurant parmi les 20 entreprises qui émettent le plus de carbone dans le monde
Le Groupe BPCE a décidé d’alimenter le modèle 4 à partir de la liste du Climate Accountability Institute (1965-2018) en raison de sa portée étendue. Il est utile de rappeler que le Groupe BPCE a adopté une stratégie d’alignement net zéro réclamant l’accompagnement de ces contreparties dans leurs efforts de transition.
•Modèle 5 : Portefeuille bancaire – Indicateurs du risque physique potentiellement lié au changement climatique : Expositions soumises à un risque physique
Le Groupe BPCE alimente ce modèle en se concentrant sur l’exposition de l’immobilier résidentiel exposé au risque d’inondation. Le risque d’inondations lié à l’habitat a été qualifié sur des territoires dit « NUTS (nomenclature des unités territoriales statistiques) élevé » conformément à un classement de la Banque centrale européenne des risques d’inondation aigus.
•Modèle 10 : Autres mesures d’atténuation du changement climatique non couvertes dans le règlement (UE) 2020/852 couvrant les activités d’atténuation matérialisées par des obligations et des prêts
Le Groupe BPCE a fait appel à la classification des codes produits des entités commerciales afin d’identifier les prêts verts, durables et liés à la durabilité ayant un caractère d’atténuation des risques climatiques.
La prise en compte des risques ESG s’inscrit dans une démarche globale impliquant les métiers, la RSE et les fonctions de contrôle. Cette approche comprend l’élaboration et la mise en œuvre de politiques RSE dans les secteurs les plus sensibles, la définition des secteurs d’activité exclus, l’évaluation et le suivi des risques ESG des transactions et des contreparties via différents outils et processus. Compte tenu des données disponibles à ce jour, l’approche sur les risques climatiques est davantage détaillée et est en cours de construction sur les autres dimensions.
Au cœur des préoccupations du Groupe, la transition environnementale est à la fois l’un des trois piliers de son plan stratégique BPCE 2024 et une priorité d’action de tous ses métiers et de toutes ses entreprises. Dans ce cadre, le Groupe BPCE a engagé dans la durée une évolution de son bilan dans une stratégie d’atténuation de l’impact climatique de ses activités, des biens financés, investis ou assurés. Il a pris un engagement fort vis-à-vis de la société et de ses clients : aligner ses portefeuilles de financement sur une trajectoire « Net Zero » et ainsi contribuer à la neutralité carbone d’ici à 2050. C’est dans ce contexte qu’il a rejoint en juillet 2021 la Net Zero Banking Alliance pour ses activités bancaires, et en juin 2022 la Net Zero Asset Owners Alliance pour ses activités d’assurance.
•de mesurer l’impact climatique et piloter la trajectoire climatique de ses activités de financement, d’investissement pour compte propre et d’assurance, dans le cadre de référence de l’accord de Paris, en visant l’objectif de 1,5 °C et en se focalisant en priorité sur les secteurs les plus intensifs en gaz à effet de serre ;
•d’accompagner la transition environnementale et ses clients dans leurs propres enjeux de transition, qu’il s’agisse de besoins de financement, d’épargne ou d’assurance, avec une dimension de conseil et de dialogue stratégique structuré, apportant expertise, solutions et une vision long terme ;
Les méthodologies de mesure d’alignement appliquées reposent sur les normes actuelles du marché, susceptibles d’évoluer. L’évolution du périmètre de nos analyses à d’autres activités du Groupe dépend ainsi des méthodologies disponibles et reconnues. Par ailleurs, les objectifs visés par le Groupe BPCE sont conditionnés par les engagements de nos clients et de leur capacité à les tenir dans la durée. Ces objectifs sont également contingents aux politiques gouvernementales en vigueur et du développement des technologies bas carbone, critiques pour des horizons long terme.
Les données utilisées concernant nos clients sont principalement issues de fournisseurs de données ou des publications des entreprises. Les estimations des mesures évolueront avec la progression de la qualité des données disponibles.
Le Groupe est conscient de l’enjeu majeur que représente la dégradation du capital nature et via sa filiale Natixis a été la première banque engagée dans l’initiative act4nature international à communiquer des engagements individuels SMART (spécifique, mesurable, additionnel, pertinent, temporellement encadré) en juin 2020. Depuis plusieurs années, le Groupe et ses filiales se sont engagés à renforcer leurs contributions aux Objectifs de développement durable (ODD) de l’ONU et à contribuer de plus en plus à la lutte contre le changement climatique. Les ODD sont un langage commun construit autour de dix-sept objectifs mondiaux, déclinés en 169 cibles. Par conséquent, la stratégie RSE du Groupe BPCE est pleinement engagée dans l’intégration de ses ODD afin de participer au voyage commun pour atteindre un avenir meilleur et plus durable pour tous. Le Groupe BPCE est publiquement engagé dans des standards internationaux tels que le Pacte Mondial des Nations Unies, l’UNEP Fi et la NZBA. Sa filiale Natixis est engagée avec les Principes de l’Équateur et Act4Nature.
Le Groupe BPCE a construit une méthodologie propriétaire permettant d’analyser l’impact climatique et environnemental des transactions de la Banque de Grande Clientèle. Ce mécanisme appelé Green Weighting Factor (GWF), attribue à chaque transaction une note, représentée par une couleur, sur une échelle de sept niveaux allant du (activités ayant un effet extrêmement néfaste sur le climat et l’environnement) au vert foncé (activités ayant un impact très positif). Cette note repose sur une évaluation de l’impact du financement sur le climat et prend également en compte ─ lorsqu’elles sont significatives ─ ses principales externalités environnementales non climatiques (eau, pollution, déchets, biodiversité).
Afin de limiter l’impact climatique de ses activités de financement et d’investissement, le Groupe BPCE se retire des activités les plus émettrices (comme les secteurs du charbon, du pétrole et du gaz) en encadrant cette démarche par des politiques d’exclusion appropriées. Concernant les activités de banque de détail, une offre dédiée à l’atténuation des impacts environnementaux a été lancée avec des prêts verts pour des projets de rénovation, des véhicules électriques ou des partenariats verts.
Le conseil de surveillance du Groupe approuve les orientations stratégiques liées au climat, supervise leur mise en œuvre et gère les risques et opportunités associés à ces défis avec l’aide de deux comités spécialisés indépendants.
Le président du directoire et les membres du comité de direction générale supervisent la mise en œuvre et le suivi de la stratégie, et veillent au respect des exigences réglementaires. La direction générale du Groupe BPCE s’est engagée à développer et à mettre en œuvre sa stratégie climatique et à identifier, évaluer et gérer les risques liés au changement climatique.
Le Groupe BPCE a mis en place une organisation autour de ses directions RSE et Risques dans tous ses métiers et entreprises afin de répondre aux défis posés par le changement climatique. La direction des Risques et le Secrétariat général, en charge de la conformité et du contrôle permanent, assurent la mesure, la surveillance et la maîtrise des risques auxquels le Groupe BPCE est confronté.
Le conseil de surveillance a aussi été attentif à l’intégration des enjeux ESG dans le mode et le montant de la rémunération accordée à chacun des membres du directoire. Le comité des rémunérations veille à ce que les questions de RSE fassent partie intégrante de la politique de rémunération. Pour l’exercice 2021, la rémunération attribuée au président et aux membres du Directoire de BPCE comprend une part variable annuelle dont 40 % est indexée sur des critères qualitatifs, dont 10 % liés à la réalisation de critères liés à la RSE. L’attribution de cette part variable dépend de la mise en œuvre des ambitions stratégiques du Groupe liées aux questions environnementales (dont le changement climatique) et de la position du Groupe BPCE dans les classements établis par les agences de notation extra-financière.
La matérialité des risques liés au changement climatique est évaluée au niveau du Groupe selon un horizon court & long terme en fonction des grandes catégories de risques du Pilier I de Bâle III, qui sont : le risque de crédit, le risque de marché et le risque opérationnel, y compris les risques de non-conformité.
Le Groupe BPCE a développé une méthodologie de classification des risques par secteur sur la base de critères climatiques et environnementaux. Des analyses basées sur des recherches scientifiques menées par des institutions françaises (Haut conseil pour le climat, ADEME…) ainsi que par des organismes européens et internationaux (GIEC, IEA…) ont permis de définir l’exposition du portefeuille du Groupe BPCE aux secteurs identifiés comme « sensibles » (scénario de référence de l’exercice pilote climat de l’ACPR).
En tant que signataire des Principes de l’Équateur, la Banque de Grande Clientèle applique une méthodologie de marché reconnue par les banques et institutions membres visant à assurer l’identification, l’évaluation et la gestion notamment les risques environnementaux des projets financés. Depuis octobre 2020, la banque applique la quatrième version des Principes de l’Équateur (Amendement EP IV) qui renforce l’intégration du changement climatique dans le cadre de l’analyse de l’impact environnemental des grands projets. Il est ainsi demandé à l’emprunteur : 1) une évaluation des risques physiques associés aux changements climatiques pour la plupart des projets, 2) de procéder à une évaluation des risques de transition climatique et à une analyse des alternatives à moindre intensité de gaz à effet de serre à l’égard des projets prévoyant des émissions d’équivalent de CO2 d’au moins 100 000 tonnes par année au total. En fonction des risques identifiés et de la nature des impacts associés, des mesures d’atténuation sont demandées au client. Elles font l’objet de clauses spécifiques dans la documentation financière (« covenants »).
Pour son activité de banque de grande clientèle le Groupe BPCE a également déployé un outil complémentaire (l’ESR Screening) pour identifier, évaluer et suivre les risques environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) de ses clients entreprise. Cet outil permet l’identification des clients les plus à risque et l’analyse approfondie de ces derniers. Les risques climatiques et environnementaux sont pleinement intégrés dans le dispositif.
Dans les banques de détail, afin d’accroître l’intégration des critères climatiques et environnementaux, un questionnaire dédié à la prise en compte des enjeux ESG a été créé pour les clients entreprises. Ce questionnaire est destiné à être utilisé par les chargés de clientèle pour recueillir des informations sur les connaissances, les actions et l’engagement des clients en matière de climat et d’environnement. Le questionnaire ESG sera déployé dans le courant de l’année 2023.
Une analyse des risques climatiques est également appliquée depuis 2020 à la réserve de liquidité du Groupe.
•la cartographie des macrorisques inclut les risques climatiques dans la catégorie « risques stratégiques, commerciaux et écosystémiques » ;
•la méthodologie de notation Green Weighting Factor (GWF) a été finalisée en 2019 pour tous les secteurs financés par Natixis, à l’exception du secteur financier ;
•des tests de stress sur les risques climatiques utilisant des paramètres et des périodes spécifiques ont été développés depuis le premier exercice réalisé en 2021 avec les méthodologies de l’ACPR.
Compte tenu du cadre évolutif des connaissances liées aux risques climatiques comme de la disponibilité des données internes et externes, les outils et méthodologies déployés font l’objet de revues régulières de leur adéquation et de travaux d’amélioration continue.
Le Groupe BPCE publie depuis 2021 son rapport public sur le climat aligné sur les recommandations de la TCFD pour les institutions financières.
Depuis plusieurs années, le Groupe et ses filiales se sont engagés à renforcer leurs contributions aux Objectifs de développement durable (ODD) de l’ONU. La politique de développement durable du Groupe s’attache notamment aux ODD suivants :
Le Groupe BPCE, a lancé une gamme d’offres de financement dédiées, appelées prêts à impact, visant à récompenser les clients qui atteignent des objectifs de performance sociale. Lancé l’année dernière auprès des opérateurs, le Prêt à Impact a été étendu en 2021 aux investisseurs de long terme, couvrant ainsi tous les clients de l’immobilier professionnel.
Le Groupe BPCE a développé notamment dans ces activités de banque de grande clientèle des politiques sectorielles RSE couvrant des secteurs à forts enjeux sociaux comme l’industrie de la défense et du tabac.
Depuis 2019, la politique globale des risques du Groupe BPCE, déclinée dans les politiques sectorielles, intègre des critères sociaux. Ces critères sont mis à jour régulièrement à chaque revue de politique sectorielle par le comité des risques non financiers (CoREFi), puis validés lors du comité de veille sectorielle animé par la direction des Risques de crédit. Ces critères incluent, entre autres, les normes de travail, la protection des clients, la responsabilité des produits et les droits de l’homme.
Cette déclinaison sectorielle du suivi des risques est ensuite partagée avec l’ensemble des établissements du Groupe.
Le département de gestion des risques du Groupe mesure et contrôle le respect des systèmes de gestion des risques concernant les facteurs sociaux au niveau des établissements du Groupe pour le comité des risques
Comme pour les risques environnementaux, la politique de rémunération du Groupe BPCE prévoit pour le président et les membres du directoire de BPCE une part variable annuelle dont 40 % est indexée sur des critères qualitatifs, dont 10 % liés à la réalisation de critères liés à la RSE. L’attribution de cette part variable dépend de la mise en œuvre des ambitions stratégiques du Groupe liées aux questions environnementales (dont le changement climatique) et de la position du Groupe BPCE dans les classements établis par les agences de notation extra-financière, incluant des objectifs sociaux.
Dans le cadre du développement d’une gestion des risques ESG intégrée le Groupe BPCE développe des outils et des méthodologies permettant la prise en compte des risques sociaux. L’analyse des risques sociaux est essentiellement conduite de manière qualitative :
La méthodologie du Groupe BPCE, développée par le Département des risques climatiques du Groupe, pour évaluer les risques sociaux se concentre sur quatre critères sociaux : les clients, les travailleurs, les fournisseurs et la société civile. Le cadre de gestion des risques sociaux est basé sur des normes internationales, telles que l’Organisation internationale du travail (OIT), des données nationales provenant du ministère du Travail, du ministère de la Transition écologique et de l’Agence française pour la transition écologique. Sur la base de ces principes, les analyses sectorielles mettent en évidence les questions particulières à suivre lors du processus de création et de suivi.
La sensibilité des expositions aux risques sociaux est ensuite identifiée en fonction du secteur et du sous-secteur.
En tant que signataire des Principes de l’Équateur, la Banque de Grande Clientèle applique une méthodologie de marché visant à s’assurer que les projets sont développés d’une manière socialement responsable. À cet égard la Banque veille notamment à assumer sa responsabilité de respecter les droits de l’homme conformément aux Principes directeurs des Nations unies relatifs aux entreprises et aux droits de l’homme (« UNGP »).
Pour son activité de banque de grande clientèle le Groupe BPCE a également déployé un outil complémentaire (l’ESR Screening) pour identifier, évaluer et suivre les risques environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) de ses clients entreprise. Cet outil permet l’identification des clients les plus à risque et l’analyse approfondie de ces derniers. Les risques sociaux/sociétaux sont pleinement intégrés dans le dispositif.
Enfin, la Banque de Grande Clientèle prend en compte lors de l’entrée en relation et tout au long de la relation les controverses potentielles que ses clients peuvent rencontrer. Cette démarche fait partie intégrante de la due diligence effectuée par le Groupe BPCE sur son client. En cas de manquements significatifs, le Groupe BPCE en recherche la cause et travaille avec le client afin de trouver une solution acceptable dans les meilleurs délais. En l’absence de solution acceptable, le Groupe BPCE peut décider de son propre chef de ne pas entrer en relation ou de ne pas renouveler ses engagements avec le client.
Le risque social et les cas qui déclenchent l’escalade et l’exclusion sont repris par les engagements formulés dans le cadre de son Code de conduite, de son adhésion au Pacte mondial, de son plan de devoir de vigilance, de sa politique d’achat responsable, ou de son adhésion au Business for Inclusive Growth (B4IG).
Si les liens avec les risques sociaux ne sont pas clairement définis dans le cadre actuel de gestion des risques, les risques ESG sont correctement identifiés dans le référentiel des risques en sous-catégories des risques d’investissement et de crédit.
La stratégie RSE du Groupe BPCE est menée dans le respect de l’éthique des affaires avec un engagement total dans la maîtrise des risques juridiques, réglementaires et éthiques. Cela se traduit par un Code de conduite et d’éthique du Groupe approuvé par le conseil en 2018 et une politique fiscale rigoureuse avec un Code de conduite fiscal approuvé en 2021.
Depuis 2019, la politique globale de risque du Groupe BPCE, déclinée dans les politiques sectorielles, intègre des critères de gouvernance. Ces critères sont mis à jour régulièrement à chaque revue de politique sectorielle par le comité des risques non financiers (CoREFi), puis validés lors du comité de veille sectoriel animé par la direction des Risques de crédit.
La méthodologie utilisée dans la gestion des risques prenant en compte la performance de la gouvernance est organisée selon quatre aspects : l’éthique des affaires, la stratégie RSE, la démocratie actionnariale et les pratiques et processus mis en œuvre pour diriger et contrôler la gestion des risques des clients. Les politiques sectorielles incluant la prise en compte de la gouvernance sont ainsi élaborées à partir d’analyses basées sur ces critères.
-
14.3 Informations quantitatives détaillées
Précision méthodologique : les codes NACE ont été utilisés pour identifier précisément les contreparties incluses dans chaque secteur.
Secteur/
sous-secteur
31/12/2022
a
b
c
d
e
f
g
h
i
j
k
l
m
n
o
p
Valeur comptable brute totale
(en millions d’euros)
Dépréciations cumulées,
variations négatives
cumulées de la juste
valeur dues au risque de
crédit et provisions
(en millions d’euros)
Émissions de
GES financées
(émissions des
catégories 1,
2 et 3 de la
contrepartie)
(en tonnes
équivalent CO2)
Émis-
sions de
GES
(colonne
i) : pour-
centage
de la
valeur
comp-
table
brute du
porte-
feuille
d’après
les
décla-
rations
propres
à
l’entre-
prise
< = 5 ans
> 5 ans
< = 10
ans
> 10 ans
< = 20
ans
> 20 ans
Éché-
ance
moy-
enne
pond-
érée
Dont
expo-
sitions
sur des
entre-
prises
exclues
des
indices
de
référence
« accord
de
Paris »
de
l’Union
Dont
durables
sur le
plan
environ-
nemental
(CCM)
Dont
expo-
sitions
de
stade 2
Dont
expo-
sitions
non
perfor-
mantes
Dont
expo-
sitions
de
stade 2
Dont
expo-
sitions
non
perfor-
mantes
Dont
émis-
sions
finan-
cées
de
caté-
gorie 3
1
Expositions sur des secteurs contribuant fortement au changement climatique *
2
A – Agriculture, sylviculture et pêche
5 089
1 719
324
(316)
(119)
(186)
1 552
1
2 596
1 260
1 184
50
7
3
B – Industries extractives
4 020
1 840
1 310
309
(124)
(14)
(111)
679 984
1
3 060
685
177
98
4
4
B.05 – Extraction de houille et de lignite
5
B.06 – Extraction d’hydrocarbures
1 594
1 276
666
8
(10)
(5)
(5)
258 276
3
1 357
150
87
1
6
B.07 – Extraction de minerais métalliques
992
38
175
123
(17)
(1)
(15)
153 363
657
279
31
25
6
7
B.08 – Autres industries extractives
435
20
163
20
(18)
(5)
(13)
25 563
280
126
27
1
4
8
B.09 – Service de soutien aux industries extractives
999
506
306
158
(80)
(2)
(79)
242 781
766
129
32
73
7
9
C – Industrie manufacturière
23 697
828
4 329
1 606
(896)
(117)
(727)
1 725 298
8
17 669
1 991
3 617
421
4
10
C.10 – Industries alimentaires
4 120
627
326
(226)
(33)
(178)
180
2 867
521
681
51
4
11
C.11 – Fabrication de boissons
1 217
331
34
(34)
(15)
(16)
113
886
97
216
17
3
12
C.12 – Fabrication de produits à base de tabac
Secteur/
sous-secteur
31/12/2022
a
b
c
d
e
f
g
h
i
j
k
l
m
n
o
p
Valeur comptable brute totale
(en millions d’euros)
Dépréciations cumulées,
variations négatives
cumulées de la juste
valeur dues au risque de
crédit et provisions
(en millions d’euros)
Émissions de
GES financées
(émissions des
catégories 1,
2 et 3 de la
contrepartie)
(en tonnes
équivalent CO2)
Émis-
sions de
GES
(colonne
i) : pour-
centage
de la
valeur
comp-
table
brute du
porte-
feuille
d’après
les
décla-
rations
propres
à
l’entre-
prise
< = 5 ans
> 5 ans
< = 10
ans
> 10 ans
< = 20
ans
> 20 ans
Éché-
ance
moy-
enne
pond-
érée
Dont
expo-
sitions
sur des
entre-
prises
exclues
des
indices
de
référence
« accord
de
Paris »
de
l’Union
Dont
durables
sur le
plan
environ-
nemental
(CCM)
Dont
expo-
sitions
de
stade 2
Dont
expo-
sitions
non
perfor-
mantes
Dont
expo-
sitions
de
stade 2
Dont
expo-
sitions
non
perfor-
mantes
Dont
émis-
sions
finan-
cées
de
caté-
gorie 3
13
C.13 – Fabrication de textiles
483
24
14
(10)
(1)
(7)
1 336
6
391
23
67
1
3
14
C.14 – Industrie de l’habillement
156
37
31
(18)
(1)
(16)
10
4
119
5
29
3
5
15
C.15 – Industrie du cuir et de la chaussure
174
10
4
(3)
(2)
144
5
25
1
16
C.16 – Travail du bois et fabrication d’articles en bois et en liège, à l’exception des meubles ; fabrication d’articles en vannerie et sparterie
723
106
54
(33)
(3)
(28)
3 116
4
468
120
127
8
4
17
C.17 – Industrie du papier et du carton
280
32
12
(8)
(1)
(7)
26 511
188
53
38
1
4
18
C.18 – Imprimerie et reproduction d’enregistrements
553
105
44
(22)
(2)
(19)
446
33
70
4
4
19
C.19 – Cokéfaction et raffinage
814
698
269
24
(11)
(1)
(9)
278 262
9
407
215
166
25
6
20
C.20 – Industrie chimique
1 153
9
146
32
(22)
(3)
(17)
217 969
1
882
114
151
7
3
21
C.21 – Industrie pharmaceutique
851
153
143
(24)
(3)
(19)
476
661
12
177
1
2
22
C.22 – Fabrication de produits en caoutchouc
825
112
44
(25)
(3)
(20)
863
3
589
98
133
5
4
23
C.23 – Fabrication d’autres produits minéraux non métalliques
670
155
40
(31)
(6)
(22)
311 584
12
472
77
109
12
5
24
C.24 – Métallurgie
1 062
145
20
(13)
(2)
(10)
321 767
8
893
30
130
9
3
25
C.25 – Fabrication de produits métalliques, à l’exception des machines et des équipements
2 269
492
229
(108)
(14)
(89)
4 618
1
1 707
210
330
22
4
26
C.26 – Fabrication de produits informatiques, électroniques et optiques
1 025
93
38
(21)
(1)
(18)
3 056
1
853
25
138
8
2
Secteur/
sous-secteur
31/12/2022
a
b
c
d
e
f
g
h
i
j
k
l
m
n
o
p
Valeur comptable brute totale
(en millions d’euros)
Dépréciations cumulées,
variations négatives
cumulées de la juste
valeur dues au risque de
crédit et provisions
(en millions d’euros)
Émissions de
GES financées
(émissions des
catégories 1,
2 et 3 de la
contrepartie)
(en tonnes
équivalent CO2)
Émis-
sions de
GES
(colonne
i) : pour-
centage
de la
valeur
comp-
table
brute du
porte-
feuille
d’après
les
décla-
rations
propres
à
l’entre-
prise
< = 5 ans
> 5 ans
< = 10
ans
> 10 ans
< = 20
ans
> 20 ans
Éché-
ance
moy-
enne
pond-
érée
Dont
expo-
sitions
sur des
entre-
prises
exclues
des
indices
de
référence
« accord
de
Paris »
de
l’Union
Dont
durables
sur le
plan
environ-
nemental
(CCM)
Dont
expo-
sitions
de
stade 2
Dont
expo-
sitions
non
perfor-
mantes
Dont
expo-
sitions
de
stade 2
Dont
expo-
sitions
non
perfor-
mantes
Dont
émis-
sions
finan-
cées
de
caté-
gorie 3
27
C.27 – Fabrication d’équipements électriques
781
74
164
80
(57)
(3)
(53)
46 682
7
581
73
102
24
4
28
C.28 – Fabrication de machines et équipements n.c.a.
1 331
153
92
(66)
(4)
(60)
85 166
33
1 085
41
181
24
4
29
C.29 – Industrie automobile
1 752
590
141
(57)
(7)
(48)
50 308
53
1 482
34
213
24
2
30
C.30 – Fabrication d’autres matériels de transport
732
47
181
68
(39)
(6)
(32)
70 406
2
442
110
171
8
3
31
C.31 – Fabrication de meubles
261
46
33
(13)
(1)
(11)
194
22
43
2
4
32
C.32 – Autres industries manufacturières
1 799
246
45
(24)
(2)
(20)
302 661
1 397
23
223
156
7
33
C.33 – Réparation et installation de machines et d’équipements
664
111
55
(31)
(3)
(26)
214
515
49
94
6
4
34
D – Production et distribution d’électricité, de gaz, de vapeur et d’air conditionné
10 974
1 380
1 709
226
(132)
(68)
(67)
1 995 107
5
4 588
1 655
4 218
512
7
35
D35.1 – Production, transport et distribution d’électricité
10 038
682
1 292
226
(116)
(54)
(67)
1 670 317
3
4 213
1 433
3 880
511
7
36
D35.11 – Production d’électricité
9 386
638
1 154
172
(105)
(45)
(61)
1 607 555
4
3 872
1 334
3 701
480
7
37
D35.2 – Fabrication de gaz ; distribution par conduite de combustiles gazeux
797
655
362
(13)
(10)
307 807
31
353
193
250
6
38
D35.3 – Production et distribution de vapeur et d’air conditionné
139
43
55
(4)
(4)
16 982
22
29
88
1
10
39
E – Production et distribution d’eau ; assainissement, gestion des déchets et dépollution
1 609
204
45
(35)
(6)
(26)
46 098
7
840
236
419
114
8
40
F – Services de bâtiments et travaux publics
18 350
1
4 258
1 329
(841)
(160)
(624)
73 268
3
13 473
1 058
2 394
1 425
9
Secteur/
sous-secteur
31/12/2022
a
b
c
d
e
f
g
h
i
j
k
l
m
n
o
p
Valeur comptable brute totale
(en millions d’euros)
Dépréciations cumulées,
variations négatives
cumulées de la juste
valeur dues au risque de
crédit et provisions
(en millions d’euros)
Émissions de
GES financées
(émissions des
catégories 1,
2 et 3 de la
contrepartie)
(en tonnes
équivalent CO2)
Émis-
sions de
GES
(colonne
i) : pour-
centage
de la
valeur
comp-
table
brute du
porte-
feuille
d’après
les
décla-
rations
propres
à
l’entre-
prise
< = 5 ans
> 5 ans
< = 10
ans
> 10 ans
< = 20
ans
> 20 ans
Éché-
ance
moy-
enne
pond-
érée
Dont
expo-
sitions
sur des
entre-
prises
exclues
des
indices
de
référence
« accord
de
Paris »
de
l’Union
Dont
durables
sur le
plan
environ-
nemental
(CCM)
Dont
expo-
sitions
de
stade 2
Dont
expo-
sitions
non
perfor-
mantes
Dont
expo-
sitions
de
stade 2
Dont
expo-
sitions
non
perfor-
mantes
Dont
émis-
sions
finan-
cées
de
caté-
gorie 3
41
F.41 – Construction de bâtiments
9 038
1 537
534
(409)
(71)
(300)
8 415
2
5 617
500
1 668
1 253
13
42
F.42 – Génie civil
2 804
1
447
96
(47)
(8)
(33)
55 128
16
2 235
197
296
76
5
43
F.43 – Travaux de construction spécialisés
6 508
2 274
699
(385)
(80)
(290)
9 725
5 622
361
430
96
4
44
G – Commerce de gros et de détail ; réparation d’automobiles et de motocycles
35 252
701
6 460
2 116
(1 380)
(248)
(1 051)
566 406
1
24 748
3 669
6 006
829
4
45
H – Transports et entreposage
8 645
392
2 336
456
(279)
(65)
(170)
1 602 396
9
5 697
1 084
1 790
74
5
46
H.49 – Transports terrestres et transports par conduites
4 668
334
1 091
217
(132)
(37)
(70)
515 921
2
3 322
449
834
63
5
47
H.50 – Transport par eau
756
131
119
(49)
(9)
(35)
12 098
500
134
119
2
4
48
H.51 – Transports aériens
1 200
801
49
(52)
(15)
(31)
1 051 451
55
839
185
174
2
4
49
H.52 – Entreposage et service auxiliaires des transports
2 010
59
312
71
(45)
(3)
(34)
22 926
1
1 028
315
661
6
6
50
H.53 – Activités de poste et de courrier
12
2
1
10
1
5
51
I – Hébergement et restauration
11 299
4 405
934
(786)
(330)
(402)
105 575
1
6 543
2 060
2 453
244
7
52
L – Activités immobilières
121 112
12
18 514
2 357
(2 204)
(988)
(1 101)
161 795
2
32 611
22 367
55 935
10 200
12
53
Expositions sur des secteurs autres que ceux contribuant fortement au changement climatique
54
K – Activités financières et d’assurance
32 205
650
5 126
941
(868)
(219)
(604)
1 547 425
1
22 842
5 458
3 188
717
5
55
Expositions sur d’autres secteurs (codes NACE J, M à U)
54 196
40
8 089
2 918
(1 703)
(303)
(926)
3 646 993
4
32 334
7 183
12 769
1 910
5
56
TOTAL
326 448
5 844
58 461
13 562
(9 565)
(2 636)
(5 994)
12 151 898
167 000
48 704
94 150
16 594
Secteur/
sous-secteur
31/12/2022
a
b
c
d
e
f
g
h
i
j
k
l
m
n
o
p
Valeur comptable brute totale
(en millions d’euros)
Dépréciations cumulées,
variations négatives
cumulées de la juste
valeur dues au risque de
crédit et provisions
(en millions d’euros)
Émissions de
GES financées
(émissions des
catégories 1,
2 et 3 de la
contrepartie)
(en tonnes
équivalent CO2)
Émis-
sions de
GES
(colonne
i) : pour-
centage
de la
valeur
comp-
table
brute du
porte-
feuille
d’après
les
décla-
rations
propres
à
l’entre-
prise
< = 5 ans
> 5 ans
< = 10
ans
> 10 ans
< = 20
ans
> 20 ans
Éché-
ance
moy-
enne
pond-
érée
Dont
expo-
sitions
sur des
entre-
prises
exclues
des
indices
de
référence
« accord
de
Paris »
de
l’Union
Dont
durables
sur le
plan
environ-
nemental
(CCM)
Dont
expo-
sitions
de
stade 2
Dont
expo-
sitions
non
perfor-
mantes
Dont
expo-
sitions
de
stade 2
Dont
expo-
sitions
non
perfor-
mantes
Dont
émis-
sions
finan-
cées
de
caté-
gorie 3
*Conformément au règlement délégué (UE) 2020/1818 de la Commission complétant le règlement (UE) 2016/1011 par des normes minimales pour les indices de référence « transition climatique » de l’Union et les indices de référence « accord de Paris » de l’Union – règlement sur les indices de référence en matière de climate – considérant 6 : les secteurs énumérés à l’annexe 1, sections A à H et section L, du règlement (CE) no 1893/2006
Secteur de la
contrepartie
31/12/2022
a
b
c
d
e
f
g
h
i
j
k
l
m
n
o
p
Valeur comptable brute totale (en millions d’euros)
Niveau d’efficacité énergétique (performance énergétique
en kWh/m2 des sûretés)
Niveau d’efficacité énergétique (label du certificat
de performance énergétique des sûretés)
Sans le label du
certificat de
performance
énergétique des sûretés
0 ; < =
100
> 100 ;
<= 200
>
200 ;
<=
300
>
300 ;
<=
400
>
400 ;
<=
500
> 500
A
B
C
D
E
F
G
Dont niveau
d’efficacité
énergétique
(performance
énergétique
en kWh/m2
des sûretés)
estimé
1
TOTAL UE
422 257
49 602
132 951
70 830
24 747
14 903
1 343
6 051
42 492
49 147
93 181
63 323
24 502
14 948
128 613
732
2
Dont prêts garantis par des biens immobiliers commerciaux
47 175
261
1 020
584
174
182
138
96
143
319
555
361
183
160
45 359
543
3
Dont prêts garantis par des biens immobiliers résidentiels
343 014
47 633
126 748
67 141
23 327
13 857
1 091
5 699
41 100
46 959
88 895
60 249
23 041
13 860
63 211
(7)
4
Dont sûretés obtenues pour saisies biens immobiliers résidentiels et commerciaux
5
Dont niveau d’efficacité énergétique (performance énergétique en kWh/m2 des sûretés) estimé
205 354
35 159
98 762
42 871
16 185
12 377
6
TOTAL NON-UE
5 370
325
664
324
107
53
6
30
289
253
427
301
121
57
3 891
7
Dont prêts garantis par des biens immobiliers commerciaux
1 334
1 334
8
Dont prêts garantis par des biens immobiliers résidentiels
3 206
319
653
320
104
52
6
30
284
251
418
297
119
56
1 752
9
Dont sûretés obtenues pour saisies biens immobiliers résidentiels et commerciaux
10
Dont niveau d’efficacité énergétique (performance énergétique en kWh/m2 des sûretés) estimé
984
245
456
178
67
38
31/12/2022
a
b
c
d
e
Valeur comptable
brute (agrégée)
Valeur comptable
brute de
l’exposition sur les
contreparties par
rapport à la valeur
comptable brute
totale (agrégée) *
Dont durables
sur le plan
environnemental
(CCM)
Échéance moyenne
pondérée
Nombre
d’entreprises
faisant partie des
20 plus grandes
entreprises
polluantes incluses
1
982
0,082 %
2,553615
8
*Pour les contreparties figurant parmi les 20 entreprises qui émettent le plus de carbone dans le monde.
31/12/2022
a
b
c
d
e
f
g
h
i
j
k
l
m
n
o
Valeur comptable brute (en millions d’euros)
Dont expositions sensibles aux effets d’événements physiques liés au changement climatique
Ventilation par tranche d’échéance
Dont
expo-
sitions
sensibles
aux
effets
d’événe-
ments
liés au
change-
ment
clima-
tique
chroni-
ques
Dont
expo-
sitions
sensibles
aux
effets
d’événe-
ments
liés au
change-
ment
clima-
tique
aigus
Dont
expo-
sitions
sensibles
aux
effets
d’événe-
ments
liés au
change-
ment
clima-
tique
tant
chroni-
ques
qu’aigus
Dont
expo-
sitions
de
stade 2
Dont
expo-
sitions
non
perfor-
mantes
Dépréciations cumulées,
variations négatives cumulées
de à juste valeur dues au risque
de crédit et provisions
Variable : Zone
géographique
soumise à un risque
physique lié au
changement
climatique
– événements aigus
et chroniques
< = 5 ans
> 5 ans
< = 10
ans
> 10 ans
< = 20
ans
> 20 ans
Échéance
moyenne
pondérée
Dont
expo-
sitions
de
stade 2
Dont
expo-
sitions
non
perfor-
mantes
1
A – Agriculture, sylviculture et pêche
2
B – Industries extractives
3
C – Industrie manufacturière
4
D – Production et distribution d’électricité, de gaz, de vapeur et d’air conditionné
5
E – Production et distribution d’eau ; assainissement, gestion des déchets et dépollution
6
F – Service de bâtiments et travaux publics
7
G – Commerce de gros et de détail ; réparation d’automobiles et de motocycles
8
H – Transports et entreposage
9
L – Activités immobilières
10
Prêts garantis par des biens immobiliers résidentiels
346 220
95
286
1 109
771
17
2 261
2 261
383
9
(11)
(8)
(2)
11
Prêts garantis par des biens immobiliers commerciaux
12
Sûretés saisies
13
Autres secteurs pertinents (ventilation ci-dessous, le cas échéant)
31/12/2022
a
b
c
d
e
f
Type d’instrument
financier
Catégorie de
contrepartie
Valeur comptable
brute
(en Millions d'euros)
Type de risque
atténué (risque de
transition lié au
changement
climatique)
Type de risque
atténué (risque
physique lié au
changement
climatique)
Informations
qualitatives sur la
nature des mesures
d’atténuation
1
Obligations (par ex. vertes, durables, liées à la durabilité en vertu de normes autres que les normes de l’UE)
Entreprises financières
58
2
Entreprises non-financières
174
3
Dont prêts garantis par des biens immobiliers commerciaux
4
Ménages
5
Dont prêts garantis par des bien immobiliers résidentiels
6
Dont prêts à la rénovation de bâtiments
7
Autres contreparties
1 997
8
Prêts (par ex. verts, durables, liés à la durabilité en vertu de normes autres que les normes de l’UE)
Entreprises financières
159
9
Entreprises non-financières
2 229
10
Dont prêts garantis par des biens immobiliers commerciaux
136
11
Ménages
349
12
Dont prêts garantis par des bien immobiliers résidentiels
13
Dont prêts à la rénovation de bâtiments
14
Autres contreparties
-
15. POLITIQUE DE RÉMUNÉRATION
-
16.1 Politique de contrôle interne
Le dispositif de contrôle interne défini par le Groupe concourt à la maîtrise des risques de toute nature et est encadré par une charte faîtière – la charte du contrôle interne Groupe – qui précise que ce dispositif est, notamment, destiné à garantir « …] la fiabilité des informations financières et non-financières déclarées tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du Groupe ». Dans ce contexte le Groupe a défini et mis en place un dispositif de contrôle permanent visant à s’assurer de la qualité de l’information comptable et financière conformément aux exigences définies par l’arrêté du 3 novembre 2014 relatif au contrôle interne ou à toutes autres obligations réglementaires portant sur la qualité des reportings (notamment la Recommandation no 239 émise le 9 janvier 2013 par le comité de Bâle sur le contrôle bancaire portant sur la mise en œuvre des « Principes aux fins de l’agrégation des données sur les risques et de la notification des risques » ou encore celles découlant de l’application de la CRR 2).
Ce dispositif s’articule autour de deux niveaux de contrôles permettant d’assurer une stricte indépendance avec :
•le premier niveau exercé par l’ensemble des acteurs participants aux processus de production et de publication. Pour le Pilier III, les acteurs au processus relèvent essentiellement des fonctions risques et finances et sont coordonnés par le pôle Finances & Stratégie (Communication Financière Institutionnelle) ;
•le deuxième niveau assuré par des unités indépendantes relevant des fonctions risques, conformité ou contrôle permanent. Pour le Pilier III, ces travaux sont réalisés par la direction des Risques (Gouvernance des Risques) et le Secrétariat général Groupe (Contrôle Financier Groupe).
Figurant dans la liste des principaux reports publiés par BPCE (Livret des reports), le Pilier III est encadré par des dispositions strictement définies par le Groupe (en particulier le Cadre d’élaboration et de publication des reports et indicateurs de pilotage) visant à renforcer l’environnement de production, de contrôle et de publication du report et la qualité de ses indicateurs sous-jacents.
En complément de la documentation et des procédures d’autocontrôle ou de contrôles dont la rédaction et la mise en œuvre relèvent de la responsabilité des différents contributeurs du report Pilier III, le pôle Finances et Stratégie a mis en place une cartographie détaillée des rôles et responsabilités dans la mise en œuvre des contrôles. Il a par ailleurs développé un outil automatisé de contrôles inter-reports comportant près de 800 contrôles destinés à s’assurer de la cohérence entre les informations figurant dans le Pilier III et celles figurant dans d’autres reports (et en particulier ceux publiés auprès des autorités de contrôles et de régulation comme le Common solvency ratio REPorting, et le FINancial REPorting).
Le Groupe a défini un dispositif pour s’assurer que les principaux reports publiés au sein du Groupe respectent l’ensemble des obligations réglementaires. Ce dispositif est mis en œuvre dans le cadre d’une revue exercée par des fonctions indépendantes et vise à s’assurer que les reports sont établis dans un environnement de production sécurisé et qu’ils comportent des données fiables, claires, utiles et auditables.
La revue du report Pilier III est réalisée par la direction des Risques (Gouvernance des risques) et le Secrétariat général Groupe (Contrôle Financier Groupe) dans le cadre d’une démarche globale, s’appuyant notamment sur la mise en œuvre d’une grille d’évaluation standards permettant de réaliser la revue de manière documentée et de la soumettre à une validation aux critères stricts. S’appuyant sur la méthode du scoring, la grille est composée de 33 contrôles standards regroupés en six critères d’analyse (Documentation, Organisation, Auditabilité, Clarté, Contrôles et Exactitude) notés sur une échelle comprise entre 1 (exigence non remplie) et 4 (Exigence parfaitement remplie), la moyenne étant de 2,5.
Pour le premier exercice d’évaluation, les contrôles ont été principalement exercés sur la base d’une analyse de la documentation et des contrôles mis à disposition par les métiers contributeurs et par la réalisation de contrôles de cohérences sur la production du report Pilier III du 30 juin 2021 (texte et principaux indicateurs suivis dans le cadre de l’appétit aux risques). Des contrôles complémentaires se poursuivront post publication, dans le cadre d’une démarche d’amélioration continue et de dispositif permanent.
-
16.2 Attestation concernant la publication des informations requises au titre du Pilier III
J’atteste qu’à ma connaissance les informations communiquées dans le présent document au titre du Pilier III sont conformes à la partie 8 du règlement CRR (UE) no 575/2013 (et modifications ultérieures) et qu’elles ont été établies en conformité avec le dispositif de contrôle interne convenu au niveau de l’organe de direction de BPCE.
-
17.1 Index des tableaux du rapport Pilier III
Numéro de tableau
rapport Pilier III
Titre
Page rapport
Pilier III 2022
FONDS PROPRES
EU KM1
Indicateurs clés
8
EU CC2
Passage du bilan comptable consolidé au bilan prudentiel
44
BPCE01
Fonds propres prudentiels
48
BPCE02
Variation des fonds propres CET1
49
BPCE03
Détail des participations ne donnant pas le contrôle (intérêts minoritaires)
49
BPCE04
Variation des fonds propres AT1
50
BPCE05
Variation des fonds propres Tier 2
50
EU OV1
Vue d’ensemble des risques pondérés
51
BPCE06
Risques pondérés par type de risque et de métiers
52
EU INS1
Participations dans les entreprises d’assurance non déduites des fonds propres
52
BPCE07
Fonds propres prudentiels et ratios de solvabilité Bâle III phasé
53
EU LR1 (LRSum)
Passage du bilan comptable à l’exposition de levier
54
EU LI3
Résumé des différences entre les périmètres de consolidation statutaire et prudentiel
57
EU CC1
Composition des fonds propres réglementaires
73
BPCE08
Fonds propres additionnels de catégorie 1
77
BPCE09
Émissions de titres supersubordonnés
77
BPCE10
Fonds propres de catégorie 2
77
BPCE11
Émissions de titres subordonnés
78
EU CCYB1
Répartition géographique des expositions de crédit utilisées dans le calcul du coussin de fonds propres contracyclique
79
EU CCYB2
Montant du coussin de fonds propres contracyclique
80
EU PV1
Corrections de valeur à des fins d’évaluation prudente (PVA)
81
EU LR2 (LRCom)
Ratio de levier
82
EU LR3 (LRSpl)
Ventilation des expositions au bilan (excepté dérivés, OFT et expositions exemptées)
84
EU INS2
Conglomérats financiers – informations sur les Fonds Propres et le ratio d’adéquation des Fonds Propres
84
EU KM2
Indicateurs clés – Ratio TLAC
84
EU TLAC1
Composition ratio TLAC
85
EU TLAC3a
Rang dans la hiérarchie des créanciers – Groupe de résolution
86
RISQUE DE CRÉDIT
BPCE12
Périmètre d’application des méthodes standard et IRB pour le Groupe
94
BPCE13
Répartition de l’EAD par approche pour les principales catégories
94
BPCE14
Concentration par emprunteur
106
BPCE15
Couverture des encours douteux
107
EU CQ1
Qualité de crédit des expositions renégociées
108
EU CR1
Expositions performantes et non performantes et provisions correspondantes
110
EU CQ3
Qualité de crédit des expositions performantes et non performantes par nombre de jours en souffrance
112
EU CQ4
Qualité des expositions par zone géographique
114
EU CQ5
Qualité de crédit des prêts et avances accordés à des entreprises non financières par branche d’activité
115
EU CR3
Techniques de réduction du risque de crédit
117
EU CR1-A
Echéance des expositions
119
EU CQ7
Sûretés obtenues par prise de possession et exécution
119
Covid-1
Information sur les prêts et avances sujets à moratoire législatif et non législatif
120
Covid-2
Ventilation des prêts et avances sujets à moratoire législatif et non législatif par échéance résiduelle du moratoire
120
Covid-3
Information relative aux nouveaux prêts et avances fournis dans le cadre des dispositifs bénéficiant de garanties publiques en réponse à la crise du Covid-19
121
EU CR4
Approche standard – Exposition au risque de crédit et effets de l’atténuation
122
EU CR5
Approche standard – Expositions par classe d’actifs et par coefficient de pondération des risques après application des techniques d’atténuation du risque de crédit
124
EU CR6
Approche NI – Expositions au risque de crédit par catégorie d’expositions et fourchette de PD
126
Numéro de tableau
rapport Pilier III
Titre
Page rapport
Pilier III 2022
EU CR6-A
Champ d’application des approches NI et SA
134
EU CR7
Approche NI – Effet sur les risques pondérés des dérivés de crédit utilisés comme techniques d’atténuation du risque de crédit
136
EU CR7-A
Approche NI – Informations sur le degré d’utilisation de techniques d’atténuation du risque de crédit
137
EU CR8
États des flux des risques pondérés relatifs aux expositions au risque de crédit dans le cadre de l’approche NI
140
EU CR9
Approche NI – Contrôle a posteriori des PD par catégorie d’exposition (échelle de PD fixe)
141
BPCE16
PD et LGD moyennes ventilées par zone géographique
149
BPCE17
Contrôle a posteriori des LGD par catégorie d’exposition
150
EU CR10
Expositions de financements spécialisés et sous forme d’actions faisant l’objet de la méthode de pondération simple
151
RISQUE DE CONTREPARTIE
BPCE18
Répartition des expositions brutes au risque de contrepartie, par classe d’actifs (hors autres actifs) et par méthode
157
BPCE19
Répartition des risques pondérés au titre de l’ajustement de l’évaluation de crédit (CVA) par catégorie d’expositions
157
BPCE20
Valeurs exposées au risque de contrepartie sur les opérations de dérivés et pensions
158
EU CCR1
Analyse de l’exposition au risque de contrepartie par approche
158
EU CCR2
Exigence de fonds propres au titre de l’ajustement de l’évaluation de crédit (CVA)
159
EU CCR3
Approche standard – Expositions au risque de contrepartie par catégorie d’expositions réglementaires et pondération de risque
160
EU CCR4
Approche NI – Expositions au risque de contrepartie par catégorie d’expositions et échelle de PD
161
EU CCR5
Composition des sûretés pour les expositions au risque de contrepartie
165
EU CCR6
Expositions sur dérivés de crédit
166
EU CCR7
États des flux de risques pondérés relatifs aux expositions au risque de contrepartie dans le cadre de l’IMM
166
EU CCR8
Expositions sur contreparties centrales (CCP)
167
BPCE21
Notionnel des dérivés
168
TITRISATION
BPCE22
Répartition des encours par nature de titrisation
182
BPCE23
Répartition des EAD et risques pondérés par type de portefeuille
182
BPCE24
Répartition des encours de titrisation positions investisseur du portefeuille bancaire
183
BPCE25
Répartition des encours de titrisation positions investisseur et sponsor du portefeuille de négociation
184
EU SEC1
Portefeuille bancaire – Expositions de titrisation
185
EU SEC3
Portefeuille bancaire – Expositions de titrisation et exigences de fonds propres réglementaires associées (positions originateur et sponsor)
187
EU SEC4
Portefeuille bancaire – Expositions de titrisation et exigences de fonds propres réglementaires associées (positions investisseur)
188
BPCE26
Portefeuille bancaire – Répartition des encours de titrisation
189
EU SEC2
Portefeuille de négociation – Expositions de titrisation
189
EU SEC5
Expositions de titrisation – Expositions en défaut et ajustements pour risque de crédit spécifique
190
RISQUES DE MARCHÉ
BPCE27
VaR Groupe BPCE – Ventilation par classe de risque
198
BPCE28
VaR Groupe BPCE – Évolution
198
BPCE29
Moyenne des stress tests Groupe
199
BPCE30
Risques pondérés et exigences en fonds propres par composante de risque
199
BPCE31
Evolution des risques pondérés par effet
199
EU MR1
Risque de marché dans le cadre de l’approche standard
200
EU MR3
Valeurs de l’approche modèles internes (AMI) pour les portefeuilles de négociation
200
EU MR4
Comparaison des estimations de la VaR avec les profits/pertes
201
EU MR2A
Risque de marché dans le cadre de l’approche fondée sur les modèles internes (AMI)
201
EU MR2B
États des flux des risques pondérés relatifs aux expositions au risque de marché dans le cadre de l’approche fondée sur les modèles internes (AMI)
202
BPCE32
VaR globale Natixis avec garantie – Portefeuille de négociation (VaR 99 % 1 jour)
203
BPCE33
Ventilation par classe de risque et effet des compensations
203
BPCE34
VaR stressée de Natixis
204
BPCE35
Indicateur IRC
204
BPCE36
Résultats des stress tests sur le périmètre Natixis
205
Numéro de tableau
rapport Pilier III
Titre
Page rapport
Pilier III 2022
RISQUES DE LIQUIDITÉ, DE TAUX ET DE CHANGE
BPCE37
Réserves de liquidité
213
BPCE38
Impasses de liquidité
213
BPCE39
Échéancier des emplois et ressources
214
BPCE40
Impasse de taux
218
EU IRRBB1
Sensibilité de la valeur économique des fonds propres Tier 1
218
BPCE41
Encours des instruments financiers soumis à la réforme des indices
218
EU LIQ1
Ratio de couverture des besoins de liquidité (LCR)
221
EU LIQ2
Ratio de financement stable net (NSFR)
222
EU AE1
Actfs grevés et actifs non grevés
225
EU AE2
Sûretés reçues
226
EU AE3
Sources des charges grevant les actifs
227
RISQUES OPÉRATIONNELS
EU OR1
Exigences de fonds propres pour risque opérationnel et montants des expositions pondérés
247
RISQUES ASSURANCE, GESTION D'ACTIFS, CONGLOMERAT FINANCIER
BPCE42
Montant des engagements réglementés de CEGC
252
BPCE43
Portefeuille de placements CEGC
252
RISQUES CLIMATIQUES
MODELE 1
Portefeuille bancaire – Indicateurs du risque de transition potentiellement lié au changement climatique : Qualité de crédit des expositions par secteur, emissions et échéance résiduelle
264
MODELE 2
Portefeuille bancaire – Indicateurs du risque de transition potentiellement lié au changement climatique : Prêts garantis par des biens immobiliers – Efficacité énergétique des sûretés
269
MODELE 4
Portefeuille bancaire – Indicateurs du risque e transition potentiellement lié au changement climatique : Expositions aux 20 entreprises qui emettent le plus de carbone dans le monde
270
MODELE 5
Portefeuille bancaire – Indicateurs du risque e transition potentiellement lié au changement climatique : Expositions soumises a un risque physique
271
MODELE 10
Autres mesures d'atténuation du changement climatique non couvertes dans le règlement (UE) 2020/852
272
-
17.2 Table de concordance du rapport Pilier III
Article CRR
Thème
Référence rapport Pilier III
Pages rapport
Pilier III
435
Objectifs et politique de gestion des risques
4 Gouvernance et dispositif de gestion des risques
24-40
436
Périmètre de consolidation
3 Gestion du capital et adéquation des fonds propres
44 ; 57-77
437
Fonds propres
3 Gestion du capital et adéquation des fonds propres
48-50 ; 73-76
438
Exigences de fonds propres
3 Gestion du capital et adéquation des fonds propres
51-52
439
Exposition au risque de crédit de contrepartie
6 Risque de contrepartie
156-168
440
Coussins de fonds propres
3 Gestion du capital et adéquation des fonds propres
42-43 ; 79
441
Indicateurs d’importance systémique mondiale
Site internet BPCE – Rubrique Investissement/Information réglementée
Publications réglementaires
442
Ajustements pour risque de crédit
5 Risque de crédit
91-93 ; 107 - 113
443
Actifs grevés
9 Risque de liquidité
225-228
444
Recours aux organismes externes d’évaluation du crédit
5 Risque de crédit
98-100
445
Exposition au risque de marché
8 Risques de marché
194-205
446
Risque opérationnel
11 Risque opérationnel
244-248
447
Expositions sur actions du portefeuille hors négociation
5 Risque de crédit
151-153
448
Expositions au risque de taux d’intérêt pour des positions du portefeuille hors négociation
9 Risques de liquidité, de taux et de change
217-218
449
Exposition aux positions de titrisation
7 Opérations de titrisation
170-191
449 bis
Informations prudentielles sur les risques ESG
14 Risques climatiques
256-272
450
Politique de rémunération
Site internet BPCE – Rubrique Investissement/Information réglementée
Autres informations
451
Levier
3 Gestion du capital et adéquation des fonds propres
54 ; 82-83
452
Utilisation de l’approche NI pour le risque de crédit
5 Risque de crédit
94-100
453
Utilisation de techniques d’atténuation du risque de crédit
5 Risque de crédit
94-100 ; 122-125
454
Utilisation des approches par mesure avancée pour le risque opérationnel
11 Risque opérationnel
N/A
455
Utilisation de modèles internes de risque de marché
8 Risques de marché
194-196 ; 200-205
458
Mesures de supervisions macroprudentielles
3 Gestion du capital et adéquation des fonds propre
79-80
-
17.3 Glossaire
Acronymes
ABE
Autorité bancaire européenne (EBA – European banking authority) : créée le 24 novembre 2010, par un règlement européen, et mise en place le 1er janvier 2011 à Londres, elle remplace le comité européen des contrôleurs bancaires (Committee of European Banking Supervisors – CEBS). Cette nouvelle autorité dispose de compétences élargies. Elle est notamment chargée d’harmoniser les règles prudentielles, d’assurer la coordination entre les autorités de supervision nationales et de jouer un rôle de médiation. L’objectif est de mettre en place une supervision à l’échelle européenne sans remettre en cause la compétence des autorités nationales pour la supervision au jour le jour des établissements de crédit.
ABS
Voir titrisation
ACPR
Autorité de contrôle prudentiel et de résolution : organe de supervision français de la banque et de l’assurance (anciennement CECEI : comité des établissements de crédit et des entreprises d’investissement)
AFEP-MEDEF
Association française des entreprises privées – Mouvement des entreprises de France
AFS
Available For Sale, ou actifs disponibles à la vente
ALM
Asset and Liability Management ou gestion actif-passif
AMF
Autorité des marchés financiers
AT1
Additionnal Tier 1
BCBS
Basel Committee on Banking Supervision (comité de Bâle) : institution regroupant les gouverneurs des banques centrales des pays du G20 en charge de renforcer la solidité du système financier mondial ainsi que l’efficacité du contrôle prudentiel et la coopération entre régulateurs bancaires.
BCE
Banque centrale européenne
BEI
Banque européenne d’investissement
BMTN
Bons à moyen terme négociables
BRRD
Banking Recovery and Resolution Directive
CCF
Credit Conversion Factor (facteur de conversion de crédit)
CDO
Voir titrisation
CDPC
Credit Derivatives Products Companies : sociétés spécialisées dans la protection contre le défaut de crédit via des dérivés de crédit
CDS
Credit Default Swap : dérivés de crédit dans le cadre desquels la personne désireuse de se protéger contre un événement de crédit (ex : défaillance d’une contrepartie…) paie à un tiers un flux régulier et reçoit de ce tiers un paiement défini à l’origine en cas de survenance de l’événement de crédit.
CERC
Coefficient emplois/ressources clientèle : indicateur de liquidité permettant à un établissement de crédit de mesurer son autonomie envers les marchés financiers
CLO
Voir titrisation
CMBS
Voir titrisation
CEGC
Compagnie Européenne de Garanties et de Cautions
CET1
Common Equity Tier 1
CFP
Contingency Funding Plan ou dispositif de financement contingent
CNCE
Caisse Nationale des Caisses d’Epargne
CPM
Credit Portfolio Management (gestion du portefeuille de crédits)
CRD
Capital Requirements Directive (directive européenne sur les fonds propres réglementaires)
CRR
Capital Requirements Regulation (règlement européen)
CVA
Credit Valuation Adjustment (ajustement de crédit) : correspond à l’espérance de perte liée au risque de défaut d’une contrepartie et vise à prendre en compte le fait que la totalité de la valeur de marché des transactions ne puisse pas être recouvrée. La méthodologie de détermination du CVA repose essentiellement sur le recours aux paramètres de marché en lien avec les pratiques des opérateurs de marché.
CVaR
Credit Value at Risk (Valeur en risque crédit) : correspond au montant de la perte maximale susceptible d’être subie après élimination de 1 % des occurrences les plus défavorables, utilisé pour fixer les limites par contrepartie individuelle.
DVA
Debit Valuation Adjustment (DVA) : symétrique du CVA. Représente l’espérance de perte du point de vue de la contrepartie sur les valorisations passives des instruments financiers. Il reflète l’effet de la qualité de crédit propre de l’entité sur la valorisation de ces instruments.
EAD
Exposure At Default (exposition au moment du défaut) : montant dû par le client à la date d’entrée en défaut. Ce montant est composé du capital restant dû, des impayés, des intérêts courus non échus, des frais et des pénalités.
EFP
Exigences en Fonds Propres : soit 8 % des risques pondérés (RWA)
EL
Expected Loss (perte attendue) : perte susceptible d’être encourue compte tenu de la qualité du montage de la transaction et de toutes mesures prises pour atténuer le risque, telles que les sûretés réelles. Elle s’obtient en multipliant l’exposition en risque (EAD) par la probabilité de défaut (PD) et par le taux de perte (LGD).
DVA
Debit Valuation Adjustment (DVA) : symétrique du CVA. Représente l’espérance de perte du point de vue de la contrepartie sur les valorisations passives des instruments financiers. Il reflète l’effet de la qualité de crédit propre de l’entité sur la valorisation de ces instruments.
EURIBOR
Euro Interbank Offered Rate (taux interbancaire offert en euro) : taux de référence du marché monétaire de la zone euro
FBF
Fédération bancaire française : organisme professionnel qui rassemble toutes les entreprises bancaires en France.
FCPR
Fonds commun de placement à risque
FGAS
Fonds de garantie à l’accession sociale
Acronymes
FINREP
FINancial REPorting
FRU
Fonds de résolution unique
FSB
Financial Stability Board (conseil de stabilité financière) : a pour mission d’identifier les vulnérabilités du système financier mondial et de mettre en place des principes en matière de régulation et de supervision dans le domaine de la stabilité financière. Il rassemble les gouverneurs, les ministres des finances et les superviseurs des pays du G20.
GAP
Gestion actif-passif
G-SIBs
Global Systemically Important Banks : institutions financières dont les difficultés ou la faillite causeraient des perturbations importantes dans le système financier et l’activité économique, en raison de leur taille, de leur complexité et de l’interdépendance systémique. Ces institutions répondent aux critères définis dans les règles du comité de Bâle et sont identifiées dans une liste publiée en novembre 2011 et mise à jour tous les ans. Les établissements classés G-SIBs se voient appliquer progressivement des contraintes croissantes sur le niveau de leur capital.
HQLA
High Quality Liquid Assets (Actifs Liquides de Haute Qualité)
IARD
Incendie, accidents et risques divers
IASB
International Accounting Standards Board
ICAAP
Internal Capital Adequacy Assesment Process (processus d’évaluation de l’adéquation du capital interne) : Processus prévu dans le Pilier II des Accords de Bâle, par lequel le Groupe vérifie l’adéquation de ses fonds propres au regard de l’ensemble de ses risques.
ILAAP
Internal Liquidity Adequacy Assessment Process (processus interne d’évaluation de l’adéquation de la liquidité) : Processus prévu dans le Pilier II des Accords de Bâle à travers lequel le Groupe s’assure de l’adéquation de son niveau de liquidité et de sa gestion au regard de l’ensemble de ses risques portant sur la liquidité
IFRS
International Financial Reporting Standards (normes internationales d’information financière)
IRB
Internal Rating-Based (notations internes) : approche fondée sur les systèmes de notation internes de l’établissement financier
IRBA
Internal Rating-Based approach (notations internes avancées)
IRBF
Internal Rating-Based foundation (notations internes fondation)
IRC
Incremental Risk Charge (charge dite « incrémentale ») : charge en capital exigée au titre du risque de migrations de notation et de défaut des émetteurs à horizon un an pour les instruments de taux et de crédit du portefeuille de négociation (bonds et CDS). L’IRC est une valeur en risque à 99,9 % c’est-à-dire le plus grand risque obtenu après élimination de 0,1 % des occurrences les plus défavorables.
L&R
Loans and receivables (prêts et créances)
LCR
Liquidity Coverage Ratio (ratio de liquidité à un mois) : vise à favoriser la résilience à court terme du profil de risque de liquidité d’une banque. Le LCR oblige les banques à détenir un stock d’actifs sans risque, liquidable facilement sur les marchés, pour faire face aux paiements des flux sortants nets des flux entrants pendant 30 jours de crise, sans soutien des banques centrales.
LBO
Leveraged Buy Out ou acquisition par effet de levier
LCB-FT
Lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme
LGD
Loss Given Default : indicateur de risque de crédit de la réglementation Bâle II correspondant au taux de perte d’une créance en cas de défaut
MDA
Maximum Distributable Amount : nouvelle disposition imposable aux établissements bancaires et qui entraîne des restrictions sur les distributions de dividendes, les paiements de coupons d’AT1 (Additional Tier 1) et le paiement de bonus (selon une règle renforçant les restrictions au fur et à mesure que l’établissement s’écarte des exigences), dans le cas où les coussins de fonds propres ne sont pas respectés. Ces derniers étant situés au-dessus des Piliers I et II, ils viennent s’appliquer immédiatement en cas de non-respect des exigences totales.
MSU
Mécanisme de supervision unique
MREL
Minimum Requirement for Own Funds and Eligible Liabilities
MRU
Mécanisme de résolution unique
NPE
Non-Performing Exposure
NPL
Non-Performing Loan
NSFR
Net Stable Funding Ratio (ratio de liquidité à long terme) : vise à promouvoir la résilience à plus long terme en instaurant des incitations supplémentaires à l’intention des banques, afin qu’elles financent leurs activités au moyen de sources structurellement plus stables. Ce ratio structurel de liquidité à long terme sur une période de 1 an, a été conçu pour fournir une structure viable des échéances des actifs et passifs.
OH
Obligations de financement de l’Habitat
PCA
Plan de continuité d’activité
PD
Probabilité de défaut : probabilité qu’une contrepartie de la banque fasse défaut à horizon d’un an.
RMBS
Voir titrisation
RSSI
Responsable de la sécurité des systèmes d’information
RWA
Risk Weighted Assets, ou risques pondérés (APR) : le calcul des risques de crédit se précise par une pondération plus fine des encours prenant en compte le risque de défaut de la contrepartie et celui de la créance
S&P
Standard & Poor’s
SCF
Compagnie de Financement Foncier, société de crédit foncier du Groupe
SEC
Securities and Exchange Commission (Autorité de contrôle des marchés financiers américains)
SFH
Société de Financement de l’Habitat
SI
Systèmes d’information
Acronymes
SREP
Supervisory Review and Evaluation Process (processus de surveillance et d’évaluation prudentielle) :
Méthodologie d’évaluation et de mesure des risques pesant sur chaque banque. Les autorités prudentielles disposent d’un ensemble d’outils harmonisés au titre du SREP, leur permettant d’analyser le profil de risque des banques sous quatre angles différents que sont : le modèle d’activité, la gouvernance et la gestion des risques, le risque pesant sur le capital, le risque de liquidité et de financement.
Le contrôleur adresse par la suite des décisions SREP aux banques au terme du processus, et fixe des objectifs clés. Les banques disposent alors d’un délai pour apporter les « corrections » nécessaires
SRM
Single Resolution Mechanism (mécanisme de résolution unique – MRU) : système à l’échelon européen pour assurer une résolution ordonnée des défaillances des établissements financiers non viables, en affectant le moins possible le contribuable et l’économie réelle. Le MRU est un des piliers de l’union bancaire européenne et est constitué d’une autorité de résolution à l’échelon européen (conseil de résolution unique – CRU) et d’un fonds de résolution commun financé par le secteur bancaire (Fonds de résolution unique – FRU).
SVaR
Stressed Value at Risk (valeur en risque stressée) : La méthode de calcul SVaR est identique à celle de l’approche VaR (Méthodologie historique ou Monte Carlo, périmètre d’application – position, facteurs de risque – choix et modélisation- et approximations de modèles et méthodes numériques identiques à ceux retenus pour la VaR) et consiste en une simulation historique (avec des chocs « 1-jour ») calculée sur une période stressée d’un an, au niveau de confiance de 99 % à horizon 10 jours. L’objectif est d’évaluer les impacts de scénarios stressés sur le portefeuille et les niveaux de marché actuels.
T1/T2
Tier 1/Tier 2
TLAC
Total Loss Absorbing Capacity (capacité totale d’absorption des pertes) : ratio commun aux G-SIBs permettant de s’assurer que chaque banque systémique se dotera d’une capacité lui permettant de poursuivre ses activités essentielles pour l’économie, même après une perte qui aurait englouti la totalité de son capital. Le FSB a publié en novembre 2015 le calibrage final du TLAC : l’ensemble des instruments éligibles au TLAC devra être équivalent à au moins 16 % des risques pondérés au 1er janvier 2019 et à au moins 6 % du dénominateur du ratio de levier, puis le TLAC devra être équivalent à 18 % des risques pondérés et 6,75 % du dénominateur du ratio de levier à partir du 1er janvier 2022.
TRS
Total Return Swap : opération par laquelle deux acteurs économiques échangent les revenus et l’évolution de la valeur de deux actifs différents pendant une période de temps donnée.
TSS
Titres supersubordonnés : obligations de caractère perpétuel, sans engagement contractuel de remboursement, entraînant une rémunération perpétuelle. En cas de liquidation, ils sont remboursés après les autres créanciers (prêts subordonnés). Ces titres ont une rémunération annuelle qui est conditionnelle au paiement d’un dividende, ou à la réalisation d’un résultat.
VaR
Value at Risk : mesure du risque de marché sur le portefeuille de trading d’une banque, exprimée en unité monétaire. Elle permet à l’entité qui la calcule d’évaluer les pertes maximales auxquelles elle pourrait avoir à faire face sur son portefeuille de négociation. Par construction statistique, la VaR est toujours associée à un intervalle de confiance (généralement 95 % ou 99 %) et un horizon de temps (en pratique 1 jour ou 10 jours, puisque les positions de trading concernées par la VaR sont censées se déboucler en quelques jours).
Principaux termes techniques
Accord de compensation
Contrat par lequel deux parties d’un instrument financier à terme (contrat financier, prêt de titres, pension) conviennent de compenser leurs créances réciproques nées de ces contrats, le règlement de celles-ci ne portant alors que sur un solde net compensé, notamment en cas de défaut ou de résiliation. Un accord global de compensation permet d’étendre ce mécanisme aux différentes opérations grâce à un contrat chapeau.
Action
Titre de capital émis par une société par actions, représentant un titre de propriété et conférant à son détenteur (l’actionnaire) des droits à une part proportionnelle dans toute distribution de bénéfice ou d’actif net ainsi qu’un droit de vote en assemblée générale.
Agence de notation
Organisme spécialisé dans l’évaluation de la solvabilité d’émetteurs de titres de dettes, c’est-à-dire de leur capacité à honorer leurs engagements (remboursement du capital et des intérêts dans la période contractuelle).
Appétit pour le risque
Niveau de risque, exprimé en critères quantitatifs et qualitatifs, par nature de risque et par métier, que le Groupe est disposé à prendre au regard de sa stratégie. L’exercice d’appétit pour le risque est un des outils principaux de pilotage stratégique à la disposition de la direction du Groupe.
Approche standard
Une approche pour le calcul des exigences en fonds propres relatives au risque de crédit, en vertu du Pilier I de Bâle II. Selon cette approche, les pondérations de risque utilisées dans le calcul des fonds propres sont déterminées par le régulateur.
Bâle II (les accords de)
Dispositif prudentiel destiné à mieux appréhender et limiter les risques des établissements de crédit. Il vise principalement le risque de crédit, les risques de marché et le risque opérationnel des banques. Ces dispositions préparées par le comité de Bâle ont été reprises en Europe par une directive européenne et s’appliquent en France depuis le 1er janvier 2008.
Bâle III (les accords de)
Évolution des standards prudentiels bancaires qui a intégré les enseignements de la crise financière de 2007-2008. Ils complètent les accords de Bâle II en renforçant la qualité et la quantité de fonds propres minimaux que les établissements doivent détenir. Ils mettent également en œuvre des exigences minimales en termes de gestion du risque de liquidité (ratios quantitatifs), définissent des mesures visant à limiter la procyclicité du système financier (coussins de fonds propres qui varient en fonction du cycle économique) ou encore renforcent les exigences relatives aux établissements considérés comme systémiques.
« Banque agissant comme émetteur »
Cf. titrisation
« Banque agissant comme mandataire »
Cf. titrisation
« Banque agissant comme investisseur »
Cf. titrisation
CRD IV/CRR
(Cf. acronymes) La directive 2013/36/UE (CRD IV) et le règlement (UE) no 575/2013 (CRR) sont les textes constitutifs de la transposition de Bâle II en Europe. Avec les standards techniques de l’ABE, (Autorité bancaire européenne), ils définissent la réglementation européenne en termes de ratios de solvabilité, de risques majeurs, de levier et de liquidité.
Coefficient d’exploitation
Ratio indiquant la part du PNB (produit net bancaire) utilisée pour couvrir les charges d’exploitation (coûts de fonctionnement de l’entreprise). Il se détermine en divisant les frais de gestion par le PNB.
Collatéral
Actif transférable ou garantie apportée, servant de gage au remboursement d’un prêt dans le cas où le bénéficiaire de ce dernier ne pourrait pas satisfaire à ses obligations de paiement.
Décotes (haircut)
Pourcentage qui est déduit de la valeur de marché de titres pour refléter leur valeur dans un environnement de stress (risque de contrepartie ou stress de marché).
Dérivé
Un titre financier ou un contrat financier dont la valeur évolue en fonction de la valeur d’un actif sous-jacent, qui peut être financier (actions, obligations, devises…) ou non financier (matières premières, denrées agricoles…). Cette évolution peut s’accompagner selon le cas d’un effet démultiplicateur (effet de levier). Les produits dérivés peuvent exister sous forme de titres (warrants, certificats, EMTN structurés…) ou sous forme de contrats (forwards, options, swaps…). Les contrats dérivés cotés sont appelés futures.
Dérivé de crédit
Produit financier dont le sous-jacent est une créance ou un titre représentatif d’une créance (obligation). Le but du dérivé de crédit est de transférer les risques relatifs au crédit, sans transférer l’actif lui-même dans un but de couverture. Une des formes les plus courantes de dérivé de crédit est le Credit Default Swap (CDS).
Dette senior non préférée
La dette senior non préférée est une catégorie de titres, créances, instruments ou droits introduite par la directive (UE) 2017/2399 modifiant la directive 2014/59/UE (BRRD) ayant, en cas d’insolvabilité de l’établissement de crédit, un rang supérieur à celui des titres, créances, instruments ou droits retenus comme subordonnés, mais inférieur à celui des autres titres, créances, instruments ou droits retenus comme senior (y compris la dette senior préférée).
Dette senior préférée
La dette senior préférée est une catégorie de titres, créances, instruments ou droits ayant, en cas d’insolvabilité de l’établissement de crédit, un rang supérieur à celui des autres titres, créances, instruments ou droits retenus comme senior et subordonnés (y compris la dette senior non préférée).
Exposition brute
Exposition avant prise en compte des provisions, des ajustements et des techniques de réduction de risque
Fonds propres Tier 1
Fonds propres de base incluant la situation nette consolidée de l’établissement minorée de déductions réglementaires
Fonds propres Tier 2
Fonds propres complémentaires (constitués principalement de titres subordonnés) minorés de déductions réglementaires
Juste valeur
Prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif, lors d’une transaction normale entre intervenants du marché à la date d’évaluation. La juste valeur est donc basée sur le prix de sortie (exit price).
Liquidité
Pour une banque, il s’agit de sa capacité à couvrir ses échéances à court terme. Pour un actif ce terme désigne la possibilité de l’acheter ou de le vendre rapidement sur un marché avec une décote limitée.
Notation
Évaluation, par une agence de notation financière (Fitch Ratings, Moody’s, Standard & Poor’s), du risque de solvabilité financière d’un émetteur (entreprise, État ou autre collectivité publique) ou d’une opération donnée (emprunt obligataire, titrisation, covered bonds). La notation a un impact direct sur le coût de levée du capital.
Obligation
Une obligation est une fraction d’un emprunt, émis sous la forme d’un titre, qui est négociable et qui dans une même émission, confère les mêmes droits de créance sur l’émetteur pour une même valeur nominale (l’émetteur étant une entreprise, une entité du secteur public ou l’État).
Principaux termes techniques
Pilier I
Définit les exigences minimales de fonds propres. Il vise à assurer une couverture minimale, par des fonds propres, des risques de crédit, de marché et opérationnel. Pour calculer l’exigence en fonds propres, l’établissement financier a la possibilité d’effectuer cette mesure par des méthodes standardisées ou avancées.
Pilier II
Régit un processus de surveillance prudentielle qui complète et renforce le Pilier I.
Il comporte :
•l’analyse par la banque de l’ensemble de ses risques y compris ceux déjà couverts par le Pilier I ;
•l’estimation par la banque de ses besoins de fonds propres pour couvrir ses risques ;
•la confrontation par le superviseur bancaire de sa propre analyse du profil de risque de la banque avec celle conduite par cette dernière, en vue d’adapter, le cas échéant, son action prudentielle par des fonds propres supérieurs aux exigences minimales ou toute autre technique appropriée.
Pilier III
A pour objectif d’instaurer une discipline de marché par un ensemble d’obligations déclaratives. Ces obligations, aussi bien qualitatives que quantitatives, permettent une amélioration de la transparence financière dans l’évaluation des expositions aux risques, les procédures d’évaluation des risques et l’adéquation des fonds propres.
Ratio de Common Equity Tier 1
Rapport entre les fonds propres Common Equity Tier 1 (CET1) et les risques pondérés. Le ratio CET1 est un indicateur de solvabilité utilisé dans les accords prudentiels de Bâle III.
Ratio de levier
Rapport entre les fonds propres de catégorie 1 et les expositions, qui correspondent aux éléments d’actifs et de hors bilan, après retraitements sur les instruments dérivés, les opérations de financement et les éléments déduits des fonds propres. Objectif principal : servir de mesure de risque complémentaire aux exigences de fonds propres.
Ratio de solvabilité ou ratio global
Rapport entre les fonds propres globaux (Tier 1 et 2) et les risques pondérés
Re-titrisation
La titrisation d’une exposition déjà titrisée où le risque associé aux sous-jacents a été divisé en tranches et dont au moins l’une des expositions sous-jacentes est une exposition titrisée.
Risque de crédit et de contrepartie
Risque de pertes résultant de l’incapacité des clients, d’émetteurs ou d’autres contreparties à faire face à leurs engagements financiers. Le risque de crédit inclut le risque de contrepartie afférent aux opérations de marché et aux activités de titrisation.
Risques de marché
Risque de perte de valeur d’instruments financiers, résultant des variations de paramètres de marché, de la volatilité de ces paramètres et des corrélations entre ces paramètres
Risque opérationnel
Risque de pertes ou de sanctions notamment du fait de défaillances des procédures et systèmes internes, d’erreur humaines ou d’événements extérieurs
Risque structurel de taux d’intérêt et de change
Risques de pertes ou de dépréciations sur les actifs en cas de variation sur les taux d’intérêt et de change. Les risques structurels de taux d’intérêt et de change sont liés aux activités commerciales et aux opérations de gestion propre.
Risque de liquidité
Représente pour une banque l’impossibilité de faire face à ses engagements ou à ses échéances à un instant donné.
Swap
Accord entre deux contreparties pour l’échange d’actifs ou des revenus d’un actif contre ceux d’un autre jusqu’à une date donnée
Titrisation
Opération consistant à transférer un risque de crédit (créances de prêts) à un organisme qui émet, à cette fin, des titres négociables souscrits par des investisseurs. Cette opération peut donner lieu à un transfert des créances (titrisation physique) ou au seul transfert des risques (dérivés de crédit). Les opérations de titrisation peuvent, selon les cas, donner lieu à une subordination des titres (tranches) :
•ABS – Asset-Backed Securities (titre adossé à des actifs) : titre représentatif d’un portefeuille d’actifs financiers (hors prêts hypothécaires), dont les flux sont basés sur ceux de l’actif ou du portefeuille d’actifs sous-jacents ;
•CDO – Collateralised Debt Obligations : instruments financiers adossés à un portefeuille d’actifs qui peuvent être des prêts bancaires (résidentiels) ou des obligations émises par des entreprises. Le paiement des intérêts et du principal peut faire l’objet d’une subordination (création de tranches) ;
•CLO – Collateralised Loan Obligations : produit dérivé de crédit faisant référence à un portefeuille homogène de prêts commerciaux ;
•CMBS – Commercial Mortgage-Backed Securities : titrisation de crédits hypothécaires commerciaux ;
•RMBS – Residential Mortgage-Backed Security (titrisation de crédits hypothécaires résidentiels) : titre de dette adossé à un portefeuille d’actifs constitué de prêts hypothécaires souscrits à des fins résidentielles ;
•Banque agissant comme émetteur : les expositions de titrisation sont les positions conservées, y compris les positions qui ne sont pas éligibles d’après les dispositions relatives à la titrisation en raison de l’absence de transfert de risque significatif et effectif ;
•Banque agissant comme investisseur : les expositions de titrisation sont les positions achetées auprès de tiers ;
•Banque agissant comme mandataire (sponsor) : est considérée « mandataire » toute banque qui, dans les faits ou en substance, gère ou conseille un programme, place des titres sur le marché, ou apporte des liquidités et/ou des rehaussements de crédit. Le programme peut notamment consister en des structures d’émission de PCAA (Papier commercial adossé à des actifs non bancaires) ou des véhicules d’investissement structurés par exemple. Les expositions de titrisation incluent alors les expositions sur les structures d’émission de PCAA auxquelles la banque apporte des rehaussements de crédit, des liquidités et d’autres facilités à l’échelle du programme.
Valeurs nettes
Correspond à la soustraction de la valeur brute totale – provisions/dépréciations.
Volatilité
La volatilité mesure l’ampleur des fluctuations du prix d’un actif et donc son risque. Elle correspond à l’écart-type des rentabilités instantanées de l’actif sur une certaine période.
Anglicismes
Back office
Service d’appui ou de post-marché, chargé des fonctions administratives chez un intermédiaire financier
Backtesting
Méthode consistant à vérifier que le résultat réel ne dépasse la perte VaR (Value at Risk) que rarement.
Bail-in
Outil permettant de limiter les éventuels concours de fonds publics à un établissement en difficulté encore en activité ou en cours de liquidation. Le bail-in octroie aux autorités de contrôle prudentiel le pouvoir d’imposer à certains créanciers d’un établissement de crédit qui aurait des problèmes de solvabilité, la conversion de leurs créances en actions de cet établissement et/ou la réduction du montant de ces créances. L’accord européen du 26 juin 2015 prévoit de solliciter en priorité, en cas d’insuffisance des capitaux propres (suite à des pertes), les créanciers détenteurs de dettes subordonnées, puis les créanciers seniors, puis les dépôts non garantis des grandes entreprises, puis ceux des PME et enfin ceux des particuliers au-delà de 100 000 euros. Par contre ne doivent pas être affectés les dépôts garantis, les obligations sécurisées (covered bonds), la rémunération des employés, les passifs liés aux activités vitales de l’établissement et les passifs interbancaires d’une maturité inférieure à 7 jours.
Broker
Courtier
Brokerage
Courtage
Co-lead
Co-chef de file
Commodities
Matières premières
Corporate
Entreprise
Coverage
Couverture (au sens suivi des clients)
Covered bond
Obligation sécurisée ou collatéralisée : obligation dont le remboursement et le paiement des intérêts sont assurés par les flux de revenus d’un portefeuille d’actifs de grande qualité qui sert de garantie, souvent un portefeuille de prêts hypothécaires, l’établissement cédant est souvent gestionnaire du paiement des flux aux investisseurs (obligations foncières en France, Pfandbriefe en Allemagne).
Datacenter
Centre de données
Equity (tranche)
Dans un montage de titrisation, désigne la tranche qui supporte les premières pertes dues à des défauts au sein du portefeuille sous-jacent.
Fully-Loaded
Exprime une conformité totale avec les exigences de solvabilité de Bâle III (qui deviennent obligatoires en 2019)
Front office
Service clientèle (équipe des opérateurs de marché)
Hedge funds
Fonds de gestion alternative : fonds d’investissement à vocation spéculative qui visent un objectif de rendement absolu et qui disposent pour ce faire d’une grande liberté de gestion.
Holding
Société tête de Groupe
Investment grade
Notation long terme fournie par une agence externe allant de AAA/Aaa à BBB-/Baa3 d’une contrepartie ou d’une émission sous-jacente. Une notation égale ou inférieure à BB +/Ba1 qualifie l’instrument comme non-investment grade.
Joint-venture
Entreprise commune
Loss ratio
Rapport sinistres/primes encaissées
Mark-to-market
Méthode qui consiste à évaluer régulièrement, voire en permanence, une position sur la base de sa valeur observée sur le marché au moment de l’évaluation.
Mark-to-model
Méthode qui consiste à valoriser une position sur la base d’un modèle financier et donc d’hypothèses formulées par l’évaluateur.
Monoline
Sociétés qui apportent un rehaussement de crédit aux intervenants des marchés financiers.
New Deal
Plan stratégique mis en place par Natixis
Phase-in
Fait référence au respect des exigences actuelles de solvabilité, compte tenu de la période transitoire pour la mise en œuvre de Bâle III.
Reporting
Rapports
Spread
Marge actuarielle : écart entre le taux de rentabilité actuariel d’une obligation et celui d’un emprunt sans risque de durée identique
Trading
Négociation
Watchlist
Liste à surveiller






































