Les périmètres de consolidation du Groupe BPCE et de BPCE

Les périmètres de consolidation des deux groupes, organisés 6remur de l’organe central, sont décrits dans le schéma ci-après.

Outre BPCE, le Groupe BPCE comprend les Banques Populaires, les Caisses d’Epargne avec pour chacune d’entre elles leurs filiales.

BPCE intègre BPCE SA et ses filiales. La principale différence porte sur la contribution des maisons mères qui ne participent pas au résultat de BPCE.

2.1 Rapport de durabilité du Groupe BPCE

PARTIE 1 - INFORMATION GÉNÉRALE

1.1Base de préparation
1.1.1 BP 1 - Base générale pour la préparation des états de durabilité

Le Groupe BPCE a établi son rapport de durabilité conformément aux normes européennes de reporting en matière de durabilité (European Sustainability Reporting Standards ou ESRS). Ces normes fournissent un cadre complet pour la publication d’informations extra-financières, traitant des questions environnementales, sociales et de gouvernance.

Le rapport de durabilité du groupe repose sur une analyse de double matérialité, qui prend en compte à la fois l’impact du Groupe BPCE sur l’environnement et la société, et l’influence des évolutions de l’environnement et de la société sur les performances de l’entreprise. Cette approche prend en compte les attentes les parties prenantes, notamment les employés, les investisseurs, les clients, les sociétaires et les communautés au sein desquelles le groupe opère. Elle aboutit à une liste d’impacts induits par l’activité du Groupe BPCE et de risques et opportunités (IRO) liés aux évolutions environnementales et sociétales.

Pour préparer ce rapport, le Groupe BPCE a recueilli des données sur une base consolidée et provenant de sa chaîne de valeur. Le présent rapport de durabilité fait l’objet d’un audit, comme l’exige la réglementation avec un niveau d’assurance limité.

Périmètre du rapport de durabilité

Le périmètre de consolidation retenu pour ce rapport de durabilité est identique à celui des états financiers consolidés du Groupe BPCE. Toutes les entités incluses dans le périmètre de consolidation IFRS ( International Financial Reporting Standards ) du Groupe BPCE sont également incluses dans la présente déclaration relative à la durabilité.

Les établissements inclus dans la consolidation du Groupe BPCE, affiliés de manière permanente à BPCE conformément à l’article 10 du règlement CRR (UE) n° 575/2013 et exemptés de l’obligation d’information individuelle et consolidée en matière de durabilité sont les suivants :

Banques Populaires Caisses d’Epargne
Banque Populaire Alsace Lorraine Champagne Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes
Banque Populaire Aquitaine Centre Atlantique Caisse d’Epargne d’Auvergne et du Limousin
Banque Populaire Auvergne Rhône Alpes Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté
Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté Caisse d’Epargne Bretagne Pays de Loire
Banque Populaire Grand Ouest Caisse d’Epargne Côte d’Azur
Banque Populaire Méditerranée Caisse d’Epargne Grand Est Europe
Banque Populaire du Nord Caisse d’Epargne Hauts-de-France
Banque Populaire Occitane Caisse d’Epargne Ile-de-France
Banque Populaire Rives de Paris Caisse d’Epargne Languedoc-Roussillon
Banque Populaire du Sud Caisse d’Epargne Loire-Centre
Banque Populaire Val de France Caisse d’Epargne Loire Drôme Ardèche
CASDEN Banque Populaire Caisse d’Epargne de Midi-Pyrénées
Crédit Coopératif Caisse d’Epargne Normandie
  Caisse d’Epargne Provence Alpes Corse
  Caisse d’Epargne Rhône Alpes

Les exclusions du périmètre de reporting par famille d’indicateurs sont mentionnées dans la description de chaque indicateur.

Option permettant d’omettre une information particulière

Le Groupe BPCE n’a pas fait usage de l’option qui lui permet d’omettre certaines informations relatives à la propriété intellectuelle, au savoir-faire ou aux résultats d’innovations. Cette option est prévue dans la section 7.7 de la norme ESRS 1  : Informations classifiées et sensibles, et informations sur la propriété intellectuelle, le savoir-faire ou les résultats de l’innovation.

1.1.2 BP 2 - Publication d’informations relatives à des circonstances particulières
1.1.2.1 HORIZONS TEMPORELS

Dans la plupart des cas, les impacts, les risques et les opportunités matériels ont été évalués à court, moyen et long terme. Pour obtenir des informations prospectives sur les impacts, les risques et les opportunités matériels du Groupe BPCE dans les états de durabilité, le groupe a retenu les principes généraux tels qu’ils sont définis dans la section 6.4 de la partie ESRS 1 à savoir :

  • 1 an comme court terme (période de présentation des états financiers annuels) ;
  • Entre 1 an et 5 ans à moyen terme ;
  • Plus de 5 ans à long terme.

Lorsque les horizons temporels s’écartent de ces principes directeurs généraux, cette information est communiquée en même temps que les informations pertinentes relatives au sujet matériel spécifique. Lors de la préparation de ce rapport de durabilité, des estimations et des hypothèses sur l’avenir ont été formulées. Les résultats observés peuvent différer de ces estimations et hypothèses.

1.1.2.2 ESTIMATIONS CONCERNANT LA CHAINE DE VALEUR

Les indicateurs doivent couvrir l’ensemble du périmètre consolidé. Cependant, pour le cas du calcul des émissions de gaz à effet de serre au titre de l’ESRS E1-6 (émissions de gaz à effet de serre), l’indicateur est calculé sur un périmètre élargi. En effet, les émissions du périmètre 3, catégorie 15 portent sur la chaîne de valeur, en particulier les émissions financées.

Pour le calcul des émissions du scope 3 catégorie 15, sur le portefeuille bancaire, les données de gaz à effets de serre proviennent de plusieurs sources :

achat de données fournisseurs (Carbone4, Trucost, CDP) ;

  • données collectées auprès des clients du groupe (DPE), et
  • bases de données publiques (Centre Scientifique et Technique du Bâtiment).

Lorsque les données ne sont pas disponibles, le groupe a recourt à des estimations d’intensité sectorielles : extrapolation ou proxy PCAF.

1.1.2.3 SOURCES D’INCERTITUDE ASSOCIÉES AUX ESTIMATIONS ET AUX RÉSULTATS

Le présent rapport, appelé «  rapport de durabilité du Groupe BPCE  » a été établi dans le cadre des exigences légales et réglementaires résultant de la transposition de la directive européenne sur la publication d’informations en matière de durabilité des entreprises (Corporate Sustainability Reporting Directive : «  Directive CSRD  »). Cette première année d’application est caractérisée par des incertitudes sur l’interprétation des textes, qui sont généralistes pour couvrir l’ensemble des secteurs d’activités mais ne précisent pas de cadre spécifique aux modèles d’affaires bancaires et financiers, l’absence de pratiques établies ou d’informations comparatives ainsi que par l’absence de certaines données, en particulier au sein de la « chaîne de valeur ». 

Dans ce contexte, le Groupe BPCE s’est attaché à appliquer les exigences normatives fixées par les ESRS, telles qu’applicables à la date d’établissement de l’état de durabilité, sur la base des informations disponibles dans les délais de sa préparation, en appliquant les meilleurs efforts pour refléter son métier de banquier assureur universel, ainsi que ses différents modèles d’affaires.

Pour l’analyse de la double matérialité et, notamment, celle relative à sa chaîne de valeur, le Groupe BPCE a rencontré des limitations relatives à la maturité des méthodologies d’évaluation ainsi qu’à la disponibilité des données. Tel que présenté dans la partie 1.5.1.1 sur la thématique Environnement (E), nous avons considéré que seul l’enjeu d’atténuation et d’adaptation lié au changement climatique est matériel au sens de la norme. Les limitations relatives aux informations et aux méthodologies de Place disponibles à ce stade n’ont pas permis de caractériser la matérialité des ESRS Nature au sens de la norme, ce qui a amené le groupe à évaluer ces enjeux liés à l’environnement comme non matériels. Cette évaluation a été réalisée en s’appuyant sur les définitions de la norme, et les méthodologies disponibles pour évaluer et réaliser les exercices de cotation. Cette appréciation s’explique notamment par l’absence de consensus sur des méthodologies robustes développées sur les thématiques en question, de données pertinentes et adaptées qui permettraient d’établir un lien d’impact ou de risques pour le Groupe BPCE sur ces thématiques à travers sa chaine de valeur. Compte tenu de la démarche d’amélioration continue du Groupe BPCE sur ces thématiques environnementales, des travaux et des évolutions en cours des méthodologies internationales, des référentiels qui se mettent en place, des bonnes pratiques de place qui émergent, ainsi que des informations et des données de ses clients qui devraient être progressivement disponibles, cette analyse de double matérialité pourrait évoluer au cours des prochains exercices. L’analyse de double matérialité dont les résultats sont présentés dans le présent rapport vise à qualifier les impacts, risques et opportunités tels que décrits dans la norme CSRD : cette analyse répond aux seuls besoins du reporting de durabilité et non à l’analyse des facteurs de risques présentés au chapitre sur la gestion des risques.

Pour les points de données présentés dans ce rapport, le Groupe BPCE a utilisé des options méthodologiques qu’il a jugées pertinentes et des estimations pour de nombreuses données, notamment concernant les différentes activités de sa chaîne de valeur. Les données, les analyses et études menées ne sont pas des garanties que les anticipations et les cibles seront atteintes : elles sont basées sur des objectifs, des engagements, des estimations, des hypothèses, des standards et des méthodologies en développement et sur les données actuellement disponibles, qui continuent d’évoluer et de se développer. Certaines des informations contenues dans ce document ont été obtenues auprès de sources publiques ou auprès de sources qui semblent fiables ou de références de place : le Groupe BPCE ne les a pas vérifiées de manière indépendante. Par ailleurs, le Groupe BPCE relève que les informations attendues en matière de durabilité s’appuient sur les normes européennes (ESRS) dites « agnostiques », c’est-à-dire généralistes, et ne reflétant pas les spécificités du secteur financier. Ainsi certains points de données jugés non pertinents ou non applicables compte tenu des modèles d’affaires et la chaine de valeur du Groupe BPCE, ne sont pas produits. Il en va de même pour certains points de données relatifs au règlement Taxonomie.

S’agissant du plan de transition relatif à l’atténuation et l’adaptation des effets du changement climatique , le Groupe BPCE distingue dans son plan de transition les actions relatives à son propre fonctionnement, des cibles et actions qu’il s’est fixé afin de contribuer à une décarbonation de l’économie par l’accompagnement de ses clients. Les actions décrites présentent notamment les réalisations et la feuille de route pour les actions qui semblent avoir une incidence à travers la chaine de valeur aval.  Ainsi le plan de transition du groupe, décrit les efforts passés, actuels et futurs concernant l’alignement des portefeuilles de financement, d’investissement et d’assurance sur des trajectoires établies scientifiquement visant une neutralité carbone mondiale en accompagnant ses clients dans leur transition environnementale. Il n’est pas présenté dans ce rapport de quantification des effets des leviers de décarbonation ni d’estimations futures des émissions financées totales. En effet, les actions engagées par le Groupe ne peuvent pas se substituer à celles des particuliers, entreprises ou États qu’il accompagne dans la transition, et la transition de l’économie vers une économie bas-carbone dépend de nombreux paramètres exogènes au Groupe BPCE. 

Pour le bilan des émissions de gaz à effet de serre , en tant qu’entreprise de service, le groupe émet un niveau de CO 2 e limité au titre de son propre fonctionnement, y compris en intégrant la chaine de valeur amont (achats, dont ceux liés à l’informatique et aux investissements technologiques, à la mobilité dont les trajets professionnels...), et les déplacements de ses clients vers ses agences ou centres d’affaires. L’essentiel des émissions de GES du Groupe BPCE provient des émissions financées, et relève d’un calcul normatif pour la catégorie 15 des émissions de la chaine de valeur aval « investissement » autrement nommée “émissions financées” visant à attribuer à l’établissement financier une portion des émissions de CO 2 de ses clients financés ou des titres dans lesquels l’établissement investit. Ce calcul prend en compte les scopes 1-2-3 des clients qui incluent donc aussi les émissions de leur chaine de valeur et conduit à un calcul maximaliste Il est estimé que les émissions financées peuvent en moyenne compter trois fois la même émission de Gaz à Effet de Serre pour des portefeuilles d’exposition à des entreprises d’une même chaine de valeur. Pour cet état de durabilité, le groupe a considéré au titre du calcul des émissions financées, les catégories obligatoires d’actifs financiers prévues par le Greenhouse Gas (GHG) protocole. Les périmètres, les méthodologies utilisées et les principales hypothèses et sources de données sont détaillés au paragraphe relatif à (E1-6) « Émissions brutes de GES des périmètres 1,2,3 et émissions totales de GES ». 

S’agissant de la Taxonomie, les hypothèses retenues et limitations sont détaillées au chapitre 2.1 Indicateurs de la taxonomie européenne sur les activités durables.

Le Groupe BPCE estime raisonnables les anticipations reflétées dans ces déclarations prospectives, celles-ci sont soumises à de nombreux risques et incertitudes, elles sont difficilement prévisibles, généralement en dehors du contrôle du Groupe BPCE parfois inconnues, et susceptibles d’aboutir à des résultats ou de donner aux événements une tournure significativement différente de ceux qu’expriment, sous-entendent ou prévoient lesdites informations et déclarations prospectives.

1.1.2.4 CHANGEMENT DANS LA PRÉPARATION OU LA PRÉSENTATION DES INFORMATIONS EN MATIÈRE DE DURABILITÉ

Comme pour toutes les entreprises françaises, le rapport de durabilité pour l’exercice 2024 est le premier effectué par le groupe. Par conséquent, aucun changement dans la définition ou le calcul des métriques, y compris celles utilisées pour fixer les cibles et suivre la progression vers leur réalisation n’est à déclarer.

1.1.2.5 SIGNALEMENT D’ERREURS DANS DES PÉRIODES ANTÉRIEURES

Comme évoqué plus haut, cet exercice étant le premier, les données comparatives avec les périodes antérieures ne sont pas par conséquent présentées. Le signalement d’erreurs dans des périodes antérieures ne s’étend pas aux périodes de référence qui précèdent cette première année d’application des normes de durabilité par l’entreprise. Aucune erreur significative liée à la période antérieure du Ratio d’actif vert (Green Asset Ratio ou GAR) n’a par ailleurs été identifiée.

1.1.2.6 PUBLICATION D’INFORMATIONS ISSUES D’AUTRES ACTES LÉGISLATIFS OU DE RÉFÉRENTIELS D’INFORMATION SUR LA DURABILITÉ GÉNÉRALEMENT ADMIS

En ce qui concerne la gestion des risques, le Groupe BPCE a défini le risque de durabilité comme un facteur de risque. Le chapitre sur les risques environnementaux, sociaux et de gouvernance dans le cadre du Pilier 3 ESG décrit la façon dont le groupe définit et gère ces risques. Ce chapitre contient également un aperçu de l’impact des risques climatiques et environnementaux sur d’autres types de risques. De plus amples détails sur les méthodologies et la gestion utilisées pour les types de risques traditionnels, tels que le risque de crédit, le risque de marché, le risque opérationnel et le risque de liquidité, sont fournis dans le chapitre 7 - Facteurs et gestion des risques.

En outre, les éléments relatifs à l’éligibilité et l’alignement des portefeuilles du groupe tel qu’il est défini dans le règlement (UE) 2020/852 et complété par les règlements délégués (UE) 2021/ 2178, 2021/2139 et 2023/2486 sont inclus dans le chapitre 2.1. Indicateurs de la taxonomie européenne sur les activités durables.

1.1.2.7 INCORPORATION D’INFORMATIONS PAR RÉFÉRENCE

Dans le but d’éviter les répétitions, l’ESRS 1 permet l’incorporation de parties élaborées dans d’autres documents, tels que le rapport de gestion ou le document d’enregistrement universel, par le biais d’une simple mention, à condition que ces informations présentent des caractéristiques équivalentes, notamment en matière de fiabilité. Cela concerne généralement les parties relatives à la description des activités et de la stratégie de l’entreprise, à sa gouvernance, aux politiques de rémunération, aux facteurs de risque et au devoir de vigilance. Les ESRS estiment qu’il est impératif de garantir et d’expliquer la cohérence entre le rapport de durabilité et les états financiers, en portant une attention particulière aux montants, aux hypothèses et aux projections significatives. Les montants considérés comme matériels issus des états financiers doivent être accompagnés d’une référence, bien que la présentation d’une réconciliation sous forme de tableau comparatif entre les montants du rapport de durabilité et ceux des états financiers demeure optionnelle.

À l’échelle du Groupe BPCE, les informations suivantes sont incorporées par référence :

Nom de l’exigence de publication Point de donnée Document de référence Section du document de référence
Informations transmises aux organes d’administration, de direction et de surveillance de l’entreprise et enjeux de durabilité traités par ces organes   ESRS GOV-2, Para. 26 (a) & (b)   Document d’enregistrement universel   Chapitre 4 – Rapport sur le gouvernement d’entreprise - 4.3 Composition des organes de direction et de surveillance et 4.4 Rôle et règles de fonctionnement des organes sociaux
Publication d’informations relatives à   des circonstances particulières   ESRS BP-2 Para. 15   Document d’enregistrement universel   Chapitre 7 - Facteurs et Gestion des risques - 7.16. Risques environnementaux, sociaux et de   gouvernance
Le rôle des organes d’administration, de direction et de surveillance   ESRS 2  GOV-1 Para. 19 & 21   Document d’enregistrement universel   Chapitre 4 – Rapport sur le gouvernement   d’entreprise - 4.3 Composition des organes   de direction et de surveillance
Gestion des risques et contrôles internes de l’information en matière de durabilité   ESRS 2  GOV-5 Para. 36 (a)   Document d’enregistrement universel   Chapitre 7 - Facteurs et Gestion des risques - 7.16.   Risques environnementaux, sociaux et de   gouvernance
1.2 Dimension coopérative

Le Groupe BPCE est un groupe coopératif de banque universelle et d’assurance au service de ses clients, de ses sociétaires, des territoires et de l’économie. Son modèle coopératif est indissociable de l’histoire de ses deux réseaux historiques Banque Populaire et Caisse d’Epargne. Ces racines qui forgent son identité conditionnent aussi sa performance, à la fois financière et extra-financière.

Aux origines, le Groupe BPCE repose sur une aspiration humaniste  : mettre l’humain au cœur, donner à tous les moyens d’épargner et de financer leurs projets, être pionnier dans le développement des territoires. Cet ADN porté par des marques centenaires s’est incarné à chaque étape de son histoire :

  • en 1818, naît la première Caisse d’Epargne et de Prévoyance pour promouvoir, collecter et gérer l’épargne populaire ;
  • en 1878, est créée la première Banque Populaire, par et pour des entrepreneurs dans le but de financer leurs projets ;
  • en 1919, le Crédit National, dont est issue Natixis, est créé pour financer la reconstruction de l’économie française ;
  • en 2009, le Groupe BPCE naît du rapprochement des groupes Banque Populaire et Caisse d’Epargne, partageant des valeurs communes de solidarité et de proximité.

Grâce à sa nature coopérative non cotée qui lui permet d’investir pour répondre aux défis de demain, l’action du groupe s’inscrit dans le temps long et apporte des réponses locales et concrètes aux transformations de l’économie et de la société. Son modèle durable repose sur une trajectoire financière et une empreinte économique positives contribuant à un impact aussi bien environnemental que sociétal. Après quinze années de transformation et de simplification, le Groupe BPCE est aujourd’hui un groupe unique et solide, 100  % coopératif et réunissant 9,8 millions de sociétaires.

Le sociétariat, un des piliers du modèle coopératif

En détenant le capital de l’entreprise au travers de parts sociales, les clients deviennent sociétaires et participent activement à la vie, aux ambitions et au développement durable de leur banque, avec pour objectif de mettre en œuvre une entreprise plus équitable, plus solidaire, plus démocratique et qui soit guidée par l’intérêt général.

  • Les 9,8 millions de sociétaires des réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne détiennent 100  % du capital des Banques Populaires et des Caisses d’Epargne (par l’intermédiaire des SLE, sociétés locales d’épargne, pour les Caisses d’Epargne). Leurs représentants siègent aux conseils d’administration des Banques Populaires et aux conseils d’orientation et de surveillance des Caisses d’Epargne.
  • Les 14 Banques Populaires et les 15 Caisses d’Epargne , toutes ancrées dans leurs territoires détiennent à parité 100 % du capital de BPCE, l’organe central du groupe.
Un modèle coopératif territorial

Caractéristique fondamentale de son identité, l’ancrage territorial des Banques Populaires et des Caisses d’Epargne permet au groupe d’être à l’écoute de tous et de saisir les attentes de la société. Cette proximité, le groupe la transforme en une capacité d’innovation au service de la croissance des territoires. En agissant aux côtés des acteurs locaux (collectivités, associations, réseaux d’entreprises, milieux éducatifs et universitaires, etc.), le Groupe BPCE donne vie à cette proximité :

  • en faisant usage d’un circuit court de l’argent. L’épargne locale et les résultats financent des projets situés à cette même échelle, les achats sont d’abord réalisés auprès des fournisseurs de proximité, et le groupe crée des emplois au plus près des territoires ;
  • en favorisant les écosystèmes locaux et le dialogue avec ses parties prenantes comme les chambres de commerce et d’industrie, les associations professionnelles, les acteurs de l’économie sociale et solidaire, les ONG et les associations. Conscient que les solutions aux défis sociaux et environnementaux nécessitent d’agir ensemble, il se place aux côtés de celles et ceux qui se rassemblent pour mener l’action.

Une performance coopérative pour inscrire la croissance dans le temps long : VISION 2030

Fort et fier de ses visages multiples, le Groupe BPCE s’est construit 6remur de marques solides et complémentaires : Banque Populaire, Caisse d’Epargne, Natixis CIB, Natixis IM, Oney, Banque Palatine, avec des maisons territoriales de plein exercice et des expertises différenciantes. Le projet sociétal qui guide leurs activités définit la manière dont le groupe exerce ses métiers. Couplées à son modèle coopératif territorial, ces marques contribuent aux forces, aux ressources et à la stabilité du groupe.

Avec son projet stratégique VISION 2030, le groupe réaffirme le projet sociétal de ses activités en plaçant la dimension coopérative au cœur de sa croissance. Il se pilote désormais à l’aune d’une « performance coopérative » ; à la fois financière et extra-financière, avec un impact environnemental et sociétal, et s’inscrit dans un temps long conciliant la solidité, la subsidiarité et l’impact.

La solidité

La non-cotation en bourse protège le groupe de toute spéculation, les réserves sont impartageables et la valeur créée est distribuée équitablement entre les parties prenantes. Une partie des excédents est réinvestie dans l’avenir des entreprises du groupe pour les développer et les transmettre aux générations futures, une partie est reversée aux sociétaires ainsi qu’au développement local des territoires.

Ce modèle se traduit par une rentabilité régulière et peu volatile, un appétit aux risques modéré et une solvabilité élevée. Le groupe s’illustre ainsi en Europe, où il maintient des exigences de solvabilité parmi les plus élevées.

La subsidiarité

La décentralisation du Groupe BPCE et son ancrage territorial sont de véritables atouts pour porter les transitions et transformer durablement la société  ; ils sont les garants d’une prise de décision rapide, au plus près des territoires.

L’impact

Avec son projet stratégique VISION 2030, le groupe a l’ambition de « rendre l’impact accessible à tous » : c’est l’impact pour tous. Sa généralisation repose sur trois grands principes :

  • L’impact pour tous les clients : les particuliers pour leurs projets de rénovation énergétique, les entreprises pour leurs plans de transition, les collectivités en soutien de leurs politiques ;
  • L’impact pour tous les territoires et toute la société  : en fédérant des acteurs locaux en s’appuyant notamment sur les sociétaires et en développant des initiatives territoriales ;
  • L’impact pour tous les collaborateurs et tous les administrateurs : en déployant un fonctionnement Impact Inside et en mobilisant 100  % des collaborateurs, des entreprises et de la gouvernance du Groupe BPCE 6remur des enjeux ESG.

Le Groupe BPCE est convaincu qu’il est un modèle en phase avec les attentes de la société, dont il a toujours accompagné les évolutions.

L’engagement philanthropique et les actions de solidarité et de mécénat des Banques Populaires et des Caisses d’Epargne
Réseau Banque Populaire

Depuis 1992, la Fondation Nationale Banque Populaire, instrument de mécénat des 14 Banques Populaires et de leurs sociétaires, favorise l’initiative individuelle et accompagne dans la durée des projets de vie de personnes talentueuses, créatives, ayant l’esprit d’entreprendre et le goût pour l’innovation dans trois domaines : la Musique classique, le Handicap et l’Artisanat d’Art.

En 2024, le Fonds de dotation de la Fédération nationale des Banques Populaires  a poursuivi son soutien de l’Adie, association nationale et régionale, qui finance et accompagne des micro-entrepreneurs. Complété par l’action de chacune des Banques Populaires en région, Banque Populaire (hors Casden) est une nouvelle fois le 1er partenaire financier de l’Adie en 2023 avec 47,7 millions d’euros qui ont permis de financer plus de 10 000 microcrédits et contribué à la création ou au maintien de 12 200 emplois indépendants et salariés ; à cela s’ajoutent les mécénats de compétence, des prêts d’honneur, et autres soutiens aux formations ou Prix Créadie.

En complément du mécénat, elles s’engagent dans des actions en faveur de la société civile. Elles sont particulièrement impliquées dans le soutien à la création d’entreprises l’insertion (notamment via la microfinance), et la solidarité et soutiennent activement le monde de l’éducation et de la recherche. S’ajoutent à cela, les actions du Crédit Coopératif et de sa fondation qui sont principalement orientées vers le soutien et la promotion de l’économie sociale et solidaire. La CASDEN Banque Populaire privilégie naturellement la thématique de l’éducation et de la recherche. 

L’impact du mécénat des 14 Banques Populaires est un des composants mesuré chaque année via l’Empreinte Coopérative et Sociétale Banque Populaire (ECS). Fondée sur l’ISO 26 000 (norme internationale de référence en matière de RSE), cette empreinte identifie et valorise en euros les actions RSE et coopératives mises en place au sein de chaque banque en faveur de la société, des salariés, des clients, des sociétaires et des fournisseurs. Ces actions vont au-delà de la réglementation, hors commercial, et de l’activité bancaire classique. En 2023, l’empreinte coopérative et sociétale (ECS) révèle que le réseau Banque Populaire – composé de 12 Banques Populaires régionales, de la CASDEN Banque Populaire et du Crédit Coopératif – a réalisé 6 434 actions au profit de la société et des territoires, pour un montant total de 194,6 millions d’euros. L’ECS fait l’objet d’une forte augmentation du nombre d’actions soutenues et des montants.

Réseau Caisse d’Epargne

Créées par des philanthropes, les Caisses d’Epargne œuvrent depuis leur origine en faveur de la cohésion sociale et de la lutte contre les exclusions. Elles font partie des premières entreprises mécènes de France.

La Fédération nationale des Caisses d’Epargne a adopté des Orientations RSE et Coopératives qui apportent un cadre commun pour l’action des Caisses d’Epargne 6remur de quatre ambitions : être un acteur clé de la transformation des territoires et de l’économie de proximité (empreinte locale), poursuivre l’amélioration continue des politiques ESG et leur intégration dans l’ensemble des métiers pour plus d’impact (performance globale), conduire les collaborateurs et les sociétaires à devenir des coopér’acteurs (coopération active) et anticiper les besoins sociétaux pour construire des solutions contribuant au progrès (innovation sociétale).

Le fonds de dotation du réseau Caisse d’Epargne constitué par la FNCE a pour objet d’encourager et de soutenir des actions d’intérêt général visant à lutter contre l’exclusion et la précarité, notamment bancaire et financière, et à soutenir des actions et des programmes d’aide à vocation solidaire. Il soutient également l’association Finances et Pédagogie, qui déploie sur tout le territoire des programmes éducatifs sur les questions d’argent. Il soutient aussi d’autres grandes structures comme la Fondation Belem reconnue d’utilité publique, qui a pour projet de promouvoir le passé maritime de la France et de conserver dans le patrimoine national le dernier grand voilier français du  XIXe siècle, classé monument historique depuis 1984. Enfin, il est doté d’un fonds de 200  000 euros intervenant rapidement en cas de catastrophes naturelles.

Les 15 Caisses d’Epargne ont leur propre stratégie de mécénat sur leur territoire. En 2024, le mécénat a représenté un montant total de 20,8 millions d’euros et 1 290 projets de proximité ont été soutenus, principalement dans le domaine de la jeunesse, de la solidarité et du sport.

Le Groupe BPCE, Partenaire Premium des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, bâtit un héritage social et environnemental qui met le sport au service de toutes et tous

Le Groupe BPCE, avec toutes ses entreprises – Banque Populaire, Caisse d’Epargne, Natixis, CASDEN, Crédit Coopératif, ONEY et Banque Palatine – a été le premier Partenaire Premium des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024. Au-delà du partage des valeurs de l’un des plus grands événements sportifs au monde, ce fut pour le groupe l’opportunité de continuer à répondre de façon concrète aux enjeux actuels de la société et de participer à bâtir un héritage social et environnemental qui met le sport au service de toutes et tous :

  • en faisant du sport un vecteur d’aménagement dans les territoires ;
  • en soutenant le tissu économique local et l’emploi ;
  • en agissant en faveur de l’inclusion des personnes en situation de handicap.
1.3 Stratégie
1.3.1 SBM 1 - Stratégie, modèle économique et chaîne de valeur
1.3.1.1 STRATÉGIE EN MATIÈRE DE DURABILITÉ

En 2024, le Groupe BPCE a lancé son projet stratégique VISION 2030, un projet de croissance au service de ses clients et de leur accompagnement face aux défis des transitions environnementales, démographiques, technologiques, et géopolitiques.

La priorité donnée au climat dans son dernier projet stratégique a été renouvelée et intégrée dans la stratégie  d’Impact, avec une trajectoire extra-financière comprenant quinze indicateurs d’impact clés, qui donne la priorité à l’élargissement des solutions à impact à tous les clients du groupe, en accélérant sur l’ensemble des dimensions ESG.

Ainsi, la durabilité à la fois environnementale et sociétale, s’inscrit au cœur de la stratégie du groupe.

1.3.1.1.1 Stratégie en matière de durabilité

Un groupe à « impact positif » (1)

VISION 2030, le nouveau projet stratégique du Groupe BPCE trace les grandes priorités qu’il s’est fixées afin de construire un projet de croissance au service de ses clients, dans une société marquée par quatre grandes transitions  ; environnementale, démographique, technologique et géopolitique.

Face à cette situation, le Groupe BPCE mobilise sa présence territoriale, ses métiers et ses expertises pour permettre à ses clients, ses sociétaires et ses collaborateurs d’affirmer leur pouvoir d’agir et d’aborder leur avenir en confiance.

La nature coopérative des Banques Populaires et des Caisses d’Epargne couplée à leur profond ancrage territorial ont fait du Groupe BPCE un acteur financier qui s’est notamment engagé pour la décarbonation de l’économie ces dernières années. Les métiers globaux du Groupe BPCE – Natixis Corporate & Investment Banking (Natixis CIB) et Natixis Investment Managers (Natixis IM) – se positionnent comme des acteurs mondiaux incontournables des transitions.

Impact environnemental

Face à l’urgence climatique, la démarche du groupe vise à mettre œuvre et déployer rapidement des mesures d’atténuation et d’adaptation aux impacts environnementaux et socio-économiques déjà tangibles. Rendre «  l’impact accessible à tous » (2) , c’est sensibiliser et accompagner massivement tous ses clients dans la transition environnementale via des expertises, des offres de conseil et des solutions globales.

En prenant appui sur les scénarios définis par la science, le Groupe BPCE et ses métiers se positionnent en facilitateurs des efforts de transition, avec un objectif clair et ambitieux  : financer une économie neutre en carbone en 2050 en agissant dès aujourd’hui.

La démarche du groupe est fondée sur son modèle coopératif qui associe ancrage dans les territoires et engagement dans la société, au service du financement de l’économie.

  • Des solutions à impact

Pour les clients particuliers :  Accompagner la rénovation énergétique et l’adaptation du logement au vieillissement et à la perte d’6remnomie en proposant des solutions de financement et en mobilisant son rôle d’opérateur, de tiers de confiance ainsi que ses partenariats.

  • En proposant un outil de « Conseils et Solutions durables » en partenariat avec l’ADEME, permettant de calculer simplement son empreinte carbone mais aussi de bénéficier de conseils et d’aides pour leurs travaux de rénovation énergétique, pour une mobilité décarbonée ou une épargne verte ;
  1. (1) Projet stratégique VISION 2030 : https://www.groupebpce.com/le-groupe/plan-strategique/
  2. (2) Terminologie projet stratégique VISION 2030 : https://www.groupebpce.com/le-groupe/plan-strategique/
  • En accompagnant à chaque étape les projets de rénovation énergétique pour les logements individuels et les copropriétés  : bilan énergétique, recherche de subventions, garantie de bonne fin des travaux, avec des parcours et des financements adaptés à chaque situation ;
  • En augmentant le volume de financements pour la rénovation énergétique des bâtiments.

Pour les clients BtoB : Accompagner la transition des modèles d’affaire de ses clients PME aux plus grandes entreprises internationales. Le groupe s’engage avec un dialogue dédié et un apport d’expertises sectorielles pour intégrer les enjeux ESG selon leurs tailles et secteurs économiques, notamment dans les infrastructures énergétiques, de transport, de gestion et traitement des déchets...  ; Des solutions durables existent aussi pour les clients investisseurs avec une gamme de placements et investissements responsables : livrets de développement durable, fonds présentant un objectif d’investissement durable, fonds labellisés à thématiques, etc.

  • Soutien à l’évolution du mix énergétique  : Face à l’urgence climatique la priorité est d’accélérer l’avènement d’un système énergétique soutenable :
    • - en se positionnant parmi les leaders mondiaux du financement de projets en dette dans le secteur des énergies renouvelables ;
    • - en augmentant ses financements dédiés à la production et au stockage d’électricité verte ;
    • - en conseillant dans leurs processus de levée de capital, ses clients leaders dans le secteur des infrastructures et des équipements liés à la transition énergétique ainsi que les sociétés innovantes et à forte croissance du secteur ;
    • - en conseillant dans leurs processus de levée de financement ou de capital, ses clients avec des projets de transformation énergétique ;
    • - en soutenant la réindustrialisation des territoires et la souveraineté énergétique ;
    • - avec la constitution d’équipes d’experts dédiés aux énergies bas-carbone (solaire, éolien, électrolyse, etc.) et métaux critiques.
  • Alignement de ses portefeuilles de financement et d’assurance sur des trajectoires basées sur des scénarios scientifiques compatibles avec les objectifs de l’Accord de Paris :
    • - En développant des dispositifs de mesure des émissions carbone ;
    • - En développant son dispositif d’identification et de pilotage des risques climatiques, physiques et de transition, auxquels ses clients et ses propres activités sont soumis dans un axe d’amélioration continue ;
    • - En se désengageant progressivement des activités les plus émissives, notamment au travers de politiques sectorielles ESG.

Dans ce contexte, le groupe a rejoint l’initiative Net Zero Banking Alliance du programme des Nations Unies pour l’environnement (UNEP FI), et affiche une ambition de décarbonation pour les secteurs les plus émissifs en carbone. 

  • Émetteur actif et innovant en finance durable : Le groupe s’est fixé comme objectif, dans son projet stratégique  VISION 2030, de réaliser plus de cinq émissions d’instruments de financement verts, sociaux ou de santé par an, en utilisant tous les instruments de dettes à sa disposition.
Impact sociétal

Le groupe est un financeur de premier plan du secteur de l’Économie Sociale et Solidaire, des collectivités locales et un acteur majeur de l’habitat social, de l’entrepreneuriat social et du microcrédit.

  • Acteur des territoires et des régions du monde où il est présent  : le Groupe BPCE joue  un rôle fort dans les écosystèmes locaux de cohésion des territoires, soutenant de nombreuses initiatives en faveur de l’inclusion sociale et de réduction des inégalités :
    • - Les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne sont des acteurs incontournables de la dynamique des territoires, en finançant notamment la construction ou la rénovation d’infrastructures et d’équipements nécessaires à l’éducation, la santé ou encore la mobilité. Elles sont ainsi le premier financeur privé des collectivités locales et du secteur hospitalier ;
    • - Au niveau mondial, Natixis Investment Managers et Natixis Corporate & Investment Banking développent leurs métiers de gestion d’actifs et de fortune et de banque de grande clientèle dans plus de 40 pays dans le respect d’engagements internationaux, en matière d’investissement comme de financement.
  • Engagé dans le soutien d’initiatives locales et nationales :
    • - L’impact du mécénat des 14 Banques Populaires est mesuré chaque année via leur Empreinte Coopérative et Sociétale (ECS). Cette empreinte identifie et valorise en euros les actions RSE et coopératives mises en place au sein de chaque banque ;
    • - Les 15 Caisses d’Epargne déploient, dans toutes les régions de France, le contrat d’utilité  : 100  % coopératives, 100  % régionales et 100,  % utiles au développement économique, social et environnemental des territoires.
Transformer le Groupe BPCE

Afin d’accompagner les transitions de ses clients, selon les meilleurs standards, le Groupe BPCE a lancé un plan de transformation interne «  Impact Inside  ». Pour élargir ses solutions à impact auprès de ses clients et accélérer sur chacune des dimensions de l’ESG, le Groupe BPCE a engagé une transformation de toutes ses entreprises à tous les niveaux. Il mobilise sa gouvernance et ses collaborateurs qu’il forme aux enjeux ESG, et agit également sur ses propres activités en réduisant son bilan carbone.

1.3.1.1.2 Objectifs en matière de durabilité

Parmi les priorités stratégiques de VISION 2030, le Groupe BPCE renouvelle son engagement en faveur de l’accompagnement des transitions environnementales et sociétales. Il s’engage à « rendre l’impact accessible à tous  » (1) et à «  renforcer son impact positif global grâce à la force de ses solutions locales » (2) .

La stratégie du groupe est assortie d’objectifs chiffrés pour décliner opérationnellement et piloter les actions concrètes du groupe à horizon 2026. L’ensemble de ces objectifs (selon les grands groupes de services, les catégories de clients, les zones géographiques et les relations avec les parties intéressées) sont déclinés dans le tableau ci-dessous.

  1. (1) Terminologie projet stratégique VISION 2030 - Impact environnemental, Groupe BPCE  : https://www.groupebpce.com/rse/acteur-de-la-transition-environnementale/#:~:text=Rendre%20l%27impact%20accessible%20 %C3 %A0,conseil%20et%20des%20solutions%20globales .
  2. (2) Terminologie projet stratégique VISION 2030 - Un groupe à impact positif, Groupe BPCE  : https://www.groupebpce.com/rse/notre-demarche-rse/ #:~:text=Un%20impact%20positif%20global&text=Notre%20impact%20positif%20global%20repose,de%20protection%20du%20patrimoine%20naturel.
UN GROUPE MOBILISÉ POUR DÉCARBONER L’ÉCONOMIE
Thèmes   Indicateurs   Métiers   Clients   Zones géographiques   Réalisé
2024
  Objectif 2026
Rénovation énergétique avec des solutions pour préserver la valeur du patrimoine immobilier des ménages   Montant de financement des travaux de rénovation énergétique pour les particuliers   Banque de proximité   Particuliers   France   698 M€ (1)   > 1 Md€  
  Nombre de visiteurs uniques sur le module digital Conseils et Solutions durables   Banque de proximité   Particuliers   France   5,2 millions (2)   6 millions  
Conseil en proximité de la transition des modèles d’affaires de nos clients entreprises via un dialogue dédié et un apport d’expertises pour intégrer les enjeux ESG selon leurs tailles et secteurs économiques       Montant des financements de la transition et de la décarbonation   Banque de proximité   Entreprises   France   1,1 Md€ (3)    5 Md€    
    Part de clients corporate actifs ayant suivi un dialogue ESG   Banque de proximité   Entreprises   France   55 % (4)   100 % des clients corporate actifs
Plans d’action et/ou trajectoires de décarbonation des secteurs les plus émissifs en carbone   Nombre de secteurs   Groupe   N/A   Monde   11 secteurs   11 secteurs    
Une offre d’épargne orientée vers des supports durables, en phase avec les limites planétaires et les enjeux sociétaux, permettant de réduire l’impact carbone des portefeuilles euro et UC   Réduction de l’intensité carbone des portefeuilles   Assurances   Tous les clients   France   34,3 %   Réduction de 40 % pour atteindre 50 tCO 2 e/M€  
Accompagnement de nos clients dans leurs allocations dans des solutions d’investissement durables   Croissance des AuM (Assets Under Management) dans les transitions   Gestion d’actifs et de fortune   Tous les clients   Monde   +11,7 %   TCAM+ 5 %    
Un positionnement de la Banque de grande clientèle au cœur des transitions     Revenus Green   Banque de grande clientèle   Tous les clients   Monde   x 2,1   x 1,5 taux de croissance CIB
UN GROUPE À IMPACT SOCIÉTAL POSITIF
Thèmes   Indicateurs   Métiers   Clients   Zones
géographiques
  Réalisé
2024
  Objectif 2026
Un acteur incontournable des territoires   Financement de l’ESS, du logement social et des acteurs publics   Banque de proximité   ESS, logement social, acteurs publics   France   +3.7 % (5)   +8 %
    Entrepreneuriat social : nombre de projets locaux soutenus / an   Banque de proximité   Professionnels   France   10 589 (6)   11 000 par an
Une démarche pionnière et ambitieuse en matière de finance durable   Nombre d’émissions Green, Social, Santé émises par an   Groupe   N/A   Monde   5   5 par an
IMPACT INSIDE
Thèmes   Indicateurs   Objectif 2026
Une transformation du Groupe BPCE et de ses entreprises à tous les niveaux   Part des collaborateurs et membres des Conseils avec une formation ESG   100 % (7)
    Réduction du bilan carbone (empreinte propre 2023-2026)   - 6 % (8)
  1. (1) Le périmètre de restitution de cet indicateur est celui des réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne. Cet indicateur somme les financements des travaux de rénovation énergétique pour les clients particuliers (personnes physiques). L’assiette de calcul de cet indicateur est constituée des données de production relatives à la rénovation énergétique, ECO PTZ MPR et ECO PTZ.
  2. (2) Le périmètre de restitution de cet indicateur est celui des réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne. Cet indicateur établit le cumul du nombre de visiteurs uniques qui consultent l’espace «  Conseils et solutions durables  » sur l’application mobile des réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne depuis 2023. L’assiette de calcul de cet indicateur est constituée des remontées en quasi réel des données de navigations digitales tracées par l’outil Adobe Analytics.
  3. (3) Le périmètre de restitution de cet indicateur est constitué des réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne. Cet indicateur calcule le cumul annuel des montants des financements de la transition et de la décarbonation pour les entreprises en  M€. L’assiette de calcul de cet indicateur est constituée des montants de financement relatifs aux prêts Green, prêts Impact, CBM Roulant, LOA/LDD Green.
  4. (4) Cet indicateur calcule, pour le Groupe BPCE, le pourcentage des encours corporate couverts par un dialogue ESG. L’assiette de calcul de cet indicateur est constituée des encours en risque couverts par un dialogue ESG pour les tiers Corporate actifs au sens commercial.
  5. (5) Cet indicateur somme les financements du secteur public, du logement social et de l’économie sociale et solidaire. Il est établi pour les Caisses d’Epargne sur la base du Panorama BDR CE + HeR pour les financements du logement social. Source SCF pour les Banques Populaires.
  6. (6) Le périmètre de restitution de cet indicateur est celui des réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne. Cet indicateur recense le nombre annuel de projets professionnels financés en micro-crédits. L’assiette de calcul de cet indicateur est constituée du nombre de prêt décollage pro réalisé dans les Caisses et montant de microcrédits réalisés par les CE et les BP transmis par les organismes externes (France Active, CREA-SOL et Adie).
  7. (7) Nouveau dispositif en cours de déploiement.
  8. (8) Réduction de 15 % réalisée sur la période 2019-2024.
1.3.1.2 MODÈLE ÉCONOMIQUE

1.3.1.2.1 Description des grands groupes de produits et/ou services proposés

Banquier universel, coopératif et territorial, le Groupe BPCE est un acteur majeur de la banque de proximité et de l’assurance en France, en Europe sur les métiers spécialisés mais également à l’international sur ses métiers de grande clientèle et de gestion d’actifs.

Les différents modèles d’affaires et les métiers du Groupe BPCE s’articulent 6remur de deux pôles : Banque de proximité et métiers associés, principalement en France, et les métiers mondiaux du Groupe BPCE :

Banque de proximité et métiers associés
  • Banque de proximité  : le Groupe BPCE est présent dans la banque de proximité avec ses deux grands réseaux coopératifs Banque Populaire et Caisse d’Epargne ainsi que la Banque Palatine.
  • les Banques Populaires et Caisses d’Epargne mettent à la disposition de leurs clients une palette complète de solutions en matière d’accès au compte, de financement, d’épargne, de gestion privée, d’assurance, de paiement et de services financiers spécialisés (comme le crédit-bail ou l’affacturage).
  • la Banque Palatine met à la disposition de ses clients une gamme de produits bancaires (comptes courants, prêts immobiliers ou personnels, placements financiers, solutions de financement répondant aux enjeux environnementaux).

Le métier Banque de proximité représente 54 % du PNB du groupe, soit 12,5 Md€.

  • Assurance  : BPCE Assurances est le pôle du Groupe BPCE dédié à l’assurance. Assureur de plein exercice, il conçoit, distribue et gère, pour les clients des réseaux bancaires du Groupe BPCE, une offre complète d’assurances de personnes et d’assurances non vie :
  • assurances de personnes  : assurance vie, épargne retraite, assurance des emprunteurs et prévoyance individuelle pour les particuliers et les professionnels ;
  • assurances non vie  : assurance 6remmobile, multirisque habitation, complémentaire santé, garantie des accidents de la vie (GAV), assurance des équipements multimédia, protection juridique, assurance parabancaire, 6rem et multirisque professionnels, etc.

Le métier Assurance représente 3  % du PNB du groupe, soit 0,7 Md€.

  • Digital & Paiements  : le pôle Digital & Paiements rassemble l’ensemble des métiers et expertises du Groupe BPCE dans les domaines de l’innovation, du digital, de la donnée et de l’intelligence artificielle, des paiements et du financement du commerce avec Oney.

Le métier Digital & Paiements représente 4  % du PNB du groupe, soit 0,9 Md€.

  • Solutions & Expertises financières  : le pôle Solutions et Expertises financières (SEF) réunit les expertises dans les métiers du financement – ces derniers développent pour les banques du groupe des offres de crédit renouvelable et de prêts personnels, proposent une gamme complète de solutions locatives (notamment, crédit-bail mobilier et immobilier, location longue durée, location avec option d’achat), développent des solutions d’affacturage - ainsi que de l’assurance, de la conservation de titres et du conseil.

Le métier Solutions & Expertises financières représente 5 % du PNB du groupe, soit 1,3 Md€.

Métiers mondiaux
  • Banque de grande clientèle  : Natixis Corporate & Investment Banking (CIB) conseille et conçoit des solutions pour ses clients entreprises, institutions financières, investisseurs institutionnels, sponsors financiers, entités du secteur public, en s’appuyant sur l’ensemble de ses expertises en conseil, investissements, financements, banque commerciale et marchés de capitaux. Elle est organisée 6remur de cinq grands métiers : Global Markets, Investment Banking, Real Assets, Global Trade, M&A.

Le métier Banque de grande clientèle représente 19  % du PNB du groupe, soit 4,4 Md€.

  • Gestion d’actifs et de fortune : la gestion d’actifs et de fortune développe des solutions adaptées aux besoins d’épargne, d’investissement, de gestion des risques et de conseil des différentes clientèles privées et institutionnelles du Groupe BPCE :
  • La gestion d’actifs : Natixis Investment Managers (Natixis IM) accompagne les investisseurs sur tous les continents dans la construction de leurs portefeuilles en leur offrant une large gamme de solutions diversifiées et responsables. Natixis IM propose un éventail de plus de 200 stratégies pour permettre à ses clients investisseurs d’atteindre leurs objectifs d’investissement, et développe son offre 6remur de quatre expertises clés : la gestion active fondamentale, la gestion assurantielle, les actifs réels et la gestion quantitative ;
  • La gestion de fortune  : Natixis Wealth Management imagine des solutions patrimoniales et financières sur mesure pour structurer et gérer le patrimoine de chefs d’entreprise, cadres dirigeants, grands investisseurs privés et détenteurs d’un capital familial. Natixis Wealth management accompagne ses clients dans leurs initiatives pour entreprendre, investir, et transmettre en mobilisant une large gamme d’expertises : corporate advisory, origination, financements vanille et complexes, investissement, ingénierie patrimoniale, gestion d’actifs et solutions de diversification notamment en private equity ;
  • L’épargne salariale et retraite  : Natixis Interépargne accompagne les entreprises de toutes tailles dans la mise en place et la gestion de leur épargne salariale et retraite (PEE, PERCO, PER Collectif, PER Obligatoire) ainsi que de l’actionnariat salarié.

Le métier Gestion d’actifs et de fortune représente 15 % du PNB du groupe, soit 3,5 Md€.

1.3.1.2.2 Description des grands marchés et/ ou groupes de clients cibles

Le Groupe BPCE, groupe bancaire universel, est au service de 35 millions de clients dans le monde. Les offres s’adressent à une large typologie de clients, dont les grands groupes de clients cibles sont :

  • Les particuliers  : le Groupe BPCE est la 2 e banque des particuliers (1)  en France ;
  • Les professionnels  : le Groupe BPCE est la 2 e banque des professionnels et des entrepreneurs individuels (2) . Le marché des professionnels comprend notamment les artisans commerçants et les professions libérales ;
  • Les entreprises : le groupe accompagne les entreprises de toute taille - PME, PMI, ETI et grandes entreprises. Le Groupe BPCE, notamment grâce à son réseau Banque Populaire, est la 1 re banque des PME (3)  ;
  • Les collectivités locales  : le Groupe BPCE, notamment par le biais du réseau Caisse d’Epargne, est le principal financeur privé des collectivités locales (4) , du secteur hospitalier (5) et de manière plus générale du secteur public français ;
  • Les opérateurs du logement social : le Groupe BPCE est un partenaire historique et premier banquier privé du logement social (6)  ;
  • L’Économie Sociale et Solidaire (ESS) : le Groupe BPCE, grâce à l’action de ses réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne, est un acteur de premier plan du financement privé de l’Économie Sociale et Solidaire. Ils accompagnent les différentes structures de l’ESS, quels que soient leur taille et leur statut  : coopératives, mutuelle, associations et fondations, structures employeuses dans les secteurs d’activité historiques de l’ESS.

En complément, dans le cadre de son projet stratégique VISION 2030, le groupe définit un nouveau modèle de croissance pour se développer simultanément dans trois grands cercles géographiques : la France, l’Europe et le monde. Cette ambition concerne :

  • En France : l’assurance et les clients particuliers, les professionnels et les entreprises ;
  • En Europe : les services financiers ;
  • Dans le monde : les métiers mondiaux du groupe, banque de grande clientèle et gestion d’actifs.
1.3.1.2.3 Description du nombre de salariés par zones géographiques

Le Groupe BPCE comprend plus de 100 000 collaborateurs dont près de 90 % sont basés en France. 

1.3.1.2.4 Description des produits et services interdits sur certains marchés

Des politiques sectorielles ESG encadrent les activités du Groupe BPCE dans des secteurs jugés sensibles d’un point de vue environnemental, social et de gouvernance (ESG).

Concernant les activités bancaires du Groupe BPCE
  • Charbon thermique : dès octobre 2015, Natixis Corporate & Investment Banking (CIB) a pris l’engagement de ne plus financer dans le monde entier des centrales électriques au charbon et de mines de charbon thermiques. Cette politique a progressivement été renforcée. En 2021, le Groupe BPCE a étendu sa politique à l’ensemble de ses activités bancaires et s’est engagé dans une stratégie visant à réduire progressivement à zéro l’exposition de ses activités bancaires au charbon thermique à l’horizon 2030 (pour les pays de l’Union européenne et de l’OCDE) et 2040 (pour le reste du monde).
  • Industrie pétrolière et gazière : publiée pour la première fois en 2017, cette politique ESG d’abord applicable aux activités de Natixis CIB, a été étendue en 2023 à l’ensemble des activités bancaires du Groupe BPCE et renforcée par de nouveaux critères.
Concernant les activités bancaires de Natixis CIB
  • Industrie de la défense : Natixis CIB exclut le financement, l’investissement et l’offre de services en faveur d’entreprises impliquées dans la production, le stockage et le commerce de mines antipersonnel et des bombes à sous-munitions.
  • Industrie du tabac : Natixis CIB s’est engagée à cesser tous financements dédiés liés aux activités du tabac ainsi que tous financements non dédiés en faveur d’une société dont 25 % ou plus de l’activité est issue du tabac.

Les sociétés de gestion européennes affiliées à Natixis Investment Managers appliquent également des politiques sectorielles et/ou d’exclusion :

Les sociétés de gestion européennes ont développé des politiques d’investissement responsable qui expliquent leur approche ESG globale, fournissent des orientations détaillées sur l’intégration des facteurs environnementaux, et expliquent leurs politiques sectorielles et/ou d’exclusion. Toutes les sociétés européennes de gestion directe interdisent les armes controversées dans leurs investissements et disposent de politiques d’exclusion dans les secteurs du charbon, pétrole et gaz non conventionnels et tabac. Certaines sociétés de gestion affiliées ont développé des politiques d’exclusion plus restrictives et s’appuient sur des cadres de référence reconnus pour les énergies fossiles. La majorité des sociétés de gestion offrant des produits d’investissements en actifs non cotés excluent complètement les énergies fossiles pour privilégier la transition et les énergies renouvelables.

  1. (1) Parts de marché : 21,9 % en épargne des ménages et 26,3 % en crédit immobilier aux ménages (Banque de France T3-2024).
  2. (2) 37 % (rang 2) de taux de pénétration auprès des professionnels et des entrepreneurs individuels (enquête Pépites 2023-2024, CSA).
  3. (3) Enquête PME PMI Kantar 2023.
  4. (4) Observatoire de la dette Finance Active des Collectivités Locales (publié en 2024).
  5. (5) Observatoire Finance Active Établissements de Santé (publication 2024).
  6. (6) Repères 136 USH d’août 2024 (Les HLM en chiffres).

BPCE Assurances a mis en place, dans le cadre de ses investissements, les politiques sectorielles suivantes :

  • Secteur tabac : exclusion totale des producteurs et exclusion des distributeurs dont le chiffre d’affaires lié au tabac dépasse 5 % de leur activité totale.
  • Armes controversées : exclusion totale.
  • Charbon thermique : pour les nouveaux investissements, exclusion des producteurs dont le chiffre d’affaires provenant du charbon thermique est supérieur à 10 %, la production annuelle de charbon excède 10 millions de tonnes, ou la capacité électrique générée à partir du charbon est supérieure à 5 GW. Les distributeurs qui développent de nouvelles capacités de génération de charbon thermique supérieures à 300 MW sont également exclus. Pour les investissements existants, désinvestissement prévu au plus tard pour 2030 pour les entreprises des pays de l’OCDE et pour 2040 pour celles des pays hors OCDE.
  • Pétrole & Gaz : pour les nouveaux investissements, exclusion des entreprises développant de nouveaux projets d’exploration ou de production de combustibles fossiles (conventionnel ou non conventionnel) upstream , ainsi que celles dont la production d’hydrocarbures non conventionnels ou à fort impact environnemental dépasse 10 % de leur activité totale. Pour les investissements existants, désinvestissement au plus tard en 2030 pour les entreprises ne respectant pas ces critères.
  • Principes internationaux  : pour les nouveaux investissements, exclusion des entreprises en violation du Pacte Mondial des Nations Unies (UNGC) et des principes directeurs de l’OCDE. Pour les investissements existants, désinvestissement de façon prioritaire des entreprises en violation des principes internationaux.
  • Pesticides : exclusion des entreprises dont le chiffre d’affaires lié à la production ou à la commercialisation de pesticides dépasse 5  % et ne disposant pas d’une stratégie biodiversité dont les cibles sont alignées avec la cible 7 des accords de Kunming-Montréal pour les nouveaux investissements. Pour les investissements existants, désinvestissement fixé au plus tard à 2030 pour les entreprises qui ne respectent pas les critères définis.
1.3.1.3 LABELS ET ENGAGEMENTS
Des engagements publics qui respectent des standards internationaux exigeants

Le Groupe BPCE a pris de longue date plusieurs engagements pour amplifier ses actions et accélérer les transformations positives auxquelles il contribue.

Global Compact

Depuis 2003, le groupe est membre participant du Global Compact (Pacte Mondial des Nations Unies) qui définit dix principes relatifs au respect des droits humains, des normes du travail, de la protection de l’environnement et de la lutte contre la corruption.

Principes pour l’investissement responsable (PRI)

Depuis 2008, via Natixis, le groupe adhère aux PRI qui accompagnent les investisseurs institutionnels pour incorporer les considérations environnementales, sociales et de gouvernance d’entreprise dans le processus décisionnel d’investissement.

Principes de l’Équateur

Depuis 2010, via Natixis, le groupe est signataire des Principes de l’Équateur. Ils ont pour objectifs la prise en compte des risques sociaux et environnementaux dans le cadre du financement de projets.

Principes pour une banque responsable, UNEP Finance Initiative

Le Groupe BPCE et Natixis ont signé les principes pour une banque responsable et s’engagent à aligner stratégiquement leurs activités sur les Objectifs du Développement Durable (ODD) des Nations Unies et de l’Accord de Paris sur le climat.

Net Zero Banking Alliance

Depuis juillet 2021, le Groupe BPCE a rejoint la Net Zero Banking Alliance (NZBA), une initiative financière du programme des Nations Unies pour l’environnement – UNEP FI couvrant plus de 40  % des actifs financés par les banques dans le monde. Cette alliance entre établissements bancaires constitue une étape décisive dans la mobilisation du secteur financier.

Conformément à ses engagements d’aligner la trajectoire de ses portefeuilles avec l’objectif de neutralité carbone en 2050, le Groupe BPCE a publié ses positions portant sur les onze secteurs les plus émissifs en carbone (production d’électricité, pétrole et gaz, 6remmobile, acier, ciment, aluminium, aviation, immobilier commercial, immobilier résidentiel et agriculture).

Net Zero Asset Owner Alliance

Depuis 2022, BPCE Assurances est membre de la Net Zero Asset Owner Alliance (NZAOA), un groupe international d’investisseurs engagés pour la transition de leur portefeuille d’investissements dans l’objectif de contribuer à la neutralité carbone d’ici à 2050.

act4nature

Le Groupe BPCE, en rejoignant en 2024 act4nature international, renforce son engagement en faveur de l’environnement en renouvelant le partenariat porté par Natixis depuis 2018.

En rejoignant act4nature international, coalition qui mobilise entreprises, pouvoirs publics, scientifiques et associations environnementales en faveur de la protection, de la valorisation et de la restauration de la biodiversité, le groupe se fixe 24 objectifs volontaristes dans le cadre de ses activités de banquier, d’assureur et d’investisseur.

  1. (1) Périmètre certains affiliés Natixis Investment Managers (Natixis IM), BPCE Assurances rejoignant les PRI en 2016.
  2. (2) Engagement pris par Natixis en 2018, élargi au Groupe BPCE en 2024.
Label des réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne

Les actions réalisées par le Groupe BPCE en matière de RSE sont également évaluées par des organismes publics et privés qui octroient un label et/ou une certification, gage de conformité à une norme.

Banque Populaire   Caisse d’Epargne  
Stratégie RSE
Démarche RSE globale (ISO 26 000)
     
Label Lucie 3    
Label engagé RSE (AFNOR) 3 Label engagé RSE (AFNOR) 2
Enseigne Responsable 1    
RSE CSR Label 2    
    B-Corp 2
Relation aux consommateurs      
Qualité services clients : ISO 9001 et Pepp’s 2    
Produits durables et solidaires : Finansol 1    
Environnement      
Électricité garantie d’origine 100 % renouvelable 5    
Certification ISO 50 001 (Système de management de l’énergie) 1 Certifications environnementales 6
Bâtiments écologiques : certifications HQ 8 Immobilier : label HPE et label BBC 5
Bâtiments écologiques : label Effinergie 4    
Bâtiments écologiques : autres labels 45    
Achats responsables      
Label Relations fournisseur et achats   Label Relations fournisseur et achats 7
Diversité, égalité des chances, discrimination      
Égalité professionnelle 10 Égalité professionnelle 5
Cancer@Work 7 Cancer@Work 3
Label diversité/Afnor diversité - inclusion 1 Label diversité/Afnor diversité - inclusion 4
Cap Handeo 1 Cap Handeo 3
Label employeur partenaire des sapeurs-pompiers 9    
Numérique responsable     1
1.3.1.4 CHAÎNE DE VALEUR

En tant qu’institution financière, le Groupe BPCE reçoit des fonds sous forme de dépôts des clients ou d’achats d’instruments financiers par les investisseurs et accorde des prêts à ses clients (fonction de transformation bancaire).

La chaîne de valeur en aval comprend les clients qui bénéficient des produits ou services du Groupe BPCE, notamment les prêts.

La chaîne de valeur en amont comprend les fournisseurs de produits ou services.

Les opérations propres concernent les ressources (ex. employés, informatique, locaux, etc.).

1.3.2 SBM 2 - Intérêts et points de vue des parties prenantes

La prise en compte des attentes des parties prenantes est un exercice essentiel pour mieux identifier et évaluer les impacts du groupe en matière de durabilité. Le processus de consultation des parties prenantes au sein du Groupe BPCE repose sur un grand nombre de dispositifs qui ont pour objet d’associer ses parties prenantes à sa dynamique d’identification et d’évaluation des impacts, risques et opportunités mais aussi des leviers d’amélioration à la fois sur les thèmes environnementaux et sociétaux. Ces dispositifs sont détaillés dans le tableau ci-dessous.

Le modèle coopératif du groupe place le dialogue avec les parties prenantes au cœur de ses actions. L’ancrage territorial des Banques Populaires et des Caisses d’Epargne permet au groupe d’être à l’écoute de tous et de saisir les attentes de la société, en favorisant les écosystèmes locaux et le dialogue avec ses parties prenantes comme les chambres de commerce et d’industrie, les associations professionnelles, les acteurs de l’économie sociale et solidaire, les écosystèmes entrepreneuriaux, les structures éducatives, les associations, fondations, mutuelles que le groupe accompagne historiquement, compte tenu de son rôle de financeur majeur de l’économie sociale et solidaire (ESS).

En détenant le capital de l’entreprise au travers de parts sociales, les clients deviennent sociétaires et participent activement à la vie, aux orientations et notamment sur le développement durable de leur banque. Les membres de Conseil représentent les clients sociétaires, les territoires et la société civile au cœur de la gouvernance de leur banque.

Partout sur les territoires en France et dans les régions du monde où le groupe est présent, les attentes des parties prenantes sont identifiées et prises en compte au travers des relations régulières avec les dirigeants des entreprises du groupe, la Fédération nationale des Banques Populaires, la Fédération nationale des Caisses d’Epargne, les Instances Représentatives du Personnel, les roadshows investisseurs, les rencontres avec les agences de notations et les ONG (organisations non gouvernementales). Enfin, les échanges avec les régulateurs, les enquêtes d’image ou de prospectives sont autant de sources d’identification de l’évolution des attentes des parties prenantes.

Synthèse du dialogue parties prenantes
Parties prenantes Modalités de dialogue Finalité

Sociétaires (Banques Populaires
et Caisses d’Epargne)

  • Participation aux assemblées générales
  • Élection des représentants
  • Réunions dédiées et lettres d’information
  • Club de sociétaires
  • Animation par la Fédération nationale des Banques Populaires et la Fédération nationale des Caisses d’Epargne
  • Valorisation et promotion du modèle coopératif
  • Participation à la vie de la banque
  • Accès à une information privilégiée de la vie de la banque et son impact dans la région
  • Mesure de la satisfaction

 

Membres de conseil (Banques Populaires et Caisses d’Epargne)

  • Participation aux conseils d’administration (Banques Populaires) ou conseils d’orientation et de surveillance (Caisses d’Epargne)
  • Participation aux comités spécialisés
  • Groupes de réflexion
  • Programmes de formation et séminaires
  • Site administrateurs dédié
  • Représentation des intérêts des sociétaires dans la gouvernance
  • Participation à la définition des orientations stratégiques
  • Fonction de surveillance, notamment maîtrise des risques et fiabilité du contrôle interne

 

Collaborateurs

  • Baromètre social (enquête interne mesurant le climat social dans les entreprises du groupe) et baromètre satisfaction métiers
  • Entretiens annuels
  • Formations
  • Communication interne
  • Réseaux associatifs (féminins, intergénérationnels, LGBT+)
  • Droit d’alerte des collaborateurs
  • Consultation des représentants du personnel et des organisations syndicales représentatives
  • Amélioration de la qualité de vie au travail, de la santé et sécurité au travail
  • Fidélisation et engagement des collaborateurs (gestion des carrières et des talents, développement des compétences et expertises)
  • Participation des représentants du personnel aux grandes thématiques stratégiques et de transformations et négociations d’accords

 

Clients

  • Entretiens
  • Dialogue stratégique pour intégrer les enjeux ESG
  • Événements clients
  • Enquêtes de satisfaction NPS(1)
  • Partenariats institutionnels et commerciaux
  • Politiques de vote (disponibles sur les sites internet des filiales de gestion d’actifs)
  • Définition des offres et accompagnement des clients
  • Dialogue ESG : acculturation des clients aux enjeux ESG, accompagnement des démarches de transformation, évaluation des risques pour une meilleure prévention et gestion par le client et pour intégration des critères ESG à l’octroi des crédits
  • Amélioration de la satisfaction client
  • Développement d’un actionnariat engagé pour inciter les entreprises à transformer leur stratégie et à réduire leurs risques ESG
  • Contrôle du respect des règles de conformité et déontologiques dans les politiques commerciales, procédures et parcours de vente
  • Gestion des réclamations
  • Médiation

 

Fournisseurs et sous- traitants

  • Politique d’achats responsable
  • Engagement dans des initiatives gouvernementales (ex : « Je choisis la French Tech »)
  • Rencontres régulières avec les fournisseurs stratégiques
  • Enquête « Voix des fournisseurs »
  • Préparation des certifications
  • Dispositif d’écoute et enquêtes de satisfaction
  • Droit d’alerte des fournisseurs et mise en place d’un médiateur indépendent
  • Audit
  • Charte relations fournisseurs responsables, associant les fournisseurs à la mise en place de mesures de vigilance
  • Respect des clauses ESG intégrées dans les contrats
  • Identification de plans de progrès pour mieux connaître les attentes des fournisseurs
  • Améliorer le niveau de satisfaction et la relation
  • Consultation et appels d’offres
  • Mesure de satisfaction

 

Acteurs instituti o nnels, fédérations et régulateurs

  • Rencontres régulières (6remrités publiques, régulateurs, chambres consulaires...)
  • Contribution aux travaux de Place (notamment au sein de la FBF - Fédération Bancaire Française), participation à des groupes de travail sectoriels
  • Réponses aux consultations publiques
  • Transmissions d’informations et de documents
  • Siège dans les conseils (EPL, LS, ESS...)
  • Contribution de manière constructive au débat public et participation à une prise de décision collective, juste et éclairée
  • Prise en compte des spécificités sectorielles
  • Conformité réglementaire

 

Agences de notation, Investisseurs et tiers indépendants

  • Dialogue régulier, participations à des réunions (réunions techniques, roadshows, conférences, etc.)
  • Transmission d’information et de documents d’audit pour notation/audit
  • Publication de documents officiels : document d’enregistrement universel, résultats trimestriels, communiqués de presse, site internet investisseurs
  • Amélioration de la transparence
  • Diversification du refinancement du groupe, notamment en promouvant les émissions de Green/social/sustainable bonds
  • Amélioration de la notation financière et extra-financière
  • Répondre aux attentes et questions des investisseurs, agences de notation
  • Publication des reporting (CDP, act4nature international, PRB…)

Associations et ONG

  • Appels à projets
  • Mécénat
  • Bénévolat de collaborateurs, mécénat de compétences
  • Échanges réguliers
  • Contributions à des questionnaires de Place
  • Sièges dans les conseils de fondations ou d’associations
  • Impacts positifs au travers de nombreuses initiatives culturelles et solidaires dans différents domaines : création d’entreprises, insertion, solidarité, jeunes, sport, protection de l’environnement...
  • Amélioration de la transparence
  • Apport d’expertises croisées : bancaire / financière et meilleure appréhension des acteurs locaux

 

Secteur académique et scientifique

  • Relations et partenariats grandes écoles et universités
  • Partenariat avec des chaires de recherche
  • Participation à des forums et évènements
  • Échanges et consultations avec des experts scientifiques
  • Accueil d’alternants et de stagiaires et recrutement
  • Amélioration de la marque employeur
  • Contribution aux travaux de recherche, aux groupes de travail et aux stratégies du groupe

Certaines parties prenantes ont été consultées dans le cadre de l’analyse de double matérialité (cf. 1.5.1.1 IRO 1).

1.4 Gouvernance
1.4.1 GOV 1 - Le rôle des organes d’administration, de direction et de surveillance
1.4.1.1 COMPOSITION ET DIVERSITÉ DES ORGANES DE DIRECTION ET DE SURVEILLANCE DE BPCE
Conseil de surveillance et directoire

Le conseil de surveillance du Groupe BPCE est composé de dix-neuf membres (1)  : sept représentants des Banques Populaires, sept représentants des Caisses d’Epargne, trois membres indépendants (2) et deux représentants des salariés. Six censeurs avec voix consultative complètent la composition du conseil de surveillance.

Au 31 décembre 2024, avec huit femmes au sein de son conseil de surveillance sur un total de dix-sept membres, le Groupe BPCE atteint une proportion de femmes de :

  • 47,05 % (3) (conformément à l’article L. 225-79 du Code de commerce, les membres représentant les salariés ne sont pas pris en compte dans ce calcul) ;
  • 42,11 %, conformément à la norme ESRS 2 (European Sustainability Reporting Standards 2) de la CSRD (Corporate Sustainability Reporting Directive).

Le directoire du groupe est composé de quatre membres (4) , dont un président. Le taux de mixité est de 50 % (5) .

Les modalités et le détail de la composition du conseil de surveillance et du directoire (ainsi que du comité de direction générale) sont exposés au chapitre 4.

Ainsi, les membres du conseil de surveillance et du directoire sont nommés en application de la politique de nomination et de succession (adoptée par le conseil de surveillance lors de sa séance du 7 février 2024), qui précise la politique de diversité qui leur est applicable.

Le comité des nominations – chargé de formuler des propositions concernant le choix des membres du conseil, des censeurs et des membres indépendants externes (dans le respect des règles légales et statutaires et conformément au règlement intérieur du conseil de surveillance) – vérifie ainsi l’aptitude des candidats à intégrer le conseil au regard de leur honorabilité, de leurs compétences et de leur indépendance tout en poursuivant un objectif de diversité au sein du conseil, c’est-à-dire une situation où les caractéristiques des membres du conseil diffèrent à un degré assurant une variété de points de vue au sein du conseil. Le caractère coopératif du groupe contribue à favoriser cette diversité.

Le comité s’attache notamment à observer les critères de diversité suivants :

  • La formation ;
  • La représentation géographique équilibrée ;
  • La représentation des différents types de marché.

Le comité des nominations veille, lors de tout examen de candidature au mandat de membre du conseil de surveillance, à maintenir ou atteindre un équilibre et à disposer d’un ensemble de compétences en adéquation avec les activités et le projet stratégique du groupe et également avec les missions techniques dévolues aux différents comités du conseil de surveillance.

Expertise et compétences en matière de durabilité du conseil de surveillance

Les compétences sont appréciées collectivement au sein du conseil de surveillance qui privilégie leur complémentarité.

Le conseil de surveillance est composé majoritairement de représentants des Banques Populaires et des Caisses d’Epargne et notamment de dirigeants et de présidents de conseil de chacun des deux réseaux. Les présidents de conseil sont avant tout sociétaires de leur banque et détiennent une connaissance approfondie du modèle coopératif, du territoire et des spécificités régionales.

Les compétences des membres sont reportées dans une matrice des compétences collectives du conseil de surveillance figurant au chapitre 4 (6) . Cette matrice mentionne notamment l’ensemble des compétences réglementaires attendues par le superviseur (dont les compétences bancaires telles que : marchés bancaires et financiers, comptabilité et audit, interprétation des informations financières d’un établissement de crédit, gestion des risques, etc.). Par ailleurs, ces éléments sont complétés par les informations figurant dans les fiches mandats de chacun des membres (7) qui mentionnent en détail leur expérience.

Eu égard à la matrice des compétences collectives du conseil de surveillance, le niveau de compétence moyen du conseil de surveillance s’agissant notamment des compétences ESG est le suivant :

  • Connaissances et expériences en matière de risques liés au climat et à l’environnement : 3,55/5

Cette compétence porte sur la compréhension du risque climatique et environnemental et ses enjeux pour un groupe bancaire, du contexte réglementaire général sur l’environnement et les attentes spécifiques envers le secteur bancaire et de la mesure de ce risque et ses principaux indicateurs. Elle porte également sur la connaissance des plans d’action mis en œuvre par le groupe.

  1. (1) Le conseil de surveillance de BPCE exerce un contrôle permanent sur la gestion assurée par le directoire et doit inclure, selon les statuts du groupe, entre 10 et 19 membres (dirigeants mandataires sociaux non exécutifs) ainsi que 6 censeurs choisis dans le respect des modalités prévues par la politique de diversité adoptée le 7 février 2024.
  2. (2) Soit une proportion de 15,79 % de membres indépendants au sein du conseil de surveillance de BPCE. La proportion de membres indépendants au sein des comités du conseil est précisée au chapitre 4.
  3. (3) Le conseil de surveillance vise un minimum de 40 % de représentation du sexe sous-représenté, ratio calculé par le rapport du nombre de femmes membres du conseil de surveillance sur le nombre total de membres du conseil de surveillance, étant précisé que les membres représentant les salariés ne sont pas pris en compte dans le calcul.
  4. (4) Le directoire dispose des pouvoirs les plus étendus et doit inclure entre 2 et 5 membres selon les statuts du Groupe BPCE (dirigeants mandataires sociaux exécutifs).
  5. (5) Le directoire de BPCE, non soumis à des obligations règlementaires ou statuaires, calcule ce ratio par le rapport du nombre de femmes membres du directoire sur le nombre total de membres du directoire.
  6. (6) La matrice présente la moyenne des compétences collectives détenues par la totalité des membres. Elle est établie au regard des niveaux de compétences (entre 1 et 5) tels que déclarés par les membres. Le comité des nominations procède, lors des évaluations, à un contrôle de cohérence entre les niveaux de compétences ainsi déclarés et les CV et les formations effectuées.
  7. (7) Cf. 4.3.5 « Mandats et fonctions exercés par les mandataires sociaux ».
  • Économie sociale et solidaire : 4,47/5

Cette compétence porte sur la compréhension des différents domaines d’intervention de l’économie sociale et solidaire (commerce équitable, consommation responsable, circuits courts, finance solidaire, insertion par l’activité économique, confiscation des biens à la criminalité pour un usage d’utilité sociale, monnaies sociales et systèmes d’échange non monétaires…), de ses enjeux spécifiques et la connaissance des innovations sociales, du rôle des différents acteurs et les interactions avec les pouvoirs publics.

  • Expérience du modèle coopératif : 4,47/5

Cette compétence porte sur la connaissance des spécificités des réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne, banques et sociétés coopératives, propriétés de leurs sociétaires. En tant qu’établissements bancaires coopératifs, le fonctionnement et les missions des Banques Populaires et des Caisses d’Epargne sont régis par la loi (tout comme BPCE en tant qu’organe central de ces établissements) : gouvernance participative, proximité territoriale, missions légales de mise en œuvre des principes de solidarité et de lutte contre les exclusions, de promotion et de collecte de l’épargne, de développement de la prévoyance et de contribution à la protection de l’épargne populaire, au financement du logement social, à l’amélioration du développement économique local et régional et à la lutte contre l’exclusion bancaire et financière de tous les acteurs de la vie économique, sociale et environnementale. C’est sur la connaissance de ces spécificités, essence même du modèle du groupe, que porte la compétence « expérience du modèle coopératif ».

  • Spécificités régionales : 4,21/5

Cette compétence porte sur la connaissance et la prise en compte des forces et des faiblesses d’ordre économique et social des territoires.

  • Environnement économique et régional : 4,34/5

Cette compétence porte sur la connaissance des stratégies de développement, de dynamisation et d’optimisation d’un territoire et la compréhension du rôle des différents acteurs et partenaires et des contraintes juridiques et financières.

Programme de formation

Afin de renforcer les compétences dont le conseil de surveillance dispose, des formations assurées par des intervenants internes et/ou externes, sont proposées aux membres, notamment sur les sujets de durabilité. Le programme de formation tient compte de la diversité des expériences et des besoins des membres du conseil, ainsi que des propositions faites dans le cadre de l’évaluation annuelle du conseil.

L’articulation du programme de formation proposé aux membres du conseil de surveillance est détaillée au sein du chapitre 4.

Les formations proposées en 2024 en matière de durabilité, tant dans le cadre de la formation initiale réglementaire que de la formation continue ont été les suivantes :

  • Les risques liés au climat et à l’environnement : formation délivrée par des intervenants internes et externes ayant pour objectif de comprendre ce qu’est le risque climatique et le contexte réglementaire général de l’environnement et les attentes spécifiques envers le secteur bancaire.
  • Les enjeux de la transition énergétique et la gestion des risques climatiques et environnementaux : formation interne ayant pour objectif d’améliorer la connaissance relative à la prise en compte des critères ESG dans le suivi des risques, de présenter les principales exigences réglementaires liées aux risques climatiques et environnementaux et de détailler les plans d’action mis en œuvre par le groupe pour y répondre.
  • CSRD et plan de transition : formation délivrée par des intervenants internes et externes, ayant pour objectif la bonne compréhension des exigences règlementaires CSRD et des enjeux liés à cette nouvelle règlementation pour le Groupe BPCE.
  • La fresque des solutions climats : formation externe ayant pour objectif la bonne compréhension des impacts et enjeux liés aux risques climatiques sur les différents secteurs de l’économie,
  • Le modèle opérationnel de la banque de proximité : formation interne ayant pour objectif de voir comment le groupe accélère sa transformation des fonctions support et comment les technologies d’avenir peuvent enclencher de nouvelles dynamiques dans les modèles opérationnels de la banque de proximité.
  • Gouvernance des banques coopératives, panorama de la gouvernance et de l’organisation des banques mutualistes en France et en Europe : formation délivrée par des intervenants internes et externes ayant pour objectif de présenter le panorama de la gouvernance et de l’organisation des banques mutualistes en France et en Europe.
1.4.2 GOV 2 - Informations transmises aux organes d’administration, de direction et de surveillance de l’entreprise et enjeux de durabilité traités par ces organes
1.4.2.1 SUJETS DE DURABILITÉ TRAITÉS PAR LES ORGANES D’ADMINISTRATION, DE DIRECTION ET DE SURVEILLANCE
Organisation de la gouvernance relative aux enjeux de durabilité du Groupe BPCE

Le conseil de surveillance supervise et met en perspective la stratégie ESG du groupe. Le comité de direction générale du Groupe BPCE valide la stratégie ESG, s’assure de sa mise en œuvre et supervise la gestion des risques du groupe (la composition et la diversité des organes de direction et de surveillance, les rôles et responsabilités des instances sont détaillés au sein du chapitre 4 du DEU – Rapport sur le gouvernement d’entreprise).

Les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne portent l’ESG au cœur de leur modèle ; les enjeux ESG sont historiquement fortement intégrés dans la gouvernance de chaque établissement.

Au niveau du conseil de surveillance et de ses comités

Le conseil de surveillance se réunit aussi souvent que l’intérêt de la société et les dispositions légales et réglementaires l’exigent. La périodicité est d’au moins une fois par trimestre. Plusieurs comités spécialisés ont été institués par le conseil de surveillance et exercent leur activité sous sa responsabilité. Leurs missions sont définies dans le règlement intérieur du conseil de surveillance. Le président de chacun de ces comités dresse un rapport au conseil de surveillance des travaux du comité sous la forme d’un compte-rendu.

Outre les sujets abordés régulièrement au cours des réunions du conseil comme les rapports trimestriels du directoire, les conventions réglementées, les agréments des dirigeants, les points d’actualité et questions diverses pour information, les sujets de durabilité sont également examinés principalement dans le cadre des comptes-rendus des comités.

Instance   Président   Périodicité
en 2024
  Missions   Principaux sujets ESG traités en 2024
Comité d’audit et d’investissement   Kadidja Sinz - Membre indépendant du conseil de surveillance   9 séances par an  

Le comité d’audit et d’investissement a notamment pour missions de :

Suivre le processus d’élaboration de l’information en matière de durabilité et le processus mis en œuvre pour déterminer les informations à publier conformément aux normes pour la communication d’informations en matière de durabilité.

Suivre l’efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, ainsi que le cas échéant de l’audit interne, en ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière de l’information en matière de durabilité.

Suivre la réalisation des missions de commissariat aux comptes et de certification des informations en matière de durabilité et s’assurer du respect des conditions d’indépendance requises des intervenants pour l’exercice des missions de certification des comptes et de certification des informations en matière de durabilité.

Rendre compte régulièrement à l’organe collégial chargé de l’administration ou à l’organe de surveillance de l’exercice de ses missions. Il rend également compte des résultats de la mission de certification des comptes, de la mission de certification des informations en matière de durabilité ainsi que de la manière dont ces missions ont contribué à l’intégrité de l’information financière et de l’information en matière de durabilité. Il rend compte du rôle qu’il a joué dans ce processus.

 

Suivi de la construction et de l’avancement du rapport de durabilité CSRD :

  • Résultat de l’appel d’offre de l’auditeur de durabilité ;
  • Modalités de mise en œuvre de la règlementation CSRD (structuration et construction du projet).

Présentation des enjeux liés la CSRD pour le Groupe BPCE (séance conjointe avec le comité des risques).

Présentation de l’analyse de double matérialité : démarche suivie, résultats de l’exercice et orientations retenues par le Groupe BPCE pour la cotation, vision globale des positions de matérialité du groupe.

Présentation par l’auditeur de durabilité de sa stratégie et son approche de vérification du rapport de durabilité.

Comité Coopératif et RSE   À tour de rôle, les présidents de la Fédération nationale des Banques Populaires et de la Fédération nationale des Caisses d’Epargne   4 séances par an   Le comité coopératif et RSE a notamment pour missions de :

Formuler des propositions et des recommandations visant à promouvoir et traduire dans les activités du groupe et des réseaux, les valeurs coopératives et sociétales d’engagement dans la durée, d’éthique professionnelle et relationnelle, et de renforcer ainsi la dimension coopérative et RSE du groupe et de chacun des réseaux.

Formuler des propositions sur la stratégie et la communication institutionnelle liée aux enjeux ESG.

Examiner le rapport de durabilité, ainsi que tout autre document ou rapport relevant des obligations légales en vigueur ou à venir (taxonomie…).

Suivre le plan de communication et les indicateurs utilisés pour mesurer les actions du projet stratégique du groupe 6remur des actions relevant du périmètre du comité coopératif et RSE.

Et plus généralement, faire toute proposition qui lui semblerait utile quant aux actions qui peuvent être menées sur les actions à mener en matière de RSE.
  Projet stratégique VISION 2030 : positions sur l’Impact, suivi du programme ESG, notamment bilan du programme ESG 2021-2024, préparation et mise en place du programme Impact 2024-2026, trajectoires Net Zero, démarche de biodiversité.

Actualités et indicateurs clés du Programme Impact Groupe BPCE, suivi des indicateurs.

Pilotage des trajectoires Net Zero (NZBA).

Rapports de durabilité : DPEF 2023 avec zoom Bilan carbone, nouvelle réglementation CSRD.

CSRD : analyse de double matérialité (démarche suivie, résultats de l’exercice et orientations retenues par le Groupe BPCE pour la cotation, vision globale des positions de matérialité du groupe).

Présentation par l’auditeur de durabilité de sa stratégie et son approche de vérification du rapport de durabilité.

Reporting conduite et éthique.

Actualités des Fédérations nationales des Banques Populaires et des Caisses d’Epargne.

Initiative « Protection du patrimoine naturel local ».
Comité des risques   Membre indépendant issu du conseil de surveillance de BPCE   10 séances par an  

Le comité des risques a notamment pour missions d’ :

Évaluer l’efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques.

Accompagner la gestion des risques.

Évaluer et examiner la mise en œuvre de la stratégie opérationnelle en matière de gestion des risques climatiques et environnementaux de BPCE et du groupe et formuler au conseil de surveillance toute proposition, avis ou recommandation en la matière.

Examiner l’exposition globale des activités du groupe aux risques climatiques et environnementaux tant actuels que futurs (en s’appuyant sur les travaux du comité des risques ESG).

 

Risques climatiques : présentation du programme de travail annuel et suivi.

Risques ESG : actualités réglementaires, présentation du plan d’actions et suivi.

Validation et suivi de la mise en œuvre du plan d’action sur les risques ESG.

Business Environment Scan et évaluation de la matérialité des risques.

Encadrement de l’appétit aux risques climatiques.

Suivi de l’actualité réglementaire et des interactions avec les superviseurs.

Cybersécurité.

Rapport semestriel des fonctions conformité.

Rapport annuel contre le blanchiment et le financement du terrorisme.

Au niveau de la direction générale
Instance   Président   Périodicité   Missions   Principaux sujets ESG traités en 2024
Comité des risques ESG   Directeur général Risques   6 séances par an  

Le comité des risques ESG a notamment pour missions de :

Réaliser le suivi consolidé des risques ESG auxquels le Groupe BPCE est exposé et s’assure de la mise en œuvre de l’organisation et de la stratégie opérationnelle en matière de gestion des risques ESG.

Valider les principaux choix méthodologiques et les scénarios utilisés au sein du groupe dans le contexte de la gestion des risques ESG.

Revoir et valider l’évaluation de la matérialité des risques ESG et se prononce sur l’appétit aux risques ESG du groupe.

 

Dispositif de gestion des risques ESG.

Évaluation de matérialité des risques climatiques et environnementaux pour le Groupe BPCE

Démarche scenarios climatiques et stress test.

Tableau de bord des risques ESG.

Suivi de l’actualité réglementaire et des interactions avec les superviseurs.

Évaluation de la matérialité des risques climatiques et environnementaux.

Revue et suivi du plan d’action sur les risques ESG.

Charte organisationnelle des risques ESG.

Suivi des travaux de renforcement du dispositif : évaluations géo-sectorielles des risques physiques et de transition, modélisation des risques physiques sur l’immobilier résidentiel, dispositif scenarios climatiques et stress test, mise en place et suivi des travaux permettant d’intégrer les enjeux ESG dans l’analyse des modèles d’affaires des clients (y.c. pour le processus de crédit).

Encadrement de l’appétit aux risques climatiques.

Comité de direction générale   Président du directoire   Hebdomadaire  

Le comité de direction générale a notamment pour missions de :

Valider les priorités stratégiques en matière de responsabilité sociétale et environnementale.

Superviser leur mise en œuvre.

 

Avancement du Programme ESG 2021 - 2024.

Stratégie de l’Impact dans VISION 2030.

Modèle opérationnel ESG.

Publication DPEF et TCFD 2023.

Point sur travaux Plan de vigilance 2023.

Initiative « Protection du patrimoine naturel local ».

Business Environment Scan et évaluation de la matérialité des risques.

Plan d’action de renforcement du dispositif de risques ESG.

Suivi de l’actualité réglementaire et des interactions avec les superviseurs.

Trajectoires Net Zero des secteurs les plus émissifs.

Programme Impact 2024-2026.

Comité stratégique de transition environnementale   Président du directoire   4 séances par an  

Le comité stratégique de transition environnementale a notamment pour missions de :

Définir la stratégie Impact du groupe en matière de transition environnementale et pilote sa mise en œuvre : plans d’action, indicateurs par métier, mesure des ambitions du groupe.

Définir les positions du groupe en matière de transition environnementale.

Piloter le plan de communication extra-financière du groupe sur les sujets ESG et suit ses retombées (notations extra-financières…).

 

Trajectoires Net Zero des secteurs les plus émissifs.

Politiques ESG dans les secteurs sensibles.

Projet CSRD.

Plan de transition.

Démarche Biodiversité.

Comité Data & Technologies ESG   Directeur général, Technologies et Opérations

Directeur général Digital & Payments
  2 séances par an  

Le comité Data & Technologies ESG a notamment pour missions de :

S’assurer de la mise en place du dispositif de distribution dans tous les systèmes d’information du groupe des données ESG nécessaires aux différents usages.

 

Data ESG dans le cadre de VISION 2030.

Gouvernance de la donnée.

Comité de suivi réglementaire groupe   Secrétaire général   4 séances par an  

Le comité de suivi réglementaire groupe a notamment pour missions de :

Suivre des évolutions réglementaires, de la genèse des textes à la mise en œuvre quotidienne

Effectuer une veille réglementaire, avec une vision transversale et globale des évolutions réglementaires en cours / récentes

Décider et de suivre de la mise en œuvre

 

CSRD.

Pilier 3 ESG, Green Asset Ratio

Article 28 de la loi Énergie Climat.

Guide de la BCE relatif aux risques liés au climat et à l’environnement.

Orientations sur l’octroi et le suivi des prêts.

Devoir de vigilance.

L’analyse de double matérialité a été présentée au Comité coopératif et RSE en novembre 2024 et au comité d’audit et d’investissement en décembre 2024. Ces deux comités ont communiqué leur compte-rendu lors de la séance du conseil de surveillance de décembre 2024.

Les impacts, risques et opportunités matériels se concentrent sur les thèmes : changement climatique, employés, travailleurs de la chaîne de valeur, communautés affectées, clients et utilisateurs finaux et conduite des affaires. Les compétences des membres des organes de direction et de surveillance en lien avec ces IRO sont disponibles au chapitre 4 (1).

Ces thèmes diversifiés sont de la responsabilité de différents comités spécialisés et les enjeux matériels sont traités dans le cadre courant des instances existantes. À titre d’exemple, les enjeux matériels liés au climat sont traités au sein du Comité Stratégique de la Transition Environnementale (CSTE), qui a notamment pour mission de définir la stratégie Impact du groupe en matière de transition environnementale et de piloter sa mise en œuvre, au travers de plans d’action, d’indicateurs par métiers et de mesure des ambitions. C’est dans cette instance que les plans d’action et/ou les trajectoires de décarbonation des onze secteurs les plus émissifs publiées par le Groupe BPCE ont été validées, avant d’être présentées en Comité de direction générale (CDG).

Une démarche « Impact Inside » pilotée par la direction de l’Impact

La direction de l’Impact, rattachée au président du directoire, propose, fait valider et porte la stratégie ESG du groupe. Elle joue un rôle transverse dans le groupe, en assurant les missions clés suivantes :

  • Co-construire la VISION 2030 de l’Impact du groupe sur les dimensions Environnementale, Sociale et Gouvernance (ESG) ;
  • Développer et déployer l’expertise ESG et assurer la représentation de place et une communication incarnée pour le groupe ;
  • Mener et interpréter les veilles scientifique et concurrentielle et accompagner la veille réglementaire, pour assurer une amélioration continue ;
  • Piloter le programme Impact 2026 et mener les projets structurants de son périmètre selon les standards du groupe et les attentes règlementaires ;
  • Assurer une coordination globale et accompagner chaque filière par un fonctionnement «  Impact Inside  », tout en mettant en place les synergies nécessaires.

Le fonctionnement « Impact Inside » se déploie :

  • Avec le Comité de direction générale, qui supervise les projets liés à la mise en œuvre de la VISION 2030 de l’Impact pour le groupe, avec une revue régulière du portefeuille de projets structurants ;
  • Avec le comité stratégique de transition environnementale, qui valide les grandes orientations opérationnelles et suit le déploiement des projets environnementaux ;
  • Via les établissements, avec un comité Impact, composé de directeurs généraux de Banques Populaires et de présidents de Caisses d’Epargne, qui oriente le programme Impact et suit l’avancement des projets, avec les différentes filières des pôles, notamment la filière Impact/RSE pour assurer en transverse une vision globale du programme, une dynamique de co-construction, ainsi que sa mise en œuvre en établissement ;
  • Avec les métiers du groupe au travers de dispositifs propres et adaptés à chaque métier (les métiers mondiaux du Groupe BPCE, Assurances, SEF et D&P), reposant sur la comitologie existante, comportant notamment les travaux entre directions des métiers et une animation dédiée pour co-construire et mettre en œuvre le programme Impact groupe avec les responsables ESG.
  1. (1) Matrice des compétences collectives du conseil de surveillance & fiches mandat des membres.
1.4.3 GOV 3 - Intégration des performances en matière de durabilité dans les mécanismes d’incitation
Concernant les membres du conseil de surveillance de BPCE SA

À l’exception du président du conseil de surveillance, qui perçoit une indemnité annuelle forfaitaire, les membres du conseil de surveillance perçoivent une somme en rémunération de leur activité. Le président et le vice-président du conseil de surveillance ne perçoivent aucune rémunération complémentaire pour leur participation à des comités.

Chaque versement de rémunération correspond à la présence effective du mandataire social aux réunions de ces conseils et est calculé selon le montant de l’enveloppe de rémunération globale arrêtée par l’assemblée générale de chaque société.

Concernant les membres du directoire de BPCE SA

A u titre de l’exercice 2024, la RSE et le sociétariat salarié au sein de BPCE constituent un des cinq critères qualitatifs influençant la rémunération variable des membres du directoire. La part de rémunération variable relative aux cinq critères qualitatifs représente 40  %  du total de la rémunération variable, sans pondération spécifique pour chacun des critères individuels. Le taux d’atteinte a été apprécié globalement en tenant compte de l’attention portée aux cinq critères, pris dans leur ensemble, y compris les sujets RSE et le sociétariat salarié au sein de BPCE.

Le 6 février 2025, sur proposition du comité des rémunérations, le conseil de surveillance de BPCE a décidé de fixer les objectifs de part variable du directoire au titre de l’exercice 2025 en intégrant un critère spécifique lié à l’environnement, au climat et aux trajectoires de décarbonation avec un poids de 5 %.

1.4.4 GOV 5 - Gestion des risques et contrôles internes de l’information en matière de durabilité
PRINCIPALES CARACTÉRISTIQUES DU SYSTÈME DE GESTION DES RISQUES ET DE CONTRÔLE PERMANENT LIÉ À LA PROCÉDURE D’INFORMATION EN MATIÈRE DE DURABILITÉ
1.4.4.1 ÉLABORATION ET PUBLICATION DES INFORMATIONS EN MATIÈRE DE DURABILITÉ
Rôles et responsabilités

Au sein du groupe, l’élaboration et le traitement de l’information en matière de durabilité relèvent principalement de la Direction Finance Groupe (qui mobilise particulièrement ses équipes Architecture & Reportings (A&R) et Communication Financière et Extra-Financière) et de la Direction de l’Impact.

LA DIRECTION FINANCE
Architecture et Reporting

Rattachée au pôle Finances, la direction Architecture et Reporting (A&R) est responsable de la sécurisation des applicatifs clés du Système d’Information (SI) Finance & Risques, de la fiabilisation des processus complexes de production (données transformées avec élaboration des reportings réglementaires et de pilotage) et de la mise en cohérence de ces processus avec les principes BCBS 239 (1) .

En 2024, la direction a créé une unité dédiée au pilotage des enjeux extra-financiers étroitement liés au pilotage du bilan financier. La structure Pilotage Finance Responsable (PFR) s’inscrit dans la continuité du nouveau modèle « Impact Inside ».

La nouvelle direction PFR a joué un rôle clé dans la coordination des travaux des établissements sur le rapport de durabilité du Groupe BPCE :

  • Animation de la comitologie et gouvernance projet en interne, y compris l’interaction avec les autres entités du groupe qui établissent un rapport de durabilité en propre ;
  • Animation renforcée sur la stratégie de données et les processus de production des indicateurs réglementaires requis par les ESRS, incluant la conduite d’un dispositif de test associant l’ensemble des entités productrices ;
  • Veille active des bonnes pratiques en vigueur sur la place pour les méthodologies de production des indicateurs, plan de transition ;
  • Acculturation de la filière Finance des entreprises du groupe sur les nouveaux enjeux de la CSRD, en particulier via les instances CNF (Comité National Finance) existantes ;
  • Interaction avec le Collège des Auditeurs.
Communication financière et extra-financière

Les équipes interviennent dans le dispositif CSRD en tant que responsable de la production du document d’enregistrement universel. Elles animent le processus de production des narratifs. La rédaction des narratifs est confiée aux métiers producteurs, experts des thématiques. Les équipes projet assurent les fonctions suivantes :

  • Identifier, intégrer et sensibiliser les métiers rédacteurs de narratifs ESRS thématiques aux nouveaux enjeux de la CSRD ainsi qu’aux exigences rédactionnelles requises par la norme ;
  • Fournir des outils aux métiers producteurs tels qu’un guide rédactionnel, des méthodes de suivi de la production et exhaustivité, un mode d’emploi de relecture et de validation auprès des responsables des pôles contributeurs ;
  • Piloter le processus de collecte des narratifs avec la direction de l’Impact et des données en collaboration avec Architecture & Reporting ;
  • Assurer la production du rapport de durabilité dans les jalons du calendrier de production du DEU ;
  • Organiser les dispositifs nécessaires pour recueillir les attentes des investisseurs.

Cette démarche a pour objectif de garantir une bonne compréhension de l’esprit de la norme et du guide de l’EFRAG(2). Les travaux de rédaction sont cadencés et menés dans l’outil collaboratif de production du DEU.

  1. (1) Basel Committee on Banking Supervision
  2. (2) European Financial Reporting Advisory Group.
LA DIRECTION DE L’IMPACT

La direction de l’Impact, rattachée au président du directoire, propose, fait valider et porte la stratégie ESG du groupe. Elle joue un rôle transverse dans le groupe et dans le cadre du projet CSRD et intervient plus spécifiquement sur les chantiers suivants :

  • Acculturation CSRD : la direction de l’Impact a conçu et déploie des sessions d’acculturation auprès des collaborateurs, des différentes filières métiers (Achats, Gouvernance, Conformité, etc.) et des instances dirigeantes du groupe, des filiales et des établissements. Ces sessions ont pour objectif pédagogique de mettre en perspective les enjeux de la CSRD et du rapport de durabilité, expliquer les attendus réglementaires et les nouveaux concepts structurants, présenter l’organisation du projet au niveau du groupe et les contributions attendues ;
  • Analyse de double matérialité  : cette analyse a été réalisée en deux étapes (pour une description détaillée, cf. ESRS-2 IRO-1) :
    • L’identification des impacts, risques et opportunités (IRO) pertinents au regard de l’activité du Groupe BPCE a été coordonnée par la direction Finance (A&R) et la direction de l’Impact, en s’appuyant opérationnellement sur les métiers Banque de proximité et Assurance et les métiers mondiaux du Groupe BPCE ainsi que les directions centrales Risques ESG, Risques opérationnels, Achats & Services, Ressources humaines, Conformité, Technologies et Opérations, Affaires publiques. L’analyse de double matérialité a été réalisée en deux phases A et B, respectivement par la direction Finance et la direction Impact. La phase A a permis d’identifier les thèmes et les sous-thèmes des ESRS pertinents pour le Groupe BPCE, au travers d’ateliers avec les experts métiers en interne, puis de procéder à une première identification des IRO. La phase B a permis d’établir la liste définitive des IRO pertinents pour le Groupe BPCE, ainsi que de procéder à leur cotation ;
    • L’évaluation de la matérialité des IRO : la Direction de l’Impact a la responsabilité d’établir, pour le compte du groupe, la méthodologie de cotation des IRO et coordonne et supervise la cotation des IRO, en lien avec les parties prenantes internes mentionnées ci-dessus  ; les métiers et directions fonctionnelles sont responsables de la cotation des IRO relevant de leur périmètre ;
  • Stratégie de communication et contenu rédactionnel : la direction de l’Impact s’assure que le contenu rédactionnel du rapport de durabilité est pertinent et cohérent avec la stratégie du groupe sur les enjeux de durabilité, dont elle est responsable ;
  • Plan de transition  : la direction de l’Impact est responsable de la rédaction du plan de transition ;
  • Animation des Banques Populaires et Caisses d’Epargne  : la direction de l’Impact accompagne les établissements, et définit un cadre, des lignes directrices et certains contenus pour l’élaboration de leurs rapports d’Impact volontaires (rapport non réglementaire produit par certains établissements).
Modalités de production et de publication du reporting durabilité

Conformément aux exigences définies par la CSRD ( Corporate Sustainability Reporting Directive ) l’organe central établit le rapport de Durabilité.

Il veille aussi à la bonne application par les entités soumises à cette exigence des règles définies par le groupe et vérifie la conformité à ces exigences. Au sein du groupe, les entités soumises à la publication du rapport de durabilité sont Natixis SA, BPCE Assurances, la BRED Banque Populaire ainsi que la Banque Palatine.

Pour assurer la fiabilité du processus, l’organe central s’appuie sur :

  • Une structure projet dédiée à la publication des états de durabilité et diffusé à l’ensemble des entités du groupe ;
  • Un processus de consolidation de l’ensemble des informations à publier dans le rapport de durabilité, intégrant des contrôles afin de garantir la cohérence des informations publiées et des analyses ;
  • Un corpus documentaire complet ;
  • Un dispositif de contrôle permanent harmonisé dont l’organisation est décrite dans la section suivante (GOV-5 – 1.4.4.2).
1.4.4.2 ORGANISATION GÉNÉRALE DU CONTRÔLE PERMANENT
Dispositif général

Le dispositif de contrôle interne défini par le groupe concourt à la maitrise des risques de toute nature et est encadré par une charte faitière – la charte du contrôle interne groupe – qui précise que ce dispositif est, notamment, destiné à garantir « |…] la fiabilité des informations financières et non-financières déclarées tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du groupe » .

Le groupe a défini et mis en place un dispositif de contrôle permanent visant à s’assurer de la qualité de ces informations, conformément, sur le domaine et financier, aux exigences définies par l’arrêté du 3 novembre 2014 relatif au contrôle interne, ou à toutes autres obligations règlementaires portant sur la qualité des rapports, et notamment pour la publication des informations en matière de durabilité.

Pour le rapport de durabilité, le dispositif de contrôle interne devra notamment s’assurer du respect des exigences définies par :

  • La Directive CSRD (Corporate Sustainability Reporting Directive)
  • Le groupe dans le cadre d’élaboration et de publication des rapports et des indicateurs de pilotage et qui vise à harmoniser les pratiques de reporting au sein du groupe.

Pour assurer une stricte indépendance dans la mise en œuvre des contrôles, le dispositif de contrôle permanent s’articule sur base annuelle 6remur de deux niveaux de contrôles avec :

  • Un premier niveau exercé par l’ensemble des acteurs participant aux processus de production et de publication. Pour le rapport de durabilité, les métiers producteurs des informations relèvent des filières métiers suivantes  : Finances, Risques, Ressources humaines, Impact/RSE, Achats, Secrétariat Général ainsi que la Gouvernance ;
  • Un deuxième niveau réalisé par des unités indépendantes relevant des fonctions Risques, Conformité ou Contrôle Permanent. Pour le reporting CSRD, ces travaux sont coordonnés par le Contrôle Financier Groupe (Secrétariat Général groupe) en lien avec les autres acteurs de contrôles de niveau 2 (risques).
Dispositif de contrôle de premier niveau

Les contrôles de premier niveau sont constitués de procédures d’6remcontrôle et de contrôle mises en place par chaque unité ou entités chargées de la production des informations relatives à la durabilité.

Ils visent notamment à s’assurer du respect des règles définies par la Directive CSRD (Corporate Sustainability Reporting Directive) et, par le groupe, dans le cadre d’élaboration et de publication des rapports et des indicateurs de pilotage.

Les contrôles de premier niveau sont réalisés sur une majeure partie du processus de production du rapport. La définition et la réalisation de ces contrôles relève de chaque fonction ou entité en charge de la production, tout au long de la chaîne d’établissement du rapport de durabilité CSRD. Les processus de production ont été documentés en interne.

Les résultats des contrôles sont formalisés par les unités ou entités chargées de la production des informations relatives à la durabilité et précisent, le cas échéant, les anomalies identifiées et leurs plans de remédiation pour les résoudre durablement.

En ce qui concerne les indicateurs, les contrôles de premier niveau portent notamment sur :

  • Le rapprochement avec les états financiers, le cas échéant ;
  • L’analyse des variations ;
  • La qualité des données collectées auprès de fournisseurs externes, le cas échéant ;
  • La rédaction d’un corpus documentaire décrivant le processus de production et contrôles de premier niveau envisagé.

Les contrôles de niveau 1 sont opérés soit nativement dans les chaînes de production techniques, soit par les métiers, avec une attention particulière portée sur les processus faisant intervenir des interventions bureautiques et manuelles.

Par ailleurs, et conformément aux exigences de la réglementation CSRD (MDR-M(1)), les méthodes et principales hypothèses sous-jacentes des indicateurs, ainsi que les limitations associées ont été documentées en interne et restituées dans le rapport CSRD pour donner au lecteur l’ensemble des éléments de contexte permettant d’appréhender les indicateurs publiés. S’agissant de la première année d’application du dispositif lié à l’évaluation de la double matérialité, le processus de contrôle interne est en construction et sera renforcé lors des prochains exercices.

Dispositif de contrôle de second niveau : la revue indépendante du rapport de durabilité
DISPOSITIF GÉNÉRAL

Pour s’assurer que les principaux reportings publiés au sein du groupe respectent l’ensemble des exigences définies par le groupe ou par la réglementation, le groupe a défini une démarche d’évaluation des reportings dite la revue indépendante des reports reposant sur la mise en œuvre de critères stricts et réalisée par des fonctions indépendantes.

Cette revue, organisée pour s’assurer que les exigences réglementaires sont satisfaites, vise principalement à obtenir une opinion ou une assurance raisonnable que les reportings sont produits et publiés dans un environnement de contrôle interne satisfaisant et qu’ils comportent des données fiables, claires, utiles et auditables.

Coordonné par le Secrétariat Général Groupe (Contrôle Financier Groupe), ce dispositif se déroule principalement en 4 grandes phases  :

  1. 1) Une phase d’évaluation des risques visant à identifier les indicateurs à contrôler, à planifier les contrôles et à inscrire le dispositif dans un plan de contrôle annuel N+1 (sous PRISCOP (2) ) validé par le Comité de Coordination du Contrôle Interne. L’évaluation des risques est réalisée sur l’ensemble des indicateurs prévus à la publication du rapport de durabilité en s’appuyant sur l’analyse de double matérialité, pour identifier les risques bruts, et sur les procédures internes pour évaluer le dispositif de maitrise des risques afférents à ces indicateurs. Le résultat de l’évaluation est restitué sur trois niveaux de risque (faible, modéré et élevé) afin de sélectionner ceux qui nécessitent une revue ciblée.
  2. 2) Une phase de mise en œuvre des contrôles de niveau 2 réalisé, selon la méthode du scoring, via une grille de contrôles notés, conformément aux règles prévues par le document-cadre du contrôle permanent sur une échelle comprise entre 1 (exigence non remplie) et 4 (exigence parfaitement remplie) :

Ces contrôles s’articulent 6remur de 6 axes d’analyse pondérés de 1 à 3 et portant sur :

  • La qualité de la documentation  ;
  • La robustesse de l’ organisation portant sur la production et à la publication du report ;
  • La qualité de la piste d’audit des données et/ou des indicateurs figurant dans le reporting ;
  • L’efficacité du dispositif des contrôles de niveau 1 ;
  • L’ exactitude des données et/ou indicateurs publiés et leurs cohérences avec les informations figurant dans d’autres publications ;
  • La clarté des informations.
Pondération de chaque critère  
DOCUMENTATION 1
ORGANISATION 1
CLARTÉ 2
AUDITABILITÉ 2
CONTRÔLE 2
EXACTITUDE 3
  1. (1) Minimum Disclosure Requirement - Métriques.
  2. (2) Outil de contrôle permanent du groupe.
  1. 3) Une phase de restitution des contrôles : les résultats de contrôles sont formalisés et restitués dans une note de synthèse, qui présente les travaux menés et leurs conclusions précisant notamment les anomalies relevées et, le cas échéant,  les préconisations émises (ou plans d’action ou mesures correctrices). Les résultats sont intégrés, par critère, dans l’outil de contrôle permanent du groupe (PRISCOP) et les conclusions sont partagées avec les unités révisées, les acteurs de contrôle externe (commissaires aux comptes en particulier) ainsi qu’auprès de l’Organe de surveillance ou à ses instances spécialisées (comité d’audit et d’investissement d’une part, et et Comité Coopératif et RSE d’autre part).
  2. 4) Une phase de suivi des actions correctrices (préconisations émises) et/ou axes d’améliorations identifiés : ce suivi est réalisé en lien avec les métiers et postérieurement à la publication du rapport de durabilité du groupe afin de renforcer le dispositif pour les publications suivantes. Un suivi de leurs mises en œuvre sera également effectué pour les actions restituées sous PRISCOP par les entités du groupe soumises à la publication de ce rapport.
PRINCIPALES CARACTÉRISTIQUES DU DISPOSITIF DE GESTION DES RISQUES ENVIRONNEMENTAUX, SOCIAUX ET DE GOUVERNANCE

Le dispositif de gestion des risques environnementaux, sociaux et de gouvernance fait l’objet d’une description détaillée au chapitre 7, section 16 du document d’enregistrement universel.

Définition des risques ESG
RISQUES ENVIRONNEMENTAUX

Les risques environnementaux se déclinent en deux grandes catégories de risques :

  • Les risques physiques, découlant des impacts d’événements climatiques ou environnementaux (biodiversité, pollution, eau, ressources naturelles), extrêmes ou chroniques, sur les activités du Groupe BPCE ou de ses contreparties ;
  • Les risques de transition, découlant des impacts de la transition vers une économie bas-carbone, ou à moindre impact environnemental, sur le Groupe BPCE ou ses contreparties, incluant les changements réglementaires, les évolutions technologiques, le comportement des parties prenantes (dont les consommateurs).
RISQUES SOCIAUX

Les risques sociaux découlent des impacts de facteurs sociaux sur les contreparties du Groupe BPCE, incluant notamment les enjeux liés aux droits, au bien-être et aux intérêts des personnes et des parties prenantes (main d’œuvre de l’entreprise, employés de la chaîne de valeur, communautés concernées, utilisateurs et consommateurs finaux).

RISQUES DE GOUVERNANCE

Les risques de gouvernance découlent des impacts de facteurs de gouvernance sur les contreparties du Groupe BPCE, incluant notamment les enjeux liés à l’éthique et à la culture d’entreprise (structure de gouvernance, intégrité et transparence des affaires, etc.), à la gestion des relations avec les fournisseurs, aux activités d’influence et aux pratiques de conduite des affaires.

Programme de déploiement du dispositif de gestion des risques ESG

Le département des Risques ESG coordonne la mise en place du dispositif de gestion des risques ESG à l’échelle du Groupe BPCE au travers d’un programme dédié. Ce programme initié en 2021 a été revu et renforcé courant 2024 en ligne avec les engagements climatiques et environnementaux du Groupe BPCE dans le cadre du projet stratégique VISION 2030 et avec les exigences réglementaires. Il définit un plan d’action pluriannuel aligné sur le plan d’action qui met en œuvre le projet stratégique 2024-2026. Il est directement imbriqué dans la stratégie et les actions mises en œuvre par le programme Impact. Ce programme fait l’objet d’un suivi trimestriel par le comité des risques ESG, par le conseil de surveillance du Groupe BPCE et par le superviseur européen.

Ce programme s’articule 6remur des quatre thèmes suivants :

  • La gouvernance des risques ESG  : comitologie, rôles et responsabilités, rémunérations ;
  • Le renforcement de la connaissance des risques  : dispositifs de veille, analyses et évaluations sectorielles, référentiel des risques, méthodologies et processus d’analyse des risques, données ;
  • L’insertion opérationnelle des travaux  : en coordination avec les autres filières de la direction des risques, prise en compte des facteurs de risque ESG dans leurs dispositifs d’encadrement et leurs processus de décision respectifs ;
  • Les mécanismes de pilotage consolidé des risques  : tableaux de bord, contributions aux dispositifs RAF / ICAAP / ILAAP, plan de formation et d’acculturation des administrateurs, dirigeants et collaborateurs, la contribution à la communication extra-financière.

L’exécution de ce programme mobilise les principales parties prenantes internes en matière de risques ESG, notamment la direction de l’Impact, les équipes et les filières des autres départements de la direction des Risques, la direction Finance et la direction Conformité ainsi que les pôles métiers du Groupe BPCE, et en particulier les directions en charge du développement des activités de finance durable.

Intégration des risques ESG dans le dispositif de gestion des risques

En s’appuyant sur les méthodologies spécifiques d’évaluation des risques ESG, le Groupe BPCE intègre progressivement les facteurs de risques ESG dans ses décisions opérationnelles par le biais des dispositifs existants dans les principales filières de risque de la banque.

Le processus d’identification et d’évaluation des risques climatiques et les plans d’action associés sont décrits au sein du chapitre E1 – Changement climatique (respectivement aux paragraphes 2.2.2.1 et 2.2.3.4).

Le risque de réputation et/ou les risques de litige et de responsabilité ont été identifiés comme matériels dans les chapitres Changement climatique, Travailleurs de la chaîne de valeur, Communautés affectées et Clients et utilisateurs finaux et sont couverts par les paragraphes suivants :

RISQUE DE RÉPUTATION

La prise de conscience croissante et la sensibilité des citoyens et des acteurs économiques aux enjeux environnementaux, sociaux et de gouvernance induisent une exposition accrue aux risques de réputation liés à ces thématiques.

Face à ces risques, le Groupe BPCE s’appuie sur un dispositif de gestion des risques de réputation piloté par la direction Risques du Groupe BPCE et articulé 6remur du Comité Risque de Réputation Groupe, qui a vocation à revoir les dossiers les plus sensibles à l’échelle du Groupe BPCE.

Ce dispositif s’appuie sur les dispositions mises en œuvre dans les processus décisionnaires afin d’évaluer les risques  de réputation et de mettre en place des mesures d’atténuation si nécessaires. Ceci concerne notamment :

  • La politique achats responsable, qui impose la connaissance et l’évaluation des risques ESG des fournisseurs, et la mise en place d’une clause carbone dans les contrats fournisseurs depuis 2024 ;
  • Le dispositif nouveaux produits/nouvelles activités (NPNA) concernant les caractéristiques et la communication liées aux produits et activités du Groupe BPCE, qui intègre un avis systématique du département Risques ESG et de la direction de l’Impact ;
  • L’application des politiques sectorielles RSE dans le cadre des processus d’entrée en relation, de crédit et d’investissement.

Compte tenu de la sensibilité particulière de ses activités en regard des risques de réputation, un dispositif dédié est déployé par Natixis. Ce dispositif repose notamment sur une évaluation du risque de réputation issu de la clientèle de Natixis CIB, dès l’entrée en relation et tout au long de la relation d’affaires, incluant la gestion des controverses. Il est réalisé dans le cadre normal des activités et, dans la mesure du possible, en utilisant les divers dispositifs et comités de gouvernance existants. Un processus d’escalade permet également de remonter tous les dossiers susceptibles de générer un risque significatif d’atteinte à la réputation de Natixis et/ou du Groupe BPCE, composé des membres de la direction générale de l’entité.

De plus, un suivi de la réputation ESG du groupe a été mis en place et permet de suivre mensuellement les principales controverses liées aux enjeux ESG ayant impliqué le Groupe BPCE et leurs impacts sur le score de réputation global du Groupe BPCE. Ce suivi fait l’objet d’une présentation trimestrielle au comité Risques ESG.

Le Groupe BPCE prévoit de poursuivre l’enrichissement de ces dispositifs courant 2025, notamment en définissant un cadre de suivi des engagements volontaires et en renforçant son dispositif de maîtrise du risque de réputation.

RISQUES DE LITIGE

Les enjeux environnementaux, sociaux et de gouvernance sont susceptibles d’entraîner des risques de litige pour le Groupe BPCE. Ceux-ci peuvent être appuyés sur des fondements juridiques spécifiques aux enjeux ESG (devoir de vigilance, traités internationaux ou législation européenne sur le climat et l’environnement), sur des principes plus larges appliqués dans ce contexte (droit de la concurrence, droit de la consommation, droit pénal), ou sur les engagements unilatéraux pris par le Groupe BPCE.

Le Groupe BPCE a identifié et intégré dans sa cartographie des risques opérationnels trois principales situations de risques de litige et de responsabilité spécifiquement liées aux enjeux ESG :

  • Communication en utilisant l’argument écologique/durable de manière trompeuse ( greenwashing ),
  • Non-respect des engagements volontaires pris par le Groupe BPCE ou engagements volontaires jugés insuffisants,
  • Activités controversées du Groupe BPCE ou de ses entités, de clients et/ou de fournisseurs.

Comme pour les risques de réputation, la maîtrise des risques relatifs à ces trois situations s’appuie sur un ensemble de dispositions intégrées dans les principaux processus de décision du groupe.

De plus, la filière juridique du Groupe BPCE définit et diffuse également les bonnes pratiques en matière de communication sur les thèmes liés au climat et à l’environnement et accompagne les métiers et les fonctions du Groupe BPCE dans leur mise en œuvre dans les communications internes et externes.

1.4.5 GOV 4 - Déclaration sur la vigilance raisonnable

Le tableau ci-dessous cartographie les informations concernant la procédure de diligence raisonnable incluses dans le rapport de durabilité du Groupe BPCE.

Éléments essentiels de la diligence raisonnable Paragraphes dans la déclaration relative à la durabilité
a) Intégrer la diligence raisonnable dans la gouvernance, la stratégie et le modèle économique. 1.3.1.1 / 1.3.1.2 / 1.4.2
b) Dialoguer avec les parties prenantes affectées à toutes les étapes du processus de diligence raisonnable. 1.3.2
c) Identifier et évaluer les impacts négatifs. 1.5.1 / 2.2.2.1
d) Agir pour remédier à ces impacts négatifs. 2.2.3.1 / 2.2.3.4 / 3.2.3.3 / 3.2.3.4 / 3.4.3.3 / 3.4.3.4
e) Suivre l’efficacité de ces efforts et communiquer. 2.2.3.10 / 2.2.4.1 / 3.2.4.1 / 3.4.4.1
1.5 Gestion des impacts, risques et opportunités
1.5.1 Publication d’informations sur le processus d’évaluation de la matérialité
1.5.1.1 IRO 1 - DESCRIPTION DU PROCESSUS D’IDENTIFICATION ET D’ÉVALUATION DES IMPACTS, RISQUES ET OPPORTUNITÉS MATÉRIELS
1.5.1.1.1 Définition de la double Matérialité

L’exercice de double matérialité constitue le point de départ de l’élaboration du rapport de durabilité.

La double matérialité comporte deux dimensions  : i) la matérialité d’un point de vue de l’impact et ii) la matérialité d’un point de vue financier.

Les impacts, risques et opportunités identifiés comme matériels sont les enjeux matériels sur lesquels se fonde le contenu du rapport de durabilité.

1.5.1.1.2 Méthodologie d’identification et de cotation des impacts, risques et opportunités

De manière opérationnelle, l’exercice de double matérialité a été réalisé en deux étapes :

  • Identification des impacts, risques et opportunités pertinents au regard de l’activité du Groupe BPCE et de l’ensemble de sa chaîne de valeur ;
  • Évaluation de la matérialité de ces impacts, risques et opportunités.
Méthodologie d’identification des impacts, risques et opportunités (IRO)

L’identification des IRO a été effectuée par thème et sous-thème selon les exigences de l’ESRS 1 (AR 16) :

  • Thèmes et sous-thèmes : L’identification des thèmes et sous-thèmes a été menée en mobilisant des sources internes , telles que les enjeux ESG identifiés dans les rapports DPEF 2022 et 2023 du Groupe BPCE, du processus de diligence raisonnable mis en place par le groupe dans le cadre du plan de vigilance, des cartographies des risques existantes, complétées par des sources externes , telles que l’analyse d’un benchmark sectoriel, avec un focus sur les enjeux les plus pertinents pour des acteurs bancaires. À l’issue de cette identification d’une liste de thèmes et sous-thèmes initiale, un travail complémentaire d’alignement aux exigences CSRD a été mené.
    Cet alignement a été effectué en deux temps à travers des ateliers associant les experts métiers en interne pour (i) pour valider la liste des thèmes et sous-thèmes à dire d’experts , et (ii) réconcilier les enjeux ESG avec les thématiques des ESRS pour les volets E, S et G (AR 16 de ESRS 1). Ces travaux ont été menés avec les métiers en charge des thèmes et sous-thèmes des ESRS, en s’appuyant sur l’expertise des collaborateurs de ces équipes.
  • Impacts, Risques et Opportunités (IRO) : Un travail d’identification des IRO au sein de chaque thème a été réalisé afin de couvrir à la fois la matérialité d’impact et la matérialité financière . Plusieurs sources internes et externes ont été utilisées pour identifier les IRO.
  • La pertinence de chaque IRO a été vérifiée avec les métiers concernés pour que les IRO cotés reflètent effectivement un Risque, une Opportunité ou un Impact pour le Groupe BPCE, pour qualifier les Impacts comme positifs ou négatifs pour un même sous sous-thème et pour éviter la redondance entre des IRO similaires.

Pour chaque IRO identifié, une préqualification a été effectuée, en vue de leur cotation. Cette préqualification a consisté à :

  • a. Positionner chaque IRO dans la chaîne de valeur du Groupe BPCE, à savoir en amont , au sein des activités propres , ou en aval ;
  • b. Définir le caractère potentiel ou réel des impacts négatifs et positifs .
Processus d’identification et d’évaluation des impacts, risques et opportunités liés aux enjeux E2-Pollution, E3-Ressources aquatiques et marines, E4-Biodiversité, E5-Utilisation des ressources et économie circulaire.

La démarche d’identification des impacts relatifs aux enjeux environnementaux, hors climat, au niveau du Groupe BPCE a été menée sur l’ensemble de la chaîne de la valeur. En effet, des impacts sont identifiés sur les opérations propres et sur les opérations de financement et de gestion d’actifs.

La cotation de ces impacts a été menée à dire d’experts. Sur les activités de financement et de gestion d’actifs, la cotation a été réalisée en s’appuyant notamment sur une analyse sectorielle des expositions du Groupe BPCE réalisée par la Direction des Risques ESG Groupe dans le cadre de l’évaluation de l’ampleur. Cette cotation a été renforcée par la mobilisation des points de vue des parties prenantes du groupe.

Le processus d’identification et d’évaluation des risques environnementaux, hors climat, s’inscrit dans le même dispositif d’évaluation de la matérialité que les risques environnementaux climatiques mis en place par le Groupe BPCE.

Concernant les opportunités, le processus d’identification et d’évaluation a été mené à dire d’experts en tenant compte des évolutions économiques liées aux enjeux environnementaux, hors climat, et des perspectives du Groupe BPCE pour adapter ses modèles d’affaires de banquier, assureur et investisseur.

Prise en compte de la chaîne de valeur dans l’identification des IRO du groupe

Les activités du Groupe BPCE et de l’ensemble de sa chaîne de valeur amont et aval ont été prises en considération dans l’analyse de double matérialité. Au regard de la spécificité du secteur d’activité du Groupe BPCE, ces orientations ont été retenues :

  • a. Cartographier ses activités et les acteurs de la chaîne de valeur afin d’identifier quels acteurs se trouvent dans des zones à risques ;
  • b. Réaliser une analyse par grandes familles d’acteurs : clients, fournisseurs, sous-traitants, etc. ;
  • c. Élargir l’analyse au-delà des relations d’affaires de 1 er niveau et directes : les métiers ont pris en considération, en complément des grandes familles d’acteurs directs de la chaîne de valeur, tout l’environnement qui les entoure, notamment à travers les analyses sectorielles.
Organisation en matière d’identification des impacts, risques et opportunités

L’identification des IRO a été coordonnée par, et sous la responsabilité conjointe de la direction finance groupe / Communication Financière et de la direction de l’Impact du Groupe BPCE. Les équipes de la Banque de Proximité et Assurance, Architecture et Reporting, Risques, Achats, et Ressources humaines ont contribué à formaliser ces IRO et à les évaluer. 

Processus de cotation des impacts, risques et opportunités

Suite à cette première étape, parmi l’ensemble des IRO identifiés comme pertinents, la cotation des impacts, risques et opportunités a conduit à désigner ceux qui sont matériels du point de vue de l’impact ou du point de vue financier, et qui sont exposés dans le présent rapport de durabilité.

Méthodologie de cotation des impacts, risques et opportunités
Description des critères de cotation

Les ESRS imposent les critères de mesure de la matérialité des IRO. Ces critères peuvent être différents selon qu’il s’agit d’un impact (négatif ou positif), d’un risque ou d’une opportunité.

  1. a) Les impacts négatifs sont cotés selon deux dimensions :
    • i. Probabilité : il s’agit d’apprécier la probabilité que le Groupe BPCE ait un impact négatif sur le sujet identifié
    • ii. Gravité composée de :
      1. 1. Ampleur : il s’agit de la gravité de l’impact négatif pour les personnes ou l’environnement ;
      2. 2. Étendue : il s’agit de la portée des impacts négatifs. Dans le cas d’un impact environnemental, l’étendue peut désigner l’importance du dégât causé à l’environnement ou un périmètre géographique. En cas d’impacts sur la population, l’étendue peut désigner le nombre de personnes victimes de l’impact ;
      3. 3. Caractère irrémédiable : il s’agit d’apprécier si, et dans quelle mesure, les impacts négatifs peuvent être réparés.

Important : Dans le cas d’un impact négatif potentiel sur les droits de l’Homme, la gravité de l’impact l’emporte sur sa probabilité. 

  1. b) Les impacts positifs sont cotés selon trois dimensions :
    • i. Probabilité : il s’agit d’apprécier la probabilité que le Groupe BPCE ait un impact positif sur le sujet identifié ;
    • ii. Ampleur : il s’agit de l’effet bénéfique de l’impact pour les personnes ou l’environnement ;
    • iii. Étendue : il s’agit de mesurer la portée de l’impact (sur une échelle par exemple géographique, démographique, etc.).
  2. c) Les risques et opportunités sont cotés selon deux dimensions :
    • i. Probabilité d’occurrence : probabilité de la survenance du risque ou de l’opportunité ;
    • ii. Ampleur de l’impact financier : mesure des effets financiers potentiels.

Tous les IRO ont fait l’objet de cotation en brut, c’est-à-dire sans prise en considération des plans d’action mis en œuvre par le groupe pour les prévenir, les atténuer ou les réparer. 

Échelles de cotation

Les échelles de cotation ne sont pas prescrites par les ESRS. Elles ont été définies par et pour le Groupe BPCE. Chaque critère de cotation a été évalué sur une échelle de 1 à 4.

Note et cotation finale des impacts, risques et opportunités

Chaque impact, risque et opportunité a fait l’objet d’une cotation, sur la base des critères et échelles décrites ci-dessus.

Détermination du seuil de matérialité

Par seuil de matérialité, on entend la note ou la cotation à partir de laquelle les impacts, risques et opportunités sont matériels.

Le seuil de matérialité du Groupe BPCE est défini par le comité de pilotage du « projet CSRD ».

Seuil de matérialité

Dans le cadre de l’harmonisation des échelles de cotation définies pour les critères, une échelle de cotation a également été définie pour le niveau de cotation des impacts, risques et opportunités.

Cette échelle est constituée de 4 niveaux :

Un impact, risque ou opportunité est matériel lorsque le niveau de cotation est supérieur ou égal à 3, correspondant à un niveau élevé ou très élevé.

Organisation en matière de cotation des impacts, risques et opportunités
Rôle de la Direction de l’impact

La direction de l’Impact a établi, pour le compte du groupe, la méthodologie de cotation des impacts, risques et opportunités. Elle a également coordonné et supervisé le chantier de cotation des IRO pour le compte du groupe.

Mode opératoire de la cotation des IRO

La direction de l’Impact du Groupe BPCE a proposé les modalités de la démarche méthodologique relative à la cotation des IRO dans le cadre du Projet CSRD.

Des ateliers de travail ont été tenus avec les établissements (Banques Populaires et Caisses d’Epargne) ainsi qu’avec les métiers mondiaux et BPCE Assurances pour échanger sur les options structurantes de la cotation des IRO et co-construire une démarche commune.

Un mode opératoire groupe a été préparé et partagé avec les représentants des établissements (Banques Populaires, Caisses d’Epargne, BPCE) ainsi qu’avec les filiales.

Rôle des directions fonctionnelles

Plusieurs directions fonctionnelles ont été sollicitées dans le cadre de la cotation des IRO. Il s’agit notamment de :

  • La direction des Achats ;
  • La direction de la Conformité ;
  • La direction de l’Impact ;
  • La direction des Ressources humaines ;
  • La direction des Risques ESG ;
  • La direction des Risques opérationnels ;
  • La direction Technologies et Opérations.
Cotation des Impacts Environnementaux via les financements et les investissements

La cotation des impacts environnementaux en lien avec les financements et investissements a été réalisée, à dires d’experts, par la Direction de l’Impact, la Banque de Proximité, BPCE Assurances et Natixis en s’appuyant sur une analyse sectorielle des expositions du Groupe BPCE réalisée par la Direction des Risques Groupe dans le cadre de l’évaluation de l’ampleur. Cette analyse porte sur l’impact de 26 secteurs d’activité sur les différents sujets environnementaux (atténuation et adaptation au changement climatique, pollution, biodiversité, ressources aquatiques et marines et économie circulaire). Une échelle à trois niveaux est appliquée à chaque secteur d’activité fonction de la criticité de son impact sur chaque sujet environnemental :

  • impact « fort »,
  • impact « modéré »,
  • impact « faible ».

Ces informations sont utilisées dans le cadre de la cotation du critère « Ampleur » des impacts négatifs identifiés par le Groupe BPCE :

  1. 1) Pas ou très peu d’impact lorsque l’exposition à des secteurs de niveau « fort » est situé entre 0 et 15 % ;
  2. 2) Significatif : lorsque l’exposition à des secteurs de niveau « fort » est situé entre 15 et 50 % ;
  3. 3) Fort : lorsque l’exposition à des secteurs de niveau « fort » est situé entre 50 et 75 % ;
  4. 4) Très fort : lorsque l’exposition à des secteurs de niveau « fort » dépasse 75 %.

Cette cotation a fait l’objet d’examens complémentaires à dires d’experts afin de rationaliser l’analyse quantitative et de couvrir l’ensemble des expositions du groupe, en tenant compte :

  1. a) de l’ampleur des impacts environnementaux des autres secteurs au-delà des 26 secteurs d’activité analysés par la Direction des Risques ESG
  2. b) des expositions complémentaires à celles obtenues par la Direction des Risques ESG (expositions sur le retail particuliers, le secteur public et les expositions envers les institutions financières).

Les autres critères, étendue, caractère irrémédiable et probabilité, ont été évalués à dire d’expert en tenant compte des échelles de cotation définies pour tous les impacts.

Cotation des risques environnementaux via les financements et investissements

La cotation des risques environnementaux a été réalisée par la direction des Risques ESG sur la base de l’évaluation de matérialité des risques climatiques et environnementaux menée annuellement depuis 2021 par le Groupe BPCE. Cette dernière vise à qualifier la matérialité des risques climatiques et environnementaux, physiques ou de transition, à court, moyen et long terme en regard des risques « traditionnels » auquel le Groupe BPCE est exposé (selon la taxonomie des risques définie dans le cadre du Risk Appetite Framework du Groupe BPCE, exemples : risque de crédit, risques de marché, risques opérationnels, etc.). Cette cotation des risques environnementaux s’est appuyée sur une analyse de l’impact de 26 secteurs d’activité sur les différents sujets environnementaux (atténuation et adaptation au changement climatique, pollution, biodiversité, ressources aquatiques et marines et économie circulaire).

Ce processus annuel s’appuie sur les connaissances scientifiques (scénarios, outils d’évaluation) et les bases de connaissance (ex. Business Environment Scan ), mesures et indicateurs internes disponibles à la date de réalisation de l’exercice, ainsi que sur l’expertise de l’ensemble des parties internes intervenant dans le dispositif de maîtrise des risques (en LoD1 ou en LoD2). Les évaluations sont réalisées sur le risque brut. Cette revue annuelle s’inscrit dans l’amélioration continue des processus et des méthodes sous-jacentes.

Dans le cadre de l’évaluation de la matérialité financière des risques de la CSRD, l’évaluation de matérialité des risques climatiques et environnementaux a été croisée avec l’évaluation de matérialité de chacun des risques « traditionnels ». Cette évaluation est réalisée annuellement dans le cadre des travaux du Risk Appetite Framework afin d’obtenir une évaluation de la matérialité intrinsèque pour chaque IRO sur les mêmes critères que les autres IRO (probabilité d’occurrence / magnitude de l’impact), permettant de garantir la cohérence entre les différents exercices. Un contrôle de cohérence global a été effectué à dire d’expert pour valider les niveaux de matérialité obtenus.

À date, la cotation par le Groupe BPCE des risques environnementaux (biodiversité, eau, pollution et économie circulaire) a été appliquée de manière uniforme à l’ensemble de ces thèmes environnementaux. Les travaux de renforcement du dispositif de maîtrise des risques climatiques et environnementaux engagés par le Groupe BPCE permettront d’affiner progressivement cette analyse.

Processus de validation des cotations des impacts, risques et opportunités

La validation des IRO est réalisée à travers des ateliers de travail réunissant :

  • Les représentants des métiers concernés par chaque thème, sous-thème et chaque IRO Achats, Ressources humaines, Risques opérationnels... ;
  • Les sponsors des établissements (4 Banques Populaires, 4 Caisses d’Epargne) ;
  • La direction des Risques ESG ;
  • Les représentants RSE des métiers mondiaux, BPCE Assurances, Banque Palatine, BRED Banque Populaire, Crédit Coopératif, SEF et Digital & Payments ;
  • La direction de l’Impact Groupe.
Processus de consultation des parties prenantes

Bien que la consultation des parties prenantes ne soit pas obligatoire dans le cadre de l’exercice de double matérialité, le Groupe BPCE a jugé important de consulter de façon spécifique certaines de ses parties prenantes dans les limites de ce premier exercice en complément des dispositifs d’écoute permanente existants (cf. SBM 2 – 1.3.2). Les dispositifs ad hoc déployés concernent les clients, fournisseurs et sociétaires et plus de 300 membres des conseils des entreprises du groupe.

1.5.1.1.3Processus de révision

Conformément à la CSRD transposée dans le droit français, le rapport de durabilité est établi à une fréquence annuelle. Ainsi, et tel que précisé par l’EFRAG dans sa guidance sur la double matérialité, le Groupe BPCE doit déterminer chaque année la liste des IRO matériels. Si le Groupe BPCE conclut, sur la base d’éléments probants, que les résultats de l’exercice de double matérialité relatif à l’année précédente sont toujours pertinents à la date de reporting, il pourra utiliser les conclusions obtenues précédemment dans le cadre de la préparation du rapport de durabilité.

Le Groupe BPCE vérifiera chaque année les éléments qui peuvent déclencher une révision de la liste des IRO matériels, par exemple, une opération importante de fusion-acquisition conduisant à une nouvelle activité, une entrée dans un nouveau secteur ou un changement significatif dans les opérations, un événement mondial (pandémie, catastrophe naturelle…), une évolution des preuves scientifiques qui pourraient affecter les critères de gravité.

Liste des IRO matériels

Environnement

CHANGEMENT CLIMATIQUE (ESRS E1)

Sous-thème   Sous sous-thème   Type d’IRO   Activité propre /
Chaîne de valeur
  Horizon temporel   Définition IRO
Atténuation et adaptation au changement climatique   Atténuation du changement climatique - empreinte propre   Impact négatif   Opérations propres   Long terme   Impact négatif sur le climat dû aux émissions de gaz à effet de serre des opérations propres du groupe (IT, immobilisations…).
  Atténuation et adaptation au changement climatique - financements et investissements   Impact négatif   Chaîne de valeur aval   Invariable   Impact négatif sur le climat dû essentiellement aux financements et aux investissements du groupe dans des secteurs dits carbo intensifs.
    Opportunité   Chaîne de valeur aval   Long terme   Propositions de produits d’épargne investis dans des entreprises pour soutenir leur transition, ainsi que des solutions de financement pour accompagner les clients du groupe dans leur propre transition et atténuer les effets du changement climatique.
    Risque   Chaîne de valeur aval   Long terme   Risque de dépréciation d’actifs lié aux investissements et aux financements exposés à des risques climatiques physiques (zones à risques élevés).
    Risque   Chaîne de valeur aval   Long terme   Risque de perte financière lié aux financements/ investissements de contreparties exposés à des risques de transition climatique.
    Risque   Chaîne de valeur aval   Moyen terme   Risque de réputation lié au financement/aux investissements dans des entreprises ayant une activité carbo-intensive et/ou incompatible avec les trajectoires d’alignement net zero.

Social

EFFECTIFS (ESRS S1)

Sous-thème   Sous sous-thème   Type d’IRO   Activité propre /
Chaîne de valeur
  Horizon temporel   Description IRO
Attractivité, fidélisation et engagement des collaborateurs   Écoute et engagement des collaborateurs   Risque   Opérations propres   Invariable   Risque d’éloignement des attentes des collaborateurs dû à l’absence et/ou l’insuffisance de dispositifs d’écoute et de plans d’action visant à renforcer leur engagement.
  Intégration des nouveaux entrants et fidélisation des collaborateurs   Impact positif   Opérations propres   Invariable   Impact positif de l’expérience collaborateur contribuant à un environnement accueillant pour les employés du groupe (pré boarding, onboarding, parcours d’intégration et parcours de formation individualisé).
  Stratégie de recrutement et marque employeur   Opportunité   Opérations propres   Moyen terme   Opportunité pour le groupe de renforcer son image de marque employeur et son attractivité sur le marché de l’emploi avec une stratégie de recrutement digitale (communication et prospection sur les réseaux sociaux, utilisation des Job boards , évènements de recrutement dans les territoires, cooptation ) et inclusive (alternance, embauches de profils non bancaires…).
Conditions de travail   Dialogue social (Liberté syndicale et négociation collective)   Impact positif   Opérations propres   Invariable   Impact positif sur l’engagement et la performance des collaborateurs via un dialogue social soutenu et constructif au niveau groupe, Branche et Entreprise (réunions régulières des IRP et conclusion d’accords collectifs).
  Privacy et protection de la vie privée   Risque   Opérations propres   Invariable   Risque financier en cas de non-sécurisation des données personnelles des collaborateurs ou de violation de la vie privée :
  • sanctions financières ;
  • dommages et intérêts pour le préjudice subi.
  Qualité de vie au travail et prévention des risques et sécurité au travail   Risque   Opérations propres   Invariable   Pertes financières liées au turnover, à l’absentéisme et à un désengagement des collaborateurs découlant :
  • des coûts de recrutement et de formation des nouveaux entrants, des absences (remplacement et financement de tout ou partie des absences ou des frais médicaux) ;
  • du manque à gagner lié à la baisse de la productivité, de la performance commerciale et de la satisfaction client ;
  • perte de talents.
    Risque   Opérations propres   Invariable   Risques financiers pour le groupe en cas de :
  • survenance d’un accident du travail (incivilités, agressions, routier ou dans les locaux) et/ou accident de trajet ;
  • pertes financières et risques opérationnels liés à la dégradation de la santé des collaborateurs et/ ou à la dégradation de la qualité de vie au travail (augmentation des risques professionnels, turnover, absentéisme, perte de productivité et coûts induits …) ;
  • non-respect de la règlementation DUERP (document unique d’évaluation des risques professionnels).
    Impact positif   Opérations propres   Invariable   Impact positif sur la qualité de vie au travail des collaborateurs (temps de travail, télétravail, aménagement des locaux, équilibre des temps de vie professionnelle/personnelle, accord QVCT…).
  Rémunération et protection sociale décentes   Impact positif   Opérations propres   Invariable   Impact positif pour les collaborateurs grâce à une rémunération claire, bien comprise par les employés, équitable dépassant les minima légaux, garantissant des conditions de travail adéquates (salaires de base, primes, épargne salariale, avantages en nature…) et une protection sociale solide (prévoyance, mutuelle, régime de retraite…).
  Santé et maintien dans l’emploi des collaborateurs   Impact positif   Opérations propres   Invariable   Impact positif sur les conditions de travail des collaborateurs pour un environnement de travail sécurisé et adapté au bien être des collaborateurs.
Égalité de traitement et des chances   Développement des compétences   Impact positif   Opérations propres   Invariable   Impact positif sur le développement des compétences des collaborateurs.
    Impact positif   Opérations propres   Invariable   Impact positif sur le développement de l’employabilité, les mobilités professionnelles des collaborateurs au sein du groupe et la gestion proactive des carrières.
    Opportunité   Opérations propres   Invariable   Opportunité pour le groupe de favoriser le développement des compétences en interne et de capitaliser sur les expertises et les sachants afin de renforcer l’engagement des collaborateurs (augmentation du taux de fidélisation, réduction du risque opérationnel…).
  Diversité & inclusion (mixité, handicap, discrimination & harcèlement)   Impact positif   Opérations propres   Invariable   Impact positif concernant la diversité, l’inclusion,  l’égalité professionnelle et l’accompagnement des personnes handicapées.

TRAVAILLEURS DE LA CHAÎNE DE VALEUR (ESRS S2)

Sous-thème   Sous sous-thème   Type d’IRO   Activité propre /
Chaîne de valeur
  Horizon temporel   Description IRO
Conditions de travail et autres droits liés au travail   Conditions de travail et autres droits liés au travail des sous- traitants, prestataires et fournisseurs   Impact négatif   Chaîne de valeur amont   Invariable   Impacts négatifs potentiels en matière de droits humains ou conditions de travail (santé, sécurité…) des employés des sous-traitants et prestataires en cas d’absence de politiques volontaires, notamment dans des zones géographiques non-signataires de conventions internationales du travail.
    Risque   Chaîne de valeur amont   Invariable   Risque d’image et de réputation du groupe lié aux conditions de travail dégradées et du non-respect des droits humains des travailleurs de sa chaine de valeur.
  Conditions de travail et autres droits liés au travail des travailleurs des entreprises financées/ investies   Risque   Chaîne de valeur amont   Invariable  
    Impact négatif   Chaîne de valeur amont   Invariable   Impact négatif potentiel via l’activité du groupe à financer/investir dans des entreprises où les conditions de travail sont dégradées.

COMMUNAUTÉS AFFECTÉES (ESRS S3)

Sous-thème   Sous sous-thème   Type d’IRO   Activité propre /
Chaîne de valeur
  Horizon temporel   Description IRO
Droits économiques, sociaux et culturels des communautés   Financer l’économie et les acteurs du territoire   Impact positif   Chaîne de valeur aval   Invariable   Impact positif sur la société en finançant et en investissant dans des projets dont l’accessibilité relève du droit social ou culturel des communautés (éducation, santé, sport…).
    Impact positif   Chaîne de valeur aval   Invariable   Impact positif sur le développement économique local et l’attractivité régionale en créant des emplois, soutenant les entreprises du territoire, les collectivités et bailleurs sociaux et en favorisant la croissance économique, y compris amélioration des conditions de vie des parties prenantes impactées par les politiques d’ancrage territorial du groupe.
    Risque   Chaîne de valeur aval   Invariable   Risque d’image et de réputation lié au financement/ investissement de projets ayant un impact négatif sur les communautés ou lorsque ces derniers ne sont pas alignés sur les besoins réels de la société.
    Risque   Chaîne de valeur aval   Invariable   Risque juridique lié au financement/investissement de projets ayant un impact négatif sur les communautés, dans le cadre du devoir de vigilance.

CLIENTS ET UTILISATEURS FINAUX (ESRS S4)

Sous-thème   Sous sous-thème   Type d’IRO   Activité propre /
Chaîne de valeur
  Horizon temporel   Description IRO
Impacts liés aux informations des consommateurs et des utilisateurs finaux   Accès à l’information   Impact positif   Chaîne de valeur aval   Invariable   Impact positif sur les clients via une offre transparente permettant de faciliter la compréhension des produits et services par l’ensemble des clients et une prise de décision éclairée, dans le cadre d’un marketing responsable.
  Protection des données personnelles et cybersécurité   Risque   Chaîne de valeur aval   Invariable   Risque de sanctions dû à la non-conformité réglementaire lié :
  • au non-respect des réglementations de protection des données personnelles des clients (notamment : réglementation RGPD en matière de pratique sur les données – consentement, cookies, etc.) ;
  • sanctions liées à la non-communication des attaques de cybersécurité ayant eu lieu.
    Risque   Chaîne de valeur aval   Invariable   Pertes financières potentielles ou avérées, y compris risque réputationnel induit, liées à la perte de clients en cas de :
  • mesures insuffisantes de prévention et de lutte contre la cybercriminalité ;
  • fuites, vols ou utilisation inappropriée des données personnelles.
    Impact négatif   Chaîne de valeur aval   Invariable   Impact potentiel négatif sur les droits humains en cas de pratiques liées à l’utilisation abusive des données personnelles des clients.
    Opportunité   Chaîne de valeur aval   Long terme   Développement de nouveaux produits et services innovants, respectant des politiques de marketing responsable, ouvrant de nouveaux marchés et segments de clients et partenariats avec des start-ups tech, stimulant l’innovation et la créativité et renforçant l’intérêt des clients pour les produits et services dans le cadre d’un marketing responsable.
    Impact positif   Chaîne de valeur aval   Invariable   Impact positif avec un accès aux offres et services du groupe adaptés aux besoins financiers de chaque client ainsi qu’une couverture géographique globale et grâce à des solutions numériques adaptées.
    Impact négatif   Chaîne de valeur aval   Invariable   Impacts potentiel négatif sur les clients en cas de vente abusive, pratiques non-éthiques (y compris vente forcée).
    Impact positif   Chaîne de valeur aval   Invariable   Proposer des produits et services accessibles à l’ensemble des clients et acteurs économiques (entreprises, professionnels, collectivités, opérateurs de l’économie sociale et solidaire), y compris ceux en situation de fragilité financière, grâce à l’accessibilité et l’inclusion des offres.
    Risque   Chaîne de valeur aval   Invariable   Risque d’image et de réputation lié à l’inaccessibilité ou au manque de lisibilité des offres contribuant à la perte de clients.
  Non-discrimination   Impact positif   Chaîne de valeur aval   Invariable   Contribution à la diminution des inégalités sociales en favorisant l’accès des clients en situation de handicap aux offres de financement et à l’assurance.
    Impact négatif   Chaîne de valeur aval   Invariable   Impact négatif potentiel : atteinte à l’égalité et à l’inclusion des personnes si les pratiques du Groupe BPCE présentent un caractère discriminatoire dans le choix des clients (âge, genre, nationalité...) ou dans l’accès au financement ou aux services essentiels rendus aux clients (ouverture de comptes, assurances…).
    Risque   Chaîne de valeur aval   Invariable   Risque d’image et de réputation lié à des pratiques de discrimination, contribuant à la perte de clients.

Gouvernance

CONDUITE DES AFFAIRES (ESRS G1)

Sous-thème   Sous sous-thème   Type d’IRO   Activité propre /
Chaîne de valeur
  Horizon temporel   Description IRO
Éthique et culture d’entreprise   Lutte contre la corruption et les versements de pots-de-vin   Risque   Opérations propres   Invariable   Pertes financières en cas d’actes de corruption ou de comportement non-éthique au sein du groupe.
Risque   Opérations propres   Invariable   Risque de réputation et de sanctions du fait d’un non-respect des lois et des réglementations en matière de lutte contre la corruption et le versement de pots-de-vin.
  Lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme   Risque   Opérations propres   Invariable   Risque de sanctions règlementaires en cas de non-respect des lois et règlementations en matière de lutte contre le blanchiment d’argent et de financement du terrorisme ainsi que risque de réputation.
  Protection des lanceurs d’alerte   Risque   Opérations propres   Invariable   Risque de réputation, de dégradation de la confiance des parties prenantes et de sanctions en cas de pratiques éthiquement contestables ainsi qu’en cas de non-respect des lois et règlementations en matière de protection des lanceurs d’alertes.
  Respect des mesures de sanctions (nationales, européennes ou internationales), des embargos et gels des avoirs   Risque   Chaîne de valeur aval   Invariable   Risque de sanctions règlementaires en cas de non-respect des mesures de sanctions (nationales, européennes ou internationales), des embargos et gels des avoirs.
Gestion des relations avec les fournisseurs, y compris les pratiques en matière de paiement   Gestion des relations avec les fournisseurs, y compris les pratiques en matière de paiement   Risque   Chaîne de valeur amont   Invariable   Risque réputationnel en cas de mise en cause de la responsabilité du groupe pour les impacts ESG négatifs (pratiques non-éthiques ou dérogeant aux droits humains) causés par ses fournisseurs et prestataires.
Impact positif   Chaîne de valeur amont   Invariable   Impact positif sur les fournisseurs en les encourageant à des pratiques vertueuses (sélection rigoureuse des fournisseurs), en améliorant la qualité de la relation fournisseurs et la gestion des délais de paiement.
1.5.2 SBM 3 - Impacts, risques et opportunités matériels et leur lien avec la stratégie et le modèle économique

Les impacts, risques et opportunités (IRO) matériels ressortant de l’analyse de double matérialité sont listés dans la section 1.5.1.1 (IRO-1). Cette description permet d’identifier où dans son modèle économique, ses activités propres ou sa chaîne de valeur ces IRO matériels sont concentrés.

Le modèle d’affaires, la chaîne de valeur et l’intégration des enjeux de durabilité dans la stratégie du Groupe BPCE sont détaillés dans la section 1.3.1.2 (SBM-1).

Les interactions entre ces impacts, risques et opportunités matériels, le modèle d’affaires du groupe et la stratégie du groupe, incarnée par le projet stratégique VISION 2030, ainsi que la manière dont les impacts matériels positifs ou négatifs influent sur la société (clients, acteurs du territoire ou collaborateurs) ou l’environnement sont présentées au sein de chaque ESRS thématique.

En l’absence de pratiques établies pour les institutions financières, ne sont pas publiés au titre de l’exercice 2024, les effets financiers relatifs aux :

  • Risques et opportunités matériels de l’entreprise sur sa situation financière, sa performance financière et ses flux de trésorerie ;
  • Risques et opportunités matériels pour lesquels il existe un risque d’ajustement significatif de la valeur comptable des actifs et des passifs figurant dans les états financiers au cours de la prochaine période annuelle.

En ce qui concerne le risque climatique, le Groupe BPCE analyse la résilience de son modèle économique sur ses trois activités (financement, assurances, gestion d’actifs) au travers de stress tests climatiques au sein des processus d’autoévaluation de l’adéquation de ses fonds propres (ICAAP) et de sa liquidité (ILAAP) au regard des risques auxquels il peut être confronté. Cette analyse est présentée au sein du chapitre E1 - Changement climatique (paragraphe 2.2.3.2.1).

1.5.3 IRO 2 - Exigences de publication au titre des ESRS couvertes par l’état de durabilité de l’entreprise

Exigences de publication au titre des ESRS couvertes par l’état de durabilité de l’entreprise.

ESRS 2 GOV-1
Exigence de publication et point de données Référence SFDR  (1) Référence Pilier 3  (2) Référence règlements sur les indices de référence  (3) UE Loi européenne sur le climat  (4) Section du rapport
Mixité au sein des organes de gouvernance paragraphe 21, point d) Indicateur no 13, tableau 1, annexe I   Annexe II du règlement délégué (UE) 2020/1816 de la Commission  (5)   1.4.1.1
Pourcentage d’administrateurs indépendants paragraphe 21, point e)     Annexe II du règlement délégué (UE) 2020/1816 de la Commission   1.4.1.1
ESRS 2 GOV-4
Exigence de publication et point de données Référence SFDR  (1) Référence Pilier 3  (2) Référence règlements sur les indices de référence  (3) UE Loi européenne sur le climat  (4) Section du rapport
Déclaration sur la vigilance raisonnable paragraphe 30 Indicateur no 10, tableau 3, annexe I       1.4.5
ESRS 2 SBM-1
Exigence de publication et point de données Référence SFDR  (1) Référence Pilier 3  (2) Référence règlements sur les indices de référence  (3) UE Loi européenne sur le climat  (4) Section du rapport
Participation à des activités liées aux combustibles fossiles paragraphe 40, point d) i) Indicateur no 4, tableau 1, annexe I

Article 449 bis du règlement (UE) no 575/2013 ; Règlement d’exécution (UE) 2022/2453 de la

Commission  (6) , tableau 1 : Informations qualitatives sur le risque environnemental et tableau 2 : Informations qualitatives sur le risque social

Annexe II du règlement délégué (UE) 2020/1816 de la Commission   Non applicable
Participation à des activités liées à la fabrication de produits chimiques paragraphe 40, point d) ii) Indicateur no 9, tableau 2, annexe I   Annexe II du règlement délégué (UE) 2020/1816 de la Commission   Non applicable
Participation à des activités liées à des armes controversées paragraphe 40, point d) iii) Indicateur no 14, tableau 1, annexe I   Article 12, paragraphe 1, du règle- ment délégué (UE) 2020/1818 (7) , annexe II du règlement délégué (UE) 2020/1816   Non applicable
Participation à des activités liées à la culture et à la production de tabac paragraphe 40, point d) iv)     Règlement délégué (UE) 2020/1818, article 12, paragraphe 1, du règlement délégué (UE) 2020/1816, annexe II.   Non applicable
ESRS E1-1
Exigence de publication et point de données Référence SFDR  (1) Référence Pilier 3  (2) Référence règlements sur les indices de référence  (3) UE Loi européenne sur le climat  (4) Section du rapport
Plan de transition pour atteindre la neutralité climatique d’ici à 2050 paragraphe 14       Article 2, paragraphe 1, du règlement (UE) 2021/1119 2.2.3.1
Entreprises exclues des indices de référence « Accord de Paris » paragraphe 16, point g)  

Article 449 bis

Règlement (UE)

no 575/2013, règlement d’exécution (UE) 2022/2453 de la Commission,

modèle 1 : Portefeuille bancaire — Risque de transition lié au changement climatique : Qualité de crédit des expositions par secteur, émissions et échéance résiduelle

Article 12, paragraphe 1, points d) à g), et article 12, paragraphe 2, du règlement délégué (UE) 2020/1818   Non applicable
ESRS E1-4
Exigence de publication et point de données Référence SFDR  (1) Référence Pilier 3  (2) Référence règlements sur les indices de référence  (3) UE Loi européenne sur le climat  (4) Section du rapport
Cibles de réduction des émissions de GES paragraphe 34 Indicateur no 4, tableau 2, annexe I

Article 449 bis

Règlement (UE)

no 575/2013, règlement d’exécution (UE) 2022/2453 de la Commission,

modèle 3 : Portefeuille bancaire — Risque de transition lié au changement climatique : indicateurs d’alignement

Article 6 du règlement délégué (UE) 2020/1818   2.2.4.1
ESRS E1-5
Exigence de publication et point de données Référence SFDR  (1) Référence Pilier 3  (2) Référence règlements sur les indices de référence  (3) UE Loi européenne sur le climat  (4) Section du rapport
Consommation d’énergie produite à partir de combustibles fossiles ventilée par source d’énergie (uniquement les secteurs ayant un fort impact sur le climat) paragraphe 38 Indicateur no 5, tableau 1, et indicateur no 5, tableau 2, annexe I       Non pertinent
Consommation d’énergie et mix énergétique paragraphe 37 Indicateur no 5, tableau 1, annexe I       Non pertinent
Intensité énergétique des activités dans les secteurs à fort impact climatique paragraphes 40 à 43 Indicateur no 6, tableau 1, annexe I       Non pertinent
ESRS E1-6
Exigence de publication et point de données Référence SFDR  (1) Référence Pilier 3  (2) Référence règlements sur les indices de référence  (3) UE Loi européenne sur le climat  (4) Section du rapport

Émissions brutes de GES des scopes 1, 2 ou 3 et émissions totales de GES

paragraphe 44

Indicateurs no 1 et no 2, tableau 1, annexe I

Article 449 bis du règlement (UE)

no 575/2013, règlement d’exécution (UE) 2022/2453 de la Commission,

modèle 1 : Portefeuille bancaire — Risque de transition lié au changement climatique : Qualité de crédit des expositions par secteur, émissions et échéance résiduelle

Article 5, paragraphe 1, article 6 et

article 8, paragraphe 1, du règlement délégué (UE) 2020/1818

  2.2.4.2
Intensité des émissions de GES brutes paragraphes 53 à 55 Indicateur no 3, tableau 1, annexe I

Article 449 bis du règlement (UE)

no 575/2013, règlement d’exécution (UE) 2022/2453 de la Commission,

modèle 3 : Portefeuille bancaire — Risque de transition lié au changement climatique : indicateurs d’alignement

Article 8, paragraphe 1, du règlement délégué (UE) 2020/1818   Non pertinent
ESRS E1-7
Exigence de publication et point de données Référence SFDR  (1) Référence Pilier 3  (2) Référence règlements sur les indices de référence  (3) UE Loi européenne sur le climat  (4) Section du rapport
Absorptions de GES et crédits carbone paragraphe 56       Article 2, paragraphe 1, du règlement (UE) 2021/1119 Non pertinent
ESRS E1-9
Exigence de publication et point de données Référence SFDR  (1) Référence Pilier 3  (2) Référence règlements sur les indices de référence  (3) UE Loi européenne sur le climat  (4) Section du rapport
Exposition du portefeuille de l’indice de référence à des risques physiques liés au climat paragraphe 66    

Annexe II du règlement délégué (UE) 2020/1818,

Annexe II du règlement délégué (UE) 2020/1816

  Phase-in

Désagrégation des montants monétaires par risque physique aigu et chronique paragraphe 66, point a)

Localisation des actifs importants exposés à un risque physique matériel paragraphe 66, point c)

 

Article 449 bis du règlement (UE)

no 575/2013, règlement d’exécution (UE) 2022/2453 de la Commission, paragraphes 46 et 47,

modèle 5 : Portefeuille bancaire — Risque physique lié au changement climatique : expositions soumises à un risque physique.

    Phase-in
Ventilation de la valeur comptable des actifs immobiliers de l’entreprise par classe d’efficacité énergétique paragraphe 67, point c)  

Article 449 bis du règlement (UE)

no 575/2013, règlement d’exécution (UE) 2022/2453 de la Commission, paragraphe 34, modèle 2 : Portefeuille bancaire

— Risque de transition lié au changement climatique : Prêts garantis par des biens immobiliers

— Efficacité énergétique des sûretés

    Phase-in
Degré d’exposition du portefeuille aux opportunités liées au climat paragraphe 69     Annexe II du règlement délégué (UE) 2020/1818 de la Commission   Phase-in
ESRS E2-4
Exigence de publication et point de données Référence SFDR  (1) Référence Pilier 3  (2) Référence règlements sur les indices de référence  (3) UE Loi européenne sur le climat  (4) Section du rapport
Quantité de chaque polluant énuméré dans l’annexe II du règlement E-PRTR (registre européen des rejets et des transferts de polluants) rejetés dans l’air, l’eau et le sol, paragraphe 28

Indicateur no 8,

tableau 1, annexe I ; indicateur no 2, tableau 2, annexe I, indicateur no 1, tableau 2, annexe I ; indicateur no 3, tableau 2, annexe I

      Non matériel
ESRS E3-1
Exigence de publication et point de données Référence SFDR  (1) Référence Pilier 3  (2) Référence règlements sur les indices de référence  (3) UE Loi européenne sur le climat  (4) Section du rapport
Ressources hydriques et marines, paragraphe 9 Indicateur no 7, tableau 2, annexe I       Non matériel

ESRS E3-1

Politique en la matière paragraphe 13

Indicateur no 8, tableau 2, annexe I        

ESRS E3-1

Pratiques durables en ce qui concerne les océans et les mers paragraphe 14

Indicateur no 12, tableau 2, annexe I       Non matériel
ESRS E3-4
Exigence de publication et point de données Référence SFDR  (1) Référence Pilier 3  (2) Référence règlements sur les indices de référence  (3) UE Loi européenne sur le climat  (4) Section du rapport
Pourcentage total d’eau recyclée et réutilisée paragraphe 28, point c) Indicateur no 6.2, tableau 2, annexe I       Non matériel
Consommation d’eau totale en m3 par rapport au chiffre d’affaires généré par les propres activités de l’entreprise paragraphe 29 Indicateur no 6.1, tableau 2, annexe I       Non matériel
ESRS 2- SBM 3-E4
Exigence de publication et point de données Référence SFDR  (1) Référence Pilier 3  (2) Référence règlements sur les indices de référence  (3) UE Loi européenne sur le climat  (4) Section du rapport
paragraphe 16, point a) i Indicateur no 7, tableau 1, annexe I       Non matériel
paragraphe 16, point b) Indicateur no 10, tableau 2, annexe I       Non matériel
paragraphe 16, point c) Indicateur no 14, tableau 2, annexe I       Non matériel
ESRS E4-2
Exigence de publication et point de données Référence SFDR  (1) Référence Pilier 3  (2) Référence règlements sur les indices de référence  (3) UE Loi européenne sur le climat  (4) Section du rapport
Pratiques ou politiques foncières/ agricoles durables paragraphe 24, point b) Indicateur no 11, tableau 2, annexe I       Non matériel
Pratiques ou politiques durables en ce qui concerne les océans/mers paragraphe 24, point c) Indicateur no 12, tableau 2, annexe I       Non matériel
Politiques de lutte contre la déforestation paragraphe 24, point d) Indicateur no 15, tableau 2, annexe I       Non matériel
ESRS E5-5
Exigence de publication et point de données Référence SFDR  (1) Référence Pilier 3  (2) Référence règlements sur les indices de référence  (3) UE Loi européenne sur le climat  (4) Section du rapport
Déchets non recyclés paragraphe 37, point d) Indicateur no 13, tableau 2, annexe I       Non matériel
Déchets dangereux et déchets radioactifs paragraphe 39 Indicateur no 9, tableau 1, annexe I       Non matériel
ESRS 2 - SBM3 - S1
Exigence de publication et point de données Référence SFDR  (1) Référence Pilier 3  (2) Référence règlements sur les indices de référence  (3) UE Loi européenne sur le climat  (4) Section du rapport
Risque de travail forcé paragraphe 14, point f) Indicateur no 13, tableau 3, annexe I       3.1.3.4.1
Risque d’exploitation d’enfants par le travail paragraphe 14, point g) Indicateur no 12, tableau 3, annexe I       3.1.3.4.1
ESRS S1-1
Exigence de publication et point de données Référence SFDR  (1) Référence Pilier 3  (2) Référence règlements sur les indices de référence  (3) UE Loi européenne sur le climat  (4) Section du rapport
Engagements à mener une politique en matière des droits de l’homme paragraphe 20 Indicateur no 9, tableau 3, et indicateur no 11, tableau 1, annexe I       3.1.3.1.1.
Politiques de vigilance raisonnable sur les questions visées par les conventions fondamentales 1 à 8 de l’Organisation internationale du travail, paragraphe 21     Annexe II du règlement délégué (UE) 2020/1816 de la Commission   3.1.3.1.1.
3.1.3.1.2.
3.1.3.4.1.
Processus et mesures de prévention de la traite des êtres humains paragraphe 22 Indicateur no 11, tableau 3, annexe I       3.1.3.1.1.
3.1.3.4.1.
Politique de prévention ou système de gestion des accidents du travail paragraphe 23 Indicateur no 1, tableau 3, annexe I       3.1.3.1.2.
ESRS S1-3
Exigence de publication et point de données Référence SFDR  (1) Référence Pilier 3  (2) Référence règlements sur les indices de référence  (3) UE Loi européenne sur le climat  (4) Section du rapport
Mécanismes de traitement des différends ou des plaintes paragraphe 32, point c) Indicateur no 5, tableau 3, annexe I       3.1.3.3.1
ESRS S1-14
Exigence de publication et point de données Référence SFDR  (1) Référence Pilier 3  (2) Référence règlements sur les indices de référence  (3) UE Loi européenne sur le climat  (4) Section du rapport
Nombre de décès et nombre et taux d’accidents liés au travail paragraphe 88, points b) et c) Indicateur no 2, tableau 3, annexe I   Annexe II du règlement délégué (UE) 2020/1816 de la Commission   3.1.5.10.
Nombre de jours perdus pour cause de blessures, d’accidents, de décès ou de maladies paragraphe 88, point e) Indicateur no 3, tableau 3, annexe I       3.1.5.10.
ESRS S1-16
Exigence de publication et point de données Référence SFDR  (1) Référence Pilier 3  (2) Référence règlements sur les indices de référence  (3) UE Loi européenne sur le climat  (4) Section du rapport
Écart de rémunération entre hommes et femmes non corrigé paragraphe 97, point a) Indicateur no 12, tableau 1, annexe I   Annexe II du règlement délégué (UE) 2020/1816   3.1.5.12
Ratio de rémunération excessif du directeur général paragraphe 97, point b) Indicateur no 8, tableau 3, annexe I       3.1.5.12
ESRS S1-17
Exigence de publication et point de données Référence SFDR  (1) Référence Pilier 3  (2) Référence règlements sur les indices de référence  (3) UE Loi européenne sur le climat  (4) Section du rapport
Cas de discrimination paragraphe 103, point a) Indicateur no 7, tableau 3, annexe I       Non pertinent
Non-respect des principes directeurs relatifs aux entreprises et aux droits de l’homme et des principes directeurs de l’OCDE paragraphe 104, point a) Indicateur no 10, tableau 1, et indicateur no 14, tableau 3, annexe I   Annexe II du règlement délégué (UE) 2020/1816, article 12, paragraphe 1, du règlement délégué (UE) 2020/ 1818   Non pertinent
ESRS 2- SBM3 — S2
Exigence de publication et point de données Référence SFDR  (1) Référence Pilier 3  (2) Référence règlements sur les indices de référence  (3) UE Loi européenne sur le climat  (4) Section du rapport
Risque important d’exploitation d’enfants par le travail ou de travail forcé dans la chaîne de valeur paragraphe 11, point b)

Indicateurs no 12

et no 13, Tableau 3, annexe I

      3.2.2
ESRS S2-1
Exigence de publication et point de données Référence SFDR  (1) Référence Pilier 3  (2) Référence règlements sur les indices de référence  (3) UE Loi européenne sur le climat  (4) Section du rapport
Engagements à mener une politique en matière des droits de l’homme paragraphe 17 Indicateur no 9, tableau 3, et indicateur no 11, tableau 1, annexe I       3.2.3.1
Politiques relatives aux travailleurs de la chaîne de valeur paragraphe 18

Indicateurs no 11

et no 4, tableau 3, annexe I

      3.2.3.1
Non-respect des principes directeurs relatifs aux entreprises et aux droits de l’homme et des principes directeurs de l’OCDE paragraphe 19 Indicateur no 10, tableau 1, annexe I   Annexe II du règlement délégué (UE) 2020/1816, article 12, paragraphe 1, du règlement délégué (UE) 2020/ 1818   Non pertinent
Politiques de vigilance raisonnable sur les questions visées par les conventions fondamentales 1 à 8 de l’Organisation internationale du travail, paragraphe 19     Annexe II du règlement délégué (UE) 2020/1816   3.2.3.4
ESRS S2-4
Exigence de publication et point de données Référence SFDR  (1) Référence Pilier 3  (2) Référence règlements sur les indices de référence  (3) UE Loi européenne sur le climat  (4) Section du rapport
Problèmes et incidents en matière de droits de l’homme* liés à la chaîne de valeur en amont ou en aval paragraphe 36 Indicateur no 14, tableau 3, annexe I       Non pertinent
ESRS S3-1
Exigence de publication et point de données Référence SFDR  (1) Référence Pilier 3  (2) Référence règlements sur les indices de référence  (3) UE Loi européenne sur le climat  (4) Section du rapport
Engagements à mener une politique en matière de droits de l’homme paragraphe 16

Indicateur no 9,

tableau 3, annexe I, et indicateur no 11,

tableau 1, annexe I

      3.3.2
Non-respect des principes directeurs relatifs aux entreprises et aux droits de l’homme, des principes de l’OIT ou des principes directeurs de l’OCDE paragraphe 17 Indicateur no 10, tableau 1, annexe I   Annexe II du règlement délégué (UE) 2020/1816, article 12, paragraphe 1, du règlement délégué (UE) 2020/ 1818   Non pertinent
ESRS S3-4
Exigence de publication et point de données Référence SFDR  (1) Référence Pilier 3  (2) Référence règlements sur les indices de référence  (3) UE Loi européenne sur le climat  (4) Section du rapport
Problèmes et incidents en matière de droits de l’homme paragraphe 36 Indicateur no 14, tableau 3, annexe I       3.3.3.1.3
ESRS S4-1
Exigence de publication et point de données Référence SFDR  (1) Référence Pilier 3  (2) Référence règlements sur les indices de référence  (3) UE Loi européenne sur le climat  (4) Section du rapport
Politiques relatives aux consommateurs et aux utilisateurs finaux paragraphe 16 Indicateur no 9, tableau 3, et indicateur no 11, tableau 1, annexe I       3.4.3.1
Non-respect des principes directeurs relatifs aux entreprises et aux droits de l’homme et des principes directeurs de l’OCDE paragraphe 17 Indicateur no 10, tableau 1, annexe I   Annexe II du règlement délégué (UE) 2020/1816, article 12, paragraphe 1, du règlement délégué (UE) 2020/ 1818   Non pertinent
ESRS S4-4
Exigence de publication et point de données Référence SFDR  (1) Référence Pilier 3  (2) Référence règlements sur les indices de référence  (3) UE Loi européenne sur le climat  (4) Section du rapport
Problèmes et incidents en matière de droits de l’homme paragraphe 35 Indicateur no 14, tableau 3, annexe I       3.4.3.3
ESRS G1-1
Exigence de publication et point de données Référence SFDR  (1) Référence Pilier 3  (2) Référence règlements sur les indices de référence  (3) UE Loi européenne sur le climat  (4) Section du rapport
Convention des Nations unies contre la corruption paragraphe 10, point b) Indicateur no 15, tableau 3, annexe I       4.1.1.5.1
Protection des lanceurs d’alerte paragraphe 10, point d) Indicateur no 6, tableau 3, annexe I       4.1.1.3.3.
ESRS G1-4
Exigence de publication et point de données Référence SFDR  (1) Référence Pilier 3  (2) Référence règlements sur les indices de référence  (3) UE Loi européenne sur le climat  (4) Section du rapport
Amendes pour infraction à la législation sur la lutte contre la corruption et les actes de corruption paragraphe 24, point a) Indicateur no 17, tableau 3, annexe I   Annexe II du règlement délégué (UE) 2020/1816   4.1.2.1
Normes de lutte contre la corruption et les actes de corruption paragraphe 24, point b) Indicateur no 16, tableau 3, annexe I       4.1.2.1
  1. (1) Règlement (UE) 2019/2088 du Parlement européen et du Conseil du 27 novembre 2019 sur la publication d’informations en matière de durabilité dans le secteur des services financiers (JO L 317 du 9.12.2019, p. 1).
  2. (2) Règlement (UE) no 575/2013 du Parlement européen et du Conseil du 26 juin 2013 concernant les exigences prudentielles applicables aux établissements de crédit et aux entreprises d’investissement et modifiant le règlement (UE) no 648/2012 (règlement sur les exigences de fonds propres ou règlement « CRR ») (JO L 176 du 27.6.2013, p. 1).
  3. (3) Règlement (UE) 2016/1011 du Parlement européen et du Conseil du 8 juin 2016 concernant les indices utilisés comme indices de référence dans le cadre d’instruments et de contrats financiers ou pour mesurer la performance de fonds d’investissement et modifiant les directives 2008/48/CE et 2014/17/UE et le règlement (UE) no 596/2014 (JO L 171 du 29.6.2016, p. 1).
ESRS   Exigences de publication   Référence dans la déclaration de durabilité   Pages
ESRS 2   BP-1 — Base générale pour la préparation des états de durabilité   1.1.1 BP 1 - Base générale pour la préparation des états de durabilité   50
    BP-2 — Publication d’informations relatives à des circonstances particulières   1.1.2 BP 2 - Publication d’informations relatives à des circonstances particulières   51
    GOV-1 — Le rôle des organes d’administration, de direction et de surveillance   1.4.1 GOV 1 - Le rôle des organes d’administration, de direction et de surveillance   67
    GOV-2 — Informations transmises aux organes d’administration, de direction et de surveillance de l’entreprise et enjeux de durabilité traités par ces organes   1.4.2 GOV 2 -Informations transmises aux organes d’administration, de direction et de surveillance de l’entreprise et enjeux de durabilité traités par ces organes   69
    GOV-3 — Intégration des performances en matière de durabilité dans les mécanismes d’incitation   1.4.3 GOV 3 - Intégration des performances en matière de durabilité dans les mécanismes d’incitation   73
    GOV-4 — Déclaration sur la vigilance raisonnable   1.4.5 GOV 4 - Déclaration sur la vigilance raisonnable   77
    GOV-5 — Gestion des risques et contrôles internes de l’information en matière de durabilité   1.4.4 GOV 5 - Gestion des risques et contrôles internes de l’information en matière de durabilité   73
    SBM-1 — Stratégie, modèle économique et chaîne de valeur   1.3.1 SBM 1 - Stratégie, modèle économique et chaîne de valeur   55
    SBM-2 — Intérêts et points de vue des parties prenantes   1.3.2 SBM 2 -Intérêts et points de vue des parties prenantes   65
    SBM-3 — Impacts, risques et opportunités matériels et leur lien avec la stratégie et le modèle économique   1.5.2 SBM 3 - Impacts, risques et opportunités matériels et leur lien avec la stratégie et le modèle économique   87
    IRO-1 — Description des processus d’identification et d’évaluation des impacts, risques et opportunités matériels   1.5.1 IRO 1 - Description des processus d’identification et d’évaluation des impacts, risques et opportunités matériels   78
    IRO-2 — Exigences de publication au titre des ESRS couvertes par l’état de durabilité de l’entreprise   1.5.3 IRO 2 - Exigences de publication au titre des ESRS couvertes par l’état de durabilité de l’entreprise   87
ESRS E1   ESRS 2 GOV-3 — Intégration des performances en matière de durabilité dans les mécanismes d’incitation   1.4.3 GOV 3 - Intégration des performances en matière de durabilité dans les mécanismes d’incitation   73
    E1-1 — Plan de transition pour l’atténuation du changement climatique   2.2.3.1 (E1–1) Plan de transition pour l’atténuation du changement climatique   111
    ESRS 2 SBM-3 — Impacts, risques et opportunités matériels et leur interaction avec la stratégie et le modèle économique   2.2.3.2 (ESRS 2 SBM-3) Impacts, risques et opportunités matériels et leur interaction avec la stratégie et le modèle économique   125
    ESRS 2 IRO-1 — Description des processus permettant d’identifier et d’évaluer les impacts, risques et opportunités matériels liés au climat   2.2.2.1 (ESRS 2 - IRO-1) Description des processus permettant d’identifier et d’évaluer les impacts, risques et opportunités matériels liés au climat   106
    E1-2 — Politiques liées à l’atténuation du changement climatique et à l’adaptation à celui-ci   2.2.3.3 (E1-2) Politiques liées à l’atténuation du changement climatique et à l’adaptation à celui-ci   126
    E1-3 — Actions et ressources en rapport avec les politiques en matière de changement climatique   2.2.3.4 (E1-3) Actions et ressources en rapport avec les politiques en matière de changement climatique   127
    E1-4 — Cibles liées à l’atténuation du changement climatique et à l’adaptation à celui-ci   2.2.4.1 (E1-4) Cibles liées à l’atténuation du changement climatique et à l’adaptation à celui-ci   134
    E1-6 — Émissions brutes de GES des scopes 1, 2, 3 et émissions totales de GES   2.2.4.2 (E1-6) Émissions brutes de GES des scopes 1, 2, 3 et émissions totales de GES   140
ESRS S1   ESRS 2 SBM-2 — Intérêts et points de vue des parties prenantes   3.1.1 SBM 2 - Intérêts et points de vue des parties prenantes   144
    ESRS 2 SBM-3 — Impacts, risques et opportunités matériels et leur interaction avec la stratégie et le modèle économique   3.1.2 Exigence de publication liée à ESRS 2 SBM-3 — Impacts, risques et opportunités matériels et leur interaction avec la stratégie et le modèle économique   144
    S1-1 — Politiques concernant le personnel de l’entreprise   3.1.3.1 (S1-1) Politiques concernant le personnel de l’entreprise   145
    S1-2 — Processus de dialogue avec le personnel de l’entreprise et ses représentants au sujet des impacts   3.1.3.2 (S1-2) Processus de dialogue avec le personnel de l’entreprise et ses représentants au sujet des impacts   153
    S1-3 — Processus de réparation des impacts négatifs et canaux permettant au personnel de l’entreprise de faire part de ses préoccupations   3.1.3.3 (S1-3) Processus de réparation des impacts négatifs et canaux permettant au personnel de l’entreprise de faire part de ses préoccupations   156
    S1-4 — Actions concernant les impacts matériels sur le personnel de l’entreprise, approches visant à gérer les risques matériels et à saisir les opportunités matérielles concernant le personnel de l’entreprise, et efficacité de ces actions   3.1.3.4 (S1-4) Actions concernant les impacts matériels sur le personnel de l’entreprise, approches visant à gérer les risques matériels et à saisir les opportunités matérielles concernant le personnel de l’entreprise, et efficacité de ces actions   158
    S1-5 — Cibles liées à la gestion des impacts négatifs matériels, à la promotion des impacts positifs et à la gestion des risques et opportunités matériels   3.1.4.1 (S1- 5) Cibles liées à la gestion des impacts négatifs matériels, à la promotion des impacts positifs et à la gestion des risques et opportunités matériels   163
    S1-6 — Caractéristiques des salariés de l’entreprise   3.1.5.2 (S1-6) Caractéristiques des salariés de l’entreprise   167
    S1-7 — Caractéristiques des non-salariés assimilés au personnel de l’entreprise   3.1.5.3 (S1-7) Caractéristiques des non-salariés assimilés au personnel de l’entreprise   170
    S1-8 — Couverture des négociations collectives et dialogue social   3.1.5.4 (S1-8) Couverture des négociations collectives et dialogue social   170
    S1-9 — Indicateurs de diversité   3.1.5.5 (S1-9) Indicateurs de diversité   171
    S1-10 — Salaires décents   3.1.5.6 (S1-10) Salaires décents   172
    S1-11 — Protection sociale   3.1.5.7 (S1-11) Protection sociale   172
    S1-12 — Personnes handicapées   3.1.5.8 (S1-12) Personnes handicapées   173
    S1-13 — Indicateurs de formation et de développement des compétences   3.1.5.9 (S1-13) Indicateurs de formation et de développement des compétences   173
    S1-14 — Indicateurs de santé et de sécurité   3.1.5.10 (S1-14) Indicateurs de santé et de sécurité   174
    S1-15 — Indicateurs d’équilibre entre vie professionnelle et vie privée   3.1.5.11 (S1-15) Indicateurs d’équilibre entre vie professionnelle et vie privée   176
    S1-16 — Indicateurs de rémunération (écart de rémunération et rémunération totale)   3.1.5.12 (S1-16) Indicateurs de rémunération (écart de rémunération et rémunération totale)   177
    S1-17 — Cas, plaintes et impacts graves sur les droits de l’homme   3.1.5.13 (S1-17) Cas, plaintes et impacts graves sur les droits de l’homme   178
ESRS S2   ESRS 2 SBM-2 — Intérêts et points de vue des parties prenantes   1.3.2 SBM 2 - Intérêts et points de vue des parties prenantes   181
    ESRS 2 SBM-3 — Impacts, risques et opportunités matériels et interactions avec la stratégie et le modèle économique   3.2.1.2 (ESRS 2 SBM-3) Impacts, risques et opportunités matériels et interactions avec la stratégie et le modèle économique   181
    S2-1 — Politiques relatives aux travailleurs de la chaîne de valeur   3.2.3.1 (S2-1) Politiques relatives aux travailleurs de la chaîne de valeur   182
    S2-2 — Processus de dialogue avec les travailleurs de la chaîne de valeur au sujet des impacts   3.2.3.2 (S2-2) Processus de dialogue avec les travailleurs de la chaîne de valeur au sujet des impacts   184
    S2-3 — Processus visant à remédier aux impacts négatifs et canaux permettant aux travailleurs de la chaîne de valeur de faire part de leurs préoccupations   3.2.3.3 (S2-3) Processus visant à remédier aux impacts négatifs et canaux permettant aux travailleurs de la chaîne de valeur de faire part de leurs préoccupations   185
    S2-4 — Actions concernant les impacts matériels sur les travailleurs de la chaîne de valeur, approches visant à gérer les risques matériels et à saisir les opportunités matérielles concernant les travailleurs de la chaîne de valeur, et efficacité de ces actions   3.2.3.4 (S2-4) Actions concernant les impacts matériels sur les travailleurs de la chaîne de valeur, approches visant à gérer les risques matériels et à saisir les opportunités matérielles concernant les travailleurs de la chaîne de valeur, et efficacité de ces actions   187
    S2-5 — Cibles liées à la gestion des impacts négatifs matériels, à la promotion des impacts positifs et à la gestion des risques et opportunités matériels   3.2.4.1 (S2-5) Cibles liées à la gestion des impacts négatifs matériels, à la promotion des impacts positifs et à la gestion des risques et opportunités matériels   189
ESRS S3   ESRS 2 SBM-2 — Intérêts et points de vue des parties prenantes   ESRS 2 SBM-2 — Intérêts et points de vue des parties prenantes   191
    ESRS 2 SBM-3 — Impacts, risques et opportunités matériels et interactions avec la stratégie et le modèle économique   ESRS 2 SBM-3 — Impacts, risques et opportunités matériels et interactions avec la stratégie et le modèle économique   191
    S3-1 — Politiques relatives aux communautés affectées   3.3.3.1.1/ 3.3.3.2.1 (S3-1) Politiques relatives aux communautés affectées   192/196
    S3-2 — Processus de dialogue avec les communautés affectées au sujet des impacts   3.3.3.1.2/ 3.3.3.2.2 (S3-2) Processus de dialogue avec les communautés affectées au sujet des impacts   192/197
    S3-3 — Processus visant à remédier aux impacts négatifs et canaux permettant aux communautés affectées de faire part de leurs préoccupations   3.3.3.1.3/ 3.3.3.2.3 (S3-3) Processus visant à remédier aux impacts négatifs et canaux permettant aux communautés affectées de faire part de leurs préoccupations   192 / 197
    S3-4 — Actions concernant les impacts matériels sur les communautés affectées, approches visant à gérer les risques matériels et à saisir les opportunités matérielles concernant les communautés affectées, et efficacité de ces actions   3.3.3.1.4/ 3.3.3.2.4 (S3-4) Actions concernant les impacts matériels sur les communautés affectées, approches visant à gérer les risques matériels et à saisir les opportunités matérielles concernant les communautés affectées, et efficacité de ces actions   193 / 198
    S3-5 — Cibles liées à la gestion des impacts négatifs matériels, au développement des impacts positifs et à la gestion des risques et opportunités matériels   3.3.4.1/ 3.3.4.2 (S3-5) Cibles liées à la gestion des impacts négatifs matériels, au développement des impacts positifs et à la gestion des risques et opportunités matériels   200
ESRS S4   ESRS 2 SBM-2 — Intérêts et points de vue des parties prenantes   3.4.1 SBM 2 - Intérêts et points de vue des parties prenantes   201
    ESRS 2 SBM-3 — Impacts, risques et opportunités matériels et leur interaction avec la stratégie et le modèle économique   3.4.2 (ESRS 2 SBM-3) Impacts, risques et opportunités matériels et leur interaction avec la stratégie et le modèle économique   201
    S4-1 — Politiques relatives aux consommateurs et aux utilisateurs finaux   3.4.3.1 (S4-1) Politiques relatives aux consommateurs et aux utilisateurs finaux   203
    S4-2 — Processus de dialogue avec les consommateurs et utilisateurs finaux au sujet des impacts   3.4.3.2 (S4-2) Processus de dialogue avec les consommateurs et utilisateurs finaux au sujet des impacts   208
    S4-3 — Processus visant à remédier aux impacts négatifs et canaux permettant aux consommateurs et utilisateurs finaux de faire part de leurs préoccupations   3.4.3.3 (S4-3) Processus visant à remédier aux impacts négatifs et canaux permettant aux consommateurs et utilisateurs finaux de faire part de leurs préoccupations   210
    S4-4 — Actions concernant les impacts matériels sur les consommateurs et utilisateurs finaux, approches visant à gérer les risques matériels et à saisir les opportunités matérielles concernant les consommateurs et utilisateurs finaux, et efficacité de ces actions   3.4.3.4 (S4-4) Actions concernant les impacts matériels sur les consommateurs et utilisateurs finaux, approches visant à gérer les risques matériels et à saisir les opportunités matérielles concernant les consommateurs et utilisateurs finaux, et efficacité de ces actions   212
    S4-5 — Cibles liées à la gestion des impacts négatifs matériels, à la promotion des impacts positifs et à la gestion des risques et opportunités matériels   3.4.4.1 (S4-5) Cibles liées à la gestion des impacts négatifs matériels, à la promotion des impacts positifs et à la gestion des risques et opportunités matériels   216
ESRS G1   ESRS 2 GOV-1 — Le rôle des organes d’administration, de direction et de surveillance   4.1.1.1 (ESRS 2 - GOV-1) Le rôle des organes d’administration, de direction et de surveillance   218
    ESRS 2 IRO-1 — Description des processus d’identification et d’analyse des impacts, risques et opportunités matériels   4.1.1.2 (IRO-1) Description des processus d’identification et d’analyse des impacts, risques et opportunités matériels   218
    G1-1 — Politiques en matière de conduite des affaires et culture d’entreprise   4.1.1.3 (G1-1) Politiques en matière de conduite des affaires et culture d’entreprise   218
    G1-2 — Gestion des relations avec les fournisseurs   4.1.1.4 (G1-2) Gestion des relations avec les fournisseurs   221
    G1-3 — Prévention et détection de la corruption et des pots-de-vin   4.1.1.5 (G1-3) Prévention et détection de la corruption et des pots-de-vin   223
    G1-4 — Cas de corruption ou de versement de pots-de-vin   4.1.2.1 (G1-4) Cas de corruption ou de versement de pots-de-vin   226

2.2 Rapport des Commissaires aux comptes sur le rapport de durabilité du Groupe BPCE

Rapport de certification des informations en matière de durabilité et de contrôle des exigences de publication des informations prévues à l’article 8 du règlement (UE) 2020/852 de Groupe BPCE, relatives à l’exercice clos le 31 décembre 2024

A l’assemblée générale de la société GROUPE BPCE 7, promenade Germaine Sablon 75013 PARIS

Le présent rapport est émis en notre qualité de commissaires aux comptes du Groupe BPCE. Il porte sur les informations en matière de durabilité et les informations prévues à l’article 8 du règlement (UE) 2020/852, relatives à l’exercice clos le 31 décembre 2024 et incluses dans le rapport sur la gestion du groupe et présentées dans la section 2.1 « Rapport de durabilité du Groupe BPCE» du chapitre 2 du document d’enregistrement universel (ci-après le « Rapport de durabilité du Groupe BPCE »).

En application de l’article L.233-28-4 du code de commerce, le Groupe BPCE est tenu d’inclure les informations précitées au sein d’une section distincte du rapport sur la gestion du groupe. Ces informations ont été établies dans un contexte de première application des articles précités caractérisé par des incertitudes sur l’interprétation des textes, le recours à des estimations significatives, l’absence de pratiques et de cadre établis notamment pour l’analyse de double matérialité ainsi que par un dispositif de contrôle interne évolutif. Elles permettent de comprendre les impacts de l’activité du Groupe sur les enjeux de durabilité, ainsi que la manière dont ces enjeux influent sur l’évolution des affaires du groupe, de ses résultats et de sa situation. Les enjeux de durabilité comprennent les enjeux environnementaux, sociaux et de gouvernement d’entreprise.

En application du II de l’article L.821-54 du code précité, notre mission consiste à mettre en œuvre les travaux nécessaires à l’émission d’un avis, exprimant une assurance limitée, portant sur :

  • la conformité aux normes d’information en matière de durabilité adoptées en vertu de l’article 29 ter de la directive (UE) 2013/34 du Parlement européen et du Conseil du 14 décembre 2022 (ci-après ESRS pour European Sustainability Reporting Standards ) du processus mis en œuvre par Groupe BPCE pour déterminer les informations publiées, et le respect de l’obligation de consultation du comité social et économique prévue au sixième alinéa de l’article L.2312-17 du code du travail ;
  • la conformité des informations en matière de durabilité incluses dans le Rapport de durabilité du Groupe BPCE inclus dans le rapport sur la gestion du Groupe avec les exigences de l’article L.233-28-4 du code de commerce, y compris avec les ESRS ; et
  • le respect des exigences de publication des informations prévues à l’article 8 du règlement (UE) 2020/852.

L’exercice de cette mission est réalisé en conformité avec les règles déontologiques, y compris d’indépendance, et les règles de qualité prescrites par le code de commerce.

Il est également régi par les lignes directrices de la Haute Autorité de l’Audit « Mission de certification des informations en matière de durabilité et de contrôle des exigences de publication des informations prévues à l’article 8 du règlement (UE) 2020/852 » .

Dans les trois parties distinctes du rapport qui suivent, nous présentons, pour chacun des axes de notre mission, la nature des vérifications que nous avons opérées, les conclusions que nous en avons tirées, et, à l’appui de ces conclusions, les éléments qui ont fait l’objet, de notre part, d’une attention particulière et les diligences que nous avons mises en œuvre au titre de ces éléments. Nous attirons votre attention sur le fait que nous n’exprimons pas de conclusion sur ces éléments pris isolément et qu’il convient de considérer que les diligences explicitées s’inscrivent dans le contexte global de la formation des conclusions émises sur chacun des trois axes de notre mission.

Enfin, lorsqu’il nous semble nécessaire d’attirer votre attention sur une ou plusieurs informations en matière de durabilité fournies par Groupe BPCE dans le rapport sur la gestion du groupe, nous formulons un paragraphe d’observations.

Limites de notre mission

Notre mission ayant pour objectif d’exprimer une assurance limitée, la nature (choix des techniques de contrôle) des travaux, leur étendue (amplitude), et leur durée, sont moindres que ceux nécessaires à l’obtention d’une assurance raisonnable.

En outre, cette mission ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de Groupe BPCE, notamment à porter une appréciation, qui dépasserait la conformité aux prescriptions d’information des ESRS sur la pertinence des choix opérés par Groupe BPCE en termes de plans d’action, de cibles, de politiques, d’analyses de scénarios et de plans de transition.

Elle permet cependant d’exprimer des conclusions concernant le processus de détermination des informations en matière de durabilité publiées, les informations elles-mêmes, et les informations publiées en application de l’article 8 du règlement (UE) 2020/852, quant à l’absence d’identification ou, au contraire, l’identification, d’erreurs, omissions ou incohérences d’une importance telle qu’elles seraient susceptibles d’influencer les décisions que pourraient prendre les lecteurs des informations objet de nos vérifications.

Notre mission ne porte pas sur les éventuelles données comparatives.

Conformité aux ESRS du processus mis en œuvre par Groupe BPCE pour déterminer les informations publiées, et respect de l’obligation de consultation du comité social et économique prévue au sixième alinéa de l’article L.2312-17 du code du travail

Nature des vérifications opérées

Nos travaux ont consisté à vérifier que :

  • le processus défini et mis en œuvre par Groupe BPCE lui a permis, conformément aux ESRS, d’identifier et d’évaluer ses impacts, risques et opportunités liés aux enjeux de durabilité, et d’identifier ceux de ces impacts, risques et opportunités matériels qui ont conduit à la publication des informations en matière de durabilité dans le Rapport de durabilité du Groupe BPCE aux ESRS.

En outre, nous avons contrôlé le respect de l’obligation de consultation du comité social et économique.

Conclusion des vérifications opérées

Sur la base des vérifications que nous avons opérées, nous n’avons pas relevé d’erreurs, omissions ou incohérences importantes concernant la conformité du processus mis en œuvre par Groupe BPCE avec les ESRS.

Concernant la consultation du comité social et économique prévue au sixième alinéa de l’article L.2312-17 du code du travail, nous vous informons qu’à la date du présent rapport, celle-ci n’a pas encore eu lieu.

Observation

Sans remettre en cause la conclusion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur le paragraphe relatif à l’analyse de la double matérialité de la note 1.1.2.3 « Sources d’incertitude associées aux estimations et aux résultats » qui expose, pour l’exercice 2024, les incertitudes et les limitations associées aux méthodologies retenues pour l’analyse de la double matérialité relatives aux normes thématiques E2, E3, E4 et E5 (pollution, ressources aquatiques et marines, biodiversité et écosystèmes et utilisation des ressources et économie circulaire).  

Eléments qui ont fait l’objet d’une attention particulière

Nous vous présentons ci-après les éléments ayant fait l’objet d’une attention particulière de notre part concernant la conformité aux ESRS du processus mis en œuvre par Groupe BPCE pour déterminer les informations publiées.

  • Concernant l’identification des parties prenantes

Les informations relatives à l’identification des parties prenantes sont présentées dans la note 1.3.2 “SBM 2 - Intérêts et points de vue des parties prenantes” du Rapport de durabilité du Groupe BPCE.

Nous nous sommes entretenus avec la direction et avons revu la documentation disponible.

Nous avons également apprécié la cohérence entre les principales parties prenantes identifiées par le Groupe BPCE et la nature de ses activités, en tenant compte de ses relations d’affaires, de sa dimension coopérative et de sa chaîne de valeur.

  • Concernant l’identification des impacts, risques et opportunités

Les informations relatives à l’identification des impacts, risques et opportunités sont présentées à la note 1.5.1.1 “IRO 1 - Description du processus d’identification et d’évaluation des impacts, risques et opportunité matériels” du Rapport de durabilité du Groupe BPCE.

Nous avons pris connaissance du processus présenté et nous avons apprécié sa mise en œuvre par le Groupe BPCE, en lien avec les enjeux de durabilité mentionnés dans le paragraphe AR 16 des « Exigences d’application » de la norme ESRS 1 et ceux qui sont spécifiques au Groupe BPCE tel que précisé dans la note précitée.

En particulier, nous avons apprécié l’existence d’une démarche mise en place par le Groupe BPCE pour déterminer ses impacts, qui peuvent être source de risques ou d’opportunités.

Nous avons pris connaissance de la liste des IROs identifiés par le Groupe, incluant notamment la description de leur répartition dans les activités propres et la chaîne de valeur, ainsi que de leur horizon temporel (court, moyen ou long terme), et apprécié la cohérence de cette liste avec notre connaissance du Groupe BPCE et, le cas échéant, avec les analyses de risques qu’il a menées.  

  • Concernant l’évaluation de la matérialité d’impact et de la matérialité financière

Les informations relatives à l’évaluation de la matérialité d’impact et de la matérialité financière sont présentées à la note 1.5.1.1. “IRO 1 - Description des processus d’identification et d’évaluation des impacts, risques et opportunité matériels” du Rapport de durabilité du Groupe BPCE.

Nous avons pris connaissance, par entretien avec la direction et inspection de la documentation disponible, du processus d’évaluation de la matérialité d’impact et de la matérialité financière mis en œuvre par le Groupe, et apprécié sa conformité au regard des critères définis par ESRS 1.

Nous avons notamment apprécié la façon dont le Groupe BPCE a établi et appliqué les critères de matérialité de l’information définis par la norme ESRS 1 pour déterminer les informations matérielles publiées (i) au titre des indicateurs relatifs aux IRO matériels identifiés conformément aux normes ESRS thématiques concernées et (ii) au titre des informations qui lui sont spécifiques.

Conformité des informations en matière de durabilité incluses dans le Rapport de durabilité du Groupe BPCE avec les exigences de l’article L.233-28-4 du code de commerce, y compris avec les ESRS

Nature des vérifications opérées

Nos travaux ont consisté à vérifier que, conformément aux prescriptions légales et règlementaires, y compris aux ESRS :

  • les renseignements fournis permettent de comprendre les modalités de préparation et de gouvernance des informations en matière de durabilité incluses dans le Rapport de durabilité du Groupe BPCE, y compris les modalités de détermination des informations relatives à la chaîne de valeur et les exemptions de divulgation retenues ;
  • la présentation de ces informations en garantit la lisibilité et la compréhensibilité ;
  • le périmètre retenu par Groupe BPCE relativement à ces informations est approprié ; et
  • sur la base d’une sélection, fondée sur notre analyse des risques de non-conformité des informations fournies et des attentes de leurs utilisateurs, que ces informations ne présentent pas d’erreurs, omissions, incohérences importantes, c’est-à-dire susceptibles d’influencer le jugement ou les décisions des utilisateurs de ces informations.

Conclusion des vérifications opérées

Sur la base des vérifications que nous avons opérées, nous n’avons pas relevé d’erreurs, omissions, incohérences importantes concernant la conformité des informations en matière de durabilité incluses dans le Rapport de durabilité du Groupe BPCE avec les exigences de l’article L.233-28-4 du code de commerce, y compris avec les ESRS.

Observation

Sans remettre en cause la conclusion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur les notes 1.1.2.3 « Sources d’incertitude associées aux estimations et aux résultats », 2.2.3.1 “Plan de transition pour l’atténuation du changement climatique »,  et 2.2.4.2 « (E1-6) Émissions brutes de GES des périmètres 1, 2, 3 et émissions totales de GES » qui exposent le périmètre retenu pour le plan de transition et pour le calcul des émissions financées relatives à la chaîne de valeur (catégorie 15 du scope 3 selon le GHG protocol ) ainsi que les limitations liées à la disponibilité des données, les hypothèses utilisées et les méthodologies appliquées pour déterminer les estimations relatives aux cibles de décarbonation et au bilan des émissions de gaz à effet de serre.

Eléments qui ont fait l’objet d’une attention particulière

  • Informations fournies en application des normes environnementales (ESRS E1- Changement climatique)

Nous vous présentons ci-après les éléments ayant fait l’objet d’une attention particulière de notre part concernant la conformité aux ESRS des informations présentées aux notes 2.2.3.1 “Plan de transition pour l’atténuation du changement climatique » et 2.2.4 « Cibles et Métriques ».

En ce qui concerne les informations fournies au titre du bilan des émissions de gaz à effet de serre (ESRS E1-6), telles que mentionnées dans la note 2.2.4.2 “Émissions brutes de GES des périmètres 1,2,3 et émissions totales de GES” du Rapport de durabilité du Groupe BPCE, nos diligences ont notamment consisté à :  

  • prendre connaissance des processus, méthodologies, référentiels, données et estimations retenus par le Groupe BPCE pour établir les informations publiées, y compris le dispositif de mise en œuvre et de contrôle interne associé ; et
  • en complément, s’agissant plus particulièrement des émissions de scope 1, scope 2 et scope 3 (catégories 1, 2 et 6) relatives aux opérations propres du Groupe BPCE :
    • apprécier le caractère approprié des facteurs d’émission utilisés et vérifier le calcul des conversions afférentes compte tenu de l’incertitude inhérente à l’état des connaissances scientifiques ou économiques et à la qualité des données externes utilisées ;
    • rapprocher, sur base de sondages, les données sous-jacentes servant à l’élaboration du bilan d’émissions de gaz à effet de serre avec les pièces justificatives ainsi que l’exactitude arithmétique des calculs servant à établir les émissions estimées.
  • en complément, pour les émissions financées (scope 3, catégorie 15 du GHG Protocol ) :
    • comprendre le périmètre d’actifs couverts tel que décrit et apprécier sa justification au regard du référentiel appliqué ;
    • vérifier que la base utilisée pour le calcul des émissions financées correspond au périmètre d’actifs couverts tel que décrit dans la note 2.2.4.2 et la réconcilier à la balance comptable consolidée ;
    • apprécier la méthode de détermination des estimations y compris proxys sectoriels retenus;
    • vérifier l’exactitude arithmétique du calcul des émissions financées sur base d’échantillon.

En ce qui concerne la définition et les informations fournies au titre du Plan de transition pour l’atténuation et l’adaptation au changement climatique (ESRS E1-1) tels que définis dans la note 2.2.3.1 “Plan de transition pour l’atténuation du changement climatique” du Rapport de durabilité du Groupe BPCE, nos diligences ont notamment consisté à :

  • apprécier la description des hypothèses structurantes et scénario climatiques de référence sous-tendant ce plan, étant précisé que nous n’avons pas à nous prononcer sur le caractère approprié ou le niveau d’ambition des objectifs de ce plan de transition ;
  • apprécier la description des hypothèses structurantes et scénario climatiques de référence sous-tendant ce plan, étant précisé que nous n’avons pas à nous prononcer sur le caractère approprié ou le niveau d’ambition des objectifs de ce plan de transition ;
  • apprécier la cohérence de ce plan de transition avec les engagements pris par l’entité tels que retranscrits dans les procès-verbaux de la gouvernance ou les autres communications faites par le Groupe BPCE ;
  • apprécier si le plan de transition s’inscrit dans le cadre du plan stratégique tel qu’approuvé par les instances dirigeantes ainsi que la planification financière du Groupe BPCE ;
  • apprécier les informations relatives au périmètre choisi pour l’analyse des risques transitionnels (physiques et de transition), ainsi que les méthodologies, scénarios et hypothèses adoptés par le Groupe, et leur intégration dans la cartographie des risques d’entreprise.

Respect des exigences de publication des informations prévues à l’article 8 du règlement (UE) 2020/852

Nature des vérifications opérées

Nos travaux ont consisté à vérifier le processus mis en œuvre par Groupe BPCE pour déterminer le caractère éligible et aligné des activités des entités comprises dans la consolidation .

Ils ont également consisté à vérifier les informations publiées en application de l’article 8 du règlement (UE) 2020/852, ce qui implique la vérification :

  • de la conformité aux règles de présentation de ces informations qui en garantissent la lisibilité et la compréhensibilité ;
  • sur la base d’une sélection, de l’absence d’erreurs, omissions, incohérences importantes dans les informations fournies, c’est-à-dire susceptibles d’influencer le jugement ou les décisions des utilisateurs de ces informations.

Conclusion des vérifications opérées

Sur la base des vérifications que nous avons opérées, nous n’avons pas relevé d’erreurs, omissions, incohérences importantes concernant le respect des exigences de l’article 8 du règlement (UE) 2020/852.

Observations

Sans remettre en cause la conclusion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur :

  • les informations figurant dans le paragraphe « Méthodologie Retenue » de la note 2.1 “Indicateurs de la taxonomie européenne sur les activités durables » qui présente les principales hypothèses méthodologiques retenues pour apprécier l’alignement des prêts accordés aux particuliers ;
  • les informations figurant dans le paragraphe « Hypothèses retenues et limitations existantes dans la préparation et la collecte des informations » de la note 2.1 “Indicateurs de la taxonomie européenne sur les activités durables » qui présente les principales limitations existantes dans la présentation des informations, notamment celles concernant la présentation des informations en flux sur les ICP des expositions de hors bilan.

Eléments qui ont fait l’objet d’une attention particulière

Nous avons déterminé qu’il n’y avait pas d’éléments particuliers à communiquer dans notre rapport.

Fait à Neuilly-sur-Seine et Paris-La Défense, le 21 mars 2025

Les commissaires aux comptes

PricewaterhouseCoopers   Audit Forvis Mazars SA
Antoine Priollaud Laurent Tavernier   Laurence Karagulian Emmanuel Thierry

 

2.3 Rapport de durabilité de BPCE

Propos liminaire

Le rapport de durabilité qui suit résulte d’une obligation réglementaire imposant une publication sur un périmètre couvrant uniquement BPCE qui est constitué de l’organe central du Groupe BPCE, des métiers au service des activités des réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne, de Natixis SA, ainsi que des groupements de moyens.

L’analyse de la double matérialité sur les deux périmètres est identique. Les critères d’identification des impacts, risques et opportunités (IRO) et l’appréciation de leur matérialité sont les mêmes. Il en va de même pour la définition des politiques et des plans d’action.

C’est pourquoi ce rapport opère des renvois au rapport de durabilité Groupe BPCE sur les éléments de stratégie et de contenu rédactionnel.

Ce rapport présente certains indicateurs quantitatifs requis par la norme, lorsque ces derniers sont applicables au périmètre BPCE.

Le cas échéant, les indicateurs quantitatifs publiés sont calculés sur le périmètre de BPCE. Cela concerne une majorité des indicateurs requis par les ESRS.

Les indicateurs requis par les normes ESRS non applicables à BPCE sont :

  • Les cibles de réduction des émissions de gaz à effet de serre : celles-ci sont calculées uniquement sur le périmètre du Groupe BPCE, comme partie intégrante de la stratégie de transition portant sur l’ensemble du périmètre du groupe.
  • Les indicateurs relatifs aux thématiques G1-3 et G1-4, qui sont calculés sur le périmètre du Groupe BPCE uniquement.

Ces éléments sont publiés dans le rapport du Groupe BPCE, qui inclut le périmètre BPCE.

2.4 Rapport des Commissaires aux comptes sur le rapport de durabilité de BPCE

Rapport de certification des informations en matière de durabilité et de contrôle des exigences de publication des informations prévues à l’article 8 du règlement (UE) 2020/852 de BPCE, relatives à l’exercice clos le 31 décembre 2024

A l’assemblée générale de la société

BPCE

7, promenade Germaine Sablon

75013 PARIS

Le présent rapport est émis en notre qualité de commissaires aux comptes du Groupe BPCE (ci-après «  BPCE  »). Il porte sur les informations en matière de durabilité et les informations prévues à l’article 8 du règlement (UE) 2020/852, relatives à l’exercice clos le 31 décembre 2024 et incluses dans le rapport sur la gestion du groupe et présentées dans la section 2.3 « Rapport de durabilité de BPCE» du chapitre 2 du document d’enregistrement universel (ci-après le « Rapport de durabilité de BPCE»).

En application de l’article L.233-28-4 du code de commerce,   BPCE est tenu d’inclure les informations précitées au sein d’une section distincte du rapport sur la gestion du groupe. Ces informations ont été établies dans un contexte de première application des articles précités caractérisé par des incertitudes sur l’interprétation des textes, le recours à des estimations significatives, l’absence de pratiques et de cadre établis notamment pour l’analyse de double matérialité ainsi que par un dispositif de contrôle interne évolutif. Elles permettent de comprendre les impacts de l’activité de BPCE sur les enjeux de durabilité, ainsi que la manière dont ces enjeux influent sur l’évolution des affaires du groupe, de ses résultats et de sa situation. Les enjeux de durabilité comprennent les enjeux environnementaux, sociaux et de gouvernement d’entreprise.

En application du II de l’article L.821-54 du code précité, notre mission consiste à mettre en œuvre les travaux nécessaires à l’émission d’un avis, exprimant une assurance limitée, portant sur :

  • la conformité aux normes d’information en matière de durabilité adoptées en vertu de l’article 29 ter de la directive (UE) 2013/34 du Parlement européen et du Conseil du 14 décembre 2022 (ci-après ESRS pour European Sustainability Reporting Standards ) du processus mis en œuvre par BPCE pour déterminer les informations publiées, et le respect de l’obligation de consultation du comité social et économique prévue au sixième alinéa de l’article L.2312-17 du code du travail ;
  • la conformité des informations en matière de durabilité incluses dans le Rapport de durabilité de BPCE inclus dans le rapport sur la gestion de BPCE avec les exigences de l’article L.233-28-4 du code de commerce, y compris avec les ESRS ; et
  • le respect des exigences de publication des informations prévues à l’article 8 du règlement (UE) 2020/852.

L’exercice de cette mission est réalisé en conformité avec les règles déontologiques, y compris d’indépendance, et les règles de qualité prescrites par le code de commerce.

Il est également régi par les lignes directrices de la Haute Autorité de l’Audit « Mission de certification des informations en matière de durabilité et de contrôle des exigences de publication des informations prévues à l’article 8 du règlement (UE) 2020/852 » .

Dans les trois parties distinctes du rapport qui suivent, nous présentons, pour chacun des axes de notre mission, la nature des vérifications que nous avons opérées, les conclusions que nous en avons tirées, et, à l’appui de ces conclusions, les éléments qui ont fait l’objet, de notre part, d’une attention particulière et les diligences que nous avons mises en œuvre au titre de ces éléments. Nous attirons votre attention sur le fait que nous n’exprimons pas de conclusion sur ces éléments pris isolément et qu’il convient de considérer que les diligences explicitées s’inscrivent dans le contexte global de la formation des conclusions émises sur chacun des trois axes de notre mission.

Enfin, lorsqu’il nous semble nécessaire d’attirer votre attention sur une ou plusieurs informations en matière de durabilité fournies par BPCE dans le Rapport de durabilité de BPCE, nous formulons un paragraphe d’observations.

Limites de notre mission

Notre mission ayant pour objectif d’exprimer une assurance limitée, la nature (choix des techniques de contrôle) des travaux, leur étendue (amplitude), et leur durée, sont moindres que ceux nécessaires à l’obtention d’une assurance raisonnable.

En outre, cette mission ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de BPCE, notamment à porter une appréciation, qui dépasserait la conformité aux prescriptions d’information des ESRS sur la pertinence des choix opérés par BPCE en termes de plans d’action, de cibles, de politiques, d’analyses de scénarios et de plans de transition.

Elle permet cependant d’exprimer des conclusions concernant le processus de détermination des informations en matière de durabilité publiées, les informations elles-mêmes, et les informations publiées en application de l’article 8 du règlement (UE) 2020/852, quant à l’absence d’identification ou, au contraire, l’identification, d’erreurs, omissions ou incohérences d’une importance telle qu’elles seraient susceptibles d’influencer les décisions que pourraient prendre les lecteurs des informations objet de nos vérifications.

Notre mission ne porte pas sur les éventuelles données comparatives.

Conformité aux ESRS du processus mis en œuvre par BPCE pour déterminer les informations publiées, et respect de l’obligation de consultation du comité social et économique prévue au sixième alinéa de l’article L.2312-17 du code du travail

Nature des vérifications opérées

Nos travaux ont consisté à vérifier que :

  • le processus défini et mis en œuvre par BPCE lui a permis, conformément aux ESRS, d’identifier et d’évaluer ses impacts, risques et opportunités liés aux enjeux de durabilité, et d’identifier ceux de ces impacts, risques et opportunités matériels qui ont conduit à la publication des informations en matière de durabilité dans le Rapport de durabilité de BPCE, et
  • les informations fournies sur ce processus sont également conformes aux ESRS.

En outre, nous avons contrôlé le respect de l’obligation de consultation du comité social et économique.

Conclusion des vérifications opérées

Sur la base des vérifications que nous avons opérées, nous n’avons pas relevé d’erreurs, omissions ou incohérences importantes concernant la conformité du processus mis en œuvre par BPCE avec les ESRS.

Concernant la consultation du comité social et économique prévue au sixième alinéa de l’article L.2312-17 du code du travail, nous vous informons qu’à la date du présent rapport, celle-ci n’a pas encore eu lieu.

Observations

Sans remettre en cause la conclusion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur :

  • le paragraphe «  Propos liminaire  » du Rapport de durabilité de BPCE, qui rappelle l’existence de deux périmètres de publication des informations en matière de durabilité (BPCE et Groupe BPCE) et les raisons pour lesquelles le rapport de durabilité sur le périmètre BPCE, opère des renvois au rapport de durabilité du périmètre Groupe BPCE ainsi que les modalités de ces renvois et précise que l’analyse de la double matérialité sur ces deux périmètres est identique.
  • le paragraphe 6.1.2.3 « Sources d’incertitude associées aux estimations et aux résultats » qui renvoie à la partie correspondante dans le Rapport de durabilité du Groupe BPCE et pour lequel nous formulons la même observation que pour le périmètre du Groupe BPCE et portant, pour l’exercice 2024, sur les incertitudes et les limitations associées aux méthodologies retenues pour l’analyse de la double matérialité relatives aux normes thématiques E2, E3, E4 et E5 (pollution, ressources aquatiques et marines, biodiversité et écosystèmes et utilisation des ressources et économie circulaire).

Eléments qui ont fait l’objet d’une attention particulière

Nous vous présentons ci-après les éléments ayant fait l’objet d’une attention particulière de notre part concernant la conformité aux ESRS du processus mis en œuvre par BPCE pour déterminer les informations publiées.

  • Concernant l’identification des parties prenantes

Les informations relatives à l’identification des parties prenantes sont présentées au paragraphe 1.2.2 “SBM 2 - Intérêts et points de vue des parties prenantes” du Rapport de durabilité de BPCE.

Nous nous sommes entretenus avec la direction et avons revu la documentation disponible.

Nous avons également apprécié la cohérence entre les principales parties prenantes identifiées par BPCE et la nature de ses activités, en tenant compte de ses relations d’affaires, de sa dimension coopérative et de sa chaîne de valeur.

  • Concernant l’identification des impacts, risques et opportunités

Les informations relatives à l’identification des impacts, risques et opportunités sont présentées au paragraphe 1.4.1 “IRO 1 - Description du processus d’identification et d’évaluation des impacts, risques et opportunité matériels” du Rapport de durabilité de BPCE.

Nous avons pris connaissance du processus présenté et nous avons apprécié sa mise en œuvre par BPCE, en lien avec les enjeux de durabilité mentionnés dans le paragraphe AR 16 des « Exigences d’application » de la norme ESRS 1 et, ceux qui sont spécifiques à BPCE tel que précisé dans la note précitée.

En particulier, nous avons apprécié l’existence d’une démarche mise en place par BPCE pour déterminer ses impacts, qui peuvent être source de risques ou d’opportunités.

Nous avons pris connaissance de la liste des IROs identifiés par le groupe, incluant notamment la description de leur répartition dans les activités propres et la chaîne de valeur, ainsi que de leur horizon temporel (court, moyen ou long terme), et apprécié la cohérence de cette liste avec notre connaissance du Groupe BPCE et, le cas échéant, avec les analyses de risques qu’il a menées.

  • Concernant l’évaluation de la matérialité d’impact et de la matérialité financière

Les informations relatives à l’évaluation de la matérialité d’impact et de la matérialité financière sont présentées au paragraphe 1.4.1 “IRO1 - Description des processus d’identification et d’évaluation des impacts, risques et opportunité matériels” du Rapport de durabilité de BPCE.

Nous avons pris connaissance, par entretien avec la direction et inspection de la documentation disponible, du processus d’évaluation de la matérialité d’impact et de la matérialité financière mis en œuvre par le groupe, et apprécié sa conformité au regard des critères définis par ESRS 1.

Nous avons notamment apprécié la façon dont le Groupe BPCE a établi et appliqué les critères de matérialité de l’information définis par la norme ESRS 1 pour déterminer les informations matérielles publiées (i) au titre des indicateurs relatifs aux IRO matériels identifiés conformément aux normes ESRS thématiques concernées et (ii) au titre des informations qui lui sont spécifiques

Conformité des informations en matière de durabilité incluses dans le Rapport de durabilité de BPCE avec les exigences de l’article L.233-28-4 du code de commerce, y compris avec les ESRS

Nature des vérifications opérées

Nos travaux ont consisté à vérifier que, conformément aux prescriptions légales et règlementaires, y compris aux ESRS :

  • les renseignements fournis permettent de comprendre les modalités de préparation et de gouvernance des informations en matière de durabilité incluses dans le Rapport de durabilité de BPCE, de BPCE y compris les modalités de détermination des informations relatives à la chaîne de valeur et les exemptions de divulgation retenues ;
  • la présentation de ces informations en garantit la lisibilité et la compréhensibilité ;
  • le périmètre retenu par BPCE relativement à ces informations est approprié ; et
  • sur la base d’une sélection, fondée sur notre analyse des risques de non-conformité des informations fournies et des attentes de leurs utilisateurs, que ces informations ne présentent pas d’erreurs, omissions, incohérences importantes, c’est-à-dire susceptibles d’influencer le jugement ou les décisions des utilisateurs de ces informations.

Conclusion des vérifications opérées

Sur la base des vérifications que nous avons opérées, nous n’avons pas relevé d’erreurs, omissions, incohérences importantes concernant la conformité des informations en matière de durabilité incluses dans le Rapport de durabilité de BPCEavec les exigences de l’article L.233-28-4 du code de commerce, y compris avec les ESRS.

Observations

Sans remettre en cause la conclusion exprimée ci-dessus et en lien avec l’observation formulée ci-avant relative au paragraphe « Propos liminaire  » concernant le périmètre de publication des informations en matière de durabilité de BPCE et du Groupe BPCE, nous attirons votre attention sur :

  • le paragraphe «  Propos liminaire  », qui précise que les cibles de réduction des émissions de gaz à effet de serre sont calculées uniquement sur le périmètre du Groupe BPCE, comme partie intégrante de la stratégie de transition portant sur l’ensemble du périmètre du groupe ;
  • le paragraphe 2.2.4.2 «  (E1-6) Émissions brutes de GES des scopes 1, 2, 3 et émissions totales de GES  » qui expose le calcul des émissions financées relatives à la chaîne de valeur (catégorie 15 du scope 3 selon le GHG protocol ) ainsi que les limitations liées à la disponibilité des données, les hypothèses utilisées et les méthodologies appliquées pour déterminer les estimations relatives aux cibles de décarbonation et au bilan des émissions de gaz à effet de serre.

Eléments qui ont fait l’objet d’une attention particulière

  • Informations fournies en application des normes environnementales (ESRS E1- Changement climatique)

Nous vous présentons ci-après les éléments ayant fait l’objet d’une attention particulière de notre part concernant la conformité aux ESRS des informations présentées aux paragraphes 2.2.3.1 “Plan de transition pour l’atténuation du changement climatique » et 2.2.4 « Cibles et Métriques ».

En ce qui concerne les informations fournies au titre du bilan des émissions de gaz à effet de serre (ESRS E1-6), telles que mentionnées dans le paragraphe 2.2.4.2 “Émissions brutes de GES des périmètres 1,2,3 et émissions totales de GES” du Rapport de durabilité de BPCE, nos diligences ont notamment consisté à :  

  • prendre connaissance des processus, méthodologies, référentiels, données et estimations retenus par BPCE pour établir les informations publiées, y compris le dispositif de mise en œuvre et de contrôle interne associé ; et
  • en complément, s’agissant plus particulièrement des émissions de scope 1, scope 2 et scope 3 (catégories 1, 2 et 6) relatives aux opérations propres de BPCE:
    • apprécier le caractère approprié des facteurs d’émission utilisés et vérifier le calcul des conversions afférentes compte tenu de l’incertitude inhérente à l’état des connaissances scientifiques ou économiques et à la qualité des données externes utilisées ;
    • rapprocher, sur base de sondages, les données sous-jacentes servant à l’élaboration du bilan d’émissions de gaz à effet de serre avec les pièces justificatives ainsi que l’exactitude arithmétique des calculs servant à établir les émissions estimées.
  • en complément, pour les émissions financées (scope 3, catégorie 15 du GHG Protocol ) :
  • comprendre le périmètre d’actifs couverts tel que décrit et apprécier sa justification au regard du référentiel appliqué ;
  • vérifier que la base utilisée pour le calcul des émissions financées correspond au périmètre d’actifs couverts tel que décrit dans la note 2.2.4.2 et la réconcilier à la balance comptable consolidée ;
  • apprécier la méthode de détermination des estimations y compris proxys sectoriels retenus ;
  • vérifier l’exactitude arithmétique du calcul des émissions financées sur base d’échantillon.

Respect des exigences de publication des informations prévues à l’article 8 du règlement (UE) 2020/852

Nature des vérifications opérées

Nos travaux ont consisté à vérifier le processus mis en œuvre par BPCE pour déterminer le caractère éligible et aligné des activités des entités comprises dans la consolidation .

Ils ont également consisté à vérifier les informations publiées en application de l’article 8 du règlement (UE) 2020/852, ce qui implique la vérification :

  • de la conformité aux règles de présentation de ces informations qui en garantissent la lisibilité et la compréhensibilité ;
  • sur la base d’une sélection, de l’absence d’erreurs, omissions, incohérences importantes dans les informations fournies, c’est-à-dire susceptibles d’influencer le jugement ou les décisions des utilisateurs de ces informations.

Conclusion des vérifications opérées

Sur la base des vérifications que nous avons opérées, nous n’avons pas relevé d’erreurs, omissions, incohérences importantes concernant le respect des exigences de l’article 8 du règlement (UE) 2020/852.

Observations

Sans remettre en cause la conclusion exprimée ci-dessus et en lien avec l’observation formulée ci-avant relative au paragraphe «  Propos liminaire  » concernant le périmètre de publication des informations en matière de durabilité de BPCE et du Groupe BPCE, nous attirons votre attention sur  les informations figurant au paragraphe 2.1 « Indicateurs de la taxonomie européenne sur les activités durables  » du Rapport de durabilité de BPCE qui opère un renvoi vers les sections 2.1 et 5“Indicateurs de la taxonomie européenne sur les activités durables » du Rapport de durabilité du Groupe BPCE et pour lesquelles nous formulons les mêmes observations que pour le périmètre du Groupe BPCE et portant sur :

  • les principales hypothèses méthodologiques retenues pour apprécier l’alignement des prêts accordés aux particuliers ;
  • les principales limitations existantes dans la présentation des informations, notamment celles concernant la présentation des informations en flux sur les ICP des expositions de hors bilan.

Eléments qui ont fait l’objet d’une attention particulière

Nous avons déterminé qu’il n’y avait pas d’éléments particuliers à communiquer dans notre rapport.

Fait à Neuilly-sur-Seine et Paris-La Défense, le 21 mars 2025

Les commissaires aux comptes

PricewaterhouseCoopers Audit   Forvis Mazars SA
Antoine Priollaud   Laurent Tavernier   Laurence Karagulian   Emmanuel Thierry