PILIER III 2021
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Préambule
Le règlement (UE) no 2019/876 (CRR2) prévoit de nouvelles dispositions relatives au calcul des actifs pondérés et de nouvelles exigences de ratio, applicables à compter du 28 juin 2021. Les principaux impacts pour le Groupe BPCE sont les suivants :
•les exigences réglementaires de ratio de levier et de ratio structurel de liquidité à long terme (NSFR) deviennent effectives, avec un minimum de 3 % pour le levier et de 100 % pour le NSFR ;
•une nouvelle approche standard (Standardised Approach (SA-CCR)), correspondant à la somme du coût de remplacement et de l’exposition potentielle future calculée, est désormais appliquée au calcul de la valeur exposée au risque des dérivés ; cette exposition était jusqu’à présent modélisée selon la méthode de l’évaluation au prix de marché.
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Structure du rapport Pilier III
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1 CHIFFRES CLÉS
(1)
CRR/ CRD IV sans mesures transitoires ; les fonds propres additionnels de catégorie 1 tiennent compte des émissions subordonnées devenues non éligibles au taux de phase-out en vigueur.
31/12/2021
31/12/2020
Coût du risque (en points de base) (1)
23
41
Taux d’encours douteux/Encours bruts
2,4 %
2,5 %
Dépréciations constituées/Encours bruts
42,7 %
43,9 %
VaR consolidée du Groupe BPCE (en millions d’euros)
8,3
12,1
Réserves de liquidité (en milliards d’euros)
329
307
(1)Hors éléments exceptionnels
en millions d’euros
31/12/2021
30/09/2021
30/06/2021
31/03/2021
31/12/2020
FONDS PROPRES DISPONIBLES
Fonds propres de base de catégorie 1 (CET1)
69 764
69 897
68 440
69 743
68 969
Fonds propres de catégorie 1
69 764
69 897
68 440
69 743
68 978
Fonds propres totaux
82 715
78 093
76 991
78 933
78 235
RISQUES PONDÉRÉS
Montant total des risques pondérés
441 428
442 119
439 589
434 082
431 222
RATIOS DE FONDS PROPRES (EN POURCENTAGE DES RISQUES PONDÉRÉS)
Ratio de fonds propres de base de catégorie 1
15,80 %
15,81 %
15,57 %
16,07 %
15,99 %
Ratio de fonds propres de catégorie 1
15,80 %
15,81 %
15,57 %
16,07 %
16,00 %
Ratio de fonds propres totaux
18,74 %
17,66 %
17,51 %
18,18 %
18,14 %
EXIGENCES DE FONDS PROPRES SUPPLÉMENTAIRES POUR FAIRE FACE AUX RISQUES
AUTRES QUE LE RISQUE DE LEVIER EXCESSIF (EN POURCENTAGE DES RISQUES PONDÉRÉS)Exigences de fonds propres supplémentaires pour faire face aux risques autres que le risque de levier excessif
1,75 %
1,75 %
1,75 %
1,75 %
1,75 %
dont : à satisfaire avec des fonds propres CET1
1,31 %
1,31 %
1,31 %
1,31 %
1,31 %
dont : à satisfaire avec des fonds propres de catégorie 1
1,31 %
1,31 %
1,31 %
1,31 %
1,31 %
Exigences totales de fonds propres SREP
9,75 %
9,75 %
9,75 %
9,75 %
9,75 %
EXIGENCE GLOBALE DE COUSSIN ET EXIGENCE GLOBALE DE FONDS PROPRES (EN POURCENTAGE DES RISQUES PONDÉRÉS)
Coussin de conservation des fonds propres
2,50 %
2,50 %
2,50 %
2,50 %
2,50 %
Coussin de conservation découlant du risque macroprudentiel ou systémique constaté au niveau d’un État membre
0,00 %
0,00 %
0,00 %
0,00 %
0,00 %
Coussin de fonds propres contracyclique spécifique à l’établissement
0,02 %
0,01 %
0,01 %
0,01 %
0,01 %
Coussin pour le risque systémique
0,00 %
0,00 %
0,00 %
0,00 %
0,00 %
Coussin pour les établissements d’importance systémique mondiale
1,00 %
1,00 %
1,00 %
1,00 %
1,00 %
Coussin pour les autres établissements d’importance systémique
0,00 %
0,00 %
0,00 %
0,00 %
0,00 %
Exigence globale de coussin
3,52 %
3,51 %
3,51 %
3,51 %
3,51 %
Exigences globales de fonds propres
13,27 %
13,26 %
13,26 %
13,26 %
13,26 %
Fonds propres CET1 disponibles après le respect des exigences totales de fonds propres SREP(1)
9,99 %
10,00 %
9,76 %
10,25 %
10,18 %
RATIO DE LEVIER
Mesure de l’exposition totale
1 212 857
1 208 391
1 198 965
1 283 262
1 238 142
Ratio de levier
5,75 %
5,78 %
5,71 %
5,43 %
5,57 %
EXIGENCES DE FONDS PROPRES SUPPLÉMENTAIRES POUR FAIRE FACE AU RISQUE DE LEVIER EXCESSIF
(EN POURCENTAGE DE LA MESURE DE L’EXPOSITION TOTALE)Exigences de fonds propres supplémentaires pour faire face au risque de levier excessif
0,00 %
0,00 %
0,00 %
dont : à satisfaire avec des fonds propres CET1
0,00 %
0,00 %
0,00 %
Exigences de ratio de levier SREP totales
3,23 %
3,23 %
3,23 %
EXIGENCE DE COUSSIN LIÉ AU RATIO DE LEVIER ET EXIGENCE DE RATIO DE LEVIER GLOBALE
(EN POURCENTAGE DE LA MESURE DE L’EXPOSITION TOTALE)Exigence de coussin lié au ratio de levier
-
-
-
Exigence de ratio de levier globale
3,23 %
3,23 %
3,23 %
RATIO DE COUVERTURE DES BESOINS DE LIQUIDITÉ
Actifs liquides de qualité élevée (HQLA) totaux (valeur pondérée -moyenne)
222 399
230 746
202 842
227 186
203 029
Sorties de trésorerie — Valeur pondérée totale
205 973
215 817
191 004
203 894
191 463
Entrées de trésorerie — Valeur pondérée totale
67 903
69 934
70 047
71 610
70 495
Sorties de trésorerie nettes totales (valeur ajustée)
138 069
145 883
120 957
132 284
120 968
Ratio de couverture des besoins de liquidité
161,08 %
158,17 %
167,70 %
171,74 %
167,84 %
RATIO DE FINANCEMENT STABLE NET
Financement stable disponible total
875 323
845 049
841 840
Financement stable requis total
756 669
734 732
726 414
Ratio NSFR
115,68 %
115,01 %
115,89 %
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1.1 Typologie des risques
Macro-familles de risques
Définitions
Risques de crédit et de contrepartie
Risque de pertes résultants de l’incapacité des clients, d’émetteurs ou d’autres contreparties à faire face à leurs engagements financiers. Il Inclut le risque de contrepartie afférant aux opérations de marché(risque de remplacement) et aux activités de titrisation. Il peut être aggravé par le risque de concentration.
Risques financiers
•Risque de marché
Risque de perte de valeur d’instruments financiers résultants des variations de paramètres de marché, de la volatilité de ces paramètres et des corrélations entre ces paramètres. Les paramètres concernés sont notamment les taux de change, les taux d’intérêt ainsi que les prix des titres (actions, obligations) et des matières premières, des dérivés et de tout autre actif tels que les actifs immobiliers.
•Risque de liquidité
Risque que le Groupe ne puisse faire face à ses besoins de trésorerie ou à ses besoins de collatéral au moment où ils sont dus et à un coût raisonnable.
•Risque structurel de taux d’intérêt
Risques de pertes de marge d’intérêt ou de valeur de la position structurelle à taux fixe en cas de variation sur les taux d’intérêt. Les risques structurels de taux d’intérêt sont liés aux activités commerciales et aux opérations de gestion propre
•Risque de spread de crédit
Risque lié à la dégradation de la qualité de la signature d’un émetteur particulier ou d’une catégorie particulière d’émetteurs.
•Risque de change
Risque de pertes de marge d’intérêt ou de valeur de la position structurelle à taux fixe en cas de variation sur le taux d’intérêt de change. Les risques structurels de taux et de change sont liés aux activités commerciales et aux opérations de gestion propre.
Risques non-financiers
•Risque de non-conformité
Risque de sanction judiciaire, administrative ou disciplinaire, de perte financière significative ou d’atteinte à la réputation, qui naît du non-respect de dispositions propres aux activités bancaires financière, qu’elles soient de nature législative ou réglementaire, nationale ou européenne directement applicables, ou qu’il s’agisse de normes professionnelles et déontologiques, ou d’instructions des dirigeants effectifs prises notamment en application des orientations de l’organe de surveillance.
•Risque opérationnel
Risque de pertes résultant d’une inadaptation ou d’une défaillance imputable à des procédures, personnels et systèmes internes comme notamment les systèmes d’information, ou à des évènements extérieurs, y compris les évènements de faible probabilité d’occurrence, mais à risque de perte élevé.
Risques de souscription d’assurance
Risque, au-delà de la gestion des risques actifs/passifs (risques de taux, de valorisation, de contrepartie et de change, de tarification des primes du risque de mortalité et des risques structurels liés aux activités d’assurance vie et dommage y compris les pandémies, les accidents et les catastrophes (séismes, ouragans, catastrophes industrielles, actes de terrorismes et conflits militaires).
Risques stratégiques d’activité et d’écosystème
•Risque de solvabilité
Risque d’incapacité de la société à faire face à ses engagements à long terme et/ou à assurer la continuité des activités ordinaires dans le futur.
•Risque climatique
Vulnérabilité des activités bancaires au changement climatique où l’on peut distinguer le risque physique lié directement au changement climatique et le risque de transition lié à la lutte contre le changement climatique.
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1.2 Évolutions réglementaires
Une fragmentation et un repli sur soi accentués par la crise sanitaire en Europe
Lors de ses sessions de juin et juillet 2021, le Comité des Services Financiers de l’Union européenne, composé de représentants de haut niveau des États membres et de la Commission européenne, a présenté un état des lieux des mesures destinées à accompagner le secteur bancaire et les emprunteurs face à la crise liée à la pandémie, et proposé aux États membres de réfléchir à de nouvelles mesures qui pourraient être mises en place, en particulier en matière de flexibilité réglementaire et de supervision.
Or, ces réunions se sont inscrites dans un contexte général de défiance entre États Membres qui ne partagent pas la même vision de l’Union Bancaire, ce qui fait peser le risque d’une « césure » politique et économique majeure en Europe.
Le couple franco-allemand n’impose plus sa vision au reste de l’Europe et sa capacité à « faire cause commune » sur certains sujets apparait fragilisée, après deux mois d’âpres discussions en Allemagne cet automne pour former un gouvernement de coalition entre les sociaux-démocrates du SPD, les libéraux du FPD et les Verts et le lancement anticipé – et non sans turbulences – de la campagne électorale en France qui s’achèvera au 1er tour de l’élection présidentielle le 10 avril 2022.
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2 FACTEURS DE RISQUE
L’environnement bancaire et financier, dans lequel le Groupe BPCE évolue, l’expose à une multitude de risques et le contraint à la mise en œuvre d’une politique de maîtrise et de gestion de ces risques toujours plus exigeante et rigoureuse.
Certains des risques auxquels est exposé le Groupe BPCE sont décrits ci-dessous. Toutefois, il ne s’agit pas d’une liste exhaustive de l’ensemble des risques du Groupe BPCE pris dans le cadre de son activité ou en considération de son environnement. Les risques présentés ci-dessous, sont ceux identifiés à ce jour comme étant importants et spécifiques au Groupe BPCE, et qui pourraient avoir une incidence défavorable majeure sur son activité, sa situation financière et/ou ses résultats. Au sein de chacune des sous-catégories de risques mentionnées ci-dessous, le facteur de risque que le Groupe BPCE considère, à date, comme le plus important est mentionné en premier lieu.
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Risques stratégiques, d’activité et d’écosystème
La pandémie de coronavirus (Covid-19) en cours et ses conséquences économiques pourraient continuer à affecter négativement les activités, les résultats et la situation financière du Groupe.
L’apparition fin 2019 de la Covid-19 et la propagation rapide de la pandémie à l’ensemble de la planète a entrainé une dégradation de la situation économique de nombreux secteurs d’activité, une dégradation financière des agents économiques, une forte perturbation des marchés financiers, les pays touchés étant par ailleurs conduits à prendre des mesures sanitaires pour y répondre (fermetures de frontières, mesures de confinement, restrictions concernant l’exercice de certaines activités économiques…). En particulier, la récession brutale subie par les pays affectés et la réduction des échanges commerciaux mondiaux ont eu et continueront d’avoir des effets négatifs sur la conjoncture économique mondiale, tant que la production mondiale, les investissements, les chaînes d’approvisionnement et les dépenses de consommation seront affectés, impactant ainsi l’activité du Groupe et celle de ses clients et contreparties.
La persistance de la pandémie de Covid-19 et l’apparition de nouvelles souches du virus ont conduit à de nouvelles restrictions, même si celles-ci n’ont pas été aussi drastiques qu’en 2020 (notamment, un nouveau reconfinement en France et dans un certain nombre de pays européens, des mesures de couvre-feux locaux et nationaux, des fermetures de frontières ou de fortes restrictions de circulation) et, après un rebond, l’environnement économique pourrait encore se détériorer. Malgré le développement favorable de la vaccination, la pandémie de Covid-19 demeure toujours le maître du temps de la reprise économique, la diffusion de nouveaux variants comme le variant « Delta » au second semestre 2021 ou le variant « Omicron » décelé fin novembre 2021 menaçant le rythme d’expansion économique. L’épidémie continue ainsi de bouleverser profondément la dynamique économique internationale et française. Sa durée ne cesse pas de surprendre, entretenant tant l’incertitude que la lassitude face à la permanence des restrictions sanitaires. Cette situation pourrait durer plusieurs mois, et ainsi affecter négativement l’activité, la performance financière et les résultats du Groupe.
Des mesures massives de politique budgétaire et de politique monétaire de soutien à l’activité ont été mises en place depuis 2020, notamment par le gouvernement français (dispositif de Prêts Garantis par l’État à destination des entreprises et des professionnels, pour les particuliers, mesures de chômage partiel ainsi que de nombreuses autres mesures d’ordre fiscal, social et paiement de factures) et par la Banque centrale européenne (accès plus abondant et moins cher à des enveloppes de refinancement très importantes). Dans ce cadre, le Groupe BPCE a participé activement au programme de Prêts Garantis par l’État français et a pris des dispositions particulières pour accompagner financièrement ses clients et les aider à surmonter les effets de cette crise sur leurs activités et leurs revenus (par exemple, report automatique d’échéances de prêt de 6 mois pour certains professionnels et micro-entreprises/PME). Rien ne permet toutefois de garantir que de telles mesures suffiront à compenser les effets négatifs de la pandémie sur l’économie ou à stabiliser les marchés financiers, pleinement et durablement.
Les mesures de confinement ou de restrictions prises au début de cette crise notamment en France, où le Groupe exerce principalement ses activités (84 % des expositions (en valeur brute) au 31 décembre 2021 sont situées en France) ont réduit significativement l’activité de nombre d’acteurs économiques. En 2021, l’économie mondiale a vivement rebondi, mais la crise sanitaire a continué de toucher spécifiquement les services de proximité, du fait du maintien relatif des restrictions sanitaires. Les résultats et la situation financière du Groupe sont impactés par de telles mesures, en raison de la baisse des revenus et de la dégradation de la qualité des actifs de manière générale et dans certains secteurs spécifiques, particulièrement affectés. Au sein des portefeuilles Entreprises et Professionnels, les secteurs les plus susceptibles d’être impactés à ce jour sont notamment les secteurs Commerce de gros et de détail non alimentaire (exposition brute au 31 décembre 2021 de 16,7 milliards d’euros), Tourisme-Hôtellerie-Restauration (exposition brute au 31 décembre 2021 de 15,5 milliards d’euros), Automobile (exposition brute au 31 décembre 2021 de 5,6 milliards d’euros), Biens de consommation hors cosmétiques et soins personnels (exposition brute au 31 décembre 2021 de 5,2 milliards d’euros) et Professionnels de l’immobilier hors exposition résidentielle (exposition brute au 31 décembre 2021 de 1,9 milliard d’euros).
Ce contexte a entraîné en 2020 une hausse très significative du coût du risque à près de 3 milliards d’euros, (correspondant à 41 points de base contre 19 points de base au titre de 2019), essentiellement liée à l’impact de la crise Covid-19 dans la prise en compte des informations prospectives (Forward looking) dans l’évaluation des pertes attendues et à l’augmentation des provisions individuelles concentrées sur le secteur Énergie et Ressources Naturelles, et plus particulièrement Pétrole et Gaz, dans la Banque de Grande Clientèle. Au titre de l’année 2021, le coût du risque est en baisse de 40,5 % comparé au coût du risque enregistré au titre de 2020 ; il équivaut à 23 points de base, dans un contexte de faible niveau des défauts et en conservant les niveaux de provisions dotées au titre des statuts 1 et 2 en prévision de potentiel défauts futurs. La méthodologie de dépréciation du risque de crédit appliquée et les hypothèses prises en compte dans les scenarii sont décrites au § 7.1.2. dans le paragraphe « Méthodologie d’évaluation de la dégradation du risque de crédit et des pertes de crédit attendues » des comptes consolidés du Groupe BPCE figurant dans le document d’enregistrement universel 2021.
Les résultats et la situation financière du Groupe pourraient également être affectés par les évolutions défavorables des marchés financiers (volatilités extrêmes, forte baisse des marchés actions et indices, tensions sur les spreads, baisse brutale et inattendue des dividendes, etc.). Ce fut le cas au premier semestre 2020, la valorisation de certains produits ayant été affectée par l’illiquidité des marchés, en particulier les activités de la Banque de Grande Clientèle de Natixis qui ont été exposées à des effets de remarquage significatifs de certains paramètres de valorisation comme par exemple la composante « dividende ».
Une dégradation de l’environnement économique et ses impacts sur le Groupe pourraient accroître le risque de voir ses notations externes dégradées. Par ailleurs, les notations de l’État français pourraient également faire l’objet d’une dégradation, du fait notamment d’une augmentation de son endettement et des déficits publics. Ces éléments pourraient avoir un impact négatif sur le coût de refinancement du Groupe sur les marchés financiers.
Plus généralement, l’épidémie de la Covid-19 fait porter un risque au Groupe BPCE, dans la mesure où (i) elle occasionne des changements organisationnels (travail à distance par exemple) qui peuvent occasionner un risque opérationnel ; (ii) elle induit un ralentissement des échanges sur les marchés monétaires et pourrait avoir un impact sur l’approvisionnement en liquidité ; (iii) elle augmente les besoins en liquidité des clients et partant les montants prêtés à ces clients afin de leur permettre de supporter la crise ; (iv) elle pourrait occasionner une hausse des défaillances d’entreprises, notamment parmi les entreprises les plus fragiles ou dans les secteurs les plus exposés ; et (v) elle occasionne des mouvements brutaux de valorisation des actifs de marché, ce qui pourrait avoir un impact sur les activités de marché ou sur les investissements des établissements.
L’évolution de la situation liée à la Covid-19 (incertitude quant à la durée, l’ampleur et la trajectoire à venir de la pandémie, la mise en place de nouvelles mesures de confinement ou de restrictions dans le cas de vagues épidémiques supplémentaires liées à l’apparition de nouvelles souches de virus, la vitesse de déploiement de la vaccination ou l’efficacité des vaccins contre les variants ou de traitements de cette maladie) est une source importante d’incertitude et rend difficile la prévision de l’impact global sur les principaux marchés du Groupe et plus généralement sur l’économie mondiale ; à la date de dépôt (publication) du présent rapport Pilier III, l’impact de cette situation, en prenant en compte les mesures de soutien mentionnées ci-dessus, sur les métiers du Groupe BPCE (Banque de proximité, Assurance, Gestion d’actifs, Banque de Grande Clientèle), ses résultats (produit net bancaire et coût du risque notamment) et sa situation financière (liquidité et solvabilité) reste difficile à quantifier en ampleur attendue.
Le 8 juillet 2021, le Groupe BPCE a annoncé son plan stratégique BPCE 2024. Il s’articule autour des trois priorités stratégiques suivantes : (i) être conquérant avec 1,5 milliard d’euros de revenus additionnels dans cinq domaines prioritaires, (ii) les clients, en leur proposant la plus haute qualité de service avec un modèle relationnel adapté, et (iii) le climat, grâce à des engagements concrets et mesurables s’inscrivant dans une trajectoire Net zero. Le plan stratégique BPCE 2024 s’appuie sur les trois lignes de force suivantes : (i) être simple : parce que le Groupe BPCE recherche l’efficacité et la satisfaction de ses clients, il vise davantage de simplicité ; (ii) être innovant : parce que le Groupe BPCE est animé d’un esprit entrepreneurial et est conscient de la réalité des mutations en cours, il renforce sa capacité d’innovation ; et (iii) être sûr, parce que le Groupe BPCE s’inscrit sur un temps long, il privilégie au regard de ses ambitions la sécurité de son modèle de développement. Ces objectifs stratégiques ont été établis dans le contexte de la crise de la Covid-19, qui a agi comme un révélateur et un accélérateur de tendances profondes (notamment, digitalisation, travail hybride, transition énergétique) et marque la volonté du Groupe BPCE d’accélérer son développement en accompagnant ses clients dans la relance économique et leurs projets en sortie de crise sanitaire. Le succès du plan stratégique BPCE 2024 repose sur un très grand nombre d’initiatives devant être déployées au sein des différents métiers du Groupe BPCE. Bien qu’un très grand nombre de ces objectifs puisse être atteint, il est possible qu’ils ne le soient pas tous, ni de prédire, parmi ces objectifs, lesquels ne seront pas atteints. Le plan stratégique BPCE 2024 prévoit également des investissements importants, mais si les objectifs du plan ne sont pas atteints, le rendement de ces investissements pourra être inférieur aux prévisions. Si le Groupe BPCE ne réalise pas les objectifs définis dans son plan stratégique BPCE 2024, sa situation financière et ses résultats pourraient être affectés de manière plus ou moins significative.
Les risques climatiques dans leur composante physique et de transition et leurs conséquences sur les acteurs économiques pourraient affecter négativement les activités, les résultats et la situation financière du Groupe BPCE.
Les risques associés au changement climatique constituent des facteurs aggravant des risques existants, notamment du risque de crédit, du risque opérationnel et du risque de marché. BPCE est notamment exposé au risque climatique physique et au risque climatique de transition. Ils sont potentiellement porteurs de risque d’image et/ou de réputation.
Le risque physique a pour conséquence une augmentation des coûts économiques et des pertes financières résultants de la gravité et de la fréquence accrue des phénomènes météorologiques extrêmes liés au changement climatique (comme les canicules, les glissements de terrain, les inondations, les gelées tardives, les incendies et les tempêtes) ainsi que des modifications progressives à long terme du climat (comme les modifications des précipitations, la variabilité météorologique extrême ainsi que la hausse du niveau des mers et des températures moyennes). Il peut avoir un impact d’une étendue et d’une ampleur considérables, susceptibles d’affecter une grande variété de zones géographiques et de secteurs économiques concernant le Groupe BPCE. Ainsi, les épisodes cévenols touchant chaque année le sud-est de la France peuvent provoquer l’inondation de bâtiments, usines, bureaux ralentissant voire rendant impossible l’activité du client. Par exemple, une PME du Groupe BPCE produisant un composant indispensable à l’ouverture des bâtiments a ainsi été inondée fin 2019, ce qui a provoqué son dépôt de bilan. De plus, cette PME fournissait un projet immobilier dont la construction a dû s’arrêter le temps de trouver un nouveau fournisseur. Le projet immobilier a pris du retard, ce qui a induit un risque de crédit sur l’opération pour la banque le finançant : pénalité de retard, ouverture à la vente ou location tardive, etc. Ainsi, le risque climatique physique peut se propager le long de la chaîne de valeur des entreprises clientes du Groupe BPCE, pouvant entraîner leur défaillance et donc générer des pertes financières pour le Groupe BPCE. Ces risques climatiques physiques sont susceptibles de s’accroître et risquent d’entrainer des pertes importantes pour le Groupe BPCE.
Le risque de transition est lié au processus d’ajustement vers une économie à faible émission de carbone. Le processus de réduction des émissions est susceptible d’avoir un impact significatif sur tous les secteurs de l’économie en affectant la valeur des actifs financiers et la profitabilité des entreprises. L’augmentation des coûts liés à cette transition énergétique pour les acteurs économiques, entreprises comme particuliers, pourraient entraîner un accroissement des défaillances et ainsi accroître les pertes du Groupe BPCE de façon significative. Par exemple, la loi Énergie-Climat du 8 novembre 2019 limitera en 2028 la vente et la location de biens immobiliers aux performances énergétiques les plus faibles. Les clients du Groupe BPCE devront prévoir des travaux de rénovation pour une vente ou une location éventuelle. Le risque réside dans l’impossibilité pour les clients du Groupe BPCE d’effectuer ces coûteux travaux et par conséquent de ne pouvoir réaliser l’opération financière nécessaire à l’équilibre de leur budget. Ces clients du Groupe BPCE pourraient par conséquent devenir insolvables, ce qui entrainerait des pertes financières significatives pour le Groupe BPCE.
Un environnement économique caractérisé par des taux d’intérêt durablement bas pourrait avoir un effet défavorable sur la rentabilité et à la situation financière du Groupe BPCE.
Ces dernières années, les marchés mondiaux ont évolué dans un environnement de taux d’intérêt bas et il semblerait que cette situation soit appelée à perdurer. Durant les phases de taux bas, les spreads de crédit tendent à se resserrer, de sorte que le Groupe BPCE pourrait ne pas pouvoir abaisser suffisamment les taux d’intérêt des dépôts pour compenser la baisse des revenus liée à l’octroi de prêts à des taux de marché inférieurs. Les efforts du Groupe BPCE pour réduire les coûts des dépôts pourraient être restreints par l’importance, notamment sur le marché français, des produits d’épargne réglementés (notamment Livret A et PEL) rémunérés à des taux supérieurs au niveau actuel du marché. En outre, le Groupe BPCE pourrait subir une hausse des remboursements anticipés et des renégociations des crédits immobiliers et autres prêts à taux fixe aux particuliers et aux entreprises dans la mesure où la clientèle pourrait chercher à profiter de la baisse des coûts d’emprunt. Combinée à l’émission de nouveaux prêts aux faibles taux d’intérêt ayant cours sur le marché, cette situation pourrait se traduire par la diminution globale du taux d’intérêt moyen du portefeuille de prêts du Groupe BPCE. La réduction des spreads de crédit et le recul des revenus de la banque de détail résultant de la baisse des taux d’intérêt du portefeuille pourraient porter préjudice à la rentabilité des activités de banque de détail et à la situation financière globale du Groupe BPCE. Par ailleurs, si les taux de marché devaient repartir à la hausse et si les stratégies de couverture du Groupe BPCE s’avéraient inefficaces ou n’assuraient qu’une couverture partielle de cette fluctuation de valeur, le Groupe BPCE pourrait voir sa rentabilité affectée. Un environnement de taux durablement bas pourrait également se traduire par un aplatissement de la courbe des taux sur le marché de manière plus générale, ce qui pourrait réduire la prime générée par les activités de financement du Groupe BPCE et avoir un effet défavorable sur sa rentabilité et sa situation financière. L’aplatissement de la courbe des taux pourrait également inciter les établissements financiers à se lancer dans des activités plus risquées afin de dégager le niveau de rendement souhaité, ce qui aurait pour effet d’accroître le risque et la volatilité du marché.
Les stress tests réalisés par le Groupe BPCE sur les activités de marché démontrent que, au 31 décembre 2021, le stress test hypothétique le plus sensible est le scénario de « crise des émergents » et que le scénario historique le plus impactant est celui de « crise souverains 2011 ».
À titre d’information, la mesure de la variation de la marge nette d’intérêt prévisionnelle du Groupe BPCE à un an selon quatre scénarios (« hausse des taux », « baisse des taux », « pentification de la courbe », « aplatissement de la courbe ») par rapport au scénario central, indique, la « baisse des taux » comme le scénario le plus défavorable.
Le Groupe BPCE pourrait être vulnérable aux environnements politiques, macroéconomiques et financiers ou aux situations particulières des pays où il conduit ses activités.
Certaines entités du Groupe BPCE sont exposées au risque pays, qui est le risque que les conditions économiques, financières, politiques ou sociales d’un pays étranger, notamment dans lequel il peut exercer une activité, affectent leurs intérêts financiers. Le Groupe BPCE développe principalement ses activités en France (81 % du produit net bancaire pour l’exercice clos le 31 décembre 2021) et en Amérique du Nord (11 % du produit net bancaire pour l’exercice clos le 31 décembre 2021), les autres pays européens et le reste du monde représentant respectivement 5 % et 3 % du produit net bancaire pour l’exercice clos le 31 décembre 2021. La note annexe aux comptes consolidés du Groupe BPCE 12.6 « Implantations par pays », figurant dans le document d’enregistrement universel 2021, liste les entités présentes dans chaque pays et indique notamment la ventilation du produit net bancaire et du résultat avant impôt par pays d’implantation.
Un changement significatif dans l’environnement politique ou macroéconomique de ces pays ou régions pourrait entraîner des charges supplémentaires ou réduire les bénéfices réalisés par le Groupe BPCE.
Notamment, une perturbation économique grave, telle que la crise financière de 2008 ou la crise de la dette souveraine en Europe en 2011 ou encore le développement d’une nouvelle épidémie comme le Coronavirus (dont on ignore encore l’ampleur et la durée finale), pourrait avoir un impact significatif négatif sur toutes les activités du Groupe BPCE, en particulier si la perturbation est caractérisée par une absence de liquidité du marché rendant difficile le financement du Groupe BPCE. En particulier, certains risques ne relèvent pas du cycle spontané en raison de leur caractère exogène, qu’il s’agisse à très court terme des conséquences du Brexit, de la dégradation de la qualité de la dette corporate dans le monde (cas du marché des « leveraged loans ») ou de la menace d’une amplification encore plus forte de l’épidémie, voire à plus long terme, de l’obstacle climatique. Ainsi, durant les deux dernières crises financières de 2008 et de 2011, les marchés financiers ont alors été soumis à une forte volatilité en réaction à divers événements, dont, entre autres, la chute des prix du pétrole et des matières premières, le ralentissement et des turbulences sur les marchés économiques et financiers, qui ont impacté directement ou indirectement plusieurs activités du Groupe BPCE, notamment les opérations sur titres ainsi que les prestations de services financiers.
Plus récemment, le conflit armé déclenché par la Fédération Russie à la suite de son invasion de l’Ukraine, ayant conduit la communauté internationale à mettre en place des sanctions contre la Fédération Russie, constitue un changement significatif qui pourrait directement ou indirectement en pénalisant l’activité économique des contreparties financées par le Groupe BPCE, entraîner des charges supplémentaires ou réduire les bénéfices réalisés par le Groupe BPCE. À titre d’information, les expositions directes du Groupe BPCE en bilan et en hors bilan, nettes de garanties, sur des clients russes et ukrainiens au 28 février 2022 s’élèvent à 788 millions d’euros et 63 millions d’euros respectivement (données de gestion). Ces expositions sont très limitées eu égard aux 889 milliards d’euros d’encours bruts de prêts et créances au coût amorti du Groupe BPCE au 31 décembre 2021 (clientèle et établissements de crédit).
Pour de plus amples informations, se reporter aux chapitres 4.2.1 « Environnement économique et financier » et 4.7 « Perspectives pour le Groupe BPCE » figurant dans le document d’enregistrement universel 2021.
Le Groupe BPCE pourrait rencontrer des difficultés pour adapter, mettre en œuvre et intégrer sa politique dans le cadre d’acquisitions ou de joint-ventures.
Même si les acquisitions ne constituent pas la composante majeure de sa stratégie actuelle, le Groupe BPCE pourrait néanmoins réfléchir à l’avenir à des opportunités de croissance externe ou de partenariat. Bien que le Groupe BPCE procède à une analyse approfondie des sociétés qu’il envisage d’acquérir ou des joint-ventures auxquelles il compte participer, il n’est généralement pas possible de conduire un examen exhaustif à tous égards. Par conséquent, le Groupe BPCE peut avoir à gérer des passifs non prévus initialement. De même, les résultats de la société acquise ou de la joint-venture peuvent s’avérer décevants et les synergies attendues peuvent ne pas être réalisées en totalité ou en partie, ou l’opération peut engendrer des coûts plus élevés que prévu. Le Groupe BPCE peut également rencontrer des difficultés lors de l’intégration d’une nouvelle entité. L’échec d’une opération de croissance externe annoncée ou l’échec de l’intégration d’une nouvelle entité ou d’une joint-venture est susceptible d’obérer la rentabilité du Groupe BPCE. Cette situation peut également provoquer le départ de collaborateurs clés. Dans la mesure où, pour conserver ses collaborateurs, le Groupe BPCE se verrait contraint de leur proposer des avantages financiers, cette situation peut également se traduire par une augmentation des coûts et une érosion de la rentabilité. Dans le cas de joint-ventures, le Groupe BPCE est exposé à des risques supplémentaires et des incertitudes en ce qu’il pourrait dépendre de systèmes, contrôles et personnes qui ne sont pas sous son contrôle et peut, à ce titre, engager sa responsabilité, subir des pertes ou des atteintes à sa réputation. De plus, des conflits ou désaccords entre le Groupe BPCE et ses associés au sein de la joint-venture peuvent avoir un impact négatif sur les avantages recherchés par la joint-venture. Au 31 décembre 2021, le total des participations dans les entreprises mises en équivalence s’élève à 1,6 milliard d’euros, aprés la cession(1) de la totalité de la participation dans CNP Assurances. Pour de plus amples informations se référer à la note 12.4 « Partenariats et entreprises associées », des comptes consolidés du Groupe BPCE, figurant dans le document d’enregistrement universel 2021.
La concurrence intense, tant en France, son principal marché, qu’à l’international, est susceptible de peser sur les revenus nets et la rentabilité du Groupe BPCE.
Les principaux métiers du Groupe BPCE sont tous confrontés à une vive concurrence, que ce soit en France ou dans d’autres parties du monde où il exerce des activités importantes. La consolidation, que ce soit sous la forme de fusions et d’acquisitions ou d’alliances et de coopération, renforce cette concurrence. La consolidation a créé un certain nombre d’entreprises, qui, à l’image du Groupe BPCE, ont la capacité d’offrir une large gamme de produits et de services, qui vont de l’assurance, aux prêts et aux dépôts en passant par le courtage, la banque d’investissement et la gestion d’actifs. Le Groupe BPCE est en concurrence avec d’autres entités sur la base d’un certain nombre de facteurs, incluant l’exécution des produits et services offerts, l’innovation, la réputation et le prix. Si le Groupe BPCE ne parvenait pas à maintenir sa compétitivité en France ou sur ses autres principaux marchés en proposant une gamme de produits et de services à la fois attractifs et rentables, il pourrait perdre des parts de marché dans certains métiers importants ou subir des pertes dans tout ou partie de ses activités.
À titre d’exemple, au 31 décembre 2021, le Groupe BPCE est, en France, la première banque des PME(2), la deuxième banque de particuliers et des professionnels(3). Il détient 25,9 % de part de marché en crédit habitat(4). Pour la Banque de proximité et Assurance, les encours de crédit s’élèvent à 650 milliards d’euros et les encours d’épargne(5) à 861 milliards d’euros (pour de plus amples informations sur la contribution de chaque métier, et de chaque réseau, se référer au chapitre 1.4 « Les métiers du Groupe » du document d’enregistrement universel 2021). Par ailleurs, tout ralentissement de l’économie mondiale ou des économies dans lesquelles se situent les principaux marchés du Groupe BPCE est susceptible d’accroître la pression concurrentielle, notamment à travers une intensification de la pression sur les prix et une contraction du volume d’activité du Groupe BPCE et de ses concurrents. Pourraient également faire leur entrée sur le marché de nouveaux concurrents plus compétitifs, soumis à une réglementation distincte ou plus souple, ou à d’autres exigences en matière de ratios prudentiels. Ces nouveaux entrants seraient ainsi en mesure de proposer une offre de produits et services plus compétitive. Les avancées technologiques et la croissance du commerce électronique ont permis aux établissements autres que des institutions dépositaires d’offrir des produits et services qui étaient traditionnellement des produits bancaires, et aux institutions financières et à d’autres sociétés de fournir des solutions financières électroniques et fondées sur Internet, incluant le commerce électronique de titres. Ces nouveaux entrants pourraient exercer des pressions à la baisse sur les prix des produits et services du Groupe BPCE ou affecter la part de marché du Groupe BPCE. Les avancées technologiques pourraient entraîner des changements rapides et imprévus sur les marchés sur lesquels le Groupe BPCE est présent. La position concurrentielle, les résultats nets et la rentabilité du Groupe BPCE pourraient en pâtir s’il ne parvenait pas à adapter ses activités ou sa stratégie de manière adéquate pour répondre à ces évolutions.
La capacité du Groupe BPCE à attirer et retenir des salariés qualifiés est cruciale pour le succès de son activité et tout échec à ce titre pourrait affecter sa performance.
Les salariés des entités du Groupe BPCE constituent la ressource la plus importante du Groupe. La concurrence pour attirer du personnel qualifié est intense dans de nombreux domaines du secteur des services financiers. Les résultats et la performance du Groupe BPCE dépendent de sa capacité à attirer de nouveaux salariés et à retenir et motiver ses employés actuels. L’évolution de l’environnement économique (notamment les impôts ou d’autres mesures visant à limiter la rémunération des employés du secteur bancaire) pourrait contraindre le Groupe BPCE à transférer ses salariés d’une unité à une autre ou à réduire les effectifs de certaines de ses activités, ce qui pourrait entraîner des perturbations temporaires en raison du temps nécessaire aux employés pour s’adapter à leurs nouvelles fonctions, et réduire la capacité du Groupe BPCE à exploiter l’amélioration du contexte économique. Cela pourrait empêcher le Groupe BPCE de tirer profit d’opportunités commerciales ou d’efficiences potentielles, ce qui par conséquent pourrait affecter sa performance.
Au 31 décembre 2021, les effectifs inscrits du Groupe BPCE s’élèvent à 99 900 collaborateurs. 6 688 collaborateurs CDI ont été recrutés dans l’année (pour de plus amples informations, se référer au chapitre 2.4. « Dessiner le travail du futur » du document d’enregistrement universel 2021).
[1]
Le 16 décembre 2021, BPCE a cédé la totalité de sa participation dans CNP Assurances, soit 16,11 % à la Banque postale.
[3]
Parts de marché particuliers : 22 % en épargne des ménages et 25,9 % en crédit immobilier aux ménages (Banque de France T3-2021. Taux de pénétration global de 29,6 % (rang 2) auprès des particuliers (étude SOFIA Kantar, mars 2020). Pour les professionnels : 39,9 % (rang 2) de taux de pénétration auprès des professionnels et des entrepreneurs individuels (enquête Pépites 2019-2020, CSA).
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Risques de crédit et de contrepartie
Le Groupe BPCE est exposé à des risques de crédit et de contrepartie susceptibles d’avoir un effet défavorable significatif sur l’activité du Groupe, sa situation financière et ses résultats.
Le Groupe BPCE est exposé de manière importante au risque de crédit et de contrepartie du fait de ses activités de financement ou de marché. Le Groupe pourrait ainsi subir des pertes en cas de défaillance d’une ou plusieurs contreparties, notamment si le Groupe rencontrait des difficultés juridiques ou autres pour exercer ses sûretés ou si la valeur des sûretés ne permettait pas de couvrir intégralement l’exposition en cas de défaut. Malgré la vigilance mise en œuvre par le Groupe, visant à limiter les effets de concentration de son portefeuille de crédit, il est possible que des défaillances de contreparties soient amplifiées au sein d’un même secteur économique ou d’une région du monde par des effets d’interdépendance de ces contreparties. Ainsi, le défaut d’une ou plusieurs contreparties importantes pourrait avoir un effet défavorable significatif sur le coût du risque, les résultats et la situation financière du Groupe.
À titre d’information, au 31 décembre 2021, l’exposition brute du Groupe BPCE au risque de crédit s’élève à 1 435 milliards d’euros, avec la répartition suivante pour les principaux types de contrepartie : 38 % sur la clientèle de détail, 27 % sur les entreprises, 19 % sur les banques centrales et autres expositions souveraines, 6 % sur le secteur public et assimilé. Les risques pondérés au titre du risque de crédit s’élèvent à 384 milliards d’euros (y compris risque de contrepartie).
Les principaux secteurs économiques auxquels le Groupe est exposé sur son portefeuille Entreprises non financières sont les secteurs Immobilier (36 % des expositions brutes au 31 décembre 2021), Finance/Assurance (11 %), Commerce (11 %) et Industrie manufacturière (7 %).
Le Groupe BPCE développe principalement ses activités en France. L’exposition brute (valeur comptable brute) du Groupe sur la France est de 990 milliards d’euros, représentant 84 % de l’exposition brute totale. Les expositions restantes sont principalement concentrées sur les États-Unis 4 %, les autres pays représentent 12 % des expositions brutes totales.
Pour de plus amples informations, se reporter aux chapitres 5 « Risques de crédit » et 6 « Risque de contrepartie » figurant dans le présent document.
Une augmentation substantielle des dépréciations ou des provisions pour pertes de crédit attendues comptabilisées au titre du portefeuille de prêts et de créances du Groupe BPCE pourrait avoir un effet défavorable significatif sur ses résultats et sa situation financière.
Dans le cadre de ses activités de prêt, le Groupe BPCE passe régulièrement des charges pour dépréciations d’actifs pour refléter, si nécessaire, les pertes réelles ou potentielles au titre de son portefeuille de prêts et de créances, qui sont comptabilisées dans son compte de résultat au poste « coût du risque ». Le niveau global des charges pour dépréciations d’actifs du Groupe BPCE repose sur l’évaluation par le Groupe de l’historique de pertes sur prêts, les volumes et les types de prêts accordés, les normes du secteur, les crédits en arriérés, la conjoncture économique et d’autres facteurs liés au degré de recouvrement des divers types de prêts. Bien que le Groupe BPCE s’efforce de constituer un niveau suffisant de charges pour dépréciations d’actifs, ses activités de prêt pourraient le conduire à augmenter ses charges pour pertes sur prêts en raison d’une augmentation des actifs non performants ou d’autres raisons, comme la détérioration des conditions de marché ou des facteurs affectant certains pays. Toute augmentation substantielle des charges pour pertes sur prêts, ou évolution significative de l’estimation par le Groupe BPCE du risque de perte inhérent à son portefeuille de prêts, ou toute perte sur prêts supérieure aux charges passées à cet égard pourraient avoir un effet défavorable significatif sur les résultats et la situation financière du Groupe BPCE.
À titre d’information, le coût du risque du Groupe BPCE s’élève à 1 783 millions d’euros au titre de l’année 2021 contre 2 998 millions d’euros de 2020, les risques de crédit représentent 88 % des risques pondérés du Groupe BPCE. Sur la base des expositions brutes, 38 % concernent la clientèle de détail et 27 % la clientèle d’entreprises (dont 69 % des expositions sont situées en France).
Par conséquent, le risque lié à l’augmentation substantielle des charges pour dépréciations d’actifs comptabilisées au titre du portefeuille de prêts et de créances du Groupe BPCE est significatif pour le Groupe BPCE en termes d’impact et de probabilité et fait donc l’objet d’un suivi proactif et attentif.
Une dégradation de la solidité financière et de la performance d’autres institutions financières et acteurs du marché pourrait avoir un effet défavorable sur le Groupe BPCE.
La capacité du Groupe BPCE à effectuer ses opérations pourrait être affectée par une dégradation de la solidité financière d’autres institutions financières et acteurs du marché. Les établissements financiers sont étroitement interconnectés, en raison notamment de leurs activités de trading, de compensation, de contrepartie et de financement. La défaillance d’un acteur du secteur, voire de simples rumeurs ou interrogations concernant un ou plusieurs établissements financiers ou l’industrie financière de manière plus générale, peuvent conduire à une contraction généralisée de la liquidité sur le marché et entraîner par la suite des pertes ou défaillances supplémentaires. Le Groupe BPCE est exposé à diverses contreparties financières, de manière directe ou indirecte, telles que des prestataires de services d’investissement, des banques commerciales ou d’investissement, des chambres de compensation et des contreparties centrales, des fonds communs de placement, des fonds spéculatifs (hedge funds), ainsi que d’autres clients institutionnels, avec lesquelles il conclut de manière habituelle des transactions, dont la défaillance ou le manquement à l’un quelconque de ses engagements auraient un effet défavorable sur la situation financière du Groupe BPCE. De plus, le Groupe BPCE pourrait être exposé au risque lié à l’implication croissante dans son secteur d’activité d’acteurs peu ou non réglementés et à l’apparition de nouveaux produits peu ou non réglementés (notamment, les plateformes de financement participatif ou de négociation). Ce risque serait exacerbé si les actifs détenus en garantie par le Groupe BPCE ne pouvaient pas être cédés, ou si leur prix ne permettait pas de couvrir l’intégralité de l’exposition du Groupe BPCE au titre des prêts ou produits dérivés en défaut, ou dans le cadre d’une fraude, détournement de fonds ou autre malversation commise par des acteurs du secteur financier en général auxquels le Groupe BPCE est exposé, ou d’une défaillance d’un acteur de marché significatif telle une contrepartie centrale.
Les expositions de la classe d’actifs « établissements financiers » représentent 4 % du total des expositions brutes totales du Groupe BPCE, qui s’élèvent à 1 435 milliards d’euros au 31 décembre 2021. En terme géographique, les expositions brutes de la catégorie « établissements » sont situées en France à hauteur de 71 %.
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Risques financiers
Le Groupe BPCE est dépendant de son accès au financement et à d’autres sources de liquidité, lesquels peuvent être limités pour des raisons indépendantes de sa volonté, ce qui pourrait avoir un effet défavorable significatif sur ses résultats.
La capacité à accéder à des financements à court et à long terme est essentielle pour les activités du Groupe BPCE. Le financement non collatéralisé du Groupe BPCE inclut la collecte de dépôts, l’émission de dette à long terme et de titres de créances négociables à court et moyen terme ainsi que l’obtention de prêts bancaires et de lignes de crédit. Le Groupe BPCE recourt également à des financements garantis, notamment par la conclusion d’accords de mise en pension. Si le Groupe BPCE ne pouvait accéder au marché de la dette garantie et/ou non garantie à des conditions jugées acceptables, ou s’il subissait une sortie imprévue de trésorerie ou de collatéral, y compris une baisse significative des dépôts clients, sa liquidité pourrait être négativement affectée. En outre, si le Groupe BPCE ne parvenait pas à maintenir un niveau satisfaisant de collecte de dépôts auprès de ses clients (notamment, par exemple, en raison de taux de rémunération des dépôts plus élevés pratiqués par les concurrents du Groupe BPCE), le Groupe BPCE pourrait être contraint de recourir à des financements plus coûteux, ce qui réduirait sa marge nette d’intérêts et ses résultats.
La liquidité du Groupe BPCE, et par conséquent ses résultats, pourraient, en outre, être affectés par des événements que le Groupe BPCE ne peut ni contrôler ni prévoir, tels que des perturbations générales du marché, des difficultés opérationnelles affectant des tiers, des opinions négatives sur les services financiers en général ou les perspectives financières à court ou long terme du Groupe BPCE, des modifications de la notation de crédit du Groupe BPCE ou même la perception parmi les acteurs du marché de la situation du Groupe ou d’autres institutions financières.
Par ailleurs, la capacité du Groupe BPCE à accéder aux marchés de capitaux, ainsi que le coût auquel il obtient un financement à long terme non garanti sont directement liés à l’évolution, que le Groupe BPCE ne peut ni contrôler ni prévoir, de ses spreads de crédit tant sur le marché obligataire que sur celui des dérivés de crédit. Les contraintes de liquidité peuvent avoir un effet défavorable significatif sur l’activité du Groupe BPCE, sa situation financière, ses résultats et sa capacité à honorer ses obligations vis-à-vis de ses contreparties.
Les réserves de liquidité du Groupe BPCE sont constituées des dépôts auprès des banques centrales et de titres et créances disponibles éligibles au refinancement des banques centrales. La réserve de liquidité du Groupe BPCE s’élève à 329 milliards d’euros au 31 décembre 2021 et permet de couvrir 247 % d’encours de refinancement court terme et des tombées court terme du MLT. La moyenne sur 12 mois du ratio de liquidité à un mois LCR (Liquidity Coverage Ratio) s’élevait à 161 % au 31 décembre 2021, contre 156 % au 31 décembre 2020. Toute limitation à l’accès au financement et à d’autres sources de liquidité, pourrait avoir un effet défavorable significatif sur les résultats du Groupe BPCE. Ainsi, au regard de l’importance de ces risques pour le Groupe BPCE en termes d’impact et de probabilité, ces risques font l’objet d’un suivi proactif et attentif.
D’importantes variations de taux d’intérêt pourraient avoir un effet défavorable significatif sur le produit net bancaire et nuire à la rentabilité du Groupe BPCE.
Le montant des produits d’intérêts nets encaissés par le Groupe BPCE au cours d’une période donnée influe de manière significative sur le produit net bancaire et la rentabilité de cette période. En outre, des changements significatifs dans les spreads de crédit peuvent influer sur les résultats du Groupe BPCE. Les taux d’intérêt sont très sensibles à de nombreux facteurs pouvant échapper au contrôle du Groupe BPCE. Durant la dernière décennie, les taux d’intérêt ont été généralement bas, mais ceux-ci pourraient remonter et le Groupe BPCE pourrait ne pas être capable de répercuter immédiatement cette évolution. Les variations des taux d’intérêt du marché peuvent affecter les taux d’intérêt pratiqués sur les actifs productifs d’intérêts différemment des taux d’intérêt payés sur les passifs portant intérêt. Toute évolution défavorable de la courbe des taux pourrait entraîner une baisse des produits d’intérêts nets provenant des activités de prêt et de refinancements associés, et ainsi avoir un effet défavorable significatif sur le produit net bancaire et nuire à la rentabilité du Groupe BPCE.
Toute période d’inflation pourrait affecter les revenus du Groupe BPCE si elle se traduisait par une hausse des taux de l’épargne réglementée sans répercussion sur le coût du crédit, affectant ainsi la marge nette d’intérêts et le résultat. La sensibilité de la valeur actuelle nette du bilan du Groupe BPCE à la baisse et à la hausse des taux de 200 points de base demeure en dessous de la limite Tier 1 de 15 %. Au 31 décembre 2021, le Groupe BPCE est sensible à la hausse des taux avec un indicateur à - 11,37 % par rapport au Tier 1 contre - 6,21 % au 31 décembre 2020. La mesure de la variation de la marge nette d’intérêt prévisionnelle du Groupe BPCE à un an selon quatre scénarios (« hausse des taux », « baisse des taux », « pentification de la courbe », « aplatissement de la courbe ») par rapport au scénario central, indique, la « baisse des taux » (choc à - 25bp) comme le scénario le plus défavorable avec un impact négatif, au 30 septembre 2021, de - 0,88 % (82 millions d’euros) sur une année glissante.
Les fluctuations et la volatilité du marché exposent le Groupe BPCE, en particulier Natixis, à des pertes sur ses activités de trading et d’investissement, ce qui pourrait avoir un effet défavorable sur les résultats des opérations et la situation financière du Groupe BPCE.
Dans le cadre de ses activités de trading pour le compte de ses clients ou d’investissement, le Groupe BPCE peut porter des positions sur les marchés obligataires, de devises, de matières premières et d’actions, ainsi que sur des titres non cotés, des actifs immobiliers et d’autres classes d’actifs. Ces positions peuvent être affectées par la volatilité des marchés, notamment financiers, c’est-à-dire le degré de fluctuations des prix sur une période spécifique sur un marché donné, quels que soient les niveaux du marché concerné. Certaines configurations et évolutions des marchés peuvent aussi entraîner des pertes sur un vaste éventail d’autres produits de trading et de couverture utilisés par, y compris les swaps, les futures, les options et les produits structurés ce qui pourrait avoir un effet défavorable sur les résultats des opérations et la situation financière du Groupe BPCE. De même, les baisses prolongées des marchés et/ou les crises violentes peuvent réduire la liquidité de certaines catégories d’actifs et rendre difficile la vente de certains actifs et, ainsi, entraîner des pertes importantes.
Les risques pondérés relatifs au risque de marché s’élèvent à 15,1 milliards d’euros, soit environ 3 % du total des risques pondérés du Groupe BPCE au 31 décembre 2021. À titre d’information, le poids des activités de la Banque de Grande Clientèle dans le produit net bancaire du Groupe est de 14 % pour l’année 2021. Pour de plus amples informations et à titre d’illustration, se reporter à la note 10.1.2 « Analyse des actifs et passifs financiers classés en niveau 3 de la hiérarchie de juste valeur », des comptes consolidés du Groupe BPCE figurant dans le document d’enregistrement universel 2021.
Les variations de la juste valeur des portefeuilles de titres et de produits dérivés du Groupe BPCE et de sa dette propre sont susceptibles d’avoir une incidence négative sur la valeur nette comptable de ces actifs et passifs et par conséquent sur le résultat net et sur les capitaux propres du Groupe BPCE.
La valeur nette comptable des portefeuilles de titres, de produits dérivés et d’autres types d’actifs du Groupe BPCE en juste valeur, ainsi que de sa dette propre, est ajustée – au niveau de son bilan – à la date de chaque nouvel état financier. Les ajustements sont apportés essentiellement sur la base des variations de la juste valeur des actifs et des passifs pendant une période comptable, variations qui sont comptabilisées dans le compte de résultat ou directement dans les capitaux propres. Les variations comptabilisées dans le compte de résultat, si elles ne sont pas compensées par des variations opposées de la juste valeur d’autres actifs, ont un impact sur le produit net bancaire et, par conséquent, sur le résultat net. Tous les ajustements de juste valeur ont une incidence sur les capitaux propres et, par conséquent, sur les ratios prudentiels du Groupe BPCE. Ces ajustements sont susceptibles d’avoir aussi une incidence négative sur la valeur nette comptable des actifs et passifs du Groupe BPCE et par conséquent sur le résultat net et sur les capitaux propres du Groupe BPCE. Le fait que les ajustements de juste valeur soient enregistrés sur une période comptable ne signifie pas que des ajustements supplémentaires ne seront pas nécessaires lors des périodes suivantes.
Au 31 décembre 2021, le total des actifs financiers à la juste valeur est de 199 milliards d’euros (avec environ 187 milliards d’euros d’actifs financiers à la juste valeur détenus à des fins de transaction) et le total des passifs financiers à la juste valeur est de 192 milliards d’euros (avec 162 milliards d’euros de passifs financiers à la juste valeur détenus à des fins de transaction). Pour plus d’information se reporter également aux notes 4.3 « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat », 4.4 « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres », 5.1 « Actifs et passifs à la juste valeur par résultat » et 5.2 « Actifs à la juste valeur par capitaux propres », des comptes consolidés du Groupe BPCE, figurant dans le document d’enregistrement universel 2021.
Les revenus tirés par le Groupe BPCE du courtage et autres activités liées à des commissions pourraient diminuer en cas de repli des marchés.
Un repli des marchés est susceptible de se traduire par une baisse du volume de transactions, notamment des prestations de services financiers et d’opérations sur titres, que les entités du Groupe BPCE exécutent pour leurs clients et en tant qu’opérateur de marché, et par conséquent, par une diminution du produit net bancaire de ces activités. Notamment, en cas de dégradation de la situation des marchés, le Groupe BPCE pourrait subir un déclin du volume des transactions réalisées pour le compte de ses clients et des commissions correspondantes, conduisant à une diminution des revenus générés par cette activité. Par ailleurs, les commissions de gestion que les entités du Groupe BPCE facturent à leurs clients étant généralement calculées sur la valeur ou la performance des portefeuilles, toute baisse des marchés qui aurait pour conséquence de diminuer la valeur de ces portefeuilles ou d’augmenter le montant des retraits réduirait les revenus que ces entités reçoivent via la distribution de fonds communs de placement ou d’autres produits d’épargne financière (pour les Caisses d’Epargne et Banques Populaires) ou l’activité de gestion d’actifs (pour Natixis).
Même en l’absence de baisse des marchés, si des fonds gérés pour compte de tiers au sein du Groupe BPCE et les autres produits du Groupe BPCE enregistrent des performances inférieures à celles de la concurrence, les retraits pourraient augmenter et/ou la collecte diminuer, ce qui affecterait les revenus de l’activité de gestion d’actifs.
Au titre de l’année 2021, le montant total net des commissions perçues est de 10 323 millions d’euros, représentant 40 % du produit net bancaire du Groupe BPCE. Les revenus tirés des commissions pour prestation de services financiers représentent 582 millions d’euros et les revenus tirés des commissions sur les opérations sur titres représentent 258 millions d’euros. Pour de plus amples informations sur les montants des commissions perçues par le Groupe BPCE, se reporter à la note 4.2 « Produits et charges de commissions », des comptes consolidés du Groupe BPCE, figurant dans le document d’enregistrement universel 2021.
L’évolution à la baisse des notations de crédit pourrait avoir un impact négatif sur le coût de refinancement, la rentabilité et la poursuite des activités de BPCE.
Les notations long terme du Groupe BPCE au 31 décembre 2021 sont A+ pour Fitch ratings, A1 pour Moody’s, A+ pour R&I et A pour Standard & Poor’s. L’évolution à la baisse de ces notations de crédit pourrait avoir un impact négatif sur le refinancement de BPCE et de ses sociétés affiliées qui interviennent sur les marchés financiers (y compris Natixis). Un abaissement des notations pourrait affecter la liquidité et la position concurrentielle du Groupe BPCE, augmenter leurs coûts d’emprunt, limiter l’accès aux marchés financiers et déclencher des obligations dans certains contrats bilatéraux sur des opérations de trading, de dérivés et de contrats de financement collatéralisés, et par conséquent avoir un impact négatif sur sa rentabilité et la poursuite de ses activités.
En outre, le coût de refinancement non sécurisé à long terme de BPCE et de Natixis est directement lié à leurs spreads de crédit respectifs (l’écart de taux au-delà du taux des titres d’État de même maturité qui est payé aux investisseurs obligataires), qui dépendent eux-mêmes en grande partie de leurs notations. L’augmentation des spreads de crédit peut renchérir significativement le coût de refinancement de BPCE et de Natixis. Les évolutions de spreads de crédit dépendent du marché et subissent parfois des fluctuations imprévisibles et très volatiles. Les spreads de crédit sont également influencés par la perception de la solvabilité de l’émetteur par les marchés et sont liés à l’évolution du coût d’achat de Credit Default Swaps adossés à certains titres de créance de BPCE ou de Natixis. Ainsi, un changement de la perception de la solvabilité de l’émetteur dû à l’abaissement de sa notation de crédit, pourrait avoir un impact négatif sur sa rentabilité et la poursuite de ses activités.
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Risques assurance
Le Groupe BPCE tire 12,9 % de son produit net bancaire de ses activités d’assurance. Le produit net bancaire des activités d’assurance vie et non vie est de 2 860 millions d’euros au titre de l’année 2021 contre 2 550 millions d’euros au titre de 2020.
Une détérioration de la situation de marché, et notamment une fluctuation trop importante, à la hausse comme à la baisse, des taux d’intérêt, pourraient avoir un impact défavorable significatif sur l’activité d’Assurances de personnes du Groupe et son résultat.
Le principal risque auquel les filiales d’assurances du Groupe BPCE sont exposées dans le cadre de leur activité d’Assurances de personnes est le risque de marché. L’exposition au risque de marché est principalement liée à la garantie en capital sur le périmètre des fonds en euros sur les produits d’épargne.
Au sein des risques de marché, le risque de taux est structurellement important pour Natixis Assurances du fait de la composition fortement obligataire des fonds généraux. Les fluctuations du niveau des taux peuvent avoir les conséquences suivantes :
•en cas de hausse des taux : dégrader la compétitivité de l’offre en euros (en rendant plus attractifs de nouveaux investissements) et provoquer des vagues de rachats et des arbitrages importants dans un contexte défavorable de moins-values latentes du stock obligataire ;
•en cas de baisse des taux : rendre insuffisant à terme le rendement des fonds généraux pour leur permettre de faire face aux garanties en capital.
Du fait de l’allocation des fonds généraux, l’écartement des spreads et la baisse des marchés actions pourraient également avoir un impact défavorable significatif sur les résultats de l’activité d’assurances de personnes du Groupe BPCE, au travers de la constitution de provision pour dépréciation du fait de la baisse des valorisations des investissements en juste valeur par résultat.
Une inadéquation entre la sinistralité anticipée par l’assureur et les sommes réellement versées par le Groupe aux assurés pourrait avoir un impact significatif défavorable sur son activité d’assurance dommages et sur la partie prévoyance de son activité d’Assurances de personnes, ses résultats et sa situation financière.
Le principal risque auquel les filiales d’assurances du Groupe BPCE sont exposées dans le cadre de ces dernières activités est le risque de souscription. Ce risque résulte de l’inadéquation entre, d’une part, les sinistres effectivement survenus et les sommes effectivement versées dans le cadre de l’indemnisation de ces sinistres et, d’autre part, les hypothèses que les filiales utilisent pour fixer les prix de leurs produits d’assurance et établir les provisions techniques en vue d’une éventuelle indemnisation.
Le Groupe utilise à la fois sa propre expérience et des données sectorielles pour établir des estimations de taux de sinistralité et actuarielles, y compris pour déterminer le prix des produits d’assurance et établir les provisions techniques liées. Cependant, rien ne garantit que la réalité corresponde à ces estimations et des risques imprévus tels que des pandémies ou des catastrophes naturelles pourraient entraîner le versement aux assurés de sommes supérieures à celles anticipées. À ce titre, l’évolution des phénomènes climatiques (dits risques climatiques « physiques ») fait l’objet d’une vigilance particulière.
Dans le cas où les sommes réellement versées par le Groupe aux assurés seraient supérieures aux hypothèses sous-jacentes utilisées initialement lors de la constitution des provisions, ou si des événements ou tendances conduisaient le Groupe à modifier les hypothèses sous-jacentes, le Groupe pourrait être exposé à des passifs plus importants que prévu, ce qui pourrait avoir une incidence défavorable sur les activités d’assurance dommages et d’assurances de personnes pour la partie prévoyance, ainsi que sur les résultats et la situation financière du Groupe.
Dans le contexte persistant de pandémie de Covid-19, l’exercice 2021 a été marqué par une activité commerciale très dynamique dans les deux métiers.
L’activité commerciale de l’année 2021 affiche une croissance significative par rapport à 2020. À 14,6 milliards d’euros, le chiffre d’affaires à fin 2021 est en hausse de 32 % par rapport à fin 2020. Cette croissance s’observe sur toutes les activités d’assurance, et est principalement portée par l’épargne (+ 39 %) qui a bénéficié d’une forte dynamique à opposer à une très faible collecte au premier semestre 2020 en lien avec le premier confinement. La collecte atteint ainsi un niveau supérieur à celui d’avant la crise sanitaire : + 11 % par rapport à 2019.
Le résultat 2021 bénéficie notamment de la progression de l’encours de 12 % sur l’activité épargne, de la bonne tenue de l’activité en prévoyance individuelle et en assurance des emprunteurs. Son évolution bénéficie également d’un effet de base favorable, l’exercice 2020 ayant été marqué par les conséquences économiques de la crise sanitaire et notamment la baisse des marchés actions.
•en assurance dommages : la sinistralité est à des niveaux plus élevés qu’en 2020, année marquée par plusieurs confinements ayant conduit à une baisse des sinistres en assurance automobile. La dégradation de la sinistralité MRH (Multirisque habitation) s’explique quant à elle principalement par l’enregistrement de sinistres graves et par les événements climatiques ;
•en assurances de personnes : la sinistralité en prévoyance individuelle et en assurance des emprunteurs connaissent une amélioration en 2021, liée à des reprises de provisions.
Par ailleurs, la couverture du SCR (Solvency Capital Requirement – exigence en capital) est assurée au 31 décembre 2021, notamment grâce à un environnement économique et financier favorable. Les diverses actions mises en œuvre ces dernières années, en particulier en termes de couvertures financières, de réassurance, de diversification des activités ou encore de gestion des investissements, contribuent également à la résilience de la solvabilité de Natixis Assurances. À noter que la dégradation de l’environnement économique et financier, notamment la baisse des marchés actions et du niveau des taux pourraient impacter défavorablement la solvabilité de Natixis Assurances, en influant négativement sur les marges futures.
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Risques non financiers
En cas de non-conformité avec les lois et règlements applicables, le Groupe BPCE pourrait être exposé à des amendes significatives et d’autres sanctions administratives et pénales susceptibles d’avoir un impact significatif défavorable sur sa situation financière, ses activités et sa réputation.
Le risque de non-conformité est défini comme le risque de sanction – judiciaire, administrative ou disciplinaire – mais aussi de perte financière, ou d’atteinte à la réputation, résultant du non-respect des dispositions législatives et réglementaires, des normes et usages professionnels et déontologiques, propres aux activités de banque et d’assurance, qu’elles soient de nature nationales ou internationales.
Les secteurs bancaire et assurantiel font l’objet d’une surveillance réglementaire accrue, tant en France qu’à l’international. Les dernières années ont vu une augmentation particulièrement substantielle du volume de nouvelles réglementations ayant introduit des changements significatifs affectant aussi bien les marchés financiers que les relations entre prestataires de services d’investissement et clients ou investisseurs (par exemple MIFID II, PRIIPS, directive sur la Distribution d’Assurances, règlement Abus de Marché, quatrième directive Anti-Blanchiment et Financement du Terrorisme, règlement sur la Protection des Données Personnelles, règlement sur les Indices de Référence, etc.). Ces nouvelles réglementations ont des incidences majeures sur les processus opérationnels de la société.
La réalisation du risque de non-conformité pourrait se traduire, par exemple, par l’utilisation de moyens inadaptés pour promouvoir et commercialiser les produits et services de la banque, une gestion inadéquate des conflits d’intérêts potentiels, la divulgation d’informations confidentielles ou privilégiées, le non-respect des diligences d’entrée en relation avec les fournisseurs et la clientèle notamment en matière de sécurité financière (notamment lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme, respect des embargos, lutte contre la fraude ou la corruption).
Au sein de BPCE, la filière Conformité est chargée de la supervision du dispositif de prévention et de maîtrise des risques de non-conformité. Malgré ce dispositif, le Groupe BPCE reste exposé à des risques d’amendes ou autres sanctions significatives de la part des autorités de régulation et de supervision, ainsi qu’à des procédures judiciaires civiles ou pénales qui seraient susceptibles d’avoir un impact significatif défavorable sur sa situation financière, ses activités et sa réputation.
Toute interruption ou défaillance des systèmes informatiques du Groupe BPCE ou de tiers pourrait entraîner des pertes, notamment commerciales et pourrait avoir un effet défavorable significatif sur les résultats du Groupe BPCE.
Comme la plupart de ses concurrents, le Groupe BPCE dépend fortement de ses systèmes de communication et d’information, ses activités exigeant de traiter un grand nombre d’opérations de plus en plus complexes. Toute panne, interruption ou défaillance dans ces systèmes pourrait entraîner des erreurs ou des interruptions au niveau des systèmes de gestion de la clientèle, de comptabilité générale, de dépôts, de transactions et/ou de traitement des prêts. Si, par exemple, le Groupe BPCE connaissait une défaillance de ses systèmes d’information, même sur une courte période, les entités affectées seraient incapables de répondre aux besoins de leurs clients dans les délais et pourraient ainsi perdre des opportunités de transactions. De même, une panne temporaire des systèmes d’information du Groupe BPCE, en dépit des systèmes de secours et des plans d’urgence, pourrait avoir comme conséquence des coûts considérables en termes de récupération et de vérification d’informations, voire une baisse de ses activités pour compte propre si, par exemple, une telle panne intervenait lors de la mise en place d’opérations de couverture. L’incapacité des systèmes du Groupe BPCE à s’adapter à un volume croissant d’opérations pourrait aussi limiter sa capacité à développer ses activités et entraîner des pertes, notamment commerciales, et pourrait par conséquent, avoir un effet défavorable significatif sur les résultats du Groupe BPCE.
Le Groupe BPCE est aussi exposé au risque d’une défaillance ou d’une interruption opérationnelle de l’un de ses agents de compensation, marchés des changes, chambres de compensation, dépositaires ou autres intermédiaires financiers ou prestataires extérieurs qu’il utilise pour réaliser ou faciliter ses transactions sur des titres financiers. Dans la mesure où l’interconnectivité avec ses clients augmente, le Groupe BPCE peut aussi être de plus en plus exposé au risque d’une défaillance opérationnelle des systèmes d’information de ses clients. Les systèmes de communication et d’information du Groupe BPCE et ceux de ses clients, prestataires de services et contreparties peuvent également faire l’objet de dysfonctionnements ou d’interruptions résultant d’actes cybercriminels ou cyberterroristes. À titre d’illustration, avec la transformation digitale, l’ouverture des systèmes d’information du Groupe BPCE sur l’extérieur se développe continûment (cloud, big data, etc.). Plusieurs de ces processus sont progressivement dématérialisés. L’évolution des usages des collaborateurs et des clients engendre également une utilisation plus importante d’Internet et d’outils technologiques interconnectés (tablettes, smartphones, applications fonctionnant sur tablettes et mobiles, etc.), multipliant les canaux par lesquels les attaques ou dysfonctionnements peuvent survenir ainsi qu’en augmentant le nombre d’appareils et d’outils pouvant subir ces attaques ou dysfonctionnements. De ce fait, le patrimoine immatériel ainsi que les outils de travail des différents collaborateurs et agents extérieurs du Groupe BPCE est sans cesse plus exposé aux cybermenaces. Du fait de telles attaques, le Groupe BPCE pourrait connaître des dysfonctionnements ou interruptions dans ses systèmes ou dans ceux de parties tierces, qui pourraient ne pas être résolus de manière adéquate. Toute interruption ou défaillance des systèmes informatiques du Groupe BPCE ou de tiers pourrait entraîner des pertes, notamment commerciales, du fait de la discontinuité des activités et du possible repli des clients affectés vers d’autres établissements financiers durant toute la période d’interruption ou de défaillance, mais aussi au-delà.
Le risque lié à toute interruption ou défaillance des systèmes informatiques du Groupe BPCE ou de tiers est significatif pour le Groupe BPCE en termes d’impact et de probabilité et fait donc l’objet d’un suivi proactif et attentif.
Les risques de réputation et juridique pourraient avoir un effet défavorable sur la rentabilité et les perspectives d’activité du Groupe BPCE.
La réputation du Groupe BPCE est capitale pour séduire et fidéliser ses clients. L’utilisation de moyens inadaptés pour promouvoir et commercialiser ses produits et services, une gestion inadéquate des conflits d’intérêts potentiels, des exigences légales et réglementaires, des problèmes éthiques, des lois en matière de blanchiment d’argent, des exigences de sanctions économiques, des politiques en matière de sécurité de l’information et des pratiques liées aux ventes et aux transactions, pourraient entacher la réputation du Groupe BPCE. Pourraient également nuire à sa réputation tout comportement inapproprié d’un salarié du Groupe BPCE, tout acte cybercriminel ou cyberterroriste dont pourraient faire l’objet les systèmes de communication et d’information du Groupe BPCE ou toute fraude, détournement de fonds ou autre malversation commise par des acteurs du secteur financier en général auxquels le Groupe BPCE est exposé ou toute décision de justice ou action réglementaire à l’issue potentiellement défavorable. Tout préjudice porté à la réputation du Groupe BPCE pourrait avoir un effet défavorable sur sa rentabilité et ses perspectives d’activité.
Une gestion inadéquate de ces aspects pourrait également accroître le risque juridique du Groupe BPCE, le nombre d’actions judiciaires et le montant des dommages réclamés au Groupe BPCE, ou encore l’exposer à des sanctions des autorités réglementaires. Pour de plus amples informations, se reporter au chapitre 10 « Risques juridiques » du présent document. Les conséquences financières de ces litiges pourraient avoir un impact sur la situation financière du Groupe, et dès lors, avoir un effet défavorable sur la rentabilité et les perspectives d’activités du Groupe BPCE.
Au 31 décembre 2021, le montant total des provisions pour risques légaux et fiscaux s’élève à 1 224 millions d’euros.
Des événements imprévus pourraient provoquer une interruption des activités du Groupe BPCE et entraîner des pertes ainsi que des coûts supplémentaires.
Des événements imprévus tels qu’une catastrophe naturelle grave, des évènements liés au risque climatique (risque physique lié directement au changement climatique), une pandémie, des attentats ou toute autre situation d’urgence, pourraient provoquer une brusque interruption des activités des entités du Groupe BPCE et notamment affecter les principales lignes métiers critiques du Groupe BPCE (en particulier la liquidité, les moyens de paiement, les titres, les crédits aux particuliers et aux entreprises, ainsi que le fiduciaire) et entraîner des pertes substantielles dans la mesure où elles ne seraient pas, ou insuffisamment, couvertes par une police d’assurance. Ces pertes résultant d’une telle interruption pourraient concerner des biens matériels, des actifs financiers, des positions de marché ou des collaborateurs clés, et avoir un impact direct et qui pourrait être significatif sur le résultat net du Groupe BPCE. En outre, de tels événements pourraient perturber l’infrastructure du Groupe BPCE ou celle de tiers avec lesquels il conduit ses activités, et également engendrer des coûts supplémentaires (liés notamment aux coûts de réinstallation du personnel concerné) et alourdir ses charges (telles que les primes d’assurance). De tels événements pourraient exclure la couverture d’assurance de certains risques et donc augmenter le niveau de risque global du Groupe BPCE.
Au 31 décembre 2021, les risques opérationnels représentent 9 % des risques pondérés du Groupe BPCE, comme au 31 décembre 2020. Au 31 décembre 2021, les pertes du Groupe BPCE au titre du risque opérationnel portent majoritairement sur la ligne de métier « Éléments d’entreprise » à hauteur de 38 %. Elles se concentrent sur la catégorie bâloise « exécution, livraison et gestion des processus » pour 46 %.
L’échec ou l’inadéquation des politiques, procédures et stratégies de gestion et de couverture des risques du Groupe BPCE est susceptible d’exposer ce dernier à des risques non identifiés ou non anticipés et d’entraîner des pertes imprévues.
Les politiques, procédures et stratégies de gestion et de couverture des risques du Groupe BPCE pourraient ne pas réussir à limiter efficacement son exposition à tout type d’environnement de marché ou à tout type de risques, voire être inopérantes pour certains risques que le Groupe BPCE n’aurait pas su identifier ou anticiper. Les techniques et les stratégies de gestion des risques utilisées par le Groupe BPCE peuvent ne pas non plus limiter efficacement son exposition au risque et ne garantissent pas un abaissement effectif du niveau de risque global. Ces techniques et ces stratégies peuvent se révéler inefficaces contre certains risques, en particulier ceux que le Groupe BPCE n’a pas précédemment identifiés ou anticipés, étant donné que les outils utilisés par le Groupe BPCE pour développer les procédures de gestion du risque sont basés sur des évaluations, analyses et hypothèses qui peuvent se révéler inexactes. Certains des indicateurs et des outils qualitatifs que le Groupe BPCE utilise pour gérer le risque s’appuient sur des observations du comportement passé du marché. Pour quantifier les expositions au risque, les responsables de la gestion des risques procèdent à une analyse, notamment statistique, de ces observations.
Ces outils et ces indicateurs pourraient ne pas être en mesure de prévoir les futures expositions au risque. Par exemple, ces expositions au risque pourraient découler de facteurs que le Groupe BPCE n’aurait pas anticipés ou correctement évalués dans ses modèles statistiques ou en raison de mouvements de marché inattendus et sans précédent. Ceci limiterait la capacité du Groupe BPCE à gérer ses risques. En conséquence, les pertes subies par le Groupe BPCE pourraient s’avérer supérieures à celles anticipées au vu des mesures historiques. Par ailleurs, ses modèles quantitatifs ne peuvent intégrer l’ensemble des risques. Ainsi, quand bien même aucun fait important n’a à ce jour été identifié à cet égard, les systèmes de gestion du risque sont soumis au risque de défaut opérationnel, y compris la fraude. Certains risques font l’objet d’une analyse, qualitative et cette approche pourrait s’avérer inadéquate et exposer ainsi le Groupe BPCE à des pertes imprévues.
Les valeurs finalement constatées pourraient être différentes des estimations comptables retenues pour établir les états financiers du Groupe BPCE, ce qui pourrait l’exposer à des pertes non anticipées.
Conformément aux normes et interprétations IFRS en vigueur à ce jour, le Groupe BPCE doit utiliser certaines estimations lors de l’établissement de ses états financiers, notamment des estimations comptables relatives à la détermination des provisions sur les prêts et créances non performants, des provisions relatives à des litiges potentiels, et de la juste valeur de certains actifs et passifs, etc. Si les valeurs retenues pour ces estimations par le Groupe BPCE s’avéraient significativement inexactes, notamment en cas de tendances de marché, importantes et/ou imprévues, ou si les méthodes relatives à leur détermination venaient à être modifiées dans le cadre de normes ou interprétations IFRS à venir, le Groupe BPCE pourrait s’exposer, le cas échéant, à des pertes non anticipées.
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Risques liés à la réglementation
Le Groupe BPCE est soumis à une importante réglementation en France et dans plusieurs autres pays où il opère ; les mesures réglementaires et leur évolution sont susceptibles d’avoir un effet défavorable significatif sur l’activité et sur les résultats du Groupe BPCE.
L’activité et les résultats des entités du Groupe BPCE pourraient être sensiblement touchés par les politiques et les mesures prises par les autorités de réglementation françaises, d’autres États de l’Union européenne, des États-Unis, de gouvernements étrangers et des organisations internationales. Ces contraintes pourraient limiter la capacité des entités du Groupe BPCE à développer leurs activités ou à exercer certaines d’entre elles. La nature et l’impact de l’évolution future de ces politiques et de ces mesures réglementaires sont imprévisibles et hors du contrôle du Groupe BPCE. Par ailleurs, l’environnement politique général a évolué de manière défavorable pour les banques et le secteur financier, ce qui s’est traduit par des pressions supplémentaires contraignant les organes législatifs et réglementaires à adopter des mesures réglementaires renforcées, bien que celles-ci puissent pénaliser le crédit et d’autres activités financières, ainsi que l’économie. Étant donné l’incertitude persistante liée aux nouvelles mesures législatives et réglementaires, il est impossible de prédire leur impact sur le Groupe BPCE, mais celui-ci pourrait être significativement défavorable.
À titre d’exemple, des textes législatifs et réglementaires ont été promulgués ou proposés récemment en vue d’introduire plusieurs changements, certains permanents, dans le cadre financier mondial. Même si ces nouvelles mesures ont vocation à éviter une nouvelle crise financière mondiale, elles sont susceptibles de modifier, et de continuer à modifier radicalement l’environnement dans lequel le Groupe BPCE et d’autres institutions financières évoluent.
En conséquence de certaines de ces mesures, le Groupe BPCE a réduit la taille de certaines de ses activités pour être en conformité avec les nouvelles exigences, une décision qu’il pourrait être amené à reconduire. Ces mesures sont également susceptibles d’accroître les coûts de mise en conformité des activités avec la nouvelle réglementation. Cela pourrait se traduire par une baisse des revenus et des bénéfices consolidés dans les activités concernées, la réduction ou la vente de certaines activités et de certains portefeuilles d’actifs et des charges pour dépréciations d’actifs.
L’adoption en 2019 des textes finaux du « paquet bancaire » a pour objectif de mettre en conformité les exigences prudentielles bancaires avec les standards de la réglementation Bâle III. La mise en œuvre de ces réformes pourrait se traduire par un renforcement des exigences de capital et de liquidité, et serait susceptible d’impacter les coûts de financement du Groupe BPCE.
Le 11 novembre 2020, le conseil de stabilité financière (« FSB »), en consultation avec le comité de Bâle sur le contrôle bancaire et les autorités nationales, a publié la liste 2020 des banques d’importance systémique mondiale (« BISm »). Le Groupe BPCE est classifié en tant que BISm selon le cadre d’évaluation du FSB. Le Groupe BPCE figure également sur la liste des établissements d’importance systémique mondiale (« EISm »).
Ces mesures réglementaires, qui pourraient s’appliquer aux différentes entités du Groupe BPCE, et leur évolution sont susceptibles d’avoir un effet défavorable significatif sur l’activité du Groupe BPCE et ses résultats.
Des textes législatifs et réglementaires ont été promulgués ou proposés récemment en réponse à la crise financière en vue d’introduire plusieurs changements, certains permanents, dans le cadre financier mondial. Ces nouvelles mesures, qui ont pour objet d’éviter la survenance d’une nouvelle crise financière mondiale, ont modifié de manière significative, et sont susceptibles de modifier à l’avenir, l’environnement dans lequel le Groupe BPCE et les autres institutions financières opèrent. Le Groupe BPCE est exposé au risque lié à ces changements législatifs et réglementaires. Parmi ceux-ci, on peut citer les nouvelles règles de backstop prudentiel qui viennent mesurer l’écart entre les niveaux de provisionnement effectif des encours en défaut et des guidelines incluant des taux cibles, en fonction de l’ancienneté du défaut et de la présence de garanties.
Dans cet environnement législatif et réglementaire évolutif, il est impossible de prévoir l’impact de ces nouvelles mesures sur le Groupe BPCE. La mise à jour ou le développement de programmes de mise en conformité avec ces nouvelles mesures législatives et réglementaires et de ses systèmes d’information en réponse ou par anticipation aux nouvelles mesures engendre, et pourrait à l’avenir engendrer, des coûts significatifs pour le Groupe. Malgré ses efforts, le Groupe BPCE pourrait également ne pas être en mesure d’être en conformité totale avec toutes les législations et réglementations applicables et faire l’objet, de ce fait de sanctions pécuniaires ou administratives. En outre, les nouvelles mesures législatives et réglementaires pourraient contraindre le Groupe à adapter ses activités et/ou affecter de ce fait ses résultats et sa situation financière. Les nouvelles réglementations pourraient enfin contraindre le Groupe BPCE à renforcer ses fonds propres ou augmenter ses coûts de financement totaux.
Le risque lié aux mesures réglementaires et leur évolution est significatif pour le Groupe BPCE en termes d’impact et de probabilité et fait donc l’objet d’un suivi proactif et attentif.
BPCE est susceptible de devoir aider les entités qui font partie du mécanisme de solidarité financière si elles rencontrent des difficultés financières, y compris celles dans lesquelles BPCE ne détient aucun intérêt économique.
En tant qu’organe central du Groupe BPCE, BPCE garantit la liquidité et la solvabilité de chaque banque régionale (les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne), ainsi que des autres membres du groupe de sociétés affiliées étant des établissements de crédit soumis à la réglementation française. Le groupe de sociétés affiliées inclut les filiales de BPCE telles que Natixis, Crédit Foncier de France et Banque Palatine. Dans le cas du Groupe BPCE, l’ensemble des établissements affiliés à l’organe central du Groupe BPCE bénéficie d’un système de garantie et de solidarité qui a pour objet, conformément aux articles L. 511-31 et L. 512-107-6 du Code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité de l’ensemble des établissements affiliés et d’organiser la solidarité financière au sein du Groupe.
Cette solidarité financière repose sur des dispositions législatives instituant un principe légal de solidarité obligeant l’organe central à restaurer la liquidité ou la solvabilité d’affiliés en difficulté, et/ou de l’ensemble des affiliés du Groupe, en mobilisant si besoin, jusqu’à l’ensemble des disponibilités et des fonds propres des affiliés.
Les trois fonds de garantie créés pour couvrir les risques de liquidité et d’insolvabilité du Groupe BPCE sont décrits dans la note 1.2 « Mécanisme de garantie » des comptes consolidés du Groupe BPCE figurant dans le document d’enregistrement universel 2021. Au 31 décembre 2021, les fonds réseau Banque Populaire et réseau Caisse d’Epargne sont constitués chacun de 450 millions d’euros. Le fonds de garantie mutuel est constitué de dépôts de 172 millions d’euros par réseau. Les banques régionales sont dans l’obligation d’effectuer des contributions supplémentaires aux fonds de garantie sur leurs bénéfices futurs. Alors que les fonds de garantie représentent une source importance de ressources pour financer le mécanisme de solidarité, rien ne garantit qu’ils seront suffisants. Si les fonds de garantie se révèlent insuffisants, BPCE, en raison de ces missions d’organe central, aura l’obligation de combler le déficit en mobilisant ses propres ressources et le cas échéant jusqu’à l’ensemble des disponibilités et des fonds propres des affiliés.
En raison de cette obligation, si un membre du Groupe venait à rencontrer des difficultés financières majeures, l’évènement sous-jacent à ces difficultés financières pourrait alors impacter de façon négative la situation financière de BPCE et celle des autres affiliés ainsi appelés en soutien au titre du principe de solidarité financière.
Les détenteurs de titres BPCE pourraient subir des pertes si BPCE et l’ensemble de ses affiliés devaient faire l’objet de procédures de liquidation ou de résolution.
Le règlement de l’UE sur le mécanisme de résolution unique no 806/214 et la directive de l’UE pour le redressement et la résolution des établissements de crédit no 2014/59 modifiée par la directive de l’UE no 2019/879 (la « BRRD »), telles que transposées dans le droit français au Livre VI du Code monétaire et financier, confèrent aux autorités de résolution le pouvoir de déprécier les titres de BPCE ou, dans le cas des titres de créance, de les convertir en fonds propres.
Les autorités de résolution peuvent déprécier ou convertir des instruments de fonds propres, tels que les créances subordonnées de catégorie 2 de BPCE, si l’établissement émetteur ou le groupe auquel il appartient fait défaut ou est susceptible de faire défaut (et qu’il n’existe aucune perspective raisonnable qu’une autre mesure puisse empêcher cette défaillance dans un délai raisonnable), devient non viable, ou requiert un soutien public exceptionnel (sous réserve de certaines exceptions). Elles doivent déprécier ou convertir des instruments de fonds propres avant d’ouvrir une procédure de résolution ou si y recourir est nécessaire pour préserver la viabilité d’un établissement. La dépréciation ou la conversion d’instruments de fonds propres doit s’effectuer par ordre de priorité, de sorte que les instruments de fonds propres de base de catégorie 1 sont dépréciés en premier, puis les instruments additionnels de catégorie 1 sont dépréciés ou convertis en instruments de fonds propres, suivis par les instruments de catégorie 2. Si la dépréciation ou la conversion d’instruments de fonds propres ne suffit pas à restaurer la santé financière de l’établissement, le pouvoir de renflouement interne dont disposent les autorités de résolution peut s’appliquer à la dépréciation ou à la conversion d’engagements éligibles, tels que les titres non privilégiés et privilégiés de premier rang de BPCE.
Au 31 décembre 2021, le total des fonds propres de catégorie 1 s’élève à 69,8 milliards d’euros et les fonds propres prudentiels de catégorie 2 à 13,0 milliards d’euros. Les instruments de dette senior non préférée s’élèvent à 25,2 milliards d’euros à cette même date, dont 22,4 milliards d’euros ayant une échéance supérieure à un an et qui sont ainsi éligibles au TLAC et au MREL au 31 décembre 2021.
En raison de la solidarité légale, pleine et entière, et dans le cas extrême d’une procédure de liquidation ou de résolution, un ou plusieurs affiliés ne sauraient se retrouver en liquidation judiciaire, ou être concernés par des mesures de résolution au sens de la « BRRD », sans que l’ensemble des affiliés le soit également. Conformément à l’article L. 613-29 du Code monétaire et financier, la procédure de liquidation judiciaire est dès lors mise en œuvre de façon coordonnée à l’égard de l’organe central et de l’ensemble de ses affiliés.
Le même article dispose qu’en cas de liquidation judiciaire portant ainsi nécessairement sur l’ensemble des affiliés, les créanciers externes, de même rang ou jouissant de droits identiques, de tous les affiliés seraient traités dans l’ordre de la hiérarchie des créanciers de manière égale, et ce, indifféremment de leur rattachement à une entité affiliée particulière. Cela a pour conséquence notamment que les détenteurs d’AT1, et autres titres pari passu, seraient plus affectés que les détenteurs de Tier 2, et autres titres pari passu, eux-mêmes plus affectés que les détenteurs de dettes externes seniors non préférées, eux-mêmes plus affectés que les détenteurs de dettes externes seniors préférées. En cas de résolution, et conformément à l’article L. 613-55-5 du Code monétaire et financier, des taux de dépréciation et/ou de conversion identiques seraient appliqués aux dettes et créances d’un même rang et ce indifféremment de leur rattachement à une entité affiliée particulière dans l’ordre de la hiérarchie rappelée ci-dessus.
En raison du caractère systémique du Groupe BPCE et de l’appréciation actuellement portée par les autorités de résolution, des mesures de résolution seraient le cas échéant plus susceptibles d’être prises que l’ouverture d’une procédure de liquidation judiciaire. Une procédure de résolution peut être initiée à l’encontre de BPCE et de l’ensemble des entités affiliées si (i) la défaillance de BPCE et de l’ensemble des entités affiliées est avérée ou prévisible, (ii) il n’existe aucune perspective raisonnable qu’une autre mesure puisse empêcher cette défaillance dans un délai raisonnable et (iii) une mesure de résolution est requise pour atteindre les objectifs de la résolution : (a) garantir la continuité des fonctions critiques, (b) éviter les effets négatifs importants sur la stabilité financière, (c) protéger les ressources de l’État par une réduction maximale du recours aux soutiens financiers publics exceptionnels et (d) protéger les fonds et actifs des clients, notamment ceux des déposants. Un établissement est considéré défaillant lorsqu’il ne respecte pas les conditions de son agrément, qu’il est dans l’incapacité de payer ses dettes ou autres engagements à leur échéance, qu’il sollicite un soutien financier public exceptionnel (sous réserve d’exceptions limitées) ou que la valeur de son passif est supérieure à celle de son actif.
Outre le pouvoir de renflouement interne, les autorités de résolution sont dotées de pouvoirs élargis afin de mettre en œuvre d’autres mesures de résolution eu égard aux établissements défaillants ou, dans certaines circonstances, à leurs groupes, pouvant inclure, entre autres : la vente intégrale ou partielle de l’activité de l’établissement à une tierce partie ou à un établissement-relais, la séparation des actifs, le remplacement ou la substitution de l’établissement en tant que débiteur des instruments de dette, les modifications des modalités des instruments de dette (y compris la modification de l’échéance et/ou du montant des intérêts payables et/ou la suspension provisoire des paiements), la suspension de l’admission à la négociation ou à la cote officielle des instruments financiers, le renvoi des dirigeants ou la nomination d’un administrateur provisoire (administrateur spécial) et l’émission de capital ou de fonds propres.
L’exercice des pouvoirs décrits ci-dessus par les autorités de résolution pourrait entraîner la dépréciation ou la conversion intégrale ou partielle des instruments de fonds propres et des créances émises par BPCE ou est susceptible d’affecter significativement les ressources dont dispose BPCE pour effectuer le paiement de tels instruments et par conséquent, les détenteurs de titres BPCE pourraient subir des pertes.
La législation fiscale et son application en France et dans les pays où le Groupe BPCE poursuit ses activités sont susceptibles d’avoir un impact défavorable sur les résultats du Groupe BPCE.
En tant que groupe bancaire multinational menant des opérations internationales complexes et importantes, le Groupe BPCE (et particulièrement Natixis) est soumis aux législations fiscales d’un grand nombre de pays à travers le monde, et structure son activité en se conformant aux règles fiscales applicables. La modification des régimes fiscaux par les autorités compétentes dans ces pays pourrait avoir un impact défavorable sur les résultats du Groupe BPCE. Le Groupe BPCE gère ses activités dans l’optique de créer de la valeur à partir des synergies et des capacités commerciales de ses différentes entités. Il s’efforce également de structurer les produits financiers vendus à ses clients de manière fiscalement efficiente. Les structures des opérations intra-groupe et des produits financiers vendus par les entités du Groupe BPCE sont fondées sur ses propres interprétations des lois et réglementations fiscales applicables, généralement sur la base d’avis rendus par des conseillers fiscaux indépendants, et, en tant que de besoin, de décisions ou d’interprétations spécifiques des autorités fiscales compétentes. Il ne peut être exclu que les autorités fiscales, à l’avenir, remettent en cause certaines de ces interprétations, à la suite de quoi les positions fiscales des entités du Groupe BPCE pourraient être contestées par les autorités fiscales, ce qui pourrait donner lieu à des redressements fiscaux, et en conséquence, pourrait avoir un impact défavorable sur les résultats du Groupe BPCE.
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3.1 Adéquation des dispositifs de gestion des risques
Le Comité des Risques et de la Conformité Groupe, présidé par le président du directoire, s’est réuni à cinq reprises en 2021 ; il a notamment examiné l’adéquation des dispositifs d’encadrement des risques et validé la révision annuelle des politiques de risques. Ces dispositifs couvrent l’ensemble des risques, tels que décrits dans l’arrêté du 3 novembre 2014 relatif au contrôle interne modifié par l’arrêté du 25 février 2021.
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3.2 Appétit au risque
L’ensemble des risques est couvert par des dispositifs (en central et au niveau des établissements) permettant, en lien avec l’appétit au risque et la stratégie du Groupe, d’avoir une gestion des risques adaptée.
Le conseil de surveillance du Groupe BPCE a approuvé à l’unanimité le dispositif d’appétit au risque du Groupe : indicateurs quantitatifs, seuil de résilience pour chaque indicateur et gouvernance associée. Le conseil de surveillance a revu, à l’occasion de sa révision annuelle, l’appétit au risque du Groupe en octobre et décembre 2021, la délibération a été approuvée à l’unanimité.
Principes encadrant l’appétit au risque
Groupe coopératif décentralisé et solidaire, le Groupe BPCE organise son activité autour d’un capital logé majoritairement dans les établissements régionaux et d’un refinancement de marché centralisé, optimisant les ressources apportées aux entités.
•de par sa nature mutualiste, se considère engagé auprès de ses sociétaires et de ses investisseurs à dégager un résultat récurrent et résilient en offrant le meilleur service à ses clients ;
•doit préserver la solvabilité, la liquidité et la réputation de chacune des entités du Groupe, mission dont l’organe central est en charge à travers un pilotage des risques consolidés, une politique des risques et des outils communs ;
•est constitué de banques régionales, détenant la propriété du Groupe et de ses filiales. Au-delà de la gestion normale, en cas de crise, des mécanismes de solidarité entre les entités du Groupe assurent la circulation du capital et permettent d’éviter le défaut d’une entité ou de l’organe central ;
•se focalise sur les risques structurants de son modèle d’affaires de banque universelle avec une composante prépondérante de banque de détail en France, tout en intégrant d’autres métiers nécessaires au service de l’ensemble des clientèles ;
•diversifie ses expositions en développant certaines activités en ligne avec son plan stratégique :
–développement international (majoritairement Banque de Grande Clientèle et Gestion d’actifs et de manière plus ciblée sur la banque de détail).
L’appétit au risque du Groupe BPCE correspond au niveau de risque qu’il est prêt à accepter dans le but d’accroître sa rentabilité tout en préservant sa solvabilité. Celui-ci doit être cohérent avec l’environnement opérationnel de l’établissement, sa stratégie et son modèle d’affaires, tout en privilégiant les intérêts de ses clients. L’appétit au risque du Groupe est déterminé en évitant des poches de concentration majeures et en allouant de manière optimisée les fonds propres.
En termes de profil de risques, le Groupe BPCE assume des risques intrinsèquement liés à ses métiers de banque de détail et à ses activités de Banque de Grande Clientèle. L’évolution du modèle d’affaires étend l’exposition du Groupe à certaines natures de risques, notamment des risques liés à la gestion d’actifs et aux activités à l’international.
Le Groupe s’interdit d’exercer des activités qu’il ne maîtrise pas suffisamment ou des activités de trading pour compte propre. Les activités aux profils de risque et rentabilité élevés sont strictement encadrées.
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3.3 Gestion des risques
Gouvernance de la gestion des risques
La gouvernance de la maîtrise des risques est assurée au travers de deux instances principales au niveau du Groupe : le conseil de surveillance, qui s’appuie sur le comité des risques du conseil, et le comité de direction générale dont le directeur des Risques est membre.
Présidé par le président du directoire, le comité des risques et conformité Groupe, comité faîtier, fixe les grandes lignes de la politique de risques, examine les sujets liés aux risques non financiers, dont spécifiquement ceux liés à la conformité bancaire, assurantielle, des services d’investissement et à la sécurité financière, instruit la révision annuelle du dispositif d’appétit au risque et valide deux fois par an une analyse prospective des risques.
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3.4 Contrôle interne
Le dispositif de contrôle du Groupe repose sur trois niveaux de contrôle conformément à la réglementation bancaire et aux saines pratiques de gestion : deux niveaux de contrôle permanent et un niveau de contrôle périodique, ainsi que la mise en place de filières de contrôle intégrées conformément aux dispositions arrêtées par le directoire de BPCE.
Dispositif de contrôle permanent
L’organisation du contrôle permanent dans le Groupe est précisée dans la charte de Contrôle interne (mise à jour le 23 juillet 2020) en paragraphe 3 et dans la charte DRCCP (mise à jour le 9 décembre 2021) en paragraphes 2 et 5 conformément à l’arrêté du 3 novembre 2014 (revu le 25 février 2021) notamment à l’article 12.
Le dispositif de contrôle permanent repose sur la taxonomie des contrôles qui intègre les définitions des modalités de contrôle.
Le dispositif comporte deux types de contrôles de niveau 1 (première ligne de défense LOD1) réalisés par les agents exerçant des activités opérationnelles. Ces agents identifient les risques induits par leur activité et respectent les procédures et les limites fixées :
•le niveau 1.1 est constitué de contrôles de production (détection d’anomalies de production, respect des règles et procédures internes) habituellement effectués sur une base continue ;
•le niveau 1.2 est constitué de contrôles visant à identifier les risques/le respect des règles/des procédures réalisés par les hiérarchiques (un contrôle hiérarchique implique un contrôle distinct de celui qui l’a fait) ou par une équipe distincte dédiée au contrôle de niveau 1. La formalisation des procédures et modes opératoires décrivant les activités opérationnelles contrôlées sont du ressort de la première ligne de défense.
Le dispositif comporte également deux types de contrôles de niveau 2 (seconde ligne de défense LOD2) assurés par des agents au niveau des services centraux et locaux :
•le niveau 2.1 est constitué de contrôles visant à vérifier que les risques ont été identifiés et gérés par le premier niveau de contrôle selon les règles et procédures prévues. Ils sont réalisés par les agents de services exclusivement dédiés à la gestion des risques, à la vérification de la conformité, de sécurité, de contrôle permanent ou de fonctions spécialisées qui n’exercent pas de contrôle de niveau 1 : Ces contrôles sont formalisés et donnent lieu à une évaluation ;
•le niveau 2.2 concerne les contrôles de dispositif globaux ou des contrôles de qualité exercés par chaque filière métiers d’un établissement en tant que tête de Groupe ou de BPCE en tant qu’organe central. Ces contrôles sont formalisés et donnent lieu à une évaluation.
En cohérence avec la charte des Risques, Conformité et Contrôle Permanent Groupe, il est recommandé de mettre en place une fonction de coordination des contrôles permanents dans chaque établissement ou établissement tête de Groupe qui couvre la totalité du périmètre Risques/Conformité/Sécurité. En l’absence de service dédié, ces missions relèvent du Directeur des Risques, de la Conformité et du Contrôle Permanent ou du Directeur des risques et du Directeur de la Conformité, étant entendu que le Dirigeant Effectif désigné demeure responsable de la cohérence et de l’efficacité du contrôle, au sens de l’arrêté du 3 novembre 2014 modifié par l’arrêté du 25 février 2021.
Au Secrétariat général, le département Coordination des contrôles permanents groupe a pour mission essentielle de coordonner les dispositifs de contrôle permanent de niveau 1 et 2 du Groupe. Dans ce cadre, il :
•propose des normes et des guides méthodologiques relatifs à l’exercice du contrôle permanent dans le Groupe BPCE ;
•s’assure que les établissements respectent les normes de dispositif à savoir le document Cadre du contrôle permanent – déclinaison opérationnelle de la charte du contrôle interne –, et la norme d’échantillonnage du contrôle qui s’appuie sur des échantillons représentatifs et aléatoires ; pour ce faire, l’ensemble des plans annuels de contrôles des établissements de banques de détail sont centralisés et analysés chaque année ;
•accompagne les métiers dans la revue des contrôles et dans leur complétude de couverture des risques. Les différents référentiels de contrôle permanent sont pilotés, constamment mis à jour et enrichis dans l’outil ;
•réalise le reporting consolidé des résultats de contrôles pour le comité de contrôle interne groupe ;
Les principales évolutions du dispositif de contrôle permanent pour 2021 concernent :
•la poursuite de l’automatisation des plans annuels de contrôle dans l’outil groupe et la mise en place d’un module dans Priscop permettant de suivre la fiabilsation des contrôles de niveau 1 par le niveau 2 ;
•l’élargissement de la couverture des liens risques-contrôles notamment avec l’insertion de contrôles portés dans d’autres outils groupe (Drive, Norkom, Vigiclient) ;
•le renforcement du corpus de normes de contrôle permanent avec notamment la mise à jour de la note Cadre du contrôle permanent, la norme Taxonomie des contrôles, la norme Plan annuel de contrôle, la norme Plans d’action de contrôle permanent et la norme Documentation des contrôles. Des mesures d’accompagnement des métiers et de conduite du changement sont également mis en œuvre ;
•construction d’un rating du dispositif de contrôle permanent au niveau du Groupe BPCE afin de fournir en 2022 une vision synthétique et consolidée des résultats des contrôles permanents sur les risques groupe.
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3.5 Plan de prévention et de rétablissement
Le conseil de surveillance de BPCE a approuvé le plan préventif de rétablissement du Groupe (le « PPR ») pour 2021.
Ce plan s’inscrit dans le cadre des mesures réglementaires européennes sur le redressement et la résolution des établissements de crédit et des entreprises d’investissement et des prescriptions du Code monétaire et financier.
L’objectif du PPR est d’identifier des actions pour restaurer la santé financière du Groupe dans l’hypothèse où elle se dégraderait sévèrement.
Le plan présente les options à la disposition du Groupe pour mettre en place un dispositif de gestion de crise. Il analyse la pertinence des options selon des scénarios de crise et des voies et des moyens à disposition pour leur mise en œuvre.
•l’identification des options ayant un impact sur le redressement de la situation financière du Groupe ainsi que leurs impacts sur le business model du Groupe ;
Le suivi et la coordination du dispositif relèvent d’une fonction permanente assurée au sein de BPCE.
Le PPR est maintenu à jour avec l’approbation du conseil de surveillance qui s’appuie à cette fin sur son comité des risques.
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4.1 Cadre réglementaire
La surveillance réglementaire des fonds propres des établissements de crédit s’appuie sur les règles définies par le comité de Bâle.
Ces règles ont été renforcées suite à la mise en œuvre de Bâle III, avec un rehaussement du niveau des fonds propres réglementaires requis et l’introduction de nouvelles catégories de risques.
Les recommandations Bâle III ont été reprises dans la directive européenne 2013/36/EU (Capital Requirements directive – CRD IV) et le règlement no 575/2013 (Capital Requirements Regulation – CRR) du Parlement européen et du Conseil amendé par le règlement (UE) 2019/876 (le « CRR2 »). Tous les établissements de crédit de l’Union européenne sont soumis au respect des exigences prudentielles définies dans ces textes, depuis le 1er janvier 2014.
•un ratio de fonds propres de catégorie 1 (ratio de Tier 1), correspondant au CET1 complété des fonds propres additionnels de catégorie 1 (AT1) ;
•un ratio de fonds propres globaux (ratio de solvabilité global), correspondant au Tier 1 complété des fonds propres de catégorie 2 (Tier 2) ;
•auxquels viennent s’ajouter, à compter du 1er janvier 2016, les coussins de capital qui pourront être mobilisés pour absorber les pertes en cas de tensions.
–un coussin de conservation de fonds propres de base de catégorie 1 qui vise à absorber les pertes dans une situation d’intense stress économique,
–un coussin contra cyclique qui vise à lutter contre une croissance excessive du crédit. Cette surcharge en fonds propres de base de catégorie 1 a vocation à s’ajuster dans le temps afin d’augmenter les exigences en fonds propres en période d’accélération du crédit au-delà de sa tendance et les desserrer dans les phases de ralentissement,
–un coussin pour le risque systémique à la main de chaque État membre, qui vise à prévenir et atténuer les risques systémiques qui ne sont pas couverts par le règlement (faible pour le Groupe BPCE eu égard aux pays d’implantation du Groupe),
–les différents coussins pour les établissements d’importance systémique qui visent à réduire le risque de faillite des grands établissements. Ils sont spécifiques à l’établissement. Le Groupe BPCE figure sur la liste des autres établissements d’importance systémique (A-EIS) et fait partie des établissements d’importance systémique mondiale (EISm). Ces coussins ne sont pas cumulatifs et le coussin le plus élevé s’applique donc.
•des exigences en fonds propres au titre de la surveillance prudentielle des risques de marché et du risque opérationnel multipliées par 12,5.
Jusqu’au 31 décembre 2019, ces ratios ont fait l’objet d’un calcul transitoire, dans le but de gérer progressivement le passage de Bâle 2,5 à Bâle III.
En 2021, le Groupe BPCE est tenu de respecter un ratio minimum de fonds propres de base de catégorie 1 de 4,5 % au titre du Pilier I, un ratio minimum de fonds propres de catégorie 1 de 6 % et enfin, un ratio minimum de fonds propres globaux de 8 %.
En complément des exigences minimales de fonds propres au titre du Pilier I, le Groupe BPCE est soumis à des obligations de fonds propres de base de catégorie 1 supplémentaires :
•le coussin de conservation de fonds propres de base de catégorie 1 est égal, depuis le 1er janvier 2019, à 2,5 % du montant total des expositions au risque ;
•le coussin contra-cyclique du Groupe BPCE est égal à une moyenne pondérée par les valeurs exposées au risque (EAD) des coussins définis au niveau de chaque pays d’implantation du Groupe. Le coussin contra-cyclique maximum applicable au Groupe BPCE à partir du 1er janvier 2019 est de 2,5 %. La majorité des expositions du Groupe BPCE étant localisée dans des pays dont le coussin contra-cyclique a été fixé à zéro, le Groupe considère que ce taux sera très proche de 0 % ;
•le coussin pour les établissements d’importance systémique mondiale est fixé à 1 % pour le Groupe ;
•le coussin pour le risque systémique s’applique à toutes les expositions situées dans l’état membre qui fixe ce coussin et/ou aux expositions sectorielles situées dans ce même état membre. La majorité des expositions du Groupe BPCE étant localisée dans des pays dont le coussin pour le risque systémique a été fixé à zéro, le Groupe considère que ce taux sera très proche de 0 %.
Les instruments de dette hybride éligibles aux fonds propres en Bâle II font, quant à eux, toujours l’objet d’une mesure transitoire en 2021. Cette mesure concerne les instruments qui ne sont plus éligibles du fait de la nouvelle réglementation, pouvant sous certaines conditions être éligibles à la clause du maintien des acquis. Conformément à cette dernière, ils sont progressivement exclus sur une période de 8 ans, avec une diminution de 10 % par an. Depuis le 1er janvier 2021, 10 % du stock global déclaré au 31 décembre 2013 est encore reconnu, pour ne plus l’être en 2022. La partie non reconnue peut être admise dans la catégorie inférieure de fonds propres si elle remplit les critères correspondants.
Dans ce cadre, les établissements de crédit doivent respecter les exigences prudentielles qui s’appuient sur trois piliers qui forment un tout indissociable :
Pilier I
Le Pilier I définit les exigences minimales de fonds propres. Il vise à assurer une couverture minimale, par des fonds propres, des risques de crédit, de marché et opérationnel. Pour calculer l’exigence en fonds propres, l’établissement financier a la possibilité d’effectuer cette mesure par des méthodes standardisées ou avancées.
2020
2021
Exigences réglementaires minimales
Fonds propres de base de catégorie 1 (CET1)
4,5 %
4,5 %
Total fonds propres de catégorie 1 (T1=CET1+AT1)
6,0 %
6,0 %
Fonds propres prudentiels (T1+T2)
8,0 %
8,0 %
Exigences complémentaires
Coussin de conservation
2,5 %
2,5 %
Coussin EIS m applicable au Groupe BPCE (1)
1,0 %
1,0 %
Coussin contra cyclique maximum applicable au Groupe BPCE (2)
2,5 %
2,5 %
Exigences globales maximales pour le Groupe BPCE
Fonds propres de base de catégorie 1 (CET1)
10,5 %
10,5 %
Total fonds propres de catégorie 1 (T1=CET1+AT1)
12,0 %
12,0 %
Fonds propres prudentiels (T1+T2)
14,0 %
14,0 %
(1)EIS m : coussin systémique mondial.
(2)Le taux d’exigences du coussin contra cyclique est calculé chaque trimestre.
-
4.2 Champ d’application
Périmètre prudentiel
Le Groupe BPCE est soumis à une obligation de reporting réglementaire consolidé auprès de la Banque centrale européenne (BCE), l’autorité de supervision des banques de la zone euro. À cet effet, le Pilier III est établi sur base consolidée.
Le périmètre de consolidation prudentiel est établi sur la base du périmètre de consolidation statutaire. La principale différence entre ces deux périmètres porte sur la méthode de consolidation des sociétés d’assurance qui sont consolidées par mise en équivalence dans le périmètre prudentiel, quelle que soit la méthode de consolidation statutaire.
Les sociétés d’assurance mises en équivalence dans le cadre du périmètre de consolidation prudentiel sont les suivantes :
Les sociétés d’assurance suivantes sont mises en équivalence à la fois dans le périmètre de consolidation statutaire et dans le cadre du périmètre de consolidation prudentiel :
Par ailleurs, depuis le deuxième trimestre 2020, l’entité Versailles est consolidée selon la méthode de la mise en équivalence. Cette évolution, qui ne concerne que le périmètre prudentiel, puisque l’entité est toujours considérée comme étant sous contrôle au sens des normes comptables IFRS, fait suite à une analyse détaillée des textes prudentiels. Ces derniers précisent que les entités non financières qui ne constituent pas des services auxiliaires au sens de la norme sont mises en équivalence pour les besoins des déclaratifs ratios. Cette décision, validée par les instances du Groupe, permet un alignement des périmètres retenus pour le calcul de la liquidité et de la solvabilité.
Le tableau ci-dessous présente le passage du bilan comptable au bilan prudentiel du Groupe BPCE au 31 décembre 2021.
Les différences entre les données du périmètre statutaire et celles du périmètre prudentiel font suite au retraitement des filiales exclues du périmètre prudentiel (cf. description du périmètre prudentiel infra) et à la réintégration des opérations intra-groupe liées à ces filiales.
en millions d’euros
31/12/2021
Bilan dans les états
financiers publiés
Selon le périmètre
de consolidation
réglementaire
Référence
À la fin de la période
À la fin de la période
ACTIFS – VENTILATION PAR CATÉGORIE D’ACTIFS CONFORMÉMENT AU BILAN FIGURANT DANS LES ÉTATS FINANCIERS PUBLIÉS
Caisses, banques centrales
186 317
186 460
Actifs financiers à la juste valeur par résultat
198 919
198 707
•Dont titres de dettes
30 451
30 181
•Dont instruments de capitaux propres
47 617
47 617
•Dont prêts (hors pensions)
7 497
7 497
•Dont opérations de pensions
56 170
56 183
•Dont dérivés de transaction
43 712
43 756
•Dont dépôts de garantie versés
13 473
13 473
Instruments dérivés de couverture
7 163
7 163
Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres
48 598
48 753
Titres au coût amorti
24 986
24 982
Prêts et créances sur les établissements de crédit au coût amorti
94 140
93 827
Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti
781 097
781 825
Écarts de réévaluation des portefeuilles couverts en taux
5 394
5 394
Placements des activités d’assurance
135 228
669
Actifs d’impôts courants
465
464
Actifs d’impôts différés
3 524
3 541
1
Comptes de régularisation et actifs divers
13 830
13 764
Actifs non courants destinés à être cédés
2 241
2 241
Participations dans les entreprises mises en équivalence
1 525
5 378
Immeubles de placement
758
758
Immobilisations corporelles
6 396
6 361
Immobilisations incorporelles
997
816
2
Écarts d’acquisition
4 443
4 393
2
TOTAL DES ACTIFS
1 516 021
1 385 495
PASSIFS – VENTILATION PAR CATÉGORIE DE PASSIFS CONFORMÉMENT AU BILAN FIGURANT DANS LES ÉTATS FINANCIERS PUBLIÉS
Banques centrales
6
6
Passifs financiers à la juste valeur par résultat
191 768
189 303
3
•Dont ventes à découvert
25 974
25 974
•Dont autres passifs émis à des fins de transaction
86 424
86 424
•Dont dérivés de transaction
40 434
40 457
•Dont dépôts de garantie reçus
9 616
9 646
•Dont passifs financiers désignés à la juste valeur sur option
29 320
26 802
Instruments dérivés de couverture
12 521
12 521
Dettes représentées par un titre
237 419
235 088
Dettes envers les établissements de crédit
155 391
152 020
Dettes envers la clientèle
665 317
668 421
Écarts de réévaluation des portefeuilles couverts en taux
184
184
Passifs d’impôts courants
1 313
1 299
Passifs d’impôts différés
1 049
838
1
Comptes de régularisation et passifs divers
20 115
19 956
Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés
1 946
1 946
Passifs relatifs aux contrats des activités d’assurances
125 081
Provisions
5 330
5 276
Dettes subordonnées
18 990
18 786
3
TOTAL DES PASSIFS
1 436 429
1 305 645
CAPITAUX PROPRES
Capitaux propres part du groupe
78 884
78 881
4
Capital et réserves liées
28 240
28 240
Réserves consolidées
45 126
45 119
Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global
1 516
1 518
Résultat de la période
4 003
4 004
Participations ne donnant pas le contrôle
707
969
5
TOTAL DES CAPITAUX PROPRES
79 591
79 850
en millions d’euros
31/12/2020
Bilan dans les états
financiers publiés
Selon le périmètre
de consolidation
réglementaire
Référence
À la fin de la période
À la fin de la période
ACTIFS – VENTILATION PAR CATÉGORIE D’ACTIFS CONFORMÉMENT AU BILAN FIGURANT DANS LES ÉTATS FINANCIERS PUBLIÉS
Caisses, banques centrales
153 403
153 685
Actifs financiers à la juste valeur par résultat
196 260
196 362
•Dont titres de dettes
30 055
29 805
•Dont instruments de capitaux propres
38 529
38 529
•Dont prêts (hors pensions)
6 154
6 134
•Dont opérations de pensions
65 947
66 255
•Dont dérivés de transaction
40 233
40 292
•Dont dépôts de garantie versés
15 340
15 347
Instruments dérivés de couverture
9 608
9 608
Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres
49 630
49 786
Titres au coût amorti
26 732
26 729
Prêts et créances sur les établissements de crédit au coût amorti
90 018
89 656
Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti
746 809
747 661
Écarts de réévaluation des portefeuilles couverts en taux
8 941
8 941
Placements des activités d’assurance
124 566
715
Actifs d’impôts courants
747
711
Actifs d’impôts différés
3 667
3 712
1
Comptes de régularisation et actifs divers
16 366
16 357
Actifs non courants destinés à être cédés
2 599
2 599
Participations dans les entreprises mises en équivalence
4 586
8 220
Immeubles de placement
770
770
Immobilisations corporelles
6 222
6 215
Immobilisations incorporelles
1 038
841
2
Écarts d’acquisition
4 307
4 256
2
TOTAL DES ACTIFS
1 446 269
1 326 826
PASSIFS – VENTILATION PAR CATÉGORIE DE PASSIFS CONFORMÉMENT AU BILAN FIGURANT DANS LES ÉTATS FINANCIERS PUBLIÉS
Banques centrales
Passifs financiers à la juste valeur par résultat
191 371
190 706
3
•Dont ventes à découvert
22 474
22 475
•Dont autres passifs émis à des fins de transaction
93 528
93 528
•Dont dérivés de transaction
37 276
37 294
•Dont dépôt de garantie reçus
10 312
10 312
•Dont passifs financiers désignés à la juste valeur sur option
27 782
27 098
Instruments dérivés de couverture
15 262
15 262
Dettes représentées par un titre
228 201
226 263
Dettes envers les établissements de crédit
138 416
134 007
Dettes envers la clientèle
630 837
633 387
Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux
243
243
Passifs d’impôts courants
485
466
Passifs d’impôts différés
1 239
1 024
1
Comptes de régularisation et passifs divers
22 662
22 551
Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés
1 945
1 945
Passifs relatifs aux contrats des activités d’assurances
114 608
Provisions
6 213
6 171
Dettes subordonnées
16 375
16 162
3
TOTAL DES PASSIFS
1 367 857
1 248 185
CAPITAUX PROPRES
Capitaux propres part du groupe
72 683
72 672
4
Capital et réserves liées
27 481
27 481
Réserves consolidées
42 547
42 540
Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global
1 045
1 042
Résultat de la période
1 610
1 610
Participations ne donnant pas le contrôle
5 728
5 968
5
TOTAL DES CAPITAUX PROPRES
78 412
78 641
-
4.3 Composition des fonds propres prudentiels
Fonds propres prudentiels
Les fonds propres prudentiels sont déterminés conformément au règlement no 575/2013 du Parlement européen du 26 juin 2013 relatif aux fonds propres amendé par le règlement (UE) 2019/876 (le « CRR2 »).
Ils sont ordonnancés en trois catégories : fonds propres de base de catégorie 1, fonds propres additionnels de catégorie 1 et fonds propres de catégorie 2, dans lesquelles sont effectuées des déductions.
Les critères de ventilation dans les catégories sont définis par le degré décroissant de solidité et de stabilité, la durée et le degré de subordination.
en millions d’euros
31/12/2021
Bâle III Phasé (1)
31/12/2020
Bâle III Phasé (1)
Capital et réserves liées
28 240
27 481
Réserves consolidées
45 119
42 540
Résultat de la période
4 004
1 610
Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global
1 518
1 042
Capitaux propres consolidés part du groupe
78 881
72 672
TSSDI classés en capitaux propres
-
-
Capitaux propres consolidés part du groupe hors TSSDI classés en capitaux propres
78 881
72 672
Participations ne donnant pas le contrôle
193
4 229
•Dont filtres prudentiels
-
-
Déductions
(4 825)
(4 835)
•Dont écarts d’acquisition (2)
(4 176)
(4 095)
•Dont immobilisations incorporelles (2)
(649)
(740)
•Dont engagements de paiement irrévocables
-
-
Retraitements prudentiels
(4 485)
(3 097)
•Dont déficit de provisions par rapport aux pertes attendues
(203)
(391)
•Dont prudent valuation
(702)
(512)
•Dont couverture insuffisante pour les expositions non performantes – Pilier II
(613)
-
Fonds propres de base de catégorie 1 (3)
69 764
68 969
Fonds propres additionnels de catégorie 1
-
8
Fonds propres de catégorie 1
69 764
68 977
Fonds propres de catégorie 2
12 951
9 257
TOTAL DES FONDS PROPRES PRUDENTIELS
82 715
78 234
(1)Phasé : après prise en compte des dispositions transitoires.
(2)Y compris ceux des actifs non courants et entités destinés à être cédés classés comme détenus en vue de la vente.
(3)Les fonds propres de base de catégorie 1 incluent 27 924 millions d’euros de parts sociales (après prise en compte des franchises) au 31 décembre 2021 et 26 851 millions d’euros en 2020.
Le détail de la composition des fonds propres prudentiels par catégories tel que requis par le règlement d’exécution no 1423/2013 est publié à l’adresse suivante : https://groupebpce.com/investisseurs/resultats-et-publications/pilier-iii
Le détail des instruments de dettes reconnus en fonds propres additionnels de catégorie 1 et 2, des autres instruments éligibles à la TLAC, ainsi que leurs caractéristiques, telles que requises par le règlement d’exécution no 1423/2013 sont publiés à l’adresse suivante : https://groupebpce.com/investisseurs/resultats-et-publications/pilier-iii
-
4.4 Exigences en fonds propres et risques pondérés
Conformément au règlement no 575/2013 (CRR) du Parlement européen amendé par le règlement (UE) 2019/876 (le « CRR2 », les expositions au risque de crédit peuvent être mesurées selon deux approches :
•l’approche « Standard » qui s’appuie sur des évaluations externes de crédit et des pondérations forfaitaires selon les catégories d’expositions bâloises ;
•l’approche « Notations internes » (IRB – Internal Ratings Based) fondée sur le système de notations internes de l’établissement financier se décline en deux catégories :
–IRBF « Notations Internes Fondation » pour laquelle les établissements utilisent uniquement leurs estimations des probabilités de défaut,
–IRBA « Notations Internes Avancées » selon laquelle les établissements utilisent l’ensemble de leurs estimations internes des composantes du risque : probabilités de défaut, pertes en cas de défaut, expositions en défaut, maturité.
La méthodologie utilisée pour les approches en notations internes est développée dans la section 5 « Risque de crédit ».
En complément de l’exigence requise au titre du risque de contrepartie sur opérations de marché, le règlement du 26 juin 2013 prévoit le calcul d’une charge supplémentaire en couverture du risque de perte lié à la qualité de crédit de la contrepartie. Le calcul de l’exigence en fonds propres au titre de la CVA (Credit value adjustment) est déterminé en appliquant l’approche « Standard ».
Le tableau ci-dessous est conforme au format CRR, avec une présentation des exigences en fonds propres au titre des risques de crédit et de contrepartie, hors CVA et après application des techniques de réduction du risque.
en millions d’euros
Risques pondérés
Exigences totales
de fonds propres
31/12/2021
31/12/2020
31/12/2021
Risque de crédit (hors CCR)
368 035
361 527
29 443
•Dont approche standard
149 609
142 651
11 969
•Dont approche notations internes simple (F-IRB)
62 865
62 118
5 029
•Dont approche par référencement
40
20
3
•Dont actions selon la méthode de pondération simple
36 372
44 358
2 910
•Dont approche notations internes avancée (A-IRB)
111 765
106 585
8 941
Risque de crédit de contrepartie – CCR
14 399
12 052
1 152
•Dont approche standard
3 468
-
277
•Dont méthode du modèle interne (IMM)
4 357
-
349
•Dont méthode de l’évaluation au prix de marché
-
9 829
-
•Dont expositions sur une CCP
328
253
26
•Dont ajustement de l’évaluation de crédit — CVA
2 536
1 969
203
•Dont autres CCR
3 711
-
297
Risque de règlement
11
6
1
Expositions de titrisation dans le portefeuille bancaire (après plafonnement)
4 100
4 880
328
•Dont approche IRB de la titrisation (SEC-IRBA)
387
788
31
•Dont approche de la titrisation fondée sur les notations externes (SEC-ERBA) y compris l’approche fondée sur les évaluations internes (IAA)
1 781
2 885
142
•Dont approche standard de la titrisation (SEC-SA)
1 596
1 206
128
•Dont 1 250 %/déduction
336
-
27
Risque de marché
15 142
14 439
1 211
•Dont approche standard
9 571
7 292
766
•Dont approche fondée sur les modèles internes
5 571
7 147
446
Grands risques
-
-
-
Risque opérationnel
39 741
38 318
3 179
•Dont approche indicateur de base
-
-
-
•Dont approche standard
39 741
38 318
3 179
•Dont approche par mesure avancée
-
-
-
Montants inférieurs aux seuils de déduction (avant pondération des risques de 250 %)
5 258
4 533
421
TOTAL
441 428
431 222
35 314
en millions d’euros
Bâle III phasé
Total
Risque de
crédit (1)
CVA
Risque de
marché
Risque
opérationnel
Banque de Proximité
31 décembre 2020
265 889
27
1 209
24 517
291 643
31 décembre 2021
282 824
56
1 563
25 377
309 821
Global Financial Services (2)
31 décembre 2020
60 466
1 822
10 199
10 657
83 144
31 décembre 2021
62 187
2 248
10 465
10 788
85 688
Autres
31 décembre 2020
50 141
120
3 031
3 144
56 436
31 décembre 2021
38 998
231
3 114
3 576
45 918
TOTAL DES RISQUES PONDÉRÉS
31 DÉCEMBRE 2020
376 496
1 969
14 439
38 318
431 222
31 DÉCEMBRE 2021
384 009
2 536
15 142
39 741
441 428
(1)Y compris risque de règlement livraison.
(2)Regroupement des pôles Gestion d’actifs et de fortune & Banque de Grande Clientèle.
-
4.5 Gestion de la solvabilité du Groupe
Les approches retenues par le Groupe BPCE pour le calcul des risques pondérés sont détaillées au paragraphe 4.4 « Exigences en fonds propres et risques pondérés ».
Fonds propres prudentiels et ratios
en millions d’euros
31/12/2021
Bâle III phasé
31/12/2020
Bâle III phasé
Fonds propres de base de catégorie 1 (CET1)
69 764
68 969
Fonds propres additionnels de catégorie 1 (AT1)
-
8
TOTAL FONDS PROPRES DE CATÉGORIE 1 (T1)
69 764
68 977
Fonds propres de catégorie 2 (T2)
12 951
9 257
TOTAL FONDS PROPRES PRUDENTIELS
82 715
78 234
Expositions en risque au titre du risque de crédit
383 998
376 490
Expositions en risque au titre du risque du règlement livraison
11
6
Expositions en risque au titre d’ajustement de l’évaluation de crédit (CVA)
2 536
1 969
Expositions en risque au titre du risque de marché
15 142
14 439
Expositions en risque au titre du risque opérationnel
39 741
38 318
TOTAL DES EXPOSITIONS EN RISQUE
441 428
431 222
Ratios de solvabilité
Ratio de Common Equity Tier 1
15,8 %
16,0 %
Ratio de Tier 1
15,8 %
16,0 %
Ratio de solvabilité global
18,7 %
18,1 %
Le ratio de Common Equity Tier 1 s’élève à 15,8 % au 31 décembre 2021 à comparer à 16,0 % au 31 décembre 2020.
Plusieurs éléments exceptionnels ont eu une incidence sur le ratio de Common Equity Tier 1 en 2021 :
•la déduction au titre des exigences complémentaires Pilier 2 de l’insuffisance de provisionnement des prêts non performants octroyés avant le 26 avril 2019 (- 12 points de base).
•la croissance des fonds propres Common Equity Tier 1, portée notamment par les résultats mis en réserve (+ 85 points de base) et la collecte de parts sociales (+ 25 points de base) ;
À 15,8 %, le ratio de Common Equity Tier 1 du Groupe BPCE au 31 décembre 2021 est nettement supérieur au seuil d’exigences réglementaires définies par la Banque centrale européenne (BCE) lors du Supervisory Review and Evaluation Process (SREP) 2021. Le ratio de solvabilité global s’élève à 18,7 % au 31 décembre 2021, très supérieur également au seuil minimum d’exigences de la BCE, à comparer à 18,1 % au 31 décembre 2020.
L’objectif de fonds propres et de capacité d’absorption des pertes (loass absorbing capacity) est construit à partir des cibles de notation du Groupe BPCE, dans le respect des contraintes prudentielles.
C’est pourquoi, le pilotage de la solvabilité est conduit avec un management buffer élevé, d’une part, bien au-delà des contraintes prudentielles relatives aux ratios de solvabilité et, d’autre part, très au-dessus du seuil de déclenchement de la limitation de la distribution (Maximum Distributable Amount).
Ainsi, la gestion des fonds propres et de la capacité d’absorption des pertes est désensibilisée des évolutions prudentielles (ex. indépendante de la qualification de GSIB) et amène le Groupe à constituer sa capacité à absorber des pertes très majoritairement à partir du CET1 et en complément à partir des dettes éligibles aux ratios MREL subordonné et TLAC (principalement Tier 2 et senior non préférées). Les émissions de ces dettes éligibles sont réalisées par BPCE.
Enfin, au-delà de cette capacité à absorber les pertes, le Groupe BPCE dispose de dettes éligibles au bail-in en grande partie acceptées pour le calcul du MREL : à ce titre, les dettes senior préférées émises par BPCE sont éligibles au MREL, le Groupe BPCE se laissant la possibilité de répondre aux exigences du MREL, au-delà de sa capacité d’absorption des pertes, avec tout instrument de dette bailinable.
Le conseil de résolution unique a fixé en mars 2021 l’exigence MREL du Groupe (équivalent à 25 % des risques pondérés), aujourd’hui respectée avec de la marge et qui ne nécessite pas pour le Groupe de modifier ou d’augmenter son programme d’émissions. Cette exigence a vocation à être mise à jour au premier semestre 2022.
S’agissant de la contrainte de subordination, le Groupe BPCE se conforme aux articles 92a 1.(a) et 494 du règlement CRR no 575/2013 prévoyant une exigence de 21,5 % des RWA depuis 2022. L’exigence de subordination en assiette de levier est fixée à 6,75 % depuis 2022 en application de l’article 92a 1.(b) du règlement CRR.
Afin de garantir la solvabilité de ses réseaux et de ses filiales, le Groupe a mis en place des actions spécifiques au cours de l’année 2021. BPCE a ainsi souscrit à deux emprunts de rang “Additional Tier 1” de Natixis (500 millions d’euros et 430 millions de dollars US) et à deux emprunts de rang “Tier 2” de Natixis (deux fois 900 millions d’euros, soit 1,8 milliard d’euros au total).
L’entrée en vigueur du règlement sur les exigences en capital, appelé CRR2, fait du ratio de Levier une exigence contraignante applicable à compter du 28 juin 2021. L’exigence minimale de ce ratio à respecter à tout moment est de 3 %.
Ce règlement autorise certaines exemptions dans le calcul des expositions concernant l’épargne réglementée transférée à la Caisse des Dépôts et Consignation pour la totalité de l’encours centralisé et les expositions Banques Centrales pour une durée limitée (en vertu de la décision BCE 2021/27 du 18 juin 2021).
Cette dernière exemption permet de ne pas subir l’impact de l’augmentation des actifs banques centrales qui a débuté au moment de la crise de la Covid-19. La date de référence pour le calcul de cette exigence ajustée a été fixée au 31 décembre 2019. L’exigence ajustée du Groupe s’élève à 3,23 %.
Le ratio de levier n’est pas un ratio sensible aux facteurs de risque et à ce titre, il est considéré comme une mesure venant compléter le dispositif de pilotage de la solvabilité et de la liquidité limitant déjà la taille de bilan. Le ratio de levier est projeté et piloté en même temps que la trajectoire de solvabilité du Groupe BPCE. Le risque de levier excessif est également mesuré dans le stress-test interne via la projection du ratio de levier réglementaire.
Le ratio de levier du Groupe BPCE calculé selon les règles de l’acte délégué, publié par la Commission européenne le 10 octobre 2014, s’élève à 5,75 % au 31 décembre 2021, sur la base des fonds propres de catégorie 1 phasés et avec l’application du règlement CCR2 permettant l’exclusion des expositions sur la banque centrale.
en millions d’euros
Montant applicable
31/12/2021
31/12/2000
TOTAL DE L’ACTIF SELON LES ÉTATS FINANCIERS PUBLIÉS
1 516 021
1 446 269
Ajustement pour les entités consolidées d’un point de vue comptable mais qui n’entrent pas dans le périmètre de la consolidation prudentielle
(130 526)
(119 443)
(Ajustement pour les expositions titrisées qui satisfont aux exigences opérationnelles pour la prise en compte d’un transfert de risque)
-
-
(Ajustement pour l’exemption temporaire des expositions sur les banques centrales (le cas échéant))
(172 768)
(130 523)
(Ajustement pour actifs fiduciaires comptabilisés au bilan conformément au référentiel comptable applicable mais exclus de la mesure totale de l’exposition au titre de l’article 429 bis, paragraphe 1, point i), du CRR)
-
-
Ajustement pour achats et ventes normalisés d’actifs financiers faisant l’objet d’une comptabilisation à la date de transaction
-
-
Ajustement pour les transactions éligibles des systèmes de gestion centralisée de la trésorerie
-
-
Ajustement pour instruments financiers dérivés
(17 374)
(32 459)
Ajustement pour les opérations de financement sur titres (OFT)
7 766
(5 098)
Ajustement pour les éléments de hors bilan (résultant de la conversion des expositions de hors bilan en montants de crédit équivalents)
92 026
85 085
(Ajustement pour les corrections de valeur à des fins d’évaluation prudente et les provisions spécifiques et générales qui ont réduit les fonds propres de catégorie 1)
-
-
(Ajustement pour expositions exclues de la mesure de l’exposition totale en vertu de l’article 429 bis, paragraphe 1, point c), du CRR)
-
-
(Ajustement pour expositions exclues de la mesure de l’exposition totale en vertu de l’article 429 bis, paragraphe 1, point j), du CRR)
(76 596)
-
Autres ajustements
(5 693)
(5 688)
MESURE DE L’EXPOSITION TOTALE
1 212 857
1 238 143
Sans l’application des mesures transitoires (notamment l’exclusion des banques centrales) et sans tenir en compte des émissions subordonnées non éligibles au niveau des fonds propres additionnels de catégorie 1, le ratio de levier du Groupe BPCE s’élève à 5,03 % au 31 décembre 2021.
En qualité d’établissement exerçant des activités de banque et d’assurance, le Groupe BPCE est également tenu de respecter un ratio conglomérat. Le ratio est calculé en comparant le total des fonds propres du conglomérat financier à l’ensemble des exigences des activités bancaires et d’assurances.
Le ratio conglomérat permet de démontrer que les fonds propres prudentiels sont suffisants pour couvrir le cumul des exigences bancaires (selon les règles du règlement CRR2) et des exigences du secteur assurance conformément à la réglementation Solvency 2.
Le calcul de l’excédent en fonds propres est effectué sur la base du périmètre statutaire. Les exigences en fonds propres des sociétés d’assurance, déterminées pour le ratio de solvabilité bancaire par pondération de la valeur de mise en équivalence, sont remplacées par des exigences fondées sur la marge de solvabilité. Les exigences sur le périmètre bancaire sont déterminées en multipliant les risques pondérés par le taux en vigueur du Pilier II, soit 14,26 % au 31 décembre 2021, comme au 31 décembre 2020.
-
4.6 Informations quantitatives détaillées
Les informations quantitatives détaillées relatives à la gestion du capital et exigences de fonds propres dans les tableaux qui suivent viennent enrichir, au titre du Pilier III, les informations de la section précédente.
Nom de l’entité
31/12/2021
Méthode de
consolidation
comptable
Méthode de consolidation prudentielle (1)
Description de l’entité
Conso-
lidation
intégrale
Conso-
lidation
propor-
tionnelle
Méthode
de la
mise en
équi-
valence
Ni
conso-
lidée Ni
déduite
Déduite
I) ENTITÉ CONSOLIDANTE
I-1 Banques Populaires
BANQUE POPULAIRE ALSACE LORRAINE CHAMPAGNE
I.G.
X
Banque
BANQUE POPULAIRE AQUITAINE CENTRE ATLANTIQUE
I.G.
X
Banque
BANQUE POPULAIRE AUVERGNE RHÔNE ALPES
I.G.
X
Banque
BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTÉ
I.G.
X
Banque
BANQUE POPULAIRE DU NORD
I.G.
X
Banque
BANQUE POPULAIRE DU SUD
I.G.
X
Banque
BANQUE POPULAIRE GRAND OUEST
I.G.
X
Banque
BANQUE POPULAIRE MÉDITERRANÉE
I.G.
X
Banque
Banque Populaire Méditerranée succursale Monaco
I.G.
X
Banque
BANQUE POPULAIRE OCCITANE
I.G.
X
Banque
BANQUE POPULAIRE RIVES DE PARIS
I.G.
X
Banque
BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE
I.G.
X
Banque
BRED - BANQUE POPULAIRE
I.G.
X
Banque
CASDEN - BANQUE POPULAIRE
I.G.
X
Banque
CRÉDIT COOPÉRATIF
I.G.
X
Banque
I-2 Caisses d’Epargne
CAISSE D’EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
I.G.
X
Banque
CAISSE D’EPARGNE BRETAGNE PAYS DE LOIRE
I.G.
X
Banque
CAISSE D’EPARGNE COTE D’AZUR
I.G.
X
Banque
Caisse d’Epargne Côte d’Azur succursale Monaco
I.G.
X
Banque
CAISSE D’EPARGNE D’AUVERGNE
ET DU LIMOUSINI.G.
X
Banque
CAISSE D’EPARGNE DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE
I.G.
X
Banque
CAISSE D’EPARGNE DE MIDI-PYRENEES
I.G.
X
Banque
CAISSE D’EPARGNE HAUTS DE FRANCE
I.G.
X
Banque
Caisse d’Epargne Hauts De France succursale Belgique
I.G.
X
Banque
CAISSE D’EPARGNE ÎLE-DE-FRANCE
I.G.
X
Banque
CAISSE D’EPARGNE LANGUEDOC-ROUSSILLON
I.G.
X
Banque
CAISSE D’EPARGNE LOIRE CENTRE
I.G.
X
Banque
CAISSE D’EPARGNE LOIRE DROME ARDECHE
I.G.
X
Banque
CAISSE D’EPARGNE GRAND EST EUROPE
I.G.
X
Banque
CAISSE D’EPARGNE NORMANDIE
I.G.
X
Banque
CAISSE D’EPARGNE PROVENCE-ALPES-CORSE
I.G.
X
Banque
CAISSE D’EPARGNE RHONE ALPES
I.G.
X
Banque
I-3 BPCE SA
BPCE SA
I.G.
X
Banque
I-4 Sociétés de Caution Mutuelle
32 SOCIETES DE CAUTION MUTUELLE
I.G.
X
Sociétés de garantie
I-5 Établissements affiliés
CAISSE RÉGIONALE CRÉDIT MARITIME DE MÉDITERRANÉE
I.G.
X
Banque
II) ÉTABLISSEMENTS “ASSOCIES”
GEDEX DISTRIBUTION
N.I.
X
Société financière
SOCIETE FINANCIERE DE LA NEF
N.I.
X
Société financière
SOCOREC
N.I.
X
Société financière
SOFISCOP SUD EST
N.I.
X
Société de garantie
SOMUDIMEC
N.I.
X
Société de garantie
C.M.G.M.
N.I.
X
Société de garantie
EDEL
M.E.E.
X
Banque
III) FILIALES, CO-ENTREPRISES ET ENTREPRISES ASSOCIÉES
III-1 - Filiales des Banques Populaires
ACLEDA
M.E.E.
X
Banque
ADRAXTRA CAPITAL
I.G.
X
Capital investissement
AURORA
M.E.E.
X
Holding
BANQUE CALÉDONIENNE D’INVESTISSEMENT
M.E.E.
X
Banque
BANQUE DE SAVOIE
I.G.
X
Banque
BANQUE DE TRANSITION ÉNERGETIQUE
I.G.
X
Conseil en investissement financier
BANQUE FRANCO LAO
I.G.
X
Banque
BCEL
M.E.E.
X
Banque
BCI MER ROUGE
I.G.
X
Banque
BCP LUXEMBOURG
I.G.
X
Banque
BIC BRED
I.G.
X
Banque
BIC BRED (Suisse) SA
I.G.
X
Banque
BP DÉVELOPPEMENT
I.G.
X
Capital investissement
BPA ATOUTS PARTICIPATIONS
I.G.
X
Capital investissement
BRD CHINA LTD
I.G.
X
Capital investissement
BRED BANK CAMBODIA PLC
I.G.
X
Société financière
BRED BANK FIJI LTD
I.G.
X
Banque
BRED COFILEASE
I.G.
X
Crédit-bail mobilier
BRED GESTION
I.G.
X
Banque
BRED IT
I.G.
X
Services informatiques
BRED SALOMON ISLAND
I.G.
X
Banque
BRED VANUATU
I.G.
X
Banque
BTP BANQUE
I.G.
X
Banque
BTP CAPITAL CONSEIL
I.G.
X
Conseil en investissement financier
BTP CAPITAL INVESTISSEMENT
I.G.
X
Capital investissement
CADEC
M.E.E.
X
Capital investissement
CAISSE DE GARANTIE IMMOBILIERE DU BATIMENT
M.E.E.
X
Assurance
CAISSE SOLIDAIRE
I.G.
X
Société financière
CLICK AND TRUST
I.G.
X
Traitement de données
COFEG
I.G.
X
Société de conseil
COFIBRED
I.G.
X
Holding
COOPEST
M.E.E.
X
Capital investissement
COOPMED
M.E.E.
X
Capital investissement
CREPONORD
I.G.
X
Crédit-bail mobilier et immobilier
ECOFI INVESTISSEMENT
I.G.
X
Gestion de portefeuille
EPBF
I.G.
X
Établissement de paiement
ESFIN
M.E.E.
X
Capital investissement
ESFIN GESTION
I.G.
X
Gestion de portefeuille
EURO CAPITAL
I.G.
X
Capital investissement
FCC ELIDE
I.G.
X
Fonds commun de titrisation
FINANCIÈRE DE LA BP OCCITANE
I.G.
X
Holding
FINANCIÈRE IMMOBILIÈRE DERUELLE
I.G.
X
Investissements immobiliers
FONCIÈRE BFCA
I.G.
X
Promotion, gestion, investissements immobiliers
FONCIÈRE DU VANUATU
I.G.
X
Investissements immobiliers
FONCIÈRE VICTOR HUGO
I.G.
X
Holding
GARIBALDI CAPITAL DÉVELOPPEMENT
I.G.
X
Capital investissement
GARIBALDI PIERRE
I.G.
X
Immobilier d’exploitation
GESSINORD
I.G.
X
Immobilier d’exploitation
GROUPEMENT DE FAIT
I.G.
X
Société de services
IBP INVESTISSEMENT
I.G.
X
Immobilier d’exploitation
IMMOCARSO SNC
I.G.
X
Immobilier de placement
INFORMATIQUE BANQUES POPULAIRES
I.G.
X
Services informatiques
INGEPAR
I.G.
X
Conseil en investissement financier
IRR INVEST
I.G.
X
Capital investissement
MULTICROISSANCE SAS
I.G.
X
Gestion de portefeuille
NAXICAP RENDEMENT 2018
I.G.
X
Capital investissement
NAXICAP RENDEMENT 2022
I.G.
X
Capital investissement
NAXICAP RENDEMENT 2024
I.G.
X
Capital investissement
NJR INVEST
I.G.
X
Capital investissement
OUEST CROISSANCE SCR
I.G.
X
Capital investissement
PARNASSE GARANTIES
M.E.E.
X
Assurance
PARTICIPATIONS BP ACA
I.G.
X
Holding
PERSPECTIVES ENTREPRISES
I.G.
X
Holding
PLUSEXPANSION
I.G.
X
Holding
PREPAR COURTAGE
I.G.
X
Courtage en assurance
PRÉPAR-IARD
I.G.
X
Assurance dommages
PRÉPAR-VIE
I.G.
X
Assurance vie et capitalisation
PROMEPAR GESTION
I.G.
X
Gestion de portefeuille
RIVES CROISSANCE
I.G.
X
Holding
SAS ALPES DÉVELOPPEMENT DURABLE INVESTISSEMENT
I.G.
X
Capital investissement
SAS GARIBALDI PARTICIPATIONS
I.G.
X
Immobilier d’exploitation
SAS SOCIETE IMMOBILIERE DE LA REGION RHONE ALPES
I.G.
X
Immobilier d’exploitation
SAS SUD CROISSANCE
I.G.
X
Capital investissement
SAS TASTA
I.G.
X
Société de services
SASU BFC CROISSANCE
I.G.
X
Capital investissement
SAVOISIENNE
I.G.
X
Holding
SBE
I.G.
X
Banque
SCI BPSO
I.G.
X
Immobilier d’exploitation
SCI BPSO BASTIDE
I.G.
X
Immobilier d’exploitation
SCI BPSO MÉRIGNAC 4 CHEMINS
I.G.
X
Immobilier d’exploitation
SCI BPSO TALENCE
I.G.
X
Immobilier d’exploitation
SCI DU CRÉDIT COOPÉRATIF DE SAINT-DENIS
I.G.
X
Immobilier d’exploitation
SCI FAIDHERBE
I.G.
X
Immobilier d’exploitation
SCI POLARIS
I.G.
X
Immobilier d’exploitation
SCI PYTHEAS PRADO 1
I.G.
X
Immobilier d’exploitation
SCI PYTHEAS PRADO 2
I.G.
X
Immobilier d’exploitation
SCI SAINT-DENIS
I.G.
X
Immobilier d’exploitation
SEGIMLOR
I.G.
X
Immobilier d’exploitation
SI ÉQUINOXE
I.G.
X
Holding
SIPMÉA
I.G.
X
Promotion, gestion, investissements immobiliers
SOCIÉTÉ CENTRALE DU CRÉDIT MARITIME MUTUEL
I.G.
X
Société de services
SOCIÉTÉ D’EXPANSION BOURGOGNE FRANCHE-COMTE
I.G.
X
Holding
SOCIÉTÉ IMMOBILIÈRE PROVENÇALE ET CORSE
I.G.
X
Holding
SOCREDO
M.E.E.
X
Banque
SOFIAG
I.G.
X
Société financière
SOFIDER
I.G.
X
Société financière
SPIG
I.G.
X
Location immobilière
SUD PARTICIPATIONS IMMOBILIÈRES
(ex SAS FINANCIERE IMMOBILIERE 15)I.G.
X
Promotion immobilière de logements
TISE (2)
I.G.
X
Capital investissement
TRANSIMMO
I.G.
X
Marchand de biens
UNION DES SOCIÉTÉS DU CRÉDIT COOPERATIF (GIE)
I.G.
X
Société de services
VAL DE FRANCE IMMO
I.G.
X
Immobilier d’exploitation
VAL DE FRANCE TRANSACTIONS
I.G.
X
Société de services
VIALINK
I.G.
X
Traitement de données
III-2 - Filiales des Caisses d’Epargne
339 ÉTAT-UNIS
I.G.
X
Immobilier d’exploitation
ADOUR SERVICES COMMUNS
I.G.
X
Immobilier d’exploitation
AFOPEA
I.G.
X
Immobilier d’exploitation
APOUTICAYRE LOGEMENTS
I.G.
X
Immobilier d’exploitation
BANQUE BCP S.A.S
I.G.
X
Banque
BANQUE DE NOUVELLE-CALÉDONIE
I.G.
X
Banque
BANQUE DE TAHITI
I.G.
X
Banque
BANQUE DU LÉMAN
I.G.
X
Banque
BATIMAP
I.G.
X
Crédit-bail mobilier
BATIMUR
I.G.
X
Crédit-bail mobilier
BATIROC BRETAGNE PAYS DE LOIRE
I.G.
X
Crédit-bail mobilier et immobilier
BCEF 64
I.G.
X
Immobilier d’exploitation
BDR IMMO 1
I.G.
X
Immobilier d’exploitation
BEAULIEU IMMO
I.G.
X
Immobilier d’exploitation
BLEU RÉSIDENCE LORMONT
I.G.
X
Immobilier d’exploitation
BRETAGNE PARTICIPATIONS
I.G.
X
Capital investissement
BURODIN
I.G.
X
Immobilier d’exploitation
CAPITOLE FINANCE
I.G.
X
Crédit-bail mobilier
CE DEVELOPPEMENT
I.G.
X
Capital investissement
CE DEVELOPPEMENT II
I.G.
X
Capital investissement
CEBIM
I.G.
X
Holding
CEPAC FONCIERE
I.G.
X
Immobilier d’exploitation
CEPAC INVESTISSEMENT ET DEVELOPPEMENT
I.G.
X
Capital investissement
CEPAIM SA
I.G.
X
Immobilier d’exploitation
CEPRAL
I.G.
X
Prises de participation promotion immobilère
CRISTAL IMMO
I.G.
X
Immobilier d’exploitation
EUROTERTIA
I.G.
X
Immobilier d’exploitation
FERIA PAULMY
I.G.
X
Immobilier d’exploitation
G IMMO
I.G.
X
Immobilier d’exploitation
G102
I.G.
X
Immobilier d’exploitation
GIE CE SYNDICATION RISQUES
I.G.
X
Activité de garantie
IMMOCEAL
I.G.
X
Immobilier de placement
INCITY
I.G.
X
Immobilier d’exploitation
IT-CE
I.G.
X
Services informatiques
LABEGE LAKE H1
I.G.
X
Immobilier d’exploitation
LANGLADE SERVICES
I.G.
X
Immobilier d’exploitation
LEVISEO
I.G.
X
Immobilier d’exploitation
MIDI COMMERCES
I.G.
X
Immobilier d’exploitation
MIDI FONCIÈRE
I.G.
X
Immobilier d’exploitation
MIDI MIXT
I.G.
X
Immobilier d’exploitation
MONTAUDRAN PLS
I.G.
X
Immobilier d’exploitation
MURET ACTIVITÉS
I.G.
X
Immobilier d’exploitation
NOVA IMMO
I.G.
X
Immobilier d’exploitation
PHILAE SAS
I.G.
X
Immobilier d’exploitation
RIOU
I.G.
X
Immobilier d’exploitation
ROISSY COLONNADIA
I.G.
X
Immobilier d’exploitation
SAS FONCIÈRE DES CAISSES D’EPARGNE
I.G.
X
Immobilier de placement
SAS FONCIÈRE ECUREUIL II
I.G.
X
Immobilier de placement
SAS LOIRE CENTRE IMMO
I.G.
X
Investissements immobiliers
SAS NSAVADE
I.G.
X
Immobilier de placement
SC RÉS. AILES D’ICARE
M.E.E.
X
Immobilier d’exploitation
SC RÉS. CARRÉ DES PIONNIERS
M.E.E.
X
Immobilier d’exploitation
SC RÉS. ILOT J
M.E.E.
X
Immobilier d’exploitation
SC RÉS. LATECOERE
M.E.E.
X
Immobilier d’exploitation
SC RÉS. MERMOZ
M.E.E.
X
Immobilier d’exploitation
SC RÉS. SAINT EXUPERY
M.E.E.
X
Immobilier d’exploitation
SCI AVENUE WILLY BRANDT
I.G.
X
Immobilier de placement
SCI DANS LA VILLE
I.G.
X
Immobilier de placement
SCI FONCIÈRE 1
I.G.
X
Immobilier de placement
SCI DANS LA VILLE
I.G.
X
Immobilier d’exploitation
SCI FONCIÈRE 1
I.G.
X
Immobilier de placement
SCI GARIBALDI OFFICE
I.G.
X
Immobilier d’exploitation
SCI LA FAYETTE BUREAUX
I.G.
X
Immobilier d’exploitation
SCI LE CIEL
I.G.
X
Immobilier d’exploitation
SCI LE RELAIS
I.G.
X
Immobilier d’exploitation
SCI LOIRE CENTRE MONTESPAN
I.G.
X
Immobilier d’exploitation
SCI SHAKE HDF
I.G.
X
Immobilier d’exploitation
SCI TOURNON
I.G.
X
Immobilier d’exploitation
SNC ECUREUIL 5 RUE MASSERAN
I.G.
X
Immobilier de placement
SOCIÉTÉ HAVRAISE CALÉDONIENNE
I.G.
X
Immobilier d’exploitation
SODERO PARTICIPATIONS
I.G.
X
Capital investissement
SPPICAV AEW FONCIÈRE ECUREUIL
I.G.
X
Immobilier d’exploitation
TECHNOCITÉ TERTIA
I.G.
X
Immobilier d’exploitation
TÉTRIS
I.G.
X
Immobilier d’exploitation
VIVALIS INVESTISSEMENTS
I.G.
X
Immobilier d’exploitation
III-3 - Filiales de BPCE
ALBIANT IT
I.G.
X
Conseil en systèmes et logiciels informatiques
BATILEASE
I.G.
X
Crédit-bail immobilier
BPCE ACHATS
I.G.
X
Société de services
BPCE BAIL
I.G.
X
Crédit-bail immobilier
BPCE Car Lease
I.G.
X
Location de véhicule longue durée
BPCE ENERGECO
I.G.
X
Crédit-bail mobilier
BPCE EXPERTISES IMMOBILIÈRES
(ex CRÉDIT FONCIER EXPERTISE)I.G.
X
Expertise immobilière
BPCE FACTOR
I.G.
X
Affacturage
BPCE Financement
I.G.
X
Crédit à la consommation
BPCE INFOGÉRANCE ET TECHNOLOGIE
I.G.
X
Services informatiques
BPCE LEASE
I.G.
X
Crédit-bail mobilier
BPCE Lease Immo
I.G.
X
Crédit-bail immobilier
BPCE LEASE MADRID succursale
I.G.
X
Crédit-bail mobilier et immobilier
BPCE LEASE MILAN succursale
I.G.
X
Crédit-bail mobilier et immobilier
BPCE Lease Nouméa
I.G.
X
Crédit-bail mobilier
BPCE Lease Réunion
I.G.
X
Crédit-bail mobilier
BPCE Lease Tahiti
I.G.
X
Crédit-bail mobilier
BPCE MASTER HOME LOANS DEMUT / BPCE CONSUMER LOANS DEMUT
I.G.
X
Fonds commun de titrisation
BPCE MASTER HOME LOANS FCT / BPCE CONSUMER LOANS FCT
I.G.
X
Fonds commun de titrisation
BPCE PERSONAL CAR LEASE
I.G.
X
Location de véhicule longue durée
BPCE SERVICES FINANCIERS (ex CSF-GCE)
I.G.
X
Société de services
BPCE SFH
I.G.
X
Refinancement
BPCE SOLUTIONS CRÉDIT (EX GIE ÉCUREUIL CRÉDIT)
I.G.
X
Société de services
BPCE SOLUTIONS IMMOBILIÈRES (ex CRÉDIT FONCIER IMMOBILIER)
I.G.
X
Immobilier d’exploitation
CICOBAIL SA
I.G.
X
Crédit-bail immobilier
CO ASSUR CONSEIL ASSURANCE SA (COURTAGE)
I.G.
X
Conseil assurance courtage
COMPAGNIE EUROPÉENNE DE GARANTIES ET CAUTIONS
I.G.
X
Assurance
FCT PUMACC
I.G.
X
Véhicule de titrisation crédit consommation
FIDOR BANK AG (2)
I.G.
X
Banque du digital
GCE PARTICIPATIONS
I.G.
X
Holding
INTER-COOP SA
I.G.
X
Crédit-bail immobilier
LEASE EXPANSION SA
I.G.
X
Location opérationnelle informatique
MAISON FRANCE CONFORT PROU INVESTISSEMENTS
M.E.E.
X
Promotion immobilière
MIDT FACTORING A/S
I.G.
X
Affacturage
MIFCOS
I.G.
X
Immobilier de placement
SOCFIM
I.G.
X
Banque
SOCFIM PARTICIPATIONS IMMOBILIÈRES
I.G.
X
Holding
SOCRAM BANQUE
M.E.E.
X
Banque
SPORTS IMAGINE
I.G.
X
Société de services
Sud Ouest Bail SA
I.G.
X
Crédit-bail immobilier
SURASSUR
I.G.
X
Réassurance
Groupe ONEY
ONEY BANK
I.G.
X
Holding
FLANDRE INVESTMENT SAS
I.G.
X
Banque, monétique, nouvelles technologies et holding
ONEY SERVICIOS FINANCIEROS EFC S.A.U (SPAIN)
I.G.
X
Intermédiation financière
BA FINANS (RUSSIA)
I.G.
X
Intermédiation financière et Banque
ONEY PENZFORGALMI SZOLGALTATO KFT.
I.G.
X
Établissement financier
ONEY MAGYARORSZAG ZRT
I.G.
X
Établissement financier
GEFIRUS SAS
I.G.
X
Banque, monétique, nouvelles technologies et holding
IN CONFIDENCE INSURANCE SAS
I.G.
X
Banque, monétique, nouvelles technologies et holding
ONEY HOLDING LIMITED (MALTA)
I.G.
X
Holding
ONEY LIFE (PCC) LIMITED (MALTA)
I.G.
X
Assurance
ONEY INSURANCE (PCC) LIMITED (MALTA)
I.G.
X
Assurance
ONEY POLSKA
I.G.
X
Intermédiation financière, établissement financier
ONEY SERVICES SP ZOO
I.G.
X
Intermédiation financière, établissement financier
ONEY FINANCES (ROMANIA)
I.G.
X
Intermédiation financière
SMARTNEY
I.G.
X
Intermédiation financière et Banque
ONEY Portugal Succursale
I.G.
X
Intermédiation financière
ONEYTRUST SAS
I.G.
X
Banque, monétique, nouvelles technologies et holding
ONEY SPA (ITALIE)
I.G.
X
Intermédiation financière
ONEY UKRAINE (UKRAINE)
I.G.
X
Intermédiation financière
ONEY Gmbh
I.G.
X
Services, conseils en développement commercial
Groupe BPCE International
BPCE INTERNATIONAL
I.G.
X
Etablissement de crédit spécialisé
BPCE INTERNATIONAL HO CHI MINH CITY succursale Viet Nam
I.G.
X
Etablissement de crédit spécialisé
BPCE MAROC
I.G.
X
Promotion immobilière
FRANSA BANK
M.E.E.
X
Banque
OCÉORANE
I.G.
X
Conseil en investissement financier
PRAMEX INTERNATIONAL
I.G.
X
Conseil et développement international
PRAMEX INTERNATIONAL AP LTD – HONG KONG
I.G.
X
Conseil et développement international
PRAMEX INTERNATIONAL AU CASABLANCA
I.G.
X
Conseil et développement international
PRAMEX INTERNATIONAL CO LTD SHANGAI
I.G.
X
Conseil et développement international
PRAMEX INTERNATIONAL CONSULTING PRIVATE LTD - MUMBAI
I.G.
X
Conseil et développement international
PRAMEX INTERNATIONAL CORP - NEW YORK
I.G.
X
Conseil et développement international
PRAMEX INTERNATIONAL DO BRAZIL CONSULTARIA LTDA - SAO PAULO
I.G.
X
Conseil et développement international
PRAMEX INTERNATIONAL GMBH – FRANCFORT
I.G.
X
Conseil et développement international
PRAMEX INTERNATIONAL LTD - LONDRES
I.G.
X
Conseil et développement international
PRAMEX INTERNATIONAL PTE. LTD. - SINGAPOUR
I.G.
X
Conseil et développement international
PRAMEX INTERNATIONAL S.R.L. - MILAN
I.G.
X
Conseil et développement international
PRAMEX INTERNATIONAL SA MADRID
I.G.
X
Conseil et développement international
PRAMEX INTERNATIONAL SARL TUNIS
I.G.
X
Conseil et développement international
PRAMEX INTERNATIONAL SP. Z.O.O. - VARSOVIE
I.G.
X
Conseil et développement international
Groupe Crédit Foncier
BANCO PRIMUS
I.G.
X
Banque
BANCO PRIMUS Espagne
I.G.
X
Banque
CFG COMPTOIR FINANCIER DE GARANTIE
I.G.
X
Société de garantie
COFIMAB
I.G.
X
Marchand de biens
COMPAGNIE DE FINANCEMENT FONCIER
I.G.
X
Société financière
CRÉDIT FONCIER DE FRANCE
I.G.
X
Banque
Crédit Foncier de France succursale Belgique
I.G.
X
Banque
FONCIER PARTICIPATIONS
I.G.
X
Holding
FONCIÈRE D’ÉVREUX
I.G.
X
Immobilier d’exploitation
GRAMAT BALARD
I.G.
X
Immobilier d’exploitation
SOCIÉTÉ D’INVESTISSEMENT ET DE PARTICIPATION IMMOBILÈRE (SIPARI)
I.G.
X
Holding
Groupe Banque Palatine
ARIES ASSURANCES
I.G.
X
Courtage en assurance
BANQUE PALATINE
I.G.
X
Banque
CONSERVATEUR FINANCE
M.E.E.
X
Gestion de fonds
PALATINE ASSET MANAGEMENT
I.G.
X
Gestion d’actifs
Pôle Global Financial Services
NATIXIS PFANDBRIEFBANK AG
I.G.
X
Etablissement de crédit
Azure Capital Holdings Pty Ltd
I.G.
X
Conseil en fusions et acquisitions
Azure Capital Securities Pty Ltd
I.G.
X
Fund management et Equity capital markets
The Azure Capital Trust
I.G.
X
Holding
Azure Capital Limited
I.G.
X
Holding
NATIXIS AUSTRALIA PTY Ltd
I.G.
X
Etablissement financier
Saudi Arabia Investment Company
I.G.
X
Etablissement financier
NATIXIS BELGIQUE INVESTISSEMENTS
I.G.
X
Entreprise d’investissement
EDF INVESTISSEMENT GROUPE
M.E.E.
X
Entreprise d’investissement
Vermilion (Beijing) Advisory Company Limited
I.G.
X
Conseil en fusions et acquisitions
Natixis Partners Iberia, S.A.
I.G.
X
Conseil en fusions et acquisitions
NATIXIS NORTH AMERICA LLC
I.G.
X
Holding
Peter J. Solomon Company LP
I.G.
X
Conseil en fusions et acquisitions
Peter J. Solomon Securities Company LLC
I.G.
X
Activité de brokerage
NATIXIS FUNDING CORP
I.G.
X
Autre entreprise financière
Versailles
I.G.
X
Véhicule de titrisation
NATIXIS SECURITIES AMERICAS LLC
I.G.
X
Société de bourse
NATIXIS FINANCIAL PRODUCTS LLC
I.G.
X
Transactions sur contrats dérivés
NATIXIS REAL ESTATE HOLDINGS LLC
I.G.
X
Financement immobilier
NATIXIS REAL ESTATE CAPITAL LLC
I.G.
X
Financement immobilier
CM REO HOLDINGS TRUST
I.G.
X
Financement sur marché secondaire
CM REO TRUST
I.G.
X
Financement sur marché secondaire
MSR TRUST
I.G.
X
Financement immobilier
Natixis US MTN Program LLC
I.G.
X
Véhicule d’émission
NATIXIS SA
I.G.
X
Etablissement de crédit
NATIXIS IMMO DEVELOPPEMENT
I.G.
X
Promotion immobilière de logement
CONTANGO TRADING SA
I.G.
X
Société de courtage
Natixis Partners
I.G.
X
Conseil en fusions et acquisitions
FCT Liquidité Short 1
I.G.
X
Véhicule de titrisation
EOLE Collateral
I.G.
X
Véhicule de titrisation
SPG
I.G.
X
Sicav
NATIXIS MARCO
I.G.
X
Entreprise d’investissement - (prolongement d’activité)
NATIXIS INNOV
I.G.
X
Holding
Investima 77
I.G.
X
Holding
Natixis Alternative Holding Limited
I.G.
X
Holding
Fenchurch Partners LLP
I.G.
X
Conseil en fusions et acquisitions
Vermilion Partners (UK) Limited
I.G.
X
Holding
Vermilion Partners LLP
I.G.
X
Conseil en fusions et acquisitions
NATIXIS ASIA LTD
I.G.
X
Autre entreprise financière
Natixis Holdings (Hong Kong) Limited
I.G.
X
Holding
Vermilion Partners (Holdings) Limited
I.G.
X
Holding
Vermilion Partners Limited
I.G.
X
Holding
Natixis Global Services (India) Private Limited
I.G.
X
Support-opérationnel
NATINIUM FINANCIAL PRODUCTS
I.G.
X
Véhicule de titrisation
Bleachers finance
I.G.
X
Véhicule de titrisation
DF EFG3 Limited
I.G.
X
Holding
NATIXIS JAPAN SECURITIES CO, Ltd
I.G.
X
Etablissement financier
NATIXIS STRUCTURED PRODUCTS LTD
I.G.
X
Véhicule d’émission
NATIXIS TRUST
I.G.
X
Holding
NATIXIS REAL ESTATE FEEDER SARL
I.G.
X
Entreprise d’investissement
NATIXIS ALTERNATIVE ASSETS
I.G.
X
Holding
Natixis Structured Inssuance
I.G.
X
Véhicule d’émission
Natixis Bank JSC, Moscow
I.G.
X
Banque
NATIXIS Zweigniederlassung Deutschland-Succursale
I.G.
X
Etablissement financier
NATIXIS CANADA-Succursale
I.G.
X
Etablissement financier
NATIXIS SHANGHAI-Succursale
I.G.
X
Etablissement financier
NATIXIS BEIJING-Succursale
I.G.
X
Etablissement financier
NATIXIS DUBAI -Succursale
I.G.
X
Etablissement financier
NATIXIS NEW YORK-Succursale
I.G.
X
Etablissement financier
NATIXIS MADRID-Succursale
I.G.
X
Etablissement financier
NATIXIS LONDRES-Succursale
I.G.
X
Etablissement financier
NATIXIS HONG KONG-Succursale
I.G.
X
Etablissement financier
NATIXIS MILAN-Succursale
I.G.
X
Etablissement financier
NATIXIS TOKYO-Succursale
I.G.
X
Etablissement financier
NATIXIS LABUAN-Succursale
I.G.
X
Etablissement financier
NATIXIS PORTO-Succursale
I.G.
X
Etablissement financier
NATIXIS SINGAPOUR-Succursale
I.G.
X
Etablissement financier
NATIXIS TAIWAN-Succursale
I.G.
X
Etablissement financier
NATIXIS COFICINE
I.G.
X
Société financière (audiovisuel)
AEW Invest Gmbh
I.G.
X
Distribution
Natixis Investment Managers Australia Pty Limited
I.G.
X
Distribution
Investors Mutual Limited
I.G.
X
Gestion d’actifs
Mirova Natural Capital Brazil Consultoria e Assessoria LTDA
I.G.
X
Conseil
Natixis IM Canada Holdings Ltd
I.G.
X
Holding
Natixis Investment Managers Korea Limited
I.G.
X
Distribution
AEW Korea LLC
I.G.
X
Gestion d’actifs
AEW CAPITAL MANAGEMENT, INC.
I.G.
X
Gestion d’actifs
AEW CAPITAL MANAGEMENT, LP
I.G.
X
Gestion d’actifs
AEW PARTNERS V, INC.
I.G.
X
Gestion d’actifs
AEW PARTNERS VI, INC.
I.G.
X
Gestion d’actifs
AEW PARTNERS VII, INC.
I.G.
X
Gestion d’actifs
AEW SENIOR HOUSING INVESTORS II INC
I.G.
X
Gestion d’actifs
AEW Value Investors Asia II GP Limited
I.G.
X
Gestion d’actifs
AEW VIA INVESTORS, LTD
I.G.
X
Gestion d’actifs
AEW Partners Real Estate Fund VIII LLC
I.G.
X
Gestion d’actifs
AEW Senior Housing Investors III LLC
I.G.
X
Gestion d’actifs
AEW Senior Housing Investors IV LLC
I.G.
X
Gestion d’actifs
AEW Partners Real Estate Fund IX, LLC
I.G.
X
Gestion d’actifs
AEW Cold Ops MM, LLC
I.G.
X
Gestion d’actifs
AEW EHF GP, LLC
I.G.
X
Gestion d’actifs
AEW Core Property (U.S.) GP, LLC (22)
I.G.
X
Gestion d’actifs
Seaport Strategic Property Program I Co-Investors, LLC
I.G.
X
Gestion d’actifs
ALPHASIMPLEX GROUP LLC
I.G.
X
Gestion d’actifs
AURORA INVESTMENT MANAGEMENT LLC
I.G.
X
Gestion d’actifs
CASPIAN CAPITAL MANAGEMENT, LLC
I.G.
X
Gestion d’actifs
EPI SLP LLC
I.G.
X
Gestion d’actifs
EPI SO SLP LLC
I.G.
X
Gestion d’actifs
GATEWAY INVESTMENT ADVISERS, LLC
I.G.
X
Gestion d’actifs
HARRIS ALTERNATIVES HOLDING INC
I.G.
X
Holding
HARRIS ASSOCIATES LP
I.G.
X
Gestion d’actifs
HARRIS ASSOCIATES SECURITIES, LP
I.G.
X
Distribution
HARRIS ASSOCIATES, INC.
I.G.
X
Gestion d’actifs
LOOMIS SAYLES & COMPANY, INC.
I.G.
X
Gestion d’actifs
LOOMIS SAYLES & COMPANY, LP
I.G.
X
Gestion d’actifs
LOOMIS SAYLES ALPHA, LLC.
I.G.
X
Gestion d’actifs
LOOMIS SAYLES DISTRIBUTORS, INC.
I.G.
X
Distribution
LOOMIS SAYLES DISTRIBUTORS, LP
I.G.
X
Distribution
LOOMIS SAYLES TRUST COMPANY, LLC
I.G.
X
Gestion d’actifs
Loomis Sayles Operating Services, LLC
I.G.
X
Gestion d’actifs
Ostrum AM US LLC
I.G.
X
Gestion d’actifs
NATIXIS ASG HOLDINGS, INC
I.G.
X
Distribution
Flexstone Partners LLC
I.G.
X
Gestion d’actifs
Natixis Investment Managers, LLC
I.G.
X
Holding
Natixis Advisors, LLC (ex-Natixis Advisors, L.P.)
I.G.
X
Distribution
Natixis Distribution, LLC
(ex-Natixis Distribution, L.P.)I.G.
X
Distribution
NATIXIS INVESTMENT MANAGERS INTERNATIONAL, LLC
I.G.
X
Distribution
NIM-os, LLC
I.G.
X
Supports et digitales
VAUGHAN NELSON INVESTMENT MANAGEMENT, INC.
I.G.
X
Gestion d’actifs
VAUGHAN NELSON INVESTMENT MANAGEMENT, LP
I.G.
X
Gestion d’actifs
Mirova US LLC
I.G.
X
Gestion d’actifs
Natixis IM innovation
I.G.
X
Gestion d’actifs
AEW Europe SA (ex-AEW SA)
I.G.
X
Gestion d’actifs
AEW (ex-AEW Ciloger)
I.G.
X
Gestion immobilière
ALLIANCE ENTREPRENDRE
I.G.
X
Gestion d’actifs
DARIUS CAPITAL CONSEIL
I.G.
X
Conseil en investissement financier
DNCA Finance
I.G.
X
Gestion d’actifs
Dorval Asset Management
I.G.
X
Gestion d’actifs
Flexstone Partners SAS
I.G.
X
Gestion d’actifs
Mirova
I.G.
X
Gestion de FCPR
Natixis Investment Managers International
I.G.
X
Distribution
Ostrum AM (New)
I.G.
X
Gestion d’actifs
Natixis TradEx Solutions
I.G.
X
Holding
NATIXIS INVESTMENT MANAGERS
I.G.
X
Holding
NATIXIS INVESTMENT MANAGERS PARTICIPATIONS 1
I.G.
X
Holding
NATIXIS INVESTMENT MANAGERS PARTICIPATIONS 3
I.G.
X
Holding
NAXICAP PARTNERS
I.G.
X
Gestion de FCPR
OSSIAM
I.G.
X
Gestion d’actifs
SEVENTURE PARTNERS
I.G.
X
Gestion d’actifs
SEEYOND
I.G.
X
Gestion d’actifs
MV Credit France
I.G.
X
Holding
H2O AM Europe
I.G.
X
Gestion d’actifs
Thematics Asset Management
I.G.
X
Gestion d’actifs
Vauban Infrastructure Partners
I.G.
X
Gestion d’actifs
AEW EUROPE ADVISORY LTD
I.G.
X
Gestion d’actifs
AEW EUROPE CC LTD
I.G.
X
Gestion d’actifs
AEW EUROPE HOLDING Ltd
I.G.
X
Gestion d’actifs
AEW EUROPE INVESTMENT LTD
I.G.
X
Gestion d’actifs
AEW EUROPE LLP
I.G.
X
Gestion d’actifs
AEW EUROPE PARTNERSHIP
I.G.
X
Gestion d’actifs
AEW GLOBAL ADVISORS (EUROPE) LTD
I.G.
X
Gestion d’actifs
AEW GLOBAL LTD
I.G.
X
Gestion d’actifs
AEW GLOBAL UK LTD
I.G.
X
Gestion d’actifs
AEW UK INVESTMENT MANAGEMENT LLP
I.G.
X
Gestion d’actifs
AEW Promote LP Ltd
I.G.
X
Gestion d’actifs
AEW EVP GP LLP
I.G.
X
Gestion d’actifs
H2O ASSET MANAGEMENT LLP
I.G.
X
Gestion d’actifs
H2O ASSET MANAGEMENT Corporate member
I.G.
X
Gestion d’actifs
LOOMIS SAYLES INVESTMENTS Ltd (UK)
I.G.
X
Gestion d’actifs
NATIXIS INVESTMENT MANAGERS UK Ltd
I.G.
X
Distribution
Natixis Investment Managers UK (Funds) Limited (UK), LLC
I.G.
X
Support-opérationnel
Mirova Natural Capital Limited
I.G.
X
Gestion d’actifs
MV Credit Limited
I.G.
X
Gestion d’actifs
MV Credit LLP
I.G.
X
Gestion d’actifs
AEW ASIA LIMITED
I.G.
X
Gestion d’actifs
NATIXIS INVESTMENT MANAGERS HONG KONG LIMITED
I.G.
X
Gestion d’actifs
Poincaré Holdings Ltd
I.G.
X
Gestion d’actifs
Poincaré Capital Management Ltd
I.G.
X
Gestion d’actifs
Natixis Investment Managers International Hong Kong Limited
I.G.
X
Gestion d’actifs
PURPLE FINANCE CLO 1
I.G.
X
Véhicule de Titrisation
PURPLE FINANCE CLO 2
I.G.
X
Véhicule de Titrisation
Asahi Natixis Investment Managers Co. Ltd
M.E.E.
X
Distribution
NATIXIS INVESTMENT MANAGERS JAPAN CO., LTD
I.G.
X
Gestion d’actifs
AEW Japan Corporation
I.G.
X
Gestion d’actifs
AEW Value Investors Asia III GP Limited
I.G.
X
Gestion d’actifs
AEW EUROPE SARL
I.G.
X
Gestion d’actifs
AEW EUROPE GLOBAL LUX
I.G.
X
Gestion d’actifs
AEW VIA IV GP Partners S.à r.l
I.G.
X
Gestion d’actifs
AEW APREF GP S.à r.l.
I.G.
X
Gestion d’actifs
AEW Core Property (U.S.) Lux GP, SARL
I.G.
X
Gestion d’actifs
H2O ASSET MANAGEMENT HOLDING
I.G.
X
Gestion d’actifs
KENNEDY FINANCEMENT Luxembourg
I.G.
X
Entreprise d’investissement - gestion d’actifs
KENNEDY FINANCEMENT Luxembourg 2
I.G.
X
Centrale de trésorerie - gestion d’actifs
Loomis Sayles Alpha Luxembourg, LLC
I.G.
X
Gestion d’actifs
NATIXIS INVESTMENT MANAGERS S.A
I.G.
X
Distribution
MV Credit SARL
I.G.
X
Gestion d’actifs
Thematics Subscription Economy Fund
I.G.
X
Gestion d’actifs
Natixis IM Mexico, S. de R.L de C.V.
I.G.
X
Gestion d’actifs
H2O AM Monaco SAM
I.G.
X
Gestion d’actifs
Prometheus Wealth Management SAM
I.G.
X
Gestion d’actifs
Loomis Sayles (Netherlands) B.V.
I.G.
X
Distribution
AEW CENTRAL EUROPE
I.G.
X
Gestion d’actifs
Natixis Investment Managers Singapore Limited
I.G.
X
Gestion d’actifs
AEW Asia Pte Ltd
I.G.
X
Gestion d’actifs
LOOMIS SAYLES INVESTMENTS ASIA Pte Ltd
I.G.
X
Gestion d’actifs
H2O AM Asia Pte Ltd
I.G.
X
Gestion d’actifs
Flexstone Partners SARL
I.G.
X
Gestion d’actifs
Natixis Investment Managers Switzerland Sarl
I.G.
X
Gestion d’actifs
NATIXIS INVESTMENT MANAGERS SECURITIES INVESTMENT CONSULTING Co. LTD
I.G.
X
Gestion d’actifs
Natixis Investment Managers Uruguay S.A.
I.G.
X
Distribution
Natixis Investment Managers S.A, Zweignierderlaasung Deutschland
I.G.
X
Distribution
AEW Asia Limited Australian branch
I.G.
X
Gestion d’actifs
Natixis Investment Managers S.A., Belgian Branch
I.G.
X
Distribution
Natixis Investment Managers Middle East (succursale)
I.G.
X
Distribution
Natixis Investment Managers, Sucursal en Espana
I.G.
X
Distribution
AEW Europe LLP succursale Espagne
I.G.
X
Distribution
Mirova Natural Capital Limited, succursale France
I.G.
X
Gestion d’actifs
AEW Italian Branch (ex-AEW Ciloger Italian Branch)
I.G.
X
Distribution
Natixis Investment Managers S.A, Succursale italiana
I.G.
X
Distribution
DNCA Finance succursale Milan
I.G.
X
Gestion d’actifs
DNCA Finance succursale Luxembourg
I.G.
X
Gestion d’actifs
Natixis Investment Managers, Nederlands (succursale)
I.G.
X
Distribution
Loomis Sayles & Company, LP, Dutch Branch
I.G.
X
Distribution
AEW - Dutch Branch
I.G.
X
Gestion immobilière
AEW Central Europe Czech (succursale)
I.G.
X
Distribution
Natixis Investment Managers, Nordics filial (succursale)
I.G.
X
Distribution
Mirova Sweden filial (succursale)
I.G.
X
Gestion d’actifs
Natixis Investment Managers U.S. Holdings, LLC
I.G.
X
Holding
NATIXIS PRIVATE EQUITY
I.G.
X
Capital-investissement
DAHLIA A SICAR SCA
I.G.
X
Capital-investissement
NATIXIS Wealth Management Luxembourg
I.G.
X
Banque
Natixis Wealth Management
I.G.
X
Etablissement de crédit
VEGA INVESTMENT MANAGERS
I.G.
X
Société de gestion d’OPCVM
1818 IMMOBILIER
I.G.
X
Immobilier d’exploitation
TEORA
I.G.
X
Société de courtage d’assurance
Massena Partners SA
I.G.
X
Société de gestion et de conseils en investissement
Massena Wealth Management SARL
I.G.
X
Société de gestion et de conseils en investissement
Massena Partners - Succ
I.G.
X
Société de gestion et de conseils en investissement
NATIXIS INTEREPARGNE
I.G.
X
Tenue de comptes d’épargne salariale
NATIXIS ALGERIE
I.G.
X
Banque
S.C.I. ALTAIR 1
I.G.
X
Immobilier d’exploitation
S.C.I. ALTAIR 2
I.G.
X
Immobilier d’exploitation
FONCIERE KUPKA
I.G.
X
Immobilier d’exploitation
NATIXIS FONCIERE SA
I.G.
X
Investissements immobiliers
Pôle Assurances
NATIXIS ASSURANCES
I.G.
X
Holding de sociétés d’assurance
NATIXIS LIFE
I.G.
X
Assurance-vie
BPCE IARD (ex ASSURANCES BANQUE POPULAIRE IARD)
M.E.E.
X
Assurance dommages aux biens
BPCE Prévoyance
I.G.
X
Prévoyance
ADIR
M.E.E.
X
Assurance dommages aux biens
FRUCTIFONCIER
I.G.
X
Placements immobiliers d’assurance
BPCE Vie
I.G.
X
Assurance
REAUMUR ACTIONS
I.G.
X
OPCVM de placement d’assurance
NAMI INVESTMENT
I.G.
X
Placements immobiliers d’assurance
ECUREUIL VIE DEVELOPPEMENT
M.E.E.
X
Assurance
BPCE RELATION ASSURANCES
I.G.
X
Société de services
SCI DUO PARIS
M.E.E.
X
Gestion immobilière
Fonds TULIP
I.G.
X
Placements d’assurance (Fonds de titrisation)
FCT NA Financement de l’économie - compartiment Immocorp II
I.G.
X
Placements d’assurance (Fonds de titrisation)
DNCA INVEST NORDEN
I.G.
X
OPCVM de placement d’assurance
THEMATICS AI AND ROBOTICS
I.G.
X
Gestion d’actifs
AAA ACTIONS AGRO ALIMENTAIRE
I.G.
X
OPCVM de placement d’assurance
SCPI IMMOB EVOLUTIF
I.G.
X
Placements immobiliers d’assurance
OPCI FRANCEUROPE IMMO
I.G.
X
OPCVM de placement d’assurance
SELECTIZ
I.G.
X
OPCVM de placement d’assurance
SELECTIZ PLUS FCP 4DEC
I.G.
X
OPCVM de placement d’assurance
ALLOCATION PILOTEE EQUILIBRE C
I.G.
X
OPCVM de placement d’assurance
MIROVA EUROPE ENVIRONNEMENT C
I.G.
X
OPCVM de placement d’assurance
Vega Euro Rendement FCP RC
I.G.
X
OPCVM de placement d’assurance
BPCE ASSURANCES
I.G.
X
Société d’assurance
BPCE APS
I.G.
X
Prestataires de services
NATIXIS LIFE (succursale)
I.G.
X
Assurance-vie
Pôle Paiements
NATIXIS PAYMENT SOLUTIONS
I.G.
X
Services bancaires
NATIXIS PAIEMENT HOLDING
I.G.
X
Holding
XPOLLENS (ex S-MONEY)
I.G.
X
Services de paiement
PAYPLUG
I.G.
X
Services de paiement
BIMPLI
I.G.
X
Services de paiement, Offre de titres de services et Service en ligne pour les Comités d’Entreprise
DALENYS SA
I.G.
X
Holding
DALENYS INTERNATIONAL
I.G.
X
Holding
DALENYS FINANCE
I.G.
X
Holding
DALENYS PAYMENT
I.G.
X
Services de paiement
DALENYS SERVICES
I.G.
X
Société de prestations de services interne
DALENYS MARKETING
I.G.
X
Service en ligne
DALENYS TECHNOLOGIES
I.G.
X
Service en ligne
RECOMMERCE
I.G.
X
Service en ligne
Autres
NATIXIS IMMO EXPLOITATION
I.G.
Immobilier d’exploitation
III-4 - Filiales de CE Holding Participations
CE HOLDING PARTICIPATIONS
I.G.
X
Holding
CE CAPITAL
I.G.
X
Holding
HABITAT EN RÉGION SERVICES
I.G.
X
Holding
III-5 Sociétés locales d’Epargne
189 sociétés locales d’épargne (SLE)
I.G.
X
Sociétariat
(1)Méthode de consolidation prudentielle.
I.G. Intégration Globale
M.E.E. Mise en équivalence
A.C. Activités conjointesN.I. Non Intégrée (non consolidée)
(2)Entité traitée en application de la norme IFRS 5 au 31 décembre 2021.
Le tableau suivant est présenté au format de l’Annexe VI, règlement d’exécution (UE) no 1423/2013 de la commission du 20 décembre 2013. Par simplification, les libellés présentés ci-dessous sont ceux de l’Annexe VI, soit les libellés phasés.
en millions d’euros
31/12/2021
31/12/2020
Montant
Source basée sur
les
numéros/lettres
de référence du
bilan selon le
périmètre de
consolidation
réglementaire
Montant
Source basée sur
les
numéros/lettres de
réfrérence du bilan
selon le périmètre
de consolidation
réglementaire
FONDS PROPRES DE BASE DE CATÉGORIE 1 (CET1) : INSTRUMENTS ET RÉSERVES
Instruments de fonds propres et comptes des primes d’émission y afférents
28 225
4
27 481
4
Résultats non distribués
3 252
4
3 094
4
Autres éléments du résultat global accumulés (et autres réserves)
41 750
4
39 011
4
Fonds pour risques bancaires généraux
-
-
-
-
Montant des éléments éligibles visés à l’article 484, paragraphe 3, du CRR et comptes des primes d’émission y afférents soumis à exclusion progressive des CET1
-
-
-
-
Intérêts minoritaires (montant autorisé en CET1 consolidés)
193
5
4 229
5
Bénéfices intermédiaires, nets de toute charge et de tout dividende prévisible, ayant fait l’objet d’un contrôle indépendant
3 561
4
1 246
4
Fonds propres de base de catégorie 1 (CET1) avant ajustements réglementaires
76 980
-
75 061
-
FONDS PROPRES DE BASE DE CATÉGORIE 1 (CET1) : AJUSTEMENTS RÉGLEMENTAIRES
Corrections de valeur supplémentaires (montant négatif)
(702)
-
(512)
-
Immobilisations incorporelles (nettes des passifs d’impôt associés) (montant négatif)
(4 826)
2
(4 834)
2
Actifs d’impôt différé dépendant de bénéfices futurs à l’exclusion de ceux résultant de différences temporelles (nets des passifs d’impôt associés lorsque les conditions prévues à l’article 38, paragraphe 3, du CRR sont réunies) (montant négatif)
(699)
1
(698)
1
Réserves en juste valeur relatives aux pertes et aux gains générés par la couverture des flux de trésorerie des instruments financiers qui ne sont pas évalués à la juste valeur
65
-
258
-
Montants négatifs résultant du calcul des montants des pertes anticipées
(203)
-
(391)
-
Toute augmentation de valeur des capitaux propres résultant d’actifs titrisés (montant négatif)
-
-
-
-
Pertes ou gains sur passifs évalués à la juste valeur et qui sont liés à l’évolution de la qualité de crédit de l’établissement
109
-
86
-
Actifs de fonds de pension à prestations définies (montant négatif)
-
-
-
-
Détentions directes, indirectes et synthétiques, par un établissement, de ses propres instruments CET1 (montant négatif)
(8)
-
(2)
-
Détentions directes, indirectes et synthétiques d’instruments CET1 d’entités du secteur financier lorsqu’il existe une détention croisée avec l’établissement visant à accroître artificiellement les fonds propres de l’établissement (montant négatif)
-
-
-
-
Détentions directes, indirectes et synthétiques d’instruments CET1 d’entités du secteur financier dans lesquelles l’établissement ne détient pas d’investissement important (montant au-dessus du seuil de 10 %, net des positions courtes éligibles) (montant négatif)
-
-
-
-
Détentions directes, indirectes et synthétiques d’instruments CET1 d’entités du secteur financier dans lesquelles l’établissement détient un investissement important (montant au-dessus du seuil de 10 %, net des positions courtes éligibles) (montant négatif)
-
-
-
-
Montant des expositions aux éléments suivants qui reçoivent une pondération de 1 250 %, lorsque l’établissement a opté pour la déduction
-
-
-
-
Dont : participations qualifiées hors du secteur financier (montant négatif)
-
-
-
-
Dont : positions de titrisation (montant négatif)
-
-
-
-
Dont : positions de négociation non dénouées (montant négatif)
-
-
-
-
Actifs d’impôt différé résultant de différences temporelles (montant au-dessus du seuil de 10 %, net des passifs d’impôt associés lorsque les conditions prévues à l’article 38, paragraphe 3, du CRR sont réunies) (montant négatif)
-
-
-
-
Montant au-dessus du seuil de 17,65 % (montant négatif)
-
-
-
-
•Dont : détentions directes, indirectes et synthétiques, par l’établissement, d’instruments CET1 d’entités du secteur financier dans lesquelles il détient un investissement important
-
-
-
-
Sans objet
-
-
-
-
•Dont : actifs d’impôt différé résultant de différences temporelles
-
-
-
-
Pertes de l’exercice en cours (montant négatif)
-
-
-
-
Charges d’impôt prévisibles relatives à des éléments CET1, sauf si l’établissement ajuste dûment le montant des éléments CET1 dans la mesure où ces impôts réduisent le montant à concurrence duquel ces éléments peuvent servir à couvrir les risques ou pertes (montant négatif)
-
-
-
-
Sans objet
-
-
-
-
Déductions AT1 admissibles dépassant les éléments AT1 de l’établissement (montant négatif)
(22)
-
-
-
Autres ajustements réglementaires
(930)
-
-
-
Total des ajustements réglementaires des fonds propres de base de catégorie 1 (CET1)
(7 216)
-
(6 092)
-
Fonds propres de base de catégorie 1 (CET1)
69 764
-
68 969
-
FONDS PROPRES ADDITIONNELS DE CATÉGORIE 1 (AT1) : INSTRUMENTS
Instruments de fonds propres et comptes des primes d’émission y afférents
-
0
-
0
Montant des éléments éligibles visés à l’article 484, paragraphe 4, du CRR et comptes des primes d’émission y afférents soumis à exclusion progressive des AT1
-
-
30
-
Montant des éléments éligibles visés à l’article 494 bis, paragraphe 1, du CRR soumis à exclusion progressive des AT1
-
-
-
-
Montant des éléments éligibles visés à l’article 494 ter, paragraphe 1, du CRR soumis à exclusion progressive des AT1
-
-
-
-
Fonds propres de catégorie 1 éligibles inclus dans les fonds propres consolidés AT1 (y compris intérêts minoritaires non inclus dans la ligne 5) émis par des filiales et détenus par des tiers
-
-
-
-
•Dont : instruments émis par des filiales soumis à exclusion progressive
-
-
-
-
Fonds propres additionnels de catégorie 1 (AT1) avant ajustements réglementaires
-
-
30
-
FONDS PROPRES ADDITIONNELS DE CATÉGORIE 1 (AT1) : AJUSTEMENTS RÉGLEMENTAIRES
Détentions directes, indirectes et synthétiques, par un établissement, de ses propres instruments AT1 (montant négatif)
-
-
-
-
Détentions directes, indirectes et synthétiques d’instruments AT1 d’entités du secteur financier lorsqu’il existe une détention croisée avec l’établissement visant à accroître artificiellement les fonds propres de l’établissement (montant négatif)
-
-
-
-
Détentions directes, indirectes et synthétiques d’instruments AT1 d’entités du secteur financier dans lesquelles l’établissement détient un investissement important (net des positions courtes éligibles) (montant négatif)
(22)
-
(22)
-
Déductions T2 admissibles dépassant les éléments T2 de l’établissement (montant négatif)
-
-
-
-
Autres ajustements réglementaires des fonds propres AT1
-
-
-
-
Total des ajustements réglementaires des fonds propres additionnels de catégorie 1 (AT1)
(22)
-
(22)
-
Fonds propres additionnels de catégorie 1 (AT1)
-
-
-
-
Fonds propres de catégorie 1 (T1 = CET1 + AT1)
69 764
-
68 978
-
FONDS PROPRES DE CATÉGORIE 2 (T2) : INSTRUMENTS
Instruments de fonds propres et comptes des primes d’émission y afférents
13 699
3
10 806
3
Montant des éléments éligibles visés à l’article 484, paragraphe 5, du CRR et des comptes des primes d’émission y afférents soumis à exclusion progressive des T2 conformément à l’article 486, paragraphe 4, du CRR
6
-
12
-
Montant des éléments éligibles visés à l’article 494 bis, paragraphe 2, du CRR soumis à exclusion progressive des T2
-
-
-
-
Montant des éléments éligibles visés à l’article 494 ter, paragraphe 2, du CRR soumis à exclusion progressive des T2
117
3
-
3
Instruments de fonds propres éligibles inclus dans les fonds propres consolidés T2 (y compris intérêts minoritaires et instruments AT1 non inclus dans les lignes 5 ou 34) émis par des filiales et détenus par des tiers
-
-
-
-
Ajustements pour risque de crédit
736
-
594
-
Fonds propres de catégorie 2 (T2) avant ajustements réglementaires
14 558
-
11 412
-
FONDS PROPRES DE CATÉGORIE 2 (T2) : AJUSTEMENTS RÉGLEMENTAIRES
Détentions directes, indirectes et synthétiques, par un établissement, de ses propres instruments et emprunts subordonnés T2 (montant négatif)
(25)
-
(50)
-
Détentions directes, indirectes et synthétiques d’instruments et emprunts subordonnés T2 d’entités du secteur financier lorsqu’il existe une détention croisée avec l’établissement visant à accroître artificiellement les fonds propres de l’établissement (montant négatif)
-
-
-
-
Détentions directes, indirectes et synthétiques d’instruments et d’emprunts subordonnés T2 d’entités du secteur financier dans lesquelles l’établissement ne détient pas d’investissement important (montant au-dessus du seuil de 10 %, net des positions courtes éligibles) (montant négatif)
-
-
-
-
Détentions directes, indirectes et synthétiques, par l’établissement, d’instruments et d’emprunts subordonnés T2 d’entités du secteur financier dans lesquelles l’établissement détient un investissement important (net des positions courtes éligibles) (montant négatif)
(1 582)
-
(2 105)
-
Déductions admissibles d’engagements éligibles dépassant les éléments d’engagements éligibles de l’établissement (montant négatif)
-
-
-
-
Autres ajustements réglementaires des fonds propres T2
-
-
-
-
Total des ajustements réglementaires des fonds propres de catégorie 2 (T2)
(1 607)
-
(2 155)
-
Fonds propres de catégorie 2 (T2)
12 951
-
9 257
-
Total des fonds propres (TC = T1 + T2)
82 715
-
78 235
-
Montant total d’exposition au risque
441 428
-
431 222
-
RATIOS ET EXIGENCES DE FONDS PROPRES, Y COMPRIS LES COUSSINS
Fonds propres de base de catégorie 1 (CET1)
15,80 %
-
15,99 %
-
Fonds propres de catégorie 1
15,80 %
-
16,00 %
-
Total des fonds propres
18,74 %
-
18,14 %
-
Exigences globales de fonds propres CET1 de l’établissement
9,33 %
-
9,32 %
-
•Dont : exigence de coussin de conservation de fonds propres
2,50 %
-
2,50 %
-
•Dont : exigence de coussin de fonds propres contracyclique
0,02 %
-
0,01 %
-
•Dont : exigence de coussin pour le risque systémique
0,00 %
-
0,00 %
-
•Dont : exigence de coussin pour établissement d’importance systémique mondiale (EISm) ou pour autre établissement d’importance systémique (autre EIS)
1,00 %
-
1,00 %
-
Fonds propres de base de catégorie 1 (en pourcentage du montant d’exposition au risque) disponibles après le respect des exigences minimales de fonds propres
9.99 %
-
9,76%
-
MONTANTS INFÉRIEURS AUX SEUILS POUR DÉDUCTION (AVANT PONDÉRATION)
Détentions directes et indirectes de fonds propres et d’engagements éligibles d’entités du secteur financier dans lesquelles l’établissement ne détient pas d’investissement important (montant en dessous du seuil de 10 %, net des positions courtes éligibles)
1 337
-
882
-
Détentions directes et indirectes, par l’établissement, d’instruments CET1 d’entités du secteur financier dans lesquelles l’établissement détient un investissement important (montant en dessous du seuil de 17,65 %, net des positions courtes éligibles)
2 910
-
2 319
-
Actifs d’impôt différé résultant de différences temporelles (montant en dessous du seuil de 17,65 %, net des passifs d’impôt associés lorsque les conditions prévues à l’article 38, paragraphe 3, du CRR sont réunies)
2 348
-
2 214
-
PLAFONDS APPLICABLES LORS DE L’INCLUSION DE PROVISIONS DANS LES FONDS PROPRES DE CATÉGORIE 2
Ajustements pour risque de crédit inclus dans les T2 eu égard aux expositions qui relèvent de l’approche standard (avant application du plafond)
-
-
-
-
Plafond pour l’inclusion des ajustements pour risque de crédit dans les T2 selon l’approche standard
1 893
-
1 804
-
Ajustements pour risque de crédit inclus dans les T2 eu égard aux expositions qui relèvent de l’approche fondée sur les notations internes (avant application du plafond)
736
-
594
-
Plafond pour l’inclusion des ajustements pour risque de crédit dans les T2 selon l’approche fondée sur les notations internes
1 051
-
998
-
INSTRUMENTS DE FONDS PROPRES SOUMIS À EXCLUSION PROGRESSIVE (APPLICABLE ENTRE LE 1ER JANVIER 2014 ET LE 1ER JANVIER 2022 UNIQUEMENT)
Plafond actuel applicable aux instruments CET1 soumis à exclusion progressive
-
-
-
-
Montant exclu des CET1 en raison du plafond (dépassement du plafond après remboursements et échéances)
-
-
-
-
Plafond actuel applicable aux instruments AT1 soumis à exclusion progressive
-
-
30
-
Montant exclu des AT1 en raison du plafond (dépassement du plafond après remboursements et échéances)
-
-
121
-
Plafond actuel applicable aux instruments T2 soumis à exclusion progressive
6
-
12
-
Montant exclu des T2 en raison du plafond (dépassement du plafond après remboursements et échéances)
55
-
170
-
en millions d’euros
31/12/2021
Bâle III phasé
31/12/2020
Bâle III phasé
Instruments de fonds propres AT1 non éligibles mais bénéficiant d’une clause d’antériorité (1)
-
30
Détentions d’instruments AT1 d’entités du secteur financier détenues à plus de 10 %
-
(22)
Ajustements transitoires applicables aux fonds propres AT1
-
-
FONDS PROPRES ADDITIONNELS DE CATÉGORIE 1 (AT1)
-
8
(1)Montant après application des dispositions transitoires : correspond à 10 % de l’encours des titres subordonnés à durée indéterminée au 31/12/2021 et 20 % au 31/12/2020.
Le détail des instruments de dettes reconnus en fonds propres de catégorie 1, ainsi que leurs caractéristiques, telles que requises par le règlement d’exécution no 1423/2013 sont publiés à l’adresse suivante : https://groupebpce.com/investisseurs/resultats-et-publications/pilier-iii.
en millions d’euros
31/12/2021
Bâle III phasé
31/12/2020
Bâle III phasé
Instruments de fonds propres Tier 2 éligibles
13 699
10 806
Propres instruments de Tier 2
(25)
(50)
Instruments de fonds propres Tier 2 non éligibles mais bénéficiant d’une clause d’antériorité (1)
123
12
Détentions d’instruments Tier 2 d’entités du secteur financier détenues à plus de 10 %
(1 582)
(2 105)
Ajustements transitoires applicables aux fonds propres de catégorie 2
-
-
Excédent de provision par rapport aux pertes attendues
736
594
FONDS PROPRES DE CATÉGORIE 2 (TIER 2)
12 951
9 257
(1)Montant après application des dispositions transitoires : correspond à 10 % de l’encours des titres subordonnés à durée indéterminée au 31/12/2021 et 20 % au 31/12/2020.
Emetteur
Date d’émission
Date d’échéance
Devise
Encours en
devise d’origine
(en millions)
Encours
(en millions d’euros)
Encours net
prudentiel
(en millions d’euros)
BPCE
18/07/2013
18/07/2023
EUR
1 000
1 000
309
BPCE
22/10/2013
22/10/2023
USD
1 500
1 319
477
BPCE
21/01/2014
21/07/2024
USD
1 500
1 319
674
BPCE
16/04/2014
16/04/2029
GBP
750
893
893
BPCE
25/07/2014
25/06/2026
EUR
350
350
314
BPCE
25/07/2014
25/06/2026
EUR
525
525
471
BPCE
11/07/2014
11/07/2024
USD
800
703
356
BPCE
15/09/2014
15/03/2025
USD
1 250
1 099
705
BPCE
30/09/2014
30/09/2024
EUR
410
410
226
BPCE
30/01/2015
30/01/2025
JPY
27 200
208
128
BPCE
30/01/2015
30/01/2025
JPY
13 200
101
62
BPCE
17/02/2015
17/02/2027
EUR
240
240
238
BPCE
17/02/2015
17/02/2027
EUR
371
371
371
BPCE
24/03/2015
12/03/2025
EUR
375
375
240
BPCE
17/04/2015
17/04/2035
USD
270
237
237
BPCE
29/04/2015
17/04/2035
USD
100
88
88
BPCE
29/04/2015
17/04/2035
USD
30
26
26
BPCE
01/06/2015
01/06/2045
USD
130
114
114
BPCE
29/09/2015
29/09/2025
CHF
50
48
36
BPCE
30/11/2015
30/11/2027
EUR
750
750
750
BPCE
11/12/2015
11/12/2025
JPY
25 100
192
151
BPCE
11/12/2015
11/12/2025
JPY
500
4
3
BPCE
17/03/2016
17/03/2031
EUR
60
60
60
BPCE
17/03/2016
17/03/2036
USD
150
132
132
BPCE
01/04/2016
01/04/2026
USD
750
660
561
BPCE
22/04/2016
22/04/2026
EUR
750
750
646
BPCE
03/05/2016
03/05/2046
USD
200
176
176
BPCE
19/07/2016
19/07/2026
EUR
696
696
633
BPCE
13/07/2016
13/07/2026
JPY
17 300
132
120
BPCE
13/10/2021
13/01/2042
EUR
900
900
900
BPCE
13/10/2021
13/10/2046
EUR
850
850
850
BPCE
19/10/2021
19/10/2042
USD
750
660
660
BPCE
19/10/2021
19/10/2032
USD
1 000
879
879
BPCE
01/12/2021
30/11/2032
GBP
500
596
596
BPCE
16/12/2021
16/12/2031
JPY
74 600
570
570
BPCE
16/12/2021
16/12/2036
JPY
5 800
44
44
CFF
06/03/2003
06/03/2023
EUR
10
10
2
TOTAL
-
17 488
13 699
Le détail des instruments de dettes reconnus en fonds propres de catégorie 2, ainsi que leurs caractéristiques, telles que requises par le règlement d’exécution no 1423/2013 sont publiés à l’adresse suivante : https://groupebpce.com/investisseurs/resultats-et-publications/pilier-iii.
en millions d’euros
31/12/2021
Expositions générales
de crédit
Expositions de crédit
pertinentes – risque
de marché
Expo-
sitions
de titri-
sation
Valeur
exposée
au
risque
pour le
porte-
feuille
bancaire
Valeur
d’expo-
sition
totale
Exigences de fonds propres
Risques
pondérés
Pondé-
rations
des
exigences
de fonds
propres
(%)
Taux de
coussin
contra-
cyclique
(%)
Valeur
exposée
au
risque
selon
l’approche
standard
Valeur
exposée
au
risque
selon
l’approche
NI
Somme
des
positions
longues
et
courtes
des
expo-
sitions
relevant
du
porte-
feuille
de négo-
ciation
pour
l’approche
standard
Valeur
des
expo-
sitions
du
porte-
feuille
de négo-
ciation
pour les
modèles
internes
Expo-
sitions
au
risque
de crédit
perti-
nentes –
risque
de crédit
Expo-
sitions
de crédit
perti-
nentes –
risque
de
marché
Expositions
de crédit
pertinentes
–
positions
de
titrisation
dans le
porte-
feuille
hors
négoci-
ation
Total
VENTILATION PAR PAYS:
Bulgarie
-
5
-
-
-
5
-
-
-
-
1
0,00 %
0,50 %
République Tchèque
31
5
-
-
-
36
2
-
-
2
28
0,01 %
0,50 %
Hong-Kong
39
2 853
25
-
-
2 916
86
-
-
86
1 079
0,30 %
1,00 %
Luxembourg
1 747
7 230
41 093
176
327
50 574
540
4
4
548
6 844
1,93 %
0,50 %
Norvège
324
586
65
-
-
976
190
1
-
191
2 383
0,67 %
1,00 %
Slovaquie
28
1
6
29
-
65
2
-
-
2
21
0,01 %
1,00 %
Autres pays pondérés à 0 %
170 602
666 015
13 559
14 626
18 096
882 898
27 029
247
324
27 601
345 008
97,09 %
0,00 %
TOTAL
172 771
676 696
54 748
14 832
18 423
937 470
27 849
252
328
28 429
355 364
100.00 %
en millions d’euros
31/12/2021
Catégorie de risque
AVA de catégorie —
Incertitude d’évaluation
AVA de
catégorie
totale
après
diversif-
ication
AVA de catégorie
Actions
Taux
d’intérêt
Change
Crédit
Matières
premières
AVA
relatives
aux écarts
de crédit
constatés
d’avance
AVA
relatives
aux coûts
d’investis-
sement et
de
finance-
ment
Dont :
Total
approche
principale
dans le
porte-
feuille de
négoci-
ation
Dont :
Total
approche
principale
dans le
porte-
feuille
bancaire
Incertitude sur les prix du marché
124
13
7
176
1
26
16
182
72
110
Coûts de liquidation
65
3
9
119
4
26
-
115
62
53
Positions concentrées
132
-
-
4
-
-
-
136
133
3
Résiliation anticipée
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
Risque lié au modèle
60
2
2
2
-
3
-
35
35
-
Risque opérationnel
9
1
1
15
-
-
-
26
9
17
Frais administratifs futurs
21
173
5
8
-
-
-
208
207
1
TOTAL DES CORRECTIONS DE VALEUR SUPPLÉMENTAIRES (AVA)
702
518
184
en millions d’euros
31/12/2020
Actions
Taux
d’intérêt
Change
Crédit
Produits
de base
TOTAL
Dont :
dans le
portefeuille de
négociation
Dont :
dans le
portefeuille
bancaire
Incertitudes en matière de liquidation, dont :
244
20
7
100
-
370
238
132
•Valeur moyenne
59
7
2
65
-
133
41
92
•Coût de liquidation
54
13
5
23
-
94
67
27
•Concentration
131
1
-
12
-
144
130
13
Terminaison anticipée
Risque de modèle
36
2
1
-
-
39
26
13
Risque opérationnel
11
2
1
9
-
22
12
11
Coûts d’investissement et de financement
11
11
-
Marges de crédit constatées d’avance
22
18
4
Frais administratifs futurs
17
22
7
1
-
48
25
23
Autres
AJUSTEMENT TOTAL
307
46
16
110
-
512
330
182
Publication Pilier III 2020 – Format CRR1
Le ratio de levier rapporte les fonds propres Tier 1 à une exposition calculée trimestriellement à partir du bilan et du hors bilan évalués selon une approche prudentielle. Les instruments dérivés et les opérations de pension font l’objet de retraitements spécifiques. Les engagements donnés se voient affecter d’un facteur de conversion conformément à l’article 429 paragraphe 10, du CRR.
en millions d’euros
Expositions aux fins du ratio
de levier en vertu du CRR
31/12/2021
EXPOSITIONS AU BILAN (EXCEPTÉ DÉRIVÉS ET OFT)
Éléments inscrits au bilan (dérivés et OFT exclus, mais sûretés incluses)
1 272 343
Rajout du montant des sûretés fournies pour des dérivés, lorsqu’elles sont déduites des actifs du bilan selon le référentiel comptable applicable
-
(Déduction des créances comptabilisées en tant qu’actifs pour la marge de variation en espèces fournie dans le cadre de transactions sur dérivés)
(12 448)
(Ajustement pour les titres reçus dans le cadre d’opérations de financement sur titres qui sont comptabilisés en tant qu’actifs)
-
(Ajustements pour risque de crédit général des éléments inscrits au bilan)
-
(Montants d’actifs déduits lors de la détermination des fonds propres de catégorie 1)
(5 693)
Total des expositions au bilan (excepté dérivés et OFT)
1 254 203
EXPOSITIONS SUR DÉRIVÉS
Coût de remplacement de toutes les transactions dérivées SA-CCR (c’est-à-dire net des marges de variation en espèces éligibles)
13 236
Dérogation pour dérivés : contribution des coûts de remplacement selon l’approche standard simplifiée
-
Montants de majoration pour l’exposition future potentielle associée à des opérations sur dérivés SA-CCR
26 686
Dérogation pour dérivés : Contribution de l’exposition potentielle future selon l’approche standard simplifiée
-
Exposition déterminée par application de la méthode de l’exposition initiale
-
(Jambe CCP exemptée des expositions sur transactions compensées pour des clients) (SA-CCR)
-
(jambe CCP exemptée des expositions sur transactions compensées pour des clients) (approche standard simplifiée)
-
(Jambe CCP exemptée des expositions sur transactions compensées pour des clients (méthode de l’exposition initiale)
-
Valeur notionnelle effective ajustée des dérivés de crédit vendus
16 727
(Différences notionnelles effectives ajustées et déductions des majorations pour les dérivés de crédit vendus)
(10 655)
Expositions totales sur dérivés
45 994
EXPOSITIONS SUR OPÉRATIONS DE FINANCEMENT SUR TITRES (OFT)
Actifs OFT bruts (sans prise en compte de la compensation) après ajustement pour les transactions comptabilisées en tant que ventes
62 934
(Valeur nette des montants en espèces à payer et à recevoir des actifs OFT bruts)
-
Exposition au risque de crédit de la contrepartie pour les actifs OFT
7 766
Dérogation pour OFT : Exposition au risque de crédit de contrepartie conformément à l’article 429 sexies, paragraphe 5, et à l’article 222 du CRR
-
Expositions lorsque l’établissement agit en qualité d’agent
-
(Jambe CCP exemptée des expositions sur OFT compensées pour des clients)
-
Expositions totales sur opérations de financement sur titres
70 700
AUTRES EXPOSITIONS DE HORS BILAN
Expositions de hors bilan en valeur notionnelle brute
207 507
(Ajustements pour conversion en montants de crédit équivalents)
(115 481)
(Provisions générales déduites lors de la détermination des fonds propres de catégorie 1 et provisions spécifiques associées aux expositions de hors bilan)
-
Expositions de hors bilan
92 026
EXPOSITIONS EXCLUES
(Expositions exclues de la mesure de l’exposition totale en vertu de l’article 429 bis, paragraphe 1, point c), du CRR)
-
(Expositions exemptées en vertu de l’article 429 bis, paragraphe 1, point j), du CRR (au bilan et hors bilan))
(76 596)
(Exclusions d’expositions de banques (ou unités de banques) publiques de développement – Investissements publics)
-
(Exclusions d’expositions de banques (ou unités de banques) publiques de développement – Prêts incitatifs)
-
(Exclusions d’expositions découlant du transfert de prêts incitatifs par des banques (ou unités de banques) qui ne sont pas des banques publiques de développement)
-
(Exclusions de parties garanties d’expositions résultant de crédits à l’exportation)
-
(Exclusions de sûretés excédentaires déposées auprès d’agents tripartites)
-
(Exclusions de services liés aux DCT fournis par les établissements/DCT, en vertu de l’article 429 bis, paragraphe 1, point o), du CRR)
-
(Exclusions de services liés aux DCT fournis par des établissements désignés, en vertu de l’article 429 bis, paragraphe 1, point p), du CRR)
-
(Réduction de la valeur d’exposition des crédits de préfinancement ou intermédiaires)
-
(Total des expositions exemptées)
(76 596)
FONDS PROPRES ET MESURE DE L’EXPOSITION TOTALE
Fonds propres de catégorie 1
69 764
Mesure de l’exposition totale
1 212 857
RATIO DE LEVIER
Ratio de levier (%)
5,75 %
Ratio de levier (hors incidence de l’exemption des investissements publics et des prêts incitatifs) (%)
5,75 %
Ratio de levier (hors incidence de toute exemption temporaire de réserves de banque centrale applicable) (%)
5,03 %
Exigence réglementaire de ratio de levier minimal (en %)
3,23 %
Exigence de coussin lié au ratio de levier (en %)
0,00 %
CHOIX DES DISPOSITIONS TRANSITOIRES ET EXPOSITIONS PERTINENTES
Choix en matière de dispositions transitoires pour la définition de la mesure des fonds propres
-
PUBLICATION DES VALEURS MOYENNES
Moyenne des valeurs quotidiennes des actifs OFT bruts, après ajustement pour les transactions comptabilisées en tant que ventes et net des montants en espèces à payer et à recevoir correspondants
72 800
Valeur de fin de trimestre des actifs OFT bruts, après ajustement pour les transactions comptabilisées en tant que ventes et net des montants en espèces à payer et à recevoir correspondants
62 934
Mesure de l’exposition totale (en incluant l’incidence de toute exemption temporaire de réserves de banque centrale applicable) intégrant les valeurs moyennes des actifs OFT bruts de la ligne 28 (après ajustement pour transactions comptabilisées en tant que vente et net des montants en espèces à payer et à recevoir correspondants)
1 222 724
Mesure de l’exposition totale (hors incidence de toute exemption temporaire de réserves de banque centrale applicable) intégrant les valeurs moyennes des actifs OFT bruts de la ligne 28 (après ajustement pour transactions comptabilisées en tant que vente et net des montants en espèces à payer et à recevoir correspondants)
1 395 492
Ratio de levier (en incluant l’incidence de toute exemption temporaire de réserves de banque centrale applicable) intégrant les valeurs moyennes des actifs OFT bruts de la ligne 28 (après ajustement pour transactions comptabilisées en tant que vente et net des montants en espèces à payer et à recevoir correspondants)
5,71 %
Ratio de levier (hors incidence de toute exemption temporaire de réserves de banque centrale applicable) intégrant les valeurs moyennes des actifs OFT bruts de la ligne 28 (après ajustement pour transactions comptabilisées en tant que vente et net des montants en espèces à payer et à recevoir correspondants)
5,00 %
en millions d’euros
31/12/2021
31/12/2020
Expositions aux fins du
ratio de levier en vertu
du CRR
Expositions aux fins du
ratio de levier en vertu
du CRR
TOTAL DES EXPOSITIONS AU BILAN (EXCEPTÉ DÉRIVÉS, OFT ET EXPOSITIONS EXEMPTÉES), DONT:
1 010 531
1 184 316
Expositions du portefeuille de négociation
81 385
54 872
Expositions du portefeuille bancaire, dont:
929 147
1 129 444
Obligations garanties
913
832
Expositions considérées comme souveraines
80 664
324 501
Expositions aux gouvernements régionaux, banques multilatérales de développement, organisations internationales et entités du secteur public non considérés comme des emprunteurs souverains
63 413
60 249
Établissements
21 759
24 378
Expositions garanties par une hypothèque sur un bien immobilier
374 404
349 199
Expositions sur la clientèle de détail
103 601
103 314
Entreprises
170 593
157 803
Expositions en défaut
17 935
17 287
Autres expositions (notamment actions, titrisations et autres actifs ne correspondant pas à des obligations de crédit)
95 865
91 882
en millions d’euros
31/12/2021
30/09/2021
30/06/2021
31/03/2021
31/12/2020
FONDS PROPRES ET ENGAGEMENTS ÉLIGIBLES, RATIOS ET COMPOSANTES DU GROUPE DE RÉSOLUTION
Fonds propres et engagements éligibles en TLAC
109 407
101 692
100 824
103 731
101 906
Risques pondérés (RWA)
441 428
442 119
439 589
434 082
431 222
Ratio TLAC (en pourcentage des RWA)
24,78 %
23,00 %
22,94 %
23,90 %
23,63 %
Mesure de l’exposition aux fins du ratio de levier
1 212 857
1 208 391
1 198 965
1 283 262
1 238 142
Ratio TLAC (en pourcentage de l’exposition de levier)
9,02 %
8,42 %
8,41 %
8,08 %
8,23 %
L’exemption de la subordination permise par l’article 72 ter, paragraphe 4, du règlement (UE) no 575/2013 s’applique-t-elle ? (exemption de 5 %)
n.a
n.a
n.a
n.a
n.a
Montant agrégé d’instruments d’engagements éligibles non subordonnés autorisés si l’exemption de la subordination permise par l’article 72 ter, paragraphe 3, du règlement (UE) no 575/2013 est appliquée (exemption de 3,5 % max.)
n.a
n.a
n.a
n.a
n.a
Si une exemption de la subordination plafonnée s’applique en vertu de l’article 72 ter, paragraphe 3, du règlement (UE) no 575/2013, le montant de financement émis d’un rang égal aux engagements exclus et qui est comptabilisé à la ligne 1, divisé par le financement émis d’un rang égal aux engagements exclus et qui serait comptabilisé à la ligne 1 si aucun plafond n’était appliqué (en %)
n.a
n.a
n.a
n.a
n.a
NB : Dans le cadre de l’analyse de sa résolvabilité, le Groupe BPCE a choisi de renoncer à la possibilité prévue par l’article 72 ter (3) de CRR d’utiliser de la dette senior préférée pour le respect du TLAC et du MREL subordonné.
en millions d’euros
31/12/2021
Exigence en matière de fonds
propres et d’engagements
éligibles applicables
aux EISm (TLAC)
Fonds propres de base de catégorie 1 (CET1)
69 764
Fonds propres additionnels de catégorie 1 (AT1)
-
Fonds propres de catégorie 2 (T2)
12 951
Fonds propres éligibles TLAC
82 715
Instruments d’engagements éligibles émis directement par l’entité de résolution qui sont subordonnés à des engagements exclus (ne bénéficiant pas de la clause d’antériorité)
8 849
Instruments d’engagements éligibles émis par d’autres entités au sein du groupe de résolution qui sont subordonnés à des engagements exclus (ne bénéficiant pas de la clause d’antériorité)
-
Instruments d’engagements éligibles subordonnés à des engagements exclus émis avant le 27 juin 2019
(subordonnés bénéficiant de la clause d’antériorité)13 542
Instruments de fonds propres de catégorie 2 ayant une échéance résiduelle d’au moins un an, dans la mesure où ils ne sont pas éligibles en tant qu’éléments de fonds propres de catégorie 2
4 300
Engagements éligibles non subordonnés à des engagements exclus (ne bénéficiant pas de la clause d’antériorité avant plafonnement)
-
Engagements éligibles qui ne sont pas subordonnés à des engagements exclus émis avant le 27 juin 2019 (avant plafonnement)
-
Montant des instruments d’engagements éligibles non subordonnés, le cas échéant, après l’application de l’article 72 ter, paragraphe 3, du règlement (UE) no 575/2013
-
Éléments d’engagements éligibles TLAC avant ajustements
26 692
Éléments de fonds propres et d’engagements éligibles TLAC avant ajustements
109 407
(Déduction des expositions entre groupes de résolution à points d’entrée multiples)
-
(Déduction des investissements dans d’autres instruments d’engagements éligibles)
-
Fonds propres et engagements éligibles TLAC après ajustements réglementaires
109 407
Risques pondérés (RWA)
441 428
Mesure totale de l’exposition aux fins du ratio de levier
1 212 857
Ratio TLAC (en pourcentage des RWA)
24,78 %
Ratio TLAC (en pourcentage de l’exposition de levier)
9,02 %
Fonds propres de base de catégorie 1 (en pourcentage des RWA) disponibles une fois que les exigences du groupe de résolution sont remplies
3,27 %
Exigence globale de coussin de fonds propres spécifique à l’établissement
3,52 %
•Dont : exigence de coussin de conservation de fonds propres
2,50 %
•Dont : exigence de coussin contracyclique
0,02 %
•Dont : exigence de coussin pour le risque systémique
0,00 %
•Dont : coussin pour les établissements d’importance systémique mondiale (EISm) ou pour les autres établissements d’importance systémique (autres EIS)
1,00 %
Montant total des engagements exclus visés à l’article 72 bis, paragraphe 2, du règlement (UE) no 575/2013
660 311
La hiérarchie des créanciers pour les éléments constitutifs du TLAC est la suivante par ordre de priorité de remboursement : dette senior non préférée, dette subordonnée éligible à l’émission en fonds propres de catégorie 2 et dette subordonnée éligible à l’émission en fonds propres additionnels de catégorie 1.
Les passifs éligibles et leurs caractéristiques sont publiés à l’adresse suivante : https://groupebpce.com/investisseurs/resultats-et-publications/pilier-iii
en millions d’euros
31/12/2021
Hiérarchie en cas d’insolvabilité
TOTAL
1
2
4
(rang le moins
élevé)
(rang le plus
élevé)
Description du rang en cas d’insolvabilité
Fonds propres CET1
Tier 2
Dette senior non préférée
Engagements et fonds propres
69 764
17 646
25 255
112 665
•Dont : engagements exclus
-
-
-
-
Engagements et fonds propres déduction faite des engagements exclus
69 764
17 646
25 255
112 665
Dont instruments éligibles au ratio TLAC
69 764
17 251
22 392
109 407
•Dont : échéance résiduelle ≥ 1 an et < 2 ans
-
2 365
4 228
6 593
•Dont : échéance résiduelle ≥ 2 ans et < 5 ans
-
7 844
8 181
16 024
•Dont : échéance résiduelle ≥ 5 ans et < 10 ans
-
3 053
8 710
11 764
•Dont : échéance résiduelle ≥ 10 ans, mais à l’exclusion des titres perpétuels
-
4 850
1 272
6 123
•Dont : titres perpétuels
69 764
-
-
69 764
-
Préambule
Dans le cadre de la gestion de la crise sanitaire et de ses conséquences économiques, la direction des Risques a poursuivi les actions spécifiques démarrées en 2020 afin de renforcer la surveillance du portefeuille crédit et d’accompagner le Groupe BPCE dans le déploiement des dispositifs mis en place par le gouvernement. La mise en place de Prêts Garantis par l’État (PGE) a été prorogée jusqu’au 30 juin 2022. Le dispositif de soutien à l’économie et aux entreprises françaises a été complété en mai 2021 par le Prêt Participatif de Relance (PPR) dont l’objectif est de permettre aux PME et ETI de renforcer leur structure financière et de continuer à investir.
-
5.1 Organisation de la gestion des risques de crédit
Dans le cadre de ses prérogatives, le département Risques de Crédit a en charge les missions principales suivantes :
•définir et mettre en œuvre les normes et méthodes relatives à la prise et à la gestion des risques sur le périmètre consolidé du Groupe conformément à la réglementation ;
•poser les principes de division des risques au travers des dispositifs de plafonds globaux de risques et en contrôler le respect ;
•définir et réviser les dispositifs Groupe d’encadrement de la prise de risque au travers de l’élaboration des politiques des risques de crédit du Groupe et la définition des limites individuelles sur les contreparties partagées ;
•analyser les dossiers d’octroi hors délégation des filiales du Groupe et examiner les principaux dossiers gérés en watchlist ;
•animer les filières risques de crédit, notamment au travers d’audio-conférences très fréquentes, de journées nationales, de plateformes régionales ou de groupes de travail thématiques.
Politique de crédit
La politique globale des risques de crédit est encadrée notamment par le dispositif d’appétit au risque, structuré autour de la définition du niveau de risque, et d’indicateurs encadrant cet appétit. L’équilibre entre la recherche de rentabilité et le niveau de risque accepté se traduit dans le profil de risque de crédit du Groupe BPCE et se décline dans les politiques de gestion des risques de crédit du Groupe. Le Groupe BPCE s’interdit de s’engager sur des activités qu’il ne maîtrise pas suffisamment. Les activités aux profils de risque et de rentabilité élevés sont recensées et strictement encadrées.
De manière générale, le processus de décision de crédit du Groupe BPCE s’appuie, de façon privilégiée, sur la capacité du client demandeur à rembourser la dette sollicitée, sur la base de flux futurs de capitaux dont l’origine et le circuit sont clairement identifiés et la probabilité de survenance raisonnablement réaliste.
-
5.2 Mesure des risques et notations internes
Situation du Groupe
Segment de clientèle
31/12/2021
Réseau Banque
Populaire
Réseau Caisse
d’Epargne
Filiales Crédit
Foncier/Banque
Palatine/BPCE
International
Natixis
BPCE SA
Banques centrales et autres expositions souveraines
IRBF
Standard
Standard
IRBA
IRBF
Administrations centrales
IRBF
Standard
Standard
IRBA
IRBF
Secteur public et assimilé
Standard
Standard
Standard
Standard
Standard
Établissements financiers
IRBF
Standard
Standard
IRBA/Standard
IRBF
Entreprises (CA * > 3 millions d’euros)
IRBF/Standard
IRBF/Standard
Standard
IRBA/Standard
Standard
Clientèle de détail
IRBA
IRBA
Standard
Standard
*CA : chiffre d’affaires.
La filiale Oney est homologuée sur les modèles de crédit sur la clientèle de détail sur le périmètre France. Les périmètres Portugal, Espagne, Russie, Hongrie, Pologne sont en approche standard.
en %
31/12/2021
31/12/2020
EAD
EAD
Standard
IRBF
IRBA
Standard
IRBF
IRBA
Banques centrales et autres expositions souveraines
26 %
56 %
18 %
32 %
57 %
12 %
Administrations centrales
39 %
34 %
27 %
39 %
34 %
27 %
Secteur public et assimilé
99 %
0 %
1 %
98 %
0 %
1 %
Établissements financiers
49 %
9 %
42 %
51 %
9 %
40 %
Entreprises
39 %
23 %
39 %
39 %
23 %
38 %
Clientèle de détail
9 %
0 %
91 %
11 %
0 %
89 %
TOTAL
29 %
19 %
52 %
31 %
19 %
51 %
-
5.3 Techniques de réduction du risque de crédit
Les techniques de réduction du risque de crédit sont couramment utilisées au sein du Groupe et se distinguent entre sûretés réelles et sûretés personnelles.
La distinction est faite entre les garanties ayant effectivement un effet sur le recouvrement en cas de difficultés et celles étant par ailleurs reconnues par le superviseur dans la pondération des expositions permettant de réduire la consommation de fonds propres. À titre d’exemple, une caution personnelle et solidaire d’un dirigeant d’entreprise cliente en bonne et due forme et recueillie dans les règles de l’art pourra se révéler efficace sans toutefois être éligible en tant que facteur de réduction de risque statistique.
Dans certains cas, les établissements du Groupe choisissent d’adjoindre à leur utilisation de techniques de réduction des risques des opportunités de cession de portefeuilles contentieux, notamment lorsque les techniques utilisées sont moins performantes ou absentes.
Une utilisation des dérivés de crédit est également réalisée comme technique de réduction du risque et concerne quasi exclusivement la classe d’actif « entreprises » et principalement Natixis.
Définition des sûretés
La sûreté réelle est une garantie portant sur un ou plusieurs biens meubles ou immeubles, dont la valeur a été appréciée solidement, appartenant au débiteur ou à un tiers consistant à conférer un droit réel au créancier sur ce bien (hypothèque immobilière, gage immobilier, gages sur titres cotés et liquides, gage sur marchandises cotées et liquides avec ou sans dessaisissement, nantissement, caution hypothécaire).
•réduire le risque de crédit encouru sur une exposition compte tenu du droit de l’établissement assujetti en cas de défaut ou en cas d’autres événements de crédit spécifiques relatifs à la contrepartie ;
-
5.4 Informations quantitatives
Exposition au risque de crédit
Le total des expositions brutes du Groupe BPCE s’élève à plus de 1 431 milliards d’euros au 31/12/2021, en progression de 78 milliards d’euros.
Les expositions brutes sont très majoritairement situées en Europe, et particulièrement en France, pour l’ensemble des classes d’actifs (69 % des entreprises).
Concentration par emprunteur
31/12/2021
31/12/2020
Répartition Montants
bruts/Total grands
risques (1)
Poids par rapport aux
fonds propres Montants
bruts/Fonds propres (2)
Répartition Montants
bruts/Total grands
risques (1)
Poids par rapport aux
fonds propres Montants
bruts/Fonds propres (2)
Part du premier emprunteur
3,9 %
10,7 %
2,9 %
6,2 %
Part des 10 premiers emprunteurs
17,6 %
48,1 %
20,5 %
43,6 %
Part des 50 premiers emprunteurs
47,6 %
130,1 %
52,8 %
112,2 %
Part des 100 premiers emprunteurs
68,5 %
187,0 %
74,8 %
159,1 %
(1)Total des grands risques hors souverains sur le périmètre grand Groupe BPCE (190,4 G€ au 31/12/2021).
(2)Fonds propres réglementaires, périmètre grand Groupe BPCE (CA1 du Corep 31/12/2021) : 69,8 G€.
-
5.5 Informations quantitatives détaillées
Les informations quantitatives détaillées relatives au risque de crédit dans les tableaux qui suivent viennent enrichir, au titre du Pilier III, les informations de la section précédente.
•l’exposition : la totalité des actifs (ex : prêts, créances, produits à recevoir, etc.) qui sont liés à des transactions sur le marché ou avec un client et enregistrés dans le bilan et le hors bilan de la banque ;
•la perte attendue (Expected Loss, EL) : la perte susceptible d’être encourue compte tenu de la qualité du montage de la transaction et de toutes mesures prises pour atténuer le risque, telles que les sûretés réelles. Dans la méthode IRBA, l’équation suivante résume le rapport entre ces variables : EL = EAD x PD x LGD (sauf pour les créances en défaut) ;
•les risques pondérés (Risk-Weighted Assets, RWA) : calculés à partir des expositions et du niveau de risque qui leur est associé, lequel est fonction de la qualité de crédit des contreparties.
Les axes de restitution présentent les expositions par approche standard ou IRB, par zone géographique, par secteur d’activité et par maturité. Ils présentent également la qualité de crédit par approche standard ou IRB, par zone géographique et par secteur d’activité.
Les tableaux sont présentés au titre du risque de crédit après application des techniques de réduction du risque et y compris la CVA. Les ventilations sont présentées sans substitution par le segment du garant.
Sont présentés également l’exposition au risque de crédit après effets de l’atténuation ainsi que les effets des dérivés de crédit sur les risques pondérés.
•banques centrales et autres expositions souveraines : centralisation de l’épargne réglementée auprès de la Caisse des dépôts et consignations, impôts différés et réserves ;
•administrations centrales : créances sur les états souverains, les administrations centrales et assimilées, les banques multilatérales de développement et les organisations internationales ;
•secteur public et assimilé : créances sur les établissements publics nationaux, les collectivités locales ou autres entités du secteur public, y compris le logement social privé ;
•établissements financiers : créances sur les établissements de crédit réglementés et assimilés, y compris les chambres de compensation ;
•entreprises : les autres créances, en particulier les grandes entreprises, les PME-PMI, ETI, assurances, fonds, etc. ;
•clientèle de détail : créances sur les particuliers, les très petites entreprises, les professionnels ainsi que les entrepreneurs individuels ;
•l’exposition à la clientèle de détail est en outre décomposée en plusieurs catégories : expositions garanties par une hypothèque sur un bien immobilier hors PME, expositions garanties par une hypothèque sur un bien immobilier dont PME, expositions renouvelables, autre exposition sur clientèle de détail, dont PME et autre exposition sur clientèle de détail hors PME ;
•autres actifs : cette catégorie inclut tous les actifs autres que ceux dont le risque porte sur des tiers (immobilisations, survaleurs, valeurs résiduelles sur crédit-bail…).
en millions d’euros
31/12/2021
Valeur exposée au risque nette
À vue
<= 1 an
> 1 an
<= 5 ans
> 5 ans
Aucune
échéance
déclarée
Total
Prêts et avances
18 160
171 928
238 835
363 660
70 847
863 430
Titres de créance
-
7 279
25 808
20 829
78 554
132 471
TOTAL
18 160
179 207
264 644
384 489
149 401
995 901
en millions d’euros
31/12/2021
Sûretés obtenues par prise de possession
Valeur à la
comptabilisation initiale
Variations
négatives cumulées
Immobilisations corporelles (PP&E)
2
(1)
Autre que PP&E
28
(6)
Biens immobiliers résidentiels
17
(5)
Biens immobiliers commerciaux
1
Autres sûretés
10
(1)
TOTAL
30
(6)
en millions d’euros
31/12/2020
Sûretés obtenues par prise de possession
Valeur à la
comptabilisation initiale
Variations
négatives cumulées
Immobilisations corporelles (PP&E)
1
Autre que PP&E
45
(11)
Biens immobiliers résidentiels
19
(6)
Biens immobiliers commerciaux
Autres sûretés
26
(6)
TOTAL
46
(11)
Prêts et avances sujets à moratoire législatif et non législatif
en millions d’euros
31/12/2021
Nombre
de
débiteurs
Valeur brute
Dont :
terme
expiré
Échéance résiduelle du moratoire
<= 3 mois
> 3 mois
<= 6 mois
> 6 mois
<= 9 mois
> 9 mois
<= 12 mois
> 1 an
Prêts et avances ayant fait l’objet d’une offre de moratoire
464 607
25 320
///
///
///
///
///
///
Prêts et avances sujets à moratoire (accordé)
464 607
25 320
25 320
0
0
0
0
0
dont : Ménages
///
2 354
2 354
0
0
0
0
0
dont : Garantis par un bien immobilier résidentiel
///
1 249
1 249
0
0
0
0
0
dont : Entreprises non financières
///
22 966
22 966
0
0
0
0
0
dont : Petites et moyennes entreprises
///
14 300
14 300
0
0
0
0
0
dont : Garantis par un bien immobilier commercial
///
5 779
5 779
0
0
0
0
0
en millions d’euros
31/12/2020
Nombre
de
débiteurs
Valeur brute
Dont :
terme
expiré
Échéance résiduelle du moratoire
<= 3 mois
> 3 mois
<= 6 mois
> 6 mois
<= 9 mois
> 9 mois
<= 12 mois
> 1 an
Prêts et avances ayant fait l’objet d’une offre de moratoire
426 889
25 233
///
///
///
///
///
///
Prêts et avances sujets à moratoire (accordé)
426 889
25 233
21 404
2 670
219
57
854
29
dont : Ménages
///
1 982
1 821
120
25
6
6
6
dont : Garantis par un bien immobilier résidentiel
///
893
809
58
16
3
3
3
dont : Entreprises non financières
///
22 006
18 400
2 508
176
50
849
23
dont : Petites et moyennes entreprises
///
13 991
11 974
1 845
127
19
21
6
dont : Garantis par un bien immobilier commercial
///
1 696
1 363
307
18
4
2
1
en millions d’euros
31/12/2021
Valeur brute
Montant maximal
de la garantie
pouvant être
envisagée
Valeur brute
dont : soumis à
mesures de
restructuration
Garanties
publiques reçues *
Capitaux entrants
sur expositions non
performantes
Nouveaux prêts et avances fournis dans le cadre des dispositifs bénéficiant de garanties publiques
27 921
360
dont : Ménages
788
///
///
dont : Garantis par un bien immobilier résidentiel
2
///
///
dont : Entreprises non financières
27 133
360
dont : Petites et moyennes entreprises
8 633
///
///
dont : Garantis par un bien immobilier commercial
21
///
///
*Prêts Garantis par l’État en France assortis d’une garantie comprise entre 70 % et 90 %.
en millions d’euros
31/12/2020
Valeur brute
Montant maximal
de la garantie
pouvant être
envisagée
Valeur brute
dont : soumis à
mesures de
restructuration
Garanties
publiques reçues *
Capitaux entrants
sur expositions non
performantes
Nouveaux prêts et avances fournis dans le cadre des dispositifs bénéficiant de garanties publiques
30 643
70
dont : Ménages
859
///
///
dont : Garantis par un bien immobilier résidentiel
///
///
dont : Entreprises non financières
29 552
70
dont : Petites et moyennes entreprises
9 886
///
///
dont : Garantis par un bien immobilier commercial
5
///
///
*Prêts Garantis par l’État en France assortis d’une garantie comprise entre 70 % et 90 %.
-
6.1 Gestion du risque de contrepartie
Le risque de contrepartie correspond à la manifestation du risque de crédit portant sur les opérations de marché, d’investissement et/ou de règlement. Il correspond au risque que la contrepartie ne puisse pas honorer ses obligations face aux établissements du Groupe.
Il est également lié au coût de remplacement d’un instrument dérivé en cas de défaut de la contrepartie et peut être assimilé à un risque de marché en cas de défaut.
Le risque de contrepartie résulte également des activités de trésorerie et de marché réalisées avec les clients, ainsi que des activités de clearing au travers d’une chambre de compensation ou d’un compensateur externe.
La mesure de l’exposition au risque de contrepartie est réalisée selon les approches en notations internes et en standard.
Mesure du risque de contrepartie
En termes économiques, le Groupe BPCE et ses filiales mesurent le risque de contrepartie sur instruments dérivés (swaps ou produits structurés par exemple) au travers la méthode du modèle interne sur le périmètre Natixis ou la méthode d’évaluation au prix du marché sur les autres établissements. Afin de perfectionner la mesure économique du risque courant et potentiel inhérent aux instruments dérivés, la mise en place d’un dispositif de suivi fondé sur une mesure économique harmonisée est en cours au sein du Groupe BPCE.
Pour la mesure et la gestion de son risque de contrepartie, Natixis utilise un modèle interne. Grâce à des simulations de type « Monte Carlo » sur les principaux facteurs de risque, ce modèle procède à la valorisation des positions sur chaque contrepartie et sur toute la durée de vie de l’exposition, en prenant en compte les critères de compensation et de collatéralisation.
Ainsi, le modèle détermine le profil EPE (Expected Positive Exposure) et le profil PFE (Potential Future Exposure), ce dernier étant l’indicateur principal utilisé par Natixis pour l’évaluation de l’exposition au risque de contrepartie. Cet indicateur est calculé comme le percentile à 97,7 % de la distribution des expositions vis-à-vis de chaque contrepartie.
En 2021, le modèle d’évaluation du risque de contrepartie développé par Natixis (PFE) est en cours de déploiement pour les autres entités du Groupe (remplaçant le calcul historique de l’assiette de risque de contrepartie sur opérations de marché au travers l’évaluation au prix du marché), permettant une gestion plus fine du risque à l’échelle du Groupe. Les entités du Groupe, hors Natixis, demeurent en modèle standard pour l’évaluation du besoin en capital au titre du risque de contrepartie.
-
6.2 Informations quantitatives
en millions d’euros
31/12/2021
31/12/2020
Standard
IRB
Total
Total
Exposition
EAD
RWA
Exposition
EAD
RWA
Exposition
Exposition
EAD
RWA
Banques centrales et autres expositions souveraines
-
-
-
2 713
2 713
96
2 713
1 874
1 874
118
Administrations centrales
10
10
-
6 630
6 630
154
6 641
6 874
6 838
117
Secteur public et assimilé
1 194
1 194
229
209
209
-
1 403
1 691
1 581
338
Établissements financiers
14 675
17 306
723
17 917
17 929
6 023
32 592
30 582
29 276
3 818
Entreprises
907
875
923
18 210
18 210
5 774
19 116
19 488
19 488
7 175
Clientèle de détail
13
14
10
3
3
2
15
7
7
5
Actions
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
Titrisation
34
34
5
1 257
1 257
293
1 291
1 720
1 720
342
TOTAL
16 832
19 432
1 890
46 939
46 952
12 342
63 771
62 234
60 783
11 913
en millions d’euros
31/12/2021
31/12/2020
Banques centrales et autres expositions souveraines
0
-
Administrations centrales
2
77
Secteur public et assimilé
-
-
Établissements financiers
1 993
1 505
Entreprises
541
388
Clientèle de détail
-
-
Actions
-
-
Titrisation
-
-
Autres actifs
-
-
TOTAL
2 536
1 969
en millions d’euros
31/12/2021
31/12/2020
Standard
IRB
Total
Standard
IRB
Total
Dérivés
Banques centrales et autres expositions souveraines
-
260
260
-
278
278
Administrations centrales
10
2 340
2 350
75
2 680
2 755
Secteur public et assimilé
1 191
209
1 400
1 584
95
1 679
Établissements financiers
10 552
8 498
19 049
10 691
6 673
17 364
Entreprises
762
9 275
10 037
680
9 677
10 356
Clientèle de détail
13
3
15
4
3
7
Titrisation
34
1 257
1 291
248
1 472
1 720
TOTAL
12 561
21 841
34 403
13 282
20 878
34 159
Pensions
Banques centrales et autres expositions souveraines
-
2 454
2 454
-
1 596
1 596
Administrations centrales
-
4 290
4 290
-
4 118
4 118
Secteur public et assimilé
2
-
2
12
-
12
Établissements financiers
4 124
9 419
13 543
3 504
9 713
13 218
Entreprises
144
8 935
9 079
366
8 766
9 131
Clientèle de détail
-
0
0
-
0
0
Titrisation
-
-
-
-
-
-
TOTAL
4 270
25 098
29 369
3 882
24 193
28 075
-
6.3 Informations quantitatives détaillées
Les informations quantitatives détaillées relatives au risque de contrepartie dans les tableaux qui suivent viennent enrichir, au titre du Pilier III, les informations de la section précédente.
en millions d’euros
31/12/2021
Coût de
rempla-
cement (RC)
Exposition
future
potentielle
(PFE)
EEPE
Facteur Alpha utilisé
pour calculer
l’exposition
réglementaire
Valeur
exposée au
risque
avant ARC
Valeur
exposée au
risque
après ARC
Valeur
exposée
au risque
Risques
pondérés
UE – Méthode de l’exposition initiale (pour les dérivés)
-
-
1,4
-
-
-
-
UE – SA-CCR simplifiée (pour les dérivés)
-
-
1,4
-
-
-
-
SA-CCR (pour les dérivés)
1 520
3 750
1,4
26 647
8 008
8 008
3 275
IMM (pour les dérivés et les OFT)
10 732
1
411
15 025
15 025
4 334
Dont ensembles de compensation d’opérations de financement sur titres
-
-
-
-
-
Dont ensembles de compensation de dérivés et opérations à règlement différé
10 732
411
15 025
15 025
4 334
Dont issues d’ensembles de compensation de conventions multiproduits
-
-
-
-
-
Méthode simple fondée sur les sûretés financières (pour les OFT)
-
-
-
-
Méthode générale fondée sur les sûretés financières (pour les OFT)
31 955
31 473
31 473
2 145
VaR pour les OFT
-
-
-
-
TOTAL
59 012
54 507
54 507
9 754
en millions d’euros
31/12/2020
Notionnel
Coût de
remplacement/
valeur de
marché
Exposition
future
potentielle
Exposition
positive
attendue
effective
(EPAE)
Alpha servant
au calcul
des EAD
réglementaires
EAD après
prise en
compte des
techniques
ARC
Risques
pondérés
Valeur de marché
2 538
4 651
6 250
2 370
Exposition d’origine
Approche standard
Méthode des modèles internes
12 328
1,4
17 260
4 181
Cessions temporaires de titres (SFT)
Dérivés et transactions à dénouement long
Issus d’une compensation contractuelle multi produits
Approche simple pour l’ARC (pour les SFT)
Approche complète pour l’ARC (pour les SFT)
24 892
1 870
VeR pour les SFT
TOTAL
8 421
Publication Pilier III 2020 – Format CRR1.
en millions d’euros
31/12/2021
Valeur exposée
au risque
Risques pondérés
Total des opérations soumises à la méthode avancée
5 425
1 187
•i) composante VaR (y compris le multiplicateur 3 ×)
65
•ii) composante VaR en situation de tensions (y compris le multiplicateur 3 ×)
1 122
Opérations soumises à la méthode standard
5 204
1 349
Opérations soumises à l’approche alternative (sur la base de la méthode de l’exposition initiale)
TOTAL DES OPÉRATIONS SOUMISES AUX EXIGENCES DE FONDS PROPRES POUR RISQUE DE CVA
10 630
2 536
en millions d’euros
31/12/2020
EAD après prise
en compte des
techniques
d’atténuation du
risque de crédit
Risques pondérés
Total des portefeuilles soumis à l’exigence CVA avancée
5 315
1 538
•Composante VaR (y compris multiplicateur x 3)
186
•Composante VaR en période de tensions (y compris multiplicateur x 3)
1 351
Total des portefeuilles soumis à l’exigence CVA standard
3 369
432
TOTAL DES PORTEFEUILLES SOUMIS À L’EXIGENCE CVA
8 683
1 969
Publication Pilier III 2020 – Format CRR1.
Catégories
d’expositions
en millions d’euros
31/12/2021
Pondération de risque
0 %
2 %
4 %
10 %
20 %
50 %
70 %
75 %
100 %
150 %
Autres
Valeur
d’exposition
totale
Administrations centrales ou banques centrales
Administrations régionales ou locales
10
407
418
Entités du secteur public
475
381
6
55
918
Banques multilatérales de développement
Organisations internationales
10
10
Établissements
2 854
13 375
351
253
16 834
Entreprises
107
161
668
119
1 055
Clientèle de détail
14
14
Établissements et entreprises faisant l’objet d’une évaluation du crédit à court terme
82
57
10
149
Autres éléments
66
25
91
VALEUR D’EXPOSITION TOTALE
3 349
13 375
1 329
478
14
799
145
19 489
en millions d’euros
31/12/2020
0 %
2 %
4 %
10 %
20 %
35 %
50 %
70 %
75 %
100 %
150 %
250 %
370 %
1 250 %
Autres
Total au
31/12/2020
Administrations centrales ou banques centrales
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
Administrations régionales ou locales
7
-
-
-
446
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
454
Entités du secteur public
497
-
-
-
555
-
15
-
-
72
-
-
-
-
-
1 139
Banques multilatérales de développement
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
Organisations internationales
74
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
74
Établissements
140
11 700
-
-
244
-
248
-
-
-
-
-
-
-
-
12 333
Obligations sécurisées
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
Entreprises
98
268
-
-
113
-
155
-
-
719
34
-
-
-
-
1 387
Clientèle de détail
-
-
-
-
-
-
-
-
4
-
-
-
-
-
-
4
Expositions sur actions
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
Investissements pris sous la forme de parts ou d’actions d’organismes de placement collectif (OPC)
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
Autres expositions
-
-
-
-
-
-
-
-
-
2
-
-
-
-
-
2
Expositions sur les établissements et les entreprises faisant l’objet d’une évaluation du crédit à court terme
-
-
-
-
6
-
55
-
-
18
-
-
-
-
-
79
Expositions garanties par une hypothèque sur un bien immobilier
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
Expositions présentant un risque élevé
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
Expositions en défaut
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
29
-
-
-
-
29
TOTAL
817
11 968
-
-
1 365
-
473
-
4
811
63
-
-
-
-
15 502
Publication Pilier III 2020 – Format CRR1
en millions d’euros
31/12/2021
Échelle de
PD
Valeur exposée
au risque
PD moyenne,
pondérée
(en %)
Nombre de
débiteurs
LGD
moyenne,
pondérée
(en %)
Échéance
moyenne
pondérée
(en années)
Risques
pondérés
Densité des
montants
d’exposition
pondérés
ADMINISTRATIONS CENTRALES ET BANQUES CENTRALES
0,00 à <0,15
8 850
0,00 %
91
15,41 %
-
23
0,26 %
0,15 à <0,25
840
0,21 %
7
33,20 %
-
145
17,24 %
0,25 à <0,50
98
0,10 %
3
17,57 %
-
24
24,58 %
0,50 à <0,75
-
0,00 %
-
0,00 %
-
-
0,00 %
0,75 à <2,50
-
0,00 %
-
0,00 %
-
-
0,00 %
2,50 à <10,00
38
3,19 %
1
47,10 %
-
56
149,08 %
10,00 à <100,00
-
0,00 %
-
0,00 %
-
-
0,00 %
100,00 (défaut)
-
0,00 %
-
0,00 %
-
-
0,00 %
Sous-total
9 826
0,03 %
102
17,08 %
-
248
2,53 %
ÉTABLISSEMENTS
0,00 à <0,15
13 644
0,00 %
-
38,91 %
-
2 552
18,70 %
0,15 à <0,25
1 296
0,00 %
-
44,72 %
-
624
48,13 %
0,25 à <0,50
438
0,00 %
-
47,83 %
-
321
73,31 %
0,50 à <0,75
89
0,00 %
-
44,87 %
-
85
95,65 %
0,75 à <2,50
131
0,00 %
-
57,44 %
-
179
136,69 %
2,50 à <10,00
9
0,00 %
-
66,55 %
-
21
229,48 %
10,00 à <100,00
-
0,00 %
-
0,00 %
-
-
0,00 %
100,00 (défaut)
-
0,00 %
-
0,00 %
-
-
0,00 %
Sous-total
15 608
0,00 %
1
39,85 %
-
3 782
24,23 %
ENTREPRISES
0,00 à <0,15
10 890
0,04 %
736
32,55 %
-
1 058
9,71 %
0,15 à <0,25
1 255
0,16 %
190
30,23 %
-
363
28,97 %
0,25 à <0,50
1 108
0,29 %
233
28,33 %
-
392
35,35 %
0,50 à <0,75
1 061
0,51 %
436
24,88 %
-
409
38,52 %
0,75 à <2,50
2 500
1,34 %
622
31,79 %
-
1 695
67,80 %
2,50 à <10,00
746
4,11 %
508
33,16 %
-
838
112,43 %
10,00 à <100,00
66
8,72 %
280
23,29 %
-
124
187,57 %
100,00 (défaut)
54
87,98 %
57
35,16 %
-
59
108,65 %
Sous-total
17 678
0,75 %
3 062
31,55 %
-
4 937
27,93 %
CLIENTÈLE DE DÉTAIL
0,00 à <0,15
-
0,11 %
21
45,00 %
-
-
12,20 %
0,15 à <0,25
-
0,24 %
1
45,00 %
-
-
21,43 %
0,25 à <0,50
1
0,34 %
56
45,00 %
-
-
26,85 %
0,50 à <0,75
-
0,66 %
12
45,00 %
-
-
39,94 %
0,75 à <2,50
1
1,93 %
58
45,00 %
-
-
59,56 %
2,50 à <10,00
-
5,37 %
24
45,00 %
-
-
70,87 %
10,00 à <100,00
1
15,16 %
13
45,00 %
-
1
94,29 %
100,00 (défaut)
-
100,00 %
2
45,00 %
-
-
0,00 %
Sous-total
3
4,60 %
187
45,00 %
-
2
55,23 %
TOTAL
43 115
3 352
8 969
F-IRB
en millions d’euros
31/12/2021
Échelle de
PD
Valeur exposée
au risque
PD moyenne,
pondérée
(en %)
Nombre de
débiteurs
LGD
moyenne,
pondérée
(en %)
Échéance
moyenne
pondérée
(en années)
Risques
pondérés
Densité des
montants
d’exposition
pondérés
ADMINISTRATIONS CENTRALES ET BANQUES CENTRALES
0,00 à <0,15
1
0,00 %
-
45,00 %
-
-
0,00 %
0,15 à <0,25
-
0,00 %
-
0,00 %
-
-
17,24 %
0,25 à <0,50
-
0,00 %
-
0,00 %
-
-
24,58 %
0,50 à <0,75
-
0,00 %
-
0,00 %
-
-
0,00 %
0,75 à <2,50
-
0,00 %
-
0,00 %
-
-
0,00 %
2,50 à <10,00
-
0,00 %
-
0,00 %
-
-
149,08 %
10,00 à <100,00
-
0,00 %
-
0,00 %
-
-
0,00 %
100,00 (défaut)
-
0,00 %
-
0,00 %
-
-
0,00 %
Sous-total
1
0,00 %
-
45,00 %
-
-
2,53 %
ÉTABLISSEMENTS
0,00 à <0,15
1 572
0,40 %
-
33,11 %
-
492
31,27 %
0,15 à <0,25
630
0,16 %
-
0,61 %
-
25
4,00 %
0,25 à <0,50
296
0,35 %
-
0,00 %
-
32
10,82 %
0,50 à <0,75
-
0,60 %
-
0,00 %
-
-
104,19 %
0,75 à <2,50
-
2,00 %
-
0,00 %
-
-
151,30 %
2,50 à <10,00
2
2,91 %
-
45,00 %
-
2
123,20 %
10,00 à <100,00
-
0,00 %
-
0,00 %
-
-
0,00 %
100,00 (défaut)
-
100,00 %
-
45,00 %
-
-
0,00 %
Sous-total
2 500
0,34 %
-
21,01 %
-
551
22,05 %
ENTREPRISES
0,00 à <0,15
278
0,27 %
-
29,04 %
-
181
65,26 %
0,15 à <0,25
763
0,16 %
-
44,99 %
-
24
3,12 %
0,25 à <0,50
27
0,32 %
-
45,00 %
-
15
56,05 %
0,50 à <0,75
19
0,59 %
-
42,39 %
-
14
72,72 %
0,75 à <2,50
55
1,50 %
-
41,65 %
-
53
96,00 %
2,50 à <10,00
42
3,75 %
-
45,00 %
-
57
136,13 %
10,00 à <100,00
20
13,29 %
-
45,00 %
-
43
216,66 %
100,00 (défaut)
6
100,00 %
-
45,00 %
-
-
0,00 %
Sous-total
1 209
1,08 %
1
41,13 %
-
387
32,02 %
TOTAL
3 710
1
938
Type de sûreté
en millions d’euros
31/12/2021
Sûretés utilisées dans des opérations sur dérivés
Sûretés utilisées dans des OFT
Juste valeur
des sûretés reçues
Juste valeur
des sûretés fournies
Juste valeur
des sûretés reçues
Juste valeur
des sûretés fournies
Faisant
l’objet d’une
ségrégation
Ne faisant
pas l’objet
d’une
ségrégation
Faisant
l’objet d’une
ségrégation
Ne faisant
pas l’objet
d’une
ségrégation
Faisant
l’objet d’une
ségrégation
Ne faisant
pas l’objet
d’une
ségrégation
Faisant
l’objet d’une
ségrégation
Ne faisant
pas l’objet
d’une
ségrégation
Espèces — monnaie nationale
-
8 617
612
10 779
-
1 237
-
1 490
Espèces — autres monnaies
-
1 520
-
1 713
-
6 039
-
1 596
Dette souveraine nationale
-
21
-
-
-
1
-
27
Autre dette souveraine
1 904
175
-
78
-
93 670
-
102 881
Dette des administrations publiques
684
484
-
575
-
9 566
-
32 036
Obligations d’entreprise
942
165
-
229
-
11 424
-
12 241
Actions
670
-
-
-
-
16 428
-
62 305
Autres sûretés
10
80
-
-
-
12 048
-
9 401
TOTAL
4 210
11 062
612
13 373
-
150 412
-
221 977
en millions d’euros
31/12/2021
Protection achetée
Protection vendue
Montants notionnels
CDS mono-émetteurs
6 356
10 397
CDS indiciels
9 220
5 222
TRS
951
-
Options de crédit
-
-
Autres dérivés de crédit
-
-
TOTAL MONTANTS NOTIONNELS
16 527
15 619
Justes valeurs
Juste valeur positive (actif)
84
393
Juste valeur négative (passif)
(441)
(63)
en millions d’euros
31/12/2020
Protection achetée
Protection vendue
Autres dérivés
de crédit
Montants notionnels
CDS
8 315
11 503
CLN
-
-
-
TRS
2 974
-
-
CDO
-
-
-
CDS sur indice
-
-
-
Autres dérivés de crédit
11 041
5 602
-
CDS Single Name Hedge CVA
424
234
TOTAL DES MONTANTS NOTIONNELS
22 755
17 340
-
Justes valeurs
Juste valeur positive (actif)
8
439
-
Juste valeur négative (passif)
(591)
(4)
-
Publication Pilier III 2020 – Format CRR1.
en millions d’euros
31/12/2021
Valeur exposée
au risque
Risques pondérés
Expositions aux contreparties centrales éligibles (total)
328
Expositions pour les opérations auprès de contreparties centrales éligibles (à l’exclusion des marges initiales et des contributions au fonds de défaillance) ; dont
8 386
168
i) Dérivés de gré à gré
4 707
94
ii) Dérivés négociés en Bourse
-
-
iii) Opérations de financement sur titres
3 678
74
iv) Ensembles de compensation pour lesquels la compensation multiproduits a été approuvée
-
-
Marge initiale faisant l’objet d’une ségrégation
-
Marge initiale ne faisant pas l’objet d’une ségrégation
93
2
Contributions préfinancées au fonds de défaillance
406
158
Contributions non financées au fonds de défaillance
-
-
Expositions aux contreparties centrales non éligibles (total)
-
Expositions pour les opérations auprès de contreparties centrales non éligibles (à l’exclusion des marges initiales et des contributions au fonds de défaillance) ; dont
-
-
i) Dérivés de gré à gré
-
-
ii) Dérivés négociés en Bourse
-
-
iii) Opérations de financement sur titres
-
-
iv) Ensembles de compensation pour lesquels la compensation multiproduits a été approuvée
-
-
Marge initiale faisant l’objet d’une ségrégation
-
Marge initiale ne faisant pas l’objet d’une ségrégation
-
-
Contributions préfinancées au fonds de défaillance
-
-
Contributions non financées au fonds de défaillance
-
-
en millions d’euros
31/12/2020
EAD post CRM
RWAs
Expositions aux QCCP (total)
491
Expositions pour les opérations auprès de contreparties centrales éligibles
(à l’exclusion des marges initiales et des contributions aux fonds de défaillance ; dont10 611
212
(i) Instruments dérivés de gré à gré
1 887
38
(ii) Dérivés cotés
5 302
106
(iii) SFT
3 422
68
(iv) Ensembles de compensation dans lesquels la compensation multiproduits a été approuvée
Marge initiale ségréguée
Marge initiale non ségréguée
1 352
33
Expositions aux non-QCCP (total)
338
246
Expositions aux non-QCCP (total)
Expositions pour les opérations auprès de contreparties centrales éligibles
(à l’exclusion des marges initiales et des contributions aux fonds de défaillance) dont(i) Instruments dérivés de gré à gré
(ii) Dérivés cotés
(iii) SFT
(iv) Ensembles de compensation dans lesquels la compensation multiproduits a été approuvée
Marge initiale ségréguée
Marge initiale non ségréguée
Contributions au fonds de défaillance préfinancées
Contributions au fonds de défaillance non financées
Publication Pilier III 2020 – Format CRR1.
en millions d’euros
31/12/2021
31/12/2020
TOTAL NOTIONNEL DES DÉRIVÉS EN VIE
9 134 065
6 160 164
•dont notionnel des dérivés traités face à des contreparties centrales
7 182 595
4 328 373
Notionnel des dérivés OTC
1 951 469
1 831 791
•dont dérivés de taux
825 999
855 441
•dont dérivés sur actions
110 954
118 215
•dont dérivés de change
984 457
820 498
•dont dérivés de crédit
10 102
16 790
Notionnel des dérivés clearés
7 182 595
4 328 373
•dont dérivés de taux
7 005 701
4 166 703
•dont dérivés sur actions
132 697
114 899
•dont dérivés de change
31 103
17 708
•dont dérivés de crédit
8 786
24 543
-
7.1 Cadre réglementaire et méthodes comptables
Cadre réglementaire
Publiés au Journal officiel de l’Union européenne du 28 décembre 2017, deux règlements européens visent à faciliter le développement du marché de la titrisation, contrer les risques et garantir la stabilité du système financier. Ces deux règlements ont pour but d’encadrer les opérations de titrisation au sein de l’Union européenne.
Il crée un cadre général pour la titrisation (les précédentes règles étant auparavant dispersées dans trois directives et deux règlements). Il établit des exigences de diligence appropriée, de rétention du risque et de transparence pour les parties qui participent aux titrisations, des critères applicables à l’octroi de crédits, des exigences relatives à la vente de titrisations aux clients de détail, une interdiction de la retitrisation.
Ce règlement fixe également un cadre spécifique pour les titres dits STS (simples, transparents et standardisées), en définissant les exigences que l’opération de titrisation doit remplir pour pouvoir être qualifiée comme telles et les obligations découlant d’une telle qualification, comme les modalités de notification du programme à l’Autorité européenne des marchés financiers.
Il modifie le règlement (UE) no 575/2013 concernant les dispositions relatives à la titrisation, notamment concernant les exigences prudentielles applicables aux établissements de crédit et aux entreprises d’investissement qui interviennent en qualité d’initiateurs, de sponsors ou d’investisseur dans des opérations de titrisation. Il traite en particulier :
•de la hiérarchisation des méthodes de calcul des RWA, et de la détermination des paramètres y afférents ;
La hiérarchisation des approches, les exigences en capital au titre des expositions sur titrisation sont calculées conformément à une hiérarchie des approches qui s’applique selon l’ordre de préférence de la Commission européenne :
•SEC-IRBA (Securitisation Internal Ratings Based Approach) : utilise les modèles de notation interne de l’établissement, qui doivent avoir été préalablement validés par le superviseur. SEC-IRBA considère le traitement en fonds propres des expositions sous-jacentes comme si elles n’avaient pas fait l’objet d’une titrisation, et applique ensuite certains facteurs pré-définis ;
•SEC-SA (Securitisation Standardised Approach) : cette méthode est la dernière possibilité d’utiliser une formule définie par le superviseur utilisant comme donnée les exigences en capital qui auraient été calculées sous l’approche standard actuelle (considère le traitement en fonds propres des expositions sous-jacentes – sur la base de leur catégorie – et applique ensuite le ratio de expositions sous-jacentes défaillantes rapportées au montant total des expositions sous-jacentes) ;
•SEC-ERBA (Securitisation External Ratings Based Approach) : est basée sur les notations de crédit des tranches de titrisation déterminées par les agences de notation externes.
Si aucune des trois approches n’est applicable (SEC-IRBA, SEC-ERBA, SEC-SA), alors la pondération en risques appliquée à la titrisation est de 1 250 %.
Le règlement européen définissant le cadre général pour la titrisation et créant un cadre spécifique pour les titrisations Simples, Transparentes et Standardisées (STS), ainsi que les amendements associés du CRR, ont été publiés au Journal officiel de l’Union européenne le 28 décembre 2017, avec pour date d’entrée en application janvier 2019.
-
7.2 Gestion de la titrisation au sein du Groupe BPCE
Depuis 2014, le Groupe BPCE est doté d’un programme de titrisation de prêts immobiliers résidentiels afin d’assurer la pérennité de son stock de collatéral éligible à l’Eurosystème lui fournissant des réserves de liquidité.
Les EAD du portefeuille bancaire (en titrisation finale) s’élèvent à 18,5 milliards d’euros au 31 décembre 2021 (en hausse de 0,4 milliard d’euros sur l’exercice).
Les positions sont portées principalement par Natixis (14,5 milliards d’euros), BPCE SA (2,3 milliards d’euros, positions issues du transfert d’un portefeuille de titrisations de créances hypothécaires ou d’actifs publics du Crédit Foncier en septembre 2014) et la BRED (2,4 milliards d’euros).
Les EAD du portefeuille de trading s’élèvent à 0,8 milliard d’euros au 31 décembre 2021, et sont essentiellement portées par Natixis (0,5 milliard d’euros) et BRED (0,3 milliard d’euros).
•les activités en gestion pérenne de Natixis (+ 0,24 milliard d’euros) et ce particulièrement en sponsoring (+ 0,96 milliard d’euros), en investisseur (- 0,50 milliard d’euros) et en originateur (- 0,22 milliard d’euros) ;
•la baisse des expositions sur le portefeuille BPCE SA géré en run off pour - 0,23 milliard d’euros ;
•les encours du périmètre de la Banque de Grande Clientèle run off (anciennement GAPC, i.e. - 0,09 milliard d’euros) et de BPCE sont gérés sur un mode extinctif reposant sur l’amortissement progressif des expositions, tout en assurant des actes de gestion (y compris des cessions) destinés à préserver les intérêts du Groupe en diminuant de manière active les positions dans des conditions de prix acceptables.
Déclinaison des EAD par entité
–Elle est constituée de 28 lignes, principalement des opérations effectuées à travers les compartiments ABCP Magenta (4,2 Md €), et une ligne de liquidité Versailles (5,5 Md €) émise par Natixis en guise de garantie.
•L’exposition du portefeuille bancaire portée par Natixis en tant qu’Originateur est de 2,5 Md € uniquement en Banking Book pour 258 lignes :
–L’exposition provient essentiellement des titrisations synthétiques émises par Natixis 2,1 Md € à travers les SPVs Kibo et Kutang. Ces SPVs sont soumis dans le cadre du Significant Risk Transfer. Ainsi les tranches Senior sont traitées selon l’approche Sec-IRBA, et les tranches Junior sont pondérées à 1250%.
–Les titrisations classiques en Originateur représentent 0,3 Md €, réparties sur 237 lignes. Les principales approches utilisées pour le calcul du RWA sont Sec-Irba (184 M€) et Sec-Sa (100 M€).
•L’exposition du portefeuille bancaire portée par Natixis en tant qu’Investisseur 2,3 Md €, dont 0,5 Md € dans le trading Book :
–L’exposition en tant qu’investisseur est répartie entre 249 lignes sur le Banking Book. Et 138 lignes sur le trading book.
–Les principales approches utilisées pour le calcul du RWA sont SEC-SA 1,8 Md € et SEC-ERBA 0,4 Md €.
–Dans le trading Book, les positions sont uniquement en tant qu’investisseur, avec une WAL (Weighted Average Life) moyenne de 2,5 ans.
De manière générale, les RWA sont principalement calculés selon l’approche SEC-SA : 11,5 Md €, puis SEC-IRBA 2,3 Md €, SEC-ERBA 0,6 Md € et l’approche par défaut 27 M€.
La BRED Banque Populaire travaille régulièrement à des opérations de titrisation de ses créances. Les titres émis sont conservés au bilan pour renforcer ses capacités de mobilisation à la BCE. Les créances sous-jacentes sont en général des prêts immobiliers et ponctuellement des prêts à l’équipement ou professionnels. Le stock de titres mobilisables dépend du rythme de titrisations. L’objectif n’est pas pour la banque le transfert du risque de crédit mais l’amélioration de sa liquidité.
–la constitution du gisement de créances est déterminée par la direction financière sous contrôle de l’expert chef du projet. Une analyse pointue de la composition du gisement est réalisée ;
–le gisement fait systématiquement l’objet d’une analyse très approfondie par deux agences de notation (S&P et Fitch Ratings en général).
–elle est constituée de 194 lignes, pour une EAD de 2,1 Md €, principalement logées dans la filiale de replacement NJR (87 % du volume),
–il s’agit de lignes d’excellente qualité ; 99,6 % des positions sont notées au moins A, 83,5 % sont notées AAA. Le portefeuille est à 99,4 % senior et 41,6 % STS,
–les portefeuilles sont régulièrement soumis à des scenarii baseline et stress qui démontrent leur entière résistance.
Pour information, BRED Banque Populaire a effectué en 2021 une opération de titrisation « STS » d’un portefeuille de prêts immobiliers résidentiels, pour une valeur de près 2,9 Md € :
–le programme poursuit un double objectif : renforcer le pouvoir d’achat auprès de la BCE et générer du LCR via des échanges de titres.
Pour rappel, les positions de titrisations du Crédit Foncier, qui présentent une bonne qualité de crédit, ont été cédées à BPCE à la valeur du bilan, sans incidence sur les comptes consolidés du Groupe (plus de 90 % du portefeuille de titrisations a été transféré à BPCE le 25 septembre 2014). Ces expositions sont comptabilisées en prêts et créances (« L&R ») et ne présentaient pas de risque de pertes significatives à terminaison, comme l’attestait un audit externe réalisé à l’occasion du transfert.
BPCE SA a donc un rôle d’Investisseur (positions de titrisations dans lesquelles l’entité du Groupe a investi, mais sur lesquelles le Groupe n’intervient pas comme originateur ou sponsor. Il s’agit notamment des tranches acquises dans des programmes initiés ou gérés par des banques tierces) et ce portefeuille fait l’objet d’une gestion extinctive. Il est composé de :
Ce portefeuille est suivi dans le cadre de stress internes trimestriels (RWA et pertes à terminaison) et démontre la robustesse de la qualité de crédit du portefeuille.
Les différents portefeuilles concernés font l’objet d’un suivi spécifique, tant au sein des entités et des filiales que de l’organe central. Selon le périmètre concerné, des comités de gestion ou comités de pilotage dédiés passent en revue, périodiquement, les principales positions et stratégies de gestion.
Au sein de l’organe central, la DRG procède à une revue régulière des expositions de titrisation (cartographie trimestrielle), de l’évolution de la structure des portefeuilles, des risques pondérés et des pertes potentielles. Celles-ci font notamment l’objet d’un suivi régulier présenté en comité faîtier ; il en est de même pour les opportunités de cession.
En parallèle, des études ad hoc sont réalisées par les équipes dédiées sur les pertes potentielles et sur les évolutions des risques pondérés au travers de stress internes (risques pondérés et pertes à terminaison).
Enfin, la DRG encadre les risques liés aux positions de titrisation sensibles au travers de l’identification des dégradations de notation et du suivi de l’évolution des dossiers (valorisation, analyse détaillée). Les dossiers majeurs sont systématiquement soumis au comité trimestriel watchlist et provisions Groupe afin de déterminer les provisions adéquates.
-
7.3 Informations quantitatives
Répartition des encours et risques pondérés
en millions d’euros
31/12/2021
31/12/2020
Variation
EAD
Risques
pondérés
EAD
Risques
pondérés
EAD
Risques
pondérés
Portefeuille bancaire
18 462
4 100
18 038
4 880
424
(780)
Investisseur
6 198
1 976
6 501
2 232
(303)
(256)
Originateur
2 539
795
2 771
1 265
(232)
(470)
Sponsor
9 725
1 329
8 766
1 382
959
(53)
Portefeuille de négociation
793
514
695
187
98
327
Investisseur
793
514
695
187
98
327
Sponsor
-
-
-
-
-
-
TOTAL
19 255
4 614
18 734
5 067
522
(453)
-
7.4 Informations quantitatives détaillées
Portefeuille bancaire
en millions d’euros
31/12/2021
L’établissement agit en tant
qu’initiateur
L’établissement agit
en tant que sponsor
L’établissement agit
en tant qu’investisseur
Classiques
Synthé-
tiques
Sous-
total
Classiques
Synthé-
tiques
Sous-
total
Classiques
Synthé-
tiques
Sous-
total
STS
Non
STS
STS
non
STS
STS
non
STS
Total des expositions
-
402
2 137
2 539
942
8 783
-
9 725
434
5 676
88
6 198
Clientèle de détail (total)
-
69
-
69
-
2 063
-
2 063
434
4 771
88
5 294
Prêts hypothécaires résidentiels
-
69
-
69
-
1 867
-
1 867
434
2 515
-
2 950
Cartes de crédit
-
-
-
-
-
-
-
-
-
1 984
-
1 984
Autres expositions sur la clientèle de détail
-
-
-
-
-
196
-
196
0
272
88
360
Retitrisation
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
Clientèle de gros (total)
-
333
2 137
2 470
942
6 720
-
7 662
-
905
-
905
Prêts aux entreprises
-
17
2 127
2 145
-
5 499
-
5 499
-
546
-
546
Prêts hypothécaires commerciaux
-
315
9
325
-
-
-
-
-
11
-
11
Contrats de location et créances à recevoir
-
-
-
-
942
809
-
1 751
-
78
-
78
Autres expositions sur la clientèle de gros
-
-
-
-
-
412
-
412
-
270
-
270
Retitrisation
-
-
-
-
-
-
-
-
-
0
-
0
en millions d’euros
31/12/2020
Originateur
Sponsor
Investisseur
Classiques
Synthé-
tiques
Sous-
total
Classiques
Synthé-
tiques
Sous-
total
Classiques
Synthé-
tiques
Sous-
total
STS
non
STS
STS
non
STS
STS
non
STS
Clientèle de détail (total)
-
83
-
83
-
-
-
-
548
4 661
-
5 209
Prêts hypothécaires résidentiels
-
83
-
83
-
-
-
-
321
2 690
-
3 011
Cartes de crédit
-
-
-
-
-
-
-
-
228
1 971
-
2 198
Autres expositions sur la clientèle de détail
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
Retitrisation
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
Clientèle de gros (total)
-
315
2 372
2 687
927
7 839
-
8 766
-
1 292
0
1 292
prêts aux entreprises
-
18
2 372
2 390
-
5 061
-
5 061
-
626
-
626
Prêts hypothécaires commerciaux
-
297
-
297
-
-
-
-
-
52
-
52
Contrats de location et créances à recevoir
-
-
-
-
250
-
-
250
-
413
0
413
Autres expositions sur la clientèle de gros
-
-
-
-
677
2 778
-
3 456
-
201
-
201
Retitrisation
-
-
-
-
-
-
-
-
-
0
-
0
Publication Pilier III 2020 – Format CRR1.
en millions d’euros
31/12/2021
Valeurs exposées au risque
(par fourchette de
pondération/déductions)
Valeurs exposées au risque
(par approche réglementaire)
Risques pondérés (par approche
réglementaire)
Exigence de fonds propres
après application du plafond
≤20 %
>20 %
et ≤
50 %
>50 %
et ≤
100 %
>100 %
et
< 1 250 %
1 250 %/
SEC-
IRBA
SEC-
ERBA
(y
compris
IAA)
SEC-
SA
1 250 %
SEC-
IRBA
SEC-
ERBA
(y
compris
IAA)
SEC-
SA
1 250 %
SEC-
IRBA
SEC-
ERBA
(y
compris
IAA)
SEC-
SA
1 250 %
Total des expositions
11 563
650
1
23
26
2 321
275
9 644
24
387
108
1 326
303
31
9
106
24
Opérations classiques
9 901
175
1
23
26
184
275
9 644
24
38
108
1 326
303
3
9
106
24
Titrisation
9 901
175
1
23
26
184
275
9 644
24
38
108
1 326
303
3
9
106
24
Clientèle de détail
2 014
118
-
-
-
0
0
2 132
0
-
-
342
-
-
-
27
-
Dont STS
-
-
-
-
-
-
-
0
-
-
-
-
-
-
-
-
-
Clientèle de gros
7 887
57
1
23
26
184
275
7 512
24
38
108
984
303
3
9
79
24
Dont STS
942
-
-
-
-
-
-
942
-
-
-
92
-
-
-
7
-
Clientèle de gros
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
Opérations synthétiques
1 662
475
-
0
0
2 137
-
-
0
349
-
-
0
28
-
-
0
Titrisation
1 662
475
-
0
0
2 137
-
-
0
349
-
-
0
28
-
-
0
Sous-jacent de détail
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
Clientèle de gros
1 662
475
-
0
0
2 137
-
-
0
349
-
-
0
28
-
-
0
Retitrisation
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
en millions d’euros
31/12/2020
Valeurs des expositions (par fourchette
de pondération des risques)
Valeurs des expositions
(par approche réglementaire)
Risques pondérés (par approche
réglementaire)
Exigence de fonds propres
après plafonnement
≤
20 %
> 20 %
à
50 %
> 50 %
à
100 %
> 100 %
à
<1 250 %
1 250 %
IRB
RBA
(incl-
uding
IAA)
IRB
SFA
SA/
SSFA
1 250 %
IRB
RBA
(incl-
uding
IAA)
IRB
SFA
SA/
SSFA
1 250 %
IRB
RBA
(incl-
uding
IAA)
IRB
SFA
SA/
SSFA
1 250 %
Expositions totales
1 815
22
851
51
8 798
2 525
445
8 542
25
823
283
1 233
309
66
23
99
25
Titrisation classique
289
22
5
51
8 798
153
445
8 542
25
34
283
1 233
309
3
23
99
25
Dont titrisation
289
22
5
51
8 798
153
445
8 542
25
34
283
1 233
309
3
23
99
25
dont sous-jacent Retail
74
9
-
0
0
-
-
83
-
-
0
5
0
-
0
0
0
dont STS
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
0
-
-
-
0
-
-
dont sous jacent Wholesale
215
12
5
51
8 798
153
445
8 459
25
34
283
1 228
308
3
23
98
25
dont STS
-
-
-
-
927
-
-
927
-
-
-
86
-
-
-
7
-
Dont retitrisation
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
Titrisation synthétique
1 526
-
846
-
0
2 372
-
-
0
789
-
-
0
63
-
-
0
Dont titrisation
1 526
-
846
-
0
2 372
-
-
0
789
-
-
0
63
-
-
0
dont sous-jacent Retail
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
dont sous jacent Wholesale
1 526
-
846
-
0
2 372
-
-
0
789
-
-
0
63
-
-
0
Dont retitrisation
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
Publication Pilier III 2020 – Format CRR1.
en millions d’euros
31/12/2021
Valeurs exposées au risque (par
fourchette de pondération/déductions)
Valeurs exposées au risque
(par approche réglementaire)
Risques pondérés
(par approche réglementaire)
Exigence de fonds propres
après plafonnement
≤
20 %
RW
> 20 %
to
50 %
RW
> 50 %
to
100 %
RW
> 100 %
to
<1 250 %
RW
1 250 %
RW
IRB
RBA
(incl-
uding
IAA)
IRB
SFA
SA/
SSFA
1 250 %
IRB
RBA
(incl-
uding
IAA)
IRB
SFA
SA/
SSFA
1 250 %
IRB
RBA
(incl-
uding
IAA)
IRB
SFA
SA/
SSFA
1 250 %
Total des expositions
4 482
1 155
182
377
3
-
4 555
1 641
3
-
1 673
270
33
-
134
22
3
Titrisation classique
4 393
1 155
182
377
3
-
4 555
1 552
3
-
1 673
257
33
-
134
21
3
Titrisation
4 393
1 155
182
377
3
-
4 555
1 552
3
-
1 673
257
32
-
134
21
3
Sous-jacent de détail
3 529
1 136
180
358
1
-
4 449
755
1
-
1 615
137
16
-
129
11
1
Dont STS
434
-
-
-
-
-
433
1
-
-
43
0
-
-
3
0
-
Clientèle de gros
864
18
2
19
1
-
106
797
1
-
57
120
15
-
5
10
1
Dont STS
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
Retitrisation
-
-
-
-
0
-
-
-
0
-
-
-
1
-
-
-
0
Titrisation synthétique
88
-
-
-
-
-
-
88
-
-
-
13
-
-
-
1
-
Titrisation
88
-
-
-
-
-
-
88
-
-
-
13
-
-
-
1
-
Sous-jacent de détail
88
-
-
-
-
-
-
88
-
-
-
13
-
-
-
1
-
Clientèle de gros
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
Retitrisation
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
en millions d’euros
31/12/2020
Valeurs des expositions (par fourchette
de pondération des risques)
Valeurs des expositions
(par approche réglementaire)
Risques pondérés
(par approche réglementaire)
Exigence de fonds propres
après plafonnement
≤
20 %
RW
> 20 %
to
50 %
RW
> 50 %
to
100 %
RW
> 100 %
to
<1 250 %
RW
1 250 %
RW
IRB
RBA
(incl-
uding
IAA)
IRB
SFA
SA/
SSFA
1 250 %
IRB
RBA
(incl-
uding
IAA)
IRB
SFA
SA/
SSFA
1 250 %
IRB
RBA
(incl-
uding
IAA)
IRB
SFA
SA/
SSFA
1 250 %
Expositions totales
4 130
1 573
630
163
5
-
4 632
1 867
2
-
1 803
361
68
-
144
29
5
Titrisation classique
4 130
1 573
630
163
5
-
4 632
1 867
2
-
1 803
361
68
-
144
29
5
Dont titrisation
4 130
1 573
630
163
5
-
4 632
1 867
2
-
1 803
361
66
-
144
29
5
dont sous-
jacent Retail3 070
1 501
526
112
0
-
4 380
829
0
-
1 509
200
3
-
121
16
0
dont STS
548
-
-
-
-
-
526
22
-
-
53
2
-
-
4
0
-
dont sous-jacent Wholesale
1 060
72
103
51
5
-
253
1 038
2
-
293
162
64
-
23
13
5
dont STS
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
dont retitrisation
-
-
-
-
0
-
-
-
0
-
-
-
2
-
-
-
0
Titrisation synthétique
-
-
-
-
0
-
-
-
0
-
-
-
0
-
-
-
0
Dont titrisation
-
-
-
-
0
-
-
-
0
-
-
-
0
-
-
-
0
dont sous-
jacent Retail-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
dont sous jacent Wholesale
-
-
-
-
0
-
-
-
0
-
-
-
0
-
-
-
0
Dont retitrisation
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
Publication Pilier III 2020 – Format CRR1.
en millions d’euros
31/12/2021
31/12/2020
Titrisation
Retitrisation
Titrisation
Retitrisation
Titrisation
Retitrisation
Titrisation
Retitrisation
EAD
EAD
Risques
pondérés
Risques
pondérés
EAD
EAD
Risques
pondérés
Risques
pondérés
Positions investisseur
6 198
0
1 975
1
6 501
0
2 230
2
Exposition au bilan
5 397
0
1 796
0
5 267
0
2 005
1
Exposition au hors bilan et dérivés
802
0
179
1
1 234
0
225
1
Positions originateur
2 539
-
795
-
2 771
-
1 265
-
Exposition au bilan
2 531
-
792
-
2 762
-
1 260
-
Exposition au hors bilan et dérivés
8
-
3
-
9
-
5
-
Positions sponsor
9 725
-
1 329
-
8 766
-
1 382
-
Exposition au bilan
0
-
0
-
0
-
0
-
Exposition au hors bilan et dérivés
9 725
-
1 329
-
8 766
-
1 382
-
TOTAL
18 462
0
4 098
1
18 038
0
4 878
2
-
8.1 Politique de risques de marché
Les politiques de risques liées aux opérations de marché sont contrôlées par les directions des Risques des établissements disposant d’activités de salle de marché. Ces politiques intègrent la vision qualitative et prospective.
En complément pour les activités de banking book, les politiques d’investissement sont définies au niveau Groupe et revues en central pour les établissements du Groupe ayant une activité de risques de marché. Le dispositif risque lié à ces activités est défini en cohérence avec les politiques d’investissement et fait l’objet d’une revue annuelle.
-
8.2 Organisation de la gestion des risques de marché
La direction des Risques intervient dans les domaines de la mesure des risques, de la définition et du suivi des limites et dans la surveillance des risques de marché avec les missions suivantes :
•fixer les principes de mesure des risques de marché, validés ensuite par les différents comités risques compétents ;
•produire des mesures de risques, notamment celles correspondant aux limites opérationnelles de marché ou s’assurer de leur production dans le cadre de la filière risques ;
•déterminer des politiques de réfaction de valeurs ou les déléguer aux directions des Risques des établissements concernés et centraliser l’information ;
•assurer la validation de second niveau des résultats de gestion et des méthodes de valorisation de la trésorerie.
•instruire le dispositif et la fixation des limites (plafonds globaux et le cas échéant les limites opérationnelles) décidées au sein des différents comités risques compétents, dans le cadre du processus d’analyse contradictoire des risques ;
•examiner la liste de produits autorisés dans les établissements concernés ainsi que les conditions à respecter et la soumettre pour validation au comité des risques de marché compétent ;
•instruire les demandes d’investissements dans les produits financiers ou dans les nouveaux produits de marché ou activités, des établissements bancaires concernés ;
•s’assurer de l’harmonisation des dispositifs d’encadrement des compartiments portefeuilles de négociation et portefeuilles moyen et long termes des réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne (les indicateurs de suivi, la fixation des limites sur ces indicateurs, le processus de suivi et de contrôle, ainsi que les normes de reporting).
•consolider la cartographie des risques de marché groupe et contribuer à la macrocartographie des risques du groupe et des établissements ;
•assurer ou veiller à la surveillance quotidienne des positions et des risques au regard des limites allouées (plafonds globaux et limites opérationnelles) et des seuils de résilience définis, organiser le dispositif de décision en matière de dépassements et assurer ou veiller à la surveillance permanente des dépassements et de leur résolution ;
En outre, la direction des Risques de BPCE anime la filière risques de marché, notamment au travers de journées nationales, d’échanges réguliers via des audios dédiées ou bien encore de groupes de travail thématiques.
Suite à la crise sanitaire de la Covid-19, la direction des Risques a réalisé une révision des stress-tests appliqués au périmètre immobiliers hors exploitation du Groupe.
Suivi des risques
La direction des Risques assure le suivi des risques de l’ensemble des activités de marché au sein du Groupe BPCE, qui fait l’objet d’un examen régulier par le comité des risques de marché groupe.
Sur le périmètre du portefeuille de négociation, le suivi des risques de marché est opéré au travers d’une mesure quotidienne de la Value at Risk (VaR) groupe et de stress globaux et historiques. Le système propriétaire de calcul de VaR, développé par Natixis, est utilisé par le Groupe. Ce système permet de disposer d’un outil de mesure, de suivi et de contrôle des risques de marché au niveau consolidé et au niveau de chaque établissement, sur une base quotidienne et en tenant compte des corrélations entre les différents portefeuilles. Il existe certaines spécificités au sein du Groupe BPCE, notamment :
•concernant Natixis, l’importance des activités de marché implique la mise en œuvre d’une gestion du risque propre à cette entité ;
•concernant le réseau Banque Populaire, seule la BRED Banque Populaire dispose d’activités de marché. Elle réalise un suivi quotidien de ses opérations financières au sein de sa salle des marchés et de sa direction financière, au travers des indicateurs de Value at Risk 99 % à 1 jour, de sensibilités, de volumétrie, et de stress scenarii ;
•le suivi quotidien des activités de portefeuille de négociation de la Banque Palatine repose, entre autres, sur la surveillance par la DR de la Value at Risk 99 % à 1 jour, de stress tests et du respect des limites réglementaires.
L’ensemble des limites (indicateurs opérationnels, VaR, stress tests) est suivi au quotidien par les directions des Risques des établissements. Tout dépassement de limite fait l’objet d’une notification et, le cas échéant, occasionne une décision du management relative aux positions en cause (fermeture, couverture, maintien, etc.).
Ces dispositifs d’encadrement sont également assortis de limites opérationnelles et de seuils de résilience qui définissent l’appétit au risque du Groupe pour les activités de négociation.
Sur le périmètre du portefeuille bancaire, l’encadrement et le suivi sont déclinés par activités : réserve de liquidité, actifs illiquides (private equity, immobilier hors exploitation), titrisations et actifs liquides hors réserve de liquidité. Le suivi sur les périmètres réserve de liquidité et actifs liquides, hors réserve de liquidité, est effectué mensuellement à travers notamment d’indicateurs de stress test. Les périmètres actifs illiquides et titrisations font eux l’objet d’un suivi trimestriel.
-
8.3 Méthodologie de mesure des risques de marché
Sur le plan prudentiel, le risque de marché du Groupe BPCE est en méthode standard. Son dispositif de suivi des risques s’appuie sur trois types d’indicateurs permettant d’encadrer l’activité, en global et par activité homogène, au moyen de grandeurs directement observables :
•les sensibilités à la variation du sous-jacent, à la variation des volatilités, à la corrélation, au nominal, aux indicateurs de diversification. Les limites correspondant à ces indicateurs opérationnels à la fois qualitatifs et quantitatifs viennent ainsi compléter les limites de VaR, de stress tests ;
•l’évaluation quotidienne d’une mesure de risque de marché globale au travers d’une VaR 99 % à 1 jour ;
•des mesures de stress tests, consistant à mesurer les pertes éventuelles subies par les portefeuilles dans des configurations de marché extrêmes. Le dispositif du Groupe repose sur des stress tests globaux et des stress tests spécifiques dédiés à chaque activité.
Des reportings spécifiques par activité sont envoyés quotidiennement aux opérateurs et au management concernés. La DR BPCE diffuse également un reporting hebdomadaire récapitulant l’ensemble des risques de marché du Groupe, avec une vision détaillée pour Natixis, BRED Banque Populaire et Banque Palatine.
De plus, pour Natixis, un reporting global risques de marché est diffusé quotidiennement à l’organe central. Ce dernier réalise une synthèse hebdomadaire des indicateurs de risques de marché et de résultats à destination de la direction générale groupe.
Enfin, une revue synthétique des risques de marché consolidés du Groupe BPCE, portant sur les mesures de VaR et de stress scenarii hypothétiques et historiques, est présentée au comité des risques de marché groupe, en complément des reportings de risques réalisés pour les entités.
En réponse au Revised Pillar 3 Disclosure Requirements (Table MRB : Qualitative disclosures for banks using the Internal Models Approach), les principales caractéristiques des différents modèles utilisés pour le risque de marché sont présentées dans le document de référence de Natixis.
Sensibilités
Le suivi et le contrôle du respect des limites en sensibilité sont opérés quotidiennement par les directions des Risques des établissements. En cas de dépassement de limites, une procédure d’alerte est déclenchée afin de définir les actions à mettre en œuvre pour un retour dans les limites opérationnelles.
-
8.4 Informations quantitatives
-
8.5 Informations quantitatives détaillées
Les informations quantitatives détaillées relatives aux risques de marché dans les tableaux qui suivent viennent enrichir, au titre du Pilier III, les informations de la section précédente.
Détail des risques pondérés au titre des risques de marché par approche
en millions d’euros
31/12/2021
31/12/2020
Risques pondérés
Risques pondérés
Produits fermes
Risque de taux d’intérêt (général et spécifique)
2 611
1 833
Risque sur actions (général et spécifique)
747
395
Risque de change
3 604
3 364
Risque sur produits de base
1 666
1 121
Options
Approche simplifiée
-
-
Méthode delta-plus
172
153
Approche par scénario
257
240
Titrisation
514
187
TOTAL
9 571
7 292
-
9.1 Gouvernance et organisation
Le Groupe BPCE, comme tous les établissements de crédit, est exposé à des risques structurels de liquidité, de taux d’intérêt et de change.
Ces risques font l’objet d’un dispositif de suivi et d’encadrement structuré au niveau du Groupe et des établissements qui le composent afin de sécuriser les revenus immédiats et futurs, garantir l’équilibre des bilans et favoriser le développement du Groupe.
Le comité d’audit et le conseil de surveillance du Groupe BPCE sont consultés en matière de politique générale ALM et sont informés des principaux choix pris en matière de gestion de liquidité, taux et change. La mise en œuvre de la politique retenue est déléguée au comité de gestion actif-passif groupe.
Chaque année, le conseil de surveillance du Groupe BPCE valide les orientations générales de la politique ALM, à savoir les principes de mesure des risques, les niveaux de risques acceptés. Il revoit également chaque année l’état du système des limites.
Chaque trimestre, le comité d’audit du Groupe BPCE est informé de la situation du Groupe avec la communication de tableaux de bord contenant les principaux indicateurs de risques.
Le comité de gestion actif-passif groupe, présidé par le président du directoire de BPCE, se charge de la mise en œuvre opérationnelle de la politique définie, Il se réunit tous les deux mois et ses principales missions sont les suivantes :
•déterminer la politique générale du Groupe à l’égard du risque de liquidité et de transformation ;
•examiner la vision consolidée des risques structurels du Groupe et de ses différentes entités ainsi que les évolutions du bilan ;
•définir les limites de risques structurels du Groupe et des Bassins et en effectuer le suivi (avec validation de la DRCCP) ;
•valider le programme de refinancement annuel global MLT et CT du Groupe BPCE et en effectuer le suivi global ;
•valider les critères d’investissement et d’allocation ainsi que le profil global souhaité de la réserve de liquidité du Groupe.
La mise en œuvre de la politique de gestion des risques structurels de liquidité, de taux d’intérêt et de change est également assurée de manière conjointe par les filières gestion actif-passif (suivi de la mise en œuvre des plans de refinancement, pilotage des réserves de liquidité, coordination des trésoreries, calcul et suivi des différents indicateurs de risques) et risques (validation du dispositif, validation des modèles et conventions, contrôle du respect des règles et des limites). La direction Gestion Financière groupe et la direction des Risques groupe assurent la déclinaison du dispositif pour leurs filières respectives.
La déclinaison du dispositif de gestion opérationnel au sein de chaque établissement fait l’objet d’une validation auprès du conseil d’administration, du conseil d’orientation et/ou du conseil de surveillance. Des comités opérationnels dédiés supervisent au sein de chaque établissement la mise en œuvre de la stratégie de refinancement et la gestion du bilan et des risques de liquidité, de taux et de change de l’établissement dans le cadre des règles et limites fixées au niveau du Groupe. La mise en œuvre du dispositif au niveau des établissements s’appuie sur un outil de gestion actif-passif commun aux réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne.
-
9.2 Politique de gestion du risque de liquidité
Le risque de liquidité se définit comme le risque pour le Groupe de ne pas pouvoir faire face à ses engagements ou de ne pas pouvoir dénouer ou compenser une position en raison de la situation du marché ou de facteurs spécifiques au Groupe BPCE, dans un délai déterminé et à un coût raisonnable. Il traduit le risque de ne pouvoir faire face à des flux nets sortants de trésorerie sur des horizons de temps allant du court terme au long terme.
Le risque de liquidité est susceptible de se matérialiser en cas de baisse des sources de financement qui pourrait être occasionnée par un retrait massif des dépôts de la clientèle ou par une difficulté d’exécution du plan de financement annuel suite à une crise de confiance généralisée des marchés ou à des événements propres au Groupe. Il peut également être lié à une hausse des besoins de financement du fait d’une hausse des tirages sur les engagements de financement, d’un accroissement des appels de marge ou d’une exigence accrue en collatéral.
L’ensemble des facteurs de risque de liquidité fait l’objet d’une cartographie précise actualisée annuellement et présentée en comité de gestion actif-passif groupe. Cette cartographie recense les différents risques ainsi que leur niveau de matérialité évalué selon différents critères de manière partagée entre les filières gestion actif-passif et risques.
Objectifs et politique
L’objectif principal de la politique de gestion de la liquidité est de refinancer tous les métiers du Groupe de manière optimale et pérenne.
•assurer, au meilleur prix possible, un plan de refinancement soutenable dans le temps, permettant de financer les différentes activités du Groupe sur une duration cohérente avec les actifs créés ;
•répartir cette liquidité entre les différents métiers et en contrôler l’utilisation et l’évolution ;
•respecter les ratios réglementaires et les contraintes internes issues notamment de stress tests garantissant la soutenabilité du refinancement du business model du Groupe même en cas de crise.
•une gestion centralisée de son refinancement visant notamment à encadrer le recours au financement à court terme, à répartir dans le temps les échéances des ressources à moyen et long termes et à diversifier les sources de liquidité ;
•un encadrement de la consommation de liquidité des métiers, reposant notamment sur le maintien d’un équilibre entre le développement des crédits et la collecte de ressources auprès de la clientèle ;
•la constitution des réserves de liquidité, tant en cash qu’en collatéral, en adéquation avec les tombées de passif à venir et les objectifs fixés en matière de sécurisation de la liquidité du Groupe.
Le pilotage et la gestion de ces dispositifs sont réalisés via un ensemble cohérent d’indicateurs, de limites et de règles de gestion réunis dans un référentiel de normes et de règles commun pour les établissements du Groupe, de manière à assurer une mesure et une gestion consolidée du risque de liquidité.
-
9.3 Informations quantitatives
Au 31 décembre 2021, les réserves de liquidité permettent de couvrir 247 % des encours de refinancement court terme et des tombées court terme du MLT (133 milliards d’euros au 31 décembre 2021) contre 246 % au 31 décembre 2020 (tombées CT et MLT de 125 milliards d’euros).
L’évolution de la réserve de liquidité au cours de l’année 2021 traduit la politique de gestion de la liquidité du Groupe avec la volonté de réduire son niveau de refinancement de marché dans un contexte général d’abondance de liquidité tout en maintenant un niveau de couverture élevé de son risque de liquidité.
en milliards d’euros
01/01/2022 au
31/12/2022
01/01/2023 au
31/12/2025
01/01/2026 au
31/12/2029
Impasses
103,5
54,2
41,2
La position de liquidité projetée montre un excédent structurel de liquidité sur l’horizon d’analyse, avec une augmentation de 18,5 milliards d’euros, à horizon un an, par rapport à fin 2020.
Cette évolution est liée à la hausse des ressources financières nettes (+ 29 milliards d’euros dont notamment une partie liée aux opérations TLTRO 3) et des ressources clientèle (+ 34 milliards d’euros). Cette augmentation est compensée par la hausse des emplois clientèle (+ 51 milliards d’euros).
Cœfficient emplois/ressources
Au 31 décembre 2021, le coefficient emplois/ressources clientèle groupe(1) se maintient à 120 % comme au 31 décembre 2020.
en millions d’euros
Inférieur à
1 mois
De 1 mois
à 3 mois
De 3 mois
à 1 an
De 1 an
à 5 ans
Plus de
5 ans
Non
déterminé
Total au
31/12/2021
Caisse, banques centrales
54 203
131 942
172
186 317
Actifs financiers à la juste valeur par résultat
198 919
198 919
Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres
2 064
821
3 865
18 977
17 805
5 066
48 598
Instruments dérivés de couverture
7 163
7 163
Titres au coût amorti
659
361
1 211
8 177
12 139
2 439
24 986
Prêts et créances sur les établissements de crédit et assimilés au coût amorti
83 700
4 898
3 942
806
226
568
94 140
Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti
41 455
23 244
68 270
264 909
374 421
8 798
781 097
Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux
5 394
5 394
ACTIFS FINANCIERS PAR ÉCHÉANCE
182 081
161 266
77 288
292 869
404 591
228 519
1 346 614
Banques centrales
6
6
Passifs financiers à la juste valeur par résultat
7 168
100
389
1 333
14 728
168 050
191 768
Instruments dérivés de couverture
12 521
12 521
Dettes représentées par un titre
28 834
30 254
37 864
73 343
63 143
3 981
237 419
Dettes envers les établissements de crédit et assimilés
26 350
9 825
5 683
101 071
9 598
2 864
155 391
Dettes envers la clientèle
553 168
15 506
20 457
63 401
10 019
2 766
665 317
Dettes subordonnées
591
11
3
9 895
7 589
901
18 990
Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux
184
184
PASSIFS FINANCIERS PAR ÉCHÉANCE
616 111
55 702
64 396
249 043
105 077
191 267
1 281 596
Engagements de financement donnés en faveur des Ets de crédit
8
98
378
816
128
1 428
Engagements de financement donnés en faveur de la clientèle
33 523
7 730
24 526
61 324
21 746
5 559
154 408
TOTAL ENGAGEMENTS DE FINANCEMENT DONNES
33 531
7 828
24 904
62 141
21 874
5 559
155 837
Engagements de garantie en faveur des Ets de crédit
1 571
704
1 375
196
1 891
2 706
8 443
Engagements de garantie en faveur de la clientèle
2 818
5 004
5 998
17 185
9 051
2 675
42 731
TOTAL ENGAGEMENTS DE GARANTIE DONNES
4 389
5 708
7 372
17 381
10 942
5 381
51 173
Les instruments financiers en valeur de marché par résultat relevant du portefeuille de transaction, les actifs financiers disponibles à la vente à revenu variable, les encours douteux, les instruments dérivés de couverture et les écarts de réévaluation des portefeuilles couverts en taux sont positionnés dans la colonne « Non déterminé ». En effet, ces instruments financiers sont :
•soit destinés à être cédés ou remboursés à une date non déterminable (notamment lorsqu’ils n’ont pas de maturité contractuelle) ;
-
9.4 Gestion du risque structurel de taux d’intérêt
Objectifs et politique
Le risque structurel de taux d’intérêt (ou risque de taux d’intérêt global) se définit comme le risque encouru en cas de variation des taux d’intérêt, du fait de l’ensemble des opérations de bilan et de hors bilan, à l’exception, le cas échéant, des opérations soumises aux risques de marché. Ce risque est une composante intrinsèque du métier et de la rentabilité des établissements de crédit.
L’objectif du dispositif de gestion du risque de taux d’intérêt du Groupe est d’encadrer le niveau de transformation en taux des établissements de façon à contribuer au développement du Groupe et des métiers tout en lissant l’impact d’une éventuelle évolution défavorable des taux sur la valeur des portefeuilles bancaires et sur les revenus futurs du Groupe.
-
9.5 Gestion du risque structurel de change
Le risque de change structurel se définit comme le risque d’une perte constatée ou latente liée à une évolution défavorable des cours de change de devises. La gestion distingue la politique de change structurelle et la gestion du risque de change opérationnel.
Dispositif de pilotage et de gestion du risque de change
Pour ce qui est du Groupe BPCE (hors Natixis), le risque de change fait l’objet d’un suivi à partir d’indicateurs réglementaires (mesure de l’exigence de fonds propres correspondante par entité). Les positions de change résiduelles du Groupe (hors Natixis) ne sont pas significatives compte tenu de l’adossement quasi systématique des actifs et des passifs en devises.
Dans le cas particulier des opérations de financement du commerce international, les prises de risque doivent être limitées aux contreparties situées dans des pays dont la devise est librement convertible, sous réserve de pouvoir être techniquement gérées par les systèmes d’information des entités.
Les positions de change structurelles de Natixis relatives aux investissements nets à l’étranger refinancés par achats de devise, font l’objet d’un suivi trimestriel par le comité de gestion actif-passif de l’établissement, tant en termes de sensibilité que de solvabilité. Les indicateurs de suivi de ce risque sont transmis trimestriellement au comité de gestion actif-passif groupe.
-
9.6 Informations quantitatives détaillées sur le risque de liquidité
Les informations quantitatives détaillées relatives au risque de liquidité dans les tableaux qui suivent viennent enrichir, au titre du Pilier III, les informations de la section précédente.
Bilan cash du Groupe BPCE
Le bilan cash du Groupe BPCE hors contribution de la SCF fait apparaître les grands équilibres du bilan en identifiant notamment :
•les besoins de financement de l’activité (crédits clientèle, centralisation des livrets réglementés et actifs tangibles et intangibles du Groupe) pour un total de 833 milliards d’euros au 31 décembre 2021, en progression de 39 milliards d’euros sur un an principalement liée à la hausse des encours de crédit (prêts immobiliers, PGE…) ;
•les ressources stables du Groupe constituées des dépôts des clients, des ressources à moyen et long termes et des fonds propres et assimilés, pour un total de 999 milliards d’euros au 31 décembre 2021 en progression de 65 milliards d’euros sur un an principalement liée à la hausse des dépôts clientèle et au recours aux opérations de TLTRO 3 ;
•l’excédent de 166 milliards d’euros traduit le surplus de ressources clientèle et de ressources financières à moyen et long termes sur les besoins de financement de l’activité de clientèle. Il est majoritairement investi en actifs liquides pour contribuer à la réserve de liquidité ;
•les ressources à court terme investies essentiellement en actifs liquides (dépôts banques centrales, actifs interbancaires, titres de dette).
Le ratio de liquidité réglementaire à 30 jours mesure le ratio entre le buffer de liquidité (Actifs liquides de haute qualité HQLA) et les sorties nettes de trésorerie anticipées sur un horizon de 30 jours. Depuis le 1er janvier 2018, le niveau minimal d’exigence est fixé à 100 %.
Le LCR du Groupe s’établit à 161 % en moyenne mensuelle sur l’année 2021, soit un excédent de liquidité de 86 milliards d’euros en décembre 2021 contre des niveaux respectivement de 156 % et 74 milliards d’euros en décembre 2020.
(1)
Solde de ressources stables +166 G€ au 31/12/2021 = (ressources MLT 240 G€ + ressources clientèle 678 G€ + fonds propres hors dettes subordonnées 81 G€) - (crédits clientèle 735 G€ + centralisation des livrets 77 G€ + Immobilisations 18 G€ + divers 4 G€).
(3)
Position nette des comptes de régularisation et dérivés et des opérations de refinancement avec la SCF : 0 milliard d’euros au passif pour le Groupe hors SCF.
(4)
Dont 18 milliards d’euros hors intérêts courus non échus de ressources MLT de marché à fin 2021 ayant une date de maturité résiduelle inférieure ou égale à un an.
(5)
Dont 0,2 milliard d’euros hors intérêts courus non échus d’encours d’émissions obligataires senior préférées de BPCE (avec 0,1 milliard d’euros ayant une maturité inférieure ou égale à un an) et 2,2 milliards d’euros (hors intérêts courus non échus) d’émissions de Tier 2 de BPCE (avec aucune émission ayant une maturité inférieure ou égale à un an) commercialisées dans nos réseaux.
en millions d’euros
Valeur totale non pondérée (moyenne)
Valeur totale pondérée (moyenne)
Trimestre se terminant le (JJ Mois AAA)
31 03 2021
30 06 2021
30 09 2021
31 12 2021
31 03 2021
30 06 2021
30 09 2021
31 12 2021
Nombre de points utilisés pour le calcul de moyennes
12
12
12
12
12
12
12
12
ACTIFS LIQUIDES DE QUALITÉ ÉLEVÉE (HQLA)
Total Actifs liquides de haute qualité (HQLA)
222 146
223 352
225 607
229 176
SORTIES DE TRÉSORERIE
Dépôts de détail et petites entreprises, dont
377 968
369 262
370 673
375 927
22 436
21 949
21 990
22 317
Dépôts stables
293 674
283 468
283 093
287 013
14 728
14 221
14 197
14 383
Dépôts moins stables
76 965
77 227
77 876
79 292
7 707
7 727
7 792
7 934
Dépôts non sécurisés des entreprises et institutions financières, dont
192 558
191 094
192 985
196 412
100 308
98 136
98 753
100 855
Dépôts opérationnels
51 468
51 136
52 187
52 503
12 166
11 984
12 161
12 210
Dépôts non opérationnels
123 808
123 686
125 123
128 212
70 860
69 881
70 916
72 949
Dettes émises non sécurisées
17 282
16 271
15 676
15 697
17 282
16 271
15 676
15 697
Dépôts sécurisés des entreprises et institutions financières
22 596
24 062
25 318
25 886
Sorties additionnelles, dont :
109 292
110 235
109 805
110 128
28 775
29 465
29 111
28 529
Sorties relatives aux dérivés et transactions collatéralisées
18 481
18 099
17 103
16 095
14 394
14 196
13 295
12 073
Sorties relatives aux produits de dettes
0
0
0
0
0
0
0
0
Facilités de crédit et de liquidité
90 812
92 137
92 701
94 033
14 382
15 269
15 817
16 456
Autres sorties contractuelles de trésorerie
24 142
24 315
25 453
26 927
22 354
22 582
23 853
25 511
Autres sorties contingentes de trésorerie
95 077
100 008
106 876
113 821
11 628
11 791
12 208
12 562
Total sorties de trésorerie
208 098
207 984
211 232
215 659
ENTRÉES DE TRÉSORERIE
Transactions collatéralisées par des titres
(i.e. reverse repos)96 630
97 632
97 402
96 854
14 639
14 272
13 790
12 949
Entrées de trésorerie des prêts
49 392
31 732
26 975
28 200
20 934
19 745
20 234
21 272
Autres entrées de trésorerie
47 839
50 280
51 966
52 534
35 536
37 272
38 256
38 582
(Différence entre les entrées totales pondérées et les sorties totales pondérées de trésorerie résultant d’opérations effectuées dans des pays tiers soumis à des restrictions de transfert ou libellés en monnaies non convertibles)
0
0
0
0
(Entrées excédentaires d’un établissement de crédit spécialisé lié)
0
0
0
0
TOTAL ENTRÉES DE TRÉSORERIE
193 862
179 645
176 343
177 587
71 108
71 289
72 281
72 804
Entrées de trésorerie entièrement exemptes de plafond
0
0
0
0
0
0
0
0
Entrées de trésorerie soumises au plafond à 90 %
0
0
0
0
0
0
0
0
Entrées de trésorerie soumises au plafond à 75 %
160 239
143 949
141 008
144 213
71 108
71 289
72 281
72 804
VALEUR AJUSTÉE TOTALE
TOTAL HQLA
222 146
223 352
225 607
229 176
TOTAL DES SORTIES NETTES DE TRESORERIE
136 990
136 696
138 952
142 855
RATIO DE LIQUIDITE A COURT TERME (EN %)
163 %
164 %
163 %
161 %
Les actifs liquides du Groupe, après prise en compte des haircuts réglementaires, s’élèvent à 229 milliards d’euros et sont largement constitués de dépôts en banque centrale et de titres souverains.
Les sorties brutes de trésorerie s’élèvent à 216 milliards d’euros et sont en progression depuis le 31 décembre 2020 en lien avec l’accroissement des dépôts clientèle, qu’il s’agisse des dépôts Retail ou des dépôts de la clientèle Wholesale. En contrepartie, les entrées brutes de trésorerie s’élèvent à 73 milliards d’euros et sont stables par rapport à décembre 2020. En position nette, les sorties de trésorerie sont ainsi de 143 milliards d’euros en progression de 11 milliards d’euros par rapport à décembre 2020.
Le stock des actifs liquides est piloté de manière à conserver un montant suffisant d’excédent de liquidité pour couvrir toute volatilité dans l’évolution du ratio LCR et également de prémunir le Groupe contre une crise de liquidité court terme pouvant se matérialiser par une impossibilité pour le Groupe de renouveler tout ou partie de ses émissions court terme. Dans un tel contexte, c’est d’abord la liquidité excédentaire qui sera absorbée sans impact sur les activités core du Groupe.
Le ratio structurel de liquidité à long terme (NSFR, Net Stable Funding Ratio) correspond au montant du financement stable disponible (soit les fonds propres et la part des passifs censée être fiable sur l’horizon temporel pris en compte aux fins du NSFR, à savoir jusqu’à un an) rapporté à celui du financement stable exigé. Ce ratio est contraignant avec un niveau minimal d’exigence à 100 % depuis le 28 juin 2021.
Le NSFR du Groupe s’établit à 115.7 % au 31 décembre 2021 soit un excédent de liquidité de 118,6 milliards d’euros.
en millions d'euros
31/12/2021
Valeur non pondérée par échéance résiduelle
Valeur
pondérée
Pas
d’échéance
< 6 mois
6 mois à < 1an
≥ 1an
ÉLÉMENTS DU FINANCEMENT STABLE DISPONIBLE
Éléments et instruments de fonds propres
77 859
0
0
12 951
90 810
Fonds propres
77 859
0
0
12 951
90 810
Autres instruments de fonds propres
0
0
0
0
Dépôts de la clientèle de détail
385 390
621
13 923
376 598
Dépôts stables
304 947
354
3 277
293 313
Dépôts moins stables
80 443
268
10 646
83 286
Financement de gros
428 483
29 738
255 944
364 447
Dépôts opérationnels
87 674
0
0
3 535
Autres financements de gros
340 808
29 738
255 944
360 912
Engagements interdépendants
6 638
0
69 672
0
Autres engagements
453
25 165
1 116
42 910
43 468
Engagements dérivés affectant le NSFR
453
Tous les autres engagements et instruments de fonds propres non inclus dans les catégories ci-dessus.
25 165
1 116
42 910
43 468
Financement stable disponible total
875 323
ÉLÉMENTS DU FINANCEMENT STABLE REQUIS
Total des actifs liquides de qualité élevée (HQLA)
22 608
Actifs grevés pour une échéance résiduelle d’un an ou plus dans un panier de couverture
1 452
1 585
40 950
37 389
Dépôts détenus auprès d’autres établissements financiers à des fins opérationnelles
325
0
0
163
Prêts et titres performants
121 074
45 875
689 551
611 739
Opérations de financement sur titres performantes avec des clients financiers garanties par des actifs liquides de qualité élevée de niveau 1 soumis à une décote de 0 %.
14 388
957
2 654
3 714
Opérations de financement sur titres performantes avec des clients financiers garanties par d’autres actifs et prêts et avances aux établissements financiers
39 476
5 349
15 846
20 804
Prêts performants à des entreprises non financières, prêts performants à la clientèle de détail et aux petites entreprises, et prêts performants aux emprunteurs souverains et aux entités du secteur public, dont :
49 053
29 021
409 473
544 983
Avec une pondération de risque inférieure ou égale à 35 % selon l’approche standard de Bâle II pour le risque de crédit
7 450
6 867
152 178
274 816
Prêts hypothécaires résidentiels performants, dont :
10 177
9 368
214 660
0
Avec une pondération de risque inférieure ou égale à 35 % selon l’approche standard de Bâle II pour le risque de crédit
10 177
9 368
214 660
0
Autres prêts et titres qui ne sont pas en défaut et ne sont pas considérés comme des actifs liquides de qualité élevée, y compris les actions négociées en Bourse et les produits liés aux crédits commerciaux inscrits au bilan
7 980
1 180
46 919
42 237
Actifs interdépendants
6 638
0
69 672
0
Autres actifs
0
43 677
1 297
73 230
79 029
Matières premières échangées physiquement
0
0
Actifs fournis en tant que marge initiale dans des contrats dérivés et en tant que contributions aux fonds de défaillance des CCP
57
0
5 086
4 372
Actifs dérivés affectant le NSFR
3 036
2 583
Engagements dérivés affectant le NSFR avant déduction de la marge de variation fournie
24 623
1 231
Tous les autres actifs ne relevant pas des catégories ci-dessus
15 962
1 297
68 143
70 844
Éléments de hors bilan
117 757
0
339 179
5 742
Financement stable requis total
756 669
Ratio de financement stable net (%)
115,7 %
Au-delà des effets structurels – combinant collecte de dépôts et production de crédits – qui se traduisent par la production d’un excédent naturel de NSFR pour le Groupe BPCE, les effets conjoncturels incluant collecte additionnelle de dépôts clientèle et wholesale et recours au TLTRO III expliquent le niveau très largement excédentaire affiché au 31 décembre 2021.
Le montant de financement stable disponible s’élève ainsi pour le Groupe BPCE à 875,3 milliards d’euros et est principalement constitué :
•de dépôts à la clientèle (376 milliards d’euros) dont une part significative de dépôts réputés stables, et en progression constante depuis juin 2021 reflétant les niveaux élevés d’épargne constatés sur la période ; et
•de financements de gros (364 milliards d’euros) dans lesquels figurent les dépôts aux entreprises également en hausse dans le contexte actuel, par rapport à juin 2021. Ces financements comprennent aussi le recours au TLTRO III qui représente 97 milliards d’euros de financement à plus d’un an au 31 décembre 2021.
Le montant de financement stable requis s’élève, quant à lui, à 756,7 milliards d’euros, résultat d’un niveau important de prêts et titres performants dont l’impact est de 611,7 milliards d’euros.
en millions d’euros
31/12/2021
Valeur comptable
des actifs grevés
Juste valeur des actifs
grevés
Valeur comptable
des actifs non grevés
Juste valeur des actifs
non grevés
dont
EHQLA et
HQLA
théori-
quement
éligibles
dont
EHQLA et
HQLA
théori-
quement
éligibles
dont
EHQLA et
HQLA
dont
EHQLA et
HQLA
Actifs de l’établissement publiant les informations
334 073
72 938
1 036 947
28 255
Instruments de capitaux propres
28 321
25 474
28 321
25 474
22 108
5 824
18 098
5 848
Titres de créance
83 384
47 619
82 921
47 564
24 026
23 188
37 637
31 798
dont : obligations garanties
368
185
372
185
1 256
1 073
1 279
1 098
dont : titrisations
19 429
0
19 101
0
0
0
0
0
dont : émis par des administrations publiques
44 263
41 815
44 140
41 752
17 740
17 032
20 156
19 626
dont : émis par des sociétés financières
14 630
4 033
14 562
4 034
4 959
4 959
5 176
5 140
dont : émis par des sociétés non financières
3 009
1 648
3 011
1 654
0
0
10 575
5 949
Autres actifs
221 369
0
990 812
0
en millions d’euros
31/12/2020
Valeur comptable
des actifs grevés
Juste valeur des actifs
grevés
Valeur comptable
des actifs non grevés
Juste valeur des actifs
non grevés
dont
EHQLA et
HQLA
théori-
quement
éligibles
dont
EHQLA et
HQLA
théori-
quement
éligibles
dont
EHQLA et
HQLA
dont
EHQLA et
HQLA
Actifs de l’établissement publiant les informations
283 847
51 027
1 029 545
47 179
Instruments de capitaux propres
15 350
14 561
0
0
16 855
14 561
0
0
Titres de créance
75 993
36 466
74 835
35 417
36 279
32 810
31 981
11 429
dont : obligations garanties
734
391
716
391
1 398
391
1 349
1 310
dont : titrisations
19 177
0
18 958
0
1 456
0
0
0
dont : émis par des administrations publiques
40 356
34 250
39 277
33 198
29 964
29 742
18 818
0
dont : émis par des sociétés financières
11 835
239
11 766
240
2 756
239
1 896
1 425
dont : émis par des sociétés non financières
2 678
1 673
2 684
1 677
0
0
9 635
1 896
Autres actifs
193 161
0
831 337
0
en millions d’euros
31/12/2021
Juste valeur des sûretés grevées reçues ou
des propres titres de créances grevés émis
Non-grevés
Juste valeur des sûretés reçues ou des
propres titres de créances émis pouvant
être grevés
dont EHQLA
et HQLA
théoriquement
éligibles
dont EHQLA
et HQLA
Sûretés reçues par l’établissement publiant les informations
132 900
96 218
94 895
48 445
Prêts à vue
0
0
0
0
Instruments de capitaux propres
39 703
17 519
26 108
4 963
Titres de créance
94 574
79 976
47 459
43 482
dont : obligations garanties
581
366
1 484
1 484
dont : titrisations
4 652
0
0
0
dont : émis par des administrations publiques
73 051
70 843
34 697
34 300
dont : émis par des sociétés financières
13 058
6 143
6 547
6 547
dont : émis par des sociétés non financières
1 341
408
4 707
1 485
Prêts et avances autres que prêts à vue
0
0
20 710
0
Autres sûretés reçues
0
0
0
0
Propres titres de créance émis autres que propres obligations garanties ou titrisations
0
0
0
0
Propres obligations garanties et titrisations émises et non encore données en nantissement
400
0
TOTAL SÛRETÉS REÇUES ET PROPRES TITRES DE CRÉANCE ÉMIS
464 722
170 859
en millions d’euros
31/12/2020
Juste valeur des sûretés grevées reçues ou
des propres titres de créances grevés émis
Non-grevés
Juste valeur des sûretés reçues ou des
propres titres de créances émis pouvant
être grevés
dont EHQLA
et HQLA
théoriquement
éligibles
dont EHQLA
et HQLA
Sûretés reçues par l’établissement publiant les informations
139 345
96 989
90 822
54 830
Prêts à vue
0
0
0
0
Instruments de capitaux propres
37 880
20 905
25 934
5 291
Titres de créance
101 417
75 990
49 539
49 539
dont : obligations garanties
1 305
657
1 803
1 709
dont : titrisations
8 357
0
0
0
dont : émis par des administrations publiques
85 108
74 860
42 217
42 217
dont : émis par des sociétés financières
5 500
146
952
906
dont : émis par des sociétés non financières
1 176
565
4 154
1 882
Prêts et avances autres que prêts à vue
0
0
15 996
0
Autres sûretés reçues
0
0
0
0
Propres titres de créance émis autres que propres obligations garanties ou titrisations
0
0
0
0
Propres obligations garanties et titrisations émises
et non encore données en nantissement435
0
TOTAL SÛRETÉS REÇUES ET PROPRES TITRES
DE CRÉANCE ÉMIS424 225
149 038
en millions d’euros
31/12/2021
Passif correspondants, passifs
éventuels ou titres prêtés
Actifs, sûretés reçues et propres
titres de créances émis autres
qu’obligations garanties grevées et
titres adossés à des actifs grevés
Valeur comptable de passifs financiers sélectionnés
321 351
373 252
en millions d’euros
31/12/2020
Passif correspondants, passifs
éventuels ou titres prêtés
Actifs, sûretés reçues et propres
titres de créances émis autres
qu’obligations garanties grevées et
titres adossés à des actifs grevés
Valeur comptable de passifs financiers sélectionnés
246 101
252 756
Un actif ou une sûreté est grevé(e) dès lors qu’il/elle est immobilisé(e) comme une garantie, sûreté ou rehaussement d’une opération d’un établissement.
En date d’arrêté du 31 décembre 2021, le ratio des actifs grevés par rapport aux actifs du bilan du Groupe est de 29,2 %, en hausse de 0,5 % par rapport au ratio du 31 décembre 2020 (28,7 %).
Le montant total des charges grevant les actifs (actifs et sûretés grevés) s'élève à 470,7 milliards d'euros.
Le Groupe mobilise ses actifs et sûretés dans le but d’obtenir des refinancements à conditions avantageuses et de réaliser des opérations de pension et de dérivés.
–91,5 milliards d’euros de prêts et créances pour garantir les obligations « covered bonds » émises par les entités BPCE SFH, SCF et Natixis Pfandbriefbank. Les taux de surdimensionnement appliqués s’élèvent respectivement à 105 % pour BPCE SFH/SCF et 102 % pour Natixis Pfandbriefbank,
–143,4 milliards d’euros de créances et titres mobilisés en Banque centrale pour réaliser les opérations de TLTRO. L’organe central du Groupe pilote le dispositif de pool 3G pour le compte des établissements,
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10.1 Procédures judiciaires et d’arbitrage – BPCE
Commissions d’échange Image chèque
Dossier de place porté par Banques Populaires Participations (BP Participations) et Caisses d’Épargne Participations (CE Participations) et dorénavant par BPCE suite à la fusion-absorption de BP Participations et CE Participations par BPCE.
Le 18 mars 2008, la BFBP et la CNCE ont reçu, comme les autres banques de la place, une notification de griefs du conseil de la concurrence. Il est reproché aux banques d’avoir instauré et fixé en commun le montant de la commission d’échange image-chèque, ainsi que des commissions connexes sur le chèque.
Le 20 septembre 2010, l’Autorité de la concurrence a rendu une décision prononçant des sanctions à l’encontre des banques incriminées (90,9 millions d’euros pour BPCE). Les banques incriminées (à l’exception de la Banque de France) ont interjeté appel.
Le 23 février 2012, la Cour d’Appel de Paris a annulé la décision de l’Autorité de la concurrence et BPCE a obtenu le remboursement de l’amende de 90,9 millions d’euros payée par le Groupe.
Le 23 mars 2012, l’Autorité de la concurrence a formé un pourvoi en cassation contre l’arrêt de la Cour d’Appel de Paris.
Le 14 avril 2015, la Cour de Cassation, saisie par l’Autorité de la concurrence, a cassé la décision de la Cour d’Appel de Paris de 2012 pour vice de forme. Les banques ont dû régler à nouveau l’amende.
BPCE, à l’instar des autres banques incriminées, a saisi la Cour d’Appel de Paris afin que cette dernière purge ce vice de forme et confirme sa décision de 2012, de sorte que l’amende soit remboursée à BPCE in fine.
La Cour d’Appel de renvoi a rendu sa décision le 21 décembre 2017 et a confirmé l’analyse de l’Autorité de la concurrence de 2010, contredisant ainsi la première décision de la Cour d’appel de Paris de 2012.
La Cour considère que la mise en place de la commission EIC et des CSC constitue une pratique anticoncurrentielle par objet et confirme la condamnation des banques aux amendes prononcées par l’ADLC. Cependant, la Cour réduit l’amende pour les Caisses d’Epargne pour un montant de 4,07 millions d’euros en annulant la majoration d’amende de 10 % imposée par l’ADLC à certaines banques pour leur rôle moteur dans les négociations. BPCE, venant aux droits de CE Participations, a récupéré auprès du Trésor cette somme de 4,07 millions d’euros.
Les banques ont déposé une déclaration de pourvoi le 22 janvier 2018 auprès de la Cour de cassation.
Le 29 janvier 2020, la Cour de cassation a rendu sa décision et a cassé l’arrêt d’appel pour absence de base légale sur la démonstration d’un objet anticoncurrentiel. Il s’agit d’un arrêt avec renvoi devant la Cour d’appel, les banques étant replacées dans l’état où elles se trouvaient à l’issue de la décision de l’ADLC (Autorité de la concurrence).
La Cour d’appel de renvoi a rendu le 2 décembre 2021 sa décision et a réformé la quasi-intégralité de la décision de l’Autorité de la concurrence de 2010 sanctionnant 11 banques et a annulé les 384,9 millions d’euros d’amendes infligées aux banques.
Cet arrêt sur renvoi après une seconde cassation (arrêt du 29 janvier 2020), a permis à BPCE SA de récupérer le 30 décembre 2021 la somme totale de 90 962 647,35 euros (correspondant aux 38,09 millions pour les BP et 48,74 millions pour les CE, ainsi que les 4 millions complémentaires versés par BPCE SA au Trésor en avril 2020 (correspondant au remboursement de la réduction d’amende des CE prononcée par l’arrêt d’appel du 21 décembre 2017).
Aux termes de sa décision, la Cour d’Appel a estimé que l’instauration, lors du passage à la dématérialisation du traitement des chèques, de commissions interbancaires pour l’échange d’image-chèque (CEIC) et pour services connexes sur annulation d’opérations compensées à tort (AOCT), n’a faussé la concurrence ni par son objet ni par ses effets. Sur l’objet anticoncurrentiel de l’accord, selon la Cour il n’est pas permis de considérer, en l’absence d’expérience acquise pour ce type de commissions de nature compensatoire et dissuasive, que par leur nature même, elles présentent un degré de nocivité suffisante à l’égard de la concurrence pour être qualifiées de restriction de concurrence par objet. Sur les effets de l’accord, la Cour considère qu’il n’est pas établi que la CEIC a eu des effets réels sur les prix du service de la remise de chèque, et partant, qu’elle a de manière effective contraint les banques dans leur politique tarifaire. Ainsi la Cour d’appel de Paris conclut qu’aucun grief notifié aux Banques n’était fondé et, en conséquence, dit qu’il n’est pas établi que l’instauration, par l’accord du 3 février 2000, des commissions interbancaires litigieuses et la perception de ces commissions à compter du 1er janvier 2002 ont enfreint les dispositions de l’article 101 TFUE et l’article L. 420-1 du Code de commerce.
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10.2 Procédures judiciaires et d’arbitrage – Natixis
Affaire Madoff
L’encours Madoff est estimé à 319,3 millions d’euros de contre-valeur au 31 décembre 2021 intégralement provisionné à cette date, contre 503,4 millions d’euros au 31 décembre 2020, en réduction suite à la confirmation de la liquidation de certains actifs déposés au nom de Natixis et, intégralement provisionnés. L’impact effectif de cette exposition dépendra à la fois du degré de recouvrement des actifs déposés au nom de Natixis et de l’issue des voies de recours notamment judiciaires dont dispose la banque. Par ailleurs, une divergence a émergé en 2011 sur l’application de la convention d’assurance responsabilité civile professionnelle sur ce dossier, conclue avec des lignes successives d’assureurs pour un montant total de 123 millions d’euros. Alors que la Cour d‘appel de Paris avait confirmé en novembre 2016, comme le Tribunal de commerce avant elle, la prise en charge par les assureurs de la première ligne, à hauteur des polices souscrites, des pertes subies par Natixis du fait de la fraude Madoff, la Cour de cassation a prononcé le 19 septembre 2018 l’annulation de l’arrêt attaqué et renvoyé l’affaire devant la Cour d’appel de Paris autrement composée. La Cour a rendu le 24 septembre 2019 une décision défavorable à Natixis qui infirme le jugement du Tribunal de commerce de Paris. Natixis a formé un pourvoi en cassation en décembre 2019. La Cour de cassation a rejeté le pourvoi le 4 novembre 2021, de sorte que l’arrêt de la Cour d’appel de Paris du 24 septembre 2019 défavorable à Natixis devient définitif et irrévocable.
Irving H. Picard, le liquidateur de Bernard L. Madoff Investment Securities LLC (« BMIS ») a déposé une demande de restitution à la liquidation de sommes perçues avant la découverte de la fraude, par un acte auprès du tribunal des faillites (United States Bankruptcy Court) du Southern District de New York à l’encontre de plusieurs institutions bancaires, incluant une demande de 400 millions de dollars contre Natixis. Natixis conteste les griefs invoqués à son encontre et a pris les mesures nécessaires pour se défendre et assurer la sauvegarde de ses droits. Natixis a déposé des recours dont une « Motion to Dismiss » demandant le rejet de l’action à titre préliminaire et avant toute décision au fond et une « Motion to Withdraw the Reference » pour transférer certaines questions à la compétence de la District Court fédérale. Ces actions ont fait l’objet de nombreuses décisions et recours et sont toujours en cours. Une décision de novembre 2016 du tribunal des faillites a rejeté un certain nombre des demandes de restitution initiées parle liquidateur sur le fondement de l’extraterritorialité.
En septembre 2017, la cour du Second Circuit a octroyé au liquidateur de BMIS et aux défendeurs le droit de faire appel de la décision du tribunal des faillites sur l’extraterritorialité directement auprès du Second Circuit, évitant ainsi l’appel intermédiaire auprès de la district court. En février 2019, la cour du Second Circuit a cassé la décision du tribunal des faillites sur l’extraterritorialité. En août 2019, Natixis s’est joint au groupe des défendeurs ayant déposé une demande de permission pour faire appel de la décision de la cour du Second Circuit auprès de la Cour Suprême. La Cour Suprême a refusé en juin 2020 d’entendre l’affaire. La cour du Second Circuit a le 30 août 2021 précisé le concept de « good faith » en décidant (i) qu’il est déterminé en fonction du standard de « inquiry notice » qui est moins favorable aux défendeurs et (ii) que la charge de la preuve en incombe non au liquidateur de BMIS mais aux défendeurs. Ces points préliminaires ayant désormais été tranchés, la procédure se poursuit au fond.
En outre, les liquidateurs de Fairfield Sentry Limited et Fairfield Sigma Limited ont intenté un grand nombre d’actions à l’encontre d’investisseurs ayant dans le passé obtenu des paiements de ces fonds au titre de rachats de parts (plus de 200 actions ont été intentées à New York). Certaines entités de Natixis sont concernées en tant que défenderesses dans quelques-unes de ces actions. Natixis considère ces actions comme étant dénuées de tout fondement et se défend vigoureusement. Ces actions ont été suspendues pendant quelques années et le tribunal des faillites a en octobre 2016 autorisé les liquidateurs à modifier leur demande initiale. Les défenderesses ont répondu de manière consolidée en mai et juin 2017. En août 2018, le tribunal des faillites a rendu une décision sur la « Motion to Dismiss » (demandant le rejet de l’action à titre préliminaire et avant toute décision au fond) déposée par les défenderesses. Le juge ne s’est prononcé que sur un des fondements, celui de la compétence personnelle (« personal jurisdiction ») pour juger que cette dernière manquait dans l’action à l’encontre des défenderesses. En décembre 2018, le juge a rendu une décision sur la « Motion to Dismiss » rejetant les actions des liquidateurs fondées sur des « common law claims » (unjust enrichment, money had and received, mistaken payment and constructive trust) et les actions contractuelles mais rejetant la « Motion to Dismiss » portant sur les actions fondées sur le droit des Îles Vierges Britanniques tout en réservant la possibilité de plaider l’application du Section 546(e) safe harbor. En mai 2019, les liquidateurs ont fait appel de la décision du tribunal des faillites auprès de la District Court. Les défenderesses, dont Natixis, ont déposé le 9 mars 2020 une motion s’opposant à cet appel et ont renouvelé le 16 mars 2020 leur motion to dismiss initiale. Le tribunal des faillites a demandé aux défenderesses de limiter la motion to dismiss aux arguments pouvant conduire au rejet de l’intégralité des actions des liquidateurs (au titre du Section 546(e) safe harbor ou de l’irrégularité de l’assignation initiale). Le tribunal des faillites a rejeté en décembre 2020 les actions fondées sur le droit des Îles Vierges Britanniques considérant que les défenderesses, dont Natixis, bénéficient du Section 546(e) safe harbor. Cette décision, susceptible d’entraîner le rejet des demandes de claw back, est susceptible de recours. La procédure suit son cours.
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11 RISQUES DE NON-CONFORMITÉ ET SÉCURITÉ
Conformément aux exigences légales et réglementaires citées supra, aux normes professionnelles et aux chartes de contrôle régissant le Groupe BPCE, l’organisation des fonctions visant à maîtriser le risque de non-conformité s’insère dans le dispositif de contrôle interne de l’ensemble des établissements du Groupe BPCE et de ses filiales.
La direction de la Conformité groupe, rattachée au Secrétariat général du Groupe BPCE, exerce sa mission de manière indépendante des directions opérationnelles ainsi que des autres directions de Contrôle interne avec lesquelles elle collabore. Elle comprend les pôles :
•Sécurité Financière ayant en charge la LCB/FT (Lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme), le respect des mesures de sanctions et d’embargo, la lutte contre la corruption et la lutte contre la fraude interne ;
La filière conformité, « fonction de vérification de la conformité » définie par l’EBA et repris par l’arrêté du 3 novembre2014, modifié par l’arrêté du 25 février 2021, a en charge la prévention, la détection, la mesure et la surveillance des risques de non-conformité afin d’en assurer leur maîtrise.
La direction de la Conformité groupe exerce ses responsabilités dans le cadre du fonctionnement en filière métier.
Elle joue un rôle d’orientation, d’impulsion, de pilotage et de contrôle auprès des responsables de la filière conformité des affiliés et filiales. Les responsables de la Conformité nommés au sein des différentes entités du Groupe, dont les Banques Populaires les Caisses d’Epargne et les filiales directes soumises au dispositif réglementaire de surveillance bancaire et financière, lui sont rattachés au travers d’un lien fonctionnel fort.
La direction de la Conformité groupe conduit toute action de nature à renforcer la conformité des produits, services et processus de commercialisation, la protection de la clientèle, le respect des règles de déontologie, la lutte contre le blanchiment des capitaux et contre le financement du terrorisme, la lutte contre les abus de marché, la surveillance des opérations et le respect des mesures de sanctions et embargo. Elle s’assure du suivi des risques de non-conformité dans l’ensemble du Groupe. Dans ce cadre, elle construit et révise les normes proposées à la gouvernance du Groupe BPCE, partage les bonnes pratiques et anime des groupes de travail composés de représentants de la filière.
La diffusion de la culture du risque de non-conformité et de la prise en compte de l’intérêt légitime des clients se traduit également par la formation des collaborateurs de la filière et la sensibilisation d’autres directions dont notamment la Banque de Proximité et d’Assurance et le Pôle Digital 89C3.
•collabore et valide le contenu des supports des formations destinées notamment à la filière conformité en lien avec la direction des Ressources humaines Groupe et le département Gouvernance des Risques de la direction des Risques qui coordonne le plan annuel des filières risques et conformité ;
•contribue à la formation des acteurs des filières, notamment par des séminaires annuels spécialisés (sécurité financière, conformité, déontologie, pilotage du contrôle permanent de conformité…) ;
•coordonne la formation des directeurs/responsables de la Conformité par un dispositif dédié en lien avec le pôle culture risques et conformité de la direction des Risques ;
•anime et contrôle la filière conformité des établissements notamment grâce à des journées nationales et un dispositif de contrôles permanents coordonné au niveau groupe ;
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11.1 Conformité
Organisation
La direction de la Conformité Groupe regroupe trois lignes métiers principales et une structure transversale dédiée au pilotage et à la Coordination de la Conformité.
La conformité est organisée comme suit :
La Conformité Bancassurance contribue à la prévention des risques de non-conformité aux réglementations et normes professionnelles sur le périmètre des activités bancaires et d’assurance non vie. À ce titre, elle accompagne les filières opérationnelles dans l’élaboration et la diffusion de normes (y compris les recommandations de l’ACPR et les orientations de l’ABE) et dans la mise en conformité aux évolutions réglementaires de leurs processus. La Conformité Bancassurance étudie également les mises en marché de nouveaux produits et participe à la validation des processus et documents commerciaux. Enfin elle accompagne et anime la filière conformité sur l’ensemble de ces sujets, et contribue à l’élaboration de modules de formations destinés aux collaborateurs du Groupe.
La Conformité Épargne Financière et Déontologie couvre la conformité et la déontologie des activités financières, telle que définie par le règlement général de l’Autorité des marchés financiers (AMF) ainsi que la prévention des risques de non-conformité des domaines législatifs et réglementaires sur le périmètre de l’assurance vie et prévoyance. Ce pôle conduit, sur le périmètre cité, les travaux de mise en œuvre des réglementations applicables et assure des missions liées notamment aux agréments des produits et services, à la validation des supports commerciaux, à la formation des collaborateurs et à la prévention des conflits d’intérêts, en s’assurant du respect de la primauté des intérêts du client, des règles de place et des normes professionnelles des métiers bancaires et financiers, et, enfin, les règlements et normes internes en matière de déontologie. Il comprend également la responsabilité du contrôle des services d’investissement et le fonctionnement de la sous-filière des responsables de la conformité des services d’investissement (RCSI). Depuis fin 2016, la conformité des services d’investissement reprend également la mission de SRAB (séparation régulation des activités bancaires) – Volcker office. Elle accompagne, anime et supervise la filière conformité des entités du Groupe sur ce périmètre. Enfin, depuis 2021, elle a en charge le dispositif Déontologie Groupe.
La Sécurité Financière couvre les activités liées à la Lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme (LCB/FT), aux sanctions financières internationales, embargos et gel des avoirs et aux dispositifs anti-corruption. Elle accompagne et anime la filière conformité sur l’ensemble de ces sujets, actualisant la documentation de référence dans le respect des évolutions réglementaires de la LCB/FT, des mesures nationales et internationales de sanctions embargos, financières, ainsi qu’en matière de corruption.
Le Pilotage et la Coordination Transversale couvre la coordination des fonctions de conformité, la centralisation des relations avec les régulateurs, les superviseurs et l’Inspection générale groupe en matière de conformité. En s’appuyant sur les expertises des pôles Conformité Bancassurance et Conformité Epargne Financière, il assure le pilotage de la cartographie des risques de non-conformité, la supervision des dispositifs de reportings les travaux sur les projets transversaux avec pour objectif d’accroître la maîtrise des risques de non-conformité par les établissements du Groupe BPCE.
1. Mesure et surveillance du risque de non-conformité
2. Gouvernance et surveillance des produits
•En ce qui concerne les risques de non-conformité, conformément à l’arrêté du 3 novembre 2014 (modifié le 25 février 2021), ceux-ci sont analysés, mesurés, surveillés et maîtrisés en :
•disposant en permanence d’une vision de ces risques et du dispositif mis en place pour les prévenir ou les réduire avec la mise à jour de leur recensement dans le cadre de la nouvelle cartographie des risques de non-conformité,
•s’assurant pour les risques les plus importants qu’ils font, si besoin, l’objet de contrôles et de plans d’action visant à mieux les encadrer.
•La maîtrise du risque de non-conformité au sein du Groupe BPCE s’appuie sur la réalisation d’une cartographie des risques de non-conformité et le déploiement de contrôles de conformité de niveau 1 et 2 obligatoires et communs à l’ensemble des établissements en banque de détail du Groupe.
•Une mesure d’impact du risque de non-conformité a été calibrée et réalisée avec les équipes risques opérationnels du Groupe, selon la méthodologie de l’outil du risque opérationnel OSIRISK, en tenant compte des dispositifs de maîtrise du risque mise en place par les établissements, venant réduire les niveaux des risques bruts.
•Tous les nouveaux produits ou services quel que soit leur canal de distribution ainsi que tous les supports commerciaux, relevant de l’expertise de la fonction conformité, sont examinés en amont par celle-ci. Cette dernière s’assure ainsi que les exigences réglementaires applicables sont respectées et veille à la clarté et à la loyauté de l’information délivrée à la clientèle visée et, plus largement, au public. Une attention particulière est également portée à la surveillance des produits tout au long de leur cycle de vie.
•Par ailleurs, la conformité coordonne la validation des défis commerciaux nationaux, s’assure que les conflits d’intérêts sont encadrés et que la primauté des intérêts des clients est prise en compte.
•La conformité veille tout particulièrement à ce que les procédures et parcours de vente, ainsi que politiques commerciales, garantissent à tout moment et pour tous les segments de clientèle, le respect des règles de conformité et déontologiques, notamment que le conseil fourni au client est adapté à ses besoins.
Le Groupe BPCE a poursuivi en 2021 le programme mis en place afin de renforcer la complétude et la conformité des dossiers de connaissance client réglementaire tout au long de la relation d’affaires. Ce dispositif, s’est attaché, en lien avec les plateformes informatiques, à bloquer toute ouverture de compte en cas d’absence d’auto-certification fiscale et de non-exhaustivité du dossier réglementaire client. Des actions ont également été menées afin d’accompagner les établissements dans des actions de remédiation des dossiers incomplets (ciblage des clients, kits de communication, reportings). Enfin, des travaux se poursuivent afin de déployer un dispositif d’actualisation des dossiers de connaissance client réglementaire.
BPCE a poursuivi le plan de remédiation sur son dispositif de commercialisation en matière d’épargne financière relativement à la directive et au règlement européen sur les Marchés d’Instruments Financiers (MIF2), à la directive sur la distribution d’assurance et à la réglementation PRIIPs.
BPCE a également mis en œuvre un plan de remédiation de mise en conformité des entités du Groupe au regard des obligations réglementaires EMIR. Concernant le règlement lié au reporting des opérations de financement SFTR (Securities Financing Transaction Reglement). La mise en œuvre du reporting est appliquée depuis le 13 juillet 2020.
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11.2 Sécurité financière
Organisation
Ce domaine couvre la lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme, le respect des sanctions internationales visant des personnes, des entités ou des pays, la lutte contre la corruption et la lutte contre la fraude interne.
La prévention de ces risques au sein du Groupe BPCE repose sur :
Une culture d’entreprise
Cette culture, diffusée à tous les niveaux hiérarchiques, a pour socle :
•des principes de relations avec la clientèle visant à prévenir les risques, qui sont formalisés et font l’objet d’une information régulière du personnel ;
•un dispositif harmonisé de formation des collaborateurs du groupe et des formations spécifiques aux collaborateurs de la filière sécurité financière.
Une organisation
Conformément aux chartes du Groupe BPCE, les établissements disposent tous d’une unité dédiée à la sécurité financière. Au sein du Secrétariat général, un département dédié anime la filière, définit la politique en matière de sécurité financière pour l’ensemble du groupe, élabore et fait valider les différentes normes et procédures, et s’assure de la prise en compte de ces risques lors de la procédure d’agrément des nouveaux produits et services commerciaux par BPCE.
Des traitements adaptés
Conformément à la réglementation, les établissements disposent de moyens de détection des opérations atypiques adaptés à leur classification des risques, permettant d’effectuer, le cas échéant, les examens renforcés et les déclarations nécessaires auprès du service Tracfin (Traitement et action contre les circuits financiers clandestins) ou de tout autre service compétent dans les délais les plus brefs. La classification des risques du groupe intègre la problématique des pays « à risques » que ce soit au plan du blanchiment, du terrorisme, de la fraude fiscale ou de la corruption. Le dispositif du groupe a par ailleurs été renforcé avec la mise en place d’un référentiel et de scénarios automatisés adaptés aux spécificités du financement du terrorisme. S’agissant du respect des mesures restrictives liées aux sanctions internationales, les établissements du groupe sont dotés d’outils de filtrage qui génèrent des alertes sur les clients (gel des avoirs de certaines personnes ou entités) et sur les flux internationaux (gel des avoirs et pays faisant l’objet d’un embargo européen et/ou américain).
Une supervision de l’activité
La prévention de ces risques donne lieu à un reporting interne à destination des dirigeants et des organes délibérants et à destination de l’organe central.
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11.3 Continuité d’activité
La maîtrise des risques d’interruption d’activité est abordée dans sa dimension transversale, avec l’analyse des principales lignes métiers critiques du Groupe, notamment la liquidité, les moyens de paiement, les titres, les crédits aux particuliers et aux entreprises, ainsi que le fiduciaire.
Organisation
Le pôle continuité d’activité groupe, rattaché à la direction Sécurité groupe, exerce ses missions de manière indépendante des directions opérationnelles. Celles-ci consistent à :
•piloter la réalisation et le maintien en condition opérationnelle des plans d’urgence et de poursuite d’activité groupe ;
Les outils associés au dispositif de gestion de crise sont en constante évolution pour en améliorer l’ergonomie et augmenter l’offre des fonctionnalités associées.
La gestion de la crise pandémique Covid-19 a été rétrogradée en mode veille. Ce statut assure une prise en compte efficace des décisions des Pouvoirs Publics.
Les projets d’amélioration de la résilience opérationnelle se sont poursuivis sur les sujets suivants :
•les analyses de risque, à partir d’un outil de cartographie (ArcGIS), dans le but de vérifier la cohérence des dispositifs avec un niveau de risque acceptable ;
•la validation et le déploiement d’un outil groupe de gestion des PCA pour des établissements clients, futurs bénéficiaires ;
•la poursuite de la qualification de la criticité des prestations dans le cadre du référentiel des contrats en cours de constitution ;
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11.4 Sécurité des systèmes d’information (SSI)
Organisation
La Direction Sécurité Groupe (DS-G) est notamment en charge de la sécurité des systèmes d’information (SSI) et de la lutte contre la cybercriminalité. Elle définit, met en œuvre et fait évoluer les politiques SSI groupe. Elle assure le contrôle permanent et consolidé de la SSI ainsi qu’une veille technique et réglementaire. Elle initie et coordonne les projets groupe de réduction des risques sur son domaine. Elle assure également dans son domaine la représentation du Groupe BPCE auprès des instances interbancaires de place ou des pouvoirs publics.
Une filière SSI est mise en place au sein du Groupe BPCE. Elle regroupe le responsable de la sécurité des systèmes d’information groupe (RSSI-G), qui anime cette filière, et les responsables SSI de l’ensemble des entreprises.
À ce titre, les responsables SSI des établissements affiliés maisons mères, des filiales directes et des GIE informatiques sont rattachés fonctionnellement au RSSI-G. Ce lien fonctionnel se matérialise par des actions d’animation et de coordination. Il implique notamment que :
•la politique sécurité des systèmes d’information groupe soit adoptée au sein des entreprises selon des modalités d’application soumises à la validation du responsable SSI groupe ;
•un reporting concernant le niveau de conformité des établissements à la politique SSI groupe, le contrôle permanent SSI, le niveau de risques SSI, les principaux incidents SSI et les actions engagées soit transmis au RSSI groupe.
Le projet d’élaboration d’une cartographie SSI exhaustive des systèmes d’information du Groupe incluant les systèmes d’information privatifs des établissements s’est poursuivi.
•campagne annuelle d’évaluation de la maturité du Groupe sur les cinq piliers du référentiel NIST (Detect, Identify, Protect, Respond, Recover) afin de fixer les objectifs chiffrés, de piloter les actions et d’en mesurer l’efficacité ;
–d’intégrer, si possible, toutes les applications du Groupe dans l’IAM avec un provisionnement automatique et une vue globale des habilitations.
LES DISPOSITIFS MIS EN ŒUVRE POUR LUTTER CONTRE LA CYBERCRIMINALITE
Avec la transformation digitale, l’ouverture des systèmes d’information du Groupe sur l’extérieur se développe continûment (cloud, big data, etc.). Plusieurs de ces processus sont progressivement dématérialisés. L’évolution des usages des collaborateurs et des clients engendre également une utilisation plus importante d’internet et d’outils technologiques interconnectés (tablettes, smartphones, applications fonctionnant sur tablettes et mobiles, etc.).
De ce fait, le patrimoine du Groupe est sans cesse plus exposé aux cybermenaces. Ces attaques visent une cible bien plus large que les seuls systèmes d’information. Elles ont pour objectif d’exploiter les vulnérabilités et les faiblesses potentielles des clients, des collaborateurs, des processus métier, des systèmes d’information ainsi que des dispositifs de sécurité des locaux et des datacenters.
Un Security Operation Center (SOC) groupe unifié intégrant un niveau 1, fonctionnant en 24x7 est opérationnel.
Plusieurs actions ont été menées, afin de renforcer les dispositifs de lutte contre la cybercriminalité :
•travaux de sécurisation des sites Internet hébergés à l’extérieur ;
•capacités de tests de sécurité des sites Internet et applications améliorées ;
•mise en place d’un programme de Divulgation Responsable des vulnérabilités par le CERT Groupe BPCE.
Sensibilisation des collaborateurs à la cybersécurité
Outre le maintien du socle commun groupe de sensibilisation des collaborateurs à la SSI, l’année 2021 a été marquée par la poursuite des campagnes de sensibilisation au phishing et par le renouvellement de la participation au « mois européen de la cybersécurité ».
Sur le périmètre de BPCE SA, outre les revues récurrentes des habilitations applicatives et de droits sur les ressources du SI (listes de diffusion, boîtes aux lettres partagées, dossiers partagés, etc.), la surveillance de l’ensemble des sites web publiés sur Internet et le suivi des plans de traitement des vulnérabilités sont renforcés ainsi que la surveillance du risque de fuite de données par mail ou l’utilisation de service de stockage et d’échange en ligne
De nouvelles campagnes de sensibilisation et de formation des collaborateurs ont par ailleurs été menées :
•test de phishing, campagne de sensibilisation au phishing et accompagnement des collaborateurs en situation d’échecs répétés ;
•participation aux réunions d’accueil des nouveaux collaborateurs, intégrant notamment les menaces et risques liés aux situations de télétravail.
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12 RISQUES OPÉRATIONNELS
Le Groupe BPCE s’est muni d’un dispositif de mesure des risques non financiers via l’utilisation normalisé d’indicateurs. Ceux-ci couvrent les indicateurs du dispositif RAF, les indicateurs issus de l’arrêté du 3 novembre 2014, mais aussi d’indicateurs qualitatifs visant à mesurer l’adhérence de la filière aux normes du risque opérationnel.
La politique risques opérationnels du Groupe consiste à conserver, par entité et en consolidé, l’ensemble de ces indicateurs sous les limites fixées. En cas de dépassement, des mesures appropriées et actions correctives doivent être engagées par les métiers propriétaires des risques pour remédier aux éventuelles défaillances. Ces mesures et actions correctives doivent être suivies par le comité en charge des risques opérationnels.
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Organisation
Au sein de la direction des Risques du Groupe BPCE, le département des risques opérationnels groupe (DROG) est en charge de l’identification, de la mesure, du suivi et de la maîtrise des risques opérationnels auxquels toutes les activités et fonctions des établissements et filiales sont exposées.
•d’une organisation centrale et d’un réseau de responsables risques opérationnels et de correspondants risques opérationnels, déployé au sein de toutes les activités, entités et filiales des établissements et filiales du Groupe ;
•sur l’ensemble des structures consolidées ou contrôlées par l’établissement ou la filiale (bancaires, financières, assurances…) ;
•sur l’ensemble des activités comportant des risques opérationnels, y compris les activités externalisées au sens de l’article 10 q et de l’article 10 r de l’arrêté du 3 novembre 2014 modifié « activités externalisées et prestations de services ou autres tâches opérationnelles essentielles ou importantes ».
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Méthodologie
Le dispositif de gestion des risques opérationnels s’inscrit dans les dispositifs Risk Assessment Statement (RAS) et Risk Assessment Framework (RAF) définis par le Groupe. Ces dispositifs et indicateurs sont déclinés aux bornes de chaque établissement et filiale du Groupe.
La méthodologie de cartographie s’inscrit dans le dispositif de contrôle permanent du Groupe et intègre les filières risques opérationnels, conformité, sécurité du système d’Information, sécurité des personnes et des biens et enfin contrôles permanents.
La mesure de l’exposition aux risques est fondée sur un modèle prospectif permettant de quantifier et classer les situations de risques et fournir ainsi au comité dédié risques non financiers les éléments qui lui permettront de définir sa tolérance aux risques.
Les indicateurs prédictifs de risques sont issus des principaux risques identifiés dans la cartographie des risques non financiers.
La surveillance et le suivi des risques sont renforcés par la production de reportings destinés à livrer une mesure harmonisée à l’ensemble du Groupe de son exposition et du coût du risque.
La production de la filière RO effectue deux types de contrôles de niveau 2 sur les risques opérationnels :
La fonction risques opérationnels de BPCE s’assure que l’organisation et les dispositifs en place au sein des établissements et des filiales leur permettent d’atteindre leurs objectifs et de remplir leurs missions.
•exerce une mission générale d’animation de la filière et un rôle de surveillance et de contrôle des risques sur les établissements/filiales et leurs filiales ;
•centralise et analyse l’exposition du Groupe aux risques non financiers, contrôle la mise en œuvre des actions correctrices décidées en comité en charge des risques opérationnels et escalade les délais excessifs de mise en œuvre ;
•exerce des contrôles afin de s’assurer du respect des normes et méthodes déployées dans les établissements et filiales ;
•assure la veille réglementaire, diffuse et relaie les alertes risques opérationnels dues aux incidents propageables aux établissements/filiales concernés ;
•établit des reportings, par établissement ou filiale, groupe et réglementaires (COREP RO), analyse les reportings et contenus des comités dédiés des établissements et filiales et alerte le comité risques non financiers groupe en cas de dispositif défaillant et/ou d’exposition aux risques excessive, qui lui-même se charge d’alerter l’établissement.
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Pilotage des risques opérationnels
1. Au niveau de chaque établissement du groupe
2. Au niveau du Groupe BPCE
Le comité en charge des risques opérationnels s’assure de la déclinaison de la politique de maîtrise des risques opérationnels et s’assure de la pertinence et de l’efficacité du dispositif. À ce titre, il :
•prend connaissance des incidents majeurs et récurrents et valide les actions correctives à mener ;
•prend connaissance des indicateurs en dépassement, décide des actions correctives à mener et effectue le suivi de l’état d’avancement des actions de réductions des risques ;
•examine les contrôles permanents réalisés au titre de la filière risques opérationnels et notamment les délais excessifs de mise en œuvre des actions correctives ;
•contribue à l’organisation et à la formation du réseau des correspondants risque opérationnel ;
•exprime les éventuels besoins d’évolution des polices d’assurance locales.
•sa fréquence varie en fonction de l’intensité du risque de l’établissement, selon trois régimes de fonctionnement revus annuellement par le CRNFG et communiqués aux entités.
De fréquence trimestrielle, le comité des risques non financiers du Groupe (CRNFG) est présidé par un membre du comité de direction générale.
Le comité a pour principales missions de définir la norme RO et s’assurer du déploiement du dispositif RO au sein des entités du Groupe et de définir la politique RO du Groupe. À ce titre, il :
•examine les risques majeurs du Groupe et définit son niveau de tolérance, décide la mise en œuvre des actions correctives globales affectant le Groupe et en suit les progrès ;
•évalue le niveau de ressources à allouer ;
•passe en revue les incidents majeurs sur le périmètre, valide la cartographie des risques opérationnels agrégée au niveau groupe qui contribue à la macrocartographie des risques ;
•suit les situations de risques majeures sur toutes les activités du Groupe intégrant les risques de non-conformité, du domaine de révision finance, de la sécurité des biens et personnes, PUPA, de la sécurité financière et de la sécurité des systèmes d’information (SSI) ;
•enfin, il valide les indicateurs RAF groupe liés aux risques non financiers ainsi que leurs seuils.
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Collecte des incidents et des pertes
La collecte des incidents répond à un objectif de connaissance du coût du risque, d’amélioration permanente des dispositifs de contrôle et à des objectifs réglementaires.
•disposer d’une profondeur d’analyse et d’une courbe d’expérience pour adapter les plans d’action et évaluer leur pertinence ;
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Suivi des risques opérationnels
Le dispositif de gestion du risque opérationnel s’appuie sur un processus de cartographie mis à jour annuellement par l’ensemble des entités du Groupe.
La démarche de cartographie permet d’identifier et de mesurer de façon prospective les processus les plus sensibles. Elle permet, pour un périmètre donné, de mesurer l’exposition aux risques des activités du Groupe pour l’année à venir. Cette exposition est alors évaluée et validée par les comités concernés afin de déclencher des plans d’action visant à réduire l’exposition. Le périmètre de cartographie inclut les risques émergents, les risques liés aux technologies de l’information et de la communication et à la sécurité dont cyber, les risques liés aux prestataires et les risques de non-conformité.
Cette même cartographie est utilisée dans le cadre de l’ICAAP du Groupe pour permettre d’identifier et de valoriser les risques opérationnels les plus importants du Groupe. La cartographie des risques opérationnels alimente également la macrocartographie des risques des établissements et donc, au global, du Groupe.
Les actions correctives sont engagées pour atténuer la fréquence, l’impact ou la propagation des risques opérationnels. Elles peuvent être mises en place suite à l’exercice de cartographie des risques opérationnels, de dépassement de seuil des indicateurs de risques ou à la survenance d’incidents.
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Procédure d’alerte pour les incidents
La procédure d’alerte sur les incidents graves, applicable à l’ensemble du périmètre du Groupe BPCE, vise à compléter et renforcer le système de collecte des pertes au sein du Groupe.
Un incident de risque opérationnel est considéré grave lorsque l’impact financier potentiel au moment de la détection est supérieur à 300 000 euros ou à 1 million d’euros pour Natixis. Est également considéré comme grave tout incident de risque opérationnel qui aurait un impact fort sur l’image et la réputation du Groupe ou de ses filiales.
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Mesure du risque opérationnel
Le Groupe BPCE applique la méthode standard pour le calcul des exigences en fonds propres. Au demeurant, les éléments de contrôle interne sont pris en compte dans l’évaluation des risques nets auxquels le Groupe est exposé.
Le suivi des risques opérationnels a fait l’objet des mesures spécifiques suivantes depuis le début de la crise sanitaire :
•mesure de l’exhaustivité des impacts : suivi conjoint entre les filières PUPA et risques opérationnels avec mode opératoire d’échanges et d’enregistrement des pertes sur risques opérationnels liées au Covid (établi dans le cadre d’audio-conférences mensuelles de la filière risques opérationnels des établissements) ;
•contrôle de l’exhaustivité et de la qualité des données saisies dans le système d’information : contrôle hebdomadaire de la saisie de tous les incidents risques opérationnels de toutes les entités du Groupe BPCE pour s’assurer que les pertes liées au Covid sont bien identifiées en tant que telles (contrôle sous la responsabilité de l’équipe filière risques opérationnels) ;
•les nouveaux incidents et flux mensuels sont reportés pour les incidents de risques opérationnels liés directement ou indirectement à la crise sanitaire (vision COREP) depuis le 1er mars (fraude externe, exécution-livraison et gestion des processus, dommages aux actifs corporels, pratiques en matière d’emploi et sécurité sur le lieu de travail, interruption d’activité et dysfonctionnements des systèmes, clients-produits et pratiques commerciales, fraude interne) ;
•mise en place d’un reporting mensuel dédié aux pertes Covid destiné à la BCE, aux dirigeants du Groupe BPCE et à la filière risques opérationnels (sous la responsabilité de l’équipe risques opérationnels consolidés) ;
•en outre, dans un objectif d’amélioration de la maîtrise de nos risques, des travaux d’identification de leviers (évolution des procédures, intégration de workflow IT, renforcement de la formation…) visant à améliorer les résultats des contrôles clés de premier niveau ainsi que l’adaptation des contrôles de second niveau ont été menés.
Activités bancaires
Indicateur pertinent
Exigences de
fonds propres
Montant
d’exposition
au risque
Exercice n-3
Exercice n-2
Précédent
exercice
Activités bancaires en approche élémentaire (BIA)
-
-
-
-
-
Activités bancaires en approche standard (TSA)/en approche standard de remplacement (ASA)
23 287
21 810
25 368
3 179
39 741
En approche standard (TSA):
23 287
21 810
25 368
En approche standard de remplacement (ASA):
-
-
-
Activités bancaires en approche par mesure avancée (AMA)
-
-
-
-
-
-
Techniques de réduction du risque opérationnel
En matière d’assurance, les réseaux et les filiales bénéficient d’une couverture de leurs risques opérationnels assurables dans le cadre des polices d’assurance groupe souscrites auprès de compagnies d’assurances de premier plan. Ce dispositif est complété par une captive de réassurance permettant d’adapter les niveaux de franchises.
•ainsi que des réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne, à l’exception de la Caisse d’Epargne Rhône-Alpes en ce qui concerne la couverture d’assurance « Dommages Matériels » aux Immeubles Sièges & Assimilés et à leur contenu (y compris matériels informatiques) et « pertes d’activités bancaires » consécutives, décrite ci-après au point E/ ;
Les principaux programmes d’assurance suivants en couverture de ses risques opérationnels assurables, en protection de son bilan et de son compte de résultat :
A/Combinée « Globale de Banque (Dommages Aux Valeurs & Fraudes) » & « Responsabilité Civile Professionnelle » d’une capacité indemnitaire totale de 215,5 millions d’euros par année d’assurance dont :
a)72,5 millions d’euros par an, combinés « Globale de Banque/Responsabilité Civile Professionnelle/Cyber-Risques » et mobilisables en sous-jacent des montants garantis indiqués en b) et/ou c) et/ou d) ci-après,
b)48 millions d’euros par sinistre et par an (sous-limité en « Fraudes » à 35 millions d’euros par sinistre), dédiés au seul risque « Globale de Banque »,
c)25 millions d’euros par sinistre et par an, spécifiques au seul risque « Responsabilité Civile Professionnelle »,
d)70 millions d’euros par sinistre et par an, combinés « Globale de Banque/Responsabilité Civile Professionnelle » et mobilisables en excédent ou après épuisement des montants garantis indiqués en b) et/ou c) ci-avant ;
le sinistre unitaire d’intensité maximum indemnisable par ce montage s’élève à 118,5 millions d’euros au titre de la garantie « Responsabilité Civile Professionnelle » et à 119 millions d’euros au titre de la garantie « Fraude » en excédent des franchises applicables ;
B/« Responsabilité Civile Intermédiations Réglementées » (en trois volets : Intermédiation Financière, Intermédiation en Assurances, Transaction/Gestion Immobilière) d’une capacité indemnitaire de 10 millions d’euros par sinistre et 13 millions d’euros par an ;
C/« Responsabilité Civile Exploitation » à hauteur de 100 millions d’euros par sinistre, complétée par une extension de garantie « RC Propriétaire Subsidiaire »/« RC Après Livraison – Réception » jusqu’à concurrence de 35 millions d’euros par sinistre et par année d’assurance ;
D/« Responsabilité Civile des Dirigeants et Mandataires Sociaux », à concurrence de 200 millions d’euros par sinistre et par année d’assurance ;
E/« Dommages Matériels » aux Immeubles Sièges & Assimilés et à leur contenu (y compris matériels informatiques) & « pertes d’activités bancaires » consécutives, à hauteur de 300 millions d’euros par sinistre (sous-limité en « pertes d’activités bancaires » consécutives à 100 millions d’euros par sinistre et 200 millions d’euros par an) ;
F/« Protection du Patrimoine Digital contre les Cyber-Risques » & « Pertes d’activités bancaires » consécutives, à hauteur de 140 millions d’euros par sinistre et 196,5 millions d’euros par année d’assurance.
La territorialité de ces couvertures s’étend au monde entier, en premier risque ou en parapluie, sous réserve de certaines exceptions, principalement en matière de « Responsabilité Civile Professionnelle » où la garantie n’est pas acquise aux établissements permanents situés aux États-Unis (la couverture étant en effet souscrite localement par les implantations américaines de Natixis).
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Organisation
La direction des Risques (DR) du Groupe BPCE s’assure, en coordination avec les maisons mères bancaires (BRED) et les structures assurantielles concernées (Natixis, Oney) de la mise en place effective et du fonctionnement des dispositifs de suivi des risques assurances (dont techniques) au sein des principaux organismes d’assurance dont le Groupe est l’actionnaire de référence, soit : la Compagnie Européenne de Garanties et de Cautions (CEGC), Prépar-Vie, Natixis Assurances y compris sa filiale BPCE Assurances, et Oney Insurance. Par ailleurs, une coordination est assurée avec Parnasse Garanties et sa Maison Mère CASDEN.
Suite à l’accord de cession de 29,5 % du capital par Natixis à Arch Capital, Coface est consolidée sur la base de la norme IAS 28 applicable aux entreprises non contrôlées. Cette Participation n’entre plus dans le périmètre des filières risques assurance groupe et conglomérat financier depuis juin 2020.
Ont été mis formellement en place des comités de Suivi des Risques Assurance (CSRA) pour chacune des compagnies qui ont lieu chaque trimestre.
Dans ce cadre, le principe de subsidiarité s’applique, avec des contrôles réalisés en premier lieu par les compagnies d’assurance, puis au niveau des directions des Risques des maisons-mères bancaires des compagnies (Natixis et BRED Banque Populaire), enfin par la DR du Groupe BPCE qui informe semestriellement le Comité Risques et Conformité Groupe (CRCG).
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Risques techniques assurance
Le risque d’assurance est le risque de tout décalage entre les sinistres prévus et les sinistres survenus. Selon les produits d’assurance concernés, le risque varie en fonction de l’évolution de facteurs macroéconomiques, des changements de comportement de la clientèle, de l’évolution de la politique de santé publique, des pandémies, des accidents et des catastrophes naturelles (tels que les tremblements de terre, les accidents industriels ou les actes de terrorisme ou de guerre). L’activité d’assurance-crédit est aussi exposée au risque de crédit.
La gestion des risques d’assurances nécessite de bien appréhender les risques techniques d’assurance afin d’être en capacité d’assumer ses engagements vis-à-vis des assurés et des bénéficiaires de contrats ; ce qui s’accompagne d’une attention particulière sur les risques financiers portés au travers des actifs en représentation.
Au-delà de la protection du bilan et du compte de résultat des compagnies d’assurances, l’objectif est de garantir la solvabilité et la liquidité des compagnies d’assurances.
Les compagnies du Groupe ont pour cela mis en place des dispositifs performants permettant la mesure, la remontée et le pilotage des risques. L’importante phase préparatoire a permis la mise en place des dispositifs permettant de se conformer aux nouvelles exigences réglementaires requises depuis le 1er janvier 2016 avec la mise en application de la directive « Solvabilité 2 » (Pilier I Exigences quantitatives de Solvabilité, Pilier II Gouvernance & ORSA, Pilier III Reportings prudentiels et information publique).
Par ailleurs, le Groupe a déployé, depuis 2011, une filière risque assurance. Celle-ci répond aux exigences de la directive conglomérat financier 2002/87/CE (FICOD) et sa transposition en France par l’arrêté du 3 novembre 2014 relatif à la surveillance complémentaire des conglomérats financiers, à travers le dispositif de suivi transversal des risques d’assurance du Groupe, et en veillant, en parallèle, à l’interopérabilité fonctionnelle et réglementaire entre les secteurs banque et assurance.
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Risques inhérents aux principales compagnies du Groupe
Natixis Assurances constitue le pôle Assurances de Natixis et est organisée autour de deux métiers :
•le métier Assurances de personnes, orienté sur le développement de portefeuilles d’assurance vie et de capitalisation à vocation d’épargne ou de retraite, ainsi que de portefeuilles de prévoyance ;
•le métier Assurances non vie, orienté sur le développement de portefeuilles d’assurance Auto, MRH (Multirisque habitation), accidents de la vie, protection juridique, santé et diverses garanties dommages.
Étant donné la prépondérance de l’activité d’épargne, les principaux risques de Natixis Assurances sont de nature financière. La compagnie est par ailleurs exposée au risque de souscription (vie et non vie), ainsi qu’au risque de contrepartie.
Le risque de marché est principalement supporté par la filiale BPCE Vie à travers les actifs financiers en face de ses engagements à capital et taux garantis (contrats en euros : 63,9 milliards d’euros en valeur bilan sur le fonds général). La société est confrontée aux risques de dépréciation de ses actifs (baisse des marchés actions, immobilier, hausse des spreads, hausse des taux), ainsi qu’au risque de baisse des taux générant une insuffisance de rendement pour faire face aux capitaux et taux garantis. En réponse à ce risque, BPCE Vie ne commercialise depuis plusieurs années que des contrats à taux minimum garantis (« TMG ») nuls : ces contrats représentent plus de 95 % des engagements. Le TMG moyen ressort à 0,12 %. Par ailleurs, depuis mi-2021, les nouveaux contrats comportent une garantie en capital brute des frais de gestion sur encours.
La gestion du risque de marché consiste en la diversification des sources de rendement, notamment via les investissements dans de nouvelles classes d’actifs (financement de l’économie, infrastructure…) cadrée par une allocation stratégique définie annuellement tenant compte des contraintes réglementaires, des engagements envers les assurés et des exigences commerciales.
Le suivi et la gestion du risque de crédit sont réalisés dans le respect des normes et limites internes de Natixis Assurances. Au 31 décembre 2021, 67 % du portefeuille de taux est investi sur des contreparties disposant d’un rating supérieur ou égal à A.
Le principal risque de souscription vie est lié à l’activité d’épargne. En situation de taux particulièrement bas, le risque majeur correspond au risque de baisse des rachats et/ou de trop fortes collectes sur le support en euros : les réinvestissements obligataires diluant le rendement du fonds général. Des actions ont été mises en place pour prioriser la collecte en unités de compte : création de produits favorisant les unités de compte, campagnes de communication orientées sur les unités de compte.
Le risque de souscription non vie de Natixis Assurances est principalement porté par la filiale BPCE Assurances :
•risque de prime : afin de s’assurer que les primes payées par les assurés correspondent bien au risque transféré, BPCE Assurances a mis en place une politique de surveillance de son portefeuille basée sur l’attribution d’un score pour chaque contrat à partir des événements passés sur un historique de trois ans. Sont pris en compte notamment la nature des sinistres, leur nombre, leur coût et d’autres variables spécifiques à l’activité concernée (taux de responsabilité et niveau de bonus/malus par exemple en assurance automobile). Cette politique de surveillance contribue également à identifier les risques potentiels de survenance de sinistres graves et participe ainsi à la mise en place des couvertures de réassurance adéquates ;
•risque de sinistre : lors de chaque inventaire est effectuée une évaluation actuarielle des provisions pour sinistres à payer à partir de méthodes statistiques reconnues par la profession et exigées par le régulateur ;
•risque catastrophe : le risque catastrophe se définit par l’exposition à un événement de forte ampleur générant une multitude de sinistres (tempête, risque de responsabilité civile…). Ce risque fait donc l’objet de couvertures en réassurance, soit provenant de l’État dans le cadre, par exemple, de catastrophes naturelles ou d’attentats, soit auprès des réassureurs privés notamment dans le cadre des tempêtes ou de sinistres responsabilités civiles ou encore auprès de pools de réassurance.
Le risque de contrepartie de Natixis Assurances porte principalement sur les contreparties de réassurance. La sélection des réassureurs est l’élément clé de la gestion de ce risque :
•les réassureurs avec lesquels traite Natixis Assurances ont en pratique une notation financière, par l’une au moins des trois agences de notation reconnues au niveau international, égale ou supérieure à A- en équivalent Standard & Poor’s ;
•la multiplicité des réassureurs est favorisée dans une optique de diversification de la contrepartie à des fins de dilution du risque.
La Compagnie Européenne de Garanties et Cautions est l’entité d’assurance Cautions et Garanties du Groupe. Elle est exposée au risque de souscription, au risque de marché, au risque de défaut des réassureurs ainsi qu’au risque opérationnel.
Dans un contexte économique marqué par un rebond de la croissance, la production de crédits immobiliers cautionnés par CEGC a atteint son plus haut niveau historique. L’année 2021 enregistre un très faible taux de sinistralité à près de 15 % des primes acquises (ratio brut de réassurance), en partie lié à une reprise d’une partie des sinistres provisionnés en 2020 et non déclarés en 2021.
Dans le cadre du régime prudentiel Solvabilité 2, CEGC utilise un modèle interne partiel, homologué par l’ACPR. Il répond à l’exigence de robustesse spécifique aux différents garants de crédits immobiliers.
En 2021, CEGC a bénéficié d’une augmentation de capital de 75 millions d’euros pour renforcer la structure des fonds propres éligibles en couverture du Capital de Solvabilité Requis.
Le risque de souscription est le risque principal porté par la Compagnie. Il s’agit essentiellement d’un risque de contrepartie : les engagements donnés par la Compagnie aux bénéficiaires des cautions se traduisent par une exposition directe sur les contreparties assurées, particuliers ou entreprises. Ces engagements réglementés provisionnés au passif du bilan s’élèvent à 2,85 milliards d’euros au 31 décembre 2021 (+ 13 % par rapport à fin 2020).
Activités de CEGC
Décembre 2021
Évolution
décembre 2021
par rapport à
décembre 2020
Particuliers
2 553
12,8 %
Constructeurs de maisons individuelles
47
37,2 %
Administrateurs de biens – Agents immobiliers
14
(12,4 %)
Entreprises
50
16,6 %
Promotions Immobilière
21
(3,0 %)
Professionnels
98
13,2 %
Economie Sociale – Logement Social
55
7,9 %
Garanties structurées
11
58,2 %
TOTAL
2 851
12,9 %
CEGC détient un portefeuille de placements de près de 3,32 milliards d’euros en valeur bilan au 31 décembre 2021, en couverture des provisions techniques et des fonds propres. Le montant de plus-values latentes atteint au 31/12/2021 est de 200,3 millions d’euros (- 42 millions d’euros vs 31 décembre 2020).
Le risque de marché issu du portefeuille de placements est limité par les choix d’investissements de la Compagnie.
Les limites de risque de la Compagnie sont reprises dans la charte de gestion financière et le mandat de gestion établi avec Ostrum. En tant que société d’assurance, CEGC n’a pas besoin de se refinancer, les primes de cautions étant perçues avant le décaissement des sinistres. CEGC ne supporte pas non plus de risque de transformation : le portefeuille de placements est intégralement adossé à des fonds propres et à des provisions techniques.
en millions d’euros
31/12/2021
31/12/2020
Valeur Bilan
nette de
provision
en %
Valeur de
marché
Valeur Bilan
nette de
provision
en %
Valeur de
marché
Actions
260
7,84 %
322
272
9,10 %
286
Obligations
2 286
68,92 %
2389
2 126
71,10 %
2 324
Diversifié
249
7,51 %
256
197
6,60 %
204
Liquidités
267
8,05 %
267
163
5,40 %
163
Immobilier
199
6,00 %
215
192
6,40 %
208
FCPR
25
0,75 %
38
18
0,60 %
26
Dette privée
28
0,84 %
28
19
0,60 %
19
Autres
2
0,06 %
2
2
0,10 %
2
TOTAL
3 317
100 %
3 518
2 989
100 %
3 231
CEGC couvre son portefeuille d’engagements par la mise en place d’un programme de réassurance adapté aux activités exercées.
Sur les cautions de prêts, la réassurance est utilisée comme outil de gestion du capital réglementaire. Elle permet aux banques bénéficiaires des cautions d’être protégées en cas de survenance d’un scénario de récession économique engendrant une perte pouvant aller jusqu’à 2 % des encours de crédit cautionnés.
Sur les segments Corporate, le programme permet de protéger les fonds propres de CEGC en couvrant les risques d’intensité. Il a été calibré afin de couvrir trois événements de perte individuelle majeure (perte s’entendant au niveau d’une contrepartie ou d’un groupe de contreparties) susceptibles d’impacter fortement le compte de résultat de CEGC.
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Risques gestion d’actifs
À l’instar du dispositif retenu pour le métier de l’assurance, le fonctionnement de ce dispositif repose sur la subsidiarité auprès des directions Risques des maisons-mères bancaires et des métiers ; en particulier Natixis Investment Managers, qui consolide l’essentiel des actifs sous gestion du Groupe.
Par la mise en place d’un dispositif Risques Gestion d’actifs, la direction des Risques poursuit les objectifs principaux :
1.identifier les risques majeurs pouvant impacter la trajectoire de solvabilité du Groupe en tant que Conglomérat Financier pour la couverture de ses ratios prudentiels bancaires ou Conglomérat ;
2.être associé aux contributions de la filière lors des exercices groupe (ICAAP, PPR, stress test…) de sorte à identifier les risques du modèle d’activités sur la contribution aux résultats et fonds propres, les quantifier et les hiérarchiser ;
3.organiser l’animation du dispositif au travers de la spécification d’une revue risques et la mise en place d’une rencontre trimestrielle formelle ;
4.informer la direction générale en présentant en CRCG une synthèse de la revue des enjeux risques de nos activités de gestion d’actifs.
Sur le métier gestion d’actifs, la direction des Risques assure formellement : la coordination du dispositif Risques (Ateliers transverses ou focus) ; l’animation des projets transversaux en lien avec le périmètre bancaire ; l’information à la direction générale avec un rapport de synthèse à destination des membres du CRCG.
Le dispositif est constitué à partir des contributions des sociétés de gestion et de leurs travaux sur les risques.
De par sa taille très majoritaire, le dispositif s’appuie essentiellement sur Natixis Investment Managers. La réutilisation des travaux et méthodologies déjà existants localement est privilégiée pour asseoir la supervision au niveau groupe. Les indicateurs clés de suivi des risques sont déterminés avec Natixis IM en coordination avec Natixis.
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Surveillance complémentaire du conglomérat financier
Le Groupe BPCE, identifié par l’ACPR/BCE comme conglomérat financier du fait de la taille absolue et relative de ses activités bancaires et assurance, est soumis aux exigences de surveillance complémentaire afférentes (1). Depuis l’entrée en vigueur du Mécanisme de Supervision Unique (MSU), la BCE coordonne la supervision des conglomérats financiers à dominante bancaire.
Au titre du conglomérat financier, CNP Assurances, dont BPCE est actionnaire minoritaire, est soumis à la surveillance du Groupe du fait de sa significativité. Celle-ci s’opère au travers d’un dispositif dédié (comité de surveillance complémentaire CNP) constitué entre les deux groupes. Ce comité est régi par un règlement intérieur, qui prévoit les modalités d’échanges d’informations nécessaires à l’organisation de cette surveillance, et les règles de confidentialité applicables à ses membres.
La réglementation liée au conglomérat nécessite une vision sur l’ensemble du périmètre de consolidation comptable (banque, assurance, gestion d’actifs et secteur non financier). La surveillance complémentaire porte plus particulièrement sur :
•l’approche conglomérat financier vise à appréhender les principales interactions entre les secteurs banque, assurance et gestion d’actifs qui pourraient, en raison d’un événement exogène ou endogène, impacter le profil de risque du Groupe et ses principales trajectoires (résultats, solvabilité, liquidité) ;
(1)
Directive 2002/87/CE du 16 décembre 2002 (telle que modifiée) relative à la surveillance complémentaire des établissements de crédit, des entreprises d’assurances et des entreprises d’investissement appartenant à un conglomérat financier, transposée en droit français par l’ordonnance n° 2004-1201 du 12 novembre 2004, et l’arrêté du 3 novembre 2014 relatif à la surveillance complémentaire des conglomérats financiers.
•elle permet de consolider les métriques sectorielles bancaires et assurance, en particulier les exigences de fonds propres ;
•la surveillance complémentaire repose principalement sur le dispositif bancaire dans son ensemble, et sur les filières risques assurance et risques gestion d’actifs.
Afin d’apporter une vision prospective de la solvabilité du Groupe au travers de la grille de lecture du conglomérat financier, le Groupe BPCE projette l’excédent de fonds propres sur plusieurs années sous différents scénarios. L’excédent de fonds propres du conglomérat est suivi dans les indicateurs de 1er rang du RAF Groupe (Risk Appetite Framework).
L’ensemble du dispositif, dans ses principales dimensions – assurance, gestion d’actifs, banque, conglomérat financier – fait l’objet de présentations et d’échanges avec l’équipe conjointe de supervision BCE/ACPR en particulier dans le cadre de meetings dédiés avec la JST (Joint Supervisory Team). Sont notamment passés en revue l’organisation du dispositif de gestion des risques, ainsi que les principales analyses et points d’attention portées à la connaissance de la direction générale de BPCE au cours de l’année.
Dans une logique conglomérat, un dispositif global et intégré de trajectoires de solvabilités et de stress tests a été développé. Ce dispositif englobe et se base sur les trois réglementations Solvabilité II, Bâle III et Conglomérat Financier. L’application d’hypothèses communes dans ces trois dimensions permet de disposer d’une vision holistique des solvabilités du Groupe.
•la coordination de la démarche Groupe relative aux stress tests sectoriels assurance, en particulier les ORSA Solvabilité II ; de la détermination des hypothèses financières détaillées communes aux compagnies, jusqu’à l’analyse au niveau Groupe des résultats ;
•l’analyse des différentes simulations, avec une attention particulière portée aux mécanismes de contagion et aux interactions réglementaires (Solvabilité II (1), Bâle III, Conglomérat Financier).
Les compagnies d’assurance du Groupe sont intégrées aux Stress Tests Internes (STI) bancaires prévus dans l’approche Normative de l’ICAAP (Internal Capital Adequacy Assessment Process). La modélisation intègre :
•des paramètres assurantiels stressés (sur la base des ORSA, Own Risk and Solvency Assessment) en complément des paramètres économiques et financiers utilisés par le Groupe ;
•la simulation des ratios Solvabilité II, SCR et MCR, afin d’objectiver les éventuels besoins en fonds propres ;
•la simulation des variables IFRS (Résultat Net conservé ou distribué, OCI, valeur et différence de mise en équivalence…) impactant le ratio de solvabilité bancaire conformément aux spécifications prudentielles ;
•les commissions versées par les compagnies aux réseaux de distribution ou aux gestionnaires d’actifs du Groupe.
CNP Assurances est intégré à la démarche ICAAP du Groupe depuis la mise en place du comité de surveillance complémentaire (CSC CNP).
Dans le cadre de l’approche Économique de l’ICAAP, le Département RPNB a développé un modèle de Capital Économique au titre du risque de Participations Assurance (portage des participations et step-in risk). Conçu en coordination avec les directions financières BPCE/Natixis et les directions des risques des compagnies, ce modèle permet d’évaluer et suivre, dans une approche économique interne, les fonds propres bancaires consommés par l’assurance. Il a vocation à enrichir le pilotage conjoint du couple risque/rentabilité.
Par ailleurs, la DR contribue aux travaux du Groupe, et coordonne ou supervise les travaux des compagnies d’assurance, qui présentent une dimension quantitative ou méthodologique relative à la bancassurance (méthodes actuarielles, arrimage de l’Assurance aux Stress Tests EBA…).
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14.1 Organisation et gouvernance
•à la direction RSE, rattachée au président du directoire. Elle pilote l’élaboration et la mise en œuvre de la stratégie relative au climat ;
•au département des risques climatiques créé au 1er septembre 2021, rattaché à la direction des Risques. Il assure la mesure, la surveillance et la maîtrise des risques liés au changement climatique pour l’ensemble du Groupe, en lien avec les correspondants risques climatiques dans les directions des Risques des établissements et des filiales ;
•au cours des comités des Risques Climatiques, présidés par le président du directoire. Ils permettent le contrôle de la mise en œuvre de la stratégie opérationnelle en matière de gestion des risques climatiques et environnementaux du Groupe BPCE et la préparation des sujets à l’attention du comité des Risques du conseil de surveillance.
Le Département des risques climatiques s’appuie sur un réseau de plus de 50 correspondants climatiques mis en place en 2020, au sein des directions des risques des établissements des réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne, ainsi que dans les filiales du Groupe. Ils ont pour mission principale de suivre l’actualité des travaux du département risques climatiques et des évolutions réglementaires afin d’être en mesure de les rapporter auprès de l’exécutif de leur établissement et éventuellement de ses instances dirigeantes dans l’objectif de les mettre en place opérationnellement.
Comme préconisé par l’ACPR en mai 2020 dans son document « Gouvernance et gestion des risques climatiques », le Groupe BPCE a aussi mis en place des référents climatiques au sein de chaque réseau qui revoient trimestriellement avec le Département risques climatiques l’état des lieux des projets développés, leur déploiement et la priorisation des projets à venir.
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14.2 Accélération de l’intégration des risques climatiques et environnementaux
Identification et évaluation des risques climatiques
L’identification des risques climatiques, leur encadrement et leur pilotage sont des étapes fondamentales à la définition d’une stratégie climatique tournée vers la transition environnementale.
Pour le Groupe BPCE, les risques climatiques correspondent à la vulnérabilité de ses activités au changement climatique. On peut distinguer le risque climatique physique, lié directement aux événements météorologiques extrêmes induits par le changement climatique, du risque climatique de transition, lié à l’adaptation nécessaire de nos activités et de celles de nos clients pour lutter contre les changements climatiques.
La matérialité des risques associés au changement climatique est appréciée par référence aux grandes classes de risques usuels que sont, par exemple, le risque de crédit, le risque de marché et le risque opérationnel. Le Groupe BPCE a donc mis en place un dispositif robuste permettant l’identification des facteurs de risques climatiques pouvant impacter les risques traditionnels du Groupe accompagné d’un pilotage précis.
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14.3 Risques de crédit
Politiques sectorielles ESG
La politique des risques globale du Groupe, déclinée dans les politiques sectorielles, intègre depuis 2019 des critères climatiques, environnementaux, sociaux et de gouvernance. Ces critères sont mis à jour régulièrement, à chaque revue des politiques sectorielles par le Comité des Risques Extra-Financiers (CoREFi), puis validés lors du comité de Veille Sectorielle piloté par le Département Risques de Crédit.
Les critères ESG, dont climatiques, sont établis par le CoREFi, composé des équipes des Risques climatiques, Risques de Crédit et de la RSE. Chaque secteur sera revu, a minima, tous les deux ans et à un rythme plus rapproché en fonction des besoins et de l’actualité.
La notation et la méthodologie d’analyse du CoREFi ont été validées par le comité des Normes et Méthodes le 12 juin 2020. En 2021, le CoREFi a rendu plus robuste sa méthodologie de notation ESG, en affinant et étoffant ses analyses des enjeux ESG. Cette méthodologie partagée avec les établissements et filiales du Groupe.
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14.4 Risques financiers
Analyse ESG de la réserve de liquidité
Le Groupe BPCE se refinance sur les marchés et est attentif à la performance ESG des liquidités acquises sur les marchés. À titre d’illustration, chaque établissement Banques Populaires et Caisses d’Epargne dispose de la notation ESG de sa réserve de liquidité depuis le 3e trimestre 2021 à travers un outil Power BI dédié aux titres obligataires. Une norme est en cours pour limiter tout investissement dans les titres en dessous d’un grade de notation ESG.
Ces analyses extra-financières de la réserve de liquidité sont effectuées depuis décembre 2019 et ont été généralisées à l’ensemble des établissements au 2e trimestre 2021. Ces informations permettent aux établissements du Groupe BPCE de mieux piloter leurs portefeuilles et de pouvoir communiquer sur leur intégration des critères ESG.
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14.5 Sensibilisation et formation
Déploiement d’une version thématique du Risk Pursuit sur les risques climatiques
Le Climate Risk Pursuit est un outil de formation interactif qui a été développé par le Département Risques climatiques de la direction des Risques. Cet outil vise à sensibiliser et former les collaborateurs du Groupe aux risques climatiques, à leurs impacts et aux enjeux Environnementaux, Sociaux et de Gouvernance. À fin décembre 2021, 16 220 collaborateurs du Groupe BPCE ont terminé la formation.
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14.6 Environnement réglementaire
Rédaction du rapport Task Force on Climate-related Financial Disclosures (TCFD)
La TCFD, groupe de travail mis en place par le comité de stabilité financière du G20 a pour objectif de mettre en avant la transparence financière liée au climat. Le Groupe BPCE publie son premier rapport TCFD le 21 octobre 2021. Ce rapport présente les actions du Groupe BPCE en faveur de l’accompagnement de la transition vers une économie bas carbone et l’adaptation aux effets du changement climatique. Le rapport TCFD se structure autour de quatre thèmes : Gouvernance, Stratégie, Gestion des risques et Indicateurs, ce qui permet de présenter de manière uniforme la façon dont les entreprises prennent en compte les enjeux climatiques dans leur organisation et leur stratégie.
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15 POLITIQUE DE RÉMUNÉRATION
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16.1 Politique de contrôle interne
Organisation générale du contrôle permanent
Le dispositif de contrôle interne défini par le Groupe concourt à la maîtrise des risques de toute nature et est encadré par une charte faîtière – la charte du contrôle interne Groupe – qui précise que ce dispositif est, notamment, destiné à garantir « […] la fiabilité des informations financières et non-financières déclarées tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du Groupe ». Dans ce contexte le Groupe a défini et mis en place un dispositif de contrôle permanent visant à s’assurer de la qualité de l’information comptable et financière conformément aux exigences définies par l’arrêté du 3 novembre 2014 relatif au contrôle interne ou à toutes autres obligations réglementaires portant sur la qualité des reportings (notamment celles découlant de l’application des dispositions du Règlement (UE) n°2019/876 (CRR2) ou de la recommandation n°239 émise le 9 janvier 2013 par le Comité de Bâle sur le contrôle bancaire portant sur la mise en œuvre des « Principes aux fins de l’agrégation des données sur les risques et de la notification des risques »).
Ce dispositif s’articule autour de deux niveaux de contrôles permettant d’assurer une stricte indépendance avec :
•le premier niveau exercé par l’ensemble des acteurs participants aux processus de production et de publication. Pour le Pilier III, les acteurs au processus relèvent essentiellement des fonctions risques et finances et sont coordonnés par le pôle Finances & Stratégie (Communication Financière Institutionnelle) ;
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16.2 Attestation concernant la publication des informations requises au titre du Pilier III
J’atteste qu’à ma connaissance les informations communiquées dans le présent document au titre du Pilier III sont conformes à la partie 8 du règlement CRR (UE) n° 575/2013 (et modifications ultérieures) et qu’elles ont été établies en conformité avec le dispositif de contrôle interne convenu au niveau de l’organe de direction de BPCE.
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17.1 Index des tableaux du rapport Pilier III
Numéro de tableau
rapport Pilier III
Titre
Page rapport
Pilier III 2021
FONDS PROPRES
EU KM1
Indicateurs clés
8
EU CC2
Passage du bilan comptable consolidé au bilan prudentiel
44
BPCE01
Fonds propres prudentiels phasés
48
BPCE02
Variation des fonds propres CET1
49
BPCE03
Détail des participations ne donnant pas le contrôle (intérêts minoritaires)
49
BPCE04
Variation des fonds propres AT1
50
BPCE05
Variation des fonds propres Tier 2
50
EU OV1
Vue d’ensemble des risques pondérés
51
BPCE06
Risques pondérés par type de risque et de métiers
52
EU INS1
Participations dans les entreprises d’assurance non déduites des fonds propres
52
BPCE07
Fonds propres prudentiels et ratios de solvabilité Bâle III phasé
53
EU LR1 (LRSum)
Passage du bilan comptable à l’exposition de levier
54
EU LI3
Résumé des différences entre les périmètres de consolidation statutaire et prudentiel
57
EU CC1
Composition des fonds propres réglementaires
73
BPCE08
Fonds propres additionnels de catégorie 1
77
BPCE09
Émissions de titres supersubordonnés
77
BPCE10
Fonds propres de catégorie 2
77
BPCE11
Émissions de titres subordonnés
78
EU CCYB1
Répartition géographique des expositions de crédit utilisées dans le calcul du coussin de fonds propres contracyclique
79
EU CCYB2
Montant du coussin de fonds propres contracyclique
79
EU PV1
Corrections de valeur à des fins d’évaluation prudente (PVA)
80
EU LR2 (LRCom)
Ratio de levier
81
EU LR3 (LRSpl)
Ventilation des expositions au bilan (excepté dérivés, OFT et expositions exemptées)
82
EU INS2
Conglomérats financiers – informations sur les Fonds Propres et le ratio d’adéquation des Fonds Propres
83
EU KM2
Indicateurs clés – Ratio TLAC
83
EU TLAC1
Composition ratio TLAC
84
EU TLAC3a
Rang dans la hiérarchie des créanciers – Groupe de résolution
85
RISQUE DE CRÉDIT
BPCE12
Périmètre d’application des méthodes standard et IRB pour le Groupe
94
BPCE13
Répartition de l’EAD par approche pour les principales catégories
94
BPCE14
Concentration par emprunteur
105
BPCE15
Couverture des encours douteux
106
EU CQ1
Qualité de crédit des expositions renégociées
107
EU CR1
Expositions performantes et non performantes et provisions correspondantes
108
EU CQ3
Qualité de crédit des expositions performantes et non performantes par nombre de jours en souffrance
110
EU CQ4
Qualité des expositions par zone géographique
112
EU CQ5
Qualité de crédit des prêts et avances accordés à des entreprises non financières par branche d’activité
113
EU CR3
Techniques de réduction du risque de crédit
114
EU CR1-A
Échéance des expositions
116
EU CQ7
Sûretés obtenues par prise de possession et exécution
116
Covid-2
Ventilation des prêts et avances sujets à moratoire législatif et non législatif par échéance résiduelle du moratoire
117
Covid-3
Information relative aux nouveaux prêts et avances fournis dans le cadre des dispositifs bénéficiant de garanties publiques en réponse à la crise du Covid-19
118
EU CR4
Approche standard – Exposition au risque de crédit et effets de l’atténuation
119
EU CR5
Approche standard – Expositions par classe d’actifs et par coefficient de pondération des risques après application des techniques d’atténuation du risque de crédit
121
EU CR6
Approche NI – Expositions au risque de crédit par catégorie d’expositions et fourchette de PD
123
EU CR6-A
Champ d’application des approches NI et SA
130
EU CR7
Approche NI – Effet sur les risques pondérés des dérivés de crédit utilisés comme techniques d’atténuation du risque de crédit
131
EU CR7-A
Approche NI – Informations sur le degré d’utilisation de techniques d’atténuation du risque de crédit
132
EU CR8
États des flux des risques pondérés relatifs aux expositions au risque de crédit dans le cadre de l’approche NI
133
EU CR9
Approche NI — Contrôle a posteriori des PD par catégorie d’exposition (échelle de PD fixe)
134
BPCE16
PD et LGD moyennes ventilées par zone géographique
141
BPCE17
Contrôle a posteriori des LGD par catégorie d’exposition
142
EU CR10
Expositions de financements spécialisés et sous forme d’actions faisant l’objet de la méthode de pondération simple
143
RISQUE DE CONTREPARTIE
BPCE18
Répartition des expositions brutes au risque de contrepartie, par classe d’actifs (hors autres actifs) et par méthode
147
BPCE19
Répartition des risques pondérés au titre de l’ajustement de l’évaluation de crédit (CVA) par catégorie d’expositions
147
BPCE20
Valeurs exposées au risque de contrepartie sur les opérations de dérivés et pensions
148
EU CCR1
Analyse de l’exposition au risque de contrepartie par approche
148
EU CCR2
Exigence de fonds propres au titre de l’ajustement de l’évaluation de crédit (CVA)
149
EU CCR3
Approche standard — Expositions au risque de contrepartie par catégorie d’expositions réglementaires et pondération de risque
150
EU CCR4
Approche NI – Expositions au risque de contrepartie par catégorie d’expositions et échelle de PD
152
EU CCR5
Composition des suretés pour les expositions au risque de contrepartie
154
EU CCR6
Expositions sur dérivés de crédit
154
EU CCR7
États des flux de risques pondérés relatifs aux expositions au risque de contrepartie dans le cadre de l’IMM
155
EU CCR8
Expositions sur contreparties centrales (CCP)
155
BPCE21
Notionnel des dérivés
156
TITRISATION
BPCE22
Répartition des encours par nature de titrisation
163
BPCE23
Répartition des EAD et risques pondérés par type de portefeuille
163
BPCE24
Répartition des encours de titrisation positions investisseur du portefeuille bancaire
164
BPCE25
Répartition des encours de titrisation positions investisseur et sponsor du portefeuille de négociation
165
EU SEC1
Portefeuille bancaire – Expositions de titrisation
166
EU SEC3
Portefeuille bancaire – Expositions de titrisation et exigences de fonds propres réglementaires associées (positions originateur et sponsor)
167
EU SEC4
Portefeuille bancaire – Expositions de titrisation et exigences de fonds propres réglementaires associées (positions investisseur)
168
BPCE26
Portefeuille bancaire – Répartition des encours de titrisation
169
EU SEC2
Portefeuille de négociation – Expositions de titrisation
169
EU SEC5
Expositions de titrisation – Expositions en défaut et ajustements pour risque de crédit spécifique
170
RISQUES DE MARCHÉ
BPCE27
VaR Groupe BPCE- Ventilation par classe de risque
177
BPCE28
VAR – Évolution
177
BPCE29
Principaux stress tests hypothétiques
178
BPCE30
Principaux stress tests historiques
178
BPCE31
Moyenne des stress tests groupe
178
BPCE32
Risques pondérés et exigences en fonds propres par composante de risque
179
BPCE33
Évolution des risques pondérés par effet
179
EU MR1
Risque de marché dans le cadre de l’approche standard
180
EU MR3
Valeurs de l’approche modèles internes (AMI) pour les portefeuilles de négociation
180
EU MR4
Comparaison des estimations de la VaR avec les profits/pertes
181
EU MR2A
Risque de marché dans le cadre de l’approche fondée sur les modèles internes (AMI)
181
EU MR2B
États des flux des risques pondérés relatifs aux expositions au risque de marché dans le cadre de l’approche fondée sur les modèles internes (AMI)
182
BPCE34
VaR globale Natixis avec garantie- Portefeuille de négociation (VaR 99 % 1 jour)
183
BPCE35
Ventilation par classe de risque et effet des compensations
183
BPCE36
VaR stressée de Natixis
184
BPCE37
Indicateur IRC
184
BPCE38
Résultats des stress tests sur le périmètre Natixis
185
RISQUES DE LIQUIDITÉ, DE TAUX ET DE CHANGE
BPCE39
Réserves de liquidité
193
BPCE40
Impasses de liquidité
193
BPCE41
Échéancier des emplois et ressources
194
BPCE42
Impasse de taux
197
EU IRRBB1
Sensibilité de la valeur économique des fonds propres Tier 1
197
BPCE43
Encours des instruments financiers soumis à la réforme des indices
197
EU LIQ1
Ratio de couverture des besoins de liquidité (LCR)
200
EU LIQ2
Ratio de financement stable net (NSFR)
201
EU AE1
Actfs grevés et actifs non grevés
202
EU AE2
Sûretés reçues
203
EU AE3
Sources des charges grevant les actifs
204
RISQUES OPÉRATIONNELS
EU OR1
Exigences de fonds propres pour risque opérationnel et montants des expositions pondérés
226
AUTRES RISQUES
BPCE44
Montant des engagements réglementés de CEGC
232
BPCE45
Portefeuille de placements CEGC
232
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17.2 Table de concordance du rapport Pilier III
Article CRR
Thème
Référence rapport Pilier III
Pages rapport
Pilier III
435
Objectifs et politique de gestion des risques
4 Gouvernance et dispositif de gestion des risques
26-40
436
Périmètre de consolidation
3 Gestion du capital et adéquation des fonds propres
44 ; 57-72
437
Fonds propres
3 Gestion du capital et adéquation des fonds propres
48-50 ; 73-76
438
Exigences de fonds propres
3 Gestion du capital et adéquation des fonds propres
51-52
439
Exposition au risque de crédit de contrepartie
6 Risque de contrepartie
146-156
440
Coussins de fonds propres
3 Gestion du capital et adéquation des fonds propres
42-43 ; 79
441
Indicateurs d’importance systémique mondiale
Site internet BPCE – Rubrique Investissement/Information réglementée
Publications réglementaires
442
Ajustements pour risque de crédit
5 Risque de crédit
91-93 ; 106-111
443
Actifs grevés
9 Risque de liquidité
202-205
444
Recours aux organismes externes d’évaluation du crédit
5 Risque de crédit
98-100
445
Exposition au risque de marché
8 Risques de marché
172-185
446
Risque opérationnel
11 Risque opérationnel
224-228
447
Expositions sur actions du portefeuille hors négociation
5 Risque de crédit
143-144
448
Expositions au risque de taux d’intérêt pour des positions du portefeuille hors négociation
9 Risques de liquidité, de taux et de change
196-197
449
Exposition aux positions de titrisation
7 Opérations de titrisation
158-170
450
Politique de rémunération
Site internet BPCE – Rubrique Investissement/Information réglementée
Autres informations
451
Levier
3 Gestion du capital et adéquation des fonds propres
54 ; 81-82
452
Utilisation de l’approche NI pour le risque de crédit
5 Risque de crédit
94-100
453
Utilisation de techniques d’atténuation du risque de crédit
5 Risque de crédit
94-100 ; 119-122
454
Utilisation des approches par mesure avancée pour le risque opérationnel
11 Risque opérationnel
N/A
455
Utilisation de modèles internes de risque de marché
8 Risques de marché
1175 ; 180-185
458
Mesures de supervisions macroprudentielles
3 Gestion du capital et adéquation des fonds propre
79
-
17.3 Glossaire
Acronymes
ABE
Autorité bancaire européenne (EBA – European Banking Authority) : créée le 24 novembre 2010, par un règlement européen, et mise en place le 1er janvier 2011 à Londres, elle remplace le comité européen des contrôleurs bancaires (Committee of European Banking Supervisors – CEBS). Cette nouvelle autorité dispose de compétences élargies. Elle est notamment chargée d’harmoniser les règles prudentielles, d’assurer la coordination entre les autorités de supervision nationales et de jouer un rôle de médiation. L’objectif est de mettre en place une supervision à l’échelle européenne sans remettre en cause la compétence des autorités nationales pour la supervision au jour le jour des établissements de crédit.
ABS
Voir titrisation
ACPR
Autorité de contrôle prudentiel et de résolution : organe de supervision français de la banque et de l’assurance (anciennement CECEI : Comité des Établissements de Crédit et des Entreprises d’Investissement)
AFEP-MEDEF
Association Française des Entreprises Privées – Mouvement des Entreprises de France
AFS
Available For Sale, ou actifs disponibles à la vente
ALM
Asset and Liability Management ou gestion actif-passif
AMF
Autorité des marchés financiers
AT1
Additionnal Tier 1
BCBS
Basel Committee on Banking Supervision (comité de Bâle) : institution regroupant les gouverneurs des banques centrales des pays du G20 en charge de renforcer la solidité du système financier mondial ainsi que l’efficacité du contrôle prudentiel et la coopération entre régulateurs bancaires.
BCE
Banque centrale européenne
BEI
Banque Européenne d’Investissement
BMTN
Bons à Moyen Terme Négociables
BRRD
Banking Recovery and Resolution Directive
CCF
Credit Conversion Factor (facteur de conversion de crédit)
CDO
Voir titrisation
CDPC
Credit Derivatives Products Companies : sociétés spécialisées dans la protection contre le défaut de crédit via des dérivés de crédit
CDS
Credit Default Swap : dérivés de crédit dans le cadre desquels la personne désireuse de se protéger contre un événement de crédit (ex : défaillance d’une contrepartie…) paie à un tiers un flux régulier et reçoit de ce tiers un paiement défini à l’origine en cas de survenance de l’événement de crédit.
CERC
Coefficient emplois/ressources clientèle : indicateur de liquidité permettant à un établissement de crédit de mesurer son autonomie envers les marchés financiers
CLO
Voir titrisation
CMBS
Voir titrisation
CEGC
Compagnie Européenne de Garanties et de Cautions
CET1
Common Equity Tier 1
CFP
Contingency Funding Plan ou dispositif de financement contingent
CNCE
Caisse Nationale des Caisses d’Epargne
CPM
Credit Portfolio Management (gestion du portefeuille de crédits)
CRD
Capital Requirements Directive (directive européenne sur les fonds propres réglementaires)
CRR
Capital Requirements Regulation (règlement européen)
CVA
Credit Valuation Adjustment (ajustement de crédit) : correspond à l’espérance de perte liée au risque de défaut d’une contrepartie et vise à prendre en compte le fait que la totalité de la valeur de marché des transactions ne puisse pas être recouvrée. La méthodologie de détermination du CVA repose essentiellement sur le recours aux paramètres de marché en lien avec les pratiques des opérateurs de marché.
CVaR
Credit Value at Risk (Valeur en risque crédit) : correspond au montant de la perte maximale susceptible d’être subie après élimination de 1 % des occurrences les plus défavorables, utilisé pour fixer les limites par contrepartie individuelle.
DVA
Debit Valuation Adjustment (DVA) : symétrique du CVA. Représente l’espérance de perte du point de vue de la contrepartie sur les valorisations passives des instruments financiers. Il reflète l’effet de la qualité de crédit propre de l’entité sur la valorisation de ces instruments.
EAD
Exposure At Default (exposition au moment du défaut) : montant dû par le client à la date d’entrée en défaut. Ce montant est composé du capital restant dû, des impayés, des intérêts courus non échus, des frais et des pénalités.
EFP
Exigences en Fonds Propres : soit 8 % des risques pondérés (RWA)
EL
Expected Loss (perte attendue) : perte susceptible d’être encourue compte tenu de la qualité du montage de la transaction et de toutes mesures prises pour atténuer le risque, telles que les sûretés réelles. Elle s’obtient en multipliant l’exposition en risque (EAD) par la probabilité de défaut (PD) et par le taux de perte (LGD).
DVA
Debit Valuation Adjustment (DVA) : symétrique du CVA. Représente l’espérance de perte du point de vue de la contrepartie sur les valorisations passives des instruments financiers. Il reflète l’effet de la qualité de crédit propre de l’entité sur la valorisation de ces instruments.
EURIBOR
Euro Interbank Offered Rate (taux interbancaire offert en euro) : taux de référence du marché monétaire de la zone euro
FBF
Fédération Bancaire Française : organisme professionnel qui rassemble toutes les entreprises bancaires en France.
FCPR
Fonds Commun de Placement à Risque
FGAS
Fonds de Garantie à l’Accession Sociale
FINREP
FINancial REPorting
FRU
Fonds de résolution unique
FSB
Financial Stability Board (conseil de stabilité financière) : a pour mission d’identifier les vulnérabilités du système financier mondial et de mettre en place des principes en matière de régulation et de supervision dans le domaine de la stabilité financière. Il rassemble les gouverneurs, les ministres des finances et les superviseurs des pays du G20.
GAP
Gestion Actif-Passif
G-SIBs
Global Systemically Important Banks : institutions financières dont les difficultés ou la faillite causeraient des perturbations importantes dans le système financier et l’activité économique, en raison de leur taille, de leur complexité et de l’interdépendance systémique. Ces institutions répondent aux critères définis dans les règles du comité de Bâle et sont identifiées dans une liste publiée en novembre 2011 et mise à jour tous les ans. Les établissements classés G-SIBs se voient appliquer progressivement des contraintes croissantes sur le niveau de leur capital.
HQLA
High Quality Liquid Assets (Actifs Liquides de Haute Qualité)
IARD
Incendie, Accidents et Risques Divers
IASB
International Accounting Standards Board
ICAAP
Internal Capital Adequacy Assesment Process (processus d’évaluation de l’adéquation du capital interne) : Processus prévu dans le Pilier II des Accords de Bâle, par lequel le groupe vérifie l’adéquation de ses fonds propres au regard de l’ensemble de ses risques.
ILAAP
Internal Liquidity Adequacy Assessment Process (processus interne d’évaluation de l’adéquation de la liquidité) : Processus prévu dans le Pilier II des Accords de Bâle à travers lequel le groupe s’assure de l’adéquation de son niveau de liquidité et de sa gestion au regard de l’ensemble de ses risques portant sur la liquidité
IFRS
International Financial Reporting Standards (normes internationales d’information financière)
IRB
Internal Rating-Based (notations internes) : approche fondée sur les systèmes de notation internes de l’établissement financier
IRBA
Internal Rating-Based approach (notations internes avancées)
IRBF
Internal Rating-Based Foundation (notations internes fondation)
IRC
Incremental Risk Charge (charge dite « incrémentale ») : charge en capital exigée au titre du risque de migrations de notation et de défaut des émetteurs à horizon un an pour les instruments de taux et de crédit du portefeuille de négociation (bonds et CDS). L’IRC est une valeur en risque à 99,9 % c’est-à-dire le plus grand risque obtenu après élimination de 0,1 % des occurrences les plus défavorables.
L&R
Loans and receivables (prêts et créances)
LCR
Liquidity Coverage Ratio (ratio de liquidité à un mois) : vise à favoriser la résilience à court terme du profil de risque de liquidité d’une banque. Le LCR oblige les banques à détenir un stock d’actifs sans risque, liquidable facilement sur les marchés, pour faire face aux paiements des flux sortants nets des flux entrants pendant 30 jours de crise, sans soutien des banques centrales.
LBO
Leveraged Buy Out ou acquisition par effet de levier
LCB-FT
Lutte Contre le Blanchiment de capitaux et le Financement du Terrorisme
LGD
Loss Given Default : indicateur de risque de crédit de la réglementation Bâle II correspondant au taux de perte d’une créance en cas de défaut
MDA
Maximum Distributable Amount : nouvelle disposition imposable aux établissements bancaires et qui entraîne des restrictions sur les distributions de dividendes, les paiements de coupons d’AT1 (Additional Tier 1) et le paiement de bonus (selon une règle renforçant les restrictions au fur et à mesure que l’établissement s’écarte des exigences), dans le cas où les coussins de fonds propres ne sont pas respectés. Ces derniers étant situés au-dessus des Piliers I et II, ils viennent s’appliquer immédiatement en cas de non-respect des exigences totales.
MSU
Mécanisme de Supervision Unique
MREL
Minimum Requirement for Own Funds and Eligible Liabilities
MRU
Mécanisme de Résolution Unique
NPE
Non-Performing Exposure
NPL
Non-Performing Loan
NSFR
Net Stable Funding Ratio (ratio de liquidité à long terme) : vise à promouvoir la résilience à plus long terme en instaurant des incitations supplémentaires à l’intention des banques, afin qu’elles financent leurs activités au moyen de sources structurellement plus stables. Ce ratio structurel de liquidité à long terme sur une période de un an, a été conçu pour fournir une structure viable des échéances des actifs et passifs.
OH
Obligations de financement de l’Habitat
PCA
Plan de Continuité d’Activité
PD
Probabilité de Défaut : probabilité qu’une contrepartie de la banque fasse défaut à horizon d’un an.
RMBS
Voir Titrisation
RSSI
Responsable de la Sécurité des Systèmes d’Information
RWA
Risk Weighted Assets, ou risques pondérés (APR) : le calcul des risques de crédit se précise par une pondération plus fine des encours prenant en compte le risque de défaut de la contrepartie et celui de la créance
S&P
Standard & Poor’s
SCF
Compagnie de Financement Foncier, société de crédit foncier du groupe
SEC
Securities and Exchange Commission (Autorité de contrôle des marchés financiers américains)
SFH
Société de Financement de l’Habitat
SI
Systèmes d’Information
SREP
Supervisory Review and Évaluation Process (Processus de surveillance et d’évaluation prudentielle) :
Méthodologie d’évaluation et de mesure des risques pesant sur chaque banque. Les autorités prudentielles disposent d’un ensemble d’outils harmonisés au titre du SREP, leur permettant d’analyser le profil de risque des banques sous quatre angles différents que sont : le modèle d’activité, la gouvernance et la gestion des risques, le risque pesant sur le capital, le risque de liquidité et de financement.
Le contrôleur adresse par la suite des décisions SREP aux banques au terme du processus, et fixe des objectifs clés. Les banques disposent alors d’un délai pour apporter les « corrections » nécessaires
SRM
Single Resolution Mechanism (Mécanisme de résolution unique – MRU) : système à l’échelon européen pour assurer une résolution ordonnée des défaillances des établissements financiers non viables, en affectant le moins possible le contribuable et l’économie réelle. Le MRU est un des piliers de l’union bancaire européenne et est constitué d’une autorité de résolution à l’échelon européen (conseil de résolution unique – CRU) et d’un fonds de résolution commun financé par le secteur bancaire (Fonds de résolution unique – FRU).
SVaR
Stressed Value at Risk (Valeur en risque stressée) : La méthode de calcul SVaR est identique à celle de l’approche VaR (Méthodologie historique ou Monte Carlo, périmètre d’application – position, facteurs de risque – choix et modélisation – et approximations de modèles et méthodes numériques identiques à ceux retenus pour la VaR) et consiste en une simulation historique (avec des chocs « 1-jour ») calculée sur une période stressée d’un an, au niveau de confiance de 99 % à horizon 10 jours. L’objectif est d’évaluer les impacts de scénarios stressés sur le portefeuille et les niveaux de marché actuels.
T1/T2
Tier 1/Tier 2
TLAC
Total Loss Absorbing Capacity (capacité totale d’absorption des pertes) : ratio commun aux G-SIBs permettant de s’assurer que chaque banque systémique se dotera d’une capacité lui permettant de poursuivre ses activités essentielles pour l’économie, même après une perte qui aurait englouti la totalité de son capital. Le FSB a publié en novembre 2015 le calibrage final du TLAC : l’ensemble des instruments éligibles au TLAC devra être équivalent à au moins 16 % des risques pondérés au 1er janvier 2019 et à au moins 6 % du dénominateur du ratio de levier, puis le TLAC devra être équivalent à 18 % des risques pondérés et 6,75 % du dénominateur du ratio de levier à partir du 1er janvier 2022.
TRS
Total Return Swap : opération par laquelle deux acteurs économiques échangent les revenus et l’évolution de la valeur de deux actifs différents pendant une période de temps donnée.
TSS
Titres Supersubordonnés : obligations de caractère perpétuel, sans engagement contractuel de remboursement, entraînant une rémunération perpétuelle. En cas de liquidation, ils sont remboursés après les autres créanciers (prêts subordonnés). Ces titres ont une rémunération annuelle qui est conditionnelle au paiement d’un dividende, ou à la réalisation d’un résultat.
VaR
Value at Risk : mesure du risque de marché sur le portefeuille de trading d’une banque, exprimée en unité monétaire. Elle permet à l’entité qui la calcule d’évaluer les pertes maximales auxquelles elle pourrait avoir à faire face sur son portefeuille de négociation. Par construction statistique, la VaR est toujours associée à un intervalle de confiance (généralement 95 % ou 99 %) et un horizon de temps (en pratique 1 jour ou 10 jours, puisque les positions de trading concernées par la VaR sont censées se déboucler en quelques jours).
Principaux termes techniques
Accord de compensation
Contrat par lequel deux parties d’un instrument financier à terme (contrat financier, prêt de titres, pension) conviennent de compenser leurs créances réciproques nées de ces contrats, le règlement de celles-ci ne portant alors que sur un solde net compensé, notamment en cas de défaut ou de résiliation. Un accord global de compensation permet d’étendre ce mécanisme aux différentes opérations grâce à un contrat chapeau.
Action
Titre de capital émis par une société par actions, représentant un titre de propriété et conférant à son détenteur (l’actionnaire) des droits à une part proportionnelle dans toute distribution de bénéfice ou d’actif net ainsi qu’un droit de vote en assemblée générale.
Agence de notation
Organisme spécialisé dans l’évaluation de la solvabilité d’émetteurs de titres de dettes, c’est-à-dire de leur capacité à honorer leurs engagements (remboursement du capital et des intérêts dans la période contractuelle).
Appétit pour le risque
Niveau de risque, exprimé en critères quantitatifs et qualitatifs, par nature de risque et par métier, que le groupe est disposé à prendre au regard de sa stratégie. L’exercice d’appétit pour le risque est un des outils principaux de pilotage stratégique à la disposition de la direction du groupe.
Approche standard
Une approche pour le calcul des exigences en fonds propres relatives au risque de crédit, en vertu du Pilier I de Bâle II. Selon cette approche, les pondérations de risque utilisées dans le calcul des fonds propres sont déterminées par le régulateur.
Bâle II (les accords de)
Dispositif prudentiel destiné à mieux appréhender et limiter les risques des établissements de crédit. Il vise principalement le risque de crédit, les risques de marché et le risque opérationnel des banques. Ces dispositions préparées par le comité de Bâle ont été reprises en Europe par une directive européenne et s’appliquent en France depuis le 1er janvier 2008.
Bâle III (les accords de)
Évolution des standards prudentiels bancaires qui a intégré les enseignements de la crise financière de 2007-2008. Ils complètent les accords de Bâle II en renforçant la qualité et la quantité de fonds propres minimaux que les établissements doivent détenir. Ils mettent également en œuvre des exigences minimales en termes de gestion du risque de liquidité (ratios quantitatifs), définissent des mesures visant à limiter la procyclicité du système financier (coussins de fonds propres qui varient en fonction du cycle économique) ou encore renforcent les exigences relatives aux établissements considérés comme systémiques.
« Banque agissant comme émetteur »
Cf. Titrisation
« Banque agissant comme mandataire »
Cf. Titrisation
« Banque agissant comme investisseur »
Cf. Titrisation
CRD IV/CRR
(Cf. Acronymes.) La directive 2013/36/UE (CRD IV) et le règlement (UE) no 575/2013 (CRR) sont les textes constitutifs de la transposition de Bâle II en Europe. Avec les standards techniques de l’ABE, (Autorité bancaire européenne), ils définissent la réglementation européenne en termes de ratios de solvabilité, de risques majeurs, de levier et de liquidité.
Coefficient d’exploitation
Ratio indiquant la part du PNB (produit net bancaire) utilisée pour couvrir les charges d’exploitation (coûts de fonctionnement de l’entreprise). Il se détermine en divisant les frais de gestion par le PNB.
Collatéral
Actif transférable ou garantie apportée, servant de gage au remboursement d’un prêt dans le cas où le bénéficiaire de ce dernier ne pourrait pas satisfaire à ses obligations de paiement.
Décotes (haircut)
Pourcentage qui est déduit de la valeur de marché de titres pour refléter leur valeur dans un environnement de stress (risque de contrepartie ou stress de marché).
Dérivé
Un titre financier ou un contrat financier dont la valeur évolue en fonction de la valeur d’un actif sous-jacent, qui peut être financier (actions, obligations, devises…) ou non financier (matières premières, denrées agricoles…). Cette évolution peut s’accompagner selon le cas d’un effet démultiplicateur (effet de levier). Les produits dérivés peuvent exister sous forme de titres (warrants, certificats, EMTN structurés…) ou sous forme de contrats (forwards, options, swaps…). Les contrats dérivés cotés sont appelés futures.
Dérivé de crédit
Produit financier dont le sous-jacent est une créance ou un titre représentatif d’une créance (obligation). Le but du dérivé de crédit est de transférer les risques relatifs au crédit, sans transférer l’actif lui-même dans un but de couverture. Une des formes les plus courantes de dérivé de crédit est le Credit Default Swap (CDS).
Dette senior non préférée
La dette senior non préférée est une catégorie de titres, créances, instruments ou droits introduite par la directive (UE) 2017/2399 modifiant la directive 2014/59/UE (BRRD) ayant, en cas d’insolvabilité de l’établissement de crédit, un rang supérieur à celui des titres, créances, instruments ou droits retenus comme subordonnés, mais inférieur à celui des autres titres, créances, instruments ou droits retenus comme senior (y compris la dette senior préférée).
Dette senior préférée
La dette senior préférée est une catégorie de titres, créances, instruments ou droits ayant, en cas d’insolvabilité de l’établissement de crédit, un rang supérieur à celui des autres titres, créances, instruments ou droits retenus comme senior et subordonnés (y compris la dette senior non préférée).
Exposition brute
Exposition avant prise en compte des provisions, des ajustements et des techniques de réduction de risque
Fonds propres Tier 1
Fonds propres de base incluant la situation nette consolidée de l’établissement minorée de déductions réglementaires
Fonds propres Tier 2
Fonds propres complémentaires (constitués principalement de titres subordonnés) minorés de déductions réglementaires
Juste valeur
Prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif, lors d’une transaction normale entre intervenants du marché à la date d’évaluation. La juste valeur est donc basée sur le prix de sortie (exit price).
Liquidité
Pour une banque, il s’agit de sa capacité à couvrir ses échéances à court terme. Pour un actif ce terme désigne la possibilité de l’acheter ou de le vendre rapidement sur un marché avec une décote limitée.
Notation
Évaluation, par une agence de notation financière (Fitch Ratings, Moody’s, Standard & Poor’s), du risque de solvabilité financière d’un émetteur (entreprise, État ou autre collectivité publique) ou d’une opération donnée (emprunt obligataire, titrisation, covered bonds). La notation a un impact direct sur le coût de levée du capital.
Obligation
Une obligation est une fraction d’un emprunt, émis sous la forme d’un titre, qui est négociable et qui dans une même émission, confère les mêmes droits de créance sur l’émetteur pour une même valeur nominale (l’émetteur étant une entreprise, une entité du secteur public ou l’État).
Pilier I
Définit les exigences minimales de fonds propres. Il vise à assurer une couverture minimale, par des fonds propres, des risques de crédit, de marché et opérationnel. Pour calculer l’exigence en fonds propres, l’établissement financier a la possibilité d’effectuer cette mesure par des méthodes standardisées ou avancées.
Pilier II
Régit un processus de surveillance prudentielle qui complète et renforce le Pilier I.
Il comporte :
•l’analyse par la banque de l’ensemble de ses risques y compris ceux déjà couverts par le Pilier I ;
•l’estimation par la banque de ses besoins de fonds propres pour couvrir ses risques ;
•la confrontation par le superviseur bancaire de sa propre analyse du profil de risque de la banque avec celle conduite par cette dernière, en vue d’adapter, le cas échéant, son action prudentielle par des fonds propres supérieurs aux exigences minimales ou toute autre technique appropriée.
Pilier III
A pour objectif d’instaurer une discipline de marché par un ensemble d’obligations déclaratives. Ces obligations, aussi bien qualitatives que quantitatives, permettent une amélioration de la transparence financière dans l’évaluation des expositions aux risques, les procédures d’évaluation des risques et l’adéquation des fonds propres.
Ratio de Common Equity Tier 1
Rapport entre les fonds propres Common Equity Tier 1 (CET1) et les risques pondérés. Le ratio CET1 est un indicateur de solvabilité utilisé dans les accords prudentiels de Bâle III.
Ratio de levier
Rapport entre les fonds propres de catégorie 1 et les expositions, qui correspondent aux éléments d’actifs et de hors bilan, après retraitements sur les instruments dérivés, les opérations de financement et les éléments déduits des fonds propres. Objectif principal : servir de mesure de risque complémentaire aux exigences de fonds propres.
Ratio de solvabilité ou ratio global
Rapport entre les fonds propres globaux (Tier 1 et 2) et les risques pondérés
Re-titrisation
La titrisation d’une exposition déjà titrisée où le risque associé aux sous-jacents a été divisé en tranches et dont au moins l’une des expositions sous-jacentes est une exposition titrisée.
Risque de crédit et de contrepartie
Risque de pertes résultant de l’incapacité des clients, d’émetteurs ou d’autres contreparties à faire face à leurs engagements financiers. Le risque de crédit inclut le risque de contrepartie afférent aux opérations de marché et aux activités de titrisation.
Risques de marché
Risque de perte de valeur d’instruments financiers, résultant des variations de paramètres de marché, de la volatilité de ces paramètres et des corrélations entre ces paramètres
Risque opérationnel
Risque de pertes ou de sanctions notamment du fait de défaillances des procédures et systèmes internes, d’erreur humaines ou d’événements extérieurs
Risque structurel de taux d’intérêt et de change
Risques de pertes ou de dépréciations sur les actifs en cas de variation sur les taux d’intérêt et de change. Les risques structurels de taux d’intérêt et de change sont liés aux activités commerciales et aux opérations de gestion propre.
Risque de liquidité
Représente pour une banque l’impossibilité de faire face à ses engagements ou à ses échéances à un instant donné.
Swap
Accord entre deux contreparties pour l’échange d’actifs ou des revenus d’un actif contre ceux d’un autre jusqu’à une date donnée
Titrisation
Opération consistant à transférer un risque de crédit (créances de prêts) à un organisme qui émet, à cette fin, des titres négociables souscrits par des investisseurs. Cette opération peut donner lieu à un transfert des créances (titrisation physique) ou au seul transfert des risques (dérivés de crédit). Les opérations de titrisation peuvent, selon les cas, donner lieu à une subordination des titres (tranches) :
•ABS – Asset-Backed Securities (titre adossé à des actifs) : titre représentatif d’un portefeuille d’actifs financiers (hors prêts hypothécaires), dont les flux sont basés sur ceux de l’actif ou du portefeuille d’actifs sous-jacents ;
•CDO – Collateralised Debt Obligations : instruments financiers adossés à un portefeuille d’actifs qui peuvent être des prêts bancaires (résidentiels) ou des obligations émises par des entreprises. Le paiement des intérêts et du principal peut faire l’objet d’une subordination (création de tranches) ;
•CLO – Collateralised Loan Obligations : produit dérivé de crédit faisant référence à un portefeuille homogène de prêts commerciaux ;
•CMBS – Commercial Mortgage-Backed Securities : titrisation de crédits hypothécaires commerciaux ;
•RMBS – Residential Mortgage-Backed Security (titrisation de crédits hypothécaires résidentiels) : titre de dette adossé à un portefeuille d’actifs constitué de prêts hypothécaires souscrits à des fins résidentielles ;
•Banque agissant comme émetteur : les expositions de titrisation sont les positions conservées, y compris les positions qui ne sont pas éligibles d’après les dispositions relatives à la titrisation en raison de l’absence de transfert de risque significatif et effectif ;
•Banque agissant comme investisseur : les expositions de titrisation sont les positions achetées auprès de tiers ;
•Banque agissant comme mandataire (sponsor) : est considérée « mandataire » toute banque qui, dans les faits ou en substance, gère ou conseille un programme, place des titres sur le marché, ou apporte des liquidités et/ou des rehaussements de crédit. Le programme peut notamment consister en des structures d’émission de PCAA (Papier commercial adossé à des actifs non bancaires) ou des véhicules d’investissement structurés par exemple. Les expositions de titrisation incluent alors les expositions sur les structures d’émission de PCAA auxquelles la banque apporte des rehaussements de crédit, des liquidités et d’autres facilités à l’échelle du programme.
Valeurs nettes
Correspond à la soustraction de la valeur brute totale – provisions/dépréciations.
Volatilité
La volatilité mesure l’ampleur des fluctuations du prix d’un actif et donc son risque. Elle correspond à l’écart-type des rentabilités instantanées de l’actif sur une certaine période.
Anglicismes
Back office
Service d’appui ou de postmarché, chargé des fonctions administratives chez un intermédiaire financier
Backtesting
Méthode consistant à vérifier que le résultat réel ne dépasse la perte VaR (Value at Risk) que rarement.
Bail-in
Outil permettant de limiter les éventuels concours de fonds publics à un établissement en difficulté encore en activité ou en cours de liquidation. Le bail-in octroie aux autorités de contrôle prudentiel le pouvoir d’imposer à certains créanciers d’un établissement de crédit qui aurait des problèmes de solvabilité, la conversion de leurs créances en actions de cet établissement et/ou la réduction du montant de ces créances. L’accord européen du 26 juin 2015 prévoit de solliciter en priorité, en cas d’insuffisance des capitaux propres (suite à des pertes), les créanciers détenteurs de dettes subordonnées, puis les créanciers seniors, puis les dépôts non garantis des grandes entreprises, puis ceux des PME et enfin ceux des particuliers au-delà de 100 000 euros. Par contre ne doivent pas être affectés les dépôts garantis, les obligations sécurisées (covered bonds), la rémunération des employés, les passifs liés aux activités vitales de l’établissement et les passifs interbancaires d’une maturité inférieure à 7 jours.
Broker
Courtier
Brokerage
Courtage
Co-lead
Co-chef de file
Commodities
Matières premières
Corporate
Entreprise
Coverage
Couverture (au sens suivi des clients)
Covered bond
Obligation sécurisée ou collatéralisée : obligation dont le remboursement et le paiement des intérêts sont assurés par les flux de revenus d’un portefeuille d’actifs de grande qualité qui sert de garantie, souvent un portefeuille de prêts hypothécaires, l’établissement cédant est souvent gestionnaire du paiement des flux aux investisseurs (obligations foncières en France, Pfandbriefe en Allemagne).
Datacenter
Centre de données
Equity (tranche)
Dans un montage de titrisation, désigne la tranche qui supporte les premières pertes dues à des défauts au sein du portefeuille sous-jacent.
Fully-Loaded
Exprime une conformité totale avec les exigences de solvabilité de Bâle III (qui deviennent obligatoires en 2019)
Front office
Service clientèle (équipe des opérateurs de marché)
Hedge funds
Fonds de gestion alternative : fonds d’investissement à vocation spéculative qui visent un objectif de rendement absolu et qui disposent pour ce faire d’une grande liberté de gestion.
Holding
Société tête de groupe
Investment grade
Notation long terme fournie par une agence externe allant de AAA/Aaa à BBB-/Baa3 d’une contrepartie ou d’une émission sous-jacente. Une notation égale ou inférieure à BB +/Ba1 qualifie l’instrument comme non-investment grade.
Joint-venture
Entreprise commune
Loss ratio
Rapport sinistres/primes encaissées
Mark-to-market
Méthode qui consiste à évaluer régulièrement, voire en permanence, une position sur la base de sa valeur observée sur le marché au moment de l’évaluation.
Mark-to-model
Méthode qui consiste à valoriser une position sur la base d’un modèle financier et donc d’hypothèses formulées par l’évaluateur.
Monoline
Sociétés qui apportent un rehaussement de crédit aux intervenants des marchés financiers.
New Deal
Plan stratégique mis en place par Natixis
Phase-in
Fait référence au respect des exigences actuelles de solvabilité, compte tenu de la période transitoire pour la mise en œuvre de Bâle III.
Reporting
Rapports
Spread
Marge actuarielle : écart entre le taux de rentabilité actuariel d’une obligation et celui d’un emprunt sans risque de durée identique
Trading
Négociation
Watchlist
Liste à surveiller