pilier 3 2023
- 
					
Le Pilier III a pour objectif d’instaurer une discipline de marché par un ensemble d’obligations déclaratives. Ces obligations, aussi bien qualitatives que quantitatives, permettent une amélioration de la transparence financière dans l’évaluation des expositions aux risques, les procédures d’évaluation des risques et l’adéquation des fonds propres.
 - 
					
Préambule
Le règlement (UE) no 2019/876 (CRR2) prévoit de nouvelles dispositions relatives au calcul des actifs pondérés et de nouvelles exigences de ratio, applicables à compter du 28 juin 2021. Les principaux impacts pour le Groupe BPCE sont les suivants :
•les exigences règlementaires de ratio de levier et de ratio structurel de liquidité à long terme (NSFR) deviennent effectives, avec un minimum de 3 % pour le levier et de 100 % pour le NSFR ;
•une nouvelle approche standard (Standardised Approach (SA-CCR), correspondant à la somme du coût de remplacement et de l’exposition potentielle future calculée, est désormais appliquée au calcul de la valeur exposée au risque des dérivés ; cette exposition était jusqu’à présent modélisée selon la méthode de l’évaluation au prix de marché.
Ce rapport présente l’information relative aux risques du Groupe BPCE ; le format des tableaux du Pilier III a évolué au 30 juin 2021 selon les normes techniques définies par le règlement d’exécution (UE) no 2021/637.
Le Groupe BPCE a mis en œuvre un cadre de contrôle interne afin de vérifier que les informations publiées sont appropriées et conformes.
•les sections suivantes de 10 à 17 fournissent une information détaillée sur les principaux autres risques.
Chaque section décrit les principes d’organisation et de gestion du risque, présente une vision synthétique des informations essentielles et expose dans une partie dédiée les informations quantitatives détaillées.
 - 
					
1 CHIFFRES CLÉS
31/12/2023
31/12/2022
Coût du risque (en points de base) (1)
20
24
Taux d’encours douteux/Encours bruts
2,4 %
2,3 %
Dépréciations constituées/Encours bruts
39,8 %
41,3 %
VaR consolidée du Groupe BPCE (en millions d’euros)
9,0
10,3
Réserves de liquidité (en milliards d’euros)
302
322
(1)Hors éléments exceptionnels.
en millions d’euros
a
b
c
d
e
31/12/2023
30/09/2023
30/06/2023
31/03/2023
31/12/2022
FONDS PROPRES DISPONIBLES
1
Fonds propres de base de catégorie 1 (CET1)
71 246
70 459
70 108
69 391
69 665
2
Fonds propres de catégorie 1
71 246
70 459
70 108
69 391
69 665
3
Fonds propres totaux
83 411
83 352
83 381
82 979
82 424
RISQUES PONDÉRÉS
4
Montant total des risques pondérés
457 606
456 987
460 589
462 988
460 858
RATIOS DE FONDS PROPRES (EN POURCENTAGE DES RISQUES PONDÉRÉS)
5
Ratio de fonds propres de base de catégorie 1
15,57 %
15,42 %
15,22 %
14,99 %
15,12 %
6
Ratio de fonds propres de catégorie 1
15,57 %
15,42 %
15,22 %
14,99 %
15,12 %
7
Ratio de fonds propres totaux
18,23 %
18,24 %
18,10 %
17,92 %
17,88 %
EXIGENCES DE FONDS PROPRES SUPPLÉMENTAIRES POUR FAIRE FACE AUX RISQUES AUTRES QUE LE RISQUE DE LEVIER EXCESSIF (EN POURCENTAGE DES RISQUES PONDÉRÉS)
EU 7a
Exigences de fonds propres supplémentaires pour faire face aux risques autres que le risque de levier excessif
2,00 %
2,00 %
2,00 %
2,00 %
2,00 %
EU 7b
dont : à satisfaire avec des fonds propres CET1
1,13 %
1,13 %
1,13 %
1,13 %
1,13 %
EU 7c
dont : à satisfaire avec des fonds propres de catégorie 1
1,50 %
1,50 %
1,50 %
1,50 %
1,50 %
EU 7d
Exigences totales de fonds propres SREP
10,00 %
10,00 %
10,00 %
10,00 %
10,00 %
EXIGENCE GLOBALE DE COUSSIN ET EXIGENCE GLOBALE DE FONDS PROPRES (EN POURCENTAGE DES RISQUES PONDÉRÉS)
8
Coussin de conservation des fonds propres
2,50 %
2,50 %
2,50 %
2,50 %
2,50 %
EU 8a
Coussin de conservation découlant du risque macroprudentiel ou systémique constaté au niveau d’un État membre
0,00 %
0,00 %
0,00 %
0,00 %
0,00 %
9
Coussin de fonds propres contracyclique spécifique à l’établissement
0,47 %
0,47 %
0,46 %
0,04 %
0,03 %
EU 9a
Coussin pour le risque systémique
0,00 %
0,00 %
0,00 %
0,00 %
0,00 %
10
Coussin pour les établissements d’importance systémique mondiale
1,00 %
1,00 %
1,00 %
1,00 %
1,00 %
EU 10a
Coussin pour les autres établissements d’importance systémique
1,00 %
1,00 %
1,00 %
1,00 %
0,00 %
11
Exigence globale de coussin
3,98 %
3,97 %
3,96 %
3,54 %
3,53 %
EU 11a
Exigences globales de fonds propres
13,98 %
13,97 %
13,96 %
13,54 %
13,53 %
12
Fonds propres CET1 disponibles après le respect des exigences totales de fonds propres SREP
8,07 %
7,92 %*
9,22 %
8,99 %
9,12 %
RATIO DE LEVIER
13
Mesure de l’exposition totale
1 413 461
1 414 525
1 392 680
1 388 080
1 388 681
14
Ratio de levier
5,04 %
4,98 %
5,03 %
5,00 %
5,02 %
EXIGENCES DE FONDS PROPRES SUPPLÉMENTAIRES POUR FAIRE FACE AU RISQUE DE LEVIER EXCESSIF (EN POURCENTAGE DE LA MESURE DE L’EXPOSITION TOTALE)
EU 14a
Exigences de fonds propres supplémentaires pour faire face au risque de levier excessif
0,00 %
0,00 %
0,00 %
0,00 %
0,00 %
EU 14b
dont : à satisfaire avec des fonds propres CET1
0,00 %
0,00 %
0,00 %
0,00 %
0,00 %
EU 14c
Exigences de ratio de levier SREP totales
3,00 %
3,00 %
3,00 %
3,00 %
3,00 %
EXIGENCE DE COUSSIN LIÉ AU RATIO DE LEVIER ET EXIGENCE DE RATIO DE LEVIER GLOBALE (EN POURCENTAGE DE LA MESURE DE L’EXPOSITION TOTALE)
EU 14d
Exigence de coussin lié au ratio de levier
0,50 %
0,50 %
0,50 %
0,50 %
0,00 %
EU 14e
Exigence de ratio de levier globale
3,50 %
3,50 %
3,50 %
3,50 %
3,00 %
RATIO DE COUVERTURE DES BESOINS DE LIQUIDITÉ
15
Actifs liquides de qualité élevée (HQLA) totaux (valeur pondérée -moyenne)
211 590
216 001
218 079
220 889
220 931
EU 16a
Sorties de trésorerie (Valeur pondérée - moyenne)
224 243
227 766
230 535
236 193
236 292
EU 16b
Entrées de trésorerie (Valeur pondérée - moyenne)
78 615
77 690
78 049
80 592
80 389
16
Sorties de trésorerie nettes totales (valeur ajustée - moyenne)
145 629
150 076
152 486
155 601
155 903
17
Ratio de couverture des besoins de liquidité (LCR)
145,11 %
144,16 %
143,33 %
142,16 %
141,96 %
RATIO DE FINANCEMENT STABLE NET
18
Financement stable disponible total
856 936
844 608
844 487
843 047
828 977
19
Financement stable requis total
797 016
788 850
783 054
780 036
780 086
20
Ratio NSFR
107,52 %
107,07 %
107,85 %
108,08 %
106,27 %
*À compter du 30 septembre 2023 le surplus est calculé en tenant compte du P2R du groupe BPCE.
1.1 Typologie des risques
Macro-familles de risques
Définitions
Risques de crédit et de contrepartie
•Risques de crédit
Risque de pertes résultants de l’incapacité des clients, d’émetteurs ou d’autres contreparties à faire face à leurs engagements financiers. Il Inclut le risque de contrepartie afférant aux opérations de marché (risque de remplacement) et aux activités de titrisation. Il peut être aggravé par le risque de concentration.
•Risques de titrisation
Opérations pour lesquelles le risque de crédit inhérent à un ensemble d’expositions est logé dans une structure dédiée (en général un fonds commun de créances ou « conduit ») puis divisé en tranches en vue le plus souvent de leur acquisition par des investisseurs.
Risques financiers
•Risque de marché
Risque de perte de valeur d’instruments financiers résultants des variations de paramètres de marché, de la volatilité de ces paramètres et des corrélations entre ces paramètres. Les paramètres concernés sont notamment les taux de change, les taux d’intérêt ainsi que les prix des titres (actions, obligations) et des matières premières, des dérivés et de tout autre actif tels que les actifs immobiliers.
•Risque de liquidité
Risque que le groupe ne puisse faire face à ses besoins de trésorerie ou à ses besoins de collatéral au moment où ils sont dus et à un coût raisonnable.
•Risque structurel de taux d’intérêt
Risques de pertes de marge d’intérêt ou de valeur de la position structurelle à taux fixe en cas de variation sur les taux d’intérêt. Les risques structurels de taux d’intérêt sont liés aux activités commerciales et aux opérations de gestion propre
•Risque de spread de crédit
Risque lié à la dégradation de la qualité de la signature d’un émetteur particulier ou d’une catégorie particulière d’émetteurs.
•Risque de change
Risque de pertes de marge d’intérêt ou de valeur de la position structurelle à taux fixe en cas de variation sur le taux d’intérêt de change. Les risques structurels de taux et de change sont liés aux activités commerciales et aux opérations de gestion propre.
Risques non-financiers
•Risque de non-conformité
Risque de sanction judiciaire, administrative ou disciplinaire, de perte financière significative ou d’atteinte à la réputation, qui naît du non-respect de dispositions propres aux activités bancaires financières, qu’elles soient de nature législative ou règlementaire, nationales ou européennes directement applicables, ou qu’il s’agisse de normes professionnelles et déontologiques, ou d’instructions des dirigeants effectifs prises notamment en application des orientations de l’organe de surveillance.
•Risque opérationnel
Risque de pertes découlant d’une inadéquation ou d’une défaillance des processus, du personnel et des systèmes internes ou d’événements extérieurs, y compris le risque juridique. Le risque opérationnel inclut notamment les risques liés à des événements de faible probabilité d’occurrence mais à fort impact, les risques de fraude interne et externe définis par la réglementation, et les risques liés au modèle.
•Risques de souscription d’assurance
Risque, au-delà de la gestion des risques actifs/passifs (risques de taux, de valorisation, de contrepartie et de change, de tarification des primes du risque de mortalité et des risques structurels liés aux activités d’assurance vie et dommage y compris les pandémies, les accidents et les catastrophes (séismes, ouragans, catastrophes industrielles, actes de terrorismes et conflits militaires).
•Risque de modèle
Risque de modèle est défini comme le risque de conséquences défavorables – perte financière et/ou éventuelle atteinte à la réputation du Groupe – résultant de décisions basées sur des modèles dues à des erreurs dans la conception, la mise en œuvre ou l’utilisation de ces modèles.
•Risque juridique
Risque juridique défini dans la réglementation française comme le risque de tout litige avec une contrepartie, résultant de toute imprécision, lacune ou insuffisance susceptible d’être imputable à l’entreprise au titre de ses opérations.
•Risque de réputation
Risque de réputation est défini comme le risque d’atteinte à la confiance que portent à l’entreprise, ses clients, ses contreparties, ses fournisseurs, ses collaborateurs, ses actionnaires ou tout autre tiers dont la confiance, à quelque titre que ce soit, est une condition nécessaire à la poursuite normale de l’activité.
Risques stratégiques d’activité et d’écosystème
•Risque de solvabilité
Risque d’incapacité de la société à faire face à ses engagements à long terme et/ou à assurer la continuité des activités ordinaires dans le futur.
•Risque climatique et environnemental
Vulnérabilité directe ou indirecte (i.e. via les actifs/passifs détenus) des activités bancaires aux risques liés au climat et à l’environnement, incluant les risques physiques (aléas climatiques, pollution, perte de biodiversité, etc.) et les risques liés à la transition (réglementaire, technologique, attente des clients).
 - 
					
1.2 Évolutions réglementaires
Le déclenchement d’une guerre aux portes de l’UE, avec son impact sur l’accès à l’énergie et sur l’accélération de l’inflation a encore plus recentré les travaux réglementaires européens et français sur la protection des consommateurs et la souveraineté économique. Les Européens semblent soudés sur différents sujets, ce qui pousse la commission et les parlementaires à maintenir une activité réglementaire soutenue.
Malgré les efforts déployés au sein du trilogue, les négociations sur le paquet bancaire CRR3/CRD6 n’ont pu aboutir en 2022.
Le projet de la Commission européenne qui date d’octobre 2021 et qui a vocation à décliner l’accord Bâle III finalisé dit également Bâle IV de décembre 2017) a donné lieu à un compromis entre les États membres après 6 mois de travail sous la présidence française. l. Les intérêts nationaux se sont exprimés sur quelques sujets politiques comme le niveau d’application des exigences prudentielles de fonds propres (individuel ou consolidé) pour satisfaire les pays « host » (mécanisme de l’« output floor »), l’introduction d’une clause de grand-père pour les participations « stratégiques » au bénéfice des IPS « Institution protection schemes » allemands, le calcul forfaitaire du risque opérationnel sans prise en compte des pertes historiques pour les banques espagnoles…Le compromis reste proche du projet initial de la Commission et des amendements techniques du projet du Conseil, à l’exception des sujets de gouvernance propres au texte européen : le traitement des succursales de pays tiers et les modalités d’évaluation de l’aptitude des dirigeants. Ainsi les travaux du Trilogue n’ont pu se conclure sur le 1er semestre 2023 si bien qu’une publication des textes dans leur version définitive au Journal Officiel de l’Union européenne (JOUE) avant la fin de l’année apparaît peu réaliste.
S’agissant du cadre de résolution, l’Eurogroupe en juin 2022 a validé une approche pragmatique et a demandé à la Commission de renforcer le projet de réforme sur un nombre de sujets limités (hiérarchie des créances, notion d’intérêt public…) afin de renforcer le traitement applicable aux banques de taille moyenne. La Commission européenne a publié le 18 avril 2023 ses propositions de textes révisant le cadre de la résolution et la garantie des dépôts dit CMDI « crisis management and deposit insurance framework » ont été publiées le 18 avril 2023. Leur adoption définitive est attendue au plus tôt mi 2024.
L’agenda réglementaire reste soutenu pour les banques et le Groupe BPCE réalise un suivi adapté aux enjeux, qu’ils portent sur le secteur bancaire ou sur l’ensemble de l’environnement économique et à son modèle de banque coopérative.
La directive 2008/48 concernant les contrats de crédit aux consommateurs a fait l’objet d’un réexamen depuis 2020 ayant abouti à sa révision via un compromis au sein du trilogue en décembre 2022. La publication au Journal Officiel de l’Union européenne (JOUE) est attendue pour le second semestre 2023, la mise en application estimée pour la mi 2025. Les évolutions principales portent sur le champ d’application (excluant de fait les GAFAM), l’instauration d’une étude de solvabilité obligatoire, le renforcement des informations précontractuelles ainsi que des modalités d’exercice des activités pour les prestataires ne relevant pas d’une réglementation sectorielle.
Le règlement et la directive sur la résilience opérationnelle numérique (Digital Operational Resilience Act, ou DORA) publiés le 27 décembre 2022 renforcent la maîtrise des risques afférents aux technologies informatiques et visent à atténuer les cyberattaques et les autres risques liés aux systèmes d’information. Il comprend également des dispositions sur la gouvernance des entités financières, la gestion des risques liés aux TIC (Technologies de l’Information et de la Communication) et sur des tests de résilience tous les trois ans. La publication des textes définitifs l’année dernière a été suivie par le lancement de travaux par l’EBA, l’ESMA et l’EIOPA visant à compléter le cadre européen par des normes techniques de second niveau (RTS et ITS).
La directive 2002/65 concernant la commercialisation à distance de services financiers auprès des consommateurs ou en anglais Distance Marketing in Financial Services directive (DMFSD) a également fait l’objet d’un exercice de révision depuis l’été 2020. La proposition d’évolution de la directive, publiée le 11 mai 2022, a abouti à un accord politique le 6 juin 2023. Les évolutions concernent, en particulier, l’information précontractuelle ainsi que la facilitation du droit de rétractation, par l’introduction d’une « fonction de rétractation » accessible via l’interface du prestataire. Cette fonction présente des similitudes avec la résiliation des contrats par voie électronique dite « résiliation en 3 clics » introduite, en France, depuis le 1er juin 2023 par la loi portant mesures d’urgence pour la protection du pouvoir d’achat et les décrets du 16 mars 2023 et du 31 mai 2023.
La Commission européenne a publié le 24 mai 2023 un train de mesures, dit « Retail Investment Package » visant à renforcer la protection de la clientèle de détail en matière d’investissement dans des produits financiers. Il se traduira par une révision des textes sectoriels et pourrait introduire une interdiction partielle des rétrocessions (« inducement ») entre le producteur et le distributeur de produits financiers.
La Commission européenne a ouvert le 28 juin une consultation plus spécifique sur sa proposition de révision de la directive sur les services de paiement (DSP3).
La Commission européenne a publié le 28 juin sa proposition de cadre règlementaire pour l’accès aux données financières (Framework for Financial Data Access -FIDA-) jusqu’alors dénommé « open finance ». Le même jour, la Commission a publié une proposition de règlement sur l’euro-digital.
Sur la finance durable, de nombreux textes ont déjà été adoptés et sont en phase d’implémentation et de développement technique : EU taxonomy, CSRD (corporate sustainability disclosure regulation) qui remplace NFRD et intégrera les standards de reporting extra financiers (EFRAG, SFDR -sustainable finance disclosure regulation – Déforestation). La loi du 9 mars 2023 portant diverses adaptations au droit de l’Union européenne dite « DDADUE » habilite le gouvernement à transposer cette directive par voie d’ordonnance dans un délai de 9 mois. D’autres textes sont toujours en cours de négociation au niveau européen : CSDDD (Corporate sustainability due diligence directive) – devoir de vigilance des entreprises en matière de durabilité, et EU green bond standards.
Cette déferlante réglementaire invite le Groupe BPCE à se montrer vigilant sur ses analyses d’impact opérationnel, les modalités de sa prise en charge et allouer ses ressources au regard de l’intérêt de ses clients, la responsabilité sociale et environnementale des entités du groupe et la préservation de son modèle de banque coopérative.
 - 
					
2 FACTEURS DE RISQUE
L’environnement bancaire et financier, dans lequel le Groupe BPCE évolue, l’expose à une multitude de risques et nécessite la mise en œuvre d’une politique de maîtrise et de gestion de ces risques toujours plus exigeante et rigoureuse.
Certains des risques auxquels est exposé le Groupe BPCE sont décrits ci-dessous. Toutefois, il ne s’agit pas d’une liste exhaustive de l’ensemble des risques du Groupe BPCE pris dans le cadre de son activité ou en considération de son environnement. Les risques présentés ci-dessous, sont ceux identifiés à ce jour comme étant importants et spécifiques au Groupe BPCE, et qui pourraient avoir une incidence défavorable majeure sur son activité, sa situation financière et/ou ses résultats. Au sein de chacune des sous-catégories de risques mentionnées ci-dessous, le facteur de risque que le Groupe BPCE considère, à date, comme le plus important est mentionné en premier lieu.
Les risques présentés ci-dessous sont également ceux identifiés à ce jour comme pouvant avoir une incidence défavorable sur les activités de BPCE SA.
Les facteurs de risque décrits ci-après sont présentés à la date du présent document et la situation décrite peut évoluer, même de manière significative, à tout moment.
Le Groupe BPCE est exposé à des risques de crédit et de contrepartie susceptibles d’avoir un effet défavorable significatif sur l’activité du groupe, sa situation financière et ses résultats.
Le Groupe BPCE est exposé de manière importante au risque de crédit et de contrepartie du fait de ses activités de financement ou de marché. Le groupe pourrait ainsi subir des pertes en cas de défaillance d’une ou plusieurs contreparties, notamment si le groupe rencontrait des difficultés juridiques ou autres pour exercer ses sûretés ou si la valeur des sûretés ne permettait pas de couvrir intégralement l’exposition en cas de défaut. Malgré la vigilance mise en œuvre par le groupe, visant à limiter les effets de concentration de son portefeuille de crédit tant unitaire que sectoriel, il est possible que des défaillances de contreparties soient amplifiées au sein d’un même secteur économique ou d’une région du monde par des effets d’interdépendance de ces contreparties. Ainsi, le défaut d’une ou plusieurs contreparties importantes pourrait avoir un effet défavorable significatif sur le coût du risque, les résultats et la situation financière du groupe.
À titre d’information, au 31 décembre 2023, l’exposition brute du Groupe BPCE au risque de crédit s’élève à 1 486 milliards d’euros, avec la répartition suivante pour les principaux types de contrepartie : 38 % sur la clientèle de détail, 29 % sur les entreprises, 17 % sur les banques centrales et autres expositions souveraines, 6 % sur le secteur public et assimilé. Les risques pondérés au titre du risque de crédit s’élèvent à 399 milliards d’euros (y compris risque de contrepartie).
Les principaux secteurs économiques auxquels le groupe est exposé sur son portefeuille Entreprises non financières sont les secteurs Immobilier (38 % des expositions brutes au 31 décembre 2023), Commerce (11 %), Finance/Assurance (10 %) et Industrie manufacturière (6 %).
Le Groupe BPCE développe principalement ses activités en France. L’exposition brute (valeur comptable brute) du groupe sur la France est de 1 059 milliards d’euros, représentant 84 % de l’exposition brute totale. Les expositions restantes sont principalement concentrées sur les États-Unis 5 %, les autres pays représentent 11 % des expositions brutes totales.
Pour de plus amples informations, se reporter aux chapitres 5 « Risques de crédit » et 6 « Risque de contrepartie » figurant dans le présent document.
Une augmentation substantielle des dépréciations ou des provisions pour pertes de crédit attendues comptabilisées au titre du portefeuille de prêts et de créances du Groupe BPCE pourrait avoir un effet défavorable significatif sur ses résultats et sa situation financière.
Dans le cadre de ses activités de prêt, le Groupe BPCE passe régulièrement des charges pour dépréciations d’actifs pour refléter, si nécessaire, les pertes réelles ou potentielles au titre de son portefeuille de prêts et de créances, qui sont comptabilisées dans son compte de résultat au poste « coût du risque ». Le niveau global des charges pour dépréciations d’actifs du Groupe BPCE repose sur l’évaluation par le groupe de l’historique de pertes sur prêts, les volumes et les types de prêts accordés, les normes du secteur, les crédits en arriérés, la conjoncture économique et d’autres facteurs liés au degré de recouvrement des divers types de prêts. Bien que le Groupe BPCE s’efforce de constituer un niveau suffisant de charges pour dépréciations d’actifs, ses activités de prêt pourraient le conduire à augmenter ses charges pour pertes sur prêts en raison d’une augmentation des actifs non performants ou d’autres raisons, comme la détérioration des conditions de marché ou des facteurs affectant certains pays. Toute augmentation substantielle des charges pour pertes sur prêts, ou évolution significative de l’estimation par le Groupe BPCE du risque de perte inhérent à son portefeuille de prêts, ou toute perte sur prêts supérieure aux charges passées à cet égard pourraient avoir un effet défavorable significatif sur les résultats et la situation financière du Groupe BPCE.
À titre d’information, le coût du risque du Groupe BPCE s’élève à 1 731 millions d’euros au titre de l’année 2023 contre 1 964 millions d’euros sur l’année 2022, les risques de crédit représentent 87 % des risques pondérés du Groupe BPCE. Sur la base des expositions brutes, 38 % concernent la clientèle de détail et 29 % la clientèle d’entreprises (dont 70 % des expositions sont situées en France).
Par conséquent, le risque lié à l’augmentation substantielle des charges pour dépréciations d’actifs comptabilisées au titre du portefeuille de prêts et de créances du Groupe BPCE est significatif en termes d’impact et de probabilité et fait donc l’objet d’un suivi proactif et attentif. En complément, des exigences prudentielles complètent ces dispositifs de provisionnement via le processus de backstop prudentiel qui amène une déduction en fonds propres des dossiers non performants au-delà d’une certaine maturité en lien avec la qualité des garanties et suivant un calendrier réglementaire.
Une dégradation de la solidité financière et de la performance d’autres institutions financières et acteurs du marché pourrait avoir un effet défavorable sur le Groupe BPCE.
La capacité du Groupe BPCE à effectuer ses opérations pourrait être affectée par une dégradation de la solidité financière d’autres institutions financières et acteurs du marché. Les établissements financiers sont étroitement interconnectés, en raison notamment de leurs activités de trading, de compensation, de contrepartie et de financement. La défaillance d’un acteur significatif du secteur (risque systémique), voire de simples rumeurs ou interrogations concernant un ou plusieurs établissements financiers ou l’industrie financière de manière plus générale, peuvent conduire à une contraction généralisée de la liquidité sur le marché et entraîner par la suite des pertes ou défaillances supplémentaires. Le Groupe BPCE est exposé à diverses contreparties financières, de manière directe ou indirecte, telles que des prestataires de services d’investissement, des banques commerciales ou d’investissement, des chambres de compensation et des contreparties centrales, des fonds communs de placement, des fonds spéculatifs (hedge funds), ainsi que d’autres clients institutionnels, avec lesquelles il conclut de manière habituelle des transactions, dont la défaillance ou le manquement à l’un quelconque de ses engagements auraient un effet défavorable sur la situation financière du Groupe BPCE. De plus, le Groupe BPCE pourrait être exposé au risque lié à l’implication croissante dans son secteur d’activité d’acteurs peu ou non réglementés et à l’apparition de nouveaux produits peu ou non réglementés (notamment, les plateformes de financement participatif ou de négociation). Ce risque serait exacerbé si les actifs détenus en garantie par le Groupe BPCE ne pouvaient pas être cédés, ou si leur prix ne permettait pas de couvrir l’intégralité de l’exposition du Groupe BPCE au titre des prêts ou produits dérivés en défaut, ou dans le cadre d’une fraude, détournement de fonds ou autre malversation commise par des acteurs du secteur financier en général auxquels le Groupe BPCE est exposé, ou d’une défaillance d’un acteur de marché significatif telle une contrepartie centrale.
Les expositions de la classe d’actifs « établissements financiers » représentent 4 % du total des expositions brutes totales du Groupe BPCE, qui s’élèvent à 1 486 milliards d’euros au 31 décembre 2023. En terme géographique, les expositions brutes de la catégorie « établissements » sont situées en France à hauteur de 69 %.
D’importantes variations de taux d’intérêt pourraient avoir un effet défavorable significatif sur le produit net bancaire et nuire à la rentabilité du Groupe BPCE.
La marge nette d’intérêts perçue par le Groupe BPCE au cours d’une période donnée représente une part importante de ses revenus. L’évolution de celle-ci, en lien avec l’évolution des taux d’intérêt, peut influer de manière significative sur le produit net bancaire du Groupe BPCE et sa rentabilité. Les coûts de la ressource ainsi que les conditions de rendement de l’actif et en particulier celles attachées à la production nouvelle de crédits sont des éléments très sensibles à l’environnement de taux mais également à des facteurs pouvant échapper au contrôle du Groupe BPCE.
Dans un environnement récent marqué par la forte hausse des taux de la Banque centrale européenne, l’exposition au risque de taux et plus généralement au risque de prix a ainsi été renforcée par la conjonction d’éléments défavorables à savoir la hausse de l’inflation avec un impact majeur sur les taux réglementés, la réallocation d’une partie de l’épargne suite à la sortie rapide de l’environnement de taux bas, la hausse des spreads interbancaires, alors qu’à l’inverse le taux des nouveaux crédits a été contraint par le taux d’usure et l’environnement concurrentiel.
Alors même que les banques centrales mondiales dont la Banque centrale européenne (BCE) semblent avoir achevé leur cycle de durcissement de politique monétaire au terme de l’année 2023, les taux d’intérêt à court terme comme à long terme s’établissent, à la fin de l’année 2023 à des niveaux élevés qui n’avaient plus été constatés depuis les années 2000. En effet, La BCE a augmenté 6 fois ses taux directeurs sur 2023, passant de la fourchette de 2,5 %- 3 % à la fourchette de 4 %- 4,5 %. La Réserve Fédérale Américaine (FED) a pour sa part augmenté 4 fois ses taux directeurs passant de la fourchette de 4,25 %- 4,5 % à 5,25-5,5 % sur l’année 2023.
Cependant, depuis le troisième trimestre 2023, il est à noter une inversion sensible des taux de marché avec un différentiel de - 90 points de base entre le taux du 10 ans et celui du 3 mois. En parallèle, le taux du Livret A connait une trajectoire similaire puis est stable depuis février 2023 à 3 % (taux annoncé stable jusqu’au début 2025).
Le corollaire de cette situation atypique dans son intensité et dans son impact économique a été une réduction massive de la production des crédits bancaires du Groupe BPCE après un pic d’activité dans les premiers mois de la période inflationniste. Cette situation a eu pour conséquences les éléments suivants sur la période :
•la production de crédits a diminué de 30 % avec un effet plus marqué sur les crédits immobiliers aux ménages avec - 44 % entre 2022 et 2023 ;
•une forte remontée des taux client entre le début de l’année 2022 et la fin de l’année 2023 sur l’ensemble des crédits ;
•une croissance de la production des crédits à taux variables particulièrement sur le marché aux entreprises avec 17 % de la production totale sur 2023.
De ce fait, le coût moyen de la ressource du bilan clientèle a augmenté de 93 à 100 points de base sur l’année 2023 sur les deux principaux réseaux de banques régionales (Banques Populaires et Caisses d’Epargne). Le Groupe BPCE a répercuté progressivement la hausse des taux observés fin 2022 et en 2023 sur les taux des nouveaux prêts immobiliers et autres crédits à la consommation et aux entreprises à taux fixe, entraînant une évolution des taux clients tous crédits confondus d’environ 170 points de base sur l’année 2023, après une hausse de près de 140 points de base sur l’année 2022. À titre illustratif, le taux des crédits habitat à taux fixe et de maturité 20 ans ont augmenté de 205 points de base sur l’année 2023 ; tandis que les taux swaps de même maturité ont augmenté de 31 points de base sur 2023, après une hausse 170 points de base sur les trois derniers trimestres 2022 (période de référence lié à l’effet retard).
D’autre part, les clients ont opéré des arbitrages progressifs de leurs comptes faiblement rémunérés vers des produits mieux rémunérés (livrets réglementés et comptes à terme), accentuant la diminution de la valeur de tout portefeuille de créances ou actifs à taux fixe comportant des taux moins élevés. Dans ce contexte de pincement des marges et la vitesse de répercussion de la hausses rapide des taux, le Groupe BPCE a ajusté sa politique de couvertures de taux en augmentant le volume de ses opérations de swaps de taux (macrocouverture) d’environ 35 % sur 2022, puis de nouveau d’environ 30 % sur 2023, afin de prémunir la valeur de son bilan et sa marge d’intérêt future.
Ainsi, même si la hausse des taux s’avère globalement favorable à moyen long terme, ces changements significatifs peuvent entraîner des répercussions importantes, et ce de façon temporaire ou durable. Les indicateurs de mesure du risque de taux du Groupe BPCE traduisent cette exposition.
La sensibilité de la valeur actuelle nette du bilan du groupe à la baisse et à la hausse des taux de 200 points de base demeure en dessous de la limite Tier 1 de 15 %. Au 31/12/2023, le Groupe BPCE est sensible à la hausse des taux avec un indicateur à - 10,80 % par rapport au Tier 1 contre - 13,94 % au 31/12/2022. La mesure de la variation de la marge nette d’intérêt prévisionnelle du Groupe BPCE à un an selon quatre scénarios (« hausse des taux », « baisse des taux », « pentification de la courbe », « aplatissement de la courbe ») par rapport au scénario central indique la « baisse des taux » (choc à - 25 bp) comme le scénario le plus défavorable avec un impact négatif, au 31 décembre 2023, de - 2,1 % sur une année glissante (perte de 127 millions d’euros envisagée) tandis que le scénario à la hausse de faible amplitude (+ 25 points de base) aurait un impact positif de 2,0 % (gain de 125 millions d’euros envisagé).
D’un point de vue réglementaire, l’Autorité bancaire européenne (ABE) a introduit le SOT MNI, défini comme le ratio de la sensibilité de la Marge Nette d’Intérêt rapporté aux fonds propres Tier 1. Ce nouveau SOT (Supervisory Outlier Test) mesure l’impact d’un choc de taux (+/- 200 points de base) sur la MNI à un an avec un bilan constant et l’exprime en pourcentage des fonds propres Tier 1. La Commission a adopté la contre-proposition de l’ABE de monter la limite réglementaire sur le SOT MNI, initialement de 2,5 %, à 5 % des fonds propres Tier 1. Le texte réglementaire doit désormais subir un processus de validation formel avec notamment une validation par le Conseil et le Parlement Européen, pour une entrée en vigueur au plus tard le 31 mars 2024.
L’introduction du SOT MNI complètera les informations communiquées dans le cadre du dispositif d’encadrement du risque de taux par une vision de marge sur un horizon d’un an, et doit faire l’objet d’une publication dans les états financiers, même s’il ne génèrera pas directement de charge en pilier 1.
Les fluctuations et la volatilité du marché pourraient exposer le Groupe BPCE, en particulier ses métiers de grandes clientèles (GFS) à des fluctuations favorables ou défavorables sur ses activités de trading et d’investissement, ce qui pourrait avoir un effet défavorable sur les résultats des opérations et la situation financière du Groupe BPCE.
Dans le cadre de ses activités de trading pour le compte de ses clients ou d’investissement, le Groupe BPCE peut porter des positions sur les marchés obligataires, de devises, de matières premières et d’actions, ainsi que sur des titres non cotés, des actifs immobiliers et d’autres classes d’actifs. Ces positions peuvent être affectées par la volatilité des marchés, notamment financiers, c’est-à-dire le degré de fluctuations des prix sur une période spécifique sur un marché donné, quels que soient les niveaux du marché concerné. Certaines configurations et évolutions des marchés peuvent aussi entraîner des pertes sur un vaste éventail d’autres produits de trading et de couverture utilisés par, y compris les swaps, les futures, les options et les produits structurés ce qui pourrait avoir un effet défavorable sur les résultats des opérations et la situation financière du Groupe BPCE. De même, les baisses prolongées des marchés et/ou les crises violentes peuvent réduire la liquidité de certaines catégories d’actifs et rendre difficile la vente de certains actifs et, ainsi, entraîner des pertes importantes.
Les risques pondérés relatifs au risque de marché s’élèvent à 13,4 milliards d’euros au 31 décembre 2023, soit environ 3 % du total des risques pondérés du Groupe BPCE. À titre d’information, le poids des activités de la Banque de Grande Clientèle dans le produit net bancaire du groupe est de 18 % pour l’année 2023. Pour de plus amples informations et à titre d’illustration, se reporter à la note 10.1.2 « Analyse des actifs et passifs financiers classés en niveau 3 de la hiérarchie de juste valeur », des comptes consolidés du Groupe BPCE figurant dans le document d’enregistrement universel 2023.
Le Groupe BPCE est dépendant de son accès au financement et à d’autres sources de liquidité, lesquels peuvent être limités pour des raisons indépendantes de sa volonté, ce qui pourrait avoir un effet défavorable significatif sur ses résultats.
La capacité à accéder à des financements à court et à long terme est essentielle pour les activités du Groupe BPCE. Le financement non collatéralisé du Groupe BPCE inclut la collecte de dépôts, l’émission de dette à long terme et de titres de créances négociables à court et moyen terme ainsi que l’obtention de prêts bancaires et de lignes de crédit. Le Groupe BPCE recourt également à des financements garantis, notamment par la conclusion d’accords de mise en pension et par l’émission de covered bonds. Si le Groupe BPCE ne pouvait accéder au marché de la dette garantie et/ou non garantie à des conditions jugées acceptables, ou s’il subissait une sortie imprévue de trésorerie ou de collatéral, y compris une baisse significative des dépôts clients, sa liquidité pourrait être négativement affectée. En outre, si le Groupe BPCE ne parvenait pas à maintenir un niveau satisfaisant de collecte de dépôts auprès de ses clients (notamment, par exemple, en raison de taux de rémunération des dépôts plus élevés pratiqués par les concurrents du Groupe BPCE), le Groupe BPCE pourrait être contraint de recourir à des financements plus coûteux, ce qui réduirait sa marge nette d’intérêts et ses résultats.
La liquidité du Groupe BPCE, et par conséquent ses résultats, pourraient, en outre, être affectés par des événements que le Groupe BPCE ne peut ni contrôler ni prévoir, tels que des perturbations générales du marché, pouvant notamment être liées aux crises géopolitiques, sanitaires, financières, des difficultés opérationnelles affectant des tiers, des opinions négatives sur les services financiers en général ou les perspectives financières à court ou long terme du Groupe BPCE, des modifications de la notation de crédit du Groupe BPCE ou même la perception parmi les acteurs du marché de la situation du Groupe ou d’autres institutions financières.
Par ailleurs, la capacité du Groupe BPCE à accéder aux marchés de capitaux, ainsi que le coût auquel il obtient un financement à long terme non garanti sont directement liés à l’évolution, que le Groupe BPCE ne peut ni contrôler ni prévoir, de ses spreads de crédit tant sur le marché obligataire que sur celui des dérivés de crédit. Les contraintes de liquidité peuvent avoir un effet défavorable significatif sur l’activité du Groupe BPCE, sa situation financière, ses résultats et sa capacité à honorer ses obligations vis-à-vis de ses contreparties. De la même manière, le changement d’orientation de la politique monétaire notamment de la Banque centrale européenne peut impacter la situation financière du Groupe BPCE.
Toutefois pour faire face à ces facteurs de risques, Le Groupe BPCE dispose de réserves de liquidité constituées des dépôts cash auprès des banques centrales et de titres et créances disponibles éligibles aux mécanismes de refinancement des banques centrales. La réserve de liquidité du Groupe BPCE s’élève à 302 milliards d’euros au 31 décembre 2023 et permet de couvrir 161 % d’encours de refinancement court terme et des tombées court terme du refinancement MLT. La moyenne sur 12 mois du ratio de liquidité à un mois LCR (Liquidity Coverage Ratio) s’élevait à 145 % au 31 décembre 2023, contre 142 % au 31 décembre 2022. Ainsi, au regard de l’importance de ces risques pour le Groupe BPCE en termes d’impact et de probabilité, ces risques font l’objet d’un suivi proactif et attentif, le Groupe BPCE menant également une politique très active de diversification de sa base d’investisseurs.
L’évolution à la baisse des notations de crédit pourrait avoir un impact négatif sur le coût de refinancement, la rentabilité et la poursuite des activités de BPCE.
Les notations long terme du Groupe BPCE au 31 décembre 2023 sont A pour Standard & Poor’s, A1 pour Moody’s, A pour Fitch ratings et A+ pour R&I. L’évolution à la baisse de ces notations de crédit pourrait avoir un impact négatif sur le refinancement de BPCE et de ses sociétés affiliées qui interviennent sur les marchés financiers. Un abaissement des notations pourrait affecter la liquidité et la position concurrentielle du Groupe BPCE, augmenter leurs coûts d’emprunt, limiter l’accès aux marchés financiers et déclencher des obligations dans certains contrats bilatéraux sur des opérations de trading, de dérivés et de contrats de financement collatéralisés, et par conséquent avoir un impact négatif sur sa rentabilité et la poursuite de ses activités.
En outre, le coût de refinancement non sécurisé à long terme de BPCE est directement lié à son spread de crédit (l’écart de taux au-delà du taux des titres d’État de même maturité qui est payé aux investisseurs obligataires), qui dépend lui -même en grande partie de sa notation. L’augmentation du spread de crédit peut renchérir le coût de refinancement de BPCE. L’évolution du spread de crédit dépend du marché et subit parfois des fluctuations imprévisibles et très volatiles. Ainsi, un changement de la perception de la solvabilité de l’émetteur dû à l’abaissement de sa notation de crédit, pourrait avoir un impact négatif sur sa rentabilité et la poursuite de ses activités.
Les revenus tirés par le Groupe BPCE du courtage et autres activités liées à des commissions pourraient diminuer en cas de repli des marchés.
Un repli des marchés est susceptible de se traduire par une baisse du volume de transactions, notamment des prestations de services financiers et d’opérations sur titres, que les entités du Groupe BPCE exécutent pour leurs clients et en tant qu’opérateur de marché, et par conséquent, par une diminution du produit net bancaire de ces activités. Notamment, en cas de dégradation de la situation des marchés, le Groupe BPCE pourrait subir un déclin du volume des transactions réalisées pour le compte de ses clients et des commissions correspondantes, conduisant à une diminution des revenus générés par cette activité. Par ailleurs, les commissions de gestion que les entités du Groupe BPCE facturent à leurs clients étant généralement calculées sur la valeur ou la performance des portefeuilles, toute baisse des marchés qui aurait pour conséquence de diminuer la valeur de ces portefeuilles ou d’augmenter le montant des retraits réduirait les revenus que ces entités reçoivent via la distribution de fonds communs de placement ou d’autres produits (pour les Caisses d’Epargne et Banques Populaires) ou l’activité de gestion d’actifs. En outre, toute dégradation de l’environnement économique pourrait avoir un impact défavorable sur la seed money apportée aux structures de gestion d’actifs avec un risque de perte partielle ou totale de celle-ci.
Même en l’absence de baisse des marchés, si des fonds gérés pour compte de tiers au sein du Groupe BPCE et les autres produits du Groupe BPCE enregistrent des performances inférieures à celles de la concurrence, les retraits pourraient augmenter et/ou la collecte diminuer, ce qui affecterait les revenus de l’activité de gestion d’actifs.
Au titre de l’année 2023, le montant total net des commissions perçues est de 10 318 millions d’euros, représentant 46 % du produit net bancaire du Groupe BPCE. Les revenus tirés des commissions sur les opérations avec la clientèle pour prestation de services financiers représentent 51 millions d’euros et les revenus tirés des commissions sur les opérations sur titres représentent 25 millions d’euros. Pour de plus amples informations sur les montants des commissions perçues par le Groupe BPCE, se reporter à la note 4.2 « Produits et charges de commissions », des comptes consolidés du Groupe BPCE, figurant dans le document d’enregistrement universel 2023.
Les variations de la juste valeur des portefeuilles de titres et de produits dérivés du Groupe BPCE et de sa dette propre sont susceptibles d’avoir une incidence négative sur la valeur nette comptable de ces actifs et passifs et par conséquent sur le résultat net et sur les capitaux propres du Groupe BPCE.
La valeur nette comptable des portefeuilles de titres, de produits dérivés et d’autres types d’actifs du Groupe BPCE en juste valeur, ainsi que de sa dette propre, est ajustée – au niveau de son bilan – à la date de chaque nouvel état financier. Les ajustements sont apportés essentiellement sur la base des variations de la juste valeur des actifs et des passifs pendant une période comptable, variations qui sont comptabilisées dans le compte de résultat ou directement dans les capitaux propres. Les variations comptabilisées dans le compte de résultat, si elles ne sont pas compensées par des variations opposées de la juste valeur d’autres actifs, ont un impact sur le produit net bancaire et, par conséquent, sur le résultat net. Tous les ajustements de juste valeur ont une incidence sur les capitaux propres et, par conséquent, sur les ratios prudentiels du Groupe BPCE. Ces ajustements sont susceptibles d’avoir aussi une incidence négative sur la valeur nette comptable des actifs et passifs du Groupe BPCE et par conséquent sur le résultat net et sur les capitaux propres du Groupe BPCE. Le fait que les ajustements de juste valeur soient enregistrés sur une période comptable ne signifie pas que des ajustements supplémentaires ne seront pas nécessaires lors des périodes suivantes.
Au 31 décembre 2023, le total des actif/passifs financiers à la juste valeur par résultat est respectivement de 215 milliards d’euros (avec 203 milliards d’euros d’actifs financiers à la juste valeur détenus à des fins de transaction) et de 204 milliards d’euros (avec 170 milliards d’euros de passifs financiers à la juste valeur détenus à des fins de transaction). Pour plus d’information se reporter également aux notes 4.3 « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat », 4.4 « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres », 5.2 « Actifs et passifs à la juste valeur par résultat » et 5.4 « Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres », des comptes consolidés du Groupe BPCE, figurant dans le document d’enregistrement universel 2023.
En cas de non-conformité avec les lois et règlements applicables, le Groupe BPCE pourrait être exposé à des amendes significatives et d’autres sanctions administratives et pénales susceptibles d’avoir un impact significatif défavorable sur sa situation financière, ses activités et sa réputation.
Le risque de non-conformité est défini comme le risque de sanction – judiciaire, administrative ou disciplinaire – mais aussi de perte financière, ou d’atteinte à la réputation, résultant du non-respect des dispositions législatives et réglementaires, des normes et usages professionnels et déontologiques, propres aux activités de banque et d’assurance, qu’elles soient de nature nationales ou internationales.
Les secteurs bancaire et assurantiel font l’objet d’une surveillance réglementaire accrue, tant en France qu’à l’international. Les dernières années ont vu une augmentation particulièrement substantielle du volume de nouvelles réglementations ayant introduit des changements significatifs affectant aussi bien les marchés financiers que les relations entre prestataires de services d’investissement et clients ou investisseurs (par exemple MIFID II, PRIIPS, directive sur la Distribution d’Assurances, règlement Abus de Marché, règlement sur la Protection des Données Personnelles, règlement sur les Indices de Référence, etc.). Ces nouvelles réglementations ont des incidences majeures sur les processus opérationnels de la société.
En matière de sécurité financière, le dispositif de lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme s’inscrit dans une trajectoire européenne. Le Paquet Anti-Money Laundering (AML), actuellement en phase de trilogue, va significativement harmoniser et rehausser le niveau des exigences pesant sur les professions assujetties, et en particulier les professions financières. Ce paquet comprend une évolution systémique de la fonction de supervision en raison de la mise en place, en 2024, d’une nouvelle autorité européenne, l’AMLA (« AML Authority »). Celle-ci aura une double compétence : (i) en matière de supervision. Elle aura, à compter de 2027, environ 40 entités, en supervision directe et supervisera, de façon indirecte, via les autorités nationales, le reste du secteur financier –et (ii) en matière de coordination des cellules de renseignement financier (CRF) de l’UE. Également, la montée en puissance progressive de l’EBA sur les domaines LCB-FT confirme la tendance au rapprochement de ces règlementations avec les règles prudentielles, en matière d’exigences de supervision consolidée des groupes bancaires.
La réalisation du risque de non-conformité pourrait se traduire, par exemple, par l’utilisation de moyens inadaptés pour promouvoir et commercialiser les produits et services de la banque, une gestion inadéquate des conflits d’intérêts potentiels, la divulgation d’informations confidentielles ou privilégiées, le non-respect des diligences d’entrée en relation avec les fournisseurs, des manquements aux obligations légales et règlementaires dans la détection des opérations financières susceptibles de provenir d’infractions pénales (exemple : corruption, fraude fiscale, trafics de stupéfiants, travail dissimulé, financement de la prolifération des armes de destruction massive, …) commises par les clients et d’être liées à des faits de terrorisme. Le risque de non-conformité pouvant également conduire à des défaillances dans la mise en œuvre de sanctions internationales (embargos, gels d’avoirs de personnes visées par des mesures nationales applicables dans les juridictions dans lesquelles le Groupe BPCE est présent, par des mesures restrictives européennes, ainsi que par de mesures de sanctions à portée extraterritoriale prises par certaines autorités étrangères).
Au sein de BPCE, la filière Conformité est chargée de la supervision du dispositif de prévention et de maîtrise des risques de non-conformité. Malgré ce dispositif, le Groupe BPCE reste exposé à des risques d’amendes ou autres sanctions significatives de la part des autorités de régulation et de supervision, ainsi qu’à des procédures judiciaires civiles ou pénales qui seraient susceptibles d’avoir un impact significatif défavorable sur sa situation financière, ses activités et sa réputation.
Toute interruption ou défaillance des systèmes informatiques du Groupe BPCE ou de tiers pourrait entraîner des pertes, notamment commerciales et pourrait avoir un effet défavorable significatif sur les résultats du Groupe BPCE.
Comme la plupart de ses concurrents, le Groupe BPCE dépend fortement de ses systèmes de communication et d’information, ses activités exigeant de traiter un grand nombre d’opérations de plus en plus complexes. Toute panne, interruption ou défaillance dans ces systèmes pourrait entraîner des erreurs ou des interruptions au niveau des systèmes de gestion de la clientèle, de comptabilité générale, de dépôts, de transactions et/ou de traitement des prêts. Si, par exemple, le Groupe BPCE connaissait une défaillance de ses systèmes d’information, même sur une courte période, les entités affectées seraient incapables de répondre aux besoins de leurs clients dans les délais et pourraient ainsi perdre des opportunités de transactions. De même, une panne temporaire des systèmes d’information du Groupe BPCE, en dépit des systèmes de secours et des plans d’urgence, pourrait avoir comme conséquence des coûts considérables en termes de récupération et de vérification d’informations, voire une baisse de ses activités pour compte propre si, par exemple, une telle panne intervenait lors de la mise en place d’opérations de couverture. L’incapacité des systèmes du Groupe BPCE à s’adapter à un volume croissant d’opérations pourrait aussi limiter sa capacité à développer ses activités et entraîner des pertes, notamment commerciales, et pourrait par conséquent, avoir un effet défavorable significatif sur les résultats du Groupe BPCE.
Le Groupe BPCE est aussi exposé au risque d’une défaillance ou d’une interruption opérationnelle de l’un de ses agents de compensation, marchés des changes, chambres de compensation, dépositaires ou autres intermédiaires financiers ou prestataires extérieurs qu’il utilise pour réaliser ou faciliter ses transactions sur des titres financiers. Dans la mesure où l’interconnectivité avec ses clients augmente, le Groupe BPCE peut aussi être de plus en plus exposé au risque d’une défaillance opérationnelle des systèmes d’information de ses clients. Les systèmes de communication et d’information du Groupe BPCE et ceux de ses clients, prestataires de services et contreparties peuvent également faire l’objet de dysfonctionnements ou d’interruptions résultant d’actes cybercriminels ou cyberterroristes. À titre d’illustration, avec la transformation digitale, l’ouverture des systèmes d’information du Groupe BPCE sur l’extérieur se développe continûment (cloud, big data, etc.). Plusieurs de ces processus sont progressivement dématérialisés. L’évolution des usages des collaborateurs et des clients engendre également une utilisation plus importante d’internet et d’outils technologiques interconnectés (tablettes, smartphones, applications fonctionnant sur tablettes et mobiles, etc.), multipliant les canaux par lesquels les attaques ou dysfonctionnements peuvent survenir ainsi qu’en augmentant le nombre d’appareils et d’outils pouvant subir ces attaques ou dysfonctionnements. De ce fait, le patrimoine immatériel ainsi que les outils de travail des différents collaborateurs et agents extérieurs du Groupe BPCE est sans cesse plus exposé aux cybermenaces. Du fait de telles attaques, le Groupe BPCE pourrait connaître des dysfonctionnements ou interruptions dans ses systèmes ou dans ceux de parties tierces, qui pourraient ne pas être résolus de manière adéquate. Toute interruption ou défaillance des systèmes informatiques du Groupe BPCE ou de tiers pourrait entraîner des pertes, notamment commerciales, du fait de la discontinuité des activités et du possible repli des clients affectés vers d’autres établissements financiers durant toute la période d’interruption ou de défaillance, mais aussi au-delà.
Le risque lié à toute interruption ou défaillance des systèmes informatiques du Groupe BPCE ou de tiers est significatif pour le Groupe BPCE en termes d’impact et de probabilité et fait donc l’objet d’un suivi proactif et attentif.
Les risques de réputation et juridique pourraient avoir un effet défavorable sur la rentabilité et les perspectives d’activité du Groupe BPCE.
La réputation du Groupe BPCE est capitale pour fidéliser ses clients et en acquérir de nouveaux. L’utilisation de moyens inadaptés pour promouvoir et commercialiser ses produits et services, une gestion inadéquate des conflits d’intérêts potentiels, des exigences légales et réglementaires, des problèmes éthiques, des lois en matière de blanchiment d’argent, des exigences de sanctions économiques, des politiques en matière de sécurité de l’information et des pratiques liées aux ventes et aux transactions, pourraient entacher la réputation du Groupe BPCE. Pourraient également nuire à sa réputation tout comportement inapproprié d’un salarié du Groupe BPCE, tout acte cybercriminel ou cyberterroriste dont pourraient faire l’objet les systèmes de communication et d’information du Groupe BPCE ou toute fraude, détournement de fonds ou autre malversation commise par des acteurs du secteur financier en général auxquels le Groupe BPCE est exposé ou toute décision de justice ou action réglementaire à l’issue potentiellement défavorable. Tout préjudice porté à la réputation du Groupe BPCE pourrait avoir un effet défavorable sur sa rentabilité et ses perspectives d’activité.
Une gestion inadéquate de ces aspects pourrait également accroître le risque juridique du Groupe BPCE, le nombre d’actions judiciaires et le montant des dommages réclamés au Groupe BPCE, ou encore l’exposer à des sanctions des autorités réglementaires. Pour de plus amples informations, se reporter au chapitre 10 « Risques juridiques » du présent document. Les conséquences financières de ces litiges pourraient avoir un impact sur la situation financière du Groupe, et dès lors, avoir un effet défavorable sur la rentabilité et les perspectives d’activités du Groupe BPCE.
Au 31 décembre 2023, le montant total des provisions pour risques légaux et fiscaux s’élève à 934 millions d’euros.
Des événements imprévus pourraient provoquer une interruption des activités du Groupe BPCE et entraîner des pertes ainsi que des coûts supplémentaires.
Des événements imprévus tels qu’une catastrophe naturelle grave, des évènements liés au risque climatique (risque physique lié directement au changement climatique), une pandémie, des attentats ou toute autre situation d’urgence, pourraient provoquer une brusque interruption des activités des entités du Groupe BPCE et notamment affecter les principales lignes métiers critiques du Groupe BPCE (en particulier la liquidité, les moyens de paiement, les titres, les crédits aux particuliers et aux entreprises, ainsi que le fiduciaire) et entraîner des pertes substantielles dans la mesure où elles ne seraient pas, ou insuffisamment, couvertes par une police d’assurance. Ces pertes résultant d’une telle interruption pourraient concerner des biens matériels, des actifs financiers, des positions de marché ou des collaborateurs clés, et avoir un impact direct et qui pourrait être significatif sur le résultat net du Groupe BPCE. En outre, de tels événements pourraient perturber l’infrastructure du Groupe BPCE ou celle de tiers avec lesquels il conduit ses activités, et également engendrer des coûts supplémentaires (liés notamment aux coûts de réinstallation du personnel concerné) et alourdir ses charges (telles que les primes d’assurance). De tels événements pourraient exclure la couverture d’assurance de certains risques et donc augmenter le niveau de risque global du Groupe BPCE.
Au 31 décembre 2023, les risques opérationnels représentent 9 % des risques pondérés du Groupe BPCE. Au 31 décembre 2023, les pertes du Groupe BPCE au titre du risque opérationnel portent majoritairement sur la ligne de métier « Éléments d’entreprise » à hauteur de 41 %. Elles se concentrent sur la catégorie bâloise « Clients, produits et pratiques commerciales » pour 43 %.
L’échec ou l’inadéquation des politiques, procédures et stratégies de gestion et de couverture des risques du Groupe BPCE est susceptible d’exposer ce dernier à des risques non identifiés ou non anticipés et d’entraîner des pertes imprévues.
Les politiques, procédures et stratégies de gestion et de couverture des risques du Groupe BPCE pourraient ne pas réussir à limiter efficacement son exposition à tout type d’environnement de marché ou à tout type de risques, voire être inopérantes pour certains risques que le Groupe BPCE n’aurait pas su identifier ou anticiper. Les techniques et les stratégies de gestion des risques utilisées par le Groupe BPCE peuvent ne pas non plus limiter efficacement son exposition au risque et ne garantissent pas un abaissement effectif du niveau de risque global. Ces techniques et ces stratégies peuvent se révéler inefficaces contre certains risques, en particulier ceux que le Groupe BPCE n’a pas précédemment identifiés ou anticipés, étant donné que les outils utilisés par le Groupe BPCE pour développer les procédures de gestion du risque sont basés sur des évaluations, analyses et hypothèses qui peuvent se révéler inexactes ou incomplètes. Certains des indicateurs et des outils qualitatifs que le Groupe BPCE utilise pour gérer le risque s’appuient sur des observations du comportement passé du marché. Pour quantifier les expositions au risque, la filière gestion des risques procède à une analyse, notamment statistique, de ces observations.
Ces outils et ces indicateurs pourraient ne pas être en mesure de prévoir les futures expositions au risque amenant un risque lié aux modèles. Par exemple, ces expositions au risque pourraient découler de facteurs que le Groupe BPCE n’aurait pas anticipés ou correctement évalués dans ses modèles statistiques ou en raison de mouvements de marché inattendus et sans précédent. Ceci limiterait la capacité du Groupe BPCE à gérer ses risques. En conséquence, les pertes subies par le Groupe BPCE pourraient s’avérer supérieures à celles anticipées au vu des mesures historiques. Par ailleurs, ses modèles quantitatifs ne peuvent intégrer l’ensemble des risques. Ainsi, quand bien même aucun fait important n’a à ce jour été identifié à cet égard, les systèmes de gestion du risque sont soumis au risque de défaut opérationnel, y compris la fraude. Certains risques font l’objet d’une analyse, qualitative et cette approche pourrait s’avérer inadéquate et exposer ainsi le Groupe BPCE à des pertes imprévues.
Les valeurs finalement constatées pourraient être différentes des estimations comptables retenues pour établir les états financiers du Groupe BPCE, ce qui pourrait l’exposer à des pertes non anticipées.
Conformément aux normes et interprétations IFRS en vigueur à ce jour, le Groupe BPCE doit utiliser certaines estimations lors de l’établissement de ses états financiers, notamment des estimations comptables relatives à la détermination des provisions sur les prêts et créances non performants, des provisions relatives à des litiges potentiels, et de la juste valeur de certains actifs et passifs, etc. Si les valeurs retenues pour ces estimations par le Groupe BPCE s’avéraient significativement inexactes, notamment en cas de tendances de marché, importantes et/ou imprévues, ou si les méthodes relatives à leur détermination venaient à être modifiées dans le cadre de normes ou interprétations IFRS à venir, le Groupe BPCE pourrait s’exposer, le cas échéant, à des pertes non anticipées.
Des informations relatives au recours à des estimations et jugements figurent à la note 2.3 « Recours à des estimations et jugements », figurant dans les états financiers consolidés du groupe au 31 décembre 2023.
Les risques climatiques et environnementaux dans leur composante physique et de transition et leurs conséquences sur les acteurs économiques pourraient affecter négativement les activités, les résultats et la situation financière du Groupe BPCE.
Les risques associés au changement climatique et à l’environnement constituent des facteurs aggravant des risques existants, notamment du risque de crédit, du risque opérationnel et du risque de marché. BPCE est notamment exposé au risque climatique physique et au risque climatique de transition. Ils sont potentiellement porteurs de risque d’image et/ou de réputation.
Le risque physique a pour conséquence une augmentation des coûts économiques et des pertes financières résultant de la gravité et de la fréquence accrue des phénomènes météorologiques extrêmes liés au changement climatique (comme les canicules, les glissements de terrain, les inondations, les gelées tardives, les incendies et les tempêtes) ainsi que des modifications progressives à long terme du climat ou de l’environnement (comme les modifications des précipitations, la variabilité météorologique extrême, la hausse du niveau des mers et des températures moyennes ou encore la perte de biodiversité, la pollution des sols et des eaux, les situations de stress hydrique). Il peut avoir un impact d’une étendue et d’une ampleur considérables, susceptibles d’affecter une grande variété de zones géographiques et de secteurs économiques concernant le Groupe BPCE. Ainsi, les épisodes cévenols touchant chaque année le sud-est de la France peuvent provoquer l’inondation de bâtiments, usines ou bureaux ralentissant voire rendant impossible l’activité de nos clients. De plus, le risque climatique physique peut se propager le long de la chaîne de valeur des entreprises clientes du Groupe BPCE, pouvant entraîner leur défaillance et donc générer des pertes financières pour le Groupe BPCE. Ces risques climatiques physiques pourraient s’accroître et entrainer des pertes importantes pour le Groupe BPCE tant dans ses composantes bancaires qu’assurantielles.
Le risque de transition est lié au processus d’ajustement vers une économie à faible émission de carbone ou à moindre impact environnemental qui peut notamment se traduire par des évolutions réglementaires, technologiques, ou socio-démographiques. Ces processus de réduction des impacts environnementaux sont susceptibles d’avoir un impact significatif sur tous les secteurs de l’économie en affectant la valeur des actifs financiers et la profitabilité des entreprises. L’augmentation des coûts liés à cette transition pour les acteurs économiques, entreprises comme particuliers, pourraient entraîner un accroissement des défaillances et ainsi accroître les pertes du Groupe BPCE de façon significative. Par exemple, la loi Énergie-Climat du 8 novembre 2019 limite partiellement à partir de 2023 et plus complètement en 2028 la vente et la location de biens immobiliers aux performances énergétiques les plus faibles. Les clients du Groupe BPCE devront prévoir des travaux de rénovation pour une vente ou une location éventuelle. Le risque réside dans l’impossibilité pour les clients du Groupe BPCE d’effectuer ces coûteux travaux et par conséquent de ne pouvoir réaliser l’opération financière nécessaire à l’équilibre de leur budget ou par l’absence de transition qui pourrait amener un risque de réputation. Ces clients du Groupe BPCE pourraient par conséquent devenir insolvables, ce qui entrainerait des pertes financières pour le Groupe BPCE.
Le Groupe BPCE pourrait être vulnérable aux environnements politiques, macroéconomiques et financiers ou aux situations particulières des pays où il conduit ses activités.
Certaines entités du Groupe BPCE sont exposées au risque pays, qui est le risque que les conditions économiques, financières, politiques ou sociales d’un pays, notamment dans lequel il peut exercer une activité, affectent leurs intérêts financiers. Le Groupe BPCE développe principalement ses activités en France (78 % du produit net bancaire pour l’exercice clos le 31 décembre 2023) et en Amérique du Nord (12 % du produit net bancaire pour l’exercice clos le 31 décembre 2023), les autres pays européens et le reste du monde représentant respectivement 3 % et 7 % du produit net bancaire pour l’exercice clos le 31 décembre 2023. La note annexe aux comptes consolidés du Groupe BPCE 12.6 « Implantations par pays », figurant dans le document d’enregistrement universel 2023, liste les entités présentes dans chaque pays et indique notamment la ventilation du produit net bancaire et du résultat avant impôt par pays d’implantation.
Un changement significatif dans l’environnement politique ou macroéconomique de ces pays ou régions pourrait entraîner des charges supplémentaires ou réduire les bénéfices réalisés par le Groupe BPCE.
Les perspectives économiques demeurent toujours fragilisées par les incertitudes et les aléas qui les entourent, surtout quand celles-ci s’accroissent sur fond de tensions géopolitiques, comme c’est le cas depuis ces derniers mois. En effet, l’ampleur des déséquilibres à résorber (dettes publiques et privées ; mécanique inflationniste; hétérogénéité des situations géographiques et sectorielles, combinée à de nombreux risques mondiaux superposés) peut aussi toujours faire basculer les économies développées dans une spirale dépressive. S’y ajoutent le retour du risque d’instabilité financière (à l’instar des récentes inquiétudes en Chine liées au niveau de l’endettement privé et à la crise immobilière), la survenue éventuelle de catastrophes naturelles ou encore celui du risque sanitaire. Ces menaces conjointes portent principalement sur les incertitudes géopolitiques et économiques : le contexte de la guerre menée par la Russie contre l’Ukraine et du conflit au Moyen-Orient ; la disponibilité d’armes nucléaires en Iran ; les tensions géostratégiques sino-américaine et le développement de tendances protectionnistes; la vitesse de transmission du resserrement monétaire à l’économie réelle ; voire les comportements des consommateurs européens et français, dont le taux d’épargne reste bien au-dessus de son niveau d’avant la crise sanitaire.
En 2024, les incertitudes liées au résultat de l’élection à la présidence des États-Unis en novembre pourraient relancer une politique de guerre commerciale contre l’Europe, néfaste à la zone euro et au reste du monde. Cela pourrait aussi renforcer un scénario d’abandon de l’Ukraine face à la Russie, susceptible de créer les conditions d’un climat d’inquiétude pour l’Europe.
Plus précisément, plusieurs risques spécifiques peuvent être décrits. Les pays avancés ont échappé aux risques superposés qui pouvaient être anticipés fin 2022, allant de l’amplification de la crise énergétique dans la zone euro à la pression sur les cours mondiaux de nombreuses matières premières avec l’intensification éventuelle de la guerre en Ukraine ou dernièrement au Moyen-Orient, ou de la perturbation des chaînes d’approvisionnement dans l’industrie. Jusqu’à présent, l’incidence du conflit au Moyen-Orient sur les cours de l’énergie a été réduite, mais des perturbations des approvisionnements énergétiques pourraient toujours surgir, ce qui aurait une incidence significative sur les prix de l’énergie, la production mondiale et le niveau global des prix. À l’exemple de l’invasion de l’Irak en 2003 ou du conflit entre Israël et le Hezbollah en 2006, le récent conflit entre Israël et le Hamas n’a pas eu d’effet macro-économique au-delà d’une légère hausse sur les prix du pétrole et du gaz, en raison de l’absence de mise en jeu durable d’un producteur énergétique majeur, à l’inverse de la guerre du Kippour (1973), de la révolution iranienne (1978-79) ou de la guerre du Golfe (1990-91). De plus, l’OPEP conserve une capacité de production inutilisée importante (4 millions de barils/jour) pouvant se substituer à la production officielle de l’Iran (3 millions de barils/jour). Cependant, il existe un risque latent en cas d’extension du conflit avec l’Iran ou les pays du Golfe, car 20 % du trafic mondial de pétrole et de GNL passe par le détroit d’Ormuz. Cela pourrait se matérialiser en cas d’extension du conflit à l’Iran ou de volonté des pays du Golfe de faire pression sur les occidentaux en restreignant leurs exportations d’hydrocarbures. De plus, le développement de la guerre en Ukraine (situation militaire russo-ukrainienne et évolution des sanctions contre la Russie), outre le risque d’approvisionnement énergétique, par sa proximité géographique, entretient parmi les agents privés européens tant l’incertitude et la crainte que la lassitude face à la permanence des crises à répétition rapide, surtout après la pandémie.
Concernant spécifiquement l’Europe, la perte de compétitivité de la zone euro (énergie plus chère, singulièrement en Allemagne, appréciation du taux de change effectif de l’euro, déficits publics), que peuvent accentuer pour certains pays comme l’Italie, voire la France, les interrogations induites sur la soutenabilité des finances publiques, compte tenu de la remontée des taux d’intérêt, a intensifié le ralentissement économique. L’attractivité du site européen et français de production est remise en cause par l’activisme des États-Unis en matière de réindustrialisation. Le développement de tendances protectionnistes s’est notamment accentué aux États-Unis, à l’exemple du Chips Act – 270 Mds $ – et de l’Inflation Reduction Act (IRA) – 370 Mds $ –, promulgués en août 2022, tous deux subventionnant massivement l’industrie des microprocesseurs (semi-conducteurs) et des énergies renouvelables (transition énergétique). Les crédits d’impôts et autres subventions publiques pourraient davantage augmenter le coût budgétaire global, estimé ex ante à 470 Mds $ sur dix ans, du fait de l’ampleur et du nombre des projets industriels concernés. L’attractivité de la zone euro est encore plus mise à mal par la forte dégradation des coûts relatifs en Europe, conséquence notamment d’un choc énergétique qui lui a été spécifique. Cette situation est susceptible d’installer l’Europe dans la stagflation, c’est-à-dire un régime conjoint d’inflation relativement forte, de croissance durablement faible et de hausse des taux d’intérêt et du chômage, à l’exemple des années 1970. En outre, la nécessité de rétablir une certaine discipline budgétaire des États-membres de la zone euro, après la dérive, justifiée par la pandémie, des finances publiques, pourrait conduire certains pays, comme l’Italie ou la France, à présenter des plans de réduction de leur dette et de leur déficit public. Cela induirait alors progressivement une restriction en matière de dépenses publiques, susceptible de provoquer une chute de la demande. L’évolution économique des principaux partenaires commerciaux de l’Europe, en particulier la Chine, pourrait aussi présenter des risques.
L’effet croisé du krach obligataire (pertes latentes), de la hausse des taux d’intérêt et des restrictions d’accès à la liquidité fragilise les banques, notamment américaines, avec des conséquences à effet plutôt récessif sur le crédit, également en Europe et en France, plus spécifiquement sur l’immobilier. En particulier, le niveau très élevé du levier d’endettement de certains types de fonds d’investissement, comme ceux investis dans l’immobilier commercial ou résidentiel, constitue probablement un risque important pour la stabilité financière en 2024. Ces fonds pourraient subir des pertes élevées sur les actifs risqués qu’ils détiennent en cas de nécessité de les vendre pour se désendetter. De même, la valorisation des actions ou les multiples d’Ebitda dans les opérations de private equity pourraient nettement reculer face à la forte hausse des taux d’intérêt réels à long terme. Plus généralement, en mars 2023, le risque d’instabilité financière a brutalement réapparu, sans provoquer une crise équivalente à celle des Subprime de 2007-2008 et sans révéler pour l’instant d’autres zones de fragilité, à l’exemple des questions, redevenues majeures, de liquidité. Deux des trois plus grosses faillites bancaires des cinquante dernières années aux États-Unis ont propagé cette panique bancaire à l’une des banques européennes qui fait partie des trente banques globales systémiques au niveau international. Ces défaillances (SVB, Signature et Crédit Suisse entre autres) sont liées à des erreurs de gestion et à des circonstances particulières comme l’importante base de dépôts non-garantis et volatils, une couverture défaillante du risque de taux, une surexposition à la tech et aux cryptos ou encore une réputation détériorée. Elles proviennent plus fondamentalement du déséquilibre des maturités entre actif et passif du bilan des banques. Elles ont fondamentalement été provoquées par la plus rapide remontée des taux directeurs depuis celle conduite par Paul Volcker en 1980, entraînant alors l’ensemble de la courbe des taux d’intérêt à la hausse. Celle-ci a entraîné une baisse de 15 à 20 % de la valeur de la plupart des titres obligataires, engendrant des moins-values latentes, singulièrement dangereuses pour les banques confrontées à un processus de fuite des dépôts devant mobiliser leur réserve de liquidité dont la valeur avait brutalement et fortement chutée. Ces secousses financières, qui sont venues percuter une conjoncture mondiale déjà en net ralentissement économique, risquent de freiner davantage la distribution de crédits aux agents privés, sans pour autant forcément déboucher sur l’émergence d’un véritable processus de « credit crunch ». Cependant, la situation du système bancaire apparaît meilleure que celle de 2008, avec des ratios de capitalisation et de liquidité largement renforcés, ainsi que des crédits représentant un levier plus faible par rapport aux dépôts, surtout en Europe. En outre, les banques centrales ont développé des filets de sécurité pour assurer la liquidité. De plus, les banques de la zone euro sont plus étroitement supervisées.
Concernant plus spécifiquement la France, la transmission du resserrement de la politique monétaire pourrait peser sur l’activité économique plus longtemps et plus lourdement que prévu, l’ajustement des entreprises, des ménages et des finances publiques au nouvel environnement de taux d’intérêt pouvant alors s’avérer beaucoup plus difficile. En particulier, même si la consommation devait davantage stimuler l’activité en 2024 plus que l’année précédente, tout en restant en progression relativement modérée, le taux d’épargne pourrait être renforcé par le maintien des incertitudes, notamment les risques internes de réapparition de troubles sociaux et politiques. Ne retrouvant évidemment pas le niveau de 15 % d’avant-Covid, il diminuerait d’autant moins en dessous de 17,5 % qu’il existe une volonté prolongée d’épargne de précaution et de reconstitution du patrimoine réel, face à la flambée antérieure de l’inflation.
Le marché du logement neuf a subi plus rapidement et plus durement les effets conjugués d’une situation déjà dégradée, bien antérieure à la crise Covid-19, et de la détérioration de son environnement. L’affaiblissement progressif des soutiens administrés par la politique du logement à la construction de logements pendant des décennies, en France, pénalise désormais des professionnels confrontés, à la fois, à une hausse des coûts et à une baisse du pouvoir d’achat immobilier des accédants et investisseurs. Le secteur est aussi enlisé dans des problématiques structurelles lourdes (rareté et cherté du foncier, ZAN (zéro artificialisation nette), coût et rareté de la main d’œuvre, coûts élevés de revient des promoteurs), avec une sortie de crise qui s’annonce lente et plus difficile. Conformément aux enjeux nationaux de transition écologique, les pouvoirs publics réorientent leurs efforts vers la rénovation des logements, fléchant les aides moins vers le neuf (fin du dispositif Pinel en 2024 déjà plus restrictif en 2023, recentrage du PTZ…) et davantage vers l’accompagnement des ménages à la rénovation de leur logement (engagements budgétaires accrus pour MaPrimeRénov, Eco-PTZ…). Les opérateurs immobiliers devront parallèlement faire face à un fort recul de l’activité et chercher de nouveaux modèles économiques plus efficients en ligne avec ces enjeux environnementaux, impliquant d’engager des ressources conséquentes en recherche et développement dans un contexte économique plus contraignant. Cette mutation, qui s’inscrirait dans un temps long, concernerait notamment les constructeurs de maisons individuelles et les promoteurs privés. En complément, l’immobilier commercial souffre dans les grands centres urbains notamment compte tenu de mouvements sociétaux liés au développement du travail à distance nécessitant moins de m2 en termes de bureaux.
L’atteinte des objectifs très ambitieux de rénovation des logements paraît encore difficile à se concrétiser au rythme actuel observé, renforçant la probabilité que la contribution de la rénovation à l’activité dans le secteur du bâtiment ne compensera pas, dans un avenir proche, le déficit d’activité lié au recul de la construction.
En 2024, le contexte de crédit apparaît à peine plus favorable qu’en 2023, avec des taux toujours élevés dont la baisse apparaît plus probable à partir de la mi-année, et des mesures d’assouplissement du HCSF peu impactantes à un instant de l’histoire immobilière où les ménages visés par ces mesures essentiellement techniques (investisseurs locatifs…) se détournent de marchés devenus moins attractifs pour eux. Malgré les motivations prégnantes des ménages (désir d’accession à la propriété, préparation à la retraite, placement patrimonial, perspective de transmission, …), le ralentissement de l’activité immobilière dans l’ancien devrait se poursuivre en 2024 et être accompagné d’une baisse des prix qui s’approfondirait et se diffuserait géographiquement. Un recul des taux d’intérêt, plus limité ou différé par rapport aux attentes, voire la formation d’anticipations croisées de baisse des prix et des taux d’intérêt seraient de nature à accentuer et à prolonger cette baisse des prix. La forte baisse des volumes de transactions immobilières accompagnant ce processus pèserait aussi bien sur l’activité des agences immobilières que sur les ressources des collectivités locales.
La contraction conjointe des marchés résidentiels du neuf et de l’ancien, la concomitance du calendrier de transition énergétique qui pèse sur l’ensemble du parc de logements et particulièrement sur le parc locatif privé (plus du tiers des résidences principales est occupé par des locataires du secteur privé) dont la rentabilité locative s’affaiblit tendanciellement (facteurs cumulatifs de désengagement croissant des investisseurs privés), pourraient assécher l’offre globale de logements face à une demande forte et insatisfaite.
Enfin, les phénomènes météorologiques extrêmes (vagues de chaleur, incendies, sécheresses, inondations, gelée tardive, grêle, rétrécissement des sols schisto-argileux,…) ont frappé de plus en plus souvent et toujours plus fortement l’ensemble du continent. Ce changement climatique s’accompagne d’une montée des risques physiques et de transition énergétique susceptibles d’entraîner des conséquences très sévères pour l’environnement et les personnes touchées dans leur logement. Au-delà des impacts sociaux dévastateurs (précarité énergétique, perte de valeur patrimoniale potentielle, instabilité sociale), l’économie française continuera à en subir également les effets négatifs.
Pour de plus amples informations, se reporter aux chapitres 4.2 « Environnement économique et financier » et 4.8 « Perspectives économiques de 2024 » figurant dans le document d’enregistrement universel 2023.
Le risque de pandémie (exemple de coronavirus – Covid-19) et ses conséquences économiques pourraient continuer à affecter négativement les activités, les résultats et la situation financière du Groupe.
L’apparition fin 2019 de la Covid-19 et la propagation rapide de la pandémie à l’ensemble de la planète a entrainé une dégradation de la situation économique de nombreux secteurs d’activité, une dégradation financière des agents économiques, une forte perturbation des marchés financiers, les pays touchés ayant été par ailleurs conduits à prendre des mesures sanitaires pour y répondre (fermetures de frontières, mesures de confinement, restrictions concernant l’exercice de certaines activités économiques…). Des dispositifs gouvernementaux (prêts garantis, aides fiscales et sociales...) et bancaires (moratoires) ont été mis en place. Certaines contreparties sortent fragiliser de cette période sans précédent.
Des mesures massives de politique budgétaire et de politique monétaire de soutien à l’activité ont été mises en place entre 2020 et 2022, notamment par le gouvernement français (dispositif de Prêts Garantis par l’État à destination des entreprises et des professionnels d’une part, pour les particuliers d’autre part, mesures de chômage partiel ainsi que de nombreuses autres mesures d’ordre fiscal, social et paiement de factures) et par la Banque centrale européenne (accès plus abondant et moins cher à des enveloppes de refinancement très importantes) avant une politique monétaire restrictive sur les taux ces derniers trimestres. Dans ce cadre, le Groupe BPCE a participé activement au programme de Prêts Garantis par l’État français et a pris des dispositions particulières pour accompagner financièrement ses clients et les aider à surmonter les effets de cette crise sur leurs activités et leurs revenus (par exemple, report automatique d’échéances de prêt de 6 mois pour certains professionnels et micro-entreprises/PME). Rien ne permet toutefois de garantir que de telles mesures suffiront à compenser, à terme, les effets négatifs de la pandémie sur l’économie ou à stabiliser les marchés financiers, pleinement et durablement. Notamment, le remboursement des Prêts Garantis par l’État peut entrainer des défaillances chez les emprunteurs et des pertes financières pour le Groupe BPCE à hauteur de la part non garantie par l’État.
Le 8 juillet 2021, le Groupe BPCE a annoncé son plan stratégique BPCE 2024. Il s’articule autour des trois priorités stratégiques suivantes : (i) être conquérant avec 1,5 milliard d’euros de revenus additionnels dans cinq domaines prioritaires, (ii) les clients, en leur proposant la plus haute qualité de service avec un modèle relationnel adapté, et (iii) le climat, grâce à des engagements concrets et mesurables. Le plan stratégique BPCE 2024 s’appuie sur les trois lignes de force suivantes : (i) être simple : parce que le Groupe BPCE recherche l’efficacité et la satisfaction de ses clients, il vise davantage de simplicité ; (ii) être innovant : parce que le Groupe BPCE est animé d’un esprit entrepreneurial et est conscient de la réalité des mutations en cours, il renforce sa capacité d’innovation ; et (iii) être sûr, parce que le Groupe BPCE s’inscrit sur un temps long, il privilégie au regard de ses ambitions la sécurité de son modèle de développement. Ces objectifs stratégiques ont été établis dans le contexte de la crise de la Covid-19, qui a agi comme un révélateur et un accélérateur de tendances profondes (notamment digitalisation, travail hybride, transition énergétique) et dans un cadre .économique qui ne prenait pas en compte un développement de l’inflation et une hausse des taux d’intérets de l’ampleur constatée.
Le succès du plan stratégique BPCE 2024 repose sur un très grand nombre d’initiatives devant être déployées au sein des différents métiers du Groupe BPCE. Bien que la plupart des objectifs du plan stratégique devraient être atteints, certains pourraient ne pas l’être, du fait de ce changement majeur et brutal de contexte économique. Si le Groupe BPCE ne réalisait pas l’ensemble des objectifs définis dans son plan stratégique BPCE 2024, sa situation financière et ses résultats pourraient en être affectés plus ou moins significativement.
Le Groupe BPCE pourrait rencontrer des difficultés pour adapter, mettre en œuvre et intégrer sa politique dans le cadre d’acquisitions ou de joint-ventures.
Même si les acquisitions ne constituent pas la composante majeure de sa stratégie actuelle, le Groupe BPCE pourrait néanmoins réfléchir à l’avenir à des opportunités de croissance externe ou de partenariat. Bien que le Groupe BPCE procède à une analyse approfondie des sociétés qu’il envisage d’acquérir ou des joint-ventures auxquelles il compte participer, il n’est généralement pas possible de conduire un examen exhaustif à tous égards. Par conséquent, le Groupe BPCE peut avoir à gérer des passifs non prévus initialement. De même, les résultats de la société acquise ou de la joint-venture peuvent s’avérer décevants et les synergies attendues peuvent ne pas être réalisées en totalité ou en partie, ou l’opération peut engendrer des coûts plus élevés que prévu. Le Groupe BPCE peut également rencontrer des difficultés lors de l’intégration d’une nouvelle entité. L’échec d’une opération de croissance externe annoncée ou l’échec de l’intégration d’une nouvelle entité ou d’une joint-venture est susceptible d’obérer la rentabilité du Groupe BPCE. Cette situation peut également provoquer le départ de collaborateurs clés. Dans la mesure où, pour conserver ses collaborateurs, le Groupe BPCE se verrait contraint de leur proposer des avantages financiers, cette situation peut également se traduire par une augmentation des coûts et une érosion de la rentabilité. Dans le cas de joint-ventures, le Groupe BPCE est aussi exposé à des risques supplémentaires et des incertitudes, comme de dépendre de systèmes, contrôles et personnes qui ne seraient pas sous son contrôle et pourraient, à ce titre, engager sa responsabilité, lui faire subir des pertes ou des atteintes à sa réputation. De plus, des conflits ou désaccords entre le Groupe BPCE et ses associés pourraient avoir un impact négatif sur les avantages recherchés par la joint-venture. Au 31 décembre 2023, le total des participations dans les entreprises mises en équivalence s’élève à 1,6 milliard d’euros. Pour de plus amples informations se référer à la note 12.4.1 « Participation dans les entreprises mises en équivalence », des comptes consolidés du Groupe BPCE, figurant dans le document d’enregistrement universel 2023.
La concurrence intense, tant en France, son principal marché, qu’à l’international, est susceptible de peser sur les revenus nets et la rentabilité du Groupe BPCE.
Les principaux métiers du Groupe BPCE sont tous confrontés à une vive concurrence, que ce soit en France ou dans d’autres parties du monde où il exerce des activités importantes. La consolidation, que ce soit sous la forme de fusions et d’acquisitions ou d’alliances et de coopération, renforce cette concurrence. La consolidation a créé un certain nombre d’entreprises, qui, à l’image du Groupe BPCE, ont la capacité d’offrir une large gamme de produits et de services, qui vont de l’assurance, aux prêts et aux dépôts en passant par le courtage, la banque d’investissement et la gestion d’actifs. Le Groupe BPCE est en concurrence avec d’autres entités sur la base d’un certain nombre de facteurs, incluant l’exécution des produits et services offerts, l’innovation, la réputation et le prix. Si le Groupe BPCE ne parvenait pas à maintenir sa compétitivité en France ou sur ses autres principaux marchés en proposant une gamme de produits et de services à la fois attractifs et rentables, il pourrait perdre des parts de marché dans certains métiers importants ou subir des pertes dans tout ou partie de ses activités.
À titre d’exemple, au 31 décembre 2023, le Groupe BPCE est, en France, la première banque des PME (1), la deuxième banque des particuliers, des professionnels et entrepreneurs individuels (2). Il détient 26,2 % de part de marché en crédit à l’habitat (x). Pour la Banque de proximité et Assurance, les encours de crédit s’élèvent à 719 milliards d’euros au 31 décembre 2023 contre 701 milliards d’euros au 31 décembre 2022 et les encours d’épargne (3) à 918 milliards d’euros au 31 décembre 2023 contre 888 milliards au 31 décembre 2022 (pour de plus amples informations sur la contribution de chaque métier, et de chaque réseau, se référer au chapitre 4.4.2 « Métiers du groupe » du document d’enregistrement universel 2023).
Par ailleurs, tout ralentissement de l’économie mondiale ou des économies dans lesquelles se situent les principaux marchés du Groupe BPCE est susceptible d’accroître la pression concurrentielle, notamment à travers une intensification de la pression sur les prix et une contraction du volume d’activité du Groupe BPCE et de ses concurrents. Pourraient également faire leur entrée sur le marché de nouveaux concurrents plus compétitifs, soumis à une réglementation distincte ou plus souple, ou à d’autres exigences en matière de ratios prudentiels. Ces nouveaux entrants seraient ainsi en mesure de proposer une offre de produits et services plus compétitive. Les avancées technologiques et la croissance du commerce électronique ont permis aux établissements autres que des institutions dépositaires d’offrir des produits et services qui étaient traditionnellement des produits bancaires, et aux institutions financières et à d’autres sociétés de fournir des solutions financières électroniques et fondées sur internet, incluant le commerce électronique de titres. Ces nouveaux entrants pourraient exercer des pressions à la baisse sur les prix des produits et services du Groupe BPCE ou affecter la part de marché du Groupe BPCE. Les avancées technologiques pourraient entraîner des changements rapides et imprévus sur les marchés sur lesquels le Groupe BPCE est présent. La position concurrentielle, le résultat net et la rentabilité du Groupe BPCE pourraient en pâtir s’il ne parvenait pas à adapter ses activités ou sa stratégie de manière adéquate pour répondre à ces évolutions.
La capacité du Groupe BPCE à attirer et retenir des salariés qualifiés est cruciale pour le succès de son activité et tout échec à ce titre pourrait affecter sa performance.
Les salariés des entités du Groupe BPCE constituent la ressource la plus importante du groupe. La concurrence pour attirer du personnel qualifié est réelle dans de nombreux domaines du secteur des services financiers. Les résultats et la performance du Groupe BPCE dépendent de sa capacité à attirer de nouveaux salariés et à fidéliser ses collaborateurs. Les bouleversements en cours (technologiques, économiques et exigences clients) notamment dans le secteur bancaire nécessitent un effort important d’accompagnement et de formation des collaborateurs. À défaut d’accompagnement suffisant, cela pourrait notamment empêcher le Groupe BPCE de tirer profit d’opportunités commerciales, ce qui par conséquent pourrait affecter sa performance.
(2)
Parts de marché : 21,9 % en épargne des ménages et 26,3 % en crédit immobilier aux ménages (Banque de France T3-2023. Taux de pénétration global de 29,7 % (rang 2) auprès des particuliers (étude SOFIA Kantar, mars 2021).
Au 31 décembre 2023, les effectifs inscrits du Groupe BPCE s’élèvent à 100 670 collaborateurs. 8 738 collaborateurs CDI ont été recrutés dans l’année (pour de plus amples informations, se référer au chapitre 2.4. « Une stratégie sociale, active et responsable » du document d’enregistrement universel 2023).
Le Groupe BPCE pourrait être exposé à des risques non identifiés ou non anticipés pouvant impacter négativement ses résultats et sa situation financière en cas de défaillance de son système de mesure des risques, basé notamment sur l’utilisation de modèles.
Le système de mesure des risques du Groupe BPCE s’appuie notamment sur l’utilisation de modèles. Le portefeuille de modèles du Groupe BPCE comprend principalement les modèles de marché de la Banque de Grande Clientèle et les modèles de crédit du Groupe BPCE et de ses entités. Les modèles utilisés dans le cadre de la prise de décisions stratégiques et dans le suivi de gestion des risques (crédits, financiers (ALM et marchés), opérationnels y compris conformité et climatiques) pourraient connaitre des défaillances et exposer le Groupe BPCE à des risques non identifiés ou non anticipés pouvant entrainer des pertes importantes.
Au 31 décembre 2023, le produit net bancaire des activités d’assurance est de 1 311 millions d’euros au titre de l’année 2023 contre 991 millions d’euros au titre de l’année 2022 (données 2022 retraitées des impacts de la première application des normes IFRS 9 et IFRS 17 afférents aux activités d’assurance).
Une détérioration de la situation de marché, notamment une fluctuation trop importante des taux (à la hausse comme à la baisse) et/ou une dégradation des spreads ou des marchés actions, pourraient avoir un impact défavorable significatif sur la situation financière et la solvabilité des compagnies d’Assurance Vie et Non Vie.
Le principal risque auquel les filiales d’assurances du Groupe BPCE sont exposées est le risque financier. L’exposition à ce risque est principalement liée à la garantie en capital sur le périmètre des fonds en euros sur les produits d’épargne, ainsi qu’aux plus- ou moins-values latentes sur les investissements en portefeuille.
Au sein des risques financiers, le risque de taux est structurellement important du fait de la composition majoritairement obligataire des actifs en représentation des engagements. Les fluctuations importantes du niveau des taux peuvent avoir les conséquences suivantes :
•en cas de hausse des taux : dégrader la compétitivité de l’offre en euros (en rendant plus attractifs de nouveaux investissements) et provoquer des vagues de rachats et des arbitrages importants dans un contexte défavorable de moins-values latentes du stock obligataire ;
•en cas de baisse des taux : rendre insuffisant à terme le rendement des fonds généraux pour leur permettre de faire face aux garanties en capital.
Du fait de l’allocation des actifs, l’écartement des spreads et la baisse des marchés actions pourraient également avoir un impact défavorable significatif sur les résultats des activités d’assurances du Groupe BPCE, au travers notamment de la constitution de provision pour dépréciation du fait de la baisse des valorisations des investissements en juste valeur par résultat.
Une inadéquation entre le niveau et le coût de la sinistralité anticipée par les assureurs d’une part, et les primes et provisions d’autre part, pourrait avoir un impact défavorable significatif sur les résultats et la situation financière des activités d’assurance dommages, prévoyance et caution.
Le principal risque auquel les filiales d’assurances du Groupe BPCE sont exposées dans le cadre de ces dernières activités est le risque de souscription. Ce risque résulte de l’inadéquation entre, d’une part, les sinistres effectivement survenus et les sommes effectivement versées dans le cadre de leur indemnisation et, d’autre part, les hypothèses que les filiales utilisent pour fixer les tarifs de leurs produits et établir les provisions techniques en vue d’une éventuelle indemnisation.
Les compagnies utilisent à la fois leur propre expérience et les données sectorielles pour établir des estimations de taux de sinistralité et actuarielles, y compris pour déterminer le prix des produits d’assurance et établir les provisions techniques afférentes. Cependant, la réalité peut différer de ces estimations et des risques imprévus tels que des pandémies ou des catastrophes naturelles pourraient entraîner le versement aux assurés de sommes supérieures à celles anticipées. À ce titre, l’évolution des phénomènes climatiques (dits risques climatiques « physiques ») fait l’objet d’une vigilance particulière.
Dans le cas où les montants d’indemnisation des sinistres seraient supérieures aux hypothèses sous-jacentes utilisées initialement lors de la constitution des provisions, ou si des événements ou tendances conduisaient à modifier les hypothèses sous-jacentes, les compagnies pourraient être exposées à des passifs plus importants que prévu, ce qui pourrait avoir une incidence défavorable sur leurs résultats et leurs situations financières. Cela pourrait être le cas en lien avec les aléas climatiques décrits précédemment.
Les diverses actions mises en œuvre ces dernières années, en particulier en termes de couvertures financières, de réassurance, de diversification des activités ou encore de gestion des investissements, contribuent à la résilience de la solvabilité des filiales d’assurance du Groupe BPCE.
Le Groupe BPCE est soumis à une importante réglementation en France et dans plusieurs autres pays où il opère ; les mesures réglementaires et leur évolution sont susceptibles d’avoir un effet défavorable significatif sur l’activité et sur les résultats du Groupe BPCE.
L’activité et les résultats des entités du Groupe BPCE pourraient être sensiblement touchés par les politiques et les mesures prises par les autorités de réglementation françaises, d’autres États de l’Union européenne, des États-Unis, de gouvernements étrangers et des organisations internationales. Ces contraintes pourraient limiter la capacité des entités du Groupe BPCE à développer leurs activités ou à exercer certaines d’entre elles. La nature et l’impact de l’évolution future de ces politiques et de ces mesures réglementaires sont imprévisibles et hors du contrôle du Groupe BPCE. Par ailleurs, l’environnement politique général a évolué de manière défavorable pour les banques et le secteur financier, ce qui s’est traduit par des pressions supplémentaires contraignant les organes législatifs et réglementaires à adopter des mesures réglementaires renforcées, bien que celles-ci puissent pénaliser le crédit et d’autres activités financières, ainsi que l’économie. Étant donné l’incertitude persistante liée aux nouvelles mesures législatives et réglementaires, il est impossible de prédire leur impact sur le Groupe BPCE, mais celui-ci pourrait être significativement défavorable.
Le Groupe BPCE peut être amené à réduire la taille de certaines de ses activités pour être en conformité avec de nouvelles exigences. De nouvelles mesures sont également susceptibles d’accroître les coûts de mise en conformité des activités avec la nouvelle réglementation. Cela pourrait se traduire par une baisse des revenus et des bénéfices consolidés dans les activités concernées, la réduction ou la vente de certaines activités et de certains portefeuilles d’actifs et des charges pour dépréciations d’actifs.
L’adoption en 2019 des textes finaux du « paquet bancaire » a pour objectif de mettre en conformité les exigences prudentielles bancaires avec les standards de la réglementation Bâle III. La mise en œuvre de ces réformes pourrait se traduire par un renforcement des exigences de capital et de liquidité, et serait susceptible d’impacter les coûts de financement du Groupe BPCE.
Le 11 novembre 2020, le Conseil de stabilité financière (« FSB »), en consultation avec le comité de Bâle sur le contrôle bancaire et les autorités nationales, a publié la liste 2020 des banques d’importance systémique mondiale (« BISm »). Le Groupe BPCE est classifié en tant que BISm selon le cadre d’évaluation du FSB. Le Groupe BPCE figure également sur la liste des établissements d’importance systémique mondiale (« EISm »).
Ces mesures réglementaires, qui pourraient s’appliquer aux différentes entités du Groupe BPCE, et leur évolution sont susceptibles d’avoir un effet défavorable significatif sur l’activité du Groupe BPCE et ses résultats.
Des textes législatifs et réglementaires ont été promulgués ces dernières années ou proposés récemment en réponse à la crise financière en vue d’introduire plusieurs changements, certains permanents, dans le cadre financier mondial. Ces nouvelles mesures, qui ont pour objet d’éviter la survenance d’une nouvelle crise financière mondiale, ont modifié de manière significative, et sont susceptibles de modifier à l’avenir, l’environnement dans lequel le Groupe BPCE et les autres institutions financières opèrent. Le Groupe BPCE est exposé au risque lié à ces changements législatifs et réglementaires. Parmi ceux-ci, on peut citer les nouvelles règles de backstop prudentiel qui viennent mesurer l’écart entre les niveaux de provisionnement effectif des encours en défaut et des guidelines incluant des taux cibles, en fonction de l’ancienneté du défaut et de la présence de garanties.
Dans cet environnement législatif et réglementaire évolutif, il est impossible de prévoir l’impact de ces nouvelles mesures sur le Groupe BPCE. La mise à jour ou le développement de programmes de mise en conformité avec ces nouvelles mesures législatives et réglementaires et de ses systèmes d’information en réponse ou par anticipation aux nouvelles mesures engendre, et pourrait à l’avenir engendrer, des coûts significatifs pour le groupe. Malgré ses efforts, le Groupe BPCE pourrait également ne pas être en mesure d’être en conformité totale avec toutes les législations et réglementations applicables et faire l’objet, de ce fait de sanctions pécuniaires ou administratives. En outre, les nouvelles mesures législatives et réglementaires pourraient contraindre le groupe à adapter ses activités et/ou affecter de ce fait ses résultats et sa situation financière. Les nouvelles réglementations pourraient enfin contraindre le Groupe BPCE à renforcer ses fonds propres ou augmenter ses coûts de financement totaux.
La publication tardive de standards réglementaires pourraient amener quelques retards dans leur implémentation dans les outils du Groupe BPCE.
Le risque lié aux mesures réglementaires et leur évolution est significatif pour le Groupe BPCE en termes d’impact et de probabilité et fait donc l’objet d’un suivi proactif et attentif.
BPCE est susceptible de devoir aider les entités qui font partie du mécanisme de solidarité financière si elles rencontrent des difficultés financières, y compris celles dans lesquelles BPCE ne détient aucun intérêt économique.
En tant qu’organe central du Groupe BPCE, BPCE garantit la liquidité et la solvabilité de chaque banque régionale (les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne), ainsi que des autres membres du groupe de sociétés affiliées. Le groupe de sociétés affiliées inclut les filiales de BPCE telles que Natixis, Crédit Foncier de France, Oney et Banque Palatine. Dans le cas du Groupe BPCE, l’ensemble des établissements affiliés à l’organe central du Groupe BPCE bénéficie d’un système de garantie et de solidarité qui a pour objet, conformément aux articles L. 511-31, L.512-107-5 et L. 512-107-6 du Code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité de l’ensemble des établissements affiliés et d’organiser la solidarité financière au sein du groupe.
Cette solidarité financière repose sur des dispositions législatives instituant un principe légal de solidarité contraignant avec une obligation de résultat de l’organe central à restaurer la liquidité ou la solvabilité d’affiliés en difficulté, et/ou de l’ensemble des affiliés du groupe. En vertu du caractère illimité du principe de solidarité, BPCE est fondé à tout moment à demander à l’un quelconque ou plusieurs, ou tous les affiliés, de participer aux efforts financiers qui seraient nécessaires pour rétablir la situation, et pourra si besoin mobiliser jusqu’à l’ensemble des disponibilités et des fonds propres des affiliés en cas de difficulté de l’un ou plusieurs d’entre eux.
Les trois fonds de garantie créés pour couvrir les risques de liquidité et d’insolvabilité du Groupe BPCE sont décrits dans la note 1.2 « Mécanisme de garantie » des comptes consolidés du Groupe BPCE figurant dans le présent amendement au document d’enregistrement universel 2023. Au 31 décembre 2023, les fonds réseau Banque Populaire et réseau Caisse d’Epargne sont constitués chacun de 450 millions d’euros. Le fonds de garantie mutuel est constitué de dépôts de 174 millions d’euros par réseau. Les banques régionales sont dans l’obligation d’effectuer des contributions supplémentaires aux fonds de garantie sur leurs bénéfices futurs. Alors que les fonds de garantie représentent une source importante de ressources pour financer le mécanisme de solidarité, rien ne garantit qu’ils seront suffisants. Si les fonds de garantie se révèlent insuffisants, BPCE, en raison de ses missions d’organe central, devra faire tout le nécessaire pour rétablir la situation et aura l’obligation de combler le déficit en mettant en œuvre le mécanisme de solidarité interne qu’il a mis en place, en mobilisant ses propres ressources et pourra également recourir de façon illimitée aux ressources de plusieurs ou de tous ses affiliés.
En raison de cette obligation, si un membre du groupe venait à rencontrer des difficultés financières majeures, l’évènement sous-jacent à ces difficultés financières pourrait alors impacter de façon négative la situation financière de BPCE et celle des autres affiliés ainsi appelés en soutien au titre du principe de solidarité financière.
Les détenteurs de titres BPCE pourraient subir des pertes si BPCE et l’ensemble de ses affiliés devaient faire l’objet de procédures de liquidation ou de résolution.
Le règlement de l’UE sur le mécanisme de résolution unique no 806/214 et la directive de l’UE pour le redressement et la résolution des établissements de crédit no 2014/59 modifiée par la directive de l’UE no 2019/879 (la « BRRD »), telles que transposées dans le droit français au Livre VI du Code monétaire et financier, confèrent aux autorités de résolution le pouvoir de déprécier les titres de BPCE ou, dans le cas des titres de créance, de les convertir en fonds propres.
Les autorités de résolution peuvent déprécier ou convertir des instruments de fonds propres, tels que les créances subordonnées de catégorie 2 de BPCE, si l’établissement émetteur ou le groupe auquel il appartient fait défaut ou est susceptible de faire défaut (et qu’il n’existe aucune perspective raisonnable qu’une autre mesure puisse empêcher cette défaillance dans un délai raisonnable), devient non viable, ou requiert un soutien public exceptionnel (sous réserve de certaines exceptions). Elles doivent déprécier ou convertir des instruments de fonds propres additionnels avant d’ouvrir une procédure de résolution ou si y recourir est nécessaire pour préserver la viabilité d’un établissement. La dépréciation d’instruments de fonds propres doit s’effectuer par ordre de priorité, de sorte que les instruments de fonds propres de base de catégorie 1 sont dépréciés en premier, puis les instruments additionnels de catégorie 1 sont dépréciés suivis par les instruments de catégorie 2. La conversion d’instruments de fonds propres additionnels doit s’effectuer par ordre de priorité, de sorte que les instruments additionnels de catégorie 1 sont convertis en premier suivis par les instruments de catégorie 2. Si la dépréciation ou la conversion d’instruments de fonds propres ne suffit pas à restaurer la santé financière de l’établissement, le pouvoir de renflouement interne dont disposent les autorités de résolution peut s’appliquer à la dépréciation ou à la conversion d’engagements éligibles, tels que les titres non privilégiés et privilégiés de premier rang de BPCE.
Au 31 décembre 2023, le total des fonds propres de catégorie 1 s’élève à 71,2 milliards d’euros et les fonds propres prudentiels de catégorie 2 à 12,2 milliards d’euros. Les instruments de dette senior non préférée s’élèvent à 32,4 milliards d’euros à cette même date, dont 28,9 milliards d’euros ayant une échéance supérieure à un an et qui sont ainsi éligibles au TLAC et au MREL.
En raison de la solidarité légale, pleine et entière, et dans le cas extrême d’une procédure de liquidation ou de résolution, un ou plusieurs affiliés ne sauraient se retrouver en liquidation judiciaire, ou être concernés par des mesures de résolution au sens de la « BRRD », sans que l’ensemble des affiliés et BPCE le soit également. Conformément aux articles L. 613-29 et L613-55-5 du Code monétaire et financier, les procédures respectivement de liquidation judiciaire et les mesures de résolution sont dès lors mises en œuvre de façon coordonnée à l’égard de l’organe central et de l’ensemble de ses affiliés.
L’article L. 613-29 dispose par ailleurs qu’en cas de liquidation judiciaire portant ainsi nécessairement sur l’ensemble des affiliés, les créanciers externes, de même rang ou jouissant de droits identiques, de tous les affiliés seraient traités dans l’ordre de la hiérarchie des créanciers de manière égale, et ce, indifféremment de leur rattachement à une entité affiliée particulière. Cela a pour conséquence notamment que les détenteurs d’AT1, et autres titres de même rang, seraient plus affectés que les détenteurs de Tier 2, et autres titres de même rang, eux-mêmes plus affectés que les détenteurs de dettes externes seniors non préférées, eux-mêmes plus affectés que les détenteurs de dettes externes seniors préférées. De même, en cas de résolution, et conformément à l’article L. 613-55-5 du Code monétaire et financier, des taux de dépréciation et/ou de conversion identiques seraient appliqués aux dettes et créances d’un même rang et ce indifféremment de leur rattachement à une entité affiliée particulière dans l’ordre de la hiérarchie rappelée ci-dessus.
En raison du caractère systémique du Groupe BPCE et de l’appréciation actuellement portée par les autorités de résolution, des mesures de résolution seraient le cas échéant plus susceptibles d’être prises que l’ouverture d’une procédure de liquidation judiciaire. Une procédure de résolution peut être initiée à l’encontre de BPCE et de l’ensemble des entités affiliées si (i) la défaillance de BPCE et de l’ensemble des entités affiliées est avérée ou prévisible, (ii) il n’existe aucune perspective raisonnable qu’une autre mesure puisse empêcher cette défaillance dans un délai raisonnable et (iii) une mesure de résolution est requise pour atteindre les objectifs de la résolution : (a) garantir la continuité des fonctions critiques, (b) éviter les effets négatifs importants sur la stabilité financière, (c) protéger les ressources de l’État par une réduction maximale du recours aux soutiens financiers publics exceptionnels et (d) protéger les fonds et actifs des clients, notamment ceux des déposants. Un établissement est considéré défaillant lorsqu’il ne respecte pas les conditions de son agrément, qu’il est dans l’incapacité de payer ses dettes ou autres engagements à leur échéance, qu’il sollicite un soutien financier public exceptionnel (sous réserve d’exceptions limitées) ou que la valeur de son passif est supérieure à celle de son actif.
Outre le pouvoir de renflouement interne, les autorités de résolution sont dotées de pouvoirs élargis afin de mettre en œuvre d’autres mesures de résolution eu égard aux établissements défaillants ou, dans certaines circonstances, à leurs groupes, pouvant inclure, entre autres : la vente intégrale ou partielle de l’activité de l’établissement à une tierce partie ou à un établissement-relais, la séparation des actifs, le remplacement ou la substitution de l’établissement en tant que débiteur des instruments de dette, les modifications des modalités des instruments de dette (y compris la modification de l’échéance et/ou du montant des intérêts payables et/ou la suspension provisoire des paiements), la suspension de l’admission à la négociation ou à la cote officielle des instruments financiers, le renvoi des dirigeants ou la nomination d’un administrateur provisoire (administrateur spécial) et l’émission de capital ou de fonds propres.
L’exercice des pouvoirs décrits ci-dessus par les autorités de résolution pourrait entraîner la dépréciation ou la conversion intégrale ou partielle des instruments de fonds propres et des créances émises par BPCE ou est susceptible d’affecter significativement les ressources dont dispose BPCE pour effectuer le paiement de tels instruments et par conséquent, les détenteurs de titres BPCE pourraient subir des pertes.
La législation fiscale et son application en France et dans les pays où le Groupe BPCE poursuit ses activités sont susceptibles d’avoir un impact défavorable sur les résultats du Groupe BPCE.
En tant que groupe bancaire multinational menant des opérations internationales complexes et importantes, le Groupe BPCE (et particulièrement Natixis) est soumis aux législations fiscales d’un grand nombre de pays à travers le monde, et structure son activité en se conformant aux règles fiscales applicables. La modification des régimes fiscaux par les autorités compétentes dans ces pays pourrait avoir un impact défavorable sur les résultats du Groupe BPCE. Le Groupe BPCE gère ses activités dans l’optique de créer de la valeur à partir des synergies et des capacités commerciales de ses différentes entités. Il s’efforce également de structurer les produits financiers vendus à ses clients en intégrant leurs conséquences fiscales. Les structures des opérations intra-groupe et des produits financiers vendus par les entités du Groupe BPCE sont fondées sur ses propres interprétations des lois et réglementations fiscales applicables, généralement sur la base d’avis rendus par des conseillers fiscaux indépendants, et, en tant que de besoin, de décisions ou d’interprétations spécifiques des autorités fiscales compétentes. Il ne peut être exclu que les autorités fiscales, à l’avenir, remettent en cause certaines de ces interprétations, à la suite de quoi les positions fiscales des entités du Groupe BPCE pourraient être contestées par les autorités fiscales, ce qui pourrait donner lieu à des redressements fiscaux, et en conséquence, pourrait avoir un impact défavorable sur les résultats du Groupe BPCE. Le détail des litiges fiscaux en cours est présenté dans la partie Risques juridiques du présent document.
 - 
					
3 DISPOSITIF DE GESTION DES RISQUES
3.1 Adéquation des dispositifs de gestion des risques
Le Comité des Risques et de la Conformité Groupe, présidé par le président du directoire, s’est réuni à six reprises en 2023 ; il a notamment examiné l’adéquation des dispositifs d’encadrement des risques et validé la révision annuelle des politiques de risques. Ces dispositifs couvrent l’ensemble des risques, tels que décrits dans l’arrêté du 3 novembre 2014 relatif au contrôle interne modifié par l’arrêté du 25 février 2021.
 - 
					
3.2 Appétit au risque
L’ensemble des risques est couvert par des dispositifs (en central et au niveau des établissements) permettant, en lien avec l’appétit au risque et la stratégie du groupe, d’avoir une gestion des risques adaptée.
Le conseil de surveillance du Groupe BPCE a approuvé à l’unanimité le dispositif d’appétit au risque du groupe : indicateurs quantitatifs, seuil de résilience pour chaque indicateur et gouvernance associée. Le conseil de surveillance a revu et a validé, à l’occasion de sa révision annuelle, l’appétit au risque du groupe le 29 novembre 2023.
Groupe coopératif décentralisé et solidaire, le Groupe BPCE organise son activité autour d’un capital logé majoritairement dans les établissements régionaux et d’un refinancement de marché centralisé, optimisant les ressources apportées aux entités.
•de par sa nature mutualiste, se considère engagé auprès de ses sociétaires et de ses investisseurs à dégager un résultat récurrent et résilient en offrant le meilleur service à ses clients ;
•doit préserver la solvabilité, la liquidité et la réputation de chacune des entités du groupe, mission dont l’organe central est en charge à travers un pilotage des risques consolidés, une politique des risques et des outils communs ;
•est constitué de banques régionales, détenant la propriété du groupe et de ses filiales. Au-delà de la gestion normale, en cas de crise, des mécanismes de solidarité entre les entités du groupe assurent la circulation du capital et permettent d’éviter le défaut d’une entité ou de l’organe central ;
•se focalise sur les risques structurants de son modèle d’affaires de banque universelle avec une composante prépondérante de banque de détail en France, tout en intégrant d’autres métiers nécessaires au service de l’ensemble des clientèles ;
•diversifie ses expositions en développant certaines activités en ligne avec son plan stratégique :
–développement international (majoritairement Banque de Grande Clientèle et Gestion d’actifs et de manière plus ciblée sur la banque de détail).
L’appétit au risque du Groupe BPCE correspond au niveau de risque qu’il est prêt à accepter dans le but d’accroître sa rentabilité tout en préservant sa solvabilité. Celui-ci doit être cohérent avec l’environnement opérationnel de l’établissement, sa stratégie et son modèle d’affaires, tout en privilégiant les intérêts de ses clients. L’appétit au risque du groupe est déterminé en évitant des poches de concentration majeures et en allouant de manière optimisée les fonds propres.
En termes de profil de risques, le Groupe BPCE assume des risques intrinsèquement liés à ses métiers de banque de détail et à ses activités de Banque de Grande Clientèle. L’évolution du modèle d’affaires étend l’exposition du groupe à certaines natures de risques, notamment des risques liés à la gestion d’actifs et aux activités à l’international.
Le groupe s’interdit d’exercer des activités qu’il ne maîtrise pas suffisamment ou des activités de trading pour compte propre. Les activités aux profils de risque et rentabilité élevés sont strictement encadrées.
Quelles que soient les activités, entités ou géographies, le groupe a vocation à fonctionner au plus haut niveau d’éthique, de bonne conduite et selon les meilleurs standards d’exécution et de sécurité des opérations.
Le cadre général de l’appétit au risque repose sur un document faîtier présentant de manière qualitative et quantitative les risques que le groupe accepte de prendre et décrit les principes de gouvernance et de fonctionnement en vigueur.
La mise en œuvre de l’appétit au risque s’articule autour de quatre composantes essentielles : (i) la définition de référentiels communs, (ii) l’existence d’un jeu de limites en adéquation avec celles définies par la réglementation, (iii) la répartition des expertises et responsabilités entre les entités et l’organe central et (iv) le fonctionnement de la gouvernance au sein du groupe et des différentes entités, permettant une application efficace et résiliente du dispositif dédié à l’appétit au risque.
Le dispositif d’appétit au risque du groupe est mis à jour régulièrement (a minima annuellement) et s’articule autour de seuils successifs associés à des niveaux de délégation respectifs distincts, à savoir :
•un seuil d’observation ou seuil de tolérance, dont le dépassement conduit les membres du directoire de BPCE à décider, soit d’un retour en dessous du seuil de cette limite, soit la gestion d’une exception ;
•une limite RAF (risk appetite framework) ou seuil de résilience dont le dépassement ferait peser un risque potentiel sur la continuité et/ou la stabilité de l’activité. Tout dépassement de ce seuil nécessite une communication auprès du conseil de surveillance de BPCE et un plan d’action validé par celui-ci ;
•le seuil extrême en lien avec le dispositif du groupe dédié au plan de résolution et de redressement, mettant en jeu la survie du groupe. Ce seuil extrême concerne certains des indicateurs retenus dans le cadre de l’appétit au risque du groupe.
Un tableau de bord trimestriel est réalisé par la direction des Risques du Groupe, permettant ainsi un suivi régulier et détaillé de l’ensemble de ces indicateurs et un reporting à l’organe de surveillance et/ou tout comité en émanant.
La DRG donne annuellement un avis de conformité aux établissements dans leur proposition de version annuelle permettant une grande cohérence entre les appétits au risque mis en œuvre localement et celui du groupe.
•en termes de solvabilité le groupe est en capacité d’absorber, le cas échéant, la manifestation d’un risque au niveau des entités ou du groupe ;
•en termes de liquidité, le groupe dispose d’une réserve significative composée de cash et de titres permettant de faire face aux besoins réglementaires, de satisfaire les exercices de stress tests et d’accéder aux dispositifs non-conventionnels de financement auprès des banques centrales. Il dispose également d’un montant suffisant d’actifs de bonne qualité éligibles aux dispositifs de refinancement de marché et à ceux proposés par la Banque centrale européenne.
Le groupe assure la robustesse de ce dispositif par la mise en œuvre de stress tests globaux ou dédiés comme ceux à la gestion des risques climatiques, réalisés régulièrement. Ils sont destinés à vérifier la capacité de résistance du groupe notamment en cas de crise grave.
Le Groupe BPCE porte une attention particulière à l’anticipation et à la maîtrise des risques émergents compte tenu de l’évolution permanente de l’environnement. À ce titre, une analyse prospective identifiant les risques pouvant impacter le groupe est réalisée chaque semestre et présentée en comité des risques et de la conformité, puis en comité des risques du conseil.
Depuis la précédente étude conduite en juin 2023, le contexte macro-économique reste toujours dégradé avec des perspectives de croissance plus faibles qu’anticipé précédemment. Le ralentissement de l’économie et la détérioration de la situation des entreprises se poursuivent, les mutations initiées depuis 2022 s’étant maintenues (inflation en repli mais toujours élevée, hausse des taux). Par ailleurs, le contexte géopolitique est à nouveau en tension du fait du conflit au Moyen Orient, représentant une source d’incertitude supplémentaire.
Le risque de crédit, le risque cyber, le risque de taux et le risque de liquidité sont toujours les quatre principaux risques pesant sur les activités.
Les conditions macro-économiques font peser un risque accru de dégradation des portefeuilles de crédit, en particulier pour certains segments de clientèle tels que les professionnels et les entreprises dont la situation se dégrade, ainsi que pour les secteurs les plus sensibles à la hausse des taux, parmi lesquels le secteur immobilier.
La poursuite de la digitalisation de l’économie et des services financiers s’accompagne d’une vigilance constante des banques face aux cyber risques. La sophistication des attaques et les éventuelles vulnérabilités des systèmes IT des banques sont deux enjeux majeurs pour le Groupe BPCE, en lien avec les attentes du régulateur.
La vigilance sur les risques de taux, d’investissement, et de liquidité est maintenue à un niveau élevé. Si l’évolution du contexte de taux pèse aujourd’hui fortement sur la rentabilité du Groupe, son impact devrait progressivement diminuer à partir de 2024. Quant au risque de liquidité, les conditions de refinancement deviennent plus difficiles pour les banques dans un contexte de baisse des ressources clientèles à la suite de la réorientation de la collecte, et de sortie du TLTRO.
 - 
					
3.3 Gestion des risques
La gouvernance de la maîtrise des risques est assurée au travers de deux instances principales au niveau du groupe : le conseil de surveillance, qui s’appuie sur le comité des risques du conseil, et le comité de direction générale dont le directeur des Risques est membre.
Présidé par le président du directoire, le comité des risques et conformité groupe, comité faîtier, fixe les grandes lignes de la politique de risques, examine les sujets liés aux risques non financiers, dont spécifiquement ceux liés à la conformité bancaire, assurantielle, des services d’investissement et à la sécurité financière, instruit la révision annuelle du dispositif d’appétit au risque et valide une analyse prospective des risques.
La direction des Risques Groupe et le Secrétariat général, en charge de la conformité et de la coordination du contrôle permanent, du Groupe BPCE assurent la mesure, la surveillance et la maîtrise des risques en application de l’arrêté du 3 novembre 2014, modifié par l’arrêté du 25 février 2021, relatif au contrôle interne.
Ces directions veillent à ce que le dispositif de maîtrise des risques soit efficace, exhaustif et homogène et à ce que le niveau des risques pris soit cohérent avec les orientations de l’activité, notamment les objectifs et les moyens du groupe et de ses établissements.
Ces missions sont formalisées dans la charte du contrôle interne du Groupe BPCE, charte faîtière. Celle-ci s’appuie sur les deux chartes des filières de contrôle, à savoir la charte de la filière audit interne et la charte des risques, de la conformité et des contrôles permanents groupe.
Les différents départements de la direction des Risques du Groupe interviennent sur l’ensemble des risques (crédits, financiers, opérationnels, climatiques, modèles et des participations non bancaires) en agissant sur :
Les Départements de la direction des Risques du Groupe interviennent sur trois domaines (Pilotage, Surveillance et Contrôle) :
Pilotage
Surveillance
Contrôle
•proposent au directoire et au conseil de surveillance un dispositif d’appétit au risque pour le groupe, en assurent la mise en œuvre et le déploiement dans chaque entité significative ;
•définissent à l’élaboration des politiques des risques applicables sur le périmètre du Groupe et instruisent le dispositif des plafonds globaux de risques (établissements, clients, secteur d’activités), et, prennent part aux réflexions sur l’allocation des fonds propres et assurent la conformité de la gestion des portefeuilles avec ce dispositif de limites et d’allocations ;
•définissent et mettent en œuvre les normes et méthodes permettant, sur base consolidée, la mesure des risques, l’approbation de la prise de risques, le contrôle et le reporting des risques, ainsi que la conformité aux textes réglementaires relatifs aux risques ;
•pilotent le système d’information risques, en coordination étroite avec les directions informatiques, en définissant les normes à appliquer pour la mesure, le contrôle, le reporting et la maîtrise des risques ;
•entretiennent un lien fonctionnel fort avec les filières de gestion des risques et de la conformité, en participant ou en étant destinataires des travaux des comités des risques locaux, en animant les filières et en agréant la nomination ou la révocation de tout nouveau directeur des Risques, directeur de la Conformité ou directeur des Risques et de la Conformité, en rencontrant les dirigeants et/ou les équipes concernées lors de réunions nationales ou locales et de visites sur place ou à BPCE ;
•contribuent à la diffusion de la culture du risque et de la conformité et au partage des bonnes pratiques au sein du groupe.
•réalisent la macro-cartographie des risques en lien avec la politique globale des risques, l’appétit au risque et le plan annuel de contrôle permanent, partie du dispositif de contrôle interne ;
•procèdent à une surveillance permanente des portefeuilles et des activités, des limites et des éventuels dépassements, et du suivi de leurs résolutions, et à la centralisation et au reporting prospectif des risques sur base consolidée ;
•accompagnent le directoire du Groupe BPCE dans l’identification des risques émergents, des concentrations et des développements divergents, ainsi que dans l’élaboration de la stratégie ou de la révision de l’appétit au risque ;
•réalisent des stress tests visant à appréhender les zones de risques et la résistance du groupe à différents scénarios de chocs.
•évaluent et contrôlent le niveau du risque à l’échelle du groupe ;
•assurent le contrôle de la conformité des opérations et des procédures internes des entreprises du groupe aux normes légales, professionnelles ou internes applicables aux activités bancaires, financières et d’assurance ;
•mettent en œuvre un dispositif groupe de contrôle permanent de second niveau, sur les risques des établissements et sur les activités sensibles de la direction des Risques Groupe.
Plusieurs comités ont vocation à définir les normes méthodologiques communes, de mesure, de contrôle, de reporting et de consolidation pour l’ensemble des risques dans le groupe.
Comité risques et conformité groupe
•Ce comité couvre les grands risques du groupe et prépare les sujets qui remontent au Comité des Risques du Conseil de Surveillance, il examine les principales zones de risques du groupe (toutes natures de risques) y compris les risques de non-conformité, assurance, existantes ou potentiellement naissantes (vison prospective) et valider les plans d’actions associés, il effectue la revue du tableau de bord des risques Groupe comprenant les indicateurs du RAF et de l’arrêté du 3/11/2014, les dépassements potentiels des indicateurs, les alertes sur les incidents significatifs à titre de l’article 98.
•Il se réunit trimestriellement.
Comité de Crédit et contrepartie groupe
•Le Comité de Crédit et de Contrepartie Groupe est un Comité Risques décisionnaire Groupe.
•Ce comité couvre les risques de crédit, contrepartie, concentration, résiduel. Le comité valide le tableau de bord de suivi des plafonds internes, les limites groupes/individuelles par contrepartie, par secteur, par pays et leur répartition entre les entités le cas échéant, les analyses sectorielles et les analyses des portefeuilles crédit conso et crédit habitat.
•Le comité se réunit deux fois par mois en moyenne.
Comité Watch List Groupe et Comité IFRS 9
•Le Comité Watch List et Provisions Groupe est un Comité Risques décisionnaire Groupe.
•Ce comité se scinde en deux parties avec un Comité spécifique IFRS 9 Groupe et couvre les dépréciations des encours crédit (dossiers individuels de montants significatifs ou partagés et provisionnement statistique sur sains) et encours marché.
•Il se réunit à une fréquence trimestrielle.
Comités des risques de marché groupe
•Le Comité Risques de Marché Groupe est un Comité décisionnaire et de surveillance Groupe.
•Ce comité couvre les risques de marché, taux, titrisation, réserve de Liquidité (investissement), liquidité, spread, et change. Le comité prend des décisions sur la revue du dispositif d’encadrement des risques ALM et des risques de marché, les plans d’actions et le suivi en cas de dépassement, les nouveaux produits autorisés pour les activités propres des établissements et les nouvelles activités de marché, la revue des portefeuilles (private equity, Immobilier hors exploitation et autres Actifs).
•Le comité se réunit 9 fois par an.
Comité des risques non financiers
•Le Comité des Risques non Financiers Groupe est un Comité Risques décisionnaire et de surveillance Groupe.
•Ce comité couvre les risques opérationnels, modèles, juridiques, non-conformité, fraudes et le dispositif de maîtrise des risques PUPA, sécurité des personnes et des biens ainsi qu’à la sécurité des systèmes Informatiques groupe.
•Il effectue également une surveillance consolidée du niveau des pertes, incidents et alertes, incluant les déclarations adressées à l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) au titre de l’article 98 de l’arrêté A-2014-11-03 modifié par l’arrêté du 25 février 2021, pour les risques non financiers, et contribue à la cartographie des risques et surveille les plans d’action visant à la réduction des risques non financiers.
•Il se réunit à une fréquence trimestrielle avec les différentes lignes métiers du groupe.
Comité GAP
•Le comité de gestion actif-passif est le comité décisionnaire et de surveillance sur l’activité de gestion de bilan, et de gestion du risque de taux et de liquidité.
•Le Comité a comme principales missions de déterminer la politique générale du Groupe à l’égard du risque de liquidité et de transformation (y compris risque de taux), examiner la vision consolidée des risques structurels du Groupe et de ses différentes entités ainsi que les évolutions du bilan, définir les limites de risques structurels du Groupe et des Bassins et en effectuer le suivi (avec validation de la direction des Risques), valider l’allocation aux bassins de la liquidité et des limites ; et suivre la consommation en liquidité au niveau du Groupe et des bassins, valider le programme de refinancement annuel global MLT et CT du Groupe BPCE et en effectuer le suivi global, valider les critères d’investissement et d’allocation ainsi que le profil global souhaité de la réserve de liquidité du Groupe.
•Le Comité se réunit 6 fois par an (tous les deux mois).
Comité des risques climatiques
•Ce comité faitier sur les risques climatiques physiques, de transition, de responsabilité et sur les risques environnementaux du groupe se réunit trois fois par an, en réponse, notamment, aux dispositions réglementaires de la BCE et de l’ACPR.
•Ce comité vérifie la mise en œuvre de la stratégie opérationnelle en matière de gestion des risques climatiques et environnementaux du Groupe BPCE et contrôle de celle-ci.
•Il se réunit à une fréquence de 4 fois par an.
Comité Model Risk Management
•Ce comité propose à la gouvernance un cadre de gestion du risque de modèle résilient, permettant de proposer aux instances des indicateurs des risques et les éventuels seuils associés, de suivre l’évolution du portefeuille de modèles, de s’assurer de la bonne diffusion du cadre de gestion du risque de modèle au sein du groupe.
•Il se réunit à une fréquence de 6 à 8 fois par an.
La direction des Risques du Groupe et le Secrétariat général Groupe exercent leurs missions dans le cadre d’un fonctionnement en filières métiers dédiées à la gestion des risques de crédit, risques financiers, risques opérationnels, risques climatiques et risques de non-conformité étendus aux fonctions continuité d’activité, contrôle financier et sécurité des systèmes d’information. Ils s’assurent notamment de la conformité de la politique des risques des affiliés et filiales avec celle du Groupe BPCE.
Les directions des Risques et/ou de la Conformité des filiales non soumises au dispositif réglementaire de surveillance bancaire sont rattachées fonctionnellement à la direction des Risques Groupe et au Secrétariat général du Groupe BPCE.
Ce lien fonctionnel fort est exercé par le Directeur des Risques et par le Secrétaire Général, tous deux membres du comité de direction générale du Groupe BPCE, et permet, notamment, d’assurer l’objectivité du contrôle des risques par l’indépendance de toute filière opérationnelle des filières risques et conformité dans les établissements du groupe, de diffuser une culture risques et conformité, d’avoir des standards et normes partagés de gestion des risques et de garantir une information indépendante, objective et complète aux dirigeants de l’état des risques et de toute dégradation éventuelle.
Les établissements du groupe sont responsables de la définition, du suivi et de la gestion de leurs niveaux de risques, ainsi que de la production des reportings et des alimentations informatiques à destination de la direction des Risques Groupe et du Secrétariat général de l’organe central. Ils s’assurent de la qualité, de la fiabilité et de l’exhaustivité des données permettant le contrôle et la surveillance des risques sur base sociale et consolidée, dans le respect des normes et des politiques de risques du Groupe.
Pour mener à bien leurs différents travaux, les établissements s’appuient sur la charte des risques, de la conformité et des contrôles permanents du groupe. Cette dernière précise notamment que l’organe de surveillance et les dirigeants effectifs de chaque établissement promeuvent la culture du risque à tous les niveaux de leur organisation.
Une évaluation des fonctions de gestion des risques, d’une part, et de conformité, d’autre part, est effectuée annuellement au comité des risques du conseil de surveillance du Groupe BPCE, et adressée aux dirigeants des établissements principaux du groupe.
Le département Gouvernance et Contrôle risques est chargé d’assurer la coordination et l’animation de la filière risque, et le contrôle permanent de deuxième niveau de la filière risques au sein du Groupe BPCE et des activités de la DRG. La charte des risques, de la conformité et des contrôles permanents prévoit notamment que la direction des Risques groupe participe, à leur initiative, à l’évaluation annuelle des performances du ou des directeurs des fonctions de contrôle permanent, notamment risques et/ou conformité, en lien avec le président du directoire ou le directeur général.
Le département Gouvernance et contrôle risques décline au quotidien l’ensemble du dispositif et contribue à la surveillance globale des risques du groupe, au travers notamment :
•du suivi et de l’actualisation des documents référents des filières risques et conformité tels que les chartes et référentiels ;
•de l’analyse des travaux des comités exécutifs des risques des Banques Populaires, des Caisses d’Epargne, des SEF, et des filiales ;
•de l’animation des filières de gestion des risques au travers de plusieurs journées nationales, moments privilégiés d’échanges sur les problématiques risques, de présentation des travaux menés par les filières, de formation et de partages de bonnes pratiques entre établissements qui se déclinent par domaines : crédit, financier, opérationnel, conformité, climatiques associant tous les établissements du groupe. De manière plus globale ces journées permettent de renforcer la cohésion du groupe autour des métiers risques dans un environnement réglementaire très évolutif. Ces journées sont complétées d’audioconférences bimensuelles très fréquentes et de plateformes régionales ou de réunions régionales réunissant les directeurs des Risques et Conformité des réseaux, des SEF et/ou des filiales autour de thématiques d’actualité ou de projets ;
•du contrôle permanent de deuxième niveau de la filière risques du Groupe BPCE, ainsi que des activités sensibles de la direction des Risques Groupe, via un pôle dédié ;
•de la mesure du niveau de culture risques des établissements du groupe via un self assessment dédié ;
•de la réalisation de travaux d’efficacité opérationnelle (normes repères effectifs), de travaux liés à l’approche par les risques (reporting semestriel risques et conformité, dispositif d’appétit au risque, macro-cartographie des risques…) ;
•du suivi de l’ensemble des recommandations émises par les superviseurs et par l’Inspection générale groupe sur le périmètre risques et contrôle permanent ;
•d’une évaluation des fonctions de gestion des risques, effectuée annuellement et présentée au comité des risques du conseil de surveillance du Groupe BPCE ;
•du pilotage du dispositif d’appétit au risque des établissements : définition en lien avec le dispositif groupe, consolidation et reporting aux instances ;
•de l’accompagnement des nouveaux directeurs des Risques et/ou Conformité d’établissement ainsi que de managers risques via un parcours dédié et du plan annuel de formation des filières risques ;
•de déplacements au sein de toutes les directions des Risques des Banques Populaires et des Caisses d’Epargne, des SEF et des filiales, afin d’échanger avec les directeurs des Risques et Conformité et leurs équipes ;
•au-delà des comités opérationnels auxquels la direction des Risques assiste, des réunions dédiées globales avec les principales filiales de BPCE : Global Financial Services (Natixis), Crédit Foncier, Banque Palatine, BPCE International (gestion extinctive), les filiales du pôle Solutions et Expertises Financières (SEF) ainsi que Oney pour une revue complète avec le directeur des Risques et/ou Conformité ;
•de la diffusion d’une newsletter « le mag R&C » à destination des dirigeants des établissements du groupe, des directeurs des différentes filières, dont la filière commerciale, ainsi qu’aux collaborateurs des filières risques, conformité et contrôles permanents et à l’ensemble des collaborateurs du groupe.
Pour mener à bien sa mission de coordination, le département Gouvernance et Contrôle risques déploie et exploite un reporting semestriel instruit par les établissements, visant à s’assurer que les différentes composantes des dispositifs locaux sont correctement déployées et fonctionnent dans des conditions satisfaisantes, notamment au regard de la réglementation bancaire et des chartes groupe. Les résultats de ce reporting permettent, notamment, un gain en efficacité opérationnelle et une optimisation des bonnes pratiques au sein du groupe.
Un dispositif de suivi des activités dédiées au rapport dit « Lagarde » est également mis en œuvre de manière spécifique avec les établissements du groupe. Il est complété par un dispositif dédié au suivi des dysfonctionnements dans les établissements du groupe qui contribue à s’assurer de la bonne conduite et du respect des règles déontologiques.
FAITS MARQUANTS
•Contribution aux chantiers de transformation de la filière Risques.
•Refonte du dispositif d’appétit aux risques Établissements avec la création de deux niveaux, RAF Conseil, de niveau conseil d’administration et de COS, et RAF Exécutif, de niveau Dirigeants exécutifs.
•Regroupement des fonctions d’animation filières Risques et Cultures Risques.
•Mise en œuvre d’un tableau de bord de suivi des travaux Gouvernance et contrôle risques.
Pour promouvoir et renforcer la culture du risque et de la conformité à tous les niveaux, le pôle filière et culture du département Gouvernance et contrôle risques a pour objectif de développer les programmes de formation et de sensibilisation aux risques, à tous les échelons du groupe, d’établir une communication régulière sur les sujets risques dans l’ensemble du groupe et de rendre concret et mesurer la notion de culture risques.
Formation
•Risk Academy
Un ensemble de 43 formations dont :
•Risk Pursuit
•un programme certifiant dédié au contrôle permanent de la banque et de l’assurance
•un programme certifiant de contrôle interne mis en place à Paris Dauphine
•Quiz de sensibilisation aux risques bancaires : 206 questions/4 thèmes (risques de crédit, financiers et non-financiers et environnement bancaire) à destination des collaborateurs des Banques Populaires, Caisses d’Epargne et filiales
•Climate Risk Pursuit
•Quiz de sensibilisation aux risques climatiques en 190 questions à destination des collaborateurs des Banques Populaires, Caisses d’Epargne et filiales
•Operational Risk pursuit
•Quiz de sensibilisation aux risques opérationnels en 200 questions à destination des collaborateurs des Banques Populaires, Caisses d’Epargne et filiales
•Compliance Academy
•Membres des organes de surveillance et des comités risques des BP et CE
•Formations annuelles, réalisées pour compte de la Fédération Nationale des Banques Populaires et la Fédération Nationale des Caisses d’Epargne aux risques, à la conformité et à la sécurité
•Membres du conseil de BPCE SA
•Formations sur les risques/conformité/sécurité informatique / formation aux risque de modèle
•Directeurs risques et conformité et managers
•Accompagnement via un parcours dédié en deux sessions des nouveaux Directeurs risques et conformité et une session de nouveaux managers risques
Communication
•L’heure réglementaire risques
•À destination des directions Risques des établissements du groupe et des collaborateurs de BPCE SA (live + replay) les thèmes : risques climatiques (alignement des portefeuilles sur une trajectoire de neutralité carbone : le levier NZBA), sécurité (DORA ou la résilience opérationnelle informatique) et la conjoncture économique
•Le Mag R&C
•Diffusé 2 fois par an en version française et en version anglaise à l’ensemble des collaborateurs de la filière risques et conformité avec le décryptage de sujets risques, conformité, contrôle permanent et sécurité, réglementaires ou non. Focus sur les questions réglementaires telles que CRR3/CRD6 et le paquet bancaire, Focus sur l’output floor, la loi du 21 mars 2022 sur la protection des lanceurs d’alerte et son décret d’application, Éthique et conduite…. .
•Communication réglementaire
•Coordination des chapitres risques et conformité pour les rapports réglementaires (document d’enregistrement universel, Pilier III, rapport annuel du contrôle interne, ICAAP)
Échange de bonnes pratiques
•Partage de bonnes pratiques et regards croisés entre entités opérationnelles et fonctions de contrôle
•Animation de la filière des directeurs des Engagements des BP, CE et des filiales
•Expertise risques auprès des filières commerciales des établissements (comité de nouveaux produits, mise en œuvre et actualisation des processus commerciaux)
•Partage des bonnes pratiques avec l’animation de la filière risques, notamment les directeurs risques et/ou conformité par la mise en commun de dispositifs locaux de gestion des risques sur les périmètres des BP, CE, SEF et filiales
Mesure du niveau de culture risque et conformité
•Auto-évaluation du niveau de culture risques et conformité : dispositif EVAL R&C
•139 questions sur la culture risque et conformité, fondé sur les recommandations du Financial Stability Board 2014, Agence Française Anticorruption 2017 et les guidelines European Banking Authority 2021 permettant un self-assessment et la mise en place de plans d’action
La macro-cartographie des risques a un rôle central dans le dispositif global de gestion des risques d’un établissement : grâce à l’identification et à la cotation de ses risques, via notamment l’évaluation du dispositif de maîtrise des risques, chaque établissement du groupe dispose de son profil de risque et de ses risques prioritaires. Cette approche par les risques sert à actualiser chaque année l’appétit au risque et les plans de contrôle permanent et périodique des établissements.
Des plans d’action ciblés sur les risques prioritaires sont mis en place dans un but de réduction et/ou contrôle des risques.
Les résultats de la macro-cartographie des risques contribuent à l’exercice du SREP (Supervisory Review and Évaluation Process) du groupe, en identifiant les principaux risques en approche gestion des risques et prudentielle et alimentent notamment le rapport annuel de contrôle interne, le rapport ICAAP (Internal Capital Adequacy Assessment Process) ainsi que le document d’enregistrement universel pour le chapitre facteurs de risques.
En 2023, comme les précédentes années, une consolidation des macro-cartographies a été effectuée pour chacun des réseaux. Chaque établissement dispose de la comparaison de sa macro-cartographie avec celle de son réseau. Une consolidation des plans d’action mis en place par les établissements sur leurs risques prioritaires a également été produite.
La macro-cartographie des risques est intégrée dans l’outil de gestion des contrôles permanents PRISCOP, ce qui permet d’automatiser les liens risques – contrôles dans le dispositif de maitrise des risques.
La macro-cartographie des risques au niveau groupe est établie en 2023 comme les précédentes années, grâce à la consolidation de l’ensemble des macro-cartographies des établissements maisons mères et des filiales.
Enfin, le département Gouvernance et contrôle risques prend en charge la validation des modèles du groupe hors Natixis et le Secrétariat général (ressources humaines et budget) de la direction des Risques groupe.
Au-delà du suivi des risques individuels et par typologie de risques, la direction des Risques du Groupe BPCE (DRG) assure également la surveillance consolidée des risques du groupe. Un tableau de bord des risques du groupe est produit trimestriellement. Il contient notamment un suivi de l’appétit au risque défini par le groupe ainsi qu’une surveillance globale des risques reposant sur une analyse du profil de risque du groupe par domaine (cartographie des encours pondérés, des risques de crédit et de contrepartie – par segment de clientèle –, des risques de marché, des risques structurels de bilan, des risques non financiers et des risques liés aux activités d’assurance). Ce tableau de bord est enrichi d’un flash mensuel permettant de disposer, de façon plus réactive d’une vision actualisée des principaux risques du groupe.
La direction des Risques Groupe mène ou coordonne également des analyses transversales des risques et des stress tests spécifiques sur les principaux portefeuilles ou activités du groupe et, au besoin, au niveau d’entités. Elle a également développé un dispositif semestriel d’analyses prospectives des risques visant à identifier les facteurs économiques de risques (avérés et émergents, internationaux, nationaux et régionaux), les menaces des environnements (réglementation, etc.) et leurs impacts potentiels pour le groupe. Ces analyses prospectives sont présentées en comité des risques du conseil de surveillance du groupe.
De plus, elle réalise des mesures du risque sur des bases de portefeuille. Elle revoit et valide les modèles de risque développés en interne. Enfin, elle contribue aux travaux de définition du besoin interne de capital ainsi qu’aux exercices de stress tests internes ou externes de solvabilité dont l’objectif est de mesurer la sensibilité du groupe à un ensemble de facteurs de risques et sa résilience à un choc sévère, en produisant les impacts en coût du risque et en RWA.
Le Groupe BPCE a développé depuis 2011 un dispositif de stress tests pouvant être réalisés par modules de risques pour répondre aux besoins d’analyse stratégique du groupe et aux besoins réglementaires.
Ces exercices de stress tests sont de deux types :
•stress test internes (y.c. analyses reverse) ;
•stress test réglementaires (y.c. stress test EBA, stress climatique BCE).
La gouvernance des stress tests du Groupe est fondée sur une approche globale couvrant toutes les entités du Groupe tenant compte de leurs caractéristiques spécifiques et couvrant les risques ci-dessous :
•risques de crédit : variation du coût du risque et des risques pondérés ;
•portefeuille de titrisation et risque de contrepartie : variation des dépréciations et des risques pondérés ;
•risques de marché : chocs des marchés, variation des portefeuilles titres et des risques pondérés ;
•risques de revenus (dont marge nette d’intérêt et commissions)
•risques opérationnels ;
•risques climatiques ;
•risques assurance.
Les risques associés aux expositions souveraines sont traités en fonction de leur classification comptable dans le risque de marché ou le risque de crédit.
Pour chacune des typologies de risques, des modélisations sont utilisées pour déterminer les impacts des scénarios sur les différentes lignes du compte de résultat et des exigences en fonds propres.
Les méthodologies utilisées pour réaliser les projections reposent sur :
•la méthodologie prescrite par la BCE et l’EBA pour les stress tests réglementaires ;
•des méthodologies internes adaptées au business model du Groupe, dans le cadre de l’exercice budgétaire et de la gestion des risques.
Lors de ces stress tests, plusieurs scénarios sont testés afin d’évaluer l’ensemble des impacts :
Scénario baseline
Scénario central correspondant au scénario budgétaire
Scénarios adverses ICAAP
Scénarios à la fois sévères et plausibles permettant de fournir une information pertinente sur les risques et la capacité de résistance dans le cadre de l’ICAAP.
Scénarios adverses PPR
Scénarios utilisés dans le cadre du Plan Préventif de Rétablissement afin d’évaluer la capacité de rétablissement du Groupe. Ces scénarios sont liés à ceux de l’ICAAP (en solvabilité) et de l’ILAAP (en liquidité) avec des ajustements éventuels en termes de sévérité.
Scénarios reverses
Contrairement aux stress tests, les analyses reverse visent à déterminer la plausibilité d’occurrence d’événements négatifs pour la trajectoire financière du Groupe. Ils permettent ainsi d’améliorer la connaissance du Groupe sur ses risques, et assurer que les scénarios de stress sont bien adaptés pour tester les vulnérabilités du Groupe.
 - 
					
3.4 Contrôle interne
Le dispositif de contrôle du groupe repose sur trois niveaux de contrôle conformément à la réglementation bancaire et aux saines pratiques de gestion : deux niveaux de contrôle permanent et un niveau de contrôle périodique, ainsi que la mise en place de filières de contrôle intégrées conformément aux dispositions arrêtées par le directoire de BPCE.
L’organisation du contrôle permanent dans le groupe est précisée dans la charte de Contrôle interne (mise à jour le 23 juillet 2020) en paragraphe 3 et dans la charte DRCCP (mise à jour le 9 décembre 2021) en paragraphes 2 et 5 conformément à l’arrêté du 3 novembre 2014 (revu le 25 février 2021) notamment à l’article 12.
En matière de gouvernance, l’évaluation du dispositif de contrôle permanent relève du Comité de Coordination du Contrôle Interne Groupe (ou 3CI ou CCFC dans sa déclinaison locale).
Le dispositif de contrôle permanent repose sur la taxonomie des contrôles qui intègre les définitions des modalités de contrôle.
Le dispositif comporte deux types de contrôles de niveau 1 (première ligne de défense LOD1) réalisés par les agents exerçant des activités opérationnelles. Ces agents identifient les risques induits par leur activité et respectent les procédures et les limites fixées :
•le niveau 1.1 est constitué de contrôles de production (détection d’anomalies de production, respect des règles et procédures internes) habituellement effectués sur une base continue ;
•le niveau 1.2 est constitué de contrôles visant à identifier les risques/le respect des règles/des procédures réalisés par les hiérarchiques (un contrôle hiérarchique implique un contrôle distinct de celui qui l’a fait) ou par une équipe distincte dédiée au contrôle de niveau 1. La formalisation des procédures et modes opératoires décrivant les activités opérationnelles contrôlées sont du ressort de la première ligne de défense.
Le dispositif comporte également deux types de contrôles de niveau 2 (seconde ligne de défense LOD2) assurés par des agents au niveau des services centraux et locaux :
•le niveau 2.1 est constitué de contrôles visant à vérifier que les risques ont été identifiés et gérés par le premier niveau de contrôle selon les règles et procédures prévues. Ils sont réalisés par les agents de services exclusivement dédiés à la gestion des risques, à la vérification de la conformité, de sécurité, de contrôle permanent ou de fonctions spécialisées qui n’exercent pas de contrôle de niveau 1 : Ces contrôles sont formalisés et donnent lieu à une évaluation ;
•le niveau 2.2 concerne les contrôles de dispositif globaux ou des contrôles de qualité exercés par chaque filière métiers d’un établissement en tant que tête de groupe ou de BPCE en tant qu’organe central. Ces contrôles sont formalisés et donnent lieu à une évaluation. La DRG a mis en place au dernier trimestre 2022, un pôle dédié à la réalisation de contrôles permanents de la filière risques et des activités sensibles de son périmètre.
En cohérence avec la charte des risques, Conformité et Contrôle Permanent Groupe, il est recommandé de mettre en place une fonction de coordination des contrôles permanents dans chaque établissement ou établissement tête de groupe qui couvre la totalité du périmètre Risques/Conformité/Sécurité. En l’absence de service dédié, ces missions relèvent du Directeur des Risques, de la Conformité et du Contrôle Permanent ou du Directeur des risques et du Directeur de la Conformité, étant entendu que le Dirigeant Effectif désigné demeure responsable de la cohérence et de l’efficacité du contrôle, au sens de l’arrêté du 3 novembre 2014 modifié par l’arrêté du 25 février 2021.
Au Secrétariat général Groupe, le département Coordination des contrôles permanents groupe a pour mission essentielle de coordonner les dispositifs de contrôle permanent de niveau 1 et 2 du groupe. Dans ce cadre, il :
•propose des normes et des guides méthodologiques relatifs à l’exercice du contrôle permanent dans le Groupe BPCE ;
•s’assure que les établissements respectent les normes de dispositif à savoir le document Cadre du contrôle permanent – déclinaison opérationnelle de la charte du contrôle interne –, et la norme d’échantillonnage du contrôle qui s’appuie sur des échantillons représentatifs et aléatoires ; pour ce faire, l’ensemble des plans annuels de contrôles des établissements de banques de détail sont centralisés et analysés chaque année ;
•accompagne les métiers dans la revue des contrôles et dans leur complétude de couverture des risques. Les différents référentiels de contrôle permanent sont pilotés, constamment mis à jour et enrichis dans l’outil ;
•réalise le reporting consolidé des résultats de contrôles pour le comité de contrôle interne groupe ;
A la Direction des risques groupe, il a été mis en place fin 2022 avec une équipe constituée globalement en 2023 un pôle de contrôle permanent des risques en charge des contrôle permanent de niveau 2.2 de la filière risque et de niveau 2 des activités sensibles de la DRG.
Cette équipe regroupe toutes les activités de contrôles permanents effectués par les différents départements des risques et couvre l’ensemble des risques : crédits, financiers, opérationnels, climatiques, modèles,...
La culture du contrôle a été renforcée par la mise en place d’une Certification en contrôle permanent des métiers de la banque et des assurances validée par l’organisme externe France Compétence. Cette certification s’adresse à la filière contrôle permanent de niveau 1 et de niveau 2 mais également aux métiers de LOD2.
FAITS MARQUANTS
•Les travaux de convergence de la plateforme de contrôle du Groupe (PRISCOP pour les établissements retail et PREMS pour le périmètre GFS) dans le cadre du Programme PRINCE.
•La mise en place d’un module Documentation des contrôles dans PRISCOP.
•Les travaux d’optimisation des dispositifs de contrôle de 1er niveau, en particulier sur les processus « crédit immobilier », « crédit consommation » et « liquidité ».
•Le périmètre du dispositif de contrôle Groupe a été étendu à l’entité Natixis Algérie qui a rejoint la plateforme PRISCOP.
•La revue des normes de documentation, en particulier la norme sur les principes de restitution des résultats de contrôle en 3CI/CCFC et la norme sur les plans d’actions.
•De nouveaux reportings ont été développés pour permettre aux établissements de suivre l’avancement du plan annuel de contrôle.
•Un sharepoint permettant d’évaluer, via un rating, la qualité du dispositif de contrôle permanent d’un établissement face à ses risques prioritaires a été mis en œuvre et déployé auprès des Caisses et Banques.
•Le référentiel de contrôles proposé aux établissements s’est enrichi, notamment par des contrôles de second niveau.
•Regroupement au sein de la DRG des équipes en charge du contrôle permanent de niveau 2 et avec le renforcement (création de postes) des contrôles de le filière risques et des activités sensibles de la DRG.
La direction des Risques Groupe et le Secrétariat général Groupe sont responsables du contrôle permanent au niveau du groupe et la direction de l’Inspection générale Groupe du contrôle périodique.
Dans les établissements affiliés et les filiales, les fonctions de contrôle permanent et périodique, soumises au dispositif de surveillance bancaire, sont, dans le cadre de filières de contrôle intégrées fonctionnellement, rattachées aux directions centrales de contrôle de BPCE et de manière hiérarchique à l’exécutif de leur entité.
•un avis conforme sur les nominations et les retraits des responsables des fonctions de contrôle permanent ou périodique chez les affiliés et filiales directes ;
•l’édiction de normes par l’organe central consignées dans des référentiels, la définition ou l’approbation de plans de contrôle.
L’ensemble de ce dispositif a été approuvé par le directoire de BPCE le 7 décembre 2009 et présenté au comité d’audit du 16 décembre 2009 et au conseil de surveillance de BPCE. La charte des risques, de la conformité et du contrôle permanent a été revue décembre 2021 et le corpus normatif est composé de trois chartes groupe couvrant l’ensemble des activités.
La charte du contrôle interne groupe est la charte faîtière. Elle s’appuie sur deux chartes spécifiques :
Le président du directoire de BPCE est chargé d’assurer la cohérence et l’efficacité du dispositif de contrôle interne. Un comité de coordination du contrôle interne groupe (CCCIG) se réunit périodiquement sous sa présidence.
Ce comité a vocation à traiter l’ensemble des questions relatives à la cohérence et à l’efficacité du dispositif de contrôle interne du groupe, ainsi qu’aux résultats issus des travaux de maîtrise des risques et de contrôle interne et des suites qui leur sont données.
•valider la charte du contrôle interne groupe, la charte des risques, de la conformité et des contrôles permanents groupe et la charte de la filière audit interne groupe ;
•procéder à la revue des tableaux de bord et reportings des résultats des contrôles groupe et présenter les actions et les résultats de la coordination des contrôles permanents ;
•valider les plans d’action à mettre en œuvre afin d’avoir un dispositif groupe cohérent et efficient de contrôle permanent et faire un état d’avancement des mesures correctrices décidées suite aux recommandations de l’Inspection générale groupe et des autorités de supervision nationale ou européenne et aux préconisations des fonctions de contrôle permanent ;
•effectuer la revue du dispositif de contrôle interne groupe, identifier les zones de dysfonctionnements, proposer des solutions adaptées afin de renforcer la sécurisation des établissements et du groupe ;
•décider de toutes actions ou mesures à caractère transversal visant à renforcer le contrôle interne du groupe ;
•s’assurer de la cohérence entre le renforcement des zones de contrôles permanents et les zones de risques identifiées dans la macro-cartographie consolidée.
Les membres du comité de direction générale en charge des Risques (direction des Risques Groupe) et de la Conformité et des Contrôles permanents (Secrétariat général Groupe) ainsi que l’Inspecteur général du Groupe sont membres de ce comité. Le cas échéant, ce comité peut entendre des responsables opérationnels, sur les mesures prises par eux en vue de mettre en application les recommandations issues des corps de contrôle internes comme externes.
Conformément aux responsabilités qui incombent à l’organe central et en raison des règles de solidarité collective, l’Inspection générale Groupe est chargée de vérifier périodiquement le bon fonctionnement de tous les établissements du groupe et fournit à leurs dirigeants une assurance raisonnable de leur solidité financière.
Elle s’assure dans ce cadre de la qualité, l’efficacité, la cohérence et du bon fonctionnement de leur dispositif de contrôle ainsi que de la maîtrise de leurs risques. Le périmètre de l’Inspection générale couvre tous les risques, tous les établissements et toutes les activités, y compris celles qui sont externalisées.
Ses objectifs prioritaires sont d’évaluer et de rendre compte aux organes exécutifs et délibérants des entités et du groupe :
•de l’adéquation et du respect des politiques et des procédures au regard de l’appétit aux risques des entités ;
•de la fiabilité ainsi que de l’intégrité des informations comptables et des informations de gestion ;
•de la cohérence, de l’adéquation et du bon fonctionnement des dispositifs d’évaluation et de maîtrise des risques ;
•de l’intégrité des processus garantissant la fiabilité des méthodes et techniques des entités, ainsi que des hypothèses et des sources d’information utilisées pour ses modèles internes ;
•de la qualité et de l’utilisation des outils de détection et d’évaluation des risques et les mesures prises pour les atténuer ;
•de la sécurité des systèmes d’information et de leur adéquation au regard des exigences réglementaires ;
Rattachée au président du directoire, la direction de l’Inspection générale groupe exerce ses missions de manière indépendante des directions opérationnelles et de contrôle permanent.
Afin de pouvoir exercer sa mission et contribuer efficacement à la promotion d’une culture du contrôle, l’Inspecteur général groupe participe, sans voix délibérative, aux comités clefs de l’organe central relatifs à la maîtrise des risques.
Comme indiqué plus haut, l’Inspecteur général est membre du Comité de coordination du contrôle interne groupe et est invité permanent du Comité des risques du conseil de surveillance et du comité d’audit de BPCE, du Comité des risques et du comité d’audit de Natixis et des principales filiales du groupe (pôle SEF, Banque Palatine, Oney, Crédit Foncier, BPCE International).
Pour remplir sa mission, l’Inspection générale groupe établit et tient à jour un inventaire du périmètre d’audit du groupe, qui est défini en coordination avec les audits internes des établissements du groupe.
Elle s’assure que l’ensemble des établissements, des activités et des risques correspondants est couvert par des audits complets, réalisés selon des cycles dont la périodicité est définie en fonction du niveau de risque global de chaque établissement ou de chaque activité et qui ne doit pas dépasser cinq ans pour les activités bancaires.
Dans ce cadre, l’Inspection générale groupe prend en compte non seulement ses propres interventions, mais aussi celles réalisées par les autorités de tutelle et les directions d’audit interne, en appliquant le principe de subsidiarité.
Le plan d’audit annuel est défini avec le président du directoire de BPCE, présenté en Comité de coordination du contrôle interne groupe et en Comité des risques du conseil de surveillance. Par ailleurs, il fait l’objet d’une communication aux superviseurs nationaux et européens.
Les missions de l’Inspection générale Groupe donnent lieu à la formulation de recommandations priorisées par ordre d’importance, lesquelles font l’objet d’un suivi régulier au minimum semestriel.
L’Inspection générale Groupe rend compte des conclusions de ses travaux aux dirigeants des entreprises auditées et à leur organe de surveillance. Elle rend aussi compte au président du directoire, au Comité des risques du conseil de surveillance et au conseil de surveillance de BPCE. Elle fournit à ces derniers un reporting sur la mise en œuvre de ses recommandations majeures, de celles de l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution ainsi que de celles du Mécanisme de surveillance unique (MSU). Elle veille à l’exécution dans des délais raisonnables des mesures correctrices décidées dans le cadre du dispositif de contrôle interne conformément à l’article 26 de l’arrêté du 3 novembre 2014 modifié sur le contrôle interne et peut saisir le Comité des risques du conseil de surveillance en l’absence d’exécution de ces mesures.
L’Inspecteur général groupe entretient, au sein de l’organe central, des relations régulières et procède à des échanges d’informations avec les responsables des unités qui composent le périmètre d’inspection et plus particulièrement avec les directions en charge du contrôle de second niveau.
Il appartient aux responsables de ces directions d’informer rapidement l’Inspecteur général de tout dysfonctionnement ou de tout incident majeur dont ils ont connaissance. De même, l’Inspecteur général ainsi que les directeurs des Risques groupe et de la Conformité et Sécurité groupe s’informent rapidement et réciproquement du lancement de toute inspection ou de toute procédure disciplinaire des autorités de tutelle ou plus généralement de tout contrôle externe dont ils ont connaissance.
Le plan d’audit 2023 a été construit en intégrant les fortes tensions macro-économiques (remontée des taux et de l’inflation), les tensions géopolitiques, les risques liés aux transformations structurelles intégrant les enjeux technologiques et environnementaux, dans un contexte d’exigences réglementaires croissantes.
Le nombre de missions planifié a fortement progressé, de 75 en 2022 à 97 en 2023, avec la montée en charge des missions d’audit interne assurées par l’Inspection générale Groupe pour le compte de certains métiers (pôle paiements, pôle SEF, Crédit Foncier de France). En effet, à l’issue du projet Pléiade, cette dernière réalise les missions d’audit interne au sein des entités qui en sont dépourvues. 25 missions ont été lancées en vague 1, 39 en vague 2 et 25 en vague 3. En 2023, l’Inspection générale Groupe a poursuivi le rattrapage des missions à l’international ou en Outre-Mer, décalées du fait du contexte sanitaire.
L’organisation des fonctions supports a évoluée au 1er juillet de l’année afin d’assurer une couverture exhaustive des risques, de renforcer le suivi des recommandations et de regrouper les expertises data et maitrise d’ouvrage informatique. L’équipe Animation filière audit s’est vue renforcée afin de prendre en charge le suivi des recommandations précédemment assuré pour partie par le service Méthode.
La direction de l’Inspection générale Groupe exerce ses responsabilités dans le cadre d’un fonctionnement en filière métier. Ses modalités de fonctionnement – à des fins de surveillance consolidée et d’utilisation optimale des moyens –, sont précisées dans une charte approuvée par le directoire de BPCE le 7 décembre 2009 ; cette dernière a fait l’objet d’une refonte validée le 12 décembre 2022.
Cette organisation a pour but d’assurer la couverture de toutes les unités opérationnelles ou fonctionnelles du Groupe sur un nombre d’exercices raisonnable en fonction du risque associé, ainsi qu’une complémentarité efficace entre les interventions des audits internes des entités.
Les directions d’audit interne des affiliés et des filiales directes sont rattachées à l’Inspection générale Groupe par un lien fonctionnel fort et, de manière hiérarchique, à l’exécutif de leur entité.
Ces liens sont strictement dupliqués au niveau de chaque entreprise du Groupe, elle-même maison mère.
Ce lien fonctionnel fort repose sur des règles de fonctionnement et l’édiction de normes d’audit interne groupe applicables par l’ensemble de la filière. Il se matérialise notamment par les éléments suivants :
•l’existence d’une charte d’audit groupe unique au sein du Groupe. Elle définit la finalité, les pouvoirs, les responsabilités et l’organisation générale de la filière audit interne dans le dispositif global de contrôle interne et s’applique à toutes les entreprises du Groupe surveillées sur base consolidée ; cette charte est déclinée en normes thématiques (ressources d’audit, missions, recommandations, risk assessment…) ;
•la nomination ou le retrait de fonction des directeurs de l’audit interne des affiliés ou filiales directes sont soumis à l’avis conforme et préalable de l’Inspecteur général du Groupe BPCE ;
•les évaluations annuelles des directeurs sont transmises au directeur de l’Inspecteur général du Groupe BPCE ;
•l’Inspection générale Groupe s’assure que les directions de l’audit interne des entités disposent des moyens nécessaires à l’exercice de leur mission et la bonne couverture du plan pluriannuel d’audit ;
•les programmes pluriannuels et annuels des directions de l’audit interne des établissements du groupe sont arrêtés en accord avec l’Inspection générale Groupe qui est tenue régulièrement informée de leur réalisation ou de toute modification du périmètre ;
•l’Inspection générale Groupe émet un avis formalisé dans un courrier et éventuellement des réserves sur le plan pluriannuel d’audit ainsi que sur les moyens alloués tant en nombre que sur les compétences ;
•la direction de l’audit interne applique les normes et méthodes définies et diffusées par l’Inspection générale Groupe de BPCE et se réfère aux guides d’audit qui sont par principe communs à l’ensemble des auditeurs de la filière audit interne ;
•dans le cadre de ses missions d’audit sur place, l’Inspection générale groupe de BPCE vérifie périodiquement le respect des normes d’audit interne Groupe au sein des entreprises du Groupe ;
•les évolutions 2022 de la charte portent principalement sur la réaffirmation du lien fort entre les audits internes locaux et l’Inspection générale Groupe, l’indépendance des directeurs d’audit, le renforcement des dispositifs d’évaluation des travaux d’audits et l’intégration de la notion de RSE.
•les copies des rapports annuels des entités établis en application des articles 258 à 264 de l’arrêté A-2014-11-03 modifié sur le contrôle interne ;
•les présentations faites par les directeurs d’audit interne aux comités des risques ainsi que les comptes rendus de ces réunions ;
•les présentations faites à l’organe de surveillance au titre de l’activité et des résultats du contrôle interne ainsi que les extraits des procès-verbaux des réunions au cours desquelles ils ont été examinés.
Les règles régissant le pilotage de la ligne métier inspection entre Natixis et l’organe central s’inscrivent dans le cadre de la filière audit interne du groupe.
Le pôle Méthodes a procédé à l’actualisation du corpus documentaire et a participé à la montée de version du SharePoint de la filière audit Groupe en lien avec le lancement du Hub de l’IGG. Outre la révision et l’actualisation des guides d’audit, il a collaboré à la mise à jour régulière des UA (Unités Auditables) de l’IGG et celles à destination des réseaux Retail. Parallèlement à l’amélioration des restitutions et de l’exploitation du risk assessment Retail, le pôle a participé également au développement du risk assessment à dire d’expert pour les périmètres autres que Retail et Natixis CIB, ainsi qu’à la rédaction d’un mode opératoire sur le découpage de l’univers auditable de l’Inspection générale Groupe. Il a accompagné, en soutien de l’équipe Projets métier, la prise en main du nouvel outil de suivi des recommandations auprès des établissements du réseau, OMEGA. Dans le cadre de la réorganisation interne de l’IGG, les travaux de suivi des recommandations se sont poursuivis transitoirement dans l’attente d’un transfert au pôle Animation Filière. Enfin, la norme « Ressources audit interne établissements (hors Inspection générale Groupe) », a été revue et publiée. Elle donne aux établissements du Groupe des références pour apprécier le dimensionnement et les compétences de leurs effectifs d’audit interne au regard de leurs besoins spécifiques, afin de réaliser leur plan pluriannuel d’audit sur la base d’une approche par les risques.
Le pôle data de l’Inspection générale Groupe a poursuivi ses travaux de structuration et d’outillage dans le but de renforcer la place de la data au sein de la filière. L’équipe data a ainsi développé un catalogue d’analyses automatisées ainsi que quatre projets data science utilisant des techniques avancées (entrainement de modèles, techniques non supervisée, clustering…). Un data scientist expert et un consultant spécialisé en traitement automatique du langage naturel (NLP) sont venus renforcer l’équipe en cours d’année. Par ailleurs, le département data dispose maintenant de premières briques d’infrastructure cloud (Azure) pour le développement d’algorithmes complexes. En fin d’année, le pôle travaille sur l’ouverture d’analyse data auprès des auditeurs pour une utilisation en autonomie via la mise en place d’un serveur sur site (on premise) et d’une interface. Dernier sujet, la fin d’année est marquée par les premières explorations autours de l’IA Générative pour l’audit, avec l’utilisation des LLM (Large Langage Model).
L’activité de l’équipe Projets métiers s’est concentrée sur la finalisation du projet initial OMEGA (outil de management des activités d’audit), notamment sur la livraison du lot 3 (module « Missions »). L’ensemble des fonctionnalités d’OMEGA est désormais en production.
Les guides d’audits sont désormais intégrés dans l’applicatif, ce qui permettra de construire le programme de travail des missions d’audit de façon semi-automatisée. Dorénavant, l’outil propose l’intégration des papiers de travail, des cas de tests mais aussi la génération automatique du rapport d’audit.
La généralisation de l’utilisation d’OMEGA par les établissements du Groupe s’est poursuivie (Habitat en Région, Ensemble Protection Sociale et certains prestataires de service). La sécurisation de l’outil a été renforcée conformément aux demandes de la RSSI Groupe et une revue de droits complète a été effectuée au S2 2023. En complément, les équipes ont géré tout au long de l’année la maintenance en conditions opérationnelles (MCO) ainsi que l’accompagnement aux changements, ce qui a permis notamment d’accroitre la stabilité de l’outil.
 - 
					
3.5 Plan de prévention et de rétablissement
Le conseil de surveillance de BPCE a approuvé le plan préventif de rétablissement du groupe (le « PPR ») pour 2024.
Ce plan s’inscrit dans le cadre des mesures réglementaires européennes sur le redressement et la résolution des établissements de crédit et des entreprises d’investissement et des prescriptions du Code monétaire et financier.
L’objectif du PPR est d’identifier des actions pour restaurer la santé financière du groupe dans l’hypothèse où elle se dégraderait sévèrement.
Le plan présente les options à la disposition du groupe pour mettre en place un dispositif de gestion de crise. Il analyse la pertinence des options selon des scénarios de crise et des voies et des moyens à disposition pour leur mise en œuvre.
•l’identification des options ayant un impact sur le redressement de la situation financière du groupe ainsi que leurs impacts sur le business model du groupe ;
Le suivi et la coordination du dispositif relèvent d’une fonction permanente assurée au sein de BPCE.
 - 
					
4 GESTION DU CAPITAL ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES
4.1 Cadre réglementaire
La surveillance réglementaire des fonds propres des établissements de crédit s’appuie sur les règles définies par le comité de Bâle.
Ces règles ont été renforcées suite à la mise en œuvre de Bâle III, avec un rehaussement du niveau des fonds propres réglementaires requis et l’introduction de nouvelles catégories de risques.
Les recommandations Bâle III ont été reprises dans la directive européenne 2013/36/EU (Capital Requirements directive – CRD IV) et le règlement no 575/2013 (Capital Requirements Regulation – CRR) du Parlement européen et du Conseil amendé par le règlement (UE) 2019/876 (le « CRR2 »). Tous les établissements de crédit de l’Union européenne sont soumis au respect des exigences prudentielles définies dans ces textes, depuis le 1er janvier 2014.
•un ratio de fonds propres de catégorie 1 (ratio de Tier 1), correspondant au CET1 complété des fonds propres additionnels de catégorie 1 (AT1) ;
•un ratio de fonds propres globaux (ratio de solvabilité global), correspondant au Tier 1 complété des fonds propres de catégorie 2 (Tier 2) ;
•auxquels viennent s’ajouter, à compter du 1er janvier 2016, les coussins de capital qui pourront être mobilisés pour absorber les pertes en cas de tensions.
–un coussin de conservation de fonds propres de base de catégorie 1 qui vise à absorber les pertes dans une situation d’intense stress économique,
–un coussin contra cyclique qui vise à lutter contre une croissance excessive du crédit. Cette surcharge en fonds propres de base de catégorie 1 a vocation à s’ajuster dans le temps afin d’augmenter les exigences en fonds propres en période d’accélération du crédit au-delà de sa tendance et les desserrer dans les phases de ralentissement,
–un coussin pour le risque systémique à la main de chaque État membre, qui vise à prévenir et atténuer les risques systémiques qui ne sont pas couverts par le règlement (faible pour le Groupe BPCE),
–les différents coussins pour les établissements d’importance systémique qui visent à réduire le risque de faillite des grands établissements. Ils sont spécifiques à l’établissement. Le Groupe BPCE figure sur la liste des autres établissements d’importance systémique (A-EIS) et fait partie des établissements d’importance systémique mondiale (EISm). Ces coussins ne sont pas cumulatifs et le coussin le plus élevé s’applique donc.
•des exigences en fonds propres au titre de la surveillance prudentielle des risques de marché et du risque opérationnel multipliées par 12,5.
En 2023, le Groupe BPCE est tenu de respecter un ratio minimum de fonds propres de base de catégorie 1 de 4,5 % au titre du Pilier I, un ratio minimum de fonds propres de catégorie 1 de 6 % et enfin, un ratio minimum de fonds propres globaux de 8 %.
En complément des exigences minimales de fonds propres au titre du Pilier I, le Groupe BPCE est soumis à des obligations de fonds propres de base de catégorie 1 supplémentaires :
•le coussin de conservation de fonds propres de base de catégorie 1 est égal, depuis le 1er janvier 2019, à 2,5 % du montant total des expositions au risque ;
•le coussin contra-cyclique du Groupe BPCE est égal à une moyenne pondérée par les valeurs exposées au risque (EAD) des coussins définis au niveau de chaque pays d’implantation du groupe. Le coussin contra-cyclique maximum applicable au Groupe BPCE à partir du 1er janvier 2019 est de 2,5 % ;
•le coussin pour les établissements d’importance systémique mondiale est fixé à 1 % pour le groupe ;
•le coussin pour le risque systémique s’applique à toutes les expositions situées dans l’état membre qui fixe ce coussin et/ou aux expositions sectorielles situées dans ce même état membre. La majorité des expositions du Groupe BPCE étant localisée dans des pays dont le coussin pour le risque systémique a été fixé à zéro, le groupe considère que ce taux sera très proche de 0 %.
Dans ce cadre, les établissements de crédit doivent respecter les exigences prudentielles qui s’appuient sur trois piliers qui forment un tout indissociable :
Le Pilier I définit les exigences minimales de fonds propres. Il vise à assurer une couverture minimale, par des fonds propres, des risques de crédit, de marché et opérationnel. Pour calculer l’exigence en fonds propres, l’établissement financier a la possibilité d’effectuer cette mesure par des méthodes standardisées ou avancées.
2022
2023
Exigences réglementaires minimales
Fonds propres de base de catégorie 1 (CET1)
4,5 %
4,5 %
Total fonds propres de catégorie 1 (T1=CET1+AT1)
6,0 %
6,0 %
Fonds propres prudentiels (T1+T2)
8,0 %
8,0 %
Exigences complémentaires
Coussin de conservation
2,5 %
2,5 %
Coussin EIS m applicable au Groupe BPCE (1)
1,0 %
1,0 %
Coussin contra cyclique maximum applicable au Groupe BPCE (2)
2,5 %
2,5 %
Exigences globales maximales pour le Groupe BPCE
Fonds propres de base de catégorie 1 (CET1)
10,5 %
10,5 %
Total fonds propres de catégorie 1 (T1=CET1+AT1)
12,0 %
12,0 %
Fonds propres prudentiels (T1+T2)
14,0 %
14,0 %
(1)
EIS m : coussin systémique mondial.
(2)
Le taux d’exigences du coussin contra cyclique est calculé chaque trimestre.
•l’analyse par la banque de l’ensemble de ses risques y compris ceux déjà couverts par le Pilier I ;
•la confrontation par le superviseur bancaire de sa propre analyse du profil de risque de la banque avec celle conduite par cette dernière, en vue d’adapter, le cas échéant, son action prudentielle par des fonds propres supérieurs aux exigences minimales ou toute autre technique appropriée.
Pour l’année 2023, le taux en vigueur pour le Pilier II réglementaire (P2R) du Groupe BPCE est de 10,00 % de ratio global, auquel s’ajoute le coussin de conservation du capital de 2,50 %, le coussin systémique mondial de 1 % et le coussin contracyclique de 0,47 %.
Le Pilier III a pour objectif d’instaurer une discipline de marché par un ensemble d’obligations déclaratives. Ces obligations, aussi bien qualitatives que quantitatives, permettent une amélioration de la transparence financière dans l’évaluation des expositions aux risques, les procédures d’évaluation des risques et l’adéquation des fonds propres.
 - 
					
4.2 Champ d’application
Le Groupe BPCE est soumis à une obligation de reporting réglementaire consolidé auprès de la Banque centrale européenne (BCE), l’autorité de supervision des banques de la zone euro. À cet effet, le Pilier III est établi sur base consolidée.
Le périmètre de consolidation prudentiel est établi sur la base du périmètre de consolidation statutaire. La principale différence entre ces deux périmètres porte sur la méthode de consolidation des sociétés d’assurance qui sont consolidées par mise en équivalence dans le périmètre prudentiel, quelle que soit la méthode de consolidation statutaire.
Les sociétés d’assurance mises en équivalence dans le cadre du périmètre de consolidation prudentiel sont les suivantes :
Les sociétés d’assurance suivantes sont mises en équivalence à la fois dans le périmètre de consolidation statutaire et dans le cadre du périmètre de consolidation prudentiel :
Par ailleurs, depuis le deuxième trimestre 2020, l’entité Versailles est consolidée selon la méthode de la mise en équivalence. Cette évolution, qui ne concerne que le périmètre prudentiel, puisque l’entité est toujours considérée comme étant sous contrôle au sens des normes comptables IFRS, fait suite à une analyse détaillée des textes prudentiels. Ces derniers précisent que les entités non financières qui ne constituent pas des services auxiliaires au sens de la norme sont mises en équivalence pour les besoins des déclaratifs ratios. Cette décision, validée par les instances du groupe, permet un alignement des périmètres retenus pour le calcul de la liquidité et de la solvabilité.
Le tableau ci-dessous présente le passage du bilan comptable au bilan prudentiel du Groupe BPCE au 31 décembre 2023.
Les différences entre les données du périmètre statutaire et celles du périmètre prudentiel font suite au retraitement des filiales exclues du périmètre prudentiel (cf. description du périmètre prudentiel infra) et à la réintégration des opérations intra-groupe liées à ces filiales.
en millions d’euros
31/12/2023 (1)
a
b
c
Bilan dans les états
financiers publiés
Selon le périmètre de
consolidation
réglementaire
À la fin de la période
À la fin de la période
Référence (2)
ACTIFS – VENTILATION PAR CATÉGORIE D’ACTIFS CONFORMÉMENT AU BILAN FIGURANT DANS LES ÉTATS FINANCIERS PUBLIÉS
1
Caisses, banques centrales
152 669
152 768
2
Actifs financiers à la juste valeur par résultat
214 782
214 763
3
•Dont titres de dettes
24 901
24 655
4
•Dont instruments de capitaux propres
45 063
45 063
5
•Dont prêts (hors pensions)
6 912
6 912
6
•Dont opérations de pensions
80 400
80 414
7
•Dont dérivés de transaction
43 109
43 275
8
•Dont dépôts de garantie versés
14 397
14 444
9
Instruments dérivés de couverture
8 855
8 855
10
Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres
48 073
48 294
11
Titres au coût amorti
26 373
26 413
12
Prêts et créances sur les établissements de crédit au coût amorti
108 631
108 207
13
Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti
839 457
839 636
14
Écarts de réévaluation des portefeuilles couverts en taux
(2 626)
(2 626)
15
Placements financiers des activités d’assurance
103 615
///
16
Contrats d’assurance émis – Actif
1 124
646
17
Contrats de réassurance cédés – Actif
9 564
65
18
Actifs d’impôts courants
829
832
19
Actifs d’impôts différés
4 575
4 250
1
20
Comptes de régularisation et actifs divers
14 529
14 562
21
Actifs non courants destinés à être cédés
0
0
22
Participations dans les entreprises mises en équivalence
1 616
5 134
23
Immeubles de placement
717
717
24
Immobilisations corporelles
6 023
6 011
25
Immobilisations incorporelles
1 110
980
2
26
Écarts d’acquisition
4 224
4 173
2
TOTAL DES ACTIFS
1 544 139
1 433 680
PASSIFS – VENTILATION PAR CATÉGORIE DE PASSIFS CONFORMÉMENT AU BILAN FIGURANT DANS LES ÉTATS FINANCIERS PUBLIÉS
1
Banques centrales
2
2
2
Passifs financiers à la juste valeur par résultat
204 064
199 083
3
3
•Dont ventes à découvert
22 564
22 564
4
•Dont autres passifs émis à des fins de transaction
102 784
102 784
5
•Dont dérivés de transaction
35 050
35 210
6
•Dont dépôt de garantie reçus
9 798
9 806
7
•Dont passifs financiers désignés à la juste valeur sur option
33 867
28 718
8
Instruments dérivés de couverture
14 973
14 923
9
Dettes représentées par un titre
292 598
292 616
10
Dettes envers les établissements de crédit
79 634
76 833
11
Dettes envers la clientèle
711 658
716 017
12
Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux
159
159
13
Contrats d’assurance émis – Passif
106 137
///
14
Contrats de réassurance cédés – Passif
149
///
15
Passifs d’impôts courants
2 026
2 028
16
Passifs d’impôts différés
1 660
1 423
1
17
Comptes de régularisation et passifs divers
22 493
21 962
18
Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés
0
0
19
Provisions
4 825
4 779
20
Dettes subordonnées
18 801
18 605
3
TOTAL DES PASSIFS
1 459 178
1 348 431
1
Capitaux propres
2
Capitaux propres part du groupe
84 407
84 403
4
3
Capital et réserves liées
29 031
29 031
4
Réserves consolidées
51 876
51 870
5
Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global
698
699
6
Résultat de la période
2 804
2 804
7
Participations ne donnant pas le contrôle
553
845
5
8
TOTAL DES CAPITAUX PROPRES
84 961
85 249
(1)
Les états financiers publiés au 31 décembre 2023 tiennent compte des effets de l’application des normes IFRS 9 et IFRS 17 afférents aux activiés d’assurances
(2)
Les références renvoient à celles du tableau EU CC1 en colonne b
en millions d’euros
31/12/2022
a
b
c
Bilan dans les états
financiers publiés
Selon le périmètre de
consolidation
réglementaire
À la fin de la période
À la fin de la période
Référence
ACTIFS – VENTILATION PAR CATÉGORIE D’ACTIFS CONFORMÉMENT AU BILAN FIGURANT DANS LES ÉTATS FINANCIERS PUBLIÉS
1
Caisses, banques centrales
171 318
171 381
2
Actifs financiers à la juste valeur par résultat
192 751
192 909
3
•Dont titres de dettes
23 517
23 444
4
•Dont instruments de capitaux propres
34 515
34 515
5
•Dont prêts (hors pensions)
6 917
6 917
6
•Dont opérations de pensions
64 850
64 941
7
•Dont dérivés de transaction
48 195
48 335
8
•Dont dépôts de garantie versés
14 755
14 756
9
Instruments dérivés de couverture
12 700
12 700
10
Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres
44 284
44 505
11
Titres au coût amorti
27 650
27 741
12
Prêts et créances sur les établissements de crédit au coût amorti
97 694
97 361
13
Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti
826 953
826 535
14
Écarts de réévaluation des portefeuilles couverts en taux
(6 845)
(6 845)
15
Placements des activités d’assurance
125 783
632
16
Actifs d’impôts courants
706
712
17
Actifs d’impôts différés
4 951
4 674
1
18
Comptes de régularisation et actifs divers
14 423
14 295
19
Actifs non courants destinés à être cédés
219
219
20
Participation aux bénéfices différée
4 752
///
21
Participations dans les entreprises mises en équivalence
1 674
4 803
22
Immeubles de placement
750
750
23
Immobilisations corporelles
6 077
6 071
24
Immobilisations incorporelles
1 087
930
2
25
Écarts d’acquisition
4 207
4 156
2
TOTAL DES ACTIFS
1 531 134
1 403 528
PASSIFS – VENTILATION PAR CATÉGORIE DE PASSIFS CONFORMÉMENT AU BILAN FIGURANT DANS LES ÉTATS FINANCIERS PUBLIÉS
1
Banques centrales
9
9
2
Passifs financiers à la juste valeur par résultat
184 747
180 410
3
3
•Dont ventes à découvert
22 892
22 892
4
•Dont autres passifs émis à des fins de transaction
74 471
74 471
5
•Dont dérivés de transaction
48 301
48 441
6
•Dont dépôt de garantie reçus
10 174
10 254
7
•Dont passifs financiers désignés à la juste valeur sur option
28 909
24 352
8
Instruments dérivés de couverture
16 286
16 286
9
Dettes représentées par un titre
243 373
242 624
10
Dettes envers les établissements de crédit
139 117
136 458
11
Dettes envers la clientèle
693 970
697 302
12
Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux
389
389
13
Passifs relatifs aux contrats des activités d’assurances
122 831
///
14
Passifs d’impôts courants
1 806
1 802
15
Passifs d’impôts différés
1 966
1 889
1
16
Comptes de régularisation et passifs divers
20 087
19 774
17
Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés
162
162
18
Provisions
4 901
4 856
19
Dettes subordonnées
18 932
18 733
3
TOTAL DES PASSIFS
1 448 576
1 320 695
1
Capitaux propres
2
Capitaux propres part du groupe
82 079
82 075
4
3
Capital et réserves liées
28 692
28 692
4
Réserves consolidées
48 845
48 840
5
Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global
591
592
6
Résultat de la période
3 951
3 951
7
Participations ne donnant pas le contrôle
479
758
5
8
TOTAL DES CAPITAUX PROPRES
82 558
82 833
 - 
					
4.3 Composition des fonds propres prudentiels
Les fonds propres prudentiels sont déterminés conformément au règlement no 575/2013 du Parlement européen du 26 juin 2013 relatif aux fonds propres amendé par le règlement (UE) 2019/876 (le « CRR2 »).
Ils sont ordonnancés en trois catégories : fonds propres de base de catégorie 1, fonds propres additionnels de catégorie 1 et fonds propres de catégorie 2, dans lesquelles sont effectuées des déductions.
Les critères de ventilation dans les catégories sont définis par le degré décroissant de solidité et de stabilité, la durée et le degré de subordination.
en millions d’euros
31/12/2023
Bâle III
31/12/2022
Bâle III
Capital et réserves liées
29 031
28 692
Réserves consolidées
51 870
48 840
Résultat de la période
2 804
3 951
Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global
699
592
Capitaux propres consolidés part du groupe
84 404
82 075
TSSDI classés en capitaux propres
-
-
Capitaux propres consolidés part du groupe hors TSSDI classés en capitaux propres
84 404
82 075
Participations ne donnant pas le contrôle
205
164
•Dont filtres prudentiels
-
-
Déductions
(6 126)
(5 994)
•Dont écarts d’acquisition (1)
(4 104)
(4 139)
•Dont immobilisations incorporelles (1)
(807)
(792)
•Dont engagements de paiement irrévocables
(1 136)
(964)
Retraitements prudentiels
(7 237)
(6 580)
•Dont déficit de provisions par rapport aux pertes attendues
(204)
(189)
•Dont Prudent Valuation
(970)
(869)
•Dont Couverture insuffisante pour les expositions non performantes – Pilier II
(1 098)
(957)
Fonds propres de base de catégorie 1 (2)
71 246
69 665
Fonds propres additionnels de catégorie 1
-
-
Fonds propres de catégorie 1
71 246
69 665
Fonds propres de catégorie 2
12 165
12 759
TOTAL DES FONDS PROPRES PRUDENTIELS
83 411
82 424
(1)
Y compris ceux des actifs non courants et entités destinés à être cédés classés comme détenus en vue de la vente.
(2)
Les fonds propres de base de catégorie 1 incluent 29 314 millions d’euros de parts sociales (après prise en compte des franchises) au 31 décembre 2023 et 28 723 millions d’euros en 2022.
Le détail de la composition des fonds propres prudentiels par catégories tel que requis par le règlement d’exécution no 1423/2013 est publié à l’adresse suivante : https://groupebpce.com/investisseurs/resultats-et-publications/pilier-iii
Le détail des instruments de dettes reconnus en fonds propres additionnels de catégorie 1 et 2, des autres instruments éligibles à la TLAC, ainsi que leurs caractéristiques, telles que requises par le règlement d’exécution no 1423/2013 sont publiés à l’adresse suivante : https://groupebpce.com/investisseurs/resultats-et-publications/pilier-iii
•réserves, y compris les écarts de réévaluation, les gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres ;
•participations ne donnant pas le contrôle dans des filiales bancaires ou assimilées pour la quote-part après écrêtage éligible en CET1.
•les actifs incorporels (sauf le montant des logiciels prudemment évalués, exemptés de déduction) y compris les frais d’établissement et les écarts d’acquisition ;
•les filtres prudentiels résultant des articles 32, 33, 34 et 35 du règlement CRR : les gains ou pertes sur couvertures de flux de trésorerie, les gains résultant d’opérations sur actifs titrisés, le risque de crédit propre ;
•les montants négatifs résultant d’un déficit de provision par rapport aux pertes attendues, calculé en distinguant les encours sains et les encours en défaut ;
•les participations sur les institutions bancaires, financières et d’assurance éligibles en suivant les règles relatives à leurs franchises et à la période transitoire ;
•les corrections de valeur découlant de l’évaluation prudente des actifs et passifs mesurés à la juste valeur selon une méthode prudentielle en déduisant éventuellement des corrections de valeur (prudent valuation) ;
Ces déductions sont complétées par des éléments de fonds propres qui ne sont pas couverts par le CRR2.
en millions d’euros
Intérêts minoritaires
MONTANT COMPTABLE (PÉRIMÈTRE PRUDENTIEL) - 31/12/2023
845
TSSDI classés en intérêts minoritaires
-
Minoritaires non éligibles
(580)
Distribution prévisionnelle
-
Ecrêtage sur minoritaires éligibles
(61)
Participations ne donnant pas le contrôle (hors autres éléments)
-
Autres éléments
-
MONTANT PRUDENTIEL - 31/12/2023
205
•les instruments subordonnés émis respectant les critères restrictifs d’éligibilité suivant l’article 52 du règlement CRR ;
Les déductions portent sur les participations sur les institutions bancaires, financières et d’assurance éligibles en suivant les règles relatives à leurs franchises.
•les instruments subordonnés émis respectant les critères restrictifs d’éligibilité suivant l’article 63 du règlement CRR ;
•le montant résultant d’un excédent de provision par rapport aux pertes attendues, calculé en distinguant les encours sains et les encours en défaut.
Les déductions portent sur les participations sur les institutions bancaires, financières et d’assurance éligibles en suivant les règles relatives à leurs franchises.
 - 
					
4.4 Exigences en fonds propres et risques pondérés
Conformément au règlement no 575/2013 (CRR) du Parlement européen amendé par le règlement (UE) 2019/876 (le « CRR2 », les expositions au risque de crédit peuvent être mesurées selon deux approches :
•l’approche « Standard » qui s’appuie sur des évaluations externes de crédit et des pondérations forfaitaires selon les catégories d’expositions bâloises ;
•l’approche « Notations internes » (IRB – Internal Ratings Based) fondée sur le système de notations internes de l’établissement financier se décline en deux catégories :
–IRBF « Notations Internes Fondation » pour laquelle les établissements utilisent uniquement leurs estimations des probabilités de défaut,
–IRBA « Notations Internes Avancées » selon laquelle les établissements utilisent l’ensemble de leurs estimations internes des composantes du risque : probabilités de défaut, pertes en cas de défaut, expositions en défaut, maturité.
La méthodologie utilisée pour les approches en notations internes est développée dans la section 5 « Risque de crédit ».
En complément de l’exigence requise au titre du risque de contrepartie sur opérations de marché, le règlement du 26 juin 2013 prévoit le calcul d’une charge supplémentaire en couverture du risque de perte lié à la qualité de crédit de la contrepartie. Le calcul de l’exigence en fonds propres au titre de la CVA (Credit value adjustment) est déterminé en appliquant l’approche « Standard ».
Le tableau ci-dessous est conforme au format CRR, avec une présentation des exigences en fonds propres au titre des risques de crédit et de contrepartie, hors CVA et après application des techniques de réduction du risque.
en millions d’euros
Risques pondérés
Exigences totales
de fonds propres
a
b
c
31/12/2023
31/12/2022
31/12/2023
1
Risque de crédit (hors CCR)
384 292
385 572
30 743
2
Dont approche standard
155 110
158 104
12 409
3
Dont approche notations internes simple (F-IRB)
68 506
69 231
5 480
4
Dont approche par référencement
74
82
6
EU 4a
Dont actions selon la méthode de pondération simple
36 276
33 602
2 902
5
Dont approche notations internes avancée (A-IRB)
117 756
117 346
9 420
6
Risque de crédit de contrepartie – CCR
12 867
14 182
1 029
7
Dont approche standard
3 103
2 808
248
8
Dont méthode du modèle interne (IMM)
4 068
3 459
325
0
Dont méthode de l’évaluation au prix de marché
-
-
-
EU 8a
Dont expositions sur une CCP
580
404
46
EU 8b
Dont ajustement de l’évaluation de crédit — CVA
2 556
2 911
204
9
Dont autres CCR
2 560
4 600
205
15
Risque de règlement
4
65
-
16
Expositions de titrisation dans le portefeuille bancaire (après plafonnement)
4 529
4 408
362
17
Dont approche IRB de la titrisation (SEC-IRBA)
454
506
36
18
Dont approche de la titrisation fondée sur les notations externes (SEC-ERBA) y compris l’approche fondée sur les évaluations internes (IAA)
1 457
1 559
117
19
Dont approche standard de la titrisation (SEC-SA)
2 046
2 108
164
EU 19a
Dont 1 250 % / déduction
573
235
46
20
Risque de marché
13 436
15 365
1 075
21
Dont approche standard
7 712
8 195
617
22
Dont approche fondée sur les modèles internes
5 724
7 170
458
EU 22a
Grands risques
-
-
-
23
Risque opérationnel
42 479
41 266
3 398
EU 23a
Dont approche indicateur de base
-
-
-
EU 23b
Dont approche standard
42 479
41 266
3 398
EU 23c
Dont approche par mesure avancée
-
-
-
24
Montants inférieurs aux seuils de déduction (avant pondération des risques de 250 %)
5 076
5 354
406
29
TOTAL
457 606
460 858
36 608
en millions d’euros
Bâle III phasé
Total
Risque de
crédit (1)
CVA
Risque de
marché
Risque
opérationnel
Banque de Proximité
31 décembre 2022
302 549
87
1 256
26 499
330 391
31 décembre 2023
303 154
83
1 390
25 984
330 611
Global Financial Services
31 décembre 2022
66 403
2 488
10 612
11 624
91 127
31 décembre 2023
64 994
1 998
9 344
12 350
88 686
Autres
31 décembre 2022
32 364
337
3 497
3 143
39 340
31 décembre 2023
30 988
474
2 702
4 144
38 308
TOTAL DES RISQUES PONDÉRÉS
31 DÉCEMBRE 2022
401 316
2 911
15 365
41 266
460 858
31 DÉCEMBRE 2023
399 136
2 556
13 436
42 479
457 606
(1)
Y compris risque de règlement livraison et autres montants d’exposition en risque.
 - 
					
4.5 Gestion de la solvabilité du groupe
Les approches retenues par le Groupe BPCE pour le calcul des risques pondérés sont détaillées au paragraphe 4.4 « Exigences en fonds propres et risques pondérés ».
en millions d’euros
31/12/2023
Bâle III
31/12/2022
Bâle III
Fonds propres de base de catégorie 1 (CET1)
71 246
69 665
Fonds propres additionnels de catégorie 1 (AT1)
-
-
TOTAL FONDS PROPRES DE CATÉGORIE 1 (T1)
71 246
69 665
Fonds propres de catégorie 2 (T2)
12 165
12 759
TOTAL FONDS PROPRES PRUDENTIELS
83 411
82 424
Expositions en risque au titre du risque de crédit
399 132
401 251
Expositions en risque au titre du risque du règlement livraison
4
65
Expositions en risque au titre d’ajustement de l’évaluation de crédit (CVA)
2 555
2 911
Expositions en risque au titre du risque de marché
13 436
15 365
Expositions en risque au titre du risque opérationnel
42 479
41 266
TOTAL DES EXPOSITIONS EN RISQUE
457 606
460 858
Ratios de solvabilité
Ratio de Common Equity Tier 1
15,6 %
15,1 %
Ratio de Tier 1
15,6 %
15,1 %
Ratio de solvabilité global
18,2 %
17,9 %
Le ratio de Common Equity Tier 1 s’élève à 15,6 % au 31 décembre 2023 à comparer à 15,1 % au 31 décembre 2022.
•la croissance des fonds propres Common Equity Tier 1, portée notamment par les résultats mis en réserve (+ 43 points de base) et la collecte de parts sociales (+ 13 points de base), mais atténuée notamment par la hausse de la déduction au titre de l’insuffisance de provisionnement des prêts non performants (- 6 points de base) et des engagements de paiement irrévocable (- 4 points de base) ;
Au 31 décembre 2023, le ratio de Tier 1 s’élève à 15,6 % et le ratio global à 18,2 %, à comparer respectivement à 15,1 % et 17,9 % au 31 décembre 2022. Ces niveaux de ratio restent nettement au-dessus au seuil d’exigences réglementaires définies par la Banque centrale européenne (BCE) lors du Supervisory Review and Évaluation Process (SREP) 2023.
L’objectif de fonds propres et de capacité d’absorption des pertes (Loass Absorbing Capacity) est construit à partir des cibles de notation du Groupe BPCE, dans le respect des contraintes prudentielles.
C’est pourquoi, le pilotage de la solvabilité est conduit avec un management buffer élevé, d’une part, bien au-delà des contraintes prudentielles relatives aux ratios de solvabilité et, d’autre part, très au-dessus du seuil de déclenchement de la limitation de la distribution (Maximum Distributable Amount).
Ainsi, la gestion des fonds propres et de la capacité d’absorption des pertes est désensibilisée des évolutions prudentielles (ex. indépendante de la qualification de GSIB) et amène le groupe à constituer sa capacité à absorber des pertes très majoritairement à partir du CET1 et en complément à partir des dettes éligibles aux ratios MREL subordonné et TLAC (principalement Tier 2 et senior non préférées). Les émissions de ces dettes éligibles sont réalisées par BPCE.
Enfin, au-delà de cette capacité à absorber les pertes, le Groupe BPCE dispose de dettes éligibles au bail-in en grande partie acceptées pour le calcul du MREL : à ce titre, les dettes senior préférées émises par BPCE sont éligibles au MREL, le Groupe BPCE se laissant la possibilité de répondre aux exigences du MREL, au-delà de sa capacité d’absorption des pertes, avec tout instrument de dette bailinable.
Le conseil de résolution unique a fixé en février 2022 l’exigence de MREL du groupe (équivalent à 25,05 % des risques pondérés), aujourd’hui respectée avec de la marge et qui ne nécessite pas pour le groupe de modifier ou d’augmenter son programme d’émissions.
S’agissant de la contrainte de subordination, le Groupe BPCE se conforme aux articles 92a 1.(a) et 494 du règlement CRR no 575/2013 prévoyant une exigence de 21,5 % des RWA depuis 2022. L’exigence de subordination en assiette de levier est fixée à 6,75 % depuis 2022 en application de l’article 92a 1.(b) du règlement CRR.
Afin de garantir la solvabilité de ses réseaux et de ses filiales, le groupe a mis en place des actions spécifiques au cours de l’année 2023. BPCE SA a ainsi souscrit à hauteur de 100,2 millions d’euros (prime incluse) à une augmentation de capital de 200 millions d’euros de Oney Bank. BPCE SA a par ailleurs souscrit à quatre émissions de Tier 2 : une de 30 millions d’euros émise par Oney Bank, deux autres de 75 et 40 millions d’euros émises par Banque Palatine et une quatrième de 300 millions d’euros émise par GFS, en remplacement d’une émission de Tier 2 de même montant.
L’entrée en vigueur du règlement sur les exigences en capital, appelé CRR2, fait du ratio de Levier une exigence contraignante applicable à compter du 28 juin 2021. L’exigence minimale de ce ratio est de 3 % auquel s’ajoute un coussin pour les banques systémiques globales de 0,5 % en 2023.
Ce règlement autorisait certaines exemptions dans le calcul des expositions concernant l’épargne réglementée transférée à la Caisse des Dépôts et Consignation pour la totalité de l’encours centralisé et les expositions Banques Centrales pour une durée limitée (en vertu de la décision BCE 2021/27 du 18 juin 2021).
Cette dernière exemption, en vigueur jusqu’au 31 mars 2022, permettait de ne pas subir l’impact de l’augmentation des actifs banques centrales qui a débuté au moment de la crise de la Covid-19. La date de référence pour le calcul de cette exigence ajustée a été fixée au 31 décembre 2019. L’exigence ajustée du groupe s’élevait au 31 décembre 2021 à 3,23 %.
Le ratio de levier n’est pas un ratio sensible aux facteurs de risque et à ce titre, il est considéré comme une mesure venant compléter le dispositif de pilotage de la solvabilité et de la liquidité limitant déjà la taille de bilan. Le ratio de levier est projeté et piloté en même temps que la trajectoire de solvabilité du Groupe BPCE. Le risque de levier excessif est également mesuré dans le stress-test interne via la projection du ratio de levier réglementaire.
Le ratio de levier du Groupe BPCE calculé selon les règles du règlement sur les exigences en capital, appelé CRR2, s’élève à 5,04 % au 31 décembre 2023, sur la base des fonds propres de catégorie 1.
en millions d’euros
a
Montant applicable
31/12/2023
31/12/2022
1
TOTAL DE L’ACTIF SELON LES ÉTATS FINANCIERS PUBLIÉS
1 544 139
1 531 134
2
Ajustement pour les entités consolidées d’un point de vue comptable mais qui n’entrent pas dans le périmètre de la consolidation prudentielle
(110 459)
(127 606)
3
(Ajustement pour les expositions titrisées qui satisfont aux exigences opérationnelles pour la prise en compte d’un transfert de risque)
-
-
4
(Ajustement pour l’exemption temporaire des expositions sur les banques centrales (le cas échéant)
-
-
5
(Ajustement pour actifs fiduciaires comptabilisés au bilan conformément au référentiel comptable applicable mais exclus de la mesure totale de l’exposition au titre de l’article 429 bis, paragraphe 1, point i), du CRR)
-
-
6
Ajustement pour achats et ventes normalisés d’actifs financiers faisant l’objet d’une comptabilisation à la date de transaction
-
-
7
Ajustement pour les transactions éligibles des systèmes de gestion centralisée de la trésorerie
-
-
8
Ajustement pour instruments financiers dérivés
(18 076)
(26 294)
9
Ajustement pour les opérations de financement sur titres (OFT)
8 396
8 997
10
Ajustement pour les éléments de hors bilan (résultant de la conversion des expositions de hors bilan en montants de crédit équivalents)
96 661
99 231
11
(Ajustement pour les corrections de valeur à des fins d’évaluation prudente et les provisions spécifiques et générales qui ont réduit les fonds propres de catégorie 1)
-
-
EU-11a
(Ajustement pour expositions exclues de la mesure de l’exposition totale en vertu de l’article 429 bis, paragraphe 1, point c), du CRR)
(4 028)
(4 028)
EU-11b
(Ajustement pour expositions exclues de la mesure de l’exposition totale en vertu de l’article 429 bis, paragraphe 1, point j), du CRR)
(95 726)
(85 047)
12
Autres ajustements
(7 446)
(7 707)
13
MESURE DE L’EXPOSITION TOTALE
1 413 461
1 388 681
En qualité d’établissement exerçant des activités de banque et d’assurance, le Groupe BPCE est également tenu de respecter un ratio conglomérat. Le ratio est calculé en comparant le total des fonds propres du conglomérat financier à l’ensemble des exigences des activités bancaires et d’assurances.
Le ratio conglomérat permet de démontrer que les fonds propres prudentiels sont suffisants pour couvrir le cumul des exigences bancaires (selon les règles du règlement CRR2) et des exigences du secteur assurance conformément à la réglementation Solvency 2.
Le calcul de l’excédent en fonds propres est effectué sur la base du périmètre statutaire. Les exigences en fonds propres des sociétés d’assurance, déterminées pour le ratio de solvabilité bancaire par pondération de la valeur de mise en équivalence, sont remplacées par des exigences fondées sur la marge de solvabilité. Les exigences sur le périmètre bancaire sont déterminées en multipliant les risques pondérés par le taux en vigueur du Pilier II, soit 15,22 % au 31 décembre 2023, contre 14,77 % au 31 décembre 2022.
Dans le cadre du Pilier II, la BCE, en tant que superviseur, conduit un exercice annuel d’évaluation des établissements bancaires. Cet exercice, appelé SREP (Supervisory Review and Évaluation Process), s’appuie notamment sur les éléments suivants :
•des documentations établies par chaque établissement bancaire, en particulier l’ICAAP (Internal Capital Adequacy Assessment Process) mesurant l’adéquation des fonds propres aux risques encourus et l’ILAAP (Internal Liquidity Adequacy Assessment) appréciant la gestion du risque de liquidité ;
À la suite des résultats du SREP réalisé par la BCE en 2023, le Groupe BPCE devra respecter, sur une base consolidée, un ratio de Common Equity Tier 1 de 10,46 % au 2 janvier 2024, dont :
•1,00 % au titre du coussin applicable aux banques d’importance systémique mondiale (G-SIB buffer) ;
•0,89 % au titre du coussin contra-cyclique en tenant compte de la hausse prévue du coussin contra-cyclique sur la France qui atteindra 1 % à compter du 2 janvier 2024.
Avec un ratio de Common Equity Tier 1 de 15,6 % à fin 2023, le niveau de fonds propres du Groupe BPCE dépasse ainsi nettement les exigences de fonds propres spécifiques fixées par la BCE.
Concernant l’évaluation de l’adéquation du capital interne au titre du Pilier II, les principes définis dans les guides ICAAP/ILAAP publiés par la BCE en février 2018 ont été appliqués dans l’ICAAP du Groupe BPCE. L’évaluation est ainsi réalisée selon deux approches :
•une approche dite « normative » visant à mesurer l’impact des tests de résistance internes (stress tests) à horizon trois ans à partir de la situation de départ réglementaire Pilier I ;
•une approche dite « économique » qui consiste à identifier, quantifier et couvrir les risques par du capital interne sur un horizon court terme (1 an) et en utilisant des méthodologies internes. Au niveau du Groupe BPCE, les méthodologies développées permettent ainsi une meilleure évaluation de risques déjà couverts au titre du Pilier I, et également une évaluation complémentaire de risques non couverts par le Pilier I.
Les résultats obtenus selon ces deux approches ont permis de confirmer la solidité financière du groupe et aucun coussin de fonds propres supplémentaire n’est nécessaire au-delà des coussins réglementaires existants.
Les objectifs du plan stratégique 2021-2024 sont, concernant le ratio de Common Equity Tier 1 un niveau supérieur à 15,5 %, concernant le ratio de MREL subordonné (i.e. TLAC) un niveau supérieur à 23,5 %.
Le groupe a été maintenu en novembre 2023 dans la liste des GSIB (Globally Systemically Important Bank).
Outre les ratios de solvabilité, des ratios visant à vérifier la capacité à opérer un renflouement interne en cas de situation de défaillance sont mis en œuvre sous la forme, d’une part, d’un minimum de fonds propres et de dettes éligibles (MREL) et, d’autre part, de la détermination d’une capacité totale à répondre aux pertes en continuité d’activité. Ce deuxième ratio est connu sous l’appellation TLAC, selon la terminologie du Financial Stability Board, et en Europe il est défini dans la directive BRRD et le règlement CRR comme le MREL subordonné. Le Groupe BPCE a mis en place le pilotage interne de ces indicateurs.
Les dettes senior unsecured à plus d’un an et les fonds propres du groupe composent le numérateur du ratio MREL. L’exigence MREL actuelle du groupe a été reçue en mars 2023.
L’exigence actualisée de MREL total a été fixée à 25,49 % des risques pondérés (RWA) du groupe. Le ratio de MREL total atteint 33,4 % au 31 décembre 2023 contre 30,4 % au 31 décembre 2022.
À compter du 2 janvier 2024, l’exigence de MREL total va augmenter de 1,5 % des risques pondérés (RWA), atteignant ainsi 27,0 %. Cela s’explique par la progressivité de la mise en place de l’exigence (« phase-in »), ainsi que par la hausse du coussin contracyclique suite à la décision du Haut Conseil de stabilité financière en France de réhausser le taux applicable aux expositions françaises. Cette cible de 27,0 % est elle-même sujette à une mise à jour, dès réception de la lettre MREL 2024 du Groupe.
Le MREL subordonné ne prend en compte au numérateur que les passifs juniors jusqu’à la dette sénior non préférée car BPCE a actuellement renoncé à l’utilisation d’un quota de dette sénior préférée.
Le TLAC est un ratio poursuivant le même objectif que le MREL subordonné et qui n’est applicable qu’aux GSIBs. La CRR2, publiée en même temps que la BRRD2, a procédé à la transcription en droit positif du TLAC sous la forme d’une exigence de MREL subordonné minimale applicable aux GSIB. Comme indiqué plus haut, le groupe se pilote au-dessus de cette exigence qui est au 31 décembre 2023 de 21,98 % des risques pondérés, soit 18 % plus les 3,98 % de coussins de solvabilité. À compter du 2 janvier 2024, l’exigence de MREL subordonné va augmenter de 0,4 % des risques pondérés, atteignant ainsi 22,4 % des risques pondérés.
 - 
					
4.6 Informations quantitatives détaillées
Les informations quantitatives détaillées relatives à la gestion du capital et exigences de fonds propres dans les tableaux qui suivent viennent enrichir, au titre du Pilier III, les informations de la section précédente.
31/12/2023
a
b
c
d
e
f
g
Méthode de
consolidation
comptable
Méthode de consolidation prudentielle (1)
Description de l’entité
Consolidation
intégrale
Consolidation
proportionnelle
Méthode de
la mise en
équivalence
Ni
consolidée
Ni
déduite
Déduite
I) ENTITÉ CONSOLIDANTE
I-1 Banques Populaires
BANQUE POPULAIRE ALSACE LORRAINE CHAMPAGNE
I.G.
X
Établissement de crédit
BANQUE POPULAIRE ALSACE LORRAINE CHAMPAGNE SUCCURSALE LUXEMBOURG
I.G.
X
Établissement de crédit
BANQUE POPULAIRE AQUITAINE CENTRE ATLANTIQUE
I.G.
X
Établissement de crédit
BANQUE POPULAIRE AUVERGNE RHONE ALPES
I.G.
X
Établissement de crédit
BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE
I.G.
X
Établissement de crédit
BANQUE POPULAIRE DU NORD
I.G.
X
Établissement de crédit
BANQUE POPULAIRE DU SUD
I.G.
X
Établissement de crédit
BANQUE POPULAIRE GRAND OUEST
I.G.
X
Établissement de crédit
BANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE
I.G.
X
Établissement de crédit
BANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE SUCCURSALE MONACO
I.G.
X
Établissement de crédit
BANQUE POPULAIRE OCCITANE
I.G.
X
Établissement de crédit
BANQUE POPULAIRE RIVES DE PARIS
I.G.
X
Établissement de crédit
BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE
I.G.
X
Établissement de crédit
BRED – BANQUE POPULAIRE
I.G.
X
Établissement de crédit
CASDEN – BANQUE POPULAIRE
I.G.
X
Établissement de crédit
CREDIT COOPERATIF
I.G.
X
Établissement de crédit
I-2 Caisses d’Epargne
CAISSE D’EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES
I.G.
X
Établissement de crédit
CAISSE D’EPARGNE BRETAGNE PAYS DE LOIRE
I.G.
X
Établissement de crédit
CAISSE D’EPARGNE COTE D’AZUR
I.G.
X
Établissement de crédit
CAISSE D’EPARGNE COTE D’AZUR SUCCURSALE MONACO
I.G.
X
Établissement de crédit
CAISSE D’EPARGNE D’AUVERGNE ET DU LIMOUSIN
I.G.
X
Établissement de crédit
CAISSE D’EPARGNE DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE
I.G.
X
Établissement de crédit
CAISSE D’EPARGNE DE MIDI-PYRENEES
I.G.
X
Établissement de crédit
CAISSE D’EPARGNE HAUTS DE FRANCE
I.G.
X
Établissement de crédit
CAISSE D’EPARGNE HAUTS DE FRANCE SUCCURSALE BELGIQUE
I.G.
X
Établissement de crédit
CAISSE D’EPARGNE ÎLE-DE-FRANCE
I.G.
X
Établissement de crédit
CAISSE D’EPARGNE LANGUEDOC-ROUSSILLON
I.G.
X
Établissement de crédit
CAISSE D’EPARGNE LOIRE-CENTRE
I.G.
X
Établissement de crédit
CAISSE D’EPARGNE LOIRE DROME ARDECHE
I.G.
X
Établissement de crédit
CAISSE D’EPARGNE GRAND EST EUROPE
I.G.
X
Établissement de crédit
CAISSE D’EPARGNE NORMANDIE
I.G.
X
Établissement de crédit
CAISSE D’EPARGNE PROVENCE-ALPES-CORSE
I.G.
X
Établissement de crédit
CAISSE D’EPARGNE RHONE ALPES
I.G.
X
Établissement de crédit
I-3 BPCE SA
BPCE SA
I.G.
X
Établissement de crédit
I-4 Sociétés de caution mutuelle
31 Sociétés de caution mutuelle
I.G.
X
Sociétés de garantie
I-5 Établissements affiliés
II) ÉTABLISSEMENTS « ASSOCIES »
CMGM
NI
X
Société financière
GEDEX DISTRIBUTION
NI
X
Société financière
SOCIÉTÉ FINANCIÈRE DE LA NEF
NI
X
Société financière
SOCOREC
NI
X
Société financière
SOFISCOP SUD EST
NI
X
Société financière
SOMUDIMEC
NI
X
Société financière
EDEL
M.E.E.
X
Établissement de crédit
III) FILIALES, CO-ENTREPRISES ET ENTREPRISES ASSOCIÉES
III-1 – Filiales des Banques Populaires
ACLEDA
M.E.E.
X
Établissement de crédit
ADAXTRA CAPITAL
I.G.
X
Capital investissement
AURORA
M.E.E.
X
Holding
BANQUE CALÉDONIENNE D’INVESTISSEMENT
M.E.E.
X
Établissement de crédit
BANQUE DE SAVOIE
I.G.
X
Établissement de crédit
BANQUE DE TRANSITION ÉNERGÉTIQUE
I.G.
X
Conseil en investissement financier
BANQUE FRANCO LAO
I.G.
X
Établissement de crédit
BCEL
M.E.E.
X
Établissement de crédit
BCI MER ROUGE
I.G.
X
Établissement de crédit
BIC BRED
I.G.
X
Établissement de crédit
BIC BRED (Suisse) SA
I.G.
X
Établissement de crédit
BP DÉVELOPPEMENT
I.G.
X
Capital investissement
FPCI BP DÉVELOPPEMENT
I.G.
X
Capital investissement
BPD FINANCEMENT
I.G.
X
Capital investissement
BPA ATOUTS PARTICIPATIONS
I.G.
X
Capital investissement
BRED BANK CAMBODIA PLC
I.G.
X
Société financière
BRED BANK FIJI LTD
I.G.
X
Établissement de crédit
BRED COFILEASE
I.G.
X
Crédit-bail mobilier
BRED GESTION
I.G.
X
Établissement de crédit
BRED IT
I.G.
X
Services informatiques
BRED SALOMON ISLAND
I.G.
X
Établissement de crédit
BRED VANUATU
I.G.
X
Établissement de crédit
BTP BANQUE
I.G.
X
Établissement de crédit
BTP CAPITAL CONSEIL
I.G.
X
Conseil en investissement financier
BTP capital investissement
M.E.E.
X
Capital investissement
CADEC
M.E.E.
X
Capital investissement
CAISSE DE GARANTIE IMMOBILIÈRE DU BÂTIMENT
M.E.E.
X
Assurance
COFEG
I.G.
X
Société de conseil
COFIBRED
I.G.
X
Holding
COOPEST
M.E.E.
X
Capital investissement
COOPMED
M.E.E.
X
Capital investissement
CREPONORD
I.G.
X
Crédit-bail mobilier et immobilier
ECOFI INVESTISSEMENT
I.G.
X
Gestion de portefeuille
EPBF
I.G.
X
Établissement de paiement
ESFIN
M.E.E.
X
Capital investissement
ESFIN GESTION
I.G.
X
Gestion de portefeuille
EURO CAPITAL
I.G.
X
Capital investissement
FCC ELIDE
I.G.
X
Fonds commun de titrisation
FINANCIÈRE DE LA BP OCCITANE
I.G.
X
Holding
FINANCIÈRE IMMOBILIÈRE DERUELLE
I.G.
X
Investissements immobiliers
FONCIÈRE BFCA
I.G.
X
Promotion, gestion, investissements immobiliers
FONCIÈRE DU VANUATU
I.G.
X
Investissements immobiliers
FONCIÈRE VICTOR HUGO
I.G.
X
Holding
GARIBALDI CAPITAL DÉVELOPPEMENT
I.G.
X
Capital investissement
GESSINORD
I.G.
X
Immobilier d’exploitation
GROUPEMENT DE FAIT
I.G.
X
Société de services
I-BP INVESTISSEMENT
I.G.
X
Immobilier d’exploitation
IMMOCARSO SNC
I.G.
X
Immobilier de placement
INGEPAR
I.G.
X
Conseil en investissement financier
IRR INVEST
I.G.
X
Capital investissement
MULTICROISSANCE SAS
I.G.
X
Gestion de portefeuille
NAXICAP RENDEMENT 2018
I.G.
X
Capital investissement
NAXICAP RENDEMENT 2022
I.G.
X
Capital investissement
NAXICAP RENDEMENT 2024
I.G.
X
Capital investissement
NJR INVEST
I.G.
X
Capital investissement
OUEST CROISSANCE SCR
I.G.
X
Capital investissement
PARNASSE GARANTIES
M.E.E.
X
Assurance
PERSPECTIVES ENTREPRISES
I.G.
X
Holding
PLUSEXPANSION
I.G.
X
Holding
PRÉPAR COURTAGE
I.G.
X
Courtage en assurance
PRÉPAR-IARD
I.G.
X
Assurance dommages
PRÉPAR-VIE
I.G.
X
Assurance vie et capitalisation
PROMÉPAR GESTION
I.G.
X
Gestion de portefeuille
RIVES CROISSANCE
I.G.
X
Holding
SAS BP IMMO NOUVELLE AQUITAINE
I.G.
X
Holding
SAS GARIBALDI PARTICIPATIONS
I.G.
X
Immobilier d’exploitation
SAS SOCIÉTÉ IMMOBILIÈRE DE LA RÉGION RHÔNE-ALPES
I.G.
X
Immobilier d’exploitation
SAS SUD CROISSANCE
I.G.
X
Capital investissement
SAS TASTA
I.G.
X
Société de services
SASU BFC CROISSANCE
I.G.
X
Capital investissement
SAVOISIENNE
I.G.
X
Holding
SBE
I.G.
X
Établissement de crédit
SCI BPSO
I.G.
X
Immobilier d’exploitation
SCI BPSO BASTIDE
I.G.
X
Immobilier d’exploitation
SCI BPSO MÉRIGNAC 4 CHEMINS
I.G.
X
Immobilier d’exploitation
SCI BPSO TALENCE
I.G.
X
Immobilier d’exploitation
SCI CRÉDITMAR IMMOBILIER
I.G.
X
Immobilier d’exploitation
SCI DU CREDIT COOPERATIF DE SAINT-DENIS
I.G.
X
Immobilier d’exploitation
SCI FAIDHERBE
I.G.
X
Immobilier d’exploitation
SCI POLARIS
I.G.
X
Immobilier d’exploitation
SCI PYTHÉAS PRADO 1
I.G.
X
Immobilier d’exploitation
SCI PYTHÉAS PRADO 2
I.G.
X
Immobilier d’exploitation
SCI SAINT-DENIS
I.G.
X
Immobilier d’exploitation
SEGIMLOR
I.G.
X
Immobilier d’exploitation
SI ÉQUINOXE
I.G.
X
Holding
SIPMÉA
I.G.
X
Promotion, gestion, investissements immobiliers
SOCIÉTÉ CENTRALE DU CREDIT MARITIME MUTUEL
I.G.
X
Société de services
SOCIÉTÉ D’EXPANSION BOURGOGNE FRANCHE-COMTÉ
I.G.
X
Holding
SOCIÉTÉ IMMOBILIÈRE PROVENÇALE ET CORSE
I.G.
X
Holding
SOCREDO
M.E.E.
X
Établissement de crédit
SOFIAG
I.G.
X
Société financière
SOFIDER
I.G.
X
Société financière
SPIG
I.G.
X
Location immobilière
SUD PARTICIPATIONS IMMOBILIÈRES (ex-SAS FINANCIÈRE IMMOBILIÈRE 15)
I.G.
X
Promotion immobilière de logements
TRANSIMMO
I.G.
X
Marchand de biens
UNION DES SOCIÉTÉS DU CRÉDIT COOPÉRATIF (GIE)
I.G.
X
Société de services
VAL DE FRANCE IMMO
I.G.
X
Immobilier d’exploitation
VAL DE FRANCE TRANSACTIONS
I.G.
X
Société de services
VIALINK
I.G.
X
Traitement de données
III-2 – Filiales des Caisses d’Epargne
SCI 339 ÉTATS-UNIS
I.G.
X
Immobilier d’exploitation
4 CHÊNE GERMAIN
M.E.E.
X
Immobilier d’exploitation
SCI ADOUR SERVICES COMMUNS
I.G.
X
Immobilier d’exploitation
AFOPEA
I.G.
X
Immobilier d’exploitation
SCI L APOUTICAYRE LOGEMENT
I.G.
X
Immobilier d’exploitation
BANQUE BCP SAS
I.G.
X
Établissement de crédit
BANQUE DE NOUVELLE-CALÉDONIE
I.G.
X
Établissement de crédit
BANQUE DE TAHITI
I.G.
X
Établissement de crédit
BANQUE DU LÉMAN
I.G.
X
Établissement de crédit
BATIMAP
I.G.
X
Crédit-bail mobilier
BATIMUR
I.G.
X
Crédit-bail mobilier
BATIROC BRETAGNE PAYS DE LOIRE
I.G.
X
Crédit-bail mobilier et immobilier
BDR IMMO 1
I.G.
X
Immobilier d’exploitation
BEAULIEU IMMO
I.G.
X
Immobilier d’exploitation
SCI BLEU RÉSIDENCE LORMONT
I.G.
X
Immobilier d’exploitation
BRETAGNE PARTICIPATIONS
I.G.
X
Capital investissement
CAPITOLE FINANCE
I.G.
X
Crédit-bail mobilier
CE CAPITAL
I.G.
X
Holding
CE DÉVELOPPEMENT
I.G.
X
Capital investissement
CE DÉVELOPPEMENT II
I.G.
X
Capital investissement
CEBIM
I.G.
X
Holding
CEPAC FONCIÈRE
I.G.
X
Immobilier d’exploitation
CEPAC INVESTISSEMENT ET DÉVELOPPEMENT
I.G.
X
Capital investissement
CEPRAL
I.G.
X
Prises de participation promotion immobilière
CHÊNE GERMAIN PARTICIPATIONS
M.E.E.
X
Immobilier d’exploitation
COZYNERGY HOLDING
I.G.
X
Gestion de fonds
COZYNERGY SAS
I.G.
X
Ingénierie et Études Techniques
ENR-CE
I.G.
X
Fonds communs de titrisation
FCP MIDI PYRÉNÉES PLACEMENT
I.G.
X
Fonfds d’investissement
FERIA PAULMY
I.G.
X
Immobilier d’exploitation
FONCEA
I.G.
X
Immobilier d’exploitation
GIE CE SYNDICATION RISQUES
I.G.
X
Activité de garantie
IMMOCEAL
I.G.
X
Immobilier de placement
IMMOBILIÈRE THOYNARD IDF
I.G.
X
Immobilier de placement
INCITY
I.G.
X
Immobilier d’exploitation
HABITAT EN REGION SERVICE
I.G.
X
Holding
SA CEPAIM
I.G.
X
Immobilier d’exploitation
SCI EUROTERTIA IMMO
I.G.
X
Immobilier d’exploitation
SCI G IMMO
I.G.
X
Immobilier d’exploitation
SCI G 102
I.G.
X
Immobilier d’exploitation
SCI CRISTAL IMMO
I.G.
X
Immobilier d’exploitation
SCI JEAN JAUNES 24
I.G.
X
Immobilier d’exploitation
SCI LABEGE LAKE H1
I.G.
X
Immobilier d’exploitation
SCI LANGLADE SERVICES COMMUNS
I.G.
X
Immobilier d’exploitation
SCI LEVISEO
I.G.
X
Immobilier d’exploitation
SCI MIDI – COMMERCES
I.G.
X
Immobilier d’exploitation
MIDI FONCIÈRE
I.G.
X
Immobilier d’exploitation
SCI MIDI MIXT
I.G.
X
Immobilier d’exploitation
SCI MONTAUDRAN PLS
I.G.
X
Immobilier d’exploitation
SCI MURET ACTIVITÉS
I.G.
X
Immobilier d’exploitation
PHILAE SAS
I.G.
X
Immobilier d’exploitation
SCI DU RIOU
I.G.
X
Immobilier d’exploitation
SCI ROISSY COLONNADIA
I.G.
X
Immobilier d’exploitation
SAS 42 DERUELLE
I.G.
X
Immobilier d’exploitation
SAS FONCIÈRE DES CAISSES D’EPARGNE
I.G.
X
Immobilier de placement
SAS FONCIÈRE ECUREUIL II
I.G.
X
Immobilier de placement
SAS LOIRE CENTRE IMMO
I.G.
X
Investissements immobiliers
SAS NSAVADE
I.G.
X
Immobilier de placement
SC RÉSIDENCE LES AILES D’ICARE
M.E.E.
X
Immobilier d’exploitation
SC RÉSIDENCE LE CARRE DES PIONNIERS
M.E.E.
X
Immobilier d’exploitation
SC RÉSIDENCE ILOT J
M.E.E.
X
Immobilier d’exploitation
SC RÉSIDENCE LATECOERE
M.E.E.
X
Immobilier d’exploitation
SC RÉSIDENCE JEAN MERMOZ
M.E.E.
X
Immobilier d’exploitation
SC RÉSIDENCE SAINT ÉXUPÉRY
M.E.E.
X
Immobilier d’exploitation
SCI AVENUE WILLY BRANDT
I.G.
X
Immobilier d’exploitation
SCI FONCIÈRE 1
I.G.
X
Immobilier de placement
SCI DANS LA VILLE
I.G.
X
Immobilier d’exploitation
SCI GARIBALDI OFFICE
I.G.
X
Immobilier d’exploitation
SCI LA FAYETTE BUREAUX
I.G.
X
Immobilier de placement
SCI LE CIEL
I.G.
X
Immobilier d’exploitation
SCI LE RELAIS
I.G.
X
Immobilier d’exploitation
SCI LOIRE CENTRE MONTESPAN
I.G.
X
Immobilier d’exploitation
SCI SHAKE HDF
I.G.
X
Immobilier d’exploitation
SCI TOURNON
I.G.
X
Immobilier d’exploitation
SNC ECUREUIL 5 RUE MASSERAN
I.G.
X
Immobilier de placement
SOCIÉTÉ HAVRAISE CALÉDONIENNE
I.G.
X
Immobilier d’exploitation
SODERO PARTICIPATIONS
I.G.
X
Capital investissement
SPPICAV AEW FONCIÈRE ECUREUIL
I.G.
X
Immobilier d’exploitation
SCI TETRIS
I.G.
X
Immobilier d’exploitation
URBAN CLAY TLS
I.G.
X
Immobilier d’exploitation
III-3 – Filiales de BPCE
Albiant-IT
I.G.
X
Conseil en systèmes et logiciels informatiques
BATILEASE
I.G.
X
Crédit-bail immobilier
BANCO PRIMUS
I.G.
X
Établissement de crédit
BANCO PRIMUS Espagne
I.G.
X
Établissement de crédit
BPCE ACHATS
I.G.
X
Société de services
BPCE BAIL
I.G.
X
Crédit-bail immobilier
BPCE CAR LEASE
I.G.
X
Location de véhicule longue durée
BPCE ENERGECO
I.G.
X
Crédit-bail mobilier
BPCE EXPERTISES IMMOBILIÈRES (EX-CRÉDIT FONCIER EXPERTISE)
I.G.
X
Expertise immobilière
BPCE FACTOR
I.G.
X
Affacturage
BPCE FINANCEMENT
I.G.
X
Crédit à la consommation
BPCE INFOGÉRANCE ET TECHNOLOGIE
I.G.
X
Services informatiques
BPCE LEASE
I.G.
X
Crédit-bail mobilier
BPCE LEASE IMMO
I.G.
X
Crédit-bail immobilier
BPCE LEASE SUCCURSALE MADRID
I.G.
X
Crédit-bail mobilier et immobilier
BPCE LEASE SUCCURSALE MILAN
I.G.
X
Crédit-bail mobilier et immobilier
BPCE LEASE NOUMEA
I.G.
X
Crédit-bail mobilier
BPCE LEASE REUNION
I.G.
X
Crédit-bail mobilier
BPCE LEASE TAHITI
I.G.
X
Crédit-bail mobilier
FCT HOME LOANS
I.G.
X
Fonds commun de titrisation
FCT CONSUMER LOANS
I.G.
X
Fonds commun de titrisation
FCT MASTER HOME LOANS
I.G.
X
Fonds commun de titrisation
BPCE PERSONAL CAR LEASE
I.G.
X
Location de véhicule longue durée
BPCE SERVICES
I.G.
X
Activités des Société de Holding
BPCE SERVICES FINANCIERS (EX-CSF-GCE)
I.G.
X
Société de services
BPCE SFH
I.G.
X
Refinancement
BPCE SOLUTIONS CLIENTS (EX-BPCE SOLUTIONS CRÉDIT)
I.G.
X
Société de services
BPCE SOLUTIONS INFORMATIQUES
I.G.
X
Conseil en systèmes et logiciels informatiques
BPCE SOLUTIONS IMMOBILIERES (EX-CRÉDIT FONCIER IMMOBILIER)
I.G.
X
Immobilier d’exploitation
CE HOLDING PARTICIPATIONS
I.G.
X
Holding
CICOBAIL SA
I.G.
X
Crédit-bail immobilier
CO ASSUR CONSEIL ASSURANCE SA (COURTAGE)
I.G.
X
Conseil assurance courtage
COMPAGNIE EUROPÉENNE DE GARANTIES ET CAUTIONS
I.G.
X
Assurance
EUROLOCATIQUE
I.G.
X
Activités de location et location-bail
FCT PUMACC
I.G.
X
Fonds commun de titrisation
FONDS DE GARANTIE ET DE SOLIDARITÉ BPCE – FONDS DELESSERT
I.G.
X
Fonds de garantie mutuel
FIDOR BANK AG (2)
I.G.
X
Établissement de crédit du digital
GCE PARTICIPATIONS
I.G.
X
Holding
INTER-COOP SA
I.G.
X
Crédit-bail immobilier
LEASE EXPANSION SA
I.G.
X
Location opérationnelle informatique
MAISON FRANCE CONFORT PROU INVESTISSEMENTS
M.E.E.
X
Promotion immobilière
MEDIDAN
I.G.
X
Autres activités de service
MIDT FACTORING A/S
I.G.
X
Affacturage
MIFCOS
I.G.
X
Immobilier de placement
NATIXIS LCR ACTIONS EURO
I.G.
X
Gestion de la réserve de liquidité
PRAMEX INTERNATIONAL
I.G.
X
Conseil et développement international
PRAMEX INTERNATIONAL AP LTD – HONG KONG
I.G.
X
Conseil et développement international
PRAMEX INTERNATIONAL AU CASABLANCA
I.G.
X
Conseil et développement international
PRAMEX INTERNATIONAL CO LTD - SHANGHAI
I.G.
X
Conseil et développement international
PRAMEX INTERNATIONAL CONSULTING PRIVATE LTD - MUMBAI
I.G.
X
Conseil et développement international
PRAMEX INTERNATIONAL CORP - NEW YORK
I.G.
X
Conseil et développement international
PRAMEX INTERNATIONAL DO BRAZIL CONSULTARIA LTDA - SAO PAULO
I.G.
X
Conseil et développement international
PRAMEX INTERNATIONAL GMBH – FRANCFORT
I.G.
X
Conseil et développement international
PRAMEX INTERNATIONAL LTD - LONDRES
I.G.
X
Conseil et développement international
PRAMEX INTERNATIONAL PTE LTD - SINGAPOUR
I.G.
X
Conseil et développement international
PRAMEX INTERNATIONAL SRL - MILAN
I.G.
X
Conseil et développement international
PRAMEX INTERNATIONAL SA - MADRID
I.G.
X
Conseil et développement international
PRAMEX INTERNATIONAL SARL - TUNIS
I.G.
X
Conseil et développement international
PRAMEX INTERNATIONAL SP. ZOO - VARSOVIE
I.G.
X
Conseil et développement international
SOCFIM
I.G.
X
Établissement de crédit
SOCFIM PARTICIPATIONS IMMOBILIÈRES
I.G.
X
Holding
SOCRAM BANQUE
M.E.E.
X
Établissement de crédit
SPORTS & IMAGINE
I.G.
X
Société de services
Sud-Ouest Bail
I.G.
X
Crédit-bail immobilier
SURASSUR
I.G.
X
Réassurance
Groupe ONEY
ONEY BANK
I.G.
X
Holding
FLANDRE INVESTMENT SAS
I.G.
X
Établissement de crédit, monétique, nouvelles technologies et holding
ONEY SERVICIOS FINANCIEROS EFC SAU (SPAIN)
I.G.
X
Intermédiation financière
BA FINANS (RUSSIA)
I.G.
X
Intermédiation financière et Banque
ONEY PENZFORGALMI SZOLGALTATO KFT.
I.G.
X
Établissement financier
ONEY MAGYARORSZAG ZRT
I.G.
X
Établissement financier
GEFIRUS SAS
I.G.
X
Établissement de crédit, monétique, nouvelles technologies et holding
IN CONFIDENCE INSURANCE SAS
I.G.
X
Établissement de crédit, monétique, nouvelles technologies et holding
ONEY HOLDING LIMITED (MALTA)
I.G.
X
Holding
ONEY LIFE (PCC) LIMITED (MALTA)
I.G.
X
Assurance
ONEY INSURANCE (PCC) LIMITED (MALTA)
I.G.
X
Assurance
ONEY POLSKA
I.G.
X
Intermédiation
financière, établissement financier
ONEY SERVICES SP ZOO
I.G.
X
Intermédiation
financière, établissement financier
ONEY FINANCES (ROMANIA)
I.G.
X
Intermédiation financière
ONEY Portugal Succursale
I.G.
X
Intermédiation financière
ONEYTRUST SAS
I.G.
X
Établissement de crédit, monétique, nouvelles technologies et holding
ONEY UKRAINE (UKRAINE)
I.G.
X
Intermédiation financière
ONEY Gmbh
I.G.
X
Services, conseils en développement commercial
Groupe BPCE International
BPCE INTERNATIONAL
I.G.
X
Établissement de crédit spécialisé
BPCE INTERNATIONAL HO CHI MINH CITY succursale Viet Nam
I.G.
X
Établissement de crédit spécialisé
BPCE MAROC
I.G.
X
Promotion immobilière
FRANSA BANK
M.E.E.
X
Établissement de crédit
OCEORANE
I.G.
X
Conseil en investissement financier
Groupe Crédit Foncier
CFG COMPTOIR FINANCIER DE GARANTIE
I.G.
X
Société de garantie
COFIMAB
I.G.
X
Marchand de biens
COMPAGNIE DE FINANCEMENT FONCIER
I.G.
X
Société financière
CRÉDIT FONCIER DE FRANCE
I.G.
X
Établissement de crédit
CREDIT FONCIER DE FRANCE SUCCURSALE BELGIQUE
I.G.
X
Établissement de crédit
FONCIER PARTICIPATIONS
I.G.
X
Holding
FONCIÈRE D’ÉVREUX
I.G.
X
Immobilier d’exploitation
GRAMAT BALARD
I.G.
X
Immobilier d’exploitation
SOCIÉTÉ D’INVESTISSEMENT ET DE PARTICIPATION IMMOBILIÈRE (SIPARI)
I.G.
X
Holding
Groupe Banque Palatine
ARIES ASSURANCES
I.G.
X
Courtage en assurance
BANQUE PALATINE
I.G.
X
Établissement de crédit
CONSERVATEUR FINANCE
M.E.E.
X
Gestion de fonds
PALATINE ASSET MANAGEMENT
I.G.
X
Gestion d’actifs
Pôle Global Financial Services
1818 IMMOBILIER
I.G.
X
Immobilier d’exploitation
AEW – Dutch Branch
I.G.
X
Gestion immobilière
AEW (ex-AEW Ciloger)
I.G.
X
Gestion immobilière
AEW APREF GP SARL
I.G.
X
Gestion d’actifs
AEW APREF Investors, L.P.
I.G.
X
Gestion d’actifs
AEW ASIA LIMITED
I.G.
X
Gestion d’actifs
AEW Asia Pte Ltd
I.G.
X
Gestion d’actifs
AEW Australia Pty Ltd
I.G.
X
Gestion d’actifs
AEW CAPITAL MANAGEMENT, INC.
I.G.
X
Gestion d’actifs
AEW CAPITAL MANAGEMENT, LP
I.G.
X
Gestion d’actifs
AEW CENTRAL EUROPE
I.G.
X
Gestion d’actifs
AEW Central Europe Czech
I.G.
X
Distribution
AEW Cold Ops MM, LLC
I.G.
X
Gestion d’actifs
AEW EHF GP, LLC
I.G.
X
Gestion d’actifs
AEW European Property Securities Absolute Return GP, LLC
I.G.
X
Gestion d’actifs
AEW EUROPE GLOBAL LUX
I.G.
X
Gestion d’actifs
AEW EUROPE HOLDING Ltd
I.G.
X
Gestion d’actifs
AEW EUROPE INVESTMENT LTD
I.G.
X
Gestion d’actifs
AEW EUROPE LLP
I.G.
X
Gestion d’actifs
AEW Europe LLP succursale Espagne
I.G.
X
Distribution
AEW Europe SA (ex-AEW SA)
I.G.
X
Gestion d’actifs
AEW EUROPE SARL
I.G.
X
Gestion d’actifs
AEW EVP GP LLP
I.G.
X
Gestion d’actifs
AEW GLOBAL ADVISORS (EUROPE) LTD
I.G.
X
Gestion d’actifs
AEW Global Investment Fund GP, LLC
I.G.
X
Gestion d’actifs
AEW GLOBAL LTD
I.G.
X
Gestion d’actifs
AEW Global Property GP, L.L.C.
I.G.
X
Gestion d’actifs
AEW GLOBAL UK LTD
I.G.
X
Gestion d’actifs
AEW Invest Gmbh
I.G.
X
Distribution
AEW Italian Branch (ex-AEW Ciloger Italian Branch)
I.G.
X
Distribution
AEW Japan Corporation
I.G.
X
Gestion d’actifs
AEW Korea LLC
I.G.
X
Gestion d’actifs
AEW Partners Real Estate Fund IX, LLC
I.G.
X
Gestion d’actifs
AEW Partners Real Estate Fund VIII LLC
I.G.
X
Gestion d’actifs
AEW PARTNERS V, INC.
I.G.
X
Gestion d’actifs
AEW PARTNERS VI, INC.
I.G.
X
Gestion d’actifs
AEW PARTNERS VII, INC.
I.G.
X
Gestion d’actifs
AEW Partners X GP, LLC
I.G.
X
Gestion d’actifs
AEW Promote LP Ltd
I.G.
X
Gestion d’actifs
AEW Red Fund GP, LLC
I.G.
X
Gestion d’actifs
AEW SENIOR HOUSING INVESTORS II INC
I.G.
X
Gestion d’actifs
AEW Senior Housing Investors III LLC
I.G.
X
Gestion d’actifs
AEW Senior Housing Investors IV LLC
I.G.
X
Gestion d’actifs
AEW SHI V GP, LLC
I.G.
X
Gestion d’actifs
AEW UK INVESTMENT MANAGEMENT LLP
I.G.
X
Gestion d’actifs
AEW Value Investors Asia II GP Limited
I.G.
X
Gestion d’actifs
AEW UK Investment Management LLP succursale Espagne
I.G.
X
Distribution
AEW Value Investors Asia III GP Limited
I.G.
X
Gestion d’actifs
AEW Value Investors U.S. GP, LLC
I.G.
X
Gestion d’actifs
AEW VIA IV GP Partners SARL
I.G.
X
Gestion d’actifs
AEW VIA V GP Partners SARL
I.G.
X
Gestion d’actifs
Asahi Natixis Investment Managers Co. Ltd
M.E.E.
X
Distribution
AURORA INVESTMENT MANAGEMENT LLC
I.G.
X
Gestion d’actifs
Azure Capital Holdings Pty Ltd
I.G.
X
Conseil en fusions et acquisitions
Azure Capital Limited
I.G.
X
Holding
Bleachers finance
I.G.
X
Véhicule de titrisation
CM REO HOLDINGS TRUST
I.G.
X
Financement sur marché secondaire
CM REO TRUST
I.G.
X
Financement sur marché secondaire
DARIUS CAPITAL CONSEIL
I.G.
X
Conseil en investissement financier
DF EFG3 Limited
I.G.
X
Holding
DNCA Finance
I.G.
X
Gestion d’actifs
DNCA Finance succursale Luxembourg
I.G.
X
Gestion d’actifs
DNCA Finance succursale Milan
I.G.
X
Gestion d’actifs
Dorval Asset Management
I.G.
X
Gestion d’actifs
EDF INVESTISSEMENT GROUPE
M.E.E.
X
Entreprise d’investissement
EPI SO SLP LLC
I.G.
X
Gestion d’actifs
Fenchurch Partners LLP
I.G.
X
Conseil en fusions et acquisitions
Flexstone Partners LLC
I.G.
X
Gestion d’actifs
Flexstone Partners SARL
I.G.
X
Gestion d’actifs
Flexstone Partners SAS
I.G.
X
Gestion d’actifs
Flexstone Partners Pte Ltd
I.G.
X
Gestion d’actifs
FONCIERE KUPKA
I.G.
X
Immobilier d’exploitation
GATEWAY INVESTMENT ADVISERS, LLC
I.G.
X
Gestion d’actifs
HARRIS ASSOCIATES LP
I.G.
X
Gestion d’actifs
HARRIS ASSOCIATES SECURITIES, LP
I.G.
X
Distribution
HARRIS ASSOCIATES, INC.
I.G.
X
Gestion d’actifs
Investima 77
I.G.
X
Holding
Investors Mutual Limited
I.G.
X
Gestion d’actifs
KENNEDY FINANCEMENT Luxembourg
I.G.
X
Entreprise d’investissement – gestion d’actifs
KENNEDY FINANCEMENT Luxembourg 2
I.G.
X
Centrale de trésorerie – gestion d’actifs
LOOMIS SAYLES & COMPANY, INC.
I.G.
X
Gestion d’actifs
LOOMIS SAYLES & COMPANY, LP
I.G.
X
Gestion d’actifs
Loomis Sayles & Company, LP, Dutch Branch
I.G.
X
Distribution
Loomis Sayles (Netherlands) B.V.
I.G.
X
Distribution
Loomis Sayles Alpha Luxembourg, LLC
I.G.
X
Gestion d’actifs
LOOMIS SAYLES ALPHA, LLC.
I.G.
X
Gestion d’actifs
Loomis Sayles Capital Re
I.G.
X
Gestion d’actifs
LOOMIS SAYLES DISTRIBUTORS, INC.
I.G.
X
Distribution
LOOMIS SAYLES DISTRIBUTORS, LP
I.G.
X
Distribution
LOOMIS SAYLES INVESTMENTS ASIA Pte Ltd
I.G.
X
Gestion d’actifs
LOOMIS SAYLES INVESTMENTS Ltd (UK)
I.G.
X
Gestion d’actifs
Loomis Sayles Sakorum Long Short Growth Equity
I.G.
X
Gestion d’actifs
LOOMIS SAYLES TRUST COMPANY, LLC
I.G.
X
Gestion d’actifs
Massena Conseil SAS
I.G.
X
Société de gestion et de conseils en investissement
Massena Partners – succursale
I.G.
X
Société de gestion et de conseils en investissement
Massena Partners SA
I.G.
X
Société de gestion et de conseils en investissement
Massena Wealth Management SARL
I.G.
X
Société de gestion et de conseils en investissement
Mirova
I.G.
X
Gestion de FCPR
Mirova Sweden filial
I.G.
X
Gestion d’actifs
Mirova UK Limited (ex-Mirova Natural Capital Limited)
I.G.
X
Gestion d’actifs
Mirova US Holdings LLC
I.G.
X
Holding
Mirova US LLC
I.G.
X
Gestion d’actifs
MSR TRUST
I.G.
X
Financement immobilier
MV Credit Euro CLO III
I.G.
X
Véhicule de titrisation
MV Credit CLO Equity SARL
I.G.
X
Gestion d’actifs
MV Credit Limited
I.G.
X
Gestion d’actifs
MV Credit LLP
I.G.
X
Gestion d’actifs
MV Credit SARL
I.G.
X
Gestion d’actifs
MV Credit SARL succursale France
I.G.
X
Gestion d’actifs
Natixis Advisors, LLC (ex-Natixis Advisors, L.P.)
I.G.
X
Distribution
NATIXIS ALGÉRIE
I.G.
X
Banque
NATIXIS ALTERNATIVE ASSETS
I.G.
X
Holding
Natixis Alternative Holding Limited
I.G.
X
Holding
NATIXIS ASG HOLDINGS, INC
I.G.
X
Distribution
NATIXIS ASIA LTD
I.G.
X
Autre entreprise financière
NATIXIS AUSTRALIA PTY Ltd
I.G.
X
Établissement financier
Natixis Bank JSC, Moscow
I.G.
X
Banque
NATIXIS BEIJING
I.G.
X
Établissement financier
NATIXIS BELGIQUE INVESTISSEMENTS
I.G.
X
Entreprise d’investissement
NATIXIS CANADA
I.G.
X
Établissement financier
NATIXIS COFICINE
I.G.
X
Société financière (audiovisuel)
Natixis Distribution, LLC (ex-Natixis Distribution, L.P.)
I.G.
X
Distribution
NATIXIS DUBAI
I.G.
X
Établissement financier
NATIXIS FINANCIAL PRODUCTS LLC
I.G.
X
Transactions sur contrats dérivés
NATIXIS FONCIERE SA
I.G.
X
Investissements immobiliers
Natixis Funding CORP
I.G.
X
Autre entreprise financière
Natixis Global Services (India) Private Limited
I.G.
X
Support-opérationnel
Natixis Holdings (Hong Kong) Limited
I.G.
X
Holding
NATIXIS HONG KONG
I.G.
X
Établissement financier
Natixis IM Canada Holdings Ltd
I.G.
X
Holding
Natixis IM innovation
I.G.
X
Gestion d’actifs
Natixis IM Korea Limited (NIMKL)
I.G.
X
Distribution
Natixis IM Mexico, S. de R.L de C.V.
I.G.
X
Gestion d’actifs
NATIXIS IMMO DÉVELOPPEMENT
I.G.
X
Promotion immobilière de logement
Natixis IM Participations 6
I.G.
X
Holding
NATIXIS INTEREPARGNE
I.G.
X
Tenue de comptes d’épargne salariale
Natixis Investment Managers
I.G.
X
Holding
Natixis Investment Managers Australia Pty Limited
I.G.
X
Distribution
Natixis Investment Managers HONG KONG LIMITED
I.G.
X
Gestion d’actifs
Natixis Investment Managers International
I.G.
X
Distribution
Natixis Investment Managers International Hong Kong Limited
I.G.
X
Gestion d’actifs
Natixis Investment Managers International succursale Italiana
I.G.
X
Distribution
Natixis Investment Managers INTERNATIONAL, LLC
I.G.
X
Distribution
Natixis Investment Managers International, Nederlands
I.G.
X
Distribution
Natixis Investment Managers International, Sucursal en Espana
I.G.
X
Distribution
Natixis Investment Managers International, Zweigniederlassung Deutschland
I.G.
X
Distribution
Natixis Investment Managers JAPAN CO., LTD
I.G.
X
Gestion d’actifs
Natixis Investment Managers Middle East
I.G.
X
Distribution
Natixis Investment Managers PARTICIPATIONS 1
I.G.
X
Holding
Natixis Investment Managers PARTICIPATIONS 3
I.G.
X
Holding
Natixis Investment Managers S.A, Zweignierderlaasung Deutschland
I.G.
X
Distribution
Natixis Investment Managers SA
I.G.
X
Distribution
Natixis Investment Managers SA, Belgian Branch
I.G.
X
Distribution
Natixis Investment Managers SECURITIES INVESTMENT CONSULTING Co. LTD
I.G.
X
Gestion d’actifs
Natixis Investment Managers Singapore Limited
I.G.
X
Gestion d’actifs
Natixis Investment Managers Switzerland Sarl
I.G.
X
Gestion d’actifs
Natixis Investment Managers U.S. Holdings, LLC
I.G.
X
Holding
Natixis Investment Managers UK (Funds) Limited (UK), LLC
I.G.
X
Support-opérationnel
Natixis Investment Managers UK Ltd
I.G.
X
Distribution
Natixis Investment Managers Uruguay SA
I.G.
X
Distribution
Natixis Investment Managers, LLC
I.G.
X
Holding
NATIXIS JAPAN SECURITIES CO, Ltd
I.G.
X
Établissement financier
NATIXIS LABUAN
I.G.
X
Établissement financier
NATIXIS LONDRES
I.G.
X
Établissement financier
NATIXIS MADRID
I.G.
X
Établissement financier
NATIXIS MARCO
I.G.
X
Entreprise d’investissement ‒ (prolongement d’activité)
NATIXIS MILAN
I.G.
X
Établissement financier
NATIXIS NEW YORK
I.G.
X
Établissement financier
NATIXIS NORTH AMERICA LLC
I.G.
X
Holding
Natixis Partners
I.G.
X
Conseil en fusions et acquisitions
Natixis Partners Iberia, SA
I.G.
X
Conseil en fusions et acquisitions
NATIXIS PFANDBRIEFBANK AG
I.G.
X
Établissement de crédit
NATIXIS PORTO
I.G.
X
Établissement financier
NATIXIS PRIVATE EQUITY
I.G.
X
Capital-investissement
NATIXIS REAL ESTATE CAPITAL LLC
I.G.
X
Financement immobilier
NATIXIS REAL ESTATE FEEDER SARL
I.G.
X
Entreprise d’investissement
NATIXIS REAL ESTATE HOLDINGS LLC
I.G.
X
Financement immobilier
NATIXIS SA
I.G.
X
Établissement de crédit
NATIXIS SECURITIES AMERICAS LLC
I.G.
X
Société de Bourse
Natixis Seoul
I.G.
X
Établissement financier
NATIXIS SHANGHAI
I.G.
X
Établissement financier
NATIXIS SINGAPOUR
I.G.
X
Établissement financier
Natixis Structured Inssuance
I.G.
X
Véhicule d’émission
NATIXIS STRUCTURED PRODUCTS LTD
I.G.
X
Véhicule d’émission
NATIXIS TAIWAN
I.G.
X
Établissement financier
NATIXIS TOKYO
I.G.
X
Établissement financier
Natixis TradEx Solutions
I.G.
X
Holding
NATIXIS TRUST
I.G.
X
Holding
Natixis US MTN Program LLC
I.G.
X
Véhicule d’émission
Natixis Wealth Management
I.G.
X
Établissement de crédit
Natixis Corporate and Investment Banking Luxembourg (ex-Natixis Wealth Management Luxembourg)
I.G.
X
Banque
NATIXIS Zweigniederlassung Deutschland
I.G.
X
Établissement financier
NAXICAP PARTNERS
I.G.
X
Gestion de FCPR
NIM-os Technologies Inc.
I.G.
X
Supports et digitales
NIM-os, LLC
I.G.
X
Supports et digitales
OSSIAM
I.G.
X
Gestion d’actifs
Ostrum AM (New)
I.G.
X
Gestion d’actifs
Ostrum AM US LLC
I.G.
X
Gestion d’actifs
Ostrum Asset Management Italia
I.G.
X
Gestion d’actifs
PURPLE FINANCE CLO 1
I.G.
X
Véhicule de Titrisation
PURPLE FINANCE CLO 2
I.G.
X
Véhicule de Titrisation
Saudi Arabia Investment Company
I.G.
X
Établissement financier
Seaport Strategic Property Program I Co-Investors, LLC
I.G.
X
Gestion d’actifs
SEVENTURE PARTNERS
I.G.
X
Gestion d’actifs
Solomon Partners Securities Company LLC (ex-Peter J. Solomon Securities Company LLC)
I.G.
X
Activité de brokerage
Solomon Partners, LP (ex-Peter J. Solomon Company LP)
I.G.
X
Conseil en fusions et acquisitions
SPG
I.G.
X
Sicav
SunFunder East Africa Ltd
I.G.
X
Société de gestion de dette privée
SunFunder Inc.
I.G.
X
Société de gestion de dette privée
TEORA
I.G.
X
Société de courtage d’assurance
The Azure Capital Trust
I.G.
X
Holding
Thematics Asset Management
I.G.
X
Gestion d’actifs
Vauban Infrastructure Partners
I.G.
X
Gestion d’actifs
VAUGHAN NELSON INVESTMENT MANAGEMENT, INC.
I.G.
X
Gestion d’actifs
VAUGHAN NELSON INVESTMENT MANAGEMENT, LP
I.G.
X
Gestion d’actifs
Vega Investment Managers
I.G.
X
Société de gestion d’OPCVM
Vermilion (Beijing) Advisory Company Limited
I.G.
X
Conseil en fusions et acquisitions
Vermilion Partners (Holdings) Limited
I.G.
X
Holding
Vermilion Partners (UK) Limited
I.G.
X
Holding
Vermilion Partners Limited
I.G.
X
Holding
Versailles
I.G.
X
Véhicule de titrisation
PôleAssurances
AAA ACTIONS AGRO ALIMENTAIRE
I.G.
X
OPCVM de placement d’assurance
ADIR
M.E.E.
X
Société d’assurance
ALLOCATION PILOTÉE ÉQUILIBRE C
I.G.
X
OPCVM de placement d’assurance
BPCE IARD (ex-ASSURANCES Banque Populaire IARD)
M.E.E.
X
Assurance dommages aux biens
BPCE Assurances
I.G.
X
Holding
BPCE Assurances IARD (ex-BPCE Assurances)
I.G.
X
Assurance dommages aux biens
BPCE Assurances PRODUCTION SERVICES
I.G.
X
Prestataires de services
BPCE LIFE
I.G.
X
Assurance vie
BPCE LIFE succursale France
I.G.
X
Assurance vie
BPCE Vie
I.G.
X
Assurance vie
DNCA INVEST NORDEN
I.G.
X
OPCVM de placement d’assurance
ECUREUIL VIE DÉVELOPPEMENT
M.E.E.
X
Courtage en assurance
FCT NA F ECO IMM II
I.G.
X
Fonds commun de titrisation
Fonds TULIP
I.G.
X
Placements d’assurance (Fonds de titrisation)
Fonds Vega Europe Convictions
I.G.
X
OPCVM de placement d’assurance
FRUCTIFONCIER
I.G.
X
Placements immobiliers d’assurance
Mirova EUROPE ENVIRONNEMENT C
I.G.
X
OPCVM de placement d’assurance
NA
I.G.
X
Holding
NAMI INVESTMENT
I.G.
X
Placements immobiliers d’assurance
Natixis ESG Dynamic Fund
I.G.
X
OPCVM de placement d’assurance
REAUMUR ACTIONS
I.G.
X
OPCVM de placement d’assurance
SCI DUO PARIS
M.E.E.
X
Gestion immobilière
SCPI IMMOB ÉVOLUTIF
I.G.
X
Placements immobiliers d’assurance
OPCI FRANCEUROPE IMMO
I.G.
X
OPCVM de placement d’assurance
SELECTIZ
I.G.
X
OPCVM de placement d’assurance
SELECTIZ PLUS FCP 4DEC
I.G.
X
OPCVM de placement d’assurance
SCPI Atlantique Mur Régions
I.G.
X
OPCVM de placement d’assurance
THEMATICS AI AND ROBOTICS
I.G.
X
OPCVM de placement d’assurance
Vega Euro Rendement FCP RC
I.G.
X
OPCVM de placement d’assurance
VEGA France Opportunité (Élite 1818)
I.G.
X
OPCVM de placement d’assurance
Pôle Paiements
BPCE PAYMENT SERVICES (ex-NATIXIS PAIEMENTS SOLUTION)
I.G.
X
Services bancaires
BPCE Payments (Ex-Shiva)
I.G.
X
Holding
BPH (ex NATIXIS PAIMENT HOLDING)
I.G.
X
Holding
XPOLLENS (ex-S-MONEY)
I.G.
X
Services de paiement
PAYPLUG ENTERPRISE
I.G.
X
Services de paiement
SWILE
M.E.E.
X
Services de paiement, Offre de titres de services et Services en ligne aux salariés
Autres
BPCE IMMO EXPLOITATION (ex-NATIXIS IMMO EXPLOITATION)
I.G.
X
Immobilier d’exploitation
III-4 – Sociétés locales d’Epargne
179 sociétés locales d’Epargne (SLE)
I.G.
X
Sociétariat
(1)
Méthode de consolidation prudentielle
I.G. Intégration Globale
M.E.E. Mise en équivalence
(2)
Entité traitée en activité abandonnée au 31 décembre 2023
LI1 – DIFFÉRENCES ENTRE LE PÉRIMÈTRE DE CONSOLIDATION COMPTABLE ET LE PÉRIMÈTRE DE CONSOLIDATION PRUDENTIELLE ET MISE EN CORRESPONDANCE DES CATÉGORIES DES ÉTATS FINANCIERS AVEC LES CATÉGORIES DE RISQUES RÉGLEMENTAIRES
Le tableau suivant présente les actifs et les passifs comptabilisés au bilan prudentiel du Groupe BPCE ventilés par type de risque règlementaire. La somme des montants ventilés n’est pas obligatoirement égale aux valeurs nettes comptables du périmètre prudentiel, certains éléments pouvant être soumis à des exigences de fonds propres au titre de plusieurs types de risque.
en millions d’euros
31/12/2023
a
b
c
d
e
f
g
Valeurs
comptables
telles que
déclarées dans
les états
financiers
publiés
Valeurs
comptables
selon le
périmètre de
consolidation
prudentielle
Valeurs comptables des éléments
Soumis au
cadre du
risque de
crédit
Soumis au
cadre du
risque de
crédit de
contrepartie
Soumis au
cadre des
titrisations
Soumis au
cadre du
risque de
marché
Non soumis à
des exigences
de fonds
propres ou
soumis à des
déductions des
fonds propres
VENTILATION PAR CATÉGORIE D’ACTIFS CONFORMÉMENT AU BILAN FIGURANT DANS LES ÉTATS FINANCIERS PUBLIÉS
1
Banques Centrales
152 669
152 768
152 768
-
-
-
-
2
Actifs financiers à la juste valeur par résultat
214 782
214 763
25 620
125 642
4 836
183 683
-
3
Actifs financiers à la JV par capitaux propres
48 073
48 294
48 294
-
592
-
-
4
Titres de dettes au coût amorti
26 373
26 413
26 413
-
2 016
-
-
5
Prêts et créances sur EC
108 631
108 207
106 982
1 225
-
-
-
6
Prêts et Créances sur Clientèle
839 457
839 636
837 492
2 145
1 578
22
-
7
Instruments dérivés de Couv. – JV positive
8 855
8 855
-
8 855
-
-
-
8
Écarts de réévaluation des portefeuilles couverts en taux
(2 626)
(2 626)
-
-
-
-
(2 626)
9
Placements des activités d’assurances
114 303
711
711
-
-
-
-
10
Participations ds les entreprises mises en équivalence
1 616
5 134
4 862
-
-
-
272
11
Immeubles de placement
717
717
717
-
-
-
-
12
Immobilisations corporelles
6 023
6 011
6 011
-
-
-
-
13
Immobilisations incorporelles
1 110
980
173
-
-
-
807
14
Écarts d’acquisition
4 224
4 173
-
-
-
-
4 173
15
Actifs d’impôts courants
829
832
832
-
-
-
-
16
Actifs d’impôts différés
4 575
4 250
2 636
-
-
-
1 614
17
Comptes de régularisation et actifs divers
14 529
14 562
14 562
-
-
-
-
18
Total des actifs
1 544 139
1 433 680
1 228 072
137 866
9 023
183 705
4 240
VENTILATION PAR CATÉGORIE DE PASSIFS CONFORMÉMENT AU BILAN FIGURANT DANS LES ÉTATS FINANCIERS PUBLIÉS
1
Banques Centrales
2
2
-
-
-
-
2
2
Passifs financiers à la juste valeur par résultat
204 064
199 083
642
139 141
642
161 705
36 736
3
Dettes représentées par un titre
292 598
292 616
-
-
-
-
292 612
4
Dettes envers les EC
79 634
76 833
-
8 647
-
-
68 186
5
Dettes envers la clientèle
711 658
716 017
-
1 217
-
44
714 800
6
Instruments dérivés de couverture – JV négative
14 973
14 923
-
-
-
-
14 923
7
Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux
159
159
-
-
-
-
159
8
Provisions
4 825
4 779
892
-
-
-
3 887
9
Passifs relatif aux contrats d’assurances
106 286
-
-
-
-
-
-
10
Passifs d’impôts courants
2 026
2 028
-
-
-
-
2 028
11
Passifs d’impôts différés
1 660
1 423
-
-
-
-
1 423
12
Comptes de régularisation et passifs divers
22 493
21 962
1 474
-
-
-
20 488
13
Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés
-
-
-
-
-
-
-
14
Dettes subordonnées
18 801
18 605
-
-
-
-
18 605
15
Capitaux propres – Part groupe
84 407
84 403
-
-
-
-
84 403
16
Capital et primes liées
29 031
29 031
-
-
-
-
29 031
17
Réserves consolidées
51 876
51 870
-
-
-
-
51 870
18
Gains et pertes comptabilisés directement en autre éléments du résultat global
698
699
-
-
-
-
699
19
Résultat de la période
2 804
2 804
-
-
-
-
2 804
20
Participations ne donnant pas le contrôle
553
845
-
-
-
-
845
21
Total des passifs
1 544 139
1 433 680
3 009
149 006
642
161 749
1 259 097
EU LI2 – PRINCIPALES SOURCES DE DIFFÉRENCES ENTRE LES MONTANTS D’EXPOSITION RÉGLEMENTAIRES ET LES VALEURS COMPTABLES DES ÉTATS FINANCIERS
Le tableau suivant présente le passage des valeurs comptables du périmètre prudentiel présentées par type de risque réglementaire vers le montant d’exposition pris en compte à des fins règlementaires.
en millions d’euros
31/12/2023
a
b
c
d
e
Total
Éléments soumis au
Cadre du risque
de crédit
Cadre des
titrisations
Cadre du risque
de crédit de
contrepartie
Cadre du risque
de marché
1
Valeur comptable des actifs selon le périmètre de consolidation prudentielle (selon le modèle EU LI1)
1 429 440
1 228 072
9 023
137 866
183 705
2
Valeur comptable des passifs selon le périmètre de consolidation prudentielle (selon le modèle EU LI1)
(174 583)
(3 009)
(642)
(149 006)
(161 749)
3
Montant total net selon le périmètre de consolidation prudentielle
1 254 857
1 225 064
8 381
(11 140)
21 956
4
Montants hors bilan
215 065
202 770
12 295
5
Différences de valorisation
(970)
(466)
-
(504)
6
Différences dues à des règles de compensation différentes, autres que celles déjà incluses dans la ligne 2
56 377
-
-
78 333
7
Différences dues à la prise en compte des provisions
10 669
10 669
-
-
8
Différences dues à l’utilisation de techniques d’atténuation du risque de crédit (ARC)
(7 584)
(7 584)
-
-
9
Différences dues aux facteurs de conversion du crédit
(80 814)
(80 814)
-
-
10
Différences dues aux titrisations avec transfert de risque
(192)
-
(192)
-
11
Autres différences
(32 865)
(22 527)
258
-
12
Montants d’exposition pris en compte à des fins réglementaires
1 414 544
1 327 112
20 742
66 689
Le tableau suivant est présenté au format de l’Annexe VI, règlement d’exécution (UE) no 1423/2013 de la commission du 20 décembre 2013. Par simplification, les libellés présentés ci-dessous sont ceux de l’Annexe VI, soit les libellés phasés.
en millions d’euros
31/12/2023
31/12/2022
a
b
a
b
Montants
Source basée sur
les numéros/
lettres de
référence du
bilan selon le
périmètre de
consolidation
réglementaire
Montants
Source basée sur
les numéros/
lettres de
référence du
bilan selon le
périmètre de
consolidation
réglementaire
FONDS PROPRES DE BASE DE CATÉGORIE 1 (CET1) : INSTRUMENTS ET RÉSERVES
1
Instruments de fonds propres et comptes des primes d’émission y afférents
29 031
4
28 678
4
2
Résultats non distribués
3 127
4
3 071
4
3
Autres éléments du résultat global accumulés (et autres réserves)
47 903
4
44 736
4
EU-3a
Fonds pour risques bancaires généraux
-
-
-
-
4
Montant des éléments éligibles visés à l’article 484, paragraphe 3, du CRR et comptes des primes d’émission y afférents soumis à exclusion progressive des CET1
-
-
-
-
5
Intérêts minoritaires (montant autorisé en CET1 consolidés)
205
5
164
5
EU-5a
Bénéfices intermédiaires, nets de toute charge et de tout dividende prévisible, ayant fait l’objet d’un contrôle indépendant
1 956
4
3 193
4
6
Fonds propres de base de catégorie 1 (CET1) avant ajustements réglementaires
82 221
-
79 842
-
FONDS PROPRES DE BASE DE CATÉGORIE 1 (CET1) : AJUSTEMENTS RÉGLEMENTAIRES
7
Corrections de valeur supplémentaires (montant négatif)
(970)
-
(869)
-
8
Immobilisations incorporelles (nettes des passifs d’impôt associés) (montant négatif)
(4 911)
2
(4 931)
2
10
Actifs d’impôt différé dépendant de bénéfices futurs à l’exclusion de ceux résultant de différences temporelles (nets des passifs d’impôt associés lorsque les conditions prévues à l’article 38, paragraphe 3, du CRR sont réunies) (montant négatif)
(799)
1
(896)
1
11
Réserves en juste valeur relatives aux pertes et aux gains générés par la couverture des flux de trésorerie des instruments financiers qui ne sont pas évalués à la juste valeur
(294)
-
(597)
-
12
Montants négatifs résultant du calcul des montants des pertes anticipées
(204)
-
(189)
-
13
Toute augmentation de valeur des capitaux propres résultant d’actifs titrisés (montant négatif)
-
-
-
-
14
Pertes ou gains sur passifs évalués à la juste valeur et qui sont liés à l’évolution de la qualité de crédit de l’établissement
(246)
-
(199)
-
15
Actifs de fonds de pension à prestations définies (montant négatif)
(79)
-
(99)
-
16
Détentions directes, indirectes et synthétiques, par un établissement, de ses propres instruments CET1 (montant négatif)
(0)
-
(8)
-
17
Détentions directes, indirectes et synthétiques d’instruments CET1 d’entités du secteur financier lorsqu’il existe une détention croisée avec l’établissement visant à accroître artificiellement les fonds propres de l’établissement (montant négatif)
-
-
-
-
18
Détentions directes, indirectes et synthétiques d’instruments CET1 d’entités du secteur financier dans lesquelles l’établissement ne détient pas d’investissement important (montant au-dessus du seuil de 10 %, net des positions courtes éligibles) (montant négatif)
-
-
-
-
19
Détentions directes, indirectes et synthétiques d’instruments CET1 d’entités du secteur financier dans lesquelles l’établissement détient un investissement important (montant au-dessus du seuil de 10 %, net des positions courtes éligibles) (montant négatif)
-
-
-
-
EU-20a
Montant des expositions aux éléments suivants qui reçoivent une pondération de 1 250 %, lorsque l’établissement a opté pour la déduction
-
-
-
-
EU-20b
•dont : participations qualifiées hors du secteur financier (montant négatif)
-
-
-
-
EU-20c
•dont : positions de titrisation (montant négatif)
-
-
-
-
EU-20d
•dont : positions de négociation non dénouées (montant négatif)
-
-
-
-
21
Actifs d’impôt différé résultant de différences temporelles (montant au-dessus du seuil de 10 %, net des passifs d’impôt associés lorsque les conditions prévues à l’article 38, paragraphe 3, du CRR sont réunies) (montant négatif)
-
-
-
-
22
Montant au-dessus du seuil de 17,65 % (montant négatif)
-
-
-
-
23
•dont : détentions directes, indirectes et synthétiques, par l’établissement, d’instruments CET1 d’entités du secteur financier dans lesquelles il détient un investissement important
-
-
-
-
24
Sans objet
-
-
-
-
25
•dont : actifs d’impôt différé résultant de différences temporelles
-
-
-
-
EU-25a
Pertes de l’exercice en cours (montant négatif)
-
-
-
-
EU-25b
Charges d’impôt prévisibles relatives à des éléments CET1, sauf si l’établissement ajuste dûment le montant des éléments CET1 dans la mesure où ces impôts réduisent le montant à concurrence duquel ces éléments peuvent servir à couvrir les risques ou pertes (montant négatif)
-
-
-
-
27
Déductions AT1 admissibles dépassant les éléments AT1 de l’établissement (montant négatif)
(22)
-
(22)
-
27a
Autres ajustements réglementaires
(3 449)
-
(2 367)
-
28
Total des ajustements réglementaires des fonds propres de base de catégorie 1 (CET1)
(10 975)
-
(10 177)
-
29
Fonds propres de base de catégorie 1 (CET1)
71 246
-
69 665
-
FONDS PROPRES ADDITIONNELS DE CATÉGORIE 1 (AT1) : INSTRUMENTS
30
Instruments de fonds propres et comptes des primes d’émission y afférents
-
-
-
-
33
Montant des éléments éligibles visés à l’article 484, paragraphe 4, du CRR et comptes des primes d’émission y afférents soumis à exclusion progressive des AT1
-
-
-
-
EU-33a
Montant des éléments éligibles visés à l’article 494 bis, paragraphe 1, du CRR soumis à exclusion progressive des AT1
-
-
-
-
EU-33b
Montant des éléments éligibles visés à l’article 494 ter, paragraphe 1, du CRR soumis à exclusion progressive des AT1
-
-
-
-
34
Fonds propres de catégorie 1 éligibles inclus dans les fonds propres consolidés AT1 (y compris intérêts minoritaires non inclus dans la ligne 5) émis par des filiales et détenus par des tiers
-
-
-
-
35
•dont : instruments émis par des filiales soumis à exclusion progressive
-
-
-
-
36
Fonds propres additionnels de catégorie 1 (AT1) avant ajustements réglementaires
-
-
-
-
FONDS PROPRES ADDITIONNELS DE CATÉGORIE 1 (AT1) : AJUSTEMENTS RÉGLEMENTAIRES
37
Détentions directes, indirectes et synthétiques, par un établissement, de ses propres instruments AT1 (montant négatif)
-
-
-
-
38
Détentions directes, indirectes et synthétiques d’instruments AT1 d’entités du secteur financier lorsqu’il existe une détention croisée avec l’établissement visant à accroître artificiellement les fonds propres de l’établissement (montant négatif)
-
-
-
-
40
Détentions directes, indirectes et synthétiques d’instruments AT1 d’entités du secteur financier dans lesquelles l’établissement détient un investissement important (net des positions courtes éligibles) (montant négatif)
(22)
-
(22)
-
42
Déductions T2 admissibles dépassant les éléments T2 de l’établissement (montant négatif)
-
-
-
-
42a
Autres ajustements réglementaires des fonds propres AT1
-
-
-
-
43
Total des ajustements réglementaires des fonds propres additionnels de catégorie 1 (AT1)
(22)
-
(22)
-
44
Fonds propres additionnels de catégorie 1 (AT1)
-
-
-
-
45
Fonds propres de catégorie 1 (T1 = CET1 + AT1)
71 246
-
69 665
-
FONDS PROPRES DE CATÉGORIE 2 (T2) : INSTRUMENTS
46
Instruments de fonds propres et comptes des primes d’émission y afférents
13 269
3
13 483
3
47
Montant des éléments éligibles visés à l’article 484, paragraphe 5, du CRR et des comptes des primes d’émission y afférents soumis à exclusion progressive des T2 conformément à l’article 486, paragraphe 4, du CRR
-
-
-
-
EU-47a
Montant des éléments éligibles visés à l’article 494 bis, paragraphe 2, du CRR soumis à exclusion progressive des T2
-
-
-
-
EU-47b
Montant des éléments éligibles visés à l’article 494 ter, paragraphe 2, du CRR soumis à exclusion progressive des T2
96
3
105
3
48
Instruments de fonds propres éligibles inclus dans les fonds propres consolidés T2 (y compris intérêts minoritaires et instruments AT1 non inclus dans les lignes 5 ou 34) émis par des filiales et détenus par des tiers
-
-
-
-
50
Ajustements pour risque de crédit
611
-
889
-
51
Fonds propres de catégorie 2 (T2) avant ajustements réglementaires
13 976
-
14 478
-
FONDS PROPRES DE CATÉGORIE 2 (T2) : AJUSTEMENTS RÉGLEMENTAIRES
52
Détentions directes, indirectes et synthétiques, par un établissement, de ses propres instruments et emprunts subordonnés T2 (montant négatif)
(25)
-
(25)
-
53
Détentions directes, indirectes et synthétiques d’instruments et emprunts subordonnés T2 d’entités du secteur financier lorsqu’il existe une détention croisée avec l’établissement visant à accroître artificiellement les fonds propres de l’établissement (montant négatif)
-
-
-
-
54
Détentions directes, indirectes et synthétiques d’instruments et d’emprunts subordonnés T2 d’entités du secteur financier dans lesquelles l’établissement ne détient pas d’investissement important (montant au-dessus du seuil de 10 %, net des positions courtes éligibles) (montant négatif)
-
-
-
-
55
Détentions directes, indirectes et synthétiques, par l’établissement, d’instruments et d’emprunts subordonnés T2 d’entités du secteur financier dans lesquelles l’établissement détient un investissement important (net des positions courtes éligibles) (montant négatif)
(1 786)
-
(1 693)
-
EU-56a
Déductions admissibles d’engagements éligibles dépassant les éléments d’engagements éligibles de l’établissement (montant négatif)
-
-
-
-
EU-56b
Autres ajustements réglementaires des fonds propres T2
-
-
-
-
57
Total des ajustements réglementaires des fonds propres de catégorie 2 (T2)
(1 811)
-
(1 718)
-
58
Fonds propres de catégorie 2 (T2)
12 165
-
12 759
-
59
Total des fonds propres (TC = T1 + T2)
83 411
-
82 424
-
60
Montant total d’exposition au risque
457 606
-
460 858
-
RATIOS ET EXIGENCES DE FONDS PROPRES, Y COMPRIS LES COUSSINS
61
Fonds propres de base de catégorie 1 (CET1)
15,57 %
-
15,12 %
-
62
Fonds propres de catégorie 1
15,57 %
-
15,12 %
-
63
Total des fonds propres
18,23 %
-
17,88 %
-
64
Exigences globales de fonds propres CET1 de l’établissement
9,60 %
-
9,15 %
-
65
•dont : exigence de coussin de conservation de fonds propres
2,50 %
-
2,50 %
-
66
•dont : exigence de coussin de fonds propres contracyclique
0,47 %
-
0,03 %
-
67
•dont : exigence de coussin pour le risque systémique
0,00 %
-
0,00 %
-
EU-67a
•dont : exigence de coussin pour établissement d’importance systémique mondiale (EISm) ou pour autre établissement d’importance systémique (autre EIS)
1,00 %
-
1,00 %
-
68
Fonds propres de base de catégorie 1 (en pourcentage du montant d’exposition au risque) disponibles après le respect des exigences minimales de fonds propres
8,07 %
-
9,12 %
-
MONTANTS INFÉRIEURS AUX SEUILS POUR DÉDUCTION (AVANT PONDÉRATION)
72
Détentions directes et indirectes de fonds propres et d’engagements éligibles d’entités du secteur financier dans lesquelles l’établissement ne détient pas d’investissement important (montant en dessous du seuil de 10 %, net des positions courtes éligibles)
947
-
1 152
-
73
Détentions directes et indirectes, par l’établissement, d’instruments CET1 d’entités du secteur financier dans lesquelles l’établissement détient un investissement important (montant en dessous du seuil de 17,65 %, net des positions courtes éligibles)
2 441
-
2 403
-
75
Actifs d’impôt différé résultant de différences temporelles (montant en dessous du seuil de 17,65 %, net des passifs d’impôt associés lorsque les conditions prévues à l’article 38, paragraphe 3, du CRR sont réunies)
2 636
-
2 951
-
PLAFONDS APPLICABLES LORS DE L’INCLUSION DE PROVISIONS DANS LES FONDS PROPRES DE CATÉGORIE 2
76
Ajustements pour risque de crédit inclus dans les T2 eu égard aux expositions qui relèvent de l’approche standard (avant application du plafond)
-
-
-
-
77
Plafond pour l’inclusion des ajustements pour risque de crédit dans les T2 selon l’approche standard
1 954
-
1 989
-
78
Ajustements pour risque de crédit inclus dans les T2 eu égard aux expositions qui relèvent de l’approche fondée sur les notations internes (avant application du plafond)
611
-
889
-
79
Plafond pour l’inclusion des ajustements pour risque de crédit dans les T2 selon l’approche fondée sur les notations internes
1 115
-
1 122
-
INSTRUMENTS DE FONDS PROPRES SOUMIS À EXCLUSION PROGRESSIVE (APPLICABLE ENTRE LE 1ER JANVIER 2014 ET LE 1ER JANVIER 2022 UNIQUEMENT)
80
Plafond actuel applicable aux instruments CET1 soumis à exclusion progressive
-
-
-
-
81
Montant exclu des CET1 en raison du plafond (dépassement du plafond après remboursements et échéances)
-
-
-
-
82
Plafond actuel applicable aux instruments AT1 soumis à exclusion progressive
-
-
-
-
83
Montant exclu des AT1 en raison du plafond (dépassement du plafond après remboursements et échéances)
-
-
-
-
84
Plafond actuel applicable aux instruments T2 soumis à exclusion progressive
-
-
-
-
85
Montant exclu des T2 en raison du plafond (dépassement du plafond après remboursements et échéances)
10
-
10
-
en millions d’euros
31/12/2023
Bâle III
31/12/2022
Bâle III phasé
Instruments de fonds propres AT1 non éligibles mais bénéficiant d’une clause d’antériorité
-
-
Détentions d’instruments AT1 d’entités du secteur financier détenues à plus de 10 %
-
-
Ajustements transitoires applicables aux fonds propres AT1
-
-
FONDS PROPRES ADDITIONNELS DE CATÉGORIE 1 (AT1)
-
-
Le détail des instruments de dettes reconnus en fonds propres de catégorie 1, ainsi que leurs caractéristiques, telles que requises par le règlement d’exécution no 1423/2013 sont publiés à l’adresse suivante : https://groupebpce.com/investisseurs/resultats-et-publications/pilier-iii.
en millions d’euros
31/12/2023
Bâle III
31/12/2022
Bâle III
Instruments de fonds propres Tier 2 éligibles
13 269
13 483
Propres instruments de Tier 2
(25)
(25)
Instruments de fonds propres Tier 2 non éligibles mais bénéficiant d’une clause d’antériorité*
96
105
Détentions d’instruments Tier 2 d’entités du secteur financier détenues à plus de 10 %
(1 786)
(1 693)
Ajustements transitoires applicables aux fonds propres de catégorie 2
-
-
Excédent de provision par rapport aux pertes attendues
611
889
FONDS PROPRES DE CATÉGORIE 2 (TIER 2)
12 165
12 759
Émetteur
Date
d’émission
Date
d’échéance
Devise
Encours en
devise d’origine
(en millions)
Encours
(en millions d’euros)
Encours net
prudentiel
(en millions d’euros)
BPCE
21/01/2014
21/07/2024
USD
1 500
1 358
151
BPCE
16/04/2014
16/04/2029
GBP
750
865
865
BPCE
25/07/2014
25/06/2026
EUR
350
350
174
BPCE
25/07/2014
25/06/2026
EUR
525
525
261
BPCE
11/07/2014
11/07/2024
USD
800
724
77
BPCE
15/09/2014
15/03/2025
USD
1 250
1 132
273
BPCE
30/09/2014
30/09/2024
EUR
410
410
62
BPCE
30/01/2015
30/01/2025
JPY
27 200
175
38
BPCE
30/01/2015
30/01/2025
JPY
13 200
85
18
BPCE
17/02/2015
17/02/2027
EUR
240
240
149
BPCE
17/02/2015
17/02/2027
EUR
371
371
232
BPCE
24/03/2015
12/03/2025
EUR
375
375
90
BPCE
17/04/2015
17/04/2035
USD
270
244
244
BPCE
29/04/2015
17/04/2035
USD
100
91
91
BPCE
29/04/2015
17/04/2035
USD
30
27
27
BPCE
01/06/2015
01/06/2045
USD
130
118
118
BPCE
29/09/2015
29/09/2025
CHF
50
54
19
BPCE
11/12/2015
11/12/2025
JPY
25 100
161
63
BPCE
11/12/2015
11/12/2025
JPY
500
3
1
BPCE
17/03/2016
17/03/2031
EUR
60
60
60
BPCE
17/03/2016
17/03/2036
USD
150
136
136
BPCE
01/04/2016
01/04/2026
USD
750
679
306
BPCE
22/04/2016
22/04/2026
EUR
750
750
346
BPCE
03/05/2016
03/05/2046
USD
200
181
181
BPCE
19/07/2016
19/07/2026
EUR
696
696
355
BPCE
13/07/2016
13/07/2026
JPY
17 300
111
56
BPCE
13/10/2021
13/01/2042
EUR
900
900
900
BPCE
13/10/2021
13/10/2046
EUR
850
850
850
BPCE
19/10/2021
19/10/2042
USD
750
679
679
BPCE
19/10/2021
19/10/2032
USD
1 000
905
905
BPCE
01/12/2021
30/11/2032
GBP
500
577
577
BPCE
16/12/2021
16/12/2031
JPY
74 600
479
479
BPCE
16/12/2021
16/12/2036
JPY
5 800
37
37
BPCE
14/01/2022
14/01/2037
USD
800
724
724
BPCE
02/02/2022
02/02/2034
EUR
1 000
1 000
1 000
BPCE
02/03/2022
02/03/2032
EUR
500
500
500
BPCE
07/07/2022
07/07/2032
JPY
26 600
171
171
BPCE
15/12/2022
15/12/2032
JPY
8 400
54
54
BPCE
25/01/2023
25/01/2025
EUR
1 500
1 500
1 500
BPCE
01/06/2023
01/06/2033
EUR
500
500
500
TOTAL
18 797
13 269
Le détail des instruments de dettes reconnus en fonds propres de catégorie 2, ainsi que leurs caractéristiques, telles que requises par le règlement d’exécution no 1423/2013 sont publiés à l’adresse suivante : https://groupebpce.com/investisseurs/resultats-et-publications/pilier-iii.
EU CCYB1 – RÉPARTITION GÉOGRAPHIQUE DES EXPOSITIONS DE CRÉDIT UTILISÉES DANS LE CALCUL DU COUSSIN DE FONDS PROPRES CONTRACYCLIQUE
en millions d’euros
31/12/2023
a
b
c
d
e
f
g
h
i
j
k
l
m
Expositions
générales de crédit
Expositions de crédit
pertinentes – risque
de marché
Expo-
sitions
de titris-
ation
Valeur
exposée
au
risque
pour le
porte-
feuille
bancaire
Valeur
d’expo-
sition
totale
Exigences de fonds propres
Risques
pondérés
Pondé-
rations
des
exigences
de fonds
propres
(en %)
Taux de
coussin
contra-
cyclique
(en %)
Valeur
exposée
au
risque
selon
l’approche
standard
Valeur
exposée
au
risque
selon
l’approche
NI
Somme
des
positions
longues
et
courtes
des
expo-
sitions
relevant
du
porte-
feuille
de
négo-
ciation
pour
l’approche
standard
Valeur
des
expo-
sitions
du
porte-
feuille
de
négo-
ciation
pour les
modèles
internes
Expo-
sitions
au
risque
de
crédit
perti-
nentes –
risque
de
crédit
Expo-
sitions
de
crédit
perti-
nentes –
risque
de
marché
Expo-
sitions
de
crédit
perti-
nentes –
positions
de
titrisation
dans le
porte-
feuille
hors
négo-
ciation
Total
010
VENTILATION PAR PAYS
Australie
67
2 060
26
0
582
2 735
77
0
8
85
1 064
0,29 %
1,00 %
Bulgarie
0
2
-
-
-
2
0
-
-
0
0
0,00 %
2,00 %
Chypre
0
12
-
-
-
12
0
-
-
0
2
0,00 %
0,50 %
République Tchèque
6
10
0
-
-
17
1
0
-
1
8
0,00 %
2,00 %
Allemagne
1 018
2 110
351
2 306
919
6 703
142
19
16
178
2 221
0,60 %
0,75 %
Danemark
251
165
16
74
-
506
24
1
-
25
313
0,08 %
2,50 %
Estonie
4
0
25
-
-
29
0
-
-
0
4
0,00 %
1,50 %
France
155 187
655 152
4 119
6 384
5 724
826 565
24 315
48
117
24 480
305 998
83,11 %
0,50 %
Royaume-Uni
812
8 096
215
79
891
10 093
285
7
11
303
3 792
1,03 %
2,00 %
Hong Kong
37
3 257
32
-
177
3 503
85
1
4
90
1 121
0,30 %
1,00 %
Croatie
3
18
3
-
-
23
1
-
-
1
10
0,00 %
1,00 %
Irlande
349
3 853
186
3
695
5 086
91
12
10
113
1 407
0,38 %
1,00 %
Islande
-
50
-
-
-
50
1
-
-
1
14
0,00 %
2,00 %
Lituanie
0
1
6
-
-
7
0
-
-
0
0
0,00 %
1,00 %
Luxembourg
1 550
8 462
81 294
686
793
92 785
491
6
7
505
6 307
1,71 %
0,50 %
Pays-Bas
1 830
4 032
222
506
1 209
7 799
189
14
39
241
3 018
0,82 %
1,00 %
Norvège
119
447
17
1
-
584
17
1
-
18
222
0,06 %
2,50 %
Roumanie
10
10
-
-
-
20
1
-
-
1
11
0,00 %
1,00 %
Suède
86
350
17
23
-
477
23
1
-
24
301
0,08 %
2,00 %
Slovaquie
18
75
1
0
-
94
3
0
-
3
43
0,01 %
1,50 %
Slovénie
2
0
-
-
-
3
0
-
-
0
2
0,00 %
0,50 %
Autres pays pondérés à 0 %
21 075
61 175
4 890
2 686
9 712
99 537
3 176
61
150
3 387
42 341
11,50 %
0,00 %
020
TOTAL
182 424
749 338
91 418
12 748
20 701
1 056 629
28 924
170
362
29 456
368 199
100,00 %
en millions d’euros
31/12/2022
a
b
c
d
e
f
g
h
i
j
k
l
m
Expositions
générales de crédit
Expositions de crédit
pertinentes – risque
de marché
Expo-
sitions
de
titrisation
Valeur
exposée
au
risque
pour le
porte-
feuille
hors
négo-
ciation
Valeur
d’expo-
sition
totale
Exigences de fonds propres
Montants
d’expo-
sition
pondérés
Pondé-
rations
des
exigences
de fonds
propres
(en %)
Taux de
coussin
contra-
cyclique
(en %)
Valeur
exposée
au
risque
selon
l’approche
standard
Valeur
exposée
au
risque
selon
l’approche
NI
Somme
des
positions
longues
et
courtes
des
expo-
sitions
relevant
du
porte-
feuille
de
négo-
ciation
pour
l’approche
standard
Valeur
des
expo-
sitions
du
porte-
feuille
de
négo-
ciation
pour les
modèles
internes
Expo-
sitions
au
risque
de
crédit
perti-
nentes –
risque
de
crédit
Expo-
sitions
de
crédit
perti-
nentes –
risque
de
marché
Expo-
sitions
de
crédit
perti-
nentes –
positions
de
titrisation
dans le
porte-
feuille
hors
négo-
ciation
Total
010
VENTILATION PAR PAYS
Bulgarie
0
2
0
0
0
2
0
0
0
0
0
0,00 %
1,00 %
République Tchèque
14
11
0
0
0
25
1
0
0
1
16
0,00 %
1,50 %
Danemark
252
88
12
0
0
352
22
0
0
23
283
0,08 %
2,00 %
Estonie
0
3
0
0
0
4
0
0
0
0
4
0,00 %
1,00 %
Royaume-Uni
1 206
7 722
166
43
1587
10 725
314
6
20
339
4 234
1,15 %
1,00 %
Hong Kong
264
2 337
29
0
208
2 838
83
1
3
87
1 084
0,29 %
1,00 %
Islande
0
1
0
0
0
1
0
0
0
0
0
0,00 %
2,00 %
Luxembourg
2 109
7 925
44 798
176
505
55 513
437
3
4
444
5 552
1,51 %
0,50 %
Norvège
336
381
24
0
0
741
26
1
0
27
334
0,09 %
2,00 %
Roumanie
12
11
0
0
0
23
1
0
0
1
14
0,00 %
0,50 %
Suède
93
173
33
0
0
299
12
2
0
14
172
0,05 %
1,00 %
Slovaquie
10
6
3
29
0
48
1
0
0
1
9
0,00 %
1,00 %
Autres pays pondérés à 0 %
176 847
700 846
10 307
14 548
20 133
922 680
28 059
134
326
28 519
356 489
96,82 %
2,00 %
020
TOTAL
181 143
719 506
55 371
14 798
22 433
993 251
28 957
145
353
29 455
368 191
100,00 %
en millions d’euros
a
b
c
d
e
EU e1
EU e2
f
g
h
31/12/2023
Catégorie de risque
AVA de catégorie —
Incertitude d’évaluation
AVA de
catégorie
totale
après
diversi-
fication
Dont : Total
approche
principale
dans le
portefeuille
de
négociation
Dont : Total
approche
principale
dans le
portefeuille
bancaire
AVA de catégorie
Actions
Taux
d’intérêt
Change
Crédit
Matières
premières
AVA
relatives
aux écarts
de crédit
constatés
d’avance
AVA
relatives
aux coûts
d’investis-
sement et
de finance-
ment
1
Incertitude sur les prix du marché
564
42
4
81
2
44
55
397
108
289
3
Coûts de liquidation
112
36
4
113
1
35
-
150
83
67
4
Positions concentrées
78
5
2 169
43
-
-
-
129
71
59
5
Résiliation anticipée
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
6
Risque lié au modèle
89
7
28
35
-
57
-
108
99
9
7
Risque opérationnel
34
5
0
15
0
-
-
54
13
42
10
Frais administratifs futurs
28
44
17
39
3
-
-
131
130
1
11
TOTAL DES CORRECTIONS DE VALEUR SUPPLÉMENTAIRES (AVA)
970
504
466
en millions d’euros
a
b
c
d
e
EU e1
EU e2
f
g
h
31/12/2022
Catégorie de risque
AVA de catégorie —
Incertitude d’évaluation
AVA de
catégorie
totale
après
diversi-
fication
Dont : Total
approche
principale
dans le
portefeuille
de
négociation
Dont : Total
approche
principale
dans le
portefeuille
bancaire
AVA de catégorie
Actions
Taux
d’intérêt
Change
Crédit
Matières
premières
AVA
relatives
aux écarts
de crédit
constatés
d’avance
AVA
relatives
aux coûts
d’investis-
sement et
de finance-
ment
1
Incertitude sur les prix du marché
132
16
5
286
1
47
37
262
62
200
3
Coûts de liquidation
177
16
11
92
-
47
-
172
49
123
4
Positions concentrées
131
-
-
3
-
-
-
134
132
2
5
Résiliation anticipée
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
6
Risque lié au modèle
52
8
29
27
-
56
-
86
78
8
7
Risque opérationnel
22
2
1
19
-
-
-
43
8
35
10
Frais administratifs futurs
19
136
5
9
2
-
-
170
170
-
11
TOTAL DES CORRECTIONS DE VALEUR SUPPLÉMENTAIRES (AVA)
869
500
369
Le ratio de levier rapporte les fonds propres Tier 1 à une exposition calculée trimestriellement à partir du bilan et du hors bilan évalués selon une approche prudentielle. Les instruments dérivés et les opérations de pension font l’objet de retraitements spécifiques. Les engagements donnés se voient affecter d’un facteur de conversion conformément à l’article 429 paragraphe 7, du CRR2.
en millions d’euros
Expositions aux fins du ratio de levier
en vertu du CRR
a
b
31/12/2023
31/12/2022
EXPOSITIONS AU BILAN (EXCEPTÉ DÉRIVÉS ET OFT)
1
Éléments inscrits au bilan (dérivés et OFT exclus, mais sûretés incluses)
1 298 113
1 273 563
2
Rajout du montant des sûretés fournies pour des dérivés, lorsqu’elles sont déduites des actifs du bilan selon le référentiel comptable applicable
-
-
3
(Déduction des créances comptabilisées en tant qu’actifs pour la marge de variation en espèces fournie dans le cadre de transactions sur dérivés)
(9 958)
(12 134)
4
(Ajustement pour les titres reçus dans le cadre d’opérations de financement sur titres qui sont comptabilisés en tant qu’actifs)
-
-
5
(Ajustements pour risque de crédit général des éléments inscrits au bilan)
-
-
6
(Montants d’actifs déduits lors de la détermination des fonds propres de catégorie 1)
(7 446)
(7 707)
7
Total des expositions au bilan (excepté dérivés et OFT)
1 280 710
1 253 723
EXPOSITIONS SUR DÉRIVÉS
8
Coût de remplacement de toutes les transactions dérivées SA-CCR (c’est-à-dire net des marges de variation en espèces éligibles)
15 321
17 554
EU-8a
Dérogation pour dérivés : contribution des coûts de remplacement selon l’approche standard simplifiée
-
-
9
Montants de majoration pour l’exposition future potentielle associée à des opérations sur dérivés SA-CCR
25 986
25 644
EU-9a
Dérogation pour dérivés : Contribution de l’exposition potentielle future selon l’approche standard simplifiée
-
-
EU-9b
Exposition déterminée par application de la méthode de l’exposition initiale
-
-
10
(Jambe CCP exemptée des expositions sur transactions compensées pour des clients) (SA-CCR)
-
-
EU-10a
(Jambe CCP exemptée des expositions sur transactions compensées pour des clients) (approche standard simplifiée)
-
-
EU-10b
(Jambe CCP exemptée des expositions sur transactions compensées pour des clients (méthode de l’exposition initiale)
-
-
11
Valeur notionnelle effective ajustée des dérivés de crédit vendus
45 199
37 945
12
(Différences notionnelles effectives ajustées et déductions des majorations pour les dérivés de crédit vendus)
(42 495)
(34 268)
13
Expositions totales sur dérivés
44 011
46 875
EXPOSITIONS SUR OPÉRATIONS DE FINANCEMENT SUR TITRES (OFT)
14
Actifs OFT bruts (sans prise en compte de la compensation) après ajustement pour les transactions comptabilisées en tant que ventes
83 437
68 930
15
(Valeur nette des montants en espèces à payer et à recevoir des actifs OFT bruts)
-
-
16
Exposition au risque de crédit de la contrepartie pour les actifs OFT
8 396
8 997
EU-16a
Dérogation pour OFT : Exposition au risque de crédit de contrepartie conformément à l’article 429 sexies, paragraphe 5, et à l’article 222 du CRR
-
-
17
Expositions lorsque l’établissement agit en qualité d’agent
-
-
EU-17a
(Jambe CCP exemptée des expositions sur OFT compensées pour des clients)
-
-
18
Expositions totales sur opérations de financement sur titres
91 833
77 927
AUTRES EXPOSITIONS DE HORS BILAN
19
Expositions de hors bilan en valeur notionnelle brute
214 747
220 917
20
(Ajustements pour conversion en montants de crédit équivalents)
(118 086)
(121 686)
21
(Provisions générales déduites lors de la détermination des fonds propres de catégorie 1 et provisions spécifiques associées aux expositions de hors bilan)
-
-
22
Expositions de hors bilan
96 661
99 231
EXPOSITIONS EXCLUES
EU-22a
(Expositions exclues de la mesure de l’exposition totale en vertu de l’article 429 bis, paragraphe 1, point c), du CRR)
(4 028)
(4 028)
EU-22b
(Expositions exemptées en vertu de l’article 429 bis, paragraphe 1, point j), du CRR (au bilan et hors bilan))
(95 726)
(85 047)
EU-22c
(Exclusions d’expositions de banques (ou unités de banques) publiques de développement – Investissements publics)
-
-
EU-22d
(Exclusions d’expositions de banques (ou unités de banques) publiques de développement – Prêts incitatifs)
-
-
EU-22e
(Exclusions d’expositions découlant du transfert de prêts incitatifs par des banques (ou unités de banques) qui ne sont pas des banques publiques de développement)
-
-
EU-22f
(Exclusions de parties garanties d’expositions résultant de crédits à l’exportation)
-
-
EU-22g
(Exclusions de sûretés excédentaires déposées auprès d’agents tripartites)
-
-
EU-22h
(Exclusions de services liés aux DCT fournis par les établissements/DCT, en vertu de l’article 429 bis, paragraphe 1, point o), du CRR)
-
-
EU-22i
(Exclusions de services liés aux DCT fournis par des établissements désignés, en vertu de l’article 429 bis, paragraphe 1, point p), du CRR)
-
-
EU-22j
(Réduction de la valeur d’exposition des crédits de préfinancement ou intermédiaires)
-
-
EU-22k
(Total des expositions exemptées)
(99 754)
(89 075)
FONDS PROPRES ET MESURE DE L’EXPOSITION TOTALE
23
Fonds propres de catégorie 1
71 246
69 665
24
Mesure de l’exposition totale
1 413 461
1 388 681
RATIO DE LEVIER
25
Ratio de levier (en %)
5,04 %
5,02 %
EU-25
Ratio de levier (hors incidence de l’exemption des investissements publics et des prêts incitatifs) (en %)
5,04 %
5,02 %
25a
Ratio de levier (hors incidence de toute exemption temporaire de réserves de banque centrale applicable) (en %)
5,04 %
5,02 %
26
Exigence réglementaire de ratio de levier minimal (en %)
3,00 %
3,00 %
27
Exigence de coussin lié au ratio de levier (en %)
0,50 %
0,00 %
EU-27a
Exigence de ratio de levier global (en %)
3,50 %
3,00 %
CHOIX DES DISPOSITIONS TRANSITOIRES ET EXPOSITIONS PERTINENTES
EU-27b
Choix en matière de dispositions transitoires pour la définition de la mesure des fonds propres
-
-
PUBLICATION DES VALEURS MOYENNES
28
Moyenne des valeurs quotidiennes des actifs OFT bruts, après ajustement pour les transactions comptabilisées en tant que ventes et net des montants en espèces à payer et à recevoir correspondants
107 059
89 378
29
Valeur de fin de trimestre des actifs OFT bruts, après ajustement pour les transactions comptabilisées en tant que ventes et net des montants en espèces à payer et à recevoir correspondants
83 437
68 930
30
Mesure de l’exposition totale (en incluant l’incidence de toute exemption temporaire de réserves de banque centrale applicable) intégrant les valeurs moyennes des actifs OFT bruts de la ligne 28 (après ajustement pour transactions comptabilisées en tant que vente et net des montants en espèces à payer et à recevoir correspondants)
1 437 083
1 409 128
30a
Mesure de l’exposition totale (hors incidence de toute exemption temporaire de réserves de banque centrale applicable) intégrant les valeurs moyennes des actifs OFT bruts de la ligne 28 (après ajustement pour transactions comptabilisées en tant que vente et net des montants en espèces à payer et à recevoir correspondants)
1 437 083
1 409 128
31
Ratio de levier (en incluant l’incidence de toute exemption temporaire de réserves de banque centrale applicable) intégrant les valeurs moyennes des actifs OFT bruts de la ligne 28 (après ajustement pour transactions comptabilisées en tant que vente et net des montants en espèces à payer et à recevoir correspondants)
4,96 %
4,94 %
31a
Ratio de levier (hors incidence de toute exemption temporaire de réserves de banque centrale applicable) intégrant les valeurs moyennes des actifs OFT bruts de la ligne 28 (après ajustement pour transactions comptabilisées en tant que vente et net des montants en espèces à payer et à recevoir correspondants)
4,96 %
4,94 %
EU LR3 – LRSPL : VENTILATION DES EXPOSITIONS AU BILAN (EXCEPTÉ DÉRIVÉS, OFT ET EXPOSITIONS EXEMPTÉES)
en millions d’euros
a
b
31/12/2023
31/12/2022
Expositions aux fins
du ratio de levier en
vertu du CRR
Expositions aux fins
du ratio de levier en
vertu du CRR
EU-1
TOTAL DES EXPOSITIONS AU BILAN (EXCEPTÉ DÉRIVÉS, OFT ET EXPOSITIONS EXEMPTÉES), DONT :
1 188 895
1 172 480
EU-2
Expositions du portefeuille de négociation
64 854
61 189
EU-3
Expositions du portefeuille bancaire, dont :
1 124 042
1 111 291
EU-4
Obligations garanties
2 405
1 041
EU-5
Expositions considérées comme souveraines
225 360
252 826
EU-6
Expositions aux gouvernements régionaux, banques multilatérales de développement, organisations internationales et entités du secteur public non considérés comme des emprunteurs souverains
61 740
61 554
EU-7
Établissements
15 906
13 662
EU-8
Expositions garanties par une hypothèque sur un bien immobilier
427 914
407 317
EU-9
Expositions sur la clientèle de détail
115 247
117 038
EU-10
Entreprises
197 892
191 326
EU-11
Expositions en défaut
19 049
18 100
EU-12
Autres expositions (notamment actions, titrisations et autres actifs ne correspondant pas à des obligations de crédit)
58 529
48 427
EU INS2 — CONGLOMÉRATS FINANCIERS – INFORMATIONS SUR LES FONDS PROPRES ET LE RATIO D’ADÉQUATION DES FONDS PROPRES
en millions d’euros
a
b
c
d
e
31/12/2023
30/09/2023
30/06/2023
31/03/2023
31/12/2022
FONDS PROPRES ET ENGAGEMENTS ÉLIGIBLES, RATIOS ET COMPOSANTES DU GROUPE DE RÉSOLUTION
1
Fonds propres et engagements éligibles (en TLAC)
116 207
112 817
114 584
112 989
109 503
2
Risques pondérés (RWA)
457 606
456 993
460 589
462 988
460 858
3
Ratio TLAC (en pourcentage des RWA)
25,39 %
24,69 %
24,88 %
24,40 %
23,76 %
4
Mesure de l’exposition aux fins du ratio de levier
1 413 461
1 414 525
1 392 680
1 388 080
1 388 681
5
Ratio TLAC (en pourcentage de l’exposition de levier)
8,22 %
7,98 %
8,23 %
8,14 %
7,89 %
6a
L’exemption de la subordination permise par l’article 72 ter, paragraphe 4, du règlement (UE) no 575/2013 s’applique-t-elle ? (exemption de 5 %)
n.a
n.a
n.a
n.a
n.a
6b
Montant agrégé d’instruments d’engagements éligibles non subordonnés autorisés si l’exemption de la subordination permise par l’article 72 ter, paragraphe 3, du règlement (UE) no 575/2013 est appliquée (exemption de 3,5 % max.)
n.a
n.a
n.a
n.a
n.a
6c
Si une exemption de la subordination plafonnée s’applique en vertu de l’article 72 ter, paragraphe 3, du règlement (UE) no 575/2013, le montant de financement émis d’un rang égal aux engagements exclus et qui est comptabilisé à la ligne 1, divisé par le financement émis d’un rang égal aux engagements exclus et qui serait comptabilisé à la ligne 1 si aucun plafond n’était appliqué (en %)
n.a
n.a
n.a
n.a
n.a
NB
: Dans le cadre de l’analyse de sa résolvabilité, le Groupe BPCE a choisi de renoncer à la possibilité prévue par l’article 72ter(3) de CRR d’utiliser de la dette senior préférée pour le respect du TLAC et du MREL subordonné
en millions d’euros
31/12/2023
b
Exigence en matière de
fonds propres et
d’engagements éligibles
applicables aux EISm (TLAC)
1
Fonds propres de base de catégorie 1 (CET1)
71 246
2
Fonds propres additionnels de catégorie 1 (AT1)
-
6
Fonds propres de catégorie 2 (T2)
12 165
11
Fonds propres éligibles TLAC
83 411
12
Instruments d’engagements éligibles émis directement par l’entité de résolution qui sont subordonnés à des engagements exclus (ne bénéficiant pas de la clause d’antériorité)
23 124
EU-12a
Instruments d’engagements éligibles émis par d’autres entités au sein du groupe de résolution qui sont subordonnés à des engagements exclus (ne bénéficiant pas de la clause d’antériorité)
-
EU-12b
Instruments d’engagements éligibles subordonnés à des engagements exclus émis avant le 27 juin 2019 (subordonnés bénéficiant de la clause d’antériorité)
5 758
EU-12c
Instruments de fonds propres de catégorie 2 ayant une échéance résiduelle d’au moins un an, dans la mesure où ils ne sont pas éligibles en tant qu’éléments de fonds propres de catégorie 2
3 972
13
Engagements éligibles non subordonnés à des engagements exclus (ne bénéficiant pas de la clause d’antériorité avant plafonnement)
-
EU-13a
Engagements éligibles qui ne sont pas subordonnés à des engagements exclus émis avant le 27 juin 2019 (avant plafonnement)
-
14
Montant des instruments d’engagements éligibles non subordonnés, le cas échéant, après l’application de l’article 72 ter, paragraphe 3, du règlement (UE) no 575/2013
-
17
Éléments d’engagements éligibles TLAC avant ajustements
32 795
18
Éléments de fonds propres et d’engagements éligibles TLAC avant ajustements
116 207
19
(Déduction des expositions entre groupes de résolution à points d’entrée multiples)
-
20
(Déduction des investissements dans d’autres instruments d’engagements éligibles)
-
22
Fonds propres et engagements éligibles TLAC après ajustements règlementaires
116 207
23
Risques pondérés (en RWA)
457 606
24
Mesure totale de l’exposition aux fins du ratio de levier
1 413 461
25
Ratio TLAC (en pourcentage des RWA)
25,39 %
26
Ratio TLAC (en pourcentage de l’exposition de levier)
8,22 %
27
Fonds propres de base de catégorie 1 (en pourcentage des RWA) disponibles une fois que les exigences du groupe de résolution sont remplies
3,41 %
28
Exigence globale de coussin de fonds propres spécifique à l’établissement
3,98 %
29
•dont : exigence de coussin de conservation de fonds propres
2,50 %
30
•dont : exigence de coussin contracyclique
0,47 %
31
•dont : exigence de coussin pour le risque systémique
0,01 %
EU-31a
•dont : coussin pour les établissements d’importance systémique mondiale (EISm) ou pour les autres établissements d’importance systémique (autres EIS)
1,00 %
EU-32
Montant total des engagements exclus visés à l’article 72 bis, paragraphe 2, du règlement (UE) no 575/2013
566 722
en millions d’euros
31/12/2022
b
Exigence en matière de
fonds propres et
d’engagements éligibles
applicables aux EISm (TLAC)
FONDS PROPRES ET ENGAGEMENTS ÉLIGIBLES ET AJUSTEMENTS
1
Fonds propres de base de catégorie 1 (CET1)
69 665
2
Fonds propres additionnels de catégorie 1 (AT1)
-
6
Fonds propres de catégorie 2 (T2)
12 759
11
Fonds propres éligibles TLAC
82 424
FONDS PROPRES ET ENGAGEMENTS ÉLIGIBLES : ÉLÉMENTS DE CAPITAL NON RÉGLEMENTAIRES
12
Instruments d’engagements éligibles émis directement par l’entité de résolution qui sont subordonnés à des engagements exclus (ne bénéficiant pas de la clause d’antériorité)
13 250
EU-12a
Instruments d’engagements éligibles émis par d’autres entités au sein du groupe de résolution qui sont subordonnés à des engagements exclus (ne bénéficiant pas de la clause d’antériorité)
-
EU-12b
Instruments d’engagements éligibles subordonnés à des engagements exclus émis avant le 27 juin 2019 (subordonnés bénéficiant de la clause d’antériorité)
9 273
EU-12c
Instruments de fonds propres de catégorie 2 ayant une échéance résiduelle d’au moins un an, dans la mesure où ils ne sont pas éligibles en tant qu’éléments de fonds propres de catégorie 2
4 555
13
Engagements éligibles non subordonnés à des engagements exclus (ne bénéficiant pas de la clause d’antériorité avant plafonnement)
-
EU-13a
Engagements éligibles qui ne sont pas subordonnés à des engagements exclus émis avant le 27 juin 2019 (avant plafonnement)
-
14
Montant des instruments d’engagements éligibles non subordonnés, le cas échéant, après l’application de l’article 72 ter, paragraphe 3, du règlement (UE) no 575/2013
-
17
Éléments d’engagements éligibles TLAC avant ajustements
27 079
EU-17a
•dont : éléments d’engagements subordonnés
27 079
FONDS PROPRES ET ENGAGEMENTS ÉLIGIBLES : AJUSTEMENTS APPORTÉS AUX ÉLÉMENTS DE CAPITAL NON RÉGLEMENTAIRES
18
Éléments de fonds propres et d’engagements éligibles avant ajustements
109 503
19
(Déduction des expositions entre groupes de résolution à points d’entrée multiples)
-
20
(Déduction des investissements dans d’autres instruments d’engagements éligibles)
-
22
Fonds propres et engagements éligibles TLAC après ajustements règlementaires
109 503
EU-22a
•dont : fonds propres et engagements subordonnés
MONTANT D’EXPOSITION PONDÉRÉ ET MESURE D’EXPOSITION DU RATIO DE LEVIER DU GROUPE DE RÉSOLUTION
23
Montant total d’exposition au risque (TREA)
460 858
24
Mesure de l’exposition totale (TEM)
1 388 681
RATIO DES FONDS PROPRES ET DES ENGAGEMENTS ÉLIGIBLES
25
Fonds propres et engagements éligibles en pourcentage du TREA
0
EU-25a
•dont : fonds propres et engagements subordonnés
26
Fonds propres et engagements éligibles en pourcentage de la TEM
0
EU-26a
•dont : fonds propres et engagements subordonnés
27
•Fonds propres de base de catégorie 1 (en pourcentage du TREA) disponibles une fois que les exigences du groupe de résolution sont remplies
0
28
Exigence globale de coussin de fonds propres spécifique à l’établissement
0
29
•dont : exigence de coussin de conservation de fonds propres
0
30
•dont : exigence de coussin contracyclique
0
31
•dont : exigence de coussin pour le risque systémique
-
EU-31a
•dont : coussin pour les établissements d’importance systémique mondiale (EISm) ou pour les autres établissements d’importance systémique (autres EIS)
0
POUR MÉMOIRE
EU-32
Montant total des engagements exclus visés à l’article 72 bis, paragraphe 2, du règlement (UE) no 575/2013
646 189
La hiérarchie des créanciers pour les éléments constitutifs du TLAC est la suivante par ordre de priorité de remboursement : dette senior non préférée, dette subordonnée éligible à l’émission en fonds propres de catégorie 2 et dette subordonnée éligible à l’émission en fonds propres additionnels de catégorie 1.
Les passifs éligibles et leurs caractéristiques sont publiés à l’adresse suivante : https://groupebpce.com/investisseurs/resultats-et-publications/pilier-iii
en millions d’euros
31/12/2023
Hiérarchie en cas d’insolvabilité
TOTAL
1
3
7
(rang le moins
élevé)
(rang le plus
élevé)
Description du rang en cas d’insolvabilité
Fonds propres CET1
Tier 2
Dette senior non préférée
Engagements et fonds propres
71 246
18 390
32 423
122 059
•dont : engagements exclus
-
-
-
-
Engagements et fonds propres déduction faite des engagements exclus
71 246
18 390
32 423
122 059
Dont instruments éligibles au ratio TLAC
71 246
16 137
28 882
116 266
•dont : échéance résiduelle ≥ 1 an et < 2 ans
-
2 008
2 202
4 210
•dont : échéance résiduelle ≥ 2 ans et < 5 ans
-
4 138
14 330
18 468
•dont : échéance résiduelle ≥ 5 ans et < 10 ans
-
4 240
10 214
14 454
•dont : échéance résiduelle ≥ 10 ans, mais à l’exclusion des titres perpétuels
-
6 661
2 136
8 797
•dont : titres perpétuels
71 246
-
-
71 246
en millions d’euros
31/12/2022
Hiérarchie en cas d’insolvabilité
TOTAL
1
3
7
(rang le moins
élevé)
(rang le plus
élevé)
Description du rang en cas d’insolvabilité (texte libre)
Fonds propres CET1
Tier 2
Dette senior non préférée
Engagements et fonds propres
69 665
19 430
26 776
115 871
•dont : engagements exclus
-
-
-
-
Engagements et fonds propres déduction faite des engagements exclus
69 665
19 430
26 776
115 871
Dont instruments éligibles au ratio TLAC
69 665
17 314
22 524
109 503
•dont : échéance résiduelle ≥ 1 an et < 2 ans
-
2 617
3 676
6 293
•dont : échéance résiduelle ≥ 2 ans et < 5 ans
-
8 991
10 405
19 396
•dont : échéance résiduelle ≥ 5 ans et < 10 ans
-
4 554
8 363
12 918
•dont : échéance résiduelle ≥ 10 ans, mais à l’exclusion des titres perpétuels
-
1 646
79
1 725
•dont : titres perpétuels
69 665
-
-
69 665
 - 
					
5 RISQUES DE CRÉDIT
La direction des Risques Groupe a renforcé son cadre de gestion du risque en 2023, notamment sur les entreprises fortement endettées (Leveraged Finance). Un dispositif d’appétit au risque spécifique à cette classe d’actif a notamment été déployé au niveau du Groupe et des établissements. Par ailleurs, en lien avec les difficultés rencontrées par le secteur de l’immobilier commercial, une surveillance renforcée a été mise en œuvre sur ce secteur (étude ad hoc dédiée, remontée des zones de risques constatées en local par les établissements, etc.).
5.1 Organisation de la gestion des risques de crédit
Dans le cadre de ses prérogatives de pilotage, de surveillance et de contrôle, le département Risques de Crédit a en charge les missions principales suivantes :
•définir et réviser les dispositifs groupe d’encadrement de la prise de risque au travers de l’élaboration des politiques des risques de crédit du groupe ;
•définir les principes de division des risques au travers des dispositifs de limites individuelles par contreparties, encadrements sectoriels et pays et en contrôler le respect ;
•analyser les dossiers d’octroi de crédit dont le montant dépasse les limites individuelles sur le client ou qui portent sur des transactions de nature particulière ou qui dérogeraient aux principes de la Politiques de Crédit Groupe ou qui sont hors délégation des filiales du groupe ;
•examiner les principaux dossiers gérés en watchlist et proposer un niveau de provisionnement pour les dossiers en défaut ;
•évaluer et contrôler le niveau du risque de crédit à l’échelle du groupe et plus globalement, surveiller les différents portefeuilles par typologie de clients, classe d’actifs et par secteur ;
•mettre en œuvre les normes et méthodes relatives à la prise et à la gestion des risques sur le périmètre consolidé du groupe conformément à la réglementation ;
•animer les filières risques de crédit, notamment au travers visioconférences fréquentes, de journées nationales, ou de groupes de travail thématiques ;
La politique globale des risques de crédit est encadrée notamment par le dispositif d’appétit au risque, structuré autour de la définition du niveau de risque, et d’indicateurs encadrant cet appétit. L’équilibre entre la recherche de rentabilité et le niveau de risque accepté se traduit dans le profil de risque de crédit du Groupe BPCE et se décline dans les politiques de risque de crédit du groupe. Le Groupe BPCE s’interdit de s’engager sur des activités qu’il ne maîtrise pas suffisamment. Les activités aux profils de risque et de rentabilité élevés sont recensées et strictement encadrées.
De manière générale, le processus de décision de crédit du Groupe BPCE s’appuie, de façon privilégiée, sur la capacité du client demandeur à rembourser la dette sollicitée, sur la base de flux futurs de capitaux dont l’origine et le circuit sont clairement identifiés et la probabilité de survenance raisonnablement réaliste.
La mesure du risque de crédit repose sur des systèmes de notation interne adaptés à chaque typologie de clientèle ou d’opération dont la direction des Risques Groupe assume la définition et le contrôle de performance.
Une méthodologie de notation interne commune aux établissements du Groupe BPCE (spécifique à chaque segment de clientèle) est appliquée pour la clientèle de détail « particuliers et professionnels » ainsi que pour les segments « entreprises », « professionnels de l’immobilier », « financements de projets », « banques centrales et autres expositions souveraines », « administrations centrales », « secteur public et assimilé » et « établissements financiers ».
La construction de l’ensemble des dispositifs d’encadrement des octrois, de gestion et de classification des risques de crédit est fondée sur une gouvernance dédiée.
Chaque norme, politique, dispositif ou méthode est travaillée au sein d’ateliers mis en place et pilotés par les équipes de la direction des Risques Groupe, qui regroupent des représentants du groupe permettant de définir, au regard de l’appétit au risque du groupe et des contraintes réglementaires, les règles qui s’imposent et les attendus relatifs au sujet traité. Le sujet traité est alors décidé au sein d’un comité groupe où siègent des dirigeants.
Le contrôle du respect des plafonds réglementaires et internes groupe et des limites fait l’objet d’un suivi régulier en comité risques et conformité groupe et dans les comités des risques du conseil de surveillance. Le contrôle du respect des plafonds internes établissements est du ressort de chacun d’entre eux.
La direction des Risques Groupe définit également, pour l’ensemble des établissements, le socle commun des contrôles permanents de niveau 2 (CPN2) en matière de risques de crédit et contribue à la coordination des contrôles de premier niveau.
La fonction risque est organisée selon le principe de subsidiarité avec un lien fonctionnel fort :
•chaque établissement du Groupe BPCE est doté d’une direction des Risques embrassant les risques de crédit et de contrepartie. Chaque établissement gère ses risques selon les normes groupe et effectue un reporting semestriel de ses risques ;
•chaque directeur des Risques est en lien fonctionnel fort avec le directeur des Risques du Groupe. Ce dernier rend compte au président du directoire du Groupe BPCE et est membre du comité de direction générale ;
L’encadrement des octrois décliné ou adapté dans chaque établissement du groupe s’exerce dans le cadre d’un dispositif groupe composé de :
•politiques de risques et politiques sectorielles ;
•dispositifs de plafonds réglementaires, de plafonds internes groupe, de plafonds internes pour les établissements des réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne et toutes les filiales de BPCE ;
•dispositifs de limites Groupe afférentes aux principaux groupes de contreparties (société constituée d’une maison mère et de ses filiales) sur base consolidée, sur les principales classes d’actifs hors retail, complétés autant que de besoin de dispositifs de limites locales ; fondées principalement sur la notation interne, ces méthodologies permettent de définir le plafond de risque maximum que le Groupe BPCE souhaite porter ;
•dans chaque établissement du groupe, d’un principe d’analyse contradictoire ou de contre-analyse faisant intervenir la fonction risques qui dispose d’un droit de veto, qui peut donner lieu à la saisine du comité de crédit de niveau supérieur, ou du délégataire dûment habilité.
FAITS MARQUANTS
L’exigence a été également maintenue sur l’insertion opérationnelle des principales normes, règles et politiques en établissements afin de garantir une mise en œuvre homogène au sein du groupe.
L’exercice 2023 a été marqué par la poursuite de la hausse des taux amorcée en 2022 par la BCE, et par des niveaux d’inflation qui demeurent élevés. Le nombre de défaillances en France a par ailleurs sensiblement augmenté, et retrouve les niveaux d’avant la crise de la Covid-19. Le secteur de l’immobilier commercial est par ailleurs chahuté, en lien notamment avec un renchérissement du prix du crédit pour les particuliers et des prix dans le neuf en hausse compte tenu de l’augmentation des coûts de construction. Une surveillance renforcée sur ce secteur a été mise en place par la direction des Risques Groupe.
Le dispositif de plafonds internes au niveau du groupe, inférieurs aux plafonds réglementaires, vise à accroître la division des risques et s’applique à l’ensemble des entités du groupe.
Le dispositif de plafonds internes établissements se situe à un niveau inférieur ou égal aux plafonds internes groupe et s’applique aux réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne et aux filiales.
Un dispositif de limites individuelles groupe est également mis en place sur les principales contreparties ainsi que sur les expositions concernant les pays et les secteurs d’activité. Il concerne tous les établissements du groupe. Le dispositif de limites individuelles qui a pour but de diviser les risques et de les rendre individuellement acceptables au regard de la capacité bénéficiaire et des fonds propres des établissements, prend en compte l’exposition brute, c’est-à-dire sans prise en compte de la valeur des garanties, pour définir le montant maximum de risque acceptable sur une contrepartie donnée. Cette position vise à neutraliser le risque opérationnel lié à l’enregistrement effectif des garanties et celui lié à l’exécution lorsque la mise en œuvre des garanties s’avère nécessaire.
Une déclinaison sectorielle de la surveillance des risques est organisée via une veille sectorielle partagée avec tous les établissements du groupe. Celle-ci se traduit en politiques sectorielles.
La direction des Risques Groupe réalise pour le comité des risques et conformité groupe la mesure et le contrôle du respect de la déclinaison en établissement de ces dispositifs d’encadrement des risques (limites individuelles et limites thématiques).
Le conseil de surveillance du groupe est informé du suivi des plafonds internes groupe et des dépassements éventuellement constatés des limites définies dans le cadre du dispositif d’appétit au risque.
Le tableau de bord trimestriel des risques groupe permet un suivi de la consommation des risques pondérés sur les principales classes d’actifs du groupe : il compare ainsi les différentiels éventuels d’évolution entre les expositions brutes et les RWA consommés.
Ces dispositifs permettent un suivi précis par classe d’actif de l’évolution du capital nécessaire pour couvrir les risques et permettent en parallèle de percevoir l’évolution de la qualité des classes d’actifs concernées.
Le risque de corrélation est encadré par un processus de décision spécifique lorsque la garantie offerte par une contrepartie est constituée de ses propres titres. Une clause d’arrosage est notamment systématiquement demandée sur de telles opérations.
Pour ce qui concerne le wrong way risk de premier ordre relatif aux opérations d’échanges de collatéral entre établissements de crédit, la procédure d’encadrement de la réserve de liquidité de BPCE définit ce critère de la manière suivante : « la contrepartie de l’opération de repo et le titre reçu en collatéral, au titre de cette même opération, ne doivent pas être inclus dans un même Groupe réglementaire ».
Toutefois, ces opérations peuvent faire l’objet d’un examen au cas par cas dans le cadre d’un processus de décision spécifique, lorsque le collatéral est uniquement constitué de prêts retail destinés au financement d’immobilier résidentiel.
D’un point de vue réglementaire, l’article 118 de l’arrêté du 3 novembre 2014 modifié relatif au contrôle interne précise que « les entreprises assujetties doivent procéder, à tout le moins trimestriellement, à l’analyse de l’évolution de la qualité de leurs engagements ». Cet examen doit notamment permettre de déterminer, pour les opérations dont l’importance est significative, les reclassements éventuellement nécessaires au sein des catégories internes d’appréciation du niveau de risque de crédit, ainsi que, en tant que de besoin, les affectations dans les rubriques comptables de créances douteuses et les niveaux appropriés de provisionnement.
La mise en watchlist (WL) au sein du Groupe BPCE, que ce soit au niveau WL locale ou WL groupe, consiste à exercer une surveillance renforcée (WL sain) ou à prendre des décisions de provisionnement sur certaines contreparties (WL défaut).
Les provisions statistiques sur encours sains, calculées au niveau groupe pour les réseaux selon les exigences de la norme IFRS 9, sont évaluées selon une méthodologie validée par la comitologie modèle du groupe (revue par une direction indépendante et validée en comité modèles risk management et en comité normes et méthodes RCCP). Ces provisions intègrent des scénarios d’évolution de la conjoncture économique déterminés annuellement par la recherche économique du groupe, associés à des probabilités d’occurrence revues trimestriellement par le comité watchlist et provisions groupe.
Le provisionnement affecté est calculé en prenant en compte la valeur actuelle des garanties dans une approche prudente.
Toute exposition en défaut qui ne serait pas provisionnée doit faire l’objet d’une justification renforcée pour expliquer l’absence de provisionnement.
Le Groupe BPCE n’est pas amené à pratiquer, pour des opérations de crédit, d’opérations de compensation au bilan et au hors bilan.
Durant l’année 2023, le Groupe BPCE a continué à déployer une politique de provisionnement IFRS 9 prudente, dans un contexte économique incertain en raison du contexte géopolitique, de la remontée des taux et du niveau d’inflation qui demeure élevé.
Les instruments de dette classés en actifs financiers au coût amorti ou en actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres, les engagements de financement et les contrats de garantie financière donnée qui ne sont pas comptabilisés à la juste valeur par résultat ainsi que les créances résultant de contrats de location et les créances commerciales font systématiquement l’objet d’une dépréciation ou d’une provision pour perte de crédit attendue (Expected Credit Losses ou ECL).
Les dépréciations sont constatées, pour les actifs financiers n’ayant pas fait l’objet d’indications objectives de pertes à titre individuel, à partir d’historique de pertes observées mais aussi de prévisions raisonnables et justifiables des flux futurs de trésorerie actualisés.
Les instruments financiers sont répartis en trois catégories (statuts) selon la dégradation du risque de crédit observée depuis leur comptabilisation initiale. À chaque catégorie d’encours correspond une modalité spécifique d’évaluation du risque de crédit :
1. Statut 1 (stage 1 ou S1)
2. Statut 2 (stage 2 ou S2)
3. Statut 3 (stage 3 ou S3)
Encours sains pour lesquels il n’y a pas d’augmentation significative du risque de crédit depuis la comptabilisation initiale de l’instrument financier. La dépréciation ou la provision pour risque de crédit correspond aux pertes de crédit attendues à un an.
Encours sains pour lesquels une augmentation significative du risque de crédit est constatée depuis la comptabilisation initiale de l’instrument financier, sont transférés dans cette catégorie. La dépréciation ou la provision pour risque de crédit est alors déterminée sur la base des pertes de crédit attendues sur la durée de vie résiduelle de l’instrument financier (pertes de crédit attendues à maturité).
Encours dépréciés (ou impaired) au sens de la norme IFRS 9 pour lesquels il existe une indication objective de perte de valeur liée à un événement qui caractérise un risque de crédit avéré (par exemple non-remboursement d’un prêt à son échéance normale, procédure collective, impayés subis par le client, impossibilité de financer un investissement de renouvellement…) et qui intervient après la comptabilisation initiale de l’instrument concerné. Cette catégorie recouvre les créances pour lesquelles a été identifié un événement de défaut tel que défini à l’article 178 du règlement européen du 26 juin 2013 relatif aux exigences prudentielles applicables aux établissements de crédit.
Une politique de provisionnement sur la clientèle entreprises du groupe est mise en œuvre. Elle décrit les fondements du calcul de la dépréciation des créances et la méthodologie de détermination de la dépréciation individuelle à dire d’expert. Elle définit également les notions (mesure du risque de crédit, principes comptables de dépréciation des créances clients en IFRS et en normes françaises) et les données devant être contenues dans un dossier douteux et dans un dossier contentieux, ainsi que les éléments indispensables à présenter dans une fiche de provisionnement.
Une politique de provisionnement corporate des expositions Groupe inférieures à 15 millions d’euros a été définie et déployée.
Dans la partie dédiée à la méthodologie de détermination de la dépréciation individuelle à dire d’expert, elle définit des approches de dépréciation going concern, gone concern, approche mixte.
Le Groupe BPCE applique le principe de contagion : l’application de ce principe se réalise notamment dans le cadre de l’identification des groupes de contreparties clients, au travers des liens de grappages dans ces groupes.
Une méthodologie concernant la pratique des hair cut sur la valeur des garanties, afin de prendre les inévitables aléas, a été définie et mise en place.
La dépréciation pour risque de crédit est égale aux pertes attendues à un an ou à terminaison selon le niveau de dégradation du risque de crédit depuis l’octroi (actif en Statut 1 ou en Statut 2). Un ensemble de critères qualitatifs et quantitatifs permettent d’évaluer cette dégradation du risque.
L’augmentation significative du risque de crédit s’apprécie sur une base individuelle en tenant compte de toutes les informations raisonnables et justifiables et en comparant le risque de défaillance sur l’instrument financier à la date de clôture avec le risque de défaillance sur l’instrument financier à la date de la comptabilisation initiale. Cette dégradation devra être constatée avant que la transaction ne soit dépréciée (Statut 3).
Afin d’apprécier la dégradation significative, le groupe a mis en œuvre un processus fondé sur des règles et des critères qui s’imposent à l’ensemble des entités du groupe :
•sur les portefeuilles de particuliers, professionnels et petites et moyennes entreprises, le critère quantitatif s’appuie sur la mesure de l’écart entre la notation de la contrepartie à l’octroi et sa notation à date de l’arrêté. Cet écart – ou dénotch (abaissement de note) – est mesuré sur une échelle-maître commune à l’ensemble de ces contreparties. Le nombre de dénotch avant dégradation en statut 2 est fonction de la note à l’octroi ;
•sur les portefeuilles de grandes entreprises, banques et financements spécialisés, il s’appuie sur la variation de la notation depuis l’octroi ;
•ces critères quantitatifs s’accompagnent d’un ensemble de critères qualitatifs, dont la présence d’impayés de plus de 30 jours, le classement du contrat en note sensible, l’identification d’une situation de forbearance ou l’inscription du dossier en watchlist ;
•les expositions notées par le moteur dédié aux grandes entreprises, banques et financements spécialisés sont également dégradées en statut 2 en fonction du rating sectoriel et du niveau de risque pays.
Les actifs financiers pour lesquels il existe une indication objective de perte de valeur liée à un événement qui caractérise un risque de contrepartie et qui intervient après leur comptabilisation initiale seront considérés comme dépréciés et relèveront du Statut 3. Les critères d’identification des actifs dépréciés sont similaires à ceux prévalant selon IAS 39 et sont alignés sur celui du défaut. Le traitement des restructurations pour difficultés financières reste analogue à celui prévalant selon IAS 39.
Les pertes de crédit attendues des instruments financiers en statut 1 ou en statut 2 sont évaluées comme le produit de plusieurs paramètres :
•flux attendus sur la durée de vie de l’instrument financier, actualisés en date de valorisation – ces flux étant déterminés en fonction des caractéristiques du contrat, de son taux d’intérêt effectif et du niveau de
remboursement anticipé attendu sur le contrat ;
•taux de perte en cas de défaut (LGD- loss given default) ;
•probabilités de défaut (PD), sur l’année à venir dans le cas des instruments financiers en statut 1, jusqu’à la maturité du contrat dans le cas des instruments financiers en statut 2.
Pour définir ces paramètres, le groupe s’appuie sur les concepts et les dispositifs existants, notamment sur les modèles internes développés dans le cadre du calcul des exigences réglementaires en fonds propres et sur les modèles de projections utilisés dans le dispositif de stress tests. Des ajustements spécifiques sont réalisés pour se mettre en conformité avec les spécificités de la norme IFRS 9.
Les paramètres IFRS 9 :
•visent ainsi à estimer de façon juste les pertes de crédit attendues dans un cadre de provisionnement comptable, tandis que les paramètres prudentiels sont dimensionnés de façon prudente dans un cadre réglementaire. Plusieurs marges de prudence appliquées sur les paramètres prudentiels sont en conséquence retraitées ;
•doivent permettre d’estimer les pertes de crédit attendues jusqu’à la maturité du contrat, tandis que les paramètres prudentiels sont définis afin d’estimer les pertes attendues sur un horizon d’un an. Les paramètres à un an sont donc projetés sur des horizons longs ;
•doivent tenir compte de la conjoncture économique anticipée sur l’horizon de projection (forward-looking), tandis que les paramètres prudentiels correspondent à des estimations moyenne de cycle (pour la PD) ou bas de cycle (pour la LGD et les flux attendus sur la durée de vie de l’instrument financier). Les paramètres prudentiels de PD et de LGD sont donc également ajustés selon ces anticipations sur la conjoncture économique.
L’ajustement des paramètres à la conjoncture économique se fait via la définition de trois scénarios économiques définis sur un horizon de trois ans. Les variables définies dans chacun de ces scénarios permettent la déformation des paramètres de PD et de LGD et le calcul d’une perte de crédit attendue pour chacun des scénarios économiques. La projection des paramètres sur les horizons supérieurs à trois ans se fait sur le principe d’un retour progressif à leur moyenne long terme. Les modèles utilisés pour déformer les paramètres de PD et de LGD s’appuient sur ceux développés dans le dispositif de stress tests dans un objectif de cohérence. Les modèles de calcul des différents paramètres servant au calcul des provisions (PD, LGD, segmentation, etc.) sont régulièrement mis à jour pour qu’ils conservent leur précision, qu’ils répondent aux attentes du régulateur et de manière plus générale pour améliorer leur pertinence.
Les scénarios économiques sont associés à des probabilités d’occurrence, permettant in fine le calcul d’une perte moyenne probable utilisée comme montant de dépréciation IFRS 9.
La définition de ces scénarios suit la même organisation et gouvernance que celle définie pour le processus budgétaire, avec une revue annuelle sur la base de propositions de la recherche économique. À des fins de cohérence avec le scénario budgétaire, le scénario central correspond au scénario budgétaire. Deux variantes – une vision optimiste du scénario et une vision pessimiste – sont également définies autour de ce scénario. Les probabilités d’occurrence des scénarios sont quant à elles revues trimestriellement par le comité watchlist et provisions du groupe. Les paramètres ainsi définis permettent l’évaluation des pertes de crédit attendues de l’ensemble des expositions notées, qu’elles appartiennent à un périmètre homologué en méthode interne ou qu’elles soient traitées en standard pour le calcul des actifs pondérés en risques. Dans le cas d’expositions non notées, des règles par défaut prudentes s’appliquent (enjeux peu significatifs pour le groupe).
Le dispositif de validation des paramètres IFRS 9 s’intègre pleinement dans le dispositif de validation des modèles déjà en vigueur au sein du groupe. La validation des paramètres suit ainsi un processus de revue par une cellule indépendante de validation interne des modèles, puis la revue de ces travaux est présentée en comité modèle groupe. Enfin, un suivi trimestriel des préconisations en comité modèle groupe a remplacé le suivi annuel.
L’existence d’une forbearance résulte de la combinaison d’une concession et de difficultés financières et peut concerner des contrats sains (performing) ou dépréciés (non performing). Une situation de restructuration forcée, une situation de procédure de surendettement ou toute situation de défaut au sens de la norme Groupe impliquant une mesure de forbearance, telle que définie précédemment, constituent une forbearance non performing.
Le recensement de ces situations s’appuie sur un guide de qualification à dire d’expert des situations de forbearance, notamment sur les financements à court, moyen et long termes des contreparties hors retail.
Un dispositif de contrôles permanents portant sur les situations de forbearance relatives à des expositions hors retail complète le dispositif.
Selon le principe de subsidiarité, les directions des Risques locales sont responsables du respect du dispositif de contrôles permanents (déploiement, réalisation, analyse des résultats et plans d’action). Elles réalisent les contrôles de niveau 2.1.
Le périmètre des contrôles permanents de niveau 2 relatifs aux risques de crédit porte sur le process d’octroi des différentes classes d’actifs, et des poches de risque spécifiques. Ce corpus de contrôles a été complété en 2023 en lien avec la mise en place d’un département Gouvernance et contrôle des risques qui centralise l’ensembles des contrôles permanents de niveau 2 de tout risque. Le pôle de contrôle permanent des risques se positionnenet en niveau 2.2 concernant les établissements du groupe.
Le Département Risques de crédit Groupe contribue avec d’autres départements de la direction des Risques Groupe à animer, normer, piloter et surveiller le dispositif de maîtrise des risques de crédit. La surveillance et le contrôle, fondée sur une approche par les risques, portent sur :
•la couverture adéquate des risques de crédit par les contrôles en fonction notamment de l’évaluation des risques de crédit dans la macrocartographie des risques ;
•la définition des contrôles de niveau 2 communs du socle de base risque de crédit (contrôle des opérations et/ou sur le contrôle des procédures internes) ;
 - 
					
5.2 Mesure des risques et notations internes
Segment de clientèle
31/12/2023
Réseau Banque
Populaire
Réseau Caisse
d’Epargne
Filiales Crédit
Foncier/Banque
Palatine/BPCE
International
Natixis
BPCE SA
Banques centrales et autres expositions souveraines
IRBF
Standard
Standard
IRBA
IRBF
Administrations centrales
IRBF
Standard
Standard
IRBA
IRBF
Secteur public et assimilé
Standard
Standard
Standard
Standard
Standard
Établissements financiers
IRBF
Standard
Standard
IRBA
IRBF
Entreprises (CA* > 3 millions d’euros)
IRBF/Standard
IRBF/Standard
Standard
IRBA
Standard
Clientèle de détail
IRBA
IRBA
Standard
Standard
*CA : chiffre d’affaires.
La filiale Oney est homologuée sur les modèles de crédit sur la clientèle de détail sur le périmètre France. Les périmètres Portugal, Espagne, Russie, Hongrie, Pologne sont en approche standard.
en %
31/12/2023
31/12/2022
EAD
EAD
Standard
IRBF
IRBA
Standard
IRBF
IRBA
Banques centrales et autres expositions souveraines
31 %
44 %
25 %
28 %
55 %
18 %
Administrations centrales
41 %
31 %
28 %
41 %
30 %
29 %
Secteur public et assimilé
99 %
0 %
0 %
98 %
0 %
2 %
Établissements financiers
49 %
13 %
38 %
45 %
9 %
46 %
Entreprises
39 %
23 %
38 %
39 %
24 %
37 %
Clientèle de détail
7 %
0 %
93 %
8 %
0 %
92 %
TOTAL
29 %
17 %
55 %
29 %
19 %
52 %
Les modèles internes du dispositif de notation sont élaborés à partir de données historiques de défaut et de pertes constatées. Ils servent à mesurer les risques de crédit auxquels est exposé le Groupe BPCE, à partir d’une probabilité de défaut de l’emprunteur à horizon d’un an (Probability of Default, PD), du pourcentage de perte en cas de défaut de la contrepartie (loss given default, LGD) et de facteurs de conversion de crédit (Credit conversion factor, CCF) en fonction des caractéristiques des transactions.
Ces dispositifs internes de notation sont également utilisés dans le cadre de la surveillance des risques, des dispositifs délégataires d’octroi, de limites internes sur les contreparties, etc. et peuvent également être sous-jacents à d’autres processus, tel que le provisionnement statistique.
Les paramètres de risque ainsi modélisés sont utilisés pour calculer les besoins en fonds propres, lorsqu’ils obtiennent l’accord du superviseur conformément aux exigences réglementaires.
La gouvernance interne des dispositifs de notation est établie autour du développement, de la validation, du suivi et des décisions de l’évolution de ces dispositifs. La direction des Risques du Groupe BPCE intervient de manière indépendante sur l’ensemble du groupe (réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne, Natixis, et les autres filiales) dans la revue de la performance et de l’adéquation des modèles de risques de crédit et de contrepartie, ainsi que des risques structurels de bilan, des risques de marché, et des risques non financiers dont les risques opérationnels. Cette mission de la direction des Risques Groupe s’appuie sur une gouvernance robuste définie dans le cadre du dispositif de Model Risk Management (MRM) applicable à l’ensemble des modèles du groupe, décrite au chapitre 6.15.
À l’issue de ce processus de gouvernance, les rapports internes de contrôle et les relevés de décisions sont mis à la disposition du management du groupe (et des superviseurs pour les modèles internes utilisés pour le calcul des exigences en fonds propres). Annuellement une synthèse des performances et de l’adéquation des dispositifs de modèles internes est présentée au comité des risques du conseil de surveillance du groupe.
La direction des Risques Groupe s’appuie sur un process formalisé décrivant les principales étapes de modélisation de tout nouveau modèle. Ce document, qui sert de guide à l’ensemble du processus de documentation et de validation, repose sur :
•une description littéraire et générale du modèle indiquant son champ d’application (type de contrepartie, type de produit, métier…), les grandes hypothèses sur lesquelles il repose et les aspects qui ne sont pas couverts ;
•un schéma descriptif du fonctionnement du modèle finalement retenu reprenant de façon synthétique les inputs, les traitements et les outputs ;
Les modèles internes développés doivent satisfaire des critères exigeants en termes de discrimination et de qualification du risque et faire l’objet d’une évaluation par les équipes de modélisation dans le cadre de la procédure d’évaluation du modèle du dispositif MRM décrit précédemment.
Ces modèles intègrent les évolutions réglementaires apportées par l’Autorité bancaire européenne dans le cadre de son programme « IRB Repair » visant à améliorer la comparabilité des paramètres de risques modélisés.
La direction des Risques du Groupe BPCE est en charge des revues des modèles internes du groupe, lors de la construction d’un nouveau modèle ou d’une évolution de modèle existant. Elle s’assure également de la revue annuelle des backtestings des modèles de risque de crédit, de marché et de gestion actif-passif.
L’équipe de validation mène les analyses de façon indépendante en respectant une charte et des procédures qui décrivent les interactions avec les entités modélisatrices ainsi que le déroulement de la revue. Cette revue s’appuie sur une grille de critères qualitatifs et quantitatifs et aborde les sept dimensions suivantes :
•données et paramètres utilisés par le modèle : analyse de la qualité et de la représentativité des données, de l’intégrité des contrôles, des rapports d’erreurs, de l’exhaustivité des données, etc. ;
•méthodologie et conception : analyse de la théorie sous-jacente au modèle, analyse des approximations, des méthodes de calibration, des indicateurs de risque, des règles d’agrégation, benchmarking des modèles, analyse de la précision et de la convergence ;
•surveillance permanente : l’équipe de validation s’assure de l’existence d’une méthodologie de surveillance du modèle et évalue le risque lié à l’implémentation de cette méthodologie ;
•performance du modèle : évaluation du risque lié à la performance du modèle aussi bien en phase de conception que périodiquement ;
•documentation : analyse de la qualité et de l’exhaustivité de la documentation méthodologique reçue relative à la modélisation, le code informatique, la surveillance du modèle, les données, la gouvernance du modèle et le développement informatique ;
•gouvernance du modèle : évaluation de la conformité du modèle avec les standards internes à la Banque tout au long du cycle de vie des modèles.
Le niveau de détail de la revue est adapté en fonction de la nature des travaux examinés. Dans tous les cas, elle comporte a minima une revue sur base documentaire sur l’aspect quantitatif des systèmes de notation. Dans le cas d’un nouveau modèle ou d’une évolution majeure cette revue est complétée par la vérification des codes informatiques et la réalisation de tests complémentaires (calculs contradictoires).
En conclusion, la revue apporte un avis sur la validité des modèles et des paramètres associés. Elle apporte également un avis sur la conformité à la réglementation prudentielle. Elle est accompagnée, lorsque nécessaire, de préconisations.
Enfin, en tant que deuxième ligne de défense, l’équipe de validation des modèles effectue une évaluation du modèle dans le cadre du dispositif MRM précédemment décrit.
La direction des Risques Groupe maintient à jour une cartographie des modèles de notation interne du groupe qui précise leur portée en termes de segments et d’entités du groupe, ainsi que leurs principales caractéristiques, dont une note globale issue de la revue annuelle des modèles caractérisant la performance et la fraîcheur des modèles (ancienneté/année de développement). Celle-ci est à présent intégrée au dispositif de Model Risk Management.
Le dispositif a été enrichi par de nouveaux modèles homologués par la BCE et en cours d’implémentation. Il s’agit des modèles de notation (PD) des clients de « détail particuliers » et de l’estimation de la perte en cas de défaut (LGD) pour les clients de « détail particuliers » et de « détail professionnels ». Concernant, les modèles de notation (PD), la nouvelle méthodologie vise à améliorer le pouvoir prédictif sur les clients sans incidents de paiement. La nouvelle méthodologie pour le calcul de la perte en cas de défaut propose de distinguer la perte dans le cas d’un passage au contentieux (perte significative) et la perte dans le cas d’un retour rapide en statut sain (perte peu significative liée principalement au frais de traitements).
D’autres travaux ont été également menés sur la refonte des modèles de notation de la clientèle de « détail professionnels » et sur l’estimation de l’exposition en cas de défaut (EAD) et des pertes en cas de défaut (LGD) pour la clientèle de « détail particuliers et professionnels », notamment afin de répondre à la nouvelle réglementation entrant en vigueur en 2022. Les modèles élaborés en 2018 ont été homologués par le superviseur en 2019 alors que les nouveaux modèles sont en attente d’homologation. BPCE Financement a refondu ses modèles afin de couvrir l’ensemble de son portefeuille de crédits renouvelables (en attente d’homologation). Une mission BCE d’homologation de ces nouveaux modèles sur le crédit revolving de BPCE Financement a eu lieu en 2022.
Concernant le portefeuille corporate, la refonte des modèles sur la clientèle des entreprises moyennes (CA entre 10 millions d’euros et 500 millions d’euros) et la mise à jour du calibrage des modèles des Petites Entreprises ont abouti à une homologation par la BCE en 2022. Un projet visant le passage en IRBA sur les deux réseaux a été revu par la BCE début 2023, dont la mise en production est prévue à partir du T2-2024. Ce dossier comporte des modèles de LGD, EAD et sur le volet PD : un nouveau modèle sur les SCI, mise à jour de calibrage sur les grilles expertes Associations et les modèles Petites Entreprises et une extension du modèle des entreprises moyennes sur les holdings opérationnels et sur le portefeuille du RCE.
La filiale Oney est homologuée sur les modèles de crédit sur la clientèle de détail sur le périmètre France avec des travaux de refonte. Les périmètres Portugal, Espagne, Russie, Hongrie, Pologne sont en approche standard.
Le tableau ci-dessous répertoire les modèles internes de crédit du groupe utilisés pour la gestion des risques et lorsqu’ils sont autorisés par le superviseur, le calcul des exigences en fonds propres au sein des réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne, de Natixis et ses filiales, du Crédit Foncier et de la Banque Palatine.
Classe d’expositions
Portefeuille
Nombre de
modèles
de PD
(probabilité
de défaut)
Description/
Méthodologie
Portefeuille
Nombre de
modèles
de LGD
(perte en
cas de
défaut)
Description/
Méthodologie
Nombre
de
CCF/EAD
(expo-
sition au
défaut)
Description/
Méthodologie
Souverains, administrations centrales et banques centrales
Souverains et affiliés
1
Grille à dire d’expert comportant des variables quantitatives et qualitatives/économiques et descriptives
Souverains et affiliés
1
Grille à dire d’expert comportant des variables quantitatives et qualitatives
1
Application de paramètres réglementaires
Portefeuille à faible effectif de défaut
Banques multilatérales de développement
1
Grille à dire d’expert
Portefeuille à faible effectif de défaut
Secteur Public
Communes, départements, régions, logement social, hôpitaux…
10 (NH *)
Grilles à dire d’expert/modélisation statistique (régression logistique)
Portefeuille à faible effectif de défaut
Établissements financiers
Banques OCDE ou non OCDE, brokers-dealers
3
Grilles à dire d’expert
Banques
1
Grille à dire d’expert comportant des variables quantitatives et qualitatives
1
Application de paramètres réglementaires
Portefeuille à faible effectif de défaut
Entreprises
Grandes entreprises (CA > 1 milliard d’euros)
5
Grilles à dire d’expert comportant des variables quantitatives et qualitatives, selon le secteur d’activité
Portefeuille à faible effectif de défaut
Petites et moyennes entreprises (CA > 3 millions d’euros)
9 (dont 2 NH)
Modèles statistiques (régression logistique) ou notes forfaitaires, sur entreprises disposant de comptes sociaux ou consolidés, s’appuyant principalement sur des données de bilan, selon le secteur d’activité, et de comportement bancaire/d’historique bancaire
Autres contrats (cas général, société foncière…)
7 (dont 3 NH)
Modèles s’appuyant sur l’estimation des flux de pertes segmentés selon la nature des contrats et des garanties, ou grille à dire d’expert
2 (dont 1 NH)
Facteurs de conversion, segmentés selon la nature des contrats
Associations et assurances
2
Grilles à dire d’expert comportant des variables quantitatives et qualitatives
Crédit-bail
1
Modèle s’appuyant sur l’estimation des conditions de revente des actifs, segmentés selon le bien financé
Portefeuille à faible effectif de défaut
Financements spécialisés (immobilier, pool d’actifs, aéronautique…)
8 (dont 1 NH)
Grilles à dire d’expert s’appuyant sur les caractéristiques des biens ou projets financés
Financements spécialisés (immobilier, pool d’actifs, aéronautique…)
5
Modèles s’appuyant sur l’estimation des conditions de revente des actifs ou des flux de trésorerie futurs
Portefeuille à faible effectif de défaut
Clientèle de détail
Particuliers
7
Modèles statistiques (régression logistique), comportant des variables de comportement et socio-économiques, différenciées selon le profil du client
Immobilier résidentiel
3 (dont 1 NH)
Modèles s’appuyant sur l’estimation des flux de pertes segmentés selon la nature des contrats et des garanties
3 (dont 1 NH)
Facteurs de conversion, segmentés selon la nature des contrats.
Professionnels (socio-économiques et différenciés suivant certains secteurs)
10
Modèles statistiques (régression logistique), comportant des variables de bilan et de comportement
Immobilier résidentiel
5 (dont 2 NH)
Modèles statistiques (régression logistique), comportant des variables de comportement et socio-économiques, ou descriptives du projet (quotité…), différenciées selon le profil du client
Autres Particuliers et Professionnels
2
Modèles s’appuyant sur l’estimation des flux de pertes segmentés selon la nature des contrats et des garanties
2
Facteurs de conversion et valeurs forfaitaires, segmentés selon la nature des contrats
Crédit-bail
2
Modèles s’appuyant sur l’estimation des conditions de revente des actifs, segmentés selon le bien financé
Crédit renouvelable
2
Modèle statistique (régression logistique), comportant des variables de comportement et socio-économiques
Crédit renouvelable
2
Modèle s’appuyant sur l’estimation des flux de pertes, segmentés selon la nature des contrats
2
Facteur de conversion, segmenté selon la nature des contrats
*NH désigne les modèles non homologués pour le calcul des exigences en fonds propres.
Le Groupe BPCE dispose pour la clientèle de détail de méthodes de notation interne homogènes et d’applicatifs de notation centralisés dédiés qui permettent d’apprécier la qualité de crédit de ses portefeuilles pour un meilleur pilotage des risques. Pour les réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne, ils sont également utilisés pour le calcul des exigences en fonds propres selon l’approche méthode avancée.
La modélisation de la probabilité de défaut des contreparties de la clientèle de détail est effectuée par la direction des Risques principalement à partir du comportement bancaire des contreparties. Les modèles sont segmentés selon le type de clientèle et distinguent les particuliers des professionnels (avec ou sans bilan) et selon la détention produit. Les contreparties de chaque segment sont classées de façon automatique à l’aide de modèles statistiques (en général régression logistique) en classes de risques homogènes et statistiquement distinctes. Pour chacune de ces classes est estimée une probabilité de défaut à partir de l’observation des taux de défaut moyens sur une période aussi longue que possible de manière à obtenir une période représentative de la variabilité possible des taux de défaut observés. Ces estimations sont systématiquement ajustées par des marges de prudence pour couvrir les éventuelles incertitudes. À des fins de comparaisons, un rapprochement en termes de risque est réalisé entre les notes internes et les notes provenant des agences de notation.
La perte en cas de défaut (LGD) est une perte économique qui se mesure en prenant en compte tous les éléments inhérents à la transaction ainsi que les frais engagés pour le recouvrement. Les modèles d’estimation de la perte en cas de défaut (LGD) pour la clientèle de détail s’appliquent de façon spécifique à chaque réseau. Les valeurs de LGD sont estimées d’abord par produit et selon la présence ou non de sûretés. D’autres axes peuvent intervenir en second niveau lorsqu’ils permettent de distinguer statistiquement des niveaux de pertes. La méthode d’estimation utilisée repose sur l’observation de taux marginaux de recouvrement en fonction de l’ancienneté dans le défaut. Cette méthode présente l’avantage de pouvoir être directement utilisée pour l’estimation des taux LGD appliqués aux encours sains et des taux ELBE appliqués aux encours en défaut. Les estimations sont fondées sur les historiques internes de recouvrement pour les expositions tombées en défaut sur longue période. Deux marges de prudence sont ensuite systématiquement ajoutées, la première pour couvrir les incertitudes des estimations, la seconde pour pallier l’éventuel effet d’un ralentissement économique.
Pour l’estimation de l’EAD, le Groupe BPCE applique deux modèles. Le premier d’entre eux porte sur l’estimation d’un facteur de conversion en équivalent crédit (FCEC) pour les expositions hors bilan. Ce modèle s’applique de façon automatique lorsque le hors bilan est considéré comme matériel (au-delà de seuils définis en fonction du type de produit). Le second porte sur l’estimation d’une augmentation forfaitaire du bilan pour les expositions hors bilan non matérielles.
Le Groupe BPCE dispose, pour la mesure des risques hors clientèle de détail, de systèmes complets qui permettent d’utiliser l’approche IRBF ou IRBA suivant les réseaux et les segments de clientèle. Ce dispositif permet également d’apprécier la qualité de crédit de ses portefeuilles pour un meilleur pilotage des risques.
Le système de notation consiste à attribuer une note à chaque contrepartie. Compte tenu de la structure mutualiste du groupe, l’unicité de la note est traitée par un système de référents qui ont la responsabilité de procéder à la notation du client pour le compte du groupe. La note attribuée à une contrepartie est généralement proposée par un modèle, puis elle est ajustée et validée par les experts de la filière risques suite à une analyse individuelle. Ce processus est appliqué à l’ensemble du portefeuille Hors-Retail, excepté les nouveaux modèles dédiés aux Petites Entreprises (PE), pour lesquels la notation est automatique (à l’instar du portefeuille Retail). Les modèles de notation de contreparties se structurent principalement en fonction de la nature de la contrepartie (entreprises, institutions financières, entités publiques, etc.) et de la taille de l’entreprise (mesurée par son chiffre d’affaires annuel). Lorsque les volumes de données le permettent (PE, ME, ETI, etc.), les modèles s’appuient sur des modélisations statistiques (méthodes de régression logistique) des défauts des clients auxquelles sont combinés des questionnaires qualitatifs. À défaut, des grilles construites à dire d’experts sont utilisées. Celles-ci sont constituées d’éléments quantitatifs (ratios financiers, solvabilité etc.) issus des données financières et d’éléments qualitatifs appréciant les dimensions économiques et stratégiques du client. S’agissant du risque pays, le dispositif repose sur la notation des souverains et sur la définition, pour chaque pays, d’une note qui plafonne celle que peut se voir octroyer une contrepartie non souveraine. La construction de l’échelle de notation Hors-Retail utilise l’historique de notation de Standard & Poors afin d’assurer une comparabilité directe en termes de risques avec les agences de notation. Pour les nouveaux modèles PE, des échelles dédiées par modèle ont été définies pour les calculs réglementaires. Celles-ci sont reliées sur l’échelle de notation Hors-Retail pour la gestion interne des risques. Pour les modèles statistiques, le calibrage des probabilités de défaut sur les échelles définies pour les calculs réglementaires s’appuie sur les mêmes principes que ceux exposés pour la clientèle de détail (notamment la représentativité de l’historique des taux de défaut, ainsi que l’estimation de marges d’incertitudes).
Les modèles de LGD (hors clientèle de détail) s’appliquent principalement par type de contreparties, types d’actifs et selon la présence, ou non, de sûretés. Des classes de risques homogènes, notamment en termes de recouvrement, procédures et types d’environnement, sont ainsi définies. Les estimations de pertes en cas de défaut sont évaluées sur base statistique lorsque le nombre de dossiers de défaut est suffisant (classe d’actif « entreprise » par exemple). Les historiques internes de recouvrement sur une période aussi longue que possible sont alors utilisés. Si le nombre de dossiers est insuffisant, des bases d’historiques et des benchmarks externes permettent de déterminer des taux à dire d’experts (pour les banques et les souverains par exemple). Enfin, certaines valeurs sont fondées sur des modèles stochastiques lorsqu’il existe un recours sur un actif. Le caractère downturn des taux de pertes en cas de défaut est vérifié et des marges de prudence sont ajoutées si nécessaire.
Pour l’estimation de l’EAD, le Groupe BPCE applique deux modèles pour les entreprises. Le premier d’entre eux porte sur l’estimation d’un facteur de conversion en équivalent crédit (FCEC) pour les expositions hors bilan. Ce modèle s’applique de façon automatique lorsque le hors bilan est considéré comme matériel (au-delà de seuils définis en fonction du type de produit). Le second porte sur l’estimation d’une augmentation forfaitaire du bilan pour les expositions hors bilan non matérielles.
Les méthodologies de notation pour les portefeuilles à faible taux de défaut sont des méthodologies à dire d’expert ; des critères qualitatifs et quantitatifs (correspondant aux caractéristiques de la contrepartie à noter) permettent de lier la contrepartie à un score et à une note, elle-même reliée par la suite avec une PD. Cette PD repose pour son calibrage sur l’observation de données de défauts externes, mais aussi sur des données de notation internes. En effet, le faible nombre de défauts internes ne permet pas de quantifier une échelle de PD.
Le chapitre « Mesure des risques et notations internes » développe les différents modèles homologués au sein du Groupe BPCE pour les différentes classes d’expositions. Lorsque le groupe ne dispose pas de modèle interne autorisé pour le calcul des exigences de fonds propres pour des classes d’expositions données, il doit les estimer sur les périmètres correspondants suivant les modalités de la méthode standard. Celles-ci s’appuient en particulier sur les évaluations de crédit (notations) estimées par les agences de notation reconnues par le superviseur comme satisfaisant aux exigences ECAI (External Credit Assessment Institutions), en particulier pour le Groupe BPCE, Fitch Ratings, Moody’s, Standard & Poor’s, ainsi que la Banque de France.
Conformément à l’article 138 du règlement no 575/2013 Capital Requirements Regulation (CRR) relatif aux exigences en fonds propres applicables aux établissements de crédit et aux entreprises d’investissement, en cas d’évaluation multiple d’une contrepartie par plusieurs agences, la pondération de cette contrepartie se détermine au regard de la deuxième meilleure note.
Dans le cas où il est nécessaire d’effectuer une évaluation externe de crédit directement applicable à une exposition, et qu’elle existe pour l’émetteur ou pour un programme spécifique d’émission, les modalités de détermination de la pondération sont appliquées conformément à l’article 139 du règlement CRR.
Pour le cas particulier des titres à revenu fixe (obligations), les notes externes court terme relatives à l’émission priment par rapport aux notations externes de l’émetteur. En cas d’absence de notes externes relatives à l’émission, la note externe long terme de l’émetteur est privilégiée pour les titres seniors uniquement, sauf dans le cas précis des expositions sur les établissements pour lesquels la pondération est déduite de l’échelon de qualité de crédit du souverain dans lequel ils sont établis.
Chacun des trois paramètres de risque de crédit fait l’objet chaque année de tests de vérification a posteriori (backtest) destinés à contrôler la performance du dispositif. Plus précisément, les exercices de backtests visent à mesurer la performance globale des modèles et en particulier à vérifier que le pouvoir discriminant du dispositif ne se dégrade pas significativement par rapport à la période de modélisation.
Ainsi, les taux de défaut observés sont comparés aux taux de défaut prévus pour chaque note. Le caractère « à travers le cycle » des notations est vérifié. Plus spécifiquement, sur des portefeuilles à faible taux de défaut (SPLS, grandes entreprises, banques, souverains et financements spécialisés) des analyses détaillées sont menées à partir d’indicateurs complémentaires intégrant entre autres choses des analyses plus qualitatives.
Les valeurs de pertes en cas de défaut sont mesurées sur la base d’un périmètre cohérent avec les valeurs observées, à savoir uniquement les expositions en défaut. Les valeurs attendues ne sont donc pas directement comparables avec les valeurs de LGD mesurées dans le portefeuille en production. Le caractère downturn des taux de pertes en cas de défaut est également vérifié.
Les résultats des backtests peuvent justifier la mise en œuvre de plans d’action si le dispositif est jugé insuffisamment prudent ou performant. Les résultats des backtests et les plans d’action associés sont discutés en comité modèle groupe puis revus en comité normes et méthodes RCCP (cf. gouvernance du dispositif interne de notation).
Il ressort de ces exercices que les dispositifs de notation sont globalement bien adaptés et permettent une gestion efficace des risques. De plus, les calibrages des paramètres de risque restent, au global, prudents en regard du risque réellement observé.
Depuis la mise en place du Mécanisme de supervision unique (MSU) en 2014, la Banque centrale européenne (BCE) cherche à renforcer la gouvernance de la supervision des modèles internes à travers différentes investigations.
Parmi celles-ci, TRIM (Targeted Review of Internal Models) a pour objectif d’évaluer la conformité réglementaire de modèles internes spécifiquement ciblés par la BCE. Dans cette optique, ces investigations TRIM reposent sur un ensemble de méthodologies et de techniques d’inspection standardisées, que les équipes mandatées par la BCE utilisent lors de leurs missions sur site. BPCE a fait l’objet de revues TRIM sur plusieurs périmètres qui ont donné lieu à des rapports du superviseur : une première revue sur les principes non-spécifiques aux modèles (TRIM General Topics), puis trois revues spécifiques ciblant les modèles internes de risque de crédit (une sur le portefeuille Corporate, et deux sur le portefeuille retail). Ces rapports ont permis de réaliser des travaux complémentaires afin de renforcer le dispositif existant.
La Banque centrale européenne poursuit ses investigations par le biais d’IMI (Internal Model Investigation). Trois revues ont ainsi été effectuées au cours des années 2021 et 2022 : deux sur les modèles retail, en particulier sur la revue du dispositif PD Professionnel, et une mission sur les modèles de PD corporate pour les petites entreprises et pour les entreprises avec CA entre 10 et 500 millions d’euros (segment haut). Cette dernière a donné lieu à un rapport du superviseur et à une autorisation reçue fin juillet 2022 ; les lettres d’homologation des modèles retail de la part de la BCE ont été reçues en novembre 2023.
En 2021 et 2022, d’importants travaux ont été menés sur le portefeuille Corporate, aussi bien sur la revue des PD de certaines populations spécifiques (Sociétés Civiles Immobilières, holdings non financières et Associations) en capitalisant notamment sur les modèles Petites entreprises et Segment Haut et afin de déposer une demande d’homologation IRBA sur les réseaux BP et CE avec des nouveaux modèles de LGD/EAD. Ces travaux ont été revus lors d’une mission BCE début 2023 et la lettre d’autorisation est reçue fin janvier 2024.
IMPACTS EN MONTANT DE SÛRETÉS QUE L’ÉTABLISSEMENT DEVRAIT FOURNIR EN CAS DE BAISSE DE LA NOTATION DE SA QUALITÉ DE CRÉDIT
Le CRR2 et l’Acte délégué exigent des établissements la remontée à l’autorité compétente de tous les contrats dont une clause prévoit des sorties de trésorerie supplémentaires en cas de dégradation significative de la qualité de crédit de l’établissement, par exemple une dégradation de trois crans de son évaluation externe de crédit. La réévaluation et la remontée de ces éléments doivent être effectuées régulièrement, au vu des nouveaux contrats conclus (article CRR 423 2/article AD 30.2).
L’autorité compétente décide de la pondération à affecter pour les contrats dont elle jugera l’incidence significative.
Pour les contrats comportant des clauses de sortie anticipée sur master agreement (contrats cadres entre la banque et une contrepartie pour des transactions dérivés OTC sans collatéral), la clause de rupture anticipée permet à une contrepartie de sortir par anticipation si la notation de crédit de l’autre contrepartie est diminuée. Il faut donc estimer le nombre de ruptures anticipées générées par cette dégradation de notation.
Il a été convenu que l’évaluation des flux de décaissements générés était réalisée en passant en revue l’intégralité des contrats cadre du groupe sur un marché de gré à gré avec credit support annex ou master agreement, afin d’évaluer le montant de dépôt/collatéral requis en cas de dégradation de trois crans de la note de crédit long terme de l’établissement par les trois agences (Moody’s, S&P, Fitch). Le calcul intègre également le montant de dépôt/collatéral requis en cas de dégradation d’un cran de la note court terme de l’établissement, le groupe ayant considéré que cette dégradation est inévitable en cas de dégradation de trois crans de la note LT.
Au niveau du Groupe BPCE, les établissements concernés sont BPCE SA, Natixis, Crédit Foncier et leurs véhicules de refinancement : BP CB, GCE CB, BPCE SFH, FCT HL, SCF et VMG. Certains contrats intra-groupes génèrent des outflows aux bornes des établissements mais sont neutralisés en vision consolidée Groupe BPCE.
•l’impact pour chaque contrat est le montant maximal entre les trois agences entre une dégradation - 1 CT et une dégradation - 3 LT ;
•le montant des ratings-triggers déclaré correspond à la somme du total des impacts d’une dégradation d’un cran de la note CT et de trois crans de la note MLT ;
 - 
					
5.3 Techniques de réduction du risque de crédit
Les techniques de réduction du risque de crédit sont couramment utilisées au sein du groupe et se distinguent entre sûretés réelles et sûretés personnelles.
La distinction est faite entre les garanties ayant effectivement un effet sur le recouvrement en cas de difficultés et celles étant par ailleurs reconnues par le superviseur dans la pondération des expositions permettant de réduire la consommation de fonds propres. À titre d’exemple, une caution personnelle et solidaire d’un dirigeant d’entreprise cliente en bonne et due forme et recueillie dans les règles de l’art pourra se révéler efficace sans toutefois être éligible en tant que facteur de réduction de risque statistique.
Dans certains cas, les établissements du groupe choisissent d’adjoindre à leur utilisation de techniques de réduction des risques des opportunités de cession de portefeuilles contentieux, notamment lorsque les techniques utilisées sont moins performantes ou absentes.
Une utilisation des dérivés de crédit est également réalisée comme technique de réduction du risque et concerne quasi exclusivement la classe d’actif « entreprises » et principalement Natixis.
La sûreté réelle est une garantie portant sur un ou plusieurs biens meubles ou immeubles, dont la valeur a été appréciée solidement, appartenant au débiteur ou à un tiers consistant à conférer un droit réel au créancier sur ce bien (hypothèque immobilière, gage immobilier, gages sur titres cotés et liquides, gage sur marchandises cotées et liquides avec ou sans dessaisissement, nantissement, caution hypothécaire).
•réduire le risque de crédit encouru sur une exposition compte tenu du droit de l’établissement assujetti en cas de défaut ou en cas d’autres événements de crédit spécifiques relatifs à la contrepartie ;
La sûreté personnelle est une sûreté ayant pour effet de réduire le risque de crédit encouru sur une exposition, compte tenu de l’engagement d’un tiers à payer un montant en cas de défaut de la contrepartie ou en cas d’autres événements spécifiques.
Sur le périmètre standard :
Sur le périmètre traité en IRB :
Sur le périmètre clientèle de détail traité en IRBA :
Les sûretés personnelles et réelles sont prises en compte, sous réserve de leur éligibilité, par une pondération bonifiée sur la part garantie de l’exposition. Les sûretés réelles de type cash ou collatéral liquide viennent en diminution de l’exposition brute.
Hors clientèle de détail, les sûretés réelles sont prises en compte sous réserve de leur éligibilité sous la forme d’une diminution du paramètre de « perte en cas de défaut » applicable aux transactions. Les sûretés personnelles sont prises en compte sous réserve de leur éligibilité sous la forme d’une substitution de PD du tiers par celle du garant.
Les sûretés personnelles et réelles sont prises en compte sous réserve de leur éligibilité sous la forme d’une diminution du paramètre de « perte en cas de défaut » applicable aux transactions concernées.
Les articles 207 à 210 du règlement (UE) 2019/876 du 20 mai 2019 modifiant le règlement (UE) no 575/2013 précisent les conditions nécessaires pour la prise en compte des sûretés, notamment :
•la qualité de crédit du débiteur et la valeur de l’instrument ne sont pas corrélées positivement de manière significative. Les titres de créance émis par le débiteur ne sont pas éligibles ;
•la sûreté est dûment documentée en termes de description et de valorisation et elle est assortie d’une procédure rigoureuse autorisant un recouvrement rapide ;
•la banque dispose de procédures, dûment documentées, adaptées aux différents types et montants d’instruments utilisés ;
•la banque détermine la valeur de marché de l’instrument et la réévalue en conséquence, notamment en période de détérioration significative de cette valeur de marché.
La division des risques constitue une technique d’atténuation du risque de crédit. Elle se traduit dans les dispositifs de plafonds et de limites individuelles ou thématiques et permet de réduire la sensibilité des établissements face à des risques unitairement ou sectoriellement jugés trop importants à porter en cas de survenance d’incidents majeurs.
Les activités de surveillance des risques peuvent amener une réduction des expositions au risque si celui-ci est considéré trop élevé et sont ainsi contributrices à une bonne division du risque.
La division des risques constitue une technique d’atténuation du risque de crédit. Elle se traduit dans les dispositifs de limites individuelles ou thématiques et permet de réduire la sensibilité des établissements face à des risques unitairement ou sectoriellement jugés trop importants à porter en cas de survenance d’incidents majeurs.
Le réseau Banque Populaire a, pour sa part, historiquement recours pour ses crédits aux professionnels aux sociétés de caution mutuelle notamment les SOCAMA (prêts aux artisans), en dehors des sûretés réelles utilisées.
Il sollicite également pour les prêts aux particuliers la CASDEN Banque Populaire, notamment au travers de sa structure Parnasse garanties, pour garantir les prêts consentis à l’ensemble des fonctionnaires, le Crédit Logement, et, de manière croissante, la Compagnie Européenne de Garanties et de Cautions (CEGC, filiale de BPCE SA).
Le réseau Caisse d’Epargne a principalement recours pour ses crédits à l’habitat aux services de CEGC, au Fonds de garantie à l’accession sociale ou « FGAS » et plus marginalement au Crédit Logement (établissement financier, filiale de la plupart des réseaux bancaires français) ; ces établissements sont spécialisés dans le cautionnement des prêts bancaires, principalement les prêts à l’habitat.
Le Fonds de garantie à l’accession sociale permet d’apporter une garantie de l’État français aux prêts conventionnés. La pondération est de 0 % concernant les crédits pour lesquels la couverture a été signée avant le 31 décembre 2006 et 15 % pour ceux octroyés postérieurement à cette date.
Pour leurs prêts à l’habitat, les réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne sollicitent par ailleurs plusieurs mutuelles telles que la MGEN, la Mutuelle de la Gendarmerie, etc.
Pour les professionnels et les entreprises, le recours à la Banque publique d’investissement par l’ensemble du Groupe se poursuit et le Fonds européen d’investissement ou la Banque européenne d’investissement sont sollicités sur des enveloppes de garanties permettant de réduire très sensiblement le risque de crédit.
Dans certains cas, les organismes de type Auxiga permettent d’organiser la dépossession du stock et son transfert de propriété à la banque en garantie d’engagements consentis en cas de difficultés.
Enfin, ponctuellement, Natixis recourt pour certaines opérations et dans certaines circonstances à des achats de protections de type assurance-crédit, à des agences de réassurance privées (par exemple SCOR) ou publiques (Coface, Hermes, autres agences souveraines) et recourt aussi à l’utilisation de Credit Default Swaps (CDS).
Dans le cadre de la crise du Covid, l’État français a permis d’utiliser sa garantie sur le périmètre des PGE octroyés. Le Groupe BPCE a utilisé cette possibilité.
Les opérations dérivées de crédit de type couverture de devise ou de taux sont confiées aux chambres de compensation agréées en Europe ou aux USA pour les activités de Natixis dans ce pays.
Par type de garant :
•sur les expositions de crédit immobilier, les garanties utilisées sont concentrées sur les hypothèques (risque divisé par définition et renforcé par l’approche en matière d’octroi fondé sur la capacité de remboursement du client), des organismes de cautions en logique assurancielle de type CEGC (organisme captif Groupe BPCE sur lequel des stress tests sont régulièrement réalisés), Crédit logement (organisme de place interbancaire soumis aux mêmes contraintes), FGAS (organisme contrôlé par l’État français assimilable à un risque souverain). La garantie CASDEN, octroyée aux personnels de la fonction publique, présente à ce jour une bonne capacité de résilience selon un modèle basé sur la capacité de remboursement forte de cette clientèle ;
•sur les expositions de type professionnels, les garanties les plus utilisées sont les cautions de type Banque publique d’investissement (BPI), soumises à un respect de forme strict, et les hypothèques. Les cautions d’organisme de type Socama, dont la solvabilité relève des établissements de crédit du Groupe BPCE, sont également utilisées ;
•concernant la clientèle corporate, les principales garanties utilisées sont les hypothèques et les cautions de la Banque publique d’investissement.
Par fournisseurs de dérivés de crédit :
•la réglementation impose l’utilisation des chambres de compensation pour le risque de taux sur le nouveau flux. Cet adossement ne couvre toutefois pas le risque de défaillance de la contrepartie, qui est un risque granulaire. La concentration sur les chambres de compensation, qui va s’accroître progressivement, constitue un risque régulé et surveillé ;
•le risque lié aux devises est couvert au niveau de chaque contrat avec la mise en place d’appels de marge à fréquence adaptée au risque. L’adossement sur ces opérations est réalisé sur des contreparties interbancaires spécialisées sur ce type d’opérations, dans le cadre de limites individuelles autorisées en comité de crédit et contreparties Groupe.
Par secteur d’activité de crédit :
•les dispositifs sectoriels en place au sein du groupe permettent d’orienter la politique de garantie en fonction des secteurs d’activité. Des préconisations sont émises auprès des établissements dans ce cadre.
Par zone géographique :
•le Groupe BPCE est principalement exposé en France et de façon moins importante, via Natixis, à l’étranger. De fait, les garanties sont donc principalement localisées en France.
Le Groupe BPCE dispose d’un outil de revalorisation automatique des garanties immobilières pour l’ensemble des réseaux.
Au sein du réseau Banque Populaire, les garanties réelles prises en compte dans le moteur de revalorisation sont, outre les garanties immobilières, les gages sur véhicules, les nantissements de matériels et outillages, les hypothèques maritimes de bateaux de plaisance et les nantissements de fonds de commerce.
Le réseau Caisse d’Epargne utilise pour sa part le moteur de revalorisation pour les garanties immobilières, sur l’ensemble de ses segments de risque.
Au sein du groupe, les cautions des organismes de cautionnement reconnues comme fournisseurs de sûretés d’effet équivalent à une garantie hypothécaire par le superviseur sont traitées sur la base d’une évaluation de type assurancielle.
Un processus groupe d’évaluation renforcé a été mis en place pour l’évaluation des garanties immobilières supérieures à certains montants. La certification obtenue par BPCE Solutions immobilières (ex-Crédit Foncier Expertise), filiale de BPCE depuis la décision de mise en gestion extinctive du CFF permet de renforcer les synergies du Groupe.
Pour les garanties autres que celles citées ci-dessus, la base utilisée pour apprécier et valider ces sûretés est une évaluation systématique de ces garanties soit selon une valeur de marché lorsque ces sûretés sont cotées sur des marchés liquides (par exemple des titres cotés), soit sur la base d’une expertise permettant de démontrer la valeur de la garantie utilisée en couverture des risques (par exemple la valeur de transactions récentes sur des aéronefs ou des navires selon leurs caractéristiques, la valeur d’un stock de matière première, la valeur d’un gage sur marchandise donnée ou encore la valeur d’un fonds de commerce selon son emplacement, etc.).
 - 
					
5.4 Informations quantitatives
31/12/2023
/im1648575426x1886575948.jpg)
Le total des expositions brutes du Groupe BPCE s’élève à plus
de 1 487 milliards d’euros au 31/12/2023, en progression
3 milliards d’euros.31/12/2022
/im4103148314x646844565.jpg)
31/12/2023
/im2974399236x692828004.jpg)
Les expositions brutes sont très majoritairement situées en Europe, et particulièrement en France, pour l’ensemble des classes d’actifs (70 % des entreprises)
Concentration par emprunteur
31/12/2023
31/12/2022
Répartition
Montants
bruts/Total grands
risques(1)
Poids par rapport
aux fonds propres
Montants
bruts/Fonds
propres(2)
Répartition
Montants
bruts/Total grands
risques(1)
Poids par rapport
aux fonds propres
Montants
bruts/Fonds
propres(2)
Part du premier emprunteur
6,5 %
21,1 %
6,9 %
22,0 %
Part des 10 premiers emprunteurs
23,2 %
75,1 %
22,7 %
72,1 %
Part des 50 premiers emprunteurs
51,4 %
166,7 %
51,5 %
163,7 %
Part des 100 premiers emprunteurs
69,1 %
224,2 %
70,6 %
224,4 %
(1)
Total des grands risques hors souverains sur le périmètre grand Groupe BPCE (231,1 G€ au 31/12/2023).
(2)
Fonds propres réglementaires, périmètre grand Groupe BPCE (ligne 11 CA4 du Corep 31/12/2023) : 71.2 G€
Le poids des 100 premiers emprunteurs est en légère augmentation sur cet exercice et ne fait pas apparaître de concentration particulière.
ÉVOLUTION DE LA CHARGE NETTE DU RISQUE
DU GROUPE (en millions d’euros)/im682531038x2048760418.jpg)
COÛT DU RISQUE EN PB (GROUPE BPCE)*
/im3986375643x1134215108.jpg)
* Hors éléments exceptionnels.En 2023, le montant du coût du risque s’établit à 1 731 millions d’euros contre 1 964 millions en 2022 et se décompose ainsi :
•sur encours sains classés en statut 1 (« Stage 1 ») ou en statut 2 (« Stage 2 ») : 852 millions d’euros étaient dotés en 2022 et 112 millions d’euros sont repris en 2023 ;
•les dotations sur encours dont le risque est avéré classés en statut 3 (« Stage 3 ») passent de 1 112 millions d’euros en 2022 à 1 843 millions d’euros au 2023 du fait de provisionnement sur un nombre limité de dossiers spécifiques et une détérioration de l’environnement économique.
En 2023, le coût du risque ressort à 20 pb rapporté aux encours bruts de la clientèle pour le Groupe BPCE (24 pb en 2022). Il inclut une reprise de provision sur encours sains de 1 pb (vs. une dotation de 10 pb en 2022) et une dotation sur encours dont le risque est avéré de 22 pb (vs. une dotation de 14 pb en 2022). Le coût du risque s’établit à 21 pb pour le pôle Banque de proximité et Assurance (25 pb en 2022) dont une reprise de provision sur encours sains de 2 pb (vs. une dotation de 11 pb en 2022) et une dotation de 23 pb sur encours dont le risque est avéré (vs. une dotation de 14 pb en 2022).
Le coût du risque de Banque de Grande Clientèle s’élève à 24 pb (36 pb en 2022) dont une reprise de 4 pb au titre du provisionnement des encours sains (vs. une dotation 15 pb en 2022) et une dotation de 28 pb sur encours dont le risque est avéré (vs. une dotation de 21 pb en 2022).
Le taux d’encours douteux sur l’encours de crédit brut s’établit à 2,4 % au 31 décembre 2023, en hausse de 0,1 pp par rapport à fin décembre 2022.
en millions d’euros
31/12/2023
31/12/2022
Encours bruts de crédit clientèle et établissements de crédit
962,7
938,3
Dont encours S1/S2
939,8
916,8
Dont encours S3
22,9
21,5
Taux encours douteux/encours bruts
2,4 %
2,3 %
Total dépréciations constituées S1/S2
5,3
5,5
Total dépréciations constituées S3
9,1
8,9
Dépréciations constituées/encours douteux
39,8 %
41,3 %
Taux de couverture (y compris sûretés relatives aux encours dépréciés)
68,2 %
68,9 %
en millions d’euros
31/12/2023
a
b
c
d
e
f
g
h
Valeur comptable brute / Montant nominal des
expositions faisant l’objet de mesures de renégociation
Dépréciations cumulées,
variations négatives
cumulées de la juste
valeur dues au risque de
crédit et provisions
Sûretés reçues et garanties
financières reçues pour des
expositions renégociées
Renégociées non performantes
Dont sûretés
reçues et
garanties
financières
reçues pour
des
expositions
non
performantes
faisant l’objet
de mesures
de
renégociation
Renégociées
performantes
Sur des
expositions
renégociées
performantes
Sur des
expositions
renégociées
non
performantes
Dont en
défaut
Dont
dépréciées
010
Prêts et avances
3 643
7 125
7 125
7 122
(133)
(1 972)
5 916
3 567
020
Banques centrales
4
4
4
(4)
030
Administrations publiques
3
2
2
2
(2)
050
Autres Entreprises Financières
15
75
75
75
(1)
(47)
14
11
060
Entreprises Non Financières
1 883
3 649
3 649
3 646
(64)
(1 162)
2 475
1 430
070
Ménages
1 741
3 394
3 394
3 394
(68)
(756)
3 427
2 126
080
Titres de créance
8
8
8
(8)
090
Engagements de prêt donnés
273
87
87
87
(3)
(5)
95
35
100
TOTAL
3 916
7 220
7 220
7 217
(136)
(1 985)
6 011
3 602
en millions d’euros
31/12/2022
a
b
c
d
e
f
g
h
Valeur comptable brute / Montant nominal des
expositions faisant l’objet de mesures de renégociation
Dépréciations cumulées,
variations négatives
cumulées de la juste
valeur dues au risque de
crédit et provisions
Sûretés reçues et garanties
financières reçues pour des
expositions renégociées
Renégociées
performantes
Renégociées non performantes
Sur des
expositions
renégociées
performantes
Sur des
expositions
renégociées
non
performantes
Dont sûretés
reçues et
garanties
financières
reçues pour
des
expositions
non
performantes
faisant l’objet
de mesures
de
renégociation
Dont endéfaut
Dont
dépréciées
010
Prêts et avances
4 111
7 166
7 166
7 160
(182)
(2 019)
6 509
3 898
020
Banques centrales
4
4
4
(4)
030
Administrations publiques
9
15
15
15
(11)
1
1
050
Autres Entreprises Financières
18
69
69
69
(1)
(46)
10
8
060
Entreprises Non Financières
2 469
3 708
3 708
3 702
(127)
(1 221)
3 038
1 674
070
Ménages
1 616
3 370
3 370
3 370
(54)
(736)
3 460
2 216
080
Titres de créance
18
18
18
(4)
090
Engagements de prêt donnés
319
48
48
48
(16)
(1)
122
22
100
TOTAL
4 431
7 232
7 232
7 226
(198)
(2 024)
6 631
3 920
en millions d’euros
31/12/2023
a
b
c
d
e
f
g
h
i
j
k
l
n
o
Valeur comptable brute / Montant nominal
Dépréciations cumulées, variations négatives cumulées de la juste
valeur dues au risque de crédit et provisions
Sûretés et garanties
financières reçues
Expositions performantes
Expositions non performantes
Expositions performantes –
dépréciation cumulées et
provisions
Expositions non performantes –
Dépréciations cumulées,
variations négatives cumulées
de la juste valeur dues au risque
de crédit et provisions
Sur les
expo-
sitions
perfor-
mantes
Sur les
expo-
sitions
non
perfor-
mantes
Dont
étape 1
Dont
étape 2(1)
Dont
étape 2(1)
Dont
étape 3(1)
Dont
étape 1
Dont
étape 2(1)
Dont
étape 2(1)
Dont
étape 3(1)
005
Comptes à vue auprès de banques centrales et autres dépôts à vue
155 732
155 373
335
0
0
(1)
(1)
(0)
32
010
Prêts et avances
936 486
803 331
130 194
22 907
(0)
21 854
(5 300)
(1 244)
(4 050)
(9 122)
(0)
(8 771)
548 645
9 675
020
Banques centrales
1 936
1 908
28
19
15
(21)
(0)
(21)
(19)
(15)
030
Administrations publiques
148 256
142 949
4 291
64
62
(26)
(4)
(22)
(44)
(43)
2 686
0
040
Établissements de crédit
4 062
3 758
235
10
5
(13)
(8)
(5)
(10)
(5)
851
050
Autres Entreprises Financières
18 346
17 032
1 216
150
132
(22)
(15)
(7)
(96)
(79)
3 139
19
060
Entreprises Non Financières
321 927
260 006
60 152
14 941
0
13 959
(3 433)
(865)
(2 561)
(6 371)
(0)
(6 065)
167 843
5 361
070
Dont PME
156 937
124 504
32 286
7 618
(0)
7 366
(2 111)
(437)
(1 673)
(3 094)
0
(3 045)
101 708
3 437
080
Ménages
441 959
377 678
64 271
7 723
(0)
7 681
(1 785)
(352)
(1 433)
(2 581)
0
(2 564)
374 126
4 295
090
Titres de créance
76 512
69 344
728
193
144
(15)
(10)
(6)
(140)
(124)
1 218
100
Banques centrales
1 508
1 508
(0)
(0)
110
Administrations publiques
47 815
46 510
116
(2)
(1)
(1)
0
732
120
Établissements de crédit
8 398
8 215
33
(0)
(1)
(1)
(0)
59
130
Autres Entreprises Financières
11 215
6 474
398
97
96
(4)
(2)
(1)
(88)
(88)
28
140
Entreprises Non Financières
7 576
6 636
182
97
48
(8)
(6)
(3)
(52)
(36)
399
150
Expositions Hors Bilan
223 827
197 024
18 272
1 322
(0)
1 215
(550)
(225)
(321)
(333)
(0)
(317)
54 138
144
160
Banques centrales
77
74
2
42
170
Administrations publiques
10 574
8 408
458
0
(4)
(0)
(4)
0
804
180
Établissements de crédit
11 802
9 139
400
6
6
(5)
(4)
(1)
(0)
(0)
646
190
Autres Entreprises Financières
26 815
24 675
1 279
3
3
(7)
(6)
(1)
(2)
(2)
12 829
200
Entreprises Non Financières
138 005
119 625
14 699
1 253
(0)
1 148
(446)
(152)
(290)
(309)
0
(294)
30 813
129
210
Ménages
36 554
35 103
1 434
61
(0)
59
(87)
(63)
(25)
(22)
(0)
(22)
9 003
15
220
TOTAL
1 392 557
1 225 073
149 530
24 423
(0)
23 214
(5 866)
(1 480)
(4 376)
(9 595)
(0)
(9 212)
604 033
9 820
(1)
Hors actifs dépréciés dès leur origination ou leur acquisition.
en millions d’euros
31/12/2022
a
b
c
d
e
f
g
h
i
j
k
l
n
o
Valeur comptable brute / Montant nominal
Dépréciations cumulées, variations négatives cumulées de la juste
valeur dues au risque de crédit et provisions
Sûretés et garanties
financières reçues
Expositions performantes
Expositions non performantes
Expositions performantes –
dépréciation cumulées et
provisions
Expositions non performantes –
Dépréciations cumulées,
variations négatives cumulées
de la juste valeur dues au risque
de crédit et provisions
Sur les
expo-
sitions
perfor-
mantes
Sur les
expo-
sitions
non
perfor-
mantes
Dont
étape 1
Dont
étape 2(1)
Dont
étape 2(1)
Dont
étape 3(1)
Dont
étape 1
Dont
étape 2(1)
Dont
étape 2(1)
Dont
étape 3(1)
005
Comptes à vue auprès de banques centrales et autres dépôts à vue
175 569
175 284
266
(4)
(1)
(2)
244
010
Prêts et avances
912 198
782 523
126 816
21 505
20 379
(5 476)
(1 331)
(4 139)
(8 881)
(8 605)
540 596
9 414
020
Banques centrales
1 956
1 947
9
19
15
(19)
(15)
030
Administrations publiques
140 182
132 787
6 277
141
139
(34)
(5)
(30)
(58)
(58)
2 367
41
040
Établissements de crédit
3 883
3 600
284
17
12
(54)
(10)
(44)
(11)
(6)
741
050
Autres Entreprises Financières
18 984
17 295
1 604
130
112
(27)
(17)
(10)
(76)
(59)
4 893
27
060
Entreprises Non Financières
312 886
252 775
58 461
13 562
12 501
(3 571)
(929)
(2 636)
(5 994)
(5 758)
164 237
5 165
070
Dont PME
149 645
118 906
30 616
6 922
6 608
(2 121)
(451)
(1 669)
(2 981)
(2 948)
99 311
3 492
080
Ménages
434 307
374 119
60 181
7 636
7 600
(1 789)
(370)
(1 419)
(2 723)
(2 710)
368 359
4 180
090
Titres de créance
74 689
67 699
469
241
183
(21)
(14)
(7)
(164)
(148)
1 151
100
Banques centrales
133
133
110
Administrations publiques
47 448
46 174
165
(4)
(2)
(2)
768
120
Établissements de crédit
7 560
7 386
4
(1)
(1)
57
130
Autres Entreprises Financières
11 450
6 718
243
95
95
(7)
(4)
(3)
(87)
(87)
34
140
Entreprises Non Financières
8 096
7 287
57
147
88
(9)
(8)
(1)
(77)
(61)
293
150
Expositions Hors Bilan
230 004
203 148
17 997
1 484
1 441
(508)
(223)
(268)
(267)
(263)
66 047
325
160
Banques centrales
581
114
68
170
Administrations publiques
10 564
8 027
584
(1)
531
180
Établissements de crédit
7 480
4 899
686
8
8
(13)
(9)
(4)
184
190
Autres Entreprises Financières
29 102
27 805
1 046
3
3
(8)
(6)
(2)
(1)
(1)
14 560
200
Entreprises Non Financières
137 820
119 614
13 931
1 425
1 382
(429)
(179)
(233)
(260)
(256)
35 916
309
210
Ménages
44 457
42 689
1 749
49
49
(58)
(29)
(29)
(6)
(6)
14 788
16
220
TOTAL
1 392 460
1 228 654
145 547
23 231
22 002
(6 005)
(1 568)
(4 414)
(9 312)
(9 016)
608 038
9 739
(1)
Hors actifs dépréciés dès leur origination ou leur acquisition.
EU CQ3 – QUALITÉ DE CRÉDIT DES EXPOSITIONS PERFORMANTES ET NON PERFORMANTES PAR NOMBRE DE JOURS EN SOUFFRANCE
en millions d’euros
31/12/2023
a
b
c
d
e
f
g
h
i
j
k
l
Valeur comptable brute / Montant nominal
Expositions performantes
Expositions non performantes
Pas en
souffrance
ou en
souffrance
≤ 30 jours
En
souffrance
> 30 jours
≤ 90 jours
Paiement
improbable
mais
pas en
souffrance
ou en
souffrance
≤ 90 jours
En
souffrance
> 90 jours
≤ 180 jours
En
souffrance
> 180 jours
≤ 1 an
En
souffrance
> 1 an
≤ 2 ans
En
souffrance
> 2 ans
≤ 5 ans
En
souffrance
> 5 ans
≤ 7 ans
En
souffrance
> 7 ans
Dont
en
défaut
005
Comptes à vue auprès de banques centrales et autres dépôts à vues
155 732
155 732
010
Prêts et avances
936 486
932 937
3 549
22 907
19 042
1 097
999
690
650
147
282
22 905
020
Banques centrales
1 936
1 936
19
1
0
4
14
19
030
Administrations publiques
148 256
148 149
107
64
25
1
0
4
0
3
30
64
040
Établissements de crédit
4 062
4 059
3
10
5
5
10
050
Autres Entreprises Financières
18 346
18 336
10
150
111
8
1
0
1
29
150
060
Entreprises Non Financières
321 927
320 123
1 804
14 941
12 474
678
711
468
377
86
146
14 939
070
Dont PME
156 937
156 142
795
7 618
6 429
377
348
240
113
33
78
7 617
080
Ménages
441 959
440 334
1 625
7 723
6 425
410
286
217
264
58
63
7 723
090
Titres de créance
76 512
76 512
193
135
59
193
100
Banques centrales
1 508
1 508
110
Administrations publiques
47 815
47 815
120
Établissements de crédit
8 398
8 398
130
Autres Entreprises Financières
11 215
11 215
97
38
59
96
140
Entreprises Non Financières
7 576
7 576
97
97
97
150
Expositions Hors Bilan
223 827
1 322
1 319
160
Banques centrales
77
170
Administrations publiques
10 574
0
0
180
Établissements de crédit
11 802
6
6
190
Autres Entreprises Financières
26 815
3
3
200
Entreprises Non Financières
138 005
1 253
1 249
210
Ménages
36 554
61
61
220
TOTAL
1 392 557
1 165 181
3 549
24 423
19 177
1 097
999
690
650
206
282
24 417
en millions d’euros
31/12/2022
a
b
c
d
e
f
g
h
i
j
k
l
Valeur comptable brute / Montant nominal
Expositions performantes
Expositions non performantes
Pas en
souffrance
ou en
souffrance
≤ 30 jours
En
souffrance
> 30 jours
≤ 90 jours
Paiement
improbable
mais
pas en
souffrance
ou en
souffrance
≤ 90 jours
En
souffrance
> 90 jours
≤ 180 jours
En
souffrance
> 180 jours
≤ 1 an
En
souffrance
> 1 an
≤ 2 ans
En
souffrance
> 2 ans
≤ 5 ans
En
souffrance
> 5 ans
≤ 7 ans
En
souffrance
> 7 ans
Dont
en
défaut
005
Comptes à vue auprès de banques centrales et autres dépôts à vues*
175 569
174 191
1 377
010
Prêts et avances
912 198
909 139
3 060
21 505
17 830
860
1 005
614
726
144
327
21 499
020
Banques centrales
1 956
1 956
19
1
0
4
13
19
030
Administrations publiques
140 182
140 080
102
141
94
6
3
0
9
28
141
040
Établissements de crédit
3 883
3 882
1
17
12
5
17
050
Autres Entreprises Financières
18 984
18 935
49
130
100
0
1
29
130
060
Entreprises Non Financières
312 886
311 346
1 540
13 562
11 442
437
689
340
385
80
190
13 556
070
Dont PME
149 645
148 897
748
6 922
5 894
328
232
204
106
40
117
6 922
080
Ménages
434 307
432 939
1 368
7 636
6 181
417
313
274
322
63
66
7 636
090
Titres de créance
74 689
74 689
241
183
59
241
100
Banques centrales
133
133
110
Administrations publiques
47 448
47 448
120
Établissements de crédit
7 560
7 560
130
Autres Entreprises Financières
11 450
11 450
95
36
59
95
140
Entreprises Non Financières
8 096
8 096
147
147
146
150
Expositions Hors Bilan
230 004
1 484
1 483
160
Banques centrales
581
170
Administrations publiques
10 564
180
Établissements de crédit
7 480
8
8
190
Autres Entreprises Financières
29 102
3
3
200
Entreprises Non Financières
137 820
1 425
1 424
210
Ménages
44 457
49
49
220
TOTAL
1 392 460
1 158 019
4 437
23 231
18 013
860
1 005
614
785
144
327
23 224
en millions d’euros
31/12/2023
a
b
c
d
e
f
g
Valeur comptable / montant nominal brut
Dépréciation
cumulée
Provisions sur
engagements
hors bilan et
garanties
financières
donnés
Variations
négatives
cumulées de la
juste valeur
dues au risque
de crédit sur
expositions non
performantes
Dont non performantes
Dont
soumises à
dépréciation
Dont endéfaut
010
Expositions au bilan
1 036 099
23 101
23 098
1 027 252
(14 576)
(2)
020
France
910 443
20 908
20 908
904 098
(13 155)
(0)
030
États-Unis
29 379
374
374
28 430
(150)
040
Luxembourg
9 523
149
149
8 892
(157)
050
Italie
8 828
113
113
8 828
(88)
060
Espagne
7 263
54
53
7 261
(67)
(2)
070
Autres pays
70 662
1 502
1 501
69 743
(960)
080
Expositions hors bilan
225 149
1 322
1 319
(882)
090
France
148 703
1 214
1 211
(778)
100
États-Unis
28 125
40
40
(25)
110
Luxembourg
4 832
0
0
(14)
120
Suisse
4 433
(2)
130
Espagne
4 015
0
0
(2)
140
Autres pays
35 042
68
68
(61)
150
TOTAL
1 261 248
24 423
24 417
1 027 252
(14 576)
(882)
(2)
en millions d’euros
31/12/2022
a
b
c
d
e
f
g
Valeur comptable / montant nominal brut
Dépréciation
cumulée
Provisions sur
engagements
hors bilan et
garanties
financières
donnés
Variations
négatives
cumulées de la
juste valeur
dues au risque
de crédit sur
expositions non
performantes
Dont non performantes
Dont
soumises à
dépréciation
Dont endéfaut
010
Expositions au bilan
1 008 633
21 746
21 740
999 684
(14 540)
(2)
020
France
887 830
19 306
19 306
882 088
(12 933)
030
États-Unis
27 659
188
188
26 837
(100)
040
Luxembourg
10 639
160
160
9 989
(188)
050
Italie
8 831
85
85
8 732
(92)
060
Espagne
6 294
73
71
6 287
(82)
(2)
070
Autres pays
67 380
1 935
1 931
65 749
(1 146)
-
080
Expositions hors bilan
231 488
1 484
1 483
(775)
090
France
158 016
1 055
1 055
(684)
100
États-Unis
28 859
212
212
(24)
110
Suisse
4 389
(1)
120
Espagne
4 218
0
0
(2)
130
Royaume-Uni
3 585
11
11
(3)
140
Autres pays
32 421
205
205
(61)
150
TOTAL
1 240 122
23 231
23 223
999 684
(14 540)
(775)
(2)
EU CQ5 – QUALITÉ DE CRÉDIT DES PRÊTS ET AVANCES ACCORDÉS À DES ENTREPRISES NON FINANCIÈRES PAR BRANCHE D’ACTIVITÉ
en millions d’euros
31/12/2023
a
b
c
d
e
f
Valeur comptable brute
Dépréciation
cumulée
Variations
négatives
cumulées de la
juste valeur
dues au risque
de crédit sur
expositions non
performantes
Dont non performantes
Dont prêts et
avances soumis
à dépréciation
Dont endéfaut
010
Agriculture, sylviculture et pêche
5 276
310
310
5 276
(304)
020
Industries extractives
3 373
273
273
3 373
(112)
030
Industrie manufacturière
20 951
1 671
1 671
20 951
(873)
040
Production et distribution d’électricité, de gaz, de vapeur et d’air conditionné
12 443
294
293
12 159
(142)
050
Production et distribution d’eau
1 750
61
61
1 750
(37)
060
Construction
17 582
1 551
1 551
17 579
(947)
070
Commerce
35 830
2 121
2 121
35 539
(1 349)
080
Transport et stockage
8 307
465
464
8 305
(250)
090
Hébergement et restauration
11 543
990
990
11 543
(675)
100
Information et communication
8 550
390
389
8 550
(133)
110
Activités immobilières
128 054
3 113
3 113
127 874
(2 534)
120
Activités financières et d’assurance
33 469
887
887
33 224
(769)
130
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
20 136
852
852
20 098
(525)
140
Activités de services administratifs et de soutien
12 790
441
441
12 784
(254)
150
Administration publique et défense, sécurité sociale obligatoire
52
52
(0)
160
Enseignement
1 795
77
77
1 794
(42)
170
Santé humaine et action sociale
9 268
1 118
1 118
9 205
(177)
180
Arts, spectacles et activités récréatives
1 925
112
112
1 925
(66)
190
Autres services
3 777
217
217
3 663
(614)
200
TOTAL
336 868
14 941
14 939
335 644
(9 804)
en millions d’euros
31/12/2022
a
b
c
d
e
f
Valeur comptable brute
Dépréciation
cumulée
Variations
négatives
cumulées de la
juste valeur
dues au risque
de crédit sur
expositions non
performantes
Dont non performantes
Dont prêts et
avances soumis
à dépréciation
Dont endéfaut
010
Agriculture, sylviculture et pêche
5 089
324
324
5 089
(316)
020
Industries extractives
4 020
309
309
4 020
(124)
030
Industrie manufacturière
23 697
1 606
1 606
23 697
(896)
040
Production et distribution d’électricité, de gaz, de vapeur et d’air conditionné
10 974
226
226
10 681
(132)
050
Production et distribution d’eau
1 609
45
45
1 609
(35)
060
Construction
18 350
1 329
1 329
18 345
(841)
070
Commerce
35 252
2 116
2 114
34 985
(1 380)
080
Transport et stockage
8 645
456
456
8 643
(279)
090
Hébergement et restauration
11 299
934
934
11 299
(786)
100
Information et communication
5 849
176
176
5 849
(110)
110
Activités immobilières
121 112
2 357
2 357
120 876
(2 204)
120
Activités financières et d’assurance
32 205
941
941
31 986
(868)
130
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
18 005
728
728
18 005
(473)
140
Activités de services administratifs et de soutien
11 720
438
438
11 712
(256)
150
Administration publique et défense, sécurité sociale obligatoire
215
1
1
215
(1)
160
Enseignement
1 816
68
68
1 814
(41)
170
Santé humaine et action sociale
9 176
1 103
1 103
9 106
(227)
180
Arts, spectacles et activités récréatives
2 845
130
130
2 844
(98)
190
Autres services
4 571
273
273
4 448
(498)
200
TOTAL
326 448
13 562
13 556
325 225
(9 565)
en millions d’euros
31/12/2023
Valeur
comptable non
garantie
Valeur
comptable
garantie
Dont garantie
par des sûretés
Dont garantie par
des garanties
financières
Dont garantie
par des dérivés
de crédit
a
b
c
d
e
1
Prêts et avances
542 381
558 320
168 900
389 420
2
Titres de créance
75 332
1 218
1 218
3
TOTAL
617 713
559 538
168 900
390 638
4
Dont expositions non performantes
4 163
9 675
4 136
5 539
EU-5
Dont en défaut
4 528
9 675
en millions d’euros
31/12/2022
Valeur
comptable non
garantie
Valeur
comptable
garantie
Dont garantie
par des sûretés
Dont garantie par
des garanties
financières
Dont garantie
par des dérivés
de crédit
a
b
c
d
e
1
Prêts et avances
544 901
550 010
169 270
380 740
2
Titres de créance
73 595
1 151
1 151
3
TOTAL
618 495
551 161
169 270
381 891
4
Dont expositions non performantes
3 287
9 414
3 482
5 932
EU-5
Dont en défaut
3 574
9 414
Le groupe BPCE SA intègre BPCE SA et ses filiales. Les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne ne contribuent pas sur le périmètre groupe BPCE SA.
en millions d’euros
31/12/2023
a
b
c
d
e
f
g
h
Valeur comptable brute/ Montant nominal des
expositions faisant l’objet de mesures de renégociation
Dépréciations cumulées,
variations négatives
cumulées de la juste
valeur dues au risque de
crédit et provisions
Sûretés reçues et garanties
financières reçues pour des
expositions renégociées
Renégociées
performantes
Renégociées non performantes
Sur des
expositions
renégociées
performantes
Sur des
expositions
renégociées
non
performantes
Dont sûretés
reçues et
garanties
financières
reçues pour
des
expositions
non
performantes
faisant l’objet
de mesures
de
renégociation
Dont endéfaut
Dont
dépréciées
010
Prêts et avances
2 112
2 952
2 952
2 949
(66)
(835)
2 887
1 528
020
Banques centrales
4
4
4
(4)
030
Administrations publiques
2
2
2
(2)
050
Autres Entreprises Financières
66
66
66
(44)
7
7
060
Entreprises Non Financières
1 154
1 453
1 453
1 450
(34)
(534)
1 008
432
070
Ménages
958
1 427
1 427
1 427
(32)
(251)
1 873
1 089
080
Titres de créance
8
8
8
(8)
090
Engagements de prêt donnés
258
69
69
69
(3)
(5)
80
24
100
TOTAL
2 371
3 029
3 029
3 027
(69)
(848)
2 967
1 552
en millions d’euros
31/12/2022
a
b
c
d
e
f
g
h
Valeur comptable brute / Montant nominal des
expositions faisant l’objet de mesures de renégociation
Dépréciations cumulées,
variations négatives
cumulées de la juste
valeur dues au risque de
crédit et provisions
Sûretés reçues et garanties
financières reçues pour des
expositions renégociées
Renégociées
performantes
Renégociées non performantes
Sur des
expositions
renégociées
performantes
Sur des
expositions
renégociées
non
performantes
Dont sûretés
reçues et
garanties
financières
reçues pour
des
expositions
non
performantes
faisant l’objet
de mesures
de
renégociation
Dont endéfaut
Dont
dépréciées
010
Prêts et avances
2 525
3 095
3 095
3 089
(116)
(825)
3 435
1 785
020
Banques centrales
-
4
4
4
-
(4)
-
-
030
Administrations publiques
0
2
2
2
(0)
(2)
-
-
050
Autres Entreprises Financières
-
67
67
67
-
(44)
7
7
060
Entreprises Non Financières
1 547
1 442
1 442
1 436
(85)
(531)
1 365
519
070
Ménages
978
1 580
1 580
1 580
(31)
(243)
2 063
1 259
080
Titres de créance
-
18
18
18
-
(4)
-
-
090
Engagements de prêt donnés
307
32
32
32
(15)
(1)
111
15
100
TOTAL
2 832
3 144
3 144
3 139
(131)
(829)
3 545
1 800
en millions d’euros
31/12/2023
a
b
c
d
e
f
g
h
i
j
k
l
n
o
Valeur comptable brute / Montant nominal
Dépréciations cumulées, variations négatives cumulées
de la juste valeur dues au risque de crédit et provisions
Sûretés et garanties
financières reçues
Expositions performantes
Expositions non performantes
Expositions performantes –
dépréciation cumulées
et provisions
Expositions non performantes –
Dépréciations cumulées,
variations négatives cumulées
de la juste valeur dues au risque
de crédit et provisions
Sur les
expo-
sitions
perfor-
mantes
Sur les
expo-
sitions
non
perfor-
mantes
Dont
étape 1
Dont
étape 2(1)
Dont
étape 2(1)
Dont
étape 3(1)
Dont
étape 1
Dont
étape 2(1)
Dont
étape 2(1)
Dont
étape 3(1)
005
Comptes à vue auprès de banques centrales et autres dépôts à vue
138 758
138 673
80
-
-
-
(1)
(1)
-
-
-
-
32
-
010
Prêts et avances
399 917
373 783
24 045
6 177
-
5 595
(763)
(269)
(491)
(2 153)
-
(1 894)
77 712
2 592
020
Banques centrales
1 909
1 880
28
19
-
15
(21)
-
(21)
(19)
-
(15)
-
-
030
Administrations publiques
17 530
15 482
1 431
38
-
37
(10)
(1)
(9)
(37)
-
(36)
1 888
-
040
Établissements de crédit
234 154
233 868
217
5
-
1
(6)
(2)
(3)
(5)
-
(1)
707
-
050
Autres Entreprises Financières
13 847
12 794
960
93
-
76
(10)
(6)
(3)
(64)
-
(46)
2 659
12
060
Entreprises Non Financières
99 432
79 552
18 570
3 778
-
3 224
(497)
(167)
(327)
(1 391)
-
(1 161)
46 434
1 073
070
Dont PME
20 604
16 317
4 270
763
-
753
(136)
(40)
(96)
(165)
-
(162)
10 865
301
080
Ménages
33 045
30 207
2 838
2 242
-
2 242
(219)
(92)
(127)
(637)
-
(637)
26 024
1 507
090
Titres de créance
26 882
23 104
512
175
-
130
(7)
(4)
(3)
(126)
-
(114)
1 153
-
100
Banques centrales
1 435
1 435
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
110
Administrations publiques
13 144
11 850
106
-
-
-
(2)
(1)
(1)
-
-
-
732
-
120
Établissements de crédit
5 361
5 215
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
130
Autres Entreprises Financières
5 242
3 168
394
93
-
93
(3)
(2)
(1)
(86)
-
(86)
22
-
140
Entreprises Non Financières
1 700
1 436
12
82
-
37
(1)
(1)
-
(40)
-
(28)
399
-
150
Expositions Hors Bilan
143 136
127 580
8 503
355
-
312
(301)
(104)
(193)
(120)
-
(110)
37 417
54
160
Banques centrales
70
70
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
42
-
170
Administrations publiques
3 749
2 353
276
-
-
-
(2)
-
(2)
-
-
-
745
-
180
Établissements de crédit
11 564
9 679
230
104
-
104
(1)
(1)
-
(56)
-
(56)
646
-
190
Autres Entreprises Financières
24 157
22 232
1 097
-
-
-
(4)
(3)
(1)
-
-
-
12 334
-
200
Entreprises Non Financières
86 845
76 587
6 825
247
-
205
(244)
(52)
(188)
(63)
-
(53)
23 565
54
210
Ménages
16 751
16 659
76
3
-
3
(50)
(48)
(2)
-
-
-
86
-
220
TOTAL
708 693
663 139
33 141
6 706
-
6 037
(1 072)
(377)
(688)
(2 399)
-
(2 118)
116 315
2 646
(1)
Hors actifs dépréciés dès leur origination ou leur acquisition.
en millions d’euros
31/12/2022
a
b
c
d
e
f
g
h
i
j
k
l
n
o
Valeur comptable brute / Montant nominal
Dépréciations cumulées, variations négatives cumulées
de la juste valeur dues au risque de crédit et provisions
Sûretés et garanties
financières reçues
Expositions performantes
Expositions non performantes
Expositions performantes –
dépréciation cumulées
et provisions
Expositions non performantes –
Dépréciations cumulées,
variations négatives cumulées
de la juste valeur dues au risque
de crédit et provisions
Sur les
expo-
sitions
perfor-
mantes
Sur les
expo-
sitions
non
perfor-
mantes
Dont
étape 1
Dont
étape 2(1)
Dont
étape 2(1)
Dont
étape 3(1)
Dont
étape 1
Dont
étape 2(1)
Dont
étape 2(1)
Dont
étape 3(1)
005
Comptes à vue auprès de banques centrales et autres dépôts à vue
150 516
150 478
33
0
-
0
(1)
(1)
-
-
-
-
244
010
Prêts et avances
390 542
361 995
26 679
6 357
-
5 751
(846)
(251)
(592)
(2 231)
(0)
(2 020)
83 063
2 618
020
Banques centrales
1 956
1 947
9
19
-
15
(0)
-
(0)
(19)
-
(15)
-
-
030
Administrations publiques
18 927
16 086
2 204
71
-
71
(14)
(1)
(13)
(35)
-
(35)
1 686
33
040
Établissements de crédit
223 189
222 923
266
11
-
6
(42)
(4)
(38)
(6)
-
(1)
733
-
050
Autres Entreprises Financières
15 375
13 981
1 317
105
-
87
(12)
(9)
(4)
(63)
-
(45)
4 505
26
060
Entreprises Non Financières
95 139
74 113
19 874
3 602
-
3 023
(548)
(147)
(398)
(1 370)
(0)
(1 186)
45 465
935
070
Dont PME
21 056
16 623
4 428
649
-
636
(161)
(38)
(123)
(197)
0
(194)
11 004
222
080
Ménages
35 955
32 946
3 008
2 549
-
2 549
(229)
(90)
(139)
(738)
-
(738)
30 673
1 625
090
Titres de créance
25 820
22 258
392
172
-
118
(8)
(4)
(4)
(119)
-
(108)
1 087
100
Banques centrales
35
35
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
110
Administrations publiques
13 824
12 572
143
-
-
-
(3)
(1)
(2)
-
-
-
768
-
120
Établissements de crédit
5 269
5 099
-
-
-
-
(0)
(0)
-
-
-
-
-
-
130
Autres Entreprises Financières
5 057
3 205
234
92
-
92
(3)
(2)
(1)
(85)
-
(85)
26
-
140
Entreprises Non Financières
1 636
1 347
15
80
-
26
(2)
(2)
(0)
(34)
-
(23)
293
150
Expositions Hors Bilan
141 170
126 166
8 923
615
-
610
(203)
(68)
(118)
(98)
-
(97)
43 746
237
160
Banques centrales
113
113
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
68
-
170
Administrations publiques
2 744
1 916
259
-
-
-
(0)
(0)
(0)
(0)
-
-
487
-
180
Établissements de crédit
8 032
6 199
618
108
-
108
(2)
(2)
(1)
(56)
-
(56)
184
-
190
Autres Entreprises Financières
27 195
25 997
966
0
-
0
(3)
(3)
(1)
0
-
-
14 201
0
200
Entreprises Non Financières
84 652
73 596
7 012
503
-
498
(188)
(55)
(116)
(41)
-
(41)
28 657
236
210
Ménages
18 433
18 345
69
4
-
4
(9)
(8)
(1)
(0)
-
(0)
150
1
220
TOTAL
708 048
660 897
36 028
7 144
-
6 479
(1 058)
(325)
(713)
(2 448)
0
(2 225)
128 139
2 855
(1)
Hors actifs dépréciés dès leur origination ou leur acquisition.
EU CQ3 – QUALITÉ DE CRÉDIT DES EXPOSITIONS PERFORMANTES ET NON PERFORMANTES PAR NOMBRE DE JOURS EN SOUFFRANCE
en millions d’euros
31/12/2023
a
b
c
d
e
f
g
h
i
j
k
l
Valeur comptable brute / Montant nominal
Expositions performantes
Expositions non performantes
Pas en
souffrance
ou en
souffrance
≤ 30 jours
En souf-
france
> 30 jours
≤ 90 jours
Paiement
improbable
mais
pas en
souffrance
ou en
souffrance
≤ 90 jours
En souf-
france
> 90 jours
≤ 180 jours
En souf-
france
> 180 jours
≤ 1 an
En souf-
france
> 1 an
≤ 2 ans
En souf-
france
> 2 ans
≤ 5 ans
En souf-
france
> 5 ans
≤ 7 ans
En souf-
france
> 7 ans
Dont en
défaut
005
Comptes à vue auprès de banques centrales et autres dépôts à vues
138 758
138 758
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
010
Prêts et avances
399 917
398 542
1 374
6 177
4 352
436
448
297
384
79
180
6 177
020
Banques centrales
1 909
1 909
-
19
1
-
-
-
4
-
14
19
030
Administrations publiques
17 530
17 474
56
38
5
-
-
1
-
3
30
38
040
Établissements de crédit
234 154
234 151
3
5
5
-
-
-
-
-
-
5
050
Autres Entreprises Financières
13 847
13 837
10
93
59
5
-
-
1
-
29
93
060
Entreprises Non Financières
99 432
98 346
1 087
3 778
2 854
216
269
139
192
35
73
3 778
070
Dont PME
20 604
20 218
386
763
466
79
65
70
41
2
40
763
080
Ménages
33 045
32 825
219
2 242
1 428
215
179
157
187
41
35
2 242
090
Titres de créance
26 882
26 882
-
175
116
-
-
-
-
59
-
175
100
Banques centrales
1 435
1 435
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
110
Administrations publiques
13 144
13 144
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
120
Établissements de crédit
5 361
5 361
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
130
Autres Entreprises Financières
5 242
5 242
-
93
34
-
-
-
-
59
-
93
140
Entreprises Non Financières
1 700
1 700
-
82
82
-
-
-
-
-
-
82
150
Expositions Hors Bilan
143 136
355
354
160
Banques centrales
70
-
-
170
Administrations publiques
3 749
-
-
180
Établissements de crédit
11 564
104
104
190
Autres Entreprises Financières
24 157
-
-
200
Entreprises Non Financières
86 845
247
247
210
Ménages
16 751
3
3
220
TOTAL
708 693
564 182
1 374
6 706
4 468
436
448
297
384
138
181
6 705
en millions d’euros
31/12/2022
a
b
c
d
e
f
g
h
i
j
k
l
Valeur comptable brute / Montant nominal
Expositions performantes
Expositions non performantes
Pas en
souffrance
ou en
souffrance
≤ 30 jours
En souf-
france
> 30 jours
≤ 90 jours
Paiement
improbable
mais
pas en
souffrance
ou en
souffrance
≤ 90 jours
En souf-
france
> 90 jours
≤ 180 jours
En souf-
france
> 180 jours
≤ 1 an
En souf-
france
> 1 an
≤ 2 ans
En souf-
france
> 2 ans
≤ 5 ans
En souf-
france
> 5 ans
≤ 7 ans
En
souffrance
> 7 ans
Dont en
défaut
005
Comptes à vue auprès de banques centrales et autres dépôts à vues*
150 516
150 516
-
0
0
-
-
-
-
-
-
0
010
Prêts et avances
390 542
389 090
1 453
6 357
4 330
326
572
388
463
89
190
6 357
020
Banques centrales
1 956
1 956
-
19
1
-
-
-
4
0
13
19
030
Administrations publiques
18 927
18 862
65
71
35
0
0
-
8
0
28
71
040
Établissements de crédit
223 189
223 188
1
11
11
-
-
-
-
-
0
11
050
Autres Entreprises Financières
15 375
15 348
27
105
75
-
0
-
1
-
29
105
060
Entreprises Non Financières
95 139
94 002
1 138
3 602
2 677
73
351
181
206
42
74
3 602
070
Dont PME
21 056
20 576
481
649
414
47
37
69
33
8
42
649
080
Ménages
35 955
35 733
222
2 549
1 532
253
221
208
243
48
45
2 549
090
Titres de créance
25 820
25 820
-
172
113
-
-
-
59
-
0
172
100
Banques centrales
35
35
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
110
Administrations publiques
13 824
13 824
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
120
Établissements de crédit
5 269
5 269
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
130
Autres Entreprises Financières
5 057
5 057
-
92
33
-
-
-
59
-
-
92
140
Entreprises Non Financières
1 636
1 636
-
80
80
-
-
-
-
-
0
80
150
Expositions Hors Bilan
141 170
615
615
160
Banques centrales
113
-
-
170
Administrations publiques
2 744
-
-
180
Établissements de crédit
8 032
108
108
190
Autres Entreprises Financières
27 195
0
0
200
Entreprises Non Financières
84 652
503
503
210
Ménages
18 433
4
4
220
TOTAL
708 048
565 426
1 453
7 144
4 443
326
572
388
521
89
190
7 144
en millions d’euros
31/12/2023
a
b
c
d
e
f
g
Valeur comptable / montant nominal brut
Dépréciation
cumulée
Provisions
sur
engagements
hors bilan et
garanties
financières
donnés
Variations
négatives
cumulées de la
juste valeur
dues au risque
de crédit sur
expositions non
performantes
Dont non performantes
Dont
soumises à
dépréciation
Dont endéfaut
010
Expositions au bilan
433 150
6 351
6 351
428 141
(3 047)
(2)
020
France
351 407
4 726
4 726
348 613
(2 013)
(0)
030
États-Unis
17 211
371
371
16 280
(147)
-
040
Luxembourg
5 884
111
111
5 334
(127)
-
050
Italie
7 563
106
106
7 563
(81)
-
060
Espagne
3 958
53
53
3 955
(65)
(2)
070
Autres pays
47 127
984
984
46 395
(614)
-
080
Expositions hors bilan
143 490
355
354
421
090
France
72 130
259
258
332
100
États-Unis
28 073
40
40
25
110
Luxembourg
3 869
-
-
13
120
Suisse
3 870
-
-
1
130
Espagne
3 968
-
-
2
140
Autres pays
31 581
56
56
47
150
TOTAL
576 640
6 706
6 705
428 141
(3 047)
421
(2)
en millions d’euros
31/12/2022
a
b
c
d
e
f
g
Valeur comptable / montant nominal brut
Dépréciation
cumulée
Provisions
sur
engagements
hors bilan et
garanties
financières
donnés
Variations
négatives
cumulées de la
juste valeur
dues au risque
de crédit sur
expositions non
performantes
Dont non performantes
Dont
soumises à
dépréciation
Dont endéfaut
010
Expositions au bilan
422 892
6 530
6 530
418 109
3 202
(2)
020
France
342 625
4 678
4 678
340 966
(1 977)
-
030
États-Unis
16 786
184
184
15 759
(94)
-
040
Luxembourg
6 962
117
117
401
(158)
-
050
Italie
7 811
77
77
7 712
84
-
060
Espagne
3 475
71
71
3 450
80
(2)
070
Autres pays
45 233
1 403
1 403
43 820
(809)
-
080
Expositions hors bilan
141 784
615
615
301
090
France
73 789
209
209
232
100
États-Unis
28 806
212
212
24
110
Suisse
4 011
-
-
1
120
Espagne
4 176
-
-
2
130
Royaume-Uni
3 455
11
11
3
140
Autres pays
27 548
182
182
38
150
TOTAL
564 677
7 144
7 144
418 109
(3 202)
301
(2)
EU CQ5 – QUALITÉ DE CRÉDIT DES PRÊTS ET AVANCES ACCORDÉS À DES ENTREPRISES NON FINANCIÈRES PAR BRANCHE D’ACTIVITÉ
en millions d’euros
31/12/2023
a
b
c
d
e
f
Valeur comptable brute
Dépréciation
cumulée
Variations
négatives
cumulées de la
juste valeur dues
au risque de
crédit sur
expositions non
performantes
Dont non performantes
Dont prêts et
avances
soumis à
dépréciation
Dont en défaut010
Agriculture, sylviculture et pêche
505
8
8
505
(5)
-
020
Industries extractives
3 035
137
137
3 035
(92)
-
030
Industrie manufacturière
9 229
528
528
9 229
(223)
-
040
Production et distribution d’électricité, de gaz, de vapeur et d’air conditionné
7 702
235
235
7 418
(66)
-
050
Production et distribution d’eau
654
9
9
654
(4)
-
060
Construction
4 415
248
248
4 415
(115)
-
070
Commerce
12 744
438
438
12 453
(254)
-
080
Transport et stockage
3 819
163
163
3 819
(78)
-
090
Hébergement et restauration
1 980
151
151
1 980
(86)
-
100
Information et communication
5 590
128
128
5 590
(47)
-
110
Activités immobilières
23 316
902
902
23 253
(370)
-
120
Activités financières et d’assurance
16 244
307
307
16 001
(295)
-
130
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
5 020
140
140
4 982
(73)
-
140
Activités de services administratifs et de soutien
6 375
167
167
6 373
(78)
-
150
Administration publique et défense, sécurité sociale obligatoire
9
-
-
9
(0)
-
160
Enseignement
95
2
2
95
(1)
-
170
Santé humaine et action sociale
1 563
200
200
1 523
(27)
-
180
Arts, spectacles et activités récréatives
214
5
5
214
(1)
-
190
Autres services
701
11
11
700
(73)
-
200
TOTAL
103 210
3 778
3 778
102 248
(1 888)
-
en millions d’euros
31/12/2022
a
b
c
d
e
f
Valeur comptable brute
Dépréciation
cumulée
Variations
négatives
cumulées de la
juste valeur dues
au risque de
crédit sur
expositions non
performantes
Dont non performantes
Dont prêts et
avances
soumis à
dépréciation
Dont en défaut010
Agriculture, sylviculture et pêche
427
10
10
427
(5)
-
020
Industries extractives
3 694
177
177
3 694
(103)
-
030
Industrie manufacturière
11 283
540
540
11 283
(228)
-
040
Production et distribution d’électricité, de gaz, de vapeur et d’air conditionné
6 849
143
143
6 557
(40)
-
050
Production et distribution d’eau
648
8
8
648
(4)
-
060
Construction
4 905
210
210
4 905
(125)
-
070
Commerce
12 303
671
671
12 036
(352)
-
080
Transport et stockage
4 213
153
153
4 213
(85)
-
090
Hébergement et restauration
1 872
154
154
1 872
(126)
-
100
Information et communication
3 101
38
38
3 101
(35)
-
110
Activités immobilières
22 950
558
558
22 877
(272)
-
120
Activités financières et d’assurance
13 487
326
326
13 270
(308)
-
130
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
4 243
165
165
4 243
(69)
-
140
Activités de services administratifs et de soutien
5 433
191
191
5 427
(90)
-
150
Administration publique et défense, sécurité sociale obligatoire
55
1
1
55
(0)
-
160
Enseignement
100
1
1
100
(1)
-
170
Santé humaine et action sociale
1 597
195
195
1 555
(43)
-
180
Arts, spectacles et activités récréatives
1 058
30
30
1 058
(17)
-
190
Autres services
525
30
30
525
(14)
-
200
TOTAL
98 742
3 602
3 602
97 845
(1 918)
-
en millions d’euros
31/12/2023
Valeur comptable
non garantie
Valeur comptable
garantie
Dont garantie par
des sûretés
Dont garantie par
des garanties
financières
Dont garantie par
des dérivés
de crédit
a
b
c
d
e
1
Prêts et avances
461 631
80 304
40 964
39 340
-
2
Titres de créance
25 770
1 153
-
1 153
-
3
TOTAL
487 401
81 457
40 964
40 493
-
4
Dont expositions non performantes
1 480
2 592
1 799
793
-
EU-5
Dont en défaut
1 750
2 592
-
-
-
en millions d’euros
31/12/2022
Valeur comptable
non garantie
Valeur comptable
garantie
Dont garantie par
des sûretés
Dont garantie par
des garanties
financières
Dont garantie par
des dérivés
de crédit
a
b
c
d
e
1
Prêts et avances
461 735
85 681
44 344
41 336
-
2
Titres de créance
24 906
1 087
-
1 087
0
3
TOTAL
486 641
86 767
44 344
42 423
-
4
Dont expositions non performantes
3 912
2 618
1 291
1 327
-
EU-5
Dont en défaut
3 912
2 618
0
0
0
 - 
					
5.5 Informations quantitatives détaillées
Les informations quantitatives détaillées relatives au risque de crédit dans les tableaux qui suivent viennent enrichir, au titre du Pilier III, les informations de la section précédente.
•l’exposition : la totalité des actifs (ex : prêts, créances, produits à recevoir, etc.) qui sont liés à des transactions sur le marché ou avec un client et enregistrés dans le bilan et le hors bilan de la banque ;
•la perte attendue (Expected Loss, EL) : la perte susceptible d’être encourue compte tenu de la qualité du montage de la transaction et de toutes mesures prises pour atténuer le risque, telles que les sûretés réelles. Dans la méthode IRBA, l’équation suivante résume le rapport entre ces variables : EL = EAD x PD x LGD (sauf pour les créances en défaut) ;
•les risques pondérés (Risk-Weighted Assets, RWA) : calculés à partir des expositions et du niveau de risque qui leur est associé, lequel est fonction de la qualité de crédit des contreparties.
Les axes de restitution présentent les expositions par approche standard ou IRB, par zone géographique, par secteur d’activité et par maturité. Ils présentent également la qualité de crédit par approche standard ou IRB, par zone géographique et par secteur d’activité.
Les tableaux sont présentés au titre du risque de crédit après application des techniques de réduction du risque et y compris la CVA. Les ventilations sont présentées sans substitution par le segment du garant.
Sont présentés également l’exposition au risque de crédit après effets de l’atténuation ainsi que les effets des dérivés de crédit sur les risques pondérés.
•banques centrales et autres expositions souveraines : centralisation de l’épargne réglementée auprès de la Caisse des dépôts et consignations, impôts différés et réserves ;
•administrations centrales : créances sur les états souverains, les administrations centrales et assimilées, les banques multilatérales de développement et les organisations internationales ;
•secteur public et assimilé : créances sur les établissements publics nationaux, les collectivités locales ou autres entités du secteur public, y compris le logement social privé ;
•établissements financiers : créances sur les établissements de crédit réglementés et assimilés, y compris les chambres de compensation ;
•entreprises : les autres créances, en particulier les grandes entreprises, les PME-PMI, ETI, assurances, fonds, etc. ;
•clientèle de détail : créances sur les particuliers, les très petites entreprises, les professionnels ainsi que les entrepreneurs individuels ;
•l’exposition à la clientèle de détail est en outre décomposée en plusieurs catégories : expositions garanties par une hypothèque sur un bien immobilier hors PME, expositions garanties par une hypothèque sur un bien immobilier dont PME, expositions renouvelables, autre exposition sur clientèle de détail, dont PME et autre exposition sur clientèle de détail hors PME ;
•autres actifs : cette catégorie inclut tous les actifs autres que ceux dont le risque porte sur des tiers (immobilisations, survaleurs, valeurs résiduelles sur crédit-bail…).
en millions d’euros
31/12/2023
a
b
c
d
e
f
Valeur exposée au risque nette
À vue
<= 1 an
> 1 an
<= 5 ans
> 5 ans
Aucune
échéance
déclarée
Total
1
Prêts et avances
16 705
235 199
278 078
409 265
110 825
1 050 071
2
Titres de créance
-
7 012
31 925
30 518
25 310
94 765
3
TOTAL
16 705
242 211
310 003
439 783
136 135
1 144 837
en millions d’euros
31/12/2022
a
b
c
d
e
f
Valeur exposée au risque nette
À vue
<= 1 an
> 1 an
<= 5 ans
> 5 ans
Aucune
échéance
déclarée
Total
1
Prêts et avances
18 435
206 063
226 764
377 017
92 448
920 727
2
Titres de créance
-
26 717
17 676
13 751
55 512
113 656
3
TOTAL
18 435
232 780
244 440
390 768
147 960
1 034 383
en millions d’euros
31/12/2023
a
b
Sûretés obtenues par prise de possession
Valeur à la
comptabilisation
initiale
Variations négatives
cumulées
010
Immobilisations corporelles (PP&E)
1
020
Autre que PP&E
156
(18)
030
Biens immobiliers résidentiels
6
(1)
040
Biens immobiliers commerciaux
060
Actions et titres de créance
148
(16)
070
Autres sûretés
1
(1)
080
TOTAL
156
(18)
en millions d’euros
31/12/2022
a
b
Sûretés obtenues par prise de possession
Valeur à la
comptabilisation
initiale
Variations négatives
cumulées
010
Immobilisations corporelles (PP&E)
1
020
Autre que PP&E
169
(11)
030
Biens immobiliers résidentiels
13
(4)
040
Biens immobiliers commerciaux
1
060
Actions et titres de créance
153
(6)
070
Autres sûretés
1
080
TOTAL
170
(11)
Catégories d’expositions
en millions d’euros
31/12/2023
Expositions avant facteur
de conversion en
équivalent-crédit et avant
atténuattion du risque
de crédit
Expositions après facteur
de conversion en
équivalent-crédit et après
atténuattion du risque
de crédit
Risques pondérés
et densité des
Risques pondérés
Expositions
au bilan
Expositions
hors bilan
Expositions
au bilan
Expositions
hors bilan
Risques
pondérés
Densité des
Risques
pondérés
(%)
a
b
c
d
e
f
1
Administrations centrales ou banques centrales
101 080
8
112 090
7
7 766
7 %
2
Administrations régionales ou locales
42 358
3 926
51 784
1 375
10 479
20 %
3
Entités du secteur public
20 081
3 838
17 843
1 668
4 500
23 %
4
Banques multilatérales de développement
411
-
618
1
-
0 %
5
Organisations internationales
436
-
436
-
-
0 %
6
Établissements
4 560
4 494
4 765
4 460
1 271
14 %
7
Entreprises
94 731
35 169
81 544
15 975
79 606
82 %
8
Clientèle de détail
6 734
2 082
6 045
626
4 727
71 %
9
Expositions garanties par une hypothèque sur un bien immobilier
59 410
1 925
52 873
928
20 605
38 %
10
Expositions en défaut
4 406
516
3 248
291
4 375
124 %
11
Expositions présentant un risque particulièrement élevé
7 733
2 475
7 265
1 114
12 568
150 %
12
Obligations garanties
757
-
757
-
76
10 %
13
Établissements et entreprises faisant l’objet d’une évaluation du crédit à court terme
919
176
874
44
886
97 %
14
Organismes de placement collectif
3 251
0
3 251
0
3 243
100 %
15
Actions
3
-
3
-
3
100 %
16
Autres éléments
5 514
0
5 514
0
5 005
91 %
17
TOTAL
352 383
54 609
348 909
26 490
155 110
41 %
Catégories d’expositions
en millions d’euros
31/12/2022
Expositions avant facteur
de conversion en
équivalent-crédit et avant
atténuattion du risque
de crédit
Expositions après facteur
de conversion en
équivalent-crédit et après
atténuattion du risque
de crédit
Risques pondérés
et densité des
Risques pondérés
Expositions
au bilan
Expositions
hors bilan
Expositions
au bilan
Expositions
hors bilan
Risques
pondérés
Densité des
Risques
pondérés
(%)
a
b
c
d
e
f
1
Administrations centrales ou banques centrales
96 540
2
109 984
18
7 834
7 %
2
Administrations régionales ou locales
42 699
4 286
51 772
1 639
10 693
20 %
3
Entités du secteur public
19 792
3 765
17 742
1 704
4 439
23 %
4
Banques multilatérales de développement
325
-
516
9
-
0 %
5
Organisations internationales
459
-
459
-
-
0 %
6
Établissements
4 792
4 520
5 197
4 402
1 293
13 %
7
Entreprises
90 247
35 071
77 276
16 054
76 630
82 %
8
Clientèle de détail
8 515
14 543
7 761
560
6 005
72 %
9
Expositions garanties par une hypothèque sur un bien immobilier
60 650
1 933
53 859
979
21 447
39 %
10
Expositions en défaut
4 369
356
3 277
208
4 204
121 %
11
Expositions présentant un risque particulièrement élevé
8 446
3 418
8 078
1 599
14 515
150 %
12
Obligations garanties
242
-
242
-
24
10 %
13
Établissements et entreprises faisant l’objet d’une évaluation du crédit à court terme
902
23
854
4
545
64 %
14
Organismes de placement collectif
2 045
0
2 045
0
3 429
168 %
15
Actions
0
-
0
-
-
100 %
16
Autres éléments
7 507
15
7 506
-
7 045
94 %
17
TOTAL
347 529
67 934
346 567
27 176
158 104
42 %
EU CR5 – APPROCHE STANDARD – EXPOSITIONS PAR CLASSE D’ACTIFS ET PAR COEFFICIENT DE PONDÉRATION DES RISQUES APRÈS APPLICATION DES TECHNIQUES DE RÉDUCTION DE RISQUES
en millions d’euros
31/12/2023
0 %
2 %
4 %
10 %
20 %
35 %
50 %
70 %
75 %
100 %
150 %
250 %
370 %
1 250 %
Autres
Total
Dont
non
notées
a
b
c
d
e
f
g
h
i
j
k
l
m
n
o
p
q
1
Administrations centrales ou banques centrales
108 062
-
-
-
187
-
146
-
-
1 064
1
2 636
-
-
-
112 096
-
2
Administrations régionales ou locales
1 633
-
-
-
50 948
-
579
-
-
-
-
-
-
-
-
53 160
-
3
Entités du secteur public
11 335
-
-
-
3 275
-
2 156
-
-
2 694
49
-
-
-
2
19 511
-
4
Banques multilatérales de développement
618
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
618
-
5
Organisations internationales
436
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
436
-
6
Établissements
5 008
899
-
-
2 414
-
255
-
-
649
0
-
-
-
-
9 225
-
7
Obligations sécurisées
-
-
-
757
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
757
-
8
Entreprises
5
-
-
-
7 780
268
16 992
166
-
68 076
4 234
-
-
-
-
97 519
-
9
Clientèle de détail
-
-
-
-
-
-
-
-
6 671
-
-
-
-
-
-
6 671
-
10
Expositions sur actions
-
-
-
-
-
-
-
-
-
3
-
-
-
-
-
3
-
11
Investissements pris sous la forme de parts ou d’actions d’organismes de placement collectif (OPC)
-
-
-
-
-
-
-
-
-
138
-
-
-
0
3 113
3 251
-
12
Autres expositions
10
-
-
24
27
-
40
-
-
4 099
-
-
-
-
1 315
5 514
-
13
Expositions sur les établissements et les entreprises faisant l’objet d’une évaluation du crédit à court terme
-
-
-
-
66
-
124
-
-
548
181
-
-
-
-
918
-
14
Expositions garanties par une hypothèque sur un bien immobilier
-
-
-
-
-
34 509
18 524
-
513
256
-
-
-
-
-
53 802
-
15
Expositions présentant un risque élevé
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
8 379
-
-
-
-
8 379
-
16
Expositions en défaut
-
-
-
-
-
-
-
-
-
1 867
1 672
-
-
-
-
3 539
-
17
TOTAL
127 107
899
-
781
64 697
34 777
38 814
166
7 184
79 394
14 515
2 636
-
0
4 430
375 399
-
en millions d’euros
31/12/2022
0 %
2 %
4 %
10 %
20 %
35 %
50 %
70 %
75 %
100 %
150 %
250 %
370 %
1 250 %
Autres
Total
Dont
non
notées
a
b
c
d
e
f
g
h
i
j
k
l
m
n
o
p
q
1
Administrations centrales ou banques centrales
106 334
-
-
-
231
-
151
-
-
334
-
2 951
-
-
-
110 002
-
2
Administrations régionales ou locales
900
-
-
-
51 872
-
638
-
-
-
-
-
-
-
-
53 410
-
3
Entités du secteur public
11 014
-
-
-
4 085
-
1 633
-
-
2 519
191
-
-
-
3
19 445
-
4
Banques multilatérales de développement
525
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
525
-
5
Organisations internationales
459
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
459
-
6
Établissements
4 177
1 907
-
-
2 677
-
238
-
-
601
-
-
-
-
-
9 599
-
7
Obligations sécurisées
-
-
-
242
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
242
-
8
Entreprises
59
-
-
-
8 619
385
15 106
252
-
64 685
4 224
-
-
-
-
93 330
-
9
Clientèle de détail
-
-
-
-
-
-
-
-
8 321
-
-
-
-
-
-
8 321
-
10
Expositions sur actions
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
11
Investissements pris sous la forme de parts ou d’actions d’organismes de placement collectif (OPC)
-
-
-
-
-
-
-
-
-
108
-
-
-
1
1 936
2 045
-
12
Autres expositions
14
-
-
28
16
-
22
-
-
6 355
-
-
-
-
1 071
7 506
-
13
Expositions sur les établissements et les entreprises faisant l’objet d’une évaluation du crédit à court terme
-
-
-
-
176
-
351
-
-
307
24
-
-
-
-
858
-
14
Expositions garanties par une hypothèque sur un bien immobilier
-
-
-
-
-
35 119
18 305
-
739
611
-
-
-
-
63
54 838
-
15
Expositions présentant un risque élevé
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
9 677
-
-
-
-
9 677
-
16
Expositions en défaut
-
-
-
-
-
-
-
-
-
2 046
1 438
-
-
-
-
3 485
-
17
TOTAL
123 481
1 907
-
270
67 677
35 504
36 444
252
9 060
77 567
15 555
2 951
-
1
3 073
373 742
-
EU CR6 – APPROCHE NI – EXPOSITIONS AU RISQUE DE CRÉDIT PAR CATÉGORIE D’EXPOSITIONS ET FOURCHETTE DE PD
A-IRB
en millions d’euros
31/12/2023
Fourchette de PD
Expo-
sitions
au
bilan
Expo-
sitions
hors
bilan
avant
CCF
CCF moyen
pondéré
Exposition
après
CCF et
après
ARC
PD
moyenne,
pondérée
(%)
Nombre de
débiteurs
LGD
moyenne,
pondérée
(%)
Échéance
moyenne
pondérée
(années)
Montant
d’expo-
sition
pondéré
après
facteurs
supplétifs
Densité
du
montant
d’expo-
sition
pondéré
Montant
des
pertes
antici-
pées
Correc-
tions
de
valeur
et
provi-
sions
a
b
c
d
e
f
g
h
i
j
k
l
m
ADMINISTRATIONS CENTRALES ET BANQUES CENTRALES
0,00 à < 0,15
64 402
1 239
95 %
66 058
0,00 %
69
8,22 %
1
56
0,09 %
0
(0)
0,00 à < 0,10
64 402
1 239
95 %
66 058
0,00 %
69
8,22 %
1
56
0,09 %
0
(0)
0,10 à < 0,15
-
-
0 %
-
0,00 %
-
0,00 %
-
-
0,00 %
-
-
0,15 à < 0,25
87
305
100 %
446
0,02 %
5
12,55 %
5
24
5,28 %
0
(0)
0,25 à < 0,50
212
210
100 %
1 456
0,02 %
8
11,89 %
4
73
5,01 %
0
(0)
0,50 à < 0,75
-
-
0 %
2
3,12 %
-
46,69 %
1
3
125,78 %
0
(0)
0,75 à < 2,50
-
-
0 %
690
0,01 %
-
17,20 %
4
30
4,41 %
0
(0)
0,75 à < 1,75
-
-
0 %
657
0,01 %
-
17,70 %
4
30
4,62 %
0
(0)
1,75 à < 2,5
-
-
0 %
33
0,00 %
-
7,10 %
5
-
0,00 %
-
-
2,50 à < 10,00
143
163
100 %
542
0,43 %
6
13,38 %
4
106
19,56 %
1
(1)
2,5 à < 5
143
163
100 %
244
0,96 %
6
19,64 %
4
106
43,28 %
1
(1)
5 à < 10
-
-
0 %
297
0,00 %
-
8,23 %
3
0
0,05 %
0
(0)
10,00 à < 100,00
146
48
100 %
701
1,32 %
7
15,60 %
3
183
26,12 %
8
(25)
10 à < 20
-
-
0 %
491
0,01 %
-
13,74 %
4
21
4,21 %
0
(0)
20 à < 30
146
48
100 %
194
4,74 %
7
20,98 %
1
163
83,66 %
8
(25)
30,00 à < 100,00
-
-
0 %
16
0,00 %
-
7,10 %
2
-
0,00 %
-
-
100,00 (défaut)
56
-
0 %
230
23,90 %
8
30,14 %
3
-
0,00 %
66
(66)
Sous-total Administrations centrales et banques centrales
65 047
1 965
97 %
70 124
0,73 %
103
8,60 %
1
475
0,68 %
75
(92)
ÉTABLISSEMENTS
0,00 à < 0,15
4 412
1 347
22 %
4 715
0,03 %
232
31,39 %
1
460
9,75 %
1
(42)
0,00 à < 0,10
4 412
1 347
22 %
4 715
0,03 %
232
31,39 %
1
460
9,75 %
1
(42)
0,10 à < 0,15
-
-
0 %
-
0,00 %
-
0,00 %
-
-
0,00 %
-
-
0,15 à < 0,25
-
-
0 %
19
0,04 %
-
31,54 %
1
2
8,41 %
0
-
0,25 à < 0,50
202
1 105
78 %
741
0,22 %
94
40,70 %
2
323
43,61 %
1
(0)
0,50 à < 0,75
182
414
20 %
269
0,62 %
47
77,43 %
1
91
33,97 %
0
(1)
0,75 à < 2,50
-
-
0 %
552
0,06 %
-
33,88 %
2
99
17,94 %
0
(0)
0,75 à < 1,75
-
-
0 %
545
0,06 %
-
34,26 %
2
99
18,17 %
0
(0)
1,75 à < 2,5
-
-
0 %
8
0,03 %
-
7,10 %
2
0
1,73 %
0
-
2,50 à < 10,00
29
598
20 %
621
0,99 %
80
43,12 %
3
596
95,87 %
5
(5)
2,5 à < 5
12
537
20 %
498
0,89 %
43
41,55 %
4
474
95,19 %
4
(3)
5 à < 10
18
61
20 %
123
1,43 %
37
49,47 %
2
122
98,60 %
2
(2)
10,00 à < 100,00
3
1
20 %
19
1,79 %
5
26,69 %
1
19
99,77 %
0
(1)
10 à < 20
3
1
20 %
16
2,15 %
5
30,91 %
1
19
119,75 %
0
(1)
20 à < 30
-
-
0 %
0
0,00 %
-
0,00 %
3
0
0,00 %
0
(0)
30,00 à < 100,00
-
-
0 %
3
0,03 %
-
7,04 %
2
0
1,89 %
0
(0)
100,00 (défaut)
19
-
0 %
32
58,62 %
5
71,07 %
2
9
27,30 %
19
(19)
Sous-total Établissements
4 847
3 465
39 %
6 968
0,71 %
463
35,57 %
1
1 598
22,94 %
27
(68)
ENTREPRISES – PME
0,00 à < 0,15
263
176
78 %
305
0,09 %
291
28,71 %
2
41
13,28 %
0
(0)
0,00 à < 0,10
209
174
78 %
249
0,07 %
78
29,88 %
2
32
12,71 %
0
(0)
0,10 à < 0,15
55
3
69 %
56
0,15 %
213
23,57 %
2
9
15,81 %
0
(0)
0,15 à < 0,25
36
3
79 %
38
0,24 %
65
28,73 %
2
9
24,60 %
0
(0)
0,25 à < 0,50
215
196
96 %
404
0,41 %
197
22,28 %
3
128
31,67 %
0
(0)
0,50 à < 0,75
872
123
84 %
957
0,63 %
2 324
21,82 %
3
325
33,92 %
1
(1)
0,75 à < 2,50
2 204
257
88 %
2 368
1,42 %
3 426
24,60 %
3
1 190
50,26 %
8
(5)
0,75 à < 1,75
2 119
250
88 %
2 285
1,39 %
3 401
24,67 %
3
1 147
50,21 %
8
(5)
1,75 à < 2,5
85
7
100 %
84
2,19 %
25
22,68 %
2
43
51,81 %
0
(0)
2,50 à < 10,00
1 911
167
78 %
1 955
4,13 %
5 242
22,32 %
3
1 243
63,56 %
18
(9)
2,5 à < 5
1 629
150
78 %
1 679
3,65 %
4 608
22,29 %
3
1 025
61,07 %
14
(6)
5 à < 10
282
17
72 %
276
7,03 %
634
22,51 %
3
217
78,74 %
4
(2)
10,00 à < 100,00
369
51
71 %
441
22,75 %
1 206
20,21 %
3
452
102,41 %
20
(8)
10 à < 20
185
13
70 %
188
15,73 %
468
21,72 %
3
194
103,40 %
6
(4)
20 à < 30
0
-
0 %
0
25,53 %
2
37,28 %
1
0
175,18 %
0
(0)
30,00 à < 100,00
184
38
71 %
253
27,97 %
736
19,09 %
3
258
101,68 %
14
(4)
100,00 (défaut)
269
7
48 %
265
100,00 %
731
17,82 %
4
379
143,05 %
81
(62)
Sous-total Entreprises – PME
6 139
980
84 %
6 735
7,81 %
13 482
23,06 %
3
3 767
55,93 %
129
(86)
ENTREPRISES – FINANCEMENTS SPÉCIALISÉS
0,00 à < 0,15
1 440
684
86 %
2 003
0,03 %
95
16,10 %
3
138
6,88 %
0
(1)
0,00 à < 0,10
1 440
684
86 %
2 003
0,03 %
95
16,10 %
3
138
6,88 %
0
(1)
0,10 à < 0,15
-
-
0 %
-
0,00 %
-
0,00 %
-
-
0,00 %
-
-
0,15 à < 0,25
1 068
623
48 %
1 137
0,25 %
98
17,73 %
4
259
22,80 %
0
(1)
0,25 à < 0,50
7 568
6 186
50 %
9 156
0,31 %
481
18,49 %
4
2 343
25,59 %
5
(6)
0,50 à < 0,75
-
-
0 %
-
0,00 %
-
0,00 %
-
-
0,00 %
-
-
0,75 à < 2,50
4 877
3 558
62 %
5 564
1,32 %
298
17,68 %
3
2 409
43,29 %
13
(22)
0,75 à < 1,75
4 877
3 558
62 %
5 564
1,32 %
298
17,68 %
3
2 409
43,29 %
13
(22)
1,75 à < 2,5
-
-
0 %
-
0,00 %
-
0,00 %
-
-
0,00 %
-
-
2,50 à < 10,00
1 154
673
63 %
1 349
5,19 %
96
19,08 %
2
901
66,79 %
13
(24)
2,5 à < 5
619
358
86 %
865
4,63 %
31
20,22 %
2
575
66,49 %
8
(15)
5 à < 10
535
316
38 %
484
6,19 %
65
17,05 %
4
325
67,31 %
5
(9)
10,00 à < 100,00
1 091
428
53 %
918
21,78 %
50
21,04 %
2
1 034
112,65 %
41
(33)
10 à < 20
685
386
49 %
536
14,12 %
27
22,67 %
3
633
118,17 %
17
(17)
20 à < 30
12
-
0 %
12
22,11 %
3
14,26 %
5
11
88,30 %
0
(1)
30,00 à < 100,00
393
42
86 %
369
32,87 %
20
18,90 %
1
390
105,47 %
23
(15)
100,00 (défaut)
785
58
45 %
631
100,00 %
43
61,05 %
2
544
86,12 %
233
(233)
Sous-total Entreprises – Financements spécialisés
17 982
12 210
59 %
20 758
10,31 %
1 161
19,44 %
3
7 628
36,75 %
306
(319)
ENTREPRISES – AUTRES
0,00 à < 0,15
19 683
35 046
56 %
39 068
0,05 %
778
35,44 %
2
5 396
13,81 %
7
(25)
0,00 à < 0,10
19 615
34 990
56 %
38 960
0,05 %
737
35,45 %
2
5 360
13,76 %
7
(25)
0,10 à < 0,15
68
56
71 %
108
0,14 %
41
31,43 %
4
36
32,95 %
0
(0)
0,15 à < 0,25
344
553
83 %
958
0,14 %
48
23,94 %
3
203
21,21 %
0
(0)
0,25 à < 0,50
11 579
17 226
53 %
21 536
0,28 %
551
33,57 %
2
7 886
36,62 %
21
(19)
0,50 à < 0,75
782
1 133
76 %
1 658
0,57 %
527
24,33 %
3
698
42,12 %
2
(1)
0,75 à < 2,50
7 174
10 853
48 %
12 653
0,93 %
1 263
32,20 %
2
7 705
60,89 %
39
(42)
0,75 à < 1,75
6 734
10 630
48 %
12 128
0,88 %
1 217
32,02 %
2
7 184
59,23 %
34
(40)
1,75 à < 2,5
440
223
53 %
526
2,13 %
46
36,43 %
3
521
99,15 %
4
(3)
2,50 à < 10,00
3 920
3 708
59 %
5 693
4,21 %
3 223
32,12 %
2
5 626
98,84 %
77
(66)
2,5 à < 5
2 198
1 930
61 %
3 176
3,05 %
2 625
31,31 %
3
2 789
87,80 %
30
(20)
5 à < 10
1 722
1 778
56 %
2 516
5,68 %
598
33,14 %
2
2 837
112,77 %
47
(46)
10,00 à < 100,00
1 856
721
54 %
2 080
13,52 %
830
36,66 %
2
3 116
149,78 %
104
(38)
10 à < 20
1 412
677
54 %
1 615
13,35 %
217
37,69 %
2
2 717
168,20 %
83
(33)
20 à < 30
9
23
41 %
18
24,77 %
3
30,97 %
2
31
173,21 %
1
(1)
30,00 à < 100,00
436
21
60 %
447
13,68 %
610
33,20 %
1
368
82,31 %
20
(4)
100,00 (défaut)
1 867
72
56 %
1 903
94,22 %
426
36,77 %
3
1 460
76,71 %
990
(979)
Sous-total Entreprises – Autres
47 205
69 312
55 %
85 550
4,07 %
7 646
33,99 %
2
32 091
37,51 %
1 240
(1 171)
CLIENTÈLE DE DÉTAIL — BIENS IMMOBILIERS PME
0,00 à < 0,15
9 641
230
134 %
9 949
0,14 %
52 640
13,77 %
5
377
3,79 %
2
(7)
0,00 à < 0,10
-
-
0 %
-
0,00 %
-
0,00 %
-
-
0,00 %
-
-
0,10 à < 0,15
9 641
230
134 %
9 949
0,14 %
52 640
13,77 %
5
377
3,79 %
2
(7)
0,15 à < 0,25
6 298
138
67 %
6 391
0,21 %
41 696
12,23 %
5
290
4,54 %
2
(4)
0,25 à < 0,50
3 864
78
84 %
3 929
0,43 %
25 898
16,23 %
5
373
9,50 %
3
(6)
0,50 à < 0,75
9 791
219
106 %
10 024
0,62 %
57 951
17,21 %
5
1 340
13,37 %
11
(22)
0,75 à < 2,50
18 753
634
113 %
19 471
1,42 %
92 120
19,61 %
5
4 972
25,53 %
52
(152)
0,75 à < 1,75
12 512
409
123 %
13 015
1,09 %
58 646
21,32 %
5
3 104
23,85 %
30
(68)
1,75 à < 2,5
6 242
225
95 %
6 456
2,08 %
33 474
16,15 %
5
1 868
28,93 %
22
(84)
2,50 à < 10,00
10 730
385
99 %
11 110
4,72 %
60 354
18,14 %
5
5 441
48,97 %
94
(308)
2,5 à < 5
5 986
206
98 %
6 188
3,15 %
34 662
18,57 %
5
2 577
41,64 %
37
(104)
5 à < 10
4 744
179
99 %
4 922
6,71 %
25 692
17,59 %
5
2 864
58,19 %
57
(204)
10,00 à < 100,00
5 301
194
109 %
5 513
21,00 %
29 510
20,00 %
5
5 124
92,95 %
230
(544)
10 à < 20
3 293
124
120 %
3 442
14,51 %
17 998
19,62 %
5
3 008
87,39 %
98
(267)
20 à < 30
1 205
39
69 %
1 232
23,60 %
7 026
21,02 %
5
1 351
109,61 %
60
(133)
30,00 à < 100,00
803
31
114 %
838
43,81 %
4 486
20,06 %
5
765
91,26 %
72
(144)
100,00 (défaut)
1 460
9
3 %
1 460
100,00 %
11 231
46,64 %
4
624
42,77 %
631
(477)
Sous-total Clientèle de détail — Biens immobiliers PME
65 839
1 887
109 %
67 847
14,60 %
371 400
17,88 %
5
18 541
27,33 %
1 025
(1 521)
CLIENTÈLE DE DÉTAIL — BIENS IMMOBILIERS NON-PME
0,00 à < 0,15
169 709
4 276
99 %
173 949
0,06 %
1 847 838
9,59 %
-
2 611
1,50 %
9
(10)
0,00 à < 0,10
156 863
4 013
99 %
160 822
0,05 %
1 716 191
9,44 %
-
2 179
1,35 %
8
(6)
0,10 à < 0,15
12 846
263
107 %
13 127
0,12 %
131 647
11,38 %
-
432
3,29 %
2
(3)
0,15 à < 0,25
38 536
1 207
100 %
39 740
0,19 %
394 096
10,83 %
-
1 760
4,43 %
8
(17)
0,25 à < 0,50
36 875
886
102 %
37 776
0,34 %
342 101
11,53 %
-
2 729
7,22 %
15
(35)
0,50 à < 0,75
9 190
251
103 %
9 449
0,58 %
84 539
12,00 %
-
1 047
11,08 %
7
(9)
0,75 à < 2,50
29 823
937
104 %
30 796
1,35 %
273 864
12,32 %
-
6 050
19,64 %
52
(126)
0,75 à < 1,75
22 621
687
101 %
23 316
1,11 %
206 296
12,17 %
-
4 018
17,23 %
32
(72)
1,75 à < 2,5
7 202
249
111 %
7 479
2,10 %
67 568
12,78 %
-
2 032
27,17 %
20
(54)
2,50 à < 10,00
11 796
305
102 %
12 106
4,82 %
113 056
13,35 %
-
5 407
44,66 %
80
(180)
2,5 à < 5
7 494
165
98 %
7 655
3,43 %
69 275
12,95 %
-
2 812
36,74 %
34
(83)
5 à < 10
4 301
141
106 %
4 451
7,22 %
43 781
14,02 %
-
2 595
58,30 %
45
(97)
10,00 à < 100,00
2 741
47
96 %
2 787
23,17 %
29 723
14,73 %
-
2 219
79,62 %
95
(114)
10 à < 20
1 811
34
94 %
1 844
13,83 %
20 077
14,80 %
-
1 467
79,57 %
38
(53)
20 à < 30
397
4
106 %
401
25,86 %
4 224
14,79 %
-
366
91,23 %
15
(11)
30,00 à < 100,00
533
9
97 %
542
52,93 %
5 422
14,46 %
-
386
71,18 %
41
(51)
100,00 (défaut)
2 380
12
12 %
2 381
100,00 %
29 862
41,63 %
-
996
41,83 %
912
(519)
Sous-total Clientèle de détail — Biens immobiliers PME
301 050
7 921
100 %
308 983
14,26 %
3 115 079
10,77 %
-
22 819
7,39 %
1 177
(1 011)
CLIENTÈLE DE DÉTAIL — EXPOSITIONS RENOUVELABLES ÉLIGIBLES
0,00 à < 0,15
2 534
16 390
70 %
14 076
0,07 %
14 474 762
39,55 %
-
321
2,28 %
5
(5)
0,00 à < 0,10
2 451
14 812
75 %
13 517
0,07 %
12 919 860
40,88 %
-
303
2,24 %
5
(5)
0,10 à < 0,15
83
1 578
30 %
558
0,04 %
1 554 902
7,35 %
-
19
3,32 %
0
(1)
0,15 à < 0,25
621
1 417
77 %
1 706
0,20 %
2 594 979
31,73 %
-
62
3,66 %
1
(1)
0,25 à < 0,50
784
1 443
63 %
1 689
0,30 %
3 188 788
31,81 %
-
109
6,46 %
2
(4)
0,50 à < 0,75
228
674
58 %
619
0,43 %
1 118 619
16,46 %
-
57
9,24 %
1
(1)
0,75 à < 2,50
1 341
1 543
68 %
2 396
1,34 %
2 822 829
37,53 %
-
561
23,40 %
16
(13)
0,75 à < 1,75
733
1 139
72 %
1 551
0,99 %
1 857 605
38,12 %
-
286
18,46 %
7
(7)
1,75 à < 2,5
608
404
58 %
844
1,97 %
965 224
36,44 %
-
274
32,48 %
8
(6)
2,50 à < 10,00
1 730
911
52 %
2 204
4,23 %
2 188 760
33,24 %
-
1 360
61,69 %
56
(34)
2,5 à < 5
648
402
69 %
927
3,31 %
910 089
36,23 %
-
441
47,54 %
16
(11)
5 à < 10
1 082
509
38 %
1 277
4,90 %
1 278 671
31,07 %
-
919
71,96 %
40
(23)
10,00 à < 100,00
690
140
56 %
769
17,64 %
448 139
39,08 %
-
907
117,92 %
74
(61)
10 à < 20
443
93
66 %
505
11,93 %
294 139
40,51 %
-
527
104,33 %
31
(33)
20 à < 30
106
26
43 %
117
19,99 %
68 901
37,58 %
-
163
139,77 %
13
(9)
30,00 à < 100,00
141
21
29 %
148
35,29 %
85 099
35,35 %
-
217
147,08 %
30
(19)
100,00 (défaut)
473
9
9 %
474
61,19 %
261 964
40,98 %
-
136
28,75 %
345
(273)
Sous-total Clientèle de détail — expositions renouvelables éligibles
8 402
22 527
70 %
23 933
9,50 %
27 098 840
37,08 %
-
3 513
14,68 %
500
(392)
CLIENTÈLE DE DÉTAIL — AUTRES PME
0,00 à < 0,15
1 364
138
87 %
1 483
0,14 %
127 779
25,52 %
4
113
7,61 %
1
(1)
0,00 à < 0,10
-
-
0 %
-
0,00 %
-
0,00 %
-
-
0,00 %
-
-
0,10 à < 0,15
1 364
138
87 %
1 483
0,14 %
127 779
25,52 %
4
113
7,61 %
1
(1)
0,15 à < 0,25
3 364
439
72 %
3 681
0,21 %
181 951
16,50 %
4
222
6,02 %
1
(2)
0,25 à < 0,50
4 578
699
72 %
5 081
0,42 %
245 575
20,65 %
3
567
11,17 %
4
(7)
0,50 à < 0,75
3 633
366
82 %
3 932
0,63 %
217 513
24,53 %
4
671
17,07 %
6
(8)
0,75 à < 2,50
10 967
1 363
84 %
12 111
1,42 %
553 168
29,65 %
4
3 478
28,72 %
52
(70)
0,75 à < 1,75
7 380
884
86 %
8 137
1,16 %
363 652
29,31 %
4
2 152
26,44 %
28
(36)
1,75 à < 2,5
3 586
480
81 %
3 974
1,95 %
189 516
30,34 %
4
1 326
33,38 %
24
(34)
2,50 à < 10,00
9 120
1 255
80 %
10 115
4,69 %
471 577
26,50 %
4
3 330
32,92 %
124
(179)
2,5 à < 5
4 899
652
78 %
5 409
3,09 %
287 889
26,91 %
4
1 732
32,02 %
45
(60)
5 à < 10
4 221
602
81 %
4 705
6,54 %
183 688
26,03 %
3
1 598
33,95 %
79
(119)
10,00 à < 100,00
4 762
465
78 %
5 115
21,54 %
195 179
27,60 %
3
2 690
52,59 %
300
(398)
10 à < 20
2 657
311
79 %
2 899
14,89 %
110 426
28,42 %
3
1 394
48,07 %
123
(173)
20 à < 30
1 517
114
74 %
1 595
25,06 %
55 344
25,94 %
3
913
57,21 %
103
(109)
30,00 à < 100,00
588
40
86 %
620
43,53 %
29 409
28,00 %
3
384
61,81 %
74
(116)
100,00 (défaut)
3 634
194
26 %
3 673
100,00 %
103 585
50,63 %
3
1 795
48,87 %
1 722
(1 793)
Sous-total Clientèle de détail — autres PME
41 422
4 920
80 %
45 191
20,25 %
2 096 327
27,75 %
3
12 866
28,47 %
2 210
(2 458)
CLIENTÈLE DE DÉTAIL — AUTRES NON-PME
0,00 à < 0,15
30 644
1 173
86 %
31 654
0,06 %
2 815 256
18,70 %
-
1 036
3,27 %
4
(10)
0,00 à < 0,10
29 351
1 111
86 %
30 305
0,05 %
2 695 880
18,24 %
-
919
3,03 %
3
(9)
0,10 à < 0,15
1 293
61
93 %
1 350
0,12 %
119 376
28,98 %
-
117
8,66 %
0
(1)
0,15 à < 0,25
9 751
366
87 %
10 070
0,19 %
813 051
24,05 %
-
1 005
9,98 %
5
(9)
0,25 à < 0,50
9 904
338
94 %
10 220
0,34 %
666 124
24,06 %
-
1 493
14,61 %
8
(14)
0,50 à < 0,75
3 442
143
90 %
3 570
0,59 %
332 913
29,47 %
-
879
24,63 %
6
(10)
0,75 à < 2,50
9 798
345
94 %
10 120
1,27 %
2 031 480
30,57 %
-
4 007
39,60 %
47
(55)
0,75 à < 1,75
7 340
229
90 %
7 544
1,09 %
1 050 186
30,67 %
-
2 750
36,45 %
28
(33)
1,75 à < 2,5
2 458
116
103 %
2 577
1,82 %
981 294
30,29 %
-
1 257
48,80 %
19
(22)
2,50 à < 10,00
5 508
150
92 %
5 642
4,91 %
571 543
36,05 %
-
3 228
57,20 %
106
(109)
2,5 à < 5
3 289
81
89 %
3 359
3,41 %
303 560
35,12 %
-
1 773
52,77 %
41
(40)
5 à < 10
2 219
69
97 %
2 283
7,13 %
267 983
37,41 %
-
1 455
63,72 %
65
(68)
10,00 à < 100,00
1 478
34
98 %
1 508
22,16 %
212 073
34,72 %
-
1 273
84,40 %
132
(103)
10 à < 20
875
26
98 %
898
13,63 %
107 134
32,77 %
-
619
68,97 %
43
(51)
20 à < 30
341
5
95 %
344
26,46 %
21 042
39,64 %
-
382
110,92 %
36
(17)
30,00 à < 100,00
262
4
99 %
265
45,46 %
83 897
34,94 %
-
271
102,20 %
53
(36)
100,00 (défaut)
1 780
7
18 %
1 754
95,50 %
206 978
59,93 %
-
1 537
87,66 %
980
(854)
Sous-total Clientèle de détail — autres non-PME
72 304
2 556
91 %
74 539
16,85 %
7 649 418
24,89 %
-
14 457
19,40 %
1 288
(1 165)
TOTAL
630 237
127 745
64 %
710 629
40 353 919
1
117 756
16,57 %
7 977
(8 283)
F-IRB
en millions d’euros
31/12/2023
Fourchette de PD
Expo-
sitions
au
bilan
Expo-
sitions
hors
bilan
avant
CCF
CCF
moyen
pondéré
Exposition
après CCF et
après ARC
PD
moyenne,
pondérée
(%)
Nombre
de
débiteurs
LGD
moyenne,
pondérée
(%)
Échéance
moyenne
pondérée
(années)
Montant
d’expo-
sition
pondéré
après
facteurs
supplétifs
Densité
du
montant
d’expo-
sition
pondéré
Montant
des
pertes
anti-
cipées
Correc-
tions
de
valeur
et
provi-
sions
a
b
c
d
e
f
g
h
i
j
k
l
m
ADMINISTRATIONS CENTRALES ET BANQUES CENTRALES
0,00 à < 0,15
129 421
62
72 %
129 474
0,00 %
47
45,00 %
3
234
0,18 %
0
(0)
0,00 à < 0,10
129 379
62
72 %
129 430
0,00 %
44
45,00 %
3
218
0,17 %
0
(0)
0,10 à < 0,15
42
-
0 %
44
0,15 %
3
41,74 %
3
15
35,20 %
0
(0)
0,15 à < 0,25
4
-
0 %
120
0,01 %
2
44,99 %
3
2
1,57 %
0
(0)
0,25 à < 0,50
0
-
0 %
150
0,00 %
2
44,96 %
3
0
0,09 %
0
(0)
0,50 à < 0,75
-
-
0 %
1 063
0,00 %
-
44,93 %
3
-
0,00 %
-
-
0,75 à < 2,50
3
4
81 %
1 637
0,00 %
2
44,95 %
3
6
0,39 %
0
(0)
0,75 à < 1,75
3
4
81 %
1 525
0,00 %
2
44,94 %
3
6
0,42 %
0
(0)
1,75 à < 2,5
-
-
0 %
112
0,00 %
-
45,00 %
3
-
0,00 %
-
-
2,50 à < 10,00
7
0
50 %
1 627
0,03 %
9
44,96 %
3
12
0,75 %
0
(0)
2,5 à < 5
0
0
50 %
1 104
0,00 %
7
44,96 %
3
0
0,00 %
0
(0)
5 à < 10
7
-
0 %
522
0,08 %
2
44,95 %
3
12
2,33 %
0
(0)
10,00 à < 100,00
9
4
75 %
432
0,52 %
1
44,83 %
3
26
6,05 %
1
(1)
10 à < 20
9
4
75 %
306
0,73 %
1
44,77 %
3
26
8,54 %
1
(1)
20 à < 30
-
-
0 %
33
0,00 %
-
44,97 %
3
-
0,00 %
-
-
30,00 à < 100,00
-
-
0 %
93
0,00 %
-
44,98 %
3
-
0,00 %
-
(0)
100,00 (défaut)
0
-
0 %
784
0,00 %
1
44,95 %
3
-
0,00 %
0
(19)
Sous-total Administrations centrales et banques centrales
129 445
70
73 %
135 286
0,09 %
64
45,00 %
3
281
0,21 %
1
(21)
ÉTABLISSEMENTS
0,00 à < 0,15
2 286
59
77 %
2 331
0,04 %
97
41,42 %
3
326
13,99 %
0
(1)
0,00 à < 0,10
2 286
59
77 %
2 331
0,04 %
97
41,42 %
3
326
13,99 %
0
(1)
0,10 à < 0,15
-
-
0 %
-
0,00 %
-
0,00 %
-
-
0,00 %
-
-
0,15 à < 0,25
-
-
0 %
1
0,03 %
-
0,00 %
3
0
19,45 %
0
(0)
0,25 à < 0,50
388
270
74 %
531
0,25 %
45
34,48 %
3
179
33,75 %
0
(0)
0,50 à < 0,75
70
188
64 %
267
0,50 %
22
34,87 %
3
200
74,66 %
1
(1)
0,75 à < 2,50
-
-
0 %
155
0,03 %
-
0,01 %
3
31
20,10 %
0
(0)
0,75 à < 1,75
-
-
0 %
152
0,03 %
-
0,01 %
3
31
20,09 %
0
(0)
1,75 à < 2,5
-
-
0 %
3
0,03 %
-
0,00 %
3
1
20,76 %
0
(0)
2,50 à < 10,00
199
66
84 %
425
3,18 %
65
26,75 %
3
318
74,67 %
3
(2)
2,5 à < 5
23
59
83 %
179
1,50 %
24
23,44 %
3
141
78,65 %
1
(2)
5 à < 10
176
7
98 %
246
4,39 %
41
29,15 %
3
177
71,78 %
2
(0)
10,00 à < 100,00
9
2
63 %
78
1,39 %
5
14,11 %
3
38
48,85 %
0
(1)
10 à < 20
9
2
63 %
32
3,33 %
5
13,60 %
3
29
90,84 %
0
(1)
20 à < 30
-
-
0 %
10
0,03 %
-
0,00 %
3
2
19,74 %
0
(0)
30,00 à < 100,00
-
-
0 %
36
0,03 %
-
18,57 %
3
7
19,39 %
0
(0)
100,00 (défaut)
1
-
0 %
98
1,26 %
4
3,23 %
3
20
20,14 %
1
(26)
Sous-total Établissements
2 954
584
72 %
3 887
0,53 %
238
35,25 %
3
1 112
28,61 %
6
(31)
ENTREPRISES – PME
0,00 à < 0,15
315
122
66 %
391
0,06 %
117
43,21 %
3
59
15,04 %
0
(0)
0,00 à < 0,10
236
109
63 %
311
0,04 %
73
43,08 %
3
38
12,19 %
0
(0)
0,10 à < 0,15
78
13
96 %
81
0,15 %
44
43,70 %
3
21
26,07 %
0
(0)
0,15 à < 0,25
661
169
81 %
644
0,18 %
2 454
42,48 %
3
175
27,11 %
0
(1)
0,25 à < 0,50
683
118
74 %
696
0,40 %
1 009
42,10 %
3
302
43,45 %
1
(1)
0,50 à < 0,75
7 968
1 820
68 %
7 791
0,63 %
21 219
41,17 %
3
3 735
47,94 %
20
(31)
0,75 à < 2,50
13 864
2 889
62 %
13 809
1,43 %
31 321
41,38 %
3
9 038
65,45 %
82
(95)
0,75 à < 1,75
13 612
2 857
61 %
13 551
1,42 %
31 193
41,32 %
3
8 801
64,94 %
79
(91)
1,75 à < 2,5
252
31
81 %
258
2,17 %
128
44,77 %
3
237
92,02 %
3
(4)
2,50 à < 10,00
11 673
2 459
60 %
11 293
4,26 %
30 764
41,98 %
3
10 005
88,60 %
202
(229)
2,5 à < 5
8 040
1 629
59 %
7 842
3,20 %
19 932
41,98 %
3
6 524
83,20 %
105
(121)
5 à < 10
3 634
830
61 %
3 451
6,67 %
10 832
41,98 %
3
3 481
100,87 %
97
(108)
10,00 à < 100,00
1 907
415
53 %
1 719
22,03 %
6 943
41,80 %
3
2 411
140,32 %
157
(138)
10 à < 20
1 147
282
48 %
1 026
13,55 %
3 760
42,16 %
3
1 359
132,47 %
59
(76)
20 à < 30
179
30
51 %
159
22,11 %
647
42,18 %
3
237
149,45 %
15
(19)
30,00 à < 100,00
581
103
65 %
534
38,29 %
2 536
40,98 %
3
815
152,70 %
84
(44)
100,00 (défaut)
1 711
256
45 %
1 207
97,49 %
4 208
43,19 %
3
37
3,04 %
509
(673)
Sous-total Entreprises – PME
38 784
8 246
63 %
37 549
7,80 %
98 035
41,64 %
3
25 762
68,61 %
971
(1 169)
ENTREPRISES – FINANCEMENTS SPÉCIALISÉS
0,00 à < 0,15
-
-
0 %
-
0,00 %
-
0,00 %
-
-
0,00 %
-
-
0,00 à < 0,10
-
-
0 %
-
0,00 %
-
0,00 %
-
-
0,00 %
-
-
0,10 à < 0,15
-
-
0 %
-
0,00 %
-
0,00 %
-
-
0,00 %
-
-
0,15 à < 0,25
-
-
0 %
-
0,00 %
-
0,00 %
-
-
0,00 %
-
-
0,25 à < 0,50
-
-
0 %
-
0,00 %
-
0,00 %
-
-
0,00 %
-
-
0,50 à < 0,75
-
-
0 %
-
0,00 %
-
0,00 %
-
-
0,00 %
-
-
0,75 à < 2,50
-
-
0 %
-
0,00 %
-
0,00 %
-
-
0,00 %
-
-
0,75 à < 1,75
-
-
0 %
-
0,00 %
-
0,00 %
-
-
0,00 %
-
-
1,75 à < 2,5
-
-
0 %
-
0,00 %
-
0,00 %
-
-
0,00 %
-
-
2,50 à < 10,00
-
-
0 %
-
0,00 %
-
0,00 %
-
-
0,00 %
-
-
2,5 à < 5
-
-
0 %
-
0,00 %
-
0,00 %
-
-
0,00 %
-
-
5 à < 10
-
-
0 %
-
0,00 %
-
0,00 %
-
-
0,00 %
-
-
10,00 à < 100,00
-
-
0 %
-
0,00 %
-
0,00 %
-
-
0,00 %
-
-
10 à < 20
-
-
0 %
-
0,00 %
-
0,00 %
-
-
0,00 %
-
-
20 à < 30
-
-
0 %
-
0,00 %
-
0,00 %
-
-
0,00 %
-
-
30,00 à < 100,00
-
-
0 %
-
0,00 %
-
0,00 %
-
-
0,00 %
-
-
100,00 (défaut)
-
-
0 %
-
0,00 %
-
0,00 %
-
-
0,00 %
-
-
Sous-total Entreprises – Financements spécialisés
-
-
0 %
-
0,00 %
-
0,00 %
-
-
0,00 %
-
-
ENTREPRISES – AUTRES
0,00 à < 0,15
4 084
3 231
66 %
6 086
0,06 %
919
44,41 %
3
1 405
23,09 %
2
(3)
0,00 à < 0,10
3 607
3 125
66 %
5 650
0,06 %
740
44,69 %
3
1 252
22,16 %
1
(3)
0,10 à < 0,15
477
106
82 %
437
0,14 %
179
40,85 %
3
153
35,02 %
0
(0)
0,15 à < 0,25
1 153
256
80 %
1 152
0,23 %
671
42,75 %
3
551
47,85 %
1
(1)
0,25 à < 0,50
3 667
1 949
74 %
4 946
0,39 %
1 510
43,78 %
3
3 163
63,95 %
8
(4)
0,50 à < 0,75
2 629
785
67 %
2 892
0,61 %
2 708
42,74 %
3
2 235
77,26 %
8
(6)
0,75 à < 2,50
8 974
2 874
65 %
10 136
1,36 %
7 433
43,43 %
3
10 420
102,81 %
60
(66)
0,75 à < 1,75
7 890
2 648
65 %
9 021
1,26 %
7 008
43,32 %
3
9 052
100,35 %
49
(59)
1,75 à < 2,5
1 084
226
72 %
1 115
2,19 %
425
44,31 %
3
1 368
122,70 %
11
(7)
2,50 à < 10,00
6 549
1 633
63 %
6 990
4,15 %
7 522
43,26 %
3
9 930
142,06 %
126
(118)
2,5 à < 5
4 781
1 260
63 %
5 126
3,37 %
5 414
43,15 %
3
6 868
133,97 %
75
(68)
5 à < 10
1 769
374
65 %
1 863
6,32 %
2 108
43,57 %
3
3 062
164,33 %
51
(50)
10,00 à < 100,00
1 453
472
68 %
1 547
24,51 %
2 926
42,15 %
3
3 569
230,60 %
159
(85)
10 à < 20
642
131
66 %
584
13,89 %
593
43,55 %
3
1 268
217,19 %
35
(50)
20 à < 30
52
9
57 %
39
22,97 %
121
44,03 %
3
95
244,70 %
4
(4)
30,00 à < 100,00
758
332
69 %
925
31,27 %
2 212
41,18 %
3
2 205
238,48 %
120
(31)
100,00 (défaut)
1 887
314
43 %
1 592
98,57 %
4 093
43,41 %
3
29
1,83 %
682
(876)
Sous-total Entreprises – Autres
30 396
11 514
67 %
35 341
10,10 %
27 782
43,48 %
3
31 301
88,57 %
1 046
(1 160)
TOTAL
201 578
20 415
83 %
212 063
126 119
3
58 456
27,57 %
2 025
(2 381)
A-IRB
en millions d’euros
31/12/2022
Fourchette
de PD
Expo-
sitions
au
bilan
Expo-
sitions
hors
bilan
avant
CCF
CCF
moyen
pondéré
Exposition
après CCF et
après ARC
PD
moyenne,
pondérée
(%)
Nombre
de
débiteurs
LGD
moyenne,
pondérée
(%)
Échéance
moyenne
pondérée
(années)
Montant
d’expo-
sition
pondéré
après
facteurs
supplétifs
Densité
du
montant
d’expo-
sition
pondéré
Montant
des
pertes
anti-
cipées
Correc-
tions
de
valeur
et
provi-
sions
ADMINISTRATIONS CENTRALES ET BANQUES CENTRALES
0,00 à < 0,15
50 673
1 106
92 %
51 953
0,00 %
57
9,26 %
-
54
0,10 %
-
-
0,00 à < 0,10
50 673
1 106
92 %
51 953
0,00 %
57
9,26 %
-
54
0,10 %
-
-
0,10 à < 0,15
-
-
0 %
-
0,00 %
-
0,00 %
-
-
0,00 %
-
-
0,15 à < 0,25
23
-
0 %
249
0,00 %
3
7,81 %
3
1
0,45 %
-
-
0,25 à < 0,50
42
207
100 %
303
0,02 %
3
12,86 %
5
12
4,00 %
-
-
0,50 à < 0,75
-
-
0 %
311
0,00 %
-
7,07 %
3
-
0,00 %
-
-
0,75 à < 2,50
-
-
0 %
1 331
0,01 %
-
11,04 %
3
30
2,22 %
-
-
0,75 à < 1,75
-
-
0 %
490
0,00 %
-
13,10 %
3
16
3,17 %
-
-
1,75 à < 2,5
-
-
0 %
842
0,02 %
-
9,84 %
3
14
1,67 %
-
-
2,50 à < 10,00
236
108
100 %
1 358
0,09 %
7
11,37 %
4
77
5,68 %
1
(1)
2,5 à < 5
236
108
100 %
685
0,17 %
7
10,45 %
3
55
8,09 %
1
(1)
5 à < 10
-
-
0 %
672
0,01 %
-
12,31 %
4
22
3,22 %
-
-
10,00 à < 100,00
47
-
0 %
77
16,32 %
7
38,05 %
1
150
195,59 %
8
(35)
10 à < 20
-
-
0 %
30
0,00 %
-
7,10 %
1
-
0,00 %
-
-
20 à < 30
47
-
0 %
47
26,76 %
7
57,86 %
1
150
320,78 %
8
(35)
30,00 à < 100,00
-
-
0 %
-
0,00 %
-
0,00 %
-
-
0,00 %
-
-
100,00 (défaut)
83
-
0 %
251
21,88 %
8
28,92 %
2
1
0,38 %
65
(65)
Sous-total Administrations centrales et banques centrales
51 104
1 420
94 %
55 833
0,57 %
85
9,48 %
-
325
0,58 %
73
(101)
ÉTABLISSEMENTS
0,00 à < 0,15
5 010
1 259
35 %
5 431
0,04 %
237
36,61 %
1
561
10,33 %
1
-
0,00 à < 0,10
5 010
1 259
35 %
5 431
0,04 %
237
36,61 %
1
561
10,33 %
1
-
0,10 à < 0,15
-
-
0 %
-
0,00 %
-
0,00 %
-
-
0,00 %
-
-
0,15 à < 0,25
136
86
20 %
170
0,18 %
39
15,82 %
1
40
23,84 %
-
-
0,25 à < 0,50
276
140
46 %
391
0,28 %
33
47,11 %
-
158
40,26 %
1
-
0,50 à < 0,75
41
309
21 %
407
0,17 %
22
37,26 %
1
143
35,06 %
-
-
0,75 à < 2,50
35
386
24 %
656
0,27 %
40
42,40 %
2
288
43,96 %
1
(1)
0,75 à < 1,75
28
315
24 %
478
0,31 %
33
45,06 %
2
240
50,12 %
1
-
1,75 à < 2,5
7
71
20 %
177
0,17 %
7
35,23 %
2
48
27,32 %
-
-
2,50 à < 10,00
152
1 050
22 %
572
2,10 %
91
59,55 %
1
929
162,33 %
10
(5)
2,5 à < 5
142
996
22 %
535
2,02 %
76
60,23 %
1
853
159,46 %
9
(3)
5 à < 10
10
55
20 %
38
3,13 %
15
49,85 %
1
76
203,25 %
1
(2)
10,00 à < 100,00
-
-
0 %
12
0,18 %
1
38,98 %
2
3
25,17 %
-
-
10 à < 20
-
-
0 %
12
0,18 %
1
38,98 %
2
3
25,17 %
-
-
20 à < 30
-
-
0 %
-
0,00 %
-
0,00 %
-
-
0,00 %
-
-
30,00 à < 100,00
-
-
0 %
-
0,00 %
-
0,00 %
-
-
0,00 %
-
-
100,00 (défaut)
25
8
48 %
68
42,33 %
6
67,51 %
2
14
21,23 %
19
(19)
Sous-total Établissements
5 674
3 238
30 %
7 708
2,80 %
469
39,19 %
1
2 137
27,72 %
33
(26)
ENTREPRISES – PME
0,00 à < 0,15
244
7
62 %
151
0,09 %
161
21,55 %
3
18
12,02 %
-
-
0,00 à < 0,10
187
3
73 %
93
0,06 %
91
23,72 %
3
10
10,56 %
-
-
0,10 à < 0,15
56
4
52 %
58
0,15 %
70
18,09 %
3
8
14,37 %
-
-
0,15 à < 0,25
54
3
20 %
55
0,21 %
177
20,90 %
2
9
15,96 %
-
-
0,25 à < 0,50
82
123
97 %
200
0,39 %
125
19,16 %
4
47
23,67 %
-
-
0,50 à < 0,75
904
176
93 %
1 051
0,62 %
2 379
24,16 %
3
392
37,32 %
2
(1)
0,75 à < 2,50
1 982
230
86 %
2 113
1,43 %
3 334
24,23 %
3
1 058
50,07 %
7
(5)
0,75 à < 1,75
1 897
207
88 %
1 996
1,39 %
3 293
23,97 %
3
974
48,80 %
7
(5)
1,75 à < 2,5
85
23
65 %
117
2,11 %
41
28,65 %
3
84
71,63 %
1
(1)
2,50 à < 10,00
1 801
154
83 %
1 858
3,97 %
4 559
19,49 %
3
1 028
55,32 %
14
(15)
2,5 à < 5
1 599
138
84 %
1 661
3,62 %
3 721
19,48 %
3
895
53,89 %
12
(12)
5 à < 10
202
16
76 %
197
6,98 %
838
19,56 %
3
133
67,39 %
3
(2)
10,00 à < 100,00
358
88
67 %
410
15,27 %
879
19,73 %
3
392
95,61 %
13
(8)
10 à < 20
320
73
62 %
358
12,99 %
759
20,13 %
3
343
96,05 %
10
(6)
20 à < 30
-
-
0 %
-
0,00 %
23
0,00 %
-
-
0,00 %
-
-
30,00 à < 100,00
38
15
91 %
52
30,95 %
97
17,02 %
4
48
92,58 %
3
(2)
100,00 (défaut)
210
8
63 %
203
100,00 %
550
18,32 %
3
208
102,35 %
69
(56)
Sous-total Entreprises – PME
5 634
789
86 %
6 041
7,15 %
12 164
21,99 %
3
3 152
52,18 %
105
(85)
ENTREPRISES – FINANCEMENTS SPÉCIALISÉS
0,00 à < 0,15
1 329
675
86 %
1 861
0,06 %
59
17,57 %
4
211
11,34 %
-
(1)
0,00 à < 0,10
1 329
675
86 %
1 861
0,06 %
59
17,57 %
4
211
11,34 %
-
(1)
0,10 à < 0,15
-
-
0 %
-
0,00 %
-
0,00 %
-
-
0,00 %
-
-
0,15 à < 0,25
779
622
86 %
1 293
0,16 %
71
12,43 %
3
177
13,72 %
-
(1)
0,25 à < 0,50
1 785
1 162
55 %
2 176
0,30 %
138
15,29 %
3
457
20,99 %
1
(2)
0,50 à < 0,75
3 872
3 758
53 %
5 300
0,52 %
283
17,82 %
3
1 569
29,61 %
5
(4)
0,75 à < 2,50
7 193
4 493
47 %
7 490
1,22 %
372
19,02 %
3
3 401
45,40 %
17
(40)
0,75 à < 1,75
5 510
3 680
47 %
6 041
1,03 %
305
19,04 %
3
2 593
42,92 %
12
(20)
1,75 à < 2,5
1 683
812
45 %
1 449
2,00 %
67
18,97 %
3
808
55,73 %
5
(20)
2,50 à < 10,00
1 953
568
46 %
1 452
4,31 %
140
18,89 %
3
939
64,67 %
12
(56)
2,5 à < 5
972
223
51 %
752
2,98 %
73
19,13 %
2
426
56,65 %
4
(15)
5 à < 10
981
345
43 %
700
5,72 %
67
18,63 %
3
513
73,27 %
7
(41)
10,00 à < 100,00
-
-
0 %
-
10,31 %
2
64,75 %
3
1
301,07 %
-
-
10 à < 20
-
-
0 %
-
10,31 %
2
64,75 %
3
1
301,07 %
-
-
20 à < 30
-
-
0 %
-
0,00 %
-
0,00 %
-
-
0,00 %
-
-
30,00 à < 100,00
-
-
0 %
-
0,00 %
-
0,00 %
-
-
0,00 %
-
-
100,00 (défaut)
380
160
64 %
407
100,00 %
28
60,60 %
3
286
70,19 %
109
(107)
Sous-total Entreprises – Financements spécialisés
17 293
11 438
55 %
19 980
9,45 %
1 093
18,57 %
3
7 041
35,24 %
144
(211)
ENTREPRISES – AUTRES
0,00 à < 0,15
12 232
23 729
54 %
24 993
0,05 %
535
36,63 %
2
3 880
15,52 %
5
(13)
0,00 à < 0,10
12 199
23 588
54 %
24 851
0,05 %
496
36,66 %
2
3 841
15,46 %
5
(13)
0,10 à < 0,15
33
141
78 %
143
0,13 %
39
31,96 %
3
38
26,87 %
-
-
0,15 à < 0,25
5 911
10 134
59 %
11 711
0,13 %
329
31,41 %
2
2 575
21,99 %
5
(7)
0,25 à < 0,50
6 259
8 316
52 %
10 728
0,22 %
274
31,67 %
3
3 205
29,87 %
7
(8)
0,50 à < 0,75
4 419
9 172
53 %
9 256
0,42 %
725
32,91 %
3
3 845
41,54 %
13
(8)
0,75 à < 2,50
8 991
9 936
47 %
13 581
1,07 %
1 446
31,81 %
2
7 907
58,22 %
46
(50)
0,75 à < 1,75
7 134
6 994
47 %
10 811
0,88 %
1 319
31,70 %
2
5 839
54,01 %
29
(30)
1,75 à < 2,5
1 857
2 943
47 %
2 769
1,81 %
127
32,23 %
2
2 068
74,66 %
17
(21)
2,50 à < 10,00
5 306
4 221
56 %
7 245
3,90 %
3 217
32,01 %
2
7 138
98,52 %
92
(165)
2,5 à < 5
3 550
3 256
52 %
5 081
3,11 %
2 808
31,65 %
2
4 575
90,03 %
51
(73)
5 à < 10
1 756
965
68 %
2 164
5,76 %
409
32,86 %
3
2 563
118,46 %
41
(92)
10,00 à < 100,00
693
197
47 %
750
9,85 %
638
29,34 %
2
641
85,46 %
19
(14)
10 à < 20
559
161
47 %
599
7,79 %
573
29,99 %
2
498
83,14 %
13
(9)
20 à < 30
24
25
43 %
35
24,77 %
15
30,99 %
2
62
175,11 %
3
(2)
30,00 à < 100,00
110
11
51 %
115
15,99 %
50
25,48 %
2
81
70,20 %
4
(4)
100,00 (défaut)
2 282
267
28 %
2 235
94,76 %
382
40,08 %
2
1 632
73,03 %
1 108
(1 099)
Sous-total Entreprises – Autres
46 093
65 973
60 %
80 498
17,90 %
7 546
33,58 %
2
30 821
38,29 %
1 295
(1 365)
CLIENTÈLE DE DÉTAIL — BIENS IMMOBILIERS PME
0,00 à < 0,15
-
-
0 %
-
0,00 %
-
0,00 %
-
-
0,00 %
-
-
0,00 à < 0,10
-
-
0 %
-
0,00 %
-
0,00 %
-
-
0,00 %
-
-
0,10 à < 0,15
-
-
0 %
-
0,00 %
-
0,00 %
-
-
0,00 %
-
-
0,15 à < 0,25
8 879
307
100 %
9 237
0,24 %
50 458
15,16 %
5
577
6,25 %
3
(7)
0,25 à < 0,50
8 024
254
71 %
8 203
0,35 %
50 532
13,96 %
5
623
7,60 %
4
(10)
0,50 à < 0,75
1 809
31
87 %
1 836
0,53 %
15 477
14,91 %
5
188
10,26 %
1
(2)
0,75 à < 2,50
23 445
949
94 %
24 337
1,38 %
120 174
19,11 %
5
6 127
25,18 %
65
(122)
0,75 à < 1,75
18 013
576
96 %
18 564
1,14 %
93 712
18,74 %
5
4 055
21,84 %
40
(64)
1,75 à < 2,5
5 433
374
91 %
5 773
2,15 %
26 462
20,28 %
5
2 073
35,90 %
25
(58)
2,50 à < 10,00
13 604
658
95 %
14 232
5,13 %
75 300
17,40 %
5
7 268
51,07 %
128
(366)
2,5 à < 5
7 711
334
94 %
8 025
3,67 %
42 959
16,36 %
5
3 321
41,38 %
47
(129)
5 à < 10
5 893
324
97 %
6 207
7,01 %
32 341
18,73 %
5
3 947
63,60 %
81
(237)
10,00 à < 100,00
5 214
308
98 %
5 517
23,46 %
28 744
19,43 %
5
5 101
92,45 %
252
(534)
10 à < 20
2 457
148
100 %
2 607
14,82 %
13 304
18,93 %
5
2 256
86,53 %
72
(185)
20 à < 30
1 959
121
95 %
2 075
24,02 %
10 916
19,93 %
5
2 150
103,65 %
98
(211)
30,00 à < 100,00
797
39
100 %
836
49,02 %
4 524
19,76 %
5
695
83,12 %
82
(137)
100,00 (défaut)
1 346
7
1 %
1 347
100,00 %
10 418
57,12 %
4
584
43,36 %
724
(484)
Sous-total Clientèle de détail — Biens immobiliers PME
62 320
2 514
93 %
64 710
20,06 %
351 103
18,21 %
5
20 469
31,63 %
1 178
(1 524)
CLIENTÈLE DE DÉTAIL — BIENS IMMOBILIERS NON-PME
0,00 à < 0,15
128 870
4 884
91 %
133 302
0,09 %
112 055
10,08 %
-
3 041
2,28 %
12
(6)
0,00 à < 0,10
64 133
2 617
86 %
66 374
0,06 %
59 215
9,96 %
-
1 066
1,61 %
4
(2)
0,10 à < 0,15
64 737
2 267
97 %
66 929
0,12 %
52 840
10,20 %
-
1 976
2,95 %
8
(4)
0,15 à < 0,25
52 640
1 956
100 %
54 699
0,24 %
48 327
11,38 %
-
3 029
5,54 %
15
(15)
0,25 à < 0,50
27 295
938
79 %
28 034
0,25 %
30 661
8,97 %
-
1 262
4,50 %
6
(9)
0,50 à < 0,75
34 139
1 541
98 %
35 651
0,63 %
72 575
10,75 %
-
3 714
10,42 %
24
(29)
0,75 à < 2,50
24 755
1 973
97 %
26 669
1,75 %
69 000
10,34 %
-
5 136
19,26 %
47
(97)
0,75 à < 1,75
16 821
1 231
96 %
17 997
1,43 %
47 867
10,75 %
-
3 231
17,95 %
28
(49)
1,75 à < 2,5
7 934
742
99 %
8 671
2,41 %
21 133
9,48 %
-
1 905
21,97 %
20
(48)
2,50 à < 10,00
14 892
1 667
90 %
16 398
4,02 %
52 732
11,52 %
-
5 713
34,84 %
76
(140)
2,5 à < 5
11 571
1 274
91 %
12 727
3,31 %
37 659
11,34 %
-
3 942
30,98 %
47
(92)
5 à < 10
3 321
393
89 %
3 671
6,49 %
15 073
12,13 %
-
1 770
48,22 %
29
(47)
10,00 à < 100,00
6 612
230
95 %
6 831
20,47 %
34 688
11,86 %
-
4 393
64,30 %
168
(206)
10 à < 20
3 870
162
94 %
4 022
12,16 %
18 690
11,49 %
-
2 397
59,59 %
57
(101)
20 à < 30
2 094
40
100 %
2 134
23,48 %
10 730
12,58 %
-
1 641
76,88 %
63
(49)
30,00 à < 100,00
648
29
93 %
675
60,49 %
5 268
11,78 %
-
355
52,66 %
48
(56)
100,00 (défaut)
2 129
13
13 %
2 130
100,00 %
26 789
42,47 %
-
768
36,04 %
843
(537)
Sous-total Clientèle de détail — Biens immobiliers PME
291 331
13 201
93 %
303 715
19,68 %
446 827
10,66 %
-
27 056
8,91 %
1 192
(1 038)
CLIENTÈLE DE DÉTAIL — EXPOSITIONS RENOUVELABLES ÉLIGIBLES
0,00 à < 0,15
1 312
6 186
52 %
4 516
0,07 %
24 172
22,30 %
-
82
1,82 %
1
(1)
0,00 à < 0,10
704
3 092
57 %
2 474
0,05 %
10 122
22,71 %
-
32
1,29 %
-
-
0,10 à < 0,15
608
3 094
46 %
2 042
0,10 %
14 050
21,80 %
-
50
2,46 %
1
(1)
0,15 à < 0,25
384
906
47 %
810
0,24 %
11 183
33,47 %
-
36
4,39 %
1
-
0,25 à < 0,50
371
1 062
61 %
1 015
0,20 %
8 810
16,32 %
-
22
2,20 %
-
-
0,50 à < 0,75
1 011
1 558
54 %
1 849
0,55 %
28 126
24,15 %
-
126
6,83 %
3
(1)
0,75 à < 2,50
654
842
54 %
1 112
1,33 %
30 523
18,19 %
-
213
19,15 %
6
(7)
0,75 à < 1,75
387
510
51 %
645
1,10 %
20 113
20,70 %
-
110
17,06 %
3
(3)
1,75 à < 2,5
267
332
60 %
467
1,65 %
10 410
14,71 %
-
103
22,04 %
3
(4)
2,50 à < 10,00
764
843
30 %
1 020
2,08 %
28 757
15,73 %
-
535
52,40 %
21
(17)
2,5 à < 5
372
379
43 %
534
2,69 %
19 780
23,10 %
-
190
35,59 %
7
(5)
5 à < 10
392
463
21 %
487
1,42 %
8 977
7,64 %
-
345
70,81 %
15
(12)
10,00 à < 100,00
400
266
43 %
515
14,90 %
36 010
19,48 %
-
426
82,68 %
37
(28)
10 à < 20
214
152
49 %
288
9,13 %
18 759
20,08 %
-
195
67,83 %
11
(10)
20 à < 30
113
75
44 %
146
19,43 %
11 303
22,38 %
-
133
91,14 %
11
(4)
30,00 à < 100,00
73
39
20 %
81
27,26 %
5 948
12,08 %
-
97
120,43 %
15
(14)
100,00 (défaut)
352
8
1 %
352
41,66 %
47 510
19,45 %
-
65
18,54 %
205
(214)
Sous-total Clientèle de détail — expositions renouvelables éligibles
5 248
11 670
55 %
11 189
9,70 %
215 091
21,64 %
-
1 505
13,45 %
274
(269)
CLIENTÈLE DE DÉTAIL — AUTRES PME
0,00 à < 0,15
-
-
100 %
-
0,15 %
1
45,00 %
2
-
12,01 %
-
-
0,00 à < 0,10
-
-
0 %
-
0,00 %
-
0,00 %
-
-
0,00 %
-
-
0,10 à < 0,15
-
-
100 %
-
0,15 %
1
45,00 %
2
-
12,01 %
-
-
0,15 à < 0,25
1 628
182
80 %
1 773
0,23 %
127 522
23,55 %
4
174
9,80 %
1
(2)
0,25 à < 0,50
7 404
1 109
66 %
8 132
0,39 %
347 903
15,38 %
3
673
8,28 %
5
(9)
0,50 à < 0,75
783
65
69 %
828
0,56 %
150 087
18,02 %
4
96
11,60 %
1
(1)
0,75 à < 2,50
14 158
1 727
75 %
15 457
1,48 %
703 955
23,23 %
4
3 522
22,79 %
55
(84)
0,75 à < 1,75
9 302
1 106
73 %
10 106
1,14 %
501 834
21,41 %
4
1 957
19,36 %
25
(34)
1,75 à < 2,5
4 856
621
80 %
5 351
2,13 %
202 121
26,67 %
4
1 566
29,26 %
30
(51)
2,50 à < 10,00
9 921
1 411
75 %
10 978
5,12 %
426 017
23,79 %
4
3 318
30,22 %
132
(221)
2,5 à < 5
5 149
734
76 %
5 704
3,44 %
264 615
24,24 %
4
1 695
29,71 %
48
(73)
5 à < 10
4 772
677
74 %
5 274
6,93 %
161 402
23,31 %
4
1 623
30,77 %
84
(148)
10,00 à < 100,00
4 806
523
72 %
5 178
23,25 %
194 192
23,16 %
3
2 288
44,19 %
274
(382)
10 à < 20
2 668
323
70 %
2 893
15,59 %
90 474
23,23 %
3
1 153
39,86 %
104
(152)
20 à < 30
1 375
135
76 %
1 476
25,25 %
69 953
23,78 %
3
762
51,62 %
87
(109)
30,00 à < 100,00
763
65
72 %
809
46,95 %
33 765
21,77 %
3
374
46,17 %
83
(120)
100,00 (défaut)
3 307
184
22 %
3 347
100,00 %
95 914
57,26 %
3
1 464
43,76 %
1 804
(1 712)
Sous-total Clientèle de détail — autres PME
42 007
5 202
72 %
45 693
15,65 %
2 045 591
24,37 %
4
11 536
25,25 %
2 272
(2 411)
CLIENTÈLE DE DÉTAIL — AUTRES NON-PME
0,00 à < 0,15
26 692
1 275
76 %
27 656
0,09 %
69 466
19,18 %
-
1 284
4,64 %
5
(24)
0,00 à < 0,10
12 449
684
72 %
12 939
0,05 %
32 904
17,80 %
-
384
2,96 %
1
(7)
0,10 à < 0,15
14 242
591
80 %
14 717
0,12 %
36 562
20,38 %
-
901
6,12 %
4
(18)
0,15 à < 0,25
6 724
202
93 %
6 912
0,24 %
20 404
28,79 %
-
965
13,96 %
5
(15)
0,25 à < 0,50
8 502
407
70 %
8 789
0,25 %
23 661
15,20 %
-
665
7,57 %
3
(9)
0,50 à < 0,75
11 270
490
78 %
11 654
0,64 %
46 642
22,74 %
-
2 298
19,72 %
17
(32)
0,75 à < 2,50
8 908
515
86 %
9 349
1,72 %
52 478
19,83 %
-
2 760
29,52 %
37
(46)
0,75 à < 1,75
5 161
246
85 %
5 370
1,34 %
30 602
22,73 %
-
1 682
31,32 %
19
(23)
1,75 à < 2,5
3 747
269
86 %
3 978
2,23 %
21 876
15,91 %
-
1 078
27,09 %
18
(23)
2,50 à < 10,00
5 603
223
90 %
5 804
3,98 %
42 495
30,65 %
-
2 739
47,19 %
72
(64)
2,5 à < 5
4 452
189
89 %
4 621
3,43 %
31 330
29,93 %
-
2 058
44,54 %
45
(40)
5 à < 10
1 151
35
91 %
1 183
6,16 %
11 165
33,45 %
-
680
57,53 %
27
(25)
10,00 à < 100,00
3 051
96
83 %
3 130
18,25 %
49 315
26,52 %
-
1 835
58,61 %
164
(146)
10 à < 20
1 964
73
85 %
2 026
11,73 %
24 584
26,86 %
-
1 078
53,21 %
70
(73)
20 à < 30
830
17
71 %
841
23,36 %
16 577
27,24 %
-
576
68,52 %
54
(40)
30,00 à < 100,00
257
7
90 %
263
52,22 %
8 154
21,56 %
-
180
68,57 %
40
(33)
100,00 (défaut)
1 706
7
26 %
1 708
94,99 %
95 488
50,95 %
-
699
40,94 %
870
(892)
Sous-total Clientèle de détail — autres non-PME
72 456
3 216
80 %
75 001
12,83 %
399 949
22,15 %
-
13 245
17,66 %
1 172
(1 228)
TOTAL
599 162
118 662
64 %
670 368
3 479 918
1
117 286
17,50 %
7 739
(8 258)
F-IRB
en millions d’euros
31/12/2022
Fourchette de PD
Expo-
sitions
au
bilan
Expo-
sitions
hors
bilan
avant
CCF
CCF
moyen
pondéré
Exposition
après CCF et
après ARC
PD
moyenne,
pondérée
(%)
Nombre
de
débiteurs
LGD
moyenne,
pondérée
(%)
Échéance
moyenne
pondérée
(années)
Montant
d’expo-
sition
pondéré
après
facteurs
supplétifs
Densité
du
montant
d’expo-
sition
pondéré
Montant
des
pertes
antici-
pées
Correc-
tions
de
valeur
et
provi-
sions
ADMINISTRATIONS CENTRALES ET BANQUES CENTRALES
0,00 à < 0,15
159 233
37
76 %
159 263
0,00 %
46
45,00 %
3
174
0,11 %
-
-
0,00 à < 0,10
159 184
32
75 %
159 208
0,00 %
43
45,00 %
3
155
0,10 %
-
-
0,10 à < 0,15
49
4
81 %
55
0,14 %
3
41,98 %
3
19
35,24 %
-
-
0,15 à < 0,25
3
-
0 %
154
0,01 %
2
44,95 %
3
2
1,07 %
-
-
0,25 à < 0,50
650
-
0 %
801
0,31 %
6
44,99 %
2
421
52,58 %
1
-
0,50 à < 0,75
5
10
75 %
1 569
0,00 %
1
44,90 %
3
9
0,56 %
-
-
0,75 à < 2,50
-
-
0 %
2 275
0,00 %
1
44,96 %
3
-
0,00 %
-
-
0,75 à < 1,75
-
-
0 %
2 168
0,00 %
1
44,95 %
3
-
0,00 %
-
-
1,75 à < 2,5
-
-
0 %
107
0,00 %
-
45,00 %
3
-
0,00 %
-
-
2,50 à < 10,00
3
-
50 %
2 415
0,00 %
9
44,97 %
3
5
0,19 %
-
-
2,5 à < 5
3
-
50 %
1 618
0,01 %
9
44,97 %
3
5
0,28 %
-
-
5 à < 10
-
-
0 %
796
0,00 %
-
44,97 %
3
-
0,00 %
-
-
10,00 à < 100,00
-
-
0 %
451
0,00 %
1
44,97 %
3
-
0,00 %
-
-
10 à < 20
-
-
0 %
304
0,00 %
1
44,98 %
3
-
0,00 %
-
-
20 à < 30
-
-
0 %
29
0,00 %
-
44,96 %
3
-
0,00 %
-
-
30,00 à < 100,00
-
-
0 %
117
0,00 %
-
44,96 %
3
-
0,00 %
-
-
100,00 (défaut)
-
-
0 %
631
0,00 %
1
44,96 %
3
-
0,00 %
-
(15)
Sous-total Administrations centrales et banques centrales
159 894
47
76 %
167 559
0,09 %
67
45,00 %
3
611
0,36 %
1
(16)
SOUS-TOTAL ADMINISTRATIONS CENTRALES ET BANQUES CENTRALES
0,00 à < 0,15
1 889
258
72 %
2 076
0,05 %
116
30,37 %
3
358
17,25 %
-
-
0,00 à < 0,10
1 889
258
72 %
2 076
0,05 %
116
30,37 %
3
358
17,25 %
-
-
0,10 à < 0,15
-
-
0 %
-
0,03 %
-
0,00 %
3
-
20,83 %
-
-
0,15 à < 0,25
157
10
62 %
165
0,20 %
17
44,22 %
3
70
42,61 %
-
-
0,25 à < 0,50
141
5
50 %
89
0,34 %
14
19,70 %
3
39
43,28 %
-
-
0,50 à < 0,75
5
115
73 %
163
0,33 %
9
4,44 %
3
52
31,91 %
-
-
0,75 à < 2,50
29
149
61 %
308
0,53 %
25
24,02 %
3
177
57,40 %
1
(1)
0,75 à < 1,75
27
127
63 %
290
0,47 %
19
23,44 %
3
156
53,78 %
1
(1)
1,75 à < 2,5
2
21
50 %
17
1,51 %
6
33,87 %
3
20
118,71 %
-
-
2,50 à < 10,00
111
67
70 %
327
1,58 %
55
21,31 %
3
187
57,16 %
1
(5)
2,5 à < 5
106
66
70 %
265
1,82 %
53
26,28 %
3
164
61,93 %
1
(4)
5 à < 10
5
1
68 %
62
0,56 %
2
0,00 %
3
23
36,73 %
-
(1)
10,00 à < 100,00
-
-
0 %
58
0,03 %
-
8,45 %
3
11
19,40 %
-
-
10 à < 20
-
-
0 %
45
0,03 %
-
10,84 %
3
9
19,14 %
-
-
20 à < 30
-
-
0 %
4
0,03 %
-
0,00 %
3
1
20,55 %
-
-
30,00 à < 100,00
-
-
0 %
9
0,03 %
-
0,00 %
3
2
20,19 %
-
-
100,00 (défaut)
2
-
0 %
96
2,21 %
5
17,11 %
3
19
20,24 %
1
(27)
Sous-total Établissements
2 335
604
70 %
3 281
5,35 %
241
27,21 %
3
913
27,82 %
4
(34)
SOUS-TOTAL ÉTABLISSEMENTS
0,00 à < 0,15
388
133
74 %
473
0,06 %
205
42,93 %
3
71
15,04 %
-
-
0,00 à < 0,10
313
112
72 %
399
0,05 %
95
43,07 %
3
53
13,19 %
-
-
0,10 à < 0,15
75
20
86 %
74
0,15 %
110
42,17 %
3
18
25,04 %
-
-
0,15 à < 0,25
652
191
74 %
622
0,18 %
2 101
41,82 %
3
167
26,83 %
-
(1)
0,25 à < 0,50
642
159
72 %
661
0,37 %
995
41,79 %
3
275
41,62 %
1
(1)
0,50 à < 0,75
7 608
1 824
64 %
6 778
0,61 %
21 037
41,95 %
3
3 252
47,98 %
17
(32)
0,75 à < 2,50
11 814
2 572
58 %
10 854
1,39 %
28 483
41,84 %
3
7 138
65,76 %
63
(90)
0,75 à < 1,75
11 561
2 547
58 %
10 600
1,37 %
28 323
41,79 %
3
6 903
65,12 %
61
(89)
1,75 à < 2,5
253
25
72 %
255
2,18 %
160
44,14 %
3
235
92,47 %
2
(2)
2,50 à < 10,00
10 765
2 621
56 %
9 816
4,18 %
27 898
42,28 %
3
8 817
89,82 %
174
(225)
2,5 à < 5
7 628
1 860
57 %
7 130
3,22 %
18 795
42,24 %
3
6 071
85,15 %
97
(128)
5 à < 10
3 137
761
54 %
2 686
6,72 %
9 103
42,37 %
3
2 746
102,24 %
76
(97)
10,00 à < 100,00
1 600
378
50 %
1 336
22,82 %
5 853
42,18 %
3
1 831
137,08 %
128
(138)
10 à < 20
1 080
288
48 %
912
13,21 %
4 461
42,22 %
3
1 201
131,67 %
51
(69)
20 à < 30
111
26
58 %
92
24,00 %
364
43,06 %
3
145
158,17 %
9
(13)
30,00 à < 100,00
408
64
57 %
333
48,86 %
1 028
41,84 %
3
486
146,13 %
68
(56)
100,00 (défaut)
1 677
287
41 %
1 205
99,96 %
4 077
43,01 %
3
1
0,05 %
518
(624)
Sous-total Entreprises – PME
35 146
8 165
60 %
31 746
8,62 %
90 649
42,07 %
3
21 552
67,89 %
902
(1 111)
SOUS-TOTAL ENTREPRISES – PME
0,00 à < 0,15
-
-
0 %
-
0,00 %
-
0,00 %
-
-
0,00 %
-
-
0,00 à < 0,10
-
-
0 %
-
0,00 %
-
0,00 %
-
-
0,00 %
-
-
0,10 à < 0,15
-
-
0 %
-
0,00 %
-
0,00 %
-
-
0,00 %
-
-
0,15 à < 0,25
-
-
0 %
-
0,00 %
-
0,00 %
-
-
0,00 %
-
-
0,25 à < 0,50
-
-
0 %
-
0,00 %
-
0,00 %
-
-
0,00 %
-
-
0,50 à < 0,75
-
-
0 %
-
0,00 %
-
0,00 %
-
-
0,00 %
-
-
0,75 à < 2,50
-
-
0 %
-
0,00 %
-
0,00 %
-
-
0,00 %
-
-
0,75 à < 1,75
-
-
0 %
-
0,00 %
-
0,00 %
-
-
0,00 %
-
-
1,75 à < 2,5
-
-
0 %
-
0,00 %
-
0,00 %
-
-
0,00 %
-
-
2,50 à < 10,00
-
-
0 %
-
0,00 %
-
0,00 %
-
-
0,00 %
-
-
2,5 à < 5
-
-
0 %
-
0,00 %
-
0,00 %
-
-
0,00 %
-
-
5 à < 10
-
-
0 %
-
0,00 %
-
0,00 %
-
-
0,00 %
-
-
10,00 à < 100,00
-
-
0 %
-
0,00 %
-
0,00 %
-
-
0,00 %
-
-
10 à < 20
-
-
0 %
-
0,00 %
-
0,00 %
-
-
0,00 %
-
-
20 à < 30
-
-
0 %
-
0,00 %
-
0,00 %
-
-
0,00 %
-
-
30,00 à < 100,00
-
-
0 %
-
0,00 %
-
0,00 %
-
-
0,00 %
-
-
100,00 (défaut)
-
-
0 %
-
0,00 %
-
0,00 %
-
-
0,00 %
-
-
Sous-total Entreprises – Financements spécialisés
-
-
0 %
-
0,00 %
-
0,00 %
-
-
0,00 %
-
-
SOUS-TOTAL ENTREPRISES – FINANCEMENTS SPÉCIALISÉS
0,00 à < 0,15
2 973
2 054
66 %
4 162
0,07 %
692
44,30 %
3
1 044
25,08 %
1
(2)
0,00 à < 0,10
2 418
1 925
65 %
3 654
0,06 %
483
44,62 %
3
862
23,59 %
1
(2)
0,10 à < 0,15
556
128
82 %
508
0,14 %
209
42,00 %
3
182
35,84 %
-
-
0,15 à < 0,25
2 736
1 494
62 %
3 407
0,19 %
1 258
43,82 %
3
1 512
44,37 %
3
(3)
0,25 à < 0,50
2 390
590
73 %
2 641
0,33 %
1 062
43,31 %
3
1 545
58,52 %
4
(4)
0,50 à < 0,75
4 374
1 437
68 %
5 003
0,63 %
4 870
42,97 %
3
3 888
77,72 %
14
(12)
0,75 à < 2,50
11 286
3 472
67 %
12 656
1,50 %
13 766
42,89 %
3
13 310
105,17 %
81
(95)
0,75 à < 1,75
9 891
3 046
67 %
11 113
1,41 %
13 270
42,66 %
3
11 408
102,65 %
66
(81)
1,75 à < 2,5
1 396
426
67 %
1 543
2,18 %
496
44,52 %
3
1 902
123,26 %
15
(14)
2,50 à < 10,00
7 494
1 918
62 %
7 770
4,38 %
11 689
43,03 %
3
11 192
144,05 %
146
(204)
2,5 à < 5
5 647
1 557
62 %
5 974
3,51 %
8 725
42,99 %
3
8 088
135,39 %
90
(116)
5 à < 10
1 847
361
62 %
1 796
7,28 %
2 964
43,16 %
3
3 104
172,84 %
56
(88)
10,00 à < 100,00
1 870
431
62 %
1 917
18,08 %
4 583
41,73 %
3
3 937
205,39 %
144
(126)
10 à < 20
1 508
335
63 %
1 575
12,18 %
3 883
41,74 %
3
3 200
203,18 %
80
(82)
20 à < 30
50
19
42 %
48
23,23 %
193
42,88 %
3
117
246,01 %
5
(6)
30,00 à < 100,00
312
77
65 %
295
48,77 %
507
41,50 %
3
620
210,61 %
59
(38)
100,00 (défaut)
1 589
343
47 %
1 480
99,75 %
4 197
43,70 %
3
4
0,25 %
645
(809)
Sous-total Entreprises – Autres
34 713
11 738
70 %
39 035
14,87 %
42 117
43,16 %
3
36 432
93,33 %
1 039
(1 255)
TOTAL
232 088
20 554
86 %
241 621
133 074
3
59 508
24,63 %
1 946
(2 415)
en millions d’euros
31/12/2023
Valeur
exposée au
risque au
sens de
l’article 166
du CRR pour
les
expositions
en approche
NI
Valeur
exposée au
risque totale
des
expositions
en approche
standard et
en approche
NI
Pourcentage
de la valeur
exposée au
risque totale
faisant l’objet
de
l’utilisation
partielle
permanente
de SA (%)
Pourcentage
de la valeur
exposée au
risque totale
faisant l’objet
d’un plan de
déploiement
(%)
Pourcentage
de la valeur
exposée au
risque totale
faisant l’objet
de l’approche
NI (%)
a
b
c
d
e
1
Administrations centrales ou banques centrales
209 559
381 836
11 %
34 %
55 %
1.1
Dont Administrations régionales ou locales
46 359
35 %
65 %
0 %
1.2
Dont Entités du secteur public
24 600
52 %
47 %
0 %
2
Établissements
30 193
54 420
25 %
19 %
55 %
3
Entreprises
260 017
391 929
7 %
27 %
66 %
3.1
Dont Entreprises — financement spécialisé, à l’exclusion de l’approche de référencement
67 914
0 %
54 %
46 %
3.2
Dont Entreprises — financement spécialisé dans le cadre de l’approche de référencement
212
0 %
50 %
50 %
4
Clientèle de détail
528 832
537 808
1 %
0 %
98 %
4.1
dont Clientèle de détail — garanties par des biens immobiliers PME
73 407
0 %
8 %
92 %
4.2
dont Clientèle de détail — garanties par des biens immobiliers non-PME
381 448
0 %
19 %
81 %
4.3
dont Clientèle de détail — expositions renouvelables éligibles
52 715
0 %
41 %
59 %
4.4
dont Clientèle de détail — autres PME
81 202
0 %
43 %
57 %
4.5
dont Clientèle de détail — autres non-PME
501 437
0 %
85 %
15 %
5
Actions
12 012
12 015
0 %
0 %
100 %
6
Autres actifs ne correspondant pas à des obligations de crédit
13 949
19 466
28 %
0 %
72 %
7
TOTAL
1 054 562
1 397 475
7 %
18 %
75 %
en millions d’euros
31/12/2022
Valeur
exposée au
risque au
sens de
l’article 166
du CRR pour
les
expositions
en approche
NI
Valeur
exposée au
risque totale
des
expositions
en approche
standard et
en approche
NI
Pourcentage
de la valeur
exposée au
risque totale
faisant l’objet
de
l’utilisation
partielle
permanente
de SA (%)
Pourcentage
de la valeur
exposée au
risque totale
faisant l’objet
d’un plan de
déploiement
(%)
Pourcentage
de la valeur
exposée au
risque totale
faisant l’objet
de l’approche
NI (%)
a
b
c
d
e
1
Administrations centrales ou banques centrales
225 664
393 338
11 %
32 %
57 %
1.1
Dont Administrations régionales ou locales
47 068
34 %
66 %
0 %
1.2
Dont Entités du secteur public
24 196
52 %
47 %
1 %
2
Établissements
31 295
53 839
4 %
38 %
58 %
3
Entreprises
254 928
382 057
8 %
26 %
67 %
3.1
Dont Entreprises — financement spécialisé, à l’exclusion de l’approche de référencement
53 343
0 %
45 %
55 %
3.2
Dont Entreprises — financement spécialisé dans le cadre de l’approche de référencement
227
0 %
50 %
50 %
4
Clientèle de détail
509 169
532 413
4 %
0 %
96 %
4.1
dont Clientèle de détail — garanties par des biens immobiliers PME
70 952
0 %
9 %
91 %
4.2
dont Clientèle de détail — garanties par des biens immobiliers non-PME
380 089
0 %
20 %
80 %
4.3
dont Clientèle de détail — expositions renouvelables éligibles
27 579
0 %
39 %
61 %
4.4
dont Clientèle de détail — autres PME
79 837
0 %
41 %
59 %
4.5
dont Clientèle de détail — autres non-PME
505 243
0 %
85 %
15 %
5
Actions
11 273
11 273
0 %
0 %
100 %
6
Autres actifs ne correspondant pas à des obligations de crédit
13 396
20 918
36 %
0 %
64 %
7
TOTAL
1 045 725
1 393 838
7 %
18 %
75 %
EU CR7 – APPROCHE NI – EFFET SUR LES RISQUES PONDÉRÉS DES DÉRIVÉS DE CRÉDIT UTILISÉS COMME TECHNIQUES D’ATTÉNUATION DU RISQUE DE CREDIT
en millions d’euros
31/12/2023
Risques pondérés
avant dérivés de
crédit
Risques pondérés
réels
a
b
1
Expositions faisant l’objet de l’approche NI simple
59 308
59 298
2
Administrations centrales et banques centrales
281
281
3
Établissements
1 142
1 142
4
Entreprises
57 885
57 875
4.1
dont Entreprises – PME
26 282
26 282
4.2
dont Entreprises – Financement spécialisé
80
80
5
Expositions faisant l’objet de l’approche NI avancée
116 680
117 756
6
Administrations centrales et banques centrales
475
475
7
Établissements
1 598
1 598
8
Entreprises
43 486
43 486
8.1
dont Entreprises – PME
3 767
3 767
8.2
dont Entreprises – Financement spécialisé
7 628
7 628
9
Clientèle de détail
71 120
72 196
9.1
dont Clientèle de détail – PME – Garanties par une sûreté immobilière
18 541
18 541
9.2
dont Clientèle de détail – non-PME – Garanties par une sûreté immobilière
22 819
22 819
9.3
dont Clientèle de détail — expositions renouvelables éligibles
2 856
3 513
9.4
dont Clientèle de détail — PME — Autres
12 866
12 866
9.5
dont Clientèle de détail — non-PME — Autres
14 038
14 457
10
TOTAL (INCLUANT EXPOSITIONS APPROCHES NI SIMPLE ET AVANCÉE)
175 988
177 054
en millions d’euros
31/12/2022
Risques pondérés
avant dérivés de
crédit
Risques pondérés
réels
a
b
1
Expositions faisant l’objet de l’approche NI simple
59 738
59 738
2
Administrations centrales et banques centrales
613
613
3
Établissements
943
943
4
Entreprises
58 183
58 183
4.1
dont Entreprises – PME
21 577
21 577
4.2
dont Entreprises – Financement spécialisé
82
82
5
Expositions faisant l’objet de l’approche NI avancée
116 159
117 346
6
Administrations centrales et banques centrales
325
325
7
Établissements
2 137
2 137
8
Entreprises
41 014
41 014
8.1
dont Entreprises – PME
3 152
3 152
8.2
dont Entreprises – Financement spécialisé
7 041
7 041
9
Clientèle de détail
72 683
73 870
9.1
dont Clientèle de détail – PME – Garanties par une sûreté immobilière
20 469
20 469
9.2
dont Clientèle de détail – non-PME – Garanties par une sûreté immobilière
27 056
27 056
9.3
dont Clientèle de détail — expositions renouvelables éligibles
849
1 565
9.4
dont Clientèle de détail — PME — Autres
11 536
11 536
9.5
dont Clientèle de détail — non-PME — Autres
12 774
13 245
10
TOTAL (INCLUANT EXPOSITIONS APPROCHES NI SIMPLE ET AVANCÉE)
175 897
177 084
EU CR7-A – APPROCHE NI – INFORMATIONS SUR LE DEGRÉ D’UTILISATION DE TECHNIQUES D’ATTÉNUATION DU RISQUE DE CRÉDIT
A-IRB
en millions d’euros
31/12/2023
Total
des
expo-
sitions
Techniques d’atténuation du risque de crédit
Techniques
d’atténuation
du risque
de crédit
dans le
calcul des
risques
pondérés
Protection de crédit financée
Protection de crédit
non financée
Risques
pondérés
avec
effets de
subst-
itution
(effets de
réduction
et de
substi-
tution)
Partie
des
expo-
sitions
couverte
par des
sûretés
finan-
cières
(%)
Partie
des
expo-
sitions
couverte
par
d’autres
sûretés
éligibles
(%)
Partie
des
expo-
sitions
couverte
par des
sûretés
immo-
bilières
(%)
Partie
des
expo-
sitions
couverte
par des
créances
à
recouvrer
(%)
Partie
des
expo-
sitions
couverte
par
d’autres
sûretés
réelles
(%)
Partie
des
expo-
sitions
couverte
par
d’autres
formes
de
protec-
tion de
crédit
financée
(%)
Partie
des
expo-
sitions
couverte
par des
dépôts
en
espèces
(%)
Partie
des
expo-
sitions
couverte
par des
polices
d’assu-
rance
vie (%)
Partie
des
expo-
sitions
couverte
par des
instru-
ments
détenus
par un
tiers
(%)
Partie
des
expo-
sitions
couverte
par des
garanties
(%)
Partie
des
expo-
sitions
couverte
par des
dérivés
de
crédit
(%)
a
b
c
d
e
f
g
h
i
j
k
l
n
1
Administrations centrales et banques centrales
70 124
0,00 %
0,04 %
0,00 %
0,02 %
0,03 %
0,00 %
0,00 %
0,00 %
0,00 %
0,00 %
0,00 %
475
2
Établissements
6 968
0,00 %
0,41 %
0,00 %
0,00 %
0,41 %
2,54 %
2,54 %
0,00 %
0,00 %
0,00 %
0,00 %
1 598
3
Entreprises
113 043
1,95 %
24,48 %
7,60 %
9,81 %
7,06 %
0,70 %
0,70 %
0,00 %
0,00 %
0,00 %
0,00 %
43 486
3.1
dont Entreprises – PME
6 735
0,00 %
40,41 %
10,84 %
2,10 %
27,47 %
0,00 %
0,00 %
0,00 %
0,00 %
0,00 %
0,00 %
3 767
3.2
dont Entreprises – Financement spécialisé
20 758
0,00 %
91,65 %
30,34 %
49,53 %
11,79 %
0,52 %
0,52 %
0,00 %
0,00 %
0,00 %
0,00 %
7 628
3.3
Dont Entreprises – Autres
85 550
2,58 %
6,92 %
1,83 %
0,78 %
4,31 %
0,81 %
0,81 %
0,00 %
0,00 %
0,00 %
0,00 %
32 091
4
Clientèle de détail
520 493
0,14 %
16,16 %
12,72 %
0,02 %
3,43 %
0,27 %
0,00 %
0,00 %
0,00 %
51,25 %
0,00 %
72 196
4.1
Dont Clientèle de détail — Biens immobiliers PME
67 847
0,00 %
40,36 %
36,33 %
0,00 %
4,04 %
0,00 %
0,00 %
0,00 %
0,00 %
44,69 %
0,00 %
18 541
4.2
Dont Clientèle de détail — Biens immobiliers non-PME
308 983
0,00 %
13,47 %
13,45 %
0,00 %
0,03 %
0,00 %
0,00 %
0,00 %
0,00 %
69,38 %
0,00 %
22 819
4.3
dont Clientèle de détail — expositions renouvelables éligibles
23 933
0,00 %
46,31 %
0,00 %
0,00 %
46,31 %
0,00 %
0,00 %
0,00 %
0,00 %
0,01 %
0,00 %
3 513
4.4
dont Clientèle de détail — autres PME
45 191
0,66 %
6,85 %
0,00 %
0,05 %
6,80 %
1,17 %
0,00 %
0,00 %
0,00 %
32,52 %
0,00 %
12 866
4.5
dont Clientèle de détail — autres non-PME
74 539
0,57 %
1,24 %
0,00 %
0,09 %
1,15 %
1,19 %
0,00 %
0,00 %
0,00 %
9,92 %
0,00 %
14 457
5
TOTAL
710 629
0,41 %
15,74 %
10,52 %
1,58 %
3,64 %
0,34 %
0,14 %
0,00 %
0,00 %
37,54 %
0,00 %
117 756
F-IRB
en millions d’euros
31/12/2023
Total
des
expo-
sitions
Techniques d’atténuation du risque de crédit
Techniques
d’atténuation
du risque
de crédit
dans le
calcul des
risques
pondérés
Protection de crédit financée
Protection de crédit
non financée
Risques
pondérés
avec
effets de
subst-
itution
(effets de
réduction
et de
subst-
itution)
Partie
des
expo-
sitions
couverte
par des
sûretés
finan-
cières
(%)
Partie
des
expo-
sitions
couverte
par
d’autres
sûretés
éligibles
(%)
Partie
des
expo-
sitions
couverte
par des
sûretés
immo-
bilières
(%)
Partie
des
expo-
sitions
couverte
par des
créances
à
recouvrer
(%)
Partie
des
expo-
sitions
couverte
par
d’autres
sûretés
réelles
(%)
Partie
des
expo-
sitions
couverte
par
d’autres
formes
de
protection
de
crédit
financée
(%)
Partie
des
expo-
sitions
couverte
par des
dépôts
en
espèces
(%)
Partie
des
expo-
sitions
couverte
par des
polices
d’assu-
rance
vie (%)
Partie
des
expositions
couverte
par des
instru-
ments
détenus
par un
tiers
(%)
Partie
des
expo-
sitions
couverte
par des
garanties
(%)
Partie
des
expo-
sitions
couverte
par des
dérivés
de
crédit
(%)
a
b
c
d
e
f
g
h
i
j
k
l
n
1
Administrations centrales et banques centrales
135 437
0,00 %
0,05 %
0,02 %
0,00 %
0,03 %
0,00 %
0,00 %
0,00 %
0,00 %
0,00 %
0,00 %
281
2
Établissements
4 040
0,00 %
4,06 %
1,03 %
0,10 %
2,92 %
0,02 %
0,02 %
0,00 %
0,00 %
0,00 %
0,00 %
1 142
3
Entreprises
74 324
0,00 %
23,84 %
15,18 %
2,05 %
6,61 %
0,90 %
0,90 %
0,00 %
0,00 %
0,00 %
0,00 %
57 875
3.1
dont Entreprises – PME
38 448
0,00 %
32,40 %
21,00 %
2,42 %
8,98 %
1,35 %
1,35 %
0,00 %
0,00 %
0,00 %
0,00 %
26 282
3.2
dont Entreprises – Financement spécialisé
113
0,00 %
4,90 %
0,00 %
4,90 %
0,00 %
0,00 %
0,00 %
0,00 %
0,00 %
0,00 %
0,00 %
80
3.3
Dont Entreprises – Autres
35 764
0,00 %
14,71 %
8,98 %
1,65 %
4,08 %
0,43 %
0,43 %
0,00 %
0,00 %
0,00 %
0,00 %
31 513
4
TOTAL
213 802
0,00 %
8,40 %
5,31 %
0,72 %
2,37 %
0,32 %
0,32 %
0,00 %
0,00 %
0,00 %
0,00 %
59 298
A-IRB
en millions d’euros
31/12/2022
Total
des
expo-
sitions
Techniques d’atténuation du risque de crédit
Techniques
d’atténuation
du risque
de crédit
dans le
calcul des
risques
pondérés
Protection de crédit financée
Protection de crédit
non financée
Risques
pondérés
avec
effets de
subst-
itution
(effets de
réduction
et de
substi-
tution)
Partie
des
expo-
sitions
couverte
par des
sûretés
finan-
cières
(%)
Partie
des
expo-
sitions
couverte
par
d’autres
sûretés
éligibles
(%)
Partie
des
expo-
sitions
couverte
par des
sûretés
immo-
bilières
(%)
Partie
des
expo-
sitions
couverte
par des
créances
à
recouvrer
(%)
Partie
des
expo-
sitions
couverte
par
d’autres
sûretés
réelles
(%)
Partie
des
expo-
sitions
couverte
par
d’autres
formes
de
protection
de
crédit
financée
(%)
Partie
des
expo-
sitions
couverte
par des
dépôts
en
espèces
(%)
Partie
des
expo-
sitions
couverte
par des
polices
d’assu-
rance
vie (%)
Partie
des
expo-
sitions
couverte
par des
instru-
ments
détenus
par un
tiers
(%)
Partie
des
expo-
sitions
couverte
par des
garanties
(%)
Partie
des
expo-
sitions
couverte
par des
dérivés
de
crédit
(%)
a
b
c
d
e
f
g
h
i
j
k
l
n
1
Administrations centrales et banques centrales
55 833
0,00 %
0,09 %
0,00 %
0,06 %
0,03 %
0,07 %
0,07 %
0,00 %
0,00 %
0,00 %
0,00 %
325
2
Établissements
7 708
0,00 %
0,62 %
0,00 %
0,00 %
0,62 %
0,05 %
0,05 %
0,00 %
0,00 %
0,00 %
0,00 %
2 137
3
Entreprises
106 520
2,43 %
24,79 %
9,34 %
8,70 %
6,76 %
0,89 %
0,89 %
0,00 %
0,00 %
0,00 %
0,00 %
41 014
3.1
dont Entreprises – PME
6 041
0,00 %
40,58 %
14,66 %
0,00 %
25,92 %
0,01 %
0,01 %
0,00 %
0,00 %
0,00 %
0,00 %
3 152
3.2
dont Entreprises – Financement spécialisé
19 980
0,00 %
87,06 %
33,75 %
43,22 %
10,09 %
0,63 %
0,63 %
0,00 %
0,00 %
0,00 %
0,00 %
7 041
3.3
Dont Entreprises – Autres
80 498
3,22 %
8,15 %
2,88 %
0,78 %
4,49 %
1,03 %
1,03 %
0,00 %
0,00 %
0,00 %
0,00 %
30 821
4
Clientèle de détail
500 307
0,15 %
14,57 %
13,25 %
0,02 %
1,29 %
0,29 %
0,00 %
0,00 %
0,00 %
52,10 %
0,00 %
73 870
4.1
Dont Clientèle de détail — Biens immobiliers PME
64 710
0,00 %
41,77 %
37,71 %
0,00 %
4,06 %
0,00 %
0,00 %
0,00 %
0,00 %
43,30 %
0,00 %
20 469
4.2
Dont Clientèle de détail — Biens immobiliers non-PME
303 715
0,00 %
13,83 %
13,80 %
0,00 %
0,03 %
0,00 %
0,00 %
0,00 %
0,00 %
69,03 %
0,00 %
27 056
4.3
dont Clientèle de détail — expositions renouvelables éligibles
11 189
0,01 %
0,76 %
0,00 %
0,00 %
0,76 %
0,01 %
0,00 %
0,00 %
0,00 %
0,02 %
0,00 %
1 565
4.4
dont Clientèle de détail — autres PME
45 693
0,68 %
6,43 %
0,00 %
0,05 %
6,39 %
1,08 %
0,00 %
0,00 %
0,00 %
35,63 %
0,00 %
11 536
4.5
dont Clientèle de détail — autres non-PME
75 001
0,58 %
1,10 %
0,00 %
0,13 %
0,98 %
1,24 %
0,00 %
0,00 %
0,00 %
8,91 %
0,00 %
13 245
5
TOTAL
670 368
0,50 %
14,83 %
11,38 %
1,40 %
2,05 %
0,36 %
0,15 %
0,00 %
0,00 %
38,88 %
0,00 %
117 346
F-IRB
en millions d’euros
31/12/2022
Total
des
expo-
sitions
Techniques d’atténuation du risque de crédit
Techniques
d’atténuation
du risque
de crédit
dans le
calcul des
risques
pondérés
Protection de crédit financée
Protection de crédit
non financée
Risques
pondérés
avec
effets de
substi-
tution
(effets de
réduction
et de
substi-
tution)
Partie
des
expo-
sitions
couverte
par des
sûretés
finan-
cières
(%)
Partie
des
expo-
sitions
couverte
par
d’autres
sûretés
éligibles
(%)
Partie
des
expo-
sitions
couverte
par des
sûretés
immo-
bilières
(%)
Partie
des
expo-
sitions
couverte
par des
créances
à
recouvrer
(%)
Partie
des
expo-
sitions
couverte
par
d’autres
sûretés
réelles
(%)
Partie
des
expo-
sitions
couverte
par
d’autres
formes
de
protection
de
crédit
financée
(%)
Partie
des
expo-
sitions
couverte
par des
dépôts
en
espèces
(%)
Partie
des
expo-
sitions
couverte
par des
polices
d’assu-
rance
vie (%)
Partie
des
expo-
sitions
couverte
par des
instru-
ments
détenus
par un
tiers
(%)
Partie
des
expo-
sitions
couverte
par des
garanties
(%)
Partie
des
expo-
sitions
couverte
par des
dérivés
de
crédit
(%)
a
b
c
d
e
f
g
h
i
j
k
l
n
1
Administrations centrales et banques centrales
167 769
0,00 %
0,04 %
0,02 %
0,00 %
0,03 %
0,00 %
0,00 %
0,00 %
0,00 %
0,00 %
0,00 %
613
2
Établissements
3 432
0,01 %
5,01 %
1,53 %
0,26 %
3,22 %
0,01 %
0,01 %
0,00 %
0,00 %
0,00 %
0,00 %
943
3
Entreprises
71 118
0,75 %
22,57 %
14,42 %
1,58 %
6,57 %
0,76 %
0,76 %
0,00 %
0,00 %
0,00 %
0,00 %
58 183
3.1
dont Entreprises – PME
31 795
1,03 %
29,21 %
18,07 %
1,49 %
9,65 %
1,04 %
1,04 %
0,00 %
0,00 %
0,00 %
0,00 %
21 577
3.2
dont Entreprises – Financement spécialisé
115
0,00 %
0,00 %
0,00 %
0,00 %
0,00 %
0,00 %
0,00 %
0,00 %
0,00 %
0,00 %
0,00 %
82
3.3
Dont Entreprises – Autres
39 208
0,52 %
17,26 %
11,50 %
1,66 %
4,10 %
0,53 %
0,53 %
0,00 %
0,00 %
0,00 %
0,00 %
36 523
4
TOTAL
242 319
0,22 %
6,73 %
4,27 %
0,47 %
1,99 %
0,22 %
0,22 %
0,00 %
0,00 %
0,00 %
0,00 %
59 738
EU CR8 – ETAT DES FLUX DES RISQUES PONDÉRÉS RELATIFS AUX EXPOSITIONS AU RISQUE DE CRÉDIT DANS LE CADRE DE L’APPROCHE NI
en millions d’euros
Risques pondérés
a
1
31/12/2022
177 084
2
Taille de l’actif (+/-)
13 700
3
Qualité de l’actif (+/-)
(10 511)
4
Mises à jour des modèles (+/-)
(1 814)
5
Méthodologie et politiques (+/-)
-
6
Acquisitions et cessions (+/-)
-
7
Variations des taux de change (+/-)
(519)
8
Autres (+/-)
(886)
9
31/12/2023
177 054
A-IRB
31/12/2023
Catégorie d’expositions
en millions d’euros
Fourchette
de PD
Nombre de débiteurs à la fin
de l’année précédente
Taux de
défaut moyen
observé (%)
PD moyenne,
pondérée (%)
PD moyenne
(%)
Taux de
défaut
annuel
historique
moyen (%)
dont nombre
de débiteurs
qui ont fait
défaut au
cours de
l’année
a
b
c
d
e
f
g
h
ADMINISTRATIONS CENTRALES ET BANQUES CENTRALES
0,00 à < 0,15
57
-
0 %
0 %
0 %
0 %
0,00 à < 0,10
57
-
0 %
0 %
0 %
0 %
0,10 à < 0,15
-
-
0 %
0 %
0 %
0 %
0,15 à < 0,25
3
-
0 %
0 %
0 %
0 %
0,25 à < 0,50
3
-
0 %
0 %
0 %
0 %
0,50 à < 0,75
-
-
0 %
3 %
0 %
0 %
0,75 à < 2,50
-
-
0 %
0 %
0 %
0 %
0,75 à < 1,75
-
-
0 %
0 %
0 %
0 %
1,75 à < 2,5
-
-
0 %
0 %
0 %
0 %
2,50 à < 10,00
7
-
0 %
0 %
3 %
0 %
2,5 à < 5
7
-
0 %
1 %
3 %
0 %
5 à < 10
-
-
0 %
0 %
0 %
0 %
10,00 à < 100,00
7
-
0 %
1 %
25 %
3 %
10 à < 20
-
-
0 %
0 %
0 %
0 %
20 à < 30
7
-
0 %
5 %
25 %
3 %
30,00 à < 100,00
-
-
0 %
0 %
0 %
0 %
100,00 (défaut)
8
-
0 %
24 %
100 %
100 %
ÉTABLISSEMENTS
0,00 à < 0,15
237
-
0 %
0 %
0 %
0 %
0,00 à < 0,10
237
-
0 %
0 %
0 %
0 %
0,10 à < 0,15
-
-
0 %
0 %
0 %
0 %
0,15 à < 0,25
39
-
0 %
0 %
0 %
0 %
0,25 à < 0,50
33
-
0 %
0 %
0 %
0 %
0,50 à < 0,75
22
-
0 %
1 %
1 %
1 %
0,75 à < 2,50
40
-
0 %
0 %
1 %
0 %
0,75 à < 1,75
33
-
0 %
0 %
1 %
0 %
1,75 à < 2,5
7
-
0 %
0 %
2 %
1 %
2,50 à < 10,00
91
-
0 %
1 %
4 %
0 %
2,5 à < 5
76
-
0 %
1 %
3 %
0 %
5 à < 10
15
-
0 %
1 %
6 %
0 %
10,00 à < 100,00
1
-
0 %
2 %
11 %
0 %
10 à < 20
1
-
0 %
2 %
11 %
0 %
20 à < 30
-
-
0 %
0 %
0 %
0 %
30,00 à < 100,00
-
-
0 %
0 %
0 %
0 %
100,00 (défaut)
6
-
0 %
59 %
100 %
100 %
ENTREPRISES – PME
0,00 à < 0,15
161
1
1 %
0 %
0 %
1 %
0,00 à < 0,10
91
-
0 %
0 %
0 %
1 %
0,10 à < 0,15
70
1
1 %
0 %
0 %
1 %
0,15 à < 0,25
177
-
0 %
0 %
0 %
0 %
0,25 à < 0,50
125
-
0 %
0 %
0 %
0 %
0,50 à < 0,75
2 379
5
0 %
1 %
1 %
0 %
0,75 à < 2,50
3 334
13
0 %
1 %
1 %
1 %
0,75 à < 1,75
3 293
13
0 %
1 %
1 %
1 %
1,75 à < 2,5
41
-
0 %
2 %
2 %
1 %
2,50 à < 10,00
4 559
83
2 %
4 %
4 %
3 %
2,5 à < 5
3 721
63
2 %
4 %
4 %
2 %
5 à < 10
838
20
2 %
7 %
7 %
5 %
10,00 à < 100,00
879
51
6 %
23 %
16 %
6 %
10 à < 20
759
29
4 %
16 %
13 %
5 %
20 à < 30
23
4
17 %
26 %
25 %
17 %
30,00 à < 100,00
97
18
19 %
28 %
42 %
17 %
100,00 (défaut)
550
-
0 %
100 %
100 %
100 %
ENTREPRISES – FINANCEMENT SPÉCIALISÉ
0,00 à < 0,15
59
-
0 %
0 %
0 %
0 %
0,00 à < 0,10
59
-
0 %
0 %
0 %
0 %
0,10 à < 0,15
-
-
0 %
0 %
0 %
0 %
0,15 à < 0,25
71
-
0 %
0 %
0 %
0 %
0,25 à < 0,50
138
-
0 %
0 %
0 %
0 %
0,50 à < 0,75
283
-
0 %
0 %
1 %
0 %
0,75 à < 2,50
372
1
0 %
1 %
1 %
2 %
0,75 à < 1,75
305
1
0 %
1 %
1 %
1 %
1,75 à < 2,5
67
-
0 %
0 %
2 %
3 %
2,50 à < 10,00
140
3
2 %
5 %
4 %
6 %
2,5 à < 5
73
1
1 %
5 %
3 %
5 %
5 à < 10
67
2
3 %
6 %
6 %
8 %
10,00 à < 100,00
2
-
0 %
22 %
10 %
0 %
10 à < 20
2
-
0 %
14 %
10 %
0 %
20 à < 30
-
-
0 %
22 %
0 %
0 %
30,00 à < 100,00
-
-
0 %
33 %
0 %
0 %
100,00 (défaut)
28
-
0 %
100 %
100 %
100 %
ENTREPRISES – AUTRES
0,00 à < 0,15
535
-
0 %
0 %
0 %
0 %
0,00 à < 0,10
496
-
0 %
0 %
0 %
0 %
0,10 à < 0,15
39
-
0 %
0 %
0 %
0 %
0,15 à < 0,25
329
-
0 %
0 %
0 %
1 %
0,25 à < 0,50
274
1
0 %
0 %
0 %
0 %
0,50 à < 0,75
725
2
0 %
1 %
1 %
1 %
0,75 à < 2,50
1 446
6
0 %
1 %
1 %
1 %
0,75 à < 1,75
1 319
6
1 %
1 %
1 %
1 %
1,75 à < 2,5
127
-
0 %
2 %
2 %
2 %
2,50 à < 10,00
3 217
55
2 %
4 %
4 %
3 %
2,5 à < 5
2 808
36
1 %
3 %
4 %
2 %
5 à < 10
409
19
5 %
6 %
7 %
7 %
10,00 à < 100,00
638
23
4 %
14 %
15 %
4 %
10 à < 20
573
18
3 %
13 %
12 %
3 %
20 à < 30
15
2
13 %
25 %
24 %
13 %
30,00 à < 100,00
50
3
6 %
14 %
41 %
16 %
100,00 (défaut)
382
-
0 %
94 %
100 %
100 %
CLIENTÈLE DE DÉTAIL — BIENS IMMOBILIERS PME
0,00 à < 0,15
-
-
0 %
0 %
0 %
0 %
0,00 à < 0,10
-
-
0 %
0 %
0 %
0 %
0,10 à < 0,15
-
-
0 %
0 %
0 %
0 %
0,15 à < 0,25
50 458
11
0 %
0 %
0 %
0 %
0,25 à < 0,50
50 532
22
0 %
0 %
0 %
0 %
0,50 à < 0,75
15 477
17
0 %
1 %
1 %
0 %
0,75 à < 2,50
120 174
191
0 %
1 %
1 %
0 %
0,75 à < 1,75
93 712
127
0 %
1 %
1 %
0 %
1,75 à < 2,5
26 462
64
0 %
2 %
2 %
1 %
2,50 à < 10,00
75 300
371
1 %
5 %
5 %
1 %
2,5 à < 5
42 959
115
0 %
3 %
4 %
1 %
5 à < 10
32 341
256
1 %
7 %
7 %
2 %
10,00 à < 100,00
28 744
1 590
6 %
21 %
24 %
8 %
10 à < 20
13 304
271
2 %
15 %
15 %
4 %
20 à < 30
10 916
423
4 %
24 %
24 %
6 %
30,00 à < 100,00
4 524
896
20 %
44 %
50 %
24 %
100,00 (défaut)
10 418
-
0 %
100 %
100 %
100 %
CLIENTÈLE DE DÉTAIL — BIENS IMMOBILIERS NON-PME
0,00 à < 0,15
1 506 658
156
0 %
0 %
0 %
0 %
0,00 à < 0,10
885 744
68
0 %
0 %
0 %
0 %
0,10 à < 0,15
620 914
88
0 %
0 %
0 %
0 %
0,15 à < 0,25
524 144
153
0 %
0 %
0 %
0 %
0,25 à < 0,50
252 478
94
0 %
0 %
0 %
0 %
0,50 à < 0,75
351 678
278
0 %
1 %
1 %
0 %
0,75 à < 2,50
230 732
645
0 %
1 %
2 %
1 %
0,75 à < 1,75
156 317
287
0 %
1 %
1 %
1 %
1,75 à < 2,5
74 415
358
1 %
2 %
2 %
1 %
2,50 à < 10,00
142 196
883
1 %
5 %
4 %
1 %
2,5 à < 5
110 180
569
1 %
3 %
3 %
1 %
5 à < 10
32 016
314
1 %
7 %
7 %
2 %
10,00 à < 100,00
67 404
3 859
6 %
23 %
21 %
9 %
10 à < 20
37 517
1 100
3 %
14 %
12 %
6 %
20 à < 30
23 289
1 012
4 %
26 %
24 %
8 %
30,00 à < 100,00
6 598
1 747
27 %
53 %
61 %
34 %
100,00 (défaut)
28 913
-
0 %
100 %
100 %
100 %
CLIENTÈLE DE DÉTAIL — EXPOSITIONS RENOUVELABLES ÉLIGIBLES
0,00 à < 0,15
8 261 155
337
0 %
0 %
0 %
0 %
0,00 à < 0,10
4 451 187
96
0 %
0 %
0 %
0 %
0,10 à < 0,15
3 809 968
241
0 %
0 %
0 %
0 %
0,15 à < 0,25
2 619 787
240
0 %
0 %
0 %
0 %
0,25 à < 0,50
1 261 177
236
0 %
0 %
0 %
0 %
0,50 à < 0,75
5 350 591
1 485
0 %
0 %
1 %
0 %
0,75 à < 2,50
2 082 504
2 923
0 %
1 %
2 %
0 %
0,75 à < 1,75
1 430 104
1 162
0 %
1 %
1 %
0 %
1,75 à < 2,5
652 400
1 761
0 %
2 %
2 %
1 %
2,50 à < 10,00
1 716 212
6 134
0 %
4 %
4 %
1 %
2,5 à < 5
1 368 389
4 035
0 %
3 %
3 %
1 %
5 à < 10
347 823
2 099
1 %
5 %
7 %
2 %
10,00 à < 100,00
1 125 178
32 551
3 %
18 %
19 %
6 %
10 à < 20
641 608
9 650
2 %
12 %
12 %
4 %
20 à < 30
414 470
8 469
2 %
20 %
24 %
4 %
30,00 à < 100,00
69 100
14 432
21 %
35 %
61 %
28 %
100,00 (défaut)
131 993
-
0 %
61 %
100 %
100 %
CLIENTÈLE DE DÉTAIL — AUTRES PME
0,00 à < 0,15
1
-
0 %
0 %
0 %
83 %
0,00 à < 0,10
-
-
0 %
0 %
0 %
0 %
0,10 à < 0,15
1
-
0 %
0 %
0 %
0 %
0,15 à < 0,25
127 522
38
0 %
0 %
0 %
0 %
0,25 à < 0,50
347 903
287
0 %
0 %
0 %
0 %
0,50 à < 0,75
150 087
93
0 %
1 %
1 %
0 %
0,75 à < 2,50
703 955
1 979
0 %
1 %
1 %
1 %
0,75 à < 1,75
501 834
1 095
0 %
1 %
1 %
0 %
1,75 à < 2,5
202 121
884
0 %
2 %
2 %
1 %
2,50 à < 10,00
426 017
4 865
1 %
5 %
5 %
2 %
2,5 à < 5
264 615
1 651
1 %
3 %
4 %
1 %
5 à < 10
161 402
3 214
2 %
7 %
7 %
3 %
10,00 à < 100,00
194 192
16 067
8 %
22 %
25 %
11 %
10 à < 20
90 474
3 643
4 %
15 %
16 %
6 %
20 à < 30
69 953
4 062
6 %
25 %
24 %
9 %
30,00 à < 100,00
33 765
8 362
25 %
44 %
49 %
29 %
100,00 (défaut)
95 914
-
0 %
100 %
100 %
100 %
CLIENTÈLE DE DÉTAIL — AUTRES NON-PME
0,00 à < 0,15
2 415 600
317
0 %
0 %
0 %
0 %
0,00 à < 0,10
1 211 786
101
0 %
0 %
0 %
0 %
0,10 à < 0,15
1 203 814
216
0 %
0 %
0 %
0 %
0,15 à < 0,25
604 500
139
0 %
0 %
0 %
0 %
0,25 à < 0,50
455 479
191
0 %
0 %
0 %
0 %
0,50 à < 0,75
1 032 413
971
0 %
1 %
1 %
0 %
0,75 à < 2,50
726 422
2 482
0 %
1 %
2 %
1 %
0,75 à < 1,75
424 059
776
0 %
1 %
1 %
1 %
1,75 à < 2,5
302 363
1 706
1 %
2 %
2 %
1 %
2,50 à < 10,00
526 073
3 288
1 %
5 %
4 %
2 %
2,5 à < 5
424 620
2 280
1 %
3 %
3 %
1 %
5 à < 10
101 453
1 008
1 %
7 %
7 %
3 %
10,00 à < 100,00
345 217
16 501
5 %
22 %
18 %
11 %
10 à < 20
228 113
5 084
2 %
14 %
12 %
6 %
20 à < 30
98 164
5 181
5 %
26 %
23 %
14 %
30,00 à < 100,00
18 940
6 236
33 %
45 %
60 %
42 %
100,00 (défaut)
145 267
-
0 %
96 %
100 %
100 %
F-IRB
31/12/2023
Catégorie d’expositions
en millions d’euros
Fourchette
de PD
Nombre de débiteurs à la fin
de l’année précédente
Taux de
défaut moyen
observé(%)
PD moyenne,
pondérée(%)
PD moyenne
(%)
Taux de
défaut
annuel
historique
moyen(%)
dont nombre
de débiteurs
qui ont fait
défaut au
cours de
l’année
a
b
c
d
e
f
g
h
ADMINISTRATIONS CENTRALES ET BANQUES CENTRALES
0,00 à < 0,15
46
-
0 %
0 %
0 %
0 %
0,00 à < 0,10
43
-
0 %
0 %
0 %
0 %
0,10 à < 0,15
3
-
0 %
0 %
0 %
0 %
0,15 à < 0,25
2
-
0 %
0 %
0 %
0 %
0,25 à < 0,50
6
-
0 %
0 %
0 %
0 %
0,50 à < 0,75
1
-
0 %
0 %
1 %
0 %
0,75 à < 2,50
1
-
0 %
0 %
2 %
0 %
0,75 à < 1,75
1
-
0 %
0 %
2 %
0 %
1,75 à < 2,5
-
-
0 %
0 %
0 %
0 %
2,50 à < 10,00
9
-
0 %
0 %
3 %
0 %
2,5 à < 5
9
-
0 %
0 %
3 %
0 %
5 à < 10
-
-
0 %
0 %
0 %
0 %
10,00 à < 100,00
1
-
0 %
1 %
12 %
0 %
10 à < 20
1
-
0 %
1 %
12 %
0 %
20 à < 30
-
-
0 %
0 %
0 %
0 %
30,00 à < 100,00
-
-
0 %
0 %
0 %
0 %
100,00 (défaut)
1
-
0 %
0 %
100 %
100 %
ÉTABLISSEMENTS
0,00 à < 0,15
116
-
0 %
0 %
0 %
0 %
0,00 à < 0,10
116
-
0 %
0 %
0 %
0 %
0,10 à < 0,15
-
-
0 %
0 %
0 %
0 %
0,15 à < 0,25
17
-
0 %
0 %
0 %
1 %
0,25 à < 0,50
14
-
0 %
0 %
0 %
1 %
0,50 à < 0,75
9
-
0 %
1 %
1 %
1 %
0,75 à < 2,50
25
-
0 %
0 %
1 %
1 %
0,75 à < 1,75
19
-
0 %
0 %
1 %
1 %
1,75 à < 2,5
6
-
0 %
0 %
2 %
2 %
2,50 à < 10,00
55
-
0 %
3 %
3 %
1 %
2,5 à < 5
53
-
0 %
2 %
3 %
1 %
5 à < 10
2
-
0 %
4 %
6 %
5 %
10,00 à < 100,00
-
-
0 %
1 %
0 %
0 %
10 à < 20
-
-
0 %
3 %
0 %
0 %
20 à < 30
-
-
0 %
0 %
0 %
0 %
30,00 à < 100,00
-
-
0 %
0 %
0 %
0 %
100,00 (défaut)
5
-
0 %
1 %
100 %
100 %
ENTREPRISES – PME
0,00 à < 0,15
205
-
0 %
0 %
0 %
0 %
0,00 à < 0,10
95
-
0 %
0 %
0 %
1 %
0,10 à < 0,15
110
-
0 %
0 %
0 %
0 %
0,15 à < 0,25
2 101
-
0 %
0 %
0 %
0 %
0,25 à < 0,50
995
2
0 %
0 %
0 %
0 %
0,50 à < 0,75
21 037
19
0 %
1 %
1 %
0 %
0,75 à < 2,50
28 483
103
0 %
1 %
1 %
1 %
0,75 à < 1,75
28 323
101
0 %
1 %
1 %
1 %
1,75 à < 2,5
160
2
1 %
2 %
2 %
1 %
2,50 à < 10,00
27 898
423
2 %
4 %
4 %
2 %
2,5 à < 5
18 795
205
1 %
3 %
3 %
2 %
5 à < 10
9 103
218
2 %
7 %
7 %
4 %
10,00 à < 100,00
5 853
349
6 %
22 %
20 %
8 %
10 à < 20
4 461
192
4 %
14 %
13 %
6 %
20 à < 30
364
29
8 %
22 %
24 %
14 %
30,00 à < 100,00
1 028
128
13 %
38 %
49 %
15 %
100,00 (défaut)
4 077
-
0 %
97 %
100 %
100 %
ENTREPRISES – FINANCEMENT SPÉCIALISÉ
0,00 à < 0,15
-
-
0 %
0 %
0 %
0 %
0,00 à < 0,10
-
-
0 %
0 %
0 %
0 %
0,10 à < 0,15
-
-
0 %
0 %
0 %
0 %
0,15 à < 0,25
2
-
0 %
0 %
0 %
0 %
0,25 à < 0,50
5
-
0 %
0 %
0 %
0 %
0,50 à < 0,75
-
-
0 %
0 %
0 %
0 %
0,75 à < 2,50
6
-
0 %
0 %
1 %
0 %
0,75 à < 1,75
6
-
0 %
0 %
1 %
0 %
1,75 à < 2,5
-
-
0 %
0 %
0 %
0 %
2,50 à < 10,00
-
-
0 %
0 %
0 %
0 %
2,5 à < 5
-
-
0 %
0 %
0 %
0 %
5 à < 10
-
-
0 %
0 %
0 %
0 %
10,00 à < 100,00
-
-
0 %
0 %
0 %
0 %
10 à < 20
-
-
0 %
0 %
0 %
0 %
20 à < 30
-
-
0 %
0 %
0 %
0 %
30,00 à < 100,00
-
-
0 %
0 %
0 %
0 %
100,00 (défaut)
-
-
0 %
0 %
0 %
0 %
ENTREPRISES – AUTRES
0,00 à < 0,15
692
1
0 %
0 %
0 %
0 %
0,00 à < 0,10
483
1
0 %
0 %
0 %
0 %
0,10 à < 0,15
209
-
0 %
0 %
0 %
1 %
0,15 à < 0,25
1 258
-
0 %
0 %
0 %
0 %
0,25 à < 0,50
1 062
3
0 %
0 %
0 %
0 %
0,50 à < 0,75
4 870
7
0 %
1 %
1 %
0 %
0,75 à < 2,50
13 766
29
0 %
1 %
2 %
1 %
0,75 à < 1,75
13 270
29
0 %
1 %
2 %
1 %
1,75 à < 2,5
496
-
0 %
2 %
2 %
1 %
2,50 à < 10,00
11 689
90
1 %
4 %
5 %
2 %
2,5 à < 5
8 725
42
1 %
3 %
4 %
1 %
5 à < 10
2 964
48
2 %
6 %
7 %
3 %
10,00 à < 100,00
4 583
93
2 %
25 %
17 %
4 %
10 à < 20
3 883
46
1 %
14 %
12 %
2 %
20 à < 30
193
11
6 %
23 %
24 %
11 %
30,00 à < 100,00
507
36
7 %
31 %
48 %
13 %
100,00 (défaut)
4 197
-
0 %
99 %
100 %
100 %
A-IRB
31/12/2022
Catégorie d’expositions
en millions d’euros
Fourchette
de PD
Nombre de débiteurs à la fin
de l’année précédente
Taux de
défaut moyen
observé (%)
PD moyenne,
pondérée (%)
PD moyenne
(%)
Taux de
défaut
annuel
historique
moyen (%)
dont nombre
de débiteurs
qui ont fait
défaut au
cours de
l’année
a
b
c
d
e
f
g
h
ADMINISTRATIONS CENTRALES ET BANQUES CENTRALES
0,00 à < 0,15
54
-
0 %
0 %
0 %
0 %
0,00 à < 0,10
54
-
0 %
0 %
0 %
0 %
0,10 à < 0,15
-
-
0 %
0 %
0 %
0 %
0,15 à < 0,25
4
-
0 %
0 %
0 %
0 %
0,25 à < 0,50
2
-
0 %
0 %
0 %
0 %
0,50 à < 0,75
-
-
0 %
0 %
0 %
0 %
0,75 à < 2,50
3
-
0 %
0 %
1 %
0 %
0,75 à < 1,75
2
-
0 %
0 %
1 %
0 %
1,75 à < 2,5
1
-
0 %
0 %
2 %
0 %
2,50 à < 10,00
11
-
0 %
0 %
4 %
0 %
2,5 à < 5
10
-
0 %
0 %
3 %
0 %
5 à < 10
1
-
0 %
0 %
8 %
0 %
10,00 à < 100,00
10
1
10 %
16 %
23 %
4 %
10 à < 20
-
-
0 %
0 %
0 %
0 %
20 à < 30
10
1
10 %
27 %
23 %
4 %
30,00 à < 100,00
-
-
0 %
0 %
0 %
0 %
100,00 (défaut)
10
-
0 %
22 %
100 %
100 %
ÉTABLISSEMENTS
0,00 à < 0,15
224
-
0 %
0 %
0 %
0 %
0,00 à < 0,10
224
-
0 %
0 %
0 %
0 %
0,10 à < 0,15
-
-
0 %
0 %
0 %
0 %
0,15 à < 0,25
44
-
0 %
0 %
0 %
0 %
0,25 à < 0,50
42
-
0 %
0 %
0 %
0 %
0,50 à < 0,75
27
1
4 %
0 %
1 %
1 %
0,75 à < 2,50
56
-
0 %
0 %
2 %
0 %
0,75 à < 1,75
32
-
0 %
0 %
1 %
0 %
1,75 à < 2,5
24
-
0 %
0 %
2 %
1 %
2,50 à < 10,00
70
-
0 %
2 %
4 %
0 %
2,5 à < 5
57
-
0 %
2 %
3 %
0 %
5 à < 10
13
-
0 %
3 %
6 %
0 %
10,00 à < 100,00
1
-
0 %
0 %
11 %
0 %
10 à < 20
1
-
0 %
0 %
11 %
0 %
20 à < 30
-
-
0 %
0 %
0 %
0 %
30,00 à < 100,00
-
-
0 %
0 %
0 %
0 %
100,00 (défaut)
9
-
0 %
42 %
100 %
100 %
ENTREPRISES – PME
0,00 à < 0,15
64
1
2 %
0 %
0 %
1 %
0,00 à < 0,10
59
1
2 %
0 %
0 %
1 %
0,10 à < 0,15
5
-
0 %
0 %
0 %
0 %
0,15 à < 0,25
209
-
0 %
0 %
0 %
0 %
0,25 à < 0,50
117
1
1 %
0 %
0 %
0 %
0,50 à < 0,75
2 330
11
1 %
1 %
1 %
0 %
0,75 à < 2,50
3 069
34
1 %
1 %
1 %
1 %
0,75 à < 1,75
3 030
34
1 %
1 %
1 %
1 %
1,75 à < 2,5
39
-
0 %
2 %
2 %
1 %
2,50 à < 10,00
3 764
118
3 %
4 %
4 %
3 %
2,5 à < 5
2 950
68
2 %
4 %
3 %
2 %
5 à < 10
814
50
6 %
7 %
7 %
6 %
10,00 à < 100,00
855
58
7 %
15 %
15 %
7 %
10 à < 20
759
41
5 %
13 %
12 %
6 %
20 à < 30
37
11
30 %
0 %
24 %
18 %
30,00 à < 100,00
59
6
10 %
31 %
44 %
17 %
100,00 (défaut)
554
-
0 %
100 %
100 %
100 %
ENTREPRISES – FINANCEMENT SPÉCIALISÉ
0,00 à < 0,15
56
-
0 %
0 %
0 %
0 %
0,00 à < 0,10
56
-
0 %
0 %
0 %
0 %
0,10 à < 0,15
-
-
0 %
0 %
0 %
0 %
0,15 à < 0,25
68
-
0 %
0 %
0 %
0 %
0,25 à < 0,50
141
-
0 %
0 %
0 %
0 %
0,50 à < 0,75
267
1
0 %
1 %
1 %
0 %
0,75 à < 2,50
405
2
1 %
1 %
1 %
2 %
0,75 à < 1,75
304
2
1 %
1 %
1 %
1 %
1,75 à < 2,5
101
-
0 %
2 %
2 %
3 %
2,50 à < 10,00
129
10
8 %
4 %
4 %
7 %
2,5 à < 5
81
6
7 %
3 %
3 %
6 %
5 à < 10
48
4
8 %
6 %
6 %
10 %
10,00 à < 100,00
3
-
0 %
10 %
14 %
0 %
10 à < 20
3
-
0 %
10 %
14 %
0 %
20 à < 30
-
-
0 %
0 %
0 %
0 %
30,00 à < 100,00
-
-
0 %
0 %
0 %
0 %
100,00 (défaut)
39
-
0 %
100 %
100 %
100 %
ENTREPRISES – AUTRES
0,00 à < 0,15
559
-
0 %
0 %
0 %
0 %
0,00 à < 0,10
537
-
0 %
0 %
0 %
0 %
0,10 à < 0,15
22
-
0 %
0 %
0 %
0 %
0,15 à < 0,25
296
-
0 %
0 %
0 %
1 %
0,25 à < 0,50
285
-
0 %
0 %
0 %
0 %
0,50 à < 0,75
734
3
0 %
0 %
1 %
1 %
0,75 à < 2,50
1 512
18
1 %
1 %
1 %
1 %
0,75 à < 1,75
1 369
17
1 %
1 %
1 %
1 %
1,75 à < 2,5
143
1
1 %
2 %
2 %
2 %
2,50 à < 10,00
3 148
90
3 %
4 %
4 %
3 %
2,5 à < 5
2 674
59
2 %
3 %
4 %
3 %
5 à < 10
474
31
7 %
6 %
7 %
7 %
10,00 à < 100,00
796
44
6 %
10 %
14 %
3 %
10 à < 20
737
34
5 %
8 %
12 %
2 %
20 à < 30
18
2
11 %
25 %
24 %
15 %
30,00 à < 100,00
41
8
20 %
16 %
39 %
19 %
100,00 (défaut)
383
-
0 %
95 %
100 %
100 %
CLIENTÈLE DE DÉTAIL — BIENS IMMOBILIERS PME
0,00 à < 0,15
-
-
0 %
0 %
0 %
0 %
0,00 à < 0,10
-
-
0 %
0 %
0 %
0 %
0,10 à < 0,15
-
-
0 %
0 %
0 %
0 %
0,15 à < 0,25
48 280
45
0 %
0 %
0 %
0 %
0,25 à < 0,50
48 697
71
0 %
0 %
0 %
0 %
0,50 à < 0,75
15 278
70
1 %
1 %
1 %
0 %
0,75 à < 2,50
115 446
439
0 %
1 %
1 %
0 %
0,75 à < 1,75
89 238
279
0 %
1 %
1 %
0 %
1,75 à < 2,5
26 208
160
1 %
2 %
2 %
1 %
2,50 à < 10,00
68 007
845
1 %
5 %
5 %
1 %
2,5 à < 5
38 798
293
1 %
4 %
4 %
1 %
5 à < 10
29 209
552
2 %
7 %
7 %
2 %
10,00 à < 100,00
24 969
2 203
9 %
23 %
24 %
9 %
10 à < 20
11 471
535
5 %
15 %
15 %
4 %
20 à < 30
9 829
707
7 %
24 %
24 %
7 %
30,00 à < 100,00
3 669
961
26 %
49 %
50 %
25 %
100,00 (défaut)
9 925
-
0 %
100 %
100 %
100 %
CLIENTÈLE DE DÉTAIL — BIENS IMMOBILIERS NON-PME
0,00 à < 0,15
1 461 886
1 577
0 %
0 %
0 %
0 %
0,00 à < 0,10
860 627
877
0 %
0 %
0 %
0 %
0,10 à < 0,15
601 259
700
0 %
0 %
0 %
0 %
0,15 à < 0,25
525 783
932
0 %
0 %
0 %
0 %
0,25 à < 0,50
233 833
651
0 %
0 %
0 %
0 %
0,50 à < 0,75
350 223
1 365
0 %
1 %
1 %
0 %
0,75 à < 2,50
224 284
1 911
1 %
2 %
2 %
1 %
0,75 à < 1,75
152 107
941
1 %
1 %
1 %
1 %
1,75 à < 2,5
72 177
970
1 %
2 %
2 %
2 %
2,50 à < 10,00
142 074
2 072
2 %
4 %
4 %
2 %
2,5 à < 5
109 494
1 453
1 %
3 %
3 %
2 %
5 à < 10
32 580
619
2 %
6 %
7 %
2 %
10,00 à < 100,00
72 505
6 346
9 %
20 %
21 %
11 %
10 à < 20
42 321
2 407
6 %
12 %
13 %
7 %
20 à < 30
23 336
1 956
8 %
23 %
24 %
10 %
30,00 à < 100,00
6 848
1 983
29 %
60 %
61 %
37 %
100,00 (défaut)
30 567
-
0 %
100 %
100 %
100 %
CLIENTÈLE DE DÉTAIL — EXPOSITIONS RENOUVELABLES ÉLIGIBLES
0,00 à < 0,15
8 175 260
1 050
0 %
0 %
0 %
0 %
0,00 à < 0,10
4 363 127
340
0 %
0 %
0 %
0 %
0,10 à < 0,15
3 812 133
710
0 %
0 %
0 %
0 %
0,15 à < 0,25
2 589 434
915
0 %
0 %
0 %
0 %
0,25 à < 0,50
1 234 795
870
0 %
0 %
0 %
0 %
0,50 à < 0,75
5 465 195
5 337
0 %
1 %
1 %
0 %
0,75 à < 2,50
2 055 957
8 361
0 %
1 %
2 %
1 %
0,75 à < 1,75
1 417 051
3 551
0 %
1 %
1 %
0 %
1,75 à < 2,5
638 906
4 810
1 %
2 %
2 %
1 %
2,50 à < 10,00
1 713 387
15 982
1 %
2 %
4 %
2 %
2,5 à < 5
1 365 287
10 809
1 %
3 %
3 %
1 %
5 à < 10
348 100
5 173
2 %
1 %
7 %
3 %
10,00 à < 100,00
1 135 849
52 669
5 %
15 %
19 %
7 %
10 à < 20
642 531
20 612
3 %
9 %
12 %
5 %
20 à < 30
426 505
16 339
4 %
19 %
24 %
5 %
30,00 à < 100,00
66 813
15 718
24 %
27 %
61 %
32 %
100,00 (défaut)
136 014
-
0 %
42 %
100 %
100 %
CLIENTÈLE DE DÉTAIL — AUTRES PME
0,00 à < 0,15
-
-
0 %
0 %
0 %
0 %
0,00 à < 0,10
-
-
0 %
0 %
0 %
0 %
0,10 à < 0,15
-
-
0 %
0 %
0 %
0 %
0,15 à < 0,25
122 061
118
0 %
0 %
0 %
0 %
0,25 à < 0,50
348 267
815
0 %
0 %
0 %
0 %
0,50 à < 0,75
158 011
331
0 %
1 %
1 %
0 %
0,75 à < 2,50
695 333
5 575
1 %
1 %
1 %
1 %
0,75 à < 1,75
505 025
3 189
1 %
1 %
1 %
1 %
1,75 à < 2,5
190 308
2 386
1 %
2 %
2 %
1 %
2,50 à < 10,00
397 541
10 973
3 %
5 %
5 %
3 %
2,5 à < 5
249 396
4 097
2 %
3 %
4 %
2 %
5 à < 10
148 145
6 876
5 %
7 %
7 %
4 %
10,00 à < 100,00
179 112
22 179
12 %
23 %
25 %
12 %
10 à < 20
76 541
6 322
8 %
16 %
16 %
7 %
20 à < 30
74 347
7 104
10 %
25 %
25 %
10 %
30,00 à < 100,00
28 224
8 753
31 %
47 %
50 %
31 %
100,00 (défaut)
90 911
-
0 %
100 %
100 %
100 %
CLIENTÈLE DE DÉTAIL — AUTRES NON-PME
0,00 à < 0,15
2 283 197
1 584
0 %
0 %
0 %
0 %
0,00 à < 0,10
1 128 837
602
0 %
0 %
0 %
0 %
0,10 à < 0,15
1 154 360
982
0 %
0 %
0 %
0 %
0,15 à < 0,25
586 985
649
0 %
0 %
0 %
0 %
0,25 à < 0,50
411 696
859
0 %
0 %
0 %
0 %
0,50 à < 0,75
990 086
3 382
0 %
1 %
1 %
0 %
0,75 à < 2,50
669 786
6 142
1 %
2 %
2 %
1 %
0,75 à < 1,75
391 596
2 282
1 %
1 %
1 %
1 %
1,75 à < 2,5
278 190
3 860
1 %
2 %
2 %
2 %
2,50 à < 10,00
501 992
8 165
2 %
4 %
4 %
2 %
2,5 à < 5
404 792
5 706
1 %
3 %
3 %
2 %
5 à < 10
97 200
2 459
3 %
6 %
7 %
3 %
10,00 à < 100,00
311 525
28 675
9 %
18 %
18 %
13 %
10 à < 20
199 287
10 941
6 %
12 %
12 %
7 %
20 à < 30
94 780
10 838
11 %
23 %
23 %
16 %
30,00 à < 100,00
17 458
6 896
40 %
52 %
61 %
46 %
100,00 (défaut)
158 142
-
0 %
95 %
100 %
100 %
F-IRB
31/12/2022
Catégorie d’expositions
en millions d’euros
Fourchette
de PD
Nombre de débiteurs à la fin
de l’année précédente
Taux de
défaut moyen
observé (%)
PD moyenne,
pondérée (%)
PD moyenne
(%)
Taux de
défaut
annuel
historique
moyen (%)
dont nombre
de débiteurs
qui ont fait
défaut au
cours de
l’année
a
b
c
d
e
f
g
h
ADMINISTRATIONS CENTRALES ET BANQUES CENTRALES
0,00 à < 0,15
47
-
0 %
0 %
0 %
0 %
0,00 à < 0,10
44
-
0 %
0 %
0 %
0 %
0,10 à < 0,15
3
-
0 %
0 %
0 %
0 %
0,15 à < 0,25
3
-
0 %
0 %
0 %
0 %
0,25 à < 0,50
5
-
0 %
0 %
0 %
0 %
0,50 à < 0,75
1
-
0 %
0 %
1 %
0 %
0,75 à < 2,50
-
-
0 %
0 %
0 %
0 %
0,75 à < 1,75
-
-
0 %
0 %
0 %
0 %
1,75 à < 2,5
-
-
0 %
0 %
0 %
0 %
2,50 à < 10,00
14
-
0 %
0 %
3 %
0 %
2,5 à < 5
14
-
0 %
0 %
3 %
0 %
5 à < 10
-
-
0 %
0 %
0 %
0 %
10,00 à < 100,00
-
-
0 %
0 %
0 %
0 %
10 à < 20
-
-
0 %
0 %
0 %
0 %
20 à < 30
-
-
0 %
0 %
0 %
0 %
30,00 à < 100,00
-
-
0 %
0 %
0 %
0 %
100,00 (défaut)
1
-
0 %
0 %
100 %
100 %
ÉTABLISSEMENTS
0,00 à < 0,15
113
1
1 %
0 %
0 %
0 %
0,00 à < 0,10
111
-
0 %
0 %
0 %
0 %
0,10 à < 0,15
2
1
50 %
0 %
0 %
4 %
0,15 à < 0,25
12
-
0 %
0 %
0 %
1 %
0,25 à < 0,50
15
-
0 %
0 %
0 %
1 %
0,50 à < 0,75
8
-
0 %
0 %
1 %
2 %
0,75 à < 2,50
29
-
0 %
1 %
2 %
1 %
0,75 à < 1,75
18
-
0 %
0 %
1 %
1 %
1,75 à < 2,5
11
-
0 %
2 %
2 %
2 %
2,50 à < 10,00
60
2
3 %
2 %
3 %
1 %
2,5 à < 5
56
1
2 %
2 %
3 %
1 %
5 à < 10
4
1
25 %
1 %
7 %
5 %
10,00 à < 100,00
-
-
0 %
0 %
0 %
0 %
10 à < 20
-
-
0 %
0 %
0 %
0 %
20 à < 30
-
-
0 %
0 %
0 %
0 %
30,00 à < 100,00
-
-
0 %
0 %
0 %
0 %
100,00 (défaut)
6
-
0 %
2 %
100 %
100 %
ENTREPRISES – PME
0,00 à < 0,15
179
4
2 %
0 %
0 %
0 %
0,00 à < 0,10
137
3
2 %
0 %
0 %
1 %
0,10 à < 0,15
42
1
2 %
0 %
0 %
0 %
0,15 à < 0,25
1 811
1
0 %
0 %
0 %
0 %
0,25 à < 0,50
894
5
1 %
0 %
0 %
0 %
0,50 à < 0,75
19 442
40
0 %
1 %
1 %
0 %
0,75 à < 2,50
27 451
216
1 %
1 %
1 %
1 %
0,75 à < 1,75
27 269
215
1 %
1 %
1 %
1 %
1,75 à < 2,5
182
1
1 %
2 %
2 %
1 %
2,50 à < 10,00
25 543
682
3 %
4 %
4 %
3 %
2,5 à < 5
17 174
314
2 %
3 %
3 %
2 %
5 à < 10
8 369
368
4 %
7 %
7 %
4 %
10,00 à < 100,00
5 173
370
7 %
23 %
18 %
9 %
10 à < 20
4 178
252
6 %
13 %
13 %
7 %
20 à < 30
356
52
15 %
24 %
24 %
15 %
30,00 à < 100,00
639
66
10 %
49 %
48 %
17 %
100,00 (défaut)
3 496
-
0 %
100 %
100 %
100 %
ENTREPRISES – FINANCEMENT SPÉCIALISÉ
0,00 à < 0,15
-
-
0 %
0 %
0 %
0 %
0,00 à < 0,10
-
-
0 %
0 %
0 %
0 %
0,10 à < 0,15
-
-
0 %
0 %
0 %
0 %
0,15 à < 0,25
1
-
0 %
0 %
0 %
0 %
0,25 à < 0,50
1
-
0 %
0 %
0 %
0 %
0,50 à < 0,75
-
-
0 %
0 %
0 %
0 %
0,75 à < 2,50
3
-
0 %
0 %
1 %
0 %
0,75 à < 1,75
3
-
0 %
0 %
1 %
0 %
1,75 à < 2,5
-
-
0 %
0 %
0 %
0 %
2,50 à < 10,00
-
-
0 %
0 %
0 %
0 %
2,5 à < 5
-
-
0 %
0 %
0 %
0 %
5 à < 10
-
-
0 %
0 %
0 %
0 %
10,00 à < 100,00
-
-
0 %
0 %
0 %
0 %
10 à < 20
-
-
0 %
0 %
0 %
0 %
20 à < 30
-
-
0 %
0 %
0 %
0 %
30,00 à < 100,00
-
-
0 %
0 %
0 %
0 %
100,00 (défaut)
-
-
0 %
0 %
0 %
0 %
ENTREPRISES – AUTRES
0,00 à < 0,15
577
2
0 %
0 %
0 %
0 %
0,00 à < 0,10
383
-
0 %
0 %
0 %
0 %
0,10 à < 0,15
194
2
1 %
0 %
0 %
1 %
0,15 à < 0,25
1 065
-
0 %
0 %
0 %
0 %
0,25 à < 0,50
959
2
0 %
0 %
0 %
0 %
0,50 à < 0,75
5 180
12
0 %
1 %
1 %
0 %
0,75 à < 2,50
13 814
68
1 %
2 %
2 %
1 %
0,75 à < 1,75
13 409
68
1 %
1 %
2 %
1 %
1,75 à < 2,5
405
-
0 %
2 %
2 %
1 %
2,50 à < 10,00
11 584
190
2 %
4 %
5 %
2 %
2,5 à < 5
8 569
92
1 %
4 %
4 %
1 %
5 à < 10
3 015
98
3 %
7 %
7 %
4 %
10,00 à < 100,00
4 253
142
3 %
18 %
16 %
5 %
10 à < 20
3 717
83
2 %
12 %
12 %
3 %
20 à < 30
136
11
8 %
23 %
23 %
14 %
30,00 à < 100,00
400
48
12 %
49 %
47 %
17 %
100,00 (défaut)
5 092
-
0 %
100 %
100 %
100 %
en millions d’euros
31/12/2023
Expositions saines
PD moyennes
LGD moyenne
France
576 780
1,4 %
16,8 %
Institutions Européennes
47 642
0,0 %
7,1 %
Europe Hors France
46 121
1,0 %
29,6 %
Amériques
49 301
0,8 %
21,5 %
Asie
14 494
0,2 %
38,5 %
Afrique et Moyen Orient
8 026
1,0 %
33,8 %
Océanie
2 528
0,4 %
35,0 %
IRBA
744 891
0,7 %
26,1 %
France
119 855
1,8 %
Institutions Européennes
86 795
0,0 %
Europe Hors France
8 628
1,0 %
Amériques
12 622
0,1 %
Asie
1 401
1,0 %
Afrique et Moyen Orient
545
2,5 %
Océanie
88
2,2 %
IRBF
229 933
1,2 %
TOTAL
974 824
en millions d’euros
31/12/2022
Expositions saines
PD moyennes
LGD moyenne
France
557 745
1,7 %
15,3 %
Institutions Européennes
31 935
0,0 %
8,6 %
Europe Hors France
42 838
0,8 %
28,4 %
Amériques
48 203
0,6 %
21,6 %
Asie
13 620
0,3 %
39,0 %
Afrique et Moyen Orient
8 781
0,6 %
33,8 %
Océanie
2 223
0,5 %
33,2 %
IRBA
705 345
0,6 %
25,7 %
France
116 536
1,8 %
Institutions Européennes
121 684
0,0 %
Europe Hors France
8 402
0,8 %
Amériques
10 824
0,0 %
Asie
816
0,1 %
Afrique et Moyen Orient
1 797
3,1 %
Océanie
60
0,0 %
IRBF
260 119
0,8 %
TOTAL
965 464
Portefeuille
31/12/2023
Taux de
défaut
réalisé
Probabilité
de défaut
estimée
LGD
estimée
LGD
réalisée
EAD réalisée/
EAD estimée
CCF réalisée/
CCF estimée
Souverains
0,20 %
1,38 %
93,56 %
32,76 %
N/A
69,47 %
Banques
0,10 %
0,40 %
60,96 %
38,82 %
N/A
69,47 %
Très grandes entreprises
0,66 %
1,13 %
32,57 %
30,33 %
N/A
69,47 %
Petites, moyennes et entreprises de tailles intermédiaires
2,83 %
3,65 %
N/A
N/A
N/A
N/A
Retail Professionnel
4,03 %
4,99 %
25,47 %
15,92 %
79,77 %
46,82 %
Retail Particulier
1,10 %
1,56 %
20,25 %
13,45 %
86,58 %
55,65 %
Ce tableau fournit une synthèse globale de la performance du dispositif mais diffère des exercices annuels de backtests du groupe qui sont réalisés modèle par modèle et non globalement par portefeuille. La lecture du tableau permet néanmoins une comparaison entre les estimations et les résultats effectifs pour chaque paramètre interne sur une période de long terme et sur une part significative et représentative de chaque catégorie d’exposition. Les résultats sont issus des entrepôts de données utilisés pour la modélisation à partir de l’ensemble des clients sains pour le taux de défaut et la PD, et de l’ensemble des clients en défaut pour les notions de LGD et d’EAD.
EU CR10 – EXPOSITIONS DE FINANCEMENT SPÉCIALISÉ ET SOUS FORME D’ACTIONS FAISANT L’OBJET DE LA MÉTHODE DE PONDÉRATION SIMPLE
CR10.1
31/12/2023
Financement spécialisé : Financement de projets (approche par référencement)
Catégories réglementaires
en millions d’euros
Échéance résiduelle
Exposition
au bilan
Exposition
hors bilan
Pondération
de risque
Valeur
exposée au
risque
Montant
d’exposition
pondéré
Montant
des pertes
anticipées
a
b
c
d
e
f
Catégorie 1
Inférieure à 2,5 ans
0
-
50 %
0
0
-
Supérieure ou égale à 2,5 ans
26
-
70 %
26
18
0
Catégorie 2
Inférieure à 2,5 ans
-
-
70 %
-
-
-
Supérieure ou égale à 2,5 ans
19
1
90 %
19
17
0
Catégorie 3
Inférieure à 2,5 ans
-
-
115 %
-
-
-
Supérieure ou égale à 2,5 ans
-
-
115 %
-
-
-
Catégorie 4
Inférieure à 2,5 ans
-
-
250 %
-
-
-
Supérieure ou égale à 2,5 ans
-
-
250 %
-
-
-
Catégorie 5
Inférieure à 2,5 ans
-
-
-
-
-
Supérieure ou égale à 2,5 ans
-
-
-
-
-
TOTAL
INFÉRIEURE À 2,5 ANS
0
-
0
0
-
SUPÉRIEURE OU ÉGALE À 2,5 ANS
44
1
45
35
0
CR10.1
31/12/2022
Financement spécialisé : Financement de projets (approche par référencement)
Catégories réglementaires
en millions d’euros
Échéance résiduelle
Exposition
au bilan
Exposition
hors bilan
Pondération
de risque
Valeur
exposée au
risque
Montant
d’exposition
pondéré
Montant
des pertes
anticipées
a
b
c
d
e
f
Catégorie 1
Inférieure à 2,5 ans
-
-
50 %
-
-
-
Supérieure ou égale à 2,5 ans
17
-
70 %
17
12
-
Catégorie 2
Inférieure à 2,5 ans
-
-
70 %
-
-
-
Supérieure ou égale à 2,5 ans
26
4
90 %
31
28
-
Catégorie 3
Inférieure à 2,5 ans
-
-
115 %
-
-
-
Supérieure ou égale à 2,5 ans
-
-
115 %
-
-
-
Catégorie 4
Inférieure à 2,5 ans
-
-
250 %
-
-
-
Supérieure ou égale à 2,5 ans
-
-
250 %
-
-
-
Catégorie 5
Inférieure à 2,5 ans
-
-
0 %
-
-
-
Supérieure ou égale à 2,5 ans
-
-
0 %
-
-
-
TOTAL
INFÉRIEURE À 2,5 ANS
-
-
0 %
-
-
-
SUPÉRIEURE OU ÉGALE À 2,5 ANS
43
4
0 %
48
39
-
CR10.2
31/12/2023
Financement spécialisé : Biens immobiliers générateurs de revenus et biens immobiliers commerciaux à forte volatilité (approche par référencement)
Catégories réglementaires
en millions d’euros
Échéance résiduelle
Exposition
au bilan
Exposition
hors bilan
Pondération
de risque
Valeur
exposée au
risque
Montant
d’exposition
pondéré
Montant
des pertes
anticipées
a
b
c
d
e
f
Catégorie 1
Inférieure à 2,5 ans
17
-
50 %
17
8
-
Supérieure ou égale à 2,5 ans
43
-
70 %
43
30
0
Catégorie 2
Inférieure à 2,5 ans
-
-
70 %
-
-
-
Supérieure ou égale à 2,5 ans
-
-
90 %
-
-
-
Catégorie 3
Inférieure à 2,5 ans
-
-
115 %
-
-
-
Supérieure ou égale à 2,5 ans
-
-
115 %
-
-
-
Catégorie 4
Inférieure à 2,5 ans
-
-
250 %
-
-
-
Supérieure ou égale à 2,5 ans
-
-
250 %
-
-
-
Catégorie 5
Inférieure à 2,5 ans
-
-
-
-
-
Supérieure ou égale à 2,5 ans
-
-
-
-
-
TOTAL
INFÉRIEURE À 2,5 ANS
17
-
17
8
-
SUPÉRIEURE OU ÉGALE À 2,5 ANS
43
-
43
30
0
CR10.2
31/12/2022
Financement spécialisé : Biens immobiliers générateurs de revenus et biens immobiliers commerciaux à forte volatilité (approche par référencement)
Catégories réglementaires
en millions d’euros
Échéance résiduelle
Exposition
au bilan
Exposition
hors bilan
Pondération
de risque
Valeur
exposée au
risque
Montant
d’exposition
pondéré
Montant
des pertes
anticipées
a
b
c
d
e
f
Catégorie 1
Inférieure à 2,5 ans
17
-
50 %
17
8
-
Supérieure ou égale à 2,5 ans
39
9
70 %
48
34
-
Catégorie 2
Inférieure à 2,5 ans
-
-
70 %
-
-
-
Supérieure ou égale à 2,5 ans
-
-
90 %
-
-
-
Catégorie 3
Inférieure à 2,5 ans
-
-
115 %
-
-
-
Supérieure ou égale à 2,5 ans
-
-
115 %
-
-
-
Catégorie 4
Inférieure à 2,5 ans
-
-
250 %
-
-
-
Supérieure ou égale à 2,5 ans
-
-
250 %
-
-
-
Catégorie 5
Inférieure à 2,5 ans
-
-
0 %
-
-
-
Supérieure ou égale à 2,5 ans
-
-
0 %
-
-
-
TOTAL
INFÉRIEURE À 2,5 ANS
17
-
0 %
17
8
-
SUPÉRIEURE OU ÉGALE À 2,5 ANS
39
9
0 %
48
34
-
CR10.5
31/12/2023
Expositions sous forme d’actions faisant l’objet de la méthode de pondération simple
Catégories
en millions d’euros
Exposition
au bilan
Exposition
hors bilan
Pondération
de risque
Valeur
exposée au
risque
Montant
d’exposition
pondéré
Montants
des pertes
attendues
a
b
c
d
e
f
Expositions sur capital-investissement
3 329
168
190 %
3 497
6 644
28
Expositions sur actions cotées
1 469
-
290 %
1 469
4 261
12
Autres expositions sur actions
6 857
-
370 %
6 857
25 370
165
TOTAL
11 655
168
11 823
36 276
204
CR10.5
31/12/2022
Expositions sous forme d’actions faisant l’objet de la méthode de pondération simple
Catégories
en millions d’euros
Exposition
au bilan
Exposition
hors bilan
Pondération
de risque
Valeur
exposée au
risque
Montant
d’exposition
pondéré
Risques
pondérés
a
b
c
d
e
f
Expositions sur capital-investissement
3 099
176
190 %
3 275
6 222
26
Expositions sur actions cotées
1 415
-
290 %
1 415
4 103
11
Autres expositions sur actions
6 291
-
370 %
6 291
23 277
151
TOTAL
10 805
176
10 981
33 602
189
 - 
					
6 RISQUE DE CONTREPARTIE
6.1 Gestion du risque de contrepartie
Le risque de contrepartie correspond à la manifestation du risque de crédit portant sur les opérations de marché, d’investissement et/ou de règlement. Il correspond au risque que la contrepartie ne puisse pas honorer ses obligations face aux établissements du Groupe.
Il est également lié au coût de remplacement d’un instrument dérivé en cas de défaut de la contrepartie et peut être assimilé à un risque de marché en cas de défaut.
Le risque de contrepartie résulte également des activités de trésorerie et de marché réalisées avec les clients, ainsi que des activités de clearing au travers d’une chambre de compensation ou d’un compensateur externe.
La mesure de l’exposition au risque de contrepartie est réalisée selon les approches en notations internes et en standard.
En termes économiques, le Groupe BPCE et ses filiales mesurent le risque de contrepartie sur instruments dérivés (swaps ou produits structurés par exemple) au travers la méthode du modèle interne sur le périmètre GFS ou la méthode d’évaluation au prix du marché sur les autres établissements. Afin de perfectionner la mesure économique du risque courant et potentiel inhérent aux instruments dérivés, la mise en place d’un dispositif de suivi fondé sur une mesure économique harmonisée est en cours au sein du Groupe BPCE.
Pour la mesure et la gestion de son risque de contrepartie, GFS utilise un modèle interne. Grâce à des simulations de type « Monte Carlo » sur les principaux facteurs de risque, ce modèle procède à la valorisation des positions sur chaque contrepartie et sur toute la durée de vie de l’exposition, en prenant en compte les critères de compensation et de collatéralisation.
Ainsi, le modèle détermine le profil EPE (Expected Positive Exposure) et le profil PFE (Potential Future Exposure), ce dernier étant l’indicateur principal utilisé par Global Financial Services – GFS pour l’évaluation de l’exposition au risque de contrepartie. Cet indicateur est calculé comme le percentile à 97,7 % de la distribution des expositions vis-à-vis de chaque contrepartie.
Depuis 2021, le modèle d’évaluation du risque de contrepartie développé par GFS (PFE) est déployé sur les expositions du Groupe au-delà de GFS. L’année 2022 a notamment permis de fiabiliser l’évaluation. Les entités du groupe, hors GFS, demeurent en modèle standard pour l’évaluation du besoin en capital au titre du risque de contrepartie.
Les plafonds et limites groupe encadrent le risque de contrepartie. Ceux-ci font l’objet d’une validation en comité de crédit et de contrepartie Groupe.
L’utilisation des chambres de compensation ainsi que les conventions relatives aux opérations sur instruments financiers à terme (appels de marge quotidiens dans le cadre de conventions ISDA par exemple) régissent les relations avec les principaux clients (GFS/Natixis principalement). Dans ce cadre, le groupe a déployé les exigences liées à la réglementation EMIR.
Les principes de gestion du risque de contrepartie reposent sur :
•une mesure de risque déterminée en fonction de la nature des instruments, de la durée des opérations et prenant en compte l’existence ou non de contrats de compensation et de collatéralisation ;
•des limites en risque de contrepartie définies et des procédures d’octroi ;
•un ajustement de valeur calculé au titre du risque de contrepartie : la CVA (Credit Value Adjustment) représente la valeur de marché du risque de défaut d’une contrepartie (cf. paragraphe ci-après) ;
•la prise en compte d’un risque de corrélation défavorable (Wrong Way Risk) : le risque de corrélation correspond au risque que l’exposition sur une contrepartie soit fortement corrélée à la probabilité de défaut de la contrepartie.
Ce risque est représenté réglementairement par deux notions :
•le risque de corrélation défavorable spécifique (Specific Wrong Way Risk) : il correspond au risque généré lorsqu’en raison de la nature des transactions conclues avec une contrepartie, il existe un lien direct entre sa qualité de crédit et le montant de l’exposition ;
•le risque de corrélation défavorable général (General Wrong Way Risk) : il correspond au risque généré lorsqu’il existe une corrélation entre la qualité de crédit de la contrepartie et les facteurs généraux de marché.
GFS est conforme aux exigences de l’article 291.6 du règlement européen du 26 juin 2013 portant sur la déclaration du wrong way risk (WWR) qui stipule que la banque doit avoir en place des politiques, des processus et des procédures pour identifier et surveiller le risque de corrélation défavorable (WWR). L’objectif est de permettre à la banque de mieux comprendre l’exposition au risque de crédit de la contrepartie et ainsi d’améliorer la gestion des risques d’exposition sur cette contrepartie.
Le risque de corrélation défavorable spécifique fait l’objet d’une exigence de fonds propres dédiée (article 291.5 du règlement européen du 26 juin 2013 relatif aux exigences prudentielles applicables aux établissements de crédit), tandis que le risque de corrélation défavorable général est appréhendé à travers des scénarios de stress WWR définis par classe d’actifs.
En cas de révision à la baisse de la notation externe de son crédit, lorsque les contrats conclus comportent des clauses dites de rating triggers, la banque peut être amenée à fournir du cash ou des sûretés supplémentaires aux investisseurs. En particulier, dans le cadre du calcul de Liquidity Coverage Ratio (LCR), les montants de ces sorties supplémentaires de trésorerie et ces besoins supplémentaires en sûretés sont évalués. Ils correspondent au versement auquel la banque serait soumise dans les 30 jours calendaires en cas d’un abaissement de sa notation de crédit allant jusqu’à trois crans.
La valorisation des instruments financiers négociés de gré à gré par le Groupe BPCE avec des contreparties externes dans le cadre de ses activités de marché (principalement GFS) et de couverture de bilan intègre des ajustements de valeur de crédit. La CVA est un ajustement de valorisation du portefeuille de transaction permettant de prendre en compte les risques de crédit de contrepartie. Elle reflète ainsi l’espérance de perte en juste valeur sur l’exposition existante sur une contrepartie du fait de la valeur potentielle positive du contrat, de la probabilité de défaut de la contrepartie, et de l’estimation du taux de recouvrement.
Le niveau de l’ajustement de valeur de crédit effectué change en fonction des variations de l’exposition au risque de contrepartie existante et de celles du niveau de cotation du risque de crédit de la contrepartie concernée, qui peuvent résulter en particulier de variations du spread de Credit Default Swaps (CDS) utilisé dans le calcul des probabilités de défaut.
 - 
					
6.2 Informations quantitatives
BPCE18 – RÉPARTITION DES EXPOSITIONS BRUTES AU RISQUE DE CONTREPARTIE PAR CLASSE D’ACTIFS (HORS AUTRES ACTIFS) ET PAR MÉTHODE
en millions d’euros
31/12/2023
31/12/2022
Standard
IRB
Total
Total
Exposition
EAD
RWA
Exposition
EAD
RWA
Exposition
Exposition
EAD
RWA
Banques centrales et autres expositions souveraines
229
229
-
3 635
3 635
97
3 864
2 336
2 336
128
Administrations centrales
110
110
-
9 056
9 056
64
9 166
10 328
10 328
125
Secteur public et assimilé
595
595
44
39
39
-
634
904
904
30
Établissements financiers
15 478
15 478
1 016
18 065
18 094
5 349
33 543
32 628
32 613
7 035
Entreprises
670
670
539
17 725
17 725
5 099
18 395
18 946
18 944
6 381
Clientèle de détail
16
16
12
3
3
2
19
4
4
2
Actions
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
Titrisation
84
84
12
1 100
1 100
252
1 185
1 175
1 175
229
TOTAL
17 183
17 183
1 624
49 622
49 651
10 863
66 805
66 321
66 304
13 929
BPCE19 – RÉPARTITION DES RISQUES PONDÉRÉS AU TITRE DE L’AJUSTEMENT DE L’ÉVALUATION DE CRÉDIT (CVA) PAR CATÉGORIE D’EXPOSITIONS
en millions d’euros
31/12/2023
31/12/2022
Banques centrales et autres expositions souveraines
-
-
Administrations centrales
1
2
Secteur public et assimilé
-
-
Établissements financiers
2 018
2 326
Entreprises
537
583
Clientèle de détail
-
-
Actions
-
-
Titrisation
-
-
Autres actifs
-
-
TOTAL
2 556
2 911
en millions d’euros
31/12/2023
31/12/2022
Standard
IRB
Total
Standard
IRB
Total
Dérivés
Banques centrales et autres expositions souveraines
-
258
258
-
492
492
Administrations centrales
109
4 621
4 730
11
6 668
6 678
Secteur public et assimilé
571
39
610
535
366
901
Établissements financiers
11 484
8 597
20 081
10 779
10 584
21 363
Entreprises
366
9 185
9 551
416
9 450
9 866
Clientèle de détail
16
3
19
1
3
4
Titrisation
84
1 100
1 185
45
1 130
1 175
TOTAL
12 631
23 802
36 432
11 787
28 692
40 480
Pensions
Banques centrales et autres expositions souveraines
229
3 377
3 606
-
1 844
1 844
Administrations centrales
1
4 435
4 436
-
3 649
3 649
Secteur public et assimilé
24
-
24
3
-
3
Établissements financiers
3 994
9 469
13 462
2 755
8 510
11 265
Entreprises
304
8 540
8 844
147
8 933
9 080
Clientèle de détail
-
0
0
-
0
0
Titrisation
-
-
-
-
-
-
TOTAL
4 552
25 820
30 373
2 905
22 936
25 841
 - 
					
6.3 Informations quantitatives détaillées
Les informations quantitatives détaillées relatives au risque de contrepartie dans les tableaux qui suivent viennent enrichir, au titre du Pilier III, les informations de la section précédente.
en millions d’euros
31/12/2023
a
b
c
d
e
f
g
h
Coût de
remplacement
(RC)
Exposition
future
potentielle
(PFE)
EEPE
Facteur
Alpha utilisé
pour
calculer
l’exposition
réglementaire
Valeur
exposée au
risque avant
ARC
Valeur
exposée au
risque après
ARC
Valeur
exposée au
risque
Risques
pondérés
EU-1
UE – Méthode de l’exposition initiale (pour les dérivés)
-
-
1,4
-
-
-
-
EU-2
UE – SA-CCR simplifiée (pour les dérivés)
-
-
1,4
-
-
-
-
1
SA-CCR (pour les dérivés)
2 264
3 320
1,4
23 900
6 725
6 725
2 901
2
IMM (pour les dérivés et les OFT)
12 375
1,4
543
17 325
17 325
4 038
2a
Dont ensembles de compensation d’opérations de financement sur titres
-
-
-
-
-
2b
Dont ensembles de compensation de dérivés et opérations à règlement différé
12 375
543
17 325
17 325
4 038
2c
Dont issues d’ensembles de compensation de conventions multiproduits
-
-
-
-
-
3
Méthode simple fondée sur les sûretés financières (pour les OFT)
-
-
-
-
4
Méthode générale fondée sur les sûretés financières (pour les OFT)
26 615
26 615
26 615
2 353
5
VaR pour les OFT
-
-
-
-
6
TOTAL
51 058
50 664
50 664
9 292
en millions d’euros
31/12/2022
a
b
c
d
e
f
g
h
Coût de
remplacement
(RC)
Exposition
future
potentielle
(PFE)
EEPE
Facteur
Alpha utilisé
pour
calculer
l’exposition
réglementaire
Valeur
exposée au
risque avant
ARC
Valeur
exposée au
risque après
ARC
Valeur
exposée au
risque
Risques
pondérés
EU-1
UE – Méthode de l’exposition initiale (pour les dérivés)
-
-
1,4
-
-
-
-
EU-2
UE – SA-CCR simplifiée (pour les dérivés)
-
-
1,4
-
-
-
-
1
SA-CCR (pour les dérivés)
1 326
3 922
1,4
24 785
7 347
7 347
2 616
2
IMM (pour les dérivés et les OFT)
15 246
1,4
113
21 508
21 508
3 436
2a
Dont ensembles de compensation d’opérations de financement sur titres
-
-
-
-
-
2b
Dont ensembles de compensation de dérivés et opérations à règlement différé
15 246
113
21 508
21 508
3 436
2c
Dont issues d’ensembles de compensation de conventions multiproduits
-
-
-
-
-
3
Méthode simple fondée sur les sûretés financières (pour les OFT)
-
-
-
-
4
Méthode générale fondée sur les sûretés financières (pour les OFT)
21 626
21 626
21 626
1 887
5
VaR pour les OFT
-
-
-
-
6
TOTAL
46 524
50 481
50 481
7 938
en millions d’euros
31/12/2023
a
b
Valeur exposée
au risque
Risques pondérés
1
Total des opérations soumises à la méthode avancée
6 396
998
2
•composante VaR (y compris le multiplicateur 3 ×)
132
3
•composante VaR en situation de tensions (y compris le multiplicateur 3 ×)
866
4
Opérations soumises à la méthode standard
4 839
1 558
EU-4
Opérations soumises à l’approche alternative (sur la base de la méthode de l’exposition initiale)
5
TOTAL DES OPÉRATIONS SOUMISES AUX EXIGENCES DE FONDS PROPRES POUR RISQUE DE CVA
11 235
2 556
en millions d’euros
31/12/2022
a
b
Valeur exposée
au risque
Risques pondérés
1
Total des opérations soumises à la méthode avancée
8 241
1 381
2
•composante VaR (y compris le multiplicateur 3 ×)
120
3
•composante VaR en situation de tensions (y compris le multiplicateur 3 ×)
1 261
4
Opérations soumises à la méthode standard
5 238
1 530
EU-4
Opérations soumises à l’approche alternative (sur la base de la méthode de l’exposition initiale)
5
TOTAL DES OPÉRATIONS SOUMISES AUX EXIGENCES DE FONDS PROPRES POUR RISQUE DE CVA
13 479
2 911
EU CCR3 – APPROCHE STANDARD – EXPOSITIONS AU RISQUE DE CONTREPARTIE PAR PORTEFEUILLE RÉGLEMENTAIRE ET PONDÉRATION DES RISQUES
Catégories d’expositions
en millions d’euros
31/12/2023
Pondération de risque
a
b
c
d
e
f
g
h
i
j
k
l
0 %
2 %
4 %
10 %
20 %
50 %
70 %
75 %
100 %
150 %
Autres
Valeur
d’expo-
sition
totale
1
Administrations centrales ou banques centrales
340
1
341
2
Administrations régionales ou locales
123
123
3
Entités du secteur public
440
96
7
10
553
4
Banques multilatérales de développement
5
Organisations internationales
6
Établissements
46
14 416
333
270
104
15 168
7
Entreprises
292
10
131
370
38
841
8
Clientèle de détail
16
16
9
Établissements et entreprises faisant l’objet d’une évaluation du crédit à court terme
54
2
1
57
10
Autres éléments
3
11
14
11
VALEUR D’EXPOSITION TOTALE
1 117
14 416
615
410
16
490
49
17 112
Catégories d’expositions
en millions d’euros
31/12/2022
Pondération de risque
a
b
c
d
e
f
g
h
i
j
k
l
0 %
2 %
4 %
10 %
20 %
50 %
70 %
75 %
100 %
150 %
Autres
Valeur
d’expo-
sition
totale
1
Administrations centrales ou banques centrales
2
Administrations régionales ou locales
11
98
109
3
Entités du secteur public
429
44
1
9
482
4
Banques multilatérales de développement
5
Organisations internationales
11
11
6
Établissements
87
12 476
368
291
3
13 224
7
Entreprises
194
23
150
313
19
699
8
Clientèle de détail
1
1
9
Établissements et entreprises faisant l’objet d’une évaluation du crédit à court terme
23
40
34
97
10
Autres éléments
25
25
11
VALEUR D’EXPOSITION TOTALE
732
12 476
555
481
1
358
44
14 648
EU CCR4 – APPROCHE NI – EXPOSITIONS AU RISQUE DE CONTREPARTIE PAR CATÉGORIE D’EXPOSITIONS ET ÉCHELLE DE PD
A-IRB
en millions d’euros
31/12/2023
Échelle de PD
a
b
c
d
e
f
g
Valeur
exposée au
risque
PD
moyenne,
pondérée
(%)
Nombre de
débiteurs
LGD
moyenne,
pondérée
(%)
Échéance
moyenne
pondérée
(années)
Risques
pondérés
Densité des
montants
d’exposition
pondérés
1
ADMINISTRATIONS CENTRALES ET BANQUES CENTRALES
0,00 à < 0,15
12 649
0,00 %
110
14,92 %
0
39
0,31 %
2
0,15 à < 0,25
291
0,21 %
7
37,10 %
-
63
21,51 %
3
0,25 à < 0,50
45
0,37 %
5
46,31 %
0
20
44,05 %
4
0,50 à < 0,75
-
0,00 %
-
0,00 %
-
-
0,00 %
5
0,75 à < 2,50
-
0,00 %
-
0,00 %
-
-
0,00 %
6
2,50 à < 10,00
11
5,92 %
14
103,50 %
0
1
9,75 %
7
10,00 à < 100,00
13
20,93 %
1
57,10 %
0
39
300,45 %
8
100,00 (défaut)
-
0,00 %
-
0,00 %
-
-
0,00 %
Sous-total
13 009
0,03 %
137
15,64 %
0
162
1,24 %
1
ÉTABLISSEMENTS
0,00 à < 0,15
12 891
0,00 %
0
33,51 %
0
1 794
13,91 %
2
0,15 à < 0,25
-
0,00 %
-
0,00 %
-
-
0,00 %
3
0,25 à < 0,50
1 880
0,00 %
0
45,25 %
0
1 175
62,49 %
4
0,50 à < 0,75
141
0,00 %
0
62,24 %
0
119
84,39 %
5
0,75 à < 2,50
-
0,00 %
-
0,00 %
-
-
0,00 %
6
2,50 à < 10,00
5
0,00 %
0
57,92 %
0
9
167,77 %
7
10,00 à < 100,00
-
0,00 %
-
0,00 %
-
-
0,00 %
8
100,00 (défaut)
-
0,00 %
-
0,00 %
-
-
0,00 %
Sous-total
14 917
0,00 %
1
35,27 %
0
3 096
20,76 %
1
ENTREPRISES
0,00 à < 0,15
11 661
0,04 %
792
33,00 %
0
1 175
10,08 %
2
0,15 à < 0,25
150
0,25 %
67
16,12 %
0
33
22,08 %
3
0,25 à < 0,50
2 801
0,27 %
717
33,06 %
0
1 089
38,86 %
4
0,50 à < 0,75
747
0,65 %
295
33,58 %
0
370
49,58 %
5
0,75 à < 2,50
745
1,21 %
484
33,05 %
0
530
71,20 %
6
2,50 à < 10,00
636
4,66 %
697
36,47 %
0
765
120,34 %
7
10,00 à < 100,00
188
13,96 %
438
27,77 %
0
381
203,02 %
8
100,00 (défaut)
7
98,09 %
47
47,25 %
0
9
123,43 %
Sous-total
16 934
0,53 %
3 537
32,97 %
0
4 352
25,70 %
1
CLIENTÈLE DE DÉTAIL
0,00 à < 0,15
0
0,03 %
9
45,00 %
-
0
5,14 %
2
0,15 à < 0,25
0
0,21 %
15
45,00 %
0
0
19,97 %
3
0,25 à < 0,50
1
0,38 %
29
45,00 %
0
0
29,06 %
4
0,50 à < 0,75
0
0,67 %
4
45,00 %
0
0
40,20 %
5
0,75 à < 2,50
0
1,47 %
32
45,00 %
0
0
55,40 %
6
2,50 à < 10,00
1
5,64 %
30
45,00 %
0
0
71,11 %
7
10,00 à < 100,00
1
16,49 %
13
45,00 %
0
1
97,66 %
8
100,00 (défaut)
0
100,00 %
3
45,00 %
0
-
0,00 %
Sous-total
3
7,02 %
135
45,00 %
0
2
62,53 %
TOTAL
44 863
3 810
7 612
A-IRB
en millions d’euros
31/12/2022
Échelle de PD
a
b
c
d
e
f
g
Valeur
exposée au
risque
PD
moyenne,
pondérée
(%)
Nombre de
débiteurs
LGD
moyenne,
pondérée
(%)
Échéance
moyenne
pondérée
(années)
Risques
pondérés
Densité des
montants
d’exposition
pondérés
1
ADMINISTRATIONS CENTRALES ET BANQUES CENTRALES
0,00 à < 0,15
12 254
0,00 %
108
11,38 %
-
35
0,29 %
2
0,15 à < 0,25
827
0,21 %
5
37,10 %
-
160
19,36 %
3
0,25 à < 0,50
46
0,38 %
3
47,10 %
-
20
42,88 %
4
0,50 à < 0,75
-
0,00 %
-
0,00 %
-
-
0,00 %
5
0,75 à < 2,50
-
0,00 %
-
0,00 %
-
-
0,00 %
6
2,50 à < 10,00
27
3,19 %
1
47,10 %
-
37
135,45 %
7
10,00 à < 100,00
-
0,00 %
-
0,00 %
-
-
0,00 %
8
100,00 (défaut)
-
0,00 %
-
0,00 %
-
-
0,00 %
Sous-total
13 154
0,02 %
117
13,20 %
-
252
1,91 %
1
ÉTABLISSEMENTS
0,00 à < 0,15
14 738
0,00 %
-
33,46 %
-
2 202
14,94 %
2
0,15 à < 0,25
1 793
0,00 %
-
33,37 %
-
876
48,87 %
3
0,25 à < 0,50
637
0,00 %
-
34,25 %
-
459
72,15 %
4
0,50 à < 0,75
261
0,00 %
-
40,59 %
-
203
77,68 %
5
0,75 à < 2,50
80
0,00 %
-
60,03 %
-
106
132,20 %
6
2,50 à < 10,00
13
0,00 %
-
54,26 %
-
32
254,70 %
7
10,00 à < 100,00
-
0,00 %
-
0,00 %
-
-
0,00 %
8
100,00 (défaut)
-
0,00 %
-
0,00 %
-
-
0,00 %
Sous-total
17 521
0,00 %
1
33,72 %
-
3 878
22,13 %
1
ENTREPRISES
0,00 à < 0,15
11 356
0,04 %
674
29,95 %
-
1 236
10,89 %
2
0,15 à < 0,25
1 614
0,14 %
205
28,50 %
-
591
36,61 %
3
0,25 à < 0,50
813
0,29 %
229
31,44 %
-
325
39,99 %
4
0,50 à < 0,75
779
0,49 %
406
32,84 %
-
420
53,89 %
5
0,75 à < 2,50
2 141
1,01 %
806
27,86 %
-
1 455
67,98 %
6
2,50 à < 10,00
841
3,42 %
689
26,88 %
-
908
108,00 %
7
10,00 à < 100,00
18
8,92 %
237
28,94 %
-
32
178,70 %
8
100,00 (défaut)
1
99,25 %
42
73,15 %
-
2
145,52 %
Sous-total
17 564
0,38 %
3 288
29,61 %
-
4 969
28,29 %
1
CLIENTÈLE DE DÉTAIL
0,00 à < 0,15
1
0,09 %
49
45,00 %
-
-
10,90 %
2
0,15 à < 0,25
-
0,00 %
-
0,00 %
-
-
0,00 %
3
0,25 à < 0,50
1
0,34 %
54
45,00 %
-
-
26,95 %
4
0,50 à < 0,75
-
0,67 %
22
45,00 %
-
-
40,13 %
5
0,75 à < 2,50
1
1,74 %
59
45,00 %
-
1
58,19 %
6
2,50 à < 10,00
-
4,99 %
19
45,00 %
-
-
70,17 %
7
10,00 à < 100,00
-
15,23 %
16
45,00 %
-
-
93,48 %
8
100,00 (défaut)
-
100,00 %
2
45,00 %
-
-
0,00 %
Sous-total
3
2,81 %
221
45,00 %
-
1
45,22 %
TOTAL
48 241
3 627
9 100
F-IRB
en millions d’euros
31/12/2023
Échelle de PD
a
b
c
d
e
f
g
Valeur
exposée au
risque
PD
moyenne,
pondérée
(%)
Nombre de
débiteurs
LGD
moyenne,
pondérée
(%)
Échéance
moyenne
pondérée
(années)
Risques
pondérés
Densité des
montants
d’exposition
pondérés
1
ADMINISTRATIONS CENTRALES ET BANQUES CENTRALES
0,00 à < 0,15
21
0,01 %
0
45,00 %
0
-
0,00 %
2
0,15 à < 0,25
-
0,00 %
-
0,00 %
-
-
0,00 %
3
0,25 à < 0,50
0
0,39 %
0
45,00 %
0
0
66,00 %
4
0,50 à < 0,75
-
0,00 %
-
0,00 %
-
-
0,00 %
5
0,75 à < 2,50
-
0,00 %
-
0,00 %
-
-
0,00 %
6
2,50 à < 10,00
2
5,92 %
0
45,00 %
0
-
0,00 %
7
10,00 à < 100,00
-
0,00 %
-
0,00 %
-
-
0,00 %
8
100,00 (défaut)
-
0,00 %
-
0,00 %
-
-
0,00 %
Sous-total
23
0,56 %
0
45,00 %
0
0
0,62 %
1
ÉTABLISSEMENTS
0,00 à < 0,15
3 088
0,04 %
0
40,20 %
0
408
13,22 %
2
0,15 à < 0,25
-
0,00 %
-
0,00 %
-
-
0,00 %
3
0,25 à < 0,50
276
0,25 %
0
9,34 %
0
127
46,05 %
4
0,50 à < 0,75
3
0,70 %
0
45,00 %
0
2
86,11 %
5
0,75 à < 2,50
-
0,00 %
-
0,00 %
-
-
0,00 %
6
2,50 à < 10,00
88
5,91 %
0
0,00 %
0
151
172,83 %
7
10,00 à < 100,00
-
0,00 %
-
0,00 %
-
-
0,00 %
8
100,00 (défaut)
-
0,00 %
-
0,00 %
-
-
0,00 %
Sous-total
3 454
0,21 %
0
36,72 %
0
689
19,95 %
1
ENTREPRISES
0,00 à < 0,15
924
0,02 %
0
20,19 %
0
151
16,37 %
2
0,15 à < 0,25
4
0,23 %
0
45,00 %
0
2
48,16 %
3
0,25 à < 0,50
122
0,27 %
0
43,29 %
0
62
50,73 %
4
0,50 à < 0,75
80
0,69 %
0
45,00 %
0
50
62,06 %
5
0,75 à < 2,50
48
1,48 %
0
45,00 %
0
48
100,73 %
6
2,50 à < 10,00
35
4,42 %
0
45,00 %
0
49
139,82 %
7
10,00 à < 100,00
21
20,36 %
0
45,00 %
0
51
238,64 %
8
100,00 (défaut)
1
100,00 %
0
45,00 %
0
-
0,00 %
Sous-total
1 235
0,73 %
1
26,27 %
0
413
33,39 %
TOTAL
4 713
1
1 102
F-IRB
en millions d’euros
31/12/2022
a
b
c
d
e
f
g
Échelle de PD
Valeur
exposée au
risque
PD
moyenne,
pondérée
(%)
Nombre de
débiteurs
LGD
moyenne,
pondérée
(%)
Échéance
moyenne
pondérée
(années)
Risques
pondérés
Densité des
montants
d’exposition
pondérés
1
ADMINISTRATIONS CENTRALES ET BANQUES CENTRALES
0,00 à < 0,15
45
0,00 %
-
45,00 %
-
-
0,00 %
2
0,15 à < 0,25
-
0,00 %
-
0,00 %
-
-
19,36 %
3
0,25 à < 0,50
-
0,39 %
-
45,00 %
-
-
42,88 %
4
0,50 à < 0,75
-
0,00 %
-
0,00 %
-
-
0,00 %
5
0,75 à < 2,50
-
0,00 %
-
0,00 %
-
-
0,00 %
6
2,50 à < 10,00
-
0,00 %
-
0,00 %
-
-
0,00 %
7
10,00 à < 100,00
-
0,00 %
-
0,00 %
-
-
0,00 %
8
100,00 (défaut)
-
0,00 %
-
0,00 %
-
-
0,00 %
Sous-total
45
0,00 %
-
45,00 %
-
-
1,91 %
1
ÉTABLISSEMENTS
0,00 à < 0,15
1 758
0,06 %
-
40,94 %
-
369
20,99 %
2
0,15 à < 0,25
156
0,17 %
-
0,00 %
-
51
32,88 %
3
0,25 à < 0,50
13
0,36 %
-
45,00 %
-
6
42,76 %
4
0,50 à < 0,75
-
0,60 %
-
0,00 %
-
-
104,19 %
5
0,75 à < 2,50
1
1,77 %
-
15,58 %
-
1
136,26 %
6
2,50 à < 10,00
1
3,02 %
-
45,00 %
-
2
148,69 %
7
10,00 à < 100,00
-
0,00 %
-
0,00 %
-
-
0,00 %
8
100,00 (défaut)
-
0,00 %
-
0,00 %
-
-
0,00 %
Sous-total
1 929
0,07 %
-
37,66 %
-
429
22,24 %
1
ENTREPRISES
0,00 à < 0,15
1 012
0,02 %
-
22,27 %
-
184
18,19 %
2
0,15 à < 0,25
75
0,16 %
-
45,00 %
-
24
31,44 %
3
0,25 à < 0,50
18
0,35 %
-
45,00 %
-
12
65,67 %
4
0,50 à < 0,75
17
0,60 %
-
45,00 %
-
13
72,57 %
5
0,75 à < 2,50
90
1,35 %
-
45,00 %
-
79
88,48 %
6
2,50 à < 10,00
46
4,45 %
-
45,00 %
-
63
137,32 %
7
10,00 à < 100,00
41
11,95 %
-
45,00 %
-
90
219,75 %
8
100,00 (défaut)
1
100,00 %
-
45,00 %
-
-
0,00 %
Sous-total
1 301
0,74 %
1
27,31 %
-
465
35,74 %
TOTAL
3 275
1
894
Type de sûreté
en millions d’euros
31/12/2023
a
b
c
d
e
f
g
h
Sûretés utilisées dans des opérations sur dérivés
Sûretés utilisées dans des OFT
Juste valeur des sûretés
reçues
Juste valeur des sûretés
fournies
Juste valeur des sûretés
reçues
Juste valeur des sûretés
fournies
Faisant
l’objet d’une
ségrégation
Ne faisant
pas l’objet
d’une
ségrégation
Faisant
l’objet d’une
ségrégation
Ne faisant
pas l’objet
d’une
ségrégation
Faisant
l’objet d’une
ségrégation
Ne faisant
pas l’objet
d’une
ségrégation
Faisant
l’objet d’une
ségrégation
Ne faisant
pas l’objet
d’une
ségrégation
1
Espèces — monnaie nationale
-
7 630
-
13 188
-
743
-
1 043
2
Espèces — autres monnaies
-
1 303
-
2 003
-
6 819
-
2 468
3
Dette souveraine nationale
-
6
-
-
-
59
-
0
4
Autre dette souveraine
1 582
205
-
4
-
75 056
-
101 404
5
Dette des administrations publiques
810
647
-
55
-
33 010
-
36 322
6
Obligations d’entreprise
1 156
53
-
185
-
27 203
-
28 116
7
Actions
934
16
-
-
-
22 158
-
54 333
8
Autres sûretés
20
34
-
-
-
11 916
-
11 909
9
TOTAL
4 501
9 895
-
15 435
-
176 964
-
235 595
Type de sûreté
en millions d’euros
31/12/2022
a
b
c
d
e
f
g
h
Sûretés utilisées dans des opérations sur dérivés
Sûretés utilisées dans des OFT
Juste valeur des sûretés
reçues
Juste valeur des sûretés
fournies
Juste valeur des sûretés
reçues
Juste valeur des sûretés
fournies
Faisant
l’objet d’une
ségrégation
Ne faisant
pas l’objet
d’une
ségrégation
Faisant
l’objet d’une
ségrégation
Ne faisant
pas l’objet
d’une
ségrégation
Faisant
l’objet d’une
ségrégation
Ne faisant
pas l’objet
d’une
ségrégation
Faisant
l’objet d’une
ségrégation
Ne faisant
pas l’objet
d’une
ségrégation
1
Espèces — monnaie nationale
-
7 956
-
13 692
-
1 898
-
1 424
2
Espèces — autres monnaies
-
1 440
-
2 824
-
5 356
-
1 201
3
Dette souveraine nationale
-
11
-
-
-
55
-
-
4
Autre dette souveraine
1 845
374
-
106
-
79 654
-
85 326
5
Dette des administrations publiques
229
463
-
63
-
12 841
-
14 558
6
Obligations d’entreprise
1 533
178
-
181
-
17 987
-
18 934
7
Actions
109
-
-
-
-
14 758
-
54 379
8
Autres sûretés
12
79
-
-
-
12 642
-
12 626
9
TOTAL
3 728
10 501
-
16 866
-
145 192
-
188 448
en millions d’euros
31/12/2023
a
b
Protection achetée
Protection vendue
Montants notionnels
1
CDS mono-émetteurs
16 759
16 497
2
CDS indiciels
32 868
27 850
3
TRS
1 856
-
4
Options de crédit
-
-
5
Autres dérivés de crédit
-
-
6
TOTAL MONTANTS NOTIONNELS
51 482
44 347
Justes valeurs
7
Juste valeur positive (actif)
235
938
8
Juste valeur négative (passif)
(1 100)
(90)
en millions d’euros
31/12/2022
a
b
Protection achetée
Protection vendue
Montants notionnels
1
CDS mono-émetteurs
16 437
17 944
2
CDS indiciels
21 243
19 240
3
TRS
1 432
-
4
Options de crédit
-
-
5
Autres dérivés de crédit
-
-
6
TOTAL MONTANTS NOTIONNELS
39 111
37 184
Justes valeurs
7
Juste valeur positive (actif)
392
491
8
Juste valeur négative (passif)
(486)
(183)
EU CCR7 – ÉTATS DES FLUX DE RISQUES PONDÉRÉS RELATIFS AUX EXPOSITIONS AU RISQUE DE CONTREPARTIE DANS LE CADRE DE L’IMM
en millions d’euros
Risques pondérés
a
1
31/12/2022
3 459
2
Taille de l’actif
328
3
Qualité de crédit des contreparties
41
4
Mises à jour des modèles (IMM uniquement)
21
5
Méthodologie et politiques (IMM uniquement)
112
6
Acquisitions et cessions
-
7
Variations des taux de change
-
8
Autres
(276)
9
31/12/2023
3 685
en millions d’euros
31/12/2023
a
b
Valeur exposée
au risque
Risques pondérés
1
Expositions aux contreparties centrales éligibles (total)
580
2
Expositions pour les opérations auprès de contreparties centrales éligibles (à l’exclusion des marges initiales et des contributions au fonds de défaillance) ; dont
9 008
180
3
i) Dérivés de gré à gré
5 222
104
4
ii) Dérivés négociés en Bourse
-
-
5
iii) Opérations de financement sur titres
3 787
76
6
iv) Ensembles de compensation pour lesquels la compensation multiproduits a été approuvée
-
-
7
Marge initiale faisant l’objet d’une ségrégation
-
8
Marge initiale ne faisant pas l’objet d’une ségrégation
150
3
9
Contributions préfinancées au fonds de défaillance
781
397
10
Contributions non financées au fonds de défaillance
-
-
11
Expositions aux contreparties centrales non éligibles (total)
-
12
Expositions pour les opérations auprès de contreparties centrales non éligibles (à l’exclusion des marges initiales et des contributions au fonds de défaillance) ; dont
-
-
13
i) Dérivés de gré à gré
-
-
14
ii) Dérivés négociés en Bourse
-
-
15
iii) Opérations de financement sur titres
-
-
16
iv) Ensembles de compensation pour lesquels la compensation multiproduits a été approuvée
-
-
17
Marge initiale faisant l’objet d’une ségrégation
-
18
Marge initiale ne faisant pas l’objet d’une ségrégation
-
-
19
Contributions préfinancées au fonds de défaillance
-
-
20
Contributions non financées au fonds de défaillance
-
-
en millions d’euros
31/12/2022
a
b
Valeur exposée
au risque
Risques pondérés
1
Expositions aux contreparties centrales éligibles (total)
404
2
Expositions pour les opérations auprès de contreparties centrales éligibles (à l’exclusion des marges initiales et des contributions au fonds de défaillance) ; dont
7 254
145
3
i) Dérivés de gré à gré
4 799
96
4
ii) Dérivés négociés en Bourse
-
-
5
iii) Opérations de financement sur titres
2 456
49
6
iv) Ensembles de compensation pour lesquels la compensation multiproduits a été approuvée
-
-
7
Marge initiale faisant l’objet d’une ségrégation
-
8
Marge initiale ne faisant pas l’objet d’une ségrégation
256
5
9
Contributions préfinancées au fonds de défaillance
630
254
10
Contributions non financées au fonds de défaillance
-
-
11
Expositions aux contreparties centrales non éligibles (total)
-
12
Expositions pour les opérations auprès de contreparties centrales non éligibles (à l’exclusion des marges initiales et des contributions au fonds de défaillance) ; dont
-
-
13
i) Dérivés de gré à gré
-
-
14
ii) Dérivés négociés en Bourse
-
-
15
iii) Opérations de financement sur titres
-
-
16
iv) Ensembles de compensation pour lesquels la compensation multiproduits a été approuvée
-
-
17
Marge initiale faisant l’objet d’une ségrégation
-
18
Marge initiale ne faisant pas l’objet d’une ségrégation
-
-
19
Contributions préfinancées au fonds de défaillance
-
-
20
Contributions non financées au fonds de défaillance
-
-
en millions d’euros
31/12/2023
31/12/2022
TOTAL NOTIONNEL DES DÉRIVÉS EN VIE
13 627 206
10 790 462
•Dont notionnel des dérivés traités face à des contreparties centrales
11 434 354
8 649 103
Notionnel des dérivés OTC
2 192 852
2 141 359
•Dont dérivés de taux
928 563
920 510
•Dont dérivés sur actions
105 229
89 551
•Dont dérivés de change
1 131 023
1 095 126
•Dont dérivés de crédit
14 775
16 453
Notionnel des dérivés clearés
11 434 354
8 649 103
•Dont dérivés de taux
11 226 711
8 447 973
•Dont dérivés sur actions
146 345
147 124
•Dont dérivés de change
36 289
29 858
•Dont dérivés de crédit
21 376
20 442
 - 
					
7 OPÉRATIONS DE TITRISATION
7.1 Cadre réglementaire et méthodes comptables
Publiés au Journal officiel de l’Union européenne du 28 décembre 2017, deux règlements européens visent à faciliter le développement du marché de la titrisation, contrer les risques et garantir la stabilité du système financier. Ces deux règlements ont pour but d’encadrer les opérations de titrisation au sein de l’Union européenne.
Il crée un cadre général pour la titrisation (les précédentes règles étant auparavant dispersées dans trois directives et deux règlements). Il établit des exigences de diligence appropriée, de rétention du risque et de transparence pour les parties qui participent aux titrisations, des critères applicables à l’octroi de crédits, des exigences relatives à la vente de titrisations aux clients de détail, une interdiction de la retitrisation.
Ce règlement fixe également un cadre spécifique pour les titres dits STS (simples, transparents et standardisées), en définissant les exigences que l’opération de titrisation doit remplir pour pouvoir être qualifiée comme telles et les obligations découlant d’une telle qualification, comme les modalités de notification du programme à l’Autorité européenne des marchés financiers.
Il modifie le règlement (UE) no 575/2013 concernant les dispositions relatives à la titrisation, notamment concernant les exigences prudentielles applicables aux établissements de crédit et aux entreprises d’investissement qui interviennent en qualité d’initiateurs, de sponsors ou d’investisseur dans des opérations de titrisation. Il traite en particulier :
•de la hiérarchisation des méthodes de calcul des RWA, et de la détermination des paramètres y afférents ;
La hiérarchisation des approches, les exigences en capital au titre des expositions sur titrisation sont calculées conformément à une hiérarchie des approches qui s’applique selon l’ordre de préférence de la Commission européenne :
•SEC-IRBA (Securitization Internal Ratings Based Approach) : utilise les modèles de notation interne de l’établissement, qui doivent avoir été préalablement validés par le superviseur. SEC-IRBA considère le traitement en fonds propres des expositions sous-jacentes comme si elles n’avaient pas fait l’objet d’une titrisation, et applique ensuite certains facteurs pré-définis ;
•SEC-SA (Securitization Standardised Approach) : cette méthode est la dernière possibilité d’utiliser une formule définie par le superviseur utilisant comme donnée les exigences en capital qui auraient été calculées sous l’approche standard actuelle (considère le traitement en fonds propres des expositions sous-jacentes – sur la base de leur catégorie – et applique ensuite le ratio d’expositions sous-jacentes défaillantes rapportées au montant total des expositions sous-jacentes) ;
•SEC-ERBA (Securitization External Ratings Based Approach) : est basée sur les notations de crédit des tranches de titrisation déterminées par les agences de notation externes.
Si aucune des trois approches n’est applicable (SEC-IRBA, SEC-ERBA, SEC-SA), alors la pondération en risques appliquée à la titrisation est de 1 250 %.
Le règlement européen définissant le cadre général pour la titrisation et créant un cadre spécifique pour les titrisations Simples, Transparentes et Standardisées (STS), ainsi que les amendements associés du CRR, ont été publiés au Journal officiel de l’Union européenne le 28 décembre 2017, avec pour date d’entrée en application janvier 2019.
Les opérations de titrisation dans lesquelles le Groupe BPCE est investisseur (i.e. le Groupe investit directement dans certaines positions de titrisation, est fournisseur de liquidité, contrepartie d’expositions dérivées ou de garanties), sont enregistrées conformément aux principes comptables du Groupe tels que mentionnés dans les notes annexes aux états financiers consolidés.
Les positions de titrisation sont enregistrées majoritairement en « Titres au coût amorti » et en « Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres ».
Les positions de titrisation classées dans la catégorie « Titres au coût amorti » sont évaluées après leur comptabilisation initiale au coût amorti sur la base du taux d’intérêt effectif. Toute position comptabilisée dans cette catégorie fait l’objet d’une dépréciation inscrite en « Coût du risque de crédit » au titre des pertes de crédit attendues de statut 1 ou statut 2 s’il existe une augmentation significative du risque de crédit.
Lorsqu’une position classée dans la catégorie « Titres au coût amorti » passe en défaut (statut 3), la dépréciation est enregistrée en « Coût du risque de crédit » (note 7.1.2 « Variation des valeurs brutes comptables et des pertes de crédit attendues des actifs financiers et des engagements » de l’annexe aux états financiers).
En cas de cession, le Groupe constate en résultat les plus ou moins-values de cession dans la rubrique « Gains ou pertes nets résultant de la décomptabilisation d’actifs financiers au coût amorti ». Sauf dans le cas où la créance est en défaut : dans ce dernier cas, elle est comptabilisée en « Coût du risque de crédit ».
Les positions de titrisation classées en « Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres » sont réévaluées à leur juste valeur en date d’arrêté.
Les revenus courus ou acquis des instruments de dettes sont enregistrés en résultat sur la base du taux d’intérêt effectif en « Intérêts et produits assimilés » (en produit net bancaire – PNB) tandis que les variations de juste valeur hors revenus sont présentées sur une ligne spécifique des capitaux propres intitulée « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». Elles font l’objet d’une dépréciation au titre des pertes de crédit attendues de statut 1, statut 2 ou statut 3 selon la même méthodologie que les positions classées dans la catégorie « Titres au coût amorti ». Ces dépréciations sont portées au passif du bilan au niveau des capitaux propres recyclables, en contrepartie du poste « Coût du risque de crédit » au compte de résultat (note 7.1.2 « Variation des valeurs brutes comptables et des pertes de crédit attendues des actifs financiers et des engagements » de l’annexe aux états financiers).
En cas de cession, le Groupe constate en résultat les plus ou moins-values de cession dans la rubrique « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres » sauf si la position est en statut 3. Dans ce cas, la perte est constatée en Coût du risque de crédit.
Les positions de titrisation classées en « Actifs financiers à la juste valeur par résultat » sont évaluées à leur juste valeur en date de comptabilisation initiale comme en date d’arrêté. Les variations de juste valeur de la période, les intérêts, gains ou pertes de cession sur ces instruments sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».
Les opérations de titrisations synthétiques sous forme de Credit Default Swaps suivent les règles de comptabilisation propres aux instruments dérivés de transaction (note 5.2 « Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat » de l’annexe aux états financiers).
En application de la norme IFRS 9, les actifs titrisés sont décomptabilisés lorsque le Groupe BPCE a transféré les droits contractuels à recevoir les flux de trésorerie de l’actif financier et la quasi-totalité des risques et avantages liés à la propriété de cet actif.
Dans le cas où le Groupe a transféré les flux de trésorerie d’un actif financier mais n’a ni transféré ni conservé la quasi-totalité des risques et avantages liés à la propriété de l’actif financier et n’a pas conservé en pratique le contrôle de l’actif financier, le Groupe décomptabilise l’actif financier et enregistre alors distinctement, si nécessaire, un actif ou un passif représentant les droits et obligations créés ou conservés à l’occasion du transfert de l’actif. Si le Groupe a conservé le contrôle de l’actif financier, il maintient ce dernier à son bilan dans la mesure de l’implication continue du Groupe dans cet actif.
Lors de la décomptabilisation d’un actif financier au coût amorti ou à la juste valeur par capitaux propres dans son intégralité, un gain ou une perte de cession est enregistré dans le compte de résultat. Le montant est alors égal à la différence entre la valeur comptable de cet actif et la valeur de la contrepartie reçue, corrigé des dépréciations, et le cas échéant de tout profit ou perte latent qui aurait été antérieurement comptabilisé directement en capitaux propres.
Compte tenu de la faible matérialité des actifs concernés et de la faible fréquence de ces opérations, les actifs en attente de titrisation restent comptabilisés dans leur portefeuille d’origine. Ils restent notamment enregistrés en catégorie « Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti » lorsqu’il s’agit de leur catégorie d’origine. Dans le cas d’opérations de titrisations synthétiques, les actifs ne font pas l’objet d’une décomptabilisation dans la mesure où les actifs restent contrôlés par l’établissement. Les actifs restent comptabilisés selon leur classification et leur méthode de valorisation d’origine. L’analyse de la consolidation ou non consolidation des véhicules de titrisation est réalisée suivant les principes d’IFRS 10 en fonction des liens de l’établissement avec le véhicule. Ces principes sont rappelés dans la note 3.2.1 « Entités contrôlées par le Groupe » de l’annexe aux états financiers.
•originateur : soit une entité qui (par elle-même ou par l’intermédiaire d’entités liées) a pris part directement ou indirectement à l’accord d’origine ayant donné naissance aux obligations du débiteur ou du débiteur potentiel, y compris les obligations conditionnelles, et qui donnent lieu à l’opération ou au montage de titrisation ; soit une entité qui titrise des expositions achetées à un tiers inscrit à son bilan ;
•sponsor : une entité, autre qu’originateur, qui établit et gère un programme de papier commercial adossé à des actifs (assets backed commercial paper) ou toute autre opération ou montage de titrisation dans le cadre duquel il achète des expositions de tiers ;
•investisseur : position du Groupe lorsqu’il détient des positions de titrisations dans lesquelles il a investi, mais sur lesquelles le Groupe n’intervient pas comme originateur ou sponsor. Il s’agit notamment des tranches acquises dans des programmes initiés ou gérés par des banques tierces.
Titrisation classique : elle consiste à transférer à des investisseurs des actifs financiers tels que des créances ou des prêts, en transformant ces créances, par le passage à travers une société ad hoc, en titres financiers émis sur le marché des capitaux.
Opération synthétique : opération où la propriété de l’actif n’est pas transférée, mais où le risque est transféré au travers d’un instrument financier, le dérivé de crédit.
Retitrisation : une titrisation dans laquelle le risque de crédit associé à un portefeuille d’expositions sous-jacentes est subdivisé en tranches et dont au moins une des expositions sous-jacentes est une position de titrisation.
Tranche : une fraction du risque de crédit établie contractuellement et qui est associée à une ou des expositions.
Ligne de liquidité : la position de titrisation qui résulte d’un contrat de financement visant à assurer la ponctualité des flux de paiements aux investisseurs.
Originateur : soit une entité qui (par elle-même ou par l’intermédiaire d’entités liées) a pris part directement ou indirectement à l’accord d’origine ayant donné naissance aux obligations du débiteur ou du débiteur potentiel, y compris les obligations conditionnelles, et qui donnent lieu à l’opération ou au montage de titrisation ; soit une entité qui titrise des expositions achetées à un tiers inscrit à son bilan.
 - 
					
7.2 Gestion de la titrisation au sein du Groupe BPCE
Depuis 2014, le Groupe BPCE est doté d’un programme de titrisation de prêts immobiliers résidentiels afin d’assurer la pérennité de son stock de collatéral éligible à l’Eurosystème lui fournissant des réserves de liquidité.
Les EAD du portefeuille bancaire (en titrisation finale) s’élèvent à 20,74 milliards d’euros au 31 décembre 2023 (en baisse de 1,74 milliard d’euros sur l’exercice).
Les positions sont portées principalement par GFS (16,38 milliards d’euros), la BRED (2,61 milliards d’euros) et BPCE SA (1,73 milliard d’euros, positions issues du transfert d’un portefeuille de titrisations de créances hypothécaires ou d’actifs publics du Crédit Foncier en septembre 2014).
Les EAD du portefeuille de trading s’élèvent à 609 millions d’euros au 31 décembre 2023, et sont essentiellement portées par GFS (474 millions d’euros) et BRED (135 millions d’euros).
•les activités en gestion pérenne de GFS (- 1,47 milliard d’euros) et ce particulièrement en sponsoring (- 1,59 milliard d’euros), en originateur (- 0,40 milliard d’euros) et en investisseur (+ 0,51 milliard d’euros) ;
•la baisse des expositions sur le portefeuille BPCE SA géré en run off pour - 0,31 milliard d’euros ;
•les encours du périmètre de la Banque de Grande Clientèle run off (anciennement GAPC) et de BPCE sont gérés sur un mode extinctif reposant sur l’amortissement progressif des expositions, tout en assurant des actes de gestion (y compris des cessions) destinés à préserver les intérêts du Groupe en diminuant de manière active les positions dans des conditions de prix acceptables.
L’exposition du portefeuille bancaire portée par GFS en tant que Sponsor est de 10,2 milliards d’euros :
•le portefeuille est constitué de 34 lignes, principalement des opérations effectuées à travers les compartiments ABCP Magenta (4,5 milliards d’euros) et une ligne de liquidité Versailles (5,6 milliards d’euros) émise par GFS en guise de garantie ;
L’exposition du portefeuille bancaire portée par GFS en tant qu’Originateur est de 3,0 milliards d’euros dont 93 % en senior et 100 % non-STS :
•l’exposition provient de 231 lignes au total dont neuf lignes de 2,7 milliards d’euros de titrisations synthétiques émises par GFS à travers les SPVs Kibo et Lhotse. Ces SPVs sont soumis dans le cadre du Significant Risk Transfer ;
•les titrisations classiques représentent 0,3 milliard d’euros, réparties sur 222 lignes. Les principales approches utilisées pour le calcul du RWA sont SEC-IRBA et SEC-SA.
L’exposition du portefeuille bancaire portée par GFS en tant qu’Investisseur est de 3,7 milliards d’euros, dont 0,5 milliard d’euros dans le trading Book :
•l’exposition en tant qu’investisseur est répartie entre 221 lignes sur le Banking Book et 160 lignes sur le trading book ;
•sur le Banking Book, le portefeuille, qui est totalement non-STS, est à 83 % senior, 16 % mezzanine et 1 % first loss ;
•sur le Trading Book, les positions sont essentiellement en tant qu’investisseur, avec une WAL (Weighted Average Life) moyenne de 2,4 ans. Le portefeuille, qui est à 62 % non-STS, est à 91 % mezzanine et 9 % senior.
Les RWA de 3,7 milliards (3,3 milliards d’euros en banking book et 0,4 milliard d’euros en trading book) sont principalement calculés selon l’approche SEC-SA (2,1 milliards d’euros) puis l’approche par défaut (572 millions d’euros), SEC-IRBA (454 millions d’euros), SEC-ERBA (443 millions d’euros) et NPE (68 millions d’euros). Dans l’approche SEC-ERBA, 63 % de l’exposition provient de lignes notées au moins A, dont 62 % notées AAA.
Elle est constituée de 228 lignes, pour une EAD de 2,6 milliards d’euros, principalement logées dans la filiale de replacement NJR (77,4 % du volume),
Il s’agit de lignes d’excellente qualité ; en volume, 99,9 % des positions sont notées au moins A ; 90,4 % sont notées AAA. Le portefeuille est à 99,4 % senior et 78,9 % STS,
•la qualité est également élevée ; les titres sont au moins notés AA-, dont 95,6 % de AAA en volume ;
Les portefeuilles sont régulièrement soumis à des scénario Baseline et stress qui démontrent leur entière résistance.
Pour rappel, les positions de titrisations du Crédit Foncier, qui présentent une bonne qualité de crédit, ont été cédées à BPCE à la valeur du bilan, sans incidence sur les comptes consolidés du Groupe (plus de 90 % du portefeuille de titrisations a été transféré à BPCE le 25 septembre 2014). Ces expositions sont comptabilisées en prêts et créances (« L&R ») et ne présentaient pas de risque de pertes significatives à terminaison, comme l’attestait un audit externe réalisé à l’occasion du transfert.
BPCE SA a donc un rôle d’Investisseur (positions de titrisations dans lesquelles l’entité du Groupe a investi, mais sur lesquelles le Groupe n’intervient pas comme originateur ou sponsor. Il s’agit notamment des tranches acquises dans des programmes initiés ou gérés par des banques tierces) et ce portefeuille fait l’objet d’une gestion extinctive. Il est composé de :
•de maturité légale supérieure à cinq ans et d’une WAL (Weighted Average Life) moyenne s’élevant à 4,18 ans ;
Ce portefeuille est suivi dans le cadre de stress internes trimestriels (RWA et pertes à terminaison) et démontre la robustesse de la qualité de crédit du portefeuille.
Les différents portefeuilles concernés font l’objet d’un suivi spécifique, tant au sein des entités et des filiales que de l’organe central. Selon le périmètre concerné, des comités de gestion ou comités de pilotage dédiés passent en revue, périodiquement, les principales positions et stratégies de gestion.
Au sein de l’organe central, la DRG procède à une revue régulière des expositions de titrisation (cartographie trimestrielle), de l’évolution de la structure des portefeuilles, des risques pondérés et des pertes potentielles. Celles-ci font notamment l’objet d’un suivi régulier présenté en comité faîtier ; il en est de même pour les opportunités de cession.
En parallèle, des études ad hoc sont réalisées par les équipes dédiées sur les pertes potentielles et sur les évolutions des risques pondérés au travers de stress internes (risques pondérés et pertes à terminaison).
Enfin, la DRG encadre les risques liés aux positions de titrisation sensibles au travers de l’identification des dégradations de notation et du suivi de l’évolution des dossiers (valorisation, analyse détaillée). Les dossiers majeurs sont systématiquement soumis au comité trimestriel watchlist et provisions Groupe afin de déterminer les provisions adéquates.
 - 
					
7.3 Risques liés aux opérations ou montages de titrisation
Pour les banques originatrices, description du processus interne d’évaluation des transactions déconsolidantes d’un point de vue prudentiel, étayée par une piste d’audit et par les modalités de suivi du transfert de risque sur la durée à travers une revue périodique.
Depuis mai 2014, le Groupe BPCE s’est doté d’un programme de titrisation de prêts originés par les réseaux des Caisses d’Epargne et des Banques Populaires afin de gérer et d’optimiser deux éléments du Groupe BPCE :
•le refinancement du Groupe, au travers d’opérations de titrisations placées dans le marché ou auprès d’un nombre restreint d’investisseurs.
Ces opérations visent à assurer la pérennité du stock de collatéral éligible à l’Eurosystème sous forme de titres et contribuent ainsi à la création des réserves de liquidité du Groupe.
La titrisation de prêts octroyés par les réseaux BP et CEP est réalisée via leur cession à un Fonds Commun de Titrisation (FCT).
2.le FCT émet des obligations : Seniors (utilisées à des fins de liquidité) et Subordonnées (porteuses des risques) ainsi que des Parts Résiduelles (porteuses des résultats de l’activité) ;
3.les Cédants souscrivent les obligations Seniors et Subordonnées ainsi que les Parts Résiduelles et remontent ensuite les obligations Seniors à BPCE qui peut les utiliser et les valoriser en tant que réserves de liquidité pour le Groupe, conformément à la politique de centralisation des collatéraux du groupe.
Dans ce montage, aucun titre n’est placé à l’extérieur du groupe. Les Cédants sont les souscripteurs de l’ensemble des titres et conservent de ce fait l’ensemble des risques et avantages liés aux créances cédées. De la sorte, les créances qui sont sorties du bilan des Cédants en normes sociales françaises se voient réintégrées en normes IFRS du fait de la consolidation du FCT.
Il convient de noter qu’un FCT dit « FCT démutualisation » a été introduit dans le circuit des Obligations Subordonnées et des Parts Résiduelles pour des raisons comptables : le but du FCT Démutualisation est de ventiler par établissement la quantité d’Obligations Subordonnées et de Parts Résiduelles lui revenant ainsi que les revenus attachés à ces titres.
Ainsi, chaque Cédant se retrouve face à un « silo de FCT » qui comprend à l’actif ses créances cédées et au passif les titres Seniors, Subordonnées et les Parts Résiduelles qu’il a souscrits, dans un schéma équivalent à la titrisation qu’il aurait menée s’il avait agi seul.
Les créances cédées continuent de vivre selon leur cycle de vie habituel (évolution du CRD) et leur gestion/recouvrement continue d’être assurée par les Cédants.
En cas d’opération « rechargeable », le FCT peut racheter régulièrement de nouvelles créances afin de maintenir son encours.
Son bon fonctionnement est assuré par une Société de Gestion de FCT (France Titrisation ou EuroTitrisation), conjointement avec un dépositaire, GFS, dans le respect du règlement du Fonds Commun de Titrisation.
De plus, les obligations Seniors sont notées AAA par deux agences de notation qui continuent d’assurer une surveillance annuelle de la transaction.
Les prêts cédés dans ces opérations sont soit des prêts immobiliers, des prêts personnels ou des prêts d’équipement (sans mélange au sein d’un même FCT) originés par les réseaux.
Le tableau en fin d’exposé reprend les caractéristiques des opérations ainsi les montants de titres souscrits et de prêts cédés pour l’établissement.
Après avoir acquis une maîtrise des opérations de titrisation, le Groupe a lancé des opérations visant à apporter un refinancement.
Ce refinancement s’appuie sur le bon remboursement du portefeuille de prêts apportés au FCT et ne consomme pas la signature de BPCE.
Généralement, le niveau de prix de ce refiancement se situe sous celui du refinancement unsecured de BPCE.
2.pour acquérir les créances, le FCT émet des obligations Seniors (notées AAA) et Subordonnées (porteuses des risques) ainsi que des Parts Résiduelles (porteuses des résultats de l’activité) ;
3.les marchés souscrivent les titres Seniors dont le produit est versé aux Cédants, lesquels souscrivent les obligations Subordonnées ainsi que les Parts Résiduelles : les risques et avantages des prêts.
Lorsque les créances cédées sont rémunérées à taux fixe, ainsi que les titres Subordonnés, et que les titres Seniors sont émis à taux variable, alors le FCT conclut un swap avec GFS par lequel le FCT paie un taux fixe et reçoit un taux variable afin de couvrir le risque de taux lié aux titres Seniors. GFS par ailleurs traite un swap inverse avec chacun des cédants à proportion de sa participation (« back-swap »).
Les opérations qualifiées de « Refinancement » et « Cession » dans le tableau en fin d’exposé se réfèrent à la description ci-dessus.
Chaque CL est couvert par la remise en garantie d’un portefeuille de prêts, conformément à l’article L. 211-38 du Code monétaire et financier. Le cas échéant, le prêt peut être couvert par des espèces.
En cas de défaut de BPCE, l’exigibilité du prêt CL est immédiate et les prêts en garanties sont transférés au FCT.
Pendant la période de rechargement, les prêts collatéralisés en défaut provoquent un rechargement de prêts sains.
Les opérations qualifiées de « Refinancement » et « Collatéralisation » dans le tableau en fin d’exposé se réfèrent à la description ci-dessus.
Complément concernant l’opération HESTIA qui recourt aux outils de la titrisation mais qui n’est pas une opération de titrisation d’un point de vue réglementaire.
1.la cession au FCT d’un encours de 500 millions d’euros de prêts immobiliers résidentiels originés par quatre Caisses d’Epargne (CEPAC, CEAPC, CECAZ, CEBPL) qui continuent d’assurer la gestion de ces prêts pour le compte du FCT ;
2.pour financer son acquisition, le FCT émet des titres séniors (Class A), subordonnés (Class B) et parts résiduelles ;
3.l’ensemble des titres est souscrit par les investisseurs auxquels l’ensemble des risques associés aux prêts cédés sont définitivement transférés.
En l’absence de tranching au passif du FCT, cette opération n’est pas considérée comme une opération de titrisation d’un point de vue réglementaire (non soumise aux dispositions du règlement 2017/2402 du Parlement Européen du 12/12/2017).
L’opération HESTIA figure dans le tableau en fin d’exposé avec la qualification de « Refinancement » et « Cession PTF ».
DAR du 31/12/2023
Établissements
participants
Montants émis
par opération
Montants de
créances
cédées /
collatéra-
lisées
Nom de l’opération
(FCT)
Label
STS
O/N
Auto-
détenue/
refinanc-
ement
Nature
créances
Date
lance-
ment
Rechar-
geable
O/N
Cession/
collatéra-
lisation
CEP
BP
Seniors
en €
Subordonnés
en €
Parts résid-
uelles
en €
en €
BPCE Master Home Loans FCT
N
Autodétenue
Immobilier Résid.
Mai 2014
O
Cession
15
12
88 200 000 000
5 629 788 000
10 200
93 829 771 819
BPCE CONSUMER LOANS FCT 2016
O
Autodétenue
Prêts personnels
Mai 2016
O
Cession
15
11
3 325 000 000
831 294 559
16 000
4 152 990 066
BPCE HOME LOANS FCT 2017
N
Autodétenue
Immobilier Résid.
Mai 2017
N
Cession
15
11
2 762 322 540
880 240 800
14 000
3 642 576 607
BPCE DEMETER UNO FCT
N
Refinancement
Prêts personnels
Avr. 2023
O
Collatéralisation
10
0
1 000 000 000
176 400 000
1 500
1 176 530 196
BPCE HOME LOANS FCT 2019
O
Refinancement
Immobilier Résid.
Oct. 2019
N
Cession
15
11
344 015 005
100 000 000
13 000
444 028 076
FCT HESTIA 2019
N
Refinancement
Immobilier Résid.
Sept. 2019
N
Cession PTF
4
0
326 146 944
-
300
324 744 414
BPCE HOME LOANS FCT 2020
O
Refinancement
Immobilier Résid.
Oct. 2020
N
Cession
15
11
592 265 900
90 000 000
13 000
682 278 903
BPCE DEMETER DUO FCT
O
Refinancement
Prêts personnels
Févr. 2021
O
Collatéralisation
4
0
400 000 000
70 600 000
600
470 704 019
BPCE DEMETER TRIA FCT
O
Refinancement
Prêts personnels
Juil. 2021
O
Collatéralisation
3
7
750 000 000
243 430 000
1 500
993 564 993
BPCE HOME LOANS FCT 2021 Green UoP
O
Refinancement
Immobilier Résid.
Oct. 2021
N
Cession
15
11
1 117 001 700
120 000 000
13 000
1 237 014 617
BPCE CONSUMER LOANS FCT 2022
O
Refinancement
Prêts personnels
Juil. 2022
O
Cession
15
11
1 000 000 000
219 500 000
13 000
1 219 392 220
BPCE EOLIOS I FCT
N
Refinancement
Prêts equipement
Déc. 2022
O
Collatéralisation
1
0
400 000 000
133 334 000
300
534 091 346
BPCE HOME LOANS FCT 2023
O
Refinancement
Immobilier Résid.
Oct. 2023
N
Cession
15
12
884 268 090
67 500 000
13 500
951 781 552
BPCE MERCURE MASTER SME FCT
O
Autodétenue
Prêts equipement
Nov. 2023
O
Cession
15
12
13 500 000 000
5 383 257 000
4 050
18 868 311 204
Nota 1 : l’opération BPCE Master Home Loans FCT comporte déjà les effets à l’actif et au passif, de la réémission/remboursement de 18Md€ nets opérés au 31.01.2024 (issus de l’Investor Report en date du 31.12.2023).
Nota 2 : l’opération FCT HESTIA 2019 a recours aux outils de la titrisation mais n’est pas une opération de titrisation d’un point de vue réglementaire.
La BRED Banque Populaire travaille régulièrement à des opérations de titrisation de ses créances. Les titres émis sont conservés au bilan pour renforcer ses capacités de mobilisation à la BCE. Les créances sous-jacentes sont en général des prêts immobiliers et ponctuellement des prêts à l’équipement ou professionnels. Le stock de titres mobilisables dépend du rythme de titrisations. L’objectif n’est pas pour la banque le transfert du risque de crédit mais l’amélioration de sa liquidité.
•la constitution du gisement de créances est déterminée par la direction financière sous contrôle de l’expert chef du projet. Une analyse pointue de la composition du gisement est réalisée ;
•le gisement fait systématiquement l’objet d’une analyse très approfondie par deux agences de notation (S&P et Fitch Ratings en général).
Pour information, BRED Banque Populaire a effectué en 2022 une opération de titrisation « STS » d’un portefeuille de prêts immobiliers résidentiels, pour une valeur de près 2,9 milliards d’euros :
•le programme poursuit un double objectif : renforcer le pouvoir d’achat auprès de la BCE et générer du LCR via des échanges de titres.
Établissements
participants
Montant souscrits
par l’ETB
Nom de création
Autodétenue/
refinancement
Nature
Créances
Date de
lancement
Recharg-
eable
O/N
Cession/
collatéra-
lisation
CE
BP
Seniors
en M€
Subordonnés
en M€
Parts
résidu-
elles
en €
Montants de
créances
cédées/
collatéralisées
en DAR
ELIDE 2014
Autodétenue
Immobilier Résid.
18/11/2014
N
Cession
1
826 000 000
71 600 000
300
915 000 829
ELIDE 2017-01
Autodétenue
Immobilier Résid.
02/02/2017
N
Cession
1
1 722 500 000
87 500 000
300
1 842 301 251
ELIDE 2017-02
Autodétenue
Immobilier Résid.
27/04/2017
N
Cession
1
956 000 000
76 100 000
300
1 050 595 774
ELIDE 2018-01
Autodétenue
Immobilier Résid.
29/05/2018
N
Cession
1
1 167 300 000
198 000 000
300
1 389 011 569
ELIDE 2021-01
Autodétenue
Immobilier Résid.
25/03/2021
N
Cession
1
2 584 300 000
312 400 000
300
2 920 133 058
ELIDE 2022-01
Autodétenue
Immobilier Résid.
24/11/2022
N
Cession
1
2 260 000 000
230 000 000
300
2 500 026 552
 - 
					
7.4 Informations quantitatives
en millions d’euros
31/12/2023
31/12/2022
Variation
EAD
Risques
pondérés
EAD
Risques
pondérés
EAD
Risques
pondérés
Portefeuille bancaire
20 742
4 529
22 480
4 408
(1 737)
121
Investisseur
7 559
1 906
7 316
1 869
243
37
Originateur
3 019
1 089
3 412
826
(393)
264
Sponsor
10 164
1 534
11 751
1 713
(1 587)
(179)
Portefeuille de négociation
609
377
314
220
295
158
Investisseur
609
377
314
219
295
158
Sponsor
-
-
-
-
-
-
TOTAL
21 351
4 907
22 793
4 627
(1 442)
279
en pourcentage
31/12/2023
31/12/2022
Note équivalent
Standard &
Poor’s
Portefeuille
bancaire
Note équivalent
Standard &
Poor’s
Portefeuille
bancaire
Investment grade
AAA
36 %
AAA
45 %
AA+
17 %
AA+
6 %
AA
4 %
AA
4 %
AA-
2 %
AA-
3 %
A+
2 %
A+
5 %
A
0 %
A
0 %
A-
0 %
A-
0 %
BBB+
2 %
BBB+
2 %
BBB
0 %
BBB
0 %
BBB-
0 %
BBB-
0 %
Non-investment grade
BB+
3 %
BB+
3 %
BB
0 %
BB
0 %
BB-
0 %
BB-
0 %
B+
0 %
B+
0 %
B
0 %
B
0 %
B-
0 %
B-
0 %
CCC+
0 %
CCC+
0 %
CCC
0 %
CCC
0 %
CCC-
0 %
CCC-
0 %
CC
0 %
CC
0 %
C
0 %
C
0 %
Non notés
Non Notés
35 %
Non notés
30 %
Défaut
D
0 %
D
0 %
TOTAL
100 %
100 %
BPCE25 – RÉPARTITION DES ENCOURS DE TITRISATION POSITIONS INVESTISSEUR ET SPONSOR DU PORTEFEUILLE DE NÉGOCIATION
en pourcentage
31/12/2023
31/12/2022
Note équivalent
Standard &
Poor’s
Portefeuille
bancaire
Note équivalent
Standard &
Poor’s
Portefeuille
bancaire
Investment grade
AAA
70 %
AAA
50 %
AA+
2 %
AA+
7 %
AA
13 %
AA
7 %
AA-
3 %
AA-
1 %
A+
1 %
A+
2 %
A
4 %
A
1 %
A-
0 %
A-
5 %
BBB+
0 %
BBB+
0 %
BBB
1 %
BBB
3 %
BBB-
2 %
BBB-
0 %
Non-investment grade
BB+
0 %
BB+
0 %
BB
0 %
BB
1 %
BB-
1 %
BB-
2 %
B+
0 %
B+
0 %
B
0 %
B
0 %
B-
0 %
B-
0 %
CCC+
0 %
CCC+
0 %
CCC
0 %
CCC
0 %
CCC-
0 %
CCC-
0 %
CC
0 %
CC
0 %
C
0 %
C
0 %
Non notés
Non Notés
1 %
Non Notés
19 %
Défaut
D
0 %
D
0 %
TOTAL
100 %
100 %
 - 
					
7.5 Informations quantitatives détaillées
en millions d’euros
31/12/2023
a
c
e
g
h
i
j
k
l
m
n
o
L’établissement agit en tant
qu’initiateur
L’établissement agit
en tant que sponsor
L’établissement agit en tant
qu’investisseur
Classiques
Synthé-
tiques
Sous-
total
Classiques
Synthé-
tiques
Sous-
total
Classiques
Synthé-
tiques
Sous-
total
STS
Non
STS
STS
non
STS
STS
non
STS
1
Total des expositions
-
326
2 693
3 019
1 256
8 908
-
10 164
2 165
5 394
-
7 559
2
Clientèle de détail (total)
-
20
-
20
-
2 117
-
2 117
2 070
2 818
-
4 887
3
Prêts hypothécaires résidentiels
-
20
-
20
-
1 062
-
1 062
2 066
438
-
2 503
4
Cartes de crédit
-
-
-
-
-
765
-
765
-
2 298
-
2 298
5
Autres expositions sur la clientèle de détail
-
-
-
-
-
290
-
290
4
82
-
86
6
Retitrisation
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
7
Clientèle de gros (total)
-
307
2 693
2 999
1 256
6 791
-
8 048
96
2 576
-
2 672
8
Prêts aux entreprises
-
46
2 693
2 738
-
5 617
-
5 617
82
1 574
-
1 655
9
Prêts hypothécaires commerciaux
-
261
-
261
-
-
-
-
-
43
-
43
10
Contrats de location et créances à recevoir
-
-
-
-
1 256
686
-
1 942
-
291
-
291
11
Autres expositions sur la clientèle de gros
-
-
-
-
-
489
-
489
14
655
-
669
12
Retitrisation
-
-
-
-
-
-
-
-
-
13
-
13
en millions d’euros
31/12/2022
a
c
e
g
h
i
j
k
l
m
n
o
L’établissement agit en tant
qu’initiateur
L’établissement agit en tant
que sponsor
L’établissement agit en tant
qu’investisseur
Classiques
Synthé-
tiques
Sous-
total
Classiques
Synthé-
tiques
Sous-
total
Classiques
Synthé-
tiques
Sous-
total
STS
Non
STS
STS
non
STS
STS
non
STS
1
Total des expositions
-
333
3 079
3 412
1 241
10 510
-
11 751
1 714
5 602
-
7 316
2
Clientèle de détail (total)
-
25
-
25
-
2 576
-
2 576
1 714
3 469
-
5 183
3
Prêts hypothécaires résidentiels
-
25
-
25
-
2 164
-
2 164
1 714
926
-
2 640
4
Cartes de crédit
-
-
-
-
-
204
-
204
-
2 271
-
2 271
5
Autres expositions sur la clientèle de détail
-
-
-
-
-
208
-
208
0
271
-
271
6
Retitrisation
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
7
Clientèle de gros (total)
-
308
3 079
3 387
1 241
7 934
-
9 175
-
2 133
-
2 133
8
Prêts aux entreprises
-
17
3 079
3 096
-
6 827
-
6 827
-
1 659
-
1 659
9
Prêts hypothécaires commerciaux
-
291
-
291
-
-
-
-
-
14
-
14
10
Contrats de location et créances à recevoir
-
-
-
-
1 241
630
-
1 871
-
255
-
255
11
Autres expositions sur la clientèle de gros
-
-
-
-
-
478
-
478
-
196
-
196
12
Retitrisation
-
-
-
-
-
-
-
-
-
10
-
10
EU SEC3 – PORTEFEUILLE BANCAIRE – EXPOSITIONS DE TITRISATION ET EXIGENCES DE FONDS PROPRES RÉGLEMENTAIRES ASSOCIÉES (POSITIONS ORIGINATEUR ET SPONSOR)
en millions d’euros
31/12/2023
a
b
c
d
e
f
g
h
i
j
k
l
m
n
o
EU-p
EU-q
Valeurs exposées au risque (par fourchette
de pondération/déductions)
Valeurs exposées au risque
(par approche réglementaire)
Risques pondérés
(par approche réglementaire)
Exigence de fonds propres après
application du plafond
pondé-
ration
≤20 %
pondé-
ration
> 20 %
et
≤ 50 %
pondé-
ration
> 50 %
et
≤ 100 %
pondé-
ration
> 100 %
et
< 1 250 %
pondé-
ration
1 250 %/
déduc-
tions
SEC-
IRBA
SEC-
ERBA
(y
compris
IAA)
SEC-
SA
pondé-
ration
1 250 %/
déduc-
tions
SEC-
IRBA
SEC-
ERBA
(y
compris
IAA)
SEC-
SA
pondé-
ration
1 250 %/
déduc-
tions
SEC-
IRBA
SEC-
ERBA
(y
compris
IAA)
SEC-
SA
pondé-
ration
1 250 %/
déduc-
tions
1
Total des expositions
11 915
1 177
12
34
46
2 846
281
10 011
46
454
80
1 517
573
36
6
121
46
2
Opérations classiques
9 222
1 177
12
34
46
154
281
10 011
46
50
80
1 517
573
4
6
121
46
3
Titrisation
9 222
1 177
12
34
46
154
281
10 011
46
50
80
1 517
573
4
6
121
46
4
Clientèle de détail
1 296
840
-
-
-
-
0
2 136
0
-
-
400
-
-
-
32
-
5
Dont STS
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
6
Clientèle de gros
7 926
337
12
34
46
154
281
7 874
46
50
80
1 117
573
4
6
89
46
7
Dont STS
1 256
-
-
-
-
-
-
1 256
-
-
-
123
-
-
-
10
-
8
Retitrisation
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
9
Opérations synthétiques
2 693
0
-
-
0
2 693
-
0
0
404
-
0
0
32
-
0
0
10
Titrisation
2 693
0
-
-
0
2 693
-
0
0
404
-
0
0
32
-
0
0
11
Sous-jacent de détail
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
12
Clientèle de gros
2 693
0
-
-
0
2 693
-
0
0
404
-
0
0
32
-
0
0
13
Retitrisation
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
en millions d’euros
31/12/2022
a
b
c
d
e
f
g
h
i
j
k
l
m
n
o
EU-p
EU-q
Valeurs exposées au risque (par fourchette
de pondération/déductions)
Valeurs exposées au risque
(par approche réglementaire)
Risques pondérés
(par approche réglementaire)
Exigence de fonds propres après
application du plafond
pondé-
ration
≤ 20 %
pondé-
ration
> 20 %
et
≤ 50 %
pondé-
ration
> 50 %
et
≤ 100 %
pondé-
ration
> 100 %
et
< 1 250 %
pondé-
ration
1 250 %/
déduc-
tions
SEC-
IRBA
SEC-
ERBA
(y
compris
IAA)
SEC-
SA
pondé-
ration
1 250 %/
déduc-
tions
SEC-
IRBA
SEC-
ERBA
(y
compris
IAA)
SEC-
SA
pondé-
ration
1 250 %/
déduc-
tions
SEC-
IRBA
SEC-
ERBA
(y
compris
IAA)
SEC-
SA
pondé-
ration
1 250 %/
déduc-
tions
1
Total des expositions
14 986
109
14
37
18
3 266
291
11 589
17
508
113
1 703
214
41
9
136
17
2
Opérations classiques
11 906
109
14
37
18
187
291
11 589
17
44
113
1 703
214
4
9
136
17
3
Titrisation
11 906
109
14
37
18
187
291
11 589
17
44
113
1 703
214
4
9
136
17
4
Clientèle de détail
2 492
103
2
3
-
11
0
2 590
-
9
2
391
-
1
0
31
-
5
Dont STS
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
6
Clientèle de gros
9 414
6
12
34
18
176
291
8 999
17
36
111
1 312
214
3
9
105
17
7
Dont STS
1 241
-
-
-
-
-
-
1 241
-
-
-
122
-
-
-
10
-
8
Retitrisation
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
9
Opérations synthétiques
3 079
-
-
0
0
3 079
-
-
0
464
-
-
0
37
-
-
0
10
Titrisation
3 079
-
-
0
0
3 079
-
-
0
464
-
-
0
37
-
-
0
11
Sous-jacent de détail
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
12
Clientèle de gros
3 079
-
-
0
0
3 079
-
-
0
464
-
-
0
37
-
-
0
13
Retitrisation
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
EU SEC4 – PORTEFEUILLE BANCAIRE – EXPOSITIONS DE TITRISATION ET EXIGENCES DE FONDS PROPRES RÉGLEMENTAIRES ASSOCIÉES (POSITIONS INVESTISSEUR)
en millions d’euros
31/12/2023
a
b
c
d
e
f
g
h
i
j
k
l
m
n
o
EU-p
EU-q
Valeurs exposées au risque (par fourchette
de pondération/déductions)
Valeurs exposées au risque
(par approche réglementaire)
Risques pondérés
(par approche réglementaire)
Exigence de fonds propres après
plafonnement
≤ 20 %
RW
> 20 %
to
50 %
RW
> 50 %
to
100 %
RW
> 100 %
to
< 1 250 %
RW
1 250 %
RW
IRB
RBA
(incl-
uding
IAA)
IRB
SFA
SA/
SSFA
1 250 %
IRB
RBA
(incl-
uding
IAA)
IRB
SFA
SA/
SSFA
1 250 %
IRB
RBA
(incl-
uding
IAA)
IRB
SFA
SA/
SSFA
1 250 %
1
Total des expositions
5 266
1 856
209
227
0
-
4 516
2 976
0
-
1 385
520
0
-
111
42
0
2
Titrisation classique
5 266
1 856
209
227
0
-
4 516
2 976
0
-
1 385
520
0
-
111
42
0
3
Titrisation
5 266
1 856
196
227
0
-
4 516
2 963
0
-
1 385
508
0
-
111
41
0
4
Sous-jacent de détail
2 900
1 583
196
207
0
-
4 151
668
0
-
1 283
153
0
-
103
12
0
5
Dont STS
2 070
-
-
-
-
-
2 066
4
-
-
222
0
-
-
18
0
-
6
Clientèle de gros
2 366
273
-
20
-
-
365
2 294
0
-
102
355
0
-
8
28
0
7
Dont STS
96
-
-
-
-
-
-
96
-
-
-
1
-
-
-
0
-
8
Retitrisation
-
-
13
-
0
-
-
13
0
-
-
13
0
-
-
1
0
9
Titrisation synthétique
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
10
Titrisation
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
11
Sous-jacent de détail
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
12
Clientèle de gros
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
13
Retitrisation
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
en millions d’euros
31/12/2022
a
b
c
d
e
f
g
h
i
j
k
l
m
n
o
EU-p
EU-q
Valeurs exposées au risque (par fourchette
de pondération/déductions)
Valeurs exposées au risque
(par approche réglementaire)
Risques pondérés (par approche
réglementaire)
Exigence de fonds propres
après plafonnement
≤ 20 %
RW
> 20 %
to
50 %
RW
> 50 %
to
100 %
RW
> 100 %
to
< 1 250 %
RW
1 250 %
RW
IRB
RBA
(incl-
uding
IAA)
IRB
SFA
SA/
SSFA
1 250 %
IRB
RBA
(incl-
uding
IAA)
IRB
SFA
SA/
SSFA
1 250 %
IRB
RBA
(incl-
uding
IAA)
IRB
SFA
SA/
SSFA
1 250 %
1
Total des expositions
5 850
997
204
264
1
-
4 820
2 496
1
-
1 455
404
10
-
116
32
1
2
Titrisation classique
5 850
997
204
264
1
-
4 820
2 496
1
-
1 455
404
10
-
116
32
1
3
Titrisation
5 850
997
194
264
1
-
4 820
2 486
1
-
1 455
394
8
-
116
32
1
4
Sous-jacent de détail
3 893
908
143
239
0
-
4 481
702
0
-
1 327
115
0
-
106
9
0
5
Dont STS
1 714
-
-
-
-
-
1 714
0
-
-
181
0
-
-
15
0
-
6
Clientèle de gros
1 957
89
52
25
1
-
339
1 784
1
-
127
280
8
-
10
22
1
7
Dont STS
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
8
Retitrisation
-
-
10
-
0
-
-
10
0
-
-
10
1
-
-
1
0
9
Titrisation synthétique
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
10
Titrisation
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
11
Sous-jacent de détail
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
12
Clientèle de gros
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
13
Retitrisation
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
en millions d’euros
31/12/2023
31/12/2022
Titrisation
Retitrisation
Titrisation
Retitrisation
Titrisation
Retitrisation
Titrisation
Retitrisation
EAD
EAD
Risques
pondérés
Risques
pondérés
EAD
EAD
Risques
pondérés
Risques
pondérés
Positions investisseur
7 546
13
1 893
13
7 306
10
1 858
11
Exposition au bilan
6 441
13
1 707
13
6 621
10
1 742
10
Exposition au hors bilan et dérivés
1 105
-
186
-
685
0
116
1
Positions originateur
3 019
-
1 089
-
3 412
-
826
-
Exposition au bilan
3 019
-
1 088
-
3 412
-
826
-
Exposition au hors bilan et dérivés
0
-
1
-
0
-
0
-
Positions sponsor
10 164
-
1 534
-
11 751
-
1 713
-
Exposition au bilan
0
-
8
-
281
-
47
-
Exposition au hors bilan et dérivés
10 164
-
1 526
-
11 471
-
1 666
-
TOTAL
20 729
13
4 516
13
22 470
10
4 397
11
en millions d’euros
31/12/2023
a
c
d
e
g
h
i
k
l
L’établissement agit en tant
qu’initiateur
L’établissement agit en tant
que sponsor
L’établissement agit en tant
qu’investisseur
Classiques
Synthé-
tiques
Sous-total
Classiques
Synthé-
tiques
Sous-total
Classiques
Synthé-
tiques
Sous-total
STS
STS
STS
1
Total des expositions
-
-
-
-
-
-
609
-
609
2
Clientèle de détail (total)
-
-
-
-
-
-
326
-
326
3
Prêts hypothécaires résidentiels
-
-
-
-
-
-
127
-
127
4
Cartes de crédit
-
-
-
-
-
-
105
-
105
5
Autres expositions sur la clientèle de détail
-
-
-
-
-
-
95
-
95
6
Retitrisation
-
-
-
-
-
-
-
-
-
7
Clientèle de gros (total)
-
-
-
-
-
-
283
-
283
8
Prêts aux entreprises
-
-
-
-
-
-
183
-
183
9
Prêts hypothécaires commerciaux
-
-
-
-
-
-
2
-
2
10
Contrats de location et créances à recevoir
-
-
-
-
-
-
57
-
57
11
Autres expositions sur la clientèle de gros
-
-
-
-
-
-
22
-
22
12
Retitrisation
-
-
-
-
-
-
18
-
18
en millions d’euros
31/12/2022
a
c
d
e
g
h
i
k
l
L’établissement agit en tant
qu’initiateur
L’établissement agit en tant
que sponsor
L’établissement agit en tant
qu’investisseur
Classiques
Synthé-
tiques
Sous-total
Classiques
Synthé-
tiques
Sous-total
Classiques
Synthé-
tiques
Sous-total
STS
STS
STS
1
Total des expositions
-
-
-
-
-
-
314
-
314
2
Clientèle de détail (total)
-
-
-
-
-
-
126
-
126
3
Prêts hypothécaires résidentiels
-
-
-
-
-
-
91
-
91
4
Cartes de crédit
-
-
-
-
-
-
6
-
6
5
Autres expositions sur la clientèle de détail
-
-
-
-
-
-
29
-
29
6
Retitrisation
-
-
-
-
-
-
-
-
-
7
Clientèle de gros (total)
-
-
-
-
-
-
188
-
188
8
Prêts aux entreprises
-
-
-
-
-
-
147
-
147
9
Prêts hypothécaires commerciaux
-
-
-
-
-
-
8
-
8
10
Contrats de location et créances à recevoir
-
-
-
-
-
-
27
-
27
11
Autres expositions sur la clientèle de gros
-
-
-
-
-
-
7
-
7
12
Retitrisation
-
-
-
-
-
-
-
-
-
EU SEC5 – EXPOSITIONS DE TITRISATION – EXPOSITIONS EN DÉFAUT ET AJUSTEMENTS SPÉCIFIQUES AU RISQUE DE CRÉDIT SPÉCIFIQUE
en millions d’euros
31/12/2023
a
b
c
Expositions titrisées par l’établissement — L’établissement agit en tant qu’initiateur
ou en tant que sponsor
Montant nominal total de l’encours
Montant total des ajustements
pour risque de crédit
spécifique effectués au cours
de la période
Dont expositions en défaut
1
Total des expositions
17 981
37
0
2
Clientèle de détail (total)
1 841
14
-
3
Prêts hypothécaires résidentiels
1 032
1
-
4
Cartes de crédit
635
-
-
5
Autres expositions sur la clientèle de détail
174
13
-
6
Retitrisation
-
-
-
7
Clientèle de gros (total)
16 071
23
0
8
Prêts aux entreprises
7 667
11
0
9
Prêts hypothécaires commerciaux
6 420
-
-
10
Contrats de location et créances à recevoir
1 630
12
-
11
Autres expositions sur la clientèle de gros
354
-
-
12
Retitrisation
-
-
-
en millions d’euros
31/12/2022
a
b
c
Expositions titrisées par l’établissement — L’établissement agit en tant qu’initiateur
ou en tant que sponsor
Montant nominal total de l’encours
Montant total des ajustements
pour risque de crédit
spécifique effectués au cours
de la période
Dont expositions en défaut
1
Total des expositions
19 103
121
0
2
Clientèle de détail (total)
2 478
13
-
3
Prêts hypothécaires résidentiels
2 149
2
-
4
Cartes de crédit
125
-
-
5
Autres expositions sur la clientèle de détail
204
12
-
6
Retitrisation
-
-
-
7
Clientèle de gros (total)
16 624
107
0
8
Prêts aux entreprises
8 334
98
0
9
Prêts hypothécaires commerciaux
6 482
-
-
10
Contrats de location et créances à recevoir
1 507
10
-
11
Autres expositions sur la clientèle de gros
302
-
-
12
Retitrisation
-
-
-
 - 
					
8.2 Organisation de la gestion des risques de marché
La direction des Risques intervient dans les domaines de la mesure des risques, de la définition et du suivi des limites et dans la surveillance des risques de marché avec les missions suivantes :
•fixer les principes de mesure des risques de marché, validés ensuite par les différents comités risques compétents ;
•produire des mesures de risques, notamment celles correspondant aux limites opérationnelles de marché ou s’assurer de leur production dans le cadre de la filière risques ;
•déterminer des politiques de réfaction de valeurs ou les déléguer aux directions des Risques des établissements concernés et centraliser l’information ;
•assurer la validation de second niveau des résultats de gestion et des méthodes de valorisation de la trésorerie.
•instruire le dispositif et la fixation des limites (plafonds globaux et le cas échéant les limites opérationnelles) décidées au sein des différents comités risques compétents, dans le cadre du processus d’analyse contradictoire des risques ;
•examiner la liste de produits autorisés dans les établissements concernés ainsi que les conditions à respecter et la soumettre pour validation au comité des risques de marché compétent ;
•instruire les demandes d’investissements dans les produits financiers ou dans les nouveaux produits de marché ou activités, des établissements bancaires concernés ;
•s’assurer de l’harmonisation des dispositifs d’encadrement des compartiments portefeuilles de négociation et portefeuilles moyen et long termes des réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne (les indicateurs de suivi, la fixation des limites sur ces indicateurs, le processus de suivi et de contrôle, ainsi que les normes de reporting).
•consolider la cartographie des risques de marché groupe et contribuer à la macrocartographie des risques du groupe et des établissements ;
•assurer ou veiller à la surveillance quotidienne des positions et des risques au regard des limites allouées (plafonds globaux et limites opérationnelles) et des seuils de résilience définis, organiser le dispositif de décision en matière de dépassements et assurer ou veiller à la surveillance permanente des dépassements et de leur résolution ;
Sur le plan prudentiel, le risque de marché du Groupe BPCE est en méthode standard. Son dispositif de suivi des risques s’appuie sur trois types d’indicateurs permettant d’encadrer l’activité, en global et par activité homogène, au moyen de grandeurs directement observables :
•les sensibilités à la variation du sous-jacent, à la variation des volatilités, à la corrélation, au nominal, aux indicateurs de diversification. Les limites correspondant à ces indicateurs opérationnels à la fois qualitatifs et quantitatifs viennent ainsi compléter les limites de VaR, de stress tests ;
•l’évaluation quotidienne d’une mesure de risque de marché globale au travers d’une VaR 99 % à un jour ;
•des mesures de stress tests, consistant à mesurer les pertes éventuelles subies par les portefeuilles dans des configurations de marché extrêmes. Le dispositif du Groupe repose sur des stress tests globaux et des stress tests spécifiques dédiés à chaque activité.
Des reportings spécifiques par activité sont envoyés quotidiennement aux opérateurs et au management concernés. La DRG BPCE diffuse également un reporting hebdomadaire récapitulant l’ensemble des risques de marché du Groupe, avec une vision détaillée pour GFS, et BRED Banque Populaire.
De plus, pour GFS, un reporting global risques de marché est diffusé quotidiennement à l’organe central. Ce dernier réalise une synthèse hebdomadaire des indicateurs de risques de marché et de résultats à destination de la direction générale Groupe.
Enfin, une revue synthétique des risques de marché consolidés du Groupe BPCE, portant sur les mesures de VaR et de stress scénario hypothétiques et historiques, est présentée au comité des risques de marché Groupe, en complément des reportings de risques réalisés pour les entités.
En réponse au Revised Pillar 3 Disclosure Requirements (Table MRB : Qualitative disclosures for banks using the Internal Models Approach), les principales caractéristiques des différents modèles utilisés pour le risque de marché sont présentées dans le document de référence de GFS.
La validation des modèles internes de risque de marché et de valorisation utilisés par GFS sont assurés par l’équipe Model Risk Management et Validation Wholesale Banking de la direction des Risques du Groupe BPCE. Cette validation indépendante des modèles s’inscrit dans le cadre plus large de la gestion du risque de modèle décrite au chapitre 6.15.
•validation théorique et mathématique du modèle, analyse des hypothèses et de leur justification dans la documentation du modèle ;
•analyse de la stabilité, de la convergence de la méthode numérique, de la stabilité du modèle en cas de scénarios stressés ;
•étude des facteurs de risque implicites et de la calibration, analyse des données en entrée, et identification des modèles amont ;
Le suivi et le contrôle du respect des limites en sensibilité sont opérés quotidiennement par les directions des Risques des établissements. En cas de dépassement de limites, une procédure d’alerte est déclenchée afin de définir les actions à mettre en œuvre pour un retour dans les limites opérationnelles.
Le risque de marché est également suivi et évalué au moyen de mesures synthétiques de VaR, permettant de connaître les pertes potentielles que chaque activité peut engendrer, pour un degré de confiance (99 %) et un horizon de détention des positions (un jour) prédéfinis. Pour ce faire, l’évolution des paramètres de marché dont dépend la valeur des portefeuilles est modélisée au moyen d’études statistiques.
L’ensemble des choix en matière de facteurs de risques dans l’outil de calcul interne est révisé régulièrement dans le cadre de comités associant l’ensemble des acteurs concernés (DR, front office et service des résultats). Des outils de mesures quantitatives et objectives de la pertinence des facteurs de risque sont utilisés.
La VaR est calculée par simulations numériques au moyen d’une méthodologie Monte Carlo qui prend en compte les éventuelles non-linéarités des portefeuilles suivant les différents axes de risques. Elle est calculée et suivie quotidiennement sur l’ensemble des portefeuilles de négociation du Groupe et une limite en VaR est définie au niveau global et pour chaque activité. L’outil de calcul simule 10 000 scénario, permettant de donner un niveau de précision satisfaisant. Pour certains produits complexes dont la part est marginale, leur intégration dans la VaR est obtenue à l’aide des sensibilités. Sur le périmètre homologué, un backtesting de la VaR est réalisé, et permet d’attester de la robustesse globale du modèle utilisé. Les risques extrêmes, qui ne sont pas captés par la VaR, sont traités au travers des stress tests mis en place au sein du Groupe.
Le modèle interne VaR de GFS a fait l’objet d’une validation de la part de l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) en janvier 2009. GFS utilise la VaR pour le calcul des fonds propres au titre des risques de marché sur les périmètres homologués.
Les stress tests sont calibrés selon les niveaux de sévérité et d’occurrence cohérents avec les intentions de gestion des portefeuilles :
Les stress tests appliqués sur le trading book sont calibrés sur un horizon 10 jours et une probabilité d’occurrence 10 ans.
•des scénarios historiques reproduisant les variations de paramètres de marché observées sur des périodes de crises passées, leurs impacts sur les positions actuelles et les pertes et profits. Ils permettent de juger de l’exposition du périmètre à des scénario connus. Douze stress historiques sont en place depuis 2010 ;
•des scénarios hypothétiques consistent à simuler des variations de paramètres de marché sur l’ensemble des activités, en s’appuyant sur des hypothèses plausibles de diffusion d’un choc initial. Ces chocs sont déterminés par des scénario définis en fonction de critères économiques (crise de l’immobilier, crise économique…), de considérations géopolitiques (attaques terroristes en Europe, renversement d’un régime au Moyen-Orient…) ou autres (grippe aviaire…). Le Groupe compte sept stress tests théoriques depuis 2010.
Des stress tests appliqués au banking book calibrés sur des horizons plus long en cohérence avec les horizons de gestion du banking book :
•stress test de crédit obligataire calibré selon une approche mixte hypothétique et historique reproduisant un stress sur les souverains européens (similaire à la crise 2011) ;
•stress test de crédit obligataire calibré selon une approche mixte hypothétique et historique reproduisant un stress sur le corporate (similaire à la crise 2008) ;
•stress test action calibré sur la période historique de 2011 appliqués aux investissements actions dans le cadre de la réserve de liquidité ;
•stress test private equity et immobiliers, calibrés sur la période historique de 2008, appliqués aux portefeuilles de private equity et immobiliers.
Les différents stress tests font l’objet d’un encadrement par des limites déclinées par établissement ainsi que des limites Groupe. Celles-ci sont suivies dans le cadre du dispositif récurent de contrôle et par un reporting régulier.
Le Groupe a mis en place une organisation permettant d’assurer le dispositif de vérification indépendante des prix (IPV) à travers :
•répondre aux exigences réglementaires et assurer leur mise en œuvre effective tout en évaluant leurs impacts sur la production et le contrôle de nouveaux indicateurs ;
•normer et homogénéiser la production, la certification et la mise à disposition des paramètres de marché utilisés dans les process de valorisation ;
•assurer la coordination et l’animation des process de valorisation dans le Groupe afin de garantir la convergence des méthodes et principes relatifs à l’IPV ;
•sur un dispositif de supervision articulé autour du comité de valorisation Groupe et du comité niveau de juste valeur Groupe ;
•sur un ensemble de procédures dont la procédure IPV Groupe, qui explicite le dispositif de validation et d’escalade.
La direction des Risques Groupe assure le suivi des risques de l’ensemble des activités de marché au sein du Groupe BPCE, qui fait l’objet d’un examen régulier par le comité des risques de marché Groupe.
Sur le périmètre du portefeuille de négociation, le suivi des risques de marché est opéré au travers d’une mesure quotidienne de la Value at Risk (VaR) Groupe et de stress globaux et historiques. Le système propriétaire de calcul de VaR, développé par GFS, est utilisé par le Groupe. Ce système permet de disposer d’un outil de mesure, de suivi et de contrôle des risques de marché au niveau consolidé et au niveau de chaque établissement, sur une base quotidienne et en tenant compte des corrélations entre les différents portefeuilles. Il existe certaines spécificités au sein du Groupe BPCE, notamment :
•concernant GFS, l’importance des activités de marché implique la mise en œuvre d’une gestion du risque propre à cette entité ;
•concernant le réseau Banque Populaire, seule la BRED Banque Populaire dispose d’activités de marché. Elle réalise un suivi quotidien de ses opérations financières au sein de sa salle des marchés et de sa direction financière, au travers des indicateurs de Value at Risk 99 % à un jour, de sensibilités, de volumétrie, et de stress scénario ;
•le suivi quotidien des activités de portefeuille de négociation de la Banque Palatine repose, entre autres, sur la surveillance par la DR de la Value at Risk 99 % à un jour, de stress tests et du respect des limites réglementaires.
L’ensemble des limites (indicateurs opérationnels, VaR, stress tests) est suivi au quotidien par les directions des Risques des établissements. Tout dépassement de limite fait l’objet d’une notification et, le cas échéant, occasionne une décision du management relative aux positions en cause (fermeture, couverture, maintien, etc.).
Ces dispositifs d’encadrement sont également assortis de limites opérationnelles et de seuils de résilience qui définissent l’appétit au risque du Groupe pour les activités de négociation.
Sur le périmètre du portefeuille bancaire, l’encadrement et le suivi sont déclinés par activités : réserve de liquidité, actifs illiquides (private equity, immobilier hors exploitation), titrisations et actifs liquides hors réserve de liquidité. Le suivi sur les périmètres réserve de liquidité et actifs liquides, hors réserve de liquidité, est effectué mensuellement à travers notamment d’indicateurs de stress test. Les périmètres actifs illiquides et titrisations font eux l’objet d’un suivi trimestriel.
Le pool de refinancement du Groupe fait l’objet d’un suivi quotidien en risques et résultats économiques, réalisé sur l’ensemble des activités du pool, qui relèvent majoritairement du portefeuille bancaire.
FAITS MARQUANTS
•Le Groupe a continué à renforcer son pilotage des risques financiers au cours de cette période agitée marquée par les faillites des banques régionales US, celle de Credit Suisse, la volatilité élevée sur les taux, l’inquiétude liée à l’inflation, les difficultés du secteur immobilier chinois et enfin la crise au Moyen-Orient.
•Le suivi rapproché des activités de marché a été maintenu au cours de cette période pour assurer que l’évolution des expositions suite aux mouvements de marché reste en adéquation avec l’appétit au risque et le dispositif d’encadrement.
•Par ailleurs, les impacts de la forte hausse des taux et l’inflation élevée sur les activités du banking book ont été évalués via des études spécifiques et des mesures de stress test. Un suivi plus rapproché des expositions en taux dans la banque de détail est mis en place, permettant ainsi d’adapter la gestion du risque de taux au nouveau contexte de marché.
•La liquidité continue à faire l’objet d’un suivi rapproché avec notamment un pilotage plus rapproché des liquidités commerciales et la mise sous surveillance des comportements client dans le cadre du contexte de taux et d’inflation.
 - 
					
8.3 Informations quantitatives
La VaR du périmètre de négociation du Groupe BPCE s’élève à 9,0 millions d’euros au 29 décembre 2023.
Le contexte de marché 2023 est marqué par une évolution rapide du contexte de taux et par des faillites bancaires dont l’impact sur le système financier a été relativement contenu. Dans ce contexte de volatilité, l’indicateur de VaR est resté sur des niveaux relativement modérés (moyenne à 10,4 millions d’euros), traduisant la gestion prudente des portefeuilles de négociation du Groupe.
En complément, les niveaux moyens de stress test demeurent globalement faibles. Sur l’année, les scénarios les plus pénalisants sont les scénarios hypothétiques de défaut d’un établissement financier (neuf jours sur dix), hausse de taux (un sur dix) Au 29 décembre 2023, le pire stress test à l’échelle du Groupe s’élève à + 5 millions d’euros.
en millions d’euros
VaR Monte-Carlo 99 %
29/12/2023
moyenne
min
max
30/12/2022
Risque action
6,8
7,2
5,3
9,6
6,7
Risque change
2,0
1,9
0,1
4,4
3,3
Risque matières premières
0,5
0,8
0,1
2,4
1
Risque crédit
1,6
1,5
0,2
2,7
2,4
Risque taux
6,2
7,4
0,8
13,8
6,3
TOTAL
17,1
19,7
Effet de compensation
(8,2)
0,0
0,0
0,0
(9,4)
VaR consolidée
9,0
10,4
7,3
17,0
10,3
en millions d’euros
31/12/2023
31/12/2022
Risques pondérés
Exigences en
fonds propres
Risques pondérés
Exigences en
fonds propres
Risque de taux
1 763
141
1 813
145
Risque sur titres de propriété
659
53
421
34
Risque de position sur OPC
3
0
62
5
Risque sur position de change
4 201
336
4 739
379
Risque sur matières premières
709
57
941
75
Risque de règlement-livraison
4
0
65
5
Risque relatif aux grands risques du portefeuille de négociation
-
-
-
-
Risque spécifique sur positions de titrisation
377
30
220
18
Risque selon l’approche modèle interne
5 724
458
7 170
574
TOTAL
13 439
1 075
15 430
1 234
 - 
					
8.4 Informations quantitatives détaillées
Les informations quantitatives détaillées relatives aux risques de marché dans les tableaux qui suivent viennent enrichir, au titre du Pilier III, les informations de la section précédente.
en millions d’euros
31/12/2023
31/12/2022
Risques pondérés
Risques pondérés
Produits fermes
1
Risque de taux d’intérêt (général et spécifique)
1 686
1 697
2
Risque sur actions (général et spécifique)
538
393
3
Risque de change
4 024
4 627
4
Risque sur produits de base
695
835
Options
5
Approche simplifiée
-
-
6
Méthode delta-plus
129
165
7
Approche par scénario
262
259
8
Titrisation
377
220
9
TOTAL
7 712
8 195
en millions d’euros
a
31/12/2023
31/12/2022
VAR (10 JOURS 99 %)
1
Valeur maximale
50
58
2
Valeur moyenne
30
39
3
Valeur minimale
19
17
4
Fin de la période
19
38
SVAR (10 JOURS 99 %)
5
Valeur maximale
78
101
6
Valeur moyenne
58
66
7
Valeur minimale
48
46
8
Fin de la période
58
63
IRC (99,9 %)
9
Valeur maximale
35
37
10
Valeur moyenne
25
24
11
Valeur minimale
16
12
12
Fin de la période
16
21
Le graphique présenté ci-dessous rend compte du « backtesting » (comparaison a posteriori du potentiel de perte), tel que calculé ex-ante par la VaR (99 %, un jour), avec les réalisations hypothétiques et les réalisations effectivement constatées en résultat, sur le périmètre réglementaire et permet de vérifier la robustesse de l’indicateur de VaR :
En 2023, deux exceptions de backtesting sur le P&L actuel et le P&L hypothétique sont constatées au niveau de Natixis sur le périmètre réglementaire.
Elles sont enregistrées aux dates du 13 et 20 mars. Elles font suite aux perturbations liées à la hausse des taux et à la faillite bancaire de plusieurs banques américaines. Les institutions publiques étant intervenues rapidement, les marchés sont revenus à la normale dès la fin de mois.
en millions d’euros
31/12/2023
a
b
Risques pondérés
Exigences de fonds
propres
1
VaR (valeur la plus élevée entre a et b)
1 646
132
a)
VaR de la veille (VaR t-1)
19
b)
Facteur de multiplication (mc) x moyenne des 60 derniers jours ouvrables (VaRavg)
132
2
SVaR (valeur la plus élevée entre a et b)
3 697
296
a)
Dernière mesure disponible de la SVaR (SVaR t-1)
58
b)
Facteur de multiplication (ms) x moyenne des 60 derniers jours ouvrables (SVaRavg)
296
3
IRC (valeur la plus élevée entre a et b)
381
30
a)
Mesure IRC la plus récente
22
b)
Mesure IRC moyenne sur 12 semaines
30
4
Mesure du risque global (valeur la plus élevée entre a, b et c)
a)
Mesure la plus récente du risque global
b)
Mesure moyenne sur 12 semaines du risque global
c)
Mesure du risque global – Plancher
5
Autres
6
TOTAL
5 724
458
en millions d’euros
31/12/2022
a
b
Risques pondérés
Exigences de fonds
propres
1
VaR (valeur la plus élevée entre a et b)
2 608
209
a)
VaR de la veille (VaR t-1)
38
b)
Facteur de multiplication (mc) x moyenne des 60 derniers jours ouvrables (VaRavg)
209
2
SVaR (valeur la plus élevée entre a et b)
4 135
331
a)
Dernière mesure disponible de la SVaR (SVaR t-1)
63
b)
Facteur de multiplication (ms) x moyenne des 60 derniers jours ouvrables (SVaRavg)
331
3
IRC (valeur la plus élevée entre a et b)
427
34
a)
Mesure IRC la plus récente
29
b)
Mesure IRC moyenne sur 12 semaines
34
4
Mesure du risque global (valeur la plus élevée entre a, b et c)
a)
Mesure la plus récente du risque global
b)
Mesure moyenne sur 12 semaines du risque global
c)
Mesure du risque global – Plancher
5
Autres
6
TOTAL
7 170
574
EU MR2-B — ÉTATS DES FLUX DES RISQUES PONDÉRÉS RELATIFS AUX EXPOSITIONS AU RISQUE DE MARCHÉ DANS LE CADRE DE L’APPROCHE FONDÉE SUR LES MODÈLES INTERNES (AMI)
en millions d’euros
a
b
c
d
e
f
g
VaR
SVaR
IRC
Mesure du
risque
global
Autres
Total des
risques
pondérés
Total des
exigences
de fonds
propres
1
Risques pondérésà la fin de la précédente période (31/12/2022)
2 608
4 135
427
7 170
574
1a
Ajustement réglementaire
(2 136)
(3 342)
(58)
(5 536)
(443)
1b
Risques pondérésà la fin du précédent trimestre (fin de journée)
473
793
368
1 634
131
2
Variations des niveaux de risque
(236)
(67)
(92)
(395)
(32)
3
Actualisations/modifications du modèle
4
Méthodologie et politiques
5
Acquisitions et cessions
6
Variations des taux de change
7
Autres
8a
Risques pondérésà la fin de la période considérée (fin de journée)
237
726
276
1 239
99
8b
Ajustement réglementaire
1 410
2 971
105
4 485
359
8
Risques pondérés à la fin de la période considérée (31/12/2023)
1 646
3 697
381
5 724
458
•ajustement réglementaire : delta entre les RWA utilisés dans le cadre du calcul des RWA réglementaires et les RWA calculés au dernier jour de la période ;
•actualisations/modifications du modèle : évolutions liées à des modifications significatives de modèle suite à une actualisation du périmètre de calcul, de la méthodologie, des hypothèses ou de la calibration ;
•variations des taux de change : évolutions du risque de change lié à la contrevalorisation de la VaR si celle-ci devait être exceptionnellement exprimée dans une autre devise que l’euro, devise de calcul de la VaR.
Le graphique ci-dessous présente l’historique de VaR sur les portefeuilles de négociation entre le 30 décembre 2022 et le 29 décembre 2023, pour le périmètre global.
Le niveau de VaR des portefeuilles de négociation de Natixis s’est établi en moyenne à 8,5 millions d’euros, avec un minimum constaté de 6,2 millions d’euros le 27/11/2023, un maximum de 13,9 millions d’euros le 19 mai 2023 et une valeur de 7 millions d’euros au 29 décembre 2023.
Le graphique ci-dessous présente l’historique de VaR sur les portefeuilles de négociation entre le 30 décembre 2022 et le 29 décembre 2023, pour le périmètre global.
La ventilation de la VaR par ligne métier permet de rendre compte de la contribution mensuelle des principaux risques ainsi que des effets de compensation en VaR
Cette baisse s’explique essentiellement par une gestion prudente des positions avec une économétrie stable sur la seconde partie de l’année.
Le niveau de la VaR réglementaire stressée s’est établi en moyenne à 18,4 millions d’euros, avec un minimum constaté de 15,3 millions d’euros le 15 novembre 2023, un maximum de 24,6 millions d’euros le 11 octobre 2023, et un niveau de 18,4 millions d’euros au 29 décembre 2023.
Cet indicateur porte sur le périmètre réglementaire. Le niveau d’IRC de Natixis s’est établi en moyenne à 25,2 millions d’euros, avec un minimum constaté de 15,8 millions d’euros 29 décembre 2023, un maximum de 35,2 millions d’euros le 19 juillet 2023, et une valeur de 15,8 millions d’euros au 29 décembre 2023.
 - 
					
9 RISQUE DE LIQUIDITÉ, DE TAUX ET DE CHANGE
9.1 Gouvernance et organisation
Le Groupe BPCE, comme tous les établissements de crédit, est exposé à des risques structurels de liquidité, de taux d’intérêt et de change.
Ces risques font l’objet d’un dispositif de suivi et d’encadrement structuré au niveau du groupe et des établissements qui le composent afin de sécuriser les revenus immédiats et futurs, garantir l’équilibre des bilans et favoriser le développement du groupe.
Le comité d’audit et le conseil de surveillance du Groupe BPCE sont consultés en matière de politique générale ALM et sont informés des principaux choix faits en matière de gestion des risques de liquidité, de taux et de change. La mise en œuvre de la politique retenue est déléguée au comité de gestion actif-passif groupe.
Chaque année, le conseil de surveillance du Groupe BPCE valide les orientations générales de la politique ALM, à savoir les principes de mesure des risques, les méthodes de calcul correspondantes et les niveaux de risques acceptés. Il revoit également chaque année l’état du système des limites.
Chaque trimestre, le comité d’audit du Groupe BPCE est informé de la situation du groupe à travers la communication de tableaux de bord contenant les principaux indicateurs de risques.
Le comité de gestion actif-passif groupe, présidé par le président du directoire de BPCE, est en charge de la mise en œuvre opérationnelle de la politique définie, Il se réunit tous les deux mois et ses principales missions sont les suivantes :
•déterminer la politique générale du groupe à l’égard du risque de liquidité et de transformation ;
•examiner la vision consolidée des risques structurels du groupe et de ses différentes entités ainsi que les évolutions du bilan ;
•définir les limites de risques structurels du Groupe et des Bassins et en effectuer le suivi (avec validation de la direction des Risques) ;
•valider le programme de refinancement annuel global MLT et CT du Groupe BPCE et en effectuer le suivi global ;
•valider les critères d’investissement et d’allocation ainsi que le profil global souhaité de la réserve de liquidité du groupe.
La mise en œuvre de la politique de gestion des risques structurels de liquidité, de taux d’intérêt et de change est assurée de manière conjointe par les filières gestion actif-passif (suivi de la mise en œuvre des plans de refinancement, pilotage des réserves de liquidité, coordination des trésoreries, calcul et suivi des différents indicateurs de risques) et risques (validation du dispositif, validation des modèles et conventions, contrôle du respect des règles et des limites). La direction de la Gestion Financière groupe et la direction des Risques groupe assurent la déclinaison du dispositif pour leurs filières respectives.
La déclinaison du dispositif de gestion opérationnelle au sein de chaque établissement fait l’objet d’une validation auprès du conseil d’administration, du conseil d’orientation et/ou du conseil de surveillance. Des comités opérationnels dédiés supervisent au sein de chaque établissement la mise en œuvre de la stratégie de refinancement et la gestion du bilan et des risques de liquidité, de taux et de change de l’établissement dans le cadre des règles et limites fixées au niveau du groupe. La mise en œuvre du dispositif au niveau des établissements s’appuie sur un outil de gestion actif-passif commun aux réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne.
 - 
					
9.2 Politique de gestion du risque de liquidité
Le risque de liquidité se définit comme le risque pour le groupe de ne pas pouvoir faire face à ses engagements ou de ne pas pouvoir dénouer ou compenser une position en raison de la situation du marché ou de facteurs spécifiques au Groupe BPCE, dans un délai déterminé et à un coût raisonnable. Il traduit le risque de ne pouvoir faire face à des flux nets sortants de trésorerie y compris liés à des besoins en collatéral, sur l’ensemble des horizons de temps allant du court terme au long terme.
Le risque de liquidité est susceptible de se matérialiser en cas de baisse des sources de financement qui pourrait être occasionnée par un retrait massif des dépôts de la clientèle ou par une difficulté d’exécution du plan de financement annuel suite à une crise de confiance généralisée des marchés ou à des événements propres au Groupe BPCE. Il peut également être lié à une hausse des besoins de financement du fait d’une hausse des tirages sur les engagements de financement, de la réduction de liquidité de certains actifs, d’une augmentation des appels de marge ou d’une exigence accrue en collatéral.
L’ensemble des facteurs de risque de liquidité fait l’objet d’une cartographie précise actualisée annuellement et présentée en comité de gestion actif-passif groupe. Cette cartographie recense les différents risques ainsi que leur niveau de matérialité évalué selon différents critères de manière partagée entre les filières gestion actif-passif et risques.
L’objectif principal de la politique de gestion de la liquidité est de refinancer tous les métiers du groupe de manière optimale et pérenne.
•assurer, au meilleur prix possible, un plan de refinancement soutenable dans le temps, permettant de financer les différentes activités du groupe sur une duration cohérente avec les actifs créés ;
•répartir cette liquidité entre les différents métiers et en contrôler l’utilisation et l’évolution ;
•respecter les ratios réglementaires et les contraintes internes issues notamment de stress tests garantissant la soutenabilité du refinancement du business model du groupe même en cas de crise.
•une gestion centralisée de son refinancement visant notamment à encadrer le recours au financement à court terme, à répartir dans le temps les échéances des ressources à moyen et long termes et à diversifier les sources de liquidité ;
•un encadrement de la consommation de liquidité des métiers, reposant notamment sur le maintien d’un équilibre entre le développement des crédits et la collecte de ressources auprès de la clientèle ;
•la constitution des réserves de liquidité, tant en cash qu’en collatéral, en adéquation avec les tombées de passif à venir et les objectifs fixés en matière de sécurisation de la liquidité du groupe.
Le pilotage et la gestion de ces dispositifs sont réalisés via un ensemble cohérent d’indicateurs, de limites et de règles de gestion réunis dans un référentiel de normes et de règles commun pour les établissements du groupe, de manière à assurer une mesure et une gestion consolidée du risque de liquidité.
Dans l’objectif de suivre ces risques de liquidité et de définir les actions de gestion et/ou de remédiation appropriées, le groupe s’appuie sur un dispositif interne de suivi et de pilotage de la liquidité fiable, complet et efficace comprenant un ensemble d’indicateurs et de limites associées. Le pilotage et le suivi du risque de liquidité s’exercent au niveau consolidé du groupe et au niveau de chacune de ses entités. La définition de ces indicateurs, la méthodologie de calcul et les éventuelles limites afférentes sont précisées dans un référentiel de normes consolidé, qui fait l’objet d’examens et de validations auprès des instances du groupe et des établissements.
La consommation de liquidité des différents métiers du groupe voire au sein des entités est encadrée par un dispositif d’allocation interne de la liquidité qui repose d’une part sur la fixation d’un niveau cible d’empreinte de marché court terme et moyen-long terme pour le groupe et d’autre part sur sa répartition entre les différentes entités du groupe via un système d’enveloppes de liquidité. L’empreinte de marché du groupe mesure la dépendance globale à date du groupe vis-à-vis des ressources provenant des marchés monétaires et obligataires. La soutenabilité de l’accès au marché du groupe est mesurée de manière régulière. La structure de l’empreinte de marché du groupe (échéancier, nature des supports, devises, zone géographique, catégories d’investisseurs…) fait ainsi l’objet d’un suivi particulier afin de s’assurer de ne pas trop dépendre des financements court terme et du bon respect de la diversification des sources de financement.
Chaque entité est tenue de respecter l’enveloppe de liquidité qui lui est allouée à la fois en terme de consommation réelle de liquidité mais également en vision projetée dans le cadre du processus budgétaire et de la prévision pluriannuelle. Le respect de l’enveloppe de liquidité allouée à chaque entité permet de s’assurer du bon dimensionnement de la cible d’empreinte de marché fixée par le groupe et d’adapter le cas échéant les projections d’activités des métiers. Par ailleurs, cela permet également d’adapter le rythme d’exécution du plan de refinancement pluriannuel au regard des besoins exprimés par les métiers et des capacités d’appel au marché du groupe.
Le besoin de financement des métiers est étroitement corrélé à l’évolution des actifs et passifs commerciaux (crédits et dépôts clientèle) à la fois en terme d’impasse de liquidité entre les actifs et passifs moyens gérés mais également du fait des besoins de réserves de liquidité qu’elle peut générer du fait du respect du LCR (Liquidity Coverage Ratio).
La mesure de l’impasse de liquidité résultant de l’activité commerciale est réalisée via le Coefficient Emplois/Ressources Clientèle (CERC) tant au niveau consolidé qu’au niveau des entités. Cet indicateur permet une mesure relative de l’autonomie du groupe envers les marchés financiers et un suivi de l’évolution de la structure du bilan commercial.
La mesure du risque de liquidité du groupe et de ses entités s’appuie sur les ratios réglementaires tels que définis par la réglementation européenne avec le LCR (ratio de liquidité court terme) et le NSFR (Net Stable Funding Ratio – ratio de liquidité long terme).
Cette approche réglementaire est complétée par une approche « économique » interne consistant à mesurer l’impasse de liquidité sur un horizon de dix ans. Elle permet d’encadrer l’écoulement des dettes moyen et long termes et d’anticiper les besoins de refinancement du groupe. Elle fait l’objet de limites au niveau du groupe et des établissements.
La mesure de cette impasse de liquidité est réalisée selon une approche dite statique qui ne tient compte que des positions de bilan et hors bilan à date et qui intègre des hypothèses d’écoulement pour les produits non échéancés. Ces hypothèses reposent soit sur des modélisations internes (remboursement anticipé des crédits, clôture et dépôts sur les PEL…), soit sur des conventions établies pour l’ensemble des entités du groupe (notamment pour les dépôts clientèle sans date d’échéance fixée, dépôts à vue et livrets). La validation des modèles et conventions repose sur un processus partagé entre la filière gestion actif-passif et la filière risques qui permet d’assurer un regard croisé sur la pertinence des hypothèses retenues et leur correcte adéquation avec le dispositif de limites en vigueur.
Des simulations de crise de liquidité sont régulièrement réalisées de manière à éprouver la capacité du groupe à faire face à ses engagements et poursuivre son activité commerciale courante dans un contexte de crise. Ce dispositif de stress test a pour ambition de devenir un outil d’aide aux décisions de gestion et de mesure à tout instant de la résilience du groupe sur un horizon de temps défini ainsi que de la pertinence de son dispositif de gestion.
En situation normale, ces simulations ont pour objectif de mesurer régulièrement l’exposition aux risques de liquidité en réalisant différents scénarios de stress déterminés. Elles permettent ainsi de s’assurer de la correcte adéquation entre la réserve de liquidité du groupe et l’évolution de la position de liquidité nette en vision stressée ainsi que de la capacité à respecter les exigences réglementaires.
En situation de crise, elles permettent de simuler les évolutions possibles de la position de liquidité instantanée sur la base de scénarios sur mesure, d’identifier les impacts potentiels et définir les actions à mener à court terme.
La méthodologie de calcul du stress repose sur la projection des flux du bilan et du hors bilan du groupe avec des hypothèses stressées définies dans le cadre de scénarios de stress et sur l’évolution de la réserve de liquidité en tenant compte des opérations sur titres et de différentes valorisations (haircuts BCE, marché) selon différents scénarios. Ainsi par exemple, on supposera ne pouvoir renouveler que partiellement l’ensemble des opérations de refinancement arrivant à échéance, devoir faire face à des demandes de remboursement anticipé de dépôts ou à des décaissements non attendus sur les engagements de financement hors bilan, supporter une fuite de dépôts clientèle ou une modification substantielle de leur structure, ou bien encore une perte de liquidité sur certains actifs de marché.
Les stress de liquidité s’appuient sur différents scénarios, idiosyncratique (spécifique au groupe), crise systémique affectant l’ensemble des institutions financières, et crise combinée. Différents niveaux d’intensité sont également joués afin de permettre des analyses de sensibilités.
Les indicateurs consolidés Groupe sont produits par le département ALM Groupe à partir des indicateurs produits au niveau de chaque entité. Ces derniers sont issus des données collectées dans les systèmes d’information des entités en respectant un schéma d’organisation Groupe (collecte et harmonisation des données, processus de correction et de validation).
Ils font l’objet d’un contrôle de premier niveau effectué par les départements ALM des entités en liaison avec l’ALM Groupe, suivi d’un contrôle de second niveau effectué par les départements des risques des entités et du Groupe.
Le Contingency Funding Plan (CFP) du groupe synthétise les travaux que le groupe met en œuvre pour faciliter sa gestion des situations de crise de liquidité. Ce document est mis à jour annuellement. Il repose sur un dispositif de surveillance et d’alerte via un tableau de bord recensant des indicateurs avancés (EWI : Early Warning Indicators) susceptibles d’éclairer le groupe quant à la nécessité d’activer ou non le CFP. Ces EWI sont produits quotidiennement et ils portent principalement sur des indicateurs de funding, d’impasses de liquidité et de réserve de liquidité. Des indicateurs de marché (taux, change, actions, CDS…) sont également suivis dans ce tableau de bord quotidien. Au-delà de ces approches quantitatives, une évaluation qualitative sous la forme d’un indice de confiance est apportée par les filières émissions, pool commun de refinancement, gestion actif-passif et risques financiers. Le CFP peut ainsi être déclenché en raison d’un contexte de marché particulier et de l’appréciation des risques que cela fait porter sur la situation de liquidité à venir du groupe.
Lors de la crise sanitaire de mars 2020, et la crise SVB et Crédit Suisse, et bien que la situation de liquidité du groupe était solide tant d’un point de vue trésorerie que réglementaire, le groupe a ainsi activé son CFP de manière préventive, afin d’assurer un alignement de tous les métiers au sein du groupe si des actions devaient être mises en place.
Le déclenchement du CFP génère la mise en œuvre d’une comitologie de gestion de crise spécifique avec un processus d’escalade fonction de l’intensité perçue de la crise. Outre sa comitologie spécifique avec des fréquences de réunion resserrées, le déclenchement du CFP entraîne une centralisation, auprès du responsable du pool commun de refinancement, de certaines activités financières normalement localisées chez Global Financial Services.
Le CFP intègre également un inventaire et une analyse en avance de phase des leviers financiers et métiers que le groupe peut mettre en œuvre, incluant les gains potentiels en liquidité mais aussi les coûts associés (perte de rentabilité) et les possibles obstacles à leur mise en œuvre. Ces leviers peuvent être regroupés en trois familles :
1.la collecte de liquidité : Du fait des nombreuses entités qui le composent, le groupe dispose d’atouts pour collecter ponctuellement de la liquidité ;
2.la réduction de la consommation de liquidité : Compte tenu de ses activités, le groupe pourrait, si nécessaire, réduire les concours qu’il octroie à l’économie en cas de tensions sur sa position de liquidité ;
3.la monétisation d’actifs liquides : Le groupe dispose d’importantes réserves de collatéral pouvant être transformées en cash si nécessaire.
Les expériences tirées des crises récentes (premier semestre 2020, SVB et Crédit Suisse) et de l’activation du CFP, qui en a découlé ont été mises à profit pour actualiser le dispositif dans l’ensemble de ces composantes, à savoir le dispositif d’EWI, la comitologie et le processus d’escalade attaché, l’évaluation des différents leviers.
La direction de la Gestion financière organise, coordonne et supervise le refinancement du Groupe BPCE sur les marchés.
Le refinancement à court terme du Groupe BPCE est opéré par un pool de refinancement unique, issu de la fusion des équipes de trésorerie de BPCE et de Global Financial Services (Natixis). Cette équipe de trésorerie intégrée est en mesure de gérer plus efficacement la trésorerie du groupe notamment en période de tension sur la liquidité.
L’accès au refinancement de marché à court terme se fait au travers des deux principaux émetteurs du groupe, que sont BPCE et sa filiale Natixis.
Pour les besoins de refinancement à moyen et long termes (supérieur à un an), en complément des dépôts de la clientèle des réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne qui constituent la principale source de refinancement, le groupe intervient en tant qu’émetteur obligataire sur les marchés financiers avec BPCE comme opérateur principal offrant la plus large gamme d’offre obligataire aux investisseurs :
•directement sous la signature de BPCE pour les émissions obligataires subordonnées (Additional Tier 1 et Tier 2), les émissions obligataires de rang senior non préféré et les émissions obligataires « vanille » de rang senior préféré du groupe, ces émissions pouvant avoir lieu dans de nombreuses devises, les principales étant l’EUR, l’USD, le JPY, l’AUD et le GBP ;
•ou sous la signature de BPCE SFH, le principal émetteur de covered bonds du groupe ; cet émetteur, opéré par BPCE, est spécialisé dans les obligations de financement de l’habitat ou « OH », une des catégories d’obligations sécurisées reposant sur un cadre légal français (collatéral sous forme de crédits immobiliers résidentiels en France).
Pour compléter son refinancement à moyen et long terme de marché, le Groupe BPCE a recours à deux autres opérateurs spécialisés :
•Global Financial Services pour les émissions obligataires structurées (placements privés uniquement) de rang senior préféré sous signature Natixis d’une part et pour les émissions de covered bonds de droit allemand (collatéral sous forme de crédits immobiliers commerciaux) sous la signature de Natixis Pfandbriefbank AG d’autre part ;
•Crédit Foncier pour les émissions de covered bonds du type obligations foncières ou « OF » sous la signature de la Compagnie de Financement Foncier, filiale du Crédit Foncier ; il s’agit d’une des catégories d’obligations sécurisées reposant sur un cadre légal français (collatéral sous forme de crédits et actifs du secteur public, ce qui correspond au repositionnement décidé en 2018 de cet émetteur du groupe, lié au fait que cet émetteur dispose comme collatéral d’encours de crédit immobiliers résidentiels en France produits antérieurement par le Crédit Foncier).
Il convient de souligner que BPCE est également en charge du refinancement à moyen et long terme du pôle Global Financial Services (au-delà des placements privés structurés mentionnés ci-dessus), qui n’a plus vocation à être un émetteur sur les marchés sous forme d’émission publique.
BPCE dispose de programmes de refinancement à court terme régis par les droits français (NEU CP), anglais (Euro Commercial Paper), de l’État de New York (US Commercial Paper) et de programmes de refinancement à moyen et long termes régis par les droits français (EMTN et Neu MTN), de l’État de New York (US MTN), japonais (Samouraï) et de l’État de Nouvelle-Galles du Sud en Australie (AUD MTN).
Enfin, le groupe dispose de la capacité à réaliser des opérations de titrisation de marché (ABS), notamment sous forme de RMBS avec des crédits immobiliers résidentiels produits par les réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne.
La centralisation du refinancement du groupe implique la mise en œuvre de principes de circulation de la liquidité au sein du groupe et de règles de tarification de cette liquidité afin que la liquidité puisse circuler de la manière la plus performante possible entre les entités du groupe. Les principes sont validés en comité de gestion actif-passif groupe et leur mise en œuvre est assurée par le pool commun de refinancement du groupe. Le dispositif tel qu’il est construit assure la transparence et la permanence des prix internes, garants d’une fluidité de la gestion de la liquidité entre les établissements du groupe.
Au-delà de ce dispositif de tarification de la liquidité interne, un dispositif de taux de cession internes a été développé de manière à pouvoir affecter à chacun des actifs et passifs du groupe une mesure analytique de rentabilité. Là encore, les principes sont décidés au comité de gestion actif-passif du groupe. Les évolutions respectives des coûts de liquidité des dépôts de la clientèle et des ressources de marché sont prises en compte de manière à assurer un développement équilibré et rentable des activités des différents métiers du groupe.
Dans sa politique de gestion de la liquidité, le Groupe BPCE attache une importance forte à la gestion de son collatéral et à son optimisation. Sont considérés comme collatéral les titres de créances non négociables (notamment les crédits originés par les réseaux) et les titres de créances négociables (titres financiers…) qui sont éligibles à un dispositif de refinancement, qu’il s’agisse du refinancement Banque Centrale (via le pool 3G) ou de dispositifs de refinancement du groupe (covered bonds, titrisations…).
•une gestion centralisée au niveau de l’organe central du collatéral des entités dans le but de renforcer le suivi et l’opérationnalité de la gestion. Dans le cas des entités disposant d’un Pool 3G (Global Financial Services, Compagnie de Financement Foncier, BRED, Crédit Coopératif, Banque Palatine), le collatéral reste au niveau des entités. Néanmoins, ces entités ne peuvent participer directement aux opérations de refinancement BCE sans accord de l’organe central ;
•une définition des règles d’investissement et de gestion par l’organe central, les entités étant autonomes dans leur prise de décision dans le respect des normes groupe ;
•un corps d’indicateurs relatifs au suivi du collatéral déterminé au niveau groupe et suivis au sein du comité de gestion actif-passif groupe.
En matière de titres de créances non négociables, la gestion du collatéral s’appuie sur un système d’information dédié qui permet de recenser les créances et d’identifier leur éligibilité aux différents dispositifs existants. Une part importante de ces créances a vocation à être « sanctuarisée » de manière à répondre aux exigences de réserve de liquidité telles qu’elles sont fixées par le groupe au regard notamment des stress tests qui sont conduits périodiquement.
La part non sanctuarisée est disponible pour permettre de réaliser des opérations de refinancement dans le marché, soit sous la forme de cession de créances, soit sous forme de mobilisation de créances. Le Groupe BPCE a développé une forte expertise sur ces opérations de refinancements, ce qui lui a permis de structurer des dispositifs de refinancement innovants, augmentant ainsi sa capacité de diversifier ses sources de levée de ressources auprès des investisseurs.
Le Groupe continue à se concentrer sur l’amélioration du suivi des risques à travers une cartographie fine des risques de liquidité et sur l’optimisation des outils et procédures pour piloter la situation de liquidité du Groupe et de son bilan, de manière constante afin d’être en mesure de faire face à de nouvelles crises, si elles devaient se produire.
Les travaux menés avec la révision des dispositifs de gestion des devises, de la diversification des financements court-terme, du suivi des risques intraday ou encore des stress tests en vue d’en accroitre leur opérationnalité participent pleinement à assurer une plus grande adéquation des dispositifs au suivi et à la gestion des risques de liquidité du Groupe BPCE.
Pour accompagner le renforcement des différents dispositifs, plusieurs chantiers informatiques visant à améliorer la qualité des productions du groupe ont été menés avec la mise en production d’un nouvel outil de gestion ALM et une capacité renforcée de projection des indicateurs dans le temps. Des investissements importants ont été par ailleurs réalisés dans le cadre de la gestion du collatéral du groupe en vue d’industrialiser et de sécuriser les opérations structurées et spécialisées, afin de répondre aux ambitions d’assurer une plus grande diversification du refinancement du Groupe.
 - 
					
9.3 Informations quantitatives
Au 31 décembre 2023, les réserves de liquidité permettent de couvrir 161 % des encours de refinancement court terme et des tombées court terme du MLT (187 milliards d’euros au 31 décembre 2023) contre 150 % au 31 décembre 2022 (tombées CT et MLT de 215 milliards d’euros).
La hausse du ratio de couverture est en partie liée aux remboursements du TLTRO 3 intervenus au cours de l’année 2023 impactant à la baisse les tombées à moins d’un an du MLT.
L’évolution de la réserve de liquidité au cours de l’année 2023 traduit la politique de gestion de la liquidité du Groupe avec la volonté de maintenir un niveau de couverture élevé de son risque de liquidité.
en milliards d’euros
01/01/2024 au
31/12/2024
01/01/2025 au
31/12/2027
01/01/2028 au
31/12/2031
Impasses
24,4
13,6
5,8
La position de liquidité projetée montre un excédent structurel de liquidité sur l’horizon d’analyse. Par rapport à fin 2022, cet excédent s’inscrit en baisse de 20,2 milliards d’euros à horizon un an, et 11,0 milliards d’euros sur l’horizon cinq ans à huit ans. À noter une hausse de cette impasse de 3,6 milliards d’euros sur l’horizon deux ans à quatre ans.
Sur l’horizon court-terme, l’évolution à la baisse de l’impasse de liquidité s’explique par les remboursements du TLTRO 3 partiellement compensée par de nouvelles émissions. Ces émissions sont réalisées à moyen terme et permettent de limiter la dégradation de l’impasse clientèle sur les réseaux Banque Commerciale. À plus long terme, l’impasse clientèle des réseaux se creuse en raison principalement d’une baisse des ressources clientèles (transfert des dépôts à vue vers des ressources à terme). Cet effet à long terme est accentué par la production nouvelle de crédits.
Au 31 décembre 2023, le coefficient emplois/ressources clientèle groupe est en baisse à 121 % contre 122 % au 31 décembre 2022.
en millions d’euros
Inférieur
à 1 mois
De 1 mois
à 3 mois
De 3 mois
à 1 an
De 1 an
à 5 ans
Plus de
5 ans
Non
déterminé
Total au
31/12/2023
Caisse, banques centrales
152 408
24
237
152 669
Actifs financiers à la juste valeur par résultat
214 782
214 782
Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres
589
608
3 063
21 569
18 754
3 490
48 073
Instruments dérivés de couverture
8 855
8 855
Titres au coût amorti
638
317
1 801
10 656
11 916
1 045
26 373
Prêts et créances sur les établissements de crédit et assimilés au coût amorti
92 503
8 865
643
5 829
385
406
108 631
Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti
53 737
24 772
71 379
271 949
408 728
8 892
839 457
Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux
(2 626)
(2 626)
ACTIFS FINANCIERS PAR ÉCHÉANCE
299 875
34 586
76 886
310 003
439 783
235 081
1 396 214
Banques centrales
2
2
Passifs financiers à la juste valeur par résultat
5 502
70
550
949
21 646
175 347
204 064
Instruments dérivés de couverture
14 973
14 973
Dettes représentées par un titre
35 294
29 808
63 442
95 525
72 440
(3 911)
292 598
Dettes envers les établissements de crédit et assimilés
31 406
23 259
9 605
5 835
9 598
(69)
79 634
Dettes envers la clientèle
575 143
19 651
46 396
59 942
9 047
1 479
711 658
Dettes subordonnées
661
1
2 496
5 707
10 589
(653)
18 801
Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux
159
159
PASSIFS FINANCIERS PAR ÉCHÉANCE
648 008
72 789
122 489
167 958
123 320
187 325
1 321 889
Engagements de financement donnés en faveur des ets de crédit
26
117
31
667
504
6
1 351
Engagements de financement donnés en faveur de la clientèle
27 091
6 376
23 533
62 341
25 619
7 768
152 728
TOTAL ENGAGEMENTS DE FINANCEMENT DONNES
27 117
6 493
23 564
63 008
26 123
7 774
154 079
Engagements de garantie en faveur des éts de crédit
430
848
921
1 050
2 779
36
6 064
Engagements de garantie en faveur de la clientèle
3 019
5 135
9 395
20 566
7 422
2 040
47 577
TOTAL ENGAGEMENTS DE GARANTIE DONNES
3 449
5 983
10 316
21 616
10 201
2 076
53 641
en millions d’euros
Inférieur
à 1 mois
De 1 mois
à 3 mois
De 3 mois
à 1 an
De 1 an
à 5 ans
Plus de
5 ans
Non
déterminé
Total au
31/12/2022
Caisse, banques centrales
170 929
86
304
171 318
Actifs financiers à la juste valeur par résultat
192 751
192 751
Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres
20 033
804
2 889
10 034
7 464
3 059
44 284
Instruments dérivés de couverture
12 700
12 700
Titres au coût amorti
745
345
3 697
8 134
13 907
822
27 650
Prêts et créances sur les établissements de crédit et assimilés au coût amorti
89 429
4 548
512
2 423
47
735
97 694
Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti
77 360
23 217
64 738
252 406
387 787
21 444
826 953
Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux
(6 845)
(6 845)
ACTIFS FINANCIERS PAR ÉCHÉANCE
358 496
29 001
71 836
272 997
409 206
224 968
1 366 504
Banques centrales
9
9
Passifs financiers à la juste valeur par résultat
8 916
97
433
1 411
13 499
160 391
184 747
Instruments dérivés de couverture
16 286
16 286
Dettes représentées par un titre
35 340
24 836
43 078
78 224
69 982
(8 088)
243 373
Dettes envers les établissements de crédit et assimilés
29 750
6 376
73 841
19 694
9 433
24
139 117
Dettes envers la clientèle
552 292
17 123
31 212
56 906
6 874
29 564
693 970
Dettes subordonnées
678
12
2 547
8 419
8 437
(1 161)
18 932
Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux
389
389
PASSIFS FINANCIERS PAR ÉCHÉANCE
626 985
48 443
151 111
164 654
108 224
197 406
1 296 823
Engagements de financement donnés en faveur des ets de crédit
204
35
5
449
107
2
801
Engagements de financement donnés en faveur de la clientèle
27 015
7 100
22 136
63 182
21 700
18 626
159 758
TOTAL ENGAGEMENTS DE FINANCEMENT DONNÉS
27 220
7 134
22 140
63 631
21 807
18 628
160 560
Engagements de garantie en faveur des éts de crédit
1 194
648
1 062
534
2 371
2 025
7 834
Engagements de garantie en faveur de la clientèle
4 330
5 546
9 497
15 354
10 502
2 415
47 644
TOTAL ENGAGEMENTS DE GARANTIE DONNÉS
5 524
6 194
10 560
15 888
12 873
4 440
55 478
Les instruments financiers en valeur de marché par résultat relevant du portefeuille de transaction, les actifs financiers disponibles à la vente à revenu variable, les encours douteux, les instruments dérivés de couverture et les écarts de réévaluation des portefeuilles couverts en taux sont positionnés dans la colonne « Non déterminé ». En effet, ces instruments financiers sont :
•soit destinés à être cédés ou remboursés à une date non déterminable (notamment lorsqu’ils n’ont pas de maturité contractuelle) ;
Les provisions techniques des sociétés d’assurance, qui, pour l’essentiel, sont assimilables à des dépôts à vue, ne sont pas reprises dans le tableau ci-avant.
Une des priorités du Groupe en matière de refinancement à moyen et long terme sur les marchés est d’assurer une bonne diversification de ses sources de refinancement par type d’investisseurs, par catégorie d’émissions obligataires, par zone géographique et par devise.
Au titre du programme de refinancement à moyen et long termes 2023 « marché », le Groupe BPCE a levé un montant total de 41 milliards d’euros sur le marché obligataire, dont 32 milliards d’euros hors placements privés structurés ; les émissions publiques représentent 73 % du montant total et les placements privés 27 %.
En 2023, le montant levé dans le compartiment non sécurisé hors placements privés structurés est de 19,1 milliards d’euros, dont 2 milliards d’euros sous forme de Tier 2, 10,4 milliards d’euros sous forme de senior non préféré et 6,7 milliards d’euros sous forme de senior préféré. En complément, 9,1 milliards d’euros ont été levés en placements privés structurés.
Dans le compartiment sécurisé hors ABS, le montant levé s’élève à 12,9 milliards d’euros de covered bonds. En complément, 6 milliards d’euros ont été levés sous forme d’ABS (majoritairement RMBS adossé à des crédits immobiliers résidentiels accordés par les réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne).
La répartition par devise des émissions non sécurisées hors placements privés structurés réalisées est un bon indicateur de la diversification des sources de refinancement moyen et long terme du Groupe. Au total, 53 % de ces émissions ont été réalisées dans des devises autres que l’euro en 2023, les cinq plus importantes étant l’USD (34 %), le JPY (12 %), l’AUD (3 %), le CHF (3 %) et le GBP (2 %).
Comme indiqué l’élargissement de la base d’investisseurs de Groupe BPCE est une de nos priorités : à fin 2023 la part de nos émissions globales (secured et unsecured) achetée par des investisseurs US était de 14 % et 15 % par des acheteurs asiatiques.
La durée moyenne à l’émission (y compris ABS) pour l’ensemble du Groupe BPCE est de 5,9 ans en 2023 à comparer à 6,7 ans de durée moyenne en 2022. Ceci est principalement dû à la fermeture du marché des Covered Bonds sur des maturités supérieures à cinq ans à partir du mois de juin 2023.
La très grande majorité du refinancement moyen et long termes levé en 2023 l’a été à taux fixe comme les années précédentes. Généralement, le taux fixe est swappé en taux variable dans le cadre de la gestion du risque de taux du Groupe.
UNE STRATÉGIE ENRICHIE PAR DES SOLUTIONS INNOVANTES POUR RÉPONDRE AUX NOUVELLES PRIORITÉS DES INVESTISSEURS : DES OBLIGATIONS DE « DÉVELOPPEMENT DURABLE »
•Social Senior Preferred de 500 millions d’euros, dédié au secteur Économie du Sport et Santé publique ;
•enfin, Compagnie de Financement Foncier a lancé sa première émission sociale pour 500 millions d’euros. Cette opération était destinée à refinancer des actifs Logement social et Santé publique.
En plus de ces quatre opérations, Natixis a émis en 2023 2,1 milliards d’euros sous forme de Structured Private Placements ESG.
Afin de disposer d’une stratégie d’émission intégrant l’ensemble des instruments de dette et des thématiques, une réorganisation interne au sein de la direction des Finances a été annoncée fin 2023 ; le département ESF Emissions et Solutions Financières a été créé pour centraliser dans une même équipe l’ensemble des acteurs impliqués dans le Funding MLT.
 - 
					
9.4 Gestion du risque structurel de taux d’intérêt
Le risque structurel de taux d’intérêt (ou risque de taux d’intérêt global) se définit comme le risque de pertes de valeur du bilan et/ou de baisse des revenus encouru en cas de variation des taux d’intérêt, du fait de l’ensemble des opérations de bilan et de hors bilan, à l’exception, le cas échéant, des opérations soumises aux risques de marché. Ce risque est une composante intrinsèque du métier et de la rentabilité des établissements de crédit.
L’objectif du dispositif de gestion du risque de taux d’intérêt du groupe est d’encadrer le niveau de transformation en taux des établissements de façon à contribuer au développement du groupe et des métiers tout en lissant l’impact d’une éventuelle évolution défavorable des taux sur la valeur des portefeuilles bancaires et sur les revenus futurs du groupe.
Le risque de taux est encadré par un dispositif d’indicateurs et de limites, définis par le comité de gestion actif-passif groupe. La mesure porte sur le risque de taux structurel du bilan, à l’exclusion de tout risque autonome (trading, compte propre…). Les indicateurs utilisés sont déclinés suivant deux approches : une approche dite statique qui ne tient compte que des positions de bilan et hors bilan existantes à date et une approche dynamique qui intègre les anticipations de production nouvelles en matière commerciale et financière. Ils peuvent être regroupés en deux ensembles :
•les indicateurs d’impasse rapportent le montant des expositions au passif et des expositions à l’actif sur un même indice de taux et pour différents horizons de maturité. Ces indicateurs permettent de valider les grands équilibres du bilan pour pérenniser les résultats acquis. Les impasses sont calculées à partir des échéanciers contractuels, des résultats de modèles comportementaux communs pour différents produits de crédit ou de collecte, des conventions d’écoulement pour les produits non échéancés et de conventions spécifiques pour les taux réglementés ;
•les indicateurs de sensibilité tant en valeur qu’en revenu. Les indicateurs en valeur mesurent la variation de la valeur actuelle nette des fonds propres au regard de chocs de taux appliqué sur le bilan statique. En plus de l’indicateur réglementaire SOT EVE (SOT : standard outlier test) qui mesure une sensibilité à des chocs réglementaires de taux d’intérêt de +/- 200 points de base, le groupe a mis en place un indicateur interne d’Economic Value of Equity (EVE). Les indicateurs en revenu portent sur la sensibilité de la marge nette d’intérêt prévisionnelle en cas de divergences de l’évolution des taux d’intérêt de marché par rapport à un scénario central établi trimestriellement par les économistes du groupe. Ces indicateurs de sensibilité de la marge nette d’intérêt portent sur l’ensemble des activités de banque commerciale et visent à estimer la sensibilité des résultats des établissements aux aléas de taux. À la suite des évolutions réglementaires, le Groupe BPCE a déployé en 2023 un indicateur de sensibilité de revenus réglementaire, le SOT MNI, en complément de ses indicateurs internes.
L’approche dynamique en sensibilité des revenus futurs est renforcée par une vision multi-scénario permettant une approche plus large en prenant en compte les aléas liés aux prévisions d’activité (activité nouvelle et évolution des comportements de la clientèle), aux évolutions possibles de la marge commerciale… Des stress tests internes sont réalisés périodiquement et permettent de mesurer l’évolution de la trajectoire de résultats de la banque dans des scénarios adverses.
La gestion de la position de taux des établissements du groupe se fait dans le respect des normes groupe qui formalisent à la fois les indicateurs suivis et les limites associées mais également les instruments autorisés dans le cadre de la couverture du risque de taux. Ces derniers sont strictement « vanille » (non structurés), les ventes d’options sont exclues et les modes de comptabilisation sans impact sur les résultats consolidés du groupe sont privilégiés.
La position de taux est essentiellement portée par la Banque de proximité et Assurance et en premier lieu par les réseaux. Mesurée en approche statique par les impasses de taux, elle montre une exposition structurelle de risque à la hausse des taux d’intérêt avec un excédent d’actifs à taux fixe par rapport aux ressources à taux fixe. Cet excédent structurel s’explique notamment par le poids des dépôts clientèle à taux réglementés ou assimilés (taux du Livret A notamment).
Les impasses de taux fin 2023, présentées ci-après, montrent une évolution significative par rapport à l’année précédente avec une baisse de l’excédent d’emplois sur un horizon d’un an ainsi que sur les périodes au-delà d’un an. Cette évolution est liée, sur l’ensemble de l’horizon de temps, par la diminution de la position de transformation des réseaux. L’impasse clientèle est en amélioration avec une hausse des ressources clientèles principalement expliquée par la fixation du Livret A jusqu’en janvier 2025 à CT, et à moyen terme par les dépôts à terme et à vue (réduction de la part optionnelle matérialisant le risque d’arbitrage des dépôts clientèle dans un contexte de hausse des taux). À moyen et long terme, l’amélioration de l’impasse clientèle est accentuée par une hausse des refinancements à taux fixe et des couvertures de taux (swap emprunteur taux fixe).
La sensibilité de la valeur actuelle nette du bilan du Groupe à la baisse et à la hausse des taux de 200 points de base demeure en dessous de la limite Tier 1 de 15 %. Au 31/12/2023, le Groupe BPCE est sensible à la hausse des taux avec un indicateur à - 10,80 % par rapport au Tier 1 contre - 13,94 % au 31/12/2022. Cet indicateur, calculé selon une approche statique (écoulement contractuel ou conventionnel de l’ensemble des postes du bilan) et dans un scénario de stress (choc de taux immédiat et d’ampleur importante), permet de mettre en évidence la déformation du bilan sur un horizon long. Cette mesure est très corrélée à la mesure des impasses de taux détaillée ci-dessus.
Pour appréhender de manière plus précise l’exposition au risque de taux du Groupe, cette approche statique est complétée d’une approche dynamique (avec la prise en compte des prévisions de production nouvelle) via la mesure de la variation de la marge nette d’intérêt prévisionnelle du groupe à un an selon quatre scénarios (hausse des taux, baisse des taux, pentification de la courbe, aplatissement de la courbe) par rapport au scénario central. Au 30 septembre 2023, le choc à la baisse de faible amplitude (- 25 bps) aurait un impact négatif de 1,9 % sur la marge nette d’intérêt projetée (perte de 131 millions d’euros envisagée) sur une année glissante tandis que le scénario à la hausse de faible amplitude (+ 25 bps) aurait un impact positif de 1,9 % (gain de 127 millions d’euros envisagé).
Scénarios réglementaires
a
b
Sensibilité EVE (en %)
31/12/2023
31/12/2022
1
Choc parallèle vers le haut
(10,80 %)
(13,94 %)
2
Choc parallèle vers le bas
1,67 %
4,36 %
3
Pentification de la courbe
(5,68 %)
(2,00 %)
4
Aplatissement de la courbe
1,77 %
3,03 %
5
Hausse des taux courts
0,29 %
(1,36 %)
6
Baisse des taux courts
(0,41 %)
1,80 %
Le tableau ci-dessous présente les instruments financiers par indice devant faire l’objet d’une transition dans le cadre de la réforme des indices. Depuis le 1er janvier 2022, les risques sont cantonnés pour l’essentiel, à la transition de l’indice Libor USD (pour les échéances au jour le jour, un, trois, six et douze mois) vers le taux SOFR.
Les données présentées sont issues des bases de gestion au 31 décembre 2023 après élimination des opérations internes au Groupe BPCE et concernent les instruments financiers dont la maturité excède le 30 juin 2023 en tenant compte des conventions suivantes :
•les actifs financiers et passifs financiers hors dérivés sont présentés sur la base de leur nominal (capital restant dû), hors provisions ;
•pour les dérivés comprenant une jambe emprunteuse et une jambe prêteuse, chacune exposée à un taux de référence, les deux jambes ont été reportées dans le tableau ci-dessous pour effectivement refléter l’exposition du Groupe BPCE aux taux de référence sur ces deux jambes.
 - 
					
9.5 Gestion du risque structurel de change
Le risque de change structurel se définit comme le risque d’une perte constatée ou latente liée à une évolution défavorable des cours de change de devises. La gestion distingue la politique de change structurelle et la gestion du risque de change opérationnel.
Pour ce qui est du Groupe BPCE (hors Natixis), le risque de change fait l’objet d’un suivi à partir d’indicateurs réglementaires (mesure de l’exigence de fonds propres correspondante par entité). Les positions de change résiduelles du groupe (hors Natixis) ne sont pas significatives compte tenu de l’adossement quasi systématique des actifs et des passifs en devises.
Dans le cas particulier des opérations de financement du commerce international, les prises de risque doivent être limitées aux contreparties situées dans des pays dont la devise est librement convertible, sous réserve de pouvoir être techniquement gérées par les systèmes d’information des entités.
Les positions de change structurelles de Natixis relatives aux investissements nets à l’étranger refinancés par achats de devise, font l’objet d’un suivi trimestriel par le comité de gestion actif-passif de l’établissement, tant en termes de sensibilité que de solvabilité. Les indicateurs de suivi de ce risque sont transmis trimestriellement au comité de gestion actif-passif groupe.
Au 31/12/2023, le Groupe BPCE, soumis aux exigences réglementaires de fonds propres au titre du risque de change, a une position de change stable s’élevant à 4 201 millions d’euros contre 4 739 millions d’euros à fin 2022 avec un montant exigible au titre du risque de change qui représente 336 millions d’euros. La position de change est essentiellement portée par GFS.
 - 
					
9.6 Informations quantitatives détaillées sur le risque de liquidité
Les informations quantitatives détaillées relatives au risque de liquidité dans les tableaux qui suivent viennent enrichir, au titre du Pilier III, les informations de la section précédente.
Le bilan cash du Groupe BPCE hors contribution de la SCF fait apparaître les grands équilibres du bilan en identifiant notamment :
•les besoins de financement de l’activité (crédits clientèle, centralisation des livrets réglementés et actifs tangibles et intangibles du groupe) pour un total de 910 milliards d’euros au 31 décembre 2023, en progression de 26 milliards d’euros sur un an principalement liée à la hausse des encours de crédit (immobiliers et équipements) et de la centralisation ;
•les ressources stables du groupe constituées des dépôts des clients, des ressources à moyen et long termes et des fonds propres et assimilés, pour un total de 1 010 milliards d’euros au 31 décembre 2023 en baisse de 13 milliards d’euros sur un an principalement liée à la baisse des ressources MLT (remboursement TLTRO 3) et partiellement compensée par la hausse des dépôts clientèles (ressources à terme et livrets A/LDD) ;
•l’excédent de 100 milliards d’euros traduit le surplus de ressources clientèle et de ressources financières à moyen et long termes sur les besoins de financement de l’activité de clientèle. Il est majoritairement investi en actifs liquides pour contribuer à la réserve de liquidité ;
•les ressources à court terme investies essentiellement en actifs liquides (dépôts banques centrales, actifs interbancaires, titres de dette).
Le ratio de liquidité réglementaire à 30 jours mesure le ratio entre le buffer de liquidité (Actifs liquides de haute qualité HQLA) et les sorties nettes de trésorerie anticipées sur un horizon de 30 jours. Depuis le 1er janvier 2018, le niveau minimal d’exigence est fixé à 100 %.
Le LCR du Groupe s’établit à 145 % en moyenne mensuelle sur l’année 2023, soit un excédent de liquidité de 66 milliards d’euros en décembre 2023 contre des niveaux respectivement de 142 % et 65 milliards d’euros en décembre 2022.
(1)
Solde de ressources stables de 100 Md€ 31/12/2023 = ressources MLT de 186 Md€ + ressources clientèle de 736 Md€ + fonds propres hors dettes subordonnées de 85 Md€ + divers de 3 Md€ - crédits clientèle de 797 Md€ - centralisation des livrets règlementés de 96 Md€ + Immobilisations de 17 Md€.
(2)
Y compris financement de crédits clientèle SPT du groupe par la SCF.
(3)
Position nette des comptes de régularisation et dérivés et des opérations de refinancement avec la SCF : 3 Md€ au passif pour le groupe hors SCF.
(4)
Dont 24 Md€ hors intérêts courus non échus de ressources MLT de marché ayant une date de maturité résiduelle inférieure ou égale à un an.
en millions d’euros
a
b
c
d
e
f
g
h
Valeur totale non pondérée (moyenne)
Valeur totale pondérée (moyenne)
EU 1a
Trimestre se terminant le (JJ Mois AAA)
31/03/2023
30/06/2023
30/09/2023
31/12/2023
31/03/2023
30/06/2023
30/09/2023
31/12/2023
EU 1b
Nombre de points utilisés pour le calcul de moyennes
12
12
12
12
12
12
12
12
ACTIFS LIQUIDES DE QUALITÉ ÉLEVÉE (HQLA)
1
Total Actifs liquides de haute qualité (HQLA)
220 889
218 079
216 001
211 590
SORTIES DE TRÉSORERIE
2
Dépôts de détail et petites entreprises, dont
389 490
389 560
388 788
387 505
23 047
22 856
22 524
22 087
3
Dépôts stables
296 223
295 809
294 261
291 858
14 811
14 790
14 713
14 593
4
Dépôts moins stables
82 216
80 316
77 458
74 161
8 236
8 066
7 808
7 488
5
Dépôts non sécurisés des entreprises et institutions financières, dont
205 946
201 137
197 296
193 929
104 696
101 715
99 882
97 465
6
Dépôts opérationnels
51 016
50 045
49 605
49 604
11 776
11 524
11 407
11 406
7
Dépôts non opérationnels
139 395
135 455
131 045
127 557
77 385
74 554
71 830
69 291
8
Dettes émises non sécurisées
15 535
15 637
16 646
16 768
15 535
15 637
16 646
16 768
9
Dépôts sécurisés des entreprises et institutions financières
26 506
25 210
25 099
25 382
10
Sorties additionnelles, dont :
116 731
116 220
115 756
114 456
32 671
33 100
33 377
32 577
11
Sorties relatives aux dérivés et transactions collatéralisées
15 988
15 592
15 743
15 250
14 393
14 498
14 788
14 241
12
Sorties relatives aux produits de dettes
0
0
0
0
0
0
0
0
13
Facilités de crédit et de liquidité
100 742
100 628
100 014
99 206
18 278
18 601
18 589
18 335
14
Autres sorties contractuelles de trésorerie
36 207
34 974
34 676
34 844
35 379
34 213
34 114
34 422
15
Autres sorties contingentes de trésorerie
129 440
126 846
121 631
118 446
13 894
13 440
12 770
12 311
16
Total sorties de trésorerie
236 193
230 535
227 766
224 243
ENTRÉES DE TRÉSORERIE
17
Transactions collatéralisées par des titres (i.e. reverse repos)
106 913
104 996
102 381
103 888
15 602
16 001
16 043
16 741
18
Entrées de trésorerie des prêts
31 171
30 408
29 965
30 055
23 795
22 951
22 318
22 259
19
Autres entrées de trésorerie
52 589
50 128
50 022
50 201
41 196
39 096
39 329
39 615
EU-19a
(Différence entre les entrées totales pondérées et les sorties totales pondérées de trésorerie résultant d’opérations effectuées dans des pays tiers soumis à des restrictions de transfert ou libellés en monnaies non convertibles)
0
0
0
0
EU-19b
(Entrées excédentaires d’un établissement de crédit spécialisé lié)
0
0
0
0
20
Total entrées de trésorerie
190 673
185 532
182 369
184 143
80 592
78 049
77 690
78 615
EU-20a
Entrées de trésorerie entièrement exemptes de plafond
0
0
0
0
0
0
0
0
EU-20b
Entrées de trésorerie soumises au plafond à 90 %
0
0
0
0
0
0
0
0
EU-20c
Entrées de trésorerie soumises au plafond à 75 %
158 674
152 548
150 237
152 266
80 592
78 049
77 690
78 615
VALEUR AJUSTÉE TOTALE
21
TOTAL HQLA
220 889
218 079
216 001
211 590
22
TOTAL DES SORTIES NETTES DE TRÉSORERIE
155 601
152 486
150 076
145 629
23
RATIO DE LIQUIDITÉ A COURT TERME (EN %)
142 %
143 %
144 %
145 %
Les actifs liquides du Groupe, après prise en compte des haircuts réglementaires, s’élèvent à 212 milliards d’euros et sont majoritairement composés de dépôts en banque centrale et de titres souverains.
Les sorties brutes de trésorerie s’élèvent à 224 milliards d’euros, la baisse constatée sur l’année 2023 est en lien avec la diminution des dépôts clientèle, notamment sur des dépôts non opérationnels des entreprises et institutions financières. En parallèle, les entrées brutes de trésorerie s’élèvent à 79 milliards d’euros et sont en baisse par rapport à décembre 2022. En position nette les sorties de trésorerie sont ainsi de 146 milliards d’euros, et ont diminué de 10 milliards d’euros par rapport à décembre 2022.
Le stock des actifs liquides est piloté de manière à conserver un montant suffisant d’excédent de liquidité pour couvrir toute volatilité dans l’évolution du ratio LCR et également de prémunir le Groupe contre une crise de liquidité court terme pouvant se matérialiser par une impossibilité pour le Groupe de renouveler tout ou partie de ses émissions court terme. Dans un tel contexte, c’est d’abord la liquidité excédentaire qui sera absorbée sans impact sur les activités core du Groupe.
Le ratio structurel de liquidité à long terme (NSFR, Net Stable Funding Ratio) correspond au montant du financement stable disponible (soit les fonds propres et la part des passifs censée être fiable sur l’horizon temporel pris en compte aux fins du NSFR, à savoir jusqu’à un an) rapporté à celui du financement stable exigé. Ce ratio est contraignant avec un niveau minimal d’exigence à 100 % depuis le 28 juin 2021.
Le NSFR du Groupe s’établit à 107,52 % au 31 décembre 2023, soit un excédent de liquidité de 59,9 milliards d’euros.
en millions d’euros
31/12/2023
a
b
c
d
e
Valeur non pondérée par échéance résiduelle
Valeur
pondérée
Pas
d’échéance
< 6 mois
6 mois
à < 1an
≥ 1an
ÉLÉMENTS DU FINANCEMENT STABLE DISPONIBLE
1
Éléments et instruments de fonds propres
82 164
0
0
13 880
96 044
2
Fonds propres
82 164
0
0
13 880
96 044
3
Autres instruments de fonds propres
0
0
0
0
4
Dépôts de la clientèle de détail
392 254
1 203
20 475
389 785
5
Dépôts stables
303 530
451
1 485
290 267
6
Dépôts moins stables
88 724
753
18 990
99 518
7
Financement de gros :
499 319
52 059
194 186
332 796
8
Dépôts opérationnels
51 402
0
0
2 509
9
Autres financements de gros
447 917
52 059
194 186
330 287
10
Engagements interdépendants
6 044
0
89 141
0
11
Autres engagements :
0
33 492
2 610
37 006
38 311
12
Engagements dérivés affectant le NSFR
0
13
Tous les autres engagements et instruments de fonds propres non inclus dans les catégories ci-dessus.
33 492
2 610
37 006
38 311
14
Financement stable disponible total
856 936
ÉLÉMENTS DU FINANCEMENT STABLE REQUIS
15
Total des actifs liquides de qualité élevée (HQLA)
21 231
EU-15a
Actifs grevés pour une échéance résiduelle d’un an ou plus dans un panier de couverture
1 765
2 171
43 551
40 364
16
Dépôts détenus auprès d’autres établissements financiers à des fins opérationnelles
403
0
0
202
17
Prêts et titres performants :
150 579
51 298
739 822
647 240
18
Opérations de financement sur titres performantes avec des clients financiers garanties par des actifs liquides de qualité élevée de niveau 1 soumis à une décote de 0 %.
19 608
898
1 600
2 190
19
Opérations de financement sur titres performantes avec des clients financiers garanties par d’autres actifs et prêts et avances aux établissements financiers
49 332
6 608
24 062
31 224
20
Prêts performants à des entreprises non financières, prêts performants à la clientèle de détail et aux petites entreprises, et prêts performants aux emprunteurs souverains et aux entités du secteur public, dont :
58 475
32 497
442 029
581 201
21
Avec une pondération de risque inférieure ou égale à 35 % selon l’approche standard de Bâle II pour le risque de crédit
8 582
7 498
166 415
308 240
22
Prêts hypothécaires résidentiels performants, dont :
12 148
10 585
236 669
0
23
Avec une pondération de risque inférieure ou égale à 35 % selon l’approche standard de Bâle II pour le risque de crédit
12 136
10 584
236 508
0
24
Autres prêts et titres qui ne sont pas en défaut et ne sont pas considérés comme des actifs liquides de qualité élevée, y compris les actions négociées en Bourse et les produits liés aux crédits commerciaux inscrits au bilan
11 037
1 045
38 198
35 254
25
Actifs interdépendants
6 044
0
89 141
0
26
Autres actifs :
0
50 104
390
68 733
71 623
27
Matières premières échangées physiquement
0
0
28
Actifs fournis en tant que marge initiale dans des contrats dérivés et en tant que contributions aux fonds de défaillance des CCP
136
0
7 965
6 886
29
Actifs dérivés affectant le NSFR
1 616
0
30
Engagements dérivés affectant le NSFR avant déduction de la marge de variation fournie
33 704
1 685
31
Tous les autres actifs ne relevant pas des catégories ci-dessus
14 648
390
60 768
61 436
32
Éléments de hors bilan
304 126
0
32 842
16 356
33
Financement stable requis total
797 016
34
Ratio de financement stable net (en %)
107.52 %
en millions d’euros
31/12/2022
a
b
c
d
e
Valeur non pondérée par échéance résiduelle
Valeur
pondérée
Pas
d’échéance
< 6 mois
6 mois
à < 1an
≥ 1an
ÉLÉMENTS DU FINANCEMENT STABLE DISPONIBLE
1
Éléments et instruments de fonds propres
79 765
0
0
14 372
94 137
2
Fonds propres
79 765
0
0
14 372
94 137
3
Autres instruments de fonds propres
0
0
0
0
4
Dépôts de la clientèle de détail
394 336
805
14 700
385 951
5
Dépôts stables
312 109
385
2 684
299 553
6
Dépôts moins stables
82 226
420
12 017
86 398
7
Financement de gros :
482 034
46 400
192 873
315 618
8
Dépôts opérationnels
50 234
0
0
2 277
9
Autres financements de gros
431 799
46 400
192 873
313 342
10
Engagements interdépendants
7 912
0
76 766
0
11
Autres engagements :
4 796
42 510
3 202
31 669
33 270
12
Engagements dérivés affectant le NSFR
4 796
13
Tous les autres engagements et instruments de fonds propres non inclus dans les catégories ci-dessus.
42 510
3 202
31 669
33 270
14
Financement stable disponible total
828 977
ÉLÉMENTS DU FINANCEMENT STABLE REQUIS
15
Total des actifs liquides de qualité élevée (HQLA)
16 096
EU-15a
Actifs grevés pour une échéance résiduelle d’un an ou plus dans un panier de couverture
39
3 955
42 668
39 662
16
Dépôts détenus auprès d’autres établissements financiers à des fins opérationnelles
388
0
0
194
17
Prêts et titres performants :
140 809
47 896
730 159
632 142
18
Opérations de financement sur titres performantes avec des clients financiers garanties par des actifs liquides de qualité élevée de niveau 1 soumis à une décote de 0 %.
18 013
2 796
2 386
4 307
19
Opérations de financement sur titres performantes avec des clients financiers garanties par d’autres actifs et prêts et avances aux établissements financiers
51 185
4 151
23 355
29 227
20
Prêts performants à des entreprises non financières, prêts performants à la clientèle de détail et aux petites entreprises, et prêts performants aux emprunteurs souverains et aux entités du secteur public, dont :
52 019
29 802
426 492
564 449
21
Avec une pondération de risque inférieure ou égale à 35 % selon l’approche standard de Bâle II pour le risque de crédit
8 430
7 581
159 422
300 072
22
Prêts hypothécaires résidentiels performants, dont :
11 333
10 246
239 923
0
23
Avec une pondération de risque inférieure ou égale à 35 % selon l’approche standard de Bâle II pour le risque de crédit
11 333
10 246
239 923
0
24
Autres prêts et titres qui ne sont pas en défaut et ne sont pas considérés comme des actifs liquides de qualité élevée, y compris les actions négociées en Bourse et les produits liés aux crédits commerciaux inscrits au bilan
8 292
1 146
41 255
37 160
25
Actifs interdépendants
7 912
0
76 766
0
26
Autres actifs :
0
57 499
386
71 753
73 444
27
Matières premières échangées physiquement
0
0
0
0
28
Actifs fournis en tant que marge initiale dans des contrats dérivés et en tant que contributions aux fonds de défaillance des CCP
479
0
7 316
6 626
29
Actifs dérivés affectant le NSFR
1 065
0
30
Engagements dérivés affectant le NSFR avant déduction de la marge de variation fournie
42 439
2 122
31
Tous les autres actifs ne relevant pas des catégories ci-dessus
13 516
386
64 437
64 697
32
Éléments de hors bilan
280 524
0
28 608
18 548
33
Financement stable requis total
780 086
34
Ratio de financement stable net (en %)
106,27%
Au-delà des effets structurels – combinant collecte de dépôts et production de crédits – qui se traduisent par la production d’un excédent naturel de NSFR pour le Groupe BPCE, les effets conjoncturels incluant la hausse des crédits, la baisse de la durée résiduelle du TLTRO III et la hausse de la collecte à la clientèle financière expliquent le niveau d’excédent affiché au 31 décembre 2023.
Le montant de financement stable disponible s’élève ainsi pour le Groupe BPCE, à 857 milliards d’euros et est principalement constitué :
•de dépôts à la clientèle (390 milliards d’euros) dont une part significative de dépôts réputés stables, et en légère baisse par rapport à juin 2023 reflétant les niveaux élevés d’épargne constatés sur la période et ;
•de financements de gros (333 milliards d’euros) dans lesquels figurent les dépôts aux entreprises en hausse par rapport à juin 2023, dans le contexte actuel de remboursement du TLTRO III et de son refinancement.
Le montant de financement stable requis s’élève, quant à lui, à 797 milliards d’euros, résultat d’un niveau important de prêts et titres performants dont l’impact est de 647 milliards d’euros.
en millions d’euros
31/12/2023
Valeur comptable
des actifs grevés
Juste valeur des actifs
grevés
Valeur comptable des
actifs non grevés
Juste valeur des actifs
non grevés
dont
EHQLA et
HQLA
théori-
quement
éligibles
dont
EHQLA et
HQLA
théori-
quement
éligibles
dont
EHQLA et
HQLA
dont
EHQLA et
HQLA
10
30
40
50
60
80
90
100
010
Actifs de l’établissement publiant les informations
258 529
74 600
1 161 853
28 437
030
Instruments de capitaux propres
23 981
20 887
23 981
20 887
22 220
8 586
17 695
8 532
040
Titres de créance
78 954
53 660
77 466
53 617
19 851
19 851
34 747
29 848
050
dont : obligations garanties
202
0
209
0
1 108
1 108
1 977
1 776
060
dont : titrisations
18 684
0
17 002
0
0
0
0
0
070
dont : émis par des administrations publiques
44 283
43 527
44 275
43 519
14 240
14 240
18 593
17 930
080
dont : émis par des sociétés financières
12 243
8 282
12 188
8 282
3 914
3 914
7 770
7 154
090
dont : émis par des sociétés non financières
3 251
2 174
3 252
2 136
0
0
6 788
3 393
120
Autres actifs
152 248
0
1 119 782
0
en millions d’euros
31/12/2022
Valeur comptable
des actifs grevés
Juste valeur des actifs
grevés
Valeur comptable des
actifs non grevés
Juste valeur des actifs
non grevés
dont
EHQLA et
HQLA
théori-
quement
éligibles
dont
EHQLA et
HQLA
théori-
quement
éligibles
dont
EHQLA et
HQLA
dont
EHQLA et
HQLA
010
030
040
050
060
080
090
100
010
Actifs de l’établissement publiant les informations
320 806
72 724
1 072 536
20 560
030
Instruments de capitaux propres
21 616
18 454
21 616
18 454
17 941
5 964
13 006
5 939
040
Titres de créance
84 851
54 270
83 477
54 277
14 361
14 361
33 484
28 213
050
dont : obligations garanties
256
4
263
4
720
720
1 258
1 075
060
dont : titrisations
23 534
0
22 357
0
0
0
0
0
070
dont : émis par des administrations publiques
45 552
44 675
45 558
44 682
10 545
10 545
17 166
16 361
080
dont : émis par des sociétés financières
13 139
7 626
12 950
7 626
3 232
3 232
6 277
6 277
090
dont : émis par des sociétés non financières
4 148
2 019
4 149
1 983
0
0
9 304
4 647
120
Autres actifs
214 522
0
1 035 043
0
en millions d’euros
31/12/2023
Juste valeur des sûretés grevées
reçues ou des propres titres de
créances grevés émis
Non-grevés
Juste valeur des sûretés reçues ou
des propres titres de créances
émis pouvant être grevés
dont EHQLA et
HQLA
théoriquement
éligibles
dont EHQLA et
HQLA
010
030
040
060
130
Sûretés reçues par l’établissement publiant les informations
139 474
115 468
107 930
54 822
140
Prêts à vue
0
0
0
0
150
Instruments de capitaux propres
29 182
16 869
21 109
6 819
160
Titres de créance
107 538
96 841
55 392
48 417
170
dont : obligations garanties
198
0
1 691
1 691
180
dont : titrisations
0
0
0
0
190
dont : émis par des administrations publiques
80 430
80 003
32 947
32 020
200
dont : émis par des sociétés financières
22 569
13 145
13 363
11 842
210
dont : émis par des sociétés non financières
3 393
1 251
7 369
1 948
220
Prêts et avances autres que prêts à vue
0
0
30 907
0
230
Autres sûretés reçues
0
0
0
0
240
Propres titres de créance émis autres que propres obligations garanties ou titrisations
0
0
0
0
241
Propres obligations garanties et titrisations émises et non encore données en nantissement
0
0
9
0
250
TOTAL SÛRETÉS REÇUES ET PROPRES TITRES DE CRÉANCE ÉMIS
398 498
190 484
0
0
en millions d’euros
31/12/2022
Juste valeur des sûretés grevées
reçues ou des propres titres de
créances grevés émis
Non-grevés
Juste valeur des sûretés reçues ou
des propres titres de créances
émis pouvant être grevés
dont EHQLA et
HQLA
théoriquement
éligibles
dont EHQLA et
HQLA
010
030
040
060
130
Sûretés reçues par l’établissement publiant les informations
137 449
109 321
91 268
46 931
140
Prêts à vue
0
0
0
0
150
Instruments de capitaux propres
34 854
18 283
21 687
5 910
160
Titres de créance
102 595
92 190
47 542
41 570
170
dont : obligations garanties
162
5
866
866
180
dont : titrisations
0
0
0
0
190
dont : émis par des administrations publiques
76 151
76 045
29 334
28 342
200
dont : émis par des sociétés financières
23 354
14 986
11 530
11 530
210
dont : émis par des sociétés non financières
2 939
824
6 370
1 982
220
Prêts et avances autres que prêts à vue
0
0
21 980
0
230
Autres sûretés reçues
0
0
0
0
240
Propres titres de créance émis autres que propres obligations garanties ou titrisations
0
0
0
0
241
Propres obligations garanties et titrisations émises et non encore données en nantissement
9
0
250
TOTAL SÛRETÉS REÇUES ET PROPRES TITRES DE CRÉANCE ÉMIS
464 521
186 005
en millions d’euros
31/12/2023
Passif correspondants, passifs
éventuels ou titres prêtés
Actifs, sûretés reçues et
propres titres de créances
émis autres qu’obligations
garanties grevées et titres
adossés à des actifs grevés
010
030
010
Valeur comptable de passifs financiers sélectionnés
259 218
308 507
en millions d’euros
31/12/2022
Passif correspondants, passifs
éventuels ou titres prêtés
Actifs, sûretés reçues et
propres titres de créances
émis autres qu’obligations
garanties grevées et titres
adossés à des actifs grevés
010
030
010
Valeur comptable de passifs financiers sélectionnés
300 819
365 134
Un actif ou une sûreté est grevé(e) dès lors qu’il/elle est immobilisé(e) comme une garantie, sûreté ou rehaussement d’une opération et devient par conséquent immobilisé(e).
Le Groupe BPCE grève ses actifs et sûretés afin de bénéficier de conditions de refinancements avantageuses et de réaliser des opérations de pension et de dérivés.
Au 31 décembre 2023, le ratio des actifs grevés du Groupe BPCE est de 23,6% contre 27,2% au 31 décembre 2022.
Les actifs et sûretés grevés du Groupe BPCE s’élèvent à 397 milliards d’euros et concernent principalement les postes de prêts et créances et de titres émis.
–101,9 milliards d’euros de prêts et créances pour garantir les obligations « covered bonds » émises par les entités BPCE SFH, SCF et Natixis Pfandbriefbank. Les taux de surdimensionnement appliqués sont respectivement à 105% pour BPCE SFH et SCF et 102% pour Natixis Pfandbriefbank,
–50,8 milliards d’euros de créances et titres mobilisés en Banque centrale. L’organe central du Groupe pilote le dispositif de Pool 3G pour le compte des établissements.
 - 
					
10 RISQUES JURIDIQUES
10.1 Procédures judiciaires et d’arbitrage – BPCE
Autorité de la Concurrence/Bimpli
Le 9 octobre 2015, un acteur dans le domaine des titres-restaurant a saisi l’Autorité de la Concurrence de pratiques mises en œuvre dans le secteur de l’émission et l’acceptation des titres-restaurant. Cette saisine visait plusieurs sociétés françaises du secteur des titres-restaurant, dont Natixis Intertitres devenue Bimpli fin 2022.
Dans sa décision du 17 décembre 2019, l’Autorité de la Concurrence a considéré que Natixis Intertitres avait participé à une pratique d’échanges d’informations et à une pratique visant à verrouiller le marché des titres-restaurant.
Natixis Intertitres a été condamnée, en propre, à une amende de 4 360 000 euros ainsi qu’à deux autres amendes d’un montant total de 78 962 000 euros, solidairement avec Natixis.
Natixis Intertitres a fait appel de cette décision en estimant disposer de sérieux arguments pour la contester. Il n’a pas été constitué de provisions dans les comptes au 31 décembre 2019 et lors des arrêtés suivants.
Depuis le 14 décembre 2022, à la suite de l’alliance conclue entre le Groupe BPCE et Swile, Bimpli est détenu par Swile, tiers extérieur au Groupe.
 - 
					
10.2 Procédures judiciaires et d’arbitrage – Natixis
Comme beaucoup de groupes bancaires, Natixis et ses filiales consolidées font l’objet de procédures judiciaires et fiscales et d’enquêtes de la part des autorités de contrôle.
Les conséquences financières, évaluées au 31 décembre 2023, de celles qui sont susceptibles d’avoir ou qui ont eu, dans un passé récent, un impact significatif sur la situation financière de Natixis et/ou de Natixis et ses filiales consolidées prises dans leur ensemble, leur rentabilité ou leur activité, ont été intégrées dans les comptes consolidés de Natixis.
Les procédures judiciaires et d’arbitrages les plus marquantes font l’objet des précisions ci-après étant précisé que leur intégration dans la liste ci-dessous ne signifie pas que ces procédures auront nécessairement un impact quelconque sur Natixis et/ou ses filiales consolidées. Les autres procédures, y compris fiscales n’ont pas d’impact significatif sur la situation financière ou la rentabilité de Natixis et/ou de Natixis et ses filiales consolidées prises dans leur ensemble, ou ne sont pas à un stade suffisamment avancé pour déterminer s’ils sont de nature à avoir un tel impact.
Affaire Madoff
L’encours Madoff est estimé à 327,9 millions d’euros de contre-valeur au 31 décembre 2023 intégralement provisionné à cette date, contre 339,7 millions d’euros au 31 décembre 2022. L’impact effectif de cette exposition dépendra à la fois du degré de recouvrement des actifs déposés au nom de Natixis et de l’issue des voies de recours notamment judiciaires dont dispose la banque. Par ailleurs, une divergence a émergé en 2011 sur l’application de la convention d’assurance responsabilité civile professionnelle sur ce dossier, conclue avec des lignes successives d’assureurs pour un montant total de 123 millions d’euros. Alors que la Cour d’appel de Paris avait confirmé en novembre 2016, comme le Tribunal de commerce avant elle, la prise en charge par les assureurs de la première ligne, à hauteur des polices souscrites, des pertes subies par Natixis du fait de la fraude Madoff, la Cour de cassation a prononcé le 19 septembre 2018 l’annulation de l’arrêt attaqué et renvoyé l’affaire devant la Cour d’appel de Paris autrement composée. La Cour a rendu le 24 septembre 2019 une décision défavorable à Natixis qui infirme le jugement du Tribunal de commerce de Paris. Natixis a formé un pourvoi en cassation en décembre 2019. La Cour de cassation a rejeté le pourvoi le 4 novembre 2021, de sorte que l’arrêt de la Cour d’appel de Paris du 24 septembre 2019 défavorable à Natixis devient définitif et irrévocable.
Irving H. Picard, le liquidateur de Bernard L. Madoff Investment Securities LLC (« BMIS ») a déposé une demande de restitution à la liquidation de sommes perçues avant la découverte de la fraude, par un acte auprès du tribunal des faillites (United States Bankruptcy Court) du Southern District de New York à l’encontre de plusieurs institutions bancaires, incluant une demande de 400 millions de dollars contre Natixis. Natixis conteste les griefs invoqués à son encontre et a pris les mesures nécessaires pour se défendre et assurer la sauvegarde de ses droits. Natixis a déposé des recours dont une « Motion to Dismiss » demandant le rejet de l’action à titre préliminaire et avant toute décision au fond et une « Motion to Withdraw the Reference » pour transférer certaines questions à la compétence de la District Court fédérale. Ces actions ont fait l’objet de nombreuses décisions et recours et sont toujours en cours. Une décision de novembre 2016 du tribunal des faillites a rejeté un certain nombre des demandes de restitution initiées par le liquidateur sur le fondement de l’extraterritorialité. En septembre 2017, la cour du Second Circuit a octroyé au liquidateur de BMIS et aux défendeurs le droit de faire appel de la décision du tribunal des faillites sur l’extraterritorialité directement auprès du Second Circuit, évitant ainsi l’appel intermédiaire auprès de la district court. En février 2019, la cour du Second Circuit a cassé la décision du tribunal des faillites sur l’extraterritorialité. En août 2019, Natixis s’est joint au groupe des défendeurs ayant déposé une demande de permission pour faire appel de la décision de la cour du Second Circuit auprès de la Cour Suprême. La Cour Suprême a refusé en juin 2020 d’entendre l’affaire. La cour du Second Circuit a le 30 août 2021 précisé le concept de « good faith » en décidant (i) qu’il est déterminé en fonction du standard de « inquiry notice » qui est moins favorable aux défendeurs et (ii) que la charge de la preuve en incombe non au liquidateur de BMIS mais aux défendeurs. Ces points préliminaires ayant désormais été tranchés, la procédure se poursuit au fond. Le liquidateur de BMIS a entamé des démarches pour scinder en deux actions distinctes la demande de restitution intentée initialement contre Natixis, l’une contre Natixis SA (action initiale modifiée pour n’inclure plus que les rachats de parts Fairfield Sentry) et l’autre contre Natixis Financial Products LLC (nouvelle action à intenter et relative aux rachats de parts Groupement Financier). Des procédures distinctes ont été engagées et sont en cours. Le tribunal des faillites a rendu ses décisions en novembre 2023, rejetant les demandes de rejet déposées par Natixis SA et Natixis Financial Products LLC (« Motion to Dismiss »). En décembre 2023, Natixis SA a déposé un recours pour demander l’autorisation de faire appel de la décision qui a rejeté sa demande de rejet. L’affaire est en cours
En outre, les liquidateurs de Fairfield Sentry Limited et Fairfield Sigma Limited ont intenté un grand nombre d’actions à l’encontre d’investisseurs ayant dans le passé obtenu des paiements de ces fonds au titre de rachats de parts (plus de 200 actions ont été intentées à New York). Certaines entités de Natixis sont concernées en tant que défenderesses dans quelques-unes de ces actions. Natixis considère ces actions comme étant dénuées de tout fondement et se défend vigoureusement. Ces actions ont été suspendues pendant quelques années et le tribunal des faillites a en octobre 2016 autorisé les liquidateurs à modifier leur demande initiale. Les défenderesses ont répondu de manière consolidée en mai et juin 2017. En août 2018, le tribunal des faillites a rendu une décision sur la « Motion to Dismiss » (demandant le rejet de l’action à titre préliminaire et avant toute décision au fond) déposée par les défenderesses. Le juge ne s’est prononcé que sur un des fondements, celui de la compétence personnelle (« personal jurisdiction ») pour juger que cette dernière manquait dans l’action à l’encontre des défenderesses. En décembre 2018, le juge a rendu une décision sur la « Motion to Dismiss » rejetant les actions des liquidateurs fondées sur des « common law claims » (unjust enrichment, money had and received, mistaken payment and constructive trust) et les actions contractuelles mais rejetant la « Motion to Dismiss » portant sur les actions fondées sur le droit des Îles Vierges Britanniques tout en réservant la possibilité de plaider l’application du Section 546(e) safe harbor. En mai 2019, les liquidateurs ont fait appel de la décision du tribunal des faillites auprès de la District Court. Les défenderesses, dont Natixis, ont déposé le 9 mars 2020 une motion s’opposant à cet appel et ont renouvelé le 16 mars 2020 leur motion to dismiss initiale. Le tribunal des faillites a demandé aux défenderesses de limiter la motion to dismiss aux arguments pouvant conduire au rejet de l’intégralité des actions des liquidateurs (au titre du Section 546(e) safe harbor ou de l’irrégularité de l’assignation initiale). Le tribunal des faillites a rejeté en décembre 2020 les actions fondées sur le droit des Îles Vierges Britanniques considérant que les défenderesses, dont Natixis, bénéficient du Section 546(e) safe harbor. En août 2022, la District Court a confirmé la décision du tribunal des faillites rejetant les actions des liquidateurs à l’encontre de toutes les défenderesses, dont Natixis. Les liquidateurs ont fait appel de cette décision auprès du Second Circuit. La procédure suit son cours.
 - 
					
11 RISQUES DE NON-CONFORMITÉ
Conformément aux exigences légales et réglementaires citées en supra, aux normes professionnelles et aux chartes de contrôle régissant le Groupe BPCE, l’organisation des fonctions visant à maîtriser le risque de non-conformité s’insère dans le dispositif de contrôle interne de l’ensemble des établissements du Groupe BPCE et de ses filiales.
La direction de la Conformité Groupe, rattachée au Secrétariat général du Groupe BPCE, exerce sa mission de manière indépendante des directions opérationnelles ainsi que des autres directions de Contrôle interne avec lesquelles elle collabore.
La filière conformité, « fonction de vérification de la conformité » définie par l’EBA et repris par l’arrêté du 3 novembre 2014, modifié par l’arrêté du 25 février 2021, a en charge la prévention, la détection, la mesure et la surveillance des risques de non-conformité afin d’en assurer leur maîtrise.
La direction de la Conformité Groupe exerce ses responsabilités dans le cadre du fonctionnement en filière métier.
Elle joue un rôle d’orientation, d’impulsion, de pilotage et de contrôle auprès des responsables de la filière conformité des affiliés et filiales. Les responsables de la Conformité nommés au sein des différentes entités du Groupe, dont les Banques Populaires les Caisses d’Epargne et les filiales directes soumises au dispositif réglementaire de surveillance bancaire et financière, lui sont rattachés au travers d’un lien fonctionnel fort.
La direction de la Conformité Groupe conduit toute action de nature à renforcer la conformité des produits, services et processus de commercialisation, la protection de la clientèle, le respect des règles de déontologie, la lutte contre le blanchiment des capitaux et contre le financement du terrorisme, la lutte contre les abus de marché, la surveillance des opérations et le respect des mesures de sanctions et embargo. Elle s’assure du suivi des risques de non-conformité dans l’ensemble du Groupe. Dans ce cadre, elle construit et révise les normes proposées à la gouvernance du Groupe BPCE, partage les bonnes pratiques et anime des groupes de travail composés de représentants de la filière.
La diffusion de la culture du risque de non-conformité et de la prise en compte de l’intérêt légitime des clients se traduit également par la formation des collaborateurs de la filière et la sensibilisation d’autres directions de BPCE.
•élabore les dispositifs Groupe de maîtrise des risques de non-conformité (cartographie des risques et DMR) et supervise le dispositif de contrôle permanent relatif aux risques de non-conformité ;
•établit les reportings internes de prévention des risques à destination des dirigeants et des organes délibérants et à destination de l’organe central ;
•détermine et valide en lien avec les RH le contenu des supports des formations destinées à la filière conformité ;
•contribue à la formation des acteurs des filières, notamment par des séminaires annuels spécialisés (sécurité financière, conformité, déontologie, pilotage du contrôle permanent de conformité…) ;
•s’appuie sur la filière conformité des établissements via des groupes de travail thématiques, en particulier pour la construction et la déclinaison des normes de conformité.
Par ailleurs, la Conformité de l’entreprise BPCE SA est rattachée à la Conformité Groupe qui exerce également le pilotage et la supervision des Conformités des entités du pôle Services et Expertises Financières (SEF), du pôle Paiements et du pôle Assurances et des autres filiales rattachées à BPCE, dont BPCE International.
11.1 Conformité
Organisation
•Sécurité Financière comprenant la supervision du dispositif de Lutte Contre le Blanchiment de capitaux et le Financement du Terrorisme (LCB-FT), de respect des mesures de sanctions et d’embargos, de lutte contre la corruption et de lutte contre la fraude interne ;
1. Mesure et surveillance du risque de non-conformité
2. Gouvernance et surveillance des produits
En ce qui concerne les risques de non-conformité, conformément à l’arrêté du 3 novembre 2014 (modifié le 25 février 2021), ceux-ci sont analysés, mesurés, surveillés et maîtrisés en :
•disposant en permanence d’une vision de ces risques et du dispositif mis en place pour les prévenir ou les réduire avec la mise à jour de leur recensement dans le cadre de la nouvelle cartographie des risques de non-conformité ;
•s’assurant pour les risques les plus importants qu’ils font, si besoin, l’objet de contrôles et de plans d’action visant à mieux les encadrer.
•La maîtrise du risque de non-conformité au sein du Groupe BPCE s’appuie sur la réalisation d’une cartographie des risques de non-conformité et le déploiement de contrôles de conformité de niveau 1 et 2 obligatoires et communs à l’ensemble des établissements en banque de détail du Groupe.
•Une mesure d’impact du risque de non-conformité a été calibrée et réalisée avec les équipes risques opérationnels du Groupe, selon la méthodologie de l’outil du risque opérationnel OSIRISK, en tenant compte des dispositifs de maîtrise du risque mise en place par les établissements, venant réduire les niveaux des risques bruts.
•Tous les nouveaux produits ou services quel que soit leur canal de distribution, les parcours de commercialisation associés, ainsi que tous les supports commerciaux, relevant de l’expertise de la fonction conformité, sont examinés en amont par celle-ci. Cette dernière s’assure ainsi que les exigences réglementaires applicables sont respectées et veille à la clarté et à la loyauté de l’information délivrée à la clientèle visée et, plus largement, au public.
•Concernant les parcours de commercialisation, la fonction conformité porte une attention particulière au devoir d’information et de conseil au client.
•Par ailleurs, la conformité, s’assure que les conflits d’intérêts sont identifiés, gérés et encadrés, et que la primauté des intérêts des clients est prise en compte lors de la prise de décision.
 - 
					
11.2 Sécurité financière
Ce domaine couvre la lutte contre le blanchiment des capitaux, le financement du terrorisme et le financement de la prolifération, le respect des sanctions internationales visant des personnes, des entités ou des pays, la lutte contre la corruption et la lutte contre la fraude interne.
Une culture d’entreprise
 - 
					
12 RISQUES DE SÉCURITÉ
12.1 Continuité d’activité
La maîtrise des risques d’interruption d’activité est abordée dans sa dimension transversale, avec l’analyse des principales lignes métiers critiques du Groupe, notamment la liquidité, les moyens de paiement, les titres, les crédits aux particuliers et aux entreprises, ainsi que le fiduciaire.
Organisation
Le pôle Continuité d’activité Groupe, rattaché à la direction Sécurité Groupe, exerce ses missions de manière indépendante des directions opérationnelles. Celles-ci consistent à :
•piloter la réalisation et le maintien en condition opérationnelle des plans d’urgence et de poursuite d’activité Groupe ;
 - 
					
12.2 Sécurité des systèmes d’information (SSI)
Organisation
La direction Sécurité groupe (DS-G) est notamment en charge de la sécurité des systèmes d’information (SSI) et de la lutte contre la cybercriminalité. Elle définit, met en œuvre et fait évoluer les politiques SSI Groupe. Elle assure le contrôle permanent et consolidé de la SSI ainsi qu’une veille technique et réglementaire. Elle initie et coordonne les projets Groupe de réduction des risques sur son domaine. Elle assure également dans son domaine la représentation du Groupe BPCE auprès des instances interbancaires de place ou des pouvoirs publics.
Une filière SSI est mise en place au sein du Groupe BPCE. Elle regroupe le responsable de la sécurité des systèmes d’information Groupe (RSSI-G), qui anime cette filière, et les responsables SSI de l’ensemble des entreprises.
À ce titre, les responsables SSI des établissements affiliés maisons mères, des filiales directes et des GIE informatiques sont rattachés fonctionnellement au RSSI-G. Ce lien fonctionnel se matérialise par des actions d’animation et de coordination. Il implique notamment que :
•la politique sécurité des systèmes d’information groupe soit adoptée au sein des entreprises selon des modalités d’application soumises à la validation du responsable SSI Groupe ;
•un reporting concernant le niveau de conformité des établissements à la politique SSI Groupe, le contrôle permanent SSI, le niveau de risques SSI, les principaux incidents SSI et les actions engagées soit transmis au RSSI Groupe.
Le projet d’élaboration d’une cartographie SSI exhaustive des systèmes d’information du groupe incluant les systèmes d’information privatifs des établissements s’est poursuivi.
•campagne annuelle d’évaluation de la maturité du groupe sur les cinq piliers du référentiel NIST (Detect, Identify, Protect, Respond, Recover) afin de fixer les objectifs chiffrés, de piloter les actions et d’en mesurer l’efficacité ;
–d’intégrer, si possible, toutes les applications du groupe dans l’IAM avec un provisionnement automatique et une vue globale des habilitations.
Avec la transformation digitale, l’ouverture des systèmes d’information du groupe sur l’extérieur se développe continûment (cloud, big data, etc.). Plusieurs de ces processus sont progressivement dématérialisés. L’évolution des usages des collaborateurs et des clients engendre également une utilisation plus importante d’internet et d’outils technologiques interconnectés (tablettes, smartphones, applications fonctionnant sur tablettes et mobiles, etc.).
De ce fait, le patrimoine du groupe est sans cesse plus exposé aux cybermenaces. Ces attaques visent une cible bien plus large que les seuls systèmes d’information. Elles ont pour objectif d’exploiter les vulnérabilités et les faiblesses potentielles des clients, des collaborateurs, des processus métier, des systèmes d’information ainsi que des dispositifs de sécurité des locaux et des datacenters.
Un Security Operation Center (SOC) Groupe unifié intégrant un niveau 1, fonctionnant en 24x7 est opérationnel.
Plusieurs actions ont été menées, afin de renforcer les dispositifs de lutte contre la cybercriminalité :
•mise en place d’un programme de Divulgation Responsable des vulnérabilités par le CERT Groupe BPCE.
Outre le maintien du socle commun groupe de sensibilisation des collaborateurs à la SSI, l’année a été marquée par la poursuite des campagnes de sensibilisation au phishing et par le renouvellement de la participation au « mois européen de la cybersécurité ».
Sur le périmètre de BPCE SA, outre les revues récurrentes des habilitations applicatives et de droits sur les ressources du SI (listes de diffusion, boîtes aux lettres partagées, dossiers partagés, etc.), la surveillance de l’ensemble des sites web publiés sur internet et le suivi des plans de traitement des vulnérabilités sont renforcés ainsi que la surveillance du risque de fuite de données par mail ou l’utilisation de service de stockage et d’échange en ligne.
De nouvelles campagnes de sensibilisation et de formation des collaborateurs ont par ailleurs été menées :
 - 
					
12.3 Protection des données personnelles
Organisation et pilotage de la filière
La direction Sécurité groupe (DS-G) est notamment en charge de de la Protection des données Personnelles au sein du Groupe. Elle définit, met en œuvre et fait évoluer les politiques Protection des Données Personnelles Groupe. Elle assure le contrôle permanent et consolidé de son domaine d’activité ainsi qu’une veille technique et réglementaire. Elle initie et coordonne les projets groupe de réduction des risques sur son domaine. Elle assure également dans son domaine la représentation du Groupe BPCE auprès des instances interbancaires de place ou des pouvoirs publics.
Une filière Privacy est mise en place au sein du Groupe BPCE. Elle regroupe le responsable de la Protection des Données groupe (DPO-G), qui anime cette filière, et les DPO de l’ensemble des entreprises.
La direction, définit, met en œuvre et fait évoluer la politique Protection des Données Personnelles Groupe.
•assure la direction du programme de mise en conformité du groupe avec le RGPD, ainsi que le pilotage et l’animation de la communauté des DPO, et la coordination entre les établissements du groupe et le maintien en condition opérationnelle des normes, principes directeurs et modèles de procédures traitant du RGPD ;
•assure également la coordination du traitement des violations de Données et notamment la phase de notification à la CNIL ;
•intervient dans le circuit de validation des nouveaux produits ou process commerciaux qui impactent le Groupe. Il participe également à la négociation des contrats avec les prestataires dès lors que ceux-ci ont une vocation communautaire ;
•assure le reporting sur la mise en place du RGPD et le niveau de conformité du Groupe à celui-ci au travers d’un dispositif de contrôle permanent, au profit de la gouvernance du Groupe BPCE.
Les DPO des Caisses d’Epargne et des Banques Populaires et plus largement de tous les affiliés maisons mères, des filiales directes et des GIE informatiques sont rattachés fonctionnellement au DPO Groupe. Ce lien fonctionnel implique notamment que :
 - 
					
13 RISQUES OPÉRATIONNELS
13.1 Pilotage des risques opérationnels
Le Groupe BPCE s’est muni d’un dispositif de mesure des risques non financiers via l’utilisation normalisé d’indicateurs. Ceux-ci couvrent les indicateurs du dispositif RAF, les indicateurs issus de l’arrêté du 3 novembre 2014, mais aussi d’indicateurs qualitatifs visant à mesurer l’adhérence de la filière aux normes du risque opérationnel.
La politique des risques opérationnels du groupe consiste à conserver, par entité et en consolidé, l’ensemble de ces indicateurs sous les limites fixées. En cas de dépassement, des mesures appropriées et actions correctives doivent être engagées par les métiers propriétaires des risques pour remédier aux éventuelles défaillances. Ces mesures et actions correctives doivent être suivies par le comité en charge des risques opérationnels.
Organisation
Au sein de la direction des Risques du Groupe BPCE, le département des risques opérationnels Groupe (DROG) est en charge de l’identification, de la mesure, du suivi et de la maîtrise des risques opérationnels auxquels toutes les activités et fonctions des établissements et filiales sont exposées.
•d’une organisation centrale et d’un réseau de responsables risques opérationnels et de correspondants risques opérationnels, déployé au sein de toutes les activités, entités et filiales des établissements et filiales du groupe ;
•sur l’ensemble des structures consolidées ou contrôlées par l’établissement ou la filiale (bancaires, financières, assurances…) ;
•sur l’ensemble des activités comportant des risques opérationnels, y compris les activités externalisées au sens de l’article 10 q et de l’article 10 r de l’arrêté du 3 novembre 2014 modifié « activités externalisées et prestations de services ou autres tâches opérationnelles essentielles ou importantes ».
 - 
					
13.2 Surveillance
Collecte des incidents et des pertes
La collecte des incidents répond à un objectif de connaissance du coût du risque, d’amélioration permanente des dispositifs de contrôle et à des objectifs réglementaires.
•disposer d’une profondeur d’analyse et d’une courbe d’expérience pour adapter les plans d’action et évaluer leur pertinence ;
 - 
					
13.3 Contrôle
Des Contrôles Permanents ont été définis afin de contrôler la qualité du dispositif de gestion des risques opérationnels.
Le Groupe BPCE effectue un contrôle du dispositif qui présente les écarts par rapport aux Normes Risques Opérationnels sur le périmètre des différents thèmes de la Gestion des Risques Opérationnels : Dispositif organisationnel de la gestion des RO, incidents, cartographie, indicateurs prédictifs de risques, actions correctives, etc.
Ces contrôles sont effectués sur la base des rapports de contrôle du dispositif des Établissements, donc sur le même périmètre que ces rapports : dispositif, incidents, cartographie (situations de risques), indicateurs prédictifs de risques, actions correctives.
La plus large part de ces contrôles est effectuée sur la base d’échantillons de données extraites de l’outil de gestion des risques opérationnels. Les résultats de ces contrôles par échantillons de niveau 2 sont enregistrés dans l’outil de gestion des contrôles permanents.
D’autres contrôles concernent certains points ayant trait à la couverture des risques. Ils sont exhaustifs et leurs résultats font l’objet d’une formalisation spécifique (PV de réunions relatifs aux incidents graves, relevé de décisions…).
Faits marquants
En outre, dans un objectif d’amélioration de la maîtrise de nos risques, des travaux d’identification de leviers (évolution des procédures, intégration de workflow IT, renforcement de la formation…) visant à améliorer les résultats des contrôles de premier et second niveaux des risques Information Technologie et Communication ont été initiés.
En matière d’assurance, les réseaux et les filiales bénéficient d’une couverture de leurs risques opérationnels assurables dans le cadre des polices d’assurance groupe souscrites auprès de compagnies d’assurances de premier plan. En complément de ce dispositif, une société de réassurance interne au groupe a été mise en place.
Activités bancaires
a
b
c
d
e
31/12/2021
31/12/2022
31/12/2023
Exigences de
fonds propres
Montant
d’exposition
au risque
Activités bancaires en approche élémentaire (BIA)
-
-
-
-
-
Activités bancaires en approche standard (TSA)/ en approche standard de remplacement (ASA)
25 368
25 634
23 181
3 398
42 479
En approche standard (TSA) :
25 368
25 634
23 181
En approche standard de remplacement (ASA) :
-
-
-
Activités bancaires en approche par mesure avancée (AMA)
-
-
-
-
-
 - 
					
14 RISQUES ASSURANCE, GESTION D’ACTIFS, CONGLOMÉRAT FINANCIER
Les informations chiffrées relatives aux impacts IFRS 17 mentionnées dans les paragraphes « Risques Assurance, Gestion d’Actifs, Conglomérat Financier » ci-dessous sont présentées dans le du chapitre 5 « Finance » du Document d’Enregistrement Universel (DEU).
Le Département Risques Participations Non-Bancaires (RPNB) de la direction des Risques groupe (DRG) est constitué de quatre pôles (deux pôles métiers et deux pôles transverses) :
L’articulation des missions de chaque pôle permet d’adresser les enjeux de Surveillance Complémentaire du Conglomérat. La surveillance des risques inhérents aux entités Assurance et Gestion d’Actifs est complétée par une capacité d’analyse, qualitative et quantitative, des interactions entre Business Lines et des répercussions sur le Groupe.
Le risque d’assurance est la probabilité qu’un dommage ou un accident survienne pendant la période de couverture d’assurance. Ce risque diffère selon les produits d’assurance concernés. Son évolution dépend des facteurs macrofinanciers, des changements de comportement de la clientèle, de l’évolution de la politique de santé publique, des pandémies, des accidents et des catastrophes naturelles (tels que les tremblements de terre, les accidents industriels ou les actes de terrorisme ou de guerre). L’activité d’assurance-caution est aussi exposée au risque de crédit.
La gestion des risques assurance nécessite de veiller à la surveillance des risques techniques inhérents, tout en portant une attention particulière sur les risques financiers portés au travers des actifs en représentation. Au-delà de la protection du bilan et du compte de résultat des compagnies d’assurances, l’objectif est de garantir leur solvabilité et leur liquidité.
Les compagnies du Groupe ont pour cela mis en place des dispositifs permettant la mesure, la remontée et le pilotage des risques. Ces dispositifs sont conformes aux exigences réglementaires requises depuis le 1er janvier 2016 avec la mise en application de la directive Solvabilité II (Pilier I Exigences quantitatives de Solvabilité, Pilier II Gouvernance & ORSA, Pilier III Reportings prudentiels et information publique).
Depuis le 1er janvier 2023, les compagnies du Groupe sont soumises à la norme comptable IFRS 17, qui harmonise et fait évoluer la comptabilisation, l’évaluation et la présentation des engagements au passif.
Cette comptabilisation des passifs en IFRS 17, concomitante avec la comptabilisation des actifs en IFRS 9, pourrait engendrer une plus forte variabilité des résultats comparativement aux normes IFRS 4 et IAS 39, inversement elle pourrait diminuer celle des OCI.
Dans ce cadre, la direction des Risques du groupe (DRG) s’assure, en coordination avec les maisons-mères bancaires (BRED, Oney, CASDEN), du fonctionnement des dispositifs de suivi des risques assurance au sein des principales compagnies dont le Groupe est l’actionnaire de référence. Soit BPCE Assurances, la Compagnie Européenne de Garanties et de Cautions (CEGC), PREPAR Assurance, Oney Insurance et Oney Life ; par ailleurs une coordination est assurée avec Parnasse Garanties et sa maison-mère CASDEN, et avec Surassur.
Le Groupe a déployé depuis 2011 une filière risque assurance Groupe. Celle-ci répond aux exigences de la directive conglomérat financier 2002/87/CE (FICOD) et sa transposition en droit français par l’arrêté du 3 novembre 2014 relatif à la surveillance complémentaire des conglomérats financiers, au travers d’un dispositif de suivi transversal des risques assurance du Groupe, en veillant à l’interopérabilité fonctionnelle et réglementaire entre les secteurs banque et assurance. Le principe de subsidiarité s’applique à la filière, avec des contrôles réalisés en premier lieu par les compagnies d’assurance, puis au niveau des directions des Risques des maisons-mères bancaires des compagnies, enfin par la DRG.
•l’animation de la filière : Des comités de suivi des risques assurance (CSRA) se tiennent chaque trimestre et sont complétés d’échanges fréquents avec les compagnies et, le cas échéant, leurs maisons-mères. La DRG participe également aux principaux comités des risques des compagnies directement rattachées à BPCE SA. Elle intervient par ailleurs dans le suivi et la revue des indicateurs de Risk Appetite, au niveau du Groupe, mais également aux bornes de chaque compagnie. Enfin elle réalise trimestriellement une note synthétisant les principaux indicateurs de risques des compagnies et leur actualité risques, ces éléments pouvant être remontés en comité risques et conformité groupe ;
•l’analyse des principales zones de risques : Des études spécifiques sont menées en lien avec l’actualité risques, avérée ou prospective, qu’elle soit de nature économique, financière, réglementaire ou normative (impacts du régime de taux d’intérêt et d’inflation plus élevés, impacts du passage aux normes IFRS 17 et 9, analyse renforcée des risques relatifs aux marchés immobiliers…) ;
•la filière intervient également dans la revue des nouveaux produits d’assurance distribués par le Groupe en donnant un avis risque sur les produits d’assurance et les nouveaux process de distribution proposés.
BPCE Assurances constitue le pôle Assurances du Groupe BPCE et est organisée autour de deux métiers :
•le métier Assurances de personnes, orienté sur le développement de portefeuilles d’assurance vie et de capitalisation à vocation d’épargne ou de retraite, ainsi que de portefeuilles de prévoyance ;
•le métier Assurances non vie, orienté sur le développement de portefeuilles d’assurance Auto, MRH (Multirisque habitation), accidents de la vie, protection juridique, santé et diverses garanties dommages.
Étant donné la prépondérance de l’activité d’épargne, les principaux risques de BPCE Assurances sont de nature financière. La compagnie est par ailleurs exposée au risque de souscription (vie et non vie), ainsi qu’au risque de contrepartie.
Le risque de marché est principalement supporté par la filiale BPCE Vie à travers les actifs financiers en face de ses engagements à capital et taux garantis (contrats en euros : 71,1 milliards d’euros en valeur bilan sur le fonds général). La société est confrontée aux risques de dépréciation de ses actifs (baisse des marchés actions, immobilier), ainsi qu’au risque de forte variation des taux.
Une hausse des taux rapide est de nature à réduire l’attractivité des contrats d’assurance vie en euros par rapport à d’autres types de placements. Ce risque est cependant limité du fait de la présence des perspectives de collecte et des réserves constituées permettant de réduire l’inertie du portefeuille face à la hausse des taux. Ce risque décroît également progressivement lorsque les taux se stabilisent au fil des arrivées à échéance obligataires et des remplacements par des actifs à des taux plus élevés.
A l’inverse, une baisse des taux serait de nature à générer une insuffisance de rendement pour faire face aux capitaux et taux garantis. En réponse à ce risque, BPCE Vie ne commercialise depuis plusieurs années que des contrats à taux minimum garantis (« TMG ») nuls (plus de 95 % des engagements) et, depuis mi-2021, les nouveaux contrats comportent une garantie en capital brute des frais de gestion sur encours. Le TMG moyen (en considérant ces contrats dont la garantie est minorée des frais de gestion) ressort à 0,015 %.
La gestion du risque de marché consiste en la diversification des sources de rendement, notamment via les investissements dans de nouvelles classes d’actifs (financement de l’économie, infrastructure…) cadrée par une allocation stratégique définie annuellement tenant compte des contraintes réglementaires, des engagements envers les assurés et des exigences commerciales.
Le risque de crédit émane principalement de la forte allocation obligataire de BPCE Vie. Il résulte des fluctuations affectant le niveau ou la volatilité des spreads de crédit et ainsi la valorisation des actifs de la société. La gestion de ce risque passe par le suivi des expositions par notation, zone géographique et par secteur et par le respect des normes et limites internes de BPCE Assurances. Une analyse qualitative des titres mis sous surveillance avec différents niveaux d’alerte est également mise en place.
Au 31 décembre 2023, 75 % du portefeuille de taux de BPCE Assurances est investi sur des contreparties disposant d’un rating supérieur ou égal à A. Il est composé d’actifs obligataires diversifiés par zone géographique et par secteur. Une part importante des placements en portefeuille est réalisée auprès d’émetteurs français et souverains.
Le principal risque de souscription vie est lié à l’activité d’épargne en euros. En situation de forte hausse des taux, le risque majeur correspond à un risque de rachats massifs : la société pourrait être amenée à céder des actifs à un moment inopportun, s’exposant ainsi à un risque de perte financière, ainsi qu’à la perte de marges futures sur les contrats rachetés. Si le niveau des taux se stabilise, le risque de rachats massifs se réduirait progressivement (les actifs des fonds en euros bénéficiant au fur et à mesure du niveau des taux). Inversement en situation de taux très bas, BPCE Assurances est soumise au risque de baisse des rachats.
Le risque de souscription non vie de BPCE Assurances est principalement porté par la filiale BPCE Assurances IARD :
•risque de prime : Afin de s’assurer que les primes payées par les assurés correspondent bien au risque transféré, BPCE Assurances IARD a mis en place une politique de surveillance de son portefeuille basée sur l’attribution d’un score pour chaque contrat à partir des événements passés sur un historique de trois ans. Sont pris en compte notamment la nature des sinistres, leur nombre, leur coût et d’autres variables spécifiques à l’activité concernée (taux de responsabilité et niveau de bonus/malus par exemple en assurance automobile). Cette politique de surveillance contribue également à identifier les risques potentiels de survenance de sinistres graves et participe ainsi à la mise en place des couvertures de réassurance adéquates ;
•risque de sinistre : Lors de chaque inventaire est effectuée une évaluation actuarielle des provisions pour sinistres à payer à partir de méthodes statistiques reconnues par la profession et exigées par le régulateur ;
•risque catastrophe : Le risque catastrophe se définit par l’exposition à un événement de forte ampleur générant une multitude de sinistres (tempête, risque de responsabilité civile…). Ce risque fait donc l’objet de couvertures en réassurance, soit provenant de l’État dans le cadre, par exemple, de catastrophes naturelles ou d’attentats, soit auprès des réassureurs privés notamment dans le cadre des tempêtes ou de sinistres responsabilités civiles.
Le risque de contrepartie de BPCE Assurances porte principalement sur les contreparties de réassurance. La sélection des réassureurs est l’élément clé de la gestion de ce risque :
•les réassureurs avec lesquels traite BPCE Assurances ont en pratique une notation financière, par l’une au moins des trois agences de notation reconnues au niveau international, égale ou supérieure à A- en équivalent Standard & Poor’s ;
•la multiplicité des réassureurs est favorisée dans une optique de diversification de la contrepartie à des fins de dilution du risque.
La Compagnie Européenne de Garanties et Cautions est l’entité d’assurance Cautions et Garanties du groupe. Elle est exposée au risque de souscription, au risque de marché, au risque de défaut des réassureurs ainsi qu’au risque opérationnel.
En 2023, la production de crédits immobiliers cautionnés par CEGC a marqué un ralentissement significatif, dans un contexte de taux de crédit élevés. L’année 2023 continue d’enregistre un faible taux de sinistralité à moins de 20 % des primes acquises (ratio brut de réassurance).
Dans le cadre du régime prudentiel Solvabilité 2, CEGC utilise un modèle interne partiel, homologué par l’ACPR. Il répond à l’exigence de robustesse s’appliquant aux garants de crédits immobiliers.
En 2023, CEGC a couvert le Capital de Solvabilité Requis, grâce à ses fonds propres Tier 1 et Tier 2, ainsi qu’à la couverture de réassurance.
Le risque de souscription est le risque principal porté par la Compagnie. Il s’agit essentiellement d’un risque de contrepartie : les engagements donnés par la Compagnie aux bénéficiaires des cautions se traduisent par une exposition directe sur les contreparties assurées, particuliers ou entreprises. Ces engagements sont réglementés et provisionnés au passif du bilan. Ils s’élèvent à 3,2 milliards d’euros au 31 décembre 2023 (+ 3,5 % par rapport à fin 2022).
Activités de CEGC
Décembre 2023
Évolution
décembre 2023
par rapport à
décembre 2022
Particuliers
2 879
3,4 %
Constructeurs de maisons individuelles
91
27,3 %
Administrateurs de biens – Agents immobiliers
14
(22,5 %)
Entreprises
51
(12,2 %)
Promotions Immobilière
23
(1,0 %)
Professionnels
110
4,1 %
Économie Sociale – Logement Social
63
6,7 %
Garanties structurées
8
(4,3 %)
TOTAL
3 239
3,5 %
En normes IFRS, les provisions Best Estimate sont évaluées à partir de paramètres de taux de défaut qui permettent de déterminer les sinistres futurs et de taux de recours sur sinistres.
CEGC détient un portefeuille de placements de plus de 4 milliards d’euros en valeur bilan au 31 décembre 2023 en couverture des provisions techniques et des fonds propres.
Le risque de marché issu du portefeuille de placements est limité par les choix d’investissements de la Compagnie.
Les limites de risque de la Compagnie sont reprises dans la charte de gestion financière et le mandat de gestion établi avec Ostrum. En tant que société d’assurance, CEGC n’a pas besoin de se refinancer, les primes de cautions étant perçues avant le décaissement des sinistres. CEGC ne supporte pas non plus de risque de transformation : le portefeuille de placements est intégralement adossé à des fonds propres et à des provisions techniques.
en millions d’euros
31/12/2023
31/12/2022
Valeur Bilan
nette de
provision
en %
Valeur de
marché
Valeur Bilan
nette de
provision
en %
Valeur de
marché
Actions
103
2,60 %
112
84
2,10 %
73
Obligations
2 895
71,60 %
2 667
2 201
54,70 %
1 841
Diversifié
107
2,60 %
107
105
2,60 %
97
Liquidités
658
16,30 %
662
1 367
34,00 %
1 369
Immobilier
197
4,90 %
207
203
5,10 %
222
FCPR
31
0,80 %
49
29
0,70 %
47
Dette privée
50
1,20 %
49
34
0,80 %
33
Autres
3
0,10 %
2
2
0,10 %
2
TOTAL
4 044
100 %
3 857
4 025
100 %
3 684
Le graphique ci-dessous présente la répartition sectorielle de la poche obligataire entre obligations souveraines, obligations financières, covered bonds et autres corporate à fin 2023.
Au 31 décembre 2023, la part des obligations ayant un rating supérieur à A- est de près de 82 %, en adéquation avec la charte de gestion financière de la Compagnie et plus de 99 % des titres détenus étaient classés « Investment grade ».
RÉPARTITION DE LA POCHE OBLIGATAIRE PAR SECTEUR AU 31/12/2023
/im2613448705n8691471.jpg)
RÉPARTITION DE LA POCHE OBLIGATAIRE PAR NOTATION AU 31/12/2023
/im883858793n796093247.jpg)
CEGC couvre son portefeuille d’engagements par la mise en place d’un programme de réassurance adapté aux activités exercées.
Sur les cautions de prêts, la réassurance est utilisée comme outil de gestion du capital réglementaire. Elle permet aux banques bénéficiaires des cautions d’être protégées en cas de survenance d’un scénario de récession économique engendrant une perte pouvant aller jusqu’à 2 % des encours de crédit cautionnés.
Sur les segments Corporate, le programme permet de protéger les fonds propres de CEGC en couvrant les risques d’intensité. Il a été calibré afin de couvrir trois événements de perte individuelle majeure (perte liée à la défaillance financière d’une contrepartie ou d’un groupe de contreparties) susceptibles d’impacter fortement le compte de résultat de CEGC. Le risque de défaut des réassureurs est encadré par des limites de concentration et de rating. Les programmes de réassurance de CEGC sont souscrits par un vaste panel de réassureurs internationaux dont le niveau de notation minimum est A sur l’échelle S&P.
PREPAR Assurance propose des contrats d’assurance de personnes ou de choses, principalement auprès des clients de la BRED, et accessoirement auprès d’autres canaux de distribution (salariés d’entreprises, courtiers, CGPI).
Au 31 décembre 2023, PREPAR-VIE considéré comme l’entité de tête du groupe PREPAR Assurance, gère environ 239 000 contrats d’épargne, pour un encours total de 7,8 milliards d’euros et 746 000 contrats de prévoyance.
•Risque de marché : Le portefeuille d’actifs de PREPAR-VIE est diversifié de façon à faire face aux problématiques de gestion ALM spécifiques à une entité commercialisant principalement des contrats d’épargne. En conséquence, PREPAR-VIE est fortement soumise au risque de marché et plus particulièrement aux sous-risques de taux, action, immobilier et spread ;
•Risque de souscription vie : PREPAR-VIE en tant que compagnie commercialisant principalement des contrats d’Epargne est soumise aux sous-risques de mortalité, de frais et de rachat.
•Risque de souscription non vie : Les garanties pertes pécuniaires commercialisées par PREPAR-IARD sont soumises au risque de souscription non vie, le risque de primes et de provisionnement, ainsi que le risque catastrophe ;
Ces risques sont régulièrement suivis et font l’objet de reporting présentés aux différentes instances du Groupe.
À l’instar du dispositif retenu pour le métier de l’Assurance, le fonctionnement de ce dispositif repose sur la subsidiarité auprès des directions des Risques des maisons-mères bancaires et des métiers ; en particulier Natixis Investment Managers (NIM), qui consolide l’essentiel des actifs sous gestion du Groupe.
Par la mise en place d’un dispositif Risques Gestion d’Actifs, la DRG poursuit les objectifs principaux suivants :
1.identifier les risques majeurs pouvant impacter la trajectoire de solvabilité du Groupe en tant que Conglomérat Financier pour la couverture de ses ratios prudentiels bancaires ou Conglomérat ;
2.être associé aux contributions de la filière lors des exercices Groupe (ICAAP, PPR, Stress Tests…) de sorte à identifier les risques du modèle d’activités sur la contribution aux résultats et fonds propres, les quantifier et les hiérarchiser ;
3.organiser l’animation du dispositif au travers de la spécification d’une revue risques et la mise en place d’une rencontre trimestrielle formelle ;
4.informer la direction générale en présentant en CRCG une synthèse de la revue des enjeux risques des activités de Gestion d’Actifs.
Sur le métier Gestion d’Actifs, la DRG assure formellement : la coordination du dispositif Risques (Ateliers transverses ou focus) ; l’animation des projets transversaux en lien avec le périmètre bancaire ; l’information à la direction générale avec un rapport de synthèse à destination du CRCG.
Le dispositif est constitué à partir des contributions des sociétés de gestion et de leurs travaux sur les risques.
De par sa taille très majoritaire, le dispositif s’appuie essentiellement sur NIM. La réutilisation des travaux et méthodologies déjà existants localement est privilégiée pour asseoir la supervision au niveau Groupe. Les indicateurs clés de suivi des risques sont déterminés avec NIM en coordination avec GFS.
La DRG BPCE se concentre sur les risques pouvant affecter le Groupe tels que le redemption risk et le step-in risk potentiel associé, le seed money ainsi que les risques opérationnels (en s’appuyant sur le RO Groupe), y compris au travers des stress tests de NIM et la revue du capital économique. La DR de GFS assure le suivi régulier des risques de NIM au travers son rôle de maison-mère directe.
Le dispositif prévoit également la mise en place d’une revue annuelle pour les sociétés de gestion non significative au palier Groupe mais significatives pour leurs maison-mères bancaires directes pour les entités suivantes : EcoFi Investissements, Palatine AM et Promepar AM.
Le Groupe BPCE, identifié par l’ACPR/BCE comme conglomérat financier du fait de la taille absolue et relative de ses activités bancaires et assurance, est soumis aux exigences de surveillance complémentaire afférentes (1). Depuis l’entrée en vigueur du Mécanisme de Supervision Unique (MSU), la BCE coordonne la supervision des conglomérats financiers à dominante bancaire.
La Filière Surveillance Complémentaire du Conglomérat a été officiellement créée en 2017 suite à la validation par le directoire de la Lettre de Mission de la filière. Cette dernière identifie les macro-objectifs et les parties prenantes au sein du Groupe. Les rôles, les responsabilités et les interactions entre chacun des acteurs de la filière ont été déclinés. En fonction des thématiques, des comités sont organisés trois à quatre fois par an.
La réglementation liée au conglomérat nécessite une vision sur l’ensemble du périmètre de consolidation comptable (banque, assurance, gestion d’actifs et secteur non financier). La surveillance complémentaire porte plus particulièrement sur :
•l’approche conglomérat financier vise à appréhender les principales interactions entre les secteurs banque, assurance et gestion d’actifs qui pourraient, en raison d’un événement exogène ou endogène, impacter le profil de risque du Groupe et ses principales trajectoires (résultats, solvabilité, liquidité) ;
•elle permet de consolider les métriques sectorielles bancaire et assurance, en particulier les exigences de fonds propres ;
•la surveillance complémentaire repose principalement sur le dispositif bancaire dans son ensemble, et sur les filières risques assurance et risques gestion d’actifs.
L’excédent de fonds propres du conglomérat est suivi dans le RAF (Risk Appetite Framework) du Groupe. Afin d’apporter une vision prospective de la solvabilité du Groupe au travers de la grille de lecture du conglomérat financier, le Groupe BPCE projette par ailleurs l’excédent de fonds propres sur plusieurs années sous les différents scénarios de l’approche normative de l’ICAAP.
Dans le cadre de la refonte des reportings Conglomérat relatifs aux transactions intragroupe et à la concentration des risques, le Département est en appui de la direction Comptabilités groupe pour sa mise en œuvre opérationnelle. Ces reportings permettront un suivi renforcé des risques de contagion entre les différentes entités du conglomérat et de la concentration des risques, dans l’esprit des exigences de surveillance complémentaire.
L’ensemble du dispositif, dans ses principales dimensions – assurance, gestion d’actifs, banque, conglomérat financier – fait l’objet de présentations et d’échanges avec l’équipe conjointe de supervision BCE/ACPR en particulier dans le cadre de meetings dédiés avec la JST (Joint Supervisory Team). Sont notamment passés en revue l’organisation du dispositif de gestion des risques, ainsi que les principales analyses et points d’attention portées à la connaissance de la direction générale du Groupe au cours de l’année.
(1)
Directive 2002/87/CE du 16 décembre 2002 (telle que modifiée) relative à la surveillance complémentaire des établissements de crédit, des entreprises d’assurances et des entreprises d’investissement appartenant à un conglomérat financier, transposée en droit français par l’ordonnance n° 2004-1201 du 12 novembre 2004, et l’arrêté du 3 novembre 2014 relatif à la surveillance complémentaire des conglomérats financiers.
Dans une logique conglomérat, un dispositif global et intégré de trajectoires de solvabilités et de stress tests a été développé. Ce dispositif englobe et se base sur les trois réglementations Solvabilité II, Bâle III et Conglomérat Financier. L’application d’hypothèses communes dans ces trois dimensions permet de disposer d’une vision holistique des solvabilités du Groupe.
•la coordination des exercices de Stress Tests sectoriels assurance, en particulier les stress tests ORSA(1) (Pilier II de Solvabilité II) ; de la détermination des hypothèses de stress jusqu’à l’analyse des résultats au niveau Groupe ;
•l’analyse des mécanismes de contagion et des interactions réglementaires et économiques entre les différents secteurs du Groupe en tant que Conglomérat Financier.
Les compagnies d’assurance du Groupe sont intégrées aux Stress Tests Internes (STI) bancaires prévus dans l’approche Normative de l’ICAAP(2). La modélisation intègre :
•la simulation des Ratios Solvabilité II, SCR et MCR, afin d’objectiver les éventuels besoins en fonds propres ;
•la simulation des « variables IFRS » qui impactent le ratio de solvabilité bancaire conformément aux spécifications prudentielles (Résultat Net conservé ou distribué, OCI, valeur et différence de mise en équivalence…). Pour l’ICAAP 2023, un double run des STI a été réalisé, en IFRS 4/IAS 39 puis en IFRS 17/IFRS 9 en début d’année ;
•les commissions versées par les compagnies aux réseaux de distribution ou aux gestionnaires d’actifs du Groupe.
•a développé, et au besoin fait évoluer, le modèle de Capital Économique au titre du Risque Assurance (portage des participations et step-in risk) en coordination avec les compagnies et le pôle Finances Groupe. Il assure la production trimestrielle afférente (chiffrage et analyse) ;
•a coordonné, avec GFS et Natixis IM, la revue des modèles de Capital Economique relatifs à l’activité de NIM. Il assure le suivi du plan d’action partagé avec l’ensemble des parties prenantes à l’issue de la revue (afin d’adapter certaines méthodologies aux spécificités de la Gestion d’Actifs tant en termes de risques que de business model).
Plus globalement, RPNB apporte son expertise quantitative et méthodologique sur les risques des activités non-bancaires, en soutien ou en challenge de travaux menés par les métiers et/ou le Groupe (expertise actuarielle, sujets ALM des compagnies, Stress Tests EBA, quantification de l’impact du risque climatique physique…).
 - 
					
15 RISQUES DE MODÈLE
15.1 Introduction
Le Groupe BPCE vise à optimiser les rendements tout en opérant dans les limites de l’appétit au risque déterminées par le conseil d’administration en surveillant chaque typologie de risque et notamment le risque de modèles ainsi que les obligations réglementaires qui y sont associés.
Les modèles doivent faire l’objet d’une vigilance constante en ce qui concerne leur efficacité. La simplification et les hypothèses sous-jacentes se font parfois au détriment de la précision et de l’intégrité structurelle sous environnements stressés. La Groupe BPCE est donc exposé à un risque de modèle.
Le risque de modèle est le risque de perte financière ou d’atteinte à la réputation du Groupe résultant de défauts dans la conception, la mise en œuvre ou l’utilisation des modèles.
 - 
					
15.2 Organisation
Le Groupe s’attache à définir et à déployer des normes internes pour identifier, mesurer et limiter le risque de modèle sur la base de principes fondamentaux dont la mise en place de trois lignes de défense indépendantes :
•une première ligne de défense en charge de la conception, du développement, de l’utilisation du modèle et de la maîtrise du risque de modèle au quotidien par l’application des contrôles incarnée principalement par le Model Owner ;
 - 
					
15.3 Gouvernance
Le Groupe BPCE a établi un dispositif de gouvernance robuste en matière de gestion du risque de modèle visant à évaluer et réduire et à surveiller l’évolution du risque de modèle tout au long du cycle de vie des modèles via la définition d’indicateurs et la mise en place de tableaux de bord dédiés diffusés auprès de la direction générale.
Sa mise en œuvre est liée à un contrôle indépendant s’appuyant sur des principes en lien avec la documentation, la conception, le développement, la mise en œuvre, la revue, l’approbation, la surveillance continue et l’utilisation des modèles visant à assurer leur fiabilité. Une politique de gestion du risque MRM a été définie à cet effet. Elle vise à promouvoir une connaissance éclairée du fonctionnement de chaque modèle, son cadre d’utilisation, ses forces, ses faiblesses et ses limites. La politique est complétée par un corpus de procédures définissant les outils de suivi de la performance des modèles, notamment la revue de validation, le suivi des notices et les processus d’escalade associés ainsi que le suivi du portefeuille de modèles à travers un inventaire. Le dispositif s’appuie sur un outil spécifique commun à l’ensemble du Groupe BPCE ayant vocation à gérer le cycle de vie des modèles. Un comité de model risk management présidé par le président du directoire de BPCE, ou le directeur général en charge des risques par délégation, est dédié à la gouvernance/supervision des modèles et du risque associé.
La gouvernance des modèles s’articule autour du Model Risk Management Committee (MRMC) et des comités fonctionnels de validations des modèles (comité modèle groupe, Model Oversight Committee…), qui veillent à la mise en œuvre d’un cadre robuste de gouvernance du risque de modèle :
(5) VMOC (Valuation Models Oversight Committee) : Comité de surveillance des modèles de valorisation
Conformément aux exigences réglementaires, le Groupe BPCE a mis en place des politiques et procédures de validation des modèles qui définissent et précisent les missions et les responsabilités des différents acteurs impliqués dans le cycle de vie des modèles. La validation des modèles est réalisée par les équipes de validation indépendante de la direction des Risques du Groupe BPCE, à l’exception des modèles faisant l’objet d’une délégation de validation soumise au respect d’un certain nombre de conditions (compétences, respect des règles d’indépendance…). La délégation de validation est soumise à l’approbation préalable du comité model risk management (MRMC).
1/une revue du modèle et de son adéquation, réalisée de manière indépendante des entités ou des départements ayant travaillé sur le développement du modèle par les équipes de validation ;
2/une revue des conclusions de la validation lors d’un comité fonctionnel composé d’experts quantitatifs (modélisateurs et valideurs) et métiers. Selon le périmètre des modèles concernés, les revues sont présentées en comité modèles groupe (CMG), présidé par le directeur des Risques Groupe, directeur général (ou en délégation au directeur Gouvernance et contrôle des risques de la DRG) et membre du comité de direction générale ; en Model Oversight Committee (MOC), présidé par le directeur du département Model Risk Management et Validation Wholesale Banking ; ou au sein de comités locaux présidés par un membre de la direction générale pour les entités faisant l’objet d’une délégation ;
3/une validation en comité model risk management (MRMC) dans le cas spécifique de l’analyse de la matérialité de certains changements de modèles dont les évolutions sont soumises, le cas échéant, à l’autorisation préalable du superviseur européen dans le cadre des règlements européens nos 529/2014 et 2015/942 relatifs au suivi des modèles internes utilisés pour le calcul des exigences en fonds propres.
 - 
					
16 RISQUES ENVIRONNEMENTAUX, SOCIAUX ET DE GOUVERNANCE
Les informations mentionnées dans les paragraphes « Stratégie et processus économiques » et « Gouvernance » ci-dessous sont largement issues du chapitre 2 « Déclaration de Performance Extra-Financière » du Document d’Enregistrement Universel (DEU). Les informations présentées dans cette section sont synthétiques, la version détaillée figure dans le chapitre 2.
16.1 Pilotage, politiques et gouvernance
L’engagement dans la société et l’accompagnement durable des évolutions économiques et sociétales font partie de l’ADN du Groupe BPCE. La nature de son activité et son rayonnement confèrent au groupe une grande responsabilité face aux défis sociétaux et environnementaux, au premier rang desquels la lutte contre le dérèglement climatique.
Les évènements climatiques extrêmes se multiplient et l’année 2023 est celle d’un record de température sur la planète. Le réchauffement climatique fait peser des risques sur l’économie et pourrait mettre en jeu, à terme, sa stabilité financière. La transition climatique s’impose à tous, dans un contexte économique et politique difficile : inflation persistante, hausse des taux, hausse des inégalités sociales, fortes tensions géopolitiques à travers le monde.
Les défis sociétaux et environnementaux actuels ont instauré une dynamique de transformation profonde dans la société, induisant des risques pour les clients. Conscient de cette réalité, le Groupe BPCE a inscrit le climat au cœur de son plan stratégique BPCE 2024. Les entreprises du groupe ont toutes renforcé leur dispositif pour accompagner la transition de leurs différentes catégories de clients et les enjeux climatiques sont désormais indissociables de l’activité des métiers. C’est à la fois une opportunité de développement pour les activités et un formidable levier de transformation des métiers.
Le Groupe BPCE accorde une attention particulière à la prise en compte des facteurs sociaux dans ce processus de transformation en veillant à ce que ces changements ne se fassent pas au détriment des plus fragiles. Ainsi, le groupe s’engage à accompagner les personnes protégées, les personnes fragiles et les entreprises en difficulté. Cette approche inclusive vise à garantir que la transition vers des modèles plus durables soit équitable, protégeant les populations vulnérables et favorisant l’inclusion économique.
En plaçant le climat et la responsabilité sociale au centre de son action, le groupe démontre un engagement holistique en faveur de la durabilité et de la justice sociale.
Axe 1 : Répondre aux attentes de la société civile en favorisant l’inclusion, la solidarité et un mécénat actif, mais aussi en encourageant les relations ouvertes et constructives avec l’ensemble de ses parties prenantes (cf. chapitre 2.2 DPEF).
Axe 2 : Devenir un acteur majeur de la transition environnementale en plaçant les enjeux sur le climat comme priorité d’action de tous ses métiers et de toutes ses entreprises. Le Groupe BPCE a comme objectif d’aligner l’ensemble de ses portefeuilles sur une trajectoire « Net Zero », d’accompagner tous ses clients dans leur transition environnementale et d’accélérer la réduction de son empreinte carbone (cf. chapitre 2.3 DPEF).
•engager dans la durée, une évolution de son bilan dans une stratégie d’atténuation de l’impact climatique de ses activités, des biens financés, investis ou assurés. Cela, en alignant ses portefeuilles de financement sur une trajectoire « Net Zéro », c’est-à-dire une neutralité carbone d’ici à 2050 ;
•accompagner ses clients dans leurs propres enjeux de transition énergétique, qu’il s’agisse de besoins de financement, d’épargne ou d’assurance, avec une dimension de conseil et de dialogue stratégique structuré, apportant expertise, solutions et une vision long terme ;
•étendre sa stratégie de refinancement « green » avec des émissions à thématique transition énergétique ;
•accélérer la réduction de son empreinte environnementale directe, avec un objectif de diminution d’ici à 2024 de 15 % de son bilan carbone par rapport à 2019.
Axe 3 : Dessiner le futur du travail en offrant à ses collaborateurs et futurs employés un environnement de travail hybride adapté afin de déployer efficacement le télétravail. Le groupe souhaite également faire progresser ses collaborateurs, talents et jeunes salariés, en les accompagnant dans des circuits de formation dédiés. En parallèle, le Groupe BPCE poursuit la promotion de la mixité dans les fonctions dirigeantes (cf. chapitre 2.4 DPEF). Dans cette stratégie sociale, active et responsable, le Groupe BPCE a poursuivi, en 2023, la mise en œuvre des quatre axes stratégiques RH inscrits dans le plan stratégique BPCE 2024 :
•des nouveaux enjeux de compétences pour être des banquiers et des assureurs leaders sur leur territoire ;
•la Data et l’Intelligence Artificielle au service de l’efficience de la fonction RH et des collaborateurs.
Objectifs, cibles et limites liés aux risques environnementaux et sociaux et évaluation des performances
Le groupe s’attache à intégrer les Objectifs de Développement Durable des Nations Unies dans ses métiers ou son fonctionnement propre. Cette démarche est concrétisée par l’adoption de douze engagements en matière de Responsabilité Sociale d’Entreprise (RSE). Ces engagements orientent les actions du groupe, visant à aligner ses pratiques sur les principes des ODD. Pour assurer le suivi et l’évaluation de ces engagements, le groupe a mis en place des indicateurs de performance, révisés annuellement et communiqués au travers d’un tableau de bord RSE, qui fournit à nos parties prenantes une information quantifiée et transparente de la performance extra-financière du groupe.
Au cœur des préoccupations du groupe, la transition environnementale constitue l’un des piliers du plan stratégique BPCE 2024. A cet égard, le groupe a défini des indicateurs permettant de suivre les opportunités de financement et d’investissement durables. Des indicateurs permettent de suivre les encours de financement accordés aux clients des réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne dans le cadre de leurs projets de transition, les encours liés au renouvellement du parc immobilier français finançant des biens immobiliers répondant aux normes de performance énergétique (RT 2012 et RE 2020), les encours liés au financement des énergies renouvelables. En termes d’investissement, les encours sous gestion articles 8 et 9 sont suivis au sein des portefeuilles de gestion d’actifs, de même que la part investie en actifs « verts » dans le portefeuille Assurances.
Le groupe s’inscrit dans une démarche d’alignement de ses portefeuilles de financement et d’assurance en vue d’atteindre la neutralité carbone d’ici 2050. Cette initiative représente la contribution du groupe à la réalisation des objectifs de l’Accord de Paris sur le climat, nécessitant ainsi l’élaboration de méthodologies d’indicateurs spécifiques et l’établissement d’objectifs intermédiaires. En 2021, le Groupe BPCE a rejoint la Net Zero Banking Alliance (NZBA), initiative financière du programme des Nations Unies pour l’environnement – UNEP FI couvrant plus de 40 % des actifs financés par les banques dans le monde. Cette alliance entre établissements bancaires constitue une étape décisive dans la mobilisation du secteur financier. En 2022, BPCE Assurances devient membre de la Net Zero Asset Owner Alliance, un groupe international d’investisseurs engagés pour la transition de leur portefeuille d’investissements dans l’objectif de contribuer à la neutralité carbone d’ici 2050.
En décembre 2022, le Groupe BPCE a publié des cibles d’alignement intermédiaires pour deux secteurs parmi les plus émissifs : la production d’électricité et le secteur du pétrole et du gaz. En décembre 2023, le Groupe BPCE élargit son ambition de réduction d’émissions carbone en publiant de nouvelles cibles à l’horizon 2030 pour trois secteurs sur le périmètre de la Banque de financement et d’investissement (Natixis CIB) : automobile, acier et ciment. Pour chacun des secteurs, les objectifs intermédiaires de réduction des émissions carbone, les trajectoires de réduction, les plans d’action et les mesures associées sont détaillés dans le rapport TCFD du groupe.
Les méthodologies de mesure d’alignement appliquées reposent sur les normes actuelles du marché, susceptibles d’évoluer. L’évolution du périmètre de nos analyses à d’autres activités du groupe dépend ainsi des méthodologies disponibles et reconnues. Par ailleurs, les objectifs visés par le Groupe BPCE sont conditionnés par les engagements de nos clients et leur capacité à les tenir dans la durée. Ces objectifs sont également contingents aux politiques gouvernementales en vigueur et au développement des technologies bas carbone, critiques pour des horizons long terme. Les données utilisées concernant les clients du groupe sont principalement issues de fournisseurs de données ou des publications des entreprises. Les estimations des mesures évolueront avec la progression de la qualité des données disponibles.
Le Groupe BPCE est signataire des Principles for Responsible Banking (Principes pour une Banque Responsable). A ce titre, en complément des mesures prises pour le climat, le groupe s’engage à prendre des mesures concrètes pour préserver la biodiversité, notamment en adoptant des politiques et des pratiques visant à réduire l’impact négatif sur les écosystèmes, en promouvant des investissements respectueux de la biodiversité et en collaborant avec les parties prenantes pour aborder les enjeux liés à la diversité biologique. Pour cela, des groupes de travail sont déployés pour définir en 2024 des objectifs SMART. Un objectif SMART doit être spécifique, mesurable, atteignable, réaliste et temporel sur les impacts les plus significatifs. Via sa filiale Natixis SA, le Groupe BPCE participe à l’initiative Act4Nature, une coalition mondiale d’entreprises et d’organisations engagées en faveur de la protection de la biodiversité. En s’associant à cette initiative, il démontre son engagement à agir au-delà des exigences réglementaires, contribuant ainsi à la conservation de la biodiversité au niveau mondial. Cette initiative comprend dix engagements communs et des engagements SMART liés à ses activités dans la banque d’investissement et la gestion d’actifs. Natixis CIB, dans le cadre de Act4Nature, s’est par exemple engagé à exclure les financements de projets ayant des impacts significatifs dans une zone classée au patrimoine mondial de l’UNESCO, ou enregistrée par la Convention de Ramsar, ou couverte par les catégories I-IV de l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN).
Dans les activités de gestion d’actifs, pour Natixis Investment Managers, l’intégration des facteurs ESG dans le processus d’investissement permet de prendre des décisions plus éclairées, de mieux comprendre les risques des entreprises, d’identifier les tendances d’investissement durable et de sélectionner les entreprises qui contribuent à ces tendances. Cette approche vise à créer de la valeur à long terme pour les clients. Plusieurs affiliés ont développé des capacités de recherche extra-financière dédiées et ont intégré les critères de durabilité dans leurs modèles d’aide à la décision d’investissement. Ils s’appuient sur des systèmes propriétaires et de la donnée brute afin d’établir leurs propres modèles et méthodologies de scoring qu’ils peuvent ensuite expliquer en toute transparence aux clients.
Chaque société de gestion de Natixis Investment Managers est responsable de son processus d’investissement et ultimement responsable de l’intégration des facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance dans le respect de leur devoir fiduciaire. Les sociétés de gestion européennes ont développé des politiques d’investissement responsable qui expliquent leur approche ESG globale, fournissent des orientations détaillées sur l’intégration des facteurs environnementaux, et expliquent leurs politiques sectorielles et / ou d’exclusion. La majorité des affiliés non-européens ont développé une approche globale d’investissement responsable qui formalise leur engagement d’intégrer des facteurs environnementaux, sociétaux et de gouvernance matériels dans leurs processus d’investissement. Ils implémentent des restrictions spécifiques à la demande des clients.
Les enjeux sociaux sont adressés dans le plan stratégique BPCE 2024 dans les volets « Répondre aux attentes de la société civile » (cf. chapitre 2.2 de la DPEF, abordant notamment l’inclusion financière) et « Dessiner le futur du travail » (s’agissant des collaborateurs du groupe (cf. chapitre 2.4 de la DPEF). Des indicateurs spécifiques de suivi permettent d’évaluer l’efficacité des politiques mises en place.
Le Groupe BPCE s’attache à entretenir un dialogue permanent avec ses contreparties. A travers les réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne l’accompagnement des clients repose en premier lieu sur un dialogue autour de la transition et une dimension de conseil. Depuis début 2023, plus de dix mille clients personnes morales ont été rencontrés par nos chargés d’affaires pour faire le point sur leurs réflexions, leur maîtrise des enjeux et leurs projets sur les dimensions environnementale, sociétale et gouvernance. Le dialogue ESG est aussi un outil permettant d’évaluer leur exposition aux risques, de les informer, et de leur proposer des solutions pour mieux les prévenir et les gérer. Il participera à l’analyse des critères ESG au niveau de la contrepartie prévue dans le cadre de l’intégration des critères ESG à l’octroi des crédits Corporate. Cette analyse de la contrepartie viendra compléter une analyse du bien financé et du secteur d’activité pour éclairer la décision d’octroi des éléments extra-financiers. Par ailleurs, des offres de partenariats sont proposées aux clients pour appuyer leurs démarches de transformation, notamment sur le volet de la rénovation énergétique.
La prise en compte de la gestion des risques environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) dans les métiers de financement et d’investissement de Natixis CIB s’inscrit dans une approche globale impliquant les lignes métiers, la RSE et les fonctions de contrôles. Cette approche comprend notamment l’élaboration et la mise en œuvre de politiques RSE dans les secteurs les plus sensibles, la définition de secteurs d’activité exclus, l’évaluation et le suivi des risques ESG des opérations et des contreparties via différents outils et process.
Lors de l’entrée en relation d’un nouveau client, un processus d’identification des risques environnementaux et sociétaux est mis en place dans le cadre de la démarche Know Your Client (KYC), qui permet d’identifier et d’évaluer les risques environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG). Chaque entreprise cliente évaluée se voit attribuer un niveau de vigilance basé sur quatre thèmes (controverses auxquelles le client peut être exposé, secteurs dans lesquels le client exerce son activité, maturité du système de gestion des risques et type de relation d’affaires avec Natixis).
Conformément à la réglementation, chaque filiale de gestion d’actifs du Groupe BPCE suit une politique de vote précise et la met à disposition de ses parties prenantes sur leur site internet. Grâce à ces politiques de votes, les sociétés de gestion du groupe développent un actionnariat engagé dont l’objectif est d’influencer positivement sur la gouvernance des entreprises dans lesquelles elles investissent sur les thématiques RSE.
Natixis Investment Managers considère l’engagement et le dialogue avec les entreprises et les émetteurs comme des leviers significatifs pour influencer positivement la gouvernance des entreprises. Les sociétés de gestion européennes de Natixis IM ont développé des politiques d’engagement et de vote qui permettent d’inciter les entreprises à transformer leur stratégie et à réduire leurs risques ESG, tout en contribuant aux enjeux environnementaux et sociétaux. L’engagement et le dialogue ont également permis aux affiliés de développer une connaissance approfondie des entreprises dans lesquelles ils investissent et de leurs défis en termes d’aspects ESG. En tant qu’actionnaires, les fonds gérés par les affiliés de Natixis IM s’engagent à contribuer à une performance améliorée des entreprises en prenant en compte leurs parties prenantes et l’environnement.
Le conseil de surveillance supervise et met en perspective la stratégie ESG du groupe, avec le soutien de deux comités spécialisés :
•le comité coopératif et RSE, présidé, à tour de rôle, par les présidents de la FNBP et de la FNCE, formule des propositions et des recommandations visant à promouvoir et traduire dans les activités du Groupe BPCE et des réseaux, les valeurs coopératives et de RSE, d’engagement dans la durée, d’éthique professionnelles et relationnelle. Il suit les ambitions RSE et s’assure de leur mise en œuvre. En 2023, les principaux sujets traités par ce comité ont porté sur : le suivi du programme ESG (alignement des portefeuilles, accompagnement des clientèles, réduction de l’empreinte propre et intégration des enjeux ESG dans la gestion des risques), la nouvelle réglementation CSRD, le programme Employeur responsable, le reporting Conduite et Ethique ;
•le comité des risques, présidé par un membre indépendant issu du conseil de surveillance de BPCE, accompagne la gestion des risques et examine l’exposition globale des activités du groupe aux risques climatiques et environnementaux tant actuels que futurs (en s’appuyant sur les travaux du comité des risques climatiques). La gestion des risues climatiques figure parmi les principaux sujets traités en 2023.
Le comité de direction générale valide la stratégie ESG, s’assurent de sa mise en œuvre et supervisent la gestion des risques du groupe. Les enjeux ESG sont suivis au sein de différents comités :
•le comité des risques climatiques, présidé par le président du directoire, contrôle la mise en œuvre de la stratégie opérationnelle en matière de gestion des risques climatiques et environnementaux et notamment les principales zones de risques, outils de mesure des risques, politiques de risques (crédit, investissement, liquidité, etc.), la révision annuelle de l’appétit aux risques, la macro-cartographie des risques, les stress tests. Les thèmes en 2023 ont concerné le plan de remédiation climatique, le dispositif Data ESG, l’insertion des critères ESG dans les financements, la matrice de matérialité des risques climatiques, le projet de cartographie des risques physiques, la colorisation des portefeuilles et le programme Biodiversité ;
•le comité stratégique de transition environnementale, présidé par le président du directoire, valide la stratégie RSE du groupe en matière de transition environnementale et assure la mise en œuvre de cette stratégie. En 2023, les principaux sujets traités ont porté sur la publication de la mesure des trajectoires et cibles NZBA, l’examen des indicateurs du plan stratégique sur l’axe Climat, la politique sectorielle RSE Pétrole et Gaz et le suivi du programme ESG du groupe et de ses actions, notamment en matière de climat et de biodiversité ;
•le comité Data & Technologies ESG, présidé par le directeur général Technologies et Opérations et le directeur général Digital & Payments s’assure de la mise en place du dispositif de distribution dans tous les systèmes d’information du groupe des données ESG nécessaires aux différents usages ;
•le comité de suivi réglementaire groupe, présidé par le Secrétaire général, assure une veille réglementaire (notamment règlementations ESG) et s’assure du déploiement opérationnel des évolutions réglementaires.
La direction de l’Impact Groupe, rattachée directement au président du directoire, propose et porte la stratégie ESG du groupe. Le suivi régulier de l’avancement des différents chantiers est assuré par le comité de direction générale et le conseil de surveillance. Ce dispositif permet de contrôler la cohérence des approches, méthodologies et données utilisées par les différents métiers du groupe. Pour mener à bien ses missions, la direction de l’Impact s’appuie sur les directions RSE des différents métiers du groupe, la Fédération nationale des Banques Populaires (FNBP), la Fédération nationale des Caisses d’Epargne (FNCE) et à un niveau plus opérationnel, sur les directions RSE des entités du groupe.
D’année en année, le Groupe BPCE progresse dans la mise en œuvre de sa stratégie ESG et étoffe le dispositif de gouvernance liés aux enjeux ESG (cf. chapitre 2.1 DPEF).
Les enjeux sociaux sont adressés au plus haut niveau. Le Groupe BPCE est signataire du Pacte Mondial des Nations Unies et adhère à ses « Dix principes » dont ceux afférents aux Droits de l’Homme. De plus, le Groupe BPCE s’attache également à appliquer les principes directeurs relatifs aux entreprises et aux droits de l’homme définis dans le cadre de référence « Protéger, respecter et réparer » des Nations Unies. Les convictions et engagements du groupe ont été déclinés sous forme de « Principes » dans le Code de Conduite et d’Ethique du Groupe BPCE. « Promouvoir le respect des droits de l’homme dans toutes nos activités » est ainsi ancré dans le référentiel des valeurs du groupe.
Le conseil de surveillance, au travers du comité des rémunérations, a notamment pour responsabilité de fixer le mode et le montant de la rémunération de chacun des membres du directoire. Il s’assure que les enjeux RSE s’inscrivent pleinement dans la politique de rémunération. La rémunération du président du directoire et des membres du comité de direction générale de BPCE comprend une part variable annuelle indexée à 40 % sur des critères qualitatifs, dont 10 %, depuis l’exercice 2021, reposent sur l’atteinte de critères liés à la RSE. L’attribution de cette part variable dépend pour partie de la mise en œuvre des ambitions stratégiques du groupe sur les enjeux environnementaux (dont les enjeux climatiques).
Afin de sensibiliser les collaborateurs, et de les faire participer à l’engagement du groupe dans la lutte contre le réchauffement climatique, l’intéressement des collaborateurs de BPCE SA est, depuis 2022, en partie indexé sur l’atteinte de l’objectif stratégique du groupe de réduction de son empreinte directe. Par ailleurs, des critères RSE sont intégrés dans la politique de rémunération de Natixis, avec :
•la prise en compte de la stratégie RSE de Natixis dans la détermination de la rémunération variable annuelle du directeur général et des membres du comité de direction générale ;
•un accord de participation qui prévoit la prise en compte de critères RSE pour calculer la réserve spéciale de participation (proportion des encours durables et à impact sous gestion de l’ensemble des affiliés de Natixis Investment Managers et montant des revenus Green de NCIB) ;
 - 
					
16.2 Surveillance des risques environnementaux, sociaux et de gouvernance
La gestion des risques environnementaux, sociaux et de gouvernance au sein du Groupe BPCE s’inscrit dans un triple cadre :
•le cadre réglementaire et législatif qui intègre l’ensemble des textes en vigueur dans les juridictions où le Groupe BPCE opère ses activités. En France, les principaux textes pris en compte incluent par exemple la Taxonomie Européenne ou la loi française sur le devoir de vigilance ainsi que les textes issus des réglementations bancaire ou assurantielle comme le Guide BCE sur la gestion des risques liés au climat et à l’environnement ;
•le cadre des standards et des bonnes pratiques de place que le Groupe BPCE applique volontairement. Les références internationales telles que les Objectifs de Développement Durable (ONU), le Pacte Mondial des Nations Unies (ONU), les Principes de l’Équateur (financements de projet) ou encore les travaux de la TCFD (Task force for Climate related Financial Disclosure) sont notamment intégrées ;
•le cadre des engagements volontaires pris par le Groupe BPCE, directement à son niveau au travers des politiques RSE sur les secteurs sensibles ou dans le cadre d’initiative de place telle que la Net Zero Banking Alliance qui encadre les engagements d’alignement des trajectoires d’émission de gaz à effet de serre sur la neutralité carbone en 2050.
Le dispositif de gestion des risques environnementaux, sociaux et de gouvernance mis en place par le Groupe BPCE vise à garantir le respect des normes méthodologiques et des contraintes fixées par ce cadre de référence tout en reflétant l’appétit aux risques du Groupe BPCE.
Les risques ESG sont directement intégrés dans les principaux processus transverses permettant l’identification et le suivi des risques du Groupe BPCE. À ce titre, le référentiel des risques du Groupe BPCE intègre une catégorie « Risque d’écosystème » qui regroupe les risques environnementaux en distinguant les risques climatiques physiques, les risques climatiques de transition, et le risque environnemental (hors climatique), les risques sociaux et les risques de gouvernance.
Les risques d’écosystèmes sont abordés comme des facteurs de risque sous-jacents aux autres catégories de risque auxquelles le Groupe BPCE est exposé (risque de crédit et de contrepartie, risques financiers, risques opérationnels, risques d’assurance, etc.).
Ces risques peuvent se matérialiser de manière directe, en lien les activités propres au Groupe BPCE, ou indirecte, par le biais des contreparties auxquelles le Groupe BPCE est exposé dans le cadre de ses activités de financement ou d’investissement.
L’acquisition, la diffusion et l’usage au sein du Groupe BPCE de données liées aux caractéristiques ESG de ses contreparties et à ses activités propres constituent un enjeu critique, notamment à des fins d’identification, d’évaluation et de gestion des risques ESG.
Pour répondre à ces enjeux, la mise en place d’une gouvernance, d’infrastructure et de processus adaptés sont nécessaires. En outre, l’évolution rapide des normes et des standards en matière de données de référence ESG constitue une difficulté particulière.
Dans ce contexte, le Groupe BPCE a lancé en 2022 un projet visant à structurer et harmoniser l’acquisition de données auprès de fournisseurs externes, leur traitement et la mise à disposition des différentes entités, et à définir un cadre de gouvernance spécifique aux données ESG.
La gestion des risques climatiques et environnementaux s’effectue sous la responsabilité du conseil de surveillance du Groupe BPCE qui s’assure de la bonne mise en place du dispositif de gestion et d’encadrement de ces risques, notamment par l’intermédiaire du comité des risques.
Le comité des risques climatiques, créé en 2020 est présidé par le président du directoire et rassemble les responsables des pôles Métiers du Groupe BPCE, les fonctions Risques, Finance, Conformité, RSE et l’Inspection générale ainsi que deux dirigeants d’établissement du Groupe BPCE. Ce comité décisionnaire et de surveillance traite les sujets climatiques d’un point de vue transverse pour le Groupe BPCE et ses différents métiers. Il est en charge de l’examen des principales zones de risques climatiques et environnementaux du groupe, existantes ou potentielles. Il élabore des scénarios et valide les matrices de transition des stress tests climatiques pour évaluer la résilience et la vulnérabilité du modèle d’affaires du groupe. Le comité des risques climatiques a notamment validé l’actualisation du plan de remédiation au guide de la BCE sur les risques climatiques et environnementaux, suite à la revue thématique de la BCE réalisée lors du premier semestre 2022 et suit son avancement. Fin 2023, un suivi rapproché des travaux de remédiation, impliquant directement le comité de direction générale du Groupe BPCE et le comité des risques du conseil de surveillance, a été mis en place afin de sécuriser la production des principaux livrables attendus sur l’année 2024.
Les membres exécutifs et non-exécutifs des instances dirigeantes sont régulièrement formés sur les sujets de risques climatiques et environnementaux.
La direction des Risques Groupe a structuré la gestion des risques climatiques et environnementaux en constituant fin 2021 le département Risques climatiques, rattaché directement au directeur général adjoint en charge des risques du Groupe BPCE, membre du comité de direction générale.
Le département Risques climatiques définit et met en œuvre le dispositif de supervision des risques climatiques et environnementaux du Groupe BPCE. En particulier, le département Risques climatiques est attentif à :
•développer des processus et des outils d’analyse afin de renforcer la gestion des risques climatiques et environnementaux (physiques et de transition) pour mieux les intégrer dans le dispositif d’appétit au risque du groupe ;
•évaluer la matérialité des risques climatiques et environnementaux par référence aux grandes classes traditionnelles de risque : risques de crédit, risques financiers (marché, liquidité) et risques opérationnels ;
•inclure les risques climatiques et environnementaux dans le cadre usuel de gestion des risques du Groupe BPCE (politique crédit des entreprises, des particuliers et selon les typologies d’actifs financés) et les prendre en compte lors des mises à jour périodiques des politiques sectorielles du groupe ;
•inclure les risques climatiques et environnementaux dans les processus d’investissement et d’engagement des activités de gestion d’actifs et d’assurance.
Le département Risques climatiques s’appuie sur une large filière d’environ soixante correspondants dans toutes les entités du Groupe BPCE et dans les autres départements de la direction des Risques groupe. L’intégration opérationnelle de ce dispositif dans les entités du Groupe BPCE permettra de prendre en compte les risques climatiques dans le cadre d’appétit aux risques du groupe.
Afin d’assurer la prise en compte des risques climatiques et environnementaux dans l’ensemble de ces dimensions, le département Risques Climatiques s’appuie également une collaboration forte avec les parties prenantes au sein du Groupe BPCE et en particulier les autres départements de la filière Risques, la filière RSE, la filière Finance, le Secrétariat général (en particulier les filières Conformité et Juridique), les équipes Technologies et Opérations et les métiers.
L’animation de la filière de ces correspondants Risques climatiques a contribué à la sensibilisation des collaborateurs dans les différentes entités du Groupe BPCE. De plus, une newsletter diffusée mensuellement auprès d’un nombre croissant de collaborateurs permet de diffuser les actualités liées aux changements climatiques et à l’évolution réglementaire. Un module de formation interne « Climate Risk Pursuit » continue d’être déployé à destination des collaborateurs dans les entités du Groupe BPCE.
Le département Risques climatiques coordonne la mise en place du cadre de gestion des risques climatiques et environnementaux au travers d’un programme dédié. Ce programme, en ligne avec les engagements climatiques et environnementaux du Groupe BPCE, s’est doté d’objectifs précis pour tous les métiers et toutes les filières. Le dispositif proposé s’attache à garantir la couverture la plus exhaustive possible des 13 piliers proposés par la BCE. Il s’applique également à y intégrer les perspectives réglementaires nationales et internationales faisant aujourd’hui référence.
Ce programme est régulièrement actualisé des points d’attention précisés par la BCE, dans un premier temps dans son retour au sujet du questionnaire d’auto-évaluation, formalisé au travers des échanges fin 2021, puis au travers de la revue thématique réalisée début 2022.
Concrètement, ce dispositif s’organise autour de neuf chantiers majeurs (la gouvernance, le cadre d’appétit aux risques, la mesure des impacts des risques climatiques (ICAAP), les risques financiers, les risques opérationnels, les risques de crédit, le dispositif de contrôle des risques, le tableau de bord, et les données).
Des représentants des Banques Populaires, des Caisses d’Epargne et des métiers mondiaux du Groupe BPCE ont également été associés au programme afin de garantir l’opérationnalité des actions prévues dans chaque entité du groupe.
Au cours du dernier trimestre 2023, des travaux complémentaires ont été enclenchés, en particulier sur l’analyse des dynamiques sectorielles en regard des risques climatiques et environnementaux et sur l’évaluation de matérialité des risques liés à l’environnement afin de tenir compte des exigences réglementaires et prudentielles précisées sur ces sujets..
Le Groupe BPCE a mis en place un dispositif permettant l’identification des facteurs de risques climatiques pouvant avoir un impact sur les risques du groupe et l’évaluation de leur matérialité. Au travers de ce dispositif, la matérialité des risques associés aux changements climatiques est appréciée par référence aux grandes classes de risques du Pilier I de Bâle III que sont le risque de crédit, le risque de marché et le risque opérationnel, y compris le risque de non-conformité et de réputation.
Après une revue des canaux de transmission entre facteurs de risques climatiques et les risques identifiés dans la taxonomie des risques du Groupe BPCE, l’évaluation de la matérialité des facteurs de risque climatiques s’appuie sur des indicateurs quantitatifs venant appuyer l’évaluation des experts internes sur le niveau de matérialité des risques.
L’exercice d’évaluation a distingué les risques climatiques physiques des risques climatiques de transition avec une évaluation sur un horizon de temps court, sur l’horizon du plan stratégique 2021-2024, et sur un horizon de temps plus long. Depuis 2023, cet exercice est conduit dans la quasi-totalité des entités du Groupe et consolidé au niveau du Groupe BPCE.
Les risques liés au climat et à l’environnement sont directement intégrés dans les principaux processus transverses permettant l’identification et le suivi des risques du Groupe BPCE. En particulier, le référentiel des risques du Groupe BPCE intègre les catégories « Risque climatique/Risque de transition » « Risque climatique/Risque physique » et « Risque environnemental (hors climatique) ».
La matérialité de ces catégories de risque a été évaluée à partir des travaux décrits dans la section « Identification et matérialité des risques climatiques » et à dire d’expert pour le risque environnemental. En 2023, les risques de transition et physiques sont jugés matériels (niveau 1 sur 3) au titre du référentiel interne des risques du Groupe BPCE tandis que le risque environnemental (hors climatique) n’a pas été jugé matériel (niveau 0 sur 3).
Deux indicateurs d’appétit au risque sur le risque climatique de transition sont intégrés au niveau du Groupe BPCE, sous observation avant étalonnage d’une limite. Sur le périmètre de la Banque de Grande Clientèle (BGC), la part des actifs Natixis CIB classés « brun foncé » selon la méthode Green Weighting Factor, constituant les actifs les plus exposés au risque de transition, est suivie dans le dispositif d’appétit aux risques. Un seuil et une limite ont été fixés à partir de 2022, et sont régulièrement revu pour encadrer la trajectoire à la baisse de la part de ces actifs.
Depuis 2023, le Groupe BPCE prend en compte les risques climatiques physiques dans son processus interne d’évaluation du besoin en capital (ICAAP). D’une part, un scénario d’inondation/sécheresse appliqué sur son portefeuille immobilier résidentiel particuliers en France est utilisé dans le cadre du calcul du capital économique. D’autre part, une dimension de risque climatique physique a été prise en compte dans l’un des scénarios adverses des stress tests internes.
Le Groupe BPCE participe également aux exercices de stress test climatiques organises par les régulateurs, notamment celui lance par la Banque Centrale Européenne en 2022 et celui initie par l’EBA en 2023 (« Fit for 55 »).
L’insertion des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) se construit depuis plusieurs années avec des outils et un cadre dont le développement s’est accéléré au travers du programme de gestion des risques climatiques. Les principales composantes du dispositif sont décrites ci-dessous.
Sur le périmètre de la banque de proximité, au-delà de la politique charbon appliquée à l’ensemble des entreprises du Groupe BPCE, les critères environnementaux sont intégrés dans les politiques sectorielles encadrant le risque de crédit.
L’insertion opérationnelle des critères ESG dans l’évaluation du risque de crédit s’appuie notamment sur des notes sectorielles permettant d’apprécier les principaux enjeux environnementaux liés à chaque secteur d’activité, tels que définis par la taxonomie européenne : risques climatiques physiques, risques climatiques de transition, biodiversité, eau, pollutions autres que les gaz à effet de serre et économie circulaire. Une classification sectorielle environnementale découle de cette appréciation et identifie des points d’attention particuliers.
Ces notes sectorielles ont pour vocation d’alimenter les échanges notamment lors de l’octroi de crédit. L’objectif est de fournir des éléments d’analyse supplémentaires au regard des évolutions réglementaires et de marché, de pouvoir mieux accompagner les clients dans la transition.
Aux bornes de la Banque de Grande Clientèle, les politiques de crédit font référence aux politiques émises par la RSE sur les secteurs sensibles et incluent dans certains cas des critères complémentaires portant sur les risques climatiques, environnementaux, sociaux ou de gouvernance.
Dans les réseaux de banques de détail, afin d’accroître l’intégration des critères climatiques et environnementaux, un dialogue stratégique est enclenché avec les clients entreprises afin d’évaluer leur degré de prise en compte des enjeux ESG. Ce dialogue s’appuie sur un questionnaire utilisé par les chargés de clientèle pour recueillir des informations sur les connaissances, les actions et l’engagement de leurs clients en matière de climat et d’environnement. Ce dialogue ESG est déployé depuis le début d’année 2023 dans les entités du Groupe BPCE.
L’analyse des enjeux liés aux risques climatiques de transition dans le cadre des processus de crédit de la Banque de Grande Clientèle s’appuie sur un modèle propriétaire de mesure et pilotage de l’impact climatique de ses financements, le Green Weighting Factor (GWF).
Un score GWF est systématiquement attribuée aux contreparties, et au niveau de la transaction dans le cas de financement dédié et est intégrée dans les dossiers présentés dans le processus d’octroi de crédit. Ces scores font l’objet d’une mise à jour annuelle.
Dans le cadre des Principes de l’Équateur, Natixis CIB applique par ailleurs une méthodologie de place qui vise à évaluer les risques environnementaux et sociaux des projets financés et la gestion de ces risques par les clients, quel que soit leur secteur d’activité. Depuis octobre 2020, Natixis CIB applique la version amendée des Principes (Amendement EP IV) qui comprend des critères plus exhaustifs en matière de respect des droits humains (notamment les droits des communautés indigènes) et qui requiert de l’analyse des risques climatiques physiques et de transition.
Il est ainsi demandé à l’emprunteur : 1) une évaluation des risques physiques associés aux changements climatiques pour la plupart des projets, 2) de procéder à une évaluation des risques de transition climatique et à une analyse des alternatives à moindre intensité de gaz à effet de serre à l’égard des projets prévoyant des émissions d’équivalent de CO2 d’au moins 100 000 tonnes par année au total. En fonction des risques identifiés et de la nature des impacts associés, des mesures d’atténuation sont demandées au client. Elles font l’objet de clauses spécifiques dans la documentation financière (« covenants »).
Les incidents de risque opérationnel en lien avec les risques climatiques sont spécifiquement identifiés dans les outils de suivi des risques opérationnels du Groupe BPCE.
Par ailleurs, le Groupe BPCE prend en compte les événements climatiques physiques dans le cadre de son plan de continuité d’activité. Ce plan définit les procédures et les moyens qui lui permettent de faire face aux catastrophes naturelles afin de protéger les collaborateurs, les actifs et les activités clés et d’assurer la continuité des services essentiels. À des fins d’évaluation des risques, des analyses internes sont également réalisés afin d’identifier les sites et les agences exposés aux risques climatiques, en se concentrant à ce stade sur le territoire français.
La prise de conscience croissante et la sensibilité des consommateurs sur les questions climatiques induisent une exposition accrue au risque de réputation pour le secteur bancaire, notamment en cas de non-conformité aux attentes réglementaires ou de scandales liés à des activités controversées.
Un suivi des incidents de réputation et un indicateur ont été mis en place au niveau du Groupe BPCE, incluant les sujets liés aux enjeux environnementaux, sociaux et de gouvernance.
Au sein de la Banque de Grande Clientèle, une analyse du risque réputationnel est effectuée lors de l’on-boarding des nouveaux clients. Cette analyse intègre notamment une évaluation des controverses liées aux risques ESG. Un comité présidé par le directeur général de GFS est en charge de revoir les dossiers sensibles du point de vue du risque de réputation.
Afin de limiter les effets des changements climatiques et des pressions sur l’environnement, les autorités administratives et législatives sont amenées à prendre de nouvelles réglementations. Ces textes peuvent aussi bien être internationaux (Accord de Paris), européens (Taxonomie) ou encore nationaux (loi Climat et Résilience).
La direction juridique en lien avec la direction RSE et la direction des Risques Groupe organise l’information des filières respectives à ce risque et incite à une vigilance accrue quant à l’utilisation des terminologies liées au climat et à l’environnement afin d’être aligné à la taxonomie européenne.
Un comité de veille réglementaire est également attentif à l’insertion opérationnelle des différentes réglementations.
En termes de risques financiers, une appréciation des risques climatiques est effectuée, entre autres, au travers de la gestion et du suivi de la réserve de liquidité. La prise en compte des critères climatiques et plus largement des critères ESG est réalisée selon deux axes : la qualité environnementale du titre et la notation ESG des émetteurs.
Par la nature de son activité et les horizons de gestion qui sont les siens, BPCE Assurances accorde tout naturellement une place centrale à l’intégration des risques de durabilité, et notamment des risques climatiques, dans son dispositif de gestion des risques.
En conformité avec les réglementations en vigueur et en cohérence avec le dispositif déployé à l’échelle du Groupe BPCE, BPCE Assurances intègre les risques climatiques dans chaque étape du processus de gestion des risques, de leur identification à leur évaluation puis à leur atténuation.
BPCE Assurances travaille également activement sur la thématique de la biodiversité, qui présente de fortes adhérences avec les enjeux climatiques.
BPCE Assurances a, depuis plusieurs années maintenant, défini des objectifs et mis en place des dispositifs permettant de limiter son exposition aux risques climatiques et son impact sur le changement climatique.
En matière d’investissements, cela se traduit par la combinaison de politiques sectorielles applicables aux secteurs « charbon thermique » et « pétrole et gaz » ainsi que par une politique d’alignement sur les accords de Paris visant à exclure du périmètre d’investissement toute entreprise notée « négatif » sur le développement durable, selon l’analyse ESG de Mirova. Cette exclusion s’étend à la notation « à risque » pour la filiale BPCE Assurances IARD.
Par ailleurs, BPCE Assurances réalise une part significative des investissements sur des actifs verts (green bonds, fonds SFDR 9, investissements alignés avec la taxonomie européenne, etc.) et plus généralement, s’engage également à contribuer positivement aux objectifs de développement durable en mettant en œuvre une politique d’intégration ESG sélective.
Concernant les produits d’assurance dommages, la gestion des risques climatiques fait partie intégrante des politiques de souscription, de provisionnement et de réassurance des garanties proposées aux clients.
En effet, le portefeuille d’assurance dommages pour les particuliers et les professionnels au travers de ses garanties pour l’habitation, l’automobile et la multirisque professionnelle porte des risques de sinistres liés aux événements climatiques.
Des travaux d’analyse du portefeuille de contrats sont menés régulièrement pour identifier et mesurer les risques, en particulier ceux liés aux événements climatiques (inondations, sécheresse, tempêtes…), qualifier leur répartition géographique et adapter la politique de souscription. Dans le cadre de l’ORSA (Own Risk and Solvency Assessment), des stress tests climatiques sont également réalisés afin de mesurer la sensibilité des ratios de solvabilité à la survenance d’événements climatiques majeurs. En complément de ces travaux, la compagnie a mené en 2023, de manière volontaire, les travaux de stress test climatiques proposés par l’ACPR sur la base des scénarios du GIEC.
Pour réduire l’impact au bilan des sinistres climatiques, BPCE Assurances transfère une partie de ses risques incluant les risques climatiques vers les réassureurs mondiaux au travers de divers traités de réassurance.
Enfin, pour limiter les conséquences des événements climatiques, des travaux ont été initiés pour inciter nos assurés à mettre en place des mesures d’adaptation et de prévention face au changement climatique. Des SMS sont également envoyés en amont d’un événement climatique pour les alerter, leur permettre de se mettre à l’abri et de protéger leurs biens. Lors des déclarations de sinistres, pour accélérer la prise en charge des clients, BPCE Assurances renforce les équipes dédiées à la déclaration et à la gestion des sinistres et mobilise très rapidement les réseaux d’experts.
Natixis Investment Managers reconnaît l’importance des risques climatiques ainsi que leur potentielle incidence sur les portefeuilles d’investissement. La plupart des affiliés ont mis en place des systèmes de mesure des expositions aux risques climatiques de leurs portefeuilles gérés pour le compte de leurs investisseurs, permettant une plus grande transparence des enjeux environnementaux liés à leurs différentes offres de gestion. Natixis Investment Managers utilise également des données provenant de fournisseurs externes pour calculer et suivre des indicateurs de risques climatiques de ses portefeuilles (empreinte carbone, exposition au charbon, augmentation de température).
De plus, une politique de gestion des risques ESG a été mise en œuvre par Natixis Investment Managers courant 2023, ciblant spécifiquement les risques de réputation et de responsabilité liés aux actifs sous gestion. Cette politique institue notamment la supervision de ces risques par une seconde ligne de défense indépendante, en particulier dans le cadre de la catégorisation des fonds et des processus d’investissements, et la définition de processus d’escalade aux bornes des affiliés et du holding Natixis Investment Managers.
Dans le cadre du développement d’une gestion des risques ESG intégrée, le Groupe BPCE développe des outils et des méthodologies permettant la prise en compte des risques sociaux et de gouvernance dans son dispositif de gestion des risques. Les principaux éléments de ce dispositif sont décrits ci-dessous.
Les politiques RSE de la Banque de Grande Clientèle dans les secteurs sensibles intègrent des critères afin de respecter les Droits de l’Homme et veiller aux conditions de travail. La politique Mines et Métaux exclut par exemple le travail forcé des enfants ou les mines artisanales.
En tant que signataire des Principes de l’Équateur, Natixis CIB applique une méthodologie de marché visant à s’assurer que les projets sont développés d’une manière socialement responsable. À cet égard, elle veille notamment à assumer sa responsabilité de respecter les droits de l’homme conformément aux Principes directeurs des Nations unies relatifs aux entreprises et aux droits de l’homme (« UNGP ») ainsi que de plusieurs critères liés aux risques de gouvernance.
Le département des risques climatiques du Groupe BPCE intègre dans ses notes d’analyse sectorielles une évaluation des risques sociaux et de gouvernance propres à chaque secteur. L’analyse des risques sociaux et de gouvernance se concentrent sur quatre critères : les clients, les travailleurs, les fournisseurs et la société civile pour les risques sociaux ; l’éthique des affaires, la stratégie RSE, la démocratie actionnariale et les pratiques et processus mis en œuvre pour diriger et contrôler la gestion des risques des clients pour les risques de gouvernance.
Ces notes d’analyse sectorielles mettent en évidence les axes d’analyse pertinent pour l’analyse de ces risques sur un secteur donné. Elles sont partagées avec l’ensemble des entités du Groupe BPCE, notamment à des fins de prise en compte dans le cadre du processus d’octroi et de suivi des clients.
Sur sa clientèle Large Corporates, la Banque de Grande Clientèle prend en compte lors de l’entrée en relation et tout au long de la relation les controverses potentielles que ses clients peuvent rencontrer. Cette démarche fait partie intégrante de la due diligence effectuée sur le client. En cas de manquements significatifs, le Groupe BPCE en recherche la cause et travaille avec le client afin de trouver une solution acceptable dans les meilleurs délais. En l’absence de solution acceptable, le Groupe BPCE peut décider de son propre chef de ne pas entrer en relation ou de ne pas renouveler ses engagements avec le client.
 - 
					
16.4 Informations quantitatives detaillées
MODÈLE 1 : PORTEFEUILLE BANCAIRE — INDICATEURS DU RISQUE DE TRANSITION POTENTIELLEMENT LIÉ AU CHANGEMENT CLIMATIQUE : QUALITÉ DE CRÉDIT DES EXPOSITIONS PAR SECTEUR, ÉMISSIONS ET ÉCHÉANCE RÉSIDUELLE
Secteur/
sous-secteur31/12/2023
a
b
c
d
e
f
g
h
i
j
k
l
m
n
o
p
Valeur comptable brute totale
(en millions d’euros)
Dépréciations cumulées,
variations négatives
cumulées de la juste
valeur dues au risque de
crédit et provisions
(en millions d’euros)
Émissions de GES
financées
(émissions des
catégories 1, 2 et 3
de la contrepartie)
(en tonnes
équivalent CO2)
Émis-
sions
de
GES
(colonne
i) :
pour-
centage
de la
valeur
comp-
table
brute
du
porte-
feuille
d’après
les
décla-
rations
propres
à
l’entre-
prise
<= 5 ans
> 5 ans
<= 10 ans
> 10 ans
<= 20 ans
> 20 ans
Échéance
moyenne
pondérée
(en
années)
Dont
expo-
sitions
sur
des
entre-
prises
exclues
des
indices
de
réfé-
rence
« accord
de
Paris »
de
l’Union
Dont
durables
sur le
plan
environ-
nemental-
(CCM)
Dont
expo-
sitions
de
stade
2
Dont
expo-
sitions
non
perfor-
mantes
Dont
expo-
sitions
de
stade 2
Dont
expo-
sitions
non
perfor-
mantes
Dont
émis-
sions
finan-
cées
de
caté-
gorie 3
1
Expositions sur des secteurs contribuant fortement au changement climatique*
245 108
4 273
47 643
10 847
(7 223)
(2 166)
(4 823)
8 067 426
0
8%
110 926
37 782
82 295
14 105
9
2
A – Agriculture, sylviculture et pêche
5 276
1 816
310
(304)
(118)
(185)
10 917
0
2%
2 668
1 358
1 208
42
7
3
B – Industries extractives
3 373
1 310
1 089
273
(112)
(11)
(102)
606 908
0
56%
2 462
717
130
64
4
4
B.05 – Extraction de houille et de lignite
0
0
0
5
B.06 – Extraction d’hydrocarbures
962
766
385
2
(4)
(3)
(2)
184 146
0
81%
847
95
20
0
1
6
B.07 – Extraction de minerais métalliques
1 039
37
331
149
(21)
(3)
(18)
152 902
0
43%
528
446
19
46
8
7
B.08 – Autres industries extractives
362
13
134
19
(16)
(3)
(13)
52 407
0
20%
221
117
21
2
5
8
B.09 – Service de soutien aux industries extractives
1 010
495
239
103
(71)
(2)
(69)
217 452
0
58%
865
59
71
15
3
9
C – Industrie manufacturière
20 951
415
3 454
1 671
(873)
(108)
(714)
1 646 259
0
15%
15 712
1 922
3 057
259
4
10
C.10 – Industries alimentaires
3 794
739
342
(223)
(36)
(175)
8 417
0
1%
2 645
485
608
56
5
11
C.11 – Fabrication de boissons
1 271
291
32
(30)
(10)
(16)
35
0
0%
928
94
208
41
4
12
C.12 – Fabrication de produits à base de tabac
0
0
0
(0)
(0)
(0)
0
0
0%
0
0
1
13
C.13 – Fabrication de textiles
383
19
26
(9)
(0)
(8)
1 922
0
11%
299
24
58
2
2
14
C.14 – Industrie de l’habillement
182
27
33
(17)
(1)
(16)
205
0
31%
142
7
29
4
4
15
C.15 – Industrie du cuir et de la chaussure
65
11
5
(3)
(0)
(2)
0
0
0%
48
3
14
0
4
16
C.16 – Travail du bois et fabrication d’articles en bois et en liège, à l’exception des meubles ; fabrication d’articles en vannerie et sparterie
765
112
75
(46)
(4)
(40)
5 636
0
6%
459
164
134
8
5
17
C.17 – Industrie du papier et du carton
353
32
12
(7)
(0)
(6)
191 376
0
0%
213
92
46
1
5
18
C.18 – Imprimerie et reproduction d’enregistrements
534
60
41
(19)
(1)
(16)
0
0
0%
426
35
65
7
4
19
C.19 – Cokéfaction et raffinage
602
333
118
24
(10)
(0)
(9)
182 152
0
47%
401
105
69
27
5
20
C.20 – Industrie chimique
1 543
1
162
47
(28)
(3)
(21)
253 930
0
13%
1 290
67
181
6
2
21
C.21 – Industrie pharmaceutique
894
117
154
(39)
(2)
(34)
10 134
0
26%
696
18
179
1
2
22
C.22 – Fabrication de produits en caoutchouc
657
107
41
(23)
(3)
(18)
1 151
0
1%
477
70
106
4
4
23
C.23 – Fabrication d’autres produits minéraux non métalliques
600
0
178
38
(28)
(6)
(20)
323 792
0
12%
422
73
97
8
5
24
C.24 – Métallurgie
633
73
20
(10)
(1)
(7)
201 399
0
27%
520
41
70
1
3
25
C.25 – Fabrication de produits métalliques, à l’exception des machines et des équipements
2 163
459
242
(107)
(13)
(89)
15 824
0
2%
1 595
255
295
17
4
26
C.26 – Fabrication de produits informatiques, électroniques et optiques
747
70
40
(19)
(1)
(17)
754
0
31%
570
64
107
7
3
27
C.27 – Fabrication d’équipements électriques
788
60
138
93
(59)
(3)
(55)
49 010
0
45%
592
81
93
22
4
28
C.28 – Fabrication de machines et équipements n.c.a.
1 235
162
89
(56)
(4)
(49)
296 578
0
45%
1 010
53
154
18
4
29
C.29 – Industrie automobile
1 362
277
138
(61)
(8)
(49)
37 668
0
48%
1 146
56
156
4
2
30
C.30 – Fabrication d’autres matériels de transport
706
21
96
38
(20)
(3)
(15)
65 454
0
20%
497
42
156
10
3
31
C.31 – Fabrication de meubles
231
43
42
(14)
(1)
(13)
0
0
0%
170
16
41
4
4
32
C.32 – Autres industries manufacturières
801
77
36
(18)
(2)
(15)
223
0
0%
661
36
101
4
2
33
C.33 – Réparation et installation de machines et d’équipements
643
86
63
(29)
(2)
(25)
599
0
1%
504
43
89
7
4
34
D – Production et distribution d’électricité, de gaz, de vapeur et d’air conditionné
12 443
1 467
1 363
294
(142)
(43)
(115)
3 036 676
0
36%
5 445
1 690
4 767
542
7
35
D35.1 – Production, transport et distribution d’électricité
11 387
853
998
260
(128)
(32)
(110)
2 657 156
0
35%
4 961
1 452
4 431
542
7
36
D35.11 – Production d’électricité
10 711
829
937
153
(109)
(31)
(91)
2 653 674
0
35%
4 578
1 359
4 247
528
7
37
D35.2 – Fabrication de gaz ; distribution par conduite de combustibles gazeux
897
552
301
33
(9)
(6)
(4)
357 203
0
62%
464
213
219
6
38
D35.3 – Production et distribution de vapeur et d’air conditionné
159
61
65
(0)
(5)
(5)
(0)
22 317
0
0%
19
25
116
0
12
39
E – Production et distribution d’eau ; assainissement, gestion des déchets et dépollution
1 750
233
61
(37)
(5)
(30)
108 923
0
17%
902
281
475
92
8
40
F – Services de bâtiments et travaux publics
17 582
50
4 963
1 551
(947)
(218)
(660)
189 490
0
4%
12 795
1 138
2 217
1 432
9
41
F.41 – Construction de bâtiments
9 651
2 383
670
(490)
(113)
(324)
18 684
0
3%
6 206
502
1 661
1 282
13
42
F.42 – Génie civil
2 133
50
396
97
(45)
(10)
(31)
38 844
0
12%
1 552
274
239
68
6
43
F.43 – Travaux de construction spécialisés
5 798
0
2 184
784
(411)
(95)
(306)
131 962
0
2%
5 037
362
317
82
4
44
G – Commerce de gros et de détail ; réparation d’automobiles et de motocycles
35 830
690
6 654
2 121
(1 349)
(227)
(1 099)
1 285 308
0
3%
25 072
4 189
5 417
1 152
5
45
H – Transports et entreposage
8 307
329
1 612
465
(250)
(49)
(170)
910 557
0
10%
5 138
1 300
1 786
83
5
46
H.49 – Transports terrestres et transports par conduites
4 942
271
1 054
205
(126)
(37)
(69)
493 162
0
6%
3 370
647
865
59
5
47
H.50 – Transport par eau
806
75
131
(41)
(1)
(37)
27 992
0
20%
518
102
184
2
4
48
H.51 – Transports aériens
522
233
51
(42)
(7)
(32)
358 769
0
30%
224
222
73
3
6
49
H.52 – Entreposage et service auxiliaires des transports
2 028
58
250
76
(40)
(3)
(31)
30 634
0
10%
1 017
328
664
19
6
50
H.53 – Activités de poste et de courrier
11
1
1
(1)
(0)
(0)
0
0
0%
9
1
1
0
3
51
I – Hébergement et restauration
11 543
0
3 785
990
(675)
(210)
(424)
107 222
0
3%
6 277
2 353
2 749
164
7
52
L – Activités immobilières
128 054
11
22 672
3 113
(2 534)
(1 179)
(1 325)
165 166
0
5%
34 455
22 835
60 489
10 275
12
53
Expositions sur des secteurs autres que ceux contribuant fortement au changement climatique
91 760
471
12 510
4 094
(2 581)
(395)
(1 548)
6 030 964
0
11%
58 828
12 857
17 370
2 705
5
54
K – Activités financières et d’assurance
33 469
470
4 503
887
(769)
(139)
(505)
2 404 760
0
10%
22 170
5 173
5 434
692
5
55
Expositions sur d’autres secteurs (codes NACE J, M à U)
58 291
1
8 007
3 206
(1 812)
(256)
(1 043)
3 626 204
0
12%
36 658
7 684
11 936
2 013
5
56
TOTAL
336 868
4 744
60 152
14 941
(9 804)
(2 561)
(6 371)
14 098 390
0
8%
169 754
50 640
99 665
16 809
*Conformément au règlement délégué (UE) 2020/1818 de la Commission complétant le règlement (UE) 2016/1011 par des normes minimales pour les indices de référence “transition climatique” de l’Union et les indices de référence “accord de Paris” de l’Union - règlement sur les indices de référence en matière de climate - considérant 6: les secteurs énumérés à l’annexe 1, sections A à H et section L, du règlement (CE) No 1893/2006.
Secteur/
sous-secteur
31/12/2022
a
b
c
d
e
f
g
h
i
j
k
l
m
n
o
p
Valeur comptable brute totale
(en millions d’euros)
Dépréciations cumulées,
variations négatives
cumulées de la juste
valeur dues au risque de
crédit et provisions (en
millions d’euros)
Émissions de GES
financées
(émissions des
catégories 1, 2 et 3
de la contrepartie)
(en tonnes
équivalent CO2)
Émis-
sions de
GES
(colonne
i) : pour-
centage
de la
valeur
comp-
table
brute du
porte-
feuille
d’après
les
décla-
rations
propres
à
l’entre-
prise
<= 5 ans
> 5 ans
<= 10 ans
> 10 ans
<= 20 ans
> 20 ans
Échéance
moyenne
pondérée
(en
années)
Dont
expo-
sitions
sur des
entre-
prises
exclues
des
indices
de réfé-
rence
« accord
de
Paris »
de
l’Union
Dont
durables
sur
le
plan
environ-
nemental
(CCM)
Dont
expo-
sitions
de
stade 2
Dont
expo-
sitions
non
perfo-
rmante
Dont
expo-
sitions
de
stade 2
Dont
expo-
sitions
non
perfor-
mantes
Dont
émis-
sions
finan-
cées
de
caté-
gorie 3
1
Expositions sur des secteurs contribuant fortement au changement climatique*
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
2
A – Agriculture, sylviculture et pêche
5 089
-
-
1 719
324
(316)
(119)
(186)
1 552
-
1
2 596
1 260
1 184
50
7
3
B – Industries extractives
4 020
1 840
-
1 310
309
(124)
(14)
(111)
679 984
-
1
3 060
685
177
98
4
4
B.05 – Extraction de houille et de lignite
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
5
B.06 – Extraction d’hydrocarbures
1 594
1 276
-
666
8
(10)
(5)
(5)
258 276
-
3
1 357
150
87
1
6
B.07 – Extraction de minerais métalliques
992
38
-
175
123
(17)
(1)
(15)
153 363
-
-
657
279
31
25
6
7
B.08 – Autres industries extractives
435
20
-
163
20
(18)
(5)
(13)
25 563
-
-
280
126
27
1
4
8
B.09 – Service de soutien aux industries extractives
999
506
-
306
158
(80)
(2)
(79)
242 781
-
-
766
129
32
73
7
9
C – Industrie manufacturière
23 697
828
-
4 329
1 606
(896)
(117)
(727)
1 725 298
-
8
17 669
1 991
3 617
421
4
10
C.10 – Industries alimentaires
4 120
-
-
627
326
(226)
(33)
(178)
180
-
-
2 867
521
681
51
4
11
C.11 – Fabrication de boissons
1 217
-
-
331
34
(34)
(15)
(16)
113
-
-
886
97
216
17
3
12
C.12 – Fabrication de produits à base de tabac
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
13
C.13 – Fabrication de textiles
483
-
-
24
14
(10)
(1)
(7)
1 336
-
6
391
23
67
1
3
14
C.14 – Industrie de l’habillement
156
-
-
37
31
(18)
(1)
(16)
10
-
4
119
5
29
3
5
15
C.15 – Industrie du cuir et de la chaussure
174
-
-
10
4
(3)
-
(2)
-
-
-
144
5
25
1
16
C.16 – Travail du bois et fabrication d’articles en bois et en liège, à l’exception des meubles ; fabrication d’articles en vannerie et sparterie
723
-
-
106
54
(33)
(3)
(28)
3 116
-
4
468
120
127
8
4
17
C.17 – Industrie du papier et du carton
280
-
-
32
12
(8)
(1)
(7)
26 511
-
-
188
53
38
1
4
18
C.18 – Imprimerie et reproduction d’enregistrements
553
-
-
105
44
(22)
(2)
(19)
-
-
-
446
33
70
4
4
19
C.19 – Cokéfaction et raffinage
814
698
-
269
24
(11)
(1)
(9)
278 262
-
9
407
215
166
25
6
20
C.20 – Industrie chimique
1 153
9
-
146
32
(22)
(3)
(17)
217 969
-
1
882
114
151
7
3
21
C.21 – Industrie pharmaceutique
851
-
-
153
143
(24)
(3)
(19)
476
-
661
12
177
1
2
22
C.22 – Fabrication de produits en caoutchouc
825
-
-
112
44
(25)
(3)
(20)
863
-
3
589
98
133
5
4
23
C.23 – Fabrication d’autres produits minéraux non métalliques
670
-
155
40
(31)
(6)
(22)
311 584
-
12
472
77
109
12
5
24
C.24 – Métallurgie
1 062
-
145
20
(13)
(2)
(10)
321 767
-
8
893
30
130
9
3
25
C.25 – Fabrication de produits métalliques, à l’exception des machines et des équipements
2 269
-
-
492
229
(108)
(14)
(89)
4 618
-
1
1 707
210
330
22
4
26
C.26 – Fabrication de produits informatiques, électroniques et optiques
1 025
-
-
93
38
(21)
(1)
(18)
3 056
-
1
853
25
138
8
2
27
C.27 – Fabrication d’équipements électriques
781
74
-
164
80
(57)
(3)
(53)
46 682
-
7
581
73
102
24
4
28
C.28 – Fabrication de machines et équipements n.c.a.
1 331
-
-
153
92
(66)
(4)
(60)
85 166
-
33
1 085
41
181
24
4
29
C.29 – Industrie automobile
1 752
-
-
590
141
(57)
(7)
(48)
50 308
-
53
1 482
34
213
24
2
30
C.30 – Fabrication d’autres matériels de transport
732
47
-
181
68
(39)
(6)
(32)
70 406
-
2
442
110
171
8
3
31
C.31 – Fabrication de meubles
261
-
-
46
33
(13)
(1)
(11)
-
-
194
22
43
2
4
32
C.32 – Autres industries manufacturières
1 799
-
-
246
45
(24)
(2)
(20)
302 661
-
-
1 397
23
223
156
7
33
C.33 – Réparation et installation de machines et d’équipements
664
-
-
111
55
(31)
(3)
(26)
214
-
515
49
94
6
4
34
D – Production et distribution d’électricité, de gaz, de vapeur et d’air conditionné
10 974
1 380
-
1 709
226
(132)
(68)
(67)
1 995 107
-
5
4 588
1 655
4 218
512
7
35
D35.1 – Production, transport et distribution d’électricité
10 038
682
-
1 292
226
(116)
(54)
(67)
1 670 317
-
3
4 213
1 433
3 880
511
7
36
D35.11 – Production d’électricité
9 386
638
-
1 154
172
(105)
(45)
(61)
1 607 555
-
4
3 872
1 334
3 701
480
7
37
D35.2 – Fabrication de gaz ; distribution par conduite de combustibles gazeux
797
655
-
362
-
(13)
(10)
-
307 807
-
31
353
193
250
-
6
38
D35.3 – Production et distribution de vapeur et d’air conditionné
139
43
-
55
-
(4)
(4)
-
16 982
-
-
22
29
88
1
10
39
E – Production et distribution d’eau ; assainissement, gestion des déchets et dépollution
1 609
-
-
204
45
(35)
(6)
(26)
46 098
-
7
840
236
419
114
8
40
F – Services de bâtiments et travaux publics
18 350
1
-
4 258
1 329
(841)
(160)
(624)
73 268
-
3
13 473
1 058
2 394
1 425
9
41
F.41 – Construction de bâtiments
9 038
-
-
1 537
534
(409)
(71)
(300)
8 415
-
2
5 617
500
1 668
1 253
13
42
F.42 – Génie civil
2 804
1
-
447
96
(47)
(8)
(33)
55 128
-
16
2 235
197
296
76
5
43
F.43 – Travaux de construction spécialisés
6 508
-
2 274
699
(385)
(80)
(290)
9 725
-
-
5 622
361
430
96
4
44
G – Commerce de gros et de détail ; réparation d’automobiles et de motocycles
35 252
701
-
6 460
2 116
(1 380)
(248)
(1 051)
566 406
-
1
24 748
3 669
6 006
829
4
45
H – Transports et entreposage
8 645
392
-
2 336
456
(279)
(65)
(170)
1 602 396
-
9
5 697
1 084
1 790
74
5
46
H.49 – Transports terrestres et transports par conduites
4 668
334
-
1 091
217
(132)
(37)
(70)
515 921
-
2
3 322
449
834
63
5
47
H.50 – Transport par eau
756
-
-
131
119
(49)
(9)
(35)
12 098
-
-
500
134
119
2
4
48
H.51 – Transports aériens
1 200
-
-
801
49
(52)
(15)
(31)
1 051 451
-
55
839
185
174
2
4
49
H.52 – Entreposage et service auxiliaires des transports
2 010
59
-
312
71
(45)
(3)
(34)
22 926
-
1
1 028
315
661
6
6
50
H.53 – Activités de poste et de courrier
12
-
-
2
1
-
-
-
-
-
-
10
1
5
51
I – Hébergement et restauration
11 299
-
4 405
934
(786)
(330)
(402)
105 575
-
1
6 543
2 060
2 453
244
7
52
L – Activités immobilières
121 112
12
-
18 514
2 357
(2 204)
(988)
(1 101)
161 795
-
2
32 611
22 367
55 935
10 200
12
53
Expositions sur des secteurs autres que ceux contribuant fortement au changement climatique
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
54
K – Activités financières et d’assurance
32 205
650
-
5 126
941
(868)
(219)
(604)
1 547 425
-
1
22 842
5 458
3 188
717
5
55
Expositions sur d’autres secteurs (codes NACE J, M à U)
54 196
40
-
8 089
2 918
(1 703)
(303)
(926)
3 646 993
-
4
32 334
7 183
12 769
1 910
5
56
TOTAL
326 448
5 844
-
58 461
13 562
(9 565)
(2 636)
(5 994)
12 151 898
-
167 000
48 704
94 150
16 594
-
*Conformément au règlement délégué (UE) 2020/1818 de la Commission complétant le règlement (UE) 2016/1011 par des normes minimales pour les indices de référence “transition climatique” de l’Union et les indices de référence “accord de Paris” de l’Union - règlement sur les indices de référence en matière de climate - considérant 6: les secteurs énumérés à l’annexe 1, sections A à H et section L, du règlement (CE) No 1893/2006
L’exposition totale des prêts et avances du Groupe BPCE auprès des entreprises non financières s’élevé à 337 milliards d’euros au 31 décembre 2023.
La ventilation sectorielle des expositions aux contreparties non financières a été réalisée sur la base des informations granulaires également utilisées pour les reporting réglementaires du Groupe BPCE.
Le tableau représente une cartographie des expositions par secteur avec le détail de ceux considérés comme contribuant significativement au changement climatique. Il ne peut en aucun cas être interprété comme une exposition au risque de transition en tant que tel.
Concernant les expositions sur des entreprises exclues des indices de référence « Accord de Paris » de l’Union européenne, leur identification se fonde sur des données externes ainsi que sur des éléments de suivi interne. En l’absence de données de qualité suffisante, le calcul ne prend pas en compte au 31 décembre 2023 le critère visant à exclure les entreprises qui portent un préjudice significatif à au moins un des six objectifs environnementaux visés à l’article 9 du règlement (UE) 2020/852.
Pour le reporting du 31 décembre 2023, le Groupe BPCE publie les colonnes relatives aux Gaz à Effet de Serre de scope (GES) financées de scope 1 et 2 s’appuyant sur des données de plusieurs fournisseurs de données externes. Les montants publiés pourront évoluer en fonction des travaux menés au sein du Groupe BPCE afin d’améliorer la qualité et le taux de couverture de ces indicateurs.
Les émissions de Gaz à Effet de Serre de scope (GES) financées de scope 3 ne sont pas publiées comme prévu pendant la période de transition progressive jusqu’en juin 2024. En effet, bien que le Groupe BPCE dispose dès aujourd’hui de certains de ces éléments, des travaux de collecte et de mise en qualité demeurent en cours dans la perspective de cette échéance.
MODÈLE 2 — PORTEFEUILLE BANCAIRE – INDICATEURS DU RISQUE DE TRANSITION POTENTIELLEMENT LIÉ AU CHANGEMENT CLIMATIQUE : PRÊTS GARANTIS PAR DES BIENS IMMOBILIERS — EFFICACITÉ ÉNERGÉTIQUE DES SÛRETÉS
Secteur de la
contrepartie
31/12/2023
a
b
c
d
e
f
g
h
i
j
k
l
m
n
o
p
Valeur comptable brute totale (en millions d’euros)
Niveau d’efficacité énergétique (performance énergétique
en kWh/m2 des sûretés)
Niveau d’efficacité énergétique (label du certificat de performance
énergétique des sûretés)
Sans le label
du certificat de
performance
énergétique
des sûretés
0 ;
<= 100
>
100 ;
<= 200
> 200 ;
<= 300
>
300 ;
<= 400
>
400 ;
<= 500
> 500
A
B
C
D
E
F
G
Dont
niveau
d’efficacité
énergétique
(perfor-
mance
énergé-
tique en
kWh/m2
des
sûretés)
estimé*
1
TOTAL UE
440 188
12 126
62 524
141 646
22 180
1 638
15 028
3 176
7 544
57 243
94 836
55 997
20 102
16 108
185 182
0,07 %
2
Dont prêts garantis par des biens immobiliers commerciaux
51 414
36
229
689
153
15
163
9
23
171
371
286
125
170
50 259
0,26 %
3
Dont prêts garantis par des biens immobiliers résidentiels
359 834
11 653
60 031
134 773
20 729
1 505
13 734
3 046
7 251
55 122
90 487
52 976
18 810
14 733
117 409
0,00 %
4
Dont sûretés obtenues pour saisies biens immobiliers résidentiels et commerciaux
5
Dont niveau d’efficacité énergétique (performance énergétique en kWh/m2 des sûretés) estimé
212 012
8 714
46 877
126 326
16 289
-
13 805
-
6
TOTAL NON-UE
3 098
86
304
627
116
19
72
34
47
267
411
281
102
84
1 873
0,00 %
7
Dont prêts garantis par des biens immobiliers commerciaux
256
3
3
-
-
-
13
-
3
-
-
-
-
240
0,00 %
8
Dont prêts garantis par des biens immobiliers résidentiels
2 315
75
295
608
115
19
71
20
46
258
400
275
101
82
1 133
0,00%
9
Dont sûretés obtenues pour saisies biens immobiliers résidentiels et commerciaux
10
Dont niveau d’efficacité énergétique (performance énergétique en kWh/m2 des sûretés) estimé
899
61
209
519
62
-
48
-
*Cette colonne est désormais renseignée en % au 31/12/2023 conformément au format réglementaire.
Secteur de la
contrepartie
31/12/2022
a
b
c
d
e
f
g
h
i
j
k
l
m
n
o
p
Valeur comptable brute totale (en millions d’euros)
Niveau d’efficacité énergétique (performance énergétique
en kWh/m2 des sûretés)
Niveau d’efficacité énergétique (label du certificat de performance
énergétique des sûretés)
Sans le label
du certificat de
performance
énergétique
des sûretés
0 ;
<= 100
>
100 ;
<= 200
>
200 ;
<= 300
>
300 ;
<= 400
>
400 ;
<= 500
> 500
A
B
C
D
E
F
G
Dont
niveau
d’efficacité
énergé-
tique
(perfor-
mance
énergétique
en
kWh/m2
des
sûretés)
estimé
1
TOTAL UE
422 257
49 602
132 951
70 830
24 747
14 903
1 343
6 051
42 492
49 147
93 181
63 323
24 502
14 948
128 613
732
2
Dont prêts garantis par des biens immobiliers commerciaux
47 175
261
1 020
584
174
182
138
96
143
319
555
361
183
160
45 359
543
3
Dont prêts garantis par des biens immobiliers résidentiels
343 014
47 633
126 748
67 141
23 327
13 857
1 091
5 699
41 100
46 959
88 895
60 249
23 041
13 860
63 211
(7)
4
Dont sûretés obtenues pour saisies biens immobiliers résidentiels et commerciaux
5
Dont niveau d’efficacité énergétique (performance énergétique en kWh/m2 des sûretés) estimé
205 354
35 159
98 762
42 871
16 185
12 377
-
-
-
6
TOTAL NON-UE
5 370
325
664
324
107
53
6
30
289
253
427
301
121
57
3 891
-
7
Dont prêts garantis par des biens immobiliers commerciaux
1 334
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
1 334
-
8
Dont prêts garantis par des biens immobiliers résidentiels
3 206
319
653
320
104
52
6
30
284
251
418
297
119
56
1 752
-
9
Dont sûretés obtenues pour saisies biens immobiliers résidentiels et commerciaux
10
Dont niveau d’efficacité énergétique (performance énergétique en kWh/m2 des sûretés) estimé
984
245
456
178
67
38
-
-
-
Le portefeuille total des prêts garantis par un bien immobilier et grandes cautions du Groupe BPCE s’élevé a 443 milliards d’euros au 31 décembre 2023.
Le modèle montre la ventilation de la valeur comptable brute des prêts selon la performance énergétique de leur collatéraux. Cette ventilation est affichée sous deux formes : sa mesure en kWh/m2 et le label du Diagnostic de Performance Energétique (DPE) (A à G) du collatéral tel que défini dans la Directive sur la performance énergétique des bâtiments et la Directive sur l’efficacité énergétique.
La collecte des données DPE de prêts garantis par des biens immobiliers s’appuie sur les DPE collectés auprès des clients, complétée des DPE fournis par le CSTB (Centre Scientifique et Technique du Bâtiment) et collectés dans la base de données de l’ADEME pour les logements individuels pour lesquels nous avons une certitude sur l’adresse du bien financé. Pour les logements collectifs, en l’absence de DPE clients émis après 2021, le Groupe BPCE recours aux DPE calculés par le CSTB, conformément à la réforme de 2021, à partir des caractéristiques des bâtiments concernés et de la notation de ses différents lots.
A défaut de disponibilité de cette information et pour les financements de biens à construire, le Groupe BPCE détermine la consommation d’énergie primaire en retenant les normes de construction applicables (règlementation RT 2012 applicable aux constructions entre le 1er janvier 2013 et le 31 décembre 2020 et RE 2020 applicable aux constructions à compter du 1er janvier 2022). En l’absence d’information sur la date de dépôt du permis de construire des biens financés, le Groupe BPCE réalise son identification à partir de la date d’octroi du financement en appliquant une marge de deux années.
A noter que les DPE constituent une donnée ESG qui fait l’objet actuellement d’une revue de process de collecte auprès de nos clients qui permettra à terme d’affiner cette publication.
A noter également les normes d’évaluation de l’intensité de la consommation d’énergie ou de l’efficacité énergétique des biens immobiliers dans chaque région ont des niveaux de maturité différents, ce qui ajoute à la complexité lorsqu’il s’agit de fournir une vue uniforme pour l’ensemble des géographies.
MODÈLE 4 : PORTEFEUILLE BANCAIRE – INDICATEURS DU RISQUE DE TRANSITION POTENTIELLEMENT LIÉ AU CHANGEMENT CLIMATIQUE : EXPOSITIONS AUX 20 ENTREPRISES QUI ÉMETTENT LE PLUS DE CARBONE DANS LE MONDE
31/12/2023
a
b
c
d
e
Valeur comptable brute
(agrégée)
(en millions d’euros)
Valeur comptable brute
de l’exposition sur les
contreparties par rapport
à la valeur comptable
brute totale (agrégée)*
Dont durables sur le plan
environnemental (CCM)
Échéance moyenne
pondérée
(en années)
Nombre d’entreprises
faisant partie des 20 plus
grandes entreprises
polluantes incluses
1
1 046
0,09%
4
2
9
*Pour les contreparties figurant parmi les 20 entreprises qui emettent le plus de carbone dans le monde
31/12/2022
a
b
c
d
e
Valeur comptable brute
(agrégée)
(en millions d’euros)
Valeur comptable brute
de l’exposition sur les
contreparties par rapport
à la valeur comptable
brute totale (agrégée)*
Dont durables sur le plan
environnemental (CCM)
Échéance moyenne
pondérée
(en années)
Nombre d’entreprises
faisant partie des 20 plus
grandes entreprises
polluantes incluses
1
982
0,08 %
0
3
8
*Pour les contreparties figurant parmi les 20 entreprises qui émettent le plus de carbone dans le monde
L’identification des contreparties constituant la liste des 20 entreprises considérées comme les plus émissives est basée sur la liste publique fournie par le Climate Accountability Institute. Cette liste prend en compte les émissions sur la période 1965-2018.
Les actifs inclus dans le tableau sont composés de prêts et avances, de titres de dette et d’instruments de capitaux propres non détenus à des fins de négociation accordés à ces clients. Ils sont comparés à la valeur comptable brute des actifs inclus dans le portefeuille bancaire, à l’exclusion des actifs financiers détenus pour la négociation et détenus pour la vente.
Le total des expositions au bilan du Groupe BPCE sur ces entreprises à fin 2023 est de 1 046 millions d’euros, ce qui représente moins de 0,09% de la valeur brute comptable du portefeuille.
•Ce montant inclut les financements indirects de type escompte sans recours de factures émises par ces entreprises et visant à financer leurs fournisseurs ou les clients des 20 entreprises considérées comme les plus émissives.
•Ce montant ne tient pas compte des expositions de hors bilan (garanties financières et autres expositions de hors bilan). Il est donc susceptible d’évoluer à la hausse du fait d’une augmentation des tirages sur les engagements de financement ou bien d’une hausse des besoins de financement. Le Groupe BPCE est en effet engagé à accompagner ses clients dans leur transition tout en s’assurant que son soutien est octroyé de manière responsable.
MODÈLE 5 : PORTEFEUILLE BANCAIRE – INDICATEURS DU RISQUE PHYSIQUE POTENTIELLEMENT LIÉ AU CHANGEMENT CLIMATIQUE : EXPOSITIONS SOUMISES À UN RISQUE PHYSIQUE
31/12/2023
a
b
c
d
e
f
g
h
i
j
k
l
m
n
o
Variable : Zone
géographique soumise
à un risque physique lié
au changement
climatique –
événements aigus et
chroniques
Valeur comptable brute (en millions d’euros)
Dont expositions sensibles aux effets d’événements physiques liés au changement climatique
Ventilation par tranche d’échéance
Dont
expo-
sitions
sensibles
aux
effets
d’événe-
ments
liés au
change-
ment
clima-
tique
chroni-
ques
Dont
expo-
sitions
sensibles
aux
effets
d’événe-
ments
liés au
change-
ment
clima-
tique
aigus
Dont
expo-
sitions
sensibles
aux
effets
d’évén-
ements
lié au
change-
ment
clima-
tique
tant
chro-
niques
qu’aigus
Dont
expo-
sitions
de
stade 2
Dont
expo-
sitions
non
perfor-
mantes
Dépréciations cumulées,
variations négatives
cumulées de a juste valeur
dues au risque de crédit
et provisions
<=
5 ans
> 5 ans
<= 10 ans
> 10 ans
<= 20 ans
> 20 ans
Échéance
moyenne
pondérée
Dont
expo-
sitions
de
stade 2
Dont
expo-
sitions
non
perfor-
mantes
1
A – Agriculture, sylviculture et pêche
2
B – Industries extractives
3
C – Industrie manufacturière
4
D – Production et distribution d’électricité, de gaz, de vapeur et d’air conditionné
5
E – Production et distribution d’eau ; assainissement, gestion des déchets et dépollution
6
F – Service de bâtiments et travaux publics
7
G – Commerce de gros et de détail ; réparation d’automobiles et de motocycles
8
H – Transports et entreposage
9
L – Activités immobilières
10
Prêts garantis par des biens immobiliers résidentiels
362 149
2 243
7 097
34 164
31 683
18
-
75 188
75 188
11 399
435
(303)
(196)
(61)
11
Prêts garantis par des biens immobiliers commerciaux
12
Sûretés saisies
13
Autres secteurs pertinents (ventilation ci-dessous, le cas échéant)
31/12/2022
a
b
c
d
e
f
g
h
i
j
k
l
m
n
o
Variable : Zone
géographique
soumise à un risque
physique lié au
changement
climatique –
événements aigus
et chroniques
Valeur comptable brute (en millions d’euros)
Dont expositions sensibles aux effets d’événements physiques liés au changement climatique
Ventilation par tranche d’échéance
Dont
expo-
sitions
sensibles
aux
effets
d’événe-
ments
liés au
change-
ment
clima-
tique
chro-
niques
Dont
expo-
sitions
sensibles
aux
effets
d’événe-
ments
liés au
change-
ment
clima-
tique
aigus
Dont
expo-
sitions
sensibles
aux
effets
d’événe-
ments lié
au
change-
ment
clima-
tique
tant
chro-
niques
qu’aigus
Dont
expo-
sitions
de
stade 2
Dont
expo-
sitions
non
perfor-
mantes
Dépréciations cumulées,
variations négatives
cumulées de a juste valeur
dues au risque de crédit
et provisions
<= 5 ans
> 5 ans
<= 10 ans
> 10 ans
<= 20 ans
> 20 ans
Échéance
moyenne
pondérée
Dont
expo-
sitions
de
stade 2
Dont
expo-
sitions
non
perfor-
mantes
1
A – Agriculture, sylviculture et pêche
2
B – Industries extractives
3
C – Industrie manufacturière
4
D – Production et distribution d’électricité, de gaz, de vapeur et d’air conditionné
5
E – Production et distribution d’eau ; assainissement, gestion des déchets et dépollution
6
F – Service de bâtiments et travaux publics
7
G – Commerce de gros et de détail ; réparation d’automobiles et de motocycles
8
H – Transports et entreposage
9
L – Activités immobilières
10
Prêts garantis par des biens immobiliers résidentiels
346 220
95
286
1 109
771
17
2 261
-
2 261
383
9
(11)
(8)
(2)
11
Prêts garantis par des biens immobiliers commerciaux
12
Sûretés saisies
13
Autres secteurs pertinents (ventilation ci-dessous, le cas échéant)
Le modèle affiche les montants des prêts immobiliers résidentiels en France potentiellement exposés à des risques physiques.
L’évaluation au 31/12/2023 est basée sur la localisation individuelle des biens (lorsque celle-ci est disponible) et prend en compte le scénario GIEC le plus défavorable à l’horizon 2050 (RCP 8.5 - SSP 5). Le montant indiqué reflète les actifs situés dans une zone à très haut risque d’inondation dans le cadre de ce scénario. La méthodologie ne tient pas compte de la vulnérabilité des actifs aux événements de risque physique ou à d’autres mesures d’atténuation (assurance, programmes de lutte contre les catastrophes naturelles). Par conséquent, elle n’implique pas nécessairement que ces expositions sont soumises à un risque plus élevé de pertes de crédit. Les chiffres fournis dans le tableau reflètent une approche prudente et peuvent ne pas être comparables à des pairs qui auraient pu choisir d’autres options de divulgation.
L’évaluation au 31/12/2022 avait été réalisée sur la base des zones à fort risque d’inondation en France communiquées par la BCE pour l’exercice de stress test climatique 2022, à savoir les 4 départements Hautes-Pyrénées, Savoie, Haute-Savoie, Martinique. Le changement méthodologique augmente la couverture et le conservatisme de l’approche et explique l’essentiel de l’évolution observée entre 2022 et 2023.
Le Groupe BPCE travaille à l’amélioration de la collecte des données non financières et à des améliorations méthodologiques qui permettront d’affiner et d’élargir progressivement le champ d’évaluation de son exposition au risque physique, en particulier en ce qui concerne les expositions des entreprises non financières.
31/12/2023
ICP
% de couverture
(par rapport au
total des actifs)*
Atténuation du
changement
climatique
Adaptation au
changement
climatique
Total
(atténuation du
changement
climatique +
adaptation au
changement
climatique)
GAR Encours
3,98%
3,98%
66,16%
GAR Flux**
* % d’actifs sur lesquels porte l’ICP, par rapport au total des actifs bancaires
** Les données de flux seront calculés en 2024 et disponibles dans les prochaines publications.
Le principal indicateur clé de performance (ICP) est le Green Asset Ratio (GAR). Formulé en pourcentage, il indique la part des actifs qui financent des activités économiques alignées sur au moins l’un des objectifs de la taxonomie par rapport au total des actifs couverts. Il s’élève à 3,98 % au 31 décembre 2023.
en millions d’euros
31/12/2023
a
b
c
d
e
f
g
h
i
j
k
l
m
n
o
p
Valeur
comp-
table
brute
totale
Atténuation du changement climatique (CCM)
Adaptation au changement climatique (CCA)
TOTAL (CCM + CCA)
Dont vers des secteurs pertinents pour
la taxonomie (éligibles à la taxonomie)
Dont vers des secteurs pertinents pour
la taxonomie (éligibles à la taxonomie)
Dont vers des secteurs pertinents pour
la taxonomie (éligibles à la taxonomie)
Dont durables sur le plan environnemental
(alignés sur la taxonomie)
Dont durables sur le plan
environnemental (alignés sur la
taxonomie)
Dont durables sur le plan
environnemental (alignés sur
la taxonomie)
Dont
finance-
ment
spéci-
alisé
Dont
transi-
toire
Dont
habili-
tant
Dont
finance-
ment
spéci-
alisé
Dont
transi-
toire
Dont
habili-
tant
Dont
finance-
ment
spéci-
alisé
Dont
transi-
toire
Dont
habili-
tant
GAR – ACTIFS COUVERTS PAR LE NUMÉRATEUR ET LE DÉNOMINATEUR
1
Prêts et avances, titres de créance et instruments de capitaux propres détenus à des fins autres que la vente et éligibles pour le calcul du GAR
563 898
375 063
38 512
375 063
38 512
2
Entreprises financières
31 696
30
4
30
4
3
Établissements de crédit
6 193
0
0
0
0
4
Prêts et avances
2 693
0
0
0
0
5
Titres de créance, y compris dont l’utilisation du produit de l’émission est spécifique (UoP)
3 499
0
0
0
0
6
Instruments de capitaux propres
1
7
Autres entreprises financières
25 503
30
4
30
4
8
dont entreprises d’investissement
9
Prêts et avances
10
Titres de créance, y compris dont l’utilisation du produit de l’émission est spécifique (UoP)
11
Instruments de capitaux propres
12
dont sociétés de gestion
13
Prêts et avances
14
Titres de créance, y compris dont l’utilisation du produit de l’émission est spécifique (UoP)
15
Instruments de capitaux propres
16
dont entreprises d’assurance
8 179
0
0
0
0
17
Prêts et avances
2 914
0
0
0
0
18
Titres de créance, y compris dont l’utilisation du produit de l’émission est spécifique (UoP)
131
0
0
0
0
19
Instruments de capitaux propres
5 134
20
Entreprises non financières (soumises aux obligations de publication de la NFRD)
30 215
4 202
1 556
4 202
1 556
21
Prêts et avances
26 833
4 168
1 538
4 168
1 538
22
Titres de créance, y compris dont l’utilisation du produit de l’émission est spécifique (UoP)
532
33
18
33
18
23
Instruments de capitaux propres
2 850
24
Ménages
449 598
367 259
36 951
367 259
36 951
25
dont prêts garantis par des biens immobiliers résidentiels
362 149
362 149
36 951
362 149
36 951
26
dont prêts à la rénovation de bâtiments
918
918
0
918
0
27
dont prêts pour véhicules à moteur
6 242
4 192
0
4 192
0
28
Financement d’administrations locales
52 388
3 572
0
3 572
0
29
Financement de logements
3 572
3 572
0
3 572
0
30
Autres financements d’administrations locales
48 816
0
0
0
0
31
Sûretés obtenues par saisie: biens immobiliers résidentiels et commerciaux
5
0
0
0
0
32
TOTAL DES ACTIFS DU GAR
563 903
375 063
38 512
375 063
38 512
ACTIFS EXCLUS DU NUMÉRATEUR POUR LE CALCUL DU GAR (MAIS INCLUS DANS LE DÉNOMINATEUR)
33
Entreprises non financières de l’UE (non soumises aux obligations de publication de la NFRD)
294 065
34
Prêts et avances
292 881
35
Titres de créance
1 184
36
Instruments de capitaux propres
0
37
Entreprises non financières non-UE (non soumises aux obligations de publication de la NFRD)
61 968
38
Prêts et avances
47 684
39
Titres de créance
13 485
40
Instruments de capitaux propres
798
41
Dérivés
8 855
42
Prêts interbancaires à vue
5 737
43
Trésorerie et équivalents de trésorerie
2 774
44
Autres actifs (goodwill, matières premières, etc.)
29 611
45
TOTAL DES ACTIFS AU DÉNOMINATEUR
(GAR)966 912
AUTRES ACTIFS EXCLUS À LA FOIS DU NUMÉRATEUR ET DU DÉNOMINATEUR POUR LE CALCUL DU GAR
46
Souverains
137 817
47
Expositions sur des banques centrales
153 459
48
Portefeuille de négociation
203 313
49
TOTAL DES ACTIFS EXCLUS DU NUMÉRATEUR ET DU DÉNOMINATEUR
494 589
50
TOTAL ACTIFS
1 461 501
Le modèle détaille les encours bruts (avant dépréciation, provision et amortissement), le part des actifs éligibles et alignés sur au moins l’un des objectifs d’atténuation ou d’adaptation au changement climatique de la taxonomie.
La méthode appliquée pour la détermination des actifs éligibles et alignés au titre du Pilier 3 est identique à celle retenue afin de se conformer aux dispositions de l’Article 8 du règlement taxonomie. La méthode retenue est décrite de façon détaillée au chapitre Déclaration de Performance Extra Financière du document d’enregistrement universel du Groupe BPCE.
L’encours aligné à la taxonomie s’élevant à 38,5 milliards d’euros correspond principalement aux actifs suivants :
•prêts aux ménages garantis par des biens immobiliers résidentiels ou cautionnés pour 37 milliards d’euros ;
L’alignement des prêts garantis par un bien immobilier résidentiel (ou cautionnés) est déterminé au regard des critères fixés par la réglementation et des interprétations admises par la Place, qui consiste en pratique à retenir :
•Pour la documentation du critère de contribution substantielle à l’atténuation du changement climatique portant sur des financements de biens immobiliers :
–les biens financés dont la consommation d’énergie primaire est inférieure à 135kWh/m² par an (correspond aux biens ayant un Diagnostic de Performance Energétique noté A, B et pour partie C). Le Groupe BPCE part d’une approche méthodologique où la collecte des données DPE de prêts garantis par des biens immobiliers s’appuie sur les DPE collectés auprès des clients, complétée des DPE fournis par le CSTB (Centre Scientifique et Technique du Bâtiment) et collectés dans la base de données de l’ADEME pour les logements individuels pour lesquels nous avons une certitude sur l’adresse du bien financé. Pour les logements collectifs, en l’absence de DPE clients émis après 2021, le Groupe BPCE recours aux DPE calculés par le CSTB, conformément à la réforme de 2021, à partir des caractéristiques des bâtiments concernés et de la notation de ses différents lots,
–à défaut de disponibilité de cette information et pour les financements de biens à construire, le Groupe BPCE détermine la consommation d’énergie primaire en retenant les normes de construction applicables (règlementation RT 2012 applicable aux constructions entre le 1er janvier 2013 et le 31 décembre 2020 et RE 2020 applicable aux constructions à compter du 1er janvier 2022). En l’absence d’information sur la date de dépôt du permis de construire des biens financés, le Groupe BPCE ou Groupe Caisse d’Epargne (ou BP) réalise son identification à partir de la date d’octroi du financement en appliquant une marge de deux années. Pour l’année de construction 2021, en l’absence d’information, aucune exposition n’a été considérée comme alignée ;
•pour les critères techniques permettant de démontrer que l’activité ne porte pas de préjudice important aux autres objectifs de la taxonomie (critère DNSH), l’analyse repose principalement, sur le risque physique « inondation » évalué comme le plus matériel au regard du portefeuille de BPCE. Les biens présentant le plus haut niveau de risque inondation sont ainsi exclus pour déterminer l’alignement des prêts immobiliers. Le risque d’inondation lié à l’habitat a été qualifié sur des territoires dit « NUTS (nomenclature des unités territoriales statistiques) élevé » conformément à un classement de la Banque centrale européenne des risques d’inondation aigus. Ainsi, dès lors qu’un risque d’inondation élevé a été identifié pour un bien financé, l’encours correspondant ne sera pas retenu comme aligné bien qu’il respecte les critères de performance énergétique décrit ci-dessus.
Pour les prêts entreprises non financières soumises à la réglementation NFRD, l’analyse d’alignement a reposé sur les contreparties identifiées à partir de la base de données fournie par Bloomberg en distinguant les natures de financement :
•pour les financements non affectés, en appliquant au montant brut des encours les taux d’alignement et d’éligibilité à la taxonomie (base ICP Chiffre d’affaires) disponibles dans Bloomberg, ces données correspondent aux indicateurs publiés par ces contreparties l’année précédente (déterminés conformément aux critères des règlements délégués Climat et Environnement). En l’absence de données disponibles distinguant les taux d’éligibilité et d’alignement par objectif environnemental, le choix a été fait de les affecter à l’objectif atténuation du changement climatique ;
•pour les financements affectés, il convient d’analyser les critères de la taxonomie tels que définis par la Commission européenne sur la base des informations communiquées par les contreparties. Pour l’exercice 2023, le Groupe BPCE n’a pas mené ces analyses ad hoc.
% (du total des actifs
inclus dans le
dénominateur)
31/12/2023
a
b
c
d
e
f
g
h
i
j
k
l
m
n
o
p
Date de référence des informations T: ICP concernant l’encours
Atténuation du changement climatique (CCM)
Adaptation au changement climatique (CCA)
TOTAL (CCM + CCA)
Proportion d’actifs éligibles finançant des secteurs
pertinents pour la taxonomie
Proportion d’actifs éligibles finançant des secteurs
pertinents pour la taxonomie
Proportion d’actifs éligibles finançant des secteurs
pertinents pour la taxonomie
Part
du
total
des
nouve-
aux
actifs
couverts
Dont durables sur le plan
environnemental
Dont durables sur le plan
environnemental
Dont durables sur le plan
environnemental
Dont
finance-
ment
spéci-
alisé
Dont
transi-
toire
Dont
habili-
tant
Dont
finance-
ment
spéci-
alisé
Dont
adap-
tation
Dont
habili-
tant
Dont
finance-
ment
spéci-
alisé
Dont
adap-
tation
Dont
habili-
tant
1
GAR
38,79%
3,98%
38,79%
3,98%
2
Prêts et avances, titres de créance et instruments de capitaux propres détenus à des fins autres que la vente et éligibles pour le calcul du GAR
66,51%
6,83%
66,51%
6,83%
3
Entreprises financières
0,10%
0,01%
0,10%
0,01%
2,17%
4
Établissements de crédit
0,00%
0,00%
0,00%
0,00%
0,42%
5
Autres entreprises financières
0,12%
0,02%
0,12%
0,02%
1,74%
6
dont entreprises d’investissement
7
dont sociétés de gestion
8
dont entreprises d’assurance
0,00%
0,00%
0,00%
0,00%
0,56%
9
Entreprises non financières soumises aux obligations de publication de la NFRD
13,91%
5,15%
13,91%
5,15%
2,07%
10
Ménages
81,69%
8,22%
81,69%
8,22%
30,76%
11
dont prêts garantis par des biens immobiliers résidentiels
100,00%
10,20%
100,00%
10,20%
24,78%
12
dont prêts à la rénovation de bâtiments
100,00%
0,00%
100,00%
0,00%
0,06%
13
dont prêts pour véhicules à moteur
67,16%
0,00%
67,16%
0,00%
0,43%
14
Financement d’administrations locales
6,82%
0,00%
6,82%
0,00%
3,58%
15
Financement de logements
100,00%
0,00%
100,00%
0,00%
0,24%
16
Autres financements d’administrations locales
0,00%
0,00%
0,00%
0,00%
3,34%
17
Sûretés obtenues par saisie: biens immobiliers résidentiels et commerciaux
0,00%
0,00%
0,00%
0,00%
0,00%
Le modèle restitue les proportions d’encours éligibles et alignés en comparaison des encours bruts inclus dans les actifs couverts par nature de contrepartie et d’instruments pour les objectifs d’atténuation et d’adaptation du changement climatique.
MODÈLE 10 – AUTRES MESURES D’ATTÉNUATION DU CHANGEMENT CLIMATIQUE NON COUVERTES DANS LE RÈGLEMENT (UE) 2020/852
31/12/2023
a
b
c
d
e
f
Type d’instrument
financier
Catégorie de
contrepartie
Valeur comptable
brute
(en millions d’euros)
Type de risque
atténué (risque de
transition lié au
changement
climatique)
Type de risque
atténué (risque
physique lié au
changement
climatique)
Informations
qualitatives sur la
nature des mesures
d’atténuation
1
Obligations (par ex. vertes, durables, liées à la durabilité en vertu de normes autres que les normes de l’UE)
Entreprises financières
49
Oui
Non
Voir commentaires
2
Entreprises non-financières
188
Oui
Non
3
Dont prêts garantis par des biens immobiliers commerciaux
-
-
4
Autres contreparties
2 070
Oui
Non
5
Prêts (par ex. verts, durables, liés à la durabilité en vertu de normes autres que les normes de l’UE)
Entreprises financières
158
Oui
Non
Voir commentaires
6
Entreprises non financières
16 647
Oui
Non
7
Dont prêts garantis par des biens immobiliers commerciaux
619
Oui
Non
8
Ménages
59 749
Oui
Non
9
Dont prêts garantis par des biens immobiliers résidentiels
54 561
Oui
Non
10
Dont prêts à la rénovation de bâtiments
11
Autres contreparties
236
Oui
Non
31/12/2022
a
b
c
d
e
f
Type d’instrument
financier
Catégorie de
contrepartie
Valeur comptable
brute
(en millions d’euros)
Type de risque
atténué (risque de
transition lié au
changement
climatique)
Type de risque
atténué (risque
physique lié au
changement
climatique)
Informations
qualitatives sur la
nature des mesures
d’atténuation
1
Obligations (par ex. vertes, durables, liées à la durabilité en vertu de normes autres que les normes de l’UE)
Entreprises financières
58
-
-
-
2
Entreprises non-financières
174
-
-
-
3
Dont prêts garantis par des biens immobiliers commerciaux
-
-
-
-
4
Ménages
-
-
-
-
5
Dont prêts garantis par des bien immobiliers résidentiels
-
-
-
-
6
Dont prêts à la renovation de bâtiments
-
-
-
-
7
Autres contreparties
1 997
-
-
-
8
Prêts (par ex. verts, durables, liés à la durabilité en vertu de normes autres que les normes de l’UE)
Entreprises financières
159
-
-
-
9
Entreprises non-financières
2 229
-
-
-
10
Dont prêts garantis par des biens immobiliers commerciaux
136
-
-
-
11
Ménages
349
-
-
-
12
Dont prêts garantis par des bien immobiliers résidentiels
-
-
-
-
13
Dont prêts à la renovation de bâtiments
-
-
-
-
14
Autres contreparties
-
-
-
-
Ce modèle couvre les autres mesures d’atténuation du changement climatique et inclut les expositions qui ne sont pas alignées sur la taxonomie au sens du règlement (UE) 2020/852, mais qui soutiennent néanmoins les contreparties dans le processus de transition et d’adaptation pour les objectifs d’atténuation du changement climatique et d’adaptation au changement climatique.
Les obligations en portefeuille s’élèvent à 2 307 millions d’euros. Ce montant correspond aux « Green, Sustainable and Sustainable Linked bonds », détenus à l’actif et identifiés selon le référentiel publié par Bloomberg. Les obligations reportées sont uniquement celles enregistrées dans les actifs dont le modele de gestion est de percevoir les flux de trésorerie contractuels et de garder l’actif jusqu’à l’échéance.
À noter que le Groupe BPCE est amené à accompagner ses clients dans leurs émissions de titres dettes vertes ou durables, mais ne porte pas à son bilan ces titres qui pourraient être éligibles à une inclusion dans ce modèle.
L’encours des prêts s’éleve à 76 790 millions d’euros sur la base du montant brut comptable. Ils ont été identifiés par le Groupe BPCE comme correspondant à des prêts ayant des objectifs d’atténuation du climat.
En 2024, afin de refléter au mieux la contribution du groupe à l’atténuation du changement climatique, le Groupe BPCE a considéré ici les actifs éligibles au « Cadre général des émissions durables Groupe BPCE » et/ou notés « vert foncé » ou « vert moyen » au titre de la méthodologie interne Green Weighting Factor (GWF) de Natixis CIB. A noter qu’en 2023, seuls les « Sustainable Linked Loans » avaient été considérés.
 - 
					
17 POLITIQUE DE RÉMUNÉRATION
 - 
					
18 POLITIQUE DE CONTRÔLE INTERNE ET ATTESTATION
18.1 Politique de contrôle interne
Le dispositif de contrôle interne défini par le Groupe concourt à la maîtrise des risques de toute nature et est encadré par une charte faîtière – la charte du contrôle interne Groupe – qui précise que ce dispositif est, notamment, destiné à garantir « […] la fiabilité des informations financières et non-financières déclarées tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du Groupe ». Dans ce contexte le Groupe a défini et mis en place un dispositif de contrôle permanent visant à s’assurer de la qualité de l’information comptable et financière conformément aux exigences définies par l’arrêté du 3 novembre 2014 relatif au contrôle interne ou à toutes autres obligations réglementaires portant sur la qualité des reportings (notamment celles découlant de l’application de la CRR 2).
Pour assurer une stricte indépendance, le dispositif s’articule autour de deux niveaux de contrôles avec :
•un premier niveau exercé par l’ensemble des acteurs participants aux processus de production et de publication. Pour le Pilier III, les acteurs au processus relèvent essentiellement des fonctions risques et finances et sont coordonnés par la Direction Financière Groupe (Communication Financière Institutionnelle) ;
•un deuxième niveau réalisé par des unités indépendantes relevant des fonctions Risques, Conformité ou Contrôle Permanent. Pour le Pilier III, ces travaux sont réalisés par le Secrétariat Général Groupe (Contrôle Financier Groupe) et la Direction des Risques (Contrôle Permanent des Risques).
Figurant dans la liste des principaux reports publiés par BPCE (Livret des reports), le Pilier III est encadré par des dispositions strictement définies par le Groupe (en particulier le Cadre d’élaboration et de publication des reports et indicateurs de pilotage) visant à renforcer l’environnement de production, de contrôle et de publication du report et la qualité de ses indicateurs sous-jacents.
Au-delà de ces dispositions générales, la production et le contrôle du Pilier III sont encadrés par :
•une documentation et des procédures d’autocontrôle ou de contrôles dont la rédaction et la mise en œuvre relèvent de la responsabilité des différentes directions contributrices ;
•une cartographie détaillée, des rôles et responsabilités dans la mise en œuvre des contrôles mise à jour par la Communication Financière Institutionnelle qui réalise par ailleurs ses propres contrôles de cohérence ;
•un dispositif de pilotage et de coordination animé par la Communication Financière Institutionnelle, et qui s’appuie notamment sur l’organisation d’un Comité de pilotage réunissant les responsables des principales directions contributrices et du contrôle interne. Ce Comité assure un suivi du respect du calendrier de production et de contrôle, arbitre le cas échéant les points qui lui sont soumis, et donne son approbation pour le dépôt du Pilier III auprès de l’Autorité des Marchés Financiers.
Pour s’assurer que les principaux reports publiés au sein du Groupe respectent l’ensemble des exigences, le Groupe a défini une démarche d’évaluation des reports basée sur des critères stricts et qui vise à s’assurer que les reports sont établis dans un environnement de production sécurisé et qu’ils comportent des données fiables, claires, utiles et auditables.
Dans ce contexte, une revue indépendante du report Pilier III est réalisée par le Secrétariat Général Groupe (Contrôle Financier Groupe) et la Direction des Risques Groupe (Contrôle Permanent des Risques) qui s’appuient, essentiellement, dans cette démarche sur :
•une évaluation, dans le cadre d’une approche par les risques, des informations à publier selon 3 niveaux de risque (Faible, Modéré et Elevé) afin de sélectionner celles qui nécessiteront une revue ciblée ;
•l’application d’une grille de Revue indépendante des reports reposant sur une méthode de scoring et composée de contrôles standards mis en œuvre selon 6 critères d’analyse (Documentation, Organisation, Auditabilité, Clarté, Contrôles et Exactitude) notés sur une échelle comprise entre 1 (exigence non remplie) et 4 (Exigence parfaitement remplie).
 - 
					
18.2 Attestation concernant la publication des informations requises au titre du Pilier III
J’atteste qu’à ma connaissance les informations communiquées dans le présent document au titre du Pilier III sont conformes à la partie 8 du règlement CRR (UE) n° 575/2013 (et modifications ultérieures) et qu’elles ont été établies en conformité avec le dispositif de contrôle interne convenu au niveau de l’organe de direction de BPCE.
 - 
					
19 ANNEXES
19.1 Index des tableaux du rapport Pilier III
Numéro de tableau
rapport Pilier III
Titre
Page rapport
Pilier III 2023
FONDS PROPRES
EU KM1
Indicateurs clés
8
EU CC2
Passage du bilan comptable consolidé au bilan prudentiel
52
BPCE01
Fonds propres prudentiels phasés
56
BPCE02
Variation des fonds propres CET1
57
BPCE03
Détail des participations ne donnant pas le contrôle (intérêts minoritaires)
57
BPCE04
Variation des fonds propres AT1
58
BPCE05
Variation des fonds propres Tier 2
58
EU OV1
Vue d’ensemble des risques pondérés
59
BPCE06
Risques pondérés par type de risque et de métiers
60
EU INS1
Participations dans les entreprises d’assurance non déduites des fonds propres
60
BPCE07
Fonds propres prudentiels et ratios de solvabilité Bâle III phasé
61
EU LR1 (LRSum)
Passage du bilan comptable à l’exposition de levier
62
EU LI3
Résumé des différences entre les périmètres de consolidation statutaire et prudentiel
65
EU LI1
Différences entre le périmètre de consolidation comptable et le périmètre de consolidation prudentielle et mise en correspondance des catégories des états financiers avec les catégories de risques réglementaires
82
EU LI2
Principales sources de différences entre les montants d’exposition réglementaires et les valeurscomptables des états financiers
84
EU CC1
Composition des fonds propres réglementaires
85
BPCE08
Fonds propres additionnels de catégorie 1
89
BPCE09
Émissions de titres supersubordonnés
89
BPCE10
Fonds propres de catégorie 2
89
BPCE11
Émissions de titres subordonnés
90
EU CCYB1
Répartition géographique des expositions de crédit utilisées dans le calcul du coussin de fonds propres contracyclique
91
EU CCYB2
Montant du coussin de fonds propres contracyclique
92
EU PV1
Corrections de valeur à des fins d’évaluation prudente (PVA)
93
EU LR2 (LRCom)
Ratio de levier
94
EU LR3 (LRSpl)
Ventilation des expositions au bilan (excepté dérivés, OFT et expositions exemptées)
96
EU INS2
Conglomérats financiers – informations sur les Fonds Propres et le ratio d’adéquation des Fonds Propres
96
EU KM2
Indicateurs clés – Ratio TLAC
96
EU TLAC1
Composition ratio TLAC
97
EU TLAC3a
Rang dans la hiérarchie des créanciers – Groupe de résolution
99
RISQUE DE CRÉDIT
BPCE12
Périmètre d’application des méthodes standard et IRB pour le groupe
108
BPCE13
Répartition de l’EAD par approche pour les principales catégories
108
BPCE14
Concentration par emprunteur
119
BPCE15
Couverture des encours douteux
120
EU CQ1
Qualité de crédit des expositions renégociées
121; Groupe BPCE SA : 131
EU CR1
Expositions performantes et non performantes et provisions correspondantes
123; Groupe BPCE SA : 133
EU CQ3
Qualité de crédit des expositions performantes et non performantes par nombre de jours en souffrance
125; Groupe BPCE SA : 135
EU CQ4
Qualité des expositions par zone géographique
127; Groupe BPCE SA : 137
EU CQ5
Qualité de crédit des prêts et avances accordés à des entreprises non financières par branche d’activité
128; Groupe BPCE SA : 138
EU CR3
Techniques de réduction du risque de crédit
130; Groupe BPCE SA : 140
EU CR1-A
Échéance des expositions
142
EU CQ7
Sûretés obtenues par prise de possession et exécution
142
EU CR4
Approche standard – Exposition au risque de crédit et effets de l’atténuation
143
EU CR5
Approche standard – Expositions par classe d’actifs et par coefficient de pondération des risques après application des techniques d’atténuation du risque de crédit
145
EU CR6
Approche NI – Expositions au risque de crédit par catégorie d’expositions et fourchette de PD
147
EU CR6-A
Champ d’application des approches NI et SA
163
EU CR7
Approche NI – Effet sur les risques pondérés des dérivés de crédit utilisés comme techniques d’atténuation du risque de crédit
165
EU CR7-A
Approche NI – Informations sur le degré d’utilisation de techniques d’atténuation du risque de crédit
166
EU CR8
États des flux des risques pondérés relatifs aux expositions au risque de crédit dans le cadre de l’approche NI
169
EU CR9
Approche NI — Contrôle a posteriori des PD par catégorie d’exposition (échelle de PD fixe)
170
BPCE16
PD et LGD moyennes ventilées par zone géographique
186
BPCE17
Contrôle a posteriori des LGD par catégorie d’exposition
187
EU CR10
Expositions de financements spécialisés et sous forme d’actions faisant l’objet de la méthode de pondération simple
188
RISQUE DE CONTREPARTIE
BPCE18
Répartition des expositions brutes au risque de contrepartie, par classe d’actifs (hors autres actifs) et par méthode
194
BPCE19
Répartition des risques pondérés au titre de l’ajustement de l’évaluation de crédit (CVA) par catégorie d’expositions
194
BPCE20
Valeurs exposées au risque de contrepartie sur les opérations de dérivés et pensions
195
EU CCR1
Analyse de l’exposition au risque de contrepartie par approche
196
EU CCR2
Exigence de fonds propres au titre de l’ajustement de l’évaluation de crédit (CVA)
197
EU CCR3
Approche standard — Expositions au risque de contrepartie par catégorie d’expositions réglementaires et pondération de risque
198
EU CCR4
Approche NI – Expositions au risque de contrepartie par catégorie d’expositions et échelle de PD
199
EU CCR5
Composition des sûretés pour les expositions au risque de contrepartie
203
EU CCR6
Expositions sur dérivés de crédit
204
EU CCR7
États des flux de risques pondérés relatifs aux expositions au risque de contrepartie dans le cadre de l’IMM
204
EU CCR8
Expositions sur contreparties centrales (CCP)
205
BPCE21
Notionnel des dérivés
206
TITRISATION
BPCE22
Répartition des encours par nature de titrisation
220
BPCE23
Répartition des EAD et risques pondérés par type de portefeuille
220
BPCE24
Répartition des encours de titrisation positions investisseur du portefeuille bancaire
221
BPCE25
Répartition des encours de titrisation positions investisseur et sponsor du portefeuille de négociation
222
EU SEC1
Portefeuille bancaire – Expositions de titrisation
223
EU SEC3
Portefeuille bancaire – Expositions de titrisation et exigences de fonds propres réglementaires associées (positions originateur et sponsor)
224
EU SEC4
Portefeuille bancaire – Expositions de titrisation et exigences de fonds propres réglementaires associées (positions investisseur)
225
BPCE26
Portefeuille bancaire – Répartition des encours de titrisation
226
EU SEC2
Portefeuille de négociation – Expositions de titrisation
227
EU SEC5
Expositions de titrisation – Expositions en défaut et ajustements pour risque de crédit spécifique
228
RISQUES DE MARCHÉ
BPCE27
VaR Groupe BPCE- Ventilation par classe de risque
234
BPCE28
VaR – Évolution
234
BPCE29
Moyenne des stress tests groupe
235
BPCE30
Risques pondérés et exigences en fonds propres par composante de risque
235
BPCE31
Évolution des risques pondérés par effet
235
EU MR1
Risque de marché dans le cadre de l’approche standard
236
EU MR3
Valeurs de l’approche modèles internes (AMI) pour les portefeuilles de négociation
236
EU MR4
Comparaison des estimations de la VaR avec les profits/pertes
237
EU MR2A
Risque de marché dans le cadre de l’approche fondée sur les modèles internes (AMI)
237
EU MR2B
États des flux des risques pondérés relatifs aux expositions au risque de marché dans le cadre de l’approche fondée sur les modèles internes (AMI)
238
BPCE32
VaR globale Natixis avec garantie- Portefeuille de négociation (VaR 99 % 1 jour)
239
BPCE33
Ventilation par classe de risque et effet des compensations
239
BPCE34
VaR stressée de Natixis
240
BPCE35
Indicateur IRC
240
BPCE36
Résultats des stress tests sur le périmètre Natixis
241
RISQUES DE LIQUIDITÉ, DE TAUX ET DE CHANGE
BPCE37
Réserves de liquidité
249
BPCE38
Impasses de liquidité
249
BPCE39
Échéancier des emplois et ressources
250
BPCE40
Impasse de taux
255
EU IRRBB1
Sensibilité de la valeur économique des fonds propres Tier 1
255
BPCE41
Encours des instruments financiers soumis à la réforme des indices
255
EU LIQ1
Ratio de couverture des besoins de liquidité (LCR)
258
EU LIQ2
Ratio de financement stable net (NSFR)
259
EU AE1
Actfs grevés et actifs non grevés
262
EU AE2
Sûretés reçues
263
EU AE3
Sources des charges grevant les actifs
264
RISQUES OPÉRATIONNELS
EU OR1
Exigences de fonds propres pour risque opérationnel et montants des expositions pondérés
287
RISQUES ASSURANCE, GESTION D’ACTIFS, CONGLOMERAT FINANCIER
BPCE42
Montant des engagements réglementés de CEGC
294
BPCE43
Portefeuille de placements CEGC
294
RISQUES ENVIRONNEMENTAUX, SOCIAUX ET DE GOUVERNANCE
MODELE 1
Portefeuille bancaire - Indicateurs du risque de transition potentiellement lié au changement climatique : Qualité de crédit des expositions par secteur, émissions et échéance résiduelle
313
MODELE 2
Portefeuille bancaire - Indicateurs du risque de transition potentiellement lié au changement climatique : Prêts garantis par des biens immobiliers - Efficacité énergétique des sûretés
322
MODELE 4
Portefeuille bancaire - Indicateurs du risque de transition potentiellement lié au changement climatique : Expositions aux 20 entreprises qui émettent le plus de carbone dans le monde
325
MODELE 5
Portefeuille bancaire - Indicateurs du risque de transition potentiellement lié au changement climatique : Expositions soumises à un risque physique
326
MODELE 6
Récapitulatif des ICP des expositions alignées sur la taxonomie
328
MODELE 7
Mesures d’atténuation : Actifs entrant dans le calcul dur GAR
329
MODELE 8
GAR (%)
334
MODELE 10
Autres mesures d’atténuation du changement climatique non couvertes dans le réglement (UE) 2020/852
335
 - 
					
19.2 Table de concordance du rapport Pilier III
Article CRR
Thème
Référence rapport Pilier III
Pages rapport
Pilier III
435
Objectifs et politique de gestion des risques
4 Gouvernance et dispositif de gestion des risques
30-47
436
Périmètre de consolidation
3 Gestion du capital et adéquation des fonds propres
52 ; 65-84
437
Fonds propres
3 Gestion du capital et adéquation des fonds propres
56-58 ; 85-89
438
Exigences de fonds propres
3 Gestion du capital et adéquation des fonds propres
59-60
439
Exposition au risque de crédit de contrepartie
6 Risque de contrepartie
192-206
440
Coussins de fonds propres
3 Gestion du capital et adéquation des fonds propres
50-51 ; 91
441
Indicateurs d’importance systémique mondiale
Site internet BPCE – Rubrique Investissement/Information réglementée
Publications réglementaires
442
Ajustements pour risque de crédit
5 Risque de crédit
105-107 ; 120-126
443
Actifs grevés
9 Risque de liquidité
262-265
444
Recours aux organismes externes d’évaluation du crédit
5 Risque de crédit
112-114
445
Exposition au risque de marché
8 Risques de marché
230-241
446
Risque opérationnel
11 Risque opérationnel
284-289
447
Expositions sur actions du portefeuille hors négociation
5 Risque de crédit
188-190
448
Expositions au risque de taux d’intérêt pour des positions du portefeuille hors négociation
9 Risques de liquidité, de taux et de change
254-255
449
Exposition aux positions de titrisation
7 Opérations de titrisation
208-228
449 bis
Informations prudentielles sur les risques ESG
16 Risques environnementaux, sociaux et de gouvernance
304-336
450
Politique de rémunération
Site internet BPCE – Rubrique Investissement/Information réglementée
Autres informations
451
Levier
3 Gestion du capital et adéquation des fonds propres
62 ; 94-95
452
Utilisation de l’approche NI pour le risque de crédit
5 Risque de crédit
108-114 ; 147-187
453
Utilisation de techniques d’atténuation du risque de crédit
5 Risque de crédit
108-114 ; 143-146
454
Utilisation des approches par mesure avancée pour le risque opérationnel
11 Risque opérationnel
N/A
455
Utilisation de modèles internes de risque de marché
8 Risques de marché
108-114 ; 143-146
458
Mesures de supervisions macroprudentielles
3 Gestion du capital et adéquation des fonds propre
91-92
 - 
					
19.3 Glossaire
Acronymes
ABE
Autorité bancaire européenne (EBA – European banking authority) : créée le 24 novembre 2010, par un règlement européen, et mise en place le 1er janvier 2011 à Londres, elle remplace le comité européen des contrôleurs bancaires (Committee of European Banking Supervisors – CEBS). Cette nouvelle autorité dispose de compétences élargies. Elle est notamment chargée d’harmoniser les règles prudentielles, d’assurer la coordination entre les autorités de supervision nationales et de jouer un rôle de médiation. L’objectif est de mettre en place une supervision à l’échelle européenne sans remettre en cause la compétence des autorités nationales pour la supervision au jour le jour des établissements de crédit.
ABS
Voir titrisation
ACPR
Autorité de contrôle prudentiel et de résolution : organe de supervision français de la banque et de l’assurance (anciennement CECEI : comité des établissements de crédit et des entreprises d’investissement)
AFEP-MEDEF
Association Française des Entreprises Privées – Mouvement des Entreprises de France
AFS
Available For Sale, ou actifs disponibles à la vente
ALM
Asset and Liability Management ou gestion actif-passif
AMF
Autorité des marchés financiers
AT1
Additionnal Tier 1
BCBS
Basel Committee on Banking Supervision (comité de Bâle) : institution regroupant les gouverneurs des banques centrales des pays du G20 en charge de renforcer la solidité du système financier mondial ainsi que l’efficacité du contrôle prudentiel et la coopération entre régulateurs bancaires.
BCE
Banque centrale européenne
BEI
Banque Européenne d’Investissement
BMTN
Bons à Moyen Terme Négociables
BRRD
Banking Recovery and Resolution Directive
CCF
Credit conversion factor (facteur de conversion de crédit)
CDO
Voir titrisation
CDPC
Credit Derivatives Products Companies : sociétés spécialisées dans la protection contre le défaut de crédit via des dérivés de crédit
CDS
Credit Default Swap : dérivés de crédit dans le cadre desquels la personne désireuse de se protéger contre un événement de crédit (ex : défaillance d’une contrepartie…) paie à un tiers un flux régulier et reçoit de ce tiers un paiement défini à l’origine en cas de survenance de l’événement de crédit.
CERC
Coefficient emplois/ressources clientèle : indicateur de liquidité permettant à un établissement de crédit de mesurer son autonomie envers les marchés financiers
CLO
Voir titrisation
CMBS
Voir titrisation
CEGC
Compagnie Européenne de Garanties et de Cautions
CET1
Common Equity Tier 1
CFP
Contingency Funding Plan ou dispositif de financement contingent
CNCE
Caisse Nationale des Caisses d’Epargne
CPM
Credit Portfolio Management (gestion du portefeuille de crédits)
CRD
Capital Requirements Directive (directive européenne sur les fonds propres réglementaires)
CRR
Capital Requirements Regulation (règlement européen)
CVA
Credit Valuation Adjustment (ajustement de crédit) : correspond à l’espérance de perte liée au risque de défaut d’une contrepartie et vise à prendre en compte le fait que la totalité de la valeur de marché des transactions ne puisse pas être recouvrée. La méthodologie de détermination du CVA repose essentiellement sur le recours aux paramètres de marché en lien avec les pratiques des opérateurs de marché.
CVaR
Credit Value at Risk (Valeur en risque crédit) : correspond au montant de la perte maximale susceptible d’être subie après élimination de 1 % des occurrences les plus défavorables, utilisé pour fixer les limites par contrepartie individuelle.
DVA
Debit Valuation Adjustment (DVA) : symétrique du CVA. Représente l’espérance de perte du point de vue de la contrepartie sur les valorisations passives des instruments financiers. Il reflète l’effet de la qualité de crédit propre de l’entité sur la valorisation de ces instruments.
EAD
Exposure At Default (exposition au moment du défaut) : montant dû par le client à la date d’entrée en défaut. Ce montant est composé du capital restant dû, des impayés, des intérêts courus non échus, des frais et des pénalités.
EFP
Exigences en Fonds Propres : soit 8 % des risques pondérés (RWA)
EL
Expected Loss (perte attendue) : perte susceptible d’être encourue compte tenu de la qualité du montage de la transaction et de toutes mesures prises pour atténuer le risque, telles que les sûretés réelles. Elle s’obtient en multipliant l’exposition en risque (EAD) par la probabilité de défaut (PD) et par le taux de perte (LGD).
DVA
Debit Valuation Adjustment (DVA) : symétrique du CVA. Représente l’espérance de perte du point de vue de la contrepartie sur les valorisations passives des instruments financiers. Il reflète l’effet de la qualité de crédit propre de l’entité sur la valorisation de ces instruments.
EURIBOR
Euro Interbank Offered Rate (taux interbancaire offert en euro) : taux de référence du marché monétaire de la zone euro
FBF
Fédération Bancaire Française : organisme professionnel qui rassemble toutes les entreprises bancaires en France.
FCPR
Fonds Commun de Placement à Risque
FGAS
Fonds de Garantie à l’Accession Sociale
FINREP
FINancial REPorting
FRU
Fonds de résolution unique
FSB
Financial Stability Board (Conseil de stabilité financière) : a pour mission d’identifier les vulnérabilités du système financier mondial et de mettre en place des principes en matière de régulation et de supervision dans le domaine de la stabilité financière. Il rassemble les gouverneurs, les ministres des finances et les superviseurs des pays du G20.
GAP
Gestion Actif-Passif
G-SIBs
Global Systemically Important Banks : institutions financières dont les difficultés ou la faillite causeraient des perturbations importantes dans le système financier et l’activité économique, en raison de leur taille, de leur complexité et de l’interdépendance systémique. Ces institutions répondent aux critères définis dans les règles du comité de Bâle et sont identifiées dans une liste publiée en novembre 2011 et mise à jour tous les ans. Les établissements classés G-SIBs se voient appliquer progressivement des contraintes croissantes sur le niveau de leur capital.
HQLA
High Quality Liquid Assets (Actifs Liquides de Haute Qualité)
IARD
Incendie, Accidents et Risques Divers
IASB
International Accounting Standards Board
ICAAP
Internal Capital Adequacy Assesment Process (processus d’évaluation de l’adéquation du capital interne) : Processus prévu dans le Pilier II des Accords de Bâle, par lequel le groupe vérifie l’adéquation de ses fonds propres au regard de l’ensemble de ses risques.
ILAAP
Internal Liquidity Adequacy Assessment Process (processus interne d’évaluation de l’adéquation de la liquidité) : Processus prévu dans le Pilier II des Accords de Bâle à travers lequel le groupe s’assure de l’adéquation de son niveau de liquidité et de sa gestion au regard de l’ensemble de ses risques portant sur la liquidité
IFRS
International Financial Reporting Standards (normes internationales d’information financière)
IRB
Internal Rating-Based (notations internes) : approche fondée sur les systèmes de notation internes de l’établissement financier
IRBA
Internal Rating-Based approach (notations internes avancées)
IRBF
Internal Rating-Based foundation (notations internes fondation)
IRC
Incremental Risk Charge (charge dite « incrémentale ») : charge en capital exigée au titre du risque de migrations de notation et de défaut des émetteurs à horizon un an pour les instruments de taux et de crédit du portefeuille de négociation (bonds et CDS). L’IRC est une valeur en risque à 99,9 % c’est-à-dire le plus grand risque obtenu après élimination de 0,1 % des occurrences les plus défavorables.
L&R
Loans and receivables (prêts et créances)
LCR
Liquidity Coverage Ratio (ratio de liquidité à un mois) : vise à favoriser la résilience à court terme du profil de risque de liquidité d’une banque. Le LCR oblige les banques à détenir un stock d’actifs sans risque, liquidable facilement sur les marchés, pour faire face aux paiements des flux sortants nets des flux entrants pendant 30 jours de crise, sans soutien des banques centrales.
LBO
Leveraged Buy Out ou acquisition par effet de levier
LCB-FT
Lutte Contre le Blanchiment de capitaux et le Financement du Terrorisme
LGD
Loss given default : indicateur de risque de crédit de la réglementation Bâle II correspondant au taux de perte d’une créance en cas de défaut
MDA
Maximum Distributable Amount : nouvelle disposition imposable aux établissements bancaires et qui entraîne des restrictions sur les distributions de dividendes, les paiements de coupons d’AT1 (Additional Tier 1) et le paiement de bonus (selon une règle renforçant les restrictions au fur et à mesure que l’établissement s’écarte des exigences), dans le cas où les coussins de fonds propres ne sont pas respectés. Ces derniers étant situés au-dessus des Piliers I et II, ils viennent s’appliquer immédiatement en cas de non-respect des exigences totales.
MSU
Mécanisme de Supervision Unique
MREL
Minimum Requirement for Own Funds and Eligible Liabilities
MRU
Mécanisme de Résolution Unique
NPE
Non-Performing Exposure
NPL
Non-Performing Loan
NSFR
Net Stable Funding Ratio (ratio de liquidité à long terme) : vise à promouvoir la résilience à plus long terme en instaurant des incitations supplémentaires à l’intention des banques, afin qu’elles financent leurs activités au moyen de sources structurellement plus stables. Ce ratio structurel de liquidité à long terme sur une période de 1 an, a été conçu pour fournir une structure viable des échéances des actifs et passifs.
OH
Obligations de financement de l’Habitat
PCA
Plan de continuité d’activité
PD
Probabilité de Défaut : probabilité qu’une contrepartie de la banque fasse défaut à horizon d’un an.
RMBS
Voir titrisation
RSSI
Responsable de la sécurité des systèmes d’information
RWA
Risk weighted assets, ou risques pondérés (APR) : le calcul des risques de crédit se précise par une pondération plus fine des encours prenant en compte le risque de défaut de la contrepartie et celui de la créance
S&P
Standard & Poor’s
SCF
Compagnie de Financement Foncier, société de crédit foncier du groupe
SEC
Securities and Exchange Commission (Autorité de contrôle des marchés financiers américains)
SFH
Société de Financement de l’Habitat
SI
Systèmes d’Information
SREP
Supervisory Review and Évaluation Process (Processus de surveillance et d’évaluation prudentielle) :
Méthodologie d’évaluation et de mesure des risques pesant sur chaque banque. Les autorités prudentielles disposent d’un ensemble d’outils harmonisés au titre du SREP, leur permettant d’analyser le profil de risque des banques sous quatre angles différents que sont : le modèle d’activité, la gouvernance et la gestion des risques, le risque pesant sur le capital, le risque de liquidité et de financement.
Le contrôleur adresse par la suite des décisions SREP aux banques au terme du processus, et fixe des objectifs clés. Les banques disposent alors d’un délai pour apporter les « corrections » nécessaires
SRM
Single Resolution Mechanism (Mécanisme de résolution unique – MRU) : système à l’échelon européen pour assurer une résolution ordonnée des défaillances des établissements financiers non viables, en affectant le moins possible le contribuable et l’économie réelle. Le MRU est un des piliers de l’union bancaire européenne et est constitué d’une autorité de résolution à l’échelon européen (conseil de résolution unique – CRU) et d’un fonds de résolution commun financé par le secteur bancaire (Fonds de résolution unique – FRU).
SVaR
Stressed Value at Risk (Valeur en risque stressée) : La méthode de calcul SVaR est identique à celle de l’approche VaR (Méthodologie historique ou Monte Carlo, périmètre d’application – position, facteurs de risque – choix et modélisation- et approximations de modèles et méthodes numériques identiques à ceux retenus pour la VaR) et consiste en une simulation historique (avec des chocs « 1-jour ») calculée sur une période stressée d’un an, au niveau de confiance de 99 % à horizon 10 jours. L’objectif est d’évaluer les impacts de scénarios stressés sur le portefeuille et les niveaux de marché actuels.
T1/T2
Tier 1/Tier 2
TLAC
Total Loss Absorbing Capacity (capacité totale d’absorption des pertes) : ratio commun aux G-SIBs permettant de s’assurer que chaque banque systémique se dotera d’une capacité lui permettant de poursuivre ses activités essentielles pour l’économie, même après une perte qui aurait englouti la totalité de son capital. Le FSB a publié en novembre 2015 le calibrage final du TLAC : l’ensemble des instruments éligibles au TLAC devra être équivalent à au moins 16 % des risques pondérés au 1er janvier 2019 et à au moins 6 % du dénominateur du ratio de levier, puis le TLAC devra être équivalent à 18 % des risques pondérés et 6,75 % du dénominateur du ratio de levier à partir du 1er janvier 2022.
TRS
Total Return Swap : opération par laquelle deux acteurs économiques échangent les revenus et l’évolution de la valeur de deux actifs différents pendant une période de temps donnée.
TSS
Titres Supersubordonnés : obligations de caractère perpétuel, sans engagement contractuel de remboursement, entraînant une rémunération perpétuelle. En cas de liquidation, ils sont remboursés après les autres créanciers (prêts subordonnés). Ces titres ont une rémunération annuelle qui est conditionnelle au paiement d’un dividende, ou à la réalisation d’un résultat.
VaR
Value at Risk : mesure du risque de marché sur le portefeuille de trading d’une banque, exprimée en unité monétaire. Elle permet à l’entité qui la calcule d’évaluer les pertes maximales auxquelles elle pourrait avoir à faire face sur son portefeuille de négociation. Par construction statistique, la VaR est toujours associée à un intervalle de confiance (généralement 95 % ou 99 %) et un horizon de temps (en pratique 1 jour ou 10 jours, puisque les positions de trading concernées par la VaR sont censées se déboucler en quelques jours).
Principaux termes techniques
Accord de compensation
Contrat par lequel deux parties d’un instrument financier à terme (contrat financier, prêt de titres, pension) conviennent de compenser leurs créances réciproques nées de ces contrats, le règlement de celles-ci ne portant alors que sur un solde net compensé, notamment en cas de défaut ou de résiliation. Un accord global de compensation permet d’étendre ce mécanisme aux différentes opérations grâce à un contrat chapeau.
Action
Titre de capital émis par une société par actions, représentant un titre de propriété et conférant à son détenteur (l’actionnaire) des droits à une part proportionnelle dans toute distribution de bénéfice ou d’actif net ainsi qu’un droit de vote en assemblée générale.
Agence de notation
Organisme spécialisé dans l’évaluation de la solvabilité d’émetteurs de titres de dettes, c’est-à-dire de leur capacité à honorer leurs engagements (remboursement du capital et des intérêts dans la période contractuelle).
Appétit pour le risque
Niveau de risque, exprimé en critères quantitatifs et qualitatifs, par nature de risque et par métier, que le groupe est disposé à prendre au regard de sa stratégie. L’exercice d’appétit pour le risque est un des outils principaux de pilotage stratégique à la disposition de la direction du groupe.
Approche standard
Une approche pour le calcul des exigences en fonds propres relatives au risque de crédit, en vertu du Pilier I de Bâle II. Selon cette approche, les pondérations de risque utilisées dans le calcul des fonds propres sont déterminées par le régulateur.
Bâle II (les accords de)
Dispositif prudentiel destiné à mieux appréhender et limiter les risques des établissements de crédit. Il vise principalement le risque de crédit, les risques de marché et le risque opérationnel des banques. Ces dispositions préparées par le comité de Bâle ont été reprises en Europe par une directive européenne et s’appliquent en France depuis le 1er janvier 2008.
Bâle III (les accords de)
Évolution des standards prudentiels bancaires qui a intégré les enseignements de la crise financière de 2007-2008. Ils complètent les accords de Bâle II en renforçant la qualité et la quantité de fonds propres minimaux que les établissements doivent détenir. Ils mettent également en œuvre des exigences minimales en termes de gestion du risque de liquidité (ratios quantitatifs), définissent des mesures visant à limiter la procyclicité du système financier (coussins de fonds propres qui varient en fonction du cycle économique) ou encore renforcent les exigences relatives aux établissements considérés comme systémiques.
« Banque agissant comme émetteur »
Cf. titrisation
« Banque agissant comme mandataire »
Cf. titrisation
« Banque agissant comme investisseur »
Cf. titrisation
CRD IV/CRR
(Cf. acronymes) La directive 2013/36/UE (CRD IV) et le règlement (UE) no 575/2013 (CRR) sont les textes constitutifs de la transposition de Bâle II en Europe. Avec les standards techniques de l’ABE, (Autorité bancaire européenne), ils définissent la réglementation européenne en termes de ratios de solvabilité, de risques majeurs, de levier et de liquidité.
Coefficient d’exploitation
Ratio indiquant la part du PNB (produit net bancaire) utilisée pour couvrir les charges d’exploitation (coûts de fonctionnement de l’entreprise). Il se détermine en divisant les frais de gestion par le PNB.
Collatéral
Actif transférable ou garantie apportée, servant de gage au remboursement d’un prêt dans le cas où le bénéficiaire de ce dernier ne pourrait pas satisfaire à ses obligations de paiement.
Décotes (haircut)
Pourcentage qui est déduit de la valeur de marché de titres pour refléter leur valeur dans un environnement de stress (risque de contrepartie ou stress de marché).
Dérivé
Un titre financier ou un contrat financier dont la valeur évolue en fonction de la valeur d’un actif sous-jacent, qui peut être financier (actions, obligations, devises…) ou non financier (matières premières, denrées agricoles…). Cette évolution peut s’accompagner selon le cas d’un effet démultiplicateur (effet de levier). Les produits dérivés peuvent exister sous forme de titres (warrants, certificats, EMTN structurés…) ou sous forme de contrats (forwards, options, swaps…). Les contrats dérivés cotés sont appelés futures.
Dérivé de crédit
Produit financier dont le sous-jacent est une créance ou un titre représentatif d’une créance (obligation). Le but du dérivé de crédit est de transférer les risques relatifs au crédit, sans transférer l’actif lui-même dans un but de couverture. Une des formes les plus courantes de dérivé de crédit est le Credit Default Swap (CDS).
Dette senior
non préférée
La dette senior non préférée est une catégorie de titres, créances, instruments ou droits introduite par la directive (UE) 2017/2399 modifiant la directive 2014/59/UE (BRRD) ayant, en cas d’insolvabilité de l’établissement de crédit, un rang supérieur à celui des titres, créances, instruments ou droits retenus comme subordonnés, mais inférieur à celui des autres titres, créances, instruments ou droits retenus comme senior (y compris la dette senior préférée).
Dette senior préférée
La dette senior préférée est une catégorie de titres, créances, instruments ou droits ayant, en cas d’insolvabilité de l’établissement de crédit, un rang supérieur à celui des autres titres, créances, instruments ou droits retenus comme senior et subordonnés (y compris la dette senior non préférée).
Exposition brute
Exposition avant prise en compte des provisions, des ajustements et des techniques de réduction de risque
Fonds propres Tier 1
Fonds propres de base incluant la situation nette consolidée de l’établissement minorée de déductions réglementaires
Fonds propres Tier 2
Fonds propres complémentaires (constitués principalement de titres subordonnés) minorés de déductions réglementaires
Juste valeur
Prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif, lors d’une transaction normale entre intervenants du marché à la date d’évaluation. La juste valeur est donc basée sur le prix de sortie (exit price).
Liquidité
Pour une banque, il s’agit de sa capacité à couvrir ses échéances à court terme. Pour un actif ce terme désigne la possibilité de l’acheter ou de le vendre rapidement sur un marché avec une décote limitée.
Notation
Évaluation, par une agence de notation financière (Fitch Ratings, Moody’s, Standard & Poor’s), du risque de solvabilité financière d’un émetteur (entreprise, État ou autre collectivité publique) ou d’une opération donnée (emprunt obligataire, titrisation, covered bonds). La notation a un impact direct sur le coût de levée du capital.
Obligation
Une obligation est une fraction d’un emprunt, émis sous la forme d’un titre, qui est négociable et qui dans une même émission, confère les mêmes droits de créance sur l’émetteur pour une même valeur nominale (l’émetteur étant une entreprise, une entité du secteur public ou l’État).
Pilier I
Définit les exigences minimales de fonds propres. Il vise à assurer une couverture minimale, par des fonds propres, des risques de crédit, de marché et opérationnel. Pour calculer l’exigence en fonds propres, l’établissement financier a la possibilité d’effectuer cette mesure par des méthodes standardisées ou avancées.
Pilier II
Régit un processus de surveillance prudentielle qui complète et renforce le Pilier I.
Il comporte :
– l’analyse par la banque de l’ensemble de ses risques y compris ceux déjà couverts par le Pilier I ;
– l’estimation par la banque de ses besoins de fonds propres pour couvrir ses risques ;
– la confrontation par le superviseur bancaire de sa propre analyse du profil de risque de la banque avec celle conduite par cette dernière, en vue d’adapter, le cas échéant, son action prudentielle par des fonds propres supérieurs aux exigences minimales ou toute autre technique appropriée.
Pilier III
À pour objectif d’instaurer une discipline de marché par un ensemble d’obligations déclaratives. Ces obligations, aussi bien qualitatives que quantitatives, permettent une amélioration de la transparence financière dans l’évaluation des expositions aux risques, les procédures d’évaluation des risques et l’adéquation des fonds propres.
Ratio de Common Equity Tier 1
Rapport entre les fonds propres Common Equity Tier 1 (CET1) et les risques pondérés. Le ratio CET1 est un indicateur de solvabilité utilisé dans les accords prudentiels de Bâle III.
Ratio de levier
Rapport entre les fonds propres de catégorie 1 et les expositions, qui correspondent aux éléments d’actifs et de hors bilan, après retraitements sur les instruments dérivés, les opérations de financement et les éléments déduits des fonds propres. Objectif principal : servir de mesure de risque complémentaire aux exigences de fonds propres.
Ratio de solvabilité ou ratio global
Rapport entre les fonds propres globaux (Tier 1 et 2) et les risques pondérés
Re-titrisation
La titrisation d’une exposition déjà titrisée où le risque associé aux sous-jacents a été divisé en tranches et dont au moins l’une des expositions sous-jacentes est une exposition titrisée.
Risque de crédit et de contrepartie
Risque de pertes résultant de l’incapacité des clients, d’émetteurs ou d’autres contreparties à faire face à leurs engagements financiers. Le risque de crédit inclut le risque de contrepartie afférent aux opérations de marché et aux activités de titrisation.
Risques de marché
Risque de perte de valeur d’instruments financiers, résultant des variations de paramètres de marché, de la volatilité de ces paramètres et des corrélations entre ces paramètres
Risque opérationnel
Risque de pertes ou de sanctions notamment du fait de défaillances des procédures et systèmes internes, d’erreur humaines ou d’événements extérieurs
Risque structurel de taux d’intérêt et de change
Risques de pertes ou de dépréciations sur les actifs en cas de variation sur les taux d’intérêt et de change. Les risques structurels de taux d’intérêt et de change sont liés aux activités commerciales et aux opérations de gestion propre.
Risque de liquidité
Représente pour une banque l’impossibilité de faire face à ses engagements ou à ses échéances à un instant donné.
Swap
Accord entre deux contreparties pour l’échange d’actifs ou des revenus d’un actif contre ceux d’un autre jusqu’à une date donnée
Titrisation
Opération consistant à transférer un risque de crédit (créances de prêts) à un organisme qui émet, à cette fin, des titres négociables souscrits par des investisseurs. Cette opération peut donner lieu à un transfert des créances (titrisation physique) ou au seul transfert des risques (dérivés de crédit). Les opérations de titrisation peuvent, selon les cas, donner lieu à une subordination des titres (tranches) :
•ABS – Asset-Backed Securities (titre adossé à des actifs) : titre représentatif d’un portefeuille d’actifs financiers (hors prêts hypothécaires), dont les flux sont basés sur ceux de l’actif ou du portefeuille d’actifs sous-jacents ;
•CDO – Collateralised Debt Obligations : instruments financiers adossés à un portefeuille d’actifs qui peuvent être des prêts bancaires (résidentiels) ou des obligations émises par des entreprises. Le paiement des intérêts et du principal peut faire l’objet d’une subordination (création de tranches) ;
•CLO – Collateralised Loan Obligations : produit dérivé de crédit faisant référence à un portefeuille homogène de prêts commerciaux ;
•CMBS – Commercial Mortgage-Backed Securities : titrisation de crédits hypothécaires commerciaux ;
•RMBS – Residential Mortgage-Backed Security (titrisation de crédits hypothécaires résidentiels) : titre de dette adossé à un portefeuille d’actifs constitué de prêts hypothécaires souscrits à des fins résidentielles ;
•Banque agissant comme émetteur : les expositions de titrisation sont les positions conservées, y compris les positions qui ne sont pas éligibles d’après les dispositions relatives à la titrisation en raison de l’absence de transfert de risque significatif et effectif ;
•Banque agissant comme investisseur : les expositions de titrisation sont les positions achetées auprès de tiers ;
•Banque agissant comme mandataire (sponsor) : est considérée « mandataire » toute banque qui, dans les faits ou en substance, gère ou conseille un programme, place des titres sur le marché, ou apporte des liquidités et/ou des rehaussements de crédit. Le programme peut notamment consister en des structures d’émission de PCAA (Papier commercial adossé à des actifs non bancaires) ou des véhicules d’investissement structurés par exemple. Les expositions de titrisation incluent alors les expositions sur les structures d’émission de PCAA auxquelles la banque apporte des rehaussements de crédit, des liquidités et d’autres facilités à l’échelle du programme.
Valeurs nettes
Correspond à la soustraction de la valeur brute totale – provisions/dépréciations.
Volatilité
La volatilité mesure l’ampleur des fluctuations du prix d’un actif et donc son risque. Elle correspond à l’écart-type des rentabilités instantanées de l’actif sur une certaine période.
Anglicismes
Back office
Service d’appui ou de post-marché, chargé des fonctions administratives chez un intermédiaire financier
Backtesting
Méthode consistant à vérifier que le résultat réel ne dépasse la perte VaR (Value at Risk) que rarement.
Bail-in
Outil permettant de limiter les éventuels concours de fonds publics à un établissement en difficulté encore en activité ou en cours de liquidation. Le bail-in octroie aux autorités de contrôle prudentiel le pouvoir d’imposer à certains créanciers d’un établissement de crédit qui aurait des problèmes de solvabilité, la conversion de leurs créances en actions de cet établissement et/ou la réduction du montant de ces créances. L’accord européen du 26 juin 2015 prévoit de solliciter en priorité, en cas d’insuffisance des capitaux propres (suite à des pertes), les créanciers détenteurs de dettes subordonnées, puis les créanciers seniors, puis les dépôts non garantis des grandes entreprises, puis ceux des PME et enfin ceux des particuliers au-delà de 100 000 euros. Par contre ne doivent pas être affectés les dépôts garantis, les obligations sécurisées (covered bonds), la rémunération des employés, les passifs liés aux activités vitales de l’établissement et les passifs interbancaires d’une maturité inférieure à 7 jours.
Broker
Courtier
Brokerage
Courtage
Co-lead
Co-chef de file
Commodities
Matières premières
Corporate
Entreprise
Coverage
Couverture (au sens suivi des clients)
Covered bond
Obligation sécurisée ou collatéralisée : obligation dont le remboursement et le paiement des intérêts sont assurés par les flux de revenus d’un portefeuille d’actifs de grande qualité qui sert de garantie, souvent un portefeuille de prêts hypothécaires, l’établissement cédant est souvent gestionnaire du paiement des flux aux investisseurs (obligations foncières en France, Pfandbriefe en Allemagne).
Datacenter
Centre de données
Equity (tranche)
Dans un montage de titrisation, désigne la tranche qui supporte les premières pertes dues à des défauts au sein du portefeuille sous-jacent.
Fully-Loaded
Exprime une conformité totale avec les exigences de solvabilité de Bâle III (qui deviennent obligatoires en 2019)
Front office
Service clientèle (équipe des opérateurs de marché)
Hedge funds
Fonds de gestion alternative : fonds d’investissement à vocation spéculative qui visent un objectif de rendement absolu et qui disposent pour ce faire d’une grande liberté de gestion.
Holding
Société tête de groupe
Investment grade
Notation long terme fournie par une agence externe allant de AAA/Aaa à BBB-/Baa3 d’une contrepartie ou d’une émission sous-jacente. Une notation égale ou inférieure à BB +/Ba1 qualifie l’instrument comme non-investment grade.
Joint-venture
Entreprise commune
Loss ratio
Rapport sinistres/primes encaissées
Mark-to-market
Méthode qui consiste à évaluer régulièrement, voire en permanence, une position sur la base de sa valeur observée sur le marché au moment de l’évaluation.
Mark-to-model
Méthode qui consiste à valoriser une position sur la base d’un modèle financier et donc d’hypothèses formulées par l’évaluateur.
Monoline
Sociétés qui apportent un rehaussement de crédit aux intervenants des marchés financiers.
New Deal
Plan stratégique mis en place par Natixis
Phase-in
Fait référence au respect des exigences actuelles de solvabilité, compte tenu de la période transitoire pour la mise en œuvre de Bâle III.
Reporting
Rapports
Spread
Marge actuarielle : écart entre le taux de rentabilité actuariel d’une obligation et celui d’un emprunt sans risque de durée identique
Trading
Négociation
Watchlist
Liste à surveiller
 
			/lbcex3x1.jpg)
/chap01.jpg)
/im3900206222n1522702875.jpg)
/im217568888n1825928387.jpg)
/im71800986n1769030309.jpg)
/im3590964480n1465747348.jpg)
/im422447480n701326024.jpg)
/im4177292119x1714577223.jpg)
/im3728052586x669363202.jpg)
/im868219655x1265052150.jpg)
/im338704318x1788991668.jpg)
/im2347087606x282661886.jpg)
/im2452372125x1263965320.jpg)
/im1936395650x1782686758.jpg)
/im1055192785x2089072595.jpg)
/im2908056016x311683551.jpg)
/im137271207n434506182.jpg)
/im1050290685n1430798190.jpg)
/im3151468585n2040921022.jpg)
/im3654952650n732634679.jpg)
/im2142969939x1774324194.jpg)
/im316933440x2140071019.jpg)
/im156626191n846752096.jpg)
/im2345493371n50030269.jpg)
/im4018126995n1957579274.jpg)
/im2492962511n396494505.jpg)
/im233116386n1266107175.jpg)
/im2340825748x708336292.jpg)
/im2979980532x2067466689.jpg)
/im118916420n847009464.jpg)
/im1091496181x701735816.jpg)
/im1630107622n1863609391.jpg)
/im2307604829x245780987.jpg)
/im549735833n889203967.jpg)
/im838386157n1209204508.jpg)
/lbcex358x1.jpg)