RAPPORT SUR LES RISQUES

PILIER III - 2023

Le Pilier III a pour objectif d’instaurer une discipline de marché par un ensemble d’obligations déclaratives. Ces obligations, aussi bien qualitatives que quantitatives, permettent une amélioration de la transparence financière dans l’évaluation des expositions aux risques, les procédures d’évaluation des risques et l’adéquation des fonds propres.

Le Pilier III enrichit ainsi les prescriptions minimales de fonds propres (Pilier I) et le processus de surveillance prudentielle (Pilier II).

www.groupebpce.com

Préambule

Le règlement (UE) no 2019/876 (CRR2) prévoit de nouvelles dispositions relatives au calcul des actifs pondérés et de nouvelles exigences de ratio, applicables à compter du 28 juin 2021. Les principaux impacts pour le Groupe BPCE sont les suivants :

les exigences règlementaires de ratio de levier et de ratio structurel de liquidité à long terme (NSFR) deviennent effectives, avec un minimum de 3 % pour le levier et de 100 % pour le NSFR ;

une nouvelle approche standard (Standardised Approach (SA-CCR), correspondant à la somme du coût de remplacement et de l’exposition potentielle future calculée, est désormais appliquée au calcul de la valeur exposée au risque des dérivés ; cette exposition était jusqu’à présent modélisée selon la méthode de l’évaluation au prix de marché.

Ce rapport présente l’information relative aux risques du Groupe BPCE ; le format des tableaux du Pilier III a évolué au 30 juin 2021 selon les normes techniques définies par le règlement d’exécution (UE) no 2021/637.

Le Groupe BPCE a mis en œuvre un cadre de contrôle interne afin de vérifier que les informations publiées sont appropriées et conformes.

Structure du rapport Pilier III

Le rapport Pilier III est composé de 17 sections dédiées à la gestion des risque  :

la section 1 présente les chiffres clés, la typologie des risques et le contexte réglementaire ;

la section 2 est dédiée aux facteurs de risques ;

la section 3 explique l’organisation générale du dispositif de contrôle interne du Groupe BPCE ;

la section 4 est consacrée à la gestion du capital et à l’adéquation des fonds propres ;

la section 5 reprend les principaux éléments relatifs à la gestion du risque de crédit ;

la section 6 présente le risque de contrepartie ;

les opérations de titrisation sont détaillées en section 7 ;

les risques de marchés sont présentés en section 8 ;

le risque de liquidité, de taux et de change est détaillé en section 9 ;

les sections suivantes de 10 à 17 fournissent une information détaillée sur les principaux autres risques.

Chaque section décrit les principes d’organisation et de gestion du risque, présente une vision synthétique des informations essentielles et expose dans une partie dédiée les informations quantitatives détaillées.

La polittique de contrôle interne et l’attestation concernant la publication des informations requises au titre du Pilier III sont présentées en section 18.

La section 19 est dédiée aux annexes qui contiennent l’index des tableaux, la table de concordance du Pilier III et le glossaire.

1 CHIFFRES CLÉS

INDICATEURS PRINCIPAUX

RATIOS DE SOLVABILITÉ (1)
(en %)

FONDS PROPRES GLOBAUX (1)
(en milliards d’euros)

RISQUES PONDÉRÉS PAR TYPE DE RISQUE

RISQUES PONDÉRÉS PAR MÉTIER

RATIO DE TLAC (en % des risques pondérés)

RATIO DE MREL (en % des risques pondérés)

(1)

Selon la réglementation en vigueur CRR/CRD IV

(2)

Réserves nettes des retraitements prudentiels.

(3)

Y compris risque de règlement livraison.

(4)

Sur la base du term sheet sur le TLAC du Conseil de Stabilité Financière du 9 novembre 2015.

(5)

Basée sur la notification de l’ACPR du 22/03/2021.

INDICATEURS COMPLÉMENTAIRES

 

31/12/2023

31/12/2022

Coût du risque (en points de base) (1)

20

24

Taux d’encours douteux/Encours bruts

2,4 %

2,3 %

Dépréciations constituées/Encours bruts

39,8 %

41,3 %

VaR consolidée du Groupe BPCE (en millions d’euros)

9,0

10,3

Réserves de liquidité (en milliards d’euros)

302

322

(1)

Hors éléments exceptionnels.

EU KM1 — INDICATEURS CLÉS

en millions d’euros

a

b

c

d

e

31/12/2023

30/09/2023

30/06/2023

31/03/2023

31/12/2022

 

FONDS PROPRES DISPONIBLES

1

Fonds propres de base de catégorie 1 (CET1)

71 246

70 459

70 108

69 391

69 665

2

Fonds propres de catégorie 1

71 246

70 459

70 108

69 391

69 665

3

Fonds propres totaux

83 411

83 352

83 381

82 979

82 424

 

RISQUES PONDÉRÉS

4

Montant total des risques pondérés

457 606

456 987

460 589

462 988

460 858

 

RATIOS DE FONDS PROPRES (EN POURCENTAGE DES RISQUES PONDÉRÉS)

5

Ratio de fonds propres de base de catégorie 1

15,57 %

15,42 %

15,22 %

14,99 %

15,12 %

6

Ratio de fonds propres de catégorie 1

15,57 %

15,42 %

15,22 %

14,99 %

15,12 %

7

Ratio de fonds propres totaux

18,23 %

18,24 %

18,10 %

17,92 %

17,88 %

 

EXIGENCES DE FONDS PROPRES SUPPLÉMENTAIRES POUR FAIRE FACE AUX RISQUES AUTRES QUE LE RISQUE DE LEVIER EXCESSIF (EN POURCENTAGE DES RISQUES PONDÉRÉS)

EU 7a

Exigences de fonds propres supplémentaires pour faire face aux risques autres que le risque de levier excessif

2,00 %

2,00 %

2,00 %

2,00 %

2,00 %

EU 7b

dont : à satisfaire avec des fonds propres CET1

1,13 %

1,13 %

1,13 %

1,13 %

1,13 %

EU 7c

dont : à satisfaire avec des fonds propres de catégorie 1

1,50 %

1,50 %

1,50 %

1,50 %

1,50 %

EU 7d

Exigences totales de fonds propres SREP

10,00 %

10,00 %

10,00 %

10,00 %

10,00 %

 

EXIGENCE GLOBALE DE COUSSIN ET EXIGENCE GLOBALE DE FONDS PROPRES (EN POURCENTAGE DES RISQUES PONDÉRÉS)

8

Coussin de conservation des fonds propres

2,50 %

2,50 %

2,50 %

2,50 %

2,50 %

EU 8a

Coussin de conservation découlant du risque macroprudentiel ou systémique constaté au niveau d’un État membre

0,00 %

0,00 %

0,00 %

0,00 %

0,00 %

9

Coussin de fonds propres contracyclique spécifique à l’établissement

0,47 %

0,47 %

0,46 %

0,04 %

0,03 %

EU 9a

Coussin pour le risque systémique

0,00 %

0,00 %

0,00 %

0,00 %

0,00 %

10

Coussin pour les établissements d’importance systémique mondiale

1,00 %

1,00 %

1,00 %

1,00 %

1,00 %

EU 10a

Coussin pour les autres établissements d’importance systémique

1,00 %

1,00 %

1,00 %

1,00 %

0,00 %

11

Exigence globale de coussin

3,98 %

3,97 %

3,96 %

3,54 %

3,53 %

EU 11a

Exigences globales de fonds propres

13,98 %

13,97 %

13,96 %

13,54 %

13,53 %

12

Fonds propres CET1 disponibles après le respect des exigences totales de fonds propres SREP

8,07 %

7,92 %*

9,22 %

8,99 %

9,12 %

 

RATIO DE LEVIER

13

Mesure de l’exposition totale

1 413 461

1 414 525

1 392 680

1 388 080

1 388 681

14

Ratio de levier

5,04 %

4,98 %

5,03 %

5,00 %

5,02 %

 

EXIGENCES DE FONDS PROPRES SUPPLÉMENTAIRES POUR FAIRE FACE AU RISQUE DE LEVIER EXCESSIF (EN POURCENTAGE DE LA MESURE DE L’EXPOSITION TOTALE)

EU 14a

Exigences de fonds propres supplémentaires pour faire face au risque de levier excessif

0,00 %

0,00 %

0,00 %

0,00 %

0,00 %

EU 14b

dont : à satisfaire avec des fonds propres CET1

0,00 %

0,00 %

0,00 %

0,00 %

0,00 %

EU 14c

Exigences de ratio de levier SREP totales

3,00 %

3,00 %

3,00 %

3,00 %

3,00 %

 

EXIGENCE DE COUSSIN LIÉ AU RATIO DE LEVIER ET EXIGENCE DE RATIO DE LEVIER GLOBALE (EN POURCENTAGE DE LA MESURE DE L’EXPOSITION TOTALE)

EU 14d

Exigence de coussin lié au ratio de levier

0,50 %

0,50 %

0,50 %

0,50 %

0,00 %

EU 14e

Exigence de ratio de levier globale

3,50 %

3,50 %

3,50 %

3,50 %

3,00 %

 

RATIO DE COUVERTURE DES BESOINS DE LIQUIDITÉ

15

Actifs liquides de qualité élevée (HQLA) totaux (valeur pondérée -moyenne)

211 590

216 001

218 079

220 889

220 931

EU 16a

Sorties de trésorerie (Valeur pondérée - moyenne)

224 243

227 766

230 535

236 193

236 292

EU 16b

Entrées de trésorerie (Valeur pondérée - moyenne)

78 615

77 690

78 049

80 592

80 389

16

Sorties de trésorerie nettes totales (valeur ajustée - moyenne)

145 629

150 076

152 486

155 601

155 903

17

Ratio de couverture des besoins de liquidité (LCR)

145,11 %

144,16 %

143,33 %

142,16 %

141,96 %

 

RATIO DE FINANCEMENT STABLE NET

18

Financement stable disponible total

856 936

844 608

844 487

843 047

828 977

19

Financement stable requis total

797 016

788 850

783 054

780 036

780 086

20

Ratio NSFR

107,52 %

107,07 %

107,85 %

108,08 %

106,27 %

*

À compter du 30 septembre 2023 le surplus est calculé en tenant compte du P2R du groupe BPCE.

1.1 Typologie des risques

Macro-familles de risques

Définitions

Risques de crédit et de contrepartie

 

Risques de crédit

Risque de pertes résultants de l’incapacité des clients, d’émetteurs ou d’autres contreparties à faire face à leurs engagements financiers. Il Inclut le risque de contrepartie afférant aux opérations de marché (risque de remplacement) et aux activités de titrisation. Il peut être aggravé par le risque de concentration.

Risques de titrisation

Opérations pour lesquelles le risque de crédit inhérent à un ensemble d’expositions est logé dans une structure dédiée (en général un fonds commun de créances ou « conduit ») puis divisé en tranches en vue le plus souvent de leur acquisition par des investisseurs.

Risques financiers

 

Risque de marché

Risque de perte de valeur d’instruments financiers résultants des variations de paramètres de marché, de la volatilité de ces paramètres et des corrélations entre ces paramètres. Les paramètres concernés sont notamment les taux de change, les taux d’intérêt ainsi que les prix des titres (actions, obligations) et des matières premières, des dérivés et de tout autre actif tels que les actifs immobiliers.

Risque de liquidité

Risque que le groupe ne puisse faire face à ses besoins de trésorerie ou à ses besoins de collatéral au moment où ils sont dus et à un coût raisonnable.

Risque structurel de taux d’intérêt

Risques de pertes de marge d’intérêt ou de valeur de la position structurelle à taux fixe en cas de variation sur les taux d’intérêt. Les risques structurels de taux d’intérêt sont liés aux activités commerciales et aux opérations de gestion propre

Risque de spread de crédit

Risque lié à la dégradation de la qualité de la signature d’un émetteur particulier ou d’une catégorie particulière d’émetteurs.

Risque de change

Risque de pertes de marge d’intérêt ou de valeur de la position structurelle à taux fixe en cas de variation sur le taux d’intérêt de change. Les risques structurels de taux et de change sont liés aux activités commerciales et aux opérations de gestion propre.

Risques non-financiers

 

Risque de non-conformité

Risque de sanction judiciaire, administrative ou disciplinaire, de perte financière significative ou d’atteinte à la réputation, qui naît du non-respect de dispositions propres aux activités bancaires financières, qu’elles soient de nature législative ou règlementaire, nationales ou européennes directement applicables, ou qu’il s’agisse de normes professionnelles et déontologiques, ou d’instructions des dirigeants effectifs prises notamment en application des orientations de l’organe de surveillance.

Risque opérationnel

Risque de pertes découlant d’une inadéquation ou d’une défaillance des processus, du personnel et des systèmes internes ou d’événements extérieurs, y compris le risque juridique. Le risque opérationnel inclut notamment les risques liés à des événements de faible probabilité d’occurrence mais à fort impact, les risques de fraude interne et externe définis par la réglementation, et les risques liés au modèle.

Risques de souscription d’assurance

Risque, au-delà de la gestion des risques actifs/passifs (risques de taux, de valorisation, de contrepartie et de change, de tarification des primes du risque de mortalité et des risques structurels liés aux activités d’assurance vie et dommage y compris les pandémies, les accidents et les catastrophes (séismes, ouragans, catastrophes industrielles, actes de terrorismes et conflits militaires).

Risque de modèle

Risque de modèle est défini comme le risque de conséquences défavorables – perte financière et/ou éventuelle atteinte à la réputation du Groupe – résultant de décisions basées sur des modèles dues à des erreurs dans la conception, la mise en œuvre ou l’utilisation de ces modèles.

Risque juridique

Risque juridique défini dans la réglementation française comme le risque de tout litige avec une contrepartie, résultant de toute imprécision, lacune ou insuffisance susceptible d’être imputable à l’entreprise au titre de ses opérations.

Risque de réputation

Risque de réputation est défini comme le risque d’atteinte à la confiance que portent à l’entreprise, ses clients, ses contreparties, ses fournisseurs, ses collaborateurs, ses actionnaires ou tout autre tiers dont la confiance, à quelque titre que ce soit, est une condition nécessaire à la poursuite normale de l’activité.

Risques stratégiques d’activité et d’écosystème

 

Risque de solvabilité

Risque d’incapacité de la société à faire face à ses engagements à long terme et/ou à assurer la continuité des activités ordinaires dans le futur.

Risque climatique et environnemental

Vulnérabilité directe ou indirecte (i.e. via les actifs/passifs détenus) des activités bancaires aux risques liés au climat et à l’environnement, incluant les risques physiques (aléas climatiques, pollution, perte de biodiversité, etc.) et les risques liés à la transition (réglementaire, technologique, attente des clients).

1.2 Évolutions réglementaires

Une solidarité européenne retrouvée face à la crise ukrainienne

Le déclenchement d’une guerre aux portes de l’UE, avec son impact sur l’accès à l’énergie et sur l’accélération de l’inflation a encore plus recentré les travaux réglementaires européens et français sur la protection des consommateurs et la souveraineté économique. Les Européens semblent soudés sur différents sujets, ce qui pousse la commission et les parlementaires à maintenir une activité réglementaire soutenue.

Progrès de l’union bancaire

Malgré les efforts déployés au sein du trilogue, les négociations sur le paquet bancaire CRR3/CRD6 n’ont pu aboutir en 2022.

Le projet de la Commission européenne qui date d’octobre 2021 et qui a vocation à décliner l’accord Bâle III finalisé dit également Bâle IV de décembre 2017) a donné lieu à un compromis entre les États membres après 6 mois de travail sous la présidence française. l. Les intérêts nationaux se sont exprimés sur quelques sujets politiques comme le niveau d’application des exigences prudentielles de fonds propres (individuel ou consolidé) pour satisfaire les pays « host » (mécanisme de l’« output floor »), l’introduction d’une clause de grand-père pour les participations « stratégiques » au bénéfice des IPS « Institution protection schemes » allemands, le calcul forfaitaire du risque opérationnel sans prise en compte des pertes historiques pour les banques espagnoles…Le compromis reste proche du projet initial de la Commission et des amendements techniques du projet du Conseil, à l’exception des sujets de gouvernance propres au texte européen : le traitement des succursales de pays tiers et les modalités d’évaluation de l’aptitude des dirigeants. Ainsi les travaux du Trilogue n’ont pu se conclure sur le 1er semestre 2023 si bien qu’une publication des textes dans leur version définitive au Journal Officiel de l’Union européenne (JOUE) avant la fin de l’année apparaît peu réaliste.

S’agissant du cadre de résolution, l’Eurogroupe en juin 2022 a validé une approche pragmatique et a demandé à la Commission de renforcer le projet de réforme sur un nombre de sujets limités (hiérarchie des créances, notion d’intérêt public…) afin de renforcer le traitement applicable aux banques de taille moyenne. La Commission européenne a publié le 18 avril 2023 ses propositions de textes révisant le cadre de la résolution et la garantie des dépôts dit CMDI « crisis management and deposit insurance framework » ont été publiées le 18 avril 2023. Leur adoption définitive est attendue au plus tôt mi 2024.

Un agenda réglementaire toujours soutenu

L’agenda réglementaire reste soutenu pour les banques et le Groupe BPCE réalise un suivi adapté aux enjeux, qu’ils portent sur le secteur bancaire ou sur l’ensemble de l’environnement économique et à son modèle de banque coopérative.

La directive 2008/48 concernant les contrats de crédit aux consommateurs a fait l’objet d’un réexamen depuis 2020 ayant abouti à sa révision via un compromis au sein du trilogue en décembre 2022. La publication au Journal Officiel de l’Union européenne (JOUE) est attendue pour le second semestre 2023, la mise en application estimée pour la mi 2025. Les évolutions principales portent sur le champ d’application (excluant de fait les GAFAM), l’instauration d’une étude de solvabilité obligatoire, le renforcement des informations précontractuelles ainsi que des modalités d’exercice des activités pour les prestataires ne relevant pas d’une réglementation sectorielle.

Le règlement et la directive sur la résilience opérationnelle numérique (Digital Operational Resilience Act, ou DORA) publiés le 27 décembre 2022 renforcent la maîtrise des risques afférents aux technologies informatiques et visent à atténuer les cyberattaques et les autres risques liés aux systèmes d’information. Il comprend également des dispositions sur la gouvernance des entités financières, la gestion des risques liés aux TIC (Technologies de l’Information et de la Communication) et sur des tests de résilience tous les trois ans. La publication des textes définitifs l’année dernière a été suivie par le lancement de travaux par l’EBA, l’ESMA et l’EIOPA visant à compléter le cadre européen par des normes techniques de second niveau (RTS et ITS).

La directive 2002/65 concernant la commercialisation à distance de services financiers auprès des consommateurs ou en anglais Distance Marketing in Financial Services directive (DMFSD) a également fait l’objet d’un exercice de révision depuis l’été 2020. La proposition d’évolution de la directive, publiée le 11 mai 2022, a abouti à un accord politique le 6 juin 2023. Les évolutions concernent, en particulier, l’information précontractuelle ainsi que la facilitation du droit de rétractation, par l’introduction d’une « fonction de rétractation » accessible via l’interface du prestataire. Cette fonction présente des similitudes avec la résiliation des contrats par voie électronique dite « résiliation en 3 clics » introduite, en France, depuis le 1er juin 2023 par la loi portant mesures d’urgence pour la protection du pouvoir d’achat et les décrets du 16 mars 2023 et du 31 mai 2023.

La Commission européenne a publié le 24 mai 2023 un train de mesures, dit « Retail Investment Package » visant à renforcer la protection de la clientèle de détail en matière d’investissement dans des produits financiers. Il se traduira par une révision des textes sectoriels et pourrait introduire une interdiction partielle des rétrocessions (« inducement ») entre le producteur et le distributeur de produits financiers.

La Commission européenne a ouvert le 28 juin une consultation plus spécifique sur sa proposition de révision de la directive sur les services de paiement (DSP3).

La Commission européenne a publié le 28 juin sa proposition de cadre règlementaire pour l’accès aux données financières (Framework for Financial Data Access -FIDA-) jusqu’alors dénommé « open finance ». Le même jour, la Commission a publié une proposition de règlement sur l’euro-digital.

Sur la finance durable, de nombreux textes ont déjà été adoptés et sont en phase d’implémentation et de développement technique : EU taxonomy, CSRD (corporate sustainability disclosure regulation) qui remplace NFRD et intégrera les standards de reporting extra financiers (EFRAG, SFDR -sustainable finance disclosure regulation – Déforestation). La loi du 9 mars 2023 portant diverses adaptations au droit de l’Union européenne dite « DDADUE » habilite le gouvernement à transposer cette directive par voie d’ordonnance dans un délai de 9 mois. D’autres textes sont toujours en cours de négociation au niveau européen : CSDDD (Corporate sustainability due diligence directive) – devoir de vigilance des entreprises en matière de durabilité, et EU green bond standards.

Cette déferlante réglementaire invite le Groupe BPCE à se montrer vigilant sur ses analyses d’impact opérationnel, les modalités de sa prise en charge et allouer ses ressources au regard de l’intérêt de ses clients, la responsabilité sociale et environnementale des entités du groupe et la préservation de son modèle de banque coopérative.

2 FACTEURS DE RISQUE

L’environnement bancaire et financier, dans lequel le Groupe BPCE évolue, l’expose à une multitude de risques et nécessite la mise en œuvre d’une politique de maîtrise et de gestion de ces risques toujours plus exigeante et rigoureuse.

Certains des risques auxquels est exposé le Groupe BPCE sont décrits ci-dessous. Toutefois, il ne s’agit pas d’une liste exhaustive de l’ensemble des risques du Groupe BPCE pris dans le cadre de son activité ou en considération de son environnement. Les risques présentés ci-dessous, sont ceux identifiés à ce jour comme étant importants et spécifiques au Groupe BPCE, et qui pourraient avoir une incidence défavorable majeure sur son activité, sa situation financière et/ou ses résultats. Au sein de chacune des sous-catégories de risques mentionnées ci-dessous, le facteur de risque que le Groupe BPCE considère, à date, comme le plus important est mentionné en premier lieu.

Les risques présentés ci-dessous sont également ceux identifiés à ce jour comme pouvant avoir une incidence défavorable sur les activités de BPCE SA.

Les facteurs de risque décrits ci-après sont présentés à la date du présent document et la situation décrite peut évoluer, même de manière significative, à tout moment.

Risques de crédit et de contrepartie

Le Groupe BPCE est exposé à des risques de crédit et de contrepartie susceptibles d’avoir un effet défavorable significatif sur l’activité du groupe, sa situation financière et ses résultats.

Le Groupe BPCE est exposé de manière importante au risque de crédit et de contrepartie du fait de ses activités de financement ou de marché. Le groupe pourrait ainsi subir des pertes en cas de défaillance d’une ou plusieurs contreparties, notamment si le groupe rencontrait des difficultés juridiques ou autres pour exercer ses sûretés ou si la valeur des sûretés ne permettait pas de couvrir intégralement l’exposition en cas de défaut. Malgré la vigilance mise en œuvre par le groupe, visant à limiter les effets de concentration de son portefeuille de crédit tant unitaire que sectoriel, il est possible que des défaillances de contreparties soient amplifiées au sein d’un même secteur économique ou d’une région du monde par des effets d’interdépendance de ces contreparties. Ainsi, le défaut d’une ou plusieurs contreparties importantes pourrait avoir un effet défavorable significatif sur le coût du risque, les résultats et la situation financière du groupe.

À titre d’information, au 31 décembre 2023, l’exposition brute du Groupe BPCE au risque de crédit s’élève à 1 486 milliards d’euros, avec la répartition suivante pour les principaux types de contrepartie : 38 % sur la clientèle de détail, 29 % sur les entreprises, 17 % sur les banques centrales et autres expositions souveraines, 6 % sur le secteur public et assimilé. Les risques pondérés au titre du risque de crédit s’élèvent à 399 milliards d’euros (y compris risque de contrepartie).

Les principaux secteurs économiques auxquels le groupe est exposé sur son portefeuille Entreprises non financières sont les secteurs Immobilier (38 % des expositions brutes au 31 décembre 2023), Commerce (11 %), Finance/Assurance (10 %) et Industrie manufacturière (6 %).

Le Groupe BPCE développe principalement ses activités en France. L’exposition brute (valeur comptable brute) du groupe sur la France est de 1 059 milliards d’euros, représentant 84 % de l’exposition brute totale. Les expositions restantes sont principalement concentrées sur les États-Unis 5 %, les autres pays représentent 11 % des expositions brutes totales.

Pour de plus amples informations, se reporter aux chapitres 5 « Risques de crédit » et 6 « Risque de contrepartie » figurant dans le présent document.

Une augmentation substantielle des dépréciations ou des provisions pour pertes de crédit attendues comptabilisées au titre du portefeuille de prêts et de créances du Groupe BPCE pourrait avoir un effet défavorable significatif sur ses résultats et sa situation financière.

Dans le cadre de ses activités de prêt, le Groupe BPCE passe régulièrement des charges pour dépréciations d’actifs pour refléter, si nécessaire, les pertes réelles ou potentielles au titre de son portefeuille de prêts et de créances, qui sont comptabilisées dans son compte de résultat au poste « coût du risque ». Le niveau global des charges pour dépréciations d’actifs du Groupe BPCE repose sur l’évaluation par le groupe de l’historique de pertes sur prêts, les volumes et les types de prêts accordés, les normes du secteur, les crédits en arriérés, la conjoncture économique et d’autres facteurs liés au degré de recouvrement des divers types de prêts. Bien que le Groupe BPCE s’efforce de constituer un niveau suffisant de charges pour dépréciations d’actifs, ses activités de prêt pourraient le conduire à augmenter ses charges pour pertes sur prêts en raison d’une augmentation des actifs non performants ou d’autres raisons, comme la détérioration des conditions de marché ou des facteurs affectant certains pays. Toute augmentation substantielle des charges pour pertes sur prêts, ou évolution significative de l’estimation par le Groupe BPCE du risque de perte inhérent à son portefeuille de prêts, ou toute perte sur prêts supérieure aux charges passées à cet égard pourraient avoir un effet défavorable significatif sur les résultats et la situation financière du Groupe BPCE.

À titre d’information, le coût du risque du Groupe BPCE s’élève à 1 731 millions d’euros au titre de l’année 2023 contre 1 964 millions d’euros sur l’année 2022, les risques de crédit représentent 87 % des risques pondérés du Groupe BPCE. Sur la base des expositions brutes, 38 % concernent la clientèle de détail et 29 % la clientèle d’entreprises (dont 70 % des expositions sont situées en France).

Par conséquent, le risque lié à l’augmentation substantielle des charges pour dépréciations d’actifs comptabilisées au titre du portefeuille de prêts et de créances du Groupe BPCE est significatif en termes d’impact et de probabilité et fait donc l’objet d’un suivi proactif et attentif. En complément, des exigences prudentielles complètent ces dispositifs de provisionnement via le processus de backstop prudentiel qui amène une déduction en fonds propres des dossiers non performants au-delà d’une certaine maturité en lien avec la qualité des garanties et suivant un calendrier réglementaire.

Une dégradation de la solidité financière et de la performance d’autres institutions financières et acteurs du marché pourrait avoir un effet défavorable sur le Groupe BPCE.

La capacité du Groupe BPCE à effectuer ses opérations pourrait être affectée par une dégradation de la solidité financière d’autres institutions financières et acteurs du marché. Les établissements financiers sont étroitement interconnectés, en raison notamment de leurs activités de trading, de compensation, de contrepartie et de financement. La défaillance d’un acteur significatif du secteur (risque systémique), voire de simples rumeurs ou interrogations concernant un ou plusieurs établissements financiers ou l’industrie financière de manière plus générale, peuvent conduire à une contraction généralisée de la liquidité sur le marché et entraîner par la suite des pertes ou défaillances supplémentaires. Le Groupe BPCE est exposé à diverses contreparties financières, de manière directe ou indirecte, telles que des prestataires de services d’investissement, des banques commerciales ou d’investissement, des chambres de compensation et des contreparties centrales, des fonds communs de placement, des fonds spéculatifs (hedge funds), ainsi que d’autres clients institutionnels, avec lesquelles il conclut de manière habituelle des transactions, dont la défaillance ou le manquement à l’un quelconque de ses engagements auraient un effet défavorable sur la situation financière du Groupe BPCE. De plus, le Groupe BPCE pourrait être exposé au risque lié à l’implication croissante dans son secteur d’activité d’acteurs peu ou non réglementés et à l’apparition de nouveaux produits peu ou non réglementés (notamment, les plateformes de financement participatif ou de négociation). Ce risque serait exacerbé si les actifs détenus en garantie par le Groupe BPCE ne pouvaient pas être cédés, ou si leur prix ne permettait pas de couvrir l’intégralité de l’exposition du Groupe BPCE au titre des prêts ou produits dérivés en défaut, ou dans le cadre d’une fraude, détournement de fonds ou autre malversation commise par des acteurs du secteur financier en général auxquels le Groupe BPCE est exposé, ou d’une défaillance d’un acteur de marché significatif telle une contrepartie centrale.

Les expositions de la classe d’actifs « établissements financiers » représentent 4 % du total des expositions brutes totales du Groupe BPCE, qui s’élèvent à 1 486 milliards d’euros au 31 décembre 2023. En terme géographique, les expositions brutes de la catégorie « établissements » sont situées en France à hauteur de 69 %.

Risques financiers

D’importantes variations de taux d’intérêt pourraient avoir un effet défavorable significatif sur le produit net bancaire et nuire à la rentabilité du Groupe BPCE.

La marge nette d’intérêts perçue par le Groupe BPCE au cours d’une période donnée représente une part importante de ses revenus. L’évolution de celle-ci, en lien avec l’évolution des taux d’intérêt, peut influer de manière significative sur le produit net bancaire du Groupe BPCE et sa rentabilité. Les coûts de la ressource ainsi que les conditions de rendement de l’actif et en particulier celles attachées à la production nouvelle de crédits sont des éléments très sensibles à l’environnement de taux mais également à des facteurs pouvant échapper au contrôle du Groupe BPCE.

Dans un environnement récent marqué par la forte hausse des taux de la Banque centrale européenne, l’exposition au risque de taux et plus généralement au risque de prix a ainsi été renforcée par la conjonction d’éléments défavorables à savoir la hausse de l’inflation avec un impact majeur sur les taux réglementés, la réallocation d’une partie de l’épargne suite à la sortie rapide de l’environnement de taux bas, la hausse des spreads interbancaires, alors qu’à l’inverse le taux des nouveaux crédits a été contraint par le taux d’usure et l’environnement concurrentiel.

Alors même que les banques centrales mondiales dont la Banque centrale européenne (BCE) semblent avoir achevé leur cycle de durcissement de politique monétaire au terme de l’année 2023, les taux d’intérêt à court terme comme à long terme s’établissent, à la fin de l’année 2023 à des niveaux élevés qui n’avaient plus été constatés depuis les années 2000. En effet, La BCE a augmenté 6 fois ses taux directeurs sur 2023, passant de la fourchette de 2,5 %- 3 % à la fourchette de 4 %- 4,5 %. La Réserve Fédérale Américaine (FED) a pour sa part augmenté 4 fois ses taux directeurs passant de la fourchette de 4,25 %- 4,5 % à 5,25-5,5 % sur l’année 2023.

Cependant, depuis le troisième trimestre 2023, il est à noter une inversion sensible des taux de marché avec un différentiel de - 90 points de base entre le taux du 10 ans et celui du 3 mois. En parallèle, le taux du Livret A connait une trajectoire similaire puis est stable depuis février 2023 à 3 % (taux annoncé stable jusqu’au début 2025).

Le corollaire de cette situation atypique dans son intensité et dans son impact économique a été une réduction massive de la production des crédits bancaires du Groupe BPCE après un pic d’activité dans les premiers mois de la période inflationniste. Cette situation a eu pour conséquences les éléments suivants sur la période :

la production de crédits a diminué de 30 % avec un effet plus marqué sur les crédits immobiliers aux ménages avec - 44 % entre 2022 et 2023 ;

une forte remontée des taux client entre le début de l’année 2022 et la fin de l’année 2023 sur l’ensemble des crédits ;

une croissance de la production des crédits à taux variables particulièrement sur le marché aux entreprises avec 17 % de la production totale sur 2023.

De ce fait, le coût moyen de la ressource du bilan clientèle a augmenté de 93 à 100 points de base sur l’année 2023 sur les deux principaux réseaux de banques régionales (Banques Populaires et Caisses d’Epargne). Le Groupe BPCE a répercuté progressivement la hausse des taux observés fin 2022 et en 2023 sur les taux des nouveaux prêts immobiliers et autres crédits à la consommation et aux entreprises à taux fixe, entraînant une évolution des taux clients tous crédits confondus d’environ 170 points de base sur l’année 2023, après une hausse de près de 140 points de base sur l’année 2022. À titre illustratif, le taux des crédits habitat à taux fixe et de maturité 20 ans ont augmenté de 205 points de base sur l’année 2023 ; tandis que les taux swaps de même maturité ont augmenté de 31 points de base sur 2023, après une hausse 170 points de base sur les trois derniers trimestres 2022 (période de référence lié à l’effet retard).

D’autre part, les clients ont opéré des arbitrages progressifs de leurs comptes faiblement rémunérés vers des produits mieux rémunérés (livrets réglementés et comptes à terme), accentuant la diminution de la valeur de tout portefeuille de créances ou actifs à taux fixe comportant des taux moins élevés. Dans ce contexte de pincement des marges et la vitesse de répercussion de la hausses rapide des taux, le Groupe BPCE a ajusté sa politique de couvertures de taux en augmentant le volume de ses opérations de swaps de taux (macrocouverture) d’environ 35 % sur 2022, puis de nouveau d’environ 30 % sur 2023, afin de prémunir la valeur de son bilan et sa marge d’intérêt future.

Ainsi, même si la hausse des taux s’avère globalement favorable à moyen long terme, ces changements significatifs peuvent entraîner des répercussions importantes, et ce de façon temporaire ou durable. Les indicateurs de mesure du risque de taux du Groupe BPCE traduisent cette exposition.

La sensibilité de la valeur actuelle nette du bilan du groupe à la baisse et à la hausse des taux de 200 points de base demeure en dessous de la limite Tier 1 de 15 %. Au 31/12/2023, le Groupe BPCE est sensible à la hausse des taux avec un indicateur à - 10,80 % par rapport au Tier 1 contre - 13,94 % au 31/12/2022. La mesure de la variation de la marge nette d’intérêt prévisionnelle du Groupe BPCE à un an selon quatre scénarios (« hausse des taux », « baisse des taux », « pentification de la courbe », « aplatissement de la courbe ») par rapport au scénario central indique la « baisse des taux » (choc à - 25 bp) comme le scénario le plus défavorable avec un impact négatif, au 31 décembre 2023, de - 2,1 % sur une année glissante (perte de 127 millions d’euros envisagée) tandis que le scénario à la hausse de faible amplitude (+ 25 points de base) aurait un impact positif de 2,0 % (gain de 125 millions d’euros envisagé).

D’un point de vue réglementaire, l’Autorité bancaire européenne (ABE) a introduit le SOT MNI, défini comme le ratio de la sensibilité de la Marge Nette d’Intérêt rapporté aux fonds propres Tier 1. Ce nouveau SOT (Supervisory Outlier Test) mesure l’impact d’un choc de taux (+/- 200 points de base) sur la MNI à un an avec un bilan constant et l’exprime en pourcentage des fonds propres Tier 1. La Commission a adopté la contre-proposition de l’ABE de monter la limite réglementaire sur le SOT MNI, initialement de 2,5 %, à 5 % des fonds propres Tier 1. Le texte réglementaire doit désormais subir un processus de validation formel avec notamment une validation par le Conseil et le Parlement Européen, pour une entrée en vigueur au plus tard le 31 mars 2024.

L’introduction du SOT MNI complètera les informations communiquées dans le cadre du dispositif d’encadrement du risque de taux par une vision de marge sur un horizon d’un an, et doit faire l’objet d’une publication dans les états financiers, même s’il ne génèrera pas directement de charge en pilier 1.

Les fluctuations et la volatilité du marché pourraient exposer le Groupe BPCE, en particulier ses métiers de grandes clientèles (GFS) à des fluctuations favorables ou défavorables sur ses activités de trading et d’investissement, ce qui pourrait avoir un effet défavorable sur les résultats des opérations et la situation financière du Groupe BPCE.

Dans le cadre de ses activités de trading pour le compte de ses clients ou d’investissement, le Groupe BPCE peut porter des positions sur les marchés obligataires, de devises, de matières premières et d’actions, ainsi que sur des titres non cotés, des actifs immobiliers et d’autres classes d’actifs. Ces positions peuvent être affectées par la volatilité des marchés, notamment financiers, c’est-à-dire le degré de fluctuations des prix sur une période spécifique sur un marché donné, quels que soient les niveaux du marché concerné. Certaines configurations et évolutions des marchés peuvent aussi entraîner des pertes sur un vaste éventail d’autres produits de trading et de couverture utilisés par, y compris les swaps, les futures, les options et les produits structurés ce qui pourrait avoir un effet défavorable sur les résultats des opérations et la situation financière du Groupe BPCE. De même, les baisses prolongées des marchés et/ou les crises violentes peuvent réduire la liquidité de certaines catégories d’actifs et rendre difficile la vente de certains actifs et, ainsi, entraîner des pertes importantes.

Les risques pondérés relatifs au risque de marché s’élèvent à 13,4 milliards d’euros au 31 décembre 2023, soit environ 3 % du total des risques pondérés du Groupe BPCE. À titre d’information, le poids des activités de la Banque de Grande Clientèle dans le produit net bancaire du groupe est de 18 % pour l’année 2023. Pour de plus amples informations et à titre d’illustration, se reporter à la note 10.1.2 « Analyse des actifs et passifs financiers classés en niveau 3 de la hiérarchie de juste valeur », des comptes consolidés du Groupe BPCE figurant dans le document d’enregistrement universel 2023.

Le Groupe BPCE est dépendant de son accès au financement et à d’autres sources de liquidité, lesquels peuvent être limités pour des raisons indépendantes de sa volonté, ce qui pourrait avoir un effet défavorable significatif sur ses résultats.

La capacité à accéder à des financements à court et à long terme est essentielle pour les activités du Groupe BPCE. Le financement non collatéralisé du Groupe BPCE inclut la collecte de dépôts, l’émission de dette à long terme et de titres de créances négociables à court et moyen terme ainsi que l’obtention de prêts bancaires et de lignes de crédit. Le Groupe BPCE recourt également à des financements garantis, notamment par la conclusion d’accords de mise en pension et par l’émission de covered bonds. Si le Groupe BPCE ne pouvait accéder au marché de la dette garantie et/ou non garantie à des conditions jugées acceptables, ou s’il subissait une sortie imprévue de trésorerie ou de collatéral, y compris une baisse significative des dépôts clients, sa liquidité pourrait être négativement affectée. En outre, si le Groupe BPCE ne parvenait pas à maintenir un niveau satisfaisant de collecte de dépôts auprès de ses clients (notamment, par exemple, en raison de taux de rémunération des dépôts plus élevés pratiqués par les concurrents du Groupe BPCE), le Groupe BPCE pourrait être contraint de recourir à des financements plus coûteux, ce qui réduirait sa marge nette d’intérêts et ses résultats.

La liquidité du Groupe BPCE, et par conséquent ses résultats, pourraient, en outre, être affectés par des événements que le Groupe BPCE ne peut ni contrôler ni prévoir, tels que des perturbations générales du marché, pouvant notamment être liées aux crises géopolitiques, sanitaires, financières, des difficultés opérationnelles affectant des tiers, des opinions négatives sur les services financiers en général ou les perspectives financières à court ou long terme du Groupe BPCE, des modifications de la notation de crédit du Groupe BPCE ou même la perception parmi les acteurs du marché de la situation du Groupe ou d’autres institutions financières.

Par ailleurs, la capacité du Groupe BPCE à accéder aux marchés de capitaux, ainsi que le coût auquel il obtient un financement à long terme non garanti sont directement liés à l’évolution, que le Groupe BPCE ne peut ni contrôler ni prévoir, de ses spreads de crédit tant sur le marché obligataire que sur celui des dérivés de crédit. Les contraintes de liquidité peuvent avoir un effet défavorable significatif sur l’activité du Groupe BPCE, sa situation financière, ses résultats et sa capacité à honorer ses obligations vis-à-vis de ses contreparties. De la même manière, le changement d’orientation de la politique monétaire notamment de la Banque centrale européenne peut impacter la situation financière du Groupe BPCE.

Toutefois pour faire face à ces facteurs de risques, Le Groupe BPCE dispose de réserves de liquidité constituées des dépôts cash auprès des banques centrales et de titres et créances disponibles éligibles aux mécanismes de refinancement des banques centrales. La réserve de liquidité du Groupe BPCE s’élève à 302 milliards d’euros au 31 décembre 2023 et permet de couvrir 161 % d’encours de refinancement court terme et des tombées court terme du refinancement MLT. La moyenne sur 12 mois du ratio de liquidité à un mois LCR (Liquidity Coverage Ratio) s’élevait à 145 % au 31 décembre 2023, contre 142 % au 31 décembre 2022. Ainsi, au regard de l’importance de ces risques pour le Groupe BPCE en termes d’impact et de probabilité, ces risques font l’objet d’un suivi proactif et attentif, le Groupe BPCE menant également une politique très active de diversification de sa base d’investisseurs.

L’évolution à la baisse des notations de crédit pourrait avoir un impact négatif sur le coût de refinancement, la rentabilité et la poursuite des activités de BPCE.

Les notations long terme du Groupe BPCE au 31 décembre 2023 sont A pour Standard & Poor’s, A1 pour Moody’s, A pour Fitch ratings et A+ pour R&I. L’évolution à la baisse de ces notations de crédit pourrait avoir un impact négatif sur le refinancement de BPCE et de ses sociétés affiliées qui interviennent sur les marchés financiers. Un abaissement des notations pourrait affecter la liquidité et la position concurrentielle du Groupe BPCE, augmenter leurs coûts d’emprunt, limiter l’accès aux marchés financiers et déclencher des obligations dans certains contrats bilatéraux sur des opérations de trading, de dérivés et de contrats de financement collatéralisés, et par conséquent avoir un impact négatif sur sa rentabilité et la poursuite de ses activités.

En outre, le coût de refinancement non sécurisé à long terme de BPCE est directement lié à son spread de crédit (l’écart de taux au-delà du taux des titres d’État de même maturité qui est payé aux investisseurs obligataires), qui dépend lui -même en grande partie de sa notation. L’augmentation du spread de crédit peut renchérir le coût de refinancement de BPCE. L’évolution du spread de crédit dépend du marché et subit parfois des fluctuations imprévisibles et très volatiles. Ainsi, un changement de la perception de la solvabilité de l’émetteur dû à l’abaissement de sa notation de crédit, pourrait avoir un impact négatif sur sa rentabilité et la poursuite de ses activités.

Les revenus tirés par le Groupe BPCE du courtage et autres activités liées à des commissions pourraient diminuer en cas de repli des marchés.

Un repli des marchés est susceptible de se traduire par une baisse du volume de transactions, notamment des prestations de services financiers et d’opérations sur titres, que les entités du Groupe BPCE exécutent pour leurs clients et en tant qu’opérateur de marché, et par conséquent, par une diminution du produit net bancaire de ces activités. Notamment, en cas de dégradation de la situation des marchés, le Groupe BPCE pourrait subir un déclin du volume des transactions réalisées pour le compte de ses clients et des commissions correspondantes, conduisant à une diminution des revenus générés par cette activité. Par ailleurs, les commissions de gestion que les entités du Groupe BPCE facturent à leurs clients étant généralement calculées sur la valeur ou la performance des portefeuilles, toute baisse des marchés qui aurait pour conséquence de diminuer la valeur de ces portefeuilles ou d’augmenter le montant des retraits réduirait les revenus que ces entités reçoivent via la distribution de fonds communs de placement ou d’autres produits (pour les Caisses d’Epargne et Banques Populaires) ou l’activité de gestion d’actifs. En outre, toute dégradation de l’environnement économique pourrait avoir un impact défavorable sur la seed money apportée aux structures de gestion d’actifs avec un risque de perte partielle ou totale de celle-ci.

Même en l’absence de baisse des marchés, si des fonds gérés pour compte de tiers au sein du Groupe BPCE et les autres produits du Groupe BPCE enregistrent des performances inférieures à celles de la concurrence, les retraits pourraient augmenter et/ou la collecte diminuer, ce qui affecterait les revenus de l’activité de gestion d’actifs.

Au titre de l’année 2023, le montant total net des commissions perçues est de 10 318 millions d’euros, représentant 46 % du produit net bancaire du Groupe BPCE. Les revenus tirés des commissions sur les opérations avec la clientèle pour prestation de services financiers représentent 51 millions d’euros et les revenus tirés des commissions sur les opérations sur titres représentent 25 millions d’euros. Pour de plus amples informations sur les montants des commissions perçues par le Groupe BPCE, se reporter à la note 4.2 « Produits et charges de commissions », des comptes consolidés du Groupe BPCE, figurant dans le document d’enregistrement universel 2023.

Les variations de la juste valeur des portefeuilles de titres et de produits dérivés du Groupe BPCE et de sa dette propre sont susceptibles d’avoir une incidence négative sur la valeur nette comptable de ces actifs et passifs et par conséquent sur le résultat net et sur les capitaux propres du Groupe BPCE.

La valeur nette comptable des portefeuilles de titres, de produits dérivés et d’autres types d’actifs du Groupe BPCE en juste valeur, ainsi que de sa dette propre, est ajustée – au niveau de son bilan – à la date de chaque nouvel état financier. Les ajustements sont apportés essentiellement sur la base des variations de la juste valeur des actifs et des passifs pendant une période comptable, variations qui sont comptabilisées dans le compte de résultat ou directement dans les capitaux propres. Les variations comptabilisées dans le compte de résultat, si elles ne sont pas compensées par des variations opposées de la juste valeur d’autres actifs, ont un impact sur le produit net bancaire et, par conséquent, sur le résultat net. Tous les ajustements de juste valeur ont une incidence sur les capitaux propres et, par conséquent, sur les ratios prudentiels du Groupe BPCE. Ces ajustements sont susceptibles d’avoir aussi une incidence négative sur la valeur nette comptable des actifs et passifs du Groupe BPCE et par conséquent sur le résultat net et sur les capitaux propres du Groupe BPCE. Le fait que les ajustements de juste valeur soient enregistrés sur une période comptable ne signifie pas que des ajustements supplémentaires ne seront pas nécessaires lors des périodes suivantes.

Au 31 décembre 2023, le total des actif/passifs financiers à la juste valeur par résultat est respectivement de 215 milliards d’euros (avec 203 milliards d’euros d’actifs financiers à la juste valeur détenus à des fins de transaction) et de 204 milliards d’euros (avec 170 milliards d’euros de passifs financiers à la juste valeur détenus à des fins de transaction). Pour plus d’information se reporter également aux notes 4.3 « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat », 4.4 « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres », 5.2 « Actifs et passifs à la juste valeur par résultat » et 5.4 « Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres », des comptes consolidés du Groupe BPCE, figurant dans le document d’enregistrement universel 2023.

Risques non financiers

En cas de non-conformité avec les lois et règlements applicables, le Groupe BPCE pourrait être exposé à des amendes significatives et d’autres sanctions administratives et pénales susceptibles d’avoir un impact significatif défavorable sur sa situation financière, ses activités et sa réputation.

Le risque de non-conformité est défini comme le risque de sanction – judiciaire, administrative ou disciplinaire – mais aussi de perte financière, ou d’atteinte à la réputation, résultant du non-respect des dispositions législatives et réglementaires, des normes et usages professionnels et déontologiques, propres aux activités de banque et d’assurance, qu’elles soient de nature nationales ou internationales.

Les secteurs bancaire et assurantiel font l’objet d’une surveillance réglementaire accrue, tant en France qu’à l’international. Les dernières années ont vu une augmentation particulièrement substantielle du volume de nouvelles réglementations ayant introduit des changements significatifs affectant aussi bien les marchés financiers que les relations entre prestataires de services d’investissement et clients ou investisseurs (par exemple MIFID II, PRIIPS, directive sur la Distribution d’Assurances, règlement Abus de Marché, règlement sur la Protection des Données Personnelles, règlement sur les Indices de Référence, etc.). Ces nouvelles réglementations ont des incidences majeures sur les processus opérationnels de la société.

En matière de sécurité financière, le dispositif de lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme s’inscrit dans une trajectoire européenne. Le Paquet Anti-Money Laundering (AML), actuellement en phase de trilogue, va significativement harmoniser et rehausser le niveau des exigences pesant sur les professions assujetties, et en particulier les professions financières. Ce paquet comprend une évolution systémique de la fonction de supervision en raison de la mise en place, en 2024, d’une nouvelle autorité européenne, l’AMLA (« AML Authority »). Celle-ci aura une double compétence : (i) en matière de supervision. Elle aura, à compter de 2027, environ 40 entités, en supervision directe et supervisera, de façon indirecte, via les autorités nationales, le reste du secteur financier –et (ii) en matière de coordination des cellules de renseignement financier (CRF) de l’UE. Également, la montée en puissance progressive de l’EBA sur les domaines LCB-FT confirme la tendance au rapprochement de ces règlementations avec les règles prudentielles, en matière d’exigences de supervision consolidée des groupes bancaires.

La réalisation du risque de non-conformité pourrait se traduire, par exemple, par l’utilisation de moyens inadaptés pour promouvoir et commercialiser les produits et services de la banque, une gestion inadéquate des conflits d’intérêts potentiels, la divulgation d’informations confidentielles ou privilégiées, le non-respect des diligences d’entrée en relation avec les fournisseurs, des manquements aux obligations légales et règlementaires dans la détection des opérations financières susceptibles de provenir d’infractions pénales (exemple : corruption, fraude fiscale, trafics de stupéfiants, travail dissimulé, financement de la prolifération des armes de destruction massive, …) commises par les clients et d’être liées à des faits de terrorisme. Le risque de non-conformité pouvant également conduire à des défaillances dans la mise en œuvre de sanctions internationales (embargos, gels d’avoirs de personnes visées par des mesures nationales applicables dans les juridictions dans lesquelles le Groupe BPCE est présent, par des mesures restrictives européennes, ainsi que par de mesures de sanctions à portée extraterritoriale prises par certaines autorités étrangères).

Au sein de BPCE, la filière Conformité est chargée de la supervision du dispositif de prévention et de maîtrise des risques de non-conformité. Malgré ce dispositif, le Groupe BPCE reste exposé à des risques d’amendes ou autres sanctions significatives de la part des autorités de régulation et de supervision, ainsi qu’à des procédures judiciaires civiles ou pénales qui seraient susceptibles d’avoir un impact significatif défavorable sur sa situation financière, ses activités et sa réputation.

Toute interruption ou défaillance des systèmes informatiques du Groupe BPCE ou de tiers pourrait entraîner des pertes, notamment commerciales et pourrait avoir un effet défavorable significatif sur les résultats du Groupe BPCE.

Comme la plupart de ses concurrents, le Groupe BPCE dépend fortement de ses systèmes de communication et d’information, ses activités exigeant de traiter un grand nombre d’opérations de plus en plus complexes. Toute panne, interruption ou défaillance dans ces systèmes pourrait entraîner des erreurs ou des interruptions au niveau des systèmes de gestion de la clientèle, de comptabilité générale, de dépôts, de transactions et/ou de traitement des prêts. Si, par exemple, le Groupe BPCE connaissait une défaillance de ses systèmes d’information, même sur une courte période, les entités affectées seraient incapables de répondre aux besoins de leurs clients dans les délais et pourraient ainsi perdre des opportunités de transactions. De même, une panne temporaire des systèmes d’information du Groupe BPCE, en dépit des systèmes de secours et des plans d’urgence, pourrait avoir comme conséquence des coûts considérables en termes de récupération et de vérification d’informations, voire une baisse de ses activités pour compte propre si, par exemple, une telle panne intervenait lors de la mise en place d’opérations de couverture. L’incapacité des systèmes du Groupe BPCE à s’adapter à un volume croissant d’opérations pourrait aussi limiter sa capacité à développer ses activités et entraîner des pertes, notamment commerciales, et pourrait par conséquent, avoir un effet défavorable significatif sur les résultats du Groupe BPCE.

Le Groupe BPCE est aussi exposé au risque d’une défaillance ou d’une interruption opérationnelle de l’un de ses agents de compensation, marchés des changes, chambres de compensation, dépositaires ou autres intermédiaires financiers ou prestataires extérieurs qu’il utilise pour réaliser ou faciliter ses transactions sur des titres financiers. Dans la mesure où l’interconnectivité avec ses clients augmente, le Groupe BPCE peut aussi être de plus en plus exposé au risque d’une défaillance opérationnelle des systèmes d’information de ses clients. Les systèmes de communication et d’information du Groupe BPCE et ceux de ses clients, prestataires de services et contreparties peuvent également faire l’objet de dysfonctionnements ou d’interruptions résultant d’actes cybercriminels ou cyberterroristes. À titre d’illustration, avec la transformation digitale, l’ouverture des systèmes d’information du Groupe BPCE sur l’extérieur se développe continûment (cloud, big data, etc.). Plusieurs de ces processus sont progressivement dématérialisés. L’évolution des usages des collaborateurs et des clients engendre également une utilisation plus importante d’internet et d’outils technologiques interconnectés (tablettes, smartphones, applications fonctionnant sur tablettes et mobiles, etc.), multipliant les canaux par lesquels les attaques ou dysfonctionnements peuvent survenir ainsi qu’en augmentant le nombre d’appareils et d’outils pouvant subir ces attaques ou dysfonctionnements. De ce fait, le patrimoine immatériel ainsi que les outils de travail des différents collaborateurs et agents extérieurs du Groupe BPCE est sans cesse plus exposé aux cybermenaces. Du fait de telles attaques, le Groupe BPCE pourrait connaître des dysfonctionnements ou interruptions dans ses systèmes ou dans ceux de parties tierces, qui pourraient ne pas être résolus de manière adéquate. Toute interruption ou défaillance des systèmes informatiques du Groupe BPCE ou de tiers pourrait entraîner des pertes, notamment commerciales, du fait de la discontinuité des activités et du possible repli des clients affectés vers d’autres établissements financiers durant toute la période d’interruption ou de défaillance, mais aussi au-delà.

Le risque lié à toute interruption ou défaillance des systèmes informatiques du Groupe BPCE ou de tiers est significatif pour le Groupe BPCE en termes d’impact et de probabilité et fait donc l’objet d’un suivi proactif et attentif.

Les risques de réputation et juridique pourraient avoir un effet défavorable sur la rentabilité et les perspectives d’activité du Groupe BPCE.

La réputation du Groupe BPCE est capitale pour fidéliser ses clients et en acquérir de nouveaux. L’utilisation de moyens inadaptés pour promouvoir et commercialiser ses produits et services, une gestion inadéquate des conflits d’intérêts potentiels, des exigences légales et réglementaires, des problèmes éthiques, des lois en matière de blanchiment d’argent, des exigences de sanctions économiques, des politiques en matière de sécurité de l’information et des pratiques liées aux ventes et aux transactions, pourraient entacher la réputation du Groupe BPCE. Pourraient également nuire à sa réputation tout comportement inapproprié d’un salarié du Groupe BPCE, tout acte cybercriminel ou cyberterroriste dont pourraient faire l’objet les systèmes de communication et d’information du Groupe BPCE ou toute fraude, détournement de fonds ou autre malversation commise par des acteurs du secteur financier en général auxquels le Groupe BPCE est exposé ou toute décision de justice ou action réglementaire à l’issue potentiellement défavorable. Tout préjudice porté à la réputation du Groupe BPCE pourrait avoir un effet défavorable sur sa rentabilité et ses perspectives d’activité.

Une gestion inadéquate de ces aspects pourrait également accroître le risque juridique du Groupe BPCE, le nombre d’actions judiciaires et le montant des dommages réclamés au Groupe BPCE, ou encore l’exposer à des sanctions des autorités réglementaires. Pour de plus amples informations, se reporter au chapitre 10 « Risques juridiques » du présent document. Les conséquences financières de ces litiges pourraient avoir un impact sur la situation financière du Groupe, et dès lors, avoir un effet défavorable sur la rentabilité et les perspectives d’activités du Groupe BPCE.

Au 31 décembre 2023, le montant total des provisions pour risques légaux et fiscaux s’élève à 934 millions d’euros.

Des événements imprévus pourraient provoquer une interruption des activités du Groupe BPCE et entraîner des pertes ainsi que des coûts supplémentaires.

Des événements imprévus tels qu’une catastrophe naturelle grave, des évènements liés au risque climatique (risque physique lié directement au changement climatique), une pandémie, des attentats ou toute autre situation d’urgence, pourraient provoquer une brusque interruption des activités des entités du Groupe BPCE et notamment affecter les principales lignes métiers critiques du Groupe BPCE (en particulier la liquidité, les moyens de paiement, les titres, les crédits aux particuliers et aux entreprises, ainsi que le fiduciaire) et entraîner des pertes substantielles dans la mesure où elles ne seraient pas, ou insuffisamment, couvertes par une police d’assurance. Ces pertes résultant d’une telle interruption pourraient concerner des biens matériels, des actifs financiers, des positions de marché ou des collaborateurs clés, et avoir un impact direct et qui pourrait être significatif sur le résultat net du Groupe BPCE. En outre, de tels événements pourraient perturber l’infrastructure du Groupe BPCE ou celle de tiers avec lesquels il conduit ses activités, et également engendrer des coûts supplémentaires (liés notamment aux coûts de réinstallation du personnel concerné) et alourdir ses charges (telles que les primes d’assurance). De tels événements pourraient exclure la couverture d’assurance de certains risques et donc augmenter le niveau de risque global du Groupe BPCE.

Au 31 décembre 2023, les risques opérationnels représentent 9 % des risques pondérés du Groupe BPCE. Au 31 décembre 2023, les pertes du Groupe BPCE au titre du risque opérationnel portent majoritairement sur la ligne de métier « Éléments d’entreprise » à hauteur de 41 %. Elles se concentrent sur la catégorie bâloise « Clients, produits et pratiques commerciales » pour 43 %.

L’échec ou l’inadéquation des politiques, procédures et stratégies de gestion et de couverture des risques du Groupe BPCE est susceptible d’exposer ce dernier à des risques non identifiés ou non anticipés et d’entraîner des pertes imprévues.

Les politiques, procédures et stratégies de gestion et de couverture des risques du Groupe BPCE pourraient ne pas réussir à limiter efficacement son exposition à tout type d’environnement de marché ou à tout type de risques, voire être inopérantes pour certains risques que le Groupe BPCE n’aurait pas su identifier ou anticiper. Les techniques et les stratégies de gestion des risques utilisées par le Groupe BPCE peuvent ne pas non plus limiter efficacement son exposition au risque et ne garantissent pas un abaissement effectif du niveau de risque global. Ces techniques et ces stratégies peuvent se révéler inefficaces contre certains risques, en particulier ceux que le Groupe BPCE n’a pas précédemment identifiés ou anticipés, étant donné que les outils utilisés par le Groupe BPCE pour développer les procédures de gestion du risque sont basés sur des évaluations, analyses et hypothèses qui peuvent se révéler inexactes ou incomplètes. Certains des indicateurs et des outils qualitatifs que le Groupe BPCE utilise pour gérer le risque s’appuient sur des observations du comportement passé du marché. Pour quantifier les expositions au risque, la filière gestion des risques procède à une analyse, notamment statistique, de ces observations.

Ces outils et ces indicateurs pourraient ne pas être en mesure de prévoir les futures expositions au risque amenant un risque lié aux modèles. Par exemple, ces expositions au risque pourraient découler de facteurs que le Groupe BPCE n’aurait pas anticipés ou correctement évalués dans ses modèles statistiques ou en raison de mouvements de marché inattendus et sans précédent. Ceci limiterait la capacité du Groupe BPCE à gérer ses risques. En conséquence, les pertes subies par le Groupe BPCE pourraient s’avérer supérieures à celles anticipées au vu des mesures historiques. Par ailleurs, ses modèles quantitatifs ne peuvent intégrer l’ensemble des risques. Ainsi, quand bien même aucun fait important n’a à ce jour été identifié à cet égard, les systèmes de gestion du risque sont soumis au risque de défaut opérationnel, y compris la fraude. Certains risques font l’objet d’une analyse, qualitative et cette approche pourrait s’avérer inadéquate et exposer ainsi le Groupe BPCE à des pertes imprévues.

Les valeurs finalement constatées pourraient être différentes des estimations comptables retenues pour établir les états financiers du Groupe BPCE, ce qui pourrait l’exposer à des pertes non anticipées.

Conformément aux normes et interprétations IFRS en vigueur à ce jour, le Groupe BPCE doit utiliser certaines estimations lors de l’établissement de ses états financiers, notamment des estimations comptables relatives à la détermination des provisions sur les prêts et créances non performants, des provisions relatives à des litiges potentiels, et de la juste valeur de certains actifs et passifs, etc. Si les valeurs retenues pour ces estimations par le Groupe BPCE s’avéraient significativement inexactes, notamment en cas de tendances de marché, importantes et/ou imprévues, ou si les méthodes relatives à leur détermination venaient à être modifiées dans le cadre de normes ou interprétations IFRS à venir, le Groupe BPCE pourrait s’exposer, le cas échéant, à des pertes non anticipées.

Des informations relatives au recours à des estimations et jugements figurent à la note 2.3 « Recours à des estimations et jugements », figurant dans les états financiers consolidés du groupe au 31 décembre 2023.

Risques stratégiques, d’activité et d’écosystème

Les risques climatiques et environnementaux dans leur composante physique et de transition et leurs conséquences sur les acteurs économiques pourraient affecter négativement les activités, les résultats et la situation financière du Groupe BPCE.

Les risques associés au changement climatique et à l’environnement constituent des facteurs aggravant des risques existants, notamment du risque de crédit, du risque opérationnel et du risque de marché. BPCE est notamment exposé au risque climatique physique et au risque climatique de transition. Ils sont potentiellement porteurs de risque d’image et/ou de réputation.

Le risque physique a pour conséquence une augmentation des coûts économiques et des pertes financières résultant de la gravité et de la fréquence accrue des phénomènes météorologiques extrêmes liés au changement climatique (comme les canicules, les glissements de terrain, les inondations, les gelées tardives, les incendies et les tempêtes) ainsi que des modifications progressives à long terme du climat ou de l’environnement (comme les modifications des précipitations, la variabilité météorologique extrême, la hausse du niveau des mers et des températures moyennes ou encore la perte de biodiversité, la pollution des sols et des eaux, les situations de stress hydrique). Il peut avoir un impact d’une étendue et d’une ampleur considérables, susceptibles d’affecter une grande variété de zones géographiques et de secteurs économiques concernant le Groupe BPCE. Ainsi, les épisodes cévenols touchant chaque année le sud-est de la France peuvent provoquer l’inondation de bâtiments, usines ou bureaux ralentissant voire rendant impossible l’activité de nos clients. De plus, le risque climatique physique peut se propager le long de la chaîne de valeur des entreprises clientes du Groupe BPCE, pouvant entraîner leur défaillance et donc générer des pertes financières pour le Groupe BPCE. Ces risques climatiques physiques pourraient s’accroître et entrainer des pertes importantes pour le Groupe BPCE tant dans ses composantes bancaires qu’assurantielles.

Le risque de transition est lié au processus d’ajustement vers une économie à faible émission de carbone ou à moindre impact environnemental qui peut notamment se traduire par des évolutions réglementaires, technologiques, ou socio-démographiques. Ces processus de réduction des impacts environnementaux sont susceptibles d’avoir un impact significatif sur tous les secteurs de l’économie en affectant la valeur des actifs financiers et la profitabilité des entreprises. L’augmentation des coûts liés à cette transition pour les acteurs économiques, entreprises comme particuliers, pourraient entraîner un accroissement des défaillances et ainsi accroître les pertes du Groupe BPCE de façon significative. Par exemple, la loi Énergie-Climat du 8 novembre 2019 limite partiellement à partir de 2023 et plus complètement en 2028 la vente et la location de biens immobiliers aux performances énergétiques les plus faibles. Les clients du Groupe BPCE devront prévoir des travaux de rénovation pour une vente ou une location éventuelle. Le risque réside dans l’impossibilité pour les clients du Groupe BPCE d’effectuer ces coûteux travaux et par conséquent de ne pouvoir réaliser l’opération financière nécessaire à l’équilibre de leur budget ou par l’absence de transition qui pourrait amener un risque de réputation. Ces clients du Groupe BPCE pourraient par conséquent devenir insolvables, ce qui entrainerait des pertes financières pour le Groupe BPCE.

Le Groupe BPCE pourrait être vulnérable aux environnements politiques, macroéconomiques et financiers ou aux situations particulières des pays où il conduit ses activités.

Certaines entités du Groupe BPCE sont exposées au risque pays, qui est le risque que les conditions économiques, financières, politiques ou sociales d’un pays, notamment dans lequel il peut exercer une activité, affectent leurs intérêts financiers. Le Groupe BPCE développe principalement ses activités en France (78 % du produit net bancaire pour l’exercice clos le 31 décembre 2023) et en Amérique du Nord (12 % du produit net bancaire pour l’exercice clos le 31 décembre 2023), les autres pays européens et le reste du monde représentant respectivement 3 % et 7 % du produit net bancaire pour l’exercice clos le 31 décembre 2023. La note annexe aux comptes consolidés du Groupe BPCE 12.6 « Implantations par pays », figurant dans le document d’enregistrement universel 2023, liste les entités présentes dans chaque pays et indique notamment la ventilation du produit net bancaire et du résultat avant impôt par pays d’implantation.

Un changement significatif dans l’environnement politique ou macroéconomique de ces pays ou régions pourrait entraîner des charges supplémentaires ou réduire les bénéfices réalisés par le Groupe BPCE.

Les perspectives économiques demeurent toujours fragilisées par les incertitudes et les aléas qui les entourent, surtout quand celles-ci s’accroissent sur fond de tensions géopolitiques, comme c’est le cas depuis ces derniers mois. En effet, l’ampleur des déséquilibres à résorber (dettes publiques et privées ; mécanique inflationniste; hétérogénéité des situations géographiques et sectorielles, combinée à de nombreux risques mondiaux superposés) peut aussi toujours faire basculer les économies développées dans une spirale dépressive. S’y ajoutent le retour du risque d’instabilité financière (à l’instar des récentes inquiétudes en Chine liées au niveau de l’endettement privé et à la crise immobilière), la survenue éventuelle de catastrophes naturelles ou encore celui du risque sanitaire. Ces menaces conjointes portent principalement sur les incertitudes géopolitiques et économiques : le contexte de la guerre menée par la Russie contre l’Ukraine et du conflit au Moyen-Orient ; la disponibilité d’armes nucléaires en Iran ; les tensions géostratégiques sino-américaine et le développement de tendances protectionnistes; la vitesse de transmission du resserrement monétaire à l’économie réelle ; voire les comportements des consommateurs européens et français, dont le taux d’épargne reste bien au-dessus de son niveau d’avant la crise sanitaire.

En 2024, les incertitudes liées au résultat de l’élection à la présidence des États-Unis en novembre pourraient relancer une politique de guerre commerciale contre l’Europe, néfaste à la zone euro et au reste du monde. Cela pourrait aussi renforcer un scénario d’abandon de l’Ukraine face à la Russie, susceptible de créer les conditions d’un climat d’inquiétude pour l’Europe.

Plus précisément, plusieurs risques spécifiques peuvent être décrits. Les pays avancés ont échappé aux risques superposés qui pouvaient être anticipés fin 2022, allant de l’amplification de la crise énergétique dans la zone euro à la pression sur les cours mondiaux de nombreuses matières premières avec l’intensification éventuelle de la guerre en Ukraine ou dernièrement au Moyen-Orient, ou de la perturbation des chaînes d’approvisionnement dans l’industrie. Jusqu’à présent, l’incidence du conflit au Moyen-Orient sur les cours de l’énergie a été réduite, mais des perturbations des approvisionnements énergétiques pourraient toujours surgir, ce qui aurait une incidence significative sur les prix de l’énergie, la production mondiale et le niveau global des prix. À l’exemple de l’invasion de l’Irak en 2003 ou du conflit entre Israël et le Hezbollah en 2006, le récent conflit entre Israël et le Hamas n’a pas eu d’effet macro-économique au-delà d’une légère hausse sur les prix du pétrole et du gaz, en raison de l’absence de mise en jeu durable d’un producteur énergétique majeur, à l’inverse de la guerre du Kippour (1973), de la révolution iranienne (1978-79) ou de la guerre du Golfe (1990-91). De plus, l’OPEP conserve une capacité de production inutilisée importante (4 millions de barils/jour) pouvant se substituer à la production officielle de l’Iran (3 millions de barils/jour). Cependant, il existe un risque latent en cas d’extension du conflit avec l’Iran ou les pays du Golfe, car 20 % du trafic mondial de pétrole et de GNL passe par le détroit d’Ormuz. Cela pourrait se matérialiser en cas d’extension du conflit à l’Iran ou de volonté des pays du Golfe de faire pression sur les occidentaux en restreignant leurs exportations d’hydrocarbures. De plus, le développement de la guerre en Ukraine (situation militaire russo-ukrainienne et évolution des sanctions contre la Russie), outre le risque d’approvisionnement énergétique, par sa proximité géographique, entretient parmi les agents privés européens tant l’incertitude et la crainte que la lassitude face à la permanence des crises à répétition rapide, surtout après la pandémie.

Concernant spécifiquement l’Europe, la perte de compétitivité de la zone euro (énergie plus chère, singulièrement en Allemagne, appréciation du taux de change effectif de l’euro, déficits publics), que peuvent accentuer pour certains pays comme l’Italie, voire la France, les interrogations induites sur la soutenabilité des finances publiques, compte tenu de la remontée des taux d’intérêt, a intensifié le ralentissement économique. L’attractivité du site européen et français de production est remise en cause par l’activisme des États-Unis en matière de réindustrialisation. Le développement de tendances protectionnistes s’est notamment accentué aux États-Unis, à l’exemple du Chips Act – 270 Mds $ – et de l’Inflation Reduction Act (IRA) – 370 Mds $ –, promulgués en août 2022, tous deux subventionnant massivement l’industrie des microprocesseurs (semi-conducteurs) et des énergies renouvelables (transition énergétique). Les crédits d’impôts et autres subventions publiques pourraient davantage augmenter le coût budgétaire global, estimé ex ante à 470 Mds $ sur dix ans, du fait de l’ampleur et du nombre des projets industriels concernés. L’attractivité de la zone euro est encore plus mise à mal par la forte dégradation des coûts relatifs en Europe, conséquence notamment d’un choc énergétique qui lui a été spécifique. Cette situation est susceptible d’installer l’Europe dans la stagflation, c’est-à-dire un régime conjoint d’inflation relativement forte, de croissance durablement faible et de hausse des taux d’intérêt et du chômage, à l’exemple des années 1970. En outre, la nécessité de rétablir une certaine discipline budgétaire des États-membres de la zone euro, après la dérive, justifiée par la pandémie, des finances publiques, pourrait conduire certains pays, comme l’Italie ou la France, à présenter des plans de réduction de leur dette et de leur déficit public. Cela induirait alors progressivement une restriction en matière de dépenses publiques, susceptible de provoquer une chute de la demande. L’évolution économique des principaux partenaires commerciaux de l’Europe, en particulier la Chine, pourrait aussi présenter des risques.

L’effet croisé du krach obligataire (pertes latentes), de la hausse des taux d’intérêt et des restrictions d’accès à la liquidité fragilise les banques, notamment américaines, avec des conséquences à effet plutôt récessif sur le crédit, également en Europe et en France, plus spécifiquement sur l’immobilier. En particulier, le niveau très élevé du levier d’endettement de certains types de fonds d’investissement, comme ceux investis dans l’immobilier commercial ou résidentiel, constitue probablement un risque important pour la stabilité financière en 2024. Ces fonds pourraient subir des pertes élevées sur les actifs risqués qu’ils détiennent en cas de nécessité de les vendre pour se désendetter. De même, la valorisation des actions ou les multiples d’Ebitda dans les opérations de private equity pourraient nettement reculer face à la forte hausse des taux d’intérêt réels à long terme. Plus généralement, en mars 2023, le risque d’instabilité financière a brutalement réapparu, sans provoquer une crise équivalente à celle des Subprime de 2007-2008 et sans révéler pour l’instant d’autres zones de fragilité, à l’exemple des questions, redevenues majeures, de liquidité. Deux des trois plus grosses faillites bancaires des cinquante dernières années aux États-Unis ont propagé cette panique bancaire à l’une des banques européennes qui fait partie des trente banques globales systémiques au niveau international. Ces défaillances (SVB, Signature et Crédit Suisse entre autres) sont liées à des erreurs de gestion et à des circonstances particulières comme l’importante base de dépôts non-garantis et volatils, une couverture défaillante du risque de taux, une surexposition à la tech et aux cryptos ou encore une réputation détériorée. Elles proviennent plus fondamentalement du déséquilibre des maturités entre actif et passif du bilan des banques. Elles ont fondamentalement été provoquées par la plus rapide remontée des taux directeurs depuis celle conduite par Paul Volcker en 1980, entraînant alors l’ensemble de la courbe des taux d’intérêt à la hausse. Celle-ci a entraîné une baisse de 15 à 20 % de la valeur de la plupart des titres obligataires, engendrant des moins-values latentes, singulièrement dangereuses pour les banques confrontées à un processus de fuite des dépôts devant mobiliser leur réserve de liquidité dont la valeur avait brutalement et fortement chutée. Ces secousses financières, qui sont venues percuter une conjoncture mondiale déjà en net ralentissement économique, risquent de freiner davantage la distribution de crédits aux agents privés, sans pour autant forcément déboucher sur l’émergence d’un véritable processus de « credit crunch ». Cependant, la situation du système bancaire apparaît meilleure que celle de 2008, avec des ratios de capitalisation et de liquidité largement renforcés, ainsi que des crédits représentant un levier plus faible par rapport aux dépôts, surtout en Europe. En outre, les banques centrales ont développé des filets de sécurité pour assurer la liquidité. De plus, les banques de la zone euro sont plus étroitement supervisées.

Concernant plus spécifiquement la France, la transmission du resserrement de la politique monétaire pourrait peser sur l’activité économique plus longtemps et plus lourdement que prévu, l’ajustement des entreprises, des ménages et des finances publiques au nouvel environnement de taux d’intérêt pouvant alors s’avérer beaucoup plus difficile. En particulier, même si la consommation devait davantage stimuler l’activité en 2024 plus que l’année précédente, tout en restant en progression relativement modérée, le taux d’épargne pourrait être renforcé par le maintien des incertitudes, notamment les risques internes de réapparition de troubles sociaux et politiques. Ne retrouvant évidemment pas le niveau de 15 % d’avant-Covid, il diminuerait d’autant moins en dessous de 17,5 % qu’il existe une volonté prolongée d’épargne de précaution et de reconstitution du patrimoine réel, face à la flambée antérieure de l’inflation.

Le marché du logement neuf a subi plus rapidement et plus durement les effets conjugués d’une situation déjà dégradée, bien antérieure à la crise Covid-19, et de la détérioration de son environnement. L’affaiblissement progressif des soutiens administrés par la politique du logement à la construction de logements pendant des décennies, en France, pénalise désormais des professionnels confrontés, à la fois, à une hausse des coûts et à une baisse du pouvoir d’achat immobilier des accédants et investisseurs. Le secteur est aussi enlisé dans des problématiques structurelles lourdes (rareté et cherté du foncier, ZAN (zéro artificialisation nette), coût et rareté de la main d’œuvre, coûts élevés de revient des promoteurs), avec une sortie de crise qui s’annonce lente et plus difficile. Conformément aux enjeux nationaux de transition écologique, les pouvoirs publics réorientent leurs efforts vers la rénovation des logements, fléchant les aides moins vers le neuf (fin du dispositif Pinel en 2024 déjà plus restrictif en 2023, recentrage du PTZ…) et davantage vers l’accompagnement des ménages à la rénovation de leur logement (engagements budgétaires accrus pour MaPrimeRénov, Eco-PTZ…). Les opérateurs immobiliers devront parallèlement faire face à un fort recul de l’activité et chercher de nouveaux modèles économiques plus efficients en ligne avec ces enjeux environnementaux, impliquant d’engager des ressources conséquentes en recherche et développement dans un contexte économique plus contraignant. Cette mutation, qui s’inscrirait dans un temps long, concernerait notamment les constructeurs de maisons individuelles et les promoteurs privés. En complément, l’immobilier commercial souffre dans les grands centres urbains notamment compte tenu de mouvements sociétaux liés au développement du travail à distance nécessitant moins de m2 en termes de bureaux.

L’atteinte des objectifs très ambitieux de rénovation des logements paraît encore difficile à se concrétiser au rythme actuel observé, renforçant la probabilité que la contribution de la rénovation à l’activité dans le secteur du bâtiment ne compensera pas, dans un avenir proche, le déficit d’activité lié au recul de la construction.

En 2024, le contexte de crédit apparaît à peine plus favorable qu’en 2023, avec des taux toujours élevés dont la baisse apparaît plus probable à partir de la mi-année, et des mesures d’assouplissement du HCSF peu impactantes à un instant de l’histoire immobilière où les ménages visés par ces mesures essentiellement techniques (investisseurs locatifs…) se détournent de marchés devenus moins attractifs pour eux. Malgré les motivations prégnantes des ménages (désir d’accession à la propriété, préparation à la retraite, placement patrimonial, perspective de transmission, …), le ralentissement de l’activité immobilière dans l’ancien devrait se poursuivre en 2024 et être accompagné d’une baisse des prix qui s’approfondirait et se diffuserait géographiquement. Un recul des taux d’intérêt, plus limité ou différé par rapport aux attentes, voire la formation d’anticipations croisées de baisse des prix et des taux d’intérêt seraient de nature à accentuer et à prolonger cette baisse des prix. La forte baisse des volumes de transactions immobilières accompagnant ce processus pèserait aussi bien sur l’activité des agences immobilières que sur les ressources des collectivités locales.

La contraction conjointe des marchés résidentiels du neuf et de l’ancien, la concomitance du calendrier de transition énergétique qui pèse sur l’ensemble du parc de logements et particulièrement sur le parc locatif privé (plus du tiers des résidences principales est occupé par des locataires du secteur privé) dont la rentabilité locative s’affaiblit tendanciellement (facteurs cumulatifs de désengagement croissant des investisseurs privés), pourraient assécher l’offre globale de logements face à une demande forte et insatisfaite.

Enfin, les phénomènes météorologiques extrêmes (vagues de chaleur, incendies, sécheresses, inondations, gelée tardive, grêle, rétrécissement des sols schisto-argileux,…) ont frappé de plus en plus souvent et toujours plus fortement l’ensemble du continent. Ce changement climatique s’accompagne d’une montée des risques physiques et de transition énergétique susceptibles d’entraîner des conséquences très sévères pour l’environnement et les personnes touchées dans leur logement. Au-delà des impacts sociaux dévastateurs (précarité énergétique, perte de valeur patrimoniale potentielle, instabilité sociale), l’économie française continuera à en subir également les effets négatifs.

Pour de plus amples informations, se reporter aux chapitres 4.2 « Environnement économique et financier » et 4.8 « Perspectives économiques de 2024 » figurant dans le document d’enregistrement universel 2023.

Le risque de pandémie (exemple de coronavirus – Covid-19) et ses conséquences économiques pourraient continuer à affecter négativement les activités, les résultats et la situation financière du Groupe.

L’apparition fin 2019 de la Covid-19 et la propagation rapide de la pandémie à l’ensemble de la planète a entrainé une dégradation de la situation économique de nombreux secteurs d’activité, une dégradation financière des agents économiques, une forte perturbation des marchés financiers, les pays touchés ayant été par ailleurs conduits à prendre des mesures sanitaires pour y répondre (fermetures de frontières, mesures de confinement, restrictions concernant l’exercice de certaines activités économiques…). Des dispositifs gouvernementaux (prêts garantis, aides fiscales et sociales...) et bancaires (moratoires) ont été mis en place. Certaines contreparties sortent fragiliser de cette période sans précédent.

Des mesures massives de politique budgétaire et de politique monétaire de soutien à l’activité ont été mises en place entre 2020 et 2022, notamment par le gouvernement français (dispositif de Prêts Garantis par l’État à destination des entreprises et des professionnels d’une part, pour les particuliers d’autre part, mesures de chômage partiel ainsi que de nombreuses autres mesures d’ordre fiscal, social et paiement de factures) et par la Banque centrale européenne (accès plus abondant et moins cher à des enveloppes de refinancement très importantes) avant une politique monétaire restrictive sur les taux ces derniers trimestres. Dans ce cadre, le Groupe BPCE a participé activement au programme de Prêts Garantis par l’État français et a pris des dispositions particulières pour accompagner financièrement ses clients et les aider à surmonter les effets de cette crise sur leurs activités et leurs revenus (par exemple, report automatique d’échéances de prêt de 6 mois pour certains professionnels et micro-entreprises/PME). Rien ne permet toutefois de garantir que de telles mesures suffiront à compenser, à terme, les effets négatifs de la pandémie sur l’économie ou à stabiliser les marchés financiers, pleinement et durablement. Notamment, le remboursement des Prêts Garantis par l’État peut entrainer des défaillances chez les emprunteurs et des pertes financières pour le Groupe BPCE à hauteur de la part non garantie par l’État.

Le Groupe BPCE pourrait ne pas atteindre les objectifs de son plan stratégique BPCE 2024.

Le 8 juillet 2021, le Groupe BPCE a annoncé son plan stratégique BPCE 2024. Il s’articule autour des trois priorités stratégiques suivantes : (i) être conquérant avec 1,5 milliard d’euros de revenus additionnels dans cinq domaines prioritaires, (ii) les clients, en leur proposant la plus haute qualité de service avec un modèle relationnel adapté, et (iii) le climat, grâce à des engagements concrets et mesurables. Le plan stratégique BPCE 2024 s’appuie sur les trois lignes de force suivantes : (i) être simple : parce que le Groupe BPCE recherche l’efficacité et la satisfaction de ses clients, il vise davantage de simplicité ; (ii) être innovant : parce que le Groupe BPCE est animé d’un esprit entrepreneurial et est conscient de la réalité des mutations en cours, il renforce sa capacité d’innovation ; et (iii) être sûr, parce que le Groupe BPCE s’inscrit sur un temps long, il privilégie au regard de ses ambitions la sécurité de son modèle de développement. Ces objectifs stratégiques ont été établis dans le contexte de la crise de la Covid-19, qui a agi comme un révélateur et un accélérateur de tendances profondes (notamment digitalisation, travail hybride, transition énergétique) et dans un cadre .économique qui ne prenait pas en compte un développement de l’inflation et une hausse des taux d’intérets de l’ampleur constatée.

Le succès du plan stratégique BPCE 2024 repose sur un très grand nombre d’initiatives devant être déployées au sein des différents métiers du Groupe BPCE. Bien que la plupart des objectifs du plan stratégique devraient être atteints, certains pourraient ne pas l’être, du fait de ce changement majeur et brutal de contexte économique. Si le Groupe BPCE ne réalisait pas l’ensemble des objectifs définis dans son plan stratégique BPCE 2024, sa situation financière et ses résultats pourraient en être affectés plus ou moins significativement.

Le Groupe BPCE pourrait rencontrer des difficultés pour adapter, mettre en œuvre et intégrer sa politique dans le cadre d’acquisitions ou de joint-ventures.

Même si les acquisitions ne constituent pas la composante majeure de sa stratégie actuelle, le Groupe BPCE pourrait néanmoins réfléchir à l’avenir à des opportunités de croissance externe ou de partenariat. Bien que le Groupe BPCE procède à une analyse approfondie des sociétés qu’il envisage d’acquérir ou des joint-ventures auxquelles il compte participer, il n’est généralement pas possible de conduire un examen exhaustif à tous égards. Par conséquent, le Groupe BPCE peut avoir à gérer des passifs non prévus initialement. De même, les résultats de la société acquise ou de la joint-venture peuvent s’avérer décevants et les synergies attendues peuvent ne pas être réalisées en totalité ou en partie, ou l’opération peut engendrer des coûts plus élevés que prévu. Le Groupe BPCE peut également rencontrer des difficultés lors de l’intégration d’une nouvelle entité. L’échec d’une opération de croissance externe annoncée ou l’échec de l’intégration d’une nouvelle entité ou d’une joint-venture est susceptible d’obérer la rentabilité du Groupe BPCE. Cette situation peut également provoquer le départ de collaborateurs clés. Dans la mesure où, pour conserver ses collaborateurs, le Groupe BPCE se verrait contraint de leur proposer des avantages financiers, cette situation peut également se traduire par une augmentation des coûts et une érosion de la rentabilité. Dans le cas de joint-ventures, le Groupe BPCE est aussi exposé à des risques supplémentaires et des incertitudes, comme de dépendre de systèmes, contrôles et personnes qui ne seraient pas sous son contrôle et pourraient, à ce titre, engager sa responsabilité, lui faire subir des pertes ou des atteintes à sa réputation. De plus, des conflits ou désaccords entre le Groupe BPCE et ses associés pourraient avoir un impact négatif sur les avantages recherchés par la joint-venture. Au 31 décembre 2023, le total des participations dans les entreprises mises en équivalence s’élève à 1,6 milliard d’euros. Pour de plus amples informations se référer à la note 12.4.1 « Participation dans les entreprises mises en équivalence », des comptes consolidés du Groupe BPCE, figurant dans le document d’enregistrement universel 2023.

La concurrence intense, tant en France, son principal marché, qu’à l’international, est susceptible de peser sur les revenus nets et la rentabilité du Groupe BPCE.

Les principaux métiers du Groupe BPCE sont tous confrontés à une vive concurrence, que ce soit en France ou dans d’autres parties du monde où il exerce des activités importantes. La consolidation, que ce soit sous la forme de fusions et d’acquisitions ou d’alliances et de coopération, renforce cette concurrence. La consolidation a créé un certain nombre d’entreprises, qui, à l’image du Groupe BPCE, ont la capacité d’offrir une large gamme de produits et de services, qui vont de l’assurance, aux prêts et aux dépôts en passant par le courtage, la banque d’investissement et la gestion d’actifs. Le Groupe BPCE est en concurrence avec d’autres entités sur la base d’un certain nombre de facteurs, incluant l’exécution des produits et services offerts, l’innovation, la réputation et le prix. Si le Groupe BPCE ne parvenait pas à maintenir sa compétitivité en France ou sur ses autres principaux marchés en proposant une gamme de produits et de services à la fois attractifs et rentables, il pourrait perdre des parts de marché dans certains métiers importants ou subir des pertes dans tout ou partie de ses activités.

À titre d’exemple, au 31 décembre 2023, le Groupe BPCE est, en France, la première banque des PME (1), la deuxième banque des particuliers, des professionnels et entrepreneurs individuels (2). Il détient 26,2 % de part de marché en crédit à l’habitat (x). Pour la Banque de proximité et Assurance, les encours de crédit s’élèvent à 719 milliards d’euros au 31 décembre 2023 contre 701 milliards d’euros au 31 décembre 2022 et les encours d’épargne (3) à 918 milliards d’euros au 31 décembre 2023 contre 888 milliards au 31 décembre 2022 (pour de plus amples informations sur la contribution de chaque métier, et de chaque réseau, se référer au chapitre 4.4.2 « Métiers du groupe » du document d’enregistrement universel 2023).

Par ailleurs, tout ralentissement de l’économie mondiale ou des économies dans lesquelles se situent les principaux marchés du Groupe BPCE est susceptible d’accroître la pression concurrentielle, notamment à travers une intensification de la pression sur les prix et une contraction du volume d’activité du Groupe BPCE et de ses concurrents. Pourraient également faire leur entrée sur le marché de nouveaux concurrents plus compétitifs, soumis à une réglementation distincte ou plus souple, ou à d’autres exigences en matière de ratios prudentiels. Ces nouveaux entrants seraient ainsi en mesure de proposer une offre de produits et services plus compétitive. Les avancées technologiques et la croissance du commerce électronique ont permis aux établissements autres que des institutions dépositaires d’offrir des produits et services qui étaient traditionnellement des produits bancaires, et aux institutions financières et à d’autres sociétés de fournir des solutions financières électroniques et fondées sur internet, incluant le commerce électronique de titres. Ces nouveaux entrants pourraient exercer des pressions à la baisse sur les prix des produits et services du Groupe BPCE ou affecter la part de marché du Groupe BPCE. Les avancées technologiques pourraient entraîner des changements rapides et imprévus sur les marchés sur lesquels le Groupe BPCE est présent. La position concurrentielle, le résultat net et la rentabilité du Groupe BPCE pourraient en pâtir s’il ne parvenait pas à adapter ses activités ou sa stratégie de manière adéquate pour répondre à ces évolutions.

La capacité du Groupe BPCE à attirer et retenir des salariés qualifiés est cruciale pour le succès de son activité et tout échec à ce titre pourrait affecter sa performance.

Les salariés des entités du Groupe BPCE constituent la ressource la plus importante du groupe. La concurrence pour attirer du personnel qualifié est réelle dans de nombreux domaines du secteur des services financiers. Les résultats et la performance du Groupe BPCE dépendent de sa capacité à attirer de nouveaux salariés et à fidéliser ses collaborateurs. Les bouleversements en cours (technologiques, économiques et exigences clients) notamment dans le secteur bancaire nécessitent un effort important d’accompagnement et de formation des collaborateurs. À défaut d’accompagnement suffisant, cela pourrait notamment empêcher le Groupe BPCE de tirer profit d’opportunités commerciales, ce qui par conséquent pourrait affecter sa performance.

(1)

Étude Kantar PME-PMI 2023.

(2)

Parts de marché : 21,9 % en épargne des ménages et 26,3 % en crédit immobilier aux ménages (Banque de France T3-2023. Taux de pénétration global de 29,7 % (rang 2) auprès des particuliers (étude SOFIA Kantar, mars 2021).

(3)

Épargne de bilan et épargne financière.

Au 31 décembre 2023, les effectifs inscrits du Groupe BPCE s’élèvent à 100 670 collaborateurs. 8 738 collaborateurs CDI ont été recrutés dans l’année (pour de plus amples informations, se référer au chapitre 2.4. « Une stratégie sociale, active et responsable » du document d’enregistrement universel 2023).

Le Groupe BPCE pourrait être exposé à des risques non identifiés ou non anticipés pouvant impacter négativement ses résultats et sa situation financière en cas de défaillance de son système de mesure des risques, basé notamment sur l’utilisation de modèles.

Le système de mesure des risques du Groupe BPCE s’appuie notamment sur l’utilisation de modèles. Le portefeuille de modèles du Groupe BPCE comprend principalement les modèles de marché de la Banque de Grande Clientèle et les modèles de crédit du Groupe BPCE et de ses entités. Les modèles utilisés dans le cadre de la prise de décisions stratégiques et dans le suivi de gestion des risques (crédits, financiers (ALM et marchés), opérationnels y compris conformité et climatiques) pourraient connaitre des défaillances et exposer le Groupe BPCE à des risques non identifiés ou non anticipés pouvant entrainer des pertes importantes.

Risques assurance

Au 31 décembre 2023, le produit net bancaire des activités d’assurance est de 1 311 millions d’euros au titre de l’année 2023 contre 991 millions d’euros au titre de l’année 2022 (données 2022 retraitées des impacts de la première application des normes IFRS 9 et IFRS 17 afférents aux activités d’assurance).

Une détérioration de la situation de marché, notamment une fluctuation trop importante des taux (à la hausse comme à la baisse) et/ou une dégradation des spreads ou des marchés actions, pourraient avoir un impact défavorable significatif sur la situation financière et la solvabilité des compagnies d’Assurance Vie et Non Vie.

Le principal risque auquel les filiales d’assurances du Groupe BPCE sont exposées est le risque financier. L’exposition à ce risque est principalement liée à la garantie en capital sur le périmètre des fonds en euros sur les produits d’épargne, ainsi qu’aux plus- ou moins-values latentes sur les investissements en portefeuille.

Au sein des risques financiers, le risque de taux est structurellement important du fait de la composition majoritairement obligataire des actifs en représentation des engagements. Les fluctuations importantes du niveau des taux peuvent avoir les conséquences suivantes :

en cas de hausse des taux : dégrader la compétitivité de l’offre en euros (en rendant plus attractifs de nouveaux investissements) et provoquer des vagues de rachats et des arbitrages importants dans un contexte défavorable de moins-values latentes du stock obligataire ;

en cas de baisse des taux : rendre insuffisant à terme le rendement des fonds généraux pour leur permettre de faire face aux garanties en capital.

Du fait de l’allocation des actifs, l’écartement des spreads et la baisse des marchés actions pourraient également avoir un impact défavorable significatif sur les résultats des activités d’assurances du Groupe BPCE, au travers notamment de la constitution de provision pour dépréciation du fait de la baisse des valorisations des investissements en juste valeur par résultat.

Une inadéquation entre le niveau et le coût de la sinistralité anticipée par les assureurs d’une part, et les primes et provisions d’autre part, pourrait avoir un impact défavorable significatif sur les résultats et la situation financière des activités d’assurance dommages, prévoyance et caution.

Le principal risque auquel les filiales d’assurances du Groupe BPCE sont exposées dans le cadre de ces dernières activités est le risque de souscription. Ce risque résulte de l’inadéquation entre, d’une part, les sinistres effectivement survenus et les sommes effectivement versées dans le cadre de leur indemnisation et, d’autre part, les hypothèses que les filiales utilisent pour fixer les tarifs de leurs produits et établir les provisions techniques en vue d’une éventuelle indemnisation.

Les compagnies utilisent à la fois leur propre expérience et les données sectorielles pour établir des estimations de taux de sinistralité et actuarielles, y compris pour déterminer le prix des produits d’assurance et établir les provisions techniques afférentes. Cependant, la réalité peut différer de ces estimations et des risques imprévus tels que des pandémies ou des catastrophes naturelles pourraient entraîner le versement aux assurés de sommes supérieures à celles anticipées. À ce titre, l’évolution des phénomènes climatiques (dits risques climatiques « physiques ») fait l’objet d’une vigilance particulière.

Dans le cas où les montants d’indemnisation des sinistres seraient supérieures aux hypothèses sous-jacentes utilisées initialement lors de la constitution des provisions, ou si des événements ou tendances conduisaient à modifier les hypothèses sous-jacentes, les compagnies pourraient être exposées à des passifs plus importants que prévu, ce qui pourrait avoir une incidence défavorable sur leurs résultats et leurs situations financières. Cela pourrait être le cas en lien avec les aléas climatiques décrits précédemment.

Les diverses actions mises en œuvre ces dernières années, en particulier en termes de couvertures financières, de réassurance, de diversification des activités ou encore de gestion des investissements, contribuent à la résilience de la solvabilité des filiales d’assurance du Groupe BPCE.

Risques liés à la règlementation

Le Groupe BPCE est soumis à une importante réglementation en France et dans plusieurs autres pays où il opère ; les mesures réglementaires et leur évolution sont susceptibles d’avoir un effet défavorable significatif sur l’activité et sur les résultats du Groupe BPCE.

L’activité et les résultats des entités du Groupe BPCE pourraient être sensiblement touchés par les politiques et les mesures prises par les autorités de réglementation françaises, d’autres États de l’Union européenne, des États-Unis, de gouvernements étrangers et des organisations internationales. Ces contraintes pourraient limiter la capacité des entités du Groupe BPCE à développer leurs activités ou à exercer certaines d’entre elles. La nature et l’impact de l’évolution future de ces politiques et de ces mesures réglementaires sont imprévisibles et hors du contrôle du Groupe BPCE. Par ailleurs, l’environnement politique général a évolué de manière défavorable pour les banques et le secteur financier, ce qui s’est traduit par des pressions supplémentaires contraignant les organes législatifs et réglementaires à adopter des mesures réglementaires renforcées, bien que celles-ci puissent pénaliser le crédit et d’autres activités financières, ainsi que l’économie. Étant donné l’incertitude persistante liée aux nouvelles mesures législatives et réglementaires, il est impossible de prédire leur impact sur le Groupe BPCE, mais celui-ci pourrait être significativement défavorable.

Le Groupe BPCE peut être amené à réduire la taille de certaines de ses activités pour être en conformité avec de nouvelles exigences. De nouvelles mesures sont également susceptibles d’accroître les coûts de mise en conformité des activités avec la nouvelle réglementation. Cela pourrait se traduire par une baisse des revenus et des bénéfices consolidés dans les activités concernées, la réduction ou la vente de certaines activités et de certains portefeuilles d’actifs et des charges pour dépréciations d’actifs.

L’adoption en 2019 des textes finaux du « paquet bancaire » a pour objectif de mettre en conformité les exigences prudentielles bancaires avec les standards de la réglementation Bâle III. La mise en œuvre de ces réformes pourrait se traduire par un renforcement des exigences de capital et de liquidité, et serait susceptible d’impacter les coûts de financement du Groupe BPCE.

Le 11 novembre 2020, le Conseil de stabilité financière (« FSB »), en consultation avec le comité de Bâle sur le contrôle bancaire et les autorités nationales, a publié la liste 2020 des banques d’importance systémique mondiale (« BISm »). Le Groupe BPCE est classifié en tant que BISm selon le cadre d’évaluation du FSB. Le Groupe BPCE figure également sur la liste des établissements d’importance systémique mondiale (« EISm »).

Ces mesures réglementaires, qui pourraient s’appliquer aux différentes entités du Groupe BPCE, et leur évolution sont susceptibles d’avoir un effet défavorable significatif sur l’activité du Groupe BPCE et ses résultats.

Des textes législatifs et réglementaires ont été promulgués ces dernières années ou proposés récemment en réponse à la crise financière en vue d’introduire plusieurs changements, certains permanents, dans le cadre financier mondial. Ces nouvelles mesures, qui ont pour objet d’éviter la survenance d’une nouvelle crise financière mondiale, ont modifié de manière significative, et sont susceptibles de modifier à l’avenir, l’environnement dans lequel le Groupe BPCE et les autres institutions financières opèrent. Le Groupe BPCE est exposé au risque lié à ces changements législatifs et réglementaires. Parmi ceux-ci, on peut citer les nouvelles règles de backstop prudentiel qui viennent mesurer l’écart entre les niveaux de provisionnement effectif des encours en défaut et des guidelines incluant des taux cibles, en fonction de l’ancienneté du défaut et de la présence de garanties.

Dans cet environnement législatif et réglementaire évolutif, il est impossible de prévoir l’impact de ces nouvelles mesures sur le Groupe BPCE. La mise à jour ou le développement de programmes de mise en conformité avec ces nouvelles mesures législatives et réglementaires et de ses systèmes d’information en réponse ou par anticipation aux nouvelles mesures engendre, et pourrait à l’avenir engendrer, des coûts significatifs pour le groupe. Malgré ses efforts, le Groupe BPCE pourrait également ne pas être en mesure d’être en conformité totale avec toutes les législations et réglementations applicables et faire l’objet, de ce fait de sanctions pécuniaires ou administratives. En outre, les nouvelles mesures législatives et réglementaires pourraient contraindre le groupe à adapter ses activités et/ou affecter de ce fait ses résultats et sa situation financière. Les nouvelles réglementations pourraient enfin contraindre le Groupe BPCE à renforcer ses fonds propres ou augmenter ses coûts de financement totaux.

La publication tardive de standards réglementaires pourraient amener quelques retards dans leur implémentation dans les outils du Groupe BPCE.

Le risque lié aux mesures réglementaires et leur évolution est significatif pour le Groupe BPCE en termes d’impact et de probabilité et fait donc l’objet d’un suivi proactif et attentif.

BPCE est susceptible de devoir aider les entités qui font partie du mécanisme de solidarité financière si elles rencontrent des difficultés financières, y compris celles dans lesquelles BPCE ne détient aucun intérêt économique.

En tant qu’organe central du Groupe BPCE, BPCE garantit la liquidité et la solvabilité de chaque banque régionale (les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne), ainsi que des autres membres du groupe de sociétés affiliées. Le groupe de sociétés affiliées inclut les filiales de BPCE telles que Natixis, Crédit Foncier de France, Oney et Banque Palatine. Dans le cas du Groupe BPCE, l’ensemble des établissements affiliés à l’organe central du Groupe BPCE bénéficie d’un système de garantie et de solidarité qui a pour objet, conformément aux articles L. 511-31, L.512-107-5 et L. 512-107-6 du Code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité de l’ensemble des établissements affiliés et d’organiser la solidarité financière au sein du groupe.

Cette solidarité financière repose sur des dispositions législatives instituant un principe légal de solidarité contraignant avec une obligation de résultat de l’organe central à restaurer la liquidité ou la solvabilité d’affiliés en difficulté, et/ou de l’ensemble des affiliés du groupe. En vertu du caractère illimité du principe de solidarité, BPCE est fondé à tout moment à demander à l’un quelconque ou plusieurs, ou tous les affiliés, de participer aux efforts financiers qui seraient nécessaires pour rétablir la situation, et pourra si besoin mobiliser jusqu’à l’ensemble des disponibilités et des fonds propres des affiliés en cas de difficulté de l’un ou plusieurs d’entre eux.

Les trois fonds de garantie créés pour couvrir les risques de liquidité et d’insolvabilité du Groupe BPCE sont décrits dans la note 1.2 « Mécanisme de garantie » des comptes consolidés du Groupe BPCE figurant dans le présent amendement au document d’enregistrement universel 2023. Au 31 décembre 2023, les fonds réseau Banque Populaire et réseau Caisse d’Epargne sont constitués chacun de 450 millions d’euros. Le fonds de garantie mutuel est constitué de dépôts de 174 millions d’euros par réseau. Les banques régionales sont dans l’obligation d’effectuer des contributions supplémentaires aux fonds de garantie sur leurs bénéfices futurs. Alors que les fonds de garantie représentent une source importante de ressources pour financer le mécanisme de solidarité, rien ne garantit qu’ils seront suffisants. Si les fonds de garantie se révèlent insuffisants, BPCE, en raison de ses missions d’organe central, devra faire tout le nécessaire pour rétablir la situation et aura l’obligation de combler le déficit en mettant en œuvre le mécanisme de solidarité interne qu’il a mis en place, en mobilisant ses propres ressources et pourra également recourir de façon illimitée aux ressources de plusieurs ou de tous ses affiliés.

En raison de cette obligation, si un membre du groupe venait à rencontrer des difficultés financières majeures, l’évènement sous-jacent à ces difficultés financières pourrait alors impacter de façon négative la situation financière de BPCE et celle des autres affiliés ainsi appelés en soutien au titre du principe de solidarité financière.

Les détenteurs de titres BPCE pourraient subir des pertes si BPCE et l’ensemble de ses affiliés devaient faire l’objet de procédures de liquidation ou de résolution.

Le règlement de l’UE sur le mécanisme de résolution unique no 806/214 et la directive de l’UE pour le redressement et la résolution des établissements de crédit no 2014/59 modifiée par la directive de l’UE no 2019/879 (la « BRRD »), telles que transposées dans le droit français au Livre VI du Code monétaire et financier, confèrent aux autorités de résolution le pouvoir de déprécier les titres de BPCE ou, dans le cas des titres de créance, de les convertir en fonds propres.

Les autorités de résolution peuvent déprécier ou convertir des instruments de fonds propres, tels que les créances subordonnées de catégorie 2 de BPCE, si l’établissement émetteur ou le groupe auquel il appartient fait défaut ou est susceptible de faire défaut (et qu’il n’existe aucune perspective raisonnable qu’une autre mesure puisse empêcher cette défaillance dans un délai raisonnable), devient non viable, ou requiert un soutien public exceptionnel (sous réserve de certaines exceptions). Elles doivent déprécier ou convertir des instruments de fonds propres additionnels avant d’ouvrir une procédure de résolution ou si y recourir est nécessaire pour préserver la viabilité d’un établissement. La dépréciation d’instruments de fonds propres doit s’effectuer par ordre de priorité, de sorte que les instruments de fonds propres de base de catégorie 1 sont dépréciés en premier, puis les instruments additionnels de catégorie 1 sont dépréciés suivis par les instruments de catégorie 2. La conversion d’instruments de fonds propres additionnels doit s’effectuer par ordre de priorité, de sorte que les instruments additionnels de catégorie 1 sont convertis en premier suivis par les instruments de catégorie 2. Si la dépréciation ou la conversion d’instruments de fonds propres ne suffit pas à restaurer la santé financière de l’établissement, le pouvoir de renflouement interne dont disposent les autorités de résolution peut s’appliquer à la dépréciation ou à la conversion d’engagements éligibles, tels que les titres non privilégiés et privilégiés de premier rang de BPCE.

Au 31 décembre 2023, le total des fonds propres de catégorie 1 s’élève à 71,2 milliards d’euros et les fonds propres prudentiels de catégorie 2 à 12,2 milliards d’euros. Les instruments de dette senior non préférée s’élèvent à 32,4 milliards d’euros à cette même date, dont 28,9 milliards d’euros ayant une échéance supérieure à un an et qui sont ainsi éligibles au TLAC et au MREL.

En raison de la solidarité légale, pleine et entière, et dans le cas extrême d’une procédure de liquidation ou de résolution, un ou plusieurs affiliés ne sauraient se retrouver en liquidation judiciaire, ou être concernés par des mesures de résolution au sens de la « BRRD », sans que l’ensemble des affiliés et BPCE le soit également. Conformément aux articles L. 613-29 et L613-55-5 du Code monétaire et financier, les procédures respectivement de liquidation judiciaire et les mesures de résolution sont dès lors mises en œuvre de façon coordonnée à l’égard de l’organe central et de l’ensemble de ses affiliés.

L’article L. 613-29 dispose par ailleurs qu’en cas de liquidation judiciaire portant ainsi nécessairement sur l’ensemble des affiliés, les créanciers externes, de même rang ou jouissant de droits identiques, de tous les affiliés seraient traités dans l’ordre de la hiérarchie des créanciers de manière égale, et ce, indifféremment de leur rattachement à une entité affiliée particulière. Cela a pour conséquence notamment que les détenteurs d’AT1, et autres titres de même rang, seraient plus affectés que les détenteurs de Tier 2, et autres titres de même rang, eux-mêmes plus affectés que les détenteurs de dettes externes seniors non préférées, eux-mêmes plus affectés que les détenteurs de dettes externes seniors préférées. De même, en cas de résolution, et conformément à l’article L. 613-55-5 du Code monétaire et financier, des taux de dépréciation et/ou de conversion identiques seraient appliqués aux dettes et créances d’un même rang et ce indifféremment de leur rattachement à une entité affiliée particulière dans l’ordre de la hiérarchie rappelée ci-dessus.

En raison du caractère systémique du Groupe BPCE et de l’appréciation actuellement portée par les autorités de résolution, des mesures de résolution seraient le cas échéant plus susceptibles d’être prises que l’ouverture d’une procédure de liquidation judiciaire. Une procédure de résolution peut être initiée à l’encontre de BPCE et de l’ensemble des entités affiliées si (i) la défaillance de BPCE et de l’ensemble des entités affiliées est avérée ou prévisible, (ii) il n’existe aucune perspective raisonnable qu’une autre mesure puisse empêcher cette défaillance dans un délai raisonnable et (iii) une mesure de résolution est requise pour atteindre les objectifs de la résolution : (a) garantir la continuité des fonctions critiques, (b) éviter les effets négatifs importants sur la stabilité financière, (c) protéger les ressources de l’État par une réduction maximale du recours aux soutiens financiers publics exceptionnels et (d) protéger les fonds et actifs des clients, notamment ceux des déposants. Un établissement est considéré défaillant lorsqu’il ne respecte pas les conditions de son agrément, qu’il est dans l’incapacité de payer ses dettes ou autres engagements à leur échéance, qu’il sollicite un soutien financier public exceptionnel (sous réserve d’exceptions limitées) ou que la valeur de son passif est supérieure à celle de son actif.

Outre le pouvoir de renflouement interne, les autorités de résolution sont dotées de pouvoirs élargis afin de mettre en œuvre d’autres mesures de résolution eu égard aux établissements défaillants ou, dans certaines circonstances, à leurs groupes, pouvant inclure, entre autres : la vente intégrale ou partielle de l’activité de l’établissement à une tierce partie ou à un établissement-relais, la séparation des actifs, le remplacement ou la substitution de l’établissement en tant que débiteur des instruments de dette, les modifications des modalités des instruments de dette (y compris la modification de l’échéance et/ou du montant des intérêts payables et/ou la suspension provisoire des paiements), la suspension de l’admission à la négociation ou à la cote officielle des instruments financiers, le renvoi des dirigeants ou la nomination d’un administrateur provisoire (administrateur spécial) et l’émission de capital ou de fonds propres.

L’exercice des pouvoirs décrits ci-dessus par les autorités de résolution pourrait entraîner la dépréciation ou la conversion intégrale ou partielle des instruments de fonds propres et des créances émises par BPCE ou est susceptible d’affecter significativement les ressources dont dispose BPCE pour effectuer le paiement de tels instruments et par conséquent, les détenteurs de titres BPCE pourraient subir des pertes.

La législation fiscale et son application en France et dans les pays où le Groupe BPCE poursuit ses activités sont susceptibles d’avoir un impact défavorable sur les résultats du Groupe BPCE.

En tant que groupe bancaire multinational menant des opérations internationales complexes et importantes, le Groupe BPCE (et particulièrement Natixis) est soumis aux législations fiscales d’un grand nombre de pays à travers le monde, et structure son activité en se conformant aux règles fiscales applicables. La modification des régimes fiscaux par les autorités compétentes dans ces pays pourrait avoir un impact défavorable sur les résultats du Groupe BPCE. Le Groupe BPCE gère ses activités dans l’optique de créer de la valeur à partir des synergies et des capacités commerciales de ses différentes entités. Il s’efforce également de structurer les produits financiers vendus à ses clients en intégrant leurs conséquences fiscales. Les structures des opérations intra-groupe et des produits financiers vendus par les entités du Groupe BPCE sont fondées sur ses propres interprétations des lois et réglementations fiscales applicables, généralement sur la base d’avis rendus par des conseillers fiscaux indépendants, et, en tant que de besoin, de décisions ou d’interprétations spécifiques des autorités fiscales compétentes. Il ne peut être exclu que les autorités fiscales, à l’avenir, remettent en cause certaines de ces interprétations, à la suite de quoi les positions fiscales des entités du Groupe BPCE pourraient être contestées par les autorités fiscales, ce qui pourrait donner lieu à des redressements fiscaux, et en conséquence, pourrait avoir un impact défavorable sur les résultats du Groupe BPCE. Le détail des litiges fiscaux en cours est présenté dans la partie Risques juridiques du présent document.

3 DISPOSITIF DE GESTION DES RISQUES

3.1 Adéquation des dispositifs de gestion des risques

Le Comité des Risques et de la Conformité Groupe, présidé par le président du directoire, s’est réuni à six reprises en 2023 ; il a notamment examiné l’adéquation des dispositifs d’encadrement des risques et validé la révision annuelle des politiques de risques. Ces dispositifs couvrent l’ensemble des risques, tels que décrits dans l’arrêté du 3 novembre 2014 relatif au contrôle interne modifié par l’arrêté du 25 février 2021.

La couverture des risques est jugée adéquate, en cohérence avec le dispositif d’appétit au risque validé par le directoire et le conseil de surveillance de BPCE et en lien étroit avec la stratégie et le pilotage budgétaire du groupe.

3.2 Appétit au risque

L’ensemble des risques est couvert par des dispositifs (en central et au niveau des établissements) permettant, en lien avec l’appétit au risque et la stratégie du groupe, d’avoir une gestion des risques adaptée.

Le conseil de surveillance du Groupe BPCE a approuvé à l’unanimité le dispositif d’appétit au risque du groupe : indicateurs quantitatifs, seuil de résilience pour chaque indicateur et gouvernance associée. Le conseil de surveillance a revu et a validé, à l’occasion de sa révision annuelle, l’appétit au risque du groupe le 29 novembre 2023.

Principes encadrant l’appétit au risque

Groupe coopératif décentralisé et solidaire, le Groupe BPCE organise son activité autour d’un capital logé majoritairement dans les établissements régionaux et d’un refinancement de marché centralisé, optimisant les ressources apportées aux entités.

Le Groupe BPCE :

de par sa nature mutualiste, se considère engagé auprès de ses sociétaires et de ses investisseurs à dégager un résultat récurrent et résilient en offrant le meilleur service à ses clients ;

doit préserver la solvabilité, la liquidité et la réputation de chacune des entités du groupe, mission dont l’organe central est en charge à travers un pilotage des risques consolidés, une politique des risques et des outils communs ;

est constitué de banques régionales, détenant la propriété du groupe et de ses filiales. Au-delà de la gestion normale, en cas de crise, des mécanismes de solidarité entre les entités du groupe assurent la circulation du capital et permettent d’éviter le défaut d’une entité ou de l’organe central ;

se focalise sur les risques structurants de son modèle d’affaires de banque universelle avec une composante prépondérante de banque de détail en France, tout en intégrant d’autres métiers nécessaires au service de l’ensemble des clientèles ;

diversifie ses expositions en développant certaines activités en ligne avec son plan stratégique :

développement de la Banque de Grande Clientèle, de la bancassurance et de la gestion d’actifs,

développement international (majoritairement Banque de Grande Clientèle et Gestion d’actifs et de manière plus ciblée sur la banque de détail).

L’appétit au risque du Groupe BPCE correspond au niveau de risque qu’il est prêt à accepter dans le but d’accroître sa rentabilité tout en préservant sa solvabilité. Celui-ci doit être cohérent avec l’environnement opérationnel de l’établissement, sa stratégie et son modèle d’affaires, tout en privilégiant les intérêts de ses clients. L’appétit au risque du groupe est déterminé en évitant des poches de concentration majeures et en allouant de manière optimisée les fonds propres.

En termes de profil de risques, le Groupe BPCE assume des risques intrinsèquement liés à ses métiers de banque de détail et à ses activités de Banque de Grande Clientèle. L’évolution du modèle d’affaires étend l’exposition du groupe à certaines natures de risques, notamment des risques liés à la gestion d’actifs et aux activités à l’international.

Le groupe s’interdit d’exercer des activités qu’il ne maîtrise pas suffisamment ou des activités de trading pour compte propre. Les activités aux profils de risque et rentabilité élevés sont strictement encadrées.

Quelles que soient les activités, entités ou géographies, le groupe a vocation à fonctionner au plus haut niveau d’éthique, de bonne conduite et selon les meilleurs standards d’exécution et de sécurité des opérations.

Dispositif d’appétit au risque et déclinaison au sein du groupe

Le cadre général de l’appétit au risque repose sur un document faîtier présentant de manière qualitative et quantitative les risques que le groupe accepte de prendre et décrit les principes de gouvernance et de fonctionnement en vigueur.

La mise en œuvre de l’appétit au risque s’articule autour de quatre composantes essentielles : (i) la définition de référentiels communs, (ii) l’existence d’un jeu de limites en adéquation avec celles définies par la réglementation, (iii) la répartition des expertises et responsabilités entre les entités et l’organe central et (iv) le fonctionnement de la gouvernance au sein du groupe et des différentes entités, permettant une application efficace et résiliente du dispositif dédié à l’appétit au risque.

Le dispositif d’appétit au risque du groupe est mis à jour régulièrement (a minima annuellement) et s’articule autour de seuils successifs associés à des niveaux de délégation respectifs distincts, à savoir :

un seuil d’observation ou seuil de tolérance, dont le dépassement conduit les membres du directoire de BPCE à décider, soit d’un retour en dessous du seuil de cette limite, soit la gestion d’une exception ;

une limite RAF (risk appetite framework) ou seuil de résilience dont le dépassement ferait peser un risque potentiel sur la continuité et/ou la stabilité de l’activité. Tout dépassement de ce seuil nécessite une communication auprès du conseil de surveillance de BPCE et un plan d’action validé par celui-ci ;

le seuil extrême en lien avec le dispositif du groupe dédié au plan de résolution et de redressement, mettant en jeu la survie du groupe. Ce seuil extrême concerne certains des indicateurs retenus dans le cadre de l’appétit au risque du groupe.

Un tableau de bord trimestriel est réalisé par la direction des Risques du Groupe, permettant ainsi un suivi régulier et détaillé de l’ensemble de ces indicateurs et un reporting à l’organe de surveillance et/ou tout comité en émanant.

Ce dispositif est décliné par les établissements pour un déploiement en cohérence dans le groupe.

La DRG donne annuellement un avis de conformité aux établissements dans leur proposition de version annuelle permettant une grande cohérence entre les appétits au risque mis en œuvre localement et celui du groupe.

Une solidité financière robuste

Le Groupe BPCE présente un niveau élevé de liquidité et de solvabilité :

en termes de solvabilité le groupe est en capacité d’absorber, le cas échéant, la manifestation d’un risque au niveau des entités ou du groupe ;

en termes de liquidité, le groupe dispose d’une réserve significative composée de cash et de titres permettant de faire face aux besoins réglementaires, de satisfaire les exercices de stress tests et d’accéder aux dispositifs non-conventionnels de financement auprès des banques centrales. Il dispose également d’un montant suffisant d’actifs de bonne qualité éligibles aux dispositifs de refinancement de marché et à ceux proposés par la Banque centrale européenne.

Le groupe assure la robustesse de ce dispositif par la mise en œuvre de stress tests globaux ou dédiés comme ceux à la gestion des risques climatiques, réalisés régulièrement. Ils sont destinés à vérifier la capacité de résistance du groupe notamment en cas de crise grave.

Résumé du profil de risque du groupe en 2023

Du fait de son modèle d’affaires, le groupe assume les risques suivants :

Risques émergents

Le Groupe BPCE porte une attention particulière à l’anticipation et à la maîtrise des risques émergents compte tenu de l’évolution permanente de l’environnement. À ce titre, une analyse prospective identifiant les risques pouvant impacter le groupe est réalisée chaque semestre et présentée en comité des risques et de la conformité, puis en comité des risques du conseil.

Depuis la précédente étude conduite en juin 2023, le contexte macro-économique reste toujours dégradé avec des perspectives de croissance plus faibles qu’anticipé précédemment. Le ralentissement de l’économie et la détérioration de la situation des entreprises se poursuivent, les mutations initiées depuis 2022 s’étant maintenues (inflation en repli mais toujours élevée, hausse des taux). Par ailleurs, le contexte géopolitique est à nouveau en tension du fait du conflit au Moyen Orient, représentant une source d’incertitude supplémentaire.

Le risque de crédit, le risque cyber, le risque de taux et le risque de liquidité sont toujours les quatre principaux risques pesant sur les activités.

Les conditions macro-économiques font peser un risque accru de dégradation des portefeuilles de crédit, en particulier pour certains segments de clientèle tels que les professionnels et les entreprises dont la situation se dégrade, ainsi que pour les secteurs les plus sensibles à la hausse des taux, parmi lesquels le secteur immobilier.

La poursuite de la digitalisation de l’économie et des services financiers s’accompagne d’une vigilance constante des banques face aux cyber risques. La sophistication des attaques et les éventuelles vulnérabilités des systèmes IT des banques sont deux enjeux majeurs pour le Groupe BPCE, en lien avec les attentes du régulateur.

La vigilance sur les risques de taux, d’investissement, et de liquidité est maintenue à un niveau élevé. Si l’évolution du contexte de taux pèse aujourd’hui fortement sur la rentabilité du Groupe, son impact devrait progressivement diminuer à partir de 2024. Quant au risque de liquidité, les conditions de refinancement deviennent plus difficiles pour les banques dans un contexte de baisse des ressources clientèles à la suite de la réorientation de la collecte, et de sortie du TLTRO.

Enfin, les changements climatiques font partie intégrante de la politique de gestion des risques, avec un dispositif de maitrise des risques en cours de renforcement.

3.3 Gestion des risques

Gouvernance de la gestion des risques

La gouvernance de la maîtrise des risques est assurée au travers de deux instances principales au niveau du groupe : le conseil de surveillance, qui s’appuie sur le comité des risques du conseil, et le comité de direction générale dont le directeur des Risques est membre.

Présidé par le président du directoire, le comité des risques et conformité groupe, comité faîtier, fixe les grandes lignes de la politique de risques, examine les sujets liés aux risques non financiers, dont spécifiquement ceux liés à la conformité bancaire, assurantielle, des services d’investissement et à la sécurité financière, instruit la révision annuelle du dispositif d’appétit au risque et valide une analyse prospective des risques.

Organisation de la gestion des risques

La direction des Risques Groupe et le Secrétariat général, en charge de la conformité et de la coordination du contrôle permanent, du Groupe BPCE assurent la mesure, la surveillance et la maîtrise des risques en application de l’arrêté du 3 novembre 2014, modifié par l’arrêté du 25 février 2021, relatif au contrôle interne.

Ces directions veillent à ce que le dispositif de maîtrise des risques soit efficace, exhaustif et homogène et à ce que le niveau des risques pris soit cohérent avec les orientations de l’activité, notamment les objectifs et les moyens du groupe et de ses établissements.

Ces missions sont formalisées dans la charte du contrôle interne du Groupe BPCE, charte faîtière. Celle-ci s’appuie sur les deux chartes des filières de contrôle, à savoir la charte de la filière audit interne et la charte des risques, de la conformité et des contrôles permanents groupe.

Les différents départements de la direction des Risques du Groupe interviennent sur l’ensemble des risques (crédits, financiers, opérationnels, climatiques, modèles et des participations non bancaires) en agissant sur :

la politique risques et les normes qui en découlent ;

la surveillance et le contrôle permanent ;

l’animation…

Les Départements de la direction des Risques du Groupe interviennent sur trois domaines (Pilotage, Surveillance et Contrôle) :

Pilotage

Surveillance

Contrôle

proposent au directoire et au conseil de surveillance un dispositif d’appétit au risque pour le groupe, en assurent la mise en œuvre et le déploiement dans chaque entité significative ;

définissent à l’élaboration des politiques des risques applicables sur le périmètre du Groupe et instruisent le dispositif des plafonds globaux de risques (établissements, clients, secteur d’activités), et, prennent part aux réflexions sur l’allocation des fonds propres et assurent la conformité de la gestion des portefeuilles avec ce dispositif de limites et d’allocations ;

définissent et mettent en œuvre les normes et méthodes permettant, sur base consolidée, la mesure des risques, l’approbation de la prise de risques, le contrôle et le reporting des risques, ainsi que la conformité aux textes réglementaires relatifs aux risques ;

pilotent le système d’information risques, en coordination étroite avec les directions informatiques, en définissant les normes à appliquer pour la mesure, le contrôle, le reporting et la maîtrise des risques ;

entretiennent un lien fonctionnel fort avec les filières de gestion des risques et de la conformité, en participant ou en étant destinataires des travaux des comités des risques locaux, en animant les filières et en agréant la nomination ou la révocation de tout nouveau directeur des Risques, directeur de la Conformité ou directeur des Risques et de la Conformité, en rencontrant les dirigeants et/ou les équipes concernées lors de réunions nationales ou locales et de visites sur place ou à BPCE ;

contribuent à la diffusion de la culture du risque et de la conformité et au partage des bonnes pratiques au sein du groupe.

réalisent la macro-cartographie des risques en lien avec la politique globale des risques, l’appétit au risque et le plan annuel de contrôle permanent, partie du dispositif de contrôle interne ;

procèdent à une surveillance permanente des portefeuilles et des activités, des limites et des éventuels dépassements, et du suivi de leurs résolutions, et à la centralisation et au reporting prospectif des risques sur base consolidée ;

accompagnent le directoire du Groupe BPCE dans l’identification des risques émergents, des concentrations et des développements divergents, ainsi que dans l’élaboration de la stratégie ou de la révision de l’appétit au risque ;

réalisent des stress tests visant à appréhender les zones de risques et la résistance du groupe à différents scénarios de chocs.

évaluent et contrôlent le niveau du risque à l’échelle du groupe ;

assurent le contrôle de la conformité des opérations et des procédures internes des entreprises du groupe aux normes légales, professionnelles ou internes applicables aux activités bancaires, financières et d’assurance ;

mettent en œuvre un dispositif groupe de contrôle permanent de second niveau, sur les risques des établissements et sur les activités sensibles de la direction des Risques Groupe.

COMITÉS SPÉCIFIQUES

Plusieurs comités ont vocation à définir les normes méthodologiques communes, de mesure, de contrôle, de reporting et de consolidation pour l’ensemble des risques dans le groupe.

Comité risques et conformité groupe

Ce comité couvre les grands risques du groupe et prépare les sujets qui remontent au Comité des Risques du Conseil de Surveillance, il examine les principales zones de risques du groupe (toutes natures de risques) y compris les risques de non-conformité, assurance, existantes ou potentiellement naissantes (vison prospective) et valider les plans d’actions associés, il effectue la revue du tableau de bord des risques Groupe comprenant les indicateurs du RAF et de l’arrêté du 3/11/2014, les dépassements potentiels des indicateurs, les alertes sur les incidents significatifs à titre de l’article 98.

Il se réunit trimestriellement.

Comité de Crédit et contrepartie groupe

Le Comité de Crédit et de Contrepartie Groupe est un Comité Risques décisionnaire Groupe.

Ce comité couvre les risques de crédit, contrepartie, concentration, résiduel. Le comité valide le tableau de bord de suivi des plafonds internes, les limites groupes/individuelles par contrepartie, par secteur, par pays et leur répartition entre les entités le cas échéant, les analyses sectorielles et les analyses des portefeuilles crédit conso et crédit habitat.

Le comité se réunit deux fois par mois en moyenne.

Comité Watch List Groupe et Comité IFRS 9

Le Comité Watch List et Provisions Groupe est un Comité Risques décisionnaire Groupe.

Ce comité se scinde en deux parties avec un Comité spécifique IFRS 9 Groupe et couvre les dépréciations des encours crédit (dossiers individuels de montants significatifs ou partagés et provisionnement statistique sur sains) et encours marché.

Il se réunit à une fréquence trimestrielle.

Comités des risques de marché groupe

Le Comité Risques de Marché Groupe est un Comité décisionnaire et de surveillance Groupe.

Ce comité couvre les risques de marché, taux, titrisation, réserve de Liquidité (investissement), liquidité, spread, et change. Le comité prend des décisions sur la revue du dispositif d’encadrement des risques ALM et des risques de marché, les plans d’actions et le suivi en cas de dépassement, les nouveaux produits autorisés pour les activités propres des établissements et les nouvelles activités de marché, la revue des portefeuilles (private equity, Immobilier hors exploitation et autres Actifs).

Le comité se réunit 9 fois par an.

Comité des risques non financiers

Le Comité des Risques non Financiers Groupe est un Comité Risques décisionnaire et de surveillance Groupe.

Ce comité couvre les risques opérationnels, modèles, juridiques, non-conformité, fraudes et le dispositif de maîtrise des risques PUPA, sécurité des personnes et des biens ainsi qu’à la sécurité des systèmes Informatiques groupe.

Il effectue également une surveillance consolidée du niveau des pertes, incidents et alertes, incluant les déclarations adressées à l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) au titre de l’article 98 de l’arrêté A-2014-11-03 modifié par l’arrêté du 25 février 2021, pour les risques non financiers, et contribue à la cartographie des risques et surveille les plans d’action visant à la réduction des risques non financiers.

Il se réunit à une fréquence trimestrielle avec les différentes lignes métiers du groupe.

Comité GAP

Le comité de gestion actif-passif est le comité décisionnaire et de surveillance sur l’activité de gestion de bilan, et de gestion du risque de taux et de liquidité.

Le Comité a comme principales missions de déterminer la politique générale du Groupe à l’égard du risque de liquidité et de transformation (y compris risque de taux), examiner la vision consolidée des risques structurels du Groupe et de ses différentes entités ainsi que les évolutions du bilan, définir les limites de risques structurels du Groupe et des Bassins et en effectuer le suivi (avec validation de la direction des Risques), valider l’allocation aux bassins de la liquidité et des limites ; et suivre la consommation en liquidité au niveau du Groupe et des bassins, valider le programme de refinancement annuel global MLT et CT du Groupe BPCE et en effectuer le suivi global, valider les critères d’investissement et d’allocation ainsi que le profil global souhaité de la réserve de liquidité du Groupe.

Le Comité se réunit 6 fois par an (tous les deux mois).

Comité des risques climatiques

Ce comité faitier sur les risques climatiques physiques, de transition, de responsabilité et sur les risques environnementaux du groupe se réunit trois fois par an, en réponse, notamment, aux dispositions réglementaires de la BCE et de l’ACPR.

Ce comité vérifie la mise en œuvre de la stratégie opérationnelle en matière de gestion des risques climatiques et environnementaux du Groupe BPCE et contrôle de celle-ci.

Il se réunit à une fréquence de 4 fois par an.

Comité Model Risk Management

Ce comité propose à la gouvernance un cadre de gestion du risque de modèle résilient, permettant de proposer aux instances des indicateurs des risques et les éventuels seuils associés, de suivre l’évolution du portefeuille de modèles, de s’assurer de la bonne diffusion du cadre de gestion du risque de modèle au sein du groupe.

Il se réunit à une fréquence de 6 à 8 fois par an.

Organisation des fonctions de contrôle permanent dans les établissements du Groupe

La direction des Risques du Groupe et le Secrétariat général Groupe exercent leurs missions dans le cadre d’un fonctionnement en filières métiers dédiées à la gestion des risques de crédit, risques financiers, risques opérationnels, risques climatiques et risques de non-conformité étendus aux fonctions continuité d’activité, contrôle financier et sécurité des systèmes d’information. Ils s’assurent notamment de la conformité de la politique des risques des affiliés et filiales avec celle du Groupe BPCE.

Les directions des Risques et/ou de la Conformité des filiales non soumises au dispositif réglementaire de surveillance bancaire sont rattachées fonctionnellement à la direction des Risques Groupe et au Secrétariat général du Groupe BPCE.

Ce lien fonctionnel fort est exercé par le Directeur des Risques et par le Secrétaire Général, tous deux membres du comité de direction générale du Groupe BPCE, et permet, notamment, d’assurer l’objectivité du contrôle des risques par l’indépendance de toute filière opérationnelle des filières risques et conformité dans les établissements du groupe, de diffuser une culture risques et conformité, d’avoir des standards et normes partagés de gestion des risques et de garantir une information indépendante, objective et complète aux dirigeants de l’état des risques et de toute dégradation éventuelle.

Les établissements du groupe sont responsables de la définition, du suivi et de la gestion de leurs niveaux de risques, ainsi que de la production des reportings et des alimentations informatiques à destination de la direction des Risques Groupe et du Secrétariat général de l’organe central. Ils s’assurent de la qualité, de la fiabilité et de l’exhaustivité des données permettant le contrôle et la surveillance des risques sur base sociale et consolidée, dans le respect des normes et des politiques de risques du Groupe.

Pour mener à bien leurs différents travaux, les établissements s’appuient sur la charte des risques, de la conformité et des contrôles permanents du groupe. Cette dernière précise notamment que l’organe de surveillance et les dirigeants effectifs de chaque établissement promeuvent la culture du risque à tous les niveaux de leur organisation.

Une évaluation des fonctions de gestion des risques, d’une part, et de conformité, d’autre part, est effectuée annuellement au comité des risques du conseil de surveillance du Groupe BPCE, et adressée aux dirigeants des établissements principaux du groupe.

ORGANISATION TYPE DE LA GOUVERNANCE RISQUES DANS UN ÉTABLISSEMENT DU GROUPE

Gouvernance de la filière des Risques

ORGANISATION

Le département Gouvernance et Contrôle risques est chargé d’assurer la coordination et l’animation de la filière risque, et le contrôle permanent de deuxième niveau de la filière risques au sein du Groupe BPCE et des activités de la DRG. La charte des risques, de la conformité et des contrôles permanents prévoit notamment que la direction des Risques groupe participe, à leur initiative, à l’évaluation annuelle des performances du ou des directeurs des fonctions de contrôle permanent, notamment risques et/ou conformité, en lien avec le président du directoire ou le directeur général.

Le département Gouvernance et contrôle risques décline au quotidien l’ensemble du dispositif et contribue à la surveillance globale des risques du groupe, au travers notamment :

du suivi et de l’actualisation des documents référents des filières risques et conformité tels que les chartes et référentiels ;

de l’analyse des travaux des comités exécutifs des risques des Banques Populaires, des Caisses d’Epargne, des SEF, et des filiales ;

de l’animation des filières de gestion des risques au travers de plusieurs journées nationales, moments privilégiés d’échanges sur les problématiques risques, de présentation des travaux menés par les filières, de formation et de partages de bonnes pratiques entre établissements qui se déclinent par domaines : crédit, financier, opérationnel, conformité, climatiques associant tous les établissements du groupe. De manière plus globale ces journées permettent de renforcer la cohésion du groupe autour des métiers risques dans un environnement réglementaire très évolutif. Ces journées sont complétées d’audioconférences bimensuelles très fréquentes et de plateformes régionales ou de réunions régionales réunissant les directeurs des Risques et Conformité des réseaux, des SEF et/ou des filiales autour de thématiques d’actualité ou de projets ;

du contrôle permanent de deuxième niveau de la filière risques du Groupe BPCE, ainsi que des activités sensibles de la direction des Risques Groupe, via un pôle dédié ;

d’une base documentaire dédiée aux filières ;

de la mesure du niveau de culture risques des établissements du groupe via un self assessment dédié ;

de la réalisation de travaux d’efficacité opérationnelle (normes repères effectifs), de travaux liés à l’approche par les risques (reporting semestriel risques et conformité, dispositif d’appétit au risque, macro-cartographie des risques…) ;

du suivi de l’ensemble des recommandations émises par les superviseurs et par l’Inspection générale groupe sur le périmètre risques et contrôle permanent ;

d’une évaluation des fonctions de gestion des risques, effectuée annuellement et présentée au comité des risques du conseil de surveillance du Groupe BPCE ;

du pilotage du dispositif d’appétit au risque des établissements : définition en lien avec le dispositif groupe, consolidation et reporting aux instances ;

de l’accompagnement des nouveaux directeurs des Risques et/ou Conformité d’établissement ainsi que de managers risques via un parcours dédié et du plan annuel de formation des filières risques ;

de déplacements au sein de toutes les directions des Risques des Banques Populaires et des Caisses d’Epargne, des SEF et des filiales, afin d’échanger avec les directeurs des Risques et Conformité et leurs équipes ;

au-delà des comités opérationnels auxquels la direction des Risques assiste, des réunions dédiées globales avec les principales filiales de BPCE : Global Financial Services (Natixis), Crédit Foncier, Banque Palatine, BPCE International (gestion extinctive), les filiales du pôle Solutions et Expertises Financières (SEF) ainsi que Oney pour une revue complète avec le directeur des Risques et/ou Conformité ;

de la diffusion d’une newsletter « le mag R&C » à destination des dirigeants des établissements du groupe, des directeurs des différentes filières, dont la filière commerciale, ainsi qu’aux collaborateurs des filières risques, conformité et contrôles permanents et à l’ensemble des collaborateurs du groupe.

Pour mener à bien sa mission de coordination, le département Gouvernance et Contrôle risques déploie et exploite un reporting semestriel instruit par les établissements, visant à s’assurer que les différentes composantes des dispositifs locaux sont correctement déployées et fonctionnent dans des conditions satisfaisantes, notamment au regard de la réglementation bancaire et des chartes groupe. Les résultats de ce reporting permettent, notamment, un gain en efficacité opérationnelle et une optimisation des bonnes pratiques au sein du groupe.

Un dispositif de suivi des activités dédiées au rapport dit « Lagarde » est également mis en œuvre de manière spécifique avec les établissements du groupe. Il est complété par un dispositif dédié au suivi des dysfonctionnements dans les établissements du groupe qui contribue à s’assurer de la bonne conduite et du respect des règles déontologiques.

FAITS MARQUANTS

Contribution aux chantiers de transformation de la filière Risques.

Refonte du dispositif d’appétit aux risques Établissements avec la création de deux niveaux, RAF Conseil, de niveau conseil d’administration et de COS, et RAF Exécutif, de niveau Dirigeants exécutifs.

Regroupement des fonctions d’animation filières Risques et Cultures Risques.

Mise en œuvre d’un tableau de bord de suivi des travaux Gouvernance et contrôle risques.

Culture risques

Pour promouvoir et renforcer la culture du risque et de la conformité à tous les niveaux, le pôle filière et culture du département Gouvernance et contrôle risques a pour objectif de développer les programmes de formation et de sensibilisation aux risques, à tous les échelons du groupe, d’établir une communication régulière sur les sujets risques dans l’ensemble du groupe et de rendre concret et mesurer la notion de culture risques.

Formation

Risk Academy

Un ensemble de 43 formations dont :

Risk Pursuit

un programme certifiant dédié au contrôle permanent de la banque et de l’assurance

un programme certifiant de contrôle interne mis en place à Paris Dauphine

Quiz de sensibilisation aux risques bancaires : 206 questions/4 thèmes (risques de crédit, financiers et non-financiers et environnement bancaire) à destination des collaborateurs des Banques Populaires, Caisses d’Epargne et filiales

Climate Risk Pursuit

Quiz de sensibilisation aux risques climatiques en 190 questions à destination des collaborateurs des Banques Populaires, Caisses d’Epargne et filiales

Operational Risk pursuit

Quiz de sensibilisation aux risques opérationnels en 200 questions à destination des collaborateurs des Banques Populaires, Caisses d’Epargne et filiales

Compliance Academy

 

Membres des organes de surveillance et des comités risques des BP et CE

Formations annuelles, réalisées pour compte de la Fédération Nationale des Banques Populaires et la Fédération Nationale des Caisses d’Epargne aux risques, à la conformité et à la sécurité

Membres du conseil de BPCE SA

Formations sur les risques/conformité/sécurité informatique / formation aux risque de modèle

Directeurs risques et conformité et managers

Accompagnement via un parcours dédié en deux sessions des nouveaux Directeurs risques et conformité et une session de nouveaux managers risques

Communication

L’heure réglementaire risques

À destination des directions Risques des établissements du groupe et des collaborateurs de BPCE SA (live + replay) les thèmes : risques climatiques (alignement des portefeuilles sur une trajectoire de neutralité carbone : le levier NZBA), sécurité (DORA ou la résilience opérationnelle informatique) et la conjoncture économique

Le Mag R&C

Diffusé 2 fois par an en version française et en version anglaise à l’ensemble des collaborateurs de la filière risques et conformité avec le décryptage de sujets risques, conformité, contrôle permanent et sécurité, réglementaires ou non. Focus sur les questions réglementaires telles que CRR3/CRD6 et le paquet bancaire, Focus sur l’output floor, la loi du 21 mars 2022 sur la protection des lanceurs d’alerte et son décret d’application, Éthique et conduite…. .

Communication réglementaire

Coordination des chapitres risques et conformité pour les rapports réglementaires (document d’enregistrement universel, Pilier III, rapport annuel du contrôle interne, ICAAP)

Échange de bonnes pratiques

Partage de bonnes pratiques et regards croisés entre entités opérationnelles et fonctions de contrôle

Animation de la filière des directeurs des Engagements des BP, CE et des filiales

Expertise risques auprès des filières commerciales des établissements (comité de nouveaux produits, mise en œuvre et actualisation des processus commerciaux)

Partage des bonnes pratiques avec l’animation de la filière risques, notamment les directeurs risques et/ou conformité par la mise en commun de dispositifs locaux de gestion des risques sur les périmètres des BP, CE, SEF et filiales

Mesure du niveau de culture risque et conformité

Auto-évaluation du niveau de culture risques et conformité : dispositif EVAL R&C

139 questions sur la culture risque et conformité, fondé sur les recommandations du Financial Stability Board 2014, Agence Française Anticorruption 2017 et les guidelines European Banking Authority 2021 permettant un self-assessment et la mise en place de plans d’action

Macro-cartographie des risques des établissements

La macro-cartographie des risques a un rôle central dans le dispositif global de gestion des risques d’un établissement : grâce à l’identification et à la cotation de ses risques, via notamment l’évaluation du dispositif de maîtrise des risques, chaque établissement du groupe dispose de son profil de risque et de ses risques prioritaires. Cette approche par les risques sert à actualiser chaque année l’appétit au risque et les plans de contrôle permanent et périodique des établissements.

Des plans d’action ciblés sur les risques prioritaires sont mis en place dans un but de réduction et/ou contrôle des risques.

Les résultats de la macro-cartographie des risques contribuent à l’exercice du SREP (Supervisory Review and Évaluation Process) du groupe, en identifiant les principaux risques en approche gestion des risques et prudentielle et alimentent notamment le rapport annuel de contrôle interne, le rapport ICAAP (Internal Capital Adequacy Assessment Process) ainsi que le document d’enregistrement universel pour le chapitre facteurs de risques.

En 2023, comme les précédentes années, une consolidation des macro-cartographies a été effectuée pour chacun des réseaux. Chaque établissement dispose de la comparaison de sa macro-cartographie avec celle de son réseau. Une consolidation des plans d’action mis en place par les établissements sur leurs risques prioritaires a également été produite.

La macro-cartographie des risques est intégrée dans l’outil de gestion des contrôles permanents PRISCOP, ce qui permet d’automatiser les liens risques – contrôles dans le dispositif de maitrise des risques.

La macro-cartographie des risques au niveau groupe est établie en 2023 comme les précédentes années, grâce à la consolidation de l’ensemble des macro-cartographies des établissements maisons mères et des filiales.

Enfin, le département Gouvernance et contrôle risques prend en charge la validation des modèles du groupe hors Natixis et le Secrétariat général (ressources humaines et budget) de la direction des Risques groupe.

Pilotage consolidé des risques

ORGANISATION

Au-delà du suivi des risques individuels et par typologie de risques, la direction des Risques du Groupe BPCE (DRG) assure également la surveillance consolidée des risques du groupe. Un tableau de bord des risques du groupe est produit trimestriellement. Il contient notamment un suivi de l’appétit au risque défini par le groupe ainsi qu’une surveillance globale des risques reposant sur une analyse du profil de risque du groupe par domaine (cartographie des encours pondérés, des risques de crédit et de contrepartie – par segment de clientèle –, des risques de marché, des risques structurels de bilan, des risques non financiers et des risques liés aux activités d’assurance). Ce tableau de bord est enrichi d’un flash mensuel permettant de disposer, de façon plus réactive d’une vision actualisée des principaux risques du groupe.

La direction des Risques Groupe mène ou coordonne également des analyses transversales des risques et des stress tests spécifiques sur les principaux portefeuilles ou activités du groupe et, au besoin, au niveau d’entités. Elle a également développé un dispositif semestriel d’analyses prospectives des risques visant à identifier les facteurs économiques de risques (avérés et émergents, internationaux, nationaux et régionaux), les menaces des environnements (réglementation, etc.) et leurs impacts potentiels pour le groupe. Ces analyses prospectives sont présentées en comité des risques du conseil de surveillance du groupe.

De plus, elle réalise des mesures du risque sur des bases de portefeuille. Elle revoit et valide les modèles de risque développés en interne. Enfin, elle contribue aux travaux de définition du besoin interne de capital ainsi qu’aux exercices de stress tests internes ou externes de solvabilité dont l’objectif est de mesurer la sensibilité du groupe à un ensemble de facteurs de risques et sa résilience à un choc sévère, en produisant les impacts en coût du risque et en RWA.

Dispositif de stress tests

Le Groupe BPCE a développé depuis 2011 un dispositif de stress tests pouvant être réalisés par modules de risques pour répondre aux besoins d’analyse stratégique du groupe et aux besoins réglementaires.

Ces exercices de stress tests sont de deux types :

stress test internes (y.c. analyses reverse) ;

stress test réglementaires (y.c. stress test EBA, stress climatique BCE).

 

La gouvernance des stress tests du Groupe est fondée sur une approche globale couvrant toutes les entités du Groupe tenant compte de leurs caractéristiques spécifiques et couvrant les risques ci-dessous :

risques de crédit : variation du coût du risque et des risques pondérés ;

portefeuille de titrisation et risque de contrepartie : variation des dépréciations et des risques pondérés ;

risques de marché : chocs des marchés, variation des portefeuilles titres et des risques pondérés ;

risques de revenus (dont marge nette d’intérêt et commissions)

risques opérationnels ;

risques climatiques ;

risques assurance.

 

Les risques associés aux expositions souveraines sont traités en fonction de leur classification comptable dans le risque de marché ou le risque de crédit.

 

Pour chacune des typologies de risques, des modélisations sont utilisées pour déterminer les impacts des scénarios sur les différentes lignes du compte de résultat et des exigences en fonds propres.

Les méthodologies utilisées pour réaliser les projections reposent sur :

la méthodologie prescrite par la BCE et l’EBA pour les stress tests réglementaires ;

des méthodologies internes adaptées au business model du Groupe, dans le cadre de l’exercice budgétaire et de la gestion des risques.

 

Lors de ces stress tests, plusieurs scénarios sont testés afin d’évaluer l’ensemble des impacts :

Scénario baseline

Scénario central correspondant au scénario budgétaire

Scénarios adverses ICAAP

Scénarios à la fois sévères et plausibles permettant de fournir une information pertinente sur les risques et la capacité de résistance dans le cadre de l’ICAAP.

Scénarios adverses PPR

Scénarios utilisés dans le cadre du Plan Préventif de Rétablissement afin d’évaluer la capacité de rétablissement du Groupe. Ces scénarios sont liés à ceux de l’ICAAP (en solvabilité) et de l’ILAAP (en liquidité) avec des ajustements éventuels en termes de sévérité.

Scénarios reverses

Contrairement aux stress tests, les analyses reverse visent à déterminer la plausibilité d’occurrence d’événements négatifs pour la trajectoire financière du Groupe. Ils permettent ainsi d’améliorer la connaissance du Groupe sur ses risques, et assurer que les scénarios de stress sont bien adaptés pour tester les vulnérabilités du Groupe.

3.4 Contrôle interne

Le dispositif de contrôle du groupe repose sur trois niveaux de contrôle conformément à la réglementation bancaire et aux saines pratiques de gestion : deux niveaux de contrôle permanent et un niveau de contrôle périodique, ainsi que la mise en place de filières de contrôle intégrées conformément aux dispositions arrêtées par le directoire de BPCE.

ORGANISATION DU DISPOSITIF DE CONTRÔLE INTERNE DU GROUPE BPCE

Dispositif de contrôle permanent

L’organisation du contrôle permanent dans le groupe est précisée dans la charte de Contrôle interne (mise à jour le 23 juillet 2020) en paragraphe 3 et dans la charte DRCCP (mise à jour le 9 décembre 2021) en paragraphes 2 et 5 conformément à l’arrêté du 3 novembre 2014 (revu le 25 février 2021) notamment à l’article 12.

En matière de gouvernance, l’évaluation du dispositif de contrôle permanent relève du Comité de Coordination du Contrôle Interne Groupe (ou 3CI ou CCFC dans sa déclinaison locale).

Le dispositif de contrôle permanent repose sur la taxonomie des contrôles qui intègre les définitions des modalités de contrôle.

Le dispositif comporte deux types de contrôles de niveau 1 (première ligne de défense LOD1) réalisés par les agents exerçant des activités opérationnelles. Ces agents identifient les risques induits par leur activité et respectent les procédures et les limites fixées :

le niveau 1.1 est constitué de contrôles de production (détection d’anomalies de production, respect des règles et procédures internes) habituellement effectués sur une base continue ;

le niveau 1.2 est constitué de contrôles visant à identifier les risques/le respect des règles/des procédures réalisés par les hiérarchiques (un contrôle hiérarchique implique un contrôle distinct de celui qui l’a fait) ou par une équipe distincte dédiée au contrôle de niveau 1. La formalisation des procédures et modes opératoires décrivant les activités opérationnelles contrôlées sont du ressort de la première ligne de défense.

Le dispositif comporte également deux types de contrôles de niveau 2 (seconde ligne de défense LOD2) assurés par des agents au niveau des services centraux et locaux :

le niveau 2.1 est constitué de contrôles visant à vérifier que les risques ont été identifiés et gérés par le premier niveau de contrôle selon les règles et procédures prévues. Ils sont réalisés par les agents de services exclusivement dédiés à la gestion des risques, à la vérification de la conformité, de sécurité, de contrôle permanent ou de fonctions spécialisées qui n’exercent pas de contrôle de niveau 1 : Ces contrôles sont formalisés et donnent lieu à une évaluation ;

le niveau 2.2 concerne les contrôles de dispositif globaux ou des contrôles de qualité exercés par chaque filière métiers d’un établissement en tant que tête de groupe ou de BPCE en tant qu’organe central. Ces contrôles sont formalisés et donnent lieu à une évaluation. La DRG a mis en place au dernier trimestre 2022, un pôle dédié à la réalisation de contrôles permanents de la filière risques et des activités sensibles de son périmètre.

LA COORDINATION DES CONTRÔLES PERMANENTS EN ÉTABLISSEMENT

En cohérence avec la charte des risques, Conformité et Contrôle Permanent Groupe, il est recommandé de mettre en place une fonction de coordination des contrôles permanents dans chaque établissement ou établissement tête de groupe qui couvre la totalité du périmètre Risques/Conformité/Sécurité. En l’absence de service dédié, ces missions relèvent du Directeur des Risques, de la Conformité et du Contrôle Permanent ou du Directeur des risques et du Directeur de la Conformité, étant entendu que le Dirigeant Effectif désigné demeure responsable de la cohérence et de l’efficacité du contrôle, au sens de l’arrêté du 3 novembre 2014 modifié par l’arrêté du 25 février 2021.

LA COORDINATION DES CONTRÔLES PERMANENTS EN CENTRAL

Au Secrétariat général Groupe, le département Coordination des contrôles permanents groupe a pour mission essentielle de coordonner les dispositifs de contrôle permanent de niveau 1 et 2 du groupe. Dans ce cadre, il :

propose des normes et des guides méthodologiques relatifs à l’exercice du contrôle permanent dans le Groupe BPCE ;

s’assure que les établissements respectent les normes de dispositif à savoir le document Cadre du contrôle permanent – déclinaison opérationnelle de la charte du contrôle interne –, et la norme d’échantillonnage du contrôle qui s’appuie sur des échantillons représentatifs et aléatoires ; pour ce faire, l’ensemble des plans annuels de contrôles des établissements de banques de détail sont centralisés et analysés chaque année ;

accompagne les métiers dans la revue des contrôles et dans leur complétude de couverture des risques. Les différents référentiels de contrôle permanent sont pilotés, constamment mis à jour et enrichis dans l’outil ;

réalise le reporting consolidé des résultats de contrôles pour le comité de contrôle interne groupe ;

assure le pilotage du dispositif.

CREATION DU CONTROLE PERMANENT DES RISQUES A LA DRG

A la Direction des risques groupe, il a été mis en place fin 2022 avec une équipe constituée globalement en 2023 un pôle de contrôle permanent des risques en charge des contrôle permanent de niveau 2.2 de la filière risque et de niveau 2 des activités sensibles de la DRG.

Cette équipe regroupe toutes les activités de contrôles permanents effectués par les différents départements des risques et couvre l’ensemble des risques : crédits, financiers, opérationnels, climatiques, modèles,...

CULTURE CONTRÔLE PERMANENT

La culture du contrôle a été renforcée par la mise en place d’une Certification en contrôle permanent des métiers de la banque et des assurances validée par l’organisme externe France Compétence. Cette certification s’adresse à la filière contrôle permanent de niveau 1 et de niveau 2 mais également aux métiers de LOD2.

FAITS MARQUANTS

Les travaux de convergence de la plateforme de contrôle du Groupe (PRISCOP pour les établissements retail et PREMS pour le périmètre GFS) dans le cadre du Programme PRINCE.

La mise en place d’un module Documentation des contrôles dans PRISCOP.

Les travaux d’optimisation des dispositifs de contrôle de 1er niveau, en particulier sur les processus « crédit immobilier », « crédit consommation » et « liquidité ».

Le périmètre du dispositif de contrôle Groupe a été étendu à l’entité Natixis Algérie qui a rejoint la plateforme PRISCOP.

La revue des normes de documentation, en particulier la norme sur les principes de restitution des résultats de contrôle en 3CI/CCFC et la norme sur les plans d’actions.

De nouveaux reportings ont été développés pour permettre aux établissements de suivre l’avancement du plan annuel de contrôle.

Un sharepoint permettant d’évaluer, via un rating, la qualité du dispositif de contrôle permanent d’un établissement face à ses risques prioritaires a été mis en œuvre et déployé auprès des Caisses et Banques.

Le référentiel de contrôles proposé aux établissements s’est enrichi, notamment par des contrôles de second niveau.

Regroupement au sein de la DRG des équipes en charge du contrôle permanent de niveau 2 et avec le renforcement (création de postes) des contrôles de le filière risques et des activités sensibles de la DRG.

Organisation des filières de contrôle intégrées

La direction des Risques Groupe et le Secrétariat général Groupe sont responsables du contrôle permanent au niveau du groupe et la direction de l’Inspection générale Groupe du contrôle périodique.

Dans les établissements affiliés et les filiales, les fonctions de contrôle permanent et périodique, soumises au dispositif de surveillance bancaire, sont, dans le cadre de filières de contrôle intégrées fonctionnellement, rattachées aux directions centrales de contrôle de BPCE et de manière hiérarchique à l’exécutif de leur entité.

Ces liens, formalisés au travers de chartes pour chacune des filières, recouvrent :

un avis conforme sur les nominations et les retraits des responsables des fonctions de contrôle permanent ou périodique chez les affiliés et filiales directes ;

des obligations de reporting, d’information et d’alerte ;

l’édiction de normes par l’organe central consignées dans des référentiels, la définition ou l’approbation de plans de contrôle.

L’ensemble de ce dispositif a été approuvé par le directoire de BPCE le 7 décembre 2009 et présenté au comité d’audit du 16 décembre 2009 et au conseil de surveillance de BPCE. La charte des risques, de la conformité et du contrôle permanent a été revue décembre 2021 et le corpus normatif est composé de trois chartes groupe couvrant l’ensemble des activités.

La charte du contrôle interne groupe est la charte faîtière. Elle s’appuie sur deux chartes spécifiques :

la charte de la filière d’audit interne ;

la charte des risques, de la conformité et des contrôles permanents.

Comité de coordination du contrôle interne

Le président du directoire de BPCE est chargé d’assurer la cohérence et l’efficacité du dispositif de contrôle interne. Un comité de coordination du contrôle interne groupe (CCCIG) se réunit périodiquement sous sa présidence.

Ce comité a vocation à traiter l’ensemble des questions relatives à la cohérence et à l’efficacité du dispositif de contrôle interne du groupe, ainsi qu’aux résultats issus des travaux de maîtrise des risques et de contrôle interne et des suites qui leur sont données.

Les principales missions de ce comité sont de :

valider la charte du contrôle interne groupe, la charte des risques, de la conformité et des contrôles permanents groupe et la charte de la filière audit interne groupe ;

procéder à la revue des tableaux de bord et reportings des résultats des contrôles groupe et présenter les actions et les résultats de la coordination des contrôles permanents ;

valider les plans d’action à mettre en œuvre afin d’avoir un dispositif groupe cohérent et efficient de contrôle permanent et faire un état d’avancement des mesures correctrices décidées suite aux recommandations de l’Inspection générale groupe et des autorités de supervision nationale ou européenne et aux préconisations des fonctions de contrôle permanent ;

effectuer la revue du dispositif de contrôle interne groupe, identifier les zones de dysfonctionnements, proposer des solutions adaptées afin de renforcer la sécurisation des établissements et du groupe ;

présenter les résultats des contrôles ou benchmarks des établissements ;

décider de toutes actions ou mesures à caractère transversal visant à renforcer le contrôle interne du groupe ;

s’assurer de la cohérence entre le renforcement des zones de contrôles permanents et les zones de risques identifiées dans la macro-cartographie consolidée.

Les membres du comité de direction générale en charge des Risques (direction des Risques Groupe) et de la Conformité et des Contrôles permanents (Secrétariat général Groupe) ainsi que l’Inspecteur général du Groupe sont membres de ce comité. Le cas échéant, ce comité peut entendre des responsables opérationnels, sur les mesures prises par eux en vue de mettre en application les recommandations issues des corps de contrôle internes comme externes.

Contrôle périodique (niveau 3)

ORGANISATION ET RÔLE DE L’INSPECTION GÉNÉRALE GROUPE

MISSIONS

Conformément aux responsabilités qui incombent à l’organe central et en raison des règles de solidarité collective, l’Inspection générale Groupe est chargée de vérifier périodiquement le bon fonctionnement de tous les établissements du groupe et fournit à leurs dirigeants une assurance raisonnable de leur solidité financière.

Elle s’assure dans ce cadre de la qualité, l’efficacité, la cohérence et du bon fonctionnement de leur dispositif de contrôle ainsi que de la maîtrise de leurs risques. Le périmètre de l’Inspection générale couvre tous les risques, tous les établissements et toutes les activités, y compris celles qui sont externalisées.

Ses objectifs prioritaires sont d’évaluer et de rendre compte aux organes exécutifs et délibérants des entités et du groupe :

de l’adéquation du cadre de gouvernance des entités ;

du respect des lois, des règlements et des règles par les entités ;

de l’adéquation et du respect des politiques et des procédures au regard de l’appétit aux risques des entités ;

de l’efficacité de l’organisation, notamment de celle des première et deuxième ligne de défense ;

de la qualité de la situation financière ;

de la fiabilité ainsi que de l’intégrité des informations comptables et des informations de gestion ;

de la cohérence, de l’adéquation et du bon fonctionnement des dispositifs d’évaluation et de maîtrise des risques ;

de l’intégrité des processus garantissant la fiabilité des méthodes et techniques des entités, ainsi que des hypothèses et des sources d’information utilisées pour ses modèles internes ;

de la qualité et de l’utilisation des outils de détection et d’évaluation des risques et les mesures prises pour les atténuer ;

de la sécurité des systèmes d’information et de leur adéquation au regard des exigences réglementaires ;

du contrôle des prestations essentielles critiques ou importantes (PECI) ;

du niveau des risques effectivement encourus ;

de la qualité du dispositif de continuité d’activité ;

de la mise en œuvre effective des recommandations adressées.

Rattachée au président du directoire, la direction de l’Inspection générale groupe exerce ses missions de manière indépendante des directions opérationnelles et de contrôle permanent.

REPRÉSENTATION DANS LES INSTANCES DE GOUVERNANCE ET LES COMITÉS DES RISQUES GROUPE

Afin de pouvoir exercer sa mission et contribuer efficacement à la promotion d’une culture du contrôle, l’Inspecteur général groupe participe, sans voix délibérative, aux comités clefs de l’organe central relatifs à la maîtrise des risques.

Comme indiqué plus haut, l’Inspecteur général est membre du Comité de coordination du contrôle interne groupe et est invité permanent du Comité des risques du conseil de surveillance et du comité d’audit de BPCE, du Comité des risques et du comité d’audit de Natixis et des principales filiales du groupe (pôle SEF, Banque Palatine, Oney, Crédit Foncier, BPCE International).

PÉRIMÈTRE D’ACTION

Pour remplir sa mission, l’Inspection générale groupe établit et tient à jour un inventaire du périmètre d’audit du groupe, qui est défini en coordination avec les audits internes des établissements du groupe.

Elle s’assure que l’ensemble des établissements, des activités et des risques correspondants est couvert par des audits complets, réalisés selon des cycles dont la périodicité est définie en fonction du niveau de risque global de chaque établissement ou de chaque activité et qui ne doit pas dépasser cinq ans pour les activités bancaires.

Dans ce cadre, l’Inspection générale groupe prend en compte non seulement ses propres interventions, mais aussi celles réalisées par les autorités de tutelle et les directions d’audit interne, en appliquant le principe de subsidiarité.

Le plan d’audit annuel est défini avec le président du directoire de BPCE, présenté en Comité de coordination du contrôle interne groupe et en Comité des risques du conseil de surveillance. Par ailleurs, il fait l’objet d’une communication aux superviseurs nationaux et européens.

REPORTING

Les missions de l’Inspection générale Groupe donnent lieu à la formulation de recommandations priorisées par ordre d’importance, lesquelles font l’objet d’un suivi régulier au minimum semestriel.

L’Inspection générale Groupe rend compte des conclusions de ses travaux aux dirigeants des entreprises auditées et à leur organe de surveillance. Elle rend aussi compte au président du directoire, au Comité des risques du conseil de surveillance et au conseil de surveillance de BPCE. Elle fournit à ces derniers un reporting sur la mise en œuvre de ses recommandations majeures, de celles de l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution ainsi que de celles du Mécanisme de surveillance unique (MSU). Elle veille à l’exécution dans des délais raisonnables des mesures correctrices décidées dans le cadre du dispositif de contrôle interne conformément à l’article 26 de l’arrêté du 3 novembre 2014 modifié sur le contrôle interne et peut saisir le Comité des risques du conseil de surveillance en l’absence d’exécution de ces mesures.

RELATION AVEC LES DIRECTIONS DE CONTRÔLE PERMANENT DE L’ORGANE CENTRAL

L’Inspecteur général groupe entretient, au sein de l’organe central, des relations régulières et procède à des échanges d’informations avec les responsables des unités qui composent le périmètre d’inspection et plus particulièrement avec les directions en charge du contrôle de second niveau.

Il appartient aux responsables de ces directions d’informer rapidement l’Inspecteur général de tout dysfonctionnement ou de tout incident majeur dont ils ont connaissance. De même, l’Inspecteur général ainsi que les directeurs des Risques groupe et de la Conformité et Sécurité groupe s’informent rapidement et réciproquement du lancement de toute inspection ou de toute procédure disciplinaire des autorités de tutelle ou plus généralement de tout contrôle externe dont ils ont connaissance.

TRAVAUX RÉALISÉS EN 2023

Le plan d’audit 2023 a été construit en intégrant les fortes tensions macro-économiques (remontée des taux et de l’inflation), les tensions géopolitiques, les risques liés aux transformations structurelles intégrant les enjeux technologiques et environnementaux, dans un contexte d’exigences réglementaires croissantes.

Le nombre de missions planifié a fortement progressé, de 75 en 2022 à 97 en 2023, avec la montée en charge des missions d’audit interne assurées par l’Inspection générale Groupe pour le compte de certains métiers (pôle paiements, pôle SEF, Crédit Foncier de France). En effet, à l’issue du projet Pléiade, cette dernière réalise les missions d’audit interne au sein des entités qui en sont dépourvues. 25 missions ont été lancées en vague 1, 39 en vague 2 et 25 en vague 3. En 2023, l’Inspection générale Groupe a poursuivi le rattrapage des missions à l’international ou en Outre-Mer, décalées du fait du contexte sanitaire.

L’organisation des fonctions supports a évoluée au 1er juillet de l’année afin d’assurer une couverture exhaustive des risques, de renforcer le suivi des recommandations et de regrouper les expertises data et maitrise d’ouvrage informatique. L’équipe Animation filière audit s’est vue renforcée afin de prendre en charge le suivi des recommandations précédemment assuré pour partie par le service Méthode.

FILIÈRE AUDIT

ORGANISATION DE LA FILIÈRE AUDIT

La direction de l’Inspection générale Groupe exerce ses responsabilités dans le cadre d’un fonctionnement en filière métier. Ses modalités de fonctionnement – à des fins de surveillance consolidée et d’utilisation optimale des moyens –, sont précisées dans une charte approuvée par le directoire de BPCE le 7 décembre 2009 ; cette dernière a fait l’objet d’une refonte validée le 12 décembre 2022.

Cette organisation a pour but d’assurer la couverture de toutes les unités opérationnelles ou fonctionnelles du Groupe sur un nombre d’exercices raisonnable en fonction du risque associé, ainsi qu’une complémentarité efficace entre les interventions des audits internes des entités.

Les directions d’audit interne des affiliés et des filiales directes sont rattachées à l’Inspection générale Groupe par un lien fonctionnel fort et, de manière hiérarchique, à l’exécutif de leur entité.

Ces liens sont strictement dupliqués au niveau de chaque entreprise du Groupe, elle-même maison mère.

Ce lien fonctionnel fort repose sur des règles de fonctionnement et l’édiction de normes d’audit interne groupe applicables par l’ensemble de la filière. Il se matérialise notamment par les éléments suivants :

l’existence d’une charte d’audit groupe unique au sein du Groupe. Elle définit la finalité, les pouvoirs, les responsabilités et l’organisation générale de la filière audit interne dans le dispositif global de contrôle interne et s’applique à toutes les entreprises du Groupe surveillées sur base consolidée ; cette charte est déclinée en normes thématiques (ressources d’audit, missions, recommandations, risk assessment…) ;

la nomination ou le retrait de fonction des directeurs de l’audit interne des affiliés ou filiales directes sont soumis à l’avis conforme et préalable de l’Inspecteur général du Groupe BPCE ;

les évaluations annuelles des directeurs sont transmises au directeur de l’Inspecteur général du Groupe BPCE ;

l’Inspection générale Groupe s’assure que les directions de l’audit interne des entités disposent des moyens nécessaires à l’exercice de leur mission et la bonne couverture du plan pluriannuel d’audit ;

les programmes pluriannuels et annuels des directions de l’audit interne des établissements du groupe sont arrêtés en accord avec l’Inspection générale Groupe qui est tenue régulièrement informée de leur réalisation ou de toute modification du périmètre ;

l’Inspection générale Groupe émet un avis formalisé dans un courrier et éventuellement des réserves sur le plan pluriannuel d’audit ainsi que sur les moyens alloués tant en nombre que sur les compétences ;

la direction de l’audit interne applique les normes et méthodes définies et diffusées par l’Inspection générale Groupe de BPCE et se réfère aux guides d’audit qui sont par principe communs à l’ensemble des auditeurs de la filière audit interne ;

dans le cadre de ses missions d’audit sur place, l’Inspection générale groupe de BPCE vérifie périodiquement le respect des normes d’audit interne Groupe au sein des entreprises du Groupe ;

les évolutions 2022 de la charte portent principalement sur la réaffirmation du lien fort entre les audits internes locaux et l’Inspection générale Groupe, l’indépendance des directeurs d’audit, le renforcement des dispositifs d’évaluation des travaux d’audits et l’intégration de la notion de RSE.

Sont régulièrement communiqués à l’Inspection générale Groupe BPCE, notamment :

les rapports d’audit interne des établissements au fur et à mesure de leur diffusion ;

les copies des rapports annuels des entités établis en application des articles 258 à 264 de l’arrêté A-2014-11-03 modifié sur le contrôle interne ;

les présentations faites par les directeurs d’audit interne aux comités des risques ainsi que les comptes rendus de ces réunions ;

les présentations faites à l’organe de surveillance au titre de l’activité et des résultats du contrôle interne ainsi que les extraits des procès-verbaux des réunions au cours desquelles ils ont été examinés.

Les règles régissant le pilotage de la ligne métier inspection entre Natixis et l’organe central s’inscrivent dans le cadre de la filière audit interne du groupe.

TRAVAUX RÉALISÉS EN 2023

Le pôle Méthodes a procédé à l’actualisation du corpus documentaire et a participé à la montée de version du SharePoint de la filière audit Groupe en lien avec le lancement du Hub de l’IGG. Outre la révision et l’actualisation des guides d’audit, il a collaboré à la mise à jour régulière des UA (Unités Auditables) de l’IGG et celles à destination des réseaux Retail. Parallèlement à l’amélioration des restitutions et de l’exploitation du risk assessment Retail, le pôle a participé également au développement du risk assessment à dire d’expert pour les périmètres autres que Retail et Natixis CIB, ainsi qu’à la rédaction d’un mode opératoire sur le découpage de l’univers auditable de l’Inspection générale Groupe. Il a accompagné, en soutien de l’équipe Projets métier, la prise en main du nouvel outil de suivi des recommandations auprès des établissements du réseau, OMEGA. Dans le cadre de la réorganisation interne de l’IGG, les travaux de suivi des recommandations se sont poursuivis transitoirement dans l’attente d’un transfert au pôle Animation Filière. Enfin, la norme « Ressources audit interne établissements (hors Inspection générale Groupe) », a été revue et publiée. Elle donne aux établissements du Groupe des références pour apprécier le dimensionnement et les compétences de leurs effectifs d’audit interne au regard de leurs besoins spécifiques, afin de réaliser leur plan pluriannuel d’audit sur la base d’une approche par les risques.

Le pôle data de l’Inspection générale Groupe a poursuivi ses travaux de structuration et d’outillage dans le but de renforcer la place de la data au sein de la filière. L’équipe data a ainsi développé un catalogue d’analyses automatisées ainsi que quatre projets data science utilisant des techniques avancées (entrainement de modèles, techniques non supervisée, clustering…). Un data scientist expert et un consultant spécialisé en traitement automatique du langage naturel (NLP) sont venus renforcer l’équipe en cours d’année. Par ailleurs, le département data dispose maintenant de premières briques d’infrastructure cloud (Azure) pour le développement d’algorithmes complexes. En fin d’année, le pôle travaille sur l’ouverture d’analyse data auprès des auditeurs pour une utilisation en autonomie via la mise en place d’un serveur sur site (on premise) et d’une interface. Dernier sujet, la fin d’année est marquée par les premières explorations autours de l’IA Générative pour l’audit, avec l’utilisation des LLM (Large Langage Model).

L’activité de l’équipe Projets métiers s’est concentrée sur la finalisation du projet initial OMEGA (outil de management des activités d’audit), notamment sur la livraison du lot 3 (module « Missions »). L’ensemble des fonctionnalités d’OMEGA est désormais en production.

Les guides d’audits sont désormais intégrés dans l’applicatif, ce qui permettra de construire le programme de travail des missions d’audit de façon semi-automatisée. Dorénavant, l’outil propose l’intégration des papiers de travail, des cas de tests mais aussi la génération automatique du rapport d’audit.

La généralisation de l’utilisation d’OMEGA par les établissements du Groupe s’est poursuivie (Habitat en Région, Ensemble Protection Sociale et certains prestataires de service). La sécurisation de l’outil a été renforcée conformément aux demandes de la RSSI Groupe et une revue de droits complète a été effectuée au S2 2023. En complément, les équipes ont géré tout au long de l’année la maintenance en conditions opérationnelles (MCO) ainsi que l’accompagnement aux changements, ce qui a permis notamment d’accroitre la stabilité de l’outil.

3.5 Plan de prévention et de rétablissement

Le conseil de surveillance de BPCE a approuvé le plan préventif de rétablissement du groupe (le « PPR ») pour 2024.

Ce plan s’inscrit dans le cadre des mesures réglementaires européennes sur le redressement et la résolution des établissements de crédit et des entreprises d’investissement et des prescriptions du Code monétaire et financier.

L’objectif du PPR est d’identifier des actions pour restaurer la santé financière du groupe dans l’hypothèse où elle se dégraderait sévèrement.

Le plan présente les options à la disposition du groupe pour mettre en place un dispositif de gestion de crise. Il analyse la pertinence des options selon des scénarios de crise et des voies et des moyens à disposition pour leur mise en œuvre.

Le PPR repose, principalement, sur :

l’organisation du groupe et les spécificités de son statut coopératif ;

l’identification des fonctions critiques assurées par le groupe ;

les dispositifs de gestion du capital et de la liquidité ;

l’analyse de scénarios de crise financière ;

l’identification des options ayant un impact sur le redressement de la situation financière du groupe ainsi que leurs impacts sur le business model du groupe ;

le suivi d’indicateurs avancés de la situation économique et financière à titre préventif ;

la mise en place de dispositifs organisationnels pour mener le rétablissement.

Le suivi et la coordination du dispositif relèvent d’une fonction permanente assurée au sein de BPCE.

Le PPR est maintenu à jour avec l’approbation du conseil de surveillance qui s’appuie à cette fin sur son comité des risques.

Le PPR fait l’objet d’une actualisation annuelle sur ces différentes composantes (description du groupe, analyse de scénarios, analyse des options à disposition).

4 GESTION DU CAPITAL ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES

4.1 Cadre réglementaire

La surveillance réglementaire des fonds propres des établissements de crédit s’appuie sur les règles définies par le comité de Bâle.

Ces règles ont été renforcées suite à la mise en œuvre de Bâle III, avec un rehaussement du niveau des fonds propres réglementaires requis et l’introduction de nouvelles catégories de risques.

Les recommandations Bâle III ont été reprises dans la directive européenne 2013/36/EU (Capital Requirements directive – CRD IV) et le règlement no 575/2013 (Capital Requirements Regulation – CRR) du Parlement européen et du Conseil amendé par le règlement (UE) 2019/876 (le « CRR2 »). Tous les établissements de crédit de l’Union européenne sont soumis au respect des exigences prudentielles définies dans ces textes, depuis le 1er janvier 2014.

Les établissements de crédit assujettis sont ainsi tenus de respecter en permanence :

un ratio de fonds propres de base de catégorie 1 ou Common Equity Tier 1 (ratio de CET1) ;

un ratio de fonds propres de catégorie 1 (ratio de Tier 1), correspondant au CET1 complété des fonds propres additionnels de catégorie 1 (AT1) ;

un ratio de fonds propres globaux (ratio de solvabilité global), correspondant au Tier 1 complété des fonds propres de catégorie 2 (Tier 2) ;

auxquels viennent s’ajouter, à compter du 1er janvier 2016, les coussins de capital qui pourront être mobilisés pour absorber les pertes en cas de tensions.

Ces coussins comprennent :

un coussin de conservation de fonds propres de base de catégorie 1 qui vise à absorber les pertes dans une situation d’intense stress économique,

un coussin contra cyclique qui vise à lutter contre une croissance excessive du crédit. Cette surcharge en fonds propres de base de catégorie 1 a vocation à s’ajuster dans le temps afin d’augmenter les exigences en fonds propres en période d’accélération du crédit au-delà de sa tendance et les desserrer dans les phases de ralentissement,

un coussin pour le risque systémique à la main de chaque État membre, qui vise à prévenir et atténuer les risques systémiques qui ne sont pas couverts par le règlement (faible pour le Groupe BPCE),

les différents coussins pour les établissements d’importance systémique qui visent à réduire le risque de faillite des grands établissements. Ils sont spécifiques à l’établissement. Le Groupe BPCE figure sur la liste des autres établissements d’importance systémique (A-EIS) et fait partie des établissements d’importance systémique mondiale (EISm). Ces coussins ne sont pas cumulatifs et le coussin le plus élevé s’applique donc.

Les ratios de fonds propres sont égaux au rapport entre les fonds propres et la somme :

du montant des expositions pondérées au titre du risque de crédit et de dilution ;

des exigences en fonds propres au titre de la surveillance prudentielle des risques de marché et du risque opérationnel multipliées par 12,5.

En 2023, le Groupe BPCE est tenu de respecter un ratio minimum de fonds propres de base de catégorie 1 de 4,5 % au titre du Pilier I, un ratio minimum de fonds propres de catégorie 1 de 6 % et enfin, un ratio minimum de fonds propres globaux de 8 %.

En complément des exigences minimales de fonds propres au titre du Pilier I, le Groupe BPCE est soumis à des obligations de fonds propres de base de catégorie 1 supplémentaires :

le coussin de conservation de fonds propres de base de catégorie 1 est égal, depuis le 1er janvier 2019, à 2,5 % du montant total des expositions au risque ;

le coussin contra-cyclique du Groupe BPCE est égal à une moyenne pondérée par les valeurs exposées au risque (EAD) des coussins définis au niveau de chaque pays d’implantation du groupe. Le coussin contra-cyclique maximum applicable au Groupe BPCE à partir du 1er janvier 2019 est de 2,5 % ;

le coussin pour les établissements d’importance systémique mondiale est fixé à 1 % pour le groupe ;

le coussin pour le risque systémique s’applique à toutes les expositions situées dans l’état membre qui fixe ce coussin et/ou aux expositions sectorielles situées dans ce même état membre. La majorité des expositions du Groupe BPCE étant localisée dans des pays dont le coussin pour le risque systémique a été fixé à zéro, le groupe considère que ce taux sera très proche de 0 %.

Dans ce cadre, les établissements de crédit doivent respecter les exigences prudentielles qui s’appuient sur trois piliers qui forment un tout indissociable :

Pilier I

Le Pilier I définit les exigences minimales de fonds propres. Il vise à assurer une couverture minimale, par des fonds propres, des risques de crédit, de marché et opérationnel. Pour calculer l’exigence en fonds propres, l’établissement financier a la possibilité d’effectuer cette mesure par des méthodes standardisées ou avancées.

RAPPEL DES EXIGENCES MINIMALES AU TITRE DU PILIER I

 

2022

2023

Exigences réglementaires minimales

 

 

Fonds propres de base de catégorie 1 (CET1)

4,5 %

4,5 %

Total fonds propres de catégorie 1 (T1=CET1+AT1)

6,0 %

6,0 %

Fonds propres prudentiels (T1+T2)

8,0 %

8,0 %

Exigences complémentaires

 

 

Coussin de conservation

2,5 %

2,5 %

Coussin EIS m applicable au Groupe BPCE (1)

1,0 %

1,0 %

Coussin contra cyclique maximum applicable au Groupe BPCE (2)

2,5 %

2,5 %

Exigences globales maximales pour le Groupe BPCE

 

 

Fonds propres de base de catégorie 1 (CET1)

10,5 %

10,5 %

Total fonds propres de catégorie 1 (T1=CET1+AT1)

12,0 %

12,0 %

Fonds propres prudentiels (T1+T2)

14,0 %

14,0 %

(1)

EIS m : coussin systémique mondial.

(2)

Le taux d’exigences du coussin contra cyclique est calculé chaque trimestre.

Pilier II

Il régit un processus de surveillance prudentielle qui complète et renforce le Pilier I.

Il comporte :

l’analyse par la banque de l’ensemble de ses risques y compris ceux déjà couverts par le Pilier I ;

l’estimation par la banque de ses besoins de fonds propres pour couvrir ses risques ;

la confrontation par le superviseur bancaire de sa propre analyse du profil de risque de la banque avec celle conduite par cette dernière, en vue d’adapter, le cas échéant, son action prudentielle par des fonds propres supérieurs aux exigences minimales ou toute autre technique appropriée.

Pour l’année 2023, le taux en vigueur pour le Pilier II réglementaire (P2R) du Groupe BPCE est de 10,00 % de ratio global, auquel s’ajoute le coussin de conservation du capital de 2,50 %, le coussin systémique mondial de 1 % et le coussin contracyclique de 0,47 %.

Pilier III

Le Pilier III a pour objectif d’instaurer une discipline de marché par un ensemble d’obligations déclaratives. Ces obligations, aussi bien qualitatives que quantitatives, permettent une amélioration de la transparence financière dans l’évaluation des expositions aux risques, les procédures d’évaluation des risques et l’adéquation des fonds propres.

4.2 Champ d’application

Périmètre prudentiel

Le Groupe BPCE est soumis à une obligation de reporting réglementaire consolidé auprès de la Banque centrale européenne (BCE), l’autorité de supervision des banques de la zone euro. À cet effet, le Pilier III est établi sur base consolidée.

Le périmètre de consolidation prudentiel est établi sur la base du périmètre de consolidation statutaire. La principale différence entre ces deux périmètres porte sur la méthode de consolidation des sociétés d’assurance qui sont consolidées par mise en équivalence dans le périmètre prudentiel, quelle que soit la méthode de consolidation statutaire.

Les sociétés d’assurance mises en équivalence dans le cadre du périmètre de consolidation prudentiel sont les suivantes :

Surassur ;

BPCE Assurance (anciennement Natixis Assurances) ;

Compagnie Européenne de Garanties et de Cautions ;

Prépar-Vie ;

Prépar-IARD ;

Oney Insurance ;

Oney Life.

Les sociétés d’assurance suivantes sont mises en équivalence à la fois dans le périmètre de consolidation statutaire et dans le cadre du périmètre de consolidation prudentiel :

Caisse de Garantie Immobilière du Bâtiment ;

Parnasse Garanties.

Par ailleurs, depuis le deuxième trimestre 2020, l’entité Versailles est consolidée selon la méthode de la mise en équivalence. Cette évolution, qui ne concerne que le périmètre prudentiel, puisque l’entité est toujours considérée comme étant sous contrôle au sens des normes comptables IFRS, fait suite à une analyse détaillée des textes prudentiels. Ces derniers précisent que les entités non financières qui ne constituent pas des services auxiliaires au sens de la norme sont mises en équivalence pour les besoins des déclaratifs ratios. Cette décision, validée par les instances du groupe, permet un alignement des périmètres retenus pour le calcul de la liquidité et de la solvabilité.

EU CC2 – PASSAGE DU BILAN COMPTABLE CONSOLIDÉ AU BILAN PRUDENTIEL

Le tableau ci-dessous présente le passage du bilan comptable au bilan prudentiel du Groupe BPCE au 31 décembre 2023.

Les différences entre les données du périmètre statutaire et celles du périmètre prudentiel font suite au retraitement des filiales exclues du périmètre prudentiel (cf. description du périmètre prudentiel infra) et à la réintégration des opérations intra-groupe liées à ces filiales.

en millions d’euros

31/12/2023 (1)

a

b

c

Bilan dans les états

financiers publiés

Selon le périmètre de

consolidation

réglementaire

 

À la fin de la période

À la fin de la période

Référence (2)

 

ACTIFS – VENTILATION PAR CATÉGORIE D’ACTIFS CONFORMÉMENT AU BILAN FIGURANT DANS LES ÉTATS FINANCIERS PUBLIÉS

 

 

 

1

Caisses, banques centrales

152 669

152 768

 

2

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

214 782

214 763

 

3

Dont titres de dettes

24 901

24 655

 

4

Dont instruments de capitaux propres

45 063

45 063

 

5

Dont prêts (hors pensions)

6 912

6 912

 

6

Dont opérations de pensions

80 400

80 414

 

7

Dont dérivés de transaction

43 109

43 275

 

8

Dont dépôts de garantie versés

14 397

14 444

 

9

Instruments dérivés de couverture

8 855

8 855

 

10

Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres

48 073

48 294

 

11

Titres au coût amorti

26 373

26 413

 

12

Prêts et créances sur les établissements de crédit au coût amorti

108 631

108 207

 

13

Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti

839 457

839 636

 

14

Écarts de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

(2 626)

(2 626)

 

15

Placements financiers des activités d’assurance

103 615

///

 

16

Contrats d’assurance émis – Actif

1 124

646

 

17

Contrats de réassurance cédés – Actif

9 564

65

 

18

Actifs d’impôts courants

829

832

 

19

Actifs d’impôts différés

4 575

4 250

1

20

Comptes de régularisation et actifs divers

14 529

14 562

 

21

Actifs non courants destinés à être cédés

0

0

 

22

Participations dans les entreprises mises en équivalence

1 616

5 134

 

23

Immeubles de placement

717

717

 

24

Immobilisations corporelles

6 023

6 011

 

25

Immobilisations incorporelles

1 110

980

2

26

Écarts d’acquisition

4 224

4 173

2

 

TOTAL DES ACTIFS

1 544 139

1 433 680

 

 

PASSIFS – VENTILATION PAR CATÉGORIE DE PASSIFS CONFORMÉMENT AU BILAN FIGURANT DANS LES ÉTATS FINANCIERS PUBLIÉS

 

 

 

1

Banques centrales

2

2

 

2

Passifs financiers à la juste valeur par résultat

204 064

199 083

3

3

Dont ventes à découvert

22 564

22 564

 

4

Dont autres passifs émis à des fins de transaction

102 784

102 784

 

5

Dont dérivés de transaction

35 050

35 210

 

6

Dont dépôt de garantie reçus

9 798

9 806

 

7

Dont passifs financiers désignés à la juste valeur sur option

33 867

28 718

 

8

Instruments dérivés de couverture

14 973

14 923

 

9

Dettes représentées par un titre

292 598

292 616

 

10

Dettes envers les établissements de crédit

79 634

76 833

 

11

Dettes envers la clientèle

711 658

716 017

 

12

Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

159

159

 

13

Contrats d’assurance émis – Passif

106 137

///

 

14

Contrats de réassurance cédés – Passif

149

///

 

15

Passifs d’impôts courants

2 026

2 028

 

16

Passifs d’impôts différés

1 660

1 423

1

17

Comptes de régularisation et passifs divers

22 493

21 962

 

18

Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés

0

0

 

19

Provisions

4 825

4 779

 

20    

Dettes subordonnées

18 801

18 605

3

 

TOTAL DES PASSIFS

1 459 178

1 348 431

 

1

Capitaux propres

 

 

 

2

Capitaux propres part du groupe

84 407

84 403

4

3

Capital et réserves liées

29 031

29 031

 

4

Réserves consolidées

51 876

51 870

 

5

Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global

698

699

 

6

Résultat de la période

2 804

2 804

 

7

Participations ne donnant pas le contrôle

553

845

5

8

TOTAL DES CAPITAUX PROPRES

84 961

85 249

 

(1)

Les états financiers publiés au 31 décembre 2023 tiennent compte des effets de l’application des normes IFRS 9 et IFRS 17 afférents aux activiés d’assurances

(2)

Les références renvoient à celles du tableau EU CC1 en colonne b

en millions d’euros

31/12/2022

a

b

c

Bilan dans les états

financiers publiés

Selon le périmètre de

consolidation

réglementaire

 

À la fin de la période

À la fin de la période

Référence

 

ACTIFS – VENTILATION PAR CATÉGORIE D’ACTIFS CONFORMÉMENT AU BILAN FIGURANT DANS LES ÉTATS FINANCIERS PUBLIÉS

 

 

 

1

Caisses, banques centrales

171 318

171 381

 

2

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

192 751

192 909

 

3

Dont titres de dettes

23 517

23 444

 

4

Dont instruments de capitaux propres

34 515

34 515

 

5

Dont prêts (hors pensions)

6 917

6 917

 

6

Dont opérations de pensions

64 850

64 941

 

7

Dont dérivés de transaction

48 195

48 335

 

8

Dont dépôts de garantie versés

14 755

14 756

 

9

Instruments dérivés de couverture

12 700

12 700

 

10

Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres

44 284

44 505

 

11

Titres au coût amorti

27 650

27 741

 

12

Prêts et créances sur les établissements de crédit au coût amorti

97 694

97 361

 

13

Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti

826 953

826 535

 

14

Écarts de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

(6 845)

(6 845)

 

15

Placements des activités d’assurance

125 783

632

 

16

Actifs d’impôts courants

706

712

 

17

Actifs d’impôts différés

4 951

4 674

1

18

Comptes de régularisation et actifs divers

14 423

14 295

 

19

Actifs non courants destinés à être cédés

219

219

 

20

Participation aux bénéfices différée

4 752

///

 

21

Participations dans les entreprises mises en équivalence

1 674

4 803

 

22

Immeubles de placement

750

750

 

23

Immobilisations corporelles

6 077

6 071

 

24

Immobilisations incorporelles

1 087

930

2

25    

Écarts d’acquisition

4 207

4 156

2

 

TOTAL DES ACTIFS

1 531 134

1 403 528

 

 

PASSIFS – VENTILATION PAR CATÉGORIE DE PASSIFS CONFORMÉMENT AU BILAN FIGURANT DANS LES ÉTATS FINANCIERS PUBLIÉS

 

 

 

1

Banques centrales

9

9

 

2

Passifs financiers à la juste valeur par résultat

184 747

180 410

3

3

Dont ventes à découvert

22 892

22 892

 

4

Dont autres passifs émis à des fins de transaction

74 471

74 471

 

5

Dont dérivés de transaction

48 301

48 441

 

6

Dont dépôt de garantie reçus

10 174

10 254

 

7

Dont passifs financiers désignés à la juste valeur sur option

28 909

24 352

 

8

Instruments dérivés de couverture

16 286

16 286

 

9

Dettes représentées par un titre

243 373

242 624

 

10

Dettes envers les établissements de crédit

139 117

136 458

 

11

Dettes envers la clientèle

693 970

697 302

 

12

Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

389

389

 

13

Passifs relatifs aux contrats des activités d’assurances

122 831

///

 

14

Passifs d’impôts courants

1 806

1 802

 

15

Passifs d’impôts différés

1 966

1 889

1

16

Comptes de régularisation et passifs divers

20 087

19 774

 

17

Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés

162

162

 

18

Provisions

4 901

4 856

 

19

Dettes subordonnées

18 932

18 733

3

 

TOTAL DES PASSIFS

1 448 576

1 320 695

 

1

Capitaux propres

 

 

 

2

Capitaux propres part du groupe

82 079

82 075

4

3

Capital et réserves liées

28 692

28 692

 

4

Réserves consolidées

48 845

48 840

 

5

Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global

591

592

 

6

Résultat de la période

3 951

3 951

 

7

Participations ne donnant pas le contrôle

479

758

5

8

TOTAL DES CAPITAUX PROPRES

82 558

82 833

 

4.3 Composition des fonds propres prudentiels

Fonds propres prudentiels

Les fonds propres prudentiels sont déterminés conformément au règlement no 575/2013 du Parlement européen du 26 juin 2013 relatif aux fonds propres amendé par le règlement (UE) 2019/876 (le « CRR2 »).

Ils sont ordonnancés en trois catégories : fonds propres de base de catégorie 1, fonds propres additionnels de catégorie 1 et fonds propres de catégorie 2, dans lesquelles sont effectuées des déductions.

Les critères de ventilation dans les catégories sont définis par le degré décroissant de solidité et de stabilité, la durée et le degré de subordination.

BPCE01 – FONDS PROPRES PRUDENTIELS PHASÉS

en millions d’euros

31/12/2023

Bâle III

31/12/2022

Bâle III

Capital et réserves liées

29 031

28 692

Réserves consolidées

51 870

48 840

Résultat de la période

2 804

3 951

Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global

699

592

Capitaux propres consolidés part du groupe

84 404

82 075

TSSDI classés en capitaux propres

-

-

Capitaux propres consolidés part du groupe hors TSSDI classés en capitaux propres

84 404

82 075

Participations ne donnant pas le contrôle

205

164

Dont filtres prudentiels

-

-

Déductions

(6 126)

(5 994)

Dont écarts d’acquisition (1)

(4 104)

(4 139)

Dont immobilisations incorporelles (1)

(807)

(792)

Dont engagements de paiement irrévocables

(1 136)

(964)

Retraitements prudentiels

(7 237)

(6 580)

Dont déficit de provisions par rapport aux pertes attendues

(204)

(189)

Dont Prudent Valuation

(970)

(869)

Dont Couverture insuffisante pour les expositions non performantes – Pilier II

(1 098)

(957)

Fonds propres de base de catégorie 1 (2)

71 246

69 665

Fonds propres additionnels de catégorie 1

-

-

Fonds propres de catégorie 1

71 246

69 665

Fonds propres de catégorie 2

12 165

12 759

TOTAL DES FONDS PROPRES PRUDENTIELS

83 411

82 424

(1)

Y compris ceux des actifs non courants et entités destinés à être cédés classés comme détenus en vue de la vente.

(2)

Les fonds propres de base de catégorie 1 incluent 29 314 millions d’euros de parts sociales (après prise en compte des franchises) au 31 décembre 2023 et 28 723 millions d’euros en 2022.

Le détail de la composition des fonds propres prudentiels par catégories tel que requis par le règlement d’exécution no 1423/2013 est publié à l’adresse suivante : https://groupebpce.com/investisseurs/resultats-et-publications/pilier-iii

Le détail des instruments de dettes reconnus en fonds propres additionnels de catégorie 1 et 2, des autres instruments éligibles à la TLAC, ainsi que leurs caractéristiques, telles que requises par le règlement d’exécution no 1423/2013 sont publiés à l’adresse suivante : https://groupebpce.com/investisseurs/resultats-et-publications/pilier-iii

Fonds propres de base de catégorie 1 (CET1)

NOYAU DUR ET DÉDUCTIONS

Les fonds propres principaux sont composés comme suit :

capital ;

primes d’émission ou de fusion ;

réserves, y compris les écarts de réévaluation, les gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres ;

report à nouveau ;

résultat net part du groupe ;

participations ne donnant pas le contrôle dans des filiales bancaires ou assimilées pour la quote-part après écrêtage éligible en CET1.

Les déductions sont les suivantes :

les actions propres détenues et évaluées à leur valeur comptable ;

les actifs incorporels (sauf le montant des logiciels prudemment évalués, exemptés de déduction) y compris les frais d’établissement et les écarts d’acquisition ;

les impôts différés dépendant de bénéfices futurs ;

les filtres prudentiels résultant des articles 32, 33, 34 et 35 du règlement CRR : les gains ou pertes sur couvertures de flux de trésorerie, les gains résultant d’opérations sur actifs titrisés, le risque de crédit propre ;

les montants négatifs résultant d’un déficit de provision par rapport aux pertes attendues, calculé en distinguant les encours sains et les encours en défaut ;

les participations sur les institutions bancaires, financières et d’assurance éligibles en suivant les règles relatives à leurs franchises et à la période transitoire ;

les corrections de valeur découlant de l’évaluation prudente des actifs et passifs mesurés à la juste valeur selon une méthode prudentielle en déduisant éventuellement des corrections de valeur (prudent valuation) ;

les actifs de fonds de pension à prestations définies nets des passifs d’impôt différé associés ;

la couverture insuffisante des expositions non performantes au titre du Pilier I et du Pilier II.

Ces déductions sont complétées par des éléments de fonds propres qui ne sont pas couverts par le CRR2.

BPCE02 – VARIATION DES FONDS PROPRES CET1

en millions d’euros

Fonds propres CET1

31/12/2022

69 665

Émissions de parts sociales

507

Résultat net de distribution prévisionnelle

1 984

Autres éléments

(909)

31/12/2023

71 246

 

BPCE03 – DÉTAIL DES PARTICIPATIONS NE DONNANT PAS LE CONTRÔLE (INTÉRÊTS MINORITAIRES)

en millions d’euros

Intérêts minoritaires

MONTANT COMPTABLE (PÉRIMÈTRE PRUDENTIEL) - 31/12/2023

845

TSSDI classés en intérêts minoritaires

-

Minoritaires non éligibles

(580)

Distribution prévisionnelle

-

Ecrêtage sur minoritaires éligibles

(61)

Participations ne donnant pas le contrôle (hors autres éléments)

-

Autres éléments

-

MONTANT PRUDENTIEL - 31/12/2023

205

Fonds propres additionnels de catégorie 1 (AT1)

Les fonds propres additionnels de catégorie 1 sont les suivants :

les instruments subordonnés émis respectant les critères restrictifs d’éligibilité suivant l’article 52 du règlement CRR ;

les primes d’émission relatives à ces instruments.

Les déductions portent sur les participations sur les institutions bancaires, financières et d’assurance éligibles en suivant les règles relatives à leurs franchises.

Au 31 décembre 2023, le Groupe n’a pas de fonds propres additionnels de catégorie 1.

BPCE04 – VARIATION DES FONDS PROPRES AT1

en millions d’euros

Fonds propres AT1

31/12/2022

-

Remboursements

-

Émissions

-

Effet change

-

Autres ajustements

-

31/12/2023

-

Fonds propres de catégorie 2 (Tier 2)

Les fonds propres de catégorie 2 sont les suivants :

les instruments subordonnés émis respectant les critères restrictifs d’éligibilité suivant l’article 63 du règlement CRR ;

les primes d’émission relatives aux éléments du Tier 2 ;

le montant résultant d’un excédent de provision par rapport aux pertes attendues, calculé en distinguant les encours sains et les encours en défaut.

Les déductions portent sur les participations sur les institutions bancaires, financières et d’assurance éligibles en suivant les règles relatives à leurs franchises.

BPCE05 – VARIATION DES FONDS PROPRES TIER 2

en millions d’euros

Fonds propres Tier 2

31/12/2022

12 759

Remboursement titres subordonnés

(17)

Décote prudentielle

(1 864)

Nouvelles émissions de titres subordonnés

2 000

Déductions et ajustements transitoires

(380)

Effet change

(334)

31/12/2023

12 165

4.4 Exigences en fonds propres et risques pondérés

Conformément au règlement no 575/2013 (CRR) du Parlement européen amendé par le règlement (UE) 2019/876 (le « CRR2 », les expositions au risque de crédit peuvent être mesurées selon deux approches :

l’approche « Standard » qui s’appuie sur des évaluations externes de crédit et des pondérations forfaitaires selon les catégories d’expositions bâloises ;

l’approche « Notations internes » (IRB – Internal Ratings Based) fondée sur le système de notations internes de l’établissement financier se décline en deux catégories :

IRBF « Notations Internes Fondation » pour laquelle les établissements utilisent uniquement leurs estimations des probabilités de défaut,

IRBA « Notations Internes Avancées » selon laquelle les établissements utilisent l’ensemble de leurs estimations internes des composantes du risque : probabilités de défaut, pertes en cas de défaut, expositions en défaut, maturité.

La méthodologie utilisée pour les approches en notations internes est développée dans la section 5 « Risque de crédit ».

En complément de l’exigence requise au titre du risque de contrepartie sur opérations de marché, le règlement du 26 juin 2013 prévoit le calcul d’une charge supplémentaire en couverture du risque de perte lié à la qualité de crédit de la contrepartie. Le calcul de l’exigence en fonds propres au titre de la CVA (Credit value adjustment) est déterminé en appliquant l’approche « Standard ».

EU OV1 – VUE D’ENSEMBLE DES RISQUES PONDÉRÉS

Le tableau ci-dessous est conforme au format CRR, avec une présentation des exigences en fonds propres au titre des risques de crédit et de contrepartie, hors CVA et après application des techniques de réduction du risque.

en millions d’euros

Risques pondérés

Exigences totales

de fonds propres

a

b

c

31/12/2023

31/12/2022

31/12/2023

1

Risque de crédit (hors CCR)

384 292

385 572

30 743

2

Dont approche standard

155 110

158 104

12 409

3

Dont approche notations internes simple (F-IRB)

68 506

69 231

5 480

4

Dont approche par référencement

74

82

6

EU 4a  

Dont actions selon la méthode de pondération simple

36 276

33 602

2 902

5

Dont approche notations internes avancée (A-IRB)

117 756

117 346

9 420

6

Risque de crédit de contrepartie – CCR

12 867

14 182

1 029

7

Dont approche standard

3 103

2 808

248

8

Dont méthode du modèle interne (IMM)

4 068

3 459

325

0

Dont méthode de l’évaluation au prix de marché

-

-

-

EU 8a

Dont expositions sur une CCP

580

404

46

EU 8b

Dont ajustement de l’évaluation de crédit — CVA

2 556

2 911

204

9

Dont autres CCR

2 560

4 600

205

15

Risque de règlement

4

65

-

16

Expositions de titrisation dans le portefeuille bancaire (après plafonnement)

4 529

4 408

362

17

Dont approche IRB de la titrisation (SEC-IRBA)

454

506

36

18

Dont approche de la titrisation fondée sur les notations externes (SEC-ERBA) y compris l’approche fondée sur les évaluations internes (IAA)

1 457

1 559

117

19

Dont approche standard de la titrisation (SEC-SA)

2 046

2 108

164

EU 19a

Dont 1 250 % / déduction

573

235

46

20

Risque de marché

13 436

15 365

1 075

21

Dont approche standard

7 712

8 195

617

22

Dont approche fondée sur les modèles internes

5 724

7 170

458

EU 22a

Grands risques

-

-

-

23

Risque opérationnel

42 479

41 266

3 398

EU 23a

Dont approche indicateur de base

-

-

-

EU 23b 

Dont approche standard

42 479

41 266

3 398

EU 23c  

Dont approche par mesure avancée

-

-

-

24

Montants inférieurs aux seuils de déduction (avant pondération des risques de 250 %)

5 076

5 354

406

29

TOTAL

457 606

460 858

36 608

BPCE06 – RISQUES PONDÉRÉS PAR TYPE DE RISQUE ET DE MÉTIERS

en millions d’euros

Bâle III phasé

Total

Risque de

crédit (1)

CVA

Risque de

marché

Risque

opérationnel

Banque de Proximité

31 décembre 2022

302 549

87

1 256

26 499

330 391

31 décembre 2023

303 154

83

1 390

25 984

330 611

Global Financial Services

31 décembre 2022

66 403

2 488

10 612

11 624

91 127

31 décembre 2023

64 994

1 998

9 344

12 350

88 686

Autres

31 décembre 2022

32 364

337

3 497

3 143

39 340

31 décembre 2023

30 988

474

2 702

4 144

38 308

TOTAL DES RISQUES PONDÉRÉS

31 DÉCEMBRE 2022

401 316

2 911

15 365

41 266

460 858

31 DÉCEMBRE 2023

399 136

2 556

13 436

42 479

457 606

(1)

Y compris risque de règlement livraison et autres montants d’exposition en risque.

EU INS1 – PARTICIPATIONS DANS LES ENTREPRISES D’ASSURANCE NON DÉDUITES DES FONDS PROPRES

en millions d’euros

31/12/2023

a

b

Valeur exposée

au risque

Montant d’exposition

au risque

1

Instruments de fonds propres détenus dans des entreprises d’assurance ou de réassurance ou des sociétés holding d’assurance non déduits des fonds propres

2 871

10 624

en millions d’euros

31/12/2022

a

b

Valeur exposée

au risque

Montant d’exposition

au risque

1

Instruments de fonds propres détenus dans des entreprises d’assurance ou de réassurance ou des sociétés holding d’assurance non déduits des fonds propres

2 567

9 498

4.5 Gestion de la solvabilité du groupe

Les approches retenues par le Groupe BPCE pour le calcul des risques pondérés sont détaillées au paragraphe 4.4 « Exigences en fonds propres et risques pondérés ».

Fonds propres prudentiels et ratios

BPCE07 – FONDS PROPRES PRUDENTIELS ET RATIOS DE SOLVABILITÉ BÂLE III PHASÉ

en millions d’euros

31/12/2023

Bâle III

31/12/2022

Bâle III

Fonds propres de base de catégorie 1 (CET1)

71 246

69 665

Fonds propres additionnels de catégorie 1 (AT1)

-

-

TOTAL FONDS PROPRES DE CATÉGORIE 1 (T1)

71 246

69 665

Fonds propres de catégorie 2 (T2)

12 165

12 759

TOTAL FONDS PROPRES PRUDENTIELS

83 411

82 424

Expositions en risque au titre du risque de crédit

399 132

401 251

Expositions en risque au titre du risque du règlement livraison

4

65

Expositions en risque au titre d’ajustement de l’évaluation de crédit (CVA)

2 555

2 911

Expositions en risque au titre du risque de marché

13 436

15 365

Expositions en risque au titre du risque opérationnel

42 479

41 266

TOTAL DES EXPOSITIONS EN RISQUE

457 606

460 858

Ratios de solvabilité

 

 

Ratio de Common Equity Tier 1

15,6 %

15,1 %

Ratio de Tier 1

15,6 %

15,1 %

Ratio de solvabilité global

18,2 %

17,9 %

ÉVOLUTION DE LA SOLVABILITÉ DU GROUPE BPCE EN 2023

Le ratio de Common Equity Tier 1 s’élève à 15,6 % au 31 décembre 2023 à comparer à 15,1 % au 31 décembre 2022.

L’évolution du ratio de Common Equity Tier 1 en 2023, s’explique essentiellement par :

la croissance des fonds propres Common Equity Tier 1, portée notamment par les résultats mis en réserve (+ 43 points de base) et la collecte de parts sociales (+ 13 points de base), mais atténuée notamment par la hausse de la déduction au titre de l’insuffisance de provisionnement des prêts non performants (- 6 points de base) et des engagements de paiement irrévocable (- 4 points de base) ;

la diminution des risques pondérés (+ 10 points de base).

Au 31 décembre 2023, le ratio de Tier 1 s’élève à 15,6 % et le ratio global à 18,2 %, à comparer respectivement à 15,1 % et 17,9 % au 31 décembre 2022. Ces niveaux de ratio restent nettement au-dessus au seuil d’exigences réglementaires définies par la Banque centrale européenne (BCE) lors du Supervisory Review and Évaluation Process (SREP) 2023.

POLITIQUE DE GESTION DE LA SOLVABILITÉ DU GROUPE BPCE

L’objectif de fonds propres et de capacité d’absorption des pertes (Loass Absorbing Capacity) est construit à partir des cibles de notation du Groupe BPCE, dans le respect des contraintes prudentielles.

C’est pourquoi, le pilotage de la solvabilité est conduit avec un management buffer élevé, d’une part, bien au-delà des contraintes prudentielles relatives aux ratios de solvabilité et, d’autre part, très au-dessus du seuil de déclenchement de la limitation de la distribution (Maximum Distributable Amount).

Ainsi, la gestion des fonds propres et de la capacité d’absorption des pertes est désensibilisée des évolutions prudentielles (ex. indépendante de la qualification de GSIB) et amène le groupe à constituer sa capacité à absorber des pertes très majoritairement à partir du CET1 et en complément à partir des dettes éligibles aux ratios MREL subordonné et TLAC (principalement Tier 2 et senior non préférées). Les émissions de ces dettes éligibles sont réalisées par BPCE.

Enfin, au-delà de cette capacité à absorber les pertes, le Groupe BPCE dispose de dettes éligibles au bail-in en grande partie acceptées pour le calcul du MREL : à ce titre, les dettes senior préférées émises par BPCE sont éligibles au MREL, le Groupe BPCE se laissant la possibilité de répondre aux exigences du MREL, au-delà de sa capacité d’absorption des pertes, avec tout instrument de dette bailinable.

Le conseil de résolution unique a fixé en février 2022 l’exigence de MREL du groupe (équivalent à 25,05 % des risques pondérés), aujourd’hui respectée avec de la marge et qui ne nécessite pas pour le groupe de modifier ou d’augmenter son programme d’émissions.

S’agissant de la contrainte de subordination, le Groupe BPCE se conforme aux articles 92a 1.(a) et 494 du règlement CRR no 575/2013 prévoyant une exigence de 21,5 % des RWA depuis 2022. L’exigence de subordination en assiette de levier est fixée à 6,75 % depuis 2022 en application de l’article 92a 1.(b) du règlement CRR.

ACTIONS D’ALLOCATION DE FONDS PROPRES ET PILOTAGE DE LA SOLVABILITÉ

Afin de garantir la solvabilité de ses réseaux et de ses filiales, le groupe a mis en place des actions spécifiques au cours de l’année 2023. BPCE SA a ainsi souscrit à hauteur de 100,2 millions d’euros (prime incluse) à une augmentation de capital de 200 millions d’euros de Oney Bank. BPCE SA a par ailleurs souscrit à quatre émissions de Tier 2 : une de 30 millions d’euros émise par Oney Bank, deux autres de 75 et 40 millions d’euros émises par Banque Palatine et une quatrième de 300 millions d’euros émise par GFS, en remplacement d’une émission de Tier 2 de même montant.

RATIO DE LEVIER

L’entrée en vigueur du règlement sur les exigences en capital, appelé CRR2, fait du ratio de Levier une exigence contraignante applicable à compter du 28 juin 2021. L’exigence minimale de ce ratio est de 3 % auquel s’ajoute un coussin pour les banques systémiques globales de 0,5 % en 2023.

Ce règlement autorisait certaines exemptions dans le calcul des expositions concernant l’épargne réglementée transférée à la Caisse des Dépôts et Consignation pour la totalité de l’encours centralisé et les expositions Banques Centrales pour une durée limitée (en vertu de la décision BCE 2021/27 du 18 juin 2021).

Cette dernière exemption, en vigueur jusqu’au 31 mars 2022, permettait de ne pas subir l’impact de l’augmentation des actifs banques centrales qui a débuté au moment de la crise de la Covid-19. La date de référence pour le calcul de cette exigence ajustée a été fixée au 31 décembre 2019. L’exigence ajustée du groupe s’élevait au 31 décembre 2021 à 3,23 %.

Le ratio de levier n’est pas un ratio sensible aux facteurs de risque et à ce titre, il est considéré comme une mesure venant compléter le dispositif de pilotage de la solvabilité et de la liquidité limitant déjà la taille de bilan. Le ratio de levier est projeté et piloté en même temps que la trajectoire de solvabilité du Groupe BPCE. Le risque de levier excessif est également mesuré dans le stress-test interne via la projection du ratio de levier réglementaire.

Le ratio de levier du Groupe BPCE calculé selon les règles du règlement sur les exigences en capital, appelé CRR2, s’élève à 5,04 % au 31 décembre 2023, sur la base des fonds propres de catégorie 1.

EU LR1 – LRSUM – PASSAGE DU BILAN COMPTABLE À L’EXPOSITION DE LEVIER

en millions d’euros

a

Montant applicable

31/12/2023

31/12/2022

1

TOTAL DE L’ACTIF SELON LES ÉTATS FINANCIERS PUBLIÉS

1 544 139

1 531 134

2

Ajustement pour les entités consolidées d’un point de vue comptable mais qui n’entrent pas dans le périmètre de la consolidation prudentielle

(110 459)

(127 606)

3

(Ajustement pour les expositions titrisées qui satisfont aux exigences opérationnelles pour la prise en compte d’un transfert de risque)

-

-

4

(Ajustement pour l’exemption temporaire des expositions sur les banques centrales (le cas échéant)

-

-

5

(Ajustement pour actifs fiduciaires comptabilisés au bilan conformément au référentiel comptable applicable mais exclus de la mesure totale de l’exposition au titre de l’article 429 bis, paragraphe 1, point i), du CRR)

-

-

6

Ajustement pour achats et ventes normalisés d’actifs financiers faisant l’objet d’une comptabilisation à la date de transaction

-

-

7

Ajustement pour les transactions éligibles des systèmes de gestion centralisée de la trésorerie

-

-

8

Ajustement pour instruments financiers dérivés

(18 076)

(26 294)

9

Ajustement pour les opérations de financement sur titres (OFT)

8 396

8 997

10

Ajustement pour les éléments de hors bilan (résultant de la conversion des expositions de hors bilan en montants de crédit équivalents)

96 661

99 231

11

(Ajustement pour les corrections de valeur à des fins d’évaluation prudente et les provisions spécifiques et générales qui ont réduit les fonds propres de catégorie 1)

-

-

EU-11a

(Ajustement pour expositions exclues de la mesure de l’exposition totale en vertu de l’article 429 bis, paragraphe 1, point c), du CRR)

(4 028)

(4 028)

EU-11b  

(Ajustement pour expositions exclues de la mesure de l’exposition totale en vertu de l’article 429 bis, paragraphe 1, point j), du CRR)

(95 726)

(85 047)

12

Autres ajustements

(7 446)

(7 707)

13

MESURE DE L’EXPOSITION TOTALE

1 413 461

1 388 681

RATIO CONGLOMÉRAT

En qualité d’établissement exerçant des activités de banque et d’assurance, le Groupe BPCE est également tenu de respecter un ratio conglomérat. Le ratio est calculé en comparant le total des fonds propres du conglomérat financier à l’ensemble des exigences des activités bancaires et d’assurances.

Le ratio conglomérat permet de démontrer que les fonds propres prudentiels sont suffisants pour couvrir le cumul des exigences bancaires (selon les règles du règlement CRR2) et des exigences du secteur assurance conformément à la réglementation Solvency 2.

Le calcul de l’excédent en fonds propres est effectué sur la base du périmètre statutaire. Les exigences en fonds propres des sociétés d’assurance, déterminées pour le ratio de solvabilité bancaire par pondération de la valeur de mise en équivalence, sont remplacées par des exigences fondées sur la marge de solvabilité. Les exigences sur le périmètre bancaire sont déterminées en multipliant les risques pondérés par le taux en vigueur du Pilier II, soit 15,22 % au 31 décembre 2023, contre 14,77 % au 31 décembre 2022.

Au 31 décembre 2023, l’excédent en fonds propres du Groupe BPCE s’élève à 16 milliards d’euros.

Processus de surveillance et d’évaluation prudentielle

PROCESSUS SREP – ICAAP

Dans le cadre du Pilier II, la BCE, en tant que superviseur, conduit un exercice annuel d’évaluation des établissements bancaires. Cet exercice, appelé SREP (Supervisory Review and Évaluation Process), s’appuie notamment sur les éléments suivants :

une évaluation établie sur la base des informations issues des reportings prudentiels ;

des documentations établies par chaque établissement bancaire, en particulier l’ICAAP (Internal Capital Adequacy Assessment Process) mesurant l’adéquation des fonds propres aux risques encourus et l’ILAAP (Internal Liquidity Adequacy Assessment) appréciant la gestion du risque de liquidité ;

une appréciation sur la gouvernance & risques, le business model, le capital et la liquidité.

À la suite des résultats du SREP réalisé par la BCE en 2023, le Groupe BPCE devra respecter, sur une base consolidée, un ratio de Common Equity Tier 1 de 10,46 % au 2 janvier 2024, dont :

1,57 % au titre des exigences du Pilier II (hors Pillar 2 guidance) ;

2,50 % au titre du coussin de conservation des fonds propres (capital conservation buffer) ;

1,00 % au titre du coussin applicable aux banques d’importance systémique mondiale (G-SIB buffer) ;

0,89 % au titre du coussin contra-cyclique en tenant compte de la hausse prévue du coussin contra-cyclique sur la France qui atteindra 1 % à compter du 2 janvier 2024.

L’exigence de solvabilité globale correspondante étant de 14,49 % (hors Pillar 2 guidance).

Avec un ratio de Common Equity Tier 1 de 15,6 % à fin 2023, le niveau de fonds propres du Groupe BPCE dépasse ainsi nettement les exigences de fonds propres spécifiques fixées par la BCE.

Concernant l’évaluation de l’adéquation du capital interne au titre du Pilier II, les principes définis dans les guides ICAAP/ILAAP publiés par la BCE en février 2018 ont été appliqués dans l’ICAAP du Groupe BPCE. L’évaluation est ainsi réalisée selon deux approches :

une approche dite « normative » visant à mesurer l’impact des tests de résistance internes (stress tests) à horizon trois ans à partir de la situation de départ réglementaire Pilier I ;

une approche dite « économique » qui consiste à identifier, quantifier et couvrir les risques par du capital interne sur un horizon court terme (1 an) et en utilisant des méthodologies internes. Au niveau du Groupe BPCE, les méthodologies développées permettent ainsi une meilleure évaluation de risques déjà couverts au titre du Pilier I, et également une évaluation complémentaire de risques non couverts par le Pilier I.

Les résultats obtenus selon ces deux approches ont permis de confirmer la solidité financière du groupe et aucun coussin de fonds propres supplémentaire n’est nécessaire au-delà des coussins réglementaires existants.

Perspectives

Les objectifs du plan stratégique 2021-2024 sont, concernant le ratio de Common Equity Tier 1 un niveau supérieur à 15,5 %, concernant le ratio de MREL subordonné (i.e. TLAC) un niveau supérieur à 23,5 %.

Le groupe a été maintenu en novembre 2023 dans la liste des GSIB (Globally Systemically Important Bank).

MREL – TLAC

Outre les ratios de solvabilité, des ratios visant à vérifier la capacité à opérer un renflouement interne en cas de situation de défaillance sont mis en œuvre sous la forme, d’une part, d’un minimum de fonds propres et de dettes éligibles (MREL) et, d’autre part, de la détermination d’une capacité totale à répondre aux pertes en continuité d’activité. Ce deuxième ratio est connu sous l’appellation TLAC, selon la terminologie du Financial Stability Board, et en Europe il est défini dans la directive BRRD et le règlement CRR comme le MREL subordonné. Le Groupe BPCE a mis en place le pilotage interne de ces indicateurs.

Les dettes senior unsecured à plus d’un an et les fonds propres du groupe composent le numérateur du ratio MREL. L’exigence MREL actuelle du groupe a été reçue en mars 2023.

L’exigence actualisée de MREL total a été fixée à 25,49 % des risques pondérés (RWA) du groupe. Le ratio de MREL total atteint 33,4 % au 31 décembre 2023 contre 30,4 % au 31 décembre 2022.

À compter du 2 janvier 2024, l’exigence de MREL total va augmenter de 1,5 % des risques pondérés (RWA), atteignant ainsi 27,0 %. Cela s’explique par la progressivité de la mise en place de l’exigence (« phase-in »), ainsi que par la hausse du coussin contracyclique suite à la décision du Haut Conseil de stabilité financière en France de réhausser le taux applicable aux expositions françaises. Cette cible de 27,0 % est elle-même sujette à une mise à jour, dès réception de la lettre MREL 2024 du Groupe.

Le MREL subordonné ne prend en compte au numérateur que les passifs juniors jusqu’à la dette sénior non préférée car BPCE a actuellement renoncé à l’utilisation d’un quota de dette sénior préférée.

Le TLAC est un ratio poursuivant le même objectif que le MREL subordonné et qui n’est applicable qu’aux GSIBs. La CRR2, publiée en même temps que la BRRD2, a procédé à la transcription en droit positif du TLAC sous la forme d’une exigence de MREL subordonné minimale applicable aux GSIB. Comme indiqué plus haut, le groupe se pilote au-dessus de cette exigence qui est au 31 décembre 2023 de 21,98 % des risques pondérés, soit 18 % plus les 3,98 % de coussins de solvabilité. À compter du 2 janvier 2024, l’exigence de MREL subordonné va augmenter de 0,4 % des risques pondérés, atteignant ainsi 22,4 % des risques pondérés.

La capacité totale d’absorption des pertes s’élève à 116,2 milliards d’euros à fin décembre 2023. Le ratio de MREL subordonné atteint 25,4 % au 31 décembre 2023 contre 23,8 % au 31 décembre 2022.

4.6 Informations quantitatives détaillées

Les informations quantitatives détaillées relatives à la gestion du capital et exigences de fonds propres dans les tableaux qui suivent viennent enrichir, au titre du Pilier III, les informations de la section précédente.

EU LI3 – RÉSUMÉ DES DIFFÉRENCES ENTRE LES PÉRIMÈTRES DE CONSOLIDATION STATUTAIRE ET PRUDENTIEL

Toutes les sociétés consolidées par mise en équivalence sont des entreprises associées.

 

31/12/2023

a

b

c

d

e

f

g

Méthode de

consolidation

comptable

Méthode de consolidation prudentielle (1)

Description de l’entité

Consolidation

intégrale

Consolidation

proportionnelle

Méthode de

la mise en

équivalence

Ni

consolidée

Ni

déduite

Déduite

I) ENTITÉ CONSOLIDANTE

 

 

 

 

 

 

 

I-1 Banques Populaires

 

 

 

 

 

 

 

BANQUE POPULAIRE ALSACE LORRAINE CHAMPAGNE

I.G.

X

 

 

 

 

Établissement de crédit

BANQUE POPULAIRE ALSACE LORRAINE CHAMPAGNE SUCCURSALE LUXEMBOURG

I.G.

X

 

 

 

 

Établissement de crédit

BANQUE POPULAIRE AQUITAINE CENTRE ATLANTIQUE

I.G.

X

 

 

 

 

Établissement de crédit

BANQUE POPULAIRE AUVERGNE RHONE ALPES

I.G.

X

 

 

 

 

Établissement de crédit

BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE

I.G.

X

 

 

 

 

Établissement de crédit

BANQUE POPULAIRE DU NORD

I.G.

X

 

 

 

 

Établissement de crédit

BANQUE POPULAIRE DU SUD

I.G.

X

 

 

 

 

Établissement de crédit

BANQUE POPULAIRE GRAND OUEST

I.G.

X

 

 

 

 

Établissement de crédit

BANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE

I.G.

X

 

 

 

 

Établissement de crédit

BANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE SUCCURSALE MONACO

I.G.

X

 

 

 

 

Établissement de crédit

BANQUE POPULAIRE OCCITANE

I.G.

X

 

 

 

 

Établissement de crédit

BANQUE POPULAIRE RIVES DE PARIS

I.G.

X

 

 

 

 

Établissement de crédit

BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE

I.G.

X

 

 

 

 

Établissement de crédit

BRED – BANQUE POPULAIRE

I.G.

X

 

 

 

 

Établissement de crédit

CASDEN – BANQUE POPULAIRE

I.G.

X

 

 

 

 

Établissement de crédit

CREDIT COOPERATIF

I.G.

X

 

 

 

 

Établissement de crédit

I-2 Caisses d’Epargne

 

 

 

 

 

 

 

CAISSE D’EPARGNE AQUITAINE POITOU-CHARENTES

I.G.

X

 

 

 

 

Établissement de crédit

CAISSE D’EPARGNE BRETAGNE PAYS DE LOIRE

I.G.

X

 

 

 

 

Établissement de crédit

CAISSE D’EPARGNE COTE D’AZUR

I.G.

X

 

 

 

 

Établissement de crédit

CAISSE D’EPARGNE COTE D’AZUR SUCCURSALE MONACO

I.G.

X

 

 

 

 

Établissement de crédit

CAISSE D’EPARGNE D’AUVERGNE ET DU LIMOUSIN

I.G.

X

 

 

 

 

Établissement de crédit

CAISSE D’EPARGNE DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE

I.G.

X

 

 

 

 

Établissement de crédit

CAISSE D’EPARGNE DE MIDI-PYRENEES

I.G.

X

 

 

 

 

Établissement de crédit

CAISSE D’EPARGNE HAUTS DE FRANCE

I.G.

X

 

 

 

 

Établissement de crédit

CAISSE D’EPARGNE HAUTS DE FRANCE SUCCURSALE BELGIQUE

I.G.

X

 

 

 

 

Établissement de crédit

CAISSE D’EPARGNE ÎLE-DE-FRANCE

I.G.

X

 

 

 

 

Établissement de crédit

CAISSE D’EPARGNE LANGUEDOC-ROUSSILLON

I.G.

X

 

 

 

 

Établissement de crédit

CAISSE D’EPARGNE LOIRE-CENTRE

I.G.

X

 

 

 

 

Établissement de crédit

CAISSE D’EPARGNE LOIRE DROME ARDECHE

I.G.

X

 

 

 

 

Établissement de crédit

CAISSE D’EPARGNE GRAND EST EUROPE

I.G.

X

 

 

 

 

Établissement de crédit

CAISSE D’EPARGNE NORMANDIE

I.G.

X

 

 

 

 

Établissement de crédit

CAISSE D’EPARGNE PROVENCE-ALPES-CORSE

I.G.

X

 

 

 

 

Établissement de crédit

CAISSE D’EPARGNE RHONE ALPES

I.G.

X

 

 

 

 

Établissement de crédit

I-3 BPCE SA

 

 

 

 

 

 

 

BPCE SA

I.G.

X

 

 

 

 

Établissement de crédit

I-4 Sociétés de caution mutuelle

 

 

 

 

 

 

 

31 Sociétés de caution mutuelle

I.G.

X

 

 

 

 

Sociétés de garantie

I-5 Établissements affiliés

 

 

 

 

 

 

 

II) ÉTABLISSEMENTS « ASSOCIES »

 

 

 

 

 

 

 

CMGM

NI

X

 

 

 

 

Société financière

GEDEX DISTRIBUTION

NI

X

 

 

 

 

Société financière

SOCIÉTÉ FINANCIÈRE DE LA NEF

NI

X

 

 

 

 

Société financière

SOCOREC

NI

X

 

 

 

 

Société financière

SOFISCOP SUD EST

NI

X

 

 

 

 

Société financière

SOMUDIMEC

NI

X

 

 

 

 

Société financière

EDEL

M.E.E.

X

 

 

 

 

Établissement de crédit

III) FILIALES, CO-ENTREPRISES ET ENTREPRISES ASSOCIÉES

 

 

 

 

 

 

 

III-1 – Filiales des Banques Populaires

 

 

 

 

 

 

 

ACLEDA

M.E.E.

 

 

X

 

 

Établissement de crédit

ADAXTRA CAPITAL

I.G.

X

 

 

 

 

Capital investissement

AURORA

M.E.E.

 

 

X

 

 

Holding

BANQUE CALÉDONIENNE D’INVESTISSEMENT

M.E.E.

 

 

X

 

 

Établissement de crédit

BANQUE DE SAVOIE

I.G.

X

 

 

 

 

Établissement de crédit

BANQUE DE TRANSITION ÉNERGÉTIQUE

I.G.

X

 

 

 

 

Conseil en investissement financier

BANQUE FRANCO LAO

I.G.

X

 

 

 

 

Établissement de crédit

BCEL

M.E.E.

 

 

X

 

 

Établissement de crédit

BCI MER ROUGE

I.G.

X

 

 

 

 

Établissement de crédit

BIC BRED

I.G.

X

 

 

 

 

Établissement de crédit

BIC BRED (Suisse) SA

I.G.

X

 

 

 

 

Établissement de crédit

BP DÉVELOPPEMENT

I.G.

X

 

 

 

 

Capital investissement

FPCI BP DÉVELOPPEMENT

I.G.

X

 

 

 

 

Capital investissement

BPD FINANCEMENT

I.G.

X

 

 

 

 

Capital investissement

BPA ATOUTS PARTICIPATIONS

I.G.

X

 

 

 

 

Capital investissement

BRED BANK CAMBODIA PLC

I.G.

X

 

 

 

 

Société financière

BRED BANK FIJI LTD

I.G.

X

 

 

 

 

Établissement de crédit

BRED COFILEASE

I.G.

X

 

 

 

 

Crédit-bail mobilier

BRED GESTION

I.G.

X

 

 

 

 

Établissement de crédit

BRED IT

I.G.

X

 

 

 

 

Services informatiques

BRED SALOMON ISLAND

I.G.

X

 

 

 

 

Établissement de crédit

BRED VANUATU

I.G.

X

 

 

 

 

Établissement de crédit

BTP BANQUE

I.G.

X

 

 

 

 

Établissement de crédit

BTP CAPITAL CONSEIL

I.G.

X

 

 

 

 

Conseil en investissement financier

BTP capital investissement

M.E.E.

 

 

X

 

 

Capital investissement

CADEC

M.E.E.

 

 

X

 

 

Capital investissement

CAISSE DE GARANTIE IMMOBILIÈRE DU BÂTIMENT

M.E.E.

 

 

X

 

 

Assurance

COFEG

I.G.

X

 

 

 

 

Société de conseil

COFIBRED

I.G.

X

 

 

 

 

Holding

COOPEST

M.E.E.

 

 

X

 

 

Capital investissement

COOPMED

M.E.E.

 

 

X

 

 

Capital investissement

CREPONORD

I.G.

X

 

 

 

 

Crédit-bail mobilier et immobilier

ECOFI INVESTISSEMENT

I.G.

X

 

 

 

 

Gestion de portefeuille

EPBF

I.G.

X

 

 

 

 

Établissement de paiement

ESFIN

M.E.E.

 

 

X

 

 

Capital investissement

ESFIN GESTION

I.G.

X

 

 

 

 

Gestion de portefeuille

EURO CAPITAL

I.G.

X

 

 

 

 

Capital investissement

FCC ELIDE

I.G.

X

 

 

 

 

Fonds commun de titrisation

FINANCIÈRE DE LA BP OCCITANE

I.G.

X

 

 

 

 

Holding

FINANCIÈRE IMMOBILIÈRE DERUELLE

I.G.

X

 

 

 

 

Investissements immobiliers

FONCIÈRE BFCA

I.G.

X

 

 

 

 

Promotion, gestion, investissements immobiliers

FONCIÈRE DU VANUATU

I.G.

X

 

 

 

 

Investissements immobiliers

FONCIÈRE VICTOR HUGO

I.G.

X

 

 

 

 

Holding

GARIBALDI CAPITAL DÉVELOPPEMENT

I.G.

X

 

 

 

 

Capital investissement

GESSINORD

I.G.

X

 

 

 

 

Immobilier d’exploitation

GROUPEMENT DE FAIT

I.G.

X

 

 

 

 

Société de services

I-BP INVESTISSEMENT

I.G.

X

 

 

 

 

Immobilier d’exploitation

IMMOCARSO SNC

I.G.

X

 

 

 

 

Immobilier de placement

INGEPAR

I.G.

X

 

 

 

 

Conseil en investissement financier

IRR INVEST

I.G.

X

 

 

 

 

Capital investissement

MULTICROISSANCE SAS

I.G.

X

 

 

 

 

Gestion de portefeuille

NAXICAP RENDEMENT 2018

I.G.

X

 

 

 

 

Capital investissement

NAXICAP RENDEMENT 2022

I.G.

X

 

 

 

 

Capital investissement

NAXICAP RENDEMENT 2024

I.G.

X

 

 

 

 

Capital investissement

NJR INVEST

I.G.

X

 

 

 

 

Capital investissement

OUEST CROISSANCE SCR

I.G.

X

 

 

 

 

Capital investissement

PARNASSE GARANTIES

M.E.E.

 

 

X

 

 

Assurance

PERSPECTIVES ENTREPRISES

I.G.

X

 

 

 

 

Holding

PLUSEXPANSION

I.G.

X

 

 

 

 

Holding

PRÉPAR COURTAGE

I.G.

X

 

 

 

 

Courtage en assurance

PRÉPAR-IARD

I.G.

 

 

X

 

 

Assurance dommages

PRÉPAR-VIE

I.G.

 

 

X

 

 

Assurance vie et capitalisation

PROMÉPAR GESTION

I.G.

X

 

 

 

 

Gestion de portefeuille

RIVES CROISSANCE

I.G.

X

 

 

 

 

Holding

SAS BP IMMO NOUVELLE AQUITAINE

I.G.

X

 

 

 

 

Holding

SAS GARIBALDI PARTICIPATIONS

I.G.

X

 

 

 

 

Immobilier d’exploitation

SAS SOCIÉTÉ IMMOBILIÈRE DE LA RÉGION RHÔNE-ALPES

I.G.

X

 

 

 

 

Immobilier d’exploitation

SAS SUD CROISSANCE

I.G.

X

 

 

 

 

Capital investissement

SAS TASTA

I.G.

X

 

 

 

 

Société de services

SASU BFC CROISSANCE

I.G.

X

 

 

 

 

Capital investissement

SAVOISIENNE

I.G.

X

 

 

 

 

Holding

SBE

I.G.

X

 

 

 

 

Établissement de crédit

SCI BPSO

I.G.

X

 

 

 

 

Immobilier d’exploitation

SCI BPSO BASTIDE

I.G.

X

 

 

 

 

Immobilier d’exploitation

SCI BPSO MÉRIGNAC 4 CHEMINS

I.G.

X

 

 

 

 

Immobilier d’exploitation

SCI BPSO TALENCE

I.G.

X

 

 

 

 

Immobilier d’exploitation

SCI CRÉDITMAR IMMOBILIER

I.G.

X

 

 

 

 

Immobilier d’exploitation

SCI DU CREDIT COOPERATIF DE SAINT-DENIS

I.G.

X

 

 

 

 

Immobilier d’exploitation

SCI FAIDHERBE

I.G.

X

 

 

 

 

Immobilier d’exploitation

SCI POLARIS

I.G.

X

 

 

 

 

Immobilier d’exploitation

SCI PYTHÉAS PRADO 1

I.G.

X

 

 

 

 

Immobilier d’exploitation

SCI PYTHÉAS PRADO 2

I.G.

X

 

 

 

 

Immobilier d’exploitation

SCI SAINT-DENIS

I.G.

X

 

 

 

 

Immobilier d’exploitation

SEGIMLOR

I.G.

X

 

 

 

 

Immobilier d’exploitation

SI ÉQUINOXE

I.G.

X

 

 

 

 

Holding

SIPMÉA

I.G.

X

 

 

 

 

Promotion, gestion, investissements immobiliers

SOCIÉTÉ CENTRALE DU CREDIT MARITIME MUTUEL

I.G.

X

 

 

 

 

Société de services

SOCIÉTÉ D’EXPANSION BOURGOGNE FRANCHE-COMTÉ

I.G.

X

 

 

 

 

Holding

SOCIÉTÉ IMMOBILIÈRE PROVENÇALE ET CORSE

I.G.

X

 

 

 

 

Holding

SOCREDO

M.E.E.

 

 

X

 

 

Établissement de crédit

SOFIAG

I.G.

X

 

 

 

 

Société financière

SOFIDER

I.G.

X

 

 

 

 

Société financière

SPIG

I.G.

X

 

 

 

 

Location immobilière

SUD PARTICIPATIONS IMMOBILIÈRES (ex-SAS FINANCIÈRE IMMOBILIÈRE 15)

I.G.

X

 

 

 

 

Promotion immobilière de logements

TRANSIMMO

I.G.

X

 

 

 

 

Marchand de biens

UNION DES SOCIÉTÉS DU CRÉDIT COOPÉRATIF (GIE)

I.G.

X

 

 

 

 

Société de services

VAL DE FRANCE IMMO

I.G.

X

 

 

 

 

Immobilier d’exploitation

VAL DE FRANCE TRANSACTIONS

I.G.

X

 

 

 

 

Société de services

VIALINK

I.G.

X

 

 

 

 

Traitement de données

III-2 – Filiales des Caisses d’Epargne

 

 

 

 

 

 

 

SCI 339 ÉTATS-UNIS

I.G.

X

 

 

 

 

Immobilier d’exploitation

4 CHÊNE GERMAIN

M.E.E.

 

 

X

 

 

Immobilier d’exploitation

SCI ADOUR SERVICES COMMUNS

I.G.

X

 

 

 

 

Immobilier d’exploitation

AFOPEA

I.G.

X

 

 

 

 

Immobilier d’exploitation

SCI L APOUTICAYRE LOGEMENT

I.G.

X

 

 

 

 

Immobilier d’exploitation

BANQUE BCP SAS

I.G.

X

 

 

 

 

Établissement de crédit

BANQUE DE NOUVELLE-CALÉDONIE

I.G.

X

 

 

 

 

Établissement de crédit

BANQUE DE TAHITI

I.G.

X

 

 

 

 

Établissement de crédit

BANQUE DU LÉMAN

I.G.

X

 

 

 

 

Établissement de crédit

BATIMAP

I.G.

X

 

 

 

 

Crédit-bail mobilier

BATIMUR

I.G.

X

 

 

 

 

Crédit-bail mobilier

BATIROC BRETAGNE PAYS DE LOIRE

I.G.

X

 

 

 

 

Crédit-bail mobilier et immobilier

BDR IMMO 1

I.G.

X

 

 

 

 

Immobilier d’exploitation

BEAULIEU IMMO

I.G.

X

 

 

 

 

Immobilier d’exploitation

SCI BLEU RÉSIDENCE LORMONT

I.G.

X

 

 

 

 

Immobilier d’exploitation

BRETAGNE PARTICIPATIONS

I.G.

X

 

 

 

 

Capital investissement

CAPITOLE FINANCE

I.G.

X

 

 

 

 

Crédit-bail mobilier

CE CAPITAL

I.G.

X

 

 

 

 

Holding

CE DÉVELOPPEMENT

I.G.

X

 

 

 

 

Capital investissement

CE DÉVELOPPEMENT II

I.G.

X

 

 

 

 

Capital investissement

CEBIM

I.G.

X

 

 

 

 

Holding

CEPAC FONCIÈRE

I.G.

X

 

 

 

 

Immobilier d’exploitation

CEPAC INVESTISSEMENT ET DÉVELOPPEMENT

I.G.

X

 

 

 

 

Capital investissement

CEPRAL

I.G.

X

 

 

 

 

Prises de participation promotion immobilière

CHÊNE GERMAIN PARTICIPATIONS

M.E.E.

 

 

X

 

 

Immobilier d’exploitation

COZYNERGY HOLDING

I.G.

X

 

 

 

 

Gestion de fonds

COZYNERGY SAS

I.G.

X

 

 

 

 

Ingénierie et Études Techniques

ENR-CE

I.G.

X

 

 

 

 

Fonds communs de titrisation

FCP MIDI PYRÉNÉES PLACEMENT

I.G.

X

 

 

 

 

Fonfds d’investissement

FERIA PAULMY

I.G.

X

 

 

 

 

Immobilier d’exploitation

FONCEA

I.G.

X

 

 

 

 

Immobilier d’exploitation

GIE CE SYNDICATION RISQUES

I.G.

X

 

 

 

 

Activité de garantie

IMMOCEAL

I.G.

X

 

 

 

 

Immobilier de placement

IMMOBILIÈRE THOYNARD IDF

I.G.

X

 

 

 

 

Immobilier de placement

INCITY

I.G.

X

 

 

 

 

Immobilier d’exploitation

HABITAT EN REGION SERVICE

I.G.

X

 

 

 

 

Holding

SA CEPAIM

I.G.

X

 

 

 

 

Immobilier d’exploitation

SCI EUROTERTIA IMMO

I.G.

X

 

 

 

 

Immobilier d’exploitation

SCI G IMMO

I.G.

X

 

 

 

 

Immobilier d’exploitation

SCI G 102

I.G.

X

 

 

 

 

Immobilier d’exploitation

SCI CRISTAL IMMO

I.G.

X

 

 

 

 

Immobilier d’exploitation

SCI JEAN JAUNES 24

I.G.

X

 

 

 

 

Immobilier d’exploitation

SCI LABEGE LAKE H1

I.G.

X

 

 

 

 

Immobilier d’exploitation

SCI LANGLADE SERVICES COMMUNS

I.G.

X

 

 

 

 

Immobilier d’exploitation

SCI LEVISEO

I.G.

X

 

 

 

 

Immobilier d’exploitation

SCI MIDI – COMMERCES

I.G.

X

 

 

 

 

Immobilier d’exploitation

MIDI FONCIÈRE

I.G.

X

 

 

 

 

Immobilier d’exploitation

SCI MIDI MIXT

I.G.

X

 

 

 

 

Immobilier d’exploitation

SCI MONTAUDRAN PLS

I.G.

X

 

 

 

 

Immobilier d’exploitation

SCI MURET ACTIVITÉS

I.G.

X

 

 

 

 

Immobilier d’exploitation

PHILAE SAS

I.G.

X

 

 

 

 

Immobilier d’exploitation

SCI DU RIOU

I.G.

X

 

 

 

 

Immobilier d’exploitation

SCI ROISSY COLONNADIA

I.G.

X

 

 

 

 

Immobilier d’exploitation

SAS 42 DERUELLE

I.G.

X

 

 

 

 

Immobilier d’exploitation

SAS FONCIÈRE DES CAISSES D’EPARGNE

I.G.

X

 

 

 

 

Immobilier de placement

SAS FONCIÈRE ECUREUIL II

I.G.

X

 

 

 

 

Immobilier de placement

SAS LOIRE CENTRE IMMO

I.G.

X

 

 

 

 

Investissements immobiliers

SAS NSAVADE

I.G.

X

 

 

 

 

Immobilier de placement

SC RÉSIDENCE LES AILES D’ICARE

M.E.E.

 

 

X

 

 

Immobilier d’exploitation

SC RÉSIDENCE LE CARRE DES PIONNIERS

M.E.E.

 

 

X

 

 

Immobilier d’exploitation

SC RÉSIDENCE ILOT J

M.E.E.

 

 

X

 

 

Immobilier d’exploitation

SC RÉSIDENCE LATECOERE

M.E.E.

 

 

X

 

 

Immobilier d’exploitation

SC RÉSIDENCE JEAN MERMOZ

M.E.E.

 

 

X

 

 

Immobilier d’exploitation

SC RÉSIDENCE SAINT ÉXUPÉRY

M.E.E.

 

 

X

 

 

Immobilier d’exploitation

SCI AVENUE WILLY BRANDT

I.G.

X

 

 

 

 

Immobilier d’exploitation

SCI FONCIÈRE 1

I.G.

X

 

 

 

 

Immobilier de placement

SCI DANS LA VILLE

I.G.

X

 

 

 

 

Immobilier d’exploitation

SCI GARIBALDI OFFICE

I.G.

X

 

 

 

 

Immobilier d’exploitation

SCI LA FAYETTE BUREAUX

I.G.

X

 

 

 

 

Immobilier de placement

SCI LE CIEL

I.G.

X

 

 

 

 

Immobilier d’exploitation

SCI LE RELAIS

I.G.

X

 

 

 

 

Immobilier d’exploitation

SCI LOIRE CENTRE MONTESPAN

I.G.

X

 

 

 

 

Immobilier d’exploitation

SCI SHAKE HDF

I.G.

X

 

 

 

 

Immobilier d’exploitation

SCI TOURNON

I.G.

X

 

 

 

 

Immobilier d’exploitation

SNC ECUREUIL 5 RUE MASSERAN

I.G.

X

 

 

 

 

Immobilier de placement

SOCIÉTÉ HAVRAISE CALÉDONIENNE

I.G.

X

 

 

 

 

Immobilier d’exploitation

SODERO PARTICIPATIONS

I.G.

X

 

 

 

 

Capital investissement

SPPICAV AEW FONCIÈRE ECUREUIL

I.G.

X

 

 

 

 

Immobilier d’exploitation

SCI TETRIS

I.G.

X

 

 

 

 

Immobilier d’exploitation

URBAN CLAY TLS

I.G.

X

 

 

 

 

Immobilier d’exploitation

III-3 – Filiales de BPCE

 

 

 

 

 

 

 

Albiant-IT

I.G.

X

 

 

 

 

Conseil en systèmes et logiciels informatiques

BATILEASE

I.G.

X

 

 

 

 

Crédit-bail immobilier

BANCO PRIMUS

I.G.

X

 

 

 

 

Établissement de crédit

BANCO PRIMUS Espagne

I.G.

X

 

 

 

 

Établissement de crédit

BPCE ACHATS

I.G.

X

 

 

 

 

Société de services

BPCE BAIL

I.G.

X

 

 

 

 

Crédit-bail immobilier

BPCE CAR LEASE

I.G.

X

 

 

 

 

Location de véhicule longue durée

BPCE ENERGECO

I.G.

X

 

 

 

 

Crédit-bail mobilier

BPCE EXPERTISES IMMOBILIÈRES (EX-CRÉDIT FONCIER EXPERTISE)

I.G.

X

 

 

 

 

Expertise immobilière

BPCE FACTOR

I.G.

X

 

 

 

 

Affacturage

BPCE FINANCEMENT

I.G.

X

 

 

 

 

Crédit à la consommation

BPCE INFOGÉRANCE ET TECHNOLOGIE

I.G.

X

 

 

 

 

Services informatiques

BPCE LEASE

I.G.

X

 

 

 

 

Crédit-bail mobilier

BPCE LEASE IMMO

I.G.

X

 

 

 

 

Crédit-bail immobilier

BPCE LEASE SUCCURSALE MADRID

I.G.

X

 

 

 

 

Crédit-bail mobilier et immobilier

BPCE LEASE SUCCURSALE MILAN

I.G.

X

 

 

 

 

Crédit-bail mobilier et immobilier

BPCE LEASE NOUMEA

I.G.

X

 

 

 

 

Crédit-bail mobilier

BPCE LEASE REUNION

I.G.

X

 

 

 

 

Crédit-bail mobilier

BPCE LEASE TAHITI

I.G.

X

 

 

 

 

Crédit-bail mobilier

FCT HOME LOANS

I.G.

X

 

 

 

 

Fonds commun de titrisation

FCT CONSUMER LOANS

I.G.

X

 

 

 

 

Fonds commun de titrisation

FCT MASTER HOME LOANS

I.G.

X

 

 

 

 

Fonds commun de titrisation

BPCE PERSONAL CAR LEASE

I.G.

X

 

 

 

 

Location de véhicule longue durée

BPCE SERVICES

I.G.

X

 

 

 

 

Activités des Société de Holding

BPCE SERVICES FINANCIERS (EX-CSF-GCE)

I.G.

X

 

 

 

 

Société de services

BPCE SFH

I.G.

X

 

 

 

 

Refinancement

BPCE SOLUTIONS CLIENTS (EX-BPCE SOLUTIONS CRÉDIT)

I.G.

X

 

 

 

 

Société de services

BPCE SOLUTIONS INFORMATIQUES

I.G.

X

 

 

 

 

Conseil en systèmes et logiciels informatiques

BPCE SOLUTIONS IMMOBILIERES (EX-CRÉDIT FONCIER IMMOBILIER)

I.G.

X

 

 

 

 

Immobilier d’exploitation

CE HOLDING PARTICIPATIONS

I.G.

X

 

 

 

 

Holding

CICOBAIL SA

I.G.

X

 

 

 

 

Crédit-bail immobilier

CO ASSUR CONSEIL ASSURANCE SA (COURTAGE)

I.G.

X

 

 

 

 

Conseil assurance courtage

COMPAGNIE EUROPÉENNE DE GARANTIES ET CAUTIONS

I.G.

 

 

X

 

 

Assurance

EUROLOCATIQUE

I.G.

X

 

 

 

 

Activités de location et location-bail

FCT PUMACC

I.G.

X

 

 

 

 

Fonds commun de titrisation

FONDS DE GARANTIE ET DE SOLIDARITÉ BPCE – FONDS DELESSERT

I.G.

X

 

 

 

 

Fonds de garantie mutuel

FIDOR BANK AG (2)

I.G.

X

 

 

 

 

Établissement de crédit du digital

GCE PARTICIPATIONS

I.G.

X

 

 

 

 

Holding

INTER-COOP SA

I.G.

X

 

 

 

 

Crédit-bail immobilier

LEASE EXPANSION SA

I.G.

X

 

 

 

 

Location opérationnelle informatique

MAISON FRANCE CONFORT PROU INVESTISSEMENTS

M.E.E.

 

 

X

 

 

Promotion immobilière

MEDIDAN

I.G.

X

 

 

 

 

Autres activités de service

MIDT FACTORING A/S

I.G.

X

 

 

 

 

Affacturage

MIFCOS

I.G.

X

 

 

 

 

Immobilier de placement

NATIXIS LCR ACTIONS EURO

I.G.

X

 

 

 

 

Gestion de la réserve de liquidité

PRAMEX INTERNATIONAL

I.G.

X

 

 

 

 

Conseil et développement international

PRAMEX INTERNATIONAL AP LTD – HONG KONG

I.G.

X

 

 

 

 

Conseil et développement international

PRAMEX INTERNATIONAL AU CASABLANCA

I.G.

X

 

 

 

 

Conseil et développement international

PRAMEX INTERNATIONAL CO LTD - SHANGHAI

I.G.

X

 

 

 

 

Conseil et développement international

PRAMEX INTERNATIONAL CONSULTING PRIVATE LTD - MUMBAI

I.G.

X

 

 

 

 

Conseil et développement international

PRAMEX INTERNATIONAL CORP - NEW YORK

I.G.

X

 

 

 

 

Conseil et développement international

PRAMEX INTERNATIONAL DO BRAZIL CONSULTARIA LTDA - SAO PAULO

I.G.

X

 

 

 

 

Conseil et développement international

PRAMEX INTERNATIONAL GMBH – FRANCFORT

I.G.

X

 

 

 

 

Conseil et développement international

PRAMEX INTERNATIONAL LTD - LONDRES

I.G.

X

 

 

 

 

Conseil et développement international

PRAMEX INTERNATIONAL PTE LTD - SINGAPOUR

I.G.

X

 

 

 

 

Conseil et développement international

PRAMEX INTERNATIONAL SRL - MILAN

I.G.

X

 

 

 

 

Conseil et développement international

PRAMEX INTERNATIONAL SA - MADRID

I.G.

X

 

 

 

 

Conseil et développement international

PRAMEX INTERNATIONAL SARL - TUNIS

I.G.

X

 

 

 

 

Conseil et développement international

PRAMEX INTERNATIONAL SP. ZOO - VARSOVIE

I.G.

X

 

 

 

 

Conseil et développement international

SOCFIM

I.G.

X

 

 

 

 

Établissement de crédit

SOCFIM PARTICIPATIONS IMMOBILIÈRES

I.G.

X

 

 

 

 

Holding

SOCRAM BANQUE

M.E.E.

 

 

X

 

 

Établissement de crédit

SPORTS & IMAGINE

I.G.

X

 

 

 

 

Société de services

Sud-Ouest Bail

I.G.

X

 

 

 

 

Crédit-bail immobilier

SURASSUR

I.G.

 

 

X

 

 

Réassurance

Groupe ONEY

 

 

 

 

 

 

 

ONEY BANK

I.G.

X

 

 

 

 

Holding

FLANDRE INVESTMENT SAS

I.G.

X

 

 

 

 

Établissement de crédit, monétique, nouvelles technologies et holding

ONEY SERVICIOS FINANCIEROS EFC SAU (SPAIN)

I.G.

X

 

 

 

 

Intermédiation financière

BA FINANS (RUSSIA)

I.G.

X

 

 

 

 

Intermédiation financière et Banque

ONEY PENZFORGALMI SZOLGALTATO KFT.

I.G.

X

 

 

 

 

Établissement financier

ONEY MAGYARORSZAG ZRT

I.G.

X

 

 

 

 

Établissement financier

GEFIRUS SAS

I.G.

X

 

 

 

 

Établissement de crédit, monétique, nouvelles technologies et holding

IN CONFIDENCE INSURANCE SAS

I.G.

X

 

 

 

 

Établissement de crédit, monétique, nouvelles technologies et holding

ONEY HOLDING LIMITED (MALTA)

I.G.

X

 

 

 

 

Holding

ONEY LIFE (PCC) LIMITED (MALTA)

I.G.

 

 

X

 

 

Assurance

ONEY INSURANCE (PCC) LIMITED (MALTA)

I.G.

 

 

X

 

 

Assurance

ONEY POLSKA

I.G.

X

 

 

 

 

Intermédiation

financière, établissement financier

ONEY SERVICES SP ZOO

I.G.

X

 

 

 

 

Intermédiation

financière, établissement financier

ONEY FINANCES (ROMANIA)

I.G.

X

 

 

 

 

Intermédiation financière

ONEY Portugal Succursale

I.G.

X

 

 

 

 

Intermédiation financière

ONEYTRUST SAS

I.G.

X

 

 

 

 

Établissement de crédit, monétique, nouvelles technologies et holding

ONEY UKRAINE (UKRAINE)

I.G.

X

 

 

 

 

Intermédiation financière

ONEY Gmbh

I.G.

X

 

 

 

 

Services, conseils en développement commercial

Groupe BPCE International

 

 

 

 

 

 

 

BPCE INTERNATIONAL

I.G.

X

 

 

 

 

Établissement de crédit spécialisé

BPCE INTERNATIONAL HO CHI MINH CITY succursale Viet Nam

I.G.

X

 

 

 

 

Établissement de crédit spécialisé

BPCE MAROC

I.G.

X

 

 

 

 

Promotion immobilière

FRANSA BANK

M.E.E.

 

 

X

 

 

Établissement de crédit

OCEORANE

I.G.

X

 

 

 

 

Conseil en investissement financier

Groupe Crédit Foncier

 

 

 

 

 

 

 

CFG COMPTOIR FINANCIER DE GARANTIE

I.G.

X

 

 

 

 

Société de garantie

COFIMAB

I.G.

X

 

 

 

 

Marchand de biens

COMPAGNIE DE FINANCEMENT FONCIER

I.G.

X

 

 

 

 

Société financière

CRÉDIT FONCIER DE FRANCE

I.G.

X

 

 

 

 

Établissement de crédit

CREDIT FONCIER DE FRANCE SUCCURSALE BELGIQUE

I.G.

X

 

 

 

 

Établissement de crédit

FONCIER PARTICIPATIONS

I.G.

X

 

 

 

 

Holding

FONCIÈRE D’ÉVREUX

I.G.

X

 

 

 

 

Immobilier d’exploitation

GRAMAT BALARD

I.G.

X

 

 

 

 

Immobilier d’exploitation

SOCIÉTÉ D’INVESTISSEMENT ET DE PARTICIPATION IMMOBILIÈRE (SIPARI)

I.G.

X

 

 

 

 

Holding

Groupe Banque Palatine

 

 

 

 

 

 

 

ARIES ASSURANCES

I.G.

X

 

 

 

 

Courtage en assurance

BANQUE PALATINE

I.G.

X

 

 

 

 

Établissement de crédit

CONSERVATEUR FINANCE

M.E.E.

 

 

X

 

 

Gestion de fonds

PALATINE ASSET MANAGEMENT

I.G.

X

 

 

 

 

Gestion d’actifs

Pôle Global Financial Services

 

 

 

 

 

 

 

1818 IMMOBILIER

I.G.

X

 

 

 

 

Immobilier d’exploitation

AEW – Dutch Branch

I.G.

X

 

 

 

 

Gestion immobilière

AEW (ex-AEW Ciloger)

I.G.

X

 

 

 

 

Gestion immobilière

AEW APREF GP SARL

I.G.

X

 

 

 

 

Gestion d’actifs

AEW APREF Investors, L.P.

I.G.

X

 

 

 

 

Gestion d’actifs

AEW ASIA LIMITED

I.G.

X

 

 

 

 

Gestion d’actifs

AEW Asia Pte Ltd

I.G.

X

 

 

 

 

Gestion d’actifs

AEW Australia Pty Ltd

I.G.

X

 

 

 

 

Gestion d’actifs

AEW CAPITAL MANAGEMENT, INC.

I.G.

X

 

 

 

 

Gestion d’actifs

AEW CAPITAL MANAGEMENT, LP

I.G.

X

 

 

 

 

Gestion d’actifs

AEW CENTRAL EUROPE

I.G.

X

 

 

 

 

Gestion d’actifs

AEW Central Europe Czech

I.G.

X

 

 

 

 

Distribution

AEW Cold Ops MM, LLC

I.G.

X

 

 

 

 

Gestion d’actifs

AEW EHF GP, LLC

I.G.

X

 

 

 

 

Gestion d’actifs

AEW European Property Securities Absolute Return GP, LLC

I.G.

X

 

 

 

 

Gestion d’actifs

AEW EUROPE GLOBAL LUX

I.G.

X

 

 

 

 

Gestion d’actifs

AEW EUROPE HOLDING Ltd

I.G.

X

 

 

 

 

Gestion d’actifs

AEW EUROPE INVESTMENT LTD

I.G.

X

 

 

 

 

Gestion d’actifs

AEW EUROPE LLP

I.G.

X

 

 

 

 

Gestion d’actifs

AEW Europe LLP succursale Espagne

I.G.

X

 

 

 

 

Distribution

AEW Europe SA (ex-AEW SA)

I.G.

X

 

 

 

 

Gestion d’actifs

AEW EUROPE SARL

I.G.

X

 

 

 

 

Gestion d’actifs

AEW EVP GP LLP

I.G.

X

 

 

 

 

Gestion d’actifs

AEW GLOBAL ADVISORS (EUROPE) LTD

I.G.

X

 

 

 

 

Gestion d’actifs

AEW Global Investment Fund GP, LLC

I.G.

X

 

 

 

 

Gestion d’actifs

AEW GLOBAL LTD

I.G.

X

 

 

 

 

Gestion d’actifs

AEW Global Property GP, L.L.C.

I.G.

X

 

 

 

 

Gestion d’actifs

AEW GLOBAL UK LTD

I.G.

X

 

 

 

 

Gestion d’actifs

AEW Invest Gmbh

I.G.

X

 

 

 

 

Distribution

AEW Italian Branch (ex-AEW Ciloger Italian Branch)

I.G.

X

 

 

 

 

Distribution

AEW Japan Corporation

I.G.

X

 

 

 

 

Gestion d’actifs

AEW Korea LLC

I.G.

X

 

 

 

 

Gestion d’actifs

AEW Partners Real Estate Fund IX, LLC

I.G.

X

 

 

 

 

Gestion d’actifs

AEW Partners Real Estate Fund VIII LLC

I.G.

X

 

 

 

 

Gestion d’actifs

AEW PARTNERS V, INC.

I.G.

X

 

 

 

 

Gestion d’actifs

AEW PARTNERS VI, INC.

I.G.

X

 

 

 

 

Gestion d’actifs

AEW PARTNERS VII, INC.

I.G.

X

 

 

 

 

Gestion d’actifs

AEW Partners X GP, LLC

I.G.

X

 

 

 

 

Gestion d’actifs

AEW Promote LP Ltd

I.G.

X

 

 

 

 

Gestion d’actifs

AEW Red Fund GP, LLC

I.G.

X

 

 

 

 

Gestion d’actifs

AEW SENIOR HOUSING INVESTORS II INC

I.G.

X

 

 

 

 

Gestion d’actifs

AEW Senior Housing Investors III LLC

I.G.

X

 

 

 

 

Gestion d’actifs

AEW Senior Housing Investors IV LLC

I.G.

X

 

 

 

 

Gestion d’actifs

AEW SHI V GP, LLC

I.G.

X

 

 

 

 

Gestion d’actifs

AEW UK INVESTMENT MANAGEMENT LLP

I.G.

X

 

 

 

 

Gestion d’actifs

AEW Value Investors Asia II GP Limited

I.G.

X

 

 

 

 

Gestion d’actifs

AEW UK Investment Management LLP succursale Espagne

I.G.

X

 

 

 

 

Distribution

AEW Value Investors Asia III GP Limited

I.G.

X

 

 

 

 

Gestion d’actifs

AEW Value Investors U.S. GP, LLC

I.G.

X

 

 

 

 

Gestion d’actifs

AEW VIA IV GP Partners SARL

I.G.

X

 

 

 

 

Gestion d’actifs

AEW VIA V GP Partners SARL

I.G.

X

 

 

 

 

Gestion d’actifs

Asahi Natixis Investment Managers Co. Ltd

M.E.E.

 

 

X

 

 

Distribution

AURORA INVESTMENT MANAGEMENT LLC

I.G.

X

 

 

 

 

Gestion d’actifs

Azure Capital Holdings Pty Ltd

I.G.

X

 

 

 

 

Conseil en fusions et acquisitions

Azure Capital Limited

I.G.

X

 

 

 

 

Holding

Bleachers finance

I.G.

X

 

 

 

 

Véhicule de titrisation

CM REO HOLDINGS TRUST

I.G.

X

 

 

 

 

Financement sur marché secondaire

CM REO TRUST

I.G.

X

 

 

 

 

Financement sur marché secondaire

DARIUS CAPITAL CONSEIL

I.G.

X

 

 

 

 

Conseil en investissement financier

DF EFG3 Limited

I.G.

X

 

 

 

 

Holding

DNCA Finance

I.G.

X

 

 

 

 

Gestion d’actifs

DNCA Finance succursale Luxembourg

I.G.

X

 

 

 

 

Gestion d’actifs

DNCA Finance succursale Milan

I.G.

X

 

 

 

 

Gestion d’actifs

Dorval Asset Management

I.G.

X

 

 

 

 

Gestion d’actifs

EDF INVESTISSEMENT GROUPE

M.E.E.

 

 

X

 

 

Entreprise d’investissement

EPI SO SLP LLC

I.G.

X

 

 

 

 

Gestion d’actifs

Fenchurch Partners LLP

I.G.

X

 

 

 

 

Conseil en fusions et acquisitions

Flexstone Partners LLC

I.G.

X

 

 

 

 

Gestion d’actifs

Flexstone Partners SARL

I.G.

X

 

 

 

 

Gestion d’actifs

Flexstone Partners SAS

I.G.

X

 

 

 

 

Gestion d’actifs

Flexstone Partners Pte Ltd

I.G.

X

 

 

 

 

Gestion d’actifs

FONCIERE KUPKA

I.G.

X

 

 

 

 

Immobilier d’exploitation

GATEWAY INVESTMENT ADVISERS, LLC

I.G.

X

 

 

 

 

Gestion d’actifs

HARRIS ASSOCIATES LP

I.G.

X

 

 

 

 

Gestion d’actifs

HARRIS ASSOCIATES SECURITIES, LP

I.G.

X

 

 

 

 

Distribution

HARRIS ASSOCIATES, INC.

I.G.

X

 

 

 

 

Gestion d’actifs

Investima 77

I.G.

X

 

 

 

 

Holding

Investors Mutual Limited

I.G.

X

 

 

 

 

Gestion d’actifs

KENNEDY FINANCEMENT Luxembourg

I.G.

X

 

 

 

 

Entreprise d’investissement – gestion d’actifs

KENNEDY FINANCEMENT Luxembourg 2

I.G.

X

 

 

 

 

Centrale de trésorerie – gestion d’actifs

LOOMIS SAYLES & COMPANY, INC.

I.G.

X

 

 

 

 

Gestion d’actifs

LOOMIS SAYLES & COMPANY, LP

I.G.

X

 

 

 

 

Gestion d’actifs

Loomis Sayles & Company, LP, Dutch Branch

I.G.

X

 

 

 

 

Distribution

Loomis Sayles (Netherlands) B.V.

I.G.

X

 

 

 

 

Distribution

Loomis Sayles Alpha Luxembourg, LLC

I.G.

X

 

 

 

 

Gestion d’actifs

LOOMIS SAYLES ALPHA, LLC.

I.G.

X

 

 

 

 

Gestion d’actifs

Loomis Sayles Capital Re

I.G.

X

 

 

 

 

Gestion d’actifs

LOOMIS SAYLES DISTRIBUTORS, INC.

I.G.

X

 

 

 

 

Distribution

LOOMIS SAYLES DISTRIBUTORS, LP

I.G.

X

 

 

 

 

Distribution

LOOMIS SAYLES INVESTMENTS ASIA Pte Ltd

I.G.

X

 

 

 

 

Gestion d’actifs

LOOMIS SAYLES INVESTMENTS Ltd (UK)

I.G.

X

 

 

 

 

Gestion d’actifs

Loomis Sayles Sakorum Long Short Growth Equity

I.G.

X

 

 

 

 

Gestion d’actifs

LOOMIS SAYLES TRUST COMPANY, LLC

I.G.

X

 

 

 

 

Gestion d’actifs

Massena Conseil SAS

I.G.

X

 

 

 

 

Société de gestion et de conseils en investissement

Massena Partners – succursale

I.G.

X

 

 

 

 

Société de gestion et de conseils en investissement

Massena Partners SA

I.G.

X

 

 

 

 

Société de gestion et de conseils en investissement

Massena Wealth Management SARL

I.G.

X

 

 

 

 

Société de gestion et de conseils en investissement

Mirova

I.G.

X

 

 

 

 

Gestion de FCPR

Mirova Sweden filial

I.G.

X

 

 

 

 

Gestion d’actifs

Mirova UK Limited (ex-Mirova Natural Capital Limited)

I.G.

X

 

 

 

 

Gestion d’actifs

Mirova US Holdings LLC

I.G.

X

 

 

 

 

Holding

Mirova US LLC

I.G.

X

 

 

 

 

Gestion d’actifs

MSR TRUST

I.G.

X

 

 

 

 

Financement immobilier

MV Credit Euro CLO III

I.G.

X

 

 

 

 

Véhicule de titrisation

MV Credit CLO Equity SARL

I.G.

X

 

 

 

 

Gestion d’actifs

MV Credit Limited

I.G.

X

 

 

 

 

Gestion d’actifs

MV Credit LLP

I.G.

X

 

 

 

 

Gestion d’actifs

MV Credit SARL

I.G.

X

 

 

 

 

Gestion d’actifs

MV Credit SARL succursale France

I.G.

X

 

 

 

 

Gestion d’actifs

Natixis Advisors, LLC (ex-Natixis Advisors, L.P.)

I.G.

X

 

 

 

 

Distribution

NATIXIS ALGÉRIE

I.G.

X

 

 

 

 

Banque

NATIXIS ALTERNATIVE ASSETS

I.G.

X

 

 

 

 

Holding

Natixis Alternative Holding Limited

I.G.

X

 

 

 

 

Holding

NATIXIS ASG HOLDINGS, INC

I.G.

X

 

 

 

 

Distribution

NATIXIS ASIA LTD

I.G.

X

 

 

 

 

Autre entreprise financière

NATIXIS AUSTRALIA PTY Ltd

I.G.

X

 

 

 

 

Établissement financier

Natixis Bank JSC, Moscow

I.G.

X

 

 

 

 

Banque

NATIXIS BEIJING

I.G.

X

 

 

 

 

Établissement financier

NATIXIS BELGIQUE INVESTISSEMENTS

I.G.

X

 

 

 

 

Entreprise d’investissement

NATIXIS CANADA

I.G.

X

 

 

 

 

Établissement financier

NATIXIS COFICINE

I.G.

X

 

 

 

 

Société financière (audiovisuel)

Natixis Distribution, LLC (ex-Natixis Distribution, L.P.)

I.G.

X

 

 

 

 

Distribution

NATIXIS DUBAI

I.G.

X

 

 

 

 

Établissement financier

NATIXIS FINANCIAL PRODUCTS LLC

I.G.

X

 

 

 

 

Transactions sur contrats dérivés

NATIXIS FONCIERE SA

I.G.

X

 

 

 

 

Investissements immobiliers

Natixis Funding CORP

I.G.

X

 

 

 

 

Autre entreprise financière

Natixis Global Services (India) Private Limited

I.G.

X

 

 

 

 

Support-opérationnel

Natixis Holdings (Hong Kong) Limited

I.G.

X

 

 

 

 

Holding

NATIXIS HONG KONG

I.G.

X

 

 

 

 

Établissement financier

Natixis IM Canada Holdings Ltd

I.G.

X

 

 

 

 

Holding

Natixis IM innovation

I.G.

X

 

 

 

 

Gestion d’actifs

Natixis IM Korea Limited (NIMKL)

I.G.

X

 

 

 

 

Distribution

Natixis IM Mexico, S. de R.L de C.V.

I.G.

X

 

 

 

 

Gestion d’actifs

NATIXIS IMMO DÉVELOPPEMENT

I.G.

X

 

 

 

 

Promotion immobilière de logement

Natixis IM Participations 6

I.G.

X

 

 

 

 

Holding

NATIXIS INTEREPARGNE

I.G.

X

 

 

 

 

Tenue de comptes d’épargne salariale

Natixis Investment Managers

I.G.

X

 

 

 

 

Holding

Natixis Investment Managers Australia Pty Limited

I.G.

X

 

 

 

 

Distribution

Natixis Investment Managers HONG KONG LIMITED

I.G.

X

 

 

 

 

Gestion d’actifs

Natixis Investment Managers International

I.G.

X

 

 

 

 

Distribution

Natixis Investment Managers International Hong Kong Limited

I.G.

X

 

 

 

 

Gestion d’actifs

Natixis Investment Managers International succursale Italiana

I.G.

X

 

 

 

 

Distribution

Natixis Investment Managers INTERNATIONAL, LLC

I.G.

X

 

 

 

 

Distribution

Natixis Investment Managers International, Nederlands

I.G.

X

 

 

 

 

Distribution

Natixis Investment Managers International, Sucursal en Espana

I.G.

X

 

 

 

 

Distribution

Natixis Investment Managers International, Zweigniederlassung Deutschland

I.G.

X

 

 

 

 

Distribution

Natixis Investment Managers JAPAN CO., LTD

I.G.

X

 

 

 

 

Gestion d’actifs

Natixis Investment Managers Middle East

I.G.

X

 

 

 

 

Distribution

Natixis Investment Managers PARTICIPATIONS 1

I.G.

X

 

 

 

 

Holding

Natixis Investment Managers PARTICIPATIONS 3

I.G.

X

 

 

 

 

Holding

Natixis Investment Managers S.A, Zweignierderlaasung Deutschland

I.G.

X

 

 

 

 

Distribution

Natixis Investment Managers SA

I.G.

X

 

 

 

 

Distribution

Natixis Investment Managers SA, Belgian Branch

I.G.

X

 

 

 

 

Distribution

Natixis Investment Managers SECURITIES INVESTMENT CONSULTING Co. LTD

I.G.

X

 

 

 

 

Gestion d’actifs

Natixis Investment Managers Singapore Limited

I.G.

X

 

 

 

 

Gestion d’actifs

Natixis Investment Managers Switzerland Sarl

I.G.

X

 

 

 

 

Gestion d’actifs

Natixis Investment Managers U.S. Holdings, LLC

I.G.

X

 

 

 

 

Holding

Natixis Investment Managers UK (Funds) Limited (UK), LLC

I.G.

X

 

 

 

 

Support-opérationnel

Natixis Investment Managers UK Ltd

I.G.

X

 

 

 

 

Distribution

Natixis Investment Managers Uruguay SA

I.G.

X

 

 

 

 

Distribution

Natixis Investment Managers, LLC

I.G.

X

 

 

 

 

Holding

NATIXIS JAPAN SECURITIES CO, Ltd

I.G.

X

 

 

 

 

Établissement financier

NATIXIS LABUAN

I.G.

X

 

 

 

 

Établissement financier

NATIXIS LONDRES

I.G.

X

 

 

 

 

Établissement financier

NATIXIS MADRID

I.G.

X

 

 

 

 

Établissement financier

NATIXIS MARCO

I.G.

X

 

 

 

 

Entreprise d’investissement (prolongement d’activité)

NATIXIS MILAN

I.G.

X

 

 

 

 

Établissement financier

NATIXIS NEW YORK

I.G.

X

 

 

 

 

Établissement financier

NATIXIS NORTH AMERICA LLC

I.G.

X

 

 

 

 

Holding

Natixis Partners

I.G.

X

 

 

 

 

Conseil en fusions et acquisitions

Natixis Partners Iberia, SA

I.G.

X

 

 

 

 

Conseil en fusions et acquisitions

NATIXIS PFANDBRIEFBANK AG

I.G.

X

 

 

 

 

Établissement de crédit

NATIXIS PORTO

I.G.

X

 

 

 

 

Établissement financier

NATIXIS PRIVATE EQUITY

I.G.

X

 

 

 

 

Capital-investissement

NATIXIS REAL ESTATE CAPITAL LLC

I.G.

X

 

 

 

 

Financement immobilier

NATIXIS REAL ESTATE FEEDER SARL

I.G.

X

 

 

 

 

Entreprise d’investissement

NATIXIS REAL ESTATE HOLDINGS LLC

I.G.

X

 

 

 

 

Financement immobilier

NATIXIS SA

I.G.

X

 

 

 

 

Établissement de crédit

NATIXIS SECURITIES AMERICAS LLC

I.G.

X

 

 

 

 

Société de Bourse

Natixis Seoul

I.G.

X

 

 

 

 

Établissement financier

NATIXIS SHANGHAI

I.G.

X

 

 

 

 

Établissement financier

NATIXIS SINGAPOUR

I.G.

X

 

 

 

 

Établissement financier

Natixis Structured Inssuance

I.G.

X

 

 

 

 

Véhicule d’émission

NATIXIS STRUCTURED PRODUCTS LTD

I.G.

X

 

 

 

 

Véhicule d’émission

NATIXIS TAIWAN

I.G.

X

 

 

 

 

Établissement financier

NATIXIS TOKYO

I.G.

X

 

 

 

 

Établissement financier

Natixis TradEx Solutions

I.G.

X

 

 

 

 

Holding

NATIXIS TRUST

I.G.

X

 

 

 

 

Holding

Natixis US MTN Program LLC

I.G.

X

 

 

 

 

Véhicule d’émission

Natixis Wealth Management

I.G.

X

 

 

 

 

Établissement de crédit

Natixis Corporate and Investment Banking Luxembourg (ex-Natixis Wealth Management Luxembourg)

I.G.

X

 

 

 

 

Banque

NATIXIS Zweigniederlassung Deutschland

I.G.

X

 

 

 

 

Établissement financier

NAXICAP PARTNERS

I.G.

X

 

 

 

 

Gestion de FCPR

NIM-os Technologies Inc.

I.G.

X

 

 

 

 

Supports et digitales

NIM-os, LLC

I.G.

X

 

 

 

 

Supports et digitales

OSSIAM

I.G.

X

 

 

 

 

Gestion d’actifs

Ostrum AM (New)

I.G.

X

 

 

 

 

Gestion d’actifs

Ostrum AM US LLC

I.G.

X

 

 

 

 

Gestion d’actifs

Ostrum Asset Management Italia

I.G.

X

 

 

 

 

Gestion d’actifs

PURPLE FINANCE CLO 1

I.G.

X

 

 

 

 

Véhicule de Titrisation

PURPLE FINANCE CLO 2

I.G.

X

 

 

 

 

Véhicule de Titrisation

Saudi Arabia Investment Company

I.G.

X

 

 

 

 

Établissement financier

Seaport Strategic Property Program I Co-Investors, LLC

I.G.

X

 

 

 

 

Gestion d’actifs

SEVENTURE PARTNERS

I.G.

X

 

 

 

 

Gestion d’actifs

Solomon Partners Securities Company LLC (ex-Peter J. Solomon Securities Company LLC)

I.G.

X

 

 

 

 

Activité de brokerage

Solomon Partners, LP (ex-Peter J. Solomon Company LP)

I.G.

X

 

 

 

 

Conseil en fusions et acquisitions

SPG

I.G.

X

 

 

 

 

Sicav

SunFunder East Africa Ltd

I.G.

X

 

 

 

 

Société de gestion de dette privée

SunFunder Inc.

I.G.

X

 

 

 

 

Société de gestion de dette privée

TEORA

I.G.

X

 

 

 

 

Société de courtage d’assurance

The Azure Capital Trust

I.G.

X

 

 

 

 

Holding

Thematics Asset Management

I.G.

X

 

 

 

 

Gestion d’actifs

Vauban Infrastructure Partners

I.G.

X

 

 

 

 

Gestion d’actifs

VAUGHAN NELSON INVESTMENT MANAGEMENT, INC.

I.G.

X

 

 

 

 

Gestion d’actifs

VAUGHAN NELSON INVESTMENT MANAGEMENT, LP

I.G.

X

 

 

 

 

Gestion d’actifs

Vega Investment Managers

I.G.

X

 

 

 

 

Société de gestion d’OPCVM

Vermilion (Beijing) Advisory Company Limited

I.G.

X

 

 

 

 

Conseil en fusions et acquisitions

Vermilion Partners (Holdings) Limited

I.G.

X

 

 

 

 

Holding

Vermilion Partners (UK) Limited

I.G.

X

 

 

 

 

Holding

Vermilion Partners Limited

I.G.

X

 

 

 

 

Holding

Versailles

I.G.

 

 

X

 

 

Véhicule de titrisation

PôleAssurances

 

 

 

 

 

 

 

AAA ACTIONS AGRO ALIMENTAIRE

I.G.

 

 

X

 

 

OPCVM de placement d’assurance

ADIR

M.E.E.

 

 

X

 

 

Société d’assurance

ALLOCATION PILOTÉE ÉQUILIBRE C

I.G.

 

 

X

 

 

OPCVM de placement d’assurance

BPCE IARD (ex-ASSURANCES Banque Populaire IARD)

M.E.E.

 

 

X

 

 

Assurance dommages aux biens

BPCE Assurances

I.G.

 

 

X

 

 

Holding

BPCE Assurances IARD (ex-BPCE Assurances)

I.G.

 

 

X

 

 

Assurance dommages aux biens

BPCE Assurances PRODUCTION SERVICES

I.G.

 

 

X

 

 

Prestataires de services

BPCE LIFE

I.G.

 

 

X

 

 

Assurance vie

BPCE LIFE succursale France

I.G.

 

 

X

 

 

Assurance vie

BPCE Vie

I.G.

 

 

X

 

 

Assurance vie

DNCA INVEST NORDEN

I.G.

 

 

X

 

 

OPCVM de placement d’assurance

ECUREUIL VIE DÉVELOPPEMENT

M.E.E.

 

 

X

 

 

Courtage en assurance

FCT NA F ECO IMM II

I.G.

 

 

X

 

 

Fonds commun de titrisation

Fonds TULIP

I.G.

 

 

X

 

 

Placements d’assurance (Fonds de titrisation)

Fonds Vega Europe Convictions

I.G.

 

 

X

 

 

OPCVM de placement d’assurance

FRUCTIFONCIER

I.G.

 

 

X

 

 

Placements immobiliers d’assurance

Mirova EUROPE ENVIRONNEMENT C

I.G.

 

 

X

 

 

OPCVM de placement d’assurance

NA

I.G.

 

 

X

 

 

Holding

NAMI INVESTMENT

I.G.

 

 

X

 

 

Placements immobiliers d’assurance

Natixis ESG Dynamic Fund

I.G.

 

 

X

 

 

OPCVM de placement d’assurance

REAUMUR ACTIONS

I.G.

 

 

X

 

 

OPCVM de placement d’assurance

SCI DUO PARIS

M.E.E.

 

 

X

 

 

Gestion immobilière

SCPI IMMOB ÉVOLUTIF

I.G.

 

 

X

 

 

Placements immobiliers d’assurance

OPCI FRANCEUROPE IMMO

I.G.

 

 

X

 

 

OPCVM de placement d’assurance

SELECTIZ

I.G.

 

 

X

 

 

OPCVM de placement d’assurance

SELECTIZ PLUS FCP 4DEC

I.G.

 

 

X

 

 

OPCVM de placement d’assurance

SCPI Atlantique Mur Régions

I.G.

 

 

X

 

 

OPCVM de placement d’assurance

THEMATICS AI AND ROBOTICS

I.G.

 

 

X

 

 

OPCVM de placement d’assurance

Vega Euro Rendement FCP RC

I.G.

 

 

X

 

 

OPCVM de placement d’assurance

VEGA France Opportunité (Élite 1818)

I.G.

 

 

X

 

 

OPCVM de placement d’assurance

Pôle Paiements

 

 

 

 

 

 

 

BPCE PAYMENT SERVICES (ex-NATIXIS PAIEMENTS SOLUTION)

I.G.

X

 

 

 

 

Services bancaires

BPCE Payments (Ex-Shiva)

I.G.

X

 

 

 

 

Holding

BPH (ex NATIXIS PAIMENT HOLDING)

I.G.

X

 

 

 

 

Holding

XPOLLENS (ex-S-MONEY)

I.G.

X

 

 

 

 

Services de paiement

PAYPLUG ENTERPRISE

I.G.

X

 

 

 

 

Services de paiement

SWILE

M.E.E.

 

 

X

 

 

Services de paiement, Offre de titres de services et Services en ligne aux salariés

Autres

 

 

 

 

 

 

 

BPCE IMMO EXPLOITATION (ex-NATIXIS IMMO EXPLOITATION)

I.G.

X

 

 

 

 

Immobilier d’exploitation

III-4 – Sociétés locales d’Epargne

 

 

 

 

 

 

 

179 sociétés locales d’Epargne (SLE)

I.G.

X

 

 

 

 

Sociétariat

(1)

Méthode de consolidation prudentielle

I.G. Intégration Globale

M.E.E. Mise en équivalence

(2)

Entité traitée en activité abandonnée au 31 décembre 2023

LI1 – DIFFÉRENCES ENTRE LE PÉRIMÈTRE DE CONSOLIDATION COMPTABLE ET LE PÉRIMÈTRE DE CONSOLIDATION PRUDENTIELLE ET MISE EN CORRESPONDANCE DES CATÉGORIES DES ÉTATS FINANCIERS AVEC LES CATÉGORIES DE RISQUES RÉGLEMENTAIRES

Le tableau suivant présente les actifs et les passifs comptabilisés au bilan prudentiel du Groupe BPCE ventilés par type de risque règlementaire. La somme des montants ventilés n’est pas obligatoirement égale aux valeurs nettes comptables du périmètre prudentiel, certains éléments pouvant être soumis à des exigences de fonds propres au titre de plusieurs types de risque.

en millions d’euros

31/12/2023

a

b

c

d

e

f

g

Valeurs

comptables

telles que

déclarées dans

les états

financiers

publiés

Valeurs

comptables

selon le

périmètre de

consolidation

prudentielle

Valeurs comptables des éléments

Soumis au

cadre du

risque de

crédit

Soumis au

cadre du

risque de

crédit de

contrepartie

Soumis au

cadre des

titrisations

Soumis au

cadre du

risque de

marché

Non soumis à

des exigences

de fonds

propres ou

soumis à des

déductions des

fonds propres

 

VENTILATION PAR CATÉGORIE D’ACTIFS CONFORMÉMENT AU BILAN FIGURANT DANS LES ÉTATS FINANCIERS PUBLIÉS

1

Banques Centrales

152 669

152 768

152 768

-

-

-

-

2

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

214 782

214 763

25 620

125 642

4 836

183 683

-

3

Actifs financiers à la JV par capitaux propres

48 073

48 294

48 294

-

592

-

-

4

Titres de dettes au coût amorti

26 373

26 413

26 413

-

2 016

-

-

5

Prêts et créances sur EC

108 631

108 207

106 982

1 225

-

-

-

6

Prêts et Créances sur Clientèle

839 457

839 636

837 492

2 145

1 578

22

-

7

Instruments dérivés de Couv. – JV positive

8 855

8 855

-

8 855

-

-

-

8

Écarts de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

(2 626)

(2 626)

-

-

-

-

(2 626)

9

Placements des activités d’assurances

114 303

711

711

-

-

-

-

10

Participations ds les entreprises mises en équivalence

1 616

5 134

4 862

-

-

-

272

11

Immeubles de placement

717

717

717

-

-

-

-

12

Immobilisations corporelles

6 023

6 011

6 011

-

-

-

-

13

Immobilisations incorporelles

1 110

980

173

-

-

-

807

14

Écarts d’acquisition

4 224

4 173

-

-

-

-

4 173

15

Actifs d’impôts courants

829

832

832

-

-

-

-

16

Actifs d’impôts différés

4 575

4 250

2 636

-

-

-

1 614

17

Comptes de régularisation et actifs divers

14 529

14 562

14 562

-

-

-

-

18

Total des actifs

1 544 139

1 433 680

1 228 072

137 866

9 023

183 705

4 240

 

VENTILATION PAR CATÉGORIE DE PASSIFS CONFORMÉMENT AU BILAN FIGURANT DANS LES ÉTATS FINANCIERS PUBLIÉS

1

Banques Centrales

2

2

-

-

-

-

2

2

Passifs financiers à la juste valeur par résultat

204 064

199 083

642

139 141

642

161 705

36 736

3

Dettes représentées par un titre

292 598

292 616

-

-

-

-

292 612

4

Dettes envers les EC

79 634

76 833

-

8 647

-

-

68 186

5

Dettes envers la clientèle

711 658

716 017

-

1 217

-

44

714 800

6

Instruments dérivés de couverture – JV négative

14 973

14 923

-

-

-

-

14 923

7

Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

159

159

-

-

-

-

159

8

Provisions

4 825

4 779

892

-

-

-

3 887

9

Passifs relatif aux contrats d’assurances

106 286

-

-

-

-

-

-

10  

Passifs d’impôts courants

2 026

2 028

-

-

-

-

2 028

11

Passifs d’impôts différés

1 660

1 423

-

-

-

-

1 423

12

Comptes de régularisation et passifs divers

22 493

21 962

1 474

-

-

-

20 488

13

Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés

-

-

-

-

-

-

-

14

Dettes subordonnées

18 801

18 605

-

-

-

-

18 605

15

Capitaux propres – Part groupe

84 407

84 403

-

-

-

-

84 403

16

Capital et primes liées

29 031

29 031

-

-

-

-

29 031

17

Réserves consolidées

51 876

51 870

-

-

-

-

51 870

18

Gains et pertes comptabilisés directement en autre éléments du résultat global

698

699

-

-

-

-

699

19

Résultat de la période

2 804

2 804

-

-

-

-

2 804

20

Participations ne donnant pas le contrôle

553

845

-

-

-

-

845

21

Total des passifs

1 544 139

1 433 680

3 009

149 006

642

161 749

1 259 097

EU LI2 – PRINCIPALES SOURCES DE DIFFÉRENCES ENTRE LES MONTANTS D’EXPOSITION RÉGLEMENTAIRES ET LES VALEURS COMPTABLES DES ÉTATS FINANCIERS

Le tableau suivant présente le passage des valeurs comptables du périmètre prudentiel présentées par type de risque réglementaire vers le montant d’exposition pris en compte à des fins règlementaires.

en millions d’euros

31/12/2023

a

b

c

d

e

Total

Éléments soumis au

Cadre du risque

de crédit

Cadre des

titrisations

Cadre du risque

de crédit de

contrepartie

Cadre du risque

de marché

1

Valeur comptable des actifs selon le périmètre de consolidation prudentielle (selon le modèle EU LI1)

1 429 440

1 228 072

9 023

137 866

183 705

2

Valeur comptable des passifs selon le périmètre de consolidation prudentielle (selon le modèle EU LI1)

(174 583)

(3 009)

(642)

(149 006)

(161 749)

3

Montant total net selon le périmètre de consolidation prudentielle

1 254 857

1 225 064

8 381

(11 140)

21 956

4

Montants hors bilan

215 065

202 770

12 295

 

 

5

Différences de valorisation

(970)

(466)

-

(504)

 

6

Différences dues à des règles de compensation différentes, autres que celles déjà incluses dans la ligne 2

56 377

-

-

78 333

 

7

Différences dues à la prise en compte des provisions

10 669

10 669

-

-

 

8

Différences dues à l’utilisation de techniques d’atténuation du risque de crédit (ARC)

(7 584)

(7 584)

-

-

 

9

Différences dues aux facteurs de conversion du crédit

(80 814)

(80 814)

-

-

 

10

Différences dues aux titrisations avec transfert de risque

(192)

-

(192)

-

 

11

Autres différences

(32 865)

(22 527)

258

-

 

12

Montants d’exposition pris en compte à des fins réglementaires

1 414 544

1 327 112

20 742

66 689

 

EU CC1 – COMPOSITION DES FONDS PROPRES RÈGLEMENTAIRES

Le tableau suivant est présenté au format de l’Annexe VI, règlement d’exécution (UE) no 1423/2013 de la commission du 20 décembre 2013. Par simplification, les libellés présentés ci-dessous sont ceux de l’Annexe VI, soit les libellés phasés.

en millions d’euros

31/12/2023

31/12/2022

a

b

a

b

Montants

Source basée sur

les numéros/

lettres de

référence du

bilan selon le

périmètre de

consolidation

réglementaire

Montants

Source basée sur

les numéros/

lettres de

référence du

bilan selon le

périmètre de

consolidation

réglementaire

 

FONDS PROPRES DE BASE DE CATÉGORIE 1 (CET1) : INSTRUMENTS ET RÉSERVES

1

Instruments de fonds propres et comptes des primes d’émission y afférents

29 031

4

28 678

4

2

Résultats non distribués

3 127

4

3 071

4

3

Autres éléments du résultat global accumulés (et autres réserves)

47 903

4

44 736

4

EU-3a

Fonds pour risques bancaires généraux

-

-

-

-

4

Montant des éléments éligibles visés à l’article 484, paragraphe 3, du CRR et comptes des primes d’émission y afférents soumis à exclusion progressive des CET1

-

-

-

-

5

Intérêts minoritaires (montant autorisé en CET1 consolidés)

205

5

164

5

EU-5a

Bénéfices intermédiaires, nets de toute charge et de tout dividende prévisible, ayant fait l’objet d’un contrôle indépendant

1 956

4

3 193

4

6

Fonds propres de base de catégorie 1 (CET1) avant ajustements réglementaires

82 221

-

79 842

-

 

FONDS PROPRES DE BASE DE CATÉGORIE 1 (CET1) : AJUSTEMENTS RÉGLEMENTAIRES

7

Corrections de valeur supplémentaires (montant négatif)

(970)

-

(869)

-

8

Immobilisations incorporelles (nettes des passifs d’impôt associés) (montant négatif)

(4 911)

2

(4 931)

2

10

Actifs d’impôt différé dépendant de bénéfices futurs à l’exclusion de ceux résultant de différences temporelles (nets des passifs d’impôt associés lorsque les conditions prévues à l’article 38, paragraphe 3, du CRR sont réunies) (montant négatif)

(799)

1

(896)

1

11

Réserves en juste valeur relatives aux pertes et aux gains générés par la couverture des flux de trésorerie des instruments financiers qui ne sont pas évalués à la juste valeur

(294)

-

(597)

-

12

Montants négatifs résultant du calcul des montants des pertes anticipées

(204)

-

(189)

-

13

Toute augmentation de valeur des capitaux propres résultant d’actifs titrisés (montant négatif)

-

-

-

-

14

Pertes ou gains sur passifs évalués à la juste valeur et qui sont liés à l’évolution de la qualité de crédit de l’établissement

(246)

-

(199)

-

15

Actifs de fonds de pension à prestations définies (montant négatif)

(79)

-

(99)

-

16

Détentions directes, indirectes et synthétiques, par un établissement, de ses propres instruments CET1 (montant négatif)

(0)

-

(8)

-

17

Détentions directes, indirectes et synthétiques d’instruments CET1 d’entités du secteur financier lorsqu’il existe une détention croisée avec l’établissement visant à accroître artificiellement les fonds propres de l’établissement (montant négatif)

-

-

-

-

18

Détentions directes, indirectes et synthétiques d’instruments CET1 d’entités du secteur financier dans lesquelles l’établissement ne détient pas d’investissement important (montant au-dessus du seuil de 10 %, net des positions courtes éligibles) (montant négatif)

-

-

-

-

19

Détentions directes, indirectes et synthétiques d’instruments CET1 d’entités du secteur financier dans lesquelles l’établissement détient un investissement important (montant au-dessus du seuil de 10 %, net des positions courtes éligibles) (montant négatif)

-

-

-

-

EU-20a

Montant des expositions aux éléments suivants qui reçoivent une pondération de 1 250 %, lorsque l’établissement a opté pour la déduction

-

-

-

-

EU-20b

dont : participations qualifiées hors du secteur financier (montant négatif)

-

-

-

-

EU-20c

dont : positions de titrisation (montant négatif)

-

-

-

-

EU-20d

dont : positions de négociation non dénouées (montant négatif)

-

-

-

-

21

Actifs d’impôt différé résultant de différences temporelles (montant au-dessus du seuil de 10 %, net des passifs d’impôt associés lorsque les conditions prévues à l’article 38, paragraphe 3, du CRR sont réunies) (montant négatif)

-

-

-

-

22

Montant au-dessus du seuil de 17,65 % (montant négatif)

-

-

-

-

23

dont : détentions directes, indirectes et synthétiques, par l’établissement, d’instruments CET1 d’entités du secteur financier dans lesquelles il détient un investissement important

-

-

-

-

24

Sans objet

-

-

-

-

25

dont : actifs d’impôt différé résultant de différences temporelles

-

-

-

-

EU-25a

Pertes de l’exercice en cours (montant négatif)

-

-

-

-

EU-25b

Charges d’impôt prévisibles relatives à des éléments CET1, sauf si l’établissement ajuste dûment le montant des éléments CET1 dans la mesure où ces impôts réduisent le montant à concurrence duquel ces éléments peuvent servir à couvrir les risques ou pertes (montant négatif)

-

-

-

-

27

Déductions AT1 admissibles dépassant les éléments AT1 de l’établissement (montant négatif)

(22)

-

(22)

-

27a

Autres ajustements réglementaires

(3 449)

-

(2 367)

-

28

Total des ajustements réglementaires des fonds propres de base de catégorie 1 (CET1)

(10 975)

-

(10 177)

-

29

Fonds propres de base de catégorie 1 (CET1)

71 246

-

69 665

-

 

FONDS PROPRES ADDITIONNELS DE CATÉGORIE 1 (AT1) : INSTRUMENTS

30

Instruments de fonds propres et comptes des primes d’émission y afférents

-

-

-

-

33

Montant des éléments éligibles visés à l’article 484, paragraphe 4, du CRR et comptes des primes d’émission y afférents soumis à exclusion progressive des AT1

-

-

-

-

EU-33a

Montant des éléments éligibles visés à l’article 494 bis, paragraphe 1, du CRR soumis à exclusion progressive des AT1

-

-

-

-

EU-33b

Montant des éléments éligibles visés à l’article 494 ter, paragraphe 1, du CRR soumis à exclusion progressive des AT1

-

-

-

-

34

Fonds propres de catégorie 1 éligibles inclus dans les fonds propres consolidés AT1 (y compris intérêts minoritaires non inclus dans la ligne 5) émis par des filiales et détenus par des tiers

-

-

-

-

35

dont : instruments émis par des filiales soumis à exclusion progressive

-

-

-

-

36

Fonds propres additionnels de catégorie 1 (AT1) avant ajustements réglementaires

-

-

-

-

 

FONDS PROPRES ADDITIONNELS DE CATÉGORIE 1 (AT1) : AJUSTEMENTS RÉGLEMENTAIRES

37

Détentions directes, indirectes et synthétiques, par un établissement, de ses propres instruments AT1 (montant négatif)

-

-

-

-

38

Détentions directes, indirectes et synthétiques d’instruments AT1 d’entités du secteur financier lorsqu’il existe une détention croisée avec l’établissement visant à accroître artificiellement les fonds propres de l’établissement (montant négatif)

-

-

-

-

40

Détentions directes, indirectes et synthétiques d’instruments AT1 d’entités du secteur financier dans lesquelles l’établissement détient un investissement important (net des positions courtes éligibles) (montant négatif)

(22)

-

(22)

-

42

Déductions T2 admissibles dépassant les éléments T2 de l’établissement (montant négatif)

-

-

-

-

42a

Autres ajustements réglementaires des fonds propres AT1

-

-

-

-

43

Total des ajustements réglementaires des fonds propres additionnels de catégorie 1 (AT1)

(22)

-

(22)

-

44

Fonds propres additionnels de catégorie 1 (AT1)

-

-

-

-

45

Fonds propres de catégorie 1 (T1 = CET1 + AT1)

71 246

-

69 665

-

 

FONDS PROPRES DE CATÉGORIE 2 (T2) : INSTRUMENTS

46

Instruments de fonds propres et comptes des primes d’émission y afférents

13 269

3

13 483

3

47

Montant des éléments éligibles visés à l’article 484, paragraphe 5, du CRR et des comptes des primes d’émission y afférents soumis à exclusion progressive des T2 conformément à l’article 486, paragraphe 4, du CRR

-

-

-

-

EU-47a

Montant des éléments éligibles visés à l’article 494 bis, paragraphe 2, du CRR soumis à exclusion progressive des T2

-

-

-

-

EU-47b  

Montant des éléments éligibles visés à l’article 494 ter, paragraphe 2, du CRR soumis à exclusion progressive des T2

96

3

105

3

48

Instruments de fonds propres éligibles inclus dans les fonds propres consolidés T2 (y compris intérêts minoritaires et instruments AT1 non inclus dans les lignes 5 ou 34) émis par des filiales et détenus par des tiers

-

-

-

-

50

Ajustements pour risque de crédit

611

-

889

-

51

Fonds propres de catégorie 2 (T2) avant ajustements réglementaires

13 976

-

14 478

-

 

FONDS PROPRES DE CATÉGORIE 2 (T2) : AJUSTEMENTS RÉGLEMENTAIRES

52

Détentions directes, indirectes et synthétiques, par un établissement, de ses propres instruments et emprunts subordonnés T2 (montant négatif)

(25)

-

(25)

-

53

Détentions directes, indirectes et synthétiques d’instruments et emprunts subordonnés T2 d’entités du secteur financier lorsqu’il existe une détention croisée avec l’établissement visant à accroître artificiellement les fonds propres de l’établissement (montant négatif)

-

-

-

-

54

Détentions directes, indirectes et synthétiques d’instruments et d’emprunts subordonnés T2 d’entités du secteur financier dans lesquelles l’établissement ne détient pas d’investissement important (montant au-dessus du seuil de 10 %, net des positions courtes éligibles) (montant négatif)

-

-

-

-

55

Détentions directes, indirectes et synthétiques, par l’établissement, d’instruments et d’emprunts subordonnés T2 d’entités du secteur financier dans lesquelles l’établissement détient un investissement important (net des positions courtes éligibles) (montant négatif)

(1 786)

-

(1 693)

-

EU-56a

Déductions admissibles d’engagements éligibles dépassant les éléments d’engagements éligibles de l’établissement (montant négatif)

-

-

-

-

EU-56b

Autres ajustements réglementaires des fonds propres T2

-

-

-

-

57

Total des ajustements réglementaires des fonds propres de catégorie 2 (T2)

(1 811)

-

(1 718)

-

58

Fonds propres de catégorie 2 (T2)

12 165

-

12 759

-

59

Total des fonds propres (TC = T1 + T2)

83 411

-

82 424

-

60

Montant total d’exposition au risque

457 606

-

460 858

-

 

RATIOS ET EXIGENCES DE FONDS PROPRES, Y COMPRIS LES COUSSINS

61

Fonds propres de base de catégorie 1 (CET1)

15,57 %

-

15,12 %

-

62

Fonds propres de catégorie 1

15,57 %

-

15,12 %

-

63

Total des fonds propres

18,23 %

-

17,88 %

-

64

Exigences globales de fonds propres CET1 de l’établissement

9,60 %

-

9,15 %

-

65

dont : exigence de coussin de conservation de fonds propres

2,50 %

-

2,50 %

-

66

dont : exigence de coussin de fonds propres contracyclique

0,47 %

-

0,03 %

-

67

dont : exigence de coussin pour le risque systémique

0,00 %

-

0,00 %

-

EU-67a

dont : exigence de coussin pour établissement d’importance systémique mondiale (EISm) ou pour autre établissement d’importance systémique (autre EIS)

1,00 %

-

1,00 %

-

68

Fonds propres de base de catégorie 1 (en pourcentage du montant d’exposition au risque) disponibles après le respect des exigences minimales de fonds propres

8,07 %

-

9,12 %

-

 

MONTANTS INFÉRIEURS AUX SEUILS POUR DÉDUCTION (AVANT PONDÉRATION)

72

Détentions directes et indirectes de fonds propres et d’engagements éligibles d’entités du secteur financier dans lesquelles l’établissement ne détient pas d’investissement important (montant en dessous du seuil de 10 %, net des positions courtes éligibles)

947

-

1 152

-

73

Détentions directes et indirectes, par l’établissement, d’instruments CET1 d’entités du secteur financier dans lesquelles l’établissement détient un investissement important (montant en dessous du seuil de 17,65 %, net des positions courtes éligibles)

2 441

-

2 403

-

75

Actifs d’impôt différé résultant de différences temporelles (montant en dessous du seuil de 17,65 %, net des passifs d’impôt associés lorsque les conditions prévues à l’article 38, paragraphe 3, du CRR sont réunies)

2 636

-

2 951

-

 

PLAFONDS APPLICABLES LORS DE L’INCLUSION DE PROVISIONS DANS LES FONDS PROPRES DE CATÉGORIE 2

76

Ajustements pour risque de crédit inclus dans les T2 eu égard aux expositions qui relèvent de l’approche standard (avant application du plafond)

-

-

-

-

77

Plafond pour l’inclusion des ajustements pour risque de crédit dans les T2 selon l’approche standard

1 954

-

1 989

-

78

Ajustements pour risque de crédit inclus dans les T2 eu égard aux expositions qui relèvent de l’approche fondée sur les notations internes (avant application du plafond)

611

-

889

-

79

Plafond pour l’inclusion des ajustements pour risque de crédit dans les T2 selon l’approche fondée sur les notations internes

1 115

-

1 122

-

 

INSTRUMENTS DE FONDS PROPRES SOUMIS À EXCLUSION PROGRESSIVE (APPLICABLE ENTRE LE 1ER JANVIER 2014 ET LE 1ER JANVIER 2022 UNIQUEMENT)

80

Plafond actuel applicable aux instruments CET1 soumis à exclusion progressive

-

-

-

-

81

Montant exclu des CET1 en raison du plafond (dépassement du plafond après remboursements et échéances)

-

-

-

-

82

Plafond actuel applicable aux instruments AT1 soumis à exclusion progressive

-

-

-

-

83

Montant exclu des AT1 en raison du plafond (dépassement du plafond après remboursements et échéances)

-

-

-

-

84

Plafond actuel applicable aux instruments T2 soumis à exclusion progressive

-

-

-

-

85

Montant exclu des T2 en raison du plafond (dépassement du plafond après remboursements et échéances)

10

-

10

-

BPCE08 – FONDS PROPRES ADDITIONNELS DE CATÉGORIE 1

en millions d’euros

31/12/2023

Bâle III

31/12/2022

Bâle III phasé

Instruments de fonds propres AT1 non éligibles mais bénéficiant d’une clause d’antériorité 

-

-

Détentions d’instruments AT1 d’entités du secteur financier détenues à plus de 10 %

-

-

Ajustements transitoires applicables aux fonds propres AT1

-

-

FONDS PROPRES ADDITIONNELS DE CATÉGORIE 1 (AT1)

-

-

BPCE09 – ÉMISSIONS DE TITRES SUPERSUBORDONNÉS

Émetteur

Date d’émission

Devise

Encours en

devise d’origine

(en millions)

Encours net

(en millions d’euros)

Encours net

prudentiel

(en millions d’euros)

 

 

 

-

-

-

TOTAL

 

 

 

-

-

Le détail des instruments de dettes reconnus en fonds propres de catégorie 1, ainsi que leurs caractéristiques, telles que requises par le règlement d’exécution no 1423/2013 sont publiés à l’adresse suivante : https://groupebpce.com/investisseurs/resultats-et-publications/pilier-iii.

BPCE10 – FONDS PROPRES DE CATÉGORIE 2

en millions d’euros

31/12/2023

Bâle III

31/12/2022

Bâle III

Instruments de fonds propres Tier 2 éligibles

13 269

13 483

Propres instruments de Tier 2

(25)

(25)

Instruments de fonds propres Tier 2 non éligibles mais bénéficiant d’une clause d’antériorité*

96

105

Détentions d’instruments Tier 2 d’entités du secteur financier détenues à plus de 10 %

(1 786)

(1 693)

Ajustements transitoires applicables aux fonds propres de catégorie 2

-

-

Excédent de provision par rapport aux pertes attendues

611

889

FONDS PROPRES DE CATÉGORIE 2 (TIER 2)

12 165

12 759

BPCE11 – ÉMISSIONS DE TITRES SUBORDONNÉS

Émetteur

Date

d’émission

Date

d’échéance

Devise

Encours en

devise d’origine

(en millions)

Encours

(en millions d’euros)

Encours net

prudentiel

(en millions d’euros)

BPCE

21/01/2014

21/07/2024

USD

1 500

1 358

151

BPCE

16/04/2014

16/04/2029

GBP

750

865

865

BPCE

25/07/2014

25/06/2026

EUR

350

350

174

BPCE

25/07/2014

25/06/2026

EUR

525

525

261

BPCE

11/07/2014

11/07/2024

USD

800

724

77

BPCE

15/09/2014

15/03/2025

USD

1 250

1 132

273

BPCE

30/09/2014

30/09/2024

EUR

410

410

62

BPCE

30/01/2015

30/01/2025

JPY

27 200

175

38

BPCE

30/01/2015

30/01/2025

JPY

13 200

85

18

BPCE

17/02/2015

17/02/2027

EUR

240

240

149

BPCE

17/02/2015

17/02/2027

EUR

371

371

232

BPCE

24/03/2015

12/03/2025

EUR

375

375

90

BPCE

17/04/2015

17/04/2035

USD

270

244

244

BPCE

29/04/2015

17/04/2035

USD

100

91

91

BPCE

29/04/2015

17/04/2035

USD

30

27

27

BPCE

01/06/2015

01/06/2045

USD

130

118

118

BPCE

29/09/2015

29/09/2025

CHF

50

54

19

BPCE

11/12/2015

11/12/2025

JPY

25 100

161

63

BPCE

11/12/2015

11/12/2025

JPY

500

3

1

BPCE

17/03/2016

17/03/2031

EUR

60

60

60

BPCE

17/03/2016

17/03/2036

USD

150

136

136

BPCE

01/04/2016

01/04/2026

USD

750

679

306

BPCE

22/04/2016

22/04/2026

EUR

750

750

346

BPCE

03/05/2016

03/05/2046

USD

200

181

181

BPCE

19/07/2016

19/07/2026

EUR

696

696

355

BPCE

13/07/2016

13/07/2026

JPY

17 300

111

56

BPCE

13/10/2021

13/01/2042

EUR

900

900

900

BPCE

13/10/2021

13/10/2046

EUR

850

850

850

BPCE

19/10/2021

19/10/2042

USD

750

679

679

BPCE

19/10/2021

19/10/2032

USD

1 000

905

905

BPCE

01/12/2021

30/11/2032

GBP

500

577

577

BPCE

16/12/2021

16/12/2031

JPY

74 600

479

479

BPCE

16/12/2021

16/12/2036

JPY

5 800

37

37

BPCE

14/01/2022

14/01/2037

USD

800

724

724

BPCE

02/02/2022

02/02/2034

EUR

1 000

1 000

1 000

BPCE

02/03/2022

02/03/2032

EUR

500

500

500

BPCE

07/07/2022

07/07/2032

JPY

26 600

171

171

BPCE

15/12/2022

15/12/2032

JPY

8 400

54

54

BPCE

25/01/2023

25/01/2025

EUR

1 500

1 500

1 500

BPCE

01/06/2023

01/06/2033

EUR

500

500

500

TOTAL

 

 

 

 

18 797

13 269

Le détail des instruments de dettes reconnus en fonds propres de catégorie 2, ainsi que leurs caractéristiques, telles que requises par le règlement d’exécution no 1423/2013 sont publiés à l’adresse suivante : https://groupebpce.com/investisseurs/resultats-et-publications/pilier-iii.

EU CCYB1 – RÉPARTITION GÉOGRAPHIQUE DES EXPOSITIONS DE CRÉDIT UTILISÉES DANS LE CALCUL DU COUSSIN DE FONDS PROPRES CONTRACYCLIQUE

en millions d’euros

31/12/2023

a

b

c

d

e

f

g

h

i

j

k

l

m

Expositions

générales de crédit

Expositions de crédit

pertinentes – risque

de marché

Expo-

sitions

de titris-

ation

Valeur

exposée

au

risque

pour le

porte-

feuille

bancaire

Valeur

d’expo-

sition

totale

Exigences de fonds propres

Risques

pondérés

Pondé-

rations

des

exigences

de fonds

propres

(en %)

Taux de

coussin

contra-

cyclique

(en %)

Valeur

exposée

au

risque

selon

l’approche

standard

Valeur

exposée

au

risque

selon

l’approche

NI

Somme

des

positions

longues

et

courtes

des

expo-

sitions

relevant

du

porte-

feuille

de

négo-

ciation

pour

l’approche

standard

Valeur

des

expo-

sitions

du

porte-

feuille

de

négo-

ciation

pour les

modèles

internes

Expo-

sitions

au

risque

de

crédit

perti-

nentes –

risque

de

crédit

Expo-

sitions

de

crédit

perti-

nentes –

risque

de

marché

Expo-

sitions

de

crédit

perti-

nentes –

positions

de

titrisation

dans le

porte-

feuille

hors

négo-

ciation

Total

010

VENTILATION PAR PAYS

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Australie

67

2 060

26

0

582

2 735

77

0

8

85

1 064

0,29 %

1,00 %

 

Bulgarie

0

2

-

-

-

2

0

-

-

0

0

0,00 %

2,00 %

 

Chypre

0

12

-

-

-

12

0

-

-

0

2

0,00 %

0,50 %

 

République Tchèque

6

10

0

-

-

17

1

0

-

1

8

0,00 %

2,00 %

 

Allemagne

1 018

2 110

351

2 306

919

6 703

142

19

16

178

2 221

0,60 %

0,75 %

 

Danemark

251

165

16

74

-

506

24

1

-

25

313

0,08 %

2,50 %

 

Estonie

4

0

25

-

-

29

0

-

-

0

4

0,00 %

1,50 %

 

France

155 187

655 152

4 119

6 384

5 724

826 565

24 315

48

117

24 480

305 998

83,11 %

0,50 %

 

Royaume-Uni

812

8 096

215

79

891

10 093

285

7

11

303

3 792

1,03 %

2,00 %

 

Hong Kong

37

3 257

32

-

177

3 503

85

1

4

90

1 121

0,30 %

1,00 %

 

Croatie

3

18

3

-

-

23

1

-

-

1

10

0,00 %

1,00 %

 

Irlande

349

3 853

186

3

695

5 086

91

12

10

113

1 407

0,38 %

1,00 %

 

Islande

-

50

-

-

-

50

1

-

-

1

14

0,00 %

2,00 %

 

Lituanie

0

1

6

-

-

7

0

-

-

0

0

0,00 %

1,00 %

 

Luxembourg

1 550

8 462

81 294

686

793

92 785

491

6

7

505

6 307

1,71 %

0,50 %

 

Pays-Bas

1 830

4 032

222

506

1 209

7 799

189

14

39

241

3 018

0,82 %

1,00 %

 

Norvège

119

447

17

1

-

584

17

1

-

18

222

0,06 %

2,50 %

 

Roumanie

10

10

-

-

-

20

1

-

-

1

11

0,00 %

1,00 %

 

Suède

86

350

17

23

-

477

23

1

-

24

301

0,08 %

2,00 %

 

Slovaquie

18

75

1

0

-

94

3

0

-

3

43

0,01 %

1,50 %

 

Slovénie

2

0

-

-

-

3

0

-

-

0

2

0,00 %

0,50 %

 

Autres pays pondérés à 0 %

21 075

61 175

4 890

2 686

9 712

99 537

3 176

61

150

3 387

42 341

11,50 %

0,00 %

020

TOTAL

182 424

749 338

91 418

12 748

20 701

1 056 629

28 924

170

362

29 456

368 199

100,00 %

 

en millions d’euros

31/12/2022

a

b

c

d

e

f

g

h

i

j

k

l

m

Expositions

générales de crédit

Expositions de crédit

pertinentes – risque

de marché

Expo-

sitions

de

titrisation

Valeur

exposée

au

risque

pour le

porte-

feuille

hors

négo-

ciation

Valeur

d’expo-

sition

totale

Exigences de fonds propres

Montants

d’expo-

sition

pondérés

Pondé-

rations

des

exigences

de fonds

propres

(en %)

Taux de

coussin

contra-

cyclique

(en %)

Valeur

exposée

au

risque

selon

l’approche

standard

Valeur

exposée

au

risque

selon

l’approche

NI

Somme

des

positions

longues

et

courtes

des

expo-

sitions

relevant

du

porte-

feuille

de

négo-

ciation

pour

l’approche

standard

Valeur

des

expo-

sitions

du

porte-

feuille

de

négo-

ciation

pour les

modèles

internes

Expo-

sitions

au

risque

de

crédit

perti-

nentes –

risque

de

crédit

Expo-

sitions

de

crédit

perti-

nentes –

risque

de

marché

Expo-

sitions

de

crédit

perti-

nentes –

positions

de

titrisation

dans le

porte-

feuille

hors

négo-

ciation

Total

010

VENTILATION PAR PAYS

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Bulgarie

0

2

0

0

0

2

0

0

0

0

0

0,00 %

1,00 %

 

République Tchèque

14

11

0

0

0

25

1

0

0

1

16

0,00 %

1,50 %

 

Danemark

252

88

12

0

0

352

22

0

0

23

283

0,08 %

2,00 %

 

Estonie

0

3

0

0

0

4

0

0

0

0

4

0,00 %

1,00 %

 

Royaume-Uni

1 206

7 722

166

43

1587

10 725

314

6

20

339

4 234

1,15 %

1,00 %

 

Hong Kong

264

2 337

29

0

208

2 838

83

1

3

87

1 084

0,29 %

1,00 %

 

Islande

0

1

0

0

0

1

0

0

0

0

0

0,00 %

2,00 %

 

Luxembourg

2 109

7 925

44 798

176

505

55 513

437

3

4

444

5 552

1,51 %

0,50 %

 

Norvège

336

381

24

0

0

741

26

1

0

27

334

0,09 %

2,00 %

 

Roumanie

12

11

0

0

0

23

1

0

0

1

14

0,00 %

0,50 %

 

Suède

93

173

33

0

0

299

12

2

0

14

172

0,05 %

1,00 %

 

Slovaquie

10

6

3

29

0

48

1

0

0

1

9

0,00 %

1,00 %

 

Autres pays pondérés à 0 %

176 847

700 846

10 307

14 548

20 133

922 680

28 059

134

326

28 519

356 489

96,82 %

2,00 %

020  

TOTAL

181 143

719 506

55 371

14 798

22 433

993 251

28 957

145

353

29 455

368 191

100,00 %

 

EU CCYB2 – MONTANT DU COUSSIN DE FONDS PROPRES CONTRACYCLIQUE

en millions d’euros

a

31/12/2023

31/12/2022

1

Montant total d’exposition au risque

457 606

460 858

2

Taux de coussin de fonds propres contracyclique spécifique à l’établissement

0,47 %

0,03 %

3

Exigence de coussin de fonds propres contracyclique spécifique à l’établissement

2 164

119

EU PV1 – CORRECTIONS DE VALEUR À DES FINS D’ÉVALUATION PRUDENTE (PVA)

en millions d’euros

a

b

c

d

e

EU e1

EU e2

f

g

h

31/12/2023

Catégorie de risque

AVA de catégorie —

Incertitude d’évaluation

AVA de

catégorie

totale

après

diversi-

fication

Dont : Total

approche

principale

dans le

portefeuille

de

négociation

Dont : Total

approche

principale

dans le

portefeuille

bancaire

AVA de catégorie

Actions

Taux

d’intérêt

Change

Crédit

Matières

premières

AVA

relatives

aux écarts

de crédit

constatés

d’avance

AVA

relatives

aux coûts

d’investis-

sement et

de finance-

ment

1

Incertitude sur les prix du marché

564

42

4

81

2

44

55

397

108

289

3

Coûts de liquidation

112

36

4

113

1

35

-

150

83

67

4

Positions concentrées

78

5

2 169

43

-

-

-

129

71

59

5

Résiliation anticipée

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

6

Risque lié au modèle

89

7

28

35

-

57

-

108

99

9

7

Risque opérationnel

34

5

0

15

0

-

-

54

13

42

10

Frais administratifs futurs

28

44

17

39

3

-

-

131

130

1

11  

TOTAL DES CORRECTIONS DE VALEUR SUPPLÉMENTAIRES (AVA)

 

 

 

 

 

 

 

970

504

466

en millions d’euros

a

b

c

d

e

EU e1

EU e2

f

g

h

31/12/2022

Catégorie de risque

AVA de catégorie —

Incertitude d’évaluation

AVA de

catégorie

totale

après

diversi-

fication

Dont : Total

approche

principale

dans le

portefeuille

de

négociation

Dont : Total

approche

principale

dans le

portefeuille

bancaire

AVA de catégorie

Actions

Taux

d’intérêt

Change

Crédit

Matières

premières

AVA

relatives

aux écarts

de crédit

constatés

d’avance

AVA

relatives

aux coûts

d’investis-

sement et

de finance-

ment

1

Incertitude sur les prix du marché

132

16

5

286

1

47

37

262

62

200

3

Coûts de liquidation

177

16

11

92

-

47

-

172

49

123

4

Positions concentrées

131

-

-

3

-

-

-

134

132

2

5

Résiliation anticipée

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

6

Risque lié au modèle

52

8

29

27

-

56

-

86

78

8

7

Risque opérationnel

22

2

1

19

-

-

-

43

8

35

10

Frais administratifs futurs

19

136

5

9

2

-

-

170

170

-

11  

TOTAL DES CORRECTIONS DE VALEUR SUPPLÉMENTAIRES (AVA)

 

 

 

 

 

 

 

869

500

369

EU LR2 – LRCOM – RATIO DE LEVIER

Le ratio de levier rapporte les fonds propres Tier 1 à une exposition calculée trimestriellement à partir du bilan et du hors bilan évalués selon une approche prudentielle. Les instruments dérivés et les opérations de pension font l’objet de retraitements spécifiques. Les engagements donnés se voient affecter d’un facteur de conversion conformément à l’article 429 paragraphe 7, du CRR2.

en millions d’euros

Expositions aux fins du ratio de levier

en  vertu du CRR

a

b

31/12/2023

31/12/2022

EXPOSITIONS AU BILAN (EXCEPTÉ DÉRIVÉS ET OFT)

1

Éléments inscrits au bilan (dérivés et OFT exclus, mais sûretés incluses)

1 298 113

1 273 563

2

Rajout du montant des sûretés fournies pour des dérivés, lorsqu’elles sont déduites des actifs du bilan selon le référentiel comptable applicable

-

-

3

(Déduction des créances comptabilisées en tant qu’actifs pour la marge de variation en espèces fournie dans le cadre de transactions sur dérivés)

(9 958)

(12 134)

4

(Ajustement pour les titres reçus dans le cadre d’opérations de financement sur titres qui sont comptabilisés en tant qu’actifs)

-

-

5

(Ajustements pour risque de crédit général des éléments inscrits au bilan)

-

-

6

(Montants d’actifs déduits lors de la détermination des fonds propres de catégorie 1)

(7 446)

(7 707)

7

Total des expositions au bilan (excepté dérivés et OFT)

1 280 710

1 253 723

EXPOSITIONS SUR DÉRIVÉS

8

Coût de remplacement de toutes les transactions dérivées SA-CCR (c’est-à-dire net des marges de variation en espèces éligibles)

15 321

17 554

EU-8a

Dérogation pour dérivés : contribution des coûts de remplacement selon l’approche standard simplifiée

-

-

9

Montants de majoration pour l’exposition future potentielle associée à des opérations sur dérivés SA-CCR

25 986

25 644

EU-9a

Dérogation pour dérivés : Contribution de l’exposition potentielle future selon l’approche standard simplifiée

-

-

EU-9b

Exposition déterminée par application de la méthode de l’exposition initiale

-

-

10

(Jambe CCP exemptée des expositions sur transactions compensées pour des clients) (SA-CCR)

-

-

EU-10a

(Jambe CCP exemptée des expositions sur transactions compensées pour des clients) (approche standard simplifiée)

-

-

EU-10b

(Jambe CCP exemptée des expositions sur transactions compensées pour des clients (méthode de l’exposition initiale)

-

-

11

Valeur notionnelle effective ajustée des dérivés de crédit vendus

45 199

37 945

12

(Différences notionnelles effectives ajustées et déductions des majorations pour les dérivés de crédit vendus)

(42 495)

(34 268)

13

Expositions totales sur dérivés

44 011

46 875

EXPOSITIONS SUR OPÉRATIONS DE FINANCEMENT SUR TITRES (OFT)

14

Actifs OFT bruts (sans prise en compte de la compensation) après ajustement pour les transactions comptabilisées en tant que ventes

83 437

68 930

15

(Valeur nette des montants en espèces à payer et à recevoir des actifs OFT bruts)

-

-

16

Exposition au risque de crédit de la contrepartie pour les actifs OFT

8 396

8 997

EU-16a

Dérogation pour OFT : Exposition au risque de crédit de contrepartie conformément à l’article 429 sexies, paragraphe 5, et à l’article 222 du CRR

-

-

17

Expositions lorsque l’établissement agit en qualité d’agent

-

-

EU-17a

(Jambe CCP exemptée des expositions sur OFT compensées pour des clients)

-

-

18

Expositions totales sur opérations de financement sur titres

91 833

77 927

AUTRES EXPOSITIONS DE HORS BILAN

19

Expositions de hors bilan en valeur notionnelle brute

214 747

220 917

20

(Ajustements pour conversion en montants de crédit équivalents)

(118 086)

(121 686)

21

(Provisions générales déduites lors de la détermination des fonds propres de catégorie 1 et provisions spécifiques associées aux expositions de hors bilan)

-

-

22

Expositions de hors bilan

96 661

99 231

EXPOSITIONS EXCLUES

EU-22a  

(Expositions exclues de la mesure de l’exposition totale en vertu de l’article 429 bis, paragraphe 1, point c), du CRR)

(4 028)

(4 028)

EU-22b

(Expositions exemptées en vertu de l’article 429 bis, paragraphe 1, point j), du CRR (au bilan et hors bilan))

(95 726)

(85 047)

EU-22c

(Exclusions d’expositions de banques (ou unités de banques) publiques de développement – Investissements publics)

-

-

EU-22d

(Exclusions d’expositions de banques (ou unités de banques) publiques de développement – Prêts incitatifs)

-

-

EU-22e

(Exclusions d’expositions découlant du transfert de prêts incitatifs par des banques (ou unités de banques) qui ne sont pas des banques publiques de développement)

-

-

EU-22f

(Exclusions de parties garanties d’expositions résultant de crédits à l’exportation)

-

-

EU-22g

(Exclusions de sûretés excédentaires déposées auprès d’agents tripartites)

-

-

EU-22h

(Exclusions de services liés aux DCT fournis par les établissements/DCT, en vertu de l’article 429 bis, paragraphe 1, point o), du CRR)

-

-

EU-22i

(Exclusions de services liés aux DCT fournis par des établissements désignés, en vertu de l’article 429 bis, paragraphe 1, point p), du CRR)

-

-

EU-22j

(Réduction de la valeur d’exposition des crédits de préfinancement ou intermédiaires)

-

-

EU-22k

(Total des expositions exemptées)

(99 754)

(89 075)

FONDS PROPRES ET MESURE DE L’EXPOSITION TOTALE

23

Fonds propres de catégorie 1

71 246

69 665

24

Mesure de l’exposition totale

1 413 461

1 388 681

RATIO DE LEVIER

25

Ratio de levier (en %)

5,04 %

5,02 %

EU-25

Ratio de levier (hors incidence de l’exemption des investissements publics et des prêts incitatifs) (en %)

5,04 %

5,02 %

25a

Ratio de levier (hors incidence de toute exemption temporaire de réserves de banque centrale applicable) (en %)

5,04 %

5,02 %

26

Exigence réglementaire de ratio de levier minimal (en %)

3,00 %

3,00 %

27

Exigence de coussin lié au ratio de levier (en %)

0,50 %

0,00 %

EU-27a  

Exigence de ratio de levier global (en %)

3,50 %

3,00 %

CHOIX DES DISPOSITIONS TRANSITOIRES ET EXPOSITIONS PERTINENTES

EU-27b

Choix en matière de dispositions transitoires pour la définition de la mesure des fonds propres

-

-

PUBLICATION DES VALEURS MOYENNES

28

Moyenne des valeurs quotidiennes des actifs OFT bruts, après ajustement pour les transactions comptabilisées en tant que ventes et net des montants en espèces à payer et à recevoir correspondants

107 059

89 378

29

Valeur de fin de trimestre des actifs OFT bruts, après ajustement pour les transactions comptabilisées en tant que ventes et net des montants en espèces à payer et à recevoir correspondants

83 437

68 930

30

Mesure de l’exposition totale (en incluant l’incidence de toute exemption temporaire de réserves de banque centrale applicable) intégrant les valeurs moyennes des actifs OFT bruts de la ligne 28 (après ajustement pour transactions comptabilisées en tant que vente et net des montants en espèces à payer et à recevoir correspondants)

1 437 083

1 409 128

30a

Mesure de l’exposition totale (hors incidence de toute exemption temporaire de réserves de banque centrale applicable) intégrant les valeurs moyennes des actifs OFT bruts de la ligne 28 (après ajustement pour transactions comptabilisées en tant que vente et net des montants en espèces à payer et à recevoir correspondants)

1 437 083

1 409 128

31

Ratio de levier (en incluant l’incidence de toute exemption temporaire de réserves de banque centrale applicable) intégrant les valeurs moyennes des actifs OFT bruts de la ligne 28 (après ajustement pour transactions comptabilisées en tant que vente et net des montants en espèces à payer et à recevoir correspondants)

4,96 %

4,94 %

31a

Ratio de levier (hors incidence de toute exemption temporaire de réserves de banque centrale applicable) intégrant les valeurs moyennes des actifs OFT bruts de la ligne 28 (après ajustement pour transactions comptabilisées en tant que vente et net des montants en espèces à payer et à recevoir correspondants)

4,96 %

4,94 %

EU LR3 – LRSPL : VENTILATION DES EXPOSITIONS AU BILAN (EXCEPTÉ DÉRIVÉS, OFT ET EXPOSITIONS EXEMPTÉES)

en millions d’euros

a

b

31/12/2023

31/12/2022

Expositions aux fins

du ratio de levier en

vertu du CRR

Expositions aux fins

du ratio de levier en

vertu du CRR

EU-1

TOTAL DES EXPOSITIONS AU BILAN (EXCEPTÉ DÉRIVÉS, OFT ET EXPOSITIONS EXEMPTÉES), DONT :

1 188 895

1 172 480

EU-2

Expositions du portefeuille de négociation

64 854

61 189

EU-3

Expositions du portefeuille bancaire, dont :

1 124 042

1 111 291

EU-4

Obligations garanties

2 405

1 041

EU-5

Expositions considérées comme souveraines

225 360

252 826

EU-6

Expositions aux gouvernements régionaux, banques multilatérales de développement, organisations internationales et entités du secteur public non considérés comme des emprunteurs souverains

61 740

61 554

EU-7

Établissements

15 906

13 662

EU-8

Expositions garanties par une hypothèque sur un bien immobilier

427 914

407 317

EU-9

Expositions sur la clientèle de détail

115 247

117 038

EU-10

Entreprises

197 892

191 326

EU-11

Expositions en défaut

19 049

18 100

EU-12

Autres expositions (notamment actions, titrisations et autres actifs ne correspondant pas à des obligations de crédit)

58 529

48 427

EU INS2 — CONGLOMÉRATS FINANCIERS – INFORMATIONS SUR LES FONDS PROPRES ET LE RATIO D’ADÉQUATION DES FONDS PROPRES

en millions d’euros

31/12/2023

31/12/2022

a

b

1

Exigences complémentaires de fonds propres du conglomérat financier (montant)

2 814

3 104

2

Ratio d’adéquation des fonds propres du conglomérat financier (en %)

18,52 %

18,06 %

EU KM2_INDICATEURS CLÉS – RATIO TLAC

en millions d’euros

a

b

c

d

e

31/12/2023

30/09/2023

30/06/2023

31/03/2023

31/12/2022

 

FONDS PROPRES ET ENGAGEMENTS ÉLIGIBLES, RATIOS ET COMPOSANTES DU GROUPE DE RÉSOLUTION

1

Fonds propres et engagements éligibles (en TLAC)

116 207

112 817

114 584

112 989

109 503

2

Risques pondérés (RWA)

457 606

456 993

460 589

462 988

460 858

3

Ratio TLAC (en pourcentage des RWA)

25,39 %

24,69 %

24,88 %

24,40 %

23,76 %

4

Mesure de l’exposition aux fins du ratio de levier

1 413 461

1 414 525

1 392 680

1 388 080

1 388 681

5

Ratio TLAC (en pourcentage de l’exposition de levier)

8,22 %

7,98 %

8,23 %

8,14 %

7,89 %

6a

L’exemption de la subordination permise par l’article 72 ter, paragraphe 4, du règlement (UE) no 575/2013 s’applique-t-elle ? (exemption de 5 %)

n.a

n.a

n.a

n.a

n.a

6b

Montant agrégé d’instruments d’engagements éligibles non subordonnés autorisés si l’exemption de la subordination permise par l’article 72 ter, paragraphe 3, du règlement (UE) no 575/2013 est appliquée (exemption de 3,5 % max.)

n.a

n.a

n.a

n.a

n.a

6c

Si une exemption de la subordination plafonnée s’applique en vertu de l’article 72 ter, paragraphe 3, du règlement (UE) no 575/2013, le montant de financement émis d’un rang égal aux engagements exclus et qui est comptabilisé à la ligne 1, divisé par le financement émis d’un rang égal aux engagements exclus et qui serait comptabilisé à la ligne 1 si aucun plafond n’était appliqué (en %)

n.a

n.a

n.a

n.a

n.a

NB 

: Dans le cadre de l’analyse de sa résolvabilité, le Groupe BPCE a choisi de renoncer à la possibilité prévue par l’article 72ter(3) de CRR d’utiliser de la dette senior préférée pour le respect du TLAC et du MREL subordonné

EU TLAC 1 – COMPOSITION RATIO TLAC

en millions d’euros

31/12/2023

b

Exigence en matière de

fonds propres et

d’engagements éligibles

applicables aux EISm (TLAC)

1

Fonds propres de base de catégorie 1 (CET1)

71 246

2

Fonds propres additionnels de catégorie 1 (AT1)

-

6

Fonds propres de catégorie 2 (T2)

12 165

11

Fonds propres éligibles TLAC

83 411

12

Instruments d’engagements éligibles émis directement par l’entité de résolution qui sont subordonnés à des engagements exclus (ne bénéficiant pas de la clause d’antériorité)

23 124

EU-12a

Instruments d’engagements éligibles émis par d’autres entités au sein du groupe de résolution qui sont subordonnés à des engagements exclus (ne bénéficiant pas de la clause d’antériorité)

-

EU-12b

Instruments d’engagements éligibles subordonnés à des engagements exclus émis avant le 27 juin 2019 (subordonnés bénéficiant de la clause d’antériorité)

5 758

EU-12c

Instruments de fonds propres de catégorie 2 ayant une échéance résiduelle d’au moins un an, dans la mesure où ils ne sont pas éligibles en tant qu’éléments de fonds propres de catégorie 2

3 972

13

Engagements éligibles non subordonnés à des engagements exclus (ne bénéficiant pas de la clause d’antériorité avant plafonnement)

-

EU-13a

Engagements éligibles qui ne sont pas subordonnés à des engagements exclus émis avant le 27 juin 2019 (avant plafonnement)

-

14

Montant des instruments d’engagements éligibles non subordonnés, le cas échéant, après l’application de l’article 72 ter, paragraphe 3, du règlement (UE) no 575/2013

-

17

Éléments d’engagements éligibles TLAC avant ajustements

32 795

18

Éléments de fonds propres et d’engagements éligibles TLAC avant ajustements

116 207

19

(Déduction des expositions entre groupes de résolution à points d’entrée multiples)

-

20

(Déduction des investissements dans d’autres instruments d’engagements éligibles)

-

22

Fonds propres et engagements éligibles TLAC après ajustements règlementaires

116 207

23

Risques pondérés (en RWA)

457 606

24

Mesure totale de l’exposition aux fins du ratio de levier

1 413 461

25

Ratio TLAC (en pourcentage des RWA)

25,39 %

26

Ratio TLAC (en pourcentage de l’exposition de levier)

8,22 %

27

Fonds propres de base de catégorie 1 (en pourcentage des RWA) disponibles une fois que les exigences du groupe de résolution sont remplies

3,41 %

28

Exigence globale de coussin de fonds propres spécifique à l’établissement

3,98 %

29

dont : exigence de coussin de conservation de fonds propres

2,50 %

30

dont : exigence de coussin contracyclique

0,47 %

31

dont : exigence de coussin pour le risque systémique

0,01 %

EU-31a

dont : coussin pour les établissements d’importance systémique mondiale (EISm) ou pour les autres établissements d’importance systémique (autres EIS)

1,00 %

EU-32

Montant total des engagements exclus visés à l’article 72 bis, paragraphe 2, du règlement (UE) no 575/2013

566 722

en millions d’euros

31/12/2022

b

Exigence en matière de

fonds propres et

d’engagements éligibles

applicables aux EISm (TLAC)

 

FONDS PROPRES ET ENGAGEMENTS ÉLIGIBLES ET AJUSTEMENTS

1

Fonds propres de base de catégorie 1 (CET1)

69 665

2

Fonds propres additionnels de catégorie 1 (AT1)

-

6

Fonds propres de catégorie 2 (T2)

12 759

11

Fonds propres éligibles TLAC

82 424

 

FONDS PROPRES ET ENGAGEMENTS ÉLIGIBLES : ÉLÉMENTS DE CAPITAL NON RÉGLEMENTAIRES

12

Instruments d’engagements éligibles émis directement par l’entité de résolution qui sont subordonnés à des engagements exclus (ne bénéficiant pas de la clause d’antériorité)

13 250

EU-12a

Instruments d’engagements éligibles émis par d’autres entités au sein du groupe de résolution qui sont subordonnés à des engagements exclus (ne bénéficiant pas de la clause d’antériorité)

-

EU-12b

Instruments d’engagements éligibles subordonnés à des engagements exclus émis avant le 27 juin 2019 (subordonnés bénéficiant de la clause d’antériorité)

9 273

EU-12c

Instruments de fonds propres de catégorie 2 ayant une échéance résiduelle d’au moins un an, dans la mesure où ils ne sont pas éligibles en tant qu’éléments de fonds propres de catégorie 2

4 555

13

Engagements éligibles non subordonnés à des engagements exclus (ne bénéficiant pas de la clause d’antériorité avant plafonnement)

-

EU-13a

Engagements éligibles qui ne sont pas subordonnés à des engagements exclus émis avant le 27 juin 2019 (avant plafonnement)

-

14

Montant des instruments d’engagements éligibles non subordonnés, le cas échéant, après l’application de l’article 72 ter, paragraphe 3, du règlement (UE) no 575/2013

-

17

Éléments d’engagements éligibles TLAC avant ajustements

27 079

EU-17a

dont : éléments d’engagements subordonnés

27 079

 

FONDS PROPRES ET ENGAGEMENTS ÉLIGIBLES : AJUSTEMENTS APPORTÉS AUX ÉLÉMENTS DE CAPITAL NON RÉGLEMENTAIRES

18

Éléments de fonds propres et d’engagements éligibles avant ajustements

109 503

19

(Déduction des expositions entre groupes de résolution à points d’entrée multiples)

-

20

(Déduction des investissements dans d’autres instruments d’engagements éligibles)

-

22

Fonds propres et engagements éligibles TLAC après ajustements règlementaires

109 503

EU-22a

dont : fonds propres et engagements subordonnés

 

 

MONTANT D’EXPOSITION PONDÉRÉ ET MESURE D’EXPOSITION DU RATIO DE LEVIER DU GROUPE DE RÉSOLUTION

23

Montant total d’exposition au risque (TREA)

460 858

24

Mesure de l’exposition totale (TEM)

1 388 681

 

RATIO DES FONDS PROPRES ET DES ENGAGEMENTS ÉLIGIBLES

25

Fonds propres et engagements éligibles en pourcentage du TREA

0

EU-25a

dont : fonds propres et engagements subordonnés

 

26

Fonds propres et engagements éligibles en pourcentage de la TEM

0

EU-26a

dont : fonds propres et engagements subordonnés

 

27

Fonds propres de base de catégorie 1 (en pourcentage du TREA) disponibles une fois que les exigences du groupe de résolution sont remplies

0

28

Exigence globale de coussin de fonds propres spécifique à l’établissement

0

29

dont : exigence de coussin de conservation de fonds propres

0

30

dont : exigence de coussin contracyclique

0

31

dont : exigence de coussin pour le risque systémique

-

EU-31a

dont : coussin pour les établissements d’importance systémique mondiale (EISm) ou pour les autres établissements d’importance systémique (autres EIS)

0

 

POUR MÉMOIRE

EU-32

Montant total des engagements exclus visés à l’article 72 bis, paragraphe 2, du règlement (UE) no 575/2013

646 189

La hiérarchie des créanciers pour les éléments constitutifs du TLAC est la suivante par ordre de priorité de remboursement : dette senior non préférée, dette subordonnée éligible à l’émission en fonds propres de catégorie 2 et dette subordonnée éligible à l’émission en fonds propres additionnels de catégorie 1.

Les passifs éligibles et leurs caractéristiques sont publiés à l’adresse suivante : https://groupebpce.com/investisseurs/resultats-et-publications/pilier-iii

EU TLAC 3A : RANG DANS LA HIÉRARCHIE DES CRÉANCIERS – GROUPE DE RÉSOLUTION

en millions d’euros

31/12/2023

Hiérarchie en cas d’insolvabilité

TOTAL

1

3

7

(rang le moins

élevé)

 

(rang le plus

élevé)

Description du rang en cas d’insolvabilité

Fonds propres CET1

Tier 2

Dette senior non préférée

 

Engagements et fonds propres

71 246

18 390

32 423

122 059

dont : engagements exclus

-

-

-

-

Engagements et fonds propres déduction faite des engagements exclus

71 246

18 390

32 423

122 059

Dont instruments éligibles au ratio TLAC

71 246

16 137

28 882

116 266

dont : échéance résiduelle ≥ 1 an et < 2 ans

-

2 008

2 202

4 210

dont : échéance résiduelle ≥ 2 ans et < 5 ans

-

4 138

14 330

18 468

dont : échéance résiduelle ≥ 5 ans et < 10 ans

-

4 240

10 214

14 454

dont : échéance résiduelle ≥ 10 ans, mais à l’exclusion des titres perpétuels

-

6 661

2 136

8 797

dont : titres perpétuels

71 246

-

-

71 246

en millions d’euros

31/12/2022

Hiérarchie en cas d’insolvabilité

TOTAL

1

3

7

(rang le moins

élevé)

 

(rang le plus

élevé)

Description du rang en cas d’insolvabilité (texte libre)

Fonds propres CET1

Tier 2

Dette senior non préférée

 

Engagements et fonds propres

69 665

19 430

26 776

115 871

dont : engagements exclus

-

-

-

-

Engagements et fonds propres déduction faite des engagements exclus

69 665

19 430

26 776

115 871

Dont instruments éligibles au ratio TLAC

69 665

17 314

22 524

109 503

dont : échéance résiduelle ≥ 1 an et < 2 ans

-

2 617

3 676

6 293

dont : échéance résiduelle ≥ 2 ans et < 5 ans

-

8 991

10 405

19 396

dont : échéance résiduelle ≥ 5 ans et < 10 ans

-

4 554

8 363

12 918

dont : échéance résiduelle ≥ 10 ans, mais à l’exclusion des titres perpétuels

-

1 646

79

1 725

dont : titres perpétuels

69 665

-

-

69 665

5 RISQUES DE CRÉDIT

Préambule

La direction des Risques Groupe a renforcé son cadre de gestion du risque en 2023, notamment sur les entreprises fortement endettées (Leveraged Finance). Un dispositif d’appétit au risque spécifique à cette classe d’actif a notamment été déployé au niveau du Groupe et des établissements. Par ailleurs, en lien avec les difficultés rencontrées par le secteur de l’immobilier commercial, une surveillance renforcée a été mise en œuvre sur ce secteur (étude ad hoc dédiée, remontée des zones de risques constatées en local par les établissements, etc.).

5.1 Organisation de la gestion des risques de crédit

Dans le cadre de ses prérogatives de pilotage, de surveillance et de contrôle, le département Risques de Crédit a en charge les missions principales suivantes :

définir et réviser les dispositifs groupe d’encadrement de la prise de risque au travers de l’élaboration des politiques des risques de crédit du groupe ;

définir les principes de division des risques au travers des dispositifs de limites individuelles par contreparties, encadrements sectoriels et pays et en contrôler le respect ;

analyser les dossiers d’octroi de crédit dont le montant dépasse les limites individuelles sur le client ou qui portent sur des transactions de nature particulière ou qui dérogeraient aux principes de la Politiques de Crédit Groupe ou qui sont hors délégation des filiales du groupe ;

examiner les principaux dossiers gérés en watchlist et proposer un niveau de provisionnement pour les dossiers en défaut ;

évaluer et contrôler le niveau du risque de crédit à l’échelle du groupe et plus globalement, surveiller les différents portefeuilles par typologie de clients, classe d’actifs et par secteur ;

mettre en œuvre les normes et méthodes relatives à la prise et à la gestion des risques sur le périmètre consolidé du groupe conformément à la réglementation ;

participer à l’élaboration et à l’adéquation des systèmes de mesure et gestion des risques ;

animer les filières risques de crédit, notamment au travers visioconférences fréquentes, de journées nationales, ou de groupes de travail thématiques ;

construire et gérer des applications risque de crédit.

Pilotage des risques de crédit

POLITIQUE DE CRÉDIT

La politique globale des risques de crédit est encadrée notamment par le dispositif d’appétit au risque, structuré autour de la définition du niveau de risque, et d’indicateurs encadrant cet appétit. L’équilibre entre la recherche de rentabilité et le niveau de risque accepté se traduit dans le profil de risque de crédit du Groupe BPCE et se décline dans les politiques de risque de crédit du groupe. Le Groupe BPCE s’interdit de s’engager sur des activités qu’il ne maîtrise pas suffisamment. Les activités aux profils de risque et de rentabilité élevés sont recensées et strictement encadrées.

De manière générale, le processus de décision de crédit du Groupe BPCE s’appuie, de façon privilégiée, sur la capacité du client demandeur à rembourser la dette sollicitée, sur la base de flux futurs de capitaux dont l’origine et le circuit sont clairement identifiés et la probabilité de survenance raisonnablement réaliste.

POLITIQUE DE NOTATION

La mesure du risque de crédit repose sur des systèmes de notation interne adaptés à chaque typologie de clientèle ou d’opération dont la direction des Risques Groupe assume la définition et le contrôle de performance.

Une méthodologie de notation interne commune aux établissements du Groupe BPCE (spécifique à chaque segment de clientèle) est appliquée pour la clientèle de détail « particuliers et professionnels » ainsi que pour les segments « entreprises », « professionnels de l’immobilier », « financements de projets », « banques centrales et autres expositions souveraines », « administrations centrales », « secteur public et assimilé » et « établissements financiers ».

GOUVERNANCE DES RISQUES DE CRÉDIT

La construction de l’ensemble des dispositifs d’encadrement des octrois, de gestion et de classification des risques de crédit est fondée sur une gouvernance dédiée.

Chaque norme, politique, dispositif ou méthode est travaillée au sein d’ateliers mis en place et pilotés par les équipes de la direction des Risques Groupe, qui regroupent des représentants du groupe permettant de définir, au regard de l’appétit au risque du groupe et des contraintes réglementaires, les règles qui s’imposent et les attendus relatifs au sujet traité. Le sujet traité est alors décidé au sein d’un comité groupe où siègent des dirigeants.

Le contrôle du respect des plafonds réglementaires et internes groupe et des limites fait l’objet d’un suivi régulier en comité risques et conformité groupe et dans les comités des risques du conseil de surveillance. Le contrôle du respect des plafonds internes établissements est du ressort de chacun d’entre eux.

La direction des Risques Groupe définit également, pour l’ensemble des établissements, le socle commun des contrôles permanents de niveau 2 (CPN2) en matière de risques de crédit et contribue à la coordination des contrôles de premier niveau.

La fonction risque est organisée selon le principe de subsidiarité avec un lien fonctionnel fort :

chaque établissement du Groupe BPCE est doté d’une direction des Risques embrassant les risques de crédit et de contrepartie. Chaque établissement gère ses risques selon les normes groupe et effectue un reporting semestriel de ses risques ;

chaque directeur des Risques est en lien fonctionnel fort avec le directeur des Risques du Groupe. Ce dernier rend compte au président du directoire du Groupe BPCE et est membre du comité de direction générale ;

L’encadrement des octrois décliné ou adapté dans chaque établissement du groupe s’exerce dans le cadre d’un dispositif groupe composé de :

politiques de risques et politiques sectorielles ;

dispositifs de plafonds réglementaires, de plafonds internes groupe, de plafonds internes pour les établissements des réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne et toutes les filiales de BPCE ;

dispositifs de limites Groupe afférentes aux principaux groupes de contreparties (société constituée d’une maison mère et de ses filiales) sur base consolidée, sur les principales classes d’actifs hors retail, complétés autant que de besoin de dispositifs de limites locales ; fondées principalement sur la notation interne, ces méthodologies permettent de définir le plafond de risque maximum que le Groupe BPCE souhaite porter ;

dans chaque établissement du groupe, d’un principe d’analyse contradictoire ou de contre-analyse faisant intervenir la fonction risques qui dispose d’un droit de veto, qui peut donner lieu à la saisine du comité de crédit de niveau supérieur, ou du délégataire dûment habilité.

FAITS MARQUANTS

L’exigence a été également maintenue sur l’insertion opérationnelle des principales normes, règles et politiques en établissements afin de garantir une mise en œuvre homogène au sein du groupe.

L’exercice 2023 a été marqué par la poursuite de la hausse des taux amorcée en 2022 par la BCE, et par des niveaux d’inflation qui demeurent élevés. Le nombre de défaillances en France a par ailleurs sensiblement augmenté, et retrouve les niveaux d’avant la crise de la Covid-19. Le secteur de l’immobilier commercial est par ailleurs chahuté, en lien notamment avec un renchérissement du prix du crédit pour les particuliers et des prix dans le neuf en hausse compte tenu de l’augmentation des coûts de construction. Une surveillance renforcée sur ce secteur a été mise en place par la direction des Risques Groupe.

Surveillance des risques crédits

5.1.2.1  DISPOSITIF DE SURVEILLANCE DES RISQUES DE CRÉDIT

PLAFONDS ET LIMITES

Le dispositif de plafonds internes au niveau du groupe, inférieurs aux plafonds réglementaires, vise à accroître la division des risques et s’applique à l’ensemble des entités du groupe.

Le dispositif de plafonds internes établissements se situe à un niveau inférieur ou égal aux plafonds internes groupe et s’applique aux réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne et aux filiales.

Un dispositif de limites individuelles groupe est également mis en place sur les principales contreparties ainsi que sur les expositions concernant les pays et les secteurs d’activité. Il concerne tous les établissements du groupe. Le dispositif de limites individuelles qui a pour but de diviser les risques et de les rendre individuellement acceptables au regard de la capacité bénéficiaire et des fonds propres des établissements, prend en compte l’exposition brute, c’est-à-dire sans prise en compte de la valeur des garanties, pour définir le montant maximum de risque acceptable sur une contrepartie donnée. Cette position vise à neutraliser le risque opérationnel lié à l’enregistrement effectif des garanties et celui lié à l’exécution lorsque la mise en œuvre des garanties s’avère nécessaire.

Une déclinaison sectorielle de la surveillance des risques est organisée via une veille sectorielle partagée avec tous les établissements du groupe. Celle-ci se traduit en politiques sectorielles.

La direction des Risques Groupe réalise pour le comité des risques et conformité groupe la mesure et le contrôle du respect de la déclinaison en établissement de ces dispositifs d’encadrement des risques (limites individuelles et limites thématiques).

Le conseil de surveillance du groupe est informé du suivi des plafonds internes groupe et des dépassements éventuellement constatés des limites définies dans le cadre du dispositif d’appétit au risque.

MÉTHODE UTILISÉE POUR L’AFFECTATION DES LIMITES OPÉRATIONNELLES EN MATIÈRE DE CAPITAL INTERNE

Le tableau de bord trimestriel des risques groupe permet un suivi de la consommation des risques pondérés sur les principales classes d’actifs du groupe : il compare ainsi les différentiels éventuels d’évolution entre les expositions brutes et les RWA consommés.

Ces dispositifs permettent un suivi précis par classe d’actif de l’évolution du capital nécessaire pour couvrir les risques et permettent en parallèle de percevoir l’évolution de la qualité des classes d’actifs concernées.

POLITIQUE APPLIQUÉE EN MATIÈRE DE RISQUE DE CORRÉLATION

Le risque de corrélation est encadré par un processus de décision spécifique lorsque la garantie offerte par une contrepartie est constituée de ses propres titres. Une clause d’arrosage est notamment systématiquement demandée sur de telles opérations.

Pour ce qui concerne le wrong way risk de premier ordre relatif aux opérations d’échanges de collatéral entre établissements de crédit, la procédure d’encadrement de la réserve de liquidité de BPCE définit ce critère de la manière suivante : « la contrepartie de l’opération de repo et le titre reçu en collatéral, au titre de cette même opération, ne doivent pas être inclus dans un même Groupe réglementaire ».

Toutefois, ces opérations peuvent faire l’objet d’un examen au cas par cas dans le cadre d’un processus de décision spécifique, lorsque le collatéral est uniquement constitué de prêts retail destinés au financement d’immobilier résidentiel.

5.1.2.2   APPRÉCIATION DE LA QUALITÉ DES ENCOURS ET POLITIQUE DE DÉPRÉCIATION

GOUVERNANCE DU DISPOSITIF

D’un point de vue réglementaire, l’article 118 de l’arrêté du 3 novembre 2014 modifié relatif au contrôle interne précise que « les entreprises assujetties doivent procéder, à tout le moins trimestriellement, à l’analyse de l’évolution de la qualité de leurs engagements ». Cet examen doit notamment permettre de déterminer, pour les opérations dont l’importance est significative, les reclassements éventuellement nécessaires au sein des catégories internes d’appréciation du niveau de risque de crédit, ainsi que, en tant que de besoin, les affectations dans les rubriques comptables de créances douteuses et les niveaux appropriés de provisionnement.

La mise en watchlist (WL) au sein du Groupe BPCE, que ce soit au niveau WL locale ou WL groupe, consiste à exercer une surveillance renforcée (WL sain) ou à prendre des décisions de provisionnement sur certaines contreparties (WL défaut).

Les provisions statistiques sur encours sains, calculées au niveau groupe pour les réseaux selon les exigences de la norme IFRS 9, sont évaluées selon une méthodologie validée par la comitologie modèle du groupe (revue par une direction indépendante et validée en comité modèles risk management et en comité normes et méthodes RCCP). Ces provisions intègrent des scénarios d’évolution de la conjoncture économique déterminés annuellement par la recherche économique du groupe, associés à des probabilités d’occurrence revues trimestriellement par le comité watchlist et provisions groupe.

Le provisionnement affecté est calculé en prenant en compte la valeur actuelle des garanties dans une approche prudente.

Toute exposition en défaut qui ne serait pas provisionnée doit faire l’objet d’une justification renforcée pour expliquer l’absence de provisionnement.

COMPENSATION D’OPÉRATIONS AU BILAN ET HORS BILAN

Le Groupe BPCE n’est pas amené à pratiquer, pour des opérations de crédit, d’opérations de compensation au bilan et au hors bilan.

MÉTHODES DE PROVISIONNEMENT ET DÉPRÉCIATIONS SOUS IFRS 9

Durant l’année 2023, le Groupe BPCE a continué à déployer une politique de provisionnement IFRS 9 prudente, dans un contexte économique incertain en raison du contexte géopolitique, de la remontée des taux et du niveau d’inflation qui demeure élevé.

Méthodes de provisionnement

Les instruments de dette classés en actifs financiers au coût amorti ou en actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres, les engagements de financement et les contrats de garantie financière donnée qui ne sont pas comptabilisés à la juste valeur par résultat ainsi que les créances résultant de contrats de location et les créances commerciales font systématiquement l’objet d’une dépréciation ou d’une provision pour perte de crédit attendue (Expected Credit Losses ou ECL).

Les dépréciations sont constatées, pour les actifs financiers n’ayant pas fait l’objet d’indications objectives de pertes à titre individuel, à partir d’historique de pertes observées mais aussi de prévisions raisonnables et justifiables des flux futurs de trésorerie actualisés.

Les instruments financiers sont répartis en trois catégories (statuts) selon la dégradation du risque de crédit observée depuis leur comptabilisation initiale. À chaque catégorie d’encours correspond une modalité spécifique d’évaluation du risque de crédit :

1. Statut 1 (stage 1 ou S1)

2. Statut 2 (stage 2 ou S2)

3. Statut 3 (stage 3 ou S3)

Encours sains pour lesquels il n’y a pas d’augmentation significative du risque de crédit depuis la comptabilisation initiale de l’instrument financier. La dépréciation ou la provision pour risque de crédit correspond aux pertes de crédit attendues à un an.

Encours sains pour lesquels une augmentation significative du risque de crédit est constatée depuis la comptabilisation initiale de l’instrument financier, sont transférés dans cette catégorie. La dépréciation ou la provision pour risque de crédit est alors déterminée sur la base des pertes de crédit attendues sur la durée de vie résiduelle de l’instrument financier (pertes de crédit attendues à maturité).

Encours dépréciés (ou impaired) au sens de la norme IFRS 9 pour lesquels il existe une indication objective de perte de valeur liée à un événement qui caractérise un risque de crédit avéré (par exemple non-remboursement d’un prêt à son échéance normale, procédure collective, impayés subis par le client, impossibilité de financer un investissement de renouvellement…) et qui intervient après la comptabilisation initiale de l’instrument concerné. Cette catégorie recouvre les créances pour lesquelles a été identifié un événement de défaut tel que défini à l’article 178 du règlement européen du 26 juin 2013 relatif aux exigences prudentielles applicables aux établissements de crédit.

Une politique de provisionnement sur la clientèle entreprises du groupe est mise en œuvre. Elle décrit les fondements du calcul de la dépréciation des créances et la méthodologie de détermination de la dépréciation individuelle à dire d’expert. Elle définit également les notions (mesure du risque de crédit, principes comptables de dépréciation des créances clients en IFRS et en normes françaises) et les données devant être contenues dans un dossier douteux et dans un dossier contentieux, ainsi que les éléments indispensables à présenter dans une fiche de provisionnement.

Une politique de provisionnement corporate des expositions Groupe inférieures à 15 millions d’euros a été définie et déployée.

Dans la partie dédiée à la méthodologie de détermination de la dépréciation individuelle à dire d’expert, elle définit des approches de dépréciation going concern, gone concern, approche mixte.

Le Groupe BPCE applique le principe de contagion : l’application de ce principe se réalise notamment dans le cadre de l’identification des groupes de contreparties clients, au travers des liens de grappages dans ces groupes.

Une méthodologie concernant la pratique des hair cut sur la valeur des garanties, afin de prendre les inévitables aléas, a été définie et mise en place.

Dépréciations sous IFRS 9

La dépréciation pour risque de crédit est égale aux pertes attendues à un an ou à terminaison selon le niveau de dégradation du risque de crédit depuis l’octroi (actif en Statut 1 ou en Statut 2). Un ensemble de critères qualitatifs et quantitatifs permettent d’évaluer cette dégradation du risque.

L’augmentation significative du risque de crédit s’apprécie sur une base individuelle en tenant compte de toutes les informations raisonnables et justifiables et en comparant le risque de défaillance sur l’instrument financier à la date de clôture avec le risque de défaillance sur l’instrument financier à la date de la comptabilisation initiale. Cette dégradation devra être constatée avant que la transaction ne soit dépréciée (Statut 3).

Afin d’apprécier la dégradation significative, le groupe a mis en œuvre un processus fondé sur des règles et des critères qui s’imposent à l’ensemble des entités du groupe :

sur les portefeuilles de particuliers, professionnels et petites et moyennes entreprises, le critère quantitatif s’appuie sur la mesure de l’écart entre la notation de la contrepartie à l’octroi et sa notation à date de l’arrêté. Cet écart – ou dénotch (abaissement de note) – est mesuré sur une échelle-maître commune à l’ensemble de ces contreparties. Le nombre de dénotch avant dégradation en statut 2 est fonction de la note à l’octroi ;

sur les portefeuilles de grandes entreprises, banques et financements spécialisés, il s’appuie sur la variation de la notation depuis l’octroi ;

ces critères quantitatifs s’accompagnent d’un ensemble de critères qualitatifs, dont la présence d’impayés de plus de 30 jours, le classement du contrat en note sensible, l’identification d’une situation de forbearance ou l’inscription du dossier en watchlist ;

les expositions notées par le moteur dédié aux grandes entreprises, banques et financements spécialisés sont également dégradées en statut 2 en fonction du rating sectoriel et du niveau de risque pays.

Les actifs financiers pour lesquels il existe une indication objective de perte de valeur liée à un événement qui caractérise un risque de contrepartie et qui intervient après leur comptabilisation initiale seront considérés comme dépréciés et relèveront du Statut 3. Les critères d’identification des actifs dépréciés sont similaires à ceux prévalant selon IAS 39 et sont alignés sur celui du défaut. Le traitement des restructurations pour difficultés financières reste analogue à celui prévalant selon IAS 39.

Les pertes de crédit attendues des instruments financiers en statut 1 ou en statut 2 sont évaluées comme le produit de plusieurs paramètres :

flux attendus sur la durée de vie de l’instrument financier, actualisés en date de valorisation – ces flux étant déterminés en fonction des caractéristiques du contrat, de son taux d’intérêt effectif et du niveau de

remboursement anticipé attendu sur le contrat ;

taux de perte en cas de défaut (LGD- loss given default) ;

probabilités de défaut (PD), sur l’année à venir dans le cas des instruments financiers en statut 1, jusqu’à la maturité du contrat dans le cas des instruments financiers en statut 2.

Pour définir ces paramètres, le groupe s’appuie sur les concepts et les dispositifs existants, notamment sur les modèles internes développés dans le cadre du calcul des exigences réglementaires en fonds propres et sur les modèles de projections utilisés dans le dispositif de stress tests. Des ajustements spécifiques sont réalisés pour se mettre en conformité avec les spécificités de la norme IFRS 9.

Les paramètres IFRS 9 :

visent ainsi à estimer de façon juste les pertes de crédit attendues dans un cadre de provisionnement comptable, tandis que les paramètres prudentiels sont dimensionnés de façon prudente dans un cadre réglementaire. Plusieurs marges de prudence appliquées sur les paramètres prudentiels sont en conséquence retraitées ;

doivent permettre d’estimer les pertes de crédit attendues jusqu’à la maturité du contrat, tandis que les paramètres prudentiels sont définis afin d’estimer les pertes attendues sur un horizon d’un an. Les paramètres à un an sont donc projetés sur des horizons longs ;

doivent tenir compte de la conjoncture économique anticipée sur l’horizon de projection (forward-looking), tandis que les paramètres prudentiels correspondent à des estimations moyenne de cycle (pour la PD) ou bas de cycle (pour la LGD et les flux attendus sur la durée de vie de l’instrument financier). Les paramètres prudentiels de PD et de LGD sont donc également ajustés selon ces anticipations sur la conjoncture économique.

L’ajustement des paramètres à la conjoncture économique se fait via la définition de trois scénarios économiques définis sur un horizon de trois ans. Les variables définies dans chacun de ces scénarios permettent la déformation des paramètres de PD et de LGD et le calcul d’une perte de crédit attendue pour chacun des scénarios économiques. La projection des paramètres sur les horizons supérieurs à trois ans se fait sur le principe d’un retour progressif à leur moyenne long terme. Les modèles utilisés pour déformer les paramètres de PD et de LGD s’appuient sur ceux développés dans le dispositif de stress tests dans un objectif de cohérence. Les modèles de calcul des différents paramètres servant au calcul des provisions (PD, LGD, segmentation, etc.) sont régulièrement mis à jour pour qu’ils conservent leur précision, qu’ils répondent aux attentes du régulateur et de manière plus générale pour améliorer leur pertinence.

Les scénarios économiques sont associés à des probabilités d’occurrence, permettant in fine le calcul d’une perte moyenne probable utilisée comme montant de dépréciation IFRS 9.

La définition de ces scénarios suit la même organisation et gouvernance que celle définie pour le processus budgétaire, avec une revue annuelle sur la base de propositions de la recherche économique. À des fins de cohérence avec le scénario budgétaire, le scénario central correspond au scénario budgétaire. Deux variantes – une vision optimiste du scénario et une vision pessimiste – sont également définies autour de ce scénario. Les probabilités d’occurrence des scénarios sont quant à elles revues trimestriellement par le comité watchlist et provisions du groupe. Les paramètres ainsi définis permettent l’évaluation des pertes de crédit attendues de l’ensemble des expositions notées, qu’elles appartiennent à un périmètre homologué en méthode interne ou qu’elles soient traitées en standard pour le calcul des actifs pondérés en risques. Dans le cas d’expositions non notées, des règles par défaut prudentes s’appliquent (enjeux peu significatifs pour le groupe).

Le dispositif de validation des paramètres IFRS 9 s’intègre pleinement dans le dispositif de validation des modèles déjà en vigueur au sein du groupe. La validation des paramètres suit ainsi un processus de revue par une cellule indépendante de validation interne des modèles, puis la revue de ces travaux est présentée en comité modèle groupe. Enfin, un suivi trimestriel des préconisations en comité modèle groupe a remplacé le suivi annuel.

5.1.2.3   FORBEARANCE, PERFORMING ET NON PERFORMING EXPOSURES

L’existence d’une forbearance résulte de la combinaison d’une concession et de difficultés financières et peut concerner des contrats sains (performing) ou dépréciés (non performing). Une situation de restructuration forcée, une situation de procédure de surendettement ou toute situation de défaut au sens de la norme Groupe impliquant une mesure de forbearance, telle que définie précédemment, constituent une forbearance non performing.

Le recensement de ces situations s’appuie sur un guide de qualification à dire d’expert des situations de forbearance, notamment sur les financements à court, moyen et long termes des contreparties hors retail.

Un dispositif de contrôles permanents portant sur les situations de forbearance relatives à des expositions hors retail complète le dispositif.

Contrôle permanent des risques de crédit

Selon le principe de subsidiarité, les directions des Risques locales sont responsables du respect du dispositif de contrôles permanents (déploiement, réalisation, analyse des résultats et plans d’action). Elles réalisent les contrôles de niveau 2.1.

Le périmètre des contrôles permanents de niveau 2 relatifs aux risques de crédit porte sur le process d’octroi des différentes classes d’actifs, et des poches de risque spécifiques. Ce corpus de contrôles a été complété en 2023 en lien avec la mise en place d’un département Gouvernance et contrôle des risques qui centralise l’ensembles des contrôles permanents de niveau 2 de tout risque. Le pôle de contrôle permanent des risques se positionnenet en niveau 2.2 concernant les établissements du groupe.

Le Département Risques de crédit Groupe contribue avec d’autres départements de la direction des Risques Groupe à animer, normer, piloter et surveiller le dispositif de maîtrise des risques de crédit. La surveillance et le contrôle, fondée sur une approche par les risques, portent sur :

la couverture adéquate des risques de crédit par les contrôles en fonction notamment de l’évaluation des risques de crédit dans la macrocartographie des risques ;

la définition des contrôles de niveau 2 communs du socle de base risque de crédit (contrôle des opérations et/ou sur le contrôle des procédures internes) ;

l’utilisation des résultats de contrôles de niveau 1 et de niveau 2 couvrant les risques de crédit en risque principal et le reporting aux comités ad doc ;

la définition, la mise en œuvre et le suivi de plans d’action Groupe en lien avec l’ensemble des parties prenantes.

5.2 Mesure des risques et notations internes

Situation du groupe

BPCE12 – PÉRIMÈTRE D’APPLICATION DES MÉTHODES STANDARD ET IRB POUR LE GROUPE

Segment de clientèle

31/12/2023

Réseau Banque

Populaire

Réseau Caisse

d’Epargne

Filiales Crédit

Foncier/Banque

Palatine/BPCE

International

Natixis

BPCE SA

Banques centrales et autres expositions souveraines

IRBF

Standard

Standard

IRBA

IRBF

Administrations centrales

IRBF

Standard

Standard

IRBA

IRBF

Secteur public et assimilé

Standard

Standard

Standard

Standard

Standard

Établissements financiers

IRBF

Standard

Standard

IRBA

IRBF

Entreprises (CA* > 3 millions d’euros)

IRBF/Standard

IRBF/Standard

Standard

IRBA

Standard

Clientèle de détail

IRBA

IRBA

Standard

Standard

 

*

CA : chiffre d’affaires.

La filiale Oney est homologuée sur les modèles de crédit sur la clientèle de détail sur le périmètre France. Les périmètres Portugal, Espagne, Russie, Hongrie, Pologne sont en approche standard.

La filiale BPCE Financement est en approche IRBA sur une partie de son portefeuille.

BPCE13 – RÉPARTITION DE L’EAD PAR APPROCHE POUR LES PRINCIPALES CATÉGORIES

en %

31/12/2023

31/12/2022

EAD

EAD

Standard

IRBF

IRBA

Standard

IRBF

IRBA

Banques centrales et autres expositions souveraines

31 %

44 %

25 %

28 %

55 %

18 %

Administrations centrales

41 %

31 %

28 %

41 %

30 %

29 %

Secteur public et assimilé

99 %

0 %

0 %

98 %

0 %

2 %

Établissements financiers

49 %

13 %

38 %

45 %

9 %

46 %

Entreprises

39 %

23 %

38 %

39 %

24 %

37 %

Clientèle de détail

7 %

0 %

93 %

8 %

0 %

92 %

TOTAL

29 %

17 %

55 %

29 %

19 %

52 %

Dispositif de notation

Les modèles internes du dispositif de notation sont élaborés à partir de données historiques de défaut et de pertes constatées. Ils servent à mesurer les risques de crédit auxquels est exposé le Groupe BPCE, à partir d’une probabilité de défaut de l’emprunteur à horizon d’un an (Probability of Default, PD), du pourcentage de perte en cas de défaut de la contrepartie (loss given default, LGD) et de facteurs de conversion de crédit (Credit conversion factor, CCF) en fonction des caractéristiques des transactions.

Ces dispositifs internes de notation sont également utilisés dans le cadre de la surveillance des risques, des dispositifs délégataires d’octroi, de limites internes sur les contreparties, etc. et peuvent également être sous-jacents à d’autres processus, tel que le provisionnement statistique.

Les paramètres de risque ainsi modélisés sont utilisés pour calculer les besoins en fonds propres, lorsqu’ils obtiennent l’accord du superviseur conformément aux exigences réglementaires.

Gouvernance du dispositif interne de notation

La gouvernance interne des dispositifs de notation est établie autour du développement, de la validation, du suivi et des décisions de l’évolution de ces dispositifs. La direction des Risques du Groupe BPCE intervient de manière indépendante sur l’ensemble du groupe (réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne, Natixis, et les autres filiales) dans la revue de la performance et de l’adéquation des modèles de risques de crédit et de contrepartie, ainsi que des risques structurels de bilan, des risques de marché, et des risques non financiers dont les risques opérationnels. Cette mission de la direction des Risques Groupe s’appuie sur une gouvernance robuste définie dans le cadre du dispositif de Model Risk Management (MRM) applicable à l’ensemble des modèles du groupe, décrite au chapitre 6.15.

À l’issue de ce processus de gouvernance, les rapports internes de contrôle et les relevés de décisions sont mis à la disposition du management du groupe (et des superviseurs pour les modèles internes utilisés pour le calcul des exigences en fonds propres). Annuellement une synthèse des performances et de l’adéquation des dispositifs de modèles internes est présentée au comité des risques du conseil de surveillance du groupe.

Développement d’un modèle

La direction des Risques Groupe s’appuie sur un process formalisé décrivant les principales étapes de modélisation de tout nouveau modèle. Ce document, qui sert de guide à l’ensemble du processus de documentation et de validation, repose sur :

une description littéraire et générale du modèle indiquant son champ d’application (type de contrepartie, type de produit, métier…), les grandes hypothèses sur lesquelles il repose et les aspects qui ne sont pas couverts ;

un schéma descriptif du fonctionnement du modèle finalement retenu reprenant de façon synthétique les inputs, les traitements et les outputs ;

un descriptif détaillé des étapes et de la démarche de modélisation ;

une description littéraire des principaux facteurs de risque du modèle.

Les modèles internes développés doivent satisfaire des critères exigeants en termes de discrimination et de qualification du risque et faire l’objet d’une évaluation par les équipes de modélisation dans le cadre de la procédure d’évaluation du modèle du dispositif MRM décrit précédemment.

Ces modèles intègrent les évolutions réglementaires apportées par l’Autorité bancaire européenne dans le cadre de son programme « IRB Repair » visant à améliorer la comparabilité des paramètres de risques modélisés.

Revue des modèles du dispositif interne de notation

La direction des Risques du Groupe BPCE est en charge des revues des modèles internes du groupe, lors de la construction d’un nouveau modèle ou d’une évolution de modèle existant. Elle s’assure également de la revue annuelle des backtestings des modèles de risque de crédit, de marché et de gestion actif-passif.

L’équipe de validation mène les analyses de façon indépendante en respectant une charte et des procédures qui décrivent les interactions avec les entités modélisatrices ainsi que le déroulement de la revue. Cette revue s’appuie sur une grille de critères qualitatifs et quantitatifs et aborde les sept dimensions suivantes :

données et paramètres utilisés par le modèle : analyse de la qualité et de la représentativité des données, de l’intégrité des contrôles, des rapports d’erreurs, de l’exhaustivité des données, etc. ;

méthodologie et conception : analyse de la théorie sous-jacente au modèle, analyse des approximations, des méthodes de calibration, des indicateurs de risque, des règles d’agrégation, benchmarking des modèles, analyse de la précision et de la convergence ;

surveillance permanente : l’équipe de validation s’assure de l’existence d’une méthodologie de surveillance du modèle et évalue le risque lié à l’implémentation de cette méthodologie ;

performance du modèle : évaluation du risque lié à la performance du modèle aussi bien en phase de conception que périodiquement ;

développement informatique : contre-implémentation, analyse du code, tests ;

documentation : analyse de la qualité et de l’exhaustivité de la documentation méthodologique reçue relative à la modélisation, le code informatique, la surveillance du modèle, les données, la gouvernance du modèle et le développement informatique ;

gouvernance du modèle : évaluation de la conformité du modèle avec les standards internes à la Banque tout au long du cycle de vie des modèles.

Le niveau de détail de la revue est adapté en fonction de la nature des travaux examinés. Dans tous les cas, elle comporte a minima une revue sur base documentaire sur l’aspect quantitatif des systèmes de notation. Dans le cas d’un nouveau modèle ou d’une évolution majeure cette revue est complétée par la vérification des codes informatiques et la réalisation de tests complémentaires (calculs contradictoires).

En conclusion, la revue apporte un avis sur la validité des modèles et des paramètres associés. Elle apporte également un avis sur la conformité à la réglementation prudentielle. Elle est accompagnée, lorsque nécessaire, de préconisations.

Enfin, en tant que deuxième ligne de défense, l’équipe de validation des modèles effectue une évaluation du modèle dans le cadre du dispositif MRM précédemment décrit.

Cartographie des modèles

La direction des Risques Groupe maintient à jour une cartographie des modèles de notation interne du groupe qui précise leur portée en termes de segments et d’entités du groupe, ainsi que leurs principales caractéristiques, dont une note globale issue de la revue annuelle des modèles caractérisant la performance et la fraîcheur des modèles (ancienneté/année de développement). Celle-ci est à présent intégrée au dispositif de Model Risk Management.

Le dispositif a été enrichi par de nouveaux modèles homologués par la BCE et en cours d’implémentation. Il s’agit des modèles de notation (PD) des clients de « détail particuliers » et de l’estimation de la perte en cas de défaut (LGD) pour les clients de « détail particuliers » et de « détail professionnels ». Concernant, les modèles de notation (PD), la nouvelle méthodologie vise à améliorer le pouvoir prédictif sur les clients sans incidents de paiement. La nouvelle méthodologie pour le calcul de la perte en cas de défaut propose de distinguer la perte dans le cas d’un passage au contentieux (perte significative) et la perte dans le cas d’un retour rapide en statut sain (perte peu significative liée principalement au frais de traitements).

D’autres travaux ont été également menés sur la refonte des modèles de notation de la clientèle de « détail professionnels » et sur l’estimation de l’exposition en cas de défaut (EAD) et des pertes en cas de défaut (LGD) pour la clientèle de « détail particuliers et professionnels », notamment afin de répondre à la nouvelle réglementation entrant en vigueur en 2022. Les modèles élaborés en 2018 ont été homologués par le superviseur en 2019 alors que les nouveaux modèles sont en attente d’homologation. BPCE Financement a refondu ses modèles afin de couvrir l’ensemble de son portefeuille de crédits renouvelables (en attente d’homologation). Une mission BCE d’homologation de ces nouveaux modèles sur le crédit revolving de BPCE Financement a eu lieu en 2022.

Concernant le portefeuille corporate, la refonte des modèles sur la clientèle des entreprises moyennes (CA entre 10 millions d’euros et 500 millions d’euros) et la mise à jour du calibrage des modèles des Petites Entreprises ont abouti à une homologation par la BCE en 2022. Un projet visant le passage en IRBA sur les deux réseaux a été revu par la BCE début 2023, dont la mise en production est prévue à partir du T2-2024. Ce dossier comporte des modèles de LGD, EAD et sur le volet PD : un nouveau modèle sur les SCI, mise à jour de calibrage sur les grilles expertes Associations et les modèles Petites Entreprises et une extension du modèle des entreprises moyennes sur les holdings opérationnels et sur le portefeuille du RCE.

La filiale Oney est homologuée sur les modèles de crédit sur la clientèle de détail sur le périmètre France avec des travaux de refonte. Les périmètres Portugal, Espagne, Russie, Hongrie, Pologne sont en approche standard.

Le tableau ci-dessous répertoire les modèles internes de crédit du groupe utilisés pour la gestion des risques et lorsqu’ils sont autorisés par le superviseur, le calcul des exigences en fonds propres au sein des réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne, de Natixis et ses filiales, du Crédit Foncier et de la Banque Palatine.

Classe d’expositions

Portefeuille

Nombre de

modèles

de PD

(probabilité

de défaut)

Description/

Méthodologie

Portefeuille

Nombre de

modèles

de LGD

(perte en

cas de

défaut)

Description/

Méthodologie

Nombre

de

CCF/EAD

(expo-

sition au

défaut)

Description/

Méthodologie

Souverains, administrations centrales et banques centrales

Souverains et affiliés

1

Grille à dire d’expert comportant des variables quantitatives et qualitatives/économiques et descriptives

Souverains et affiliés

1

Grille à dire d’expert comportant des variables quantitatives et qualitatives

1

Application de paramètres réglementaires

Portefeuille à faible effectif de défaut

Banques multilatérales de développement

1

Grille à dire d’expert

 

 

 

 

 

Portefeuille à faible effectif de défaut

Secteur Public

Communes, départements, régions, logement social, hôpitaux…

10 (NH *)

Grilles à dire d’expert/modélisation statistique (régression logistique)

 

 

 

 

 

Portefeuille à faible effectif de défaut

Établissements financiers

Banques OCDE ou non OCDE, brokers-dealers

3

Grilles à dire d’expert

Banques

1

Grille à dire d’expert comportant des variables quantitatives et qualitatives

1

Application de paramètres réglementaires

Portefeuille à faible effectif de défaut

Entreprises

Grandes entreprises (CA > 1 milliard d’euros)

5

Grilles à dire d’expert comportant des variables quantitatives et qualitatives, selon le secteur d’activité

 

 

 

 

 

Portefeuille à faible effectif de défaut

Petites et moyennes entreprises (CA > 3 millions d’euros)

9 (dont 2 NH)

Modèles statistiques (régression logistique) ou notes forfaitaires, sur entreprises disposant de comptes sociaux ou consolidés, s’appuyant principalement sur des données de bilan, selon le secteur d’activité, et de comportement bancaire/d’historique bancaire

Autres contrats (cas général, société foncière…)

7 (dont 3 NH)

Modèles s’appuyant sur l’estimation des flux de pertes segmentés selon la nature des contrats et des garanties, ou grille à dire d’expert

2 (dont 1 NH)

Facteurs de conversion, segmentés selon la nature des contrats

Associations et assurances

2

Grilles à dire d’expert comportant des variables quantitatives et qualitatives

Crédit-bail

1

Modèle s’appuyant sur l’estimation des conditions de revente des actifs, segmentés selon le bien financé

 

 

Portefeuille à faible effectif de défaut

Financements spécialisés (immobilier, pool d’actifs, aéronautique…)

8 (dont 1 NH)

Grilles à dire d’expert s’appuyant sur les caractéristiques des biens ou projets financés

Financements spécialisés (immobilier, pool d’actifs, aéronautique…)

5

Modèles s’appuyant sur l’estimation des conditions de revente des actifs ou des flux de trésorerie futurs

 

 

Portefeuille à faible effectif de défaut

Clientèle de détail

Particuliers

7

Modèles statistiques (régression logistique), comportant des variables de comportement et socio-économiques, différenciées selon le profil du client

Immobilier résidentiel

3 (dont 1 NH)

Modèles s’appuyant sur l’estimation des flux de pertes segmentés selon la nature des contrats et des garanties

3 (dont 1 NH)

Facteurs de conversion, segmentés selon la nature des contrats.

Professionnels (socio-économiques et différenciés suivant certains secteurs)

10

Modèles statistiques (régression logistique), comportant des variables de bilan et de comportement

Immobilier résidentiel

5 (dont 2 NH)

Modèles statistiques (régression logistique), comportant des variables de comportement et socio-économiques, ou descriptives du projet (quotité…), différenciées selon le profil du client

Autres Particuliers et Professionnels

2

Modèles s’appuyant sur l’estimation des flux de pertes segmentés selon la nature des contrats et des garanties

2

Facteurs de conversion et valeurs forfaitaires, segmentés selon la nature des contrats

Crédit-bail

2

Modèles s’appuyant sur l’estimation des conditions de revente des actifs, segmentés selon le bien financé

 

 

Crédit renouvelable

2

Modèle statistique (régression logistique), comportant des variables de comportement et socio-économiques

Crédit renouvelable

2

Modèle s’appuyant sur l’estimation des flux de pertes, segmentés selon la nature des contrats

2

Facteur de conversion, segmenté selon la nature des contrats

*

NH désigne les modèles non homologués pour le calcul des exigences en fonds propres.

APPROCHES EN NOTATIONS INTERNES – CLIENTÈLE DE DÉTAIL

Le Groupe BPCE dispose pour la clientèle de détail de méthodes de notation interne homogènes et d’applicatifs de notation centralisés dédiés qui permettent d’apprécier la qualité de crédit de ses portefeuilles pour un meilleur pilotage des risques. Pour les réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne, ils sont également utilisés pour le calcul des exigences en fonds propres selon l’approche méthode avancée.

La modélisation de la probabilité de défaut des contreparties de la clientèle de détail est effectuée par la direction des Risques principalement à partir du comportement bancaire des contreparties. Les modèles sont segmentés selon le type de clientèle et distinguent les particuliers des professionnels (avec ou sans bilan) et selon la détention produit. Les contreparties de chaque segment sont classées de façon automatique à l’aide de modèles statistiques (en général régression logistique) en classes de risques homogènes et statistiquement distinctes. Pour chacune de ces classes est estimée une probabilité de défaut à partir de l’observation des taux de défaut moyens sur une période aussi longue que possible de manière à obtenir une période représentative de la variabilité possible des taux de défaut observés. Ces estimations sont systématiquement ajustées par des marges de prudence pour couvrir les éventuelles incertitudes. À des fins de comparaisons, un rapprochement en termes de risque est réalisé entre les notes internes et les notes provenant des agences de notation.

La perte en cas de défaut (LGD) est une perte économique qui se mesure en prenant en compte tous les éléments inhérents à la transaction ainsi que les frais engagés pour le recouvrement. Les modèles d’estimation de la perte en cas de défaut (LGD) pour la clientèle de détail s’appliquent de façon spécifique à chaque réseau. Les valeurs de LGD sont estimées d’abord par produit et selon la présence ou non de sûretés. D’autres axes peuvent intervenir en second niveau lorsqu’ils permettent de distinguer statistiquement des niveaux de pertes. La méthode d’estimation utilisée repose sur l’observation de taux marginaux de recouvrement en fonction de l’ancienneté dans le défaut. Cette méthode présente l’avantage de pouvoir être directement utilisée pour l’estimation des taux LGD appliqués aux encours sains et des taux ELBE appliqués aux encours en défaut. Les estimations sont fondées sur les historiques internes de recouvrement pour les expositions tombées en défaut sur longue période. Deux marges de prudence sont ensuite systématiquement ajoutées, la première pour couvrir les incertitudes des estimations, la seconde pour pallier l’éventuel effet d’un ralentissement économique.

Pour l’estimation de l’EAD, le Groupe BPCE applique deux modèles. Le premier d’entre eux porte sur l’estimation d’un facteur de conversion en équivalent crédit (FCEC) pour les expositions hors bilan. Ce modèle s’applique de façon automatique lorsque le hors bilan est considéré comme matériel (au-delà de seuils définis en fonction du type de produit). Le second porte sur l’estimation d’une augmentation forfaitaire du bilan pour les expositions hors bilan non matérielles.

APPROCHES EN NOTATIONS INTERNES – HORS CLIENTÈLE DE DÉTAIL

Le Groupe BPCE dispose, pour la mesure des risques hors clientèle de détail, de systèmes complets qui permettent d’utiliser l’approche IRBF ou IRBA suivant les réseaux et les segments de clientèle. Ce dispositif permet également d’apprécier la qualité de crédit de ses portefeuilles pour un meilleur pilotage des risques.

Le système de notation consiste à attribuer une note à chaque contrepartie. Compte tenu de la structure mutualiste du groupe, l’unicité de la note est traitée par un système de référents qui ont la responsabilité de procéder à la notation du client pour le compte du groupe. La note attribuée à une contrepartie est généralement proposée par un modèle, puis elle est ajustée et validée par les experts de la filière risques suite à une analyse individuelle. Ce processus est appliqué à l’ensemble du portefeuille Hors-Retail, excepté les nouveaux modèles dédiés aux Petites Entreprises (PE), pour lesquels la notation est automatique (à l’instar du portefeuille Retail). Les modèles de notation de contreparties se structurent principalement en fonction de la nature de la contrepartie (entreprises, institutions financières, entités publiques, etc.) et de la taille de l’entreprise (mesurée par son chiffre d’affaires annuel). Lorsque les volumes de données le permettent (PE, ME, ETI, etc.), les modèles s’appuient sur des modélisations statistiques (méthodes de régression logistique) des défauts des clients auxquelles sont combinés des questionnaires qualitatifs. À défaut, des grilles construites à dire d’experts sont utilisées. Celles-ci sont constituées d’éléments quantitatifs (ratios financiers, solvabilité etc.) issus des données financières et d’éléments qualitatifs appréciant les dimensions économiques et stratégiques du client. S’agissant du risque pays, le dispositif repose sur la notation des souverains et sur la définition, pour chaque pays, d’une note qui plafonne celle que peut se voir octroyer une contrepartie non souveraine. La construction de l’échelle de notation Hors-Retail utilise l’historique de notation de Standard & Poors afin d’assurer une comparabilité directe en termes de risques avec les agences de notation. Pour les nouveaux modèles PE, des échelles dédiées par modèle ont été définies pour les calculs réglementaires. Celles-ci sont reliées sur l’échelle de notation Hors-Retail pour la gestion interne des risques. Pour les modèles statistiques, le calibrage des probabilités de défaut sur les échelles définies pour les calculs réglementaires s’appuie sur les mêmes principes que ceux exposés pour la clientèle de détail (notamment la représentativité de l’historique des taux de défaut, ainsi que l’estimation de marges d’incertitudes).

Les modèles de LGD (hors clientèle de détail) s’appliquent principalement par type de contreparties, types d’actifs et selon la présence, ou non, de sûretés. Des classes de risques homogènes, notamment en termes de recouvrement, procédures et types d’environnement, sont ainsi définies. Les estimations de pertes en cas de défaut sont évaluées sur base statistique lorsque le nombre de dossiers de défaut est suffisant (classe d’actif « entreprise » par exemple). Les historiques internes de recouvrement sur une période aussi longue que possible sont alors utilisés. Si le nombre de dossiers est insuffisant, des bases d’historiques et des benchmarks externes permettent de déterminer des taux à dire d’experts (pour les banques et les souverains par exemple). Enfin, certaines valeurs sont fondées sur des modèles stochastiques lorsqu’il existe un recours sur un actif. Le caractère downturn des taux de pertes en cas de défaut est vérifié et des marges de prudence sont ajoutées si nécessaire.

Pour l’estimation de l’EAD, le Groupe BPCE applique deux modèles pour les entreprises. Le premier d’entre eux porte sur l’estimation d’un facteur de conversion en équivalent crédit (FCEC) pour les expositions hors bilan. Ce modèle s’applique de façon automatique lorsque le hors bilan est considéré comme matériel (au-delà de seuils définis en fonction du type de produit). Le second porte sur l’estimation d’une augmentation forfaitaire du bilan pour les expositions hors bilan non matérielles.

Les méthodologies de notation pour les portefeuilles à faible taux de défaut sont des méthodologies à dire d’expert ; des critères qualitatifs et quantitatifs (correspondant aux caractéristiques de la contrepartie à noter) permettent de lier la contrepartie à un score et à une note, elle-même reliée par la suite avec une PD. Cette PD repose pour son calibrage sur l’observation de données de défauts externes, mais aussi sur des données de notation internes. En effet, le faible nombre de défauts internes ne permet pas de quantifier une échelle de PD.

APPROCHE STANDARD

Le chapitre « Mesure des risques et notations internes » développe les différents modèles homologués au sein du Groupe BPCE pour les différentes classes d’expositions. Lorsque le groupe ne dispose pas de modèle interne autorisé pour le calcul des exigences de fonds propres pour des classes d’expositions données, il doit les estimer sur les périmètres correspondants suivant les modalités de la méthode standard. Celles-ci s’appuient en particulier sur les évaluations de crédit (notations) estimées par les agences de notation reconnues par le superviseur comme satisfaisant aux exigences ECAI (External Credit Assessment Institutions), en particulier pour le Groupe BPCE, Fitch Ratings, Moody’s, Standard & Poor’s, ainsi que la Banque de France.

Conformément à l’article 138 du règlement no 575/2013 Capital Requirements Regulation (CRR) relatif aux exigences en fonds propres applicables aux établissements de crédit et aux entreprises d’investissement, en cas d’évaluation multiple d’une contrepartie par plusieurs agences, la pondération de cette contrepartie se détermine au regard de la deuxième meilleure note.

Dans le cas où il est nécessaire d’effectuer une évaluation externe de crédit directement applicable à une exposition, et qu’elle existe pour l’émetteur ou pour un programme spécifique d’émission, les modalités de détermination de la pondération sont appliquées conformément à l’article 139 du règlement CRR.

Pour le cas particulier des titres à revenu fixe (obligations), les notes externes court terme relatives à l’émission priment par rapport aux notations externes de l’émetteur. En cas d’absence de notes externes relatives à l’émission, la note externe long terme de l’émetteur est privilégiée pour les titres seniors uniquement, sauf dans le cas précis des expositions sur les établissements pour lesquels la pondération est déduite de l’échelon de qualité de crédit du souverain dans lequel ils sont établis.

BACKTESTS

Chacun des trois paramètres de risque de crédit fait l’objet chaque année de tests de vérification a posteriori (backtest) destinés à contrôler la performance du dispositif. Plus précisément, les exercices de backtests visent à mesurer la performance globale des modèles et en particulier à vérifier que le pouvoir discriminant du dispositif ne se dégrade pas significativement par rapport à la période de modélisation.

Ainsi, les taux de défaut observés sont comparés aux taux de défaut prévus pour chaque note. Le caractère « à travers le cycle » des notations est vérifié. Plus spécifiquement, sur des portefeuilles à faible taux de défaut (SPLS, grandes entreprises, banques, souverains et financements spécialisés) des analyses détaillées sont menées à partir d’indicateurs complémentaires intégrant entre autres choses des analyses plus qualitatives.

Les valeurs de pertes en cas de défaut sont mesurées sur la base d’un périmètre cohérent avec les valeurs observées, à savoir uniquement les expositions en défaut. Les valeurs attendues ne sont donc pas directement comparables avec les valeurs de LGD mesurées dans le portefeuille en production. Le caractère downturn des taux de pertes en cas de défaut est également vérifié.

Les résultats des backtests peuvent justifier la mise en œuvre de plans d’action si le dispositif est jugé insuffisamment prudent ou performant. Les résultats des backtests et les plans d’action associés sont discutés en comité modèle groupe puis revus en comité normes et méthodes RCCP (cf. gouvernance du dispositif interne de notation).

Il ressort de ces exercices que les dispositifs de notation sont globalement bien adaptés et permettent une gestion efficace des risques. De plus, les calibrages des paramètres de risque restent, au global, prudents en regard du risque réellement observé.

RAPPORTS SUR LES MODÈLES DE RISQUE DE CRÉDIT

Depuis la mise en place du Mécanisme de supervision unique (MSU) en 2014, la Banque centrale européenne (BCE) cherche à renforcer la gouvernance de la supervision des modèles internes à travers différentes investigations.

Parmi celles-ci, TRIM (Targeted Review of Internal Models) a pour objectif d’évaluer la conformité réglementaire de modèles internes spécifiquement ciblés par la BCE. Dans cette optique, ces investigations TRIM reposent sur un ensemble de méthodologies et de techniques d’inspection standardisées, que les équipes mandatées par la BCE utilisent lors de leurs missions sur site. BPCE a fait l’objet de revues TRIM sur plusieurs périmètres qui ont donné lieu à des rapports du superviseur : une première revue sur les principes non-spécifiques aux modèles (TRIM General Topics), puis trois revues spécifiques ciblant les modèles internes de risque de crédit (une sur le portefeuille Corporate, et deux sur le portefeuille retail). Ces rapports ont permis de réaliser des travaux complémentaires afin de renforcer le dispositif existant.

La Banque centrale européenne poursuit ses investigations par le biais d’IMI (Internal Model Investigation). Trois revues ont ainsi été effectuées au cours des années 2021 et 2022 : deux sur les modèles retail, en particulier sur la revue du dispositif PD Professionnel, et une mission sur les modèles de PD corporate pour les petites entreprises et pour les entreprises avec CA entre 10 et 500 millions d’euros (segment haut). Cette dernière a donné lieu à un rapport du superviseur et à une autorisation reçue fin juillet 2022 ; les lettres d’homologation des modèles retail de la part de la BCE ont été reçues en novembre 2023.

En 2021 et 2022, d’importants travaux ont été menés sur le portefeuille Corporate, aussi bien sur la revue des PD de certaines populations spécifiques (Sociétés Civiles Immobilières, holdings non financières et Associations) en capitalisant notamment sur les modèles Petites entreprises et Segment Haut et afin de déposer une demande d’homologation IRBA sur les réseaux BP et CE avec des nouveaux modèles de LGD/EAD. Ces travaux ont été revus lors d’une mission BCE début 2023 et la lettre d’autorisation est reçue fin janvier 2024.

IMPACTS EN MONTANT DE SÛRETÉS QUE L’ÉTABLISSEMENT DEVRAIT FOURNIR EN CAS DE BAISSE DE LA NOTATION DE SA QUALITÉ DE CRÉDIT

Le CRR2 et l’Acte délégué exigent des établissements la remontée à l’autorité compétente de tous les contrats dont une clause prévoit des sorties de trésorerie supplémentaires en cas de dégradation significative de la qualité de crédit de l’établissement, par exemple une dégradation de trois crans de son évaluation externe de crédit. La réévaluation et la remontée de ces éléments doivent être effectuées régulièrement, au vu des nouveaux contrats conclus (article CRR 423 2/article AD 30.2).

L’autorité compétente décide de la pondération à affecter pour les contrats dont elle jugera l’incidence significative.

Pour les contrats comportant des clauses de sortie anticipée sur master agreement (contrats cadres entre la banque et une contrepartie pour des transactions dérivés OTC sans collatéral), la clause de rupture anticipée permet à une contrepartie de sortir par anticipation si la notation de crédit de l’autre contrepartie est diminuée. Il faut donc estimer le nombre de ruptures anticipées générées par cette dégradation de notation.

Il a été convenu que l’évaluation des flux de décaissements générés était réalisée en passant en revue l’intégralité des contrats cadre du groupe sur un marché de gré à gré avec credit support annex ou master agreement, afin d’évaluer le montant de dépôt/collatéral requis en cas de dégradation de trois crans de la note de crédit long terme de l’établissement par les trois agences (Moody’s, S&P, Fitch). Le calcul intègre également le montant de dépôt/collatéral requis en cas de dégradation d’un cran de la note court terme de l’établissement, le groupe ayant considéré que cette dégradation est inévitable en cas de dégradation de trois crans de la note LT.

Au niveau du Groupe BPCE, les établissements concernés sont BPCE SA, Natixis, Crédit Foncier et leurs véhicules de refinancement : BP CB, GCE CB, BPCE SFH, FCT HL, SCF et VMG. Certains contrats intra-groupes génèrent des outflows aux bornes des établissements mais sont neutralisés en vision consolidée Groupe BPCE.

Le groupe a retenu une approche conservatrice dans sa méthode de calcul :

l’impact pour chaque contrat est le montant maximal entre les trois agences entre une dégradation - 1 CT et une dégradation - 3 LT ;

le montant des ratings-triggers déclaré correspond à la somme du total des impacts d’une dégradation d’un cran de la note CT et de trois crans de la note MLT ;

on retient comme hypothèse que toutes les notations externes sont dégradées simultanément par les trois agences et pour toutes les entités notées ;

en l’absence de recommandation de l’autorité nationale compétente, une pondération de 100 % en outflows est appliquée au montant déclaré pour le calcul du LCR.

5.3 Techniques de réduction du risque de crédit

Les techniques de réduction du risque de crédit sont couramment utilisées au sein du groupe et se distinguent entre sûretés réelles et sûretés personnelles.

La distinction est faite entre les garanties ayant effectivement un effet sur le recouvrement en cas de difficultés et celles étant par ailleurs reconnues par le superviseur dans la pondération des expositions permettant de réduire la consommation de fonds propres. À titre d’exemple, une caution personnelle et solidaire d’un dirigeant d’entreprise cliente en bonne et due forme et recueillie dans les règles de l’art pourra se révéler efficace sans toutefois être éligible en tant que facteur de réduction de risque statistique.

Dans certains cas, les établissements du groupe choisissent d’adjoindre à leur utilisation de techniques de réduction des risques des opportunités de cession de portefeuilles contentieux, notamment lorsque les techniques utilisées sont moins performantes ou absentes.

Une utilisation des dérivés de crédit est également réalisée comme technique de réduction du risque et concerne quasi exclusivement la classe d’actif « entreprises » et principalement Natixis.

Définition des sûretés

La sûreté réelle est une garantie portant sur un ou plusieurs biens meubles ou immeubles, dont la valeur a été appréciée solidement, appartenant au débiteur ou à un tiers consistant à conférer un droit réel au créancier sur ce bien (hypothèque immobilière, gage immobilier, gages sur titres cotés et liquides, gage sur marchandises cotées et liquides avec ou sans dessaisissement, nantissement, caution hypothécaire).

Cette sûreté a pour effet de :

réduire le risque de crédit encouru sur une exposition compte tenu du droit de l’établissement assujetti en cas de défaut ou en cas d’autres événements de crédit spécifiques relatifs à la contrepartie ;

obtenir le transfert ou la propriété de certains montants ou actifs.

La sûreté personnelle est une sûreté ayant pour effet de réduire le risque de crédit encouru sur une exposition, compte tenu de l’engagement d’un tiers à payer un montant en cas de défaut de la contrepartie ou en cas d’autres événements spécifiques.

Modalités de prise en compte selon l’approche standard ou IRB

Sur le périmètre standard :

Sur le périmètre traité en IRB :

Sur le périmètre clientèle de détail traité en IRBA :

Les sûretés personnelles et réelles sont prises en compte, sous réserve de leur éligibilité, par une pondération bonifiée sur la part garantie de l’exposition. Les sûretés réelles de type cash ou collatéral liquide viennent en diminution de l’exposition brute.

Hors clientèle de détail, les sûretés réelles sont prises en compte sous réserve de leur éligibilité sous la forme d’une diminution du paramètre de « perte en cas de défaut » applicable aux transactions. Les sûretés personnelles sont prises en compte sous réserve de leur éligibilité sous la forme d’une substitution de PD du tiers par celle du garant.

Les sûretés personnelles et réelles sont prises en compte sous réserve de leur éligibilité sous la forme d’une diminution du paramètre de « perte en cas de défaut » applicable aux transactions concernées.

Conditions à remplir pour prise en compte des sûretés

Les articles 207 à 210 du règlement (UE) 2019/876 du 20 mai 2019 modifiant le règlement (UE) no 575/2013 précisent les conditions nécessaires pour la prise en compte des sûretés, notamment :

la qualité de crédit du débiteur et la valeur de l’instrument ne sont pas corrélées positivement de manière significative. Les titres de créance émis par le débiteur ne sont pas éligibles ;

la sûreté est dûment documentée en termes de description et de valorisation et elle est assortie d’une procédure rigoureuse autorisant un recouvrement rapide ;

la banque dispose de procédures, dûment documentées, adaptées aux différents types et montants d’instruments utilisés ;

la banque détermine la valeur de marché de l’instrument et la réévalue en conséquence, notamment en période de détérioration significative de cette valeur de marché.

La division des risques constitue une technique d’atténuation du risque de crédit. Elle se traduit dans les dispositifs de plafonds et de limites individuelles ou thématiques et permet de réduire la sensibilité des établissements face à des risques unitairement ou sectoriellement jugés trop importants à porter en cas de survenance d’incidents majeurs.

Les activités de surveillance des risques peuvent amener une réduction des expositions au risque si celui-ci est considéré trop élevé et sont ainsi contributrices à une bonne division du risque.

Division des risques

La division des risques constitue une technique d’atténuation du risque de crédit. Elle se traduit dans les dispositifs de limites individuelles ou thématiques et permet de réduire la sensibilité des établissements face à des risques unitairement ou sectoriellement jugés trop importants à porter en cas de survenance d’incidents majeurs.

Fournisseurs de protection

Le réseau Banque Populaire a, pour sa part, historiquement recours pour ses crédits aux professionnels aux sociétés de caution mutuelle notamment les SOCAMA (prêts aux artisans), en dehors des sûretés réelles utilisées.

Il sollicite également pour les prêts aux particuliers la CASDEN Banque Populaire, notamment au travers de sa structure Parnasse garanties, pour garantir les prêts consentis à l’ensemble des fonctionnaires, le Crédit Logement, et, de manière croissante, la Compagnie Européenne de Garanties et de Cautions (CEGC, filiale de BPCE SA).

Le réseau Caisse d’Epargne a principalement recours pour ses crédits à l’habitat aux services de CEGC, au Fonds de garantie à l’accession sociale ou « FGAS » et plus marginalement au Crédit Logement (établissement financier, filiale de la plupart des réseaux bancaires français) ; ces établissements sont spécialisés dans le cautionnement des prêts bancaires, principalement les prêts à l’habitat.

Le Fonds de garantie à l’accession sociale permet d’apporter une garantie de l’État français aux prêts conventionnés. La pondération est de 0 % concernant les crédits pour lesquels la couverture a été signée avant le 31 décembre 2006 et 15 % pour ceux octroyés postérieurement à cette date.

Pour leurs prêts à l’habitat, les réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne sollicitent par ailleurs plusieurs mutuelles telles que la MGEN, la Mutuelle de la Gendarmerie, etc.

Pour les professionnels et les entreprises, le recours à la Banque publique d’investissement par l’ensemble du Groupe se poursuit et le Fonds européen d’investissement ou la Banque européenne d’investissement sont sollicités sur des enveloppes de garanties permettant de réduire très sensiblement le risque de crédit.

Dans certains cas, les organismes de type Auxiga permettent d’organiser la dépossession du stock et son transfert de propriété à la banque en garantie d’engagements consentis en cas de difficultés.

Enfin, ponctuellement, Natixis recourt pour certaines opérations et dans certaines circonstances à des achats de protections de type assurance-crédit, à des agences de réassurance privées (par exemple SCOR) ou publiques (Coface, Hermes, autres agences souveraines) et recourt aussi à l’utilisation de Credit Default Swaps (CDS).

Dans le cadre de la crise du Covid, l’État français a permis d’utiliser sa garantie sur le périmètre des PGE octroyés. Le Groupe BPCE a utilisé cette possibilité.

Les opérations dérivées de crédit de type couverture de devise ou de taux sont confiées aux chambres de compensation agréées en Europe ou aux USA pour les activités de Natixis dans ce pays.

Hiérarchisation des enjeux en termes de concentration de volumes de garanties

Par type de garant :

sur les expositions de crédit immobilier, les garanties utilisées sont concentrées sur les hypothèques (risque divisé par définition et renforcé par l’approche en matière d’octroi fondé sur la capacité de remboursement du client), des organismes de cautions en logique assurancielle de type CEGC (organisme captif Groupe BPCE sur lequel des stress tests sont régulièrement réalisés), Crédit logement (organisme de place interbancaire soumis aux mêmes contraintes), FGAS (organisme contrôlé par l’État français assimilable à un risque souverain). La garantie CASDEN, octroyée aux personnels de la fonction publique, présente à ce jour une bonne capacité de résilience selon un modèle basé sur la capacité de remboursement forte de cette clientèle ;

sur les expositions de type professionnels, les garanties les plus utilisées sont les cautions de type Banque publique d’investissement (BPI), soumises à un respect de forme strict, et les hypothèques. Les cautions d’organisme de type Socama, dont la solvabilité relève des établissements de crédit du Groupe BPCE, sont également utilisées ;

concernant la clientèle corporate, les principales garanties utilisées sont les hypothèques et les cautions de la Banque publique d’investissement.

Par fournisseurs de dérivés de crédit :

la réglementation impose l’utilisation des chambres de compensation pour le risque de taux sur le nouveau flux. Cet adossement ne couvre toutefois pas le risque de défaillance de la contrepartie, qui est un risque granulaire. La concentration sur les chambres de compensation, qui va s’accroître progressivement, constitue un risque régulé et surveillé ;

le risque lié aux devises est couvert au niveau de chaque contrat avec la mise en place d’appels de marge à fréquence adaptée au risque. L’adossement sur ces opérations est réalisé sur des contreparties interbancaires spécialisées sur ce type d’opérations, dans le cadre de limites individuelles autorisées en comité de crédit et contreparties Groupe.

Par secteur d’activité de crédit :

les dispositifs sectoriels en place au sein du groupe permettent d’orienter la politique de garantie en fonction des secteurs d’activité. Des préconisations sont émises auprès des établissements dans ce cadre.

Par zone géographique :

le Groupe BPCE est principalement exposé en France et de façon moins importante, via Natixis, à l’étranger. De fait, les garanties sont donc principalement localisées en France.

Valorisation et gestion des instruments constitutifs de sûretés réelles

Le Groupe BPCE dispose d’un outil de revalorisation automatique des garanties immobilières pour l’ensemble des réseaux.

Au sein du réseau Banque Populaire, les garanties réelles prises en compte dans le moteur de revalorisation sont, outre les garanties immobilières, les gages sur véhicules, les nantissements de matériels et outillages, les hypothèques maritimes de bateaux de plaisance et les nantissements de fonds de commerce.

Le réseau Caisse d’Epargne utilise pour sa part le moteur de revalorisation pour les garanties immobilières, sur l’ensemble de ses segments de risque.

Au sein du groupe, les cautions des organismes de cautionnement reconnues comme fournisseurs de sûretés d’effet équivalent à une garantie hypothécaire par le superviseur sont traitées sur la base d’une évaluation de type assurancielle.

Un processus groupe d’évaluation renforcé a été mis en place pour l’évaluation des garanties immobilières supérieures à certains montants. La certification obtenue par BPCE Solutions immobilières (ex-Crédit Foncier Expertise), filiale de BPCE depuis la décision de mise en gestion extinctive du CFF permet de renforcer les synergies du Groupe.

Pour les garanties autres que celles citées ci-dessus, la base utilisée pour apprécier et valider ces sûretés est une évaluation systématique de ces garanties soit selon une valeur de marché lorsque ces sûretés sont cotées sur des marchés liquides (par exemple des titres cotés), soit sur la base d’une expertise permettant de démontrer la valeur de la garantie utilisée en couverture des risques (par exemple la valeur de transactions récentes sur des aéronefs ou des navires selon leurs caractéristiques, la valeur d’un stock de matière première, la valeur d’un gage sur marchandise donnée ou encore la valeur d’un fonds de commerce selon son emplacement, etc.).

5.4 Informations quantitatives

Informations au titre du risque de crédit sur le périmètre du Groupe BPCE

EXPOSITION AU RISQUE DE CRÉDIT

VENTILATION DU PORTEFEUILLE PAR CATÉGORIE D’EXPOSITION (HORS AUTRES ACTIFS)

31/12/2023

Le total des expositions brutes du Groupe BPCE s’élève à plus
de 1 487 milliards d’euros au 31/12/2023, en progression
3 milliards d’euros.

31/12/2022

VENTILATION GÉOGRAPHIQUE DES EXPOSITIONS BRUTES

31/12/2023

Les expositions brutes sont très majoritairement situées en Europe, et particulièrement en France, pour l’ensemble des classes d’actifs (70 % des entreprises)

31/12/2022

CONCENTRATION

BPCE14 – CONCENTRATION PAR EMPRUNTEUR

Concentration par emprunteur

31/12/2023

31/12/2022

Répartition

Montants

bruts/Total grands

risques(1)

Poids par rapport

aux fonds propres

Montants

bruts/Fonds

propres(2)

Répartition

Montants

bruts/Total grands

risques(1)

Poids par rapport

aux fonds propres

Montants

bruts/Fonds

propres(2)

Part du premier emprunteur

6,5 %

21,1 %

6,9 %

22,0 %

Part des 10 premiers emprunteurs

23,2 %

75,1 %

22,7 %

72,1 %

Part des 50 premiers emprunteurs

51,4 %

166,7 %

51,5 %

163,7 %

Part des 100 premiers emprunteurs

69,1 %

224,2 %

70,6 %

224,4 %

(1)

Total des grands risques hors souverains sur le périmètre grand Groupe BPCE (231,1 G€ au 31/12/2023).

(2)

Fonds propres réglementaires, périmètre grand Groupe BPCE (ligne 11 CA4 du Corep 31/12/2023) : 71.2 G€

Le poids des 100 premiers emprunteurs est en légère augmentation sur cet exercice et ne fait pas apparaître de concentration particulière.

PROVISIONS ET DÉPRÉCIATIONS

ÉVOLUTION DE LA CHARGE NETTE DU RISQUE
DU GROUPE (en millions d’euros)

COÛT DU RISQUE EN PB (GROUPE BPCE)*



* Hors éléments exceptionnels.

En 2023, le montant du coût du risque s’établit à 1 731 millions d’euros contre 1 964 millions en 2022 et se décompose ainsi :

sur encours sains classés en statut 1 (« Stage 1 ») ou en statut 2 (« Stage 2 ») : 852 millions d’euros étaient dotés en 2022 et 112 millions d’euros sont repris en 2023 ;

les dotations sur encours dont le risque est avéré classés en statut 3 (« Stage 3 ») passent de 1 112 millions d’euros en 2022 à 1 843 millions d’euros au 2023 du fait de provisionnement sur un nombre limité de dossiers spécifiques et une détérioration de l’environnement économique.

En 2023, le coût du risque ressort à 20 pb rapporté aux encours bruts de la clientèle pour le Groupe BPCE (24 pb en 2022). Il inclut une reprise de provision sur encours sains de 1 pb (vs. une dotation de 10 pb en 2022) et une dotation sur encours dont le risque est avéré de 22 pb (vs. une dotation de 14 pb en 2022). Le coût du risque s’établit à 21 pb pour le pôle Banque de proximité et Assurance (25 pb en 2022) dont une reprise de provision sur encours sains de 2 pb (vs. une dotation de 11 pb en 2022) et une dotation de 23 pb sur encours dont le risque est avéré (vs. une dotation de 14 pb en 2022).

Le coût du risque de Banque de Grande Clientèle s’élève à 24 pb (36 pb en 2022) dont une reprise de 4 pb au titre du provisionnement des encours sains (vs. une dotation 15 pb en 2022) et une dotation de 28 pb sur encours dont le risque est avéré (vs. une dotation de 21 pb en 2022).

Le taux d’encours douteux sur l’encours de crédit brut s’établit à 2,4 % au 31 décembre 2023, en hausse de 0,1 pp par rapport à fin décembre 2022.

BPCE15 – COUVERTURE DES ENCOURS DOUTEUX

en millions d’euros

31/12/2023

31/12/2022

Encours bruts de crédit clientèle et établissements de crédit

962,7

938,3

Dont encours S1/S2

939,8

916,8

Dont encours S3

22,9

21,5

Taux encours douteux/encours bruts

2,4 %

2,3 %

Total dépréciations constituées S1/S2

5,3

5,5

Total dépréciations constituées S3

9,1

8,9

Dépréciations constituées/encours douteux

39,8 %

41,3 %

Taux de couverture (y compris sûretés relatives aux encours dépréciés)

68,2 %

68,9 %

EXPOSITIONS RENÉGOCIÉES ET NON PERFORMANTES

EU CQ1 – QUALITÉ DE CRÉDIT DES EXPOSITIONS RENÉGOCIÉES

en millions d’euros

31/12/2023

a

b

c

d

e

f

g

h

Valeur comptable brute / Montant nominal des

expositions faisant l’objet de mesures de renégociation

Dépréciations cumulées,

variations négatives

cumulées de la juste

valeur dues au risque de

crédit et provisions

Sûretés reçues et garanties

financières reçues pour des

expositions renégociées

 

Renégociées non performantes

   

Dont sûretés

reçues et

garanties

financières

reçues pour

des

expositions

non

performantes

faisant l’objet

de mesures

de

renégociation

Renégociées

performantes

 

Sur des

expositions

renégociées

performantes

Sur des

expositions

renégociées

non

performantes

 

Dont en

défaut

Dont

dépréciées

010

Prêts et avances

3 643

7 125

7 125

7 122

(133)

(1 972)

5 916

3 567

020

Banques centrales

 

4

4

4

 

(4)

 

 

030

Administrations publiques

3

2

2

2

 

(2)

 

 

050

Autres Entreprises Financières

15

75

75

75

(1)

(47)

14

11

060

Entreprises Non Financières

1 883

3 649

3 649

3 646

(64)

(1 162)

2 475

1 430

070

Ménages

1 741

3 394

3 394

3 394

(68)

(756)

3 427

2 126

080

Titres de créance

 

8

8

8

 

(8)

 

 

090

Engagements de prêt donnés

273

87

87

87

(3)

(5)

95

35

100

TOTAL

3 916

7 220

7 220

7 217

(136)

(1 985)

6 011

3 602

en millions d’euros

31/12/2022

a

b

c

d

e

f

g

h

Valeur comptable brute / Montant nominal des

expositions faisant l’objet de mesures de renégociation

Dépréciations cumulées,

variations négatives

cumulées de la juste

valeur dues au risque de

crédit et provisions

Sûretés reçues et garanties

financières reçues pour des

expositions renégociées

Renégociées

performantes

Renégociées non performantes

Sur des

expositions

renégociées

performantes

Sur des

expositions

renégociées

non

performantes

 

Dont sûretés

reçues et

garanties

financières

reçues pour

des

expositions

non

performantes

faisant l’objet

de mesures

de

renégociation

 









Dont en

défaut

Dont

dépréciées

010

Prêts et avances

4 111

7 166

7 166

7 160

(182)

(2 019)

6 509

3 898

020

Banques centrales

 

4

4

4

 

(4)

 

 

030

Administrations publiques

9

15

15

15

 

(11)

1

1

050

Autres Entreprises Financières

18

69

69

69

(1)

(46)

10

8

060

Entreprises Non Financières

2 469

3 708

3 708

3 702

(127)

(1 221)

3 038

1 674

070

Ménages

1 616

3 370

3 370

3 370

(54)

(736)

3 460

2 216

080

Titres de créance

 

18

18

18

 

(4)

 

 

090

Engagements de prêt donnés

319

48

48

48

(16)

(1)

122

22

100

TOTAL

4 431

7 232

7 232

7 226

(198)

(2 024)

6 631

3 920

EU CR1 – EXPOSITIONS PERFORMANTES ET NON PERFORMANTES ET PROVISIONS CORRESPONDANTES

en millions d’euros

31/12/2023

a

b

c

d

e

f

g

h

i

j

k

l

n

o

Valeur comptable brute / Montant nominal

Dépréciations cumulées, variations négatives cumulées de la juste

valeur dues au risque de crédit et provisions

Sûretés et garanties

financières reçues

Expositions performantes

Expositions non performantes

Expositions performantes –

dépréciation cumulées et

provisions

Expositions non performantes –

Dépréciations cumulées,

variations négatives cumulées

de la juste valeur dues au risque

de crédit et provisions

Sur les

expo-

sitions

perfor-

mantes

Sur les

expo-

sitions

non

perfor-

mantes

 

Dont

étape 1

Dont

étape 2(1)

 

Dont

étape 2(1)

Dont

étape 3(1)

 

Dont

étape 1

Dont

étape 2(1)

 

Dont

étape 2(1)

Dont

étape 3(1)

 

 

005

Comptes à vue auprès de banques centrales et autres dépôts à vue

155 732

155 373

335

0

 

0

(1)

(1)

 

(0)

 

 

32

 

010

Prêts et avances

936 486

803 331

130 194

22 907

(0)

21 854

(5 300)

(1 244)

(4 050)

(9 122)

(0)

(8 771)

548 645

9 675

020

Banques centrales

1 936

1 908

28

19

 

15

(21)

(0)

(21)

(19)

 

(15)

 

 

030

Administrations publiques

148 256

142 949

4 291

64

 

62

(26)

(4)

(22)

(44)

 

(43)

2 686

0

040

Établissements de crédit

4 062

3 758

235

10

 

5

(13)

(8)

(5)

(10)

 

(5)

851

 

050

Autres Entreprises Financières

18 346

17 032

1 216

150

 

132

(22)

(15)

(7)

(96)

 

(79)

3 139

19

060

Entreprises Non Financières

321 927

260 006

60 152

14 941

0

13 959

(3 433)

(865)

(2 561)

(6 371)

(0)

(6 065)

167 843

5 361

070

Dont PME

156 937

124 504

32 286

7 618

(0)

7 366

(2 111)

(437)

(1 673)

(3 094)

0

(3 045)

101 708

3 437

080

Ménages

441 959

377 678

64 271

7 723

(0)

7 681

(1 785)

(352)

(1 433)

(2 581)

0

(2 564)

374 126

4 295

090

Titres de créance

76 512

69 344

728

193

 

144

(15)

(10)

(6)

(140)

 

(124)

1 218

 

100

Banques centrales

1 508

1 508

 

 

 

 

(0)

(0)

 

 

 

 

 

 

110

Administrations publiques

47 815

46 510

116

 

 

 

(2)

(1)

(1)

0

 

 

732

 

120

Établissements de crédit

8 398

8 215

33

(0)

 

 

(1)

(1)

 

(0)

 

 

59

 

130

Autres Entreprises Financières

11 215

6 474

398

97

 

96

(4)

(2)

(1)

(88)

 

(88)

28

 

140

Entreprises Non Financières

7 576

6 636

182

97

 

48

(8)

(6)

(3)

(52)

 

(36)

399

 

150

Expositions Hors Bilan

223 827

197 024

18 272

1 322

(0)

1 215

(550)

(225)

(321)

(333)

(0)

(317)

54 138

144

160

Banques centrales

77

74

2

 

 

 

 

 

 

 

 

 

42

 

170

Administrations publiques

10 574

8 408

458

0

 

 

(4)

(0)

(4)

0

 

 

804

 

180

Établissements de crédit

11 802

9 139

400

6

 

6

(5)

(4)

(1)

(0)

 

(0)

646

 

190

Autres Entreprises Financières

26 815

24 675

1 279

3

 

3

(7)

(6)

(1)

(2)

 

(2)

12 829

 

200

Entreprises Non Financières

138 005

119 625

14 699

1 253

(0)

1 148

(446)

(152)

(290)

(309)

0

(294)

30 813

129

210

Ménages

36 554

35 103

1 434

61

(0)

59

(87)

(63)

(25)

(22)

(0)

(22)

9 003

15

220

TOTAL

1 392 557

1 225 073

149 530

24 423

(0)

23 214

(5 866)

(1 480)

(4 376)

(9 595)

(0)

(9 212)

604 033

9 820

(1)

Hors actifs dépréciés dès leur origination ou leur acquisition.

en millions d’euros

31/12/2022

a

b

c

d

e

f

g

h

i

j

k

l

n

o

Valeur comptable brute / Montant nominal

Dépréciations cumulées, variations négatives cumulées de la juste

valeur dues au risque de crédit et provisions

Sûretés et garanties

financières reçues

Expositions performantes

Expositions non performantes

Expositions performantes –

dépréciation cumulées et

provisions

Expositions non performantes –

Dépréciations cumulées,

variations négatives cumulées

de la juste valeur dues au risque

de crédit et provisions

Sur les

expo-

sitions

perfor-

mantes

Sur les

expo-

sitions

non

perfor-

mantes

 

Dont

étape 1

Dont

étape 2(1)

 

Dont

étape 2(1)

Dont

étape 3(1)

 

Dont

étape 1

Dont

étape 2(1)

 

Dont

étape 2(1)

Dont

étape 3(1)

 

 

005

Comptes à vue auprès de banques centrales et autres dépôts à vue

175 569

175 284

266

 

 

 

(4)

(1)

(2)

 

 

 

244

 

010

Prêts et avances

912 198

782 523

126 816

21 505

 

20 379

(5 476)

(1 331)

(4 139)

(8 881)

 

(8 605)

540 596

9 414

020

Banques centrales

1 956

1 947

9

19

 

15

 

 

 

(19)

 

(15)

 

 

030

Administrations publiques

140 182

132 787

6 277

141

 

139

(34)

(5)

(30)

(58)

 

(58)

2 367

41

040

Établissements de crédit

3 883

3 600

284

17

 

12

(54)

(10)

(44)

(11)

 

(6)

741

 

050

Autres Entreprises Financières

18 984

17 295

1 604

130

 

112

(27)

(17)

(10)

(76)

 

(59)

4 893

27

060

Entreprises Non Financières

312 886

252 775

58 461

13 562

 

12 501

(3 571)

(929)

(2 636)

(5 994)

 

(5 758)

164 237

5 165

070

Dont PME

149 645

118 906

30 616

6 922

 

6 608

(2 121)

(451)

(1 669)

(2 981)

 

(2 948)

99 311

3 492

080

Ménages

434 307

374 119

60 181

7 636

 

7 600

(1 789)

(370)

(1 419)

(2 723)

 

(2 710)

368 359

4 180

090

Titres de créance

74 689

67 699

469

241

 

183

(21)

(14)

(7)

(164)

 

(148)

1 151

 

100

Banques centrales

133

133

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

110

Administrations publiques

47 448

46 174

165

 

 

 

(4)

(2)

(2)

 

 

 

768

 

120

Établissements de crédit

7 560

7 386

4

 

 

 

(1)

(1)

 

 

 

 

57

 

130

Autres Entreprises Financières

11 450

6 718

243

95

 

95

(7)

(4)

(3)

(87)

 

(87)

34

 

140

Entreprises Non Financières

8 096

7 287

57

147

 

88

(9)

(8)

(1)

(77)

 

(61)

293

 

150

Expositions Hors Bilan

230 004

203 148

17 997

1 484

 

1 441

(508)

(223)

(268)

(267)

 

(263)

66 047

325

160

Banques centrales

581

114

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

68

 

170

Administrations publiques

10 564

8 027

584

 

 

 

(1)

 

 

 

 

 

531

 

180

Établissements de crédit

7 480

4 899

686

8

 

8

(13)

(9)

(4)

 

 

 

184

 

190

Autres Entreprises Financières

29 102

27 805

1 046

3

 

3

(8)

(6)

(2)

(1)

 

(1)

14 560

 

200

Entreprises Non Financières

137 820

119 614

13 931

1 425

 

1 382

(429)

(179)

(233)

(260)

 

(256)

35 916

309

210

Ménages

44 457

42 689

1 749

49

 

49

(58)

(29)

(29)

(6)

 

(6)

14 788

16

220

TOTAL

1 392 460

1 228 654

145 547

23 231

 

22 002

(6 005)

(1 568)

(4 414)

(9 312)

 

(9 016)

608 038

9 739

(1)

Hors actifs dépréciés dès leur origination ou leur acquisition.

ENCOURS PRÉSENTANT DES IMPAYÉS

EU CQ3 – QUALITÉ DE CRÉDIT DES EXPOSITIONS PERFORMANTES ET NON PERFORMANTES PAR NOMBRE DE JOURS EN SOUFFRANCE

en millions d’euros

31/12/2023

a

b

c

d

e

f

g

h

i

j

k

l

Valeur comptable brute / Montant nominal

Expositions performantes

Expositions non performantes

 

Pas en

souffrance

ou en

souffrance

≤ 30 jours

En

souffrance

> 30 jours

≤ 90 jours

 

Paiement

improbable

mais

pas en

souffrance

ou en

souffrance

≤ 90 jours

En

souffrance

> 90 jours

≤ 180 jours

En

souffrance

> 180 jours

≤ 1 an

En

souffrance

> 1 an

≤ 2 ans

En

souffrance

> 2 ans

≤ 5 ans

En

souffrance

> 5 ans

≤ 7 ans

En

souffrance

> 7 ans

Dont

en

défaut

005

Comptes à vue auprès de banques centrales et autres dépôts à vues

155 732

155 732

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

010

Prêts et avances

936 486

932 937

3 549

22 907

19 042

1 097

999

690

650

147

282

22 905

020

Banques centrales

1 936

1 936

 

19

1

 

 

0

4

 

14

19

030

Administrations publiques

148 256

148 149

107

64

25

1

0

4

0

3

30

64

040

Établissements de crédit

4 062

4 059

3

10

5

 

 

 

5

 

 

10

050

Autres Entreprises Financières

18 346

18 336

10

150

111

8

1

0

1

 

29

150

060

Entreprises Non Financières

321 927

320 123

1 804

14 941

12 474

678

711

468

377

86

146

14 939

070

Dont PME

156 937

156 142

795

7 618

6 429

377

348

240

113

33

78

7 617

080

Ménages

441 959

440 334

1 625

7 723

6 425

410

286

217

264

58

63

7 723

090

Titres de créance

76 512

76 512

 

193

135

 

 

 

 

59

 

193

100

Banques centrales

1 508

1 508

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

110

Administrations publiques

47 815

47 815

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

120

Établissements de crédit

8 398

8 398

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

130

Autres Entreprises Financières

11 215

11 215

 

97

38

 

 

 

 

59

 

96

140

Entreprises Non Financières

7 576

7 576

 

97

97

 

 

 

 

 

 

97

150

Expositions Hors Bilan

223 827

 

 

1 322

 

 

 

 

 

 

 

1 319

160

Banques centrales

77

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

170

Administrations publiques

10 574

 

 

0

 

 

 

 

 

 

 

0

180

Établissements de crédit

11 802

 

 

6

 

 

 

 

 

 

 

6

190

Autres Entreprises Financières

26 815

 

 

3

 

 

 

 

 

 

 

3

200

Entreprises Non Financières

138 005

 

 

1 253

 

 

 

 

 

 

 

1 249

210

Ménages

36 554

 

 

61

 

 

 

 

 

 

 

61

220

TOTAL

1 392 557

1 165 181

3 549

24 423

19 177

1 097

999

690

650

206

282

24 417

en millions d’euros

31/12/2022

a

b

c

d

e

f

g

h

i

j

k

l

Valeur comptable brute / Montant nominal

Expositions performantes

Expositions non performantes

 

Pas en

souffrance

ou en

souffrance

≤ 30 jours

En

souffrance

> 30 jours

≤ 90 jours

 

Paiement

improbable

mais

pas en

souffrance

ou en

souffrance

≤ 90 jours

En

souffrance

> 90 jours

≤ 180 jours

En

souffrance

> 180 jours

≤ 1 an

En

souffrance

> 1 an

≤ 2 ans

En

souffrance

> 2 ans

≤ 5 ans

En

souffrance

> 5 ans

≤ 7 ans

En

souffrance

> 7 ans

Dont

en

défaut

005

Comptes à vue auprès de banques centrales et autres dépôts à vues*

175 569

174 191

1 377

 

 

 

 

 

 

 

 

 

010

Prêts et avances

912 198

909 139

3 060

21 505

17 830

860

1 005

614

726

144

327

21 499

020

Banques centrales

1 956

1 956

 

19

1

 

 

0

4

 

13

19

030

Administrations publiques

140 182

140 080

102

141

94

6

3

0

9

 

28

141

040

Établissements de crédit

3 883

3 882

1

17

12

 

 

 

5

 

 

17

050

Autres Entreprises Financières

18 984

18 935

49

130

100

 

 

0

1

 

29

130

060

Entreprises Non Financières

312 886

311 346

1 540

13 562

11 442

437

689

340

385

80

190

13 556

070

Dont PME

149 645

148 897

748

6 922

5 894

328

232

204

106

40

117

6 922

080

Ménages

434 307

432 939

1 368

7 636

6 181

417

313

274

322

63

66

7 636

090

Titres de créance

74 689

74 689

 

241

183

 

 

 

59

 

 

241

100

Banques centrales

133

133

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

110

Administrations publiques

47 448

47 448

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

120

Établissements de crédit

7 560

7 560

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

130

Autres Entreprises Financières

11 450

11 450

 

95

36

 

 

 

59

 

 

95

140

Entreprises Non Financières

8 096

8 096

 

147

147

 

 

 

 

 

 

146

150

Expositions Hors Bilan

230 004

 

 

1 484

 

 

 

 

 

 

 

1 483

160

Banques centrales

581

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

170

Administrations publiques

10 564

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

180

Établissements de crédit

7 480

 

 

8

 

 

 

 

 

 

 

8

190

Autres Entreprises Financières

29 102

 

 

3

 

 

 

 

 

 

 

3

200

Entreprises Non Financières

137 820

 

 

1 425

 

 

 

 

 

 

 

1 424

210

Ménages

44 457

 

 

49

 

 

 

 

 

 

 

49

220

TOTAL

1 392 460

1 158 019

4 437

23 231

18 013

860

1 005

614

785

144

327

23 224

QUALITÉ DE CRÉDIT

EU CQ4 – QUALITÉ DES EXPOSITIONS PAR ZONE GÉOGRAPHIQUE

en millions d’euros

31/12/2023

a

b

c

d

e

f

g

Valeur comptable / montant nominal brut

Dépréciation

cumulée

Provisions sur

engagements

hors bilan et

garanties

financières

donnés

Variations

négatives

cumulées de la

juste valeur

dues au risque

de crédit sur

expositions non

performantes

 

Dont non performantes

Dont

soumises à

dépréciation

 





Dont en

défaut

010

Expositions au bilan

1 036 099

23 101

23 098

1 027 252

(14 576)

 

(2)

020

France

910 443

20 908

20 908

904 098

(13 155)

 

(0)

030

États-Unis

29 379

374

374

28 430

(150)

 

 

040

Luxembourg

9 523

149

149

8 892

(157)

 

 

050

Italie

8 828

113

113

8 828

(88)

 

 

060

Espagne

7 263

54

53

7 261

(67)

 

(2)

070

Autres pays

70 662

1 502

1 501

69 743

(960)

 

 

080

Expositions hors bilan

225 149

1 322

1 319

 

 

(882)

 

090

France

148 703

1 214

1 211

 

 

(778)

 

100

États-Unis

28 125

40

40

 

 

(25)

 

110

Luxembourg

4 832

0

0

 

 

(14)

 

120

Suisse

4 433

 

 

 

 

(2)

 

130

Espagne

4 015

0

0

 

 

(2)

 

140

Autres pays

35 042

68

68

 

 

(61)

 

150

TOTAL

1 261 248

24 423

24 417

1 027 252

(14 576)

(882)

(2)

en millions d’euros

31/12/2022

a

b

c

d

e

f

g

Valeur comptable / montant nominal brut

Dépréciation

cumulée

Provisions sur

engagements

hors bilan et

garanties

financières

donnés

Variations

négatives

cumulées de la

juste valeur

dues au risque

de crédit sur

expositions non

performantes

 

Dont non performantes

Dont

soumises à

dépréciation

 





Dont en

défaut

010

Expositions au bilan

1 008 633

21 746

21 740

999 684

(14 540)

 

(2)

020

France

887 830

19 306

19 306

882 088

(12 933)

 

 

030

États-Unis

27 659

188

188

26 837

(100)

 

 

040

Luxembourg

10 639

160

160

9 989

(188)

 

 

050

Italie

8 831

85

85

8 732

(92)

 

 

060

Espagne

6 294

73

71

6 287

(82)

 

(2)

070

Autres pays

67 380

1 935

1 931

65 749

(1 146)

 

-

080

Expositions hors bilan

231 488

1 484

1 483

 

 

(775)

 

090

France

158 016

1 055

1 055

 

 

(684)

 

100

États-Unis

28 859

212

212

 

 

(24)

 

110

Suisse

4 389

 

 

 

 

(1)

 

120

Espagne

4 218

0

0

 

 

(2)

 

130

Royaume-Uni

3 585

11

11

 

 

(3)

 

140

Autres pays

32 421

205

205

 

 

(61)

 

150

TOTAL

1 240 122

23 231

23 223

999 684

(14 540)

(775)

(2)

EU CQ5 – QUALITÉ DE CRÉDIT DES PRÊTS ET AVANCES ACCORDÉS À DES ENTREPRISES NON FINANCIÈRES PAR BRANCHE D’ACTIVITÉ

en millions d’euros

31/12/2023

a

b

c

d

e

f

Valeur comptable brute

Dépréciation

cumulée

Variations

négatives

cumulées de la

juste valeur

dues au risque

de crédit sur

expositions non

performantes

 

Dont non performantes

Dont prêts et

avances soumis

à dépréciation

 





Dont en

défaut

010

Agriculture, sylviculture et pêche

5 276

310

310

5 276

(304)

 

020

Industries extractives

3 373

273

273

3 373

(112)

 

030

Industrie manufacturière

20 951

1 671

1 671

20 951

(873)

 

040

Production et distribution d’électricité, de gaz, de vapeur et d’air conditionné

12 443

294

293

12 159

(142)

 

050

Production et distribution d’eau

1 750

61

61

1 750

(37)

 

060

Construction

17 582

1 551

1 551

17 579

(947)

 

070

Commerce

35 830

2 121

2 121

35 539

(1 349)

 

080

Transport et stockage

8 307

465

464

8 305

(250)

 

090

Hébergement et restauration

11 543

990

990

11 543

(675)

 

100

Information et communication

8 550

390

389

8 550

(133)

 

110

Activités immobilières

128 054

3 113

3 113

127 874

(2 534)

 

120

Activités financières et d’assurance

33 469

887

887

33 224

(769)

 

130

Activités spécialisées, scientifiques et techniques

20 136

852

852

20 098

(525)

 

140

Activités de services administratifs et de soutien

12 790

441

441

12 784

(254)

 

150

Administration publique et défense, sécurité sociale obligatoire

52

 

 

52

(0)

 

160

Enseignement

1 795

77

77

1 794

(42)

 

170

Santé humaine et action sociale

9 268

1 118

1 118

9 205

(177)

 

180

Arts, spectacles et activités récréatives

1 925

112

112

1 925

(66)

 

190

Autres services

3 777

217

217

3 663

(614)

 

200

TOTAL

336 868

14 941

14 939

335 644

(9 804)

 

en millions d’euros

31/12/2022

a

b

c

d

e

f

Valeur comptable brute

Dépréciation

cumulée

Variations

négatives

cumulées de la

juste valeur

dues au risque

de crédit sur

expositions non

performantes

 

Dont non performantes

Dont prêts et

avances soumis

à dépréciation

 





Dont en

défaut

010

Agriculture, sylviculture et pêche

5 089

324

324

5 089

(316)

 

020

Industries extractives

4 020

309

309

4 020

(124)

 

030

Industrie manufacturière

23 697

1 606

1 606

23 697

(896)

 

040

Production et distribution d’électricité, de gaz, de vapeur et d’air conditionné

10 974

226

226

10 681

(132)

 

050

Production et distribution d’eau

1 609

45

45

1 609

(35)

 

060

Construction

18 350

1 329

1 329

18 345

(841)

 

070

Commerce

35 252

2 116

2 114

34 985

(1 380)

 

080

Transport et stockage

8 645

456

456

8 643

(279)

 

090

Hébergement et restauration

11 299

934

934

11 299

(786)

 

100

Information et communication

5 849

176

176

5 849

(110)

 

110

Activités immobilières

121 112

2 357

2 357

120 876

(2 204)

 

120

Activités financières et d’assurance

32 205

941

941

31 986

(868)

 

130

Activités spécialisées, scientifiques et techniques

18 005

728

728

18 005

(473)

 

140

Activités de services administratifs et de soutien

11 720

438

438

11 712

(256)

 

150

Administration publique et défense, sécurité sociale obligatoire

215

1

1

215

(1)

 

160

Enseignement

1 816

68

68

1 814

(41)

 

170

Santé humaine et action sociale

9 176

1 103

1 103

9 106

(227)

 

180

Arts, spectacles et activités récréatives

2 845

130

130

2 844

(98)

 

190

Autres services

4 571

273

273

4 448

(498)

 

200

TOTAL

326 448

13 562

13 556

325 225

(9 565)

 

TECHNIQUES DE RÉDUCTION DES RISQUES

EU CR3 – TECHNIQUES DE RÉDUCTION DU RISQUE DE CRÉDIT

en millions d’euros

31/12/2023

Valeur

comptable non

garantie

Valeur

comptable

garantie

Dont garantie

par des sûretés

Dont garantie par

des garanties

financières

Dont garantie

par des dérivés

de crédit

a

b

c

d

e

1

Prêts et avances

542 381

558 320

168 900

389 420

 

2

Titres de créance

75 332

1 218

 

1 218

 

3

TOTAL

617 713

559 538

168 900

390 638

 

4

Dont expositions non performantes

4 163

9 675

4 136

5 539

 

EU-5

Dont en défaut

4 528

9 675

 

 

 

en millions d’euros

31/12/2022

Valeur

comptable non

garantie

Valeur

comptable

garantie

Dont garantie

par des sûretés

Dont garantie par

des garanties

financières

Dont garantie

par des dérivés

de crédit

a

b

c

d

e

1

Prêts et avances

544 901

550 010

169 270

380 740

 

2

Titres de créance

73 595

1 151

 

1 151

 

3

TOTAL

618 495

551 161

169 270

381 891

 

4

Dont expositions non performantes

3 287

9 414

3 482

5 932

 

EU-5

Dont en défaut

3 574

9 414

 

 

 

Informations au titre du risque de crédit sur le périmètre du groupe BPCE SA

Le groupe BPCE SA intègre BPCE SA et ses filiales. Les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne ne contribuent pas sur le périmètre groupe BPCE SA.

EXPOSITIONS RENÉGOCIÉES ET NON PERFORMANTES

EU CQ1 – QUALITÉ DE CRÉDIT DES EXPOSITIONS RENÉGOCIÉES

en millions d’euros

31/12/2023

a

b

c

d

e

f

g

h

Valeur comptable brute/ Montant nominal des

expositions faisant l’objet de mesures de renégociation

Dépréciations cumulées,

variations négatives

cumulées de la juste

valeur dues au risque de

crédit et provisions

Sûretés reçues et garanties

financières reçues pour des

expositions renégociées

Renégociées

performantes

Renégociées non performantes

Sur des

expositions

renégociées

performantes

Sur des

expositions

renégociées

non

performantes

 

Dont sûretés

reçues et

garanties

financières

reçues pour

des

expositions

non

performantes

faisant l’objet

de mesures

de

renégociation

 




Dont en

défaut

Dont

dépréciées

010

Prêts et avances

2 112

2 952

2 952

2 949

(66)

(835)

2 887

1 528

020

Banques centrales

 

4

4

4

 

(4)

 

 

030

Administrations publiques

 

2

2

2

 

(2)

 

 

050

Autres Entreprises Financières

 

66

66

66

 

(44)

7

7

060

Entreprises Non Financières

1 154

1 453

1 453

1 450

(34)

(534)

1 008

432

070

Ménages

958

1 427

1 427

1 427

(32)

(251)

1 873

1 089

080

Titres de créance

 

8

8

8

 

(8)

 

 

090

Engagements de prêt donnés

258

69

69

69

(3)

(5)

80

24

100

TOTAL

2 371

3 029

3 029

3 027

(69)

(848)

2 967

1 552

en millions d’euros

31/12/2022

a

b

c

d

e

f

g

h

Valeur comptable brute / Montant nominal des

expositions faisant l’objet de mesures de renégociation

Dépréciations cumulées,

variations négatives

cumulées de la juste

valeur dues au risque de

crédit et provisions

Sûretés reçues et garanties

financières reçues pour des

expositions renégociées

Renégociées

performantes

Renégociées non performantes

Sur des

expositions

renégociées

performantes

Sur des

expositions

renégociées

non

performantes

 

Dont sûretés

reçues et

garanties

financières

reçues pour

des

expositions

non

performantes

faisant l’objet

de mesures

de

renégociation

 







Dont en

défaut

Dont

dépréciées

010

Prêts et avances

2 525

3 095

3 095

3 089

(116)

(825)

3 435

1 785

020

Banques centrales

-

4

4

4

-

(4)

-

-

030

Administrations publiques

0

2

2

2

(0)

(2)

-

-

050

Autres Entreprises Financières

-

67

67

67

-

(44)

7

7

060

Entreprises Non Financières

1 547

1 442

1 442

1 436

(85)

(531)

1 365

519

070

Ménages

978

1 580

1 580

1 580

(31)

(243)

2 063

1 259

080

Titres de créance

-

18

18

18

-

(4)

-

-

090

Engagements de prêt donnés

307

32

32

32

(15)

(1)

111

15

100

TOTAL

2 832

3 144

3 144

3 139

(131)

(829)

3 545

1 800

EU CR1 – EXPOSITIONS PERFORMANTES ET NON PERFORMANTES ET PROVISIONS CORRESPONDANTES

en millions d’euros

31/12/2023

a

b

c

d

e

f

g

h

i

j

k

l

n

o

Valeur comptable brute / Montant nominal

Dépréciations cumulées, variations négatives cumulées

de la juste valeur dues au risque de crédit et provisions

Sûretés et garanties

financières reçues

Expositions performantes

Expositions non performantes

Expositions performantes –

dépréciation cumulées

et provisions

Expositions non performantes –

Dépréciations cumulées,

variations négatives cumulées

de la juste valeur dues au risque

de crédit et provisions

Sur les

expo-

sitions

perfor-

mantes

Sur les

expo-

sitions

non

perfor-

mantes

 

Dont

étape 1

Dont

étape 2(1)

 

Dont

étape 2(1)

Dont

étape 3(1)

 

Dont

étape 1

Dont

étape 2(1)

 

Dont

étape 2(1)

Dont

étape 3(1)

 

 

005

Comptes à vue auprès de banques centrales et autres dépôts à vue

138 758

138 673

80

-

-

-

(1)

(1)

-

-

-

-

32

-

010

Prêts et avances

399 917

373 783

24 045

6 177

-

5 595

(763)

(269)

(491)

(2 153)

-

(1 894)

77 712

2 592

020

Banques centrales

1 909

1 880

28

19

-

15

(21)

-

(21)

(19)

-

(15)

-

-

030

Administrations publiques

17 530

15 482

1 431

38

-

37

(10)

(1)

(9)

(37)

-

(36)

1 888

-

040

Établissements de crédit

234 154

233 868

217

5

-

1

(6)

(2)

(3)

(5)

-

(1)

707

-

050

Autres Entreprises Financières

13 847

12 794

960

93

-

76

(10)

(6)

(3)

(64)

-

(46)

2 659

12

060

Entreprises Non Financières

99 432

79 552

18 570

3 778

-

3 224

(497)

(167)

(327)

(1 391)

-

(1 161)

46 434

1 073

070

Dont PME

20 604

16 317

4 270

763

-

753

(136)

(40)

(96)

(165)

-

(162)

10 865

301

080

Ménages

33 045

30 207

2 838

2 242

-

2 242

(219)

(92)

(127)

(637)

-

(637)

26 024

1 507

090

Titres de créance

26 882

23 104

512

175

-

130

(7)

(4)

(3)

(126)

-

(114)

1 153

-

100

Banques centrales

1 435

1 435

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

110

Administrations publiques

13 144

11 850

106

-

-

-

(2)

(1)

(1)

-

-

-

732

-

120

Établissements de crédit

5 361

5 215

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

130

Autres Entreprises Financières

5 242

3 168

394

93

-

93

(3)

(2)

(1)

(86)

-

(86)

22

-

140

Entreprises Non Financières

1 700

1 436

12

82

-

37

(1)

(1)

-

(40)

-

(28)

399

-

150

Expositions Hors Bilan

143 136

127 580

8 503

355

-

312

(301)

(104)

(193)

(120)

-

(110)

37 417

54

160

Banques centrales

70

70

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

42

-

170

Administrations publiques

3 749

2 353

276

-

-

-

(2)

-

(2)

-

-

-

745

-

180

Établissements de crédit

11 564

9 679

230

104

-

104

(1)

(1)

-

(56)

-

(56)

646

-

190

Autres Entreprises Financières

24 157

22 232

1 097

-

-

-

(4)

(3)

(1)

-

-

-

12 334

-

200

Entreprises Non Financières

86 845

76 587

6 825

247

-

205

(244)

(52)

(188)

(63)

-

(53)

23 565

54

210

Ménages

16 751

16 659

76

3

-

3

(50)

(48)

(2)

-

-

-

86

-

220

TOTAL

708 693

663 139

33 141

6 706

-

6 037

(1 072)

(377)

(688)

(2 399)

-

(2 118)

116 315

2 646

(1)

Hors actifs dépréciés dès leur origination ou leur acquisition.

en millions d’euros

31/12/2022

a

b

c

d

e

f

g

h

i

j

k

l

n

o

Valeur comptable brute / Montant nominal

Dépréciations cumulées, variations négatives cumulées

de la juste valeur dues au risque de crédit et provisions

Sûretés et garanties

financières reçues

Expositions performantes

Expositions non performantes

Expositions performantes –

dépréciation cumulées

et provisions

Expositions non performantes –

Dépréciations cumulées,

variations négatives cumulées

de la juste valeur dues au risque

de crédit et provisions

Sur les

expo-

sitions

perfor-

mantes

Sur les

expo-

sitions

non

perfor-

mantes

 

Dont

étape 1

Dont

étape 2(1)

 

Dont

étape 2(1)

Dont

étape 3(1)

 

Dont

étape 1

Dont

étape 2(1)

 

Dont

étape 2(1)

Dont

étape 3(1)

 

 

005

Comptes à vue auprès de banques centrales et autres dépôts à vue

150 516

150 478

33

0

-

0

(1)

(1)

-

-

-

-

244

 

010

Prêts et avances

390 542

361 995

26 679

6 357

-

5 751

(846)

(251)

(592)

(2 231)

(0)

(2 020)

83 063

2 618

020

Banques centrales

1 956

1 947

9

19

-

15

(0)

-

(0)

(19)

-

(15)

-

-

030

Administrations publiques

18 927

16 086

2 204

71

-

71

(14)

(1)

(13)

(35)

-

(35)

1 686

33

040

Établissements de crédit

223 189

222 923

266

11

-

6

(42)

(4)

(38)

(6)

-

(1)

733

-

050

Autres Entreprises Financières

15 375

13 981

1 317

105

-

87

(12)

(9)

(4)

(63)

-

(45)

4 505

26

060

Entreprises Non Financières

95 139

74 113

19 874

3 602

-

3 023

(548)

(147)

(398)

(1 370)

(0)

(1 186)

45 465

935

070

Dont PME

21 056

16 623

4 428

649

-

636

(161)

(38)

(123)

(197)

0

(194)

11 004

222

080

Ménages

35 955

32 946

3 008

2 549

-

2 549

(229)

(90)

(139)

(738)

-

(738)

30 673

1 625

090

Titres de créance

25 820

22 258

392

172

-

118

(8)

(4)

(4)

(119)

-

(108)

1 087

 

100

Banques centrales

35

35

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

110

Administrations publiques

13 824

12 572

143

-

-

-

(3)

(1)

(2)

-

-

-

768

-

120

Établissements de crédit

5 269

5 099

-

-

-

-

(0)

(0)

-

-

-

-

-

-

130

Autres Entreprises Financières

5 057

3 205

234

92

-

92

(3)

(2)

(1)

(85)

-

(85)

26

-

140

Entreprises Non Financières

1 636

1 347

15

80

-

26

(2)

(2)

(0)

(34)

-

(23)

293

 

150

Expositions Hors Bilan

141 170

126 166

8 923

615

-

610

(203)

(68)

(118)

(98)

-

(97)

43 746

237

160

Banques centrales

113

113

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

68

-

170

Administrations publiques

2 744

1 916

259

-

-

-

(0)

(0)

(0)

(0)

-

-

487

-

180

Établissements de crédit

8 032

6 199

618

108

-

108

(2)

(2)

(1)

(56)

-

(56)

184

-

190

Autres Entreprises Financières

27 195

25 997

966

0

-

0

(3)

(3)

(1)

0

-

-

14 201

0

200

Entreprises Non Financières

84 652

73 596

7 012

503

-

498

(188)

(55)

(116)

(41)

-

(41)

28 657

236

210

Ménages

18 433

18 345

69

4

-

4

(9)

(8)

(1)

(0)

-

(0)

150

1

220

TOTAL

708 048

660 897

36 028

7 144

-

6 479

(1 058)

(325)

(713)

(2 448)

0

(2 225)

128 139

2 855

(1)

Hors actifs dépréciés dès leur origination ou leur acquisition.

ENCOURS PRÉSENTANT DES IMPAYÉS

EU CQ3 – QUALITÉ DE CRÉDIT DES EXPOSITIONS PERFORMANTES ET NON PERFORMANTES PAR NOMBRE DE JOURS EN SOUFFRANCE

en millions d’euros

31/12/2023

a

b

c

d

e

f

g

h

i

j

k

l

Valeur comptable brute / Montant nominal

Expositions performantes

Expositions non performantes

 

Pas en

souffrance

ou en

souffrance

≤ 30 jours

En souf-

france

> 30 jours

≤ 90 jours

 

Paiement

improbable

mais

pas en

souffrance

ou en

souffrance

≤ 90 jours

En souf-

france

> 90 jours

≤ 180 jours

En souf-

france

> 180 jours

≤ 1 an

En souf-

france

> 1 an

≤ 2 ans

En souf-

france

> 2 ans

≤ 5 ans

En souf-

france

> 5 ans

≤ 7 ans

En souf-

france

> 7 ans

Dont en

défaut

005

Comptes à vue auprès de banques centrales et autres dépôts à vues

138 758

138 758

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

010

Prêts et avances

399 917

398 542

1 374

6 177

4 352

436

448

297

384

79

180

6 177

020

Banques centrales

1 909

1 909

-

19

1

-

-

-

4

-

14

19

030

Administrations publiques

17 530

17 474

56

38

5

-

-

1

-

3

30

38

040

Établissements de crédit

234 154

234 151

3

5

5

-

-

-

-

-

-

5

050

Autres Entreprises Financières

13 847

13 837

10

93

59

5

-

-

1

-

29

93

060

Entreprises Non Financières

99 432

98 346

1 087

3 778

2 854

216

269

139

192

35

73

3 778

070

Dont PME

20 604

20 218

386

763

466

79

65

70

41

2

40

763

080

Ménages

33 045

32 825

219

2 242

1 428

215

179

157

187

41

35

2 242

090

Titres de créance

26 882

26 882

-

175

116

-

-

-

-

59

-

175

100

Banques centrales

1 435

1 435

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

110

Administrations publiques

13 144

13 144

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

120

Établissements de crédit

5 361

5 361

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

130

Autres Entreprises Financières

5 242

5 242

-

93

34

-

-

-

-

59

-

93

140

Entreprises Non Financières

1 700

1 700

-

82

82

-

-

-

-

-

-

82

150

Expositions Hors Bilan

143 136

 

 

355

 

 

 

 

 

 

 

354

160

Banques centrales

70

 

 

-

 

 

 

 

 

 

 

-

170

Administrations publiques

3 749

 

 

-

 

 

 

 

 

 

 

-

180

Établissements de crédit

11 564

 

 

104

 

 

 

 

 

 

 

104

190

Autres Entreprises Financières

24 157

 

 

-

 

 

 

 

 

 

 

-

200

Entreprises Non Financières

86 845

 

 

247

 

 

 

 

 

 

 

247

210

Ménages

16 751

 

 

3

 

 

 

 

 

 

 

3

220

TOTAL

708 693

564 182

1 374

6 706

4 468

436

448

297

384

138

181

6 705

en millions d’euros

31/12/2022

a

b

c

d

e

f

g

h

i

j

k

l

Valeur comptable brute / Montant nominal

Expositions performantes

Expositions non performantes

 

Pas en

souffrance

ou en

souffrance

≤ 30 jours

En souf-

france

> 30 jours

≤ 90 jours

 

Paiement

improbable

mais

pas en

souffrance

ou en

souffrance

≤ 90 jours

En souf-

france

> 90 jours

≤ 180 jours

En souf-

france

> 180 jours

≤ 1 an

En souf-

france

> 1 an

≤ 2 ans

En souf-

france

> 2 ans

≤ 5 ans

En souf-

france

> 5 ans

≤ 7 ans

En

souffrance

> 7 ans

Dont en

défaut

005

Comptes à vue auprès de banques centrales et autres dépôts à vues*

150 516

150 516

-

0

0

-

-

-

-

-

-

0

010

Prêts et avances

390 542

389 090

1 453

6 357

4 330

326

572

388

463

89

190

6 357

020

Banques centrales

1 956

1 956

-

19

1

-

-

-

4

0

13

19

030

Administrations publiques

18 927

18 862

65

71

35

0

0

-

8

0

28

71

040

Établissements de crédit

223 189

223 188

1

11

11

-

-

-

-

-

0

11

050

Autres Entreprises Financières

15 375

15 348

27

105

75

-

0

-

1

-

29

105

060

Entreprises Non Financières

95 139

94 002

1 138

3 602

2 677

73

351

181

206

42

74

3 602

070

Dont PME

21 056

20 576

481

649

414

47

37

69

33

8

42

649

080

Ménages

35 955

35 733

222

2 549

1 532

253

221

208

243

48

45

2 549

090

Titres de créance

25 820

25 820

-

172

113

-

-

-

59

-

0

172

100

Banques centrales

35

35

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

110

Administrations publiques

13 824

13 824

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

120

Établissements de crédit

5 269

5 269

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

130

Autres Entreprises Financières

5 057

5 057

-

92

33

-

-

-

59

-

-

92

140

Entreprises Non Financières

1 636

1 636

-

80

80

-

-

-

-

-

0

80

150

Expositions Hors Bilan

141 170

 

 

615

 

 

 

 

 

 

 

615

160

Banques centrales

113

 

 

-

 

 

 

 

 

 

 

-

170

Administrations publiques

2 744

 

 

-

 

 

 

 

 

 

 

-

180

Établissements de crédit

8 032

 

 

108

 

 

 

 

 

 

 

108

190

Autres Entreprises Financières

27 195

 

 

0

 

 

 

 

 

 

 

0

200

Entreprises Non Financières

84 652

 

 

503

 

 

 

 

 

 

 

503

210

Ménages

18 433

 

 

4

 

 

 

 

 

 

 

4

220

TOTAL

708 048

565 426

1 453

7 144

4 443

326

572

388

521

89

190

7 144

QUALITÉ DE CRÉDIT

EU CQ4 – QUALITÉ DES EXPOSITIONS PAR ZONE GÉOGRAPHIQUE

en millions d’euros

31/12/2023

a

b

c

d

e

f

g

Valeur comptable / montant nominal brut

Dépréciation

cumulée

Provisions

sur

engagements

hors bilan et

garanties

financières

donnés

Variations

négatives

cumulées de la

juste valeur

dues au risque

de crédit sur

expositions non

performantes

 

Dont non performantes

Dont

soumises à

dépréciation

 





Dont en

défaut

010

Expositions au bilan

433 150

6 351

6 351

428 141

(3 047)

 

(2)

020

France

351 407

4 726

4 726

348 613

(2 013)

 

(0)

030

États-Unis

17 211

371

371

16 280

(147)

 

-

040

Luxembourg

5 884

111

111

5 334

(127)

 

-

050

Italie

7 563

106

106

7 563

(81)

 

-

060

Espagne

3 958

53

53

3 955

(65)

 

(2)

070

Autres pays

47 127

984

984

46 395

(614)

 

-

080

Expositions hors bilan

143 490

355

354

 

 

421

 

090

France

72 130

259

258

 

 

332

 

100

États-Unis

28 073

40

40

 

 

25

 

110

Luxembourg

3 869

-

-

 

 

13

 

120

Suisse

3 870

-

-

 

 

1

 

130

Espagne

3 968

-

-

 

 

2

 

140

Autres pays

31 581

56

56

 

 

47

 

150

TOTAL

576 640

6 706

6 705

428 141

(3 047)

421

(2)

en millions d’euros

31/12/2022

a

b

c

d

e

f

g

Valeur comptable / montant nominal brut

Dépréciation

cumulée

Provisions

sur

engagements

hors bilan et

garanties

financières

donnés

Variations

négatives

cumulées de la

juste valeur

dues au risque

de crédit sur

expositions non

performantes

 

Dont non performantes

Dont

soumises à

dépréciation

 

 





Dont en

défaut

010

Expositions au bilan

422 892

6 530

6 530

418 109

3 202

 

(2)

020

France

342 625

4 678

4 678

340 966

(1 977)

 

-

030

États-Unis

16 786

184

184

15 759

(94)

 

-

040

Luxembourg

6 962

117

117

401

(158)

 

-

050

Italie

7 811

77

77

7 712

84

 

-

060

Espagne

3 475

71

71

3 450

80

 

(2)

070

Autres pays

45 233

1 403

1 403

43 820

(809)

 

-

080

Expositions hors bilan

141 784

615

615

 

 

301

 

090

France

73 789

209

209

 

 

232

 

100

États-Unis

28 806

212

212

 

 

24

 

110

Suisse

4 011

-

-

 

 

1

 

120

Espagne

4 176

-

-

 

 

2

 

130

Royaume-Uni

3 455

11

11

 

 

3

 

140

Autres pays

27 548

182

182

 

 

38

 

150

TOTAL

564 677

7 144

7 144

418 109

(3 202)

301

(2)

EU CQ5 – QUALITÉ DE CRÉDIT DES PRÊTS ET AVANCES ACCORDÉS À DES ENTREPRISES NON FINANCIÈRES PAR BRANCHE D’ACTIVITÉ

en millions d’euros

31/12/2023

a

b

c

d

e

f

Valeur comptable brute

Dépréciation

cumulée

Variations

négatives

cumulées de la

juste valeur dues

au risque de

crédit sur

expositions non

performantes

 

Dont non performantes

Dont prêts et

avances

soumis à

dépréciation

 






Dont en défaut

010

Agriculture, sylviculture et pêche

505

8

8

505

(5)

-

020

Industries extractives

3 035

137

137

3 035

(92)

-

030

Industrie manufacturière

9 229

528

528

9 229

(223)

-

040

Production et distribution d’électricité, de gaz, de vapeur et d’air conditionné

7 702

235

235

7 418

(66)

-

050

Production et distribution d’eau

654

9

9

654

(4)

-

060

Construction

4 415

248

248

4 415

(115)

-

070

Commerce

12 744

438

438

12 453

(254)

-

080

Transport et stockage

3 819

163

163

3 819

(78)

-

090

Hébergement et restauration

1 980

151

151

1 980

(86)

-

100

Information et communication

5 590

128

128

5 590

(47)

-

110

Activités immobilières

23 316

902

902

23 253

(370)

-

120

Activités financières et d’assurance

16 244

307

307

16 001

(295)

-

130

Activités spécialisées, scientifiques et techniques

5 020

140

140

4 982

(73)

-

140

Activités de services administratifs et de soutien

6 375

167

167

6 373

(78)

-

150

Administration publique et défense, sécurité sociale obligatoire

9

-

-

9

(0)

-

160

Enseignement

95

2

2

95

(1)

-

170

Santé humaine et action sociale

1 563

200

200

1 523

(27)

-

180

Arts, spectacles et activités récréatives

214

5

5

214

(1)

-

190

Autres services

701

11

11

700

(73)

-

200

TOTAL

103 210

3 778

3 778

102 248

(1 888)

-

en millions d’euros

31/12/2022

a

b

c

d

e

f

Valeur comptable brute

Dépréciation

cumulée

Variations

négatives

cumulées de la

juste valeur dues

au risque de

crédit sur

expositions non

performantes

 

Dont non performantes

Dont prêts et

avances

soumis à

dépréciation

 







Dont en défaut

010

Agriculture, sylviculture et pêche

427

10

10

427

(5)

-

020

Industries extractives

3 694

177

177

3 694

(103)

-

030

Industrie manufacturière

11 283

540

540

11 283

(228)

-

040

Production et distribution d’électricité, de gaz, de vapeur et d’air conditionné

6 849

143

143

6 557

(40)

-

050

Production et distribution d’eau

648

8

8

648

(4)

-

060

Construction

4 905

210

210

4 905

(125)

-

070

Commerce

12 303

671

671

12 036

(352)

-

080

Transport et stockage

4 213

153

153

4 213

(85)

-

090

Hébergement et restauration

1 872

154

154

1 872

(126)

-

100

Information et communication

3 101

38

38

3 101

(35)

-

110

Activités immobilières

22 950

558

558

22 877

(272)

-

120

Activités financières et d’assurance

13 487

326

326

13 270

(308)

-

130

Activités spécialisées, scientifiques et techniques

4 243

165

165

4 243

(69)

-

140

Activités de services administratifs et de soutien

5 433

191

191

5 427

(90)

-

150

Administration publique et défense, sécurité sociale obligatoire

55

1

1

55

(0)

-

160

Enseignement

100

1

1

100

(1)

-

170

Santé humaine et action sociale

1 597

195

195

1 555

(43)

-

180

Arts, spectacles et activités récréatives

1 058

30

30

1 058

(17)

-

190

Autres services

525

30

30

525

(14)

-

200

TOTAL

98 742

3 602

3 602

97 845

(1 918)

-

TECHNIQUES DE RÉDUCTION DES RISQUES

EU CR3 – TECHNIQUES DE RÉDUCTION DU RISQUE DE CRÉDIT

en millions d’euros

31/12/2023

Valeur comptable

non garantie

Valeur comptable

garantie

Dont garantie par

des sûretés

Dont garantie par

des garanties

financières

Dont garantie par

des dérivés

de crédit

a

b

c

d

e

1

Prêts et avances

461 631

80 304

40 964

39 340

-

2

Titres de créance

25 770

1 153

-

1 153

-

3

TOTAL

487 401

81 457

40 964

40 493

-

4

Dont expositions non performantes

1 480

2 592

1 799

793

-

EU-5

Dont en défaut

1 750

2 592

-

-

-

en millions d’euros

31/12/2022

Valeur comptable

non garantie

Valeur comptable

garantie

Dont garantie par

des sûretés

Dont garantie par

des garanties

financières

Dont garantie par

des dérivés

de crédit

a

b

c

d

e

1

Prêts et avances

461 735

85 681

44 344

41 336

-

2

Titres de créance

24 906

1 087

-

1 087

0

3

TOTAL

486 641

86 767

44 344

42 423

-

4

Dont expositions non performantes

3 912

2 618

1 291

1 327

-

EU-5

Dont en défaut

3 912

2 618

0

0

0

5.5 Informations quantitatives détaillées

Les informations quantitatives détaillées relatives au risque de crédit dans les tableaux qui suivent viennent enrichir, au titre du Pilier III, les informations de la section précédente.

Les variables clés déclinées dans les tableaux sont :

l’exposition : la totalité des actifs (ex : prêts, créances, produits à recevoir, etc.) qui sont liés à des transactions sur le marché ou avec un client et enregistrés dans le bilan et le hors bilan de la banque ;

la valeur exposée au risque (Exposure at Default, EAD) ;

la probabilité de défaut (PD) ;

la perte en cas de défaut (loss given default, LGD) ;

la perte attendue (Expected Loss, EL) : la perte susceptible d’être encourue compte tenu de la qualité du montage de la transaction et de toutes mesures prises pour atténuer le risque, telles que les sûretés réelles. Dans la méthode IRBA, l’équation suivante résume le rapport entre ces variables : EL = EAD x PD x LGD (sauf pour les créances en défaut) ;

les risques pondérés (Risk-Weighted Assets, RWA) : calculés à partir des expositions et du niveau de risque qui leur est associé, lequel est fonction de la qualité de crédit des contreparties.

Les axes de restitution présentent les expositions par approche standard ou IRB, par zone géographique, par secteur d’activité et par maturité. Ils présentent également la qualité de crédit par approche standard ou IRB, par zone géographique et par secteur d’activité.

Les tableaux sont présentés au titre du risque de crédit après application des techniques de réduction du risque et y compris la CVA. Les ventilations sont présentées sans substitution par le segment du garant.

Sont présentés également l’exposition au risque de crédit après effets de l’atténuation ainsi que les effets des dérivés de crédit sur les risques pondérés.

Les expositions au risque de crédit sont présentées par catégorie de débiteurs listés ci-dessous :

banques centrales et autres expositions souveraines : centralisation de l’épargne réglementée auprès de la Caisse des dépôts et consignations, impôts différés et réserves ;

administrations centrales : créances sur les états souverains, les administrations centrales et assimilées, les banques multilatérales de développement et les organisations internationales ;

secteur public et assimilé : créances sur les établissements publics nationaux, les collectivités locales ou autres entités du secteur public, y compris le logement social privé ;

établissements financiers : créances sur les établissements de crédit réglementés et assimilés, y compris les chambres de compensation ;

entreprises : les autres créances, en particulier les grandes entreprises, les PME-PMI, ETI, assurances, fonds, etc. ;

clientèle de détail : créances sur les particuliers, les très petites entreprises, les professionnels ainsi que les entrepreneurs individuels ;

l’exposition à la clientèle de détail est en outre décomposée en plusieurs catégories : expositions garanties par une hypothèque sur un bien immobilier hors PME, expositions garanties par une hypothèque sur un bien immobilier dont PME, expositions renouvelables, autre exposition sur clientèle de détail, dont PME et autre exposition sur clientèle de détail hors PME ;

titrisations : créances relatives à des opérations de titrisation ;

actions : expositions représentant des titres de participation ;

autres actifs : cette catégorie inclut tous les actifs autres que ceux dont le risque porte sur des tiers (immobilisations, survaleurs, valeurs résiduelles sur crédit-bail…).

EU CR1 A – ÉCHÉANCE DES EXPOSITIONS

en millions d’euros

31/12/2023

a

b

c

d

e

f

Valeur exposée au risque nette

À vue

<= 1 an

> 1 an

<= 5 ans

> 5 ans

Aucune

échéance

déclarée

Total

1

Prêts et avances

16 705

235 199

278 078

409 265

110 825

1 050 071

2

Titres de créance

-

7 012

31 925

30 518

25 310

94 765

3

TOTAL

16 705

242 211

310 003

439 783

136 135

1 144 837

en millions d’euros

31/12/2022

a

b

c

d

e

f

Valeur exposée au risque nette

À vue

<= 1 an

> 1 an

<= 5 ans

> 5 ans

Aucune

échéance

déclarée

Total

1

Prêts et avances

18 435

206 063

226 764

377 017

92 448

920 727

2

Titres de créance

-

26 717

17 676

13 751

55 512

113 656

3

TOTAL

18 435

232 780

244 440

390 768

147 960

1 034 383

EU CQ7 – SÛRETÉS OBTENUES PAR PRISE DE POSSESSION ET EXÉCUTION

en millions d’euros

31/12/2023

a

b

Sûretés obtenues par prise de possession

Valeur à la

comptabilisation

initiale

Variations négatives

cumulées

010

Immobilisations corporelles (PP&E)

1

 

020

Autre que PP&E

156

(18)

030

Biens immobiliers résidentiels

6

(1)

040

Biens immobiliers commerciaux

 

 

060

Actions et titres de créance

148

(16)

070

Autres sûretés

1

(1)

080

TOTAL

156

(18)

en millions d’euros

31/12/2022

a

b

Sûretés obtenues par prise de possession

Valeur à la

comptabilisation

initiale

Variations négatives

cumulées

010

Immobilisations corporelles (PP&E)

1

 

020

Autre que PP&E

169

(11)

030

Biens immobiliers résidentiels

13

(4)

040

Biens immobiliers commerciaux

1

 

060

Actions et titres de créance

153

(6)

070

Autres sûretés

1

 

080

TOTAL

170

(11)

Approche standard

EU CR4 – APPROCHE STANDARD – EXPOSITION AU RISQUE DE CRÉDIT ET EFFETS DE L’ATTÉNUATION

Catégories d’expositions

en millions d’euros

31/12/2023

Expositions avant facteur

de conversion en

équivalent-crédit et avant

atténuattion du risque

de crédit

Expositions après facteur

de conversion en

équivalent-crédit et après

atténuattion du risque

de crédit

Risques pondérés

et densité des

Risques pondérés

Expositions

au bilan

Expositions

hors bilan

Expositions

au bilan

Expositions

hors bilan

Risques

pondérés

Densité des

Risques

pondérés

(%)

a

b

c

d

e

f

1

Administrations centrales ou banques centrales

101 080

8

112 090

7

7 766

7 %

2

Administrations régionales ou locales

42 358

3 926

51 784

1 375

10 479

20 %

3

Entités du secteur public

20 081

3 838

17 843

1 668

4 500

23 %

4

Banques multilatérales de développement

411

-

618

1

-

0 %

5

Organisations internationales

436

-

436

-

-

0 %

6

Établissements

4 560

4 494

4 765

4 460

1 271

14 %

7

Entreprises

94 731

35 169

81 544

15 975

79 606

82 %

8

Clientèle de détail

6 734

2 082

6 045

626

4 727

71 %

9

Expositions garanties par une hypothèque sur un bien immobilier

59 410

1 925

52 873

928

20 605

38 %

10

Expositions en défaut

4 406

516

3 248

291

4 375

124 %

11

Expositions présentant un risque particulièrement élevé

7 733

2 475

7 265

1 114

12 568

150 %

12

Obligations garanties

757

-

757

-

76

10 %

13

Établissements et entreprises faisant l’objet d’une évaluation du crédit à court terme

919

176

874

44

886

97 %

14

Organismes de placement collectif

3 251

0

3 251

0

3 243

100 %

15

Actions

3

-

3

-

3

100 %

16

Autres éléments

5 514

0

5 514

0

5 005

91 %

17

TOTAL

352 383

54 609

348 909

26 490

155 110

41 %

Catégories d’expositions

en millions d’euros

31/12/2022

Expositions avant facteur

de conversion en

équivalent-crédit et avant

atténuattion du risque

de crédit

Expositions après facteur

de conversion en

équivalent-crédit et après

atténuattion du risque

de crédit

Risques pondérés

et densité des

Risques pondérés

Expositions

au bilan

Expositions

hors bilan

Expositions

au bilan

Expositions

hors bilan

Risques

pondérés

Densité des

Risques

pondérés

(%)

a

b

c

d

e

f

1

Administrations centrales ou banques centrales

96 540

2

109 984

18

7 834

7 %

2

Administrations régionales ou locales

42 699

4 286

51 772

1 639

10 693

20 %

3

Entités du secteur public

19 792

3 765

17 742

1 704

4 439

23 %

4

Banques multilatérales de développement

325

-

516

9

-

0 %

5

Organisations internationales

459

-

459

-

-

0 %

6

Établissements

4 792

4 520

5 197

4 402

1 293

13 %

7

Entreprises

90 247

35 071

77 276

16 054

76 630

82 %

8

Clientèle de détail

8 515

14 543

7 761

560

6 005

72 %

9

Expositions garanties par une hypothèque sur un bien immobilier

60 650

1 933

53 859

979

21 447

39 %

10

Expositions en défaut

4 369

356

3 277

208

4 204

121 %

11

Expositions présentant un risque particulièrement élevé

8 446

3 418

8 078

1 599

14 515

150 %

12

Obligations garanties

242

-

242

-

24

10 %

13

Établissements et entreprises faisant l’objet d’une évaluation du crédit à court terme

902

23

854

4

545

64 %

14

Organismes de placement collectif

2 045

0

2 045

0

3 429

168 %

15

Actions

0

-

0

-

-

100 %

16

Autres éléments

7 507

15

7 506

-

7 045

94 %

17

TOTAL

347 529

67 934

346 567

27 176

158 104

42 %

EU CR5 – APPROCHE STANDARD – EXPOSITIONS PAR CLASSE D’ACTIFS ET PAR COEFFICIENT DE PONDÉRATION DES RISQUES APRÈS APPLICATION DES TECHNIQUES DE RÉDUCTION DE RISQUES

en millions d’euros

31/12/2023

0 %

2 %

4 %

10 %

20 %

35 %

50 %

70 %

75 %

100 %

150 %

250 %

370 %

1 250 %

Autres

Total

Dont

non

notées

a

b

c

d

e

f

g

h

i

j

k

l

m

n

o

p

q

1

Administrations centrales ou banques centrales

108 062

-

-

-

187

-

146

-

-

1 064

1

2 636

-

-

-

112 096

-

2

Administrations régionales ou locales

1 633

-

-

-

50 948

-

579

-

-

-

-

-

-

-

-

53 160

-

3

Entités du secteur public

11 335

-

-

-

3 275

-

2 156

-

-

2 694

49

-

-

-

2

19 511

-

4

Banques multilatérales de développement

618

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

618

-

5

Organisations internationales

436

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

436

-

6

Établissements

5 008

899

-

-

2 414

-

255

-

-

649

0

-

-

-

-

9 225

-

7

Obligations sécurisées

-

-

-

757

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

757

-

8

Entreprises

5

-

-

-

7 780

268

16 992

166

-

68 076

4 234

-

-

-

-

97 519

-

9

Clientèle de détail

-

-

-

-

-

-

-

-

6 671

-

-

-

-

-

-

6 671

-

10

Expositions sur actions

-

-

-

-

-

-

-

-

-

3

-

-

-

-

-

3

-

11

Investissements pris sous la forme de parts ou d’actions d’organismes de placement collectif (OPC)

-

-

-

-

-

-

-

-

-

138

-

-

-

0

3 113

3 251

-

12

Autres expositions

10

-

-

24

27

-

40

-

-

4 099

-

-

-

-

1 315

5 514

-

13

Expositions sur les établissements et les entreprises faisant l’objet d’une évaluation du crédit à court terme

-

-

-

-

66

-

124

-

-

548

181

-

-

-

-

918

-

14

Expositions garanties par une hypothèque sur un bien immobilier

-

-

-

-

-

34 509

18 524

-

513

256

-

-

-

-

-

53 802

-

15

Expositions présentant un risque élevé

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

8 379

-

-

-

-

8 379

-

16

Expositions en défaut

-

-

-

-

-

-

-

-

-

1 867

1 672

-

-

-

-

3 539

-

17

TOTAL

127 107

899

-

781

64 697

34 777

38 814

166

7 184

79 394

14 515

2 636

-

0

4 430

375 399

-

en millions d’euros

31/12/2022

0 %

2 %

4 %

10 %

20 %

35 %

50 %

70 %

75 %

100 %

150 %

250 %

370 %

1 250 %

Autres

Total

Dont

non

notées

a

b

c

d

e

f

g

h

i

j

k

l

m

n

o

p

q

1

Administrations centrales ou banques centrales

106 334

-

-

-

231

-

151

-

-

334

-

2 951

-

-

-

110 002

-

2

Administrations régionales ou locales

900

-

-

-

51 872

-

638

-

-

-

-

-

-

-

-

53 410

-

3

Entités du secteur public

11 014

-

-

-

4 085

-

1 633

-

-

2 519

191

-

-

-

3

19 445

-

4

Banques multilatérales de développement

525

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

525

-

5

Organisations internationales

459

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

459

-

6

Établissements

4 177

1 907

-

-

2 677

-

238

-

-

601

-

-

-

-

-

9 599

-

7

Obligations sécurisées

-

-

-

242

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

242

-

8

Entreprises

59

-

-

-

8 619

385

15 106

252

-

64 685

4 224

-

-

-

-

93 330

-

9

Clientèle de détail

-

-

-

-

-

-

-

-

8 321

-

-

-

-

-

-

8 321

-

10

Expositions sur actions

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

11

Investissements pris sous la forme de parts ou d’actions d’organismes de placement collectif (OPC)

-

-

-

-

-

-

-

-

-

108

-

-

-

1

1 936

2 045

-

12

Autres expositions

14

-

-

28

16

-

22

-

-

6 355

-

-

-

-

1 071

7 506

-

13

Expositions sur les établissements et les entreprises faisant l’objet d’une évaluation du crédit à court terme

-

-

-

-

176

-

351

-

-

307

24

-

-

-

-

858

-

14

Expositions garanties par une hypothèque sur un bien immobilier

-

-

-

-

-

35 119

18 305

-

739

611

-

-

-

-

63

54 838

-

15

Expositions présentant un risque élevé

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

9 677

-

-

-

-

9 677

-

16

Expositions en défaut

-

-

-

-

-

-

-

-

-

2 046

1 438

-

-

-

-

3 485

-

17

TOTAL

123 481

1 907

-

270

67 677

35 504

36 444

252

9 060

77 567

15 555

2 951

-

1

3 073

373 742

-

Approche modèles internes

EU CR6 – APPROCHE NI – EXPOSITIONS AU RISQUE DE CRÉDIT PAR CATÉGORIE D’EXPOSITIONS ET FOURCHETTE DE PD

A-IRB

en millions d’euros

31/12/2023

Fourchette de PD

Expo-

sitions

au

bilan

Expo-

sitions

hors

bilan

avant

CCF

CCF moyen

pondéré

Exposition

après

CCF et

après

ARC

PD

moyenne,

pondérée

(%)

Nombre de

débiteurs

LGD

moyenne,

pondérée

(%)

Échéance

moyenne

pondérée

(années)

Montant

d’expo-

sition

pondéré

après

facteurs

supplétifs

Densité

du

montant

d’expo-

sition

pondéré

Montant

des

pertes

antici-

pées

Correc-

tions

de

valeur

et

provi-

sions

a

b

c

d

e

f

g

h

i

j

k

l

m

ADMINISTRATIONS CENTRALES ET BANQUES CENTRALES

0,00 à < 0,15

64 402

1 239

95 %

66 058

0,00 %

69

8,22 %

1

56

0,09 %

0

(0)

0,00 à < 0,10

64 402

1 239

95 %

66 058

0,00 %

69

8,22 %

1

56

0,09 %

0

(0)

0,10 à < 0,15

-

-

0 %

-

0,00 %

-

0,00 %

-

-

0,00 %

-

-

0,15 à < 0,25

87

305

100 %

446

0,02 %

5

12,55 %

5

24

5,28 %

0

(0)

0,25 à < 0,50

212

210

100 %

1 456

0,02 %

8

11,89 %

4

73

5,01 %

0

(0)

0,50 à < 0,75

-

-

0 %

2

3,12 %

-

46,69 %

1

3

125,78 %

0

(0)

0,75 à < 2,50

-

-

0 %

690

0,01 %

-

17,20 %

4

30

4,41 %

0

(0)

0,75 à < 1,75

-

-

0 %

657

0,01 %

-

17,70 %

4

30

4,62 %

0

(0)

1,75 à < 2,5

-

-

0 %

33

0,00 %

-

7,10 %

5

-

0,00 %

-

-

2,50 à < 10,00

143

163

100 %

542

0,43 %

6

13,38 %

4

106

19,56 %

1

(1)

2,5 à < 5

143

163

100 %

244

0,96 %

6

19,64 %

4

106

43,28 %

1

(1)

5 à < 10

-

-

0 %

297

0,00 %

-

8,23 %

3

0

0,05 %

0

(0)

10,00 à < 100,00

146

48

100 %

701

1,32 %

7

15,60 %

3

183

26,12 %

8

(25)

10 à < 20

-

-

0 %

491

0,01 %

-

13,74 %

4

21

4,21 %

0

(0)

20 à < 30

146

48

100 %

194

4,74 %

7

20,98 %

1

163

83,66 %

8

(25)

30,00 à < 100,00

-

-

0 %

16

0,00 %

-

7,10 %

2

-

0,00 %

-

-

100,00 (défaut)

56

-

0 %

230

23,90 %

8

30,14 %

3

-

0,00 %

66

(66)

Sous-total Administrations centrales et banques centrales

 

65 047

1 965

97 %

70 124

0,73 %

103

8,60 %

1

475

0,68 %

75

(92)

ÉTABLISSEMENTS

0,00 à < 0,15

4 412

1 347

22 %

4 715

0,03 %

232

31,39 %

1

460

9,75 %

1

(42)

0,00 à < 0,10

4 412

1 347

22 %

4 715

0,03 %

232

31,39 %

1

460

9,75 %

1

(42)

0,10 à < 0,15

-

-

0 %

-

0,00 %

-

0,00 %

-

-

0,00 %

-

-

0,15 à < 0,25

-

-

0 %

19

0,04 %

-

31,54 %

1

2

8,41 %

0

-

0,25 à < 0,50

202

1 105

78 %

741

0,22 %

94

40,70 %

2

323

43,61 %

1

(0)

0,50 à < 0,75

182

414

20 %

269

0,62 %

47

77,43 %

1

91

33,97 %

0

(1)

0,75 à < 2,50

-

-

0 %

552

0,06 %

-

33,88 %

2

99

17,94 %

0

(0)

0,75 à < 1,75

-

-

0 %

545

0,06 %

-

34,26 %

2

99

18,17 %

0

(0)

1,75 à < 2,5

-

-

0 %

8

0,03 %

-

7,10 %

2

0

1,73 %

0

-

2,50 à < 10,00

29

598

20 %

621

0,99 %

80

43,12 %

3

596

95,87 %

5

(5)

2,5 à < 5

12

537

20 %

498

0,89 %

43

41,55 %

4

474

95,19 %

4

(3)

5 à < 10

18

61

20 %

123

1,43 %

37

49,47 %

2

122

98,60 %

2

(2)

10,00 à < 100,00

3

1

20 %

19

1,79 %

5

26,69 %

1

19

99,77 %

0

(1)

10 à < 20

3

1

20 %

16

2,15 %

5

30,91 %

1

19

119,75 %

0

(1)

20 à < 30

-

-

0 %

0

0,00 %

-

0,00 %

3

0

0,00 %

0

(0)

30,00 à < 100,00

-

-

0 %

3

0,03 %

-

7,04 %

2

0

1,89 %

0

(0)

100,00 (défaut)

19

-

0 %

32

58,62 %

5

71,07 %

2

9

27,30 %

19

(19)

Sous-total Établissements

 

4 847

3 465

39 %

6 968

0,71 %

463

35,57 %

1

1 598

22,94 %

27

(68)

ENTREPRISES – PME

0,00 à < 0,15

263

176

78 %

305

0,09 %

291

28,71 %

2

41

13,28 %

0

(0)

0,00 à < 0,10

209

174

78 %

249

0,07 %

78

29,88 %

2

32

12,71 %

0

(0)

0,10 à < 0,15

55

3

69 %

56

0,15 %

213

23,57 %

2

9

15,81 %

0

(0)

0,15 à < 0,25

36

3

79 %

38

0,24 %

65

28,73 %

2

9

24,60 %

0

(0)

0,25 à < 0,50

215

196

96 %

404

0,41 %

197

22,28 %

3

128

31,67 %

0

(0)

0,50 à < 0,75

872

123

84 %

957

0,63 %

2 324

21,82 %

3

325

33,92 %

1

(1)

0,75 à < 2,50

2 204

257

88 %

2 368

1,42 %

3 426

24,60 %

3

1 190

50,26 %

8

(5)

0,75 à < 1,75

2 119

250

88 %

2 285

1,39 %

3 401

24,67 %

3

1 147

50,21 %

8

(5)

1,75 à < 2,5

85

7

100 %

84

2,19 %

25

22,68 %

2

43

51,81 %

0

(0)

2,50 à < 10,00

1 911

167

78 %

1 955

4,13 %

5 242

22,32 %

3

1 243

63,56 %

18

(9)

2,5 à < 5

1 629

150

78 %

1 679

3,65 %

4 608

22,29 %

3

1 025

61,07 %

14

(6)

5 à < 10

282

17

72 %

276

7,03 %

634

22,51 %

3

217

78,74 %

4

(2)

10,00 à < 100,00

369

51

71 %

441

22,75 %

1 206

20,21 %

3

452

102,41 %

20

(8)

10 à < 20

185

13

70 %

188

15,73 %

468

21,72 %

3

194

103,40 %

6

(4)

20 à < 30

0

-

0 %

0

25,53 %

2

37,28 %

1

0

175,18 %

0

(0)

30,00 à < 100,00

184

38

71 %

253

27,97 %

736

19,09 %

3

258

101,68 %

14

(4)

100,00 (défaut)

269

7

48 %

265

100,00 %

731

17,82 %

4

379

143,05 %

81

(62)

Sous-total Entreprises – PME

 

6 139

980

84 %

6 735

7,81 %

13 482

23,06 %

3

3 767

55,93 %

129

(86)

ENTREPRISES – FINANCEMENTS SPÉCIALISÉS

0,00 à < 0,15

1 440

684

86 %

2 003

0,03 %

95

16,10 %

3

138

6,88 %

0

(1)

0,00 à < 0,10

1 440

684

86 %

2 003

0,03 %

95

16,10 %

3

138

6,88 %

0

(1)

0,10 à < 0,15

-

-

0 %

-

0,00 %

-

0,00 %

-

-

0,00 %

-

-

0,15 à < 0,25

1 068

623

48 %

1 137

0,25 %

98

17,73 %

4

259

22,80 %

0

(1)

0,25 à < 0,50

7 568

6 186

50 %

9 156

0,31 %

481

18,49 %

4

2 343

25,59 %

5

(6)

0,50 à < 0,75

-

-

0 %

-

0,00 %

-

0,00 %

-

-

0,00 %

-

-

0,75 à < 2,50

4 877

3 558

62 %

5 564

1,32 %

298

17,68 %

3

2 409

43,29 %

13

(22)

0,75 à < 1,75

4 877

3 558

62 %

5 564

1,32 %

298

17,68 %

3

2 409

43,29 %

13

(22)

1,75 à < 2,5

-

-

0 %

-

0,00 %

-

0,00 %

-

-

0,00 %

-

-

2,50 à < 10,00

1 154

673

63 %

1 349

5,19 %

96

19,08 %

2

901

66,79 %

13

(24)

2,5 à < 5

619

358

86 %

865

4,63 %

31

20,22 %

2

575

66,49 %

8

(15)

5 à < 10

535

316

38 %

484

6,19 %

65

17,05 %

4

325

67,31 %

5

(9)

10,00 à < 100,00

1 091

428

53 %

918

21,78 %

50

21,04 %

2

1 034

112,65 %

41

(33)

10 à < 20

685

386

49 %

536

14,12 %

27

22,67 %

3

633

118,17 %

17

(17)

20 à < 30

12

-

0 %

12

22,11 %

3

14,26 %

5

11

88,30 %

0

(1)

30,00 à < 100,00

393

42

86 %

369

32,87 %

20

18,90 %

1

390

105,47 %

23

(15)

100,00 (défaut)

785

58

45 %

631

100,00 %

43

61,05 %

2

544

86,12 %

233

(233)

Sous-total Entreprises – Financements spécialisés

 

17 982

12 210

59 %

20 758

10,31 %

1 161

19,44 %

3

7 628

36,75 %

306

(319)

ENTREPRISES – AUTRES

0,00 à < 0,15

19 683

35 046

56 %

39 068

0,05 %

778

35,44 %

2

5 396

13,81 %

7

(25)

0,00 à < 0,10

19 615

34 990

56 %

38 960

0,05 %

737

35,45 %

2

5 360

13,76 %

7

(25)

0,10 à < 0,15

68

56

71 %

108

0,14 %

41

31,43 %

4

36

32,95 %

0

(0)

0,15 à < 0,25

344

553

83 %

958

0,14 %

48

23,94 %

3

203

21,21 %

0

(0)

0,25 à < 0,50

11 579

17 226

53 %

21 536

0,28 %

551

33,57 %

2

7 886

36,62 %

21

(19)

0,50 à < 0,75

782

1 133

76 %

1 658

0,57 %

527

24,33 %

3

698

42,12 %

2

(1)

0,75 à < 2,50

7 174

10 853

48 %

12 653

0,93 %

1 263

32,20 %

2

7 705

60,89 %

39

(42)

0,75 à < 1,75

6 734

10 630

48 %

12 128

0,88 %

1 217

32,02 %

2

7 184

59,23 %

34

(40)

1,75 à < 2,5

440

223

53 %

526

2,13 %

46

36,43 %

3

521

99,15 %

4

(3)

2,50 à < 10,00

3 920

3 708

59 %

5 693

4,21 %

3 223

32,12 %

2

5 626

98,84 %

77

(66)

2,5 à < 5

2 198

1 930

61 %

3 176

3,05 %

2 625

31,31 %

3

2 789

87,80 %

30

(20)

5 à < 10

1 722

1 778

56 %

2 516

5,68 %

598

33,14 %

2

2 837

112,77 %

47

(46)

10,00 à < 100,00

1 856

721

54 %

2 080

13,52 %

830

36,66 %

2

3 116

149,78 %

104

(38)

10 à < 20

1 412

677

54 %

1 615

13,35 %

217

37,69 %

2

2 717

168,20 %

83

(33)

20 à < 30

9

23

41 %

18

24,77 %

3

30,97 %

2

31

173,21 %

1

(1)

30,00 à < 100,00

436

21

60 %

447

13,68 %

610

33,20 %

1

368

82,31 %

20

(4)

100,00 (défaut)

1 867

72

56 %

1 903

94,22 %

426

36,77 %

3

1 460

76,71 %

990

(979)

Sous-total Entreprises – Autres

 

47 205

69 312

55 %

85 550

4,07 %

7 646

33,99 %

2

32 091

37,51 %

1 240

(1 171)

CLIENTÈLE DE DÉTAIL — BIENS IMMOBILIERS PME

0,00 à < 0,15

9 641

230

134 %

9 949

0,14 %

52 640

13,77 %

5

377

3,79 %

2

(7)

0,00 à < 0,10

-

-

0 %

-

0,00 %

-

0,00 %

-

-

0,00 %

-

-

0,10 à < 0,15

9 641

230

134 %

9 949

0,14 %

52 640

13,77 %

5

377

3,79 %

2

(7)

0,15 à < 0,25

6 298

138

67 %

6 391

0,21 %

41 696

12,23 %

5

290

4,54 %

2

(4)

0,25 à < 0,50

3 864

78

84 %

3 929

0,43 %

25 898

16,23 %

5

373

9,50 %

3

(6)

0,50 à < 0,75

9 791

219

106 %

10 024

0,62 %

57 951

17,21 %

5

1 340

13,37 %

11

(22)

0,75 à < 2,50

18 753

634

113 %

19 471

1,42 %

92 120

19,61 %

5

4 972

25,53 %

52

(152)

0,75 à < 1,75

12 512

409

123 %

13 015

1,09 %

58 646

21,32 %

5

3 104

23,85 %

30

(68)

1,75 à < 2,5

6 242

225

95 %

6 456

2,08 %

33 474

16,15 %

5

1 868

28,93 %

22

(84)

2,50 à < 10,00

10 730

385

99 %

11 110

4,72 %

60 354

18,14 %

5

5 441

48,97 %

94

(308)

2,5 à < 5

5 986

206

98 %

6 188

3,15 %

34 662

18,57 %

5

2 577

41,64 %

37

(104)

5 à < 10

4 744

179

99 %

4 922

6,71 %

25 692

17,59 %

5

2 864

58,19 %

57

(204)

10,00 à < 100,00

5 301

194

109 %

5 513

21,00 %

29 510

20,00 %

5

5 124

92,95 %

230

(544)

10 à < 20

3 293

124

120 %

3 442

14,51 %

17 998

19,62 %

5

3 008

87,39 %

98

(267)

20 à < 30

1 205

39

69 %

1 232

23,60 %

7 026

21,02 %

5

1 351

109,61 %

60

(133)

30,00 à < 100,00

803

31

114 %

838

43,81 %

4 486

20,06 %

5

765

91,26 %

72

(144)

100,00 (défaut)

1 460

9

3 %

1 460

100,00 %

11 231

46,64 %

4

624

42,77 %

631

(477)

Sous-total Clientèle de détail — Biens immobiliers PME

 

65 839

1 887

109 %

67 847

14,60 %

371 400

17,88 %

5

18 541

27,33 %

1 025

(1 521)

CLIENTÈLE DE DÉTAIL — BIENS IMMOBILIERS NON-PME

0,00 à < 0,15

169 709

4 276

99 %

173 949

0,06 %

1 847 838

9,59 %

-

2 611

1,50 %

9

(10)

0,00 à < 0,10

156 863

4 013

99 %

160 822

0,05 %

1 716 191

9,44 %

-

2 179

1,35 %

8

(6)

0,10 à < 0,15

12 846

263

107 %

13 127

0,12 %

131 647

11,38 %

-

432

3,29 %

2

(3)

0,15 à < 0,25

38 536

1 207

100 %

39 740

0,19 %

394 096

10,83 %

-

1 760

4,43 %

8

(17)

0,25 à < 0,50

36 875

886

102 %

37 776

0,34 %

342 101

11,53 %

-

2 729

7,22 %

15

(35)

0,50 à < 0,75

9 190

251

103 %

9 449

0,58 %

84 539

12,00 %

-

1 047

11,08 %

7

(9)

0,75 à < 2,50

29 823

937

104 %

30 796

1,35 %

273 864

12,32 %

-

6 050

19,64 %

52

(126)

0,75 à < 1,75

22 621

687

101 %

23 316

1,11 %

206 296

12,17 %

-

4 018

17,23 %

32

(72)

1,75 à < 2,5

7 202

249

111 %

7 479

2,10 %

67 568

12,78 %

-

2 032

27,17 %

20

(54)

2,50 à < 10,00

11 796

305

102 %

12 106

4,82 %

113 056

13,35 %

-

5 407

44,66 %

80

(180)

2,5 à < 5

7 494

165

98 %

7 655

3,43 %

69 275

12,95 %

-

2 812

36,74 %

34

(83)

5 à < 10

4 301

141

106 %

4 451

7,22 %

43 781

14,02 %

-

2 595

58,30 %

45

(97)

10,00 à < 100,00

2 741

47

96 %

2 787

23,17 %

29 723

14,73 %

-

2 219

79,62 %

95

(114)

10 à < 20

1 811

34

94 %

1 844

13,83 %

20 077

14,80 %

-

1 467

79,57 %

38

(53)

20 à < 30

397

4

106 %

401

25,86 %

4 224

14,79 %

-

366

91,23 %

15

(11)

30,00 à < 100,00

533

9

97 %

542

52,93 %

5 422

14,46 %

-

386

71,18 %

41

(51)

100,00 (défaut)

2 380

12

12 %

2 381

100,00 %

29 862

41,63 %

-

996

41,83 %

912

(519)

Sous-total Clientèle de détail — Biens immobiliers PME

 

301 050

7 921

100 %

308 983

14,26 %

3 115 079

10,77 %

-

22 819

7,39 %

1 177

(1 011)

CLIENTÈLE DE DÉTAIL — EXPOSITIONS RENOUVELABLES ÉLIGIBLES

0,00 à < 0,15

2 534

16 390

70 %

14 076

0,07 %

14 474 762

39,55 %

-

321

2,28 %

5

(5)

0,00 à < 0,10

2 451

14 812

75 %

13 517

0,07 %

12 919 860

40,88 %

-

303

2,24 %

5

(5)

0,10 à < 0,15

83

1 578

30 %

558

0,04 %

1 554 902

7,35 %

-

19

3,32 %

0

(1)

0,15 à < 0,25

621

1 417

77 %

1 706

0,20 %

2 594 979

31,73 %

-

62

3,66 %

1

(1)

0,25 à < 0,50

784

1 443

63 %

1 689

0,30 %

3 188 788

31,81 %

-

109

6,46 %

2

(4)

0,50 à < 0,75

228

674

58 %

619

0,43 %

1 118 619

16,46 %

-

57

9,24 %

1

(1)

0,75 à < 2,50

1 341

1 543

68 %

2 396

1,34 %

2 822 829

37,53 %

-

561

23,40 %

16

(13)

0,75 à < 1,75

733

1 139

72 %

1 551

0,99 %

1 857 605

38,12 %

-

286

18,46 %

7

(7)

1,75 à < 2,5

608

404

58 %

844

1,97 %

965 224

36,44 %

-

274

32,48 %

8

(6)

2,50 à < 10,00

1 730

911

52 %

2 204

4,23 %

2 188 760

33,24 %

-

1 360

61,69 %

56

(34)

2,5 à < 5

648

402

69 %

927

3,31 %

910 089

36,23 %

-

441

47,54 %

16

(11)

5 à < 10

1 082

509

38 %

1 277

4,90 %

1 278 671

31,07 %

-

919

71,96 %

40

(23)

10,00 à < 100,00

690

140

56 %

769

17,64 %

448 139

39,08 %

-

907

117,92 %

74

(61)

10 à < 20

443

93

66 %

505

11,93 %

294 139

40,51 %

-

527

104,33 %

31

(33)

20 à < 30

106

26

43 %

117

19,99 %

68 901

37,58 %

-

163

139,77 %

13

(9)

30,00 à < 100,00

141

21

29 %

148

35,29 %

85 099

35,35 %

-

217

147,08 %

30

(19)

100,00 (défaut)

473

9

9 %

474

61,19 %

261 964

40,98 %

-

136

28,75 %

345

(273)

Sous-total Clientèle de détail — expositions renouvelables éligibles

 

8 402

22 527

70 %

23 933

9,50 %

27 098 840

37,08 %

-

3 513

14,68 %

500

(392)

CLIENTÈLE DE DÉTAIL — AUTRES PME

0,00 à < 0,15

1 364

138

87 %

1 483

0,14 %

127 779

25,52 %

4

113

7,61 %

1

(1)

0,00 à < 0,10

-

-

0 %

-

0,00 %

-

0,00 %

-

-

0,00 %

-

-

0,10 à < 0,15

1 364

138

87 %

1 483

0,14 %

127 779

25,52 %

4

113

7,61 %

1

(1)

0,15 à < 0,25

3 364

439

72 %

3 681

0,21 %

181 951

16,50 %

4

222

6,02 %

1

(2)

0,25 à < 0,50

4 578

699

72 %

5 081

0,42 %

245 575

20,65 %

3

567

11,17 %

4

(7)

0,50 à < 0,75

3 633

366

82 %

3 932

0,63 %

217 513

24,53 %

4

671

17,07 %

6

(8)

0,75 à < 2,50

10 967

1 363

84 %

12 111

1,42 %

553 168

29,65 %

4

3 478

28,72 %

52

(70)

0,75 à < 1,75

7 380

884

86 %

8 137

1,16 %

363 652

29,31 %

4

2 152

26,44 %

28

(36)

1,75 à < 2,5

3 586

480

81 %

3 974

1,95 %

189 516

30,34 %

4

1 326

33,38 %

24

(34)

2,50 à < 10,00

9 120

1 255

80 %

10 115

4,69 %

471 577

26,50 %

4

3 330

32,92 %

124

(179)

2,5 à < 5

4 899

652

78 %

5 409

3,09 %

287 889

26,91 %

4

1 732

32,02 %

45

(60)

5 à < 10

4 221

602

81 %

4 705

6,54 %

183 688

26,03 %

3

1 598

33,95 %

79

(119)

10,00 à < 100,00

4 762

465

78 %

5 115

21,54 %

195 179

27,60 %

3

2 690

52,59 %

300

(398)

10 à < 20

2 657

311

79 %

2 899

14,89 %

110 426

28,42 %

3

1 394

48,07 %

123

(173)

20 à < 30

1 517

114

74 %

1 595

25,06 %

55 344

25,94 %

3

913

57,21 %

103

(109)

30,00 à < 100,00

588

40

86 %

620

43,53 %

29 409

28,00 %

3

384

61,81 %

74

(116)

100,00 (défaut)

3 634

194

26 %

3 673

100,00 %

103 585

50,63 %

3

1 795

48,87 %

1 722

(1 793)

Sous-total Clientèle de détail — autres PME

 

41 422

4 920

80 %

45 191

20,25 %

2 096 327

27,75 %

3

12 866

28,47 %

2 210

(2 458)

CLIENTÈLE DE DÉTAIL — AUTRES NON-PME

0,00 à < 0,15

30 644

1 173

86 %

31 654

0,06 %

2 815 256

18,70 %

-

1 036

3,27 %

4

(10)

0,00 à < 0,10

29 351

1 111

86 %

30 305

0,05 %

2 695 880

18,24 %

-

919

3,03 %

3

(9)

0,10 à < 0,15

1 293

61

93 %

1 350

0,12 %

119 376

28,98 %

-

117

8,66 %

0

(1)

0,15 à < 0,25

9 751

366

87 %

10 070

0,19 %

813 051

24,05 %

-

1 005

9,98 %

5

(9)

0,25 à < 0,50

9 904

338

94 %

10 220

0,34 %

666 124

24,06 %

-

1 493

14,61 %

8

(14)

0,50 à < 0,75

3 442

143

90 %

3 570

0,59 %

332 913

29,47 %

-

879

24,63 %

6

(10)

0,75 à < 2,50

9 798

345

94 %

10 120

1,27 %

2 031 480

30,57 %

-

4 007

39,60 %

47

(55)

0,75 à < 1,75

7 340

229

90 %

7 544

1,09 %

1 050 186

30,67 %

-

2 750

36,45 %

28

(33)

1,75 à < 2,5

2 458

116

103 %

2 577

1,82 %

981 294

30,29 %

-

1 257

48,80 %

19

(22)

2,50 à < 10,00

5 508

150

92 %

5 642

4,91 %

571 543

36,05 %

-

3 228

57,20 %

106

(109)

2,5 à < 5

3 289

81

89 %

3 359

3,41 %

303 560

35,12 %

-

1 773

52,77 %

41

(40)

5 à < 10

2 219

69

97 %

2 283

7,13 %

267 983

37,41 %

-

1 455

63,72 %

65

(68)

10,00 à < 100,00

1 478

34

98 %

1 508

22,16 %

212 073

34,72 %

-

1 273

84,40 %

132

(103)

10 à < 20

875

26

98 %

898

13,63 %

107 134

32,77 %

-

619

68,97 %

43

(51)

20 à < 30

341

5

95 %

344

26,46 %

21 042

39,64 %

-

382

110,92 %

36

(17)

30,00 à < 100,00

262

4

99 %

265

45,46 %

83 897

34,94 %

-

271

102,20 %

53

(36)

100,00 (défaut)

1 780

7

18 %

1 754

95,50 %

206 978

59,93 %

-

1 537

87,66 %

980

(854)

Sous-total Clientèle de détail — autres non-PME

 

72 304

2 556

91 %

74 539

16,85 %

7 649 418

24,89 %

-

14 457

19,40 %

1 288

(1 165)

TOTAL

 

630 237

127 745

64 %

710 629

 

40 353 919

 

1

117 756

16,57 %

7 977

(8 283)

F-IRB

en millions d’euros

31/12/2023

Fourchette de PD

Expo-

sitions

au

bilan

Expo-

sitions

hors

bilan

avant

CCF

CCF

moyen

pondéré

Exposition

après CCF et

après ARC

PD

moyenne,

pondérée

(%)

Nombre

de

débiteurs

LGD

moyenne,

pondérée

(%)

Échéance

moyenne

pondérée

(années)

Montant

d’expo-

sition

pondéré

après

facteurs

supplétifs

Densité

du

montant

d’expo-

sition

pondéré

Montant

des

pertes

anti-

cipées

Correc-

tions

de

valeur

et

provi-

sions

a

b

c

d

e

f

g

h

i

j

k

l

m

ADMINISTRATIONS CENTRALES ET BANQUES CENTRALES

0,00 à < 0,15

129 421

62

72 %

129 474

0,00 %

47

45,00 %

3

234

0,18 %

0

(0)

0,00 à < 0,10

129 379

62

72 %

129 430

0,00 %

44

45,00 %

3

218

0,17 %

0

(0)

0,10 à < 0,15

42

-

0 %

44

0,15 %

3

41,74 %

3

15

35,20 %

0

(0)

0,15 à < 0,25

4

-

0 %

120

0,01 %

2

44,99 %

3

2

1,57 %

0

(0)

0,25 à < 0,50

0

-

0 %

150

0,00 %

2

44,96 %

3

0

0,09 %

0

(0)

0,50 à < 0,75

-

-

0 %

1 063

0,00 %

-

44,93 %

3

-

0,00 %

-

-

0,75 à < 2,50

3

4

81 %

1 637

0,00 %

2

44,95 %

3

6

0,39 %

0

(0)

0,75 à < 1,75

3

4

81 %

1 525

0,00 %

2

44,94 %

3

6

0,42 %

0

(0)

1,75 à < 2,5

-

-

0 %

112

0,00 %

-

45,00 %

3

-

0,00 %

-

-

2,50 à < 10,00

7

0

50 %

1 627

0,03 %

9

44,96 %

3

12

0,75 %

0

(0)

2,5 à < 5

0

0

50 %

1 104

0,00 %

7

44,96 %

3

0

0,00 %

0

(0)

5 à < 10

7

-

0 %

522

0,08 %

2

44,95 %

3

12

2,33 %

0

(0)

10,00 à < 100,00

9

4

75 %

432

0,52 %

1

44,83 %

3

26

6,05 %

1

(1)

10 à < 20

9

4

75 %

306

0,73 %

1

44,77 %

3

26

8,54 %

1

(1)

20 à < 30

-

-

0 %

33

0,00 %

-

44,97 %

3

-

0,00 %

-

-

30,00 à < 100,00

-

-

0 %

93

0,00 %

-

44,98 %

3

-

0,00 %

-

(0)

100,00 (défaut)

0

-

0 %

784

0,00 %

1

44,95 %

3

-

0,00 %

0

(19)

Sous-total Administrations centrales et banques centrales

 

129 445

70

73 %

135 286

0,09 %

64

45,00 %

3

281

0,21 %

1

(21)

ÉTABLISSEMENTS

0,00 à < 0,15

2 286

59

77 %

2 331

0,04 %

97

41,42 %

3

326

13,99 %

0

(1)

0,00 à < 0,10

2 286

59

77 %

2 331

0,04 %

97

41,42 %

3

326

13,99 %

0

(1)

0,10 à < 0,15

-

-

0 %

-

0,00 %

-

0,00 %

-

-

0,00 %

-

-

0,15 à < 0,25

-

-

0 %

1

0,03 %

-

0,00 %

3

0

19,45 %

0

(0)

0,25 à < 0,50

388

270

74 %

531

0,25 %

45

34,48 %

3

179

33,75 %

0

(0)

0,50 à < 0,75

70

188

64 %

267

0,50 %

22

34,87 %

3

200

74,66 %

1

(1)

0,75 à < 2,50

-

-

0 %

155

0,03 %

-

0,01 %

3

31

20,10 %

0

(0)

0,75 à < 1,75

-

-

0 %

152

0,03 %

-

0,01 %

3

31

20,09 %

0

(0)

1,75 à < 2,5

-

-

0 %

3

0,03 %

-

0,00 %

3

1

20,76 %

0

(0)

2,50 à < 10,00

199

66

84 %

425

3,18 %

65

26,75 %

3

318

74,67 %

3

(2)

2,5 à < 5

23

59

83 %

179

1,50 %

24

23,44 %

3

141

78,65 %

1

(2)

5 à < 10

176

7

98 %

246

4,39 %

41

29,15 %

3

177

71,78 %

2

(0)

10,00 à < 100,00

9

2

63 %

78

1,39 %

5

14,11 %

3

38

48,85 %

0

(1)

10 à < 20

9

2

63 %

32

3,33 %

5

13,60 %

3

29

90,84 %

0

(1)

20 à < 30

-

-

0 %

10

0,03 %

-

0,00 %

3

2

19,74 %

0

(0)

30,00 à < 100,00

-

-

0 %

36

0,03 %

-

18,57 %

3

7

19,39 %

0

(0)

100,00 (défaut)

1

-

0 %

98

1,26 %

4

3,23 %

3

20

20,14 %

1

(26)

Sous-total Établissements

 

2 954

584

72 %

3 887

0,53 %

238

35,25 %

3

1 112

28,61 %

6

(31)

ENTREPRISES – PME

0,00 à < 0,15

315

122

66 %

391

0,06 %

117

43,21 %

3

59

15,04 %

0

(0)

0,00 à < 0,10

236

109

63 %

311

0,04 %

73

43,08 %

3

38

12,19 %

0

(0)

0,10 à < 0,15

78

13

96 %

81

0,15 %

44

43,70 %

3

21

26,07 %

0

(0)

0,15 à < 0,25

661

169

81 %

644

0,18 %

2 454

42,48 %

3

175

27,11 %

0

(1)

0,25 à < 0,50

683

118

74 %

696

0,40 %

1 009

42,10 %

3

302

43,45 %

1

(1)

0,50 à < 0,75

7 968

1 820

68 %

7 791

0,63 %

21 219

41,17 %

3

3 735

47,94 %

20

(31)

0,75 à < 2,50

13 864

2 889

62 %

13 809

1,43 %

31 321

41,38 %

3

9 038

65,45 %

82

(95)

0,75 à < 1,75

13 612

2 857

61 %

13 551

1,42 %

31 193

41,32 %

3

8 801

64,94 %

79

(91)

1,75 à < 2,5

252

31

81 %

258

2,17 %

128

44,77 %

3

237

92,02 %

3

(4)

2,50 à < 10,00

11 673

2 459

60 %

11 293

4,26 %

30 764

41,98 %

3

10 005

88,60 %

202

(229)

2,5 à < 5

8 040

1 629

59 %

7 842

3,20 %

19 932

41,98 %

3

6 524

83,20 %

105

(121)

5 à < 10

3 634

830

61 %

3 451

6,67 %

10 832

41,98 %

3

3 481

100,87 %

97

(108)

10,00 à < 100,00

1 907

415

53 %

1 719

22,03 %

6 943

41,80 %

3

2 411

140,32 %

157

(138)

10 à < 20

1 147

282

48 %

1 026

13,55 %

3 760

42,16 %

3

1 359

132,47 %

59

(76)

20 à < 30

179

30

51 %

159

22,11 %

647

42,18 %

3

237

149,45 %

15

(19)

30,00 à < 100,00

581

103

65 %

534

38,29 %

2 536

40,98 %

3

815

152,70 %

84

(44)

100,00 (défaut)

1 711

256

45 %

1 207

97,49 %

4 208

43,19 %

3

37

3,04 %

509

(673)

Sous-total Entreprises – PME

 

38 784

8 246

63 %

37 549

7,80 %

98 035

41,64 %

3

25 762

68,61 %

971

(1 169)

ENTREPRISES – FINANCEMENTS SPÉCIALISÉS

0,00 à < 0,15

-

-

0 %

-

0,00 %

-

0,00 %

-

-

0,00 %

-

-

0,00 à < 0,10

-

-

0 %

-

0,00 %

-

0,00 %

-

-

0,00 %

-

-

0,10 à < 0,15

-

-

0 %

-

0,00 %

-

0,00 %

-

-

0,00 %

-

-

0,15 à < 0,25

-

-

0 %

-

0,00 %

-

0,00 %

-

-

0,00 %

-

-

0,25 à < 0,50

-

-

0 %

-

0,00 %

-

0,00 %

-

-

0,00 %

-

-

0,50 à < 0,75

-

-

0 %

-

0,00 %

-

0,00 %

-

-

0,00 %

-

-

0,75 à < 2,50

-

-

0 %

-

0,00 %

-

0,00 %

-

-

0,00 %

-

-

0,75 à < 1,75

-

-

0 %

-

0,00 %

-

0,00 %

-

-

0,00 %

-

-

1,75 à < 2,5

-

-

0 %

-

0,00 %

-

0,00 %

-

-

0,00 %

-

-

2,50 à < 10,00

-

-

0 %

-

0,00 %

-

0,00 %

-

-

0,00 %

-

-

2,5 à < 5

-

-

0 %

-

0,00 %

-

0,00 %

-

-

0,00 %

-

-

5 à < 10

-

-

0 %

-

0,00 %

-

0,00 %

-

-

0,00 %

-

-

10,00 à < 100,00

-

-

0 %

-

0,00 %

-

0,00 %

-

-

0,00 %

-

-

10 à < 20

-

-

0 %

-

0,00 %

-

0,00 %

-

-

0,00 %

-

-

20 à < 30

-

-

0 %

-

0,00 %

-

0,00 %

-

-

0,00 %

-

-

30,00 à < 100,00

-

-

0 %

-

0,00 %

-

0,00 %

-

-

0,00 %

-

-

100,00 (défaut)

-

-

0 %

-

0,00 %

-

0,00 %

-

-

0,00 %

-

-

Sous-total Entreprises – Financements spécialisés

 

-

-

0 %

-

0,00 %

-

0,00 %

-

-

0,00 %

-

-

ENTREPRISES – AUTRES

0,00 à < 0,15

4 084

3 231

66 %

6 086

0,06 %

919

44,41 %

3

1 405

23,09 %

2

(3)

0,00 à < 0,10

3 607

3 125

66 %

5 650

0,06 %

740

44,69 %

3

1 252

22,16 %

1

(3)

0,10 à < 0,15

477

106

82 %

437

0,14 %

179

40,85 %

3

153

35,02 %

0

(0)

0,15 à < 0,25

1 153

256

80 %

1 152

0,23 %

671

42,75 %

3

551

47,85 %

1

(1)

0,25 à < 0,50

3 667

1 949

74 %

4 946

0,39 %

1 510

43,78 %

3

3 163

63,95 %

8

(4)

0,50 à < 0,75

2 629

785

67 %

2 892

0,61 %

2 708

42,74 %

3

2 235

77,26 %

8

(6)

0,75 à < 2,50

8 974

2 874

65 %

10 136

1,36 %

7 433

43,43 %

3

10 420

102,81 %

60

(66)

0,75 à < 1,75

7 890

2 648

65 %

9 021

1,26 %

7 008

43,32 %

3

9 052

100,35 %

49

(59)

1,75 à < 2,5

1 084

226

72 %

1 115

2,19 %

425

44,31 %

3

1 368

122,70 %

11

(7)

2,50 à < 10,00

6 549

1 633

63 %

6 990

4,15 %

7 522

43,26 %

3

9 930

142,06 %

126

(118)

2,5 à < 5

4 781

1 260

63 %

5 126

3,37 %

5 414

43,15 %

3

6 868

133,97 %

75

(68)

5 à < 10

1 769

374

65 %

1 863

6,32 %

2 108

43,57 %

3

3 062

164,33 %

51

(50)

10,00 à < 100,00

1 453

472

68 %

1 547

24,51 %

2 926

42,15 %

3

3 569

230,60 %

159

(85)

10 à < 20

642

131

66 %

584

13,89 %

593

43,55 %

3

1 268

217,19 %

35

(50)

20 à < 30

52

9

57 %

39

22,97 %

121

44,03 %

3

95

244,70 %

4

(4)

30,00 à < 100,00

758

332

69 %

925

31,27 %

2 212

41,18 %

3

2 205

238,48 %

120

(31)

100,00 (défaut)

1 887

314

43 %

1 592

98,57 %

4 093

43,41 %

3

29

1,83 %

682

(876)

Sous-total Entreprises – Autres

 

30 396

11 514

67 %

35 341

10,10 %

27 782

43,48 %

3

31 301

88,57 %

1 046

(1 160)

TOTAL

 

201 578

20 415

83 %

212 063

 

126 119

 

3

58 456

27,57 %

2 025

(2 381)

A-IRB

en millions d’euros

31/12/2022

Fourchette

de PD

Expo-

sitions

au

bilan

Expo-

sitions

hors

bilan

avant

CCF

CCF

moyen

pondéré

Exposition

après CCF et

après ARC

PD

moyenne,

pondérée

(%)

Nombre

de

débiteurs

LGD

moyenne,

pondérée

(%)

Échéance

moyenne

pondérée

(années)

Montant

d’expo-

sition

pondéré

après

facteurs

supplétifs

Densité

du

montant

d’expo-

sition

pondéré

Montant

des

pertes

anti-

cipées

Correc-

tions

de

valeur

et

provi-

sions

ADMINISTRATIONS CENTRALES ET BANQUES CENTRALES

0,00 à < 0,15

50 673

1 106

92 %

51 953

0,00 %

57

9,26 %

-

54

0,10 %

-

-

0,00 à < 0,10

50 673

1 106

92 %

51 953

0,00 %

57

9,26 %

-

54

0,10 %

-

-

0,10 à < 0,15

-

-

0 %

-

0,00 %

-

0,00 %

-

-

0,00 %

-

-

0,15 à < 0,25

23

-

0 %

249

0,00 %

3

7,81 %

3

1

0,45 %

-

-

0,25 à < 0,50

42

207

100 %

303

0,02 %

3

12,86 %

5

12

4,00 %

-

-

0,50 à < 0,75

-

-

0 %

311

0,00 %

-

7,07 %

3

-

0,00 %

-

-

0,75 à < 2,50

-

-

0 %

1 331

0,01 %

-

11,04 %

3

30

2,22 %

-

-

0,75 à < 1,75

-

-

0 %

490

0,00 %

-

13,10 %

3

16

3,17 %

-

-

1,75 à < 2,5

-

-

0 %

842

0,02 %

-

9,84 %

3

14

1,67 %

-

-

2,50 à < 10,00

236

108

100 %

1 358

0,09 %

7

11,37 %

4

77

5,68 %

1

(1)

2,5 à < 5

236

108

100 %

685

0,17 %

7

10,45 %

3

55

8,09 %

1

(1)

5 à < 10

-

-

0 %

672

0,01 %

-

12,31 %

4

22

3,22 %

-

-

10,00 à < 100,00

47

-

0 %

77

16,32 %

7

38,05 %

1

150

195,59 %

8

(35)

10 à < 20

-

-

0 %

30

0,00 %

-

7,10 %

1

-

0,00 %

-

-

20 à < 30

47

-

0 %

47

26,76 %

7

57,86 %

1

150

320,78 %

8

(35)

30,00 à < 100,00

-

-

0 %

-

0,00 %

-

0,00 %

-

-

0,00 %

-

-

100,00 (défaut)

83

-

0 %

251

21,88 %

8

28,92 %

2

1

0,38 %

65

(65)

Sous-total Administrations centrales et banques centrales

 

51 104

1 420

94 %

55 833

0,57 %

85

9,48 %

-

325

0,58 %

73

(101)

ÉTABLISSEMENTS

0,00 à < 0,15

5 010

1 259

35 %

5 431

0,04 %

237

36,61 %

1

561

10,33 %

1

-

0,00 à < 0,10

5 010

1 259

35 %

5 431

0,04 %

237

36,61 %

1

561

10,33 %

1

-

0,10 à < 0,15

-

-

0 %

-

0,00 %

-

0,00 %

-

-

0,00 %

-

-

0,15 à < 0,25

136

86

20 %

170

0,18 %

39

15,82 %

1

40

23,84 %

-

-

0,25 à < 0,50

276

140

46 %

391

0,28 %

33

47,11 %

-

158

40,26 %

1

-

0,50 à < 0,75

41

309

21 %

407

0,17 %

22

37,26 %

1

143

35,06 %

-

-

0,75 à < 2,50

35

386

24 %

656

0,27 %

40

42,40 %

2

288

43,96 %

1

(1)

0,75 à < 1,75

28

315

24 %

478

0,31 %

33

45,06 %

2

240

50,12 %

1

-

1,75 à < 2,5

7

71

20 %

177

0,17 %

7

35,23 %

2

48

27,32 %

-

-

2,50 à < 10,00

152

1 050

22 %

572

2,10 %

91

59,55 %

1

929

162,33 %

10

(5)

2,5 à < 5

142

996

22 %

535

2,02 %

76

60,23 %

1

853

159,46 %

9

(3)

5 à < 10

10

55

20 %

38

3,13 %

15

49,85 %

1

76

203,25 %

1

(2)

10,00 à < 100,00

-

-

0 %

12

0,18 %

1

38,98 %

2

3

25,17 %

-

-

10 à < 20

-

-

0 %

12

0,18 %

1

38,98 %

2

3

25,17 %

-

-

20 à < 30

-

-

0 %

-

0,00 %

-

0,00 %

-

-

0,00 %

-

-

30,00 à < 100,00

-

-

0 %

-

0,00 %

-

0,00 %

-

-

0,00 %

-

-

100,00 (défaut)

25

8

48 %

68

42,33 %

6

67,51 %

2

14

21,23 %

19

(19)

Sous-total Établissements

 

5 674

3 238

30 %

7 708

2,80 %

469

39,19 %

1

2 137

27,72 %

33

(26)

ENTREPRISES – PME

0,00 à < 0,15

244

7

62 %

151

0,09 %

161

21,55 %

3

18

12,02 %

-

-

0,00 à < 0,10

187

3

73 %

93

0,06 %

91

23,72 %

3

10

10,56 %

-

-

0,10 à < 0,15

56

4

52 %

58

0,15 %

70

18,09 %

3

8

14,37 %

-

-

0,15 à < 0,25

54

3

20 %

55

0,21 %

177

20,90 %

2

9

15,96 %

-

-

0,25 à < 0,50

82

123

97 %

200

0,39 %

125

19,16 %

4

47

23,67 %

-

-

0,50 à < 0,75

904

176

93 %

1 051

0,62 %

2 379

24,16 %

3

392

37,32 %

2

(1)

0,75 à < 2,50

1 982

230

86 %

2 113

1,43 %

3 334

24,23 %

3

1 058

50,07 %

7

(5)

0,75 à < 1,75

1 897

207

88 %

1 996

1,39 %

3 293

23,97 %

3

974

48,80 %

7

(5)

1,75 à < 2,5

85

23

65 %

117

2,11 %

41

28,65 %

3

84

71,63 %

1

(1)

2,50 à < 10,00

1 801

154

83 %

1 858

3,97 %

4 559

19,49 %

3

1 028

55,32 %

14

(15)

2,5 à < 5

1 599

138

84 %

1 661

3,62 %

3 721

19,48 %

3

895

53,89 %

12

(12)

5 à < 10

202

16

76 %

197

6,98 %

838

19,56 %

3

133

67,39 %

3

(2)

10,00 à < 100,00

358

88

67 %

410

15,27 %

879

19,73 %

3

392

95,61 %

13

(8)

10 à < 20

320

73

62 %

358

12,99 %

759

20,13 %

3

343

96,05 %

10

(6)

20 à < 30

-

-

0 %

-

0,00 %

23

0,00 %

-

-

0,00 %

-

-

30,00 à < 100,00

38

15

91 %

52

30,95 %

97

17,02 %

4

48

92,58 %

3

(2)

100,00 (défaut)

210

8

63 %

203

100,00 %

550

18,32 %

3

208

102,35 %

69

(56)

Sous-total Entreprises – PME

 

5 634

789

86 %

6 041

7,15 %

12 164

21,99 %

3

3 152

52,18 %

105

(85)

ENTREPRISES – FINANCEMENTS SPÉCIALISÉS

0,00 à < 0,15

1 329

675

86 %

1 861

0,06 %

59

17,57 %

4

211

11,34 %

-

(1)

0,00 à < 0,10

1 329

675

86 %

1 861

0,06 %

59

17,57 %

4

211

11,34 %

-

(1)

0,10 à < 0,15

-

-

0 %

-

0,00 %

-

0,00 %

-

-

0,00 %

-

-

0,15 à < 0,25

779

622

86 %

1 293

0,16 %

71

12,43 %

3

177

13,72 %

-

(1)

0,25 à < 0,50

1 785

1 162

55 %

2 176

0,30 %

138

15,29 %

3

457

20,99 %

1

(2)

0,50 à < 0,75

3 872

3 758

53 %

5 300

0,52 %

283

17,82 %

3

1 569

29,61 %

5

(4)

0,75 à < 2,50

7 193

4 493

47 %

7 490

1,22 %

372

19,02 %

3

3 401

45,40 %

17

(40)

0,75 à < 1,75

5 510

3 680

47 %

6 041

1,03 %

305

19,04 %

3

2 593

42,92 %

12

(20)

1,75 à < 2,5

1 683

812

45 %

1 449

2,00 %

67

18,97 %

3

808

55,73 %

5

(20)

2,50 à < 10,00

1 953

568

46 %

1 452

4,31 %

140

18,89 %

3

939

64,67 %

12

(56)

2,5 à < 5

972

223

51 %

752

2,98 %

73

19,13 %

2

426

56,65 %

4

(15)

5 à < 10

981

345

43 %

700

5,72 %

67

18,63 %

3

513

73,27 %

7

(41)

10,00 à < 100,00

-

-

0 %

-

10,31 %

2

64,75 %

3

1

301,07 %

-

-

10 à < 20

-

-

0 %

-

10,31 %

2

64,75 %

3

1

301,07 %

-

-

20 à < 30

-

-

0 %

-

0,00 %

-

0,00 %

-

-

0,00 %

-

-

30,00 à < 100,00

-

-

0 %

-

0,00 %

-

0,00 %

-

-

0,00 %

-

-

100,00 (défaut)

380

160

64 %

407

100,00 %

28

60,60 %

3

286

70,19 %

109

(107)

Sous-total Entreprises – Financements spécialisés

 

17 293

11 438

55 %

19 980

9,45 %

1 093

18,57 %

3

7 041

35,24 %

144

(211)

ENTREPRISES – AUTRES

0,00 à < 0,15

12 232

23 729

54 %

24 993

0,05 %

535

36,63 %

2

3 880

15,52 %

5

(13)

0,00 à < 0,10

12 199

23 588

54 %

24 851

0,05 %

496

36,66 %

2

3 841

15,46 %

5

(13)

0,10 à < 0,15

33

141

78 %

143

0,13 %

39

31,96 %

3

38

26,87 %

-

-

0,15 à < 0,25

5 911

10 134

59 %

11 711

0,13 %

329

31,41 %

2

2 575

21,99 %

5

(7)

0,25 à < 0,50

6 259

8 316

52 %

10 728

0,22 %

274

31,67 %

3

3 205

29,87 %

7

(8)

0,50 à < 0,75

4 419

9 172

53 %

9 256

0,42 %

725

32,91 %

3

3 845

41,54 %

13

(8)

0,75 à < 2,50

8 991

9 936

47 %

13 581

1,07 %

1 446

31,81 %

2

7 907

58,22 %

46

(50)

0,75 à < 1,75

7 134

6 994

47 %

10 811

0,88 %

1 319

31,70 %

2

5 839

54,01 %

29

(30)

1,75 à < 2,5

1 857

2 943

47 %

2 769

1,81 %

127

32,23 %

2

2 068

74,66 %

17

(21)

2,50 à < 10,00

5 306

4 221

56 %

7 245

3,90 %

3 217

32,01 %

2

7 138

98,52 %

92

(165)

2,5 à < 5

3 550

3 256

52 %

5 081

3,11 %

2 808

31,65 %

2

4 575

90,03 %

51

(73)

5 à < 10

1 756

965

68 %

2 164

5,76 %

409

32,86 %

3

2 563

118,46 %

41

(92)

10,00 à < 100,00

693

197

47 %

750

9,85 %

638

29,34 %

2

641

85,46 %

19

(14)

10 à < 20

559

161

47 %

599

7,79 %

573

29,99 %

2

498

83,14 %

13

(9)

20 à < 30

24

25

43 %

35

24,77 %

15

30,99 %

2

62

175,11 %

3

(2)

30,00 à < 100,00

110

11

51 %

115

15,99 %

50

25,48 %

2

81

70,20 %

4

(4)

100,00 (défaut)

2 282

267

28 %

2 235

94,76 %

382

40,08 %

2

1 632

73,03 %

1 108

(1 099)

Sous-total Entreprises – Autres

 

46 093

65 973

60 %

80 498

17,90 %

7 546

33,58 %

2

30 821

38,29 %

1 295

(1 365)

CLIENTÈLE DE DÉTAIL — BIENS IMMOBILIERS PME

0,00 à < 0,15

-

-

0 %

-

0,00 %

-

0,00 %

-

-

0,00 %

-

-

0,00 à < 0,10

-

-

0 %

-

0,00 %

-

0,00 %

-

-

0,00 %

-

-

0,10 à < 0,15

-

-

0 %

-

0,00 %

-

0,00 %

-

-

0,00 %

-

-

0,15 à < 0,25

8 879

307

100 %

9 237

0,24 %

50 458

15,16 %

5

577

6,25 %

3

(7)

0,25 à < 0,50

8 024

254

71 %

8 203

0,35 %

50 532

13,96 %

5

623

7,60 %

4

(10)

0,50 à < 0,75

1 809

31

87 %

1 836

0,53 %

15 477

14,91 %

5

188

10,26 %

1

(2)

0,75 à < 2,50

23 445

949

94 %

24 337

1,38 %

120 174

19,11 %

5

6 127

25,18 %

65

(122)

0,75 à < 1,75

18 013

576

96 %

18 564

1,14 %

93 712

18,74 %

5

4 055

21,84 %

40

(64)

1,75 à < 2,5

5 433

374

91 %

5 773

2,15 %

26 462

20,28 %

5

2 073

35,90 %

25

(58)

2,50 à < 10,00

13 604

658

95 %

14 232

5,13 %

75 300

17,40 %

5

7 268

51,07 %

128

(366)

2,5 à < 5

7 711

334

94 %

8 025

3,67 %

42 959

16,36 %

5

3 321

41,38 %

47

(129)

5 à < 10

5 893

324

97 %

6 207

7,01 %

32 341

18,73 %

5

3 947

63,60 %

81

(237)

10,00 à < 100,00

5 214

308

98 %

5 517

23,46 %

28 744

19,43 %

5

5 101

92,45 %

252

(534)

10 à < 20

2 457

148

100 %

2 607

14,82 %

13 304

18,93 %

5

2 256

86,53 %

72

(185)

20 à < 30

1 959

121

95 %

2 075

24,02 %

10 916

19,93 %

5

2 150

103,65 %

98

(211)

30,00 à < 100,00

797

39

100 %

836

49,02 %

4 524

19,76 %

5

695

83,12 %

82

(137)

100,00 (défaut)

1 346

7

1 %

1 347

100,00 %

10 418

57,12 %

4

584

43,36 %

724

(484)

Sous-total Clientèle de détail — Biens immobiliers PME

 

62 320

2 514

93 %

64 710

20,06 %

351 103

18,21 %

5

20 469

31,63 %

1 178

(1 524)

CLIENTÈLE DE DÉTAIL — BIENS IMMOBILIERS NON-PME

0,00 à < 0,15

128 870

4 884

91 %

133 302

0,09 %

112 055

10,08 %

-

3 041

2,28 %

12

(6)

0,00 à < 0,10

64 133

2 617

86 %

66 374

0,06 %

59 215

9,96 %

-

1 066

1,61 %

4

(2)

0,10 à < 0,15

64 737

2 267

97 %

66 929

0,12 %

52 840

10,20 %

-

1 976

2,95 %

8

(4)

0,15 à < 0,25

52 640

1 956

100 %

54 699

0,24 %

48 327

11,38 %

-

3 029

5,54 %

15

(15)

0,25 à < 0,50

27 295

938

79 %

28 034

0,25 %

30 661

8,97 %

-

1 262

4,50 %

6

(9)

0,50 à < 0,75

34 139

1 541

98 %

35 651

0,63 %

72 575

10,75 %

-

3 714

10,42 %

24

(29)

0,75 à < 2,50

24 755

1 973

97 %

26 669

1,75 %

69 000

10,34 %

-

5 136

19,26 %

47

(97)

0,75 à < 1,75

16 821

1 231

96 %

17 997

1,43 %

47 867

10,75 %

-

3 231

17,95 %

28

(49)

1,75 à < 2,5

7 934

742

99 %

8 671

2,41 %

21 133

9,48 %

-

1 905

21,97 %

20

(48)

2,50 à < 10,00

14 892

1 667

90 %

16 398

4,02 %

52 732

11,52 %

-

5 713

34,84 %

76

(140)

2,5 à < 5

11 571

1 274

91 %

12 727

3,31 %

37 659

11,34 %

-

3 942

30,98 %

47

(92)

5 à < 10

3 321

393

89 %

3 671

6,49 %

15 073

12,13 %

-

1 770

48,22 %

29

(47)

10,00 à < 100,00

6 612

230

95 %

6 831

20,47 %

34 688

11,86 %

-

4 393

64,30 %

168

(206)

10 à < 20

3 870

162

94 %

4 022

12,16 %

18 690

11,49 %

-

2 397

59,59 %

57

(101)

20 à < 30

2 094

40

100 %

2 134

23,48 %

10 730

12,58 %

-

1 641

76,88 %

63

(49)

30,00 à < 100,00

648

29

93 %

675

60,49 %

5 268

11,78 %

-

355

52,66 %

48

(56)

100,00 (défaut)

2 129

13

13 %

2 130

100,00 %

26 789

42,47 %

-

768

36,04 %

843

(537)

Sous-total Clientèle de détail — Biens immobiliers PME

 

291 331

13 201

93 %

303 715

19,68 %

446 827

10,66 %

-

27 056

8,91 %

1 192

(1 038)

CLIENTÈLE DE DÉTAIL — EXPOSITIONS RENOUVELABLES ÉLIGIBLES

0,00 à < 0,15

1 312

6 186

52 %

4 516

0,07 %

24 172

22,30 %

-

82

1,82 %

1

(1)

0,00 à < 0,10

704

3 092

57 %

2 474

0,05 %

10 122

22,71 %

-

32

1,29 %

-

-

0,10 à < 0,15

608

3 094

46 %

2 042

0,10 %

14 050

21,80 %

-

50

2,46 %

1

(1)

0,15 à < 0,25

384

906

47 %

810

0,24 %

11 183

33,47 %

-

36

4,39 %

1

-

0,25 à < 0,50

371

1 062

61 %

1 015

0,20 %

8 810

16,32 %

-

22

2,20 %

-

-

0,50 à < 0,75

1 011

1 558

54 %

1 849

0,55 %

28 126

24,15 %

-

126

6,83 %

3

(1)

0,75 à < 2,50

654

842

54 %

1 112

1,33 %

30 523

18,19 %

-

213

19,15 %

6

(7)

0,75 à < 1,75

387

510

51 %

645

1,10 %

20 113

20,70 %

-

110

17,06 %

3

(3)

1,75 à < 2,5

267

332

60 %

467

1,65 %

10 410

14,71 %

-

103

22,04 %

3

(4)

2,50 à < 10,00

764

843

30 %

1 020

2,08 %

28 757

15,73 %

-

535

52,40 %

21

(17)

2,5 à < 5

372

379

43 %

534

2,69 %

19 780

23,10 %

-

190

35,59 %

7

(5)

5 à < 10

392

463

21 %

487

1,42 %

8 977

7,64 %

-

345

70,81 %

15

(12)

10,00 à < 100,00

400

266

43 %

515

14,90 %

36 010

19,48 %

-

426

82,68 %

37

(28)

10 à < 20

214

152

49 %

288

9,13 %

18 759

20,08 %

-

195

67,83 %

11

(10)

20 à < 30

113

75

44 %

146

19,43 %

11 303

22,38 %

-

133

91,14 %

11

(4)

30,00 à < 100,00

73

39

20 %

81

27,26 %

5 948

12,08 %

-

97

120,43 %

15

(14)

100,00 (défaut)

352

8

1 %

352

41,66 %

47 510

19,45 %

-

65

18,54 %

205

(214)

Sous-total Clientèle de détail — expositions renouvelables éligibles

 

5 248

11 670

55 %

11 189

9,70 %

215 091

21,64 %

-

1 505

13,45 %

274

(269)

CLIENTÈLE DE DÉTAIL — AUTRES PME

0,00 à < 0,15

-

-

100 %

-

0,15 %

1

45,00 %

2

-

12,01 %

-

-

0,00 à < 0,10

-

-

0 %

-

0,00 %

-

0,00 %

-

-

0,00 %

-

-

0,10 à < 0,15

-

-

100 %

-

0,15 %

1

45,00 %

2

-

12,01 %

-

-

0,15 à < 0,25

1 628

182

80 %

1 773

0,23 %

127 522

23,55 %

4

174

9,80 %

1

(2)

0,25 à < 0,50

7 404

1 109

66 %

8 132

0,39 %

347 903

15,38 %

3

673

8,28 %

5

(9)

0,50 à < 0,75

783

65

69 %

828

0,56 %

150 087

18,02 %

4

96

11,60 %

1

(1)

0,75 à < 2,50

14 158

1 727

75 %

15 457

1,48 %

703 955

23,23 %

4

3 522

22,79 %

55

(84)

0,75 à < 1,75

9 302

1 106

73 %

10 106

1,14 %

501 834

21,41 %

4

1 957

19,36 %

25

(34)

1,75 à < 2,5

4 856

621

80 %

5 351

2,13 %

202 121

26,67 %

4

1 566

29,26 %

30

(51)

2,50 à < 10,00

9 921

1 411

75 %

10 978

5,12 %

426 017

23,79 %

4

3 318

30,22 %

132

(221)

2,5 à < 5

5 149

734

76 %

5 704

3,44 %

264 615

24,24 %

4

1 695

29,71 %

48

(73)

5 à < 10

4 772

677

74 %

5 274

6,93 %

161 402

23,31 %

4

1 623

30,77 %

84

(148)

10,00 à < 100,00

4 806

523

72 %

5 178

23,25 %

194 192

23,16 %

3

2 288

44,19 %

274

(382)

10 à < 20

2 668

323

70 %

2 893

15,59 %

90 474

23,23 %

3

1 153

39,86 %

104

(152)

20 à < 30

1 375

135

76 %

1 476

25,25 %

69 953

23,78 %

3

762

51,62 %

87

(109)

30,00 à < 100,00

763

65

72 %

809

46,95 %

33 765

21,77 %

3

374

46,17 %

83

(120)

100,00 (défaut)

3 307

184

22 %

3 347

100,00 %

95 914

57,26 %

3

1 464

43,76 %

1 804

(1 712)

Sous-total Clientèle de détail — autres PME

 

42 007

5 202

72 %

45 693

15,65 %

2 045 591

24,37 %

4

11 536

25,25 %

2 272

(2 411)

CLIENTÈLE DE DÉTAIL — AUTRES NON-PME

0,00 à < 0,15

26 692

1 275

76 %

27 656

0,09 %

69 466

19,18 %

-

1 284

4,64 %

5

(24)

0,00 à < 0,10

12 449

684

72 %

12 939

0,05 %

32 904

17,80 %

-

384

2,96 %

1

(7)

0,10 à < 0,15

14 242

591

80 %

14 717

0,12 %

36 562

20,38 %

-

901

6,12 %

4

(18)

0,15 à < 0,25

6 724

202

93 %

6 912

0,24 %

20 404

28,79 %

-

965

13,96 %

5

(15)

0,25 à < 0,50

8 502

407

70 %

8 789

0,25 %

23 661

15,20 %

-

665

7,57 %

3

(9)

0,50 à < 0,75

11 270

490

78 %

11 654

0,64 %

46 642

22,74 %

-

2 298

19,72 %

17

(32)

0,75 à < 2,50

8 908

515

86 %

9 349

1,72 %

52 478

19,83 %

-

2 760

29,52 %

37

(46)

0,75 à < 1,75

5 161

246

85 %

5 370

1,34 %

30 602

22,73 %

-

1 682

31,32 %

19

(23)

1,75 à < 2,5

3 747

269

86 %

3 978

2,23 %

21 876

15,91 %

-

1 078

27,09 %

18

(23)

2,50 à < 10,00

5 603

223

90 %

5 804

3,98 %

42 495

30,65 %

-

2 739

47,19 %

72

(64)

2,5 à < 5

4 452

189

89 %

4 621

3,43 %

31 330

29,93 %

-

2 058

44,54 %

45

(40)

5 à < 10

1 151

35

91 %

1 183

6,16 %

11 165

33,45 %

-

680

57,53 %

27

(25)

10,00 à < 100,00

3 051

96

83 %

3 130

18,25 %

49 315

26,52 %

-

1 835

58,61 %

164

(146)

10 à < 20

1 964

73

85 %

2 026

11,73 %

24 584

26,86 %

-

1 078

53,21 %

70

(73)

20 à < 30

830

17

71 %

841

23,36 %

16 577

27,24 %

-

576

68,52 %

54

(40)

30,00 à < 100,00

257

7

90 %

263

52,22 %

8 154

21,56 %

-

180

68,57 %

40

(33)

100,00 (défaut)

1 706

7

26 %

1 708

94,99 %

95 488

50,95 %

-

699

40,94 %

870

(892)

Sous-total Clientèle de détail — autres non-PME

 

72 456

3 216

80 %

75 001

12,83 %

399 949

22,15 %

-

13 245

17,66 %

1 172

(1 228)

TOTAL

599 162

118 662

64 %

670 368

 

3 479 918

 

1

117 286

17,50 %

7 739

(8 258)

F-IRB

en millions d’euros

31/12/2022

Fourchette de PD

Expo-

sitions

au

bilan

Expo-

sitions

hors

bilan

avant

CCF

CCF

moyen

pondéré

Exposition

après CCF et

après ARC

PD

moyenne,

pondérée

(%)

Nombre

de

débiteurs

LGD

moyenne,

pondérée

(%)

Échéance

moyenne

pondérée

(années)

Montant

d’expo-

sition

pondéré

après

facteurs

supplétifs

Densité

du

montant

d’expo-

sition

pondéré

Montant

des

pertes

antici-

pées

Correc-

tions

de

valeur

et

provi-

sions

ADMINISTRATIONS CENTRALES ET BANQUES CENTRALES

0,00 à < 0,15

159 233

37

76 %

159 263

0,00 %

46

45,00 %

3

174

0,11 %

-

-

0,00 à < 0,10

159 184

32

75 %

159 208

0,00 %

43

45,00 %

3

155

0,10 %

-

-

0,10 à < 0,15

49

4

81 %

55

0,14 %

3

41,98 %

3

19

35,24 %

-

-

0,15 à < 0,25

3

-

0 %

154

0,01 %

2

44,95 %

3

2

1,07 %

-

-

0,25 à < 0,50

650

-

0 %

801

0,31 %

6

44,99 %

2

421

52,58 %

1

-

0,50 à < 0,75

5

10

75 %

1 569

0,00 %

1

44,90 %

3

9

0,56 %

-

-

0,75 à < 2,50

-

-

0 %

2 275

0,00 %

1

44,96 %

3

-

0,00 %

-

-

0,75 à < 1,75

-

-

0 %

2 168

0,00 %

1

44,95 %

3

-

0,00 %

-

-

1,75 à < 2,5

-

-

0 %

107

0,00 %

-

45,00 %

3

-

0,00 %

-

-

2,50 à < 10,00

3

-

50 %

2 415

0,00 %

9

44,97 %

3

5

0,19 %

-

-

2,5 à < 5

3

-

50 %

1 618

0,01 %

9

44,97 %

3

5

0,28 %

-

-

5 à < 10

-

-

0 %

796

0,00 %

-

44,97 %

3

-

0,00 %

-

-

10,00 à < 100,00

-

-

0 %

451

0,00 %

1

44,97 %

3

-

0,00 %

-

-

10 à < 20

-

-

0 %

304

0,00 %

1

44,98 %

3

-

0,00 %

-

-

20 à < 30

-

-

0 %

29

0,00 %

-

44,96 %

3

-

0,00 %

-

-

30,00 à < 100,00

-

-

0 %

117

0,00 %

-

44,96 %

3

-

0,00 %

-

-

100,00 (défaut)

-

-

0 %

631

0,00 %

1

44,96 %

3

-

0,00 %

-

(15)

Sous-total Administrations centrales et banques centrales

 

159 894

47

76 %

167 559

0,09 %

67

45,00 %

3

611

0,36 %

1

(16)

SOUS-TOTAL ADMINISTRATIONS CENTRALES ET BANQUES CENTRALES

0,00 à < 0,15

1 889

258

72 %

2 076

0,05 %

116

30,37 %

3

358

17,25 %

-

-

0,00 à < 0,10

1 889

258

72 %

2 076

0,05 %

116

30,37 %

3

358

17,25 %

-

-

0,10 à < 0,15

-

-

0 %

-

0,03 %

-

0,00 %

3

-

20,83 %

-

-

0,15 à < 0,25

157

10

62 %

165

0,20 %

17

44,22 %

3

70

42,61 %

-

-

0,25 à < 0,50

141

5

50 %

89

0,34 %

14

19,70 %

3

39

43,28 %

-

-

0,50 à < 0,75

5

115

73 %

163

0,33 %

9

4,44 %

3

52

31,91 %

-

-

0,75 à < 2,50

29

149

61 %

308

0,53 %

25

24,02 %

3

177

57,40 %

1

(1)

0,75 à < 1,75

27

127

63 %

290

0,47 %

19

23,44 %

3

156

53,78 %

1

(1)

1,75 à < 2,5

2

21

50 %

17

1,51 %

6

33,87 %

3

20

118,71 %

-

-

2,50 à < 10,00

111

67

70 %

327

1,58 %

55

21,31 %

3

187

57,16 %

1

(5)

2,5 à < 5

106

66

70 %

265

1,82 %

53

26,28 %

3

164

61,93 %

1

(4)

5 à < 10

5

1

68 %

62

0,56 %

2

0,00 %

3

23

36,73 %

-

(1)

10,00 à < 100,00

-

-

0 %

58

0,03 %

-

8,45 %

3

11

19,40 %

-

-

10 à < 20

-

-

0 %

45

0,03 %

-

10,84 %

3

9

19,14 %

-

-

20 à < 30

-

-

0 %

4

0,03 %

-

0,00 %

3

1

20,55 %

-

-

30,00 à < 100,00

-

-

0 %

9

0,03 %

-

0,00 %

3

2

20,19 %

-

-

100,00 (défaut)

2

-

0 %

96

2,21 %

5

17,11 %

3

19

20,24 %

1

(27)

Sous-total Établissements

 

2 335

604

70 %

3 281

5,35 %

241

27,21 %

3

913

27,82 %

4

(34)

SOUS-TOTAL ÉTABLISSEMENTS

0,00 à < 0,15

388

133

74 %

473

0,06 %

205

42,93 %

3

71

15,04 %

-

-

0,00 à < 0,10

313

112

72 %

399

0,05 %

95

43,07 %

3

53

13,19 %

-

-

0,10 à < 0,15

75

20

86 %

74

0,15 %

110

42,17 %

3

18

25,04 %

-

-

0,15 à < 0,25

652

191

74 %

622

0,18 %

2 101

41,82 %

3

167

26,83 %

-

(1)

0,25 à < 0,50

642

159

72 %

661

0,37 %

995

41,79 %

3

275

41,62 %

1

(1)

0,50 à < 0,75

7 608

1 824

64 %

6 778

0,61 %

21 037

41,95 %

3

3 252

47,98 %

17

(32)

0,75 à < 2,50

11 814

2 572

58 %

10 854

1,39 %

28 483

41,84 %

3

7 138

65,76 %

63

(90)

0,75 à < 1,75

11 561

2 547

58 %

10 600

1,37 %

28 323

41,79 %

3

6 903

65,12 %

61

(89)

1,75 à < 2,5

253

25

72 %

255

2,18 %

160

44,14 %

3

235

92,47 %

2

(2)

2,50 à < 10,00

10 765

2 621

56 %

9 816

4,18 %

27 898

42,28 %

3

8 817

89,82 %

174

(225)

2,5 à < 5

7 628

1 860

57 %

7 130

3,22 %

18 795

42,24 %

3

6 071

85,15 %

97

(128)

5 à < 10

3 137

761

54 %

2 686

6,72 %

9 103

42,37 %

3

2 746

102,24 %

76

(97)

10,00 à < 100,00

1 600

378

50 %

1 336

22,82 %

5 853

42,18 %

3

1 831

137,08 %

128

(138)

10 à < 20

1 080

288

48 %

912

13,21 %

4 461

42,22 %

3

1 201

131,67 %

51

(69)

20 à < 30

111

26

58 %

92

24,00 %

364

43,06 %

3

145

158,17 %

9

(13)

30,00 à < 100,00

408

64

57 %

333

48,86 %

1 028

41,84 %

3

486

146,13 %

68

(56)

100,00 (défaut)

1 677

287

41 %

1 205

99,96 %

4 077

43,01 %

3

1

0,05 %

518

(624)

Sous-total Entreprises – PME

 

35 146

8 165

60 %

31 746

8,62 %

90 649

42,07 %

3

21 552

67,89 %

902

(1 111)

SOUS-TOTAL ENTREPRISES – PME

0,00 à < 0,15

-

-

0 %

-

0,00 %

-

0,00 %

-

-

0,00 %

-

-

0,00 à < 0,10

-

-

0 %

-

0,00 %

-

0,00 %

-

-

0,00 %

-

-

0,10 à < 0,15

-

-

0 %

-

0,00 %

-

0,00 %

-

-

0,00 %

-

-

0,15 à < 0,25

-

-

0 %

-

0,00 %

-

0,00 %

-

-

0,00 %

-

-

0,25 à < 0,50

-

-

0 %

-

0,00 %

-

0,00 %

-

-

0,00 %

-

-

0,50 à < 0,75

-

-

0 %

-

0,00 %

-

0,00 %

-

-

0,00 %

-

-

0,75 à < 2,50

-

-

0 %

-

0,00 %

-

0,00 %

-

-

0,00 %

-

-

0,75 à < 1,75

-

-

0 %

-

0,00 %

-

0,00 %

-

-

0,00 %

-

-

1,75 à < 2,5

-

-

0 %

-

0,00 %

-

0,00 %

-

-

0,00 %

-

-

2,50 à < 10,00

-

-

0 %

-

0,00 %

-

0,00 %

-

-

0,00 %

-

-

2,5 à < 5

-

-

0 %

-

0,00 %

-

0,00 %

-

-

0,00 %

-

-

5 à < 10

-

-

0 %

-

0,00 %

-

0,00 %

-

-

0,00 %

-

-

10,00 à < 100,00

-

-

0 %

-

0,00 %

-

0,00 %

-

-

0,00 %

-

-

10 à < 20

-

-

0 %

-

0,00 %

-

0,00 %

-

-

0,00 %

-

-

20 à < 30

-

-

0 %

-

0,00 %

-

0,00 %

-

-

0,00 %

-

-

30,00 à < 100,00

-

-

0 %

-

0,00 %

-

0,00 %

-

-

0,00 %

-

-

100,00 (défaut)

-

-

0 %

-

0,00 %

-

0,00 %

-

-

0,00 %

-

-

Sous-total Entreprises – Financements spécialisés

 

-

-

0 %

-

0,00 %

-

0,00 %

-

-

0,00 %

-

-

SOUS-TOTAL ENTREPRISES – FINANCEMENTS SPÉCIALISÉS

0,00 à < 0,15

2 973

2 054

66 %

4 162

0,07 %

692

44,30 %

3

1 044

25,08 %

1

(2)

0,00 à < 0,10

2 418

1 925

65 %

3 654

0,06 %

483

44,62 %

3

862

23,59 %

1

(2)

0,10 à < 0,15

556

128

82 %

508

0,14 %

209

42,00 %

3

182

35,84 %

-

-

0,15 à < 0,25

2 736

1 494

62 %

3 407

0,19 %

1 258

43,82 %

3

1 512

44,37 %

3

(3)

0,25 à < 0,50

2 390

590

73 %

2 641

0,33 %

1 062

43,31 %

3

1 545

58,52 %

4

(4)

0,50 à < 0,75

4 374

1 437

68 %

5 003

0,63 %

4 870

42,97 %

3

3 888

77,72 %

14

(12)

0,75 à < 2,50

11 286

3 472

67 %

12 656

1,50 %

13 766

42,89 %

3

13 310

105,17 %

81

(95)

0,75 à < 1,75

9 891

3 046

67 %

11 113

1,41 %

13 270

42,66 %

3

11 408

102,65 %

66

(81)

1,75 à < 2,5

1 396

426

67 %

1 543

2,18 %

496

44,52 %

3

1 902

123,26 %

15

(14)

2,50 à < 10,00

7 494

1 918

62 %

7 770

4,38 %

11 689

43,03 %

3

11 192

144,05 %

146

(204)

2,5 à < 5

5 647

1 557

62 %

5 974

3,51 %

8 725

42,99 %

3

8 088

135,39 %

90

(116)

5 à < 10

1 847

361

62 %

1 796

7,28 %

2 964

43,16 %

3

3 104

172,84 %

56

(88)

10,00 à < 100,00

1 870

431

62 %

1 917

18,08 %

4 583

41,73 %

3

3 937

205,39 %

144

(126)

10 à < 20

1 508

335

63 %

1 575

12,18 %

3 883

41,74 %

3

3 200

203,18 %

80

(82)

20 à < 30

50

19

42 %

48

23,23 %

193

42,88 %

3

117

246,01 %

5

(6)

30,00 à < 100,00

312

77

65 %

295

48,77 %

507

41,50 %

3

620

210,61 %

59

(38)

100,00 (défaut)

1 589

343

47 %

1 480

99,75 %

4 197

43,70 %

3

4

0,25 %

645

(809)

Sous-total Entreprises – Autres

 

34 713

11 738

70 %

39 035

14,87 %

42 117

43,16 %

3

36 432

93,33 %

1 039

(1 255)

TOTAL

232 088

20 554

86 %

241 621

 

133 074

 

3

59 508

24,63 %

1 946

(2 415)

EU CR6-A — CHAMP D’APPLICATION DES APPROCHES NI ET SA

en millions d’euros

31/12/2023

Valeur

exposée au

risque au

sens de

l’article 166

du CRR pour

les

expositions

en approche

NI

Valeur

exposée au

risque totale

des

expositions

en approche

standard et

en approche

NI

Pourcentage

de la valeur

exposée au

risque totale

faisant l’objet

de

l’utilisation

partielle

permanente

de SA (%)

Pourcentage

de la valeur

exposée au

risque totale

faisant l’objet

d’un plan de

déploiement

(%)

Pourcentage

de la valeur

exposée au

risque totale

faisant l’objet

de l’approche

NI (%)

a

b

c

d

e

1

Administrations centrales ou banques centrales

209 559

381 836

11 %

34 %

55 %

1.1

Dont Administrations régionales ou locales

 

46 359

35 %

65 %

0 %

1.2

Dont Entités du secteur public

 

24 600

52 %

47 %

0 %

2

Établissements

30 193

54 420

25 %

19 %

55 %

3

Entreprises

260 017

391 929

7 %

27 %

66 %

3.1

Dont Entreprises — financement spécialisé, à l’exclusion de l’approche de référencement

 

67 914

0 %

54 %

46 %

3.2

Dont Entreprises — financement spécialisé dans le cadre de l’approche de référencement

 

212

0 %

50 %

50 %

4

Clientèle de détail

528 832

537 808

1 %

0 %

98 %

4.1

dont Clientèle de détail — garanties par des biens immobiliers PME

 

73 407

0 %

8 %

92 %

4.2

dont Clientèle de détail — garanties par des biens immobiliers non-PME

 

381 448

0 %

19 %

81 %

4.3

dont Clientèle de détail — expositions renouvelables éligibles

 

52 715

0 %

41 %

59 %

4.4

dont Clientèle de détail — autres PME

 

81 202

0 %

43 %

57 %

4.5

dont Clientèle de détail — autres non-PME

 

501 437

0 %

85 %

15 %

5

Actions

12 012

12 015

0 %

0 %

100 %

6

Autres actifs ne correspondant pas à des obligations de crédit

13 949

19 466

28 %

0 %

72 %

7

TOTAL

1 054 562

1 397 475

7 %

18 %

75 %

en millions d’euros

31/12/2022

Valeur

exposée au

risque au

sens de

l’article 166

du CRR pour

les

expositions

en approche

NI

Valeur

exposée au

risque totale

des

expositions

en approche

standard et

en approche

NI

Pourcentage

de la valeur

exposée au

risque totale

faisant l’objet

de

l’utilisation

partielle

permanente

de SA (%)

Pourcentage

de la valeur

exposée au

risque totale

faisant l’objet

d’un plan de

déploiement

(%)

Pourcentage

de la valeur

exposée au

risque totale

faisant l’objet

de l’approche

NI (%)

a

b

c

d

e

1

Administrations centrales ou banques centrales

225 664

393 338

11 %

32 %

57 %

1.1

Dont Administrations régionales ou locales

 

47 068

34 %

66 %

0 %

1.2

Dont Entités du secteur public

 

24 196

52 %

47 %

1 %

2

Établissements

31 295

53 839

4 %

38 %

58 %

3

Entreprises

254 928

382 057

8 %

26 %

67 %

3.1

Dont Entreprises — financement spécialisé, à l’exclusion de l’approche de référencement

 

53 343

0 %

45 %

55 %

3.2

Dont Entreprises — financement spécialisé dans le cadre de l’approche de référencement

 

227

0 %

50 %

50 %

4

Clientèle de détail

509 169

532 413

4 %

0 %

96 %

4.1

dont Clientèle de détail — garanties par des biens immobiliers PME

 

70 952

0 %

9 %

91 %

4.2

dont Clientèle de détail — garanties par des biens immobiliers non-PME

 

380 089

0 %

20 %

80 %

4.3

dont Clientèle de détail — expositions renouvelables éligibles

 

27 579

0 %

39 %

61 %

4.4

dont Clientèle de détail — autres PME

 

79 837

0 %

41 %

59 %

4.5

dont Clientèle de détail — autres non-PME

 

505 243

0 %

85 %

15 %

5

Actions

11 273

11 273

0 %

0 %

100 %

6

Autres actifs ne correspondant pas à des obligations de crédit

13 396

20 918

36 %

0 %

64 %

7

TOTAL

1 045 725

1 393 838

7 %

18 %

75 %

EU CR7 – APPROCHE NI – EFFET SUR LES RISQUES PONDÉRÉS DES DÉRIVÉS DE CRÉDIT UTILISÉS COMME TECHNIQUES D’ATTÉNUATION DU RISQUE DE CREDIT

en millions d’euros

31/12/2023

Risques pondérés

avant dérivés de

crédit

Risques pondérés

réels

a

b

1

Expositions faisant l’objet de l’approche NI simple

59 308

59 298

2

Administrations centrales et banques centrales

281

281

3

Établissements

1 142

1 142

4

Entreprises

57 885

57 875

4.1

dont Entreprises – PME

26 282

26 282

4.2

dont Entreprises – Financement spécialisé

80

80

5

Expositions faisant l’objet de l’approche NI avancée

116 680

117 756

6

Administrations centrales et banques centrales

475

475

7

Établissements

1 598

1 598

8

Entreprises

43 486

43 486

8.1

dont Entreprises – PME

3 767

3 767

8.2

dont Entreprises – Financement spécialisé

7 628

7 628

9

Clientèle de détail

71 120

72 196

9.1

dont Clientèle de détail – PME – Garanties par une sûreté immobilière

18 541

18 541

9.2

dont Clientèle de détail – non-PME – Garanties par une sûreté immobilière

22 819

22 819

9.3

dont Clientèle de détail — expositions renouvelables éligibles

2 856

3 513

9.4

dont Clientèle de détail — PME — Autres

12 866

12 866

9.5

dont Clientèle de détail — non-PME — Autres

14 038

14 457

10

TOTAL (INCLUANT EXPOSITIONS APPROCHES NI SIMPLE ET AVANCÉE)

175 988

177 054

en millions d’euros

31/12/2022

Risques pondérés

avant dérivés de

crédit

Risques pondérés

réels

a

b

1

Expositions faisant l’objet de l’approche NI simple

59 738

59 738

2

Administrations centrales et banques centrales

613

613

3

Établissements

943

943

4

Entreprises

58 183

58 183

4.1

dont Entreprises – PME

21 577

21 577

4.2

dont Entreprises – Financement spécialisé

82

82

5

Expositions faisant l’objet de l’approche NI avancée

116 159

117 346

6

Administrations centrales et banques centrales

325

325

7

Établissements

2 137

2 137

8

Entreprises

41 014

41 014

8.1

dont Entreprises – PME

3 152

3 152

8.2

dont Entreprises – Financement spécialisé

7 041

7 041

9

Clientèle de détail

72 683

73 870

9.1

dont Clientèle de détail – PME – Garanties par une sûreté immobilière

20 469

20 469

9.2

dont Clientèle de détail – non-PME – Garanties par une sûreté immobilière

27 056

27 056

9.3

dont Clientèle de détail — expositions renouvelables éligibles

849

1 565

9.4

dont Clientèle de détail — PME — Autres

11 536

11 536

9.5

dont Clientèle de détail — non-PME — Autres

12 774

13 245

10

TOTAL (INCLUANT EXPOSITIONS APPROCHES NI SIMPLE ET AVANCÉE)

175 897

177 084

EU CR7-A – APPROCHE NI – INFORMATIONS SUR LE DEGRÉ D’UTILISATION DE TECHNIQUES D’ATTÉNUATION DU RISQUE DE CRÉDIT

A-IRB

en millions d’euros

31/12/2023

Total

des

expo-

sitions

Techniques d’atténuation du risque de crédit

Techniques

d’atténuation

du risque

de crédit

dans le

calcul des

risques

pondérés

Protection de crédit financée

Protection de crédit

non financée

Risques

pondérés

avec

effets de

subst-

itution

(effets de

réduction

et de

substi-

tution)

Partie

des

expo-

sitions

couverte

par des

sûretés

finan-

cières

(%)

Partie

des

expo-

sitions

couverte

par

d’autres

sûretés

éligibles

(%)

Partie

des

expo-

sitions

couverte

par des

sûretés

immo-

bilières

(%)

Partie

des

expo-

sitions

couverte

par des

créances

à

recouvrer

(%)

Partie

des

expo-

sitions

couverte

par

d’autres

sûretés

réelles

(%)

Partie

des

expo-

sitions

couverte

par

d’autres

formes

de

protec-

tion de

crédit

financée

(%)

Partie

des

expo-

sitions

couverte

par des

dépôts

en

espèces

(%)

Partie

des

expo-

sitions

couverte

par des

polices

d’assu-

rance

vie (%)

Partie

des

expo-

sitions

couverte

par des

instru-

ments

détenus

par un

tiers

(%)

Partie

des

expo-

sitions

couverte

par des

garanties

(%)

Partie

des

expo-

sitions

couverte

par des

dérivés

de

crédit

(%)

a

b

c

d

e

f

g

h

i

j

k

l

n

1

Administrations centrales et banques centrales

70 124

0,00 %

0,04 %

0,00 %

0,02 %

0,03 %

0,00 %

0,00 %

0,00 %

0,00 %

0,00 %

0,00 %

475

2

Établissements

6 968

0,00 %

0,41 %

0,00 %

0,00 %

0,41 %

2,54 %

2,54 %

0,00 %

0,00 %

0,00 %

0,00 %

1 598

3

Entreprises

113 043

1,95 %

24,48 %

7,60 %

9,81 %

7,06 %

0,70 %

0,70 %

0,00 %

0,00 %

0,00 %

0,00 %

43 486

3.1

dont Entreprises – PME

6 735

0,00 %

40,41 %

10,84 %

2,10 %

27,47 %

0,00 %

0,00 %

0,00 %

0,00 %

0,00 %

0,00 %

3 767

3.2

dont Entreprises – Financement spécialisé

20 758

0,00 %

91,65 %

30,34 %

49,53 %

11,79 %

0,52 %

0,52 %

0,00 %

0,00 %

0,00 %

0,00 %

7 628

3.3

Dont Entreprises – Autres

85 550

2,58 %

6,92 %

1,83 %

0,78 %

4,31 %

0,81 %

0,81 %

0,00 %

0,00 %

0,00 %

0,00 %

32 091

4

Clientèle de détail

520 493

0,14 %

16,16 %

12,72 %

0,02 %

3,43 %

0,27 %

0,00 %

0,00 %

0,00 %

51,25 %

0,00 %

72 196

4.1

Dont Clientèle de détail — Biens immobiliers PME

67 847

0,00 %

40,36 %

36,33 %

0,00 %

4,04 %

0,00 %

0,00 %

0,00 %

0,00 %

44,69 %

0,00 %

18 541

4.2

Dont Clientèle de détail — Biens immobiliers non-PME

308 983

0,00 %

13,47 %

13,45 %

0,00 %

0,03 %

0,00 %

0,00 %

0,00 %

0,00 %

69,38 %

0,00 %

22 819

4.3

dont Clientèle de détail — expositions renouvelables éligibles

23 933

0,00 %

46,31 %

0,00 %

0,00 %

46,31 %

0,00 %

0,00 %

0,00 %

0,00 %

0,01 %

0,00 %

3 513

4.4

dont Clientèle de détail — autres PME

45 191

0,66 %

6,85 %

0,00 %

0,05 %

6,80 %

1,17 %

0,00 %

0,00 %

0,00 %

32,52 %

0,00 %

12 866

4.5

dont Clientèle de détail — autres non-PME

74 539

0,57 %

1,24 %

0,00 %

0,09 %

1,15 %

1,19 %

0,00 %

0,00 %

0,00 %

9,92 %

0,00 %

14 457

5

TOTAL

710 629

0,41 %

15,74 %

10,52 %

1,58 %

3,64 %

0,34 %

0,14 %

0,00 %

0,00 %

37,54 %

0,00 %

117 756

F-IRB

en millions d’euros

31/12/2023

Total

des

expo-

sitions

Techniques d’atténuation du risque de crédit

Techniques

d’atténuation

du risque

de crédit

dans le

calcul des

risques

pondérés

Protection de crédit financée

Protection de crédit

non financée

Risques

pondérés

avec

effets de

subst-

itution

(effets de

réduction

et de

subst-

itution)

 

Partie

des

expo-

sitions

couverte

par des

sûretés

finan-

cières

(%)

Partie

des

expo-

sitions

couverte

par

d’autres

sûretés

éligibles

(%)

Partie

des

expo-

sitions

couverte

par des

sûretés

immo-

bilières

(%)

Partie

des

expo-

sitions

couverte

par des

créances

à

recouvrer

(%)

Partie

des

expo-

sitions

couverte

par

d’autres

sûretés

réelles

(%)

Partie

des

expo-

sitions

couverte

par

d’autres

formes

de

protection

de

crédit

financée

(%)

Partie

des

expo-

sitions

couverte

par des

dépôts

en

espèces

(%)

Partie

des

expo-

sitions

couverte

par des

polices

d’assu-

rance

vie (%)

Partie

des

expositions

couverte

par des

instru-

ments

détenus

par un

tiers

(%)

Partie

des

expo-

sitions

couverte

par des

garanties

(%)

Partie

des

expo-

sitions

couverte

par des

dérivés

de

crédit

(%)

a

b

c

d

e

f

g

h

i

j

k

l

n

1

Administrations centrales et banques centrales

135 437

0,00 %

0,05 %

0,02 %

0,00 %

0,03 %

0,00 %

0,00 %

0,00 %

0,00 %

0,00 %

0,00 %

281

2

Établissements

4 040

0,00 %

4,06 %

1,03 %

0,10 %

2,92 %

0,02 %

0,02 %

0,00 %

0,00 %

0,00 %

0,00 %

1 142

3

Entreprises

74 324

0,00 %

23,84 %

15,18 %

2,05 %

6,61 %

0,90 %

0,90 %

0,00 %

0,00 %

0,00 %

0,00 %

57 875

3.1

dont Entreprises – PME

38 448

0,00 %

32,40 %

21,00 %

2,42 %

8,98 %

1,35 %

1,35 %

0,00 %

0,00 %

0,00 %

0,00 %

26 282

3.2

dont Entreprises – Financement spécialisé

113

0,00 %

4,90 %

0,00 %

4,90 %

0,00 %

0,00 %

0,00 %

0,00 %

0,00 %

0,00 %

0,00 %

80

3.3

Dont Entreprises – Autres

35 764

0,00 %

14,71 %

8,98 %

1,65 %

4,08 %

0,43 %

0,43 %

0,00 %

0,00 %

0,00 %

0,00 %

31 513

4

TOTAL

213 802

0,00 %

8,40 %

5,31 %

0,72 %

2,37 %

0,32 %

0,32 %

0,00 %

0,00 %

0,00 %

0,00 %

59 298

A-IRB

en millions d’euros

31/12/2022

Total

des

expo-

sitions

Techniques d’atténuation du risque de crédit

Techniques

d’atténuation

du risque

de crédit

dans le

calcul des

risques

pondérés

Protection de crédit financée

Protection de crédit

non financée

Risques

pondérés

avec

effets de

subst-

itution

(effets de

réduction

et de

substi-

tution)

 

Partie

des

expo-

sitions

couverte

par des

sûretés

finan-

cières

(%)

Partie

des

expo-

sitions

couverte

par

d’autres

sûretés

éligibles

(%)

Partie

des

expo-

sitions

couverte

par des

sûretés

immo-

bilières

(%)

Partie

des

expo-

sitions

couverte

par des

créances

à

recouvrer

(%)

Partie

des

expo-

sitions

couverte

par

d’autres

sûretés

réelles

(%)

Partie

des

expo-

sitions

couverte

par

d’autres

formes

de

protection

de

crédit

financée

(%)

Partie

des

expo-

sitions

couverte

par des

dépôts

en

espèces

(%)

Partie

des

expo-

sitions

couverte

par des

polices

d’assu-

rance

vie (%)

Partie

des

expo-

sitions

couverte

par des

instru-

ments

détenus

par un

tiers

(%)

Partie

des

expo-

sitions

couverte

par des

garanties

(%)

Partie

des

expo-

sitions

couverte

par des

dérivés

de

crédit

(%)

a

b

c

d

e

f

g

h

i

j

k

l

n

1

Administrations centrales et banques centrales

55 833

0,00 %

0,09 %

0,00 %

0,06 %

0,03 %

0,07 %

0,07 %

0,00 %

0,00 %

0,00 %

0,00 %

325

2

Établissements

7 708

0,00 %

0,62 %

0,00 %

0,00 %

0,62 %

0,05 %

0,05 %

0,00 %

0,00 %

0,00 %

0,00 %

2 137

3

Entreprises

106 520

2,43 %

24,79 %

9,34 %

8,70 %

6,76 %

0,89 %

0,89 %

0,00 %

0,00 %

0,00 %

0,00 %

41 014

3.1

dont Entreprises – PME

6 041

0,00 %

40,58 %

14,66 %

0,00 %

25,92 %

0,01 %

0,01 %

0,00 %

0,00 %

0,00 %

0,00 %

3 152

3.2

dont Entreprises – Financement spécialisé

19 980

0,00 %

87,06 %

33,75 %

43,22 %

10,09 %

0,63 %

0,63 %

0,00 %

0,00 %

0,00 %

0,00 %

7 041

3.3

Dont Entreprises – Autres

80 498

3,22 %

8,15 %

2,88 %

0,78 %

4,49 %

1,03 %

1,03 %

0,00 %

0,00 %

0,00 %

0,00 %

30 821

4

Clientèle de détail

500 307

0,15 %

14,57 %

13,25 %

0,02 %

1,29 %

0,29 %

0,00 %

0,00 %

0,00 %

52,10 %

0,00 %

73 870

4.1

Dont Clientèle de détail — Biens immobiliers PME

64 710

0,00 %

41,77 %

37,71 %

0,00 %

4,06 %

0,00 %

0,00 %

0,00 %

0,00 %

43,30 %

0,00 %

20 469

4.2

Dont Clientèle de détail — Biens immobiliers non-PME

303 715

0,00 %

13,83 %

13,80 %

0,00 %

0,03 %

0,00 %

0,00 %

0,00 %

0,00 %

69,03 %

0,00 %

27 056

4.3

dont Clientèle de détail — expositions renouvelables éligibles

11 189

0,01 %

0,76 %

0,00 %

0,00 %

0,76 %

0,01 %

0,00 %

0,00 %

0,00 %

0,02 %

0,00 %

1 565

4.4

dont Clientèle de détail — autres PME

45 693

0,68 %

6,43 %

0,00 %

0,05 %

6,39 %

1,08 %

0,00 %

0,00 %

0,00 %

35,63 %

0,00 %

11 536

4.5

dont Clientèle de détail — autres non-PME

75 001

0,58 %

1,10 %

0,00 %

0,13 %

0,98 %

1,24 %

0,00 %

0,00 %

0,00 %

8,91 %

0,00 %

13 245

5

TOTAL

670 368

0,50 %

14,83 %

11,38 %

1,40 %

2,05 %

0,36 %

0,15 %

0,00 %

0,00 %

38,88 %

0,00 %

117 346

F-IRB

en millions d’euros

31/12/2022

Total

des

expo-

sitions

Techniques d’atténuation du risque de crédit

Techniques

d’atténuation

du risque

de crédit

dans le

calcul des

risques

pondérés

Protection de crédit financée

Protection de crédit

non financée

Risques

pondérés

avec

effets de

substi-

tution

(effets de

réduction

et de

substi-

tution)

 

Partie

des

expo-

sitions

couverte

par des

sûretés

finan-

cières

(%)

Partie

des

expo-

sitions

couverte

par

d’autres

sûretés

éligibles

(%)

Partie

des

expo-

sitions

couverte

par des

sûretés

immo-

bilières

(%)

Partie

des

expo-

sitions

couverte

par des

créances

à

recouvrer

(%)

Partie

des

expo-

sitions

couverte

par

d’autres

sûretés

réelles

(%)

Partie

des

expo-

sitions

couverte

par

d’autres

formes

de

protection

de

crédit

financée

(%)

Partie

des

expo-

sitions

couverte

par des

dépôts

en

espèces

(%)

Partie

des

expo-

sitions

couverte

par des

polices

d’assu-

rance

vie (%)

Partie

des

expo-

sitions

couverte

par des

instru-

ments

détenus

par un

tiers

(%)

Partie

des

expo-

sitions

couverte

par des

garanties

(%)

Partie

des

expo-

sitions

couverte

par des

dérivés

de

crédit

(%)

a

b

c

d

e

f

g

h

i

j

k

l

n

1

Administrations centrales et banques centrales

167 769

0,00 %

0,04 %

0,02 %

0,00 %

0,03 %

0,00 %

0,00 %

0,00 %

0,00 %

0,00 %

0,00 %

613

2

Établissements

3 432

0,01 %

5,01 %

1,53 %

0,26 %

3,22 %

0,01 %

0,01 %

0,00 %

0,00 %

0,00 %

0,00 %

943

3

Entreprises

71 118

0,75 %

22,57 %

14,42 %

1,58 %

6,57 %

0,76 %

0,76 %

0,00 %

0,00 %

0,00 %

0,00 %

58 183

3.1

dont Entreprises – PME

31 795

1,03 %

29,21 %

18,07 %

1,49 %

9,65 %

1,04 %

1,04 %

0,00 %

0,00 %

0,00 %

0,00 %

21 577

3.2

dont Entreprises – Financement spécialisé

115

0,00 %

0,00 %

0,00 %

0,00 %

0,00 %

0,00 %

0,00 %

0,00 %

0,00 %

0,00 %

0,00 %

82

3.3

Dont Entreprises – Autres

39 208

0,52 %

17,26 %

11,50 %

1,66 %

4,10 %

0,53 %

0,53 %

0,00 %

0,00 %

0,00 %

0,00 %

36 523

4

TOTAL

242 319

0,22 %

6,73 %

4,27 %

0,47 %

1,99 %

0,22 %

0,22 %

0,00 %

0,00 %

0,00 %

0,00 %

59 738

EU CR8 – ETAT DES FLUX DES RISQUES PONDÉRÉS RELATIFS AUX EXPOSITIONS AU RISQUE DE CRÉDIT DANS LE CADRE DE L’APPROCHE NI

en millions d’euros

Risques pondérés

a

1

31/12/2022

177 084

2

Taille de l’actif (+/-)

13 700

3

Qualité de l’actif (+/-)

(10 511)

4

Mises à jour des modèles (+/-)

(1 814)

5

Méthodologie et politiques (+/-)

-

6

Acquisitions et cessions (+/-)

-

7

Variations des taux de change (+/-)

(519)

8

Autres (+/-)

(886)

9

31/12/2023

177 054

EU CR9_APPROCHE NI – CONTRÔLE A POSTERIORI DES PD PAR CATÉGORIE D’EXPOSITION (ÉCHELLE DE PD FIXE)

A-IRB

31/12/2023

Catégorie d’expositions

en millions d’euros

Fourchette

de PD

Nombre de débiteurs à la fin

de l’année précédente

Taux de

défaut moyen

observé (%)

PD moyenne,

pondérée (%)

PD moyenne

(%)

Taux de

défaut

annuel

historique

moyen (%)

 

dont nombre

de débiteurs

qui ont fait

défaut au

cours de

l’année

a

b

c

d

e

f

g

h

ADMINISTRATIONS CENTRALES ET BANQUES CENTRALES

0,00 à < 0,15

57

-

0 %

0 %

0 %

0 %

0,00 à < 0,10

57

-

0 %

0 %

0 %

0 %

0,10 à < 0,15

-

-

0 %

0 %

0 %

0 %

0,15 à < 0,25

3

-

0 %

0 %

0 %

0 %

0,25 à < 0,50

3

-

0 %

0 %

0 %

0 %

0,50 à < 0,75

-

-

0 %

3 %

0 %

0 %

0,75 à < 2,50

-

-

0 %

0 %

0 %

0 %

0,75 à < 1,75

-

-

0 %

0 %

0 %

0 %

1,75 à < 2,5

-

-

0 %

0 %

0 %

0 %

2,50 à < 10,00

7

-

0 %

0 %

3 %

0 %

2,5 à < 5

7

-

0 %

1 %

3 %

0 %

5 à < 10

-

-

0 %

0 %

0 %

0 %

10,00 à < 100,00

7

-

0 %

1 %

25 %

3 %

10 à < 20

-

-

0 %

0 %

0 %

0 %

20 à < 30

7

-

0 %

5 %

25 %

3 %

30,00 à < 100,00

-

-

0 %

0 %

0 %

0 %

100,00 (défaut)

8

-

0 %

24 %

100 %

100 %

ÉTABLISSEMENTS

0,00 à < 0,15

237

-

0 %

0 %

0 %

0 %

0,00 à < 0,10

237

-

0 %

0 %

0 %

0 %

0,10 à < 0,15

-

-

0 %

0 %

0 %

0 %

0,15 à < 0,25

39

-

0 %

0 %

0 %

0 %

0,25 à < 0,50

33

-

0 %

0 %

0 %

0 %

0,50 à < 0,75

22

-

0 %

1 %

1 %

1 %

0,75 à < 2,50

40

-

0 %

0 %

1 %

0 %

0,75 à < 1,75

33

-

0 %

0 %

1 %

0 %

1,75 à < 2,5

7

-

0 %

0 %

2 %

1 %

2,50 à < 10,00

91

-

0 %

1 %

4 %

0 %

2,5 à < 5

76

-

0 %

1 %

3 %

0 %

5 à < 10

15

-

0 %

1 %

6 %

0 %

10,00 à < 100,00

1

-

0 %

2 %

11 %

0 %

10 à < 20

1

-

0 %

2 %

11 %

0 %

20 à < 30

-

-

0 %

0 %

0 %

0 %

30,00 à < 100,00

-

-

0 %

0 %

0 %

0 %

100,00 (défaut)

6

-

0 %

59 %

100 %

100 %

ENTREPRISES – PME

0,00 à < 0,15

161

1

1 %

0 %

0 %

1 %

0,00 à < 0,10

91

-

0 %

0 %

0 %

1 %

0,10 à < 0,15

70

1

1 %

0 %

0 %

1 %

0,15 à < 0,25

177

-

0 %

0 %

0 %

0 %

0,25 à < 0,50

125

-

0 %

0 %

0 %

0 %

0,50 à < 0,75

2 379

5

0 %

1 %

1 %

0 %

0,75 à < 2,50

3 334

13

0 %

1 %

1 %

1 %

0,75 à < 1,75

3 293

13

0 %

1 %

1 %

1 %

1,75 à < 2,5

41

-

0 %

2 %

2 %

1 %

2,50 à < 10,00

4 559

83

2 %

4 %

4 %

3 %

2,5 à < 5

3 721

63

2 %

4 %

4 %

2 %

5 à < 10

838

20

2 %

7 %

7 %

5 %

10,00 à < 100,00

879

51

6 %

23 %

16 %

6 %

10 à < 20

759

29

4 %

16 %

13 %

5 %

20 à < 30

23

4

17 %

26 %

25 %

17 %

30,00 à < 100,00

97

18

19 %

28 %

42 %

17 %

100,00 (défaut)

550

-

0 %

100 %

100 %

100 %

ENTREPRISES – FINANCEMENT SPÉCIALISÉ

0,00 à < 0,15

59

-

0 %

0 %

0 %

0 %

0,00 à < 0,10

59

-

0 %

0 %

0 %

0 %

0,10 à < 0,15

-

-

0 %

0 %

0 %

0 %

0,15 à < 0,25

71

-

0 %

0 %

0 %

0 %

0,25 à < 0,50

138

-

0 %

0 %

0 %

0 %

0,50 à < 0,75

283

-

0 %

0 %

1 %

0 %

0,75 à < 2,50

372

1

0 %

1 %

1 %

2 %

0,75 à < 1,75

305

1

0 %

1 %

1 %

1 %

1,75 à < 2,5

67

-

0 %

0 %

2 %

3 %

2,50 à < 10,00

140

3

2 %

5 %

4 %

6 %

2,5 à < 5

73

1

1 %

5 %

3 %

5 %

5 à < 10

67

2

3 %

6 %

6 %

8 %

10,00 à < 100,00

2

-

0 %

22 %

10 %

0 %

10 à < 20

2

-

0 %

14 %

10 %

0 %

20 à < 30

-

-

0 %

22 %

0 %

0 %

30,00 à < 100,00

-

-

0 %

33 %

0 %

0 %

100,00 (défaut)

28

-

0 %

100 %

100 %

100 %

ENTREPRISES – AUTRES

0,00 à < 0,15

535

-

0 %

0 %

0 %

0 %

0,00 à < 0,10

496

-

0 %

0 %

0 %

0 %

0,10 à < 0,15

39

-

0 %

0 %

0 %

0 %

0,15 à < 0,25

329

-

0 %

0 %

0 %

1 %

0,25 à < 0,50

274

1

0 %

0 %

0 %

0 %

0,50 à < 0,75

725

2

0 %

1 %

1 %

1 %

0,75 à < 2,50

1 446

6

0 %

1 %

1 %

1 %

0,75 à < 1,75

1 319

6

1 %

1 %

1 %

1 %

1,75 à < 2,5

127

-

0 %

2 %

2 %

2 %

2,50 à < 10,00

3 217

55

2 %

4 %

4 %

3 %

2,5 à < 5

2 808

36

1 %

3 %

4 %

2 %

5 à < 10

409

19

5 %

6 %

7 %

7 %

10,00 à < 100,00

638

23

4 %

14 %

15 %

4 %

10 à < 20

573

18

3 %

13 %

12 %

3 %

20 à < 30

15

2

13 %

25 %

24 %

13 %

30,00 à < 100,00

50

3

6 %

14 %

41 %

16 %

100,00 (défaut)

382

-

0 %

94 %

100 %

100 %

CLIENTÈLE DE DÉTAIL — BIENS IMMOBILIERS PME

0,00 à < 0,15

-

-

0 %

0 %

0 %

0 %

0,00 à < 0,10

-

-

0 %

0 %

0 %

0 %

0,10 à < 0,15

-

-

0 %

0 %

0 %

0 %

0,15 à < 0,25

50 458

11

0 %

0 %

0 %

0 %

0,25 à < 0,50

50 532

22

0 %

0 %

0 %

0 %

0,50 à < 0,75

15 477

17

0 %

1 %

1 %

0 %

0,75 à < 2,50

120 174

191

0 %

1 %

1 %

0 %

0,75 à < 1,75

93 712

127

0 %

1 %

1 %

0 %

1,75 à < 2,5

26 462

64

0 %

2 %

2 %

1 %

2,50 à < 10,00

75 300

371

1 %

5 %

5 %

1 %

2,5 à < 5

42 959

115

0 %

3 %

4 %

1 %

5 à < 10

32 341

256

1 %

7 %

7 %

2 %

10,00 à < 100,00

28 744

1 590

6 %

21 %

24 %

8 %

10 à < 20

13 304

271

2 %

15 %

15 %

4 %

20 à < 30

10 916

423

4 %

24 %

24 %

6 %

30,00 à < 100,00

4 524

896

20 %

44 %

50 %

24 %

100,00 (défaut)

10 418

-

0 %

100 %

100 %

100 %

CLIENTÈLE DE DÉTAIL — BIENS IMMOBILIERS NON-PME

0,00 à < 0,15

1 506 658

156

0 %

0 %

0 %

0 %

0,00 à < 0,10

885 744

68

0 %

0 %

0 %

0 %

0,10 à < 0,15

620 914

88

0 %

0 %

0 %

0 %

0,15 à < 0,25

524 144

153

0 %

0 %

0 %

0 %

0,25 à < 0,50

252 478

94

0 %

0 %

0 %

0 %

0,50 à < 0,75

351 678

278

0 %

1 %

1 %

0 %

0,75 à < 2,50

230 732

645

0 %

1 %

2 %

1 %

0,75 à < 1,75

156 317

287

0 %

1 %

1 %

1 %

1,75 à < 2,5

74 415

358

1 %

2 %

2 %

1 %

2,50 à < 10,00

142 196

883

1 %

5 %

4 %

1 %

2,5 à < 5

110 180

569

1 %

3 %

3 %

1 %

5 à < 10

32 016

314

1 %

7 %

7 %

2 %

10,00 à < 100,00

67 404

3 859

6 %

23 %

21 %

9 %

10 à < 20

37 517

1 100

3 %

14 %

12 %

6 %

20 à < 30

23 289

1 012

4 %

26 %

24 %

8 %

30,00 à < 100,00

6 598

1 747

27 %

53 %

61 %

34 %

100,00 (défaut)

28 913

-

0 %

100 %

100 %

100 %

CLIENTÈLE DE DÉTAIL — EXPOSITIONS RENOUVELABLES ÉLIGIBLES

0,00 à < 0,15

8 261 155

337

0 %

0 %

0 %

0 %

0,00 à < 0,10

4 451 187

96

0 %

0 %

0 %

0 %

0,10 à < 0,15

3 809 968

241

0 %

0 %

0 %

0 %

0,15 à < 0,25

2 619 787

240

0 %

0 %

0 %

0 %

0,25 à < 0,50

1 261 177

236

0 %

0 %

0 %

0 %

0,50 à < 0,75

5 350 591

1 485

0 %

0 %

1 %

0 %

0,75 à < 2,50

2 082 504

2 923

0 %

1 %

2 %

0 %

0,75 à < 1,75

1 430 104

1 162

0 %

1 %

1 %

0 %

1,75 à < 2,5

652 400

1 761

0 %

2 %

2 %

1 %

2,50 à < 10,00

1 716 212

6 134

0 %

4 %

4 %

1 %

2,5 à < 5

1 368 389

4 035

0 %

3 %

3 %

1 %

5 à < 10

347 823

2 099

1 %

5 %

7 %

2 %

10,00 à < 100,00

1 125 178

32 551

3 %

18 %

19 %

6 %

10 à < 20

641 608

9 650

2 %

12 %

12 %

4 %

20 à < 30

414 470

8 469

2 %

20 %

24 %

4 %

30,00 à < 100,00

69 100

14 432

21 %

35 %

61 %

28 %

100,00 (défaut)

131 993

-

0 %

61 %

100 %

100 %

CLIENTÈLE DE DÉTAIL — AUTRES PME

0,00 à < 0,15

1

-

0 %

0 %

0 %

83 %

0,00 à < 0,10

-

-

0 %

0 %

0 %

0 %

0,10 à < 0,15

1

-

0 %

0 %

0 %

0 %

0,15 à < 0,25

127 522

38

0 %

0 %

0 %

0 %

0,25 à < 0,50

347 903

287

0 %

0 %

0 %

0 %

0,50 à < 0,75

150 087

93

0 %

1 %

1 %

0 %

0,75 à < 2,50

703 955

1 979

0 %

1 %

1 %

1 %

0,75 à < 1,75

501 834

1 095

0 %

1 %

1 %

0 %

1,75 à < 2,5

202 121

884

0 %

2 %

2 %

1 %

2,50 à < 10,00

426 017

4 865

1 %

5 %

5 %

2 %

2,5 à < 5

264 615

1 651

1 %

3 %

4 %

1 %

5 à < 10

161 402

3 214

2 %

7 %

7 %

3 %

10,00 à < 100,00

194 192

16 067

8 %

22 %

25 %

11 %

10 à < 20

90 474

3 643

4 %

15 %

16 %

6 %

20 à < 30

69 953

4 062

6 %

25 %

24 %

9 %

30,00 à < 100,00

33 765

8 362

25 %

44 %

49 %

29 %

100,00 (défaut)

95 914

-

0 %

100 %

100 %

100 %

CLIENTÈLE DE DÉTAIL — AUTRES NON-PME

0,00 à < 0,15

2 415 600

317

0 %

0 %

0 %

0 %

0,00 à < 0,10

1 211 786

101

0 %

0 %

0 %

0 %

0,10 à < 0,15

1 203 814

216

0 %

0 %

0 %

0 %

0,15 à < 0,25

604 500

139

0 %

0 %

0 %

0 %

0,25 à < 0,50

455 479

191

0 %

0 %

0 %

0 %

0,50 à < 0,75

1 032 413

971

0 %

1 %

1 %

0 %

0,75 à < 2,50

726 422

2 482

0 %

1 %

2 %

1 %

0,75 à < 1,75

424 059

776

0 %

1 %

1 %

1 %

1,75 à < 2,5

302 363

1 706

1 %

2 %

2 %

1 %

2,50 à < 10,00

526 073

3 288

1 %

5 %

4 %

2 %

2,5 à < 5

424 620

2 280

1 %

3 %

3 %

1 %

5 à < 10

101 453

1 008

1 %

7 %

7 %

3 %

10,00 à < 100,00

345 217

16 501

5 %

22 %

18 %

11 %

10 à < 20

228 113

5 084

2 %

14 %

12 %

6 %

20 à < 30

98 164

5 181

5 %

26 %

23 %

14 %

30,00 à < 100,00

18 940

6 236

33 %

45 %

60 %

42 %

100,00 (défaut)

145 267

-

0 %

96 %

100 %

100 %

F-IRB

31/12/2023

Catégorie d’expositions

en millions d’euros

Fourchette

de  PD

Nombre de débiteurs à la fin

de l’année précédente

Taux de

défaut moyen

observé(%)

PD moyenne,

pondérée(%)

PD moyenne

(%)

Taux de

défaut

annuel

historique

moyen(%)

 

dont nombre

de débiteurs

qui ont fait

défaut au

cours de

l’année

a

b

c

d

e

f

g

h

ADMINISTRATIONS CENTRALES ET BANQUES CENTRALES

0,00 à < 0,15

46

-

0 %

0 %

0 %

0 %

0,00 à < 0,10

43

-

0 %

0 %

0 %

0 %

0,10 à < 0,15

3

-

0 %

0 %

0 %

0 %

0,15 à < 0,25

2

-

0 %

0 %

0 %

0 %

0,25 à < 0,50

6

-

0 %

0 %

0 %

0 %

0,50 à < 0,75

1

-

0 %

0 %

1 %

0 %

0,75 à < 2,50

1

-

0 %

0 %

2 %

0 %

0,75 à < 1,75

1

-

0 %

0 %

2 %

0 %

1,75 à < 2,5

-

-

0 %

0 %

0 %

0 %

2,50 à < 10,00

9

-

0 %

0 %

3 %

0 %

2,5 à < 5

9

-

0 %

0 %

3 %

0 %

5 à < 10

-

-

0 %

0 %

0 %

0 %

10,00 à < 100,00

1

-

0 %

1 %

12 %

0 %

10 à < 20

1

-

0 %

1 %

12 %

0 %

20 à < 30

-

-

0 %

0 %

0 %

0 %

30,00 à < 100,00

-

-

0 %

0 %

0 %

0 %

100,00 (défaut)

1

-

0 %

0 %

100 %

100 %

ÉTABLISSEMENTS

0,00 à < 0,15

116

-

0 %

0 %

0 %

0 %

0,00 à < 0,10

116

-

0 %

0 %

0 %

0 %

0,10 à < 0,15

-

-

0 %

0 %

0 %

0 %

0,15 à < 0,25

17

-

0 %

0 %

0 %

1 %

0,25 à < 0,50

14

-

0 %

0 %

0 %

1 %

0,50 à < 0,75

9

-

0 %

1 %

1 %

1 %

0,75 à < 2,50

25

-

0 %

0 %

1 %

1 %

0,75 à < 1,75

19

-

0 %

0 %

1 %

1 %

1,75 à < 2,5

6

-

0 %

0 %

2 %

2 %

2,50 à < 10,00

55

-

0 %

3 %

3 %

1 %

2,5 à < 5

53

-

0 %

2 %

3 %

1 %

5 à < 10

2

-

0 %

4 %

6 %

5 %

10,00 à < 100,00

-

-

0 %

1 %

0 %

0 %

10 à < 20

-

-

0 %

3 %

0 %

0 %

20 à < 30

-

-

0 %

0 %

0 %

0 %

30,00 à < 100,00

-

-

0 %

0 %

0 %

0 %

100,00 (défaut)

5

-

0 %

1 %

100 %

100 %

ENTREPRISES – PME

0,00 à < 0,15

205

-

0 %

0 %

0 %

0 %

0,00 à < 0,10

95

-

0 %

0 %

0 %

1 %

0,10 à < 0,15

110

-

0 %

0 %

0 %

0 %

0,15 à < 0,25

2 101

-

0 %

0 %

0 %

0 %

0,25 à < 0,50

995

2

0 %

0 %

0 %

0 %

0,50 à < 0,75

21 037

19

0 %

1 %

1 %

0 %

0,75 à < 2,50

28 483

103

0 %

1 %

1 %

1 %

0,75 à < 1,75

28 323

101

0 %

1 %

1 %

1 %

1,75 à < 2,5

160

2

1 %

2 %

2 %

1 %

2,50 à < 10,00

27 898

423

2 %

4 %

4 %

2 %

2,5 à < 5

18 795

205

1 %

3 %

3 %

2 %

5 à < 10

9 103

218

2 %

7 %

7 %

4 %

10,00 à < 100,00

5 853

349

6 %

22 %

20 %

8 %

10 à < 20

4 461

192

4 %

14 %

13 %

6 %

20 à < 30

364

29

8 %

22 %

24 %

14 %

30,00 à < 100,00

1 028

128

13 %

38 %

49 %

15 %

100,00 (défaut)

4 077

-

0 %

97 %

100 %

100 %

ENTREPRISES – FINANCEMENT SPÉCIALISÉ

0,00 à < 0,15

-

-

0 %

0 %

0 %

0 %

0,00 à < 0,10

-

-

0 %

0 %

0 %

0 %

0,10 à < 0,15

-

-

0 %

0 %

0 %

0 %

0,15 à < 0,25

2

-

0 %

0 %

0 %

0 %

0,25 à < 0,50

5

-

0 %

0 %

0 %

0 %

0,50 à < 0,75

-

-

0 %

0 %

0 %

0 %

0,75 à < 2,50

6

-

0 %

0 %

1 %

0 %

0,75 à < 1,75

6

-

0 %

0 %

1 %

0 %

1,75 à < 2,5

-

-

0 %

0 %

0 %

0 %

2,50 à < 10,00

-

-

0 %

0 %

0 %

0 %

2,5 à < 5

-

-

0 %

0 %

0 %

0 %

5 à < 10

-

-

0 %

0 %

0 %

0 %

10,00 à < 100,00

-

-

0 %

0 %

0 %

0 %

10 à < 20

-

-

0 %

0 %

0 %

0 %

20 à < 30

-

-

0 %

0 %

0 %

0 %

30,00 à < 100,00

-

-

0 %

0 %

0 %

0 %

100,00 (défaut)

-

-

0 %

0 %

0 %

0 %

ENTREPRISES – AUTRES

0,00 à < 0,15

692

1

0 %

0 %

0 %

0 %

0,00 à < 0,10

483

1

0 %

0 %

0 %

0 %

0,10 à < 0,15

209

-

0 %

0 %

0 %

1 %

0,15 à < 0,25

1 258

-

0 %

0 %

0 %

0 %

0,25 à < 0,50

1 062

3

0 %

0 %

0 %

0 %

0,50 à < 0,75

4 870

7

0 %

1 %

1 %

0 %

0,75 à < 2,50

13 766

29

0 %

1 %

2 %

1 %

0,75 à < 1,75

13 270

29

0 %

1 %

2 %

1 %

1,75 à < 2,5

496

-

0 %

2 %

2 %

1 %

2,50 à < 10,00

11 689

90

1 %

4 %

5 %

2 %

2,5 à < 5

8 725

42

1 %

3 %

4 %

1 %

5 à < 10

2 964

48

2 %

6 %

7 %

3 %

10,00 à < 100,00

4 583

93

2 %

25 %

17 %

4 %

10 à < 20

3 883

46

1 %

14 %

12 %

2 %

20 à < 30

193

11

6 %

23 %

24 %

11 %

30,00 à < 100,00

507

36

7 %

31 %

48 %

13 %

100,00 (défaut)

4 197

-

0 %

99 %

100 %

100 %

A-IRB

31/12/2022

Catégorie d’expositions

en millions d’euros

Fourchette

de PD

Nombre de débiteurs à la fin

de l’année précédente

Taux de

défaut moyen

observé (%)

PD moyenne,

pondérée (%)

PD moyenne

(%)

Taux de

défaut

annuel

historique

moyen (%)

 

dont nombre

de débiteurs

qui ont fait

défaut au

cours de

l’année

a

b

c

d

e

f

g

h

ADMINISTRATIONS CENTRALES ET BANQUES CENTRALES

0,00 à < 0,15

54

-

0 %

0 %

0 %

0 %

0,00 à < 0,10

54

-

0 %

0 %

0 %

0 %

0,10 à < 0,15

-

-

0 %

0 %

0 %

0 %

0,15 à < 0,25

4

-

0 %

0 %

0 %

0 %

0,25 à < 0,50

2

-

0 %

0 %

0 %

0 %

0,50 à < 0,75

-

-

0 %

0 %

0 %

0 %

0,75 à < 2,50

3

-

0 %

0 %

1 %

0 %

0,75 à < 1,75

2

-

0 %

0 %

1 %

0 %

1,75 à < 2,5

1

-

0 %

0 %

2 %

0 %

2,50 à < 10,00

11

-

0 %

0 %

4 %

0 %

2,5 à < 5

10

-

0 %

0 %

3 %

0 %

5 à < 10

1

-

0 %

0 %

8 %

0 %

10,00 à < 100,00

10

1

10 %

16 %

23 %

4 %

10 à < 20

-

-

0 %

0 %

0 %

0 %

20 à < 30

10

1

10 %

27 %

23 %

4 %

30,00 à < 100,00

-

-

0 %

0 %

0 %

0 %

100,00 (défaut)

10

-

0 %

22 %

100 %

100 %

ÉTABLISSEMENTS

0,00 à < 0,15

224

-

0 %

0 %

0 %

0 %

0,00 à < 0,10

224

-

0 %

0 %

0 %

0 %

0,10 à < 0,15

-

-

0 %

0 %

0 %

0 %

0,15 à < 0,25

44

-

0 %

0 %

0 %

0 %

0,25 à < 0,50

42

-

0 %

0 %

0 %

0 %

0,50 à < 0,75

27

1

4 %

0 %

1 %

1 %

0,75 à < 2,50

56

-

0 %

0 %

2 %

0 %

0,75 à < 1,75

32

-

0 %

0 %

1 %

0 %

1,75 à < 2,5

24

-

0 %

0 %

2 %

1 %

2,50 à < 10,00

70

-

0 %

2 %

4 %

0 %

2,5 à < 5

57

-

0 %

2 %

3 %

0 %

5 à < 10

13

-

0 %

3 %

6 %

0 %

10,00 à < 100,00

1

-

0 %

0 %

11 %

0 %

10 à < 20

1

-

0 %

0 %

11 %

0 %

20 à < 30

-

-

0 %

0 %

0 %

0 %

30,00 à < 100,00

-

-

0 %

0 %

0 %

0 %

100,00 (défaut)

9

-

0 %

42 %

100 %

100 %

ENTREPRISES – PME

0,00 à < 0,15

64

1

2 %

0 %

0 %

1 %

0,00 à < 0,10

59

1

2 %

0 %

0 %

1 %

0,10 à < 0,15

5

-

0 %

0 %

0 %

0 %

0,15 à < 0,25

209

-

0 %

0 %

0 %

0 %

0,25 à < 0,50

117

1

1 %

0 %

0 %

0 %

0,50 à < 0,75

2 330

11

1 %

1 %

1 %

0 %

0,75 à < 2,50

3 069

34

1 %

1 %

1 %

1 %

0,75 à < 1,75

3 030

34

1 %

1 %

1 %

1 %

1,75 à < 2,5

39

-

0 %

2 %

2 %

1 %

2,50 à < 10,00

3 764

118

3 %

4 %

4 %

3 %

2,5 à < 5

2 950

68

2 %

4 %

3 %

2 %

5 à < 10

814

50

6 %

7 %

7 %

6 %

10,00 à < 100,00

855

58

7 %

15 %

15 %

7 %

10 à < 20

759

41

5 %

13 %

12 %

6 %

20 à < 30

37

11

30 %

0 %

24 %

18 %

30,00 à < 100,00

59

6

10 %

31 %

44 %

17 %

100,00 (défaut)

554

-

0 %

100 %

100 %

100 %

ENTREPRISES – FINANCEMENT SPÉCIALISÉ

0,00 à < 0,15

56

-

0 %

0 %

0 %

0 %

0,00 à < 0,10

56

-

0 %

0 %

0 %

0 %

0,10 à < 0,15

-

-

0 %

0 %

0 %

0 %

0,15 à < 0,25

68

-

0 %

0 %

0 %

0 %

0,25 à < 0,50

141

-

0 %

0 %

0 %

0 %

0,50 à < 0,75

267

1

0 %

1 %

1 %

0 %

0,75 à < 2,50

405

2

1 %

1 %

1 %

2 %

0,75 à < 1,75

304

2

1 %

1 %

1 %

1 %

1,75 à < 2,5

101

-

0 %

2 %

2 %

3 %

2,50 à < 10,00

129

10

8 %

4 %

4 %

7 %

2,5 à < 5

81

6

7 %

3 %

3 %

6 %

5 à < 10

48

4

8 %

6 %

6 %

10 %

10,00 à < 100,00

3

-

0 %

10 %

14 %

0 %

10 à < 20

3

-

0 %

10 %

14 %

0 %

20 à < 30

-

-

0 %

0 %

0 %

0 %

30,00 à < 100,00

-

-

0 %

0 %

0 %

0 %

100,00 (défaut)

39

-

0 %

100 %

100 %

100 %

ENTREPRISES – AUTRES

0,00 à < 0,15

559

-

0 %

0 %

0 %

0 %

0,00 à < 0,10

537

-

0 %

0 %

0 %

0 %

0,10 à < 0,15

22

-

0 %

0 %

0 %

0 %

0,15 à < 0,25

296

-

0 %

0 %

0 %

1 %

0,25 à < 0,50

285

-

0 %

0 %

0 %

0 %

0,50 à < 0,75

734

3

0 %

0 %

1 %

1 %

0,75 à < 2,50

1 512

18

1 %

1 %

1 %

1 %

0,75 à < 1,75

1 369

17

1 %

1 %

1 %

1 %

1,75 à < 2,5

143

1

1 %

2 %

2 %

2 %

2,50 à < 10,00

3 148

90

3 %

4 %

4 %

3 %

2,5 à < 5

2 674

59

2 %

3 %

4 %

3 %

5 à < 10

474

31

7 %

6 %

7 %

7 %

10,00 à < 100,00

796

44

6 %

10 %

14 %

3 %

10 à < 20

737

34

5 %

8 %

12 %

2 %

20 à < 30

18

2

11 %

25 %

24 %

15 %

30,00 à < 100,00

41

8

20 %

16 %

39 %

19 %

100,00 (défaut)

383

-

0 %

95 %

100 %

100 %

CLIENTÈLE DE DÉTAIL — BIENS IMMOBILIERS PME

0,00 à < 0,15

-

-

0 %

0 %

0 %

0 %

0,00 à < 0,10

-

-

0 %

0 %

0 %

0 %

0,10 à < 0,15

-

-

0 %

0 %

0 %

0 %

0,15 à < 0,25

48 280

45

0 %

0 %

0 %

0 %

0,25 à < 0,50

48 697

71

0 %

0 %

0 %

0 %

0,50 à < 0,75

15 278

70

1 %

1 %

1 %

0 %

0,75 à < 2,50

115 446

439

0 %

1 %

1 %

0 %

0,75 à < 1,75

89 238

279

0 %

1 %

1 %

0 %

1,75 à < 2,5

26 208

160

1 %

2 %

2 %

1 %

2,50 à < 10,00

68 007

845

1 %

5 %

5 %

1 %

2,5 à < 5

38 798

293

1 %

4 %

4 %

1 %

5 à < 10

29 209

552

2 %

7 %

7 %

2 %

10,00 à < 100,00

24 969

2 203

9 %

23 %

24 %

9 %

10 à < 20

11 471

535

5 %

15 %

15 %

4 %

20 à < 30

9 829

707

7 %

24 %

24 %

7 %

30,00 à < 100,00

3 669

961

26 %

49 %

50 %

25 %

100,00 (défaut)

9 925

-

0 %

100 %

100 %

100 %

CLIENTÈLE DE DÉTAIL — BIENS IMMOBILIERS NON-PME

0,00 à < 0,15

1 461 886

1 577

0 %

0 %

0 %

0 %

0,00 à < 0,10

860 627

877

0 %

0 %

0 %

0 %

0,10 à < 0,15

601 259

700

0 %

0 %

0 %

0 %

0,15 à < 0,25

525 783

932

0 %

0 %

0 %

0 %

0,25 à < 0,50

233 833

651

0 %

0 %

0 %

0 %

0,50 à < 0,75

350 223

1 365

0 %

1 %

1 %

0 %

0,75 à < 2,50

224 284

1 911

1 %

2 %

2 %

1 %

0,75 à < 1,75

152 107

941

1 %

1 %

1 %

1 %

1,75 à < 2,5

72 177

970

1 %

2 %

2 %

2 %

2,50 à < 10,00

142 074

2 072

2 %

4 %

4 %

2 %

2,5 à < 5

109 494

1 453

1 %

3 %

3 %

2 %

5 à < 10

32 580

619

2 %

6 %

7 %

2 %

10,00 à < 100,00

72 505

6 346

9 %

20 %

21 %

11 %

10 à < 20

42 321

2 407

6 %

12 %

13 %

7 %

20 à < 30

23 336

1 956

8 %

23 %

24 %

10 %

30,00 à < 100,00

6 848

1 983

29 %

60 %

61 %

37 %

100,00 (défaut)

30 567

-

0 %

100 %

100 %

100 %

CLIENTÈLE DE DÉTAIL — EXPOSITIONS RENOUVELABLES ÉLIGIBLES

0,00 à < 0,15

8 175 260

1 050

0 %

0 %

0 %

0 %

0,00 à < 0,10

4 363 127

340

0 %

0 %

0 %

0 %

0,10 à < 0,15

3 812 133

710

0 %

0 %

0 %

0 %

0,15 à < 0,25

2 589 434

915

0 %

0 %

0 %

0 %

0,25 à < 0,50

1 234 795

870

0 %

0 %

0 %

0 %

0,50 à < 0,75

5 465 195

5 337

0 %

1 %

1 %

0 %

0,75 à < 2,50

2 055 957

8 361

0 %

1 %

2 %

1 %

0,75 à < 1,75

1 417 051

3 551

0 %

1 %

1 %

0 %

1,75 à < 2,5

638 906

4 810

1 %

2 %

2 %

1 %

2,50 à < 10,00

1 713 387

15 982

1 %

2 %

4 %

2 %

2,5 à < 5

1 365 287

10 809

1 %

3 %

3 %

1 %

5 à < 10

348 100

5 173

2 %

1 %

7 %

3 %

10,00 à < 100,00

1 135 849

52 669

5 %

15 %

19 %

7 %

10 à < 20

642 531

20 612

3 %

9 %

12 %

5 %

20 à < 30

426 505

16 339

4 %

19 %

24 %

5 %

30,00 à < 100,00

66 813

15 718

24 %

27 %

61 %

32 %

100,00 (défaut)

136 014

-

0 %

42 %

100 %

100 %

CLIENTÈLE DE DÉTAIL — AUTRES PME

0,00 à < 0,15

-

-

0 %

0 %

0 %

0 %

0,00 à < 0,10

-

-

0 %

0 %

0 %

0 %

0,10 à < 0,15

-

-

0 %

0 %

0 %

0 %

0,15 à < 0,25

122 061

118

0 %

0 %

0 %

0 %

0,25 à < 0,50

348 267

815

0 %

0 %

0 %

0 %

0,50 à < 0,75

158 011

331

0 %

1 %

1 %

0 %

0,75 à < 2,50

695 333

5 575

1 %

1 %

1 %

1 %

0,75 à < 1,75

505 025

3 189

1 %

1 %

1 %

1 %

1,75 à < 2,5

190 308

2 386

1 %

2 %

2 %

1 %

2,50 à < 10,00

397 541

10 973

3 %

5 %

5 %

3 %

2,5 à < 5

249 396

4 097

2 %

3 %

4 %

2 %

5 à < 10

148 145

6 876

5 %

7 %

7 %

4 %

10,00 à < 100,00

179 112

22 179

12 %

23 %

25 %

12 %

10 à < 20

76 541

6 322

8 %

16 %

16 %

7 %

20 à < 30

74 347

7 104

10 %

25 %

25 %

10 %

30,00 à < 100,00

28 224

8 753

31 %

47 %

50 %

31 %

100,00 (défaut)

90 911

-

0 %

100 %

100 %

100 %

CLIENTÈLE DE DÉTAIL — AUTRES NON-PME

0,00 à < 0,15

2 283 197

1 584

0 %

0 %

0 %

0 %

0,00 à < 0,10

1 128 837

602

0 %

0 %

0 %

0 %

0,10 à < 0,15

1 154 360

982

0 %

0 %

0 %

0 %

0,15 à < 0,25

586 985

649

0 %

0 %

0 %

0 %

0,25 à < 0,50

411 696

859

0 %

0 %

0 %

0 %

0,50 à < 0,75

990 086

3 382

0 %

1 %

1 %

0 %

0,75 à < 2,50

669 786

6 142

1 %

2 %

2 %

1 %

0,75 à < 1,75

391 596

2 282

1 %

1 %

1 %

1 %

1,75 à < 2,5

278 190

3 860

1 %

2 %

2 %

2 %

2,50 à < 10,00

501 992

8 165

2 %

4 %

4 %

2 %

2,5 à < 5

404 792

5 706

1 %

3 %

3 %

2 %

5 à < 10

97 200

2 459

3 %

6 %

7 %

3 %

10,00 à < 100,00

311 525

28 675

9 %

18 %

18 %

13 %

10 à < 20

199 287

10 941

6 %

12 %

12 %

7 %

20 à < 30

94 780

10 838

11 %

23 %

23 %

16 %

30,00 à < 100,00

17 458

6 896

40 %

52 %

61 %

46 %

100,00 (défaut)

158 142

-

0 %

95 %

100 %

100 %

F-IRB

31/12/2022

Catégorie d’expositions

en millions d’euros

Fourchette

de PD

Nombre de débiteurs à la fin

de l’année précédente

Taux de

défaut moyen

observé (%)

PD moyenne,

pondérée (%)

PD moyenne

(%)

Taux de

défaut

annuel

historique

moyen (%)

 

dont nombre

de débiteurs

qui ont fait

défaut au

cours de

l’année

a

b

c

d

e

f

g

h

ADMINISTRATIONS CENTRALES ET BANQUES CENTRALES

0,00 à < 0,15

47

-

0 %

0 %

0 %

0 %

0,00 à < 0,10

44

-

0 %

0 %

0 %

0 %

0,10 à < 0,15

3

-

0 %

0 %

0 %

0 %

0,15 à < 0,25

3

-

0 %

0 %

0 %

0 %

0,25 à < 0,50

5

-

0 %

0 %

0 %

0 %

0,50 à < 0,75

1

-

0 %

0 %

1 %

0 %

0,75 à < 2,50

-

-

0 %

0 %

0 %

0 %

0,75 à < 1,75

-

-

0 %

0 %

0 %

0 %

1,75 à < 2,5

-

-

0 %

0 %

0 %

0 %

2,50 à < 10,00

14

-

0 %

0 %

3 %

0 %

2,5 à < 5

14

-

0 %

0 %

3 %

0 %

5 à < 10

-

-

0 %

0 %

0 %

0 %

10,00 à < 100,00

-

-

0 %

0 %

0 %

0 %

10 à < 20

-

-

0 %

0 %

0 %

0 %

20 à < 30

-

-

0 %

0 %

0 %

0 %

30,00 à < 100,00

-

-

0 %

0 %

0 %

0 %

100,00 (défaut)

1

-

0 %

0 %

100 %

100 %

ÉTABLISSEMENTS

0,00 à < 0,15

113

1

1 %

0 %

0 %

0 %

0,00 à < 0,10

111

-

0 %

0 %

0 %

0 %

0,10 à < 0,15

2

1

50 %

0 %

0 %

4 %

0,15 à < 0,25

12

-

0 %

0 %

0 %

1 %

0,25 à < 0,50

15

-

0 %

0 %

0 %

1 %

0,50 à < 0,75

8

-

0 %

0 %

1 %

2 %

0,75 à < 2,50

29

-

0 %

1 %

2 %

1 %

0,75 à < 1,75

18

-

0 %

0 %

1 %

1 %

1,75 à < 2,5

11

-

0 %

2 %

2 %

2 %

2,50 à < 10,00

60

2

3 %

2 %

3 %

1 %

2,5 à < 5

56

1

2 %

2 %

3 %

1 %

5 à < 10

4

1

25 %

1 %

7 %

5 %

10,00 à < 100,00

-

-

0 %

0 %

0 %

0 %

10 à < 20

-

-

0 %

0 %

0 %

0 %

20 à < 30

-

-

0 %

0 %

0 %

0 %

30,00 à < 100,00

-

-

0 %

0 %

0 %

0 %

100,00 (défaut)

6

-

0 %

2 %

100 %

100 %

ENTREPRISES – PME

0,00 à < 0,15

179

4

2 %

0 %

0 %

0 %

0,00 à < 0,10

137

3

2 %

0 %

0 %

1 %

0,10 à < 0,15

42

1

2 %

0 %

0 %

0 %

0,15 à < 0,25

1 811

1

0 %

0 %

0 %

0 %

0,25 à < 0,50

894

5

1 %

0 %

0 %

0 %

0,50 à < 0,75

19 442

40

0 %

1 %

1 %

0 %

0,75 à < 2,50

27 451

216

1 %

1 %

1 %

1 %

0,75 à < 1,75

27 269

215

1 %

1 %

1 %

1 %

1,75 à < 2,5

182

1

1 %

2 %

2 %

1 %

2,50 à < 10,00

25 543

682

3 %

4 %

4 %

3 %

2,5 à < 5

17 174

314

2 %

3 %

3 %

2 %

5 à < 10

8 369

368

4 %

7 %

7 %

4 %

10,00 à < 100,00

5 173

370

7 %

23 %

18 %

9 %

10 à < 20

4 178

252

6 %

13 %

13 %

7 %

20 à < 30

356

52

15 %

24 %

24 %

15 %

30,00 à < 100,00

639

66

10 %

49 %

48 %

17 %

100,00 (défaut)

3 496

-

0 %

100 %

100 %

100 %

ENTREPRISES – FINANCEMENT SPÉCIALISÉ

0,00 à < 0,15

-

-

0 %

0 %

0 %

0 %

0,00 à < 0,10

-

-

0 %

0 %

0 %

0 %

0,10 à < 0,15

-

-

0 %

0 %

0 %

0 %

0,15 à < 0,25

1

-

0 %

0 %

0 %

0 %

0,25 à < 0,50

1

-

0 %

0 %

0 %

0 %

0,50 à < 0,75

-

-

0 %

0 %

0 %

0 %

0,75 à < 2,50

3

-

0 %

0 %

1 %

0 %

0,75 à < 1,75

3

-

0 %

0 %

1 %

0 %

1,75 à < 2,5

-

-

0 %

0 %

0 %

0 %

2,50 à < 10,00

-

-

0 %

0 %

0 %

0 %

2,5 à < 5

-

-

0 %

0 %

0 %

0 %

5 à < 10

-

-

0 %

0 %

0 %

0 %

10,00 à < 100,00

-

-

0 %

0 %

0 %

0 %

10 à < 20

-

-

0 %

0 %

0 %

0 %

20 à < 30

-

-

0 %

0 %

0 %

0 %

30,00 à < 100,00

-

-

0 %

0 %

0 %

0 %

100,00 (défaut)

-

-

0 %

0 %

0 %

0 %

ENTREPRISES – AUTRES

0,00 à < 0,15

577

2

0 %

0 %

0 %

0 %

0,00 à < 0,10

383

-

0 %

0 %

0 %

0 %

0,10 à < 0,15

194

2

1 %

0 %

0 %

1 %

0,15 à < 0,25

1 065

-

0 %

0 %

0 %

0 %

0,25 à < 0,50

959

2

0 %

0 %

0 %

0 %

0,50 à < 0,75

5 180

12

0 %

1 %

1 %

0 %

0,75 à < 2,50

13 814

68

1 %

2 %

2 %

1 %

0,75 à < 1,75

13 409

68

1 %

1 %

2 %

1 %

1,75 à < 2,5

405

-

0 %

2 %

2 %

1 %

2,50 à < 10,00

11 584

190

2 %

4 %

5 %

2 %

2,5 à < 5

8 569

92

1 %

4 %

4 %

1 %

5 à < 10

3 015

98

3 %

7 %

7 %

4 %

10,00 à < 100,00

4 253

142

3 %

18 %

16 %

5 %

10 à < 20

3 717

83

2 %

12 %

12 %

3 %

20 à < 30

136

11

8 %

23 %

23 %

14 %

30,00 à < 100,00

400

48

12 %

49 %

47 %

17 %

100,00 (défaut)

5 092

-

0 %

100 %

100 %

100 %

BPCE16 – PD ET LGD MOYENNES VENTILÉES PAR ZONE GÉOGRAPHIQUE

en millions d’euros

31/12/2023

Expositions saines

PD moyennes

LGD moyenne

France

576 780

1,4 %

16,8 %

Institutions Européennes

47 642

0,0 %

7,1 %

Europe Hors France

46 121

1,0 %

29,6 %

Amériques

49 301

0,8 %

21,5 %

Asie

14 494

0,2 %

38,5 %

Afrique et Moyen Orient

8 026

1,0 %

33,8 %

Océanie

2 528

0,4 %

35,0 %

IRBA

744 891

0,7 %

26,1 %

France

119 855

1,8 %

 

Institutions Européennes

86 795

0,0 %

 

Europe Hors France

8 628

1,0 %

 

Amériques

12 622

0,1 %

 

Asie

1 401

1,0 %

 

Afrique et Moyen Orient

545

2,5 %

 

Océanie

88

2,2 %

 

IRBF

229 933

1,2 %

 

TOTAL

974 824

 

 

en millions d’euros

31/12/2022

Expositions saines

PD moyennes

LGD moyenne

France

557 745

1,7 %

15,3 %

Institutions Européennes

31 935

0,0 %

8,6 %

Europe Hors France

42 838

0,8 %

28,4 %

Amériques

48 203

0,6 %

21,6 %

Asie

13 620

0,3 %

39,0 %

Afrique et Moyen Orient

8 781

0,6 %

33,8 %

Océanie

2 223

0,5 %

33,2 %

IRBA

705 345

0,6 %

25,7 %

France

116 536

1,8 %

 

Institutions Européennes

121 684

0,0 %

 

Europe Hors France

8 402

0,8 %

 

Amériques

10 824

0,0 %

 

Asie

816

0,1 %

 

Afrique et Moyen Orient

1 797

3,1 %

 

Océanie

60

0,0 %

 

IRBF

260 119

0,8 %

 

TOTAL

965 464

 

 

BPCE17 – CONTRÔLE A POSTERIORI DES LGD PAR CATÉGORIE D’EXPOSITION

Portefeuille

31/12/2023

Taux de

défaut

réalisé

Probabilité

de défaut

estimée

LGD

estimée

LGD

réalisée

EAD réalisée/

EAD estimée

CCF réalisée/

CCF estimée

Souverains

0,20 %

1,38 %

93,56 %

32,76 %

N/A

69,47 %

Banques

0,10 %

0,40 %

60,96 %

38,82 %

N/A

69,47 %

Très grandes entreprises

0,66 %

1,13 %

32,57 %

30,33 %

N/A

69,47 %

Petites, moyennes et entreprises de tailles intermédiaires

2,83 %

3,65 %

N/A

N/A

N/A

N/A

Retail Professionnel

4,03 %

4,99 %

25,47 %

15,92 %

79,77 %

46,82 %

Retail Particulier

1,10 %

1,56 %

20,25 %

13,45 %

86,58 %

55,65 %

Ce tableau fournit une synthèse globale de la performance du dispositif mais diffère des exercices annuels de backtests du groupe qui sont réalisés modèle par modèle et non globalement par portefeuille. La lecture du tableau permet néanmoins une comparaison entre les estimations et les résultats effectifs pour chaque paramètre interne sur une période de long terme et sur une part significative et représentative de chaque catégorie d’exposition. Les résultats sont issus des entrepôts de données utilisés pour la modélisation à partir de l’ensemble des clients sains pour le taux de défaut et la PD, et de l’ensemble des clients en défaut pour les notions de LGD et d’EAD.

Financements spécialisés

EU CR10 – EXPOSITIONS DE FINANCEMENT SPÉCIALISÉ ET SOUS FORME D’ACTIONS FAISANT L’OBJET DE LA MÉTHODE DE PONDÉRATION SIMPLE

CR10.1

31/12/2023

Financement spécialisé : Financement de projets (approche par référencement)

Catégories réglementaires

en millions d’euros

Échéance résiduelle

Exposition

au bilan

Exposition

hors bilan

Pondération

de risque

Valeur

exposée au

risque

Montant

d’exposition

pondéré

Montant

des pertes

anticipées

a

b

c

d

e

f

Catégorie 1

Inférieure à 2,5 ans

0

-

50 %

0

0

-

Supérieure ou égale à 2,5 ans

26

-

70 %

26

18

0

Catégorie 2

Inférieure à 2,5 ans

-

-

70 %

-

-

-

Supérieure ou égale à 2,5 ans

19

1

90 %

19

17

0

Catégorie 3

Inférieure à 2,5 ans

-

-

115 %

-

-

-

Supérieure ou égale à 2,5 ans

-

-

115 %

-

-

-

Catégorie 4

Inférieure à 2,5 ans

-

-

250 %

-

-

-

Supérieure ou égale à 2,5 ans

-

-

250 %

-

-

-

Catégorie 5

Inférieure à 2,5 ans

-

-

 

-

-

-

Supérieure ou égale à 2,5 ans

-

-

 

-

-

-

TOTAL

INFÉRIEURE À 2,5 ANS

0

-

 

0

0

-

SUPÉRIEURE OU ÉGALE À 2,5 ANS

44

1

 

45

35

0

CR10.1

31/12/2022

Financement spécialisé : Financement de projets (approche par référencement)

Catégories réglementaires

en millions d’euros

Échéance résiduelle

Exposition

au bilan

Exposition

hors bilan

Pondération

de risque

Valeur

exposée au

risque

Montant

d’exposition

pondéré

Montant

des pertes

anticipées

a

b

c

d

e

f

Catégorie 1

Inférieure à 2,5 ans

-

-

50 %

-

-

-

Supérieure ou égale à 2,5 ans

17

-

70 %

17

12

-

Catégorie 2

Inférieure à 2,5 ans

-

-

70 %

-

-

-

Supérieure ou égale à 2,5 ans

26

4

90 %

31

28

-

Catégorie 3

Inférieure à 2,5 ans

-

-

115 %

-

-

-

Supérieure ou égale à 2,5 ans

-

-

115 %

-

-

-

Catégorie 4

Inférieure à 2,5 ans

-

-

250 %

-

-

-

Supérieure ou égale à 2,5 ans

-

-

250 %

-

-

-

Catégorie 5

Inférieure à 2,5 ans

-

-

0 %

-

-

-

Supérieure ou égale à 2,5 ans

-

-

0 %

-

-

-

TOTAL

INFÉRIEURE À 2,5 ANS

-

-

0 %

-

-

-

SUPÉRIEURE OU ÉGALE À 2,5 ANS

43

4

0 %

48

39

-

CR10.2

31/12/2023

Financement spécialisé : Biens immobiliers générateurs de revenus et biens immobiliers commerciaux à forte volatilité (approche par référencement)

Catégories réglementaires

en millions d’euros

Échéance résiduelle

Exposition

au bilan

Exposition

hors bilan

Pondération

de risque

Valeur

exposée au

risque

Montant

d’exposition

pondéré

Montant

des pertes

anticipées

a

b

c

d

e

f

Catégorie 1

Inférieure à 2,5 ans

17

-

50 %

17

8

-

Supérieure ou égale à 2,5 ans

43

-

70 %

43

30

0

Catégorie 2

Inférieure à 2,5 ans

-

-

70 %

-

-

-

Supérieure ou égale à 2,5 ans

-

-

90 %

-

-

-

Catégorie 3

Inférieure à 2,5 ans

-

-

115 %

-

-

-

Supérieure ou égale à 2,5 ans

-

-

115 %

-

-

-

Catégorie 4

Inférieure à 2,5 ans

-

-

250 %

-

-

-

Supérieure ou égale à 2,5 ans

-

-

250 %

-

-

-

Catégorie 5

Inférieure à 2,5 ans

-

-

 

-

-

-

Supérieure ou égale à 2,5 ans

-

-

 

-

-

-

TOTAL

INFÉRIEURE À 2,5 ANS

17

-

 

17

8

-

SUPÉRIEURE OU ÉGALE À 2,5 ANS

43

-

 

43

30

0

CR10.2

31/12/2022

Financement spécialisé : Biens immobiliers générateurs de revenus et biens immobiliers commerciaux à forte volatilité (approche par référencement)

Catégories réglementaires

en millions d’euros

Échéance résiduelle

Exposition

au bilan

Exposition

hors bilan

Pondération

de risque

Valeur

exposée au

risque

Montant

d’exposition

pondéré

Montant

des pertes

anticipées

a

b

c

d

e

f

Catégorie 1

Inférieure à 2,5 ans

17

-

50 %

17

8

-

Supérieure ou égale à 2,5 ans

39

9

70 %

48

34

-

Catégorie 2

Inférieure à 2,5 ans

-

-

70 %

-

-

-

Supérieure ou égale à 2,5 ans

-

-

90 %

-

-

-

Catégorie 3

Inférieure à 2,5 ans

-

-

115 %

-

-

-

Supérieure ou égale à 2,5 ans

-

-

115 %

-

-

-

Catégorie 4

Inférieure à 2,5 ans

-

-

250 %

-

-

-

Supérieure ou égale à 2,5 ans

-

-

250 %

-

-

-

Catégorie 5

Inférieure à 2,5 ans

-

-

0 %

-

-

-

Supérieure ou égale à 2,5 ans

-

-

0 %

-

-

-

TOTAL

INFÉRIEURE À 2,5 ANS

17

-

0 %

17

8

-

SUPÉRIEURE OU ÉGALE À 2,5 ANS

39

9

0 %

48

34

-

CR10.5

31/12/2023

Expositions sous forme d’actions faisant l’objet de la méthode de pondération simple

Catégories

en millions d’euros

Exposition

au bilan

Exposition

hors bilan

Pondération

de risque

Valeur

exposée au

risque

Montant

d’exposition

pondéré

Montants

des pertes

attendues

a

b

c

d

e

f

Expositions sur capital-investissement

3 329

168

190 %

3 497

6 644

28

Expositions sur actions cotées

1 469

-

290 %

1 469

4 261

12

Autres expositions sur actions

6 857

-

370 %

6 857

25 370

165

TOTAL

11 655

168

 

11 823

36 276

204

CR10.5

31/12/2022

Expositions sous forme d’actions faisant l’objet de la méthode de pondération simple

Catégories

en millions d’euros

Exposition

au bilan

Exposition

hors bilan

Pondération

de risque

Valeur

exposée au

risque

Montant

d’exposition

pondéré

Risques

pondérés

a

b

c

d

e

f

Expositions sur capital-investissement

3 099

176

190 %

3 275

6 222

26

Expositions sur actions cotées

1 415

-

290 %

1 415

4 103

11

Autres expositions sur actions

6 291

-

370 %

6 291

23 277

151

TOTAL

10 805

176

 

10 981

33 602

189

6 RISQUE DE CONTREPARTIE

6.1 Gestion du risque de contrepartie

Le risque de contrepartie correspond à la manifestation du risque de crédit portant sur les opérations de marché, d’investissement et/ou de règlement. Il correspond au risque que la contrepartie ne puisse pas honorer ses obligations face aux établissements du Groupe.

Il est également lié au coût de remplacement d’un instrument dérivé en cas de défaut de la contrepartie et peut être assimilé à un risque de marché en cas de défaut.

Le risque de contrepartie résulte également des activités de trésorerie et de marché réalisées avec les clients, ainsi que des activités de clearing au travers d’une chambre de compensation ou d’un compensateur externe.

La mesure de l’exposition au risque de contrepartie est réalisée selon les approches en notations internes et en standard.

Mesure du risque de contrepartie

En termes économiques, le Groupe BPCE et ses filiales mesurent le risque de contrepartie sur instruments dérivés (swaps ou produits structurés par exemple) au travers la méthode du modèle interne sur le périmètre GFS ou la méthode d’évaluation au prix du marché sur les autres établissements. Afin de perfectionner la mesure économique du risque courant et potentiel inhérent aux instruments dérivés, la mise en place d’un dispositif de suivi fondé sur une mesure économique harmonisée est en cours au sein du Groupe BPCE.

Pour la mesure et la gestion de son risque de contrepartie, GFS utilise un modèle interne. Grâce à des simulations de type « Monte Carlo » sur les principaux facteurs de risque, ce modèle procède à la valorisation des positions sur chaque contrepartie et sur toute la durée de vie de l’exposition, en prenant en compte les critères de compensation et de collatéralisation.

Ainsi, le modèle détermine le profil EPE (Expected Positive Exposure) et le profil PFE (Potential Future Exposure), ce dernier étant l’indicateur principal utilisé par Global Financial Services – GFS pour l’évaluation de l’exposition au risque de contrepartie. Cet indicateur est calculé comme le percentile à 97,7 % de la distribution des expositions vis-à-vis de chaque contrepartie.

Depuis 2021, le modèle d’évaluation du risque de contrepartie développé par GFS (PFE) est déployé sur les expositions du Groupe au-delà de GFS. L’année 2022 a notamment permis de fiabiliser l’évaluation. Les entités du groupe, hors GFS, demeurent en modèle standard pour l’évaluation du besoin en capital au titre du risque de contrepartie.

Techniques de réduction du risque de contrepartie

Les plafonds et limites groupe encadrent le risque de contrepartie. Ceux-ci font l’objet d’une validation en comité de crédit et de contrepartie Groupe.

L’utilisation des chambres de compensation ainsi que les conventions relatives aux opérations sur instruments financiers à terme (appels de marge quotidiens dans le cadre de conventions ISDA par exemple) régissent les relations avec les principaux clients (GFS/Natixis principalement). Dans ce cadre, le groupe a déployé les exigences liées à la réglementation EMIR.

Les principes de gestion du risque de contrepartie reposent sur :

une mesure de risque déterminée en fonction de la nature des instruments, de la durée des opérations et prenant en compte l’existence ou non de contrats de compensation et de collatéralisation ;

des limites en risque de contrepartie définies et des procédures d’octroi ;

un ajustement de valeur calculé au titre du risque de contrepartie : la CVA (Credit Value Adjustment) représente la valeur de marché du risque de défaut d’une contrepartie (cf. paragraphe ci-après) ;

la prise en compte d’un risque de corrélation défavorable (Wrong Way Risk) : le risque de corrélation correspond au risque que l’exposition sur une contrepartie soit fortement corrélée à la probabilité de défaut de la contrepartie.

Ce risque est représenté réglementairement par deux notions :

le risque de corrélation défavorable spécifique (Specific Wrong Way Risk) : il correspond au risque généré lorsqu’en raison de la nature des transactions conclues avec une contrepartie, il existe un lien direct entre sa qualité de crédit et le montant de l’exposition ;

le risque de corrélation défavorable général (General Wrong Way Risk) : il correspond au risque généré lorsqu’il existe une corrélation entre la qualité de crédit de la contrepartie et les facteurs généraux de marché.

GFS est conforme aux exigences de l’article 291.6 du règlement européen du 26 juin 2013 portant sur la déclaration du wrong way risk (WWR) qui stipule que la banque doit avoir en place des politiques, des processus et des procédures pour identifier et surveiller le risque de corrélation défavorable (WWR). L’objectif est de permettre à la banque de mieux comprendre l’exposition au risque de crédit de la contrepartie et ainsi d’améliorer la gestion des risques d’exposition sur cette contrepartie.

Le risque de corrélation défavorable spécifique fait l’objet d’une exigence de fonds propres dédiée (article 291.5 du règlement européen du 26 juin 2013 relatif aux exigences prudentielles applicables aux établissements de crédit), tandis que le risque de corrélation défavorable général est appréhendé à travers des scénarios de stress WWR définis par classe d’actifs.

En cas de révision à la baisse de la notation externe de son crédit, lorsque les contrats conclus comportent des clauses dites de rating triggers, la banque peut être amenée à fournir du cash ou des sûretés supplémentaires aux investisseurs. En particulier, dans le cadre du calcul de Liquidity Coverage Ratio (LCR), les montants de ces sorties supplémentaires de trésorerie et ces besoins supplémentaires en sûretés sont évalués. Ils correspondent au versement auquel la banque serait soumise dans les 30 jours calendaires en cas d’un abaissement de sa notation de crédit allant jusqu’à trois crans.

AJUSTEMENTS DE L’ÉVALUATION DE CRÉDIT

La valorisation des instruments financiers négociés de gré à gré par le Groupe BPCE avec des contreparties externes dans le cadre de ses activités de marché (principalement GFS) et de couverture de bilan intègre des ajustements de valeur de crédit. La CVA est un ajustement de valorisation du portefeuille de transaction permettant de prendre en compte les risques de crédit de contrepartie. Elle reflète ainsi l’espérance de perte en juste valeur sur l’exposition existante sur une contrepartie du fait de la valeur potentielle positive du contrat, de la probabilité de défaut de la contrepartie, et de l’estimation du taux de recouvrement.

Le niveau de l’ajustement de valeur de crédit effectué change en fonction des variations de l’exposition au risque de contrepartie existante et de celles du niveau de cotation du risque de crédit de la contrepartie concernée, qui peuvent résulter en particulier de variations du spread de Credit Default Swaps (CDS) utilisé dans le calcul des probabilités de défaut.

6.2 Informations quantitatives

BPCE18  RÉPARTITION DES EXPOSITIONS BRUTES AU RISQUE DE CONTREPARTIE PAR CLASSE D’ACTIFS (HORS AUTRES ACTIFS) ET PAR MÉTHODE

en millions d’euros

31/12/2023

31/12/2022

Standard

IRB

Total

Total

Exposition

EAD

RWA

Exposition

EAD

RWA

Exposition

Exposition

EAD

RWA

Banques centrales et autres expositions souveraines

229

229

-

3 635

3 635

97

3 864

2 336

2 336

128

Administrations centrales

110

110

-

9 056

9 056

64

9 166

10 328

10 328

125

Secteur public et assimilé

595

595

44

39

39

-

634

904

904

30

Établissements financiers

15 478

15 478

1 016

18 065

18 094

5 349

33 543

32 628

32 613

7 035

Entreprises

670

670

539

17 725

17 725

5 099

18 395

18 946

18 944

6 381

Clientèle de détail

16

16

12

3

3

2

19

4

4

2

Actions

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

Titrisation

84

84

12

1 100

1 100

252

1 185

1 175

1 175

229

TOTAL

17 183

17 183

1 624

49 622

49 651

10 863

66 805

66 321

66 304

13 929

BPCE19 – RÉPARTITION DES RISQUES PONDÉRÉS AU TITRE DE L’AJUSTEMENT DE L’ÉVALUATION DE CRÉDIT (CVA) PAR CATÉGORIE D’EXPOSITIONS

en millions d’euros

31/12/2023

31/12/2022

Banques centrales et autres expositions souveraines

-

-

Administrations centrales

1

2

Secteur public et assimilé

-

-

Établissements financiers

2 018

2 326

Entreprises

537

583

Clientèle de détail

-

-

Actions

-

-

Titrisation

-

-

Autres actifs

-

-

TOTAL

2 556

2 911

BPCE20 – VALEURS EXPOSÉES AU RISQUE DE CONTREPARTIE SUR LES OPÉRATIONS DE DÉRIVÉS ET PENSIONS

en millions d’euros

31/12/2023

31/12/2022

Standard

IRB

Total

Standard

IRB

Total

Dérivés

 

 

 

 

 

 

Banques centrales et autres expositions souveraines

-

258

258

-

492

492

Administrations centrales

109

4 621

4 730

11

6 668

6 678

Secteur public et assimilé

571

39

610

535

366

901

Établissements financiers

11 484

8 597

20 081

10 779

10 584

21 363

Entreprises

366

9 185

9 551

416

9 450

9 866

Clientèle de détail

16

3

19

1

3

4

Titrisation

84

1 100

1 185

45

1 130

1 175

TOTAL

12 631

23 802

36 432

11 787

28 692

40 480

Pensions

 

 

 

 

 

 

Banques centrales et autres expositions souveraines

229

3 377

3 606

-

1 844

1 844

Administrations centrales

1

4 435

4 436

-

3 649

3 649

Secteur public et assimilé

24

-

24

3

-

3

Établissements financiers

3 994

9 469

13 462

2 755

8 510

11 265

Entreprises

304

8 540

8 844

147

8 933

9 080

Clientèle de détail

-

0

0

-

0

0

Titrisation

-

-

-

-

-

-

TOTAL

4 552

25 820

30 373

2 905

22 936

25 841

6.3 Informations quantitatives détaillées

Les informations quantitatives détaillées relatives au risque de contrepartie dans les tableaux qui suivent viennent enrichir, au titre du Pilier III, les informations de la section précédente.

EU CCR1 – ANALYSE DE L’EXPOSITION AU RISQUE DE CONTREPARTIE PAR APPROCHE

en millions d’euros

31/12/2023

a

b

c

d

e

f

g

h

Coût de

remplacement

(RC)

Exposition

future

potentielle

(PFE)

EEPE

Facteur

Alpha utilisé

pour

calculer

l’exposition

réglementaire

Valeur

exposée au

risque avant

ARC

Valeur

exposée au

risque après

ARC

Valeur

exposée au

risque

Risques

pondérés

EU-1

UE – Méthode de l’exposition initiale (pour les dérivés)

-

-

 

1,4

-

-

-

-

EU-2

UE – SA-CCR simplifiée (pour les dérivés)

-

-

 

1,4

-

-

-

-

1

SA-CCR (pour les dérivés)

2 264

3 320

 

1,4

23 900

6 725

6 725

2 901

2

IMM (pour les dérivés et les OFT)

 

 

12 375

1,4

543

17 325

17 325

4 038

2a

Dont ensembles de compensation d’opérations de financement sur titres

 

 

-

 

-

-

-

-

2b

Dont ensembles de compensation de dérivés et opérations à règlement différé

 

 

12 375

 

543

17 325

17 325

4 038

2c

Dont issues d’ensembles de compensation de conventions multiproduits

 

 

-

 

-

-

-

-

3

Méthode simple fondée sur les sûretés financières (pour les OFT)

 

 

 

 

-

-

-

-

4

Méthode générale fondée sur les sûretés financières (pour les OFT)

 

 

 

 

26 615

26 615

26 615

2 353

5

VaR pour les OFT

 

 

 

 

-

-

-

-

6

TOTAL

 

 

 

 

51 058

50 664

50 664

9 292

en millions d’euros

31/12/2022

a

b

c

d

e

f

g

h

Coût de

remplacement

(RC)

Exposition

future

potentielle

(PFE)

EEPE

Facteur

Alpha utilisé

pour

calculer

l’exposition

réglementaire

Valeur

exposée au

risque avant

ARC

Valeur

exposée au

risque après

ARC

Valeur

exposée au

risque

Risques

pondérés

EU-1

UE – Méthode de l’exposition initiale (pour les dérivés)

-

-

 

1,4

-

-

-

-

EU-2

UE – SA-CCR simplifiée (pour les dérivés)

-

-

 

1,4

-

-

-

-

1

SA-CCR (pour les dérivés)

1 326

3 922

 

1,4

24 785

7 347

7 347

2 616

2

IMM (pour les dérivés et les OFT)

 

 

15 246

1,4

113

21 508

21 508

3 436

2a

Dont ensembles de compensation d’opérations de financement sur titres

 

 

-

 

-

-

-

-

2b

Dont ensembles de compensation de dérivés et opérations à règlement différé

 

 

15 246

 

113

21 508

21 508

3 436

2c

Dont issues d’ensembles de compensation de conventions multiproduits

 

 

-

 

-

-

-

-

3

Méthode simple fondée sur les sûretés financières (pour les OFT)

 

 

 

 

-

-

-

-

4

Méthode générale fondée sur les sûretés financières (pour les OFT)

 

 

 

 

21 626

21 626

21 626

1 887

5

VaR pour les OFT

 

 

 

 

-

-

-

-

6

TOTAL

 

 

 

 

46 524

50 481

50 481

7 938

EU CCR2 – EXIGENCE DE FONDS PROPRES AU TITRE DE L’AJUSTEMENT DE L’ÉVALUATION DE CRÉDIT (CVA)

en millions d’euros

31/12/2023

a

b

Valeur exposée

au risque

Risques pondérés

1

Total des opérations soumises à la méthode avancée

6 396

998

2

composante VaR (y compris le multiplicateur 3 ×)

 

132

3

composante VaR en situation de tensions (y compris le multiplicateur 3 ×)

 

866

4

Opérations soumises à la méthode standard

4 839

1 558

EU-4

Opérations soumises à l’approche alternative (sur la base de la méthode de l’exposition initiale)

 

 

5

TOTAL DES OPÉRATIONS SOUMISES AUX EXIGENCES DE FONDS PROPRES POUR RISQUE DE CVA

11 235

2 556

en millions d’euros

31/12/2022

a

b

Valeur exposée

au risque

Risques pondérés

1

Total des opérations soumises à la méthode avancée

8 241

1 381

2

composante VaR (y compris le multiplicateur 3 ×)

 

120

3

composante VaR en situation de tensions (y compris le multiplicateur 3 ×)

 

1 261

4

Opérations soumises à la méthode standard

5 238

1 530

EU-4

Opérations soumises à l’approche alternative (sur la base de la méthode de l’exposition initiale)

 

 

5

TOTAL DES OPÉRATIONS SOUMISES AUX EXIGENCES DE FONDS PROPRES POUR RISQUE DE CVA

13 479

2 911

EU CCR3 – APPROCHE STANDARD – EXPOSITIONS AU RISQUE DE CONTREPARTIE PAR PORTEFEUILLE RÉGLEMENTAIRE ET PONDÉRATION DES RISQUES

Catégories d’expositions

en millions d’euros

31/12/2023

 

Pondération de risque

 

a

b

c

d

e

f

g

h

i

j

k

l

0 %

2 %

4 %

10 %

20 %

50 %

70 %

75 %

100 %

150 %

Autres

Valeur

d’expo-

sition

totale

1

Administrations centrales ou banques centrales

340

 

 

 

 

 

 

 

1

 

 

341

2

Administrations régionales ou locales

 

 

 

 

123

 

 

 

 

 

 

123

3

Entités du secteur public

440

 

 

 

96

7

 

 

10

 

 

553

4

Banques multilatérales de développement

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

5

Organisations internationales

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

6

Établissements

46

14 416

 

 

333

270

 

 

104

 

 

15 168

7

Entreprises

292

 

 

 

10

131

 

 

370

38

 

841

8

Clientèle de détail

 

 

 

 

 

 

 

16

 

 

 

16

9

Établissements et entreprises faisant l’objet d’une évaluation du crédit à court terme

 

 

 

 

54

2

 

 

1

 

 

57

10

Autres éléments

 

 

 

 

 

 

 

 

3

11

 

14

11

VALEUR D’EXPOSITION TOTALE

1 117

14 416

 

 

615

410

 

16

490

49

 

17 112

Catégories d’expositions

en millions d’euros

31/12/2022

 

Pondération de risque

 

a

b

c

d

e

f

g

h

i

j

k

l

0 %

2 %

4 %

10 %

20 %

50 %

70 %

75 %

100 %

150 %

Autres

Valeur

d’expo-

sition

totale

1

Administrations centrales ou banques centrales

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

2

Administrations régionales ou locales

11

 

 

 

98

 

 

 

 

 

 

109

3

Entités du secteur public

429

 

 

 

44

1

 

 

9

 

 

482

4

Banques multilatérales de développement

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

5

Organisations internationales

11

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

11

6

Établissements

87

12 476

 

 

368

291

 

 

3

 

 

13 224

7

Entreprises

194

 

 

 

23

150

 

 

313

19

 

699

8

Clientèle de détail

 

 

 

 

 

 

 

1

 

 

 

1

9

Établissements et entreprises faisant l’objet d’une évaluation du crédit à court terme

 

 

 

 

23

40

 

 

34

 

 

97

10

Autres éléments

 

 

 

 

 

 

 

 

 

25

 

25

11

VALEUR D’EXPOSITION TOTALE

732

12 476

 

 

555

481

 

1

358

44

 

14 648

EU CCR4 – APPROCHE NI – EXPOSITIONS AU RISQUE DE CONTREPARTIE PAR CATÉGORIE D’EXPOSITIONS ET ÉCHELLE DE PD

A-IRB

en millions d’euros

31/12/2023

Échelle de PD

a

b

c

d

e

f

g

Valeur

exposée au

risque

PD

moyenne,

pondérée

(%)

Nombre de

débiteurs

LGD

moyenne,

pondérée

(%)

Échéance

moyenne

pondérée

(années)

Risques

pondérés

Densité des

montants

d’exposition

pondérés

1

ADMINISTRATIONS CENTRALES ET BANQUES CENTRALES

0,00 à < 0,15

12 649

0,00 %

110

14,92 %

0

39

0,31 %

2

0,15 à < 0,25

291

0,21 %

7

37,10 %

-

63

21,51 %

3

0,25 à < 0,50

45

0,37 %

5

46,31 %

0

20

44,05 %

4

0,50 à < 0,75

-

0,00 %

-

0,00 %

-

-

0,00 %

5

0,75 à < 2,50

-

0,00 %

-

0,00 %

-

-

0,00 %

6

2,50 à < 10,00

11

5,92 %

14

103,50 %

0

1

9,75 %

7

10,00 à < 100,00

13

20,93 %

1

57,10 %

0

39

300,45 %

8

100,00 (défaut)

-

0,00 %

-

0,00 %

-

-

0,00 %

 

Sous-total

 

13 009

0,03 %

137

15,64 %

0

162

1,24 %

1

ÉTABLISSEMENTS

0,00 à < 0,15

12 891

0,00 %

0

33,51 %

0

1 794

13,91 %

2

0,15 à < 0,25

-

0,00 %

-

0,00 %

-

-

0,00 %

3

0,25 à < 0,50

1 880

0,00 %

0

45,25 %

0

1 175

62,49 %

4

0,50 à < 0,75

141

0,00 %

0

62,24 %

0

119

84,39 %

5

0,75 à < 2,50

-

0,00 %

-

0,00 %

-

-

0,00 %

6

2,50 à < 10,00

5

0,00 %

0

57,92 %

0

9

167,77 %

7

10,00 à < 100,00

-

0,00 %

-

0,00 %

-

-

0,00 %

8

100,00 (défaut)

-

0,00 %

-

0,00 %

-

-

0,00 %

 

Sous-total

 

14 917

0,00 %

1

35,27 %

0

3 096

20,76 %

1

ENTREPRISES

0,00 à < 0,15

11 661

0,04 %

792

33,00 %

0

1 175

10,08 %

2

0,15 à < 0,25

150

0,25 %

67

16,12 %

0

33

22,08 %

3

0,25 à < 0,50

2 801

0,27 %

717

33,06 %

0

1 089

38,86 %

4

0,50 à < 0,75

747

0,65 %

295

33,58 %

0

370

49,58 %

5

0,75 à < 2,50

745

1,21 %

484

33,05 %

0

530

71,20 %

6

2,50 à < 10,00

636

4,66 %

697

36,47 %

0

765

120,34 %

7

10,00 à < 100,00

188

13,96 %

438

27,77 %

0

381

203,02 %

8

100,00 (défaut)

7

98,09 %

47

47,25 %

0

9

123,43 %

 

Sous-total

 

16 934

0,53 %

3 537

32,97 %

0

4 352

25,70 %

1

CLIENTÈLE DE DÉTAIL

0,00 à < 0,15

0

0,03 %

9

45,00 %

-

0

5,14 %

2

0,15 à < 0,25

0

0,21 %

15

45,00 %

0

0

19,97 %

3

0,25 à < 0,50

1

0,38 %

29

45,00 %

0

0

29,06 %

4

0,50 à < 0,75

0

0,67 %

4

45,00 %

0

0

40,20 %

5

0,75 à < 2,50

0

1,47 %

32

45,00 %

0

0

55,40 %

6

2,50 à < 10,00

1

5,64 %

30

45,00 %

0

0

71,11 %

7

10,00 à < 100,00

1

16,49 %

13

45,00 %

0

1

97,66 %

8

100,00 (défaut)

0

100,00 %

3

45,00 %

0

-

0,00 %

 

Sous-total

 

3

7,02 %

135

45,00 %

0

2

62,53 %

 

TOTAL

 

44 863

 

3 810

 

 

7 612

 

A-IRB

en millions d’euros

 

31/12/2022

Échelle de PD

a

b

c

d

e

f

g

Valeur

exposée au

risque

PD

moyenne,

pondérée

(%)

Nombre de

débiteurs

LGD

moyenne,

pondérée

(%)

Échéance

moyenne

pondérée

(années)

Risques

pondérés

Densité des

montants

d’exposition

pondérés

1

ADMINISTRATIONS CENTRALES ET BANQUES CENTRALES

0,00 à < 0,15

12 254

0,00 %

108

11,38 %

-

35

0,29 %

2

0,15 à < 0,25

827

0,21 %

5

37,10 %

-

160

19,36 %

3

0,25 à < 0,50

46

0,38 %

3

47,10 %

-

20

42,88 %

4

0,50 à < 0,75

-

0,00 %

-

0,00 %

-

-

0,00 %

5

0,75 à < 2,50

-

0,00 %

-

0,00 %

-

-

0,00 %

6

2,50 à < 10,00

27

3,19 %

1

47,10 %

-

37

135,45 %

7

10,00 à < 100,00

-

0,00 %

-

0,00 %

-

-

0,00 %

8

100,00 (défaut)

-

0,00 %

-

0,00 %

-

-

0,00 %

 

Sous-total 

 

13 154

0,02 %

117

13,20 %

-

252

1,91 %

1

ÉTABLISSEMENTS

0,00 à < 0,15

14 738

0,00 %

-

33,46 %

-

2 202

14,94 %

2

0,15 à < 0,25

1 793

0,00 %

-

33,37 %

-

876

48,87 %

3

0,25 à < 0,50

637

0,00 %

-

34,25 %

-

459

72,15 %

4

0,50 à < 0,75

261

0,00 %

-

40,59 %

-

203

77,68 %

5

0,75 à < 2,50

80

0,00 %

-

60,03 %

-

106

132,20 %

6

2,50 à < 10,00

13

0,00 %

-

54,26 %

-

32

254,70 %

7

10,00 à < 100,00

-

0,00 %

-

0,00 %

-

-

0,00 %

8

100,00 (défaut)

-

0,00 %

-

0,00 %

-

-

0,00 %

 

Sous-total

 

17 521

0,00 %

1

33,72 %

-

3 878

22,13 %

1

ENTREPRISES

0,00 à < 0,15

11 356

0,04 %

674

29,95 %

-

1 236

10,89 %

2

0,15 à < 0,25

1 614

0,14 %

205

28,50 %

-

591

36,61 %

3

0,25 à < 0,50

813

0,29 %

229

31,44 %

-

325

39,99 %

4

0,50 à < 0,75

779

0,49 %

406

32,84 %

-

420

53,89 %

5

0,75 à < 2,50

2 141

1,01 %

806

27,86 %

-

1 455

67,98 %

6

2,50 à < 10,00

841

3,42 %

689

26,88 %

-

908

108,00 %

7

10,00 à < 100,00

18

8,92 %

237

28,94 %

-

32

178,70 %

8

100,00 (défaut)

1

99,25 %

42

73,15 %

-

2

145,52 %

 

Sous-total 

 

17 564

0,38 %

3 288

29,61 %

-

4 969

28,29 %

1

CLIENTÈLE DE DÉTAIL

0,00 à < 0,15

1

0,09 %

49

45,00 %

-

-

10,90 %

2

0,15 à < 0,25

-

0,00 %

-

0,00 %

-

-

0,00 %

3

0,25 à < 0,50

1

0,34 %

54

45,00 %

-

-

26,95 %

4

0,50 à < 0,75

-

0,67 %

22

45,00 %

-

-

40,13 %

5

0,75 à < 2,50

1

1,74 %

59

45,00 %

-

1

58,19 %

6

2,50 à < 10,00

-

4,99 %

19

45,00 %

-

-

70,17 %

7

10,00 à < 100,00

-

15,23 %

16

45,00 %

-

-

93,48 %

8

100,00 (défaut)

-

100,00 %

2

45,00 %

-

-

0,00 %

 

Sous-total

 

3

2,81 %

221

45,00 %

-

1

45,22 %

 

TOTAL

48 241

 

3 627

 

 

9 100

 

F-IRB

en millions d’euros

31/12/2023

Échelle de PD

a

b

c

d

e

f

g

Valeur

exposée au

risque

PD

moyenne,

pondérée

(%)

Nombre de

débiteurs

LGD

moyenne,

pondérée

(%)

Échéance

moyenne

pondérée

(années)

Risques

pondérés

Densité des

montants

d’exposition

pondérés

1

ADMINISTRATIONS CENTRALES ET BANQUES CENTRALES

0,00 à < 0,15

21

0,01 %

0

45,00 %

0

-

0,00 %

2

0,15 à < 0,25

-

0,00 %

-

0,00 %

-

-

0,00 %

3

0,25 à < 0,50

0

0,39 %

0

45,00 %

0

0

66,00 %

4

0,50 à < 0,75

-

0,00 %

-

0,00 %

-

-

0,00 %

5

0,75 à < 2,50

-

0,00 %

-

0,00 %

-

-

0,00 %

6

2,50 à < 10,00

2

5,92 %

0

45,00 %

0

-

0,00 %

7

10,00 à < 100,00

-

0,00 %

-

0,00 %

-

-

0,00 %

8

100,00 (défaut)

-

0,00 %

-

0,00 %

-

-

0,00 %

 

Sous-total

 

23

0,56 %

0

45,00 %

0

0

0,62 %

1

ÉTABLISSEMENTS

0,00 à < 0,15

3 088

0,04 %

0

40,20 %

0

408

13,22 %

2

0,15 à < 0,25

-

0,00 %

-

0,00 %

-

-

0,00 %

3

0,25 à < 0,50

276

0,25 %

0

9,34 %

0

127

46,05 %

4

0,50 à < 0,75

3

0,70 %

0

45,00 %

0

2

86,11 %

5

0,75 à < 2,50

-

0,00 %

-

0,00 %

-

-

0,00 %

6

2,50 à < 10,00

88

5,91 %

0

0,00 %

0

151

172,83 %

7

10,00 à < 100,00

-

0,00 %

-

0,00 %

-

-

0,00 %

8

100,00 (défaut)

-

0,00 %

-

0,00 %

-

-

0,00 %

 

Sous-total

 

3 454

0,21 %

0

36,72 %

0

689

19,95 %

1

ENTREPRISES

0,00 à < 0,15

924

0,02 %

0

20,19 %

0

151

16,37 %

2

0,15 à < 0,25

4

0,23 %

0

45,00 %

0

2

48,16 %

3

0,25 à < 0,50

122

0,27 %

0

43,29 %

0

62

50,73 %

4

0,50 à < 0,75

80

0,69 %

0

45,00 %

0

50

62,06 %

5

0,75 à < 2,50

48

1,48 %

0

45,00 %

0

48

100,73 %

6

2,50 à < 10,00

35

4,42 %

0

45,00 %

0

49

139,82 %

7

10,00 à < 100,00

21

20,36 %

0

45,00 %

0

51

238,64 %

8

100,00 (défaut)

1

100,00 %

0

45,00 %

0

-

0,00 %

 

Sous-total

 

1 235

0,73 %

1

26,27 %

0

413

33,39 %

 

TOTAL

 

4 713

 

1

 

 

1 102

 

F-IRB

en millions d’euros

31/12/2022

 

a

b

c

d

e

f

g

Échelle de PD

Valeur

exposée au

risque

PD

moyenne,

pondérée

(%)

Nombre de

débiteurs

LGD

moyenne,

pondérée

(%)

Échéance

moyenne

pondérée

(années)

Risques

pondérés

Densité des

montants

d’exposition

pondérés

1

ADMINISTRATIONS CENTRALES ET BANQUES CENTRALES

0,00 à < 0,15

45

0,00 %

-

45,00 %

-

-

0,00 %

2

0,15 à < 0,25

-

0,00 %

-

0,00 %

-

-

19,36 %

3

0,25 à < 0,50

-

0,39 %

-

45,00 %

-

-

42,88 %

4

0,50 à < 0,75

-

0,00 %

-

0,00 %

-

-

0,00 %

5

0,75 à < 2,50

-

0,00 %

-

0,00 %

-

-

0,00 %

6

2,50 à < 10,00

-

0,00 %

-

0,00 %

-

-

0,00 %

7

10,00 à < 100,00

-

0,00 %

-

0,00 %

-

-

0,00 %

8

100,00 (défaut)

-

0,00 %

-

0,00 %

-

-

0,00 %

 

Sous-total

 

45

0,00 %

-

45,00 %

-

-

1,91 %

1

ÉTABLISSEMENTS

0,00 à < 0,15

1 758

0,06 %

-

40,94 %

-

369

20,99 %

2

0,15 à < 0,25

156

0,17 %

-

0,00 %

-

51

32,88 %

3

0,25 à < 0,50

13

0,36 %

-

45,00 %

-

6

42,76 %

4

0,50 à < 0,75

-

0,60 %

-

0,00 %

-

-

104,19 %

5

0,75 à < 2,50

1

1,77 %

-

15,58 %

-

1

136,26 %

6

2,50 à < 10,00

1

3,02 %

-

45,00 %

-

2

148,69 %

7

10,00 à < 100,00

-

0,00 %

-

0,00 %

-

-

0,00 %

8

100,00 (défaut)

-

0,00 %

-

0,00 %

-

-

0,00 %

 

Sous-total

 

1 929

0,07 %

-

37,66 %

-

429

22,24 %

1

ENTREPRISES

0,00 à < 0,15

1 012

0,02 %

-

22,27 %

-

184

18,19 %

2

0,15 à < 0,25

75

0,16 %

-

45,00 %

-

24

31,44 %

3

0,25 à < 0,50

18

0,35 %

-

45,00 %

-

12

65,67 %

4

0,50 à < 0,75

17

0,60 %

-

45,00 %

-

13

72,57 %

5

0,75 à < 2,50

90

1,35 %

-

45,00 %

-

79

88,48 %

6

2,50 à < 10,00

46

4,45 %

-

45,00 %

-

63

137,32 %

7

10,00 à < 100,00

41

11,95 %

-

45,00 %

-

90

219,75 %

8

100,00 (défaut)

1

100,00 %

-

45,00 %

-

-

0,00 %

 

Sous-total

 

1 301

0,74 %

1

27,31 %

-

465

35,74 %

 

TOTAL

3 275

 

1

 

 

894

 

EU CCR5 – COMPOSITION DES SÛRETÉS POUR LES EXPOSITIONS AU RISQUE DE CONTREPARTIE

Type de sûreté

en millions d’euros

31/12/2023

a

b

c

d

e

f

g

h

Sûretés utilisées dans des opérations sur dérivés

Sûretés utilisées dans des OFT

Juste valeur des sûretés

reçues

Juste valeur des sûretés

fournies

Juste valeur des sûretés

reçues

Juste valeur des sûretés

fournies

Faisant

l’objet d’une

ségrégation

Ne faisant

pas l’objet

d’une

ségrégation

Faisant

l’objet d’une

ségrégation

Ne faisant

pas l’objet

d’une

ségrégation

Faisant

l’objet d’une

ségrégation

Ne faisant

pas l’objet

d’une

ségrégation

Faisant

l’objet d’une

ségrégation

Ne faisant

pas l’objet

d’une

ségrégation

1

Espèces — monnaie nationale

-

7 630

-

13 188

-

743

-

1 043

2

Espèces — autres monnaies

-

1 303

-

2 003

-

6 819

-

2 468

3

Dette souveraine nationale

-

6

-

-

-

59

-

0

4

Autre dette souveraine

1 582

205

-

4

-

75 056

-

101 404

5

Dette des administrations publiques

810

647

-

55

-

33 010

-

36 322

6

Obligations d’entreprise

1 156

53

-

185

-

27 203

-

28 116

7

Actions

934

16

-

-

-

22 158

-

54 333

8

Autres sûretés

20

34

-

-

-

11 916

-

11 909

9

TOTAL

4 501

9 895

-

15 435

-

176 964

-

235 595

Type de sûreté

en millions d’euros

31/12/2022

a

b

c

d

e

f

g

h

Sûretés utilisées dans des opérations sur dérivés

Sûretés utilisées dans des OFT

Juste valeur des sûretés

reçues

Juste valeur des sûretés

fournies

Juste valeur des sûretés

reçues

Juste valeur des sûretés

fournies

Faisant

l’objet d’une

ségrégation

Ne faisant

pas l’objet

d’une

ségrégation

Faisant

l’objet d’une

ségrégation

Ne faisant

pas l’objet

d’une

ségrégation

Faisant

l’objet d’une

ségrégation

Ne faisant

pas l’objet

d’une

ségrégation

Faisant

l’objet d’une

ségrégation

Ne faisant

pas l’objet

d’une

ségrégation

1

Espèces — monnaie nationale

-

7 956

-

13 692

-

1 898

-

1 424

2

Espèces — autres monnaies

-

1 440

-

2 824

-

5 356

-

1 201

3

Dette souveraine nationale

-

11

-

-

-

55

-

-

4

Autre dette souveraine

1 845

374

-

106

-

79 654

-

85 326

5

Dette des administrations publiques

229

463

-

63

-

12 841

-

14 558

6

Obligations d’entreprise

1 533

178

-

181

-

17 987

-

18 934

7

Actions

109

-

-

-

-

14 758

-

54 379

8

Autres sûretés

12

79

-

-

-

12 642

-

12 626

9

TOTAL

3 728

10 501

-

16 866

-

145 192

-

188 448

EU CCR6 – EXPOSITIONS SUR DÉRIVÉS DE CRÉDIT

en millions d’euros

31/12/2023

a

b

Protection achetée

Protection vendue

 

Montants notionnels

 

 

1

CDS mono-émetteurs

16 759

16 497

2

CDS indiciels

32 868

27 850

3

TRS

1 856

-

4

Options de crédit

-

-

5

Autres dérivés de crédit

-

-

6

TOTAL MONTANTS NOTIONNELS

51 482

44 347

 

Justes valeurs

 

 

7

Juste valeur positive (actif)

235

938

8

Juste valeur négative (passif)

(1 100)

(90)

en millions d’euros

31/12/2022

a

b

Protection achetée

Protection vendue

 

Montants notionnels

 

 

1

CDS mono-émetteurs

16 437

17 944

2

CDS indiciels

21 243

19 240

3

TRS

1 432

-

4

Options de crédit

-

-

5

Autres dérivés de crédit

-

-

6

TOTAL MONTANTS NOTIONNELS

39 111

37 184

 

Justes valeurs

 

 

7

Juste valeur positive (actif)

392

491

8

Juste valeur négative (passif)

(486)

(183)

EU CCR7 – ÉTATS DES FLUX DE RISQUES PONDÉRÉS RELATIFS AUX EXPOSITIONS AU RISQUE DE CONTREPARTIE DANS LE CADRE DE L’IMM

en millions d’euros

Risques pondérés

a

1

31/12/2022

3 459

2

Taille de l’actif

328

3

Qualité de crédit des contreparties

41

4

Mises à jour des modèles (IMM uniquement)

21

5

Méthodologie et politiques (IMM uniquement)

112

6

Acquisitions et cessions

-

7

Variations des taux de change

-

8

Autres

(276)

9

31/12/2023

3 685

CCR8 – EXPOSITION SUR CONTREPARTIES CENTRALES (CCP)

en millions d’euros

31/12/2023

a

b

Valeur exposée

au risque

Risques pondérés

1

Expositions aux contreparties centrales éligibles (total)

 

580

2

Expositions pour les opérations auprès de contreparties centrales éligibles (à l’exclusion des marges initiales et des contributions au fonds de défaillance) ; dont

9 008

180

3

i) Dérivés de gré à gré

5 222

104

4

ii) Dérivés négociés en Bourse

-

-

5

iii) Opérations de financement sur titres

3 787

76

6

iv) Ensembles de compensation pour lesquels la compensation multiproduits a été approuvée

-

-

7

Marge initiale faisant l’objet d’une ségrégation

-

 

8

Marge initiale ne faisant pas l’objet d’une ségrégation

150

3

9

Contributions préfinancées au fonds de défaillance

781

397

10

Contributions non financées au fonds de défaillance

-

-

11

Expositions aux contreparties centrales non éligibles (total)

 

-

12

Expositions pour les opérations auprès de contreparties centrales non éligibles (à l’exclusion des marges initiales et des contributions au fonds de défaillance) ; dont

-

-

13

i) Dérivés de gré à gré

-

-

14

ii) Dérivés négociés en Bourse

-

-

15

iii) Opérations de financement sur titres

-

-

16

iv) Ensembles de compensation pour lesquels la compensation multiproduits a été approuvée

-

-

17

Marge initiale faisant l’objet d’une ségrégation

-

 

18

Marge initiale ne faisant pas l’objet d’une ségrégation

-

-

19

Contributions préfinancées au fonds de défaillance

-

-

20

Contributions non financées au fonds de défaillance

-

-

en millions d’euros

31/12/2022

a

b

Valeur exposée

au risque

Risques pondérés

1

Expositions aux contreparties centrales éligibles (total)

 

404

2

Expositions pour les opérations auprès de contreparties centrales éligibles (à l’exclusion des marges initiales et des contributions au fonds de défaillance) ; dont

7 254

145

3

i) Dérivés de gré à gré

4 799

96

4

ii) Dérivés négociés en Bourse

-

-

5

iii) Opérations de financement sur titres

2 456

49

6

iv) Ensembles de compensation pour lesquels la compensation multiproduits a été approuvée

-

-

7

Marge initiale faisant l’objet d’une ségrégation

-

 

8

Marge initiale ne faisant pas l’objet d’une ségrégation

256

5

9

Contributions préfinancées au fonds de défaillance

630

254

10

Contributions non financées au fonds de défaillance

-

-

11

Expositions aux contreparties centrales non éligibles (total)

 

-

12

Expositions pour les opérations auprès de contreparties centrales non éligibles (à l’exclusion des marges initiales et des contributions au fonds de défaillance) ; dont

-

-

13

i) Dérivés de gré à gré

-

-

14

ii) Dérivés négociés en Bourse

-

-

15

iii) Opérations de financement sur titres

-

-

16

iv) Ensembles de compensation pour lesquels la compensation multiproduits a été approuvée

-

-

17

Marge initiale faisant l’objet d’une ségrégation

-

 

18

Marge initiale ne faisant pas l’objet d’une ségrégation

-

-

19

Contributions préfinancées au fonds de défaillance

-

-

20

Contributions non financées au fonds de défaillance

-

-

BPCE 21 – NOTIONNEL DES DÉRIVÉS

en millions d’euros

31/12/2023

31/12/2022

TOTAL NOTIONNEL DES DÉRIVÉS EN VIE

13 627 206

10 790 462

Dont notionnel des dérivés traités face à des contreparties centrales

11 434 354

8 649 103

Notionnel des dérivés OTC

2 192 852

2 141 359

Dont dérivés de taux

928 563

920 510

Dont dérivés sur actions

105 229

89 551

Dont dérivés de change

1 131 023

1 095 126

Dont dérivés de crédit

14 775

16 453

Notionnel des dérivés clearés

11 434 354

8 649 103

Dont dérivés de taux

11 226 711

8 447 973

Dont dérivés sur actions

146 345

147 124

Dont dérivés de change

36 289

29 858

Dont dérivés de crédit

21 376

20 442

7 OPÉRATIONS DE TITRISATION

7.1 Cadre réglementaire et méthodes comptables

Cadre réglementaire

Publiés au Journal officiel de l’Union européenne du 28 décembre 2017, deux règlements européens visent à faciliter le développement du marché de la titrisation, contrer les risques et garantir la stabilité du système financier. Ces deux règlements ont pour but d’encadrer les opérations de titrisation au sein de l’Union européenne.

RÈGLEMENT (UE) 2017/2402 (1)

Il crée un cadre général pour la titrisation (les précédentes règles étant auparavant dispersées dans trois directives et deux règlements). Il établit des exigences de diligence appropriée, de rétention du risque et de transparence pour les parties qui participent aux titrisations, des critères applicables à l’octroi de crédits, des exigences relatives à la vente de titrisations aux clients de détail, une interdiction de la retitrisation.

Ce règlement fixe également un cadre spécifique pour les titres dits STS (simples, transparents et standardisées), en définissant les exigences que l’opération de titrisation doit remplir pour pouvoir être qualifiée comme telles et les obligations découlant d’une telle qualification, comme les modalités de notification du programme à l’Autorité européenne des marchés financiers.

RÈGLEMENT (UE) 2017/2401 (2)

Il modifie le règlement (UE) no 575/2013 concernant les dispositions relatives à la titrisation, notamment concernant les exigences prudentielles applicables aux établissements de crédit et aux entreprises d’investissement qui interviennent en qualité d’initiateurs, de sponsors ou d’investisseur dans des opérations de titrisation. Il traite en particulier :

des titrisations STS, et du calcul des montants d’exposition pondérés associé ;

de la hiérarchisation des méthodes de calcul des RWA, et de la détermination des paramètres y afférents ;

des évaluations externes de crédit (faites par les agences externes de notation).

EXIGENCES EN FONDS PROPRES (EFP) RÉGLEMENTAIRES

La hiérarchisation des approches, les exigences en capital au titre des expositions sur titrisation sont calculées conformément à une hiérarchie des approches qui s’applique selon l’ordre de préférence de la Commission européenne :

SEC-IRBA (Securitization Internal Ratings Based Approach) : utilise les modèles de notation interne de l’établissement, qui doivent avoir été préalablement validés par le superviseur. SEC-IRBA considère le traitement en fonds propres des expositions sous-jacentes comme si elles n’avaient pas fait l’objet d’une titrisation, et applique ensuite certains facteurs pré-définis ;

SEC-SA (Securitization Standardised Approach) : cette méthode est la dernière possibilité d’utiliser une formule définie par le superviseur utilisant comme donnée les exigences en capital qui auraient été calculées sous l’approche standard actuelle (considère le traitement en fonds propres des expositions sous-jacentes – sur la base de leur catégorie – et applique ensuite le ratio d’expositions sous-jacentes défaillantes rapportées au montant total des expositions sous-jacentes) ;

SEC-ERBA (Securitization External Ratings Based Approach) : est basée sur les notations de crédit des tranches de titrisation déterminées par les agences de notation externes.

Si aucune des trois approches n’est applicable (SEC-IRBA, SEC-ERBA, SEC-SA), alors la pondération en risques appliquée à la titrisation est de 1 250 %.

Précisions :

l’introduction de nouveaux facteurs de risque : la maturité etl’épaisseur de la tranche ;

rehaussement du plancher pour la pondération en risque :15 % ;

un traitement prudentiel préférentiel pour les expositions surtitrisations STS :

plancher baissé à 10 % (versus 15 %),

SEC-ERBA : table des pondérations différenciée dans le cadreSTS.

Le règlement européen définissant le cadre général pour la titrisation et créant un cadre spécifique pour les titrisations Simples, Transparentes et Standardisées (STS), ainsi que les amendements associés du CRR, ont été publiés au Journal officiel de l’Union européenne le 28 décembre 2017, avec pour date d’entrée en application janvier 2019.

Méthodes comptables

Les opérations de titrisation dans lesquelles le Groupe BPCE est investisseur (i.e. le Groupe investit directement dans certaines positions de titrisation, est fournisseur de liquidité, contrepartie d’expositions dérivées ou de garanties), sont enregistrées conformément aux principes comptables du Groupe tels que mentionnés dans les notes annexes aux états financiers consolidés.

Les positions de titrisation sont enregistrées majoritairement en « Titres au coût amorti » et en « Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres ».

Les positions de titrisation classées dans la catégorie « Titres au coût amorti » sont évaluées après leur comptabilisation initiale au coût amorti sur la base du taux d’intérêt effectif. Toute position comptabilisée dans cette catégorie fait l’objet d’une dépréciation inscrite en « Coût du risque de crédit » au titre des pertes de crédit attendues de statut 1 ou statut 2 s’il existe une augmentation significative du risque de crédit.

Lorsqu’une position classée dans la catégorie « Titres au coût amorti » passe en défaut (statut 3), la dépréciation est enregistrée en « Coût du risque de crédit » (note 7.1.2 « Variation des valeurs brutes comptables et des pertes de crédit attendues des actifs financiers et des engagements » de l’annexe aux états financiers).

En cas de cession, le Groupe constate en résultat les plus ou moins-values de cession dans la rubrique « Gains ou pertes nets résultant de la décomptabilisation d’actifs financiers au coût amorti ». Sauf dans le cas où la créance est en défaut : dans ce dernier cas, elle est comptabilisée en « Coût du risque de crédit ».

Les positions de titrisation classées en « Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres » sont réévaluées à leur juste valeur en date d’arrêté.

Les revenus courus ou acquis des instruments de dettes sont enregistrés en résultat sur la base du taux d’intérêt effectif en « Intérêts et produits assimilés » (en produit net bancaire – PNB) tandis que les variations de juste valeur hors revenus sont présentées sur une ligne spécifique des capitaux propres intitulée « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». Elles font l’objet d’une dépréciation au titre des pertes de crédit attendues de statut 1, statut 2 ou statut 3 selon la même méthodologie que les positions classées dans la catégorie « Titres au coût amorti ». Ces dépréciations sont portées au passif du bilan au niveau des capitaux propres recyclables, en contrepartie du poste « Coût du risque de crédit » au compte de résultat (note 7.1.2 « Variation des valeurs brutes comptables et des pertes de crédit attendues des actifs financiers et des engagements » de l’annexe aux états financiers).

En cas de cession, le Groupe constate en résultat les plus ou moins-values de cession dans la rubrique « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres » sauf si la position est en statut 3. Dans ce cas, la perte est constatée en Coût du risque de crédit.

Les positions de titrisation classées en « Actifs financiers à la juste valeur par résultat » sont évaluées à leur juste valeur en date de comptabilisation initiale comme en date d’arrêté. Les variations de juste valeur de la période, les intérêts, gains ou pertes de cession sur ces instruments sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

Les opérations de titrisations synthétiques sous forme de Credit Default Swaps suivent les règles de comptabilisation propres aux instruments dérivés de transaction (note 5.2 « Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat » de l’annexe aux états financiers).

En application de la norme IFRS 9, les actifs titrisés sont décomptabilisés lorsque le Groupe BPCE a transféré les droits contractuels à recevoir les flux de trésorerie de l’actif financier et la quasi-totalité des risques et avantages liés à la propriété de cet actif.

Dans le cas où le Groupe a transféré les flux de trésorerie d’un actif financier mais n’a ni transféré ni conservé la quasi-totalité des risques et avantages liés à la propriété de l’actif financier et n’a pas conservé en pratique le contrôle de l’actif financier, le Groupe décomptabilise l’actif financier et enregistre alors distinctement, si nécessaire, un actif ou un passif représentant les droits et obligations créés ou conservés à l’occasion du transfert de l’actif. Si le Groupe a conservé le contrôle de l’actif financier, il maintient ce dernier à son bilan dans la mesure de l’implication continue du Groupe dans cet actif.

Lors de la décomptabilisation d’un actif financier au coût amorti ou à la juste valeur par capitaux propres dans son intégralité, un gain ou une perte de cession est enregistré dans le compte de résultat. Le montant est alors égal à la différence entre la valeur comptable de cet actif et la valeur de la contrepartie reçue, corrigé des dépréciations, et le cas échéant de tout profit ou perte latent qui aurait été antérieurement comptabilisé directement en capitaux propres.

Compte tenu de la faible matérialité des actifs concernés et de la faible fréquence de ces opérations, les actifs en attente de titrisation restent comptabilisés dans leur portefeuille d’origine. Ils restent notamment enregistrés en catégorie « Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti » lorsqu’il s’agit de leur catégorie d’origine. Dans le cas d’opérations de titrisations synthétiques, les actifs ne font pas l’objet d’une décomptabilisation dans la mesure où les actifs restent contrôlés par l’établissement. Les actifs restent comptabilisés selon leur classification et leur méthode de valorisation d’origine. L’analyse de la consolidation ou non consolidation des véhicules de titrisation est réalisée suivant les principes d’IFRS 10 en fonction des liens de l’établissement avec le véhicule. Ces principes sont rappelés dans la note 3.2.1 « Entités contrôlées par le Groupe » de l’annexe aux états financiers.

Périmètre des programmes :

originateur : soit une entité qui (par elle-même ou par l’intermédiaire d’entités liées) a pris part directement ou indirectement à l’accord d’origine ayant donné naissance aux obligations du débiteur ou du débiteur potentiel, y compris les obligations conditionnelles, et qui donnent lieu à l’opération ou au montage de titrisation ; soit une entité qui titrise des expositions achetées à un tiers inscrit à son bilan ;

sponsor : une entité, autre qu’originateur, qui établit et gère un programme de papier commercial adossé à des actifs (assets backed commercial paper) ou toute autre opération ou montage de titrisation dans le cadre duquel il achète des expositions de tiers ;

investisseur : position du Groupe lorsqu’il détient des positions de titrisations dans lesquelles il a investi, mais sur lesquelles le Groupe n’intervient pas comme originateur ou sponsor. Il s’agit notamment des tranches acquises dans des programmes initiés ou gérés par des banques tierces.

Terminologie

Titrisation classique : elle consiste à transférer à des investisseurs des actifs financiers tels que des créances ou des prêts, en transformant ces créances, par le passage à travers une société ad hoc, en titres financiers émis sur le marché des capitaux.

Opération synthétique : opération où la propriété de l’actif n’est pas transférée, mais où le risque est transféré au travers d’un instrument financier, le dérivé de crédit.

Retitrisation : une titrisation dans laquelle le risque de crédit associé à un portefeuille d’expositions sous-jacentes est subdivisé en tranches et dont au moins une des expositions sous-jacentes est une position de titrisation.

Tranche : une fraction du risque de crédit établie contractuellement et qui est associée à une ou des expositions.

Position de titrisation : une exposition sur une opération ou un montage de titrisation.

Ligne de liquidité : la position de titrisation qui résulte d’un contrat de financement visant à assurer la ponctualité des flux de paiements aux investisseurs.

Originateur : soit une entité qui (par elle-même ou par l’intermédiaire d’entités liées) a pris part directement ou indirectement à l’accord d’origine ayant donné naissance aux obligations du débiteur ou du débiteur potentiel, y compris les obligations conditionnelles, et qui donnent lieu à l’opération ou au montage de titrisation ; soit une entité qui titrise des expositions achetées à un tiers inscrit à son bilan.

Sponsor : une entité, autre qu’originateur, qui établit et gère un programme de papier commercial adossé à des actifs (assets backed commercial paper) ou toute autre opération ou montage de titrisation dans le cadre duquel il achète des expositions de tiers.

Investisseur : position du Groupe lorsqu’il détient des positions de titrisations dans lesquelles il a investi, mais sur lesquelles le Groupe n’intervient pas comme originateur ou sponsor. Il s’agit notamment des tranches acquises dans des programmes initiés ou gérés par des banques tierces.

7.2 Gestion de la titrisation au sein du Groupe BPCE

Depuis 2014, le Groupe BPCE est doté d’un programme de titrisation de prêts immobiliers résidentiels afin d’assurer la pérennité de son stock de collatéral éligible à l’Eurosystème lui fournissant des réserves de liquidité.

Les EAD du portefeuille bancaire (en titrisation finale) s’élèvent à 20,74 milliards d’euros au 31 décembre 2023 (en baisse de 1,74 milliard d’euros sur l’exercice).

Les positions sont portées principalement par GFS (16,38 milliards d’euros), la BRED (2,61 milliards d’euros) et BPCE SA (1,73 milliard d’euros, positions issues du transfert d’un portefeuille de titrisations de créances hypothécaires ou d’actifs publics du Crédit Foncier en septembre 2014).

Les EAD du portefeuille de trading s’élèvent à 609 millions d’euros au 31 décembre 2023, et sont essentiellement portées par GFS (474 millions d’euros) et BRED (135 millions d’euros).

La baisse des EAD du portefeuille bancaire s’explique principalement par :

les activités en gestion pérenne de GFS (- 1,47 milliard d’euros) et ce particulièrement en sponsoring (- 1,59 milliard d’euros), en originateur (- 0,40 milliard d’euros) et en investisseur (+ 0,51 milliard d’euros) ;

une très légère hausse des encours sur le périmètre BRED s’élevant à + 34 millions d’euros ;

la baisse des expositions sur le portefeuille BPCE SA géré en run off pour - 0,31 milliard d’euros ;

les encours du périmètre de la Banque de Grande Clientèle run off (anciennement GAPC) et de BPCE sont gérés sur un mode extinctif reposant sur l’amortissement progressif des expositions, tout en assurant des actes de gestion (y compris des cessions) destinés à préserver les intérêts du Groupe en diminuant de manière active les positions dans des conditions de prix acceptables.

Déclinaison des EAD par entité

GFS : 16,9 MILLIARDS D’EUROS D’EAD TITRISATION (BANKING + TRADING BOOK)

L’exposition GFS est principalement positionnée sur le Banking book (16,4 milliards d’euros).

L’exposition du portefeuille bancaire portée par GFS en tant que Sponsor est de 10,2 milliards d’euros :

le portefeuille est constitué de 34 lignes, principalement des opérations effectuées à travers les compartiments ABCP Magenta (4,5 milliards d’euros) et une ligne de liquidité Versailles (5,6 milliards d’euros) émise par GFS en guise de garantie ;

la WAL (Weighted Average Life) moyenne est de 1,8 an ;

les RWA sont essentiellement calculés selon l’approche SEC-SA ;

le portefeuille est à 99 % senior et à 12 % STS.

L’exposition du portefeuille bancaire portée par GFS en tant qu’Originateur est de 3,0 milliards d’euros dont 93 % en senior et 100 % non-STS :

l’exposition provient de 231 lignes au total dont neuf lignes de 2,7 milliards d’euros de titrisations synthétiques émises par GFS à travers les SPVs Kibo et Lhotse. Ces SPVs sont soumis dans le cadre du Significant Risk Transfer ;

la WAL (Weighted Average Life) moyenne est de 4,9 ans ;

les titrisations classiques représentent 0,3 milliard d’euros, réparties sur 222 lignes. Les principales approches utilisées pour le calcul du RWA sont SEC-IRBA et SEC-SA.

L’exposition du portefeuille bancaire portée par GFS en tant qu’Investisseur est de 3,7 milliards d’euros, dont 0,5 milliard d’euros dans le trading Book :

l’exposition en tant qu’investisseur est répartie entre 221 lignes sur le Banking Book et 160 lignes sur le trading book ;

les principales approches utilisées pour le calcul du RWA sont SEC-SA et SEC-ERBA ;

sur le Banking Book, le portefeuille, qui est totalement non-STS, est à 83 % senior, 16 % mezzanine et 1 % first loss ;

sur le Trading Book, les positions sont essentiellement en tant qu’investisseur, avec une WAL (Weighted Average Life) moyenne de 2,4 ans. Le portefeuille, qui est à 62 % non-STS, est à 91 % mezzanine et 9 % senior.

Les RWA de 3,7 milliards (3,3 milliards d’euros en banking book et 0,4 milliard d’euros en trading book) sont principalement calculés selon l’approche SEC-SA (2,1 milliards d’euros) puis l’approche par défaut (572 millions d’euros), SEC-IRBA (454 millions d’euros), SEC-ERBA (443 millions d’euros) et NPE (68 millions d’euros). Dans l’approche SEC-ERBA, 63 % de l’exposition provient de lignes notées au moins A, dont 62 % notées AAA.

BRED : 2,7 MILLIARDS D’EUROS EAD TITRISATION INVESTISSEUR (BANKING + TRADING BOOK).

L’exposition BRED, rôle investisseur, est essentiellement positionnée en Banking Book.

Concernant cette exposition Banking Book :

Elle est constituée de 228 lignes, pour une EAD de 2,6 milliards d’euros, principalement logées dans la filiale de replacement NJR (77,4 % du volume),

Il s’agit de lignes d’excellente qualité ; en volume, 99,9 % des positions sont notées au moins A ; 90,4 % sont notées AAA. Le portefeuille est à 99,4 % senior et 78,9 % STS,

La WAL (Weighted Average Life) moyenne est de 1,48 an.

Le Trading Book de la salle se monte à 135 millions d’euros d’EAD pour 55 lignes :

la qualité est également élevée ; les titres sont au moins notés AA-, dont 95,6 % de AAA en volume ;

le portefeuille est 100 % senior, il y a 74,4 % de titres STS en volume ;

la WAL moyenne est de 0,94 an.

Il n’y a ni position synthétique, ni re-titrisation, dans aucun des deux portefeuilles.

Les RWA sont calculés selon l’approche SEC-ERBA.

Les portefeuilles sont régulièrement soumis à des scénario Baseline et stress qui démontrent leur entière résistance.

BPCE SA: 1,7 MILLIARD D’EUROS EAD TITRISATION INVESTISSEUR

L’exposition BPCE SA, rôle investisseur, est exclusivement positionnée en Banking Book.

Pour rappel, les positions de titrisations du Crédit Foncier, qui présentent une bonne qualité de crédit, ont été cédées à BPCE à la valeur du bilan, sans incidence sur les comptes consolidés du Groupe (plus de 90 % du portefeuille de titrisations a été transféré à BPCE le 25 septembre 2014). Ces expositions sont comptabilisées en prêts et créances (« L&R ») et ne présentaient pas de risque de pertes significatives à terminaison, comme l’attestait un audit externe réalisé à l’occasion du transfert.

BPCE SA a donc un rôle d’Investisseur (positions de titrisations dans lesquelles l’entité du Groupe a investi, mais sur lesquelles le Groupe n’intervient pas comme originateur ou sponsor. Il s’agit notamment des tranches acquises dans des programmes initiés ou gérés par des banques tierces) et ce portefeuille fait l’objet d’une gestion extinctive. Il est composé de :

22 positions de titrisation de RMBS européens et Student Loans américains ;

de maturité légale supérieure à cinq ans et d’une WAL (Weighted Average Life) moyenne s’élevant à 4,18 ans ;

comptabilisé au coût amorti ;

composé uniquement de tranches Senior, non STS ;

de qualité élevée, 88,4 % du portefeuille étant investment grade ;

aucune titrisation synthétique, ni re-titrisation.

Les risques pondérés sont calculés selon l’approche SEC-ERBA.

Ce portefeuille est suivi dans le cadre de stress internes trimestriels (RWA et pertes à terminaison) et démontre la robustesse de la qualité de crédit du portefeuille.

Les différents portefeuilles concernés font l’objet d’un suivi spécifique, tant au sein des entités et des filiales que de l’organe central. Selon le périmètre concerné, des comités de gestion ou comités de pilotage dédiés passent en revue, périodiquement, les principales positions et stratégies de gestion.

Au sein de l’organe central, la DRG procède à une revue régulière des expositions de titrisation (cartographie trimestrielle), de l’évolution de la structure des portefeuilles, des risques pondérés et des pertes potentielles. Celles-ci font notamment l’objet d’un suivi régulier présenté en comité faîtier ; il en est de même pour les opportunités de cession.

En parallèle, des études ad hoc sont réalisées par les équipes dédiées sur les pertes potentielles et sur les évolutions des risques pondérés au travers de stress internes (risques pondérés et pertes à terminaison).

Enfin, la DRG encadre les risques liés aux positions de titrisation sensibles au travers de l’identification des dégradations de notation et du suivi de l’évolution des dossiers (valorisation, analyse détaillée). Les dossiers majeurs sont systématiquement soumis au comité trimestriel watchlist et provisions Groupe afin de déterminer les provisions adéquates.

7.3 Risques liés aux opérations ou montages de titrisation

Réseaux Groupe BPCE

Pour les banques originatrices, description du processus interne d’évaluation des transactions déconsolidantes d’un point de vue prudentiel, étayée par une piste d’audit et par les modalités de suivi du transfert de risque sur la durée à travers une revue périodique.

Depuis mai 2014, le Groupe BPCE s’est doté d’un programme de titrisation de prêts originés par les réseaux des Caisses d’Epargne et des Banques Populaires afin de gérer et d’optimiser deux éléments du Groupe BPCE :

les réserves de liquidité du Groupe, au travers d’opérations de titrisations « auto-détenues » ;

le refinancement du Groupe, au travers d’opérations de titrisations placées dans le marché ou auprès d’un nombre restreint d’investisseurs.

Les opérations de titrisations auto-detenues

Ces opérations visent à assurer la pérennité du stock de collatéral éligible à l’Eurosystème sous forme de titres et contribuent ainsi à la création des réserves de liquidité du Groupe.

La titrisation de prêts octroyés par les réseaux BP et CEP est réalisée via leur cession à un Fonds Commun de Titrisation (FCT).

L’opération de cession des prêts est réalisée en trois étapes :

1.

les participants, « les Cédants », cèdent leurs créances au FCT ;

2.

le FCT émet des obligations : Seniors (utilisées à des fins de liquidité) et Subordonnées (porteuses des risques) ainsi que des Parts Résiduelles (porteuses des résultats de l’activité) ;

3.

les Cédants souscrivent les obligations Seniors et Subordonnées ainsi que les Parts Résiduelles et remontent ensuite les obligations Seniors à BPCE qui peut les utiliser et les valoriser en tant que réserves de liquidité pour le Groupe, conformément à la politique de centralisation des collatéraux du groupe.

Dans ce montage, aucun titre n’est placé à l’extérieur du groupe. Les Cédants sont les souscripteurs de l’ensemble des titres et conservent de ce fait l’ensemble des risques et avantages liés aux créances cédées. De la sorte, les créances qui sont sorties du bilan des Cédants en normes sociales françaises se voient réintégrées en normes IFRS du fait de la consolidation du FCT.

Il convient de noter qu’un FCT dit « FCT démutualisation » a été introduit dans le circuit des Obligations Subordonnées et des Parts Résiduelles pour des raisons comptables : le but du FCT Démutualisation est de ventiler par établissement la quantité d’Obligations Subordonnées et de Parts Résiduelles lui revenant ainsi que les revenus attachés à ces titres.

Ainsi, chaque Cédant se retrouve face à un « silo de FCT » qui comprend à l’actif ses créances cédées et au passif les titres Seniors, Subordonnées et les Parts Résiduelles qu’il a souscrits, dans un schéma équivalent à la titrisation qu’il aurait menée s’il avait agi seul.

Les créances cédées continuent de vivre selon leur cycle de vie habituel (évolution du CRD) et leur gestion/recouvrement continue d’être assurée par les Cédants.

En cas d’opération « rechargeable », le FCT peut racheter régulièrement de nouvelles créances afin de maintenir son encours.

Son bon fonctionnement est assuré par une Société de Gestion de FCT (France Titrisation ou EuroTitrisation), conjointement avec un dépositaire, GFS, dans le respect du règlement du Fonds Commun de Titrisation.

De plus, les obligations Seniors sont notées AAA par deux agences de notation qui continuent d’assurer une surveillance annuelle de la transaction.

Les prêts cédés dans ces opérations sont soit des prêts immobiliers, des prêts personnels ou des prêts d’équipement (sans mélange au sein d’un même FCT) originés par les réseaux.

Le tableau en fin d’exposé reprend les caractéristiques des opérations ainsi les montants de titres souscrits et de prêts cédés pour l’établissement.

Les opérations qualifiées de « Auto-détenues » se réfèrent à la description ci-dessus.

Les opérations de titrisations de refinancement

Après avoir acquis une maîtrise des opérations de titrisation, le Groupe a lancé des opérations visant à apporter un refinancement.

Ce refinancement s’appuie sur le bon remboursement du portefeuille de prêts apportés au FCT et ne consomme pas la signature de BPCE.

Généralement, le niveau de prix de ce refiancement se situe sous celui du refinancement unsecured de BPCE.

Les créances peuvent être apportées au FCT de deux manières :

en cession directe au FCT :

L’opération de cession est réalisée en trois étapes :

1.

les participants, « les Cédants », cèdent leurs créances au FCT ;

2.

pour acquérir les créances, le FCT émet des obligations Seniors (notées AAA) et Subordonnées (porteuses des risques) ainsi que des Parts Résiduelles (porteuses des résultats de l’activité) ;

3.

les marchés souscrivent les titres Seniors dont le produit est versé aux Cédants, lesquels souscrivent les obligations Subordonnées ainsi que les Parts Résiduelles : les risques et avantages des prêts.

Lorsque les créances cédées sont rémunérées à taux fixe, ainsi que les titres Subordonnés, et que les titres Seniors sont émis à taux variable, alors le FCT conclut un swap avec GFS par lequel le FCT paie un taux fixe et reçoit un taux variable afin de couvrir le risque de taux lié aux titres Seniors. GFS par ailleurs traite un swap inverse avec chacun des cédants à proportion de sa participation (« back-swap »).

Le comportement comptable de ce type d’opérations est similaire à celui exposé précédemment.

De même pour la gestion/recouvrement des créances.

Les opérations qualifiées de « Refinancement » et « Cession » dans le tableau en fin d’exposé se réfèrent à la description ci-dessus.

en collatéralisation de prêts cédés au FCT :

L’opération de cession est réalisée en trois étapes :

1.

chacun des établissements participants conclut un prêt (CL ou collateralised loan) avec BPCE ;

2.

chaque CL est immédiatement cédé au FCT ;

3.

le FCT émet des titres séniors et subordonnés pour financer l’acquisition des CL.

Chaque CL est couvert par la remise en garantie d’un portefeuille de prêts, conformément à l’article L. 211-38 du Code monétaire et financier. Le cas échéant, le prêt peut être couvert par des espèces.

En cas de défaut de BPCE, l’exigibilité du prêt CL est immédiate et les prêts en garanties sont transférés au FCT.

Pendant la période de rechargement, les prêts collatéralisés en défaut provoquent un rechargement de prêts sains.

Le comportement comptable de ce type d’opérations est similaire à celui exposé précédemment.

De même pour la gestion/recouvrement des créances.

Les opérations qualifiées de « Refinancement » et « Collatéralisation » dans le tableau en fin d’exposé se réfèrent à la description ci-dessus.

Complément concernant l’opération HESTIA qui recourt aux outils de la titrisation mais qui n’est pas une opération de titrisation d’un point de vue réglementaire.

En septembre 2020, BPCE a finalisé une opération privée de cession de créances : FCT HESTIA 2019.

Il s’agit d’une opération déconsolidante pour les établissements cédants :

1.

la cession au FCT d’un encours de 500 millions d’euros de prêts immobiliers résidentiels originés par quatre Caisses d’Epargne (CEPAC, CEAPC, CECAZ, CEBPL) qui continuent d’assurer la gestion de ces prêts pour le compte du FCT ;

2.

pour financer son acquisition, le FCT émet des titres séniors (Class A), subordonnés (Class B) et parts résiduelles ;

3.

l’ensemble des titres est souscrit par les investisseurs auxquels l’ensemble des risques associés aux prêts cédés sont définitivement transférés.

En l’absence de tranching au passif du FCT, cette opération n’est pas considérée comme une opération de titrisation d’un point de vue réglementaire (non soumise aux dispositions du règlement 2017/2402 du Parlement Européen du 12/12/2017).

L’opération HESTIA figure dans le tableau en fin d’exposé avec la qualification de « Refinancement » et « Cession PTF ».

SYNTHÈSE TITRES

DAR du 31/12/2023

 

 

 

 

 

 

Établissements

participants

Montants émis

par opération

Montants de

créances

cédées /

collatéra-

lisées

Nom de l’opération

(FCT)

Label

STS

O/N

Auto-

détenue/

refinanc-

ement

Nature

créances

Date

lance-

ment

Rechar-

geable

O/N

Cession/

collatéra-

lisation

CEP

BP

Seniors

en €

Subordonnés

en €

Parts résid-

uelles

en €

en €

BPCE Master Home Loans FCT

N

Autodétenue

Immobilier Résid.

Mai 2014

O

Cession

15

12

88 200 000 000

5 629 788 000

10 200

93 829 771 819

BPCE CONSUMER LOANS FCT 2016

O

Autodétenue

Prêts personnels

Mai 2016

O

Cession

15

11

3 325 000 000

831 294 559

16 000

4 152 990 066

BPCE HOME LOANS FCT 2017

N

Autodétenue

Immobilier Résid.

Mai 2017

N

Cession

15

11

2 762 322 540

880 240 800

14 000

3 642 576 607

BPCE DEMETER UNO FCT

N

Refinancement

Prêts personnels

Avr. 2023

O

Collatéralisation

10

0

1 000 000 000

176 400 000

1 500

1 176 530 196

BPCE HOME LOANS FCT 2019

O

Refinancement

Immobilier Résid.

Oct. 2019

N

Cession

15

11

344 015 005

100 000 000

13 000

444 028 076

FCT HESTIA 2019

N

Refinancement

Immobilier Résid.

Sept. 2019

N

Cession PTF

4

0

326 146 944

-

300

324 744 414

BPCE HOME LOANS FCT 2020

O

Refinancement

Immobilier Résid.

Oct. 2020

N

Cession

15

11

592 265 900

90 000 000

13 000

682 278 903

BPCE DEMETER DUO FCT

O

Refinancement

Prêts personnels

Févr. 2021

O

Collatéralisation

4

0

400 000 000

70 600 000

600

470 704 019

BPCE DEMETER TRIA FCT

O

Refinancement

Prêts personnels

Juil. 2021

O

Collatéralisation

3

7

750 000 000

243 430 000

1 500

993 564 993

BPCE HOME LOANS FCT 2021 Green UoP

O

Refinancement

Immobilier Résid.

Oct. 2021

N

Cession

15

11

1 117 001 700

120 000 000

13 000

1 237 014 617

BPCE CONSUMER LOANS FCT 2022

O

Refinancement

Prêts personnels

Juil. 2022

O

Cession

15

11

1 000 000 000

219 500 000

13 000

1 219 392 220

BPCE EOLIOS I FCT

N

Refinancement

Prêts equipement

Déc. 2022

O

Collatéralisation

1

0

400 000 000

133 334 000

300

534 091 346

BPCE HOME LOANS FCT 2023

O

Refinancement

Immobilier Résid.

Oct. 2023

N

Cession

15

12

884 268 090

67 500 000

13 500

951 781 552

BPCE MERCURE MASTER SME FCT

O

Autodétenue

Prêts equipement

Nov. 2023

O

Cession

15

12

13 500 000 000

5 383 257 000

4 050

18 868 311 204

Nota 1 : l’opération BPCE Master Home Loans FCT comporte déjà les effets à l’actif et au passif, de la réémission/remboursement de 18Md€ nets opérés au 31.01.2024 (issus de l’Investor Report en date du 31.12.2023).

Nota 2 : l’opération FCT HESTIA 2019 a recours aux outils de la titrisation mais n’est pas une opération de titrisation d’un point de vue réglementaire.

Les opérations de titrisations de la BRED

La BRED Banque Populaire travaille régulièrement à des opérations de titrisation de ses créances. Les titres émis sont conservés au bilan pour renforcer ses capacités de mobilisation à la BCE. Les créances sous-jacentes sont en général des prêts immobiliers et ponctuellement des prêts à l’équipement ou professionnels. Le stock de titres mobilisables dépend du rythme de titrisations. L’objectif n’est pas pour la banque le transfert du risque de crédit mais l’amélioration de sa liquidité.

La maîtrise des risques liés aux opérations de titrisation repose sur plusieurs bases :

la constitution du gisement de créances est déterminée par la direction financière sous contrôle de l’expert chef du projet. Une analyse pointue de la composition du gisement est réalisée ;

le gisement de créances est passé au filtre de l’informatique centralisée ;

le gisement fait systématiquement l’objet d’une analyse très approfondie par deux agences de notation (S&P et Fitch Ratings en général).

Le gisement fait généralement l’objet d’un audit par un cabinet reconnu et indépendant.

Pour information, BRED Banque Populaire a effectué en 2022 une opération de titrisation « STS » d’un portefeuille de prêts immobiliers résidentiels, pour une valeur de près 2,9 milliards d’euros :

les titres sont auto-détenus et donc pas d’impact comptable en consolidé ;

le programme poursuit un double objectif : renforcer le pouvoir d’achat auprès de la BCE et générer du LCR via des échanges de titres.

SYNTHÈSE TITRES

 

 

 

 

 

 

Établissements

participants

Montant souscrits

par l’ETB

 

Nom de création

Autodétenue/

refinancement

Nature

Créances

Date de

lancement

Recharg-

eable

O/N

Cession/

collatéra-

lisation

CE

BP

Seniors

en M€

Subordonnés

en M€

Parts

résidu-

elles

en €

Montants de

créances

cédées/

collatéralisées

en DAR

ELIDE 2014

Autodétenue

Immobilier Résid.

18/11/2014

N

Cession

 

1

826 000 000

71 600 000

300

915 000 829

ELIDE 2017-01

Autodétenue

Immobilier Résid.

02/02/2017

N

Cession

 

1

1 722 500 000

87 500 000

300

1 842 301 251

ELIDE 2017-02

Autodétenue

Immobilier Résid.

27/04/2017

N

Cession

 

1

956 000 000

76 100 000

300

1 050 595 774

ELIDE 2018-01

Autodétenue

Immobilier Résid.

29/05/2018

N

Cession

 

1

1 167 300 000

198 000 000

300

1 389 011 569

ELIDE 2021-01

Autodétenue

Immobilier Résid.

25/03/2021

N

Cession

 

1

2 584 300 000

312 400 000

300

2 920 133 058

ELIDE 2022-01

Autodétenue

Immobilier Résid.

24/11/2022

N

Cession

 

1

2 260 000 000

230 000 000

300

2 500 026 552

7.4 Informations quantitatives

Répartition des encours et risques pondérés

BPCE22 – RÉPARTITION DES ENCOURS PAR NATURE DE TITRISATION

en millions d’euros

31/12/2023

31/12/2022

Encours

EAD

Encours

EAD

Portefeuille bancaire

21 970

20 742

23 702

22 480

Titrisation classique

18 998

18 050

20 288

19 400

Titrisation synthétique

2 972

2 693

3 414

3 079

Portefeuille de négociation

609

609

314

314

TOTAL

22 579

21 351

24 016

22 793

BPCE23 – RÉPARTITION DES EAD ET RISQUES PONDÉRÉS PAR TYPE DE PORTEFEUILLE

en millions d’euros

31/12/2023

31/12/2022

Variation

EAD

Risques

pondérés

EAD

Risques

pondérés

EAD

Risques

pondérés

Portefeuille bancaire

20 742

4 529

22 480

4 408

(1 737)

121

Investisseur

7 559

1 906

7 316

1 869

243

37

Originateur

3 019

1 089

3 412

826

(393)

264

Sponsor

10 164

1 534

11 751

1 713

(1 587)

(179)

Portefeuille de négociation

609

377

314

220

295

158

Investisseur

609

377

314

219

295

158

Sponsor

-

-

-

-

-

-

TOTAL

21 351

4 907

22 793

4 627

(1 442)

279

Répartition par notation

BPCE24 – RÉPARTITION DES ENCOURS DE TITRISATION POSITIONS INVESTISSEUR DU PORTEFEUILLE BANCAIRE

en pourcentage

31/12/2023

31/12/2022

Note équivalent

Standard &

Poor’s

Portefeuille

bancaire

Note équivalent

Standard &

Poor’s

Portefeuille

bancaire

Investment grade

AAA

36 %

AAA

45 %

AA+

17 %

AA+

6 %

AA

4 %

AA

4 %

AA-

2 %

AA-

3 %

A+

2 %

A+

5 %

A

0 %

A

0 %

A-

0 %

A-

0 %

BBB+

2 %

BBB+

2 %

BBB

0 %

BBB

0 %

BBB-

0 %

BBB-

0 %

Non-investment grade

BB+

3 %

BB+

3 %

BB

0 %

BB

0 %

BB-

0 %

BB-

0 %

B+

0 %

B+

0 %

B

0 %

B

0 %

B-

0 %

B-

0 %

CCC+

0 %

CCC+

0 %

CCC

0 %

CCC

0 %

CCC-

0 %

CCC-

0 %

CC

0 %

CC

0 %

C

0 %

C

0 %

Non notés

Non Notés

35 %

Non notés

30 %

Défaut

D

0 %

D

0 %

TOTAL

 

100 %

 

100 %

BPCE25 – RÉPARTITION DES ENCOURS DE TITRISATION POSITIONS INVESTISSEUR ET SPONSOR DU PORTEFEUILLE DE NÉGOCIATION

en pourcentage

31/12/2023

31/12/2022

Note équivalent

Standard &

Poor’s

Portefeuille

bancaire

Note équivalent

Standard &

Poor’s

Portefeuille

bancaire

Investment grade

AAA

70 %

AAA

50 %

AA+

2 %

AA+

7 %

AA

13 %

AA

7 %

AA-

3 %

AA-

1 %

A+

1 %

A+

2 %

A

4 %

A

1 %

A-

0 %

A-

5 %

BBB+

0 %

BBB+

0 %

BBB

1 %

BBB

3 %

BBB-

2 %

BBB-

0 %

Non-investment grade

BB+

0 %

BB+

0 %

BB

0 %

BB

1 %

BB-

1 %

BB-

2 %

B+

0 %

B+

0 %

B

0 %

B

0 %

B-

0 %

B-

0 %

CCC+

0 %

CCC+

0 %

CCC

0 %

CCC

0 %

CCC-

0 %

CCC-

0 %

CC

0 %

CC

0 %

C

0 %

C

0 %

Non notés

Non Notés

1 %

Non Notés

19 %

Défaut

D

0 %

D

0 %

TOTAL

 

100 %

 

100 %

7.5 Informations quantitatives détaillées

Portefeuille bancaire

EU SEC1 – PORTEFEUILLE BANCAIRE – EXPOSITIONS DE TITRISATION

en millions d’euros

31/12/2023

a

c

e

g

h

i

j

k

l

m

n

o

L’établissement agit en tant

qu’initiateur

L’établissement agit

en tant que sponsor

L’établissement agit en tant

qu’investisseur

Classiques

Synthé-

tiques

Sous-

total

Classiques

Synthé-

tiques

Sous-

total

Classiques

Synthé-

tiques

Sous-

total

STS

Non

STS

STS

non

STS

STS

non

STS

1

Total des expositions

-

326

2 693

3 019

1 256

8 908

-

10 164

2 165

5 394

-

7 559

2

Clientèle de détail (total)

-

20

-

20

-

2 117

-

2 117

2 070

2 818

-

4 887

3

Prêts hypothécaires résidentiels

-

20

-

20

-

1 062

-

1 062

2 066

438

-

2 503

4

Cartes de crédit

-

-

-

-

-

765

-

765

-

2 298

-

2 298

5

Autres expositions sur la clientèle de détail

-

-

-

-

-

290

-

290

4

82

-

86

6

Retitrisation

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

7

Clientèle de gros (total)

-

307

2 693

2 999

1 256

6 791

-

8 048

96

2 576

-

2 672

8

Prêts aux entreprises

-

46

2 693

2 738

-

5 617

-

5 617

82

1 574

-

1 655

9

Prêts hypothécaires commerciaux

-

261

-

261

-

-

-

-

-

43

-

43

10

Contrats de location et créances à recevoir

-

-

-

-

1 256

686

-

1 942

-

291

-

291

11

Autres expositions sur la clientèle de gros

-

-

-

-

-

489

-

489

14

655

-

669

12

Retitrisation

-

-

-

-

-

-

-

-

-

13

-

13

en millions d’euros

31/12/2022

a

c

e

g

h

i

j

k

l

m

n

o

L’établissement agit en tant

qu’initiateur

L’établissement agit en tant

que sponsor

L’établissement agit en tant

qu’investisseur

Classiques

Synthé-

tiques

Sous-

total

Classiques

Synthé-

tiques

Sous-

total

Classiques

Synthé-

tiques

Sous-

total

STS

Non

STS

STS

non

STS

STS

non

STS

1

Total des expositions

-

333

3 079

3 412

1 241

10 510

-

11 751

1 714

5 602

-

7 316

2

Clientèle de détail (total)

-

25

-

25

-

2 576

-

2 576

1 714

3 469

-

5 183

3

Prêts hypothécaires résidentiels

-

25

-

25

-

2 164

-

2 164

1 714

926

-

2 640

4

Cartes de crédit

-

-

-

-

-

204

-

204

-

2 271

-

2 271

5

Autres expositions sur la clientèle de détail

-

-

-

-

-

208

-

208

0

271

-

271

6

Retitrisation

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

7

Clientèle de gros (total)

-

308

3 079

3 387

1 241

7 934

-

9 175

-

2 133

-

2 133

8

Prêts aux entreprises

-

17

3 079

3 096

-

6 827

-

6 827

-

1 659

-

1 659

9

Prêts hypothécaires commerciaux

-

291

-

291

-

-

-

-

-

14

-

14

10

Contrats de location et créances à recevoir

-

-

-

-

1 241

630

-

1 871

-

255

-

255

11

Autres expositions sur la clientèle de gros

-

-

-

-

-

478

-

478

-

196

-

196

12

Retitrisation

-

-

-

-

-

-

-

-

-

10

-

10

EU SEC3 – PORTEFEUILLE BANCAIRE – EXPOSITIONS DE TITRISATION ET EXIGENCES DE FONDS PROPRES RÉGLEMENTAIRES ASSOCIÉES (POSITIONS ORIGINATEUR ET SPONSOR)

en millions d’euros

31/12/2023

a

b

c

d

e

f

g

h

i

j

k

l

m

n

o

EU-p

EU-q

Valeurs exposées au risque (par fourchette

de pondération/déductions)

Valeurs exposées au risque

(par approche réglementaire)

Risques pondérés

(par approche réglementaire)

Exigence de fonds propres après

application du plafond

pondé-

ration

≤20 %

pondé-

ration

> 20 %

et

≤ 50 %

pondé-

ration

> 50 %

et

≤ 100 %

pondé-

ration

> 100 %

et

< 1 250 %

pondé-

ration

1 250 %/

déduc-

tions

SEC-

IRBA

SEC-

ERBA

(y

compris

IAA)

SEC-

SA

pondé-

ration

1 250 %/

déduc-

tions

SEC-

IRBA

SEC-

ERBA

(y

compris

IAA)

SEC-

SA

pondé-

ration

1 250 %/

déduc-

tions

SEC-

IRBA

SEC-

ERBA

(y

compris

IAA)

SEC-

SA

pondé-

ration

1 250 %/

déduc-

tions

1

Total des expositions

11 915

1 177

12

34

46

2 846

281

10 011

46

454

80

1 517

573

36

6

121

46

2

Opérations classiques

9 222

1 177

12

34

46

154

281

10 011

46

50

80

1 517

573

4

6

121

46

3

Titrisation

9 222

1 177

12

34

46

154

281

10 011

46

50

80

1 517

573

4

6

121

46

4

Clientèle de détail

1 296

840

-

-

-

-

0

2 136

0

-

-

400

-

-

-

32

-

5

Dont STS

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

6

Clientèle de gros

7 926

337

12

34

46

154

281

7 874

46

50

80

1 117

573

4

6

89

46

7

Dont STS

1 256

-

-

-

-

-

-

1 256

-

-

-

123

-

-

-

10

-

8

Retitrisation

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

9

Opérations synthétiques

2 693

0

-

-

0

2 693

-

0

0

404

-

0

0

32

-

0

0

10

Titrisation

2 693

0

-

-

0

2 693

-

0

0

404

-

0

0

32

-

0

0

11

Sous-jacent de détail

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

12

Clientèle de gros

2 693

0

-

-

0

2 693

-

0

0

404

-

0

0

32

-

0

0

13

Retitrisation

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

en millions d’euros

31/12/2022

a

b

c

d

e

f

g

h

i

j

k

l

m

n

o

EU-p

EU-q

Valeurs exposées au risque (par fourchette

de pondération/déductions)

Valeurs exposées au risque

(par approche réglementaire)

Risques pondérés

(par approche réglementaire)

Exigence de fonds propres après

application du plafond

pondé-

ration

≤ 20 %

pondé-

ration

> 20 %

et

≤ 50 %

pondé-

ration

> 50 %

et

≤ 100 %

pondé-

ration

> 100 %

et

< 1 250 %

pondé-

ration

1 250 %/

déduc-

tions

SEC-

IRBA

SEC-

ERBA

(y

compris

IAA)

SEC-

SA

pondé-

ration

1 250 %/

déduc-

tions

SEC-

IRBA

SEC-

ERBA

(y

compris

IAA)

SEC-

SA

pondé-

ration

1 250 %/

déduc-

tions

SEC-

IRBA

SEC-

ERBA

(y

compris

IAA)

SEC-

SA

pondé-

ration

1 250 %/

déduc-

tions

1

Total des expositions

14 986

109

14

37

18

3 266

291

11 589

17

508

113

1 703

214

41

9

136

17

2

Opérations classiques

11 906

109

14

37

18

187

291

11 589

17

44

113

1 703

214

4

9

136

17

3

Titrisation

11 906

109

14

37

18

187

291

11 589

17

44

113

1 703

214

4

9

136

17

4

Clientèle de détail

2 492

103

2

3

-

11

0

2 590

-

9

2

391

-

1

0

31

-

5

Dont STS

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

6

Clientèle de gros

9 414

6

12

34

18

176

291

8 999

17

36

111

1 312

214

3

9

105

17

7

Dont STS

1 241

-

-

-

-

-

-

1 241

-

-

-

122

-

-

-

10

-

8

Retitrisation

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

9

Opérations synthétiques

3 079

-

-

0

0

3 079

-

-

0

464

-

-

0

37

-

-

0

10

Titrisation

3 079

-

-

0

0

3 079

-

-

0

464

-

-

0

37

-

-

0

11

Sous-jacent de détail

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

12

Clientèle de gros

3 079

-

-

0

0

3 079

-

-

0

464

-

-

0

37

-

-

0

13

Retitrisation

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

EU SEC4 – PORTEFEUILLE BANCAIRE – EXPOSITIONS DE TITRISATION ET EXIGENCES DE FONDS PROPRES RÉGLEMENTAIRES ASSOCIÉES (POSITIONS INVESTISSEUR)

en millions d’euros

31/12/2023

a

b

c

d

e

f

g

h

i

j

k

l

m

n

o

EU-p

EU-q

Valeurs exposées au risque (par fourchette

de pondération/déductions)

Valeurs exposées au risque

(par approche réglementaire)

Risques pondérés

(par approche réglementaire)

Exigence de fonds propres après

plafonnement

≤ 20 %

RW

> 20 %

to

50 %

RW

> 50 %

to

100 %

RW

> 100 %

to

< 1 250 %

RW

1 250 %

RW

IRB

RBA

(incl-

uding

IAA)

IRB

SFA

SA/

SSFA

1 250 %

IRB

RBA

(incl-

uding

IAA)

IRB

SFA

SA/

SSFA

1 250 %

IRB

RBA

(incl-

uding

IAA)

IRB

SFA

SA/

SSFA

1 250 %

1

Total des expositions

5 266

1 856

209

227

0

-

4 516

2 976

0

-

1 385

520

0

-

111

42

0

2

Titrisation classique

5 266

1 856

209

227

0

-

4 516

2 976

0

-

1 385

520

0

-

111

42

0

3

Titrisation

5 266

1 856

196

227

0

-

4 516

2 963

0

-

1 385

508

0

-

111

41

0

4

Sous-jacent de détail

2 900

1 583

196

207

0

-

4 151

668

0

-

1 283

153

0

-

103

12

0

5

Dont STS

2 070

-

-

-

-

-

2 066

4

-

-

222

0

-

-

18

0

-

6

Clientèle de gros

2 366

273

-

20

-

-

365

2 294

0

-

102

355

0

-

8

28

0

7

Dont STS

96

-

-

-

-

-

-

96

-

-

-

1

-

-

-

0

-

8

Retitrisation

-

-

13

-

0

-

-

13

0

-

-

13

0

-

-

1

0

9

Titrisation synthétique

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

10

Titrisation

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

11

Sous-jacent de détail

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

12

Clientèle de gros

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

13

Retitrisation

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

en millions d’euros

31/12/2022

a

b

c

d

e

f

g

h

i

j

k

l

m

n

o

EU-p

EU-q

Valeurs exposées au risque (par fourchette

de pondération/déductions)

Valeurs exposées au risque

(par approche réglementaire)

Risques pondérés (par approche

réglementaire)

Exigence de fonds propres

après plafonnement

≤ 20 %

RW

> 20 %

to

50 %

RW

> 50 %

to

100 %

RW

> 100 %

to

< 1 250 %

RW

1 250 %

RW

IRB

RBA

(incl-

uding

IAA)

IRB

SFA

SA/

SSFA

1 250 %

IRB

RBA

(incl-

uding

IAA)

IRB

SFA

SA/

SSFA

1 250 %

IRB

RBA

(incl-

uding

IAA)

IRB

SFA

SA/

SSFA

1 250 %

1

Total des expositions

5 850

997

204

264

1

-

4 820

2 496

1

-

1 455

404

10

-

116

32

1

2

Titrisation classique

5 850

997

204

264

1

-

4 820

2 496

1

-

1 455

404

10

-

116

32

1

3

Titrisation

5 850

997

194

264

1

-

4 820

2 486

1

-

1 455

394

8

-

116

32

1

4

Sous-jacent de détail

3 893

908

143

239

0

-

4 481

702

0

-

1 327

115

0

-

106

9

0

5

Dont STS

1 714

-

-

-

-

-

1 714

0

-

-

181

0

-

-

15

0

-

6

Clientèle de gros

1 957

89

52

25

1

-

339

1 784

1

-

127

280

8

-

10

22

1

7

Dont STS

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

8

Retitrisation

-

-

10

-

0

-

-

10

0

-

-

10

1

-

-

1

0

9

Titrisation synthétique

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

10

Titrisation

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

11

Sous-jacent de détail

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

12

Clientèle de gros

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

13

Retitrisation

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

BPCE26 – PORTEFEUILLE BANCAIRE – RÉPARTITION DES ENCOURS DE TITRISATION

en millions d’euros

31/12/2023

31/12/2022

Titrisation

Retitrisation

Titrisation

Retitrisation

Titrisation

Retitrisation

Titrisation

Retitrisation

EAD

EAD

Risques

pondérés

Risques

pondérés

EAD

EAD

Risques

pondérés

Risques

pondérés

Positions investisseur

7 546

13

1 893

13

7 306

10

1 858

11

Exposition au bilan

6 441

13

1 707

13

6 621

10

1 742

10

Exposition au hors bilan et dérivés

1 105

-

186

-

685

0

116

1

Positions originateur

3 019

-

1 089

-

3 412

-

826

-

Exposition au bilan

3 019

-

1 088

-

3 412

-

826

-

Exposition au hors bilan et dérivés

0

-

1

-

0

-

0

-

Positions sponsor

10 164

-

1 534

-

11 751

-

1 713

-

Exposition au bilan

0

-

8

-

281

-

47

-

Exposition au hors bilan et dérivés

10 164

-

1 526

-

11 471

-

1 666

-

TOTAL

20 729

13

4 516

13

22 470

10

4 397

11

Portefeuille de négociation

EU SEC2 – PORTEFEUILLE DE NÉGOCIATION – EXPOSITIONS DE TITRISATION

en millions d’euros

31/12/2023

a

c

d

e

g

h

i

k

l

L’établissement agit en tant

qu’initiateur

L’établissement agit en tant

que sponsor

L’établissement agit en tant

qu’investisseur

Classiques

Synthé-

tiques

Sous-total

Classiques

Synthé-

tiques

Sous-total

Classiques

Synthé-

tiques

Sous-total

STS

STS

STS

1

Total des expositions

-

-

-

-

-

-

609

-

609

2

Clientèle de détail (total)

-

-

-

-

-

-

326

-

326

3

Prêts hypothécaires résidentiels

-

-

-

-

-

-

127

-

127

4

Cartes de crédit

-

-

-

-

-

-

105

-

105

5

Autres expositions sur la clientèle de détail

-

-

-

-

-

-

95

-

95

6

Retitrisation

-

-

-

-

-

-

-

-

-

7

Clientèle de gros (total)

-

-

-

-

-

-

283

-

283

8

Prêts aux entreprises

-

-

-

-

-

-

183

-

183

9

Prêts hypothécaires commerciaux

-

-

-

-

-

-

2

-

2

10

Contrats de location et créances à recevoir

-

-

-

-

-

-

57

-

57

11

Autres expositions sur la clientèle de gros

-

-

-

-

-

-

22

-

22

12

Retitrisation

-

-

-

-

-

-

18

-

18

en millions d’euros

31/12/2022

a

c

d

e

g

h

i

k

l

L’établissement agit en tant

qu’initiateur

L’établissement agit en tant

que sponsor

L’établissement agit en tant

qu’investisseur

Classiques

Synthé-

tiques

Sous-total

Classiques

Synthé-

tiques

Sous-total

Classiques

Synthé-

tiques

Sous-total

STS

STS

STS

1

Total des expositions

-

-

-

-

-

-

314

-

314

2

Clientèle de détail (total)

-

-

-

-

-

-

126

-

126

3

Prêts hypothécaires résidentiels

-

-

-

-

-

-

91

-

91

4

Cartes de crédit

-

-

-

-

-

-

6

-

6

5

Autres expositions sur la clientèle de détail

-

-

-

-

-

-

29

-

29

6

Retitrisation

-

-

-

-

-

-

-

-

-

7

Clientèle de gros (total)

-

-

-

-

-

-

188

-

188

8

Prêts aux entreprises

-

-

-

-

-

-

147

-

147

9

Prêts hypothécaires commerciaux

-

-

-

-

-

-

8

-

8

10

Contrats de location et créances à recevoir

-

-

-

-

-

-

27

-

27

11

Autres expositions sur la clientèle de gros

-

-

-

-

-

-

7

-

7

12

Retitrisation

-

-

-

-

-

-

-

-

-

EU SEC5 – EXPOSITIONS DE TITRISATION – EXPOSITIONS EN DÉFAUT ET AJUSTEMENTS SPÉCIFIQUES AU RISQUE DE CRÉDIT SPÉCIFIQUE

en millions d’euros

31/12/2023

a

b

c

Expositions titrisées par l’établissement — L’établissement agit en tant qu’initiateur

ou en tant que sponsor

Montant nominal total de l’encours

Montant total des ajustements

pour risque de crédit

spécifique effectués au cours

de la période

 

Dont expositions en défaut

1

Total des expositions

17 981

37

0

2

Clientèle de détail (total)

1 841

14

-

3

Prêts hypothécaires résidentiels

1 032

1

-

4

Cartes de crédit

635

-

-

5

Autres expositions sur la clientèle de détail

174

13

-

6

Retitrisation

-

-

-

7

Clientèle de gros (total)

16 071

23

0

8

Prêts aux entreprises

7 667

11

0

9

Prêts hypothécaires commerciaux

6 420

-

-

10

Contrats de location et créances à recevoir

1 630

12

-

11

Autres expositions sur la clientèle de gros

354

-

-

12

Retitrisation

-

-

-

en millions d’euros

31/12/2022

a

b

c

Expositions titrisées par l’établissement — L’établissement agit en tant qu’initiateur

ou en tant que sponsor

Montant nominal total de l’encours

Montant total des ajustements

pour risque de crédit

spécifique effectués au cours

de la période

 

Dont expositions en défaut

1

Total des expositions

19 103

121

0

2

Clientèle de détail (total)

2 478

13

-

3

Prêts hypothécaires résidentiels

2 149

2

-

4

Cartes de crédit

125

-

-

5

Autres expositions sur la clientèle de détail

204

12

-

6

Retitrisation

-

-

-

7

Clientèle de gros (total)

16 624

107

0

8

Prêts aux entreprises

8 334

98

0

9

Prêts hypothécaires commerciaux

6 482

-

-

10

Contrats de location et créances à recevoir

1 507

10

-

11

Autres expositions sur la clientèle de gros

302

-

-

12

Retitrisation

-

-

-

8 RISQUES DE MARCHÉ

8.1 Politique de risques de marché

Les politiques de risques liées aux opérations de marché sont contrôlées par les directions des Risques des établissements disposant d’activités de salle de marché. Ces politiques intègrent la vision qualitative et prospective.

En complément pour les activités de banking book, les politiques d’investissement sont définies au niveau Groupe. Le dispositif des risques lié à ces activités est défini en cohérence avec les politiques d’investissement et fait l’objet d’une revue annuelle.

8.2 Organisation de la gestion des risques de marché

La direction des Risques intervient dans les domaines de la mesure des risques, de la définition et du suivi des limites et dans la surveillance des risques de marché avec les missions suivantes :

Pilotage

Pour la mesure des risques :

fixer les principes de mesure des risques de marché, validés ensuite par les différents comités risques compétents ;

mettre en œuvre les outils nécessaires à la mesure des risques sur base consolidée ;

produire des mesures de risques, notamment celles correspondant aux limites opérationnelles de marché ou s’assurer de leur production dans le cadre de la filière risques ;

déterminer des politiques de réfaction de valeurs ou les déléguer aux directions des Risques des établissements concernés et centraliser l’information ;

assurer la validation de second niveau des résultats de gestion et des méthodes de valorisation de la trésorerie.

Pour la définition et le suivi des limites :

instruire le dispositif et la fixation des limites (plafonds globaux et le cas échéant les limites opérationnelles) décidées au sein des différents comités risques compétents, dans le cadre du processus d’analyse contradictoire des risques ;

examiner la liste de produits autorisés dans les établissements concernés ainsi que les conditions à respecter et la soumettre pour validation au comité des risques de marché compétent ;

instruire les demandes d’investissements dans les produits financiers ou dans les nouveaux produits de marché ou activités, des établissements bancaires concernés ;

s’assurer de l’harmonisation des dispositifs d’encadrement des compartiments portefeuilles de négociation et portefeuilles moyen et long termes des réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne (les indicateurs de suivi, la fixation des limites sur ces indicateurs, le processus de suivi et de contrôle, ainsi que les normes de reporting).

Surveillance

Pour la surveillance des risques de marché :

consolider la cartographie des risques de marché groupe et contribuer à la macrocartographie des risques du groupe et des établissements ;

assurer ou veiller à la surveillance quotidienne des positions et des risques au regard des limites allouées (plafonds globaux et limites opérationnelles) et des seuils de résilience définis, organiser le dispositif de décision en matière de dépassements et assurer ou veiller à la surveillance permanente des dépassements et de leur résolution ;

élaborer le tableau de bord consolidé destiné aux différentes instances ;

définir et effectuer les contrôles.

MÉTHODOLOGIE DE MESURE DES RISQUES DE MARCHÉ

Sur le plan prudentiel, le risque de marché du Groupe BPCE est en méthode standard. Son dispositif de suivi des risques s’appuie sur trois types d’indicateurs permettant d’encadrer l’activité, en global et par activité homogène, au moyen de grandeurs directement observables :

les sensibilités à la variation du sous-jacent, à la variation des volatilités, à la corrélation, au nominal, aux indicateurs de diversification. Les limites correspondant à ces indicateurs opérationnels à la fois qualitatifs et quantitatifs viennent ainsi compléter les limites de VaR, de stress tests ;

l’évaluation quotidienne d’une mesure de risque de marché globale au travers d’une VaR 99 % à un jour ;

des mesures de stress tests, consistant à mesurer les pertes éventuelles subies par les portefeuilles dans des configurations de marché extrêmes. Le dispositif du Groupe repose sur des stress tests globaux et des stress tests spécifiques dédiés à chaque activité.

Des reportings spécifiques par activité sont envoyés quotidiennement aux opérateurs et au management concernés. La DRG BPCE diffuse également un reporting hebdomadaire récapitulant l’ensemble des risques de marché du Groupe, avec une vision détaillée pour GFS, et BRED Banque Populaire.

De plus, pour GFS, un reporting global risques de marché est diffusé quotidiennement à l’organe central. Ce dernier réalise une synthèse hebdomadaire des indicateurs de risques de marché et de résultats à destination de la direction générale Groupe.

Enfin, une revue synthétique des risques de marché consolidés du Groupe BPCE, portant sur les mesures de VaR et de stress scénario hypothétiques et historiques, est présentée au comité des risques de marché Groupe, en complément des reportings de risques réalisés pour les entités.

En réponse au Revised Pillar 3 Disclosure Requirements (Table MRB : Qualitative disclosures for banks using the Internal Models Approach), les principales caractéristiques des différents modèles utilisés pour le risque de marché sont présentées dans le document de référence de GFS.

La validation des modèles internes de risque de marché et de valorisation utilisés par GFS sont assurés par l’équipe Model Risk Management et Validation Wholesale Banking de la direction des Risques du Groupe BPCE. Cette validation indépendante des modèles s’inscrit dans le cadre plus large de la gestion du risque de modèle décrite au chapitre 6.15.

Plus spécifiquement pour les modèles de valorisation, les aspects suivants sont évalués :

validation théorique et mathématique du modèle, analyse des hypothèses et de leur justification dans la documentation du modèle ;

validation algorithmique et comparaison à des modèles alternatifs (benchmarking) ;

analyse de la stabilité, de la convergence de la méthode numérique, de la stabilité du modèle en cas de scénarios stressés ;

étude des facteurs de risque implicites et de la calibration, analyse des données en entrée, et identification des modèles amont ;

mesure du risque de modèle et validation de la méthodologie de réserve associée.

SENSIBILITÉS

Le suivi et le contrôle du respect des limites en sensibilité sont opérés quotidiennement par les directions des Risques des établissements. En cas de dépassement de limites, une procédure d’alerte est déclenchée afin de définir les actions à mettre en œuvre pour un retour dans les limites opérationnelles.

VAR

Le risque de marché est également suivi et évalué au moyen de mesures synthétiques de VaR, permettant de connaître les pertes potentielles que chaque activité peut engendrer, pour un degré de confiance (99 %) et un horizon de détention des positions (un jour) prédéfinis. Pour ce faire, l’évolution des paramètres de marché dont dépend la valeur des portefeuilles est modélisée au moyen d’études statistiques.

L’ensemble des choix en matière de facteurs de risques dans l’outil de calcul interne est révisé régulièrement dans le cadre de comités associant l’ensemble des acteurs concernés (DR, front office et service des résultats). Des outils de mesures quantitatives et objectives de la pertinence des facteurs de risque sont utilisés.

La VaR est calculée par simulations numériques au moyen d’une méthodologie Monte Carlo qui prend en compte les éventuelles non-linéarités des portefeuilles suivant les différents axes de risques. Elle est calculée et suivie quotidiennement sur l’ensemble des portefeuilles de négociation du Groupe et une limite en VaR est définie au niveau global et pour chaque activité. L’outil de calcul simule 10 000 scénario, permettant de donner un niveau de précision satisfaisant. Pour certains produits complexes dont la part est marginale, leur intégration dans la VaR est obtenue à l’aide des sensibilités. Sur le périmètre homologué, un backtesting de la VaR est réalisé, et permet d’attester de la robustesse globale du modèle utilisé. Les risques extrêmes, qui ne sont pas captés par la VaR, sont traités au travers des stress tests mis en place au sein du Groupe.

Le modèle interne VaR de GFS a fait l’objet d’une validation de la part de l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) en janvier 2009. GFS utilise la VaR pour le calcul des fonds propres au titre des risques de marché sur les périmètres homologués.

STRESS TESTS

Les stress tests sont calibrés selon les niveaux de sévérité et d’occurrence cohérents avec les intentions de gestion des portefeuilles :

Les stress tests appliqués sur le trading book sont calibrés sur un horizon 10 jours et une probabilité d’occurrence 10 ans.

Ils sont basés sur :

des scénarios historiques reproduisant les variations de paramètres de marché observées sur des périodes de crises passées, leurs impacts sur les positions actuelles et les pertes et profits. Ils permettent de juger de l’exposition du périmètre à des scénario connus. Douze stress historiques sont en place depuis 2010 ;

des scénarios hypothétiques consistent à simuler des variations de paramètres de marché sur l’ensemble des activités, en s’appuyant sur des hypothèses plausibles de diffusion d’un choc initial. Ces chocs sont déterminés par des scénario définis en fonction de critères économiques (crise de l’immobilier, crise économique…), de considérations géopolitiques (attaques terroristes en Europe, renversement d’un régime au Moyen-Orient…) ou autres (grippe aviaire…). Le Groupe compte sept stress tests théoriques depuis 2010.

Des stress tests appliqués au banking book calibrés sur des horizons plus long en cohérence avec les horizons de gestion du banking book :

stress test de crédit obligataire calibré selon une approche mixte hypothétique et historique reproduisant un stress sur les souverains européens (similaire à la crise 2011) ;

stress test de crédit obligataire calibré selon une approche mixte hypothétique et historique reproduisant un stress sur le corporate (similaire à la crise 2008) ;

stress test action calibré sur la période historique de 2011 appliqués aux investissements actions dans le cadre de la réserve de liquidité ;

stress test private equity et immobiliers, calibrés sur la période historique de 2008, appliqués aux portefeuilles de private equity et immobiliers.

Les différents stress tests font l’objet d’un encadrement par des limites déclinées par établissement ainsi que des limites Groupe. Celles-ci sont suivies dans le cadre du dispositif récurent de contrôle et par un reporting régulier.

Contrôle

VÉRIFICATION DES PRIX INDÉPENDANTE

Le Groupe a mis en place une organisation permettant d’assurer le dispositif de vérification indépendante des prix (IPV) à travers :

la mise en place d’une équipe valorisation Groupe au sein des risques de marché ;

une gouvernance Groupe assurant la conformité du dispositif.

L’équipe valorisation est notamment en charge de :

répondre aux exigences réglementaires et assurer leur mise en œuvre effective tout en évaluant leurs impacts sur la production et le contrôle de nouveaux indicateurs ;

normer et homogénéiser la production, la certification et la mise à disposition des paramètres de marché utilisés dans les process de valorisation ;

assurer la coordination et l’animation des process de valorisation dans le Groupe afin de garantir la convergence des méthodes et principes relatifs à l’IPV ;

harmoniser les process de niveau de juste valeur au sein du Groupe.

La gouvernance Groupe repose notamment :

sur un dispositif de supervision articulé autour du comité de valorisation Groupe et du comité niveau de juste valeur Groupe ;

sur un ensemble de procédures dont la procédure IPV Groupe, qui explicite le dispositif de validation et d’escalade.

SUIVI DES RISQUES

La direction des Risques Groupe assure le suivi des risques de l’ensemble des activités de marché au sein du Groupe BPCE, qui fait l’objet d’un examen régulier par le comité des risques de marché Groupe.

Sur le périmètre du portefeuille de négociation, le suivi des risques de marché est opéré au travers d’une mesure quotidienne de la Value at Risk (VaR) Groupe et de stress globaux et historiques. Le système propriétaire de calcul de VaR, développé par GFS, est utilisé par le Groupe. Ce système permet de disposer d’un outil de mesure, de suivi et de contrôle des risques de marché au niveau consolidé et au niveau de chaque établissement, sur une base quotidienne et en tenant compte des corrélations entre les différents portefeuilles. Il existe certaines spécificités au sein du Groupe BPCE, notamment :

concernant GFS, l’importance des activités de marché implique la mise en œuvre d’une gestion du risque propre à cette entité ;

concernant le réseau Banque Populaire, seule la BRED Banque Populaire dispose d’activités de marché. Elle réalise un suivi quotidien de ses opérations financières au sein de sa salle des marchés et de sa direction financière, au travers des indicateurs de Value at Risk 99 % à un jour, de sensibilités, de volumétrie, et de stress scénario ;

le suivi quotidien des activités de portefeuille de négociation de la Banque Palatine repose, entre autres, sur la surveillance par la DR de la Value at Risk 99 % à un jour, de stress tests et du respect des limites réglementaires.

L’ensemble des limites (indicateurs opérationnels, VaR, stress tests) est suivi au quotidien par les directions des Risques des établissements. Tout dépassement de limite fait l’objet d’une notification et, le cas échéant, occasionne une décision du management relative aux positions en cause (fermeture, couverture, maintien, etc.).

Ces dispositifs d’encadrement sont également assortis de limites opérationnelles et de seuils de résilience qui définissent l’appétit au risque du Groupe pour les activités de négociation.

Sur le périmètre du portefeuille bancaire, l’encadrement et le suivi sont déclinés par activités : réserve de liquidité, actifs illiquides (private equity, immobilier hors exploitation), titrisations et actifs liquides hors réserve de liquidité. Le suivi sur les périmètres réserve de liquidité et actifs liquides, hors réserve de liquidité, est effectué mensuellement à travers notamment d’indicateurs de stress test. Les périmètres actifs illiquides et titrisations font eux l’objet d’un suivi trimestriel.

Le pool de refinancement du Groupe fait l’objet d’un suivi quotidien en risques et résultats économiques, réalisé sur l’ensemble des activités du pool, qui relèvent majoritairement du portefeuille bancaire.

FAITS MARQUANTS

Le Groupe a continué à renforcer son pilotage des risques financiers au cours de cette période agitée marquée par les faillites des banques régionales US, celle de Credit Suisse, la volatilité élevée sur les taux, l’inquiétude liée à l’inflation, les difficultés du secteur immobilier chinois et enfin la crise au Moyen-Orient.

Le suivi rapproché des activités de marché a été maintenu au cours de cette période pour assurer que l’évolution des expositions suite aux mouvements de marché reste en adéquation avec l’appétit au risque et le dispositif d’encadrement.

Par ailleurs, les impacts de la forte hausse des taux et l’inflation élevée sur les activités du banking book ont été évalués via des études spécifiques et des mesures de stress test. Un suivi plus rapproché des expositions en taux dans la banque de détail est mis en place, permettant ainsi d’adapter la gestion du risque de taux au nouveau contexte de marché.

La liquidité continue à faire l’objet d’un suivi rapproché avec notamment un pilotage plus rapproché des liquidités commerciales et la mise sous surveillance des comportements client dans le cadre du contexte de taux et d’inflation.

8.3 Informations quantitatives

La VaR du périmètre de négociation du Groupe BPCE s’élève à 9,0 millions d’euros au 29 décembre 2023.

Le contexte de marché 2023 est marqué par une évolution rapide du contexte de taux et par des faillites bancaires dont l’impact sur le système financier a été relativement contenu. Dans ce contexte de volatilité, l’indicateur de VaR est resté sur des niveaux relativement modérés (moyenne à 10,4 millions d’euros), traduisant la gestion prudente des portefeuilles de négociation du Groupe.

En complément, les niveaux moyens de stress test demeurent globalement faibles. Sur l’année, les scénarios les plus pénalisants sont les scénarios hypothétiques de défaut d’un établissement financier (neuf jours sur dix), hausse de taux (un sur dix) Au 29 décembre 2023, le pire stress test à l’échelle du Groupe s’élève à + 5 millions d’euros.

VaR Groupe BPCE

BPCE27 – VENTILATION PAR CLASSE DE RISQUE

en millions d’euros

VaR Monte-Carlo 99 %

29/12/2023

moyenne

min

max

30/12/2022

Risque action

6,8

7,2

5,3

9,6

6,7

Risque change

2,0

1,9

0,1

4,4

3,3

Risque matières premières

0,5

0,8

0,1

2,4

1

Risque crédit

1,6

1,5

0,2

2,7

2,4

Risque taux

6,2

7,4

0,8

13,8

6,3

TOTAL

17,1

 

 

 

19,7

Effet de compensation

(8,2)

0,0

0,0

0,0

(9,4)

VaR consolidée

9,0

10,4

7,3

17,0

10,3

Les dates d’arrêté correspondent au dernier jour ouvré de de l’année.

BPCE28 – ÉVOLUTION DE LA VAR GROUPE BPCE SUR L’ANNÉE 2023 (en millions d’euros)

Résultats des stress tests sur les portefeuilles de négociation

BPCE29 – MOYENNE DES STRESS TESTS GROUPE SUR L’ANNEE 2023

Risques pondérés et exigences en fonds propres

BPCE30 – RISQUES PONDÉRÉS ET EXIGENCES EN FONDS PROPRES PAR COMPOSANTE DE RISQUE

en millions d’euros

31/12/2023

31/12/2022

Risques pondérés

Exigences en

fonds propres

Risques pondérés

Exigences en

fonds propres

Risque de taux

1 763

141

1 813

145

Risque sur titres de propriété

659

53

421

34

Risque de position sur OPC

3

0

62

5

Risque sur position de change

4 201

336

4 739

379

Risque sur matières premières

709

57

941

75

Risque de règlement-livraison

4

0

65

5

Risque relatif aux grands risques du portefeuille de négociation

-

-

-

-

Risque spécifique sur positions de titrisation

377

30

220

18

Risque selon l’approche modèle interne

5 724

458

7 170

574

TOTAL

13 439

1 075

15 430

1 234

BPCE 31 – ÉVOLUTION DES RISQUES PONDÉRÉS PAR EFFET

en milliards d’euros

 

Risques de marché – 31/12/2022 montant ajusté

15,2

Standard

9,7

Modèle interne

5,7

VaR

1,6

SVaR

3,7

IRC

0,4

RISQUES DE MARCHÉ – 31/12/2023

15,4

8.4 Informations quantitatives détaillées

Les informations quantitatives détaillées relatives aux risques de marché dans les tableaux qui suivent viennent enrichir, au titre du Pilier III, les informations de la section précédente.

Détail des risques pondérés au titre des risques de marché par approche

EU MR1 – RISQUE DE MARCHE DANS LE CADRE DE L’APPROCHE STANDARD

en millions d’euros

 

31/12/2023

31/12/2022

Risques pondérés

Risques pondérés

 

Produits fermes

 

 

1

Risque de taux d’intérêt (général et spécifique)

1 686

1 697

2

Risque sur actions (général et spécifique)

538

393

3

Risque de change

4 024

4 627

4

Risque sur produits de base

695

835

 

Options

 

 

5

Approche simplifiée

-

-

6

Méthode delta-plus

129

165

7

Approche par scénario

262

259

8

Titrisation

377

220

9

TOTAL

7 712

8 195

Informations détaillées au titre des risques de marché sur le périmètre Natixis

EU MR3 – VALEURS DE L’APPROCHE MODÈLES INTERNES (AMI) POUR LES PORTEFEUILLES DE NÉGOCIATION

en millions d’euros

a

31/12/2023

31/12/2022

 

VAR (10 JOURS 99 %)

 

 

1

Valeur maximale

50

58

2

Valeur moyenne

30

39

3

Valeur minimale

19

17

4

Fin de la période

19

38

 

SVAR (10 JOURS 99 %)

 

 

5

Valeur maximale

78

101

6

Valeur moyenne

58

66

7

Valeur minimale

48

46

8

Fin de la période

58

63

 

IRC (99,9 %)

 

 

9

Valeur maximale

35

37

10

Valeur moyenne

25

24

11

Valeur minimale

16

12

12

Fin de la période

16

21

EU MR4 – COMPARAISON DES ESTIMATIONS DE LA VAR AVEC LES PROFITS/PERTES

Le graphique présenté ci-dessous rend compte du « backtesting » (comparaison a posteriori du potentiel de perte), tel que calculé ex-ante par la VaR (99 %, un jour), avec les réalisations hypothétiques et les réalisations effectivement constatées en résultat, sur le périmètre réglementaire et permet de vérifier la robustesse de l’indicateur de VaR :

En 2023, deux exceptions de backtesting sur le P&L actuel et le P&L hypothétique sont constatées au niveau de Natixis sur le périmètre réglementaire.

Elles sont enregistrées aux dates du 13 et 20 mars. Elles font suite aux perturbations liées à la hausse des taux et à la faillite bancaire de plusieurs banques américaines. Les institutions publiques étant intervenues rapidement, les marchés sont revenus à la normale dès la fin de mois.

EU MR2A – RISQUE DE MARCHÉ DANS LE CADRE DE L’APPROCHE FONDÉE SUR LES MODÈLES INTERNES (AMI)

en millions d’euros

31/12/2023

a

b

Risques pondérés

Exigences de fonds

propres

1

VaR (valeur la plus élevée entre a et b)

1 646

132

a)

VaR de la veille (VaR t-1)

 

19

b)

Facteur de multiplication (mc) x moyenne des 60 derniers jours ouvrables (VaRavg)

 

132

2

SVaR (valeur la plus élevée entre a et b)

3 697

296

a)

Dernière mesure disponible de la SVaR (SVaR t-1)

 

58

b)

Facteur de multiplication (ms) x moyenne des 60 derniers jours ouvrables (SVaRavg)

 

296

3

IRC (valeur la plus élevée entre a et b)

381

30

a)

Mesure IRC la plus récente

 

22

b)

Mesure IRC moyenne sur 12 semaines

 

30

4

Mesure du risque global (valeur la plus élevée entre a, b et c)

 

 

a)

Mesure la plus récente du risque global

 

 

b)

Mesure moyenne sur 12 semaines du risque global

 

 

c)

Mesure du risque global – Plancher

 

 

5

Autres

 

 

6

TOTAL

5 724

458

en millions d’euros

31/12/2022

a

b

Risques pondérés

Exigences de fonds

propres

1

VaR (valeur la plus élevée entre a et b)

2 608

209

a)

VaR de la veille (VaR t-1)

 

38

b)

Facteur de multiplication (mc) x moyenne des 60 derniers jours ouvrables (VaRavg)

 

209

2

SVaR (valeur la plus élevée entre a et b)

4 135

331

a)

Dernière mesure disponible de la SVaR (SVaR t-1)

 

63

b)

Facteur de multiplication (ms) x moyenne des 60 derniers jours ouvrables (SVaRavg)

 

331

3

IRC (valeur la plus élevée entre a et b)

427

34

a)

Mesure IRC la plus récente

 

29

b)

Mesure IRC moyenne sur 12 semaines

 

34

4

Mesure du risque global (valeur la plus élevée entre a, b et c)

 

 

a)

Mesure la plus récente du risque global

 

 

b)

Mesure moyenne sur 12 semaines du risque global

 

 

c)

Mesure du risque global – Plancher

 

 

5

Autres

 

 

6

TOTAL

7 170

574

EU MR2-B — ÉTATS DES FLUX DES RISQUES PONDÉRÉS RELATIFS AUX EXPOSITIONS AU RISQUE DE MARCHÉ DANS LE CADRE DE L’APPROCHE FONDÉE SUR LES MODÈLES INTERNES (AMI)

en millions d’euros

a

b

c

d

e

f

g

VaR

SVaR

IRC

Mesure du

risque

global

Autres

Total des

risques

pondérés

Total des

exigences

de fonds

propres

1

Risques pondérésà la fin de la précédente période (31/12/2022)

2 608

4 135

427

 

 

7 170

574

1a

Ajustement réglementaire

(2 136)

(3 342)

(58)

 

 

(5 536)

(443)

1b

Risques pondérésà la fin du précédent trimestre (fin de journée)

473

793

368

 

 

1 634

131

2

Variations des niveaux de risque

(236)

(67)

(92)

 

 

(395)

(32)

3

Actualisations/modifications du modèle

 

 

 

 

 

 

 

4

Méthodologie et politiques

 

 

 

 

 

 

 

5

Acquisitions et cessions

 

 

 

 

 

 

 

6

Variations des taux de change

 

 

 

 

 

 

 

7

Autres

 

 

 

 

 

 

 

8a

Risques pondérésà la fin de la période considérée (fin de journée)

237

726

276

 

 

1 239

99

8b

Ajustement réglementaire

1 410

2 971

105

 

 

4 485

359

8

Risques pondérés à la fin de la période considérée (31/12/2023)

1 646

3 697

381

 

 

5 724

458

Les effets sont définis comme suit :

ajustement réglementaire : delta entre les RWA utilisés dans le cadre du calcul des RWA réglementaires et les RWA calculés au dernier jour de la période ;

variations des niveaux de risque : évolutions liées aux caractéristiques de marché ;

actualisations/modifications du modèle : évolutions liées à des modifications significatives de modèle suite à une actualisation du périmètre de calcul, de la méthodologie, des hypothèses ou de la calibration ;

méthodologie et politiques : évolutions liées à des changements de réglementation ;

acquisitions et cessions : changements suite à l’achat ou à la cession de lignes métiers ;

variations des taux de change : évolutions du risque de change lié à la contrevalorisation de la VaR si celle-ci devait être exceptionnellement exprimée dans une autre devise que l’euro, devise de calcul de la VaR.

BPCE32 – VAR GLOBALE NATIXIS AVEC GARANTIE – PORTEFEUILLE DE NÉGOCIATION (VAR 99 % UN JOUR)

Le graphique ci-dessous présente l’historique de VaR sur les portefeuilles de négociation entre le 30 décembre 2022 et le 29 décembre 2023, pour le périmètre global.

Le niveau de VaR des portefeuilles de négociation de Natixis s’est établi en moyenne à 8,5 millions d’euros, avec un minimum constaté de 6,2 millions d’euros le 27/11/2023, un maximum de 13,9 millions d’euros le 19 mai 2023 et une valeur de 7 millions d’euros au 29 décembre 2023.

Le graphique ci-dessous présente l’historique de VaR sur les portefeuilles de négociation entre le 30 décembre 2022 et le 29 décembre 2023, pour le périmètre global.

BPCE33 – VENTILATION PAR CLASSE DE RISQUE ET EFFET DES COMPENSATIONS

La ventilation de la VaR par ligne métier permet de rendre compte de la contribution mensuelle des principaux risques ainsi que des effets de compensation en VaR

Cette baisse s’explique essentiellement par une gestion prudente des positions avec une économétrie stable sur la seconde partie de l’année.

BPCE34 – VAR STRESSÉE DE NATIXIS

Le niveau de la VaR réglementaire stressée s’est établi en moyenne à 18,4 millions d’euros, avec un minimum constaté de 15,3 millions d’euros le 15 novembre 2023, un maximum de 24,6 millions d’euros le 11 octobre 2023, et un niveau de 18,4 millions d’euros au 29 décembre 2023.

BPCE35 – INDICATEUR IRC

Cet indicateur porte sur le périmètre réglementaire. Le niveau d’IRC de Natixis s’est établi en moyenne à 25,2 millions d’euros, avec un minimum constaté de 15,8 millions d’euros 29 décembre 2023, un maximum de 35,2 millions d’euros le 19 juillet 2023, et une valeur de 15,8 millions d’euros au 29 décembre 2023.

BPCE36 – RÉSULTATS DES STRESS TESTS SUR LE PÉRIMÈTRE DE NATIXIS

(Données certifiées par les commissaires aux comptes au titre d’IFRS 7)

Les niveaux de « stress tests » globaux ont atteint au 29 décembre 2023, en moyenne, un niveau de + 167 millions d’euros contre + 63 millions d’euros au 30 décembre 2022.

Le stress test hypothétique reproduisant la hausse des taux est le plus bas (+ 11 millions d’euros au 29 décembre 2023).).

9 RISQUE DE LIQUIDITÉ, DE TAUX ET DE CHANGE

9.1 Gouvernance et organisation

Le Groupe BPCE, comme tous les établissements de crédit, est exposé à des risques structurels de liquidité, de taux d’intérêt et de change.

Ces risques font l’objet d’un dispositif de suivi et d’encadrement structuré au niveau du groupe et des établissements qui le composent afin de sécuriser les revenus immédiats et futurs, garantir l’équilibre des bilans et favoriser le développement du groupe.

Le comité d’audit et le conseil de surveillance du Groupe BPCE sont consultés en matière de politique générale ALM et sont informés des principaux choix faits en matière de gestion des risques de liquidité, de taux et de change. La mise en œuvre de la politique retenue est déléguée au comité de gestion actif-passif groupe.

Chaque année, le conseil de surveillance du Groupe BPCE valide les orientations générales de la politique ALM, à savoir les principes de mesure des risques, les méthodes de calcul correspondantes et les niveaux de risques acceptés. Il revoit également chaque année l’état du système des limites.

Chaque trimestre, le comité d’audit du Groupe BPCE est informé de la situation du groupe à travers la communication de tableaux de bord contenant les principaux indicateurs de risques.

Le comité de gestion actif-passif groupe, présidé par le président du directoire de BPCE, est en charge de la mise en œuvre opérationnelle de la politique définie, Il se réunit tous les deux mois et ses principales missions sont les suivantes :

déterminer la politique générale du groupe à l’égard du risque de liquidité et de transformation ;

examiner la vision consolidée des risques structurels du groupe et de ses différentes entités ainsi que les évolutions du bilan ;

définir les limites de risques structurels du Groupe et des Bassins et en effectuer le suivi (avec validation de la direction des Risques) ;

valider l’allocation aux bassins de la liquidité et des limites ;

suivre la consommation en liquidité au niveau du groupe et des bassins ;

valider le programme de refinancement annuel global MLT et CT du Groupe BPCE et en effectuer le suivi global ;

valider les critères d’investissement et d’allocation ainsi que le profil global souhaité de la réserve de liquidité du groupe.

La mise en œuvre de la politique de gestion des risques structurels de liquidité, de taux d’intérêt et de change est assurée de manière conjointe par les filières gestion actif-passif (suivi de la mise en œuvre des plans de refinancement, pilotage des réserves de liquidité, coordination des trésoreries, calcul et suivi des différents indicateurs de risques) et risques (validation du dispositif, validation des modèles et conventions, contrôle du respect des règles et des limites). La direction de la Gestion Financière groupe et la direction des Risques groupe assurent la déclinaison du dispositif pour leurs filières respectives.

La déclinaison du dispositif de gestion opérationnelle au sein de chaque établissement fait l’objet d’une validation auprès du conseil d’administration, du conseil d’orientation et/ou du conseil de surveillance. Des comités opérationnels dédiés supervisent au sein de chaque établissement la mise en œuvre de la stratégie de refinancement et la gestion du bilan et des risques de liquidité, de taux et de change de l’établissement dans le cadre des règles et limites fixées au niveau du groupe. La mise en œuvre du dispositif au niveau des établissements s’appuie sur un outil de gestion actif-passif commun aux réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne.

9.2 Politique de gestion du risque de liquidité

Le risque de liquidité se définit comme le risque pour le groupe de ne pas pouvoir faire face à ses engagements ou de ne pas pouvoir dénouer ou compenser une position en raison de la situation du marché ou de facteurs spécifiques au Groupe BPCE, dans un délai déterminé et à un coût raisonnable. Il traduit le risque de ne pouvoir faire face à des flux nets sortants de trésorerie y compris liés à des besoins en collatéral, sur l’ensemble des horizons de temps allant du court terme au long terme.

Ainsi, l’appréhension du risque de liquidité est différente à court, moyen et long terme :

à court terme, il s’agit de mesurer la capacité de l’établissement à résister à une crise ;

à moyen terme, la liquidité est mesurée au sens du besoin de trésorerie ;

à long terme, il s’agit de surveiller le niveau de transformation du bilan de l’établissement.

Le risque de liquidité est susceptible de se matérialiser en cas de baisse des sources de financement qui pourrait être occasionnée par un retrait massif des dépôts de la clientèle ou par une difficulté d’exécution du plan de financement annuel suite à une crise de confiance généralisée des marchés ou à des événements propres au Groupe BPCE. Il peut également être lié à une hausse des besoins de financement du fait d’une hausse des tirages sur les engagements de financement, de la réduction de liquidité de certains actifs, d’une augmentation des appels de marge ou d’une exigence accrue en collatéral.

L’ensemble des facteurs de risque de liquidité fait l’objet d’une cartographie précise actualisée annuellement et présentée en comité de gestion actif-passif groupe. Cette cartographie recense les différents risques ainsi que leur niveau de matérialité évalué selon différents critères de manière partagée entre les filières gestion actif-passif et risques.

Objectifs et politique

L’objectif principal de la politique de gestion de la liquidité est de refinancer tous les métiers du groupe de manière optimale et pérenne.

Ce mandat se décline autour des axes suivants :

assurer, au meilleur prix possible, un plan de refinancement soutenable dans le temps, permettant de financer les différentes activités du groupe sur une duration cohérente avec les actifs créés ;

répartir cette liquidité entre les différents métiers et en contrôler l’utilisation et l’évolution ;

respecter les ratios réglementaires et les contraintes internes issues notamment de stress tests garantissant la soutenabilité du refinancement du business model du groupe même en cas de crise.

Le groupe s’appuie à cette fin sur trois dispositifs :

une gestion centralisée de son refinancement visant notamment à encadrer le recours au financement à court terme, à répartir dans le temps les échéances des ressources à moyen et long termes et à diversifier les sources de liquidité ;

un encadrement de la consommation de liquidité des métiers, reposant notamment sur le maintien d’un équilibre entre le développement des crédits et la collecte de ressources auprès de la clientèle ;

la constitution des réserves de liquidité, tant en cash qu’en collatéral, en adéquation avec les tombées de passif à venir et les objectifs fixés en matière de sécurisation de la liquidité du groupe.

Le pilotage et la gestion de ces dispositifs sont réalisés via un ensemble cohérent d’indicateurs, de limites et de règles de gestion réunis dans un référentiel de normes et de règles commun pour les établissements du groupe, de manière à assurer une mesure et une gestion consolidée du risque de liquidité.

Gestion opérationnelle du risque de liquidité

Dans l’objectif de suivre ces risques de liquidité et de définir les actions de gestion et/ou de remédiation appropriées, le groupe s’appuie sur un dispositif interne de suivi et de pilotage de la liquidité fiable, complet et efficace comprenant un ensemble d’indicateurs et de limites associées. Le pilotage et le suivi du risque de liquidité s’exercent au niveau consolidé du groupe et au niveau de chacune de ses entités. La définition de ces indicateurs, la méthodologie de calcul et les éventuelles limites afférentes sont précisées dans un référentiel de normes consolidé, qui fait l’objet d’examens et de validations auprès des instances du groupe et des établissements.

CONSOMMATION DE LIQUIDITÉ DES MÉTIERS

La consommation de liquidité des différents métiers du groupe voire au sein des entités est encadrée par un dispositif d’allocation interne de la liquidité qui repose d’une part sur la fixation d’un niveau cible d’empreinte de marché court terme et moyen-long terme pour le groupe et d’autre part sur sa répartition entre les différentes entités du groupe via un système d’enveloppes de liquidité. L’empreinte de marché du groupe mesure la dépendance globale à date du groupe vis-à-vis des ressources provenant des marchés monétaires et obligataires. La soutenabilité de l’accès au marché du groupe est mesurée de manière régulière. La structure de l’empreinte de marché du groupe (échéancier, nature des supports, devises, zone géographique, catégories d’investisseurs…) fait ainsi l’objet d’un suivi particulier afin de s’assurer de ne pas trop dépendre des financements court terme et du bon respect de la diversification des sources de financement.

Chaque entité est tenue de respecter l’enveloppe de liquidité qui lui est allouée à la fois en terme de consommation réelle de liquidité mais également en vision projetée dans le cadre du processus budgétaire et de la prévision pluriannuelle. Le respect de l’enveloppe de liquidité allouée à chaque entité permet de s’assurer du bon dimensionnement de la cible d’empreinte de marché fixée par le groupe et d’adapter le cas échéant les projections d’activités des métiers. Par ailleurs, cela permet également d’adapter le rythme d’exécution du plan de refinancement pluriannuel au regard des besoins exprimés par les métiers et des capacités d’appel au marché du groupe.

Le besoin de financement des métiers est étroitement corrélé à l’évolution des actifs et passifs commerciaux (crédits et dépôts clientèle) à la fois en terme d’impasse de liquidité entre les actifs et passifs moyens gérés mais également du fait des besoins de réserves de liquidité qu’elle peut générer du fait du respect du LCR (Liquidity Coverage Ratio).

La mesure de l’impasse de liquidité résultant de l’activité commerciale est réalisée via le Coefficient Emplois/Ressources Clientèle (CERC) tant au niveau consolidé qu’au niveau des entités. Cet indicateur permet une mesure relative de l’autonomie du groupe envers les marchés financiers et un suivi de l’évolution de la structure du bilan commercial.

INDICATEURS DE RISQUE

La mesure du risque de liquidité du groupe et de ses entités s’appuie sur les ratios réglementaires tels que définis par la réglementation européenne avec le LCR (ratio de liquidité court terme) et le NSFR (Net Stable Funding Ratio – ratio de liquidité long terme).

Cette approche réglementaire est complétée par une approche « économique » interne consistant à mesurer l’impasse de liquidité sur un horizon de dix ans. Elle permet d’encadrer l’écoulement des dettes moyen et long termes et d’anticiper les besoins de refinancement du groupe. Elle fait l’objet de limites au niveau du groupe et des établissements.

La mesure de cette impasse de liquidité est réalisée selon une approche dite statique qui ne tient compte que des positions de bilan et hors bilan à date et qui intègre des hypothèses d’écoulement pour les produits non échéancés. Ces hypothèses reposent soit sur des modélisations internes (remboursement anticipé des crédits, clôture et dépôts sur les PEL…), soit sur des conventions établies pour l’ensemble des entités du groupe (notamment pour les dépôts clientèle sans date d’échéance fixée, dépôts à vue et livrets). La validation des modèles et conventions repose sur un processus partagé entre la filière gestion actif-passif et la filière risques qui permet d’assurer un regard croisé sur la pertinence des hypothèses retenues et leur correcte adéquation avec le dispositif de limites en vigueur.

SIMULATION DE STRESS ET RÉSERVE DE LIQUIDITÉ

Des simulations de crise de liquidité sont régulièrement réalisées de manière à éprouver la capacité du groupe à faire face à ses engagements et poursuivre son activité commerciale courante dans un contexte de crise. Ce dispositif de stress test a pour ambition de devenir un outil d’aide aux décisions de gestion et de mesure à tout instant de la résilience du groupe sur un horizon de temps défini ainsi que de la pertinence de son dispositif de gestion.

En situation normale, ces simulations ont pour objectif de mesurer régulièrement l’exposition aux risques de liquidité en réalisant différents scénarios de stress déterminés. Elles permettent ainsi de s’assurer de la correcte adéquation entre la réserve de liquidité du groupe et l’évolution de la position de liquidité nette en vision stressée ainsi que de la capacité à respecter les exigences réglementaires.

En situation de crise, elles permettent de simuler les évolutions possibles de la position de liquidité instantanée sur la base de scénarios sur mesure, d’identifier les impacts potentiels et définir les actions à mener à court terme.

La méthodologie de calcul du stress repose sur la projection des flux du bilan et du hors bilan du groupe avec des hypothèses stressées définies dans le cadre de scénarios de stress et sur l’évolution de la réserve de liquidité en tenant compte des opérations sur titres et de différentes valorisations (haircuts BCE, marché) selon différents scénarios. Ainsi par exemple, on supposera ne pouvoir renouveler que partiellement l’ensemble des opérations de refinancement arrivant à échéance, devoir faire face à des demandes de remboursement anticipé de dépôts ou à des décaissements non attendus sur les engagements de financement hors bilan, supporter une fuite de dépôts clientèle ou une modification substantielle de leur structure, ou bien encore une perte de liquidité sur certains actifs de marché.

Les stress de liquidité s’appuient sur différents scénarios, idiosyncratique (spécifique au groupe), crise systémique affectant l’ensemble des institutions financières, et crise combinée. Différents niveaux d’intensité sont également joués afin de permettre des analyses de sensibilités.

SYSTÈMES D’ÉVALUATION DES RISQUES DE LIQUIDITÉ

Les indicateurs consolidés Groupe sont produits par le département ALM Groupe à partir des indicateurs produits au niveau de chaque entité. Ces derniers sont issus des données collectées dans les systèmes d’information des entités en respectant un schéma d’organisation Groupe (collecte et harmonisation des données, processus de correction et de validation).

Ils font l’objet d’un contrôle de premier niveau effectué par les départements ALM des entités en liaison avec l’ALM Groupe, suivi d’un contrôle de second niveau effectué par les départements des risques des entités et du Groupe.

DISPOSITIF DE FINANCEMENT CONTINGENT (CFP)

Le Contingency Funding Plan (CFP) du groupe synthétise les travaux que le groupe met en œuvre pour faciliter sa gestion des situations de crise de liquidité. Ce document est mis à jour annuellement. Il repose sur un dispositif de surveillance et d’alerte via un tableau de bord recensant des indicateurs avancés (EWI : Early Warning Indicators) susceptibles d’éclairer le groupe quant à la nécessité d’activer ou non le CFP. Ces EWI sont produits quotidiennement et ils portent principalement sur des indicateurs de funding, d’impasses de liquidité et de réserve de liquidité. Des indicateurs de marché (taux, change, actions, CDS…) sont également suivis dans ce tableau de bord quotidien. Au-delà de ces approches quantitatives, une évaluation qualitative sous la forme d’un indice de confiance est apportée par les filières émissions, pool commun de refinancement, gestion actif-passif et risques financiers. Le CFP peut ainsi être déclenché en raison d’un contexte de marché particulier et de l’appréciation des risques que cela fait porter sur la situation de liquidité à venir du groupe.

Lors de la crise sanitaire de mars 2020, et la crise SVB et Crédit Suisse, et bien que la situation de liquidité du groupe était solide tant d’un point de vue trésorerie que réglementaire, le groupe a ainsi activé son CFP de manière préventive, afin d’assurer un alignement de tous les métiers au sein du groupe si des actions devaient être mises en place.

Le déclenchement du CFP génère la mise en œuvre d’une comitologie de gestion de crise spécifique avec un processus d’escalade fonction de l’intensité perçue de la crise. Outre sa comitologie spécifique avec des fréquences de réunion resserrées, le déclenchement du CFP entraîne une centralisation, auprès du responsable du pool commun de refinancement, de certaines activités financières normalement localisées chez Global Financial Services.

Le CFP intègre également un inventaire et une analyse en avance de phase des leviers financiers et métiers que le groupe peut mettre en œuvre, incluant les gains potentiels en liquidité mais aussi les coûts associés (perte de rentabilité) et les possibles obstacles à leur mise en œuvre. Ces leviers peuvent être regroupés en trois familles :

1.

la collecte de liquidité : Du fait des nombreuses entités qui le composent, le groupe dispose d’atouts pour collecter ponctuellement de la liquidité ;

2.

la réduction de la consommation de liquidité : Compte tenu de ses activités, le groupe pourrait, si nécessaire, réduire les concours qu’il octroie à l’économie en cas de tensions sur sa position de liquidité ;

3.

la monétisation d’actifs liquides : Le groupe dispose d’importantes réserves de collatéral pouvant être transformées en cash si nécessaire.

Les expériences tirées des crises récentes (premier semestre 2020, SVB et Crédit Suisse) et de l’activation du CFP, qui en a découlé ont été mises à profit pour actualiser le dispositif dans l’ensemble de ces composantes, à savoir le dispositif d’EWI, la comitologie et le processus d’escalade attaché, l’évaluation des différents leviers.

Gestion centralisée du refinancement

La direction de la Gestion financière organise, coordonne et supervise le refinancement du Groupe BPCE sur les marchés.

Le refinancement à court terme du Groupe BPCE est opéré par un pool de refinancement unique, issu de la fusion des équipes de trésorerie de BPCE et de Global Financial Services (Natixis). Cette équipe de trésorerie intégrée est en mesure de gérer plus efficacement la trésorerie du groupe notamment en période de tension sur la liquidité.

L’accès au refinancement de marché à court terme se fait au travers des deux principaux émetteurs du groupe, que sont BPCE et sa filiale Natixis.

Pour les besoins de refinancement à moyen et long termes (supérieur à un an), en complément des dépôts de la clientèle des réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne qui constituent la principale source de refinancement, le groupe intervient en tant qu’émetteur obligataire sur les marchés financiers avec BPCE comme opérateur principal offrant la plus large gamme d’offre obligataire aux investisseurs :

directement sous la signature de BPCE pour les émissions obligataires subordonnées (Additional Tier 1 et Tier 2), les émissions obligataires de rang senior non préféré et les émissions obligataires « vanille » de rang senior préféré du groupe, ces émissions pouvant avoir lieu dans de nombreuses devises, les principales étant l’EUR, l’USD, le JPY, l’AUD et le GBP ;

ou sous la signature de BPCE SFH, le principal émetteur de covered bonds du groupe ; cet émetteur, opéré par BPCE, est spécialisé dans les obligations de financement de l’habitat ou « OH », une des catégories d’obligations sécurisées reposant sur un cadre légal français (collatéral sous forme de crédits immobiliers résidentiels en France).

Pour compléter son refinancement à moyen et long terme de marché, le Groupe BPCE a recours à deux autres opérateurs spécialisés :

Global Financial Services pour les émissions obligataires structurées (placements privés uniquement) de rang senior préféré sous signature Natixis d’une part et pour les émissions de covered bonds de droit allemand (collatéral sous forme de crédits immobiliers commerciaux) sous la signature de Natixis Pfandbriefbank AG d’autre part ;

Crédit Foncier pour les émissions de covered bonds du type obligations foncières ou « OF » sous la signature de la Compagnie de Financement Foncier, filiale du Crédit Foncier ; il s’agit d’une des catégories d’obligations sécurisées reposant sur un cadre légal français (collatéral sous forme de crédits et actifs du secteur public, ce qui correspond au repositionnement décidé en 2018 de cet émetteur du groupe, lié au fait que cet émetteur dispose comme collatéral d’encours de crédit immobiliers résidentiels en France produits antérieurement par le Crédit Foncier).

Il convient de souligner que BPCE est également en charge du refinancement à moyen et long terme du pôle Global Financial Services (au-delà des placements privés structurés mentionnés ci-dessus), qui n’a plus vocation à être un émetteur sur les marchés sous forme d’émission publique.

BPCE dispose de programmes de refinancement à court terme régis par les droits français (NEU CP), anglais (Euro Commercial Paper), de l’État de New York (US Commercial Paper) et de programmes de refinancement à moyen et long termes régis par les droits français (EMTN et Neu MTN), de l’État de New York (US MTN), japonais (Samouraï) et de l’État de Nouvelle-Galles du Sud en Australie (AUD MTN).

Enfin, le groupe dispose de la capacité à réaliser des opérations de titrisation de marché (ABS), notamment sous forme de RMBS avec des crédits immobiliers résidentiels produits par les réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne.

FACTURATION INTERNE DE LA LIQUIDITÉ

La centralisation du refinancement du groupe implique la mise en œuvre de principes de circulation de la liquidité au sein du groupe et de règles de tarification de cette liquidité afin que la liquidité puisse circuler de la manière la plus performante possible entre les entités du groupe. Les principes sont validés en comité de gestion actif-passif groupe et leur mise en œuvre est assurée par le pool commun de refinancement du groupe. Le dispositif tel qu’il est construit assure la transparence et la permanence des prix internes, garants d’une fluidité de la gestion de la liquidité entre les établissements du groupe.

Au-delà de ce dispositif de tarification de la liquidité interne, un dispositif de taux de cession internes a été développé de manière à pouvoir affecter à chacun des actifs et passifs du groupe une mesure analytique de rentabilité. Là encore, les principes sont décidés au comité de gestion actif-passif du groupe. Les évolutions respectives des coûts de liquidité des dépôts de la clientèle et des ressources de marché sont prises en compte de manière à assurer un développement équilibré et rentable des activités des différents métiers du groupe.

Gestion centralisée des collatéraux

Dans sa politique de gestion de la liquidité, le Groupe BPCE attache une importance forte à la gestion de son collatéral et à son optimisation. Sont considérés comme collatéral les titres de créances non négociables (notamment les crédits originés par les réseaux) et les titres de créances négociables (titres financiers…) qui sont éligibles à un dispositif de refinancement, qu’il s’agisse du refinancement Banque Centrale (via le pool 3G) ou de dispositifs de refinancement du groupe (covered bonds, titrisations…).

Trois principes clés sont mis en œuvre :

une gestion centralisée au niveau de l’organe central du collatéral des entités dans le but de renforcer le suivi et l’opérationnalité de la gestion. Dans le cas des entités disposant d’un Pool 3G (Global Financial Services, Compagnie de Financement Foncier, BRED, Crédit Coopératif, Banque Palatine), le collatéral reste au niveau des entités. Néanmoins, ces entités ne peuvent participer directement aux opérations de refinancement BCE sans accord de l’organe central ;

une définition des règles d’investissement et de gestion par l’organe central, les entités étant autonomes dans leur prise de décision dans le respect des normes groupe ;

un corps d’indicateurs relatifs au suivi du collatéral déterminé au niveau groupe et suivis au sein du comité de gestion actif-passif groupe.

En matière de titres de créances non négociables, la gestion du collatéral s’appuie sur un système d’information dédié qui permet de recenser les créances et d’identifier leur éligibilité aux différents dispositifs existants. Une part importante de ces créances a vocation à être « sanctuarisée » de manière à répondre aux exigences de réserve de liquidité telles qu’elles sont fixées par le groupe au regard notamment des stress tests qui sont conduits périodiquement.

La part non sanctuarisée est disponible pour permettre de réaliser des opérations de refinancement dans le marché, soit sous la forme de cession de créances, soit sous forme de mobilisation de créances. Le Groupe BPCE a développé une forte expertise sur ces opérations de refinancements, ce qui lui a permis de structurer des dispositifs de refinancement innovants, augmentant ainsi sa capacité de diversifier ses sources de levée de ressources auprès des investisseurs.

Adéquation des dispositifs de l’établissement en matière de gestion des risques de liquidité

Le Groupe continue à se concentrer sur l’amélioration du suivi des risques à travers une cartographie fine des risques de liquidité et sur l’optimisation des outils et procédures pour piloter la situation de liquidité du Groupe et de son bilan, de manière constante afin d’être en mesure de faire face à de nouvelles crises, si elles devaient se produire.

Les travaux menés avec la révision des dispositifs de gestion des devises, de la diversification des financements court-terme, du suivi des risques intraday ou encore des stress tests en vue d’en accroitre leur opérationnalité participent pleinement à assurer une plus grande adéquation des dispositifs au suivi et à la gestion des risques de liquidité du Groupe BPCE.

Pour accompagner le renforcement des différents dispositifs, plusieurs chantiers informatiques visant à améliorer la qualité des productions du groupe ont été menés avec la mise en production d’un nouvel outil de gestion ALM et une capacité renforcée de projection des indicateurs dans le temps. Des investissements importants ont été par ailleurs réalisés dans le cadre de la gestion du collatéral du groupe en vue d’industrialiser et de sécuriser les opérations structurées et spécialisées, afin de répondre aux ambitions d’assurer une plus grande diversification du refinancement du Groupe.

9.3 Informations quantitatives

BPCE37 – RÉSERVES DE LIQUIDITÉ

en milliards d’euros

31/12/2023

31/12/2022

Liquidités placées auprès des banques centrales

147

165

Titres LCR

58

57

Actifs éligibles banques centrales

97

101

TOTAL

302

322

Au 31 décembre 2023, les réserves de liquidité permettent de couvrir 161 % des encours de refinancement court terme et des tombées court terme du MLT (187 milliards d’euros au 31 décembre 2023) contre 150 % au 31 décembre 2022 (tombées CT et MLT de 215 milliards d’euros).

La hausse du ratio de couverture est en partie liée aux remboursements du TLTRO 3 intervenus au cours de l’année 2023 impactant à la baisse les tombées à moins d’un an du MLT.

L’évolution de la réserve de liquidité au cours de l’année 2023 traduit la politique de gestion de la liquidité du Groupe avec la volonté de maintenir un niveau de couverture élevé de son risque de liquidité.

BPCE38 – IMPASSES DE LIQUIDITÉ

en milliards d’euros

01/01/2024 au

31/12/2024

01/01/2025 au

31/12/2027

01/01/2028 au

31/12/2031

Impasses

24,4

13,6

5,8

La position de liquidité projetée montre un excédent structurel de liquidité sur l’horizon d’analyse. Par rapport à fin 2022, cet excédent s’inscrit en baisse de 20,2 milliards d’euros à horizon un an, et 11,0 milliards d’euros sur l’horizon cinq ans à huit ans. À noter une hausse de cette impasse de 3,6 milliards d’euros sur l’horizon deux ans à quatre ans.

Sur l’horizon court-terme, l’évolution à la baisse de l’impasse de liquidité s’explique par les remboursements du TLTRO 3 partiellement compensée par de nouvelles émissions. Ces émissions sont réalisées à moyen terme et permettent de limiter la dégradation de l’impasse clientèle sur les réseaux Banque Commerciale. À plus long terme, l’impasse clientèle des réseaux se creuse en raison principalement d’une baisse des ressources clientèles (transfert des dépôts à vue vers des ressources à terme). Cet effet à long terme est accentué par la production nouvelle de crédits.

Cœfficient emplois/ressources

Au 31 décembre 2023, le coefficient emplois/ressources clientèle groupe est en baisse à 121 % contre 122 % au 31 décembre 2022.

BPCE39 – ÉCHÉANCIER DES EMPLOIS ET RESSOURCES

en millions d’euros

Inférieur

à 1 mois

De 1 mois

à 3 mois

De 3 mois

à 1 an

De 1 an

à 5 ans

Plus de

5 ans

Non

déterminé

Total au

31/12/2023

Caisse, banques centrales

152 408

24

 

 

 

237

152 669

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

 

 

 

 

 

214 782

214 782

Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres

589

608

3 063

21 569

18 754

3 490

48 073

Instruments dérivés de couverture

 

 

 

 

 

8 855

8 855

Titres au coût amorti

638

317

1 801

10 656

11 916

1 045

26 373

Prêts et créances sur les établissements de crédit et assimilés au coût amorti

92 503

8 865

643

5 829

385

406

108 631

Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti

53 737

24 772

71 379

271 949

408 728

8 892

839 457

Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

 

 

 

 

(2 626)

(2 626)

ACTIFS FINANCIERS PAR ÉCHÉANCE

299 875

34 586

76 886

310 003

439 783

235 081

1 396 214

Banques centrales

2

 

 

 

 

 

2

Passifs financiers à la juste valeur par résultat

5 502

70

550

949

21 646

175 347

204 064

Instruments dérivés de couverture

 

 

 

 

 

14 973

14 973

Dettes représentées par un titre

35 294

29 808

63 442

95 525

72 440

(3 911)

292 598

Dettes envers les établissements de crédit et assimilés

31 406

23 259

9 605

5 835

9 598

(69)

79 634

Dettes envers la clientèle

575 143

19 651

46 396

59 942

9 047

1 479

711 658

Dettes subordonnées

661

1

2 496

5 707

10 589

(653)

18 801

Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

 

 

 

 

159

159

PASSIFS FINANCIERS PAR ÉCHÉANCE

648 008

72 789

122 489

167 958

123 320

187 325

1 321 889

Engagements de financement donnés en faveur des ets de crédit

26

117

31

667

504

6

1 351

Engagements de financement donnés en faveur de la clientèle

27 091

6 376

23 533

62 341

25 619

7 768

152 728

TOTAL ENGAGEMENTS DE FINANCEMENT DONNES

27 117

6 493

23 564

63 008

26 123

7 774

154 079

Engagements de garantie en faveur des éts de crédit

430

848

921

1 050

2 779

36

6 064

Engagements de garantie en faveur de la clientèle

3 019

5 135

9 395

20 566

7 422

2 040

47 577

TOTAL ENGAGEMENTS DE GARANTIE DONNES

3 449

5 983

10 316

21 616

10 201

2 076

53 641

en millions d’euros

Inférieur

à 1 mois

De 1 mois

à 3 mois

De 3 mois

à 1 an

De 1 an

à 5 ans

Plus de

5 ans

Non

déterminé

Total au

31/12/2022

Caisse, banques centrales

170 929

86

 

 

 

304

171 318

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

 

 

 

 

 

192 751

192 751

Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres

20 033

804

2 889

10 034

7 464

3 059

44 284

Instruments dérivés de couverture

 

 

 

 

 

12 700

12 700

Titres au coût amorti

745

345

3 697

8 134

13 907

822

27 650

Prêts et créances sur les établissements de crédit et assimilés au coût amorti

89 429

4 548

512

2 423

47

735

97 694

Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti

77 360

23 217

64 738

252 406

387 787

21 444

826 953

Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

 

 

 

 

(6 845)

(6 845)

ACTIFS FINANCIERS PAR ÉCHÉANCE

358 496

29 001

71 836

272 997

409 206

224 968

1 366 504

Banques centrales

9

 

 

 

 

 

9

Passifs financiers à la juste valeur par résultat

8 916

97

433

1 411

13 499

160 391

184 747

Instruments dérivés de couverture

 

 

 

 

 

16 286

16 286

Dettes représentées par un titre

35 340

24 836

43 078

78 224

69 982

(8 088)

243 373

Dettes envers les établissements de crédit et assimilés

29 750

6 376

73 841

19 694

9 433

24

139 117

Dettes envers la clientèle

552 292

17 123

31 212

56 906

6 874

29 564

693 970

Dettes subordonnées

678

12

2 547

8 419

8 437

(1 161)

18 932

Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

 

 

 

 

389

389

PASSIFS FINANCIERS PAR ÉCHÉANCE

626 985

48 443

151 111

164 654

108 224

197 406

1 296 823

Engagements de financement donnés en faveur des ets de crédit

204

35

5

449

107

2

801

Engagements de financement donnés en faveur de la clientèle

27 015

7 100

22 136

63 182

21 700

18 626

159 758

TOTAL ENGAGEMENTS DE FINANCEMENT DONNÉS

27 220

7 134

22 140

63 631

21 807

18 628

160 560

Engagements de garantie en faveur des éts de crédit

1 194

648

1 062

534

2 371

2 025

7 834

Engagements de garantie en faveur de la clientèle

4 330

5 546

9 497

15 354

10 502

2 415

47 644

TOTAL ENGAGEMENTS DE GARANTIE DONNÉS

5 524

6 194

10 560

15 888

12 873

4 440

55 478

Les instruments financiers en valeur de marché par résultat relevant du portefeuille de transaction, les actifs financiers disponibles à la vente à revenu variable, les encours douteux, les instruments dérivés de couverture et les écarts de réévaluation des portefeuilles couverts en taux sont positionnés dans la colonne « Non déterminé ». En effet, ces instruments financiers sont :

soit destinés à être cédés ou remboursés avant la date de leur maturité contractuelle ;

soit destinés à être cédés ou remboursés à une date non déterminable (notamment lorsqu’ils n’ont pas de maturité contractuelle) ;

soit évalués au bilan pour un montant affecté par des effets de revalorisation.

Les intérêts courus non échus sont présentés dans la colonne « inférieur à un mois ».

Les montants présentés sont les montants contractuels hors intérêts prévisionnels.

Les provisions techniques des sociétés d’assurance, qui, pour l’essentiel, sont assimilables à des dépôts à vue, ne sont pas reprises dans le tableau ci-avant.

Stratégie et conditions de refinancement en   2023

POURSUITE DE LA STRATÉGIE D’ÉMISSION MLT

Une des priorités du Groupe en matière de refinancement à moyen et long terme sur les marchés est d’assurer une bonne diversification de ses sources de refinancement par type d’investisseurs, par catégorie d’émissions obligataires, par zone géographique et par devise.

Au titre du programme de refinancement à moyen et long termes 2023 « marché », le Groupe BPCE a levé un montant total de 41 milliards d’euros sur le marché obligataire, dont 32 milliards d’euros hors placements privés structurés ; les émissions publiques représentent 73 % du montant total et les placements privés 27 %.

En complément, le Groupe a levé sur le marché 6 milliards d’euros d’ABS.

COMPARTIMENT NON SÉCURISÉ :
28,2 MILLIARDS D’EUROS

COMPARTIMENT SÉCURISÉ :
18,9 MILLIARDS D’EUROS

En 2023, le montant levé dans le compartiment non sécurisé hors placements privés structurés est de 19,1 milliards d’euros, dont 2 milliards d’euros sous forme de Tier 2, 10,4 milliards d’euros sous forme de senior non préféré et 6,7 milliards d’euros sous forme de senior préféré. En complément, 9,1 milliards d’euros ont été levés en placements privés structurés.

Dans le compartiment sécurisé hors ABS, le montant levé s’élève à 12,9 milliards d’euros de covered bonds. En complément, 6 milliards d’euros ont été levés sous forme d’ABS (majoritairement RMBS adossé à des crédits immobiliers résidentiels accordés par les réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne).

La répartition par devise des émissions non sécurisées hors placements privés structurés réalisées est un bon indicateur de la diversification des sources de refinancement moyen et long terme du Groupe. Au total, 53 % de ces émissions ont été réalisées dans des devises autres que l’euro en 2023, les cinq plus importantes étant l’USD (34 %), le JPY (12 %), l’AUD (3 %), le CHF (3 %) et le GBP (2 %).

DIVERSIFICATION DE LA BASE INVESTISSEURS

Comme indiqué l’élargissement de la base d’investisseurs de Groupe BPCE est une de nos priorités : à fin 2023 la part de nos émissions globales (secured et unsecured) achetée par des investisseurs US était de 14 % et 15 % par des acheteurs asiatiques.

La durée moyenne à l’émission (y compris ABS) pour l’ensemble du Groupe BPCE est de 5,9 ans en 2023 à comparer à 6,7 ans de durée moyenne en 2022. Ceci est principalement dû à la fermeture du marché des Covered Bonds sur des maturités supérieures à cinq ans à partir du mois de juin 2023.

La très grande majorité du refinancement moyen et long termes levé en 2023 l’a été à taux fixe comme les années précédentes. Généralement, le taux fixe est swappé en taux variable dans le cadre de la gestion du risque de taux du Groupe.

UNE STRATÉGIE ENRICHIE PAR DES SOLUTIONS INNOVANTES POUR RÉPONDRE AUX NOUVELLES PRIORITÉS DES INVESTISSEURS : DES OBLIGATIONS DE « DÉVELOPPEMENT DURABLE »

Le Groupe BPCE a réalisé quatre émissions publiques vertes en 2023 pour 2,25 milliards d’euros :

500 millions d’euros 10NC5 Tier 2 LED social Local Economic Development ;

Green Building covered bond émis par BPCE SFH pour 750 millions d’euros ;

Social Senior Preferred de 500 millions d’euros, dédié au secteur Économie du Sport et Santé publique ;

enfin, Compagnie de Financement Foncier a lancé sa première émission sociale pour 500 millions d’euros. Cette opération était destinée à refinancer des actifs Logement social et Santé publique.

En plus de ces quatre opérations, Natixis a émis en 2023 2,1 milliards d’euros sous forme de Structured Private Placements ESG.

CONCLUSION

Afin de disposer d’une stratégie d’émission intégrant l’ensemble des instruments de dette et des thématiques, une réorganisation interne au sein de la direction des Finances a été annoncée fin 2023 ; le département ESF Emissions et Solutions Financières a été créé pour centraliser dans une même équipe l’ensemble des acteurs impliqués dans le Funding MLT.

La mission de ce département est l’optimisation des ressources rares au sein du Groupe BPCE entendues comme la liquidité, le collatéral et la solvabilité. Il est place sous l’autorité du Responsable du département Finances.

9.4 Gestion du risque structurel de taux d’intérêt

Objectifs et politique

Le risque structurel de taux d’intérêt (ou risque de taux d’intérêt global) se définit comme le risque de pertes de valeur du bilan et/ou de baisse des revenus encouru en cas de variation des taux d’intérêt, du fait de l’ensemble des opérations de bilan et de hors bilan, à l’exception, le cas échéant, des opérations soumises aux risques de marché. Ce risque est une composante intrinsèque du métier et de la rentabilité des établissements de crédit.

L’objectif du dispositif de gestion du risque de taux d’intérêt du groupe est d’encadrer le niveau de transformation en taux des établissements de façon à contribuer au développement du groupe et des métiers tout en lissant l’impact d’une éventuelle évolution défavorable des taux sur la valeur des portefeuilles bancaires et sur les revenus futurs du groupe.

Dispositif de pilotage et de gestion du risque de taux

Le risque de taux est encadré par un dispositif d’indicateurs et de limites, définis par le comité de gestion actif-passif groupe. La mesure porte sur le risque de taux structurel du bilan, à l’exclusion de tout risque autonome (trading, compte propre…). Les indicateurs utilisés sont déclinés suivant deux approches : une approche dite statique qui ne tient compte que des positions de bilan et hors bilan existantes à date et une approche dynamique qui intègre les anticipations de production nouvelles en matière commerciale et financière. Ils peuvent être regroupés en deux ensembles :

les indicateurs d’impasse rapportent le montant des expositions au passif et des expositions à l’actif sur un même indice de taux et pour différents horizons de maturité. Ces indicateurs permettent de valider les grands équilibres du bilan pour pérenniser les résultats acquis. Les impasses sont calculées à partir des échéanciers contractuels, des résultats de modèles comportementaux communs pour différents produits de crédit ou de collecte, des conventions d’écoulement pour les produits non échéancés et de conventions spécifiques pour les taux réglementés ;

les indicateurs de sensibilité tant en valeur qu’en revenu. Les indicateurs en valeur mesurent la variation de la valeur actuelle nette des fonds propres au regard de chocs de taux appliqué sur le bilan statique. En plus de l’indicateur réglementaire SOT EVE (SOT : standard outlier test) qui mesure une sensibilité à des chocs réglementaires de taux d’intérêt de +/- 200 points de base, le groupe a mis en place un indicateur interne d’Economic Value of Equity (EVE). Les indicateurs en revenu portent sur la sensibilité de la marge nette d’intérêt prévisionnelle en cas de divergences de l’évolution des taux d’intérêt de marché par rapport à un scénario central établi trimestriellement par les économistes du groupe. Ces indicateurs de sensibilité de la marge nette d’intérêt portent sur l’ensemble des activités de banque commerciale et visent à estimer la sensibilité des résultats des établissements aux aléas de taux. À la suite des évolutions réglementaires, le Groupe BPCE a déployé en 2023 un indicateur de sensibilité de revenus réglementaire, le SOT MNI, en complément de ses indicateurs internes.

L’approche dynamique en sensibilité des revenus futurs est renforcée par une vision multi-scénario permettant une approche plus large en prenant en compte les aléas liés aux prévisions d’activité (activité nouvelle et évolution des comportements de la clientèle), aux évolutions possibles de la marge commerciale… Des stress tests internes sont réalisés périodiquement et permettent de mesurer l’évolution de la trajectoire de résultats de la banque dans des scénarios adverses.

La gestion de la position de taux des établissements du groupe se fait dans le respect des normes groupe qui formalisent à la fois les indicateurs suivis et les limites associées mais également les instruments autorisés dans le cadre de la couverture du risque de taux. Ces derniers sont strictement « vanille » (non structurés), les ventes d’options sont exclues et les modes de comptabilisation sans impact sur les résultats consolidés du groupe sont privilégiés.

Informations quantitatives

La position de taux est essentiellement portée par la Banque de proximité et Assurance et en premier lieu par les réseaux. Mesurée en approche statique par les impasses de taux, elle montre une exposition structurelle de risque à la hausse des taux d’intérêt avec un excédent d’actifs à taux fixe par rapport aux ressources à taux fixe. Cet excédent structurel s’explique notamment par le poids des dépôts clientèle à taux réglementés ou assimilés (taux du Livret A notamment).

Les impasses de taux fin 2023, présentées ci-après, montrent une évolution significative par rapport à l’année précédente avec une baisse de l’excédent d’emplois sur un horizon d’un an ainsi que sur les périodes au-delà d’un an. Cette évolution est liée, sur l’ensemble de l’horizon de temps, par la diminution de la position de transformation des réseaux. L’impasse clientèle est en amélioration avec une hausse des ressources clientèles principalement expliquée par la fixation du Livret A jusqu’en janvier 2025 à CT, et à moyen terme par les dépôts à terme et à vue (réduction de la part optionnelle matérialisant le risque d’arbitrage des dépôts clientèle dans un contexte de hausse des taux). À moyen et long terme, l’amélioration de l’impasse clientèle est accentuée par une hausse des refinancements à taux fixe et des couvertures de taux (swap emprunteur taux fixe).

BPCE40 – IMPASSE DE TAUX

en milliards d’euros

01/01/2024 au

31/12/2024

01/01/2025 au

31/12/2027

01/01/2028 au

31/12/2031

Impasses (à taux fixé*)

(12,6)

(43,3)

(57,7)

*

L’indicateur prend en compte l’ensemble des positions actifs et passifs et les positions à taux variable jusqu’à la prochaine date de fixation du taux.

INDICATEURS DE SENSIBILITÉ

La sensibilité de la valeur actuelle nette du bilan du Groupe à la baisse et à la hausse des taux de 200 points de base demeure en dessous de la limite Tier 1 de 15 %. Au 31/12/2023, le Groupe BPCE est sensible à la hausse des taux avec un indicateur à - 10,80 % par rapport au Tier 1 contre - 13,94 % au 31/12/2022. Cet indicateur, calculé selon une approche statique (écoulement contractuel ou conventionnel de l’ensemble des postes du bilan) et dans un scénario de stress (choc de taux immédiat et d’ampleur importante), permet de mettre en évidence la déformation du bilan sur un horizon long. Cette mesure est très corrélée à la mesure des impasses de taux détaillée ci-dessus.

Pour appréhender de manière plus précise l’exposition au risque de taux du Groupe, cette approche statique est complétée d’une approche dynamique (avec la prise en compte des prévisions de production nouvelle) via la mesure de la variation de la marge nette d’intérêt prévisionnelle du groupe à un an selon quatre scénarios (hausse des taux, baisse des taux, pentification de la courbe, aplatissement de la courbe) par rapport au scénario central. Au 30 septembre 2023, le choc à la baisse de faible amplitude (- 25 bps) aurait un impact négatif de 1,9 % sur la marge nette d’intérêt projetée (perte de 131 millions d’euros envisagée) sur une année glissante tandis que le scénario à la hausse de faible amplitude (+ 25 bps) aurait un impact positif de 1,9 % (gain de 127 millions d’euros envisagé).

EU IRRBB1 – SENSIBILITÉ DE LA VALEUR ÉCONOMIQUE DES FONDS PROPRES TIER1

 

Scénarios réglementaires

a

b

Sensibilité EVE (en %)

31/12/2023

31/12/2022

1

Choc parallèle vers le haut

(10,80 %)

(13,94 %)

2

Choc parallèle vers le bas

1,67 %

4,36 %

3

Pentification de la courbe

(5,68 %)

(2,00 %)

4

Aplatissement de la courbe

1,77 %

3,03 %

5

Hausse des taux courts

0,29 %

(1,36 %)

6

Baisse des taux courts

(0,41 %)

1,80 %

INSTRUMENTS FINANCIERS SOUMIS À LA RÉFORME DES INDICES

Le tableau ci-dessous présente les instruments financiers par indice devant faire l’objet d’une transition dans le cadre de la réforme des indices. Depuis le 1er janvier 2022, les risques sont cantonnés pour l’essentiel, à la transition de l’indice Libor USD (pour les échéances au jour le jour, un, trois, six et douze mois) vers le taux SOFR.

Les données présentées sont issues des bases de gestion au 31 décembre 2023 après élimination des opérations internes au Groupe BPCE et concernent les instruments financiers dont la maturité excède le 30 juin 2023 en tenant compte des conventions suivantes :

les actifs financiers et passifs financiers hors dérivés sont présentés sur la base de leur nominal (capital restant dû), hors provisions ;

les opérations de pension sont ventilées avant compensation comptable ;

les dérivés sont présentés sur la base de leur notionnel au 31 décembre 2023 ;

pour les dérivés comprenant une jambe emprunteuse et une jambe prêteuse, chacune exposée à un taux de référence, les deux jambes ont été reportées dans le tableau ci-dessous pour effectivement refléter l’exposition du Groupe BPCE aux taux de référence sur ces deux jambes.

BPCE41 – ENCOURS DES INSTRUMENTS FINANCIERS SOUMIS À LA RÉFORME DES INDICES

en millions d’euros

31/12/2023

Actifs financiers

Passifs financiers

Dérivés (notionnels)

LIBOR-USD

990

285

1 336

9.5 Gestion du risque structurel de change

Le risque de change structurel se définit comme le risque d’une perte constatée ou latente liée à une évolution défavorable des cours de change de devises. La gestion distingue la politique de change structurelle et la gestion du risque de change opérationnel.

Dispositif de pilotage et de gestion du risque de change

Pour ce qui est du Groupe BPCE (hors Natixis), le risque de change fait l’objet d’un suivi à partir d’indicateurs réglementaires (mesure de l’exigence de fonds propres correspondante par entité). Les positions de change résiduelles du groupe (hors Natixis) ne sont pas significatives compte tenu de l’adossement quasi systématique des actifs et des passifs en devises.

Dans le cas particulier des opérations de financement du commerce international, les prises de risque doivent être limitées aux contreparties situées dans des pays dont la devise est librement convertible, sous réserve de pouvoir être techniquement gérées par les systèmes d’information des entités.

Les positions de change structurelles de Natixis relatives aux investissements nets à l’étranger refinancés par achats de devise, font l’objet d’un suivi trimestriel par le comité de gestion actif-passif de l’établissement, tant en termes de sensibilité que de solvabilité. Les indicateurs de suivi de ce risque sont transmis trimestriellement au comité de gestion actif-passif groupe.

Informations quantitatives

Au 31/12/2023, le Groupe BPCE, soumis aux exigences réglementaires de fonds propres au titre du risque de change, a une position de change stable s’élevant à 4 201 millions d’euros contre 4 739 millions d’euros à fin 2022 avec un montant exigible au titre du risque de change qui représente 336 millions d’euros. La position de change est essentiellement portée par GFS.

9.6 Informations quantitatives détaillées sur le risque de liquidité

Les informations quantitatives détaillées relatives au risque de liquidité dans les tableaux qui suivent viennent enrichir, au titre du Pilier III, les informations de la section précédente.

GROUPE HORS SCF (1) (2)  (3)  (4)             

Le bilan cash du Groupe BPCE hors contribution de la SCF fait apparaître les grands équilibres du bilan en identifiant notamment :

les besoins de financement de l’activité (crédits clientèle, centralisation des livrets réglementés et actifs tangibles et intangibles du groupe) pour un total de 910 milliards d’euros au 31 décembre 2023, en progression de 26 milliards d’euros sur un an principalement liée à la hausse des encours de crédit (immobiliers et équipements) et de la centralisation ;

les ressources stables du groupe constituées des dépôts des clients, des ressources à moyen et long termes et des fonds propres et assimilés, pour un total de 1 010 milliards d’euros au 31 décembre 2023 en baisse de 13 milliards d’euros sur un an principalement liée à la baisse des ressources MLT (remboursement TLTRO 3) et partiellement compensée par la hausse des dépôts clientèles (ressources à terme et livrets A/LDD) ;

l’excédent de 100 milliards d’euros traduit le surplus de ressources clientèle et de ressources financières à moyen et long termes sur les besoins de financement de l’activité de clientèle. Il est majoritairement investi en actifs liquides pour contribuer à la réserve de liquidité ;

les ressources à court terme investies essentiellement en actifs liquides (dépôts banques centrales, actifs interbancaires, titres de dette).

LIQUIDITÉ/BESOIN DE FINANCEMENT

RATIOS BÂLOIS : LIQUIDITY COVERAGE RATIO (LCR)

Le ratio de liquidité réglementaire à 30 jours mesure le ratio entre le buffer de liquidité (Actifs liquides de haute qualité HQLA) et les sorties nettes de trésorerie anticipées sur un horizon de 30 jours. Depuis le 1er janvier 2018, le niveau minimal d’exigence est fixé à 100 %.

Le LCR du Groupe s’établit à 145 % en moyenne mensuelle sur l’année 2023, soit un excédent de liquidité de 66 milliards d’euros en décembre 2023 contre des niveaux respectivement de 142 % et 65 milliards d’euros en décembre 2022.

(1)

Solde de ressources stables de 100 Md€ 31/12/2023 = ressources MLT de 186 Md€ + ressources clientèle de 736 Md€ + fonds propres hors dettes subordonnées de 85 Md€ + divers de 3 Md€ - crédits clientèle de 797 Md€ - centralisation des livrets règlementés de 96 Md€ + Immobilisations de 17 Md€.

(2)

Y compris financement de crédits clientèle SPT du groupe par la SCF.

(3)

Position nette des comptes de régularisation et dérivés et des opérations de refinancement avec la SCF : 3 Md€ au passif pour le groupe hors SCF.

(4)  

Dont 24 Md€ hors intérêts courus non échus de ressources MLT de marché ayant une date de maturité résiduelle inférieure ou égale à un an.

EU LIQ1 – RATIO DE COUVERTURE DES BESOINS DE LIQUIDITÉ (LCR)

en millions d’euros

a

b

c

d

e

f

g

h

Valeur totale non pondérée (moyenne)

Valeur totale pondérée (moyenne)

EU 1a

Trimestre se terminant le (JJ Mois AAA)

31/03/2023

30/06/2023

30/09/2023

31/12/2023

31/03/2023

30/06/2023

30/09/2023

31/12/2023

EU 1b

Nombre de points utilisés pour le calcul de moyennes

12

12

12

12

12

12

12

12

 

ACTIFS LIQUIDES DE QUALITÉ ÉLEVÉE (HQLA)

1

Total Actifs liquides de haute qualité (HQLA)

 

 

 

 

220 889

218 079

216 001

211 590

 

SORTIES DE TRÉSORERIE

2

Dépôts de détail et petites entreprises, dont

389 490

389 560

388 788

387 505

23 047

22 856

22 524

22 087

3

Dépôts stables

296 223

295 809

294 261

291 858

14 811

14 790

14 713

14 593

4

Dépôts moins stables

82 216

80 316

77 458

74 161

8 236

8 066

7 808

7 488

5

Dépôts non sécurisés des entreprises et institutions financières, dont

205 946

201 137

197 296

193 929

104 696

101 715

99 882

97 465

6

Dépôts opérationnels

51 016

50 045

49 605

49 604

11 776

11 524

11 407

11 406

7

Dépôts non opérationnels

139 395

135 455

131 045

127 557

77 385

74 554

71 830

69 291

8

Dettes émises non sécurisées

15 535

15 637

16 646

16 768

15 535

15 637

16 646

16 768

9

Dépôts sécurisés des entreprises et institutions financières

 

 

 

 

26 506

25 210

25 099

25 382

10

Sorties additionnelles, dont :

116 731

116 220

115 756

114 456

32 671

33 100

33 377

32 577

11

Sorties relatives aux dérivés et transactions collatéralisées

15 988

15 592

15 743

15 250

14 393

14 498

14 788

14 241

12

Sorties relatives aux produits de dettes

0

0

0

0

0

0

0

0

13

Facilités de crédit et de liquidité

100 742

100 628

100 014

99 206

18 278

18 601

18 589

18 335

14

Autres sorties contractuelles de trésorerie

36 207

34 974

34 676

34 844

35 379

34 213

34 114

34 422

15

Autres sorties contingentes de trésorerie

129 440

126 846

121 631

118 446

13 894

13 440

12 770

12 311

16

Total sorties de trésorerie

 

 

 

 

236 193

230 535

227 766

224 243

 

ENTRÉES DE TRÉSORERIE

17

Transactions collatéralisées par des titres (i.e. reverse repos)

106 913

104 996

102 381

103 888

15 602

16 001

16 043

16 741

18

Entrées de trésorerie des prêts

31 171

30 408

29 965

30 055

23 795

22 951

22 318

22 259

19

Autres entrées de trésorerie

52 589

50 128

50 022

50 201

41 196

39 096

39 329

39 615

EU-19a

(Différence entre les entrées totales pondérées et les sorties totales pondérées de trésorerie résultant d’opérations effectuées dans des pays tiers soumis à des restrictions de transfert ou libellés en monnaies non convertibles)

 

 

 

 

0

0

0

0

EU-19b

(Entrées excédentaires d’un établissement de crédit spécialisé lié)

 

 

 

 

0

0

0

0

20

Total entrées de trésorerie

190 673

185 532

182 369

184 143

80 592

78 049

77 690

78 615

EU-20a

Entrées de trésorerie entièrement exemptes de plafond

0

0

0

0

0

0

0

0

EU-20b

Entrées de trésorerie soumises au plafond à 90 %

0

0

0

0

0

0

0

0

EU-20c

Entrées de trésorerie soumises au plafond à 75 %

158 674

152 548

150 237

152 266

80 592

78 049

77 690

78 615

 

VALEUR AJUSTÉE TOTALE

 

 

 

 

 

 

 

 

21

TOTAL HQLA

 

 

 

 

220 889

218 079

216 001

211 590

22

TOTAL DES SORTIES NETTES DE TRÉSORERIE

 

 

 

 

155 601

152 486

150 076

145 629

23

RATIO DE LIQUIDITÉ A COURT TERME (EN %)

 

 

 

 

142 %

143 %

144 %

145 %

Les actifs liquides du Groupe, après prise en compte des haircuts réglementaires, s’élèvent à 212 milliards d’euros et sont majoritairement composés de dépôts en banque centrale et de titres souverains.

Les sorties brutes de trésorerie s’élèvent à 224 milliards d’euros, la baisse constatée sur l’année 2023 est en lien avec la diminution des dépôts clientèle, notamment sur des dépôts non opérationnels des entreprises et institutions financières. En parallèle, les entrées brutes de trésorerie s’élèvent à 79 milliards d’euros et sont en baisse par rapport à décembre 2022. En position nette les sorties de trésorerie sont ainsi de 146 milliards d’euros, et ont diminué de 10 milliards d’euros par rapport à décembre 2022.

Le stock des actifs liquides est piloté de manière à conserver un montant suffisant d’excédent de liquidité pour couvrir toute volatilité dans l’évolution du ratio LCR et également de prémunir le Groupe contre une crise de liquidité court terme pouvant se matérialiser par une impossibilité pour le Groupe de renouveler tout ou partie de ses émissions court terme. Dans un tel contexte, c’est d’abord la liquidité excédentaire qui sera absorbée sans impact sur les activités core du Groupe.

RATIOS BÂLOIS : NET STABLE FUNDING RATIO (NSFR)

Le ratio structurel de liquidité à long terme (NSFR, Net Stable Funding Ratio) correspond au montant du financement stable disponible (soit les fonds propres et la part des passifs censée être fiable sur l’horizon temporel pris en compte aux fins du NSFR, à savoir jusqu’à un an) rapporté à celui du financement stable exigé. Ce ratio est contraignant avec un niveau minimal d’exigence à 100 % depuis le 28 juin 2021.

Le NSFR du Groupe s’établit à 107,52 % au 31 décembre 2023, soit un excédent de liquidité de 59,9 milliards d’euros.

EU LIQ2 – RATIO DE FINANCEMENT STABLE NET (NSFR)

en millions d’euros

31/12/2023

a

b

c

d

e

Valeur non pondérée par échéance résiduelle

Valeur

pondérée

Pas

d’échéance

< 6 mois

6 mois

à < 1an

≥ 1an

 

ÉLÉMENTS DU FINANCEMENT STABLE DISPONIBLE

 

 

 

 

 

1

Éléments et instruments de fonds propres

82 164

0

0

13 880

96 044

2

Fonds propres

82 164

0

0

13 880

96 044

3

Autres instruments de fonds propres

 

0

0

0

0

4

Dépôts de la clientèle de détail

 

392 254

1 203

20 475

389 785

5

Dépôts stables

 

303 530

451

1 485

290 267

6

Dépôts moins stables

 

88 724

753

18 990

99 518

7

Financement de gros :

 

499 319

52 059

194 186

332 796

8

Dépôts opérationnels

 

51 402

0

0

2 509

9

Autres financements de gros

 

447 917

52 059

194 186

330 287

10

Engagements interdépendants

 

6 044

0

89 141

0

11

Autres engagements :

0

33 492

2 610

37 006

38 311

12

Engagements dérivés affectant le NSFR

0

 

 

 

 

13

Tous les autres engagements et instruments de fonds propres non inclus dans les catégories ci-dessus.

 

33 492

2 610

37 006

38 311

14

Financement stable disponible total

 

 

 

 

856 936

 

ÉLÉMENTS DU FINANCEMENT STABLE REQUIS

 

 

 

 

 

15

Total des actifs liquides de qualité élevée (HQLA)

 

 

 

 

21 231

EU-15a

Actifs grevés pour une échéance résiduelle d’un an ou plus dans un panier de couverture

 

1 765

2 171

43 551

40 364

16

Dépôts détenus auprès d’autres établissements financiers à des fins opérationnelles

 

403

0

0

202

17

Prêts et titres performants :

 

150 579

51 298

739 822

647 240

18

Opérations de financement sur titres performantes avec des clients financiers garanties par des actifs liquides de qualité élevée de niveau 1 soumis à une décote de 0 %.

 

19 608

898

1 600

2 190

19

Opérations de financement sur titres performantes avec des clients financiers garanties par d’autres actifs et prêts et avances aux établissements financiers

 

49 332

6 608

24 062

31 224

20

Prêts performants à des entreprises non financières, prêts performants à la clientèle de détail et aux petites entreprises, et prêts performants aux emprunteurs souverains et aux entités du secteur public, dont :

 

58 475

32 497

442 029

581 201

21

Avec une pondération de risque inférieure ou égale à 35 % selon l’approche standard de Bâle II pour le risque de crédit

 

8 582

7 498

166 415

308 240

22

Prêts hypothécaires résidentiels performants, dont :

 

12 148

10 585

236 669

0

23

Avec une pondération de risque inférieure ou égale à 35 % selon l’approche standard de Bâle II pour le risque de crédit

 

12 136

10 584

236 508

0

24

Autres prêts et titres qui ne sont pas en défaut et ne sont pas considérés comme des actifs liquides de qualité élevée, y compris les actions négociées en Bourse et les produits liés aux crédits commerciaux inscrits au bilan

 

11 037

1 045

38 198

35 254

25

Actifs interdépendants

 

6 044

0

89 141

0

26

Autres actifs :

0

50 104

390

68 733

71 623

27

Matières premières échangées physiquement

 

 

 

0

0

28

Actifs fournis en tant que marge initiale dans des contrats dérivés et en tant que contributions aux fonds de défaillance des CCP

 

136

0

7 965

6 886

29

Actifs dérivés affectant le NSFR

 

1 616

 

 

0

30

Engagements dérivés affectant le NSFR avant déduction de la marge de variation fournie

 

33 704

 

 

1 685

31

Tous les autres actifs ne relevant pas des catégories ci-dessus

 

14 648

390

60 768

61 436

32

Éléments de hors bilan

 

304 126

0

32 842

16 356

33

Financement stable requis total

 

 

 

 

797 016

34

Ratio de financement stable net (en %)

 

 

 

 

107.52 %

en millions d’euros

31/12/2022

a

b

c

d

e

Valeur non pondérée par échéance résiduelle

Valeur

pondérée

Pas

d’échéance

< 6 mois

6 mois

à < 1an

≥ 1an

 

ÉLÉMENTS DU FINANCEMENT STABLE DISPONIBLE

 

 

 

 

 

1

Éléments et instruments de fonds propres

79 765

0

0

14 372

94 137

2

Fonds propres

79 765

0

0

14 372

94 137

3

Autres instruments de fonds propres

 

0

0

0

0

4

Dépôts de la clientèle de détail

 

394 336

805

14 700

385 951

5

Dépôts stables

 

312 109

385

2 684

299 553

6

Dépôts moins stables

 

82 226

420

12 017

86 398

7

Financement de gros :

 

482 034

46 400

192 873

315 618

8

Dépôts opérationnels

 

50 234

0

0

2 277

9

Autres financements de gros

 

431 799

46 400

192 873

313 342

10

Engagements interdépendants

 

7 912

0

76 766

0

11

Autres engagements :

4 796

42 510

3 202

31 669

33 270

12

Engagements dérivés affectant le NSFR

4 796

 

 

 

 

13

Tous les autres engagements et instruments de fonds propres non inclus dans les catégories ci-dessus.

 

42 510

3 202

31 669

33 270

14

Financement stable disponible total

 

 

 

 

828 977

 

ÉLÉMENTS DU FINANCEMENT STABLE REQUIS

 

 

 

 

 

15

Total des actifs liquides de qualité élevée (HQLA)

 

 

 

 

16 096

EU-15a

Actifs grevés pour une échéance résiduelle d’un an ou plus dans un panier de couverture

 

39

3 955

42 668

39 662

16

Dépôts détenus auprès d’autres établissements financiers à des fins opérationnelles

 

388

0

0

194

17

Prêts et titres performants :

 

140 809

47 896

730 159

632 142

18

Opérations de financement sur titres performantes avec des clients financiers garanties par des actifs liquides de qualité élevée de niveau 1 soumis à une décote de 0 %.

 

18 013

2 796

2 386

4 307

19

Opérations de financement sur titres performantes avec des clients financiers garanties par d’autres actifs et prêts et avances aux établissements financiers

 

51 185

4 151

23 355

29 227

20

Prêts performants à des entreprises non financières, prêts performants à la clientèle de détail et aux petites entreprises, et prêts performants aux emprunteurs souverains et aux entités du secteur public, dont :

 

52 019

29 802

426 492

564 449

21

Avec une pondération de risque inférieure ou égale à 35 % selon l’approche standard de Bâle II pour le risque de crédit

 

8 430

7 581

159 422

300 072

22

Prêts hypothécaires résidentiels performants, dont :

 

11 333

10 246

239 923

0

23

Avec une pondération de risque inférieure ou égale à 35 % selon l’approche standard de Bâle II pour le risque de crédit

 

11 333

10 246

239 923

0

24

Autres prêts et titres qui ne sont pas en défaut et ne sont pas considérés comme des actifs liquides de qualité élevée, y compris les actions négociées en Bourse et les produits liés aux crédits commerciaux inscrits au bilan

 

8 292

1 146

41 255

37 160

25

Actifs interdépendants

 

7 912

0

76 766

0

26

Autres actifs :

0

57 499

386

71 753

73 444

27

Matières premières échangées physiquement

 

0

0

0

0

28

Actifs fournis en tant que marge initiale dans des contrats dérivés et en tant que contributions aux fonds de défaillance des CCP

 

479

0

7 316

6 626

29

Actifs dérivés affectant le NSFR

 

1 065

 

 

0

30

Engagements dérivés affectant le NSFR avant déduction de la marge de variation fournie

 

42 439

 

 

2 122

31

Tous les autres actifs ne relevant pas des catégories ci-dessus

 

13 516

386

64 437

64 697

32

Éléments de hors bilan

 

280 524

0

28 608

18 548

33

Financement stable requis total

 

 

 

 

780 086

34

Ratio de financement stable net (en %)

 

 

 

 

106,27%

Au-delà des effets structurels – combinant collecte de dépôts et production de crédits – qui se traduisent par la production d’un excédent naturel de NSFR pour le Groupe BPCE, les effets conjoncturels incluant la hausse des crédits, la baisse de la durée résiduelle du TLTRO III et la hausse de la collecte à la clientèle financière expliquent le niveau d’excédent affiché au 31 décembre 2023.

Le montant de financement stable disponible s’élève ainsi pour le Groupe BPCE, à 857 milliards d’euros et est principalement constitué :

de dépôts à la clientèle (390 milliards d’euros) dont une part significative de dépôts réputés stables, et en légère baisse par rapport à juin 2023 reflétant les niveaux élevés d’épargne constatés sur la période et ;

de financements de gros (333 milliards d’euros) dans lesquels figurent les dépôts aux entreprises en hausse par rapport à juin 2023, dans le contexte actuel de remboursement du TLTRO III et de son refinancement.

Le montant de financement stable requis s’élève, quant à lui, à 797 milliards d’euros, résultat d’un niveau important de prêts et titres performants dont l’impact est de 647 milliards d’euros.

ACTIFS GREVÉS ET NON GREVÉS (ASSET ENCUMBRANCE)

EU AE1 – ACTIFS GREVÉS ET ACTIFS NON GREVÉS

en millions d’euros

31/12/2023

Valeur comptable

des actifs grevés

Juste valeur des actifs

grevés

Valeur comptable des

actifs non grevés

Juste valeur des actifs

non grevés

 

dont

EHQLA et

HQLA

théori-

quement

éligibles

 

dont

EHQLA et

HQLA

théori-

quement

éligibles

 

dont

EHQLA et

HQLA

 

dont

EHQLA et

HQLA

10

30

40

50

60

80

90

100

010

Actifs de l’établissement publiant les informations

258 529

74 600

 

 

1 161 853

28 437

 

 

030

Instruments de capitaux propres

23 981

20 887

23 981

20 887

22 220

8 586

17 695

8 532

040

Titres de créance

78 954

53 660

77 466

53 617

19 851

19 851

34 747

29 848

050

dont : obligations garanties

202

0

209

0

1 108

1 108

1 977

1 776

060

dont : titrisations

18 684

0

17 002

0

0

0

0

0

070

dont : émis par des administrations publiques

44 283

43 527

44 275

43 519

14 240

14 240

18 593

17 930

080

dont : émis par des sociétés financières

12 243

8 282

12 188

8 282

3 914

3 914

7 770

7 154

090

dont : émis par des sociétés non financières

3 251

2 174

3 252

2 136

0

0

6 788

3 393

120

Autres actifs

152 248

0

 

 

1 119 782

0

 

 

en millions d’euros

31/12/2022

Valeur comptable

des actifs grevés

Juste valeur des actifs

grevés

Valeur comptable des

actifs non grevés

Juste valeur des actifs

non grevés

 

dont

EHQLA et

HQLA

théori-

quement

éligibles

 

dont

EHQLA et

HQLA

théori-

quement

éligibles

 

dont

EHQLA et

HQLA

 

dont

EHQLA et

HQLA

010

030

040

050

060

080

090

100

010

Actifs de l’établissement publiant les informations

320 806

72 724

 

 

1 072 536

20 560

 

 

030

Instruments de capitaux propres

21 616

18 454

21 616

18 454

17 941

5 964

13 006

5 939

040

Titres de créance

84 851

54 270

83 477

54 277

14 361

14 361

33 484

28 213

050

dont : obligations garanties

256

4

263

4

720

720

1 258

1 075

060

dont : titrisations

23 534

0

22 357

0

0

0

0

0

070

dont : émis par des administrations publiques

45 552

44 675

45 558

44 682

10 545

10 545

17 166

16 361

080

dont : émis par des sociétés financières

13 139

7 626

12 950

7 626

3 232

3 232

6 277

6 277

090

dont : émis par des sociétés non financières

4 148

2 019

4 149

1 983

0

0

9 304

4 647

120

Autres actifs

214 522

0

 

 

1 035 043

0

 

 

EU AE2 – SÛRETÉS REÇUES

en millions d’euros

31/12/2023

Juste valeur des sûretés grevées

reçues ou des propres titres de

créances grevés émis

Non-grevés

Juste valeur des sûretés reçues ou

des propres titres de créances

émis pouvant être grevés

 

dont EHQLA et

HQLA

théoriquement

éligibles

 

dont EHQLA et

HQLA

010

030

040

060

130

Sûretés reçues par l’établissement publiant les informations

139 474

115 468

107 930

54 822

140

Prêts à vue

0

0

0

0

150

Instruments de capitaux propres

29 182

16 869

21 109

6 819

160

Titres de créance

107 538

96 841

55 392

48 417

170

dont : obligations garanties

198

0

1 691

1 691

180

dont : titrisations

0

0

0

0

190

dont : émis par des administrations publiques

80 430

80 003

32 947

32 020

200

dont : émis par des sociétés financières

22 569

13 145

13 363

11 842

210

dont : émis par des sociétés non financières

3 393

1 251

7 369

1 948

220

Prêts et avances autres que prêts à vue

0

0

30 907

0

230

Autres sûretés reçues

0

0

0

0

240

Propres titres de créance émis autres que propres obligations garanties ou titrisations

0

0

0

0

241

Propres obligations garanties et titrisations émises et non encore données en nantissement

0

0

9

0

250

TOTAL SÛRETÉS REÇUES ET PROPRES TITRES DE CRÉANCE ÉMIS

398 498

190 484

0

0

en millions d’euros

31/12/2022

Juste valeur des sûretés grevées

reçues ou des propres titres de

créances grevés émis

Non-grevés

Juste valeur des sûretés reçues ou

des propres titres de créances

émis pouvant être grevés

 

dont EHQLA et

HQLA

théoriquement

éligibles

 

dont EHQLA et

HQLA

010

030

040

060

130

Sûretés reçues par l’établissement publiant les informations

137 449

109 321

91 268

46 931

140

Prêts à vue

0

0

0

0

150

Instruments de capitaux propres

34 854

18 283

21 687

5 910

160

Titres de créance

102 595

92 190

47 542

41 570

170

dont : obligations garanties

162

5

866

866

180

dont : titrisations

0

0

0

0

190

dont : émis par des administrations publiques

76 151

76 045

29 334

28 342

200

dont : émis par des sociétés financières

23 354

14 986

11 530

11 530

210

dont : émis par des sociétés non financières

2 939

824

6 370

1 982

220

Prêts et avances autres que prêts à vue

0

0

21 980

0

230

Autres sûretés reçues

0

0

0

0

240

Propres titres de créance émis autres que propres obligations garanties ou titrisations

0

0

0

0

241

Propres obligations garanties et titrisations émises et non encore données en nantissement

 

 

9

0

250

TOTAL SÛRETÉS REÇUES ET PROPRES TITRES DE CRÉANCE ÉMIS

464 521

186 005

 

 

EU AE3 – SOURCES DES CHARGES GREVANT LES ACTIFS

en millions d’euros

31/12/2023

Passif correspondants, passifs

éventuels ou titres prêtés

Actifs, sûretés reçues et

propres titres de créances

émis autres qu’obligations

garanties grevées et titres

adossés à des actifs grevés

010

030

010

Valeur comptable de passifs financiers sélectionnés

259 218

308 507

en millions d’euros

31/12/2022

Passif correspondants, passifs

éventuels ou titres prêtés

Actifs, sûretés reçues et

propres titres de créances

émis autres qu’obligations

garanties grevées et titres

adossés à des actifs grevés

010

030

010

Valeur comptable de passifs financiers sélectionnés

300 819

365 134

Un actif ou une sûreté est grevé(e) dès lors qu’il/elle est immobilisé(e) comme une garantie, sûreté ou rehaussement d’une opération et devient par conséquent immobilisé(e).

Par exemple,

Sont considérés comme grevés :

Le cash posté au titre du collatéral,

Les actifs en garantie des covered bonds,

Les appels de marge (cash) versés.

Ne sont pas considérés comme grevés :

les actifs remis en Banque Centrale mais non mobilisés,

les actifs sous-jacents aux titrisations auto-détenues.

Le Groupe BPCE grève ses actifs et sûretés afin de bénéficier de conditions de refinancements avantageuses et de réaliser des opérations de pension et de dérivés.

Au 31 décembre 2023, le ratio des actifs grevés du Groupe BPCE est de 23,6% contre 27,2% au 31 décembre 2022.

Les actifs et sûretés grevés du Groupe BPCE s’élèvent à 397 milliards d’euros et concernent principalement les postes de prêts et créances et de titres émis.

Plus précisément, les actifs et sûretés grevés se composent  :

D’activités de refinancement des établissements du Groupe qui grèvent :

101,9 milliards d’euros de prêts et créances pour garantir les obligations « covered bonds » émises par les entités BPCE SFH, SCF et Natixis Pfandbriefbank. Les taux de surdimensionnement appliqués sont respectivement à 105% pour BPCE SFH et SCF et 102% pour Natixis Pfandbriefbank,

50,8 milliards d’euros de créances et titres mobilisés en Banque centrale. L’organe central du Groupe pilote le dispositif de Pool 3G pour le compte des établissements.

D’opérations sur titres et dérivés avec :

234,1 milliards d’euros de titres grevés à des fins de mises en pension et de prêts de titres,

10,2 milliards d’euros d’actifs grevés pour les produits dérivés (dont les appels de marge). Ces opérations sont réalisées majoritairement par GFS.

10 RISQUES JURIDIQUES

10.1 Procédures judiciaires et d’arbitrage – BPCE

Autorité de la Concurrence/Bimpli

Le 9 octobre 2015, un acteur dans le domaine des titres-restaurant a saisi l’Autorité de la Concurrence de pratiques mises en œuvre dans le secteur de l’émission et l’acceptation des titres-restaurant. Cette saisine visait plusieurs sociétés françaises du secteur des titres-restaurant, dont Natixis Intertitres devenue Bimpli fin 2022.

Dans sa décision du 17 décembre 2019, l’Autorité de la Concurrence a considéré que Natixis Intertitres avait participé à une pratique d’échanges d’informations et à une pratique visant à verrouiller le marché des titres-restaurant.

Natixis Intertitres a été condamnée, en propre, à une amende de 4 360 000 euros ainsi qu’à deux autres amendes d’un montant total de 78 962 000 euros, solidairement avec Natixis.

Natixis Intertitres a fait appel de cette décision en estimant disposer de sérieux arguments pour la contester. Il n’a pas été constitué de provisions dans les comptes au 31 décembre 2019 et lors des arrêtés suivants.

Depuis le 14 décembre 2022, à la suite de l’alliance conclue entre le Groupe BPCE et Swile, Bimpli est détenu par Swile, tiers extérieur au Groupe.

Le 16 novembre 2023, la Cour d’appel de Paris a rejeté le recours de NIT et Natixis et confirmé la condamnation des émetteurs de titres restaurant. Les parties ont déposé un pourvoi en cassation le 20 décembre 2023.

Suite à ces nouveaux éléments, et bien que le Groupe considère toujours avoir de sérieux arguments pour contester ces décisions, ce litige a donné lieu à une provision dans les comptes du Groupe en 2023, à hauteur du risque estimé.

10.2 Procédures judiciaires et d’arbitrage – Natixis

Comme beaucoup de groupes bancaires, Natixis et ses filiales consolidées font l’objet de procédures judiciaires et fiscales et d’enquêtes de la part des autorités de contrôle.

Les conséquences financières, évaluées au 31 décembre 2023, de celles qui sont susceptibles d’avoir ou qui ont eu, dans un passé récent, un impact significatif sur la situation financière de Natixis et/ou de Natixis et ses filiales consolidées prises dans leur ensemble, leur rentabilité ou leur activité, ont été intégrées dans les comptes consolidés de Natixis.

Les procédures judiciaires et d’arbitrages les plus marquantes font l’objet des précisions ci-après étant précisé que leur intégration dans la liste ci-dessous ne signifie pas que ces procédures auront nécessairement un impact quelconque sur Natixis et/ou ses filiales consolidées. Les autres procédures, y compris fiscales n’ont pas d’impact significatif sur la situation financière ou la rentabilité de Natixis et/ou de Natixis et ses filiales consolidées prises dans leur ensemble, ou ne sont pas à un stade suffisamment avancé pour déterminer s’ils sont de nature à avoir un tel impact.

Affaire Madoff

L’encours Madoff est estimé à 327,9 millions d’euros de contre-valeur au 31 décembre 2023 intégralement provisionné à cette date, contre 339,7 millions d’euros au 31 décembre 2022. L’impact effectif de cette exposition dépendra à la fois du degré de recouvrement des actifs déposés au nom de Natixis et de l’issue des voies de recours notamment judiciaires dont dispose la banque. Par ailleurs, une divergence a émergé en 2011 sur l’application de la convention d’assurance responsabilité civile professionnelle sur ce dossier, conclue avec des lignes successives d’assureurs pour un montant total de 123 millions d’euros. Alors que la Cour d’appel de Paris avait confirmé en novembre 2016, comme le Tribunal de commerce avant elle, la prise en charge par les assureurs de la première ligne, à hauteur des polices souscrites, des pertes subies par Natixis du fait de la fraude Madoff, la Cour de cassation a prononcé le 19 septembre 2018 l’annulation de l’arrêt attaqué et renvoyé l’affaire devant la Cour d’appel de Paris autrement composée. La Cour a rendu le 24 septembre 2019 une décision défavorable à Natixis qui infirme le jugement du Tribunal de commerce de Paris. Natixis a formé un pourvoi en cassation en décembre 2019. La Cour de cassation a rejeté le pourvoi le 4 novembre 2021, de sorte que l’arrêt de la Cour d’appel de Paris du 24 septembre 2019 défavorable à Natixis devient définitif et irrévocable.

Irving H. Picard, le liquidateur de Bernard L. Madoff Investment Securities LLC (« BMIS ») a déposé une demande de restitution à la liquidation de sommes perçues avant la découverte de la fraude, par un acte auprès du tribunal des faillites (United States Bankruptcy Court) du Southern District de New York à l’encontre de plusieurs institutions bancaires, incluant une demande de 400 millions de dollars contre Natixis. Natixis conteste les griefs invoqués à son encontre et a pris les mesures nécessaires pour se défendre et assurer la sauvegarde de ses droits. Natixis a déposé des recours dont une « Motion to Dismiss » demandant le rejet de l’action à titre préliminaire et avant toute décision au fond et une « Motion to Withdraw the Reference » pour transférer certaines questions à la compétence de la District Court fédérale. Ces actions ont fait l’objet de nombreuses décisions et recours et sont toujours en cours. Une décision de novembre 2016 du tribunal des faillites a rejeté un certain nombre des demandes de restitution initiées par le liquidateur sur le fondement de l’extraterritorialité. En septembre 2017, la cour du Second Circuit a octroyé au liquidateur de BMIS et aux défendeurs le droit de faire appel de la décision du tribunal des faillites sur l’extraterritorialité directement auprès du Second Circuit, évitant ainsi l’appel intermédiaire auprès de la district court. En février 2019, la cour du Second Circuit a cassé la décision du tribunal des faillites sur l’extraterritorialité. En août 2019, Natixis s’est joint au groupe des défendeurs ayant déposé une demande de permission pour faire appel de la décision de la cour du Second Circuit auprès de la Cour Suprême. La Cour Suprême a refusé en juin 2020 d’entendre l’affaire. La cour du Second Circuit a le 30 août 2021 précisé le concept de « good faith » en décidant (i) qu’il est déterminé en fonction du standard de « inquiry notice » qui est moins favorable aux défendeurs et (ii) que la charge de la preuve en incombe non au liquidateur de BMIS mais aux défendeurs. Ces points préliminaires ayant désormais été tranchés, la procédure se poursuit au fond. Le liquidateur de BMIS a entamé des démarches pour scinder en deux actions distinctes la demande de restitution intentée initialement contre Natixis, l’une contre Natixis SA (action initiale modifiée pour n’inclure plus que les rachats de parts Fairfield Sentry) et l’autre contre Natixis Financial Products LLC (nouvelle action à intenter et relative aux rachats de parts Groupement Financier). Des procédures distinctes ont été engagées et sont en cours. Le tribunal des faillites a rendu ses décisions en novembre 2023, rejetant les demandes de rejet déposées par Natixis SA et Natixis Financial Products LLC (« Motion to Dismiss »). En décembre 2023, Natixis SA a déposé un recours pour demander l’autorisation de faire appel de la décision qui a rejeté sa demande de rejet. L’affaire est en cours

En outre, les liquidateurs de Fairfield Sentry Limited et Fairfield Sigma Limited ont intenté un grand nombre d’actions à l’encontre d’investisseurs ayant dans le passé obtenu des paiements de ces fonds au titre de rachats de parts (plus de 200 actions ont été intentées à New York). Certaines entités de Natixis sont concernées en tant que défenderesses dans quelques-unes de ces actions. Natixis considère ces actions comme étant dénuées de tout fondement et se défend vigoureusement. Ces actions ont été suspendues pendant quelques années et le tribunal des faillites a en octobre 2016 autorisé les liquidateurs à modifier leur demande initiale. Les défenderesses ont répondu de manière consolidée en mai et juin 2017. En août 2018, le tribunal des faillites a rendu une décision sur la « Motion to Dismiss » (demandant le rejet de l’action à titre préliminaire et avant toute décision au fond) déposée par les défenderesses. Le juge ne s’est prononcé que sur un des fondements, celui de la compétence personnelle (« personal jurisdiction ») pour juger que cette dernière manquait dans l’action à l’encontre des défenderesses. En décembre 2018, le juge a rendu une décision sur la « Motion to Dismiss » rejetant les actions des liquidateurs fondées sur des « common law claims » (unjust enrichment, money had and received, mistaken payment and constructive trust) et les actions contractuelles mais rejetant la « Motion to Dismiss » portant sur les actions fondées sur le droit des Îles Vierges Britanniques tout en réservant la possibilité de plaider l’application du Section 546(e) safe harbor. En mai 2019, les liquidateurs ont fait appel de la décision du tribunal des faillites auprès de la District Court. Les défenderesses, dont Natixis, ont déposé le 9 mars 2020 une motion s’opposant à cet appel et ont renouvelé le 16 mars 2020 leur motion to dismiss initiale. Le tribunal des faillites a demandé aux défenderesses de limiter la motion to dismiss aux arguments pouvant conduire au rejet de l’intégralité des actions des liquidateurs (au titre du Section 546(e) safe harbor ou de l’irrégularité de l’assignation initiale). Le tribunal des faillites a rejeté en décembre 2020 les actions fondées sur le droit des Îles Vierges Britanniques considérant que les défenderesses, dont Natixis, bénéficient du Section 546(e) safe harbor. En août 2022, la District Court a confirmé la décision du tribunal des faillites rejetant les actions des liquidateurs à l’encontre de toutes les défenderesses, dont Natixis. Les liquidateurs ont fait appel de cette décision auprès du Second Circuit. La procédure suit son cours.

10.3 Situation de dépendance

BPCE n’est dépendant à l’égard d’aucun brevet ou licence, ni d’aucun contrat d’approvisionnement industriel, commercial ou financier.

11 RISQUES DE NON-CONFORMITÉ

Conformément aux exigences légales et réglementaires citées en supra, aux normes professionnelles et aux chartes de contrôle régissant le Groupe BPCE, l’organisation des fonctions visant à maîtriser le risque de non-conformité s’insère dans le dispositif de contrôle interne de l’ensemble des établissements du Groupe BPCE et de ses filiales.

La direction de la Conformité Groupe, rattachée au Secrétariat général du Groupe BPCE, exerce sa mission de manière indépendante des directions opérationnelles ainsi que des autres directions de Contrôle interne avec lesquelles elle collabore.

La filière conformité, « fonction de vérification de la conformité » définie par l’EBA et repris par l’arrêté du 3 novembre 2014, modifié par l’arrêté du 25 février 2021, a en charge la prévention, la détection, la mesure et la surveillance des risques de non-conformité afin d’en assurer leur maîtrise.

La direction de la Conformité Groupe exerce ses responsabilités dans le cadre du fonctionnement en filière métier.

Elle joue un rôle d’orientation, d’impulsion, de pilotage et de contrôle auprès des responsables de la filière conformité des affiliés et filiales. Les responsables de la Conformité nommés au sein des différentes entités du Groupe, dont les Banques Populaires les Caisses d’Epargne et les filiales directes soumises au dispositif réglementaire de surveillance bancaire et financière, lui sont rattachés au travers d’un lien fonctionnel fort.

La direction de la Conformité Groupe conduit toute action de nature à renforcer la conformité des produits, services et processus de commercialisation, la protection de la clientèle, le respect des règles de déontologie, la lutte contre le blanchiment des capitaux et contre le financement du terrorisme, la lutte contre les abus de marché, la surveillance des opérations et le respect des mesures de sanctions et embargo. Elle s’assure du suivi des risques de non-conformité dans l’ensemble du Groupe. Dans ce cadre, elle construit et révise les normes proposées à la gouvernance du Groupe BPCE, partage les bonnes pratiques et anime des groupes de travail composés de représentants de la filière.

La diffusion de la culture du risque de non-conformité et de la prise en compte de l’intérêt légitime des clients se traduit également par la formation des collaborateurs de la filière et la sensibilisation d’autres directions de BPCE.

En conséquence, la direction de la Conformité Groupe :

élabore les dispositifs Groupe de maîtrise des risques de non-conformité (cartographie des risques et DMR) et supervise le dispositif de contrôle permanent relatif aux risques de non-conformité ;

établit les reportings internes de prévention des risques à destination des dirigeants et des organes délibérants et à destination de l’organe central ;

détermine et valide en lien avec les RH le contenu des supports des formations destinées à la filière conformité ;

contribue à la formation des acteurs des filières, notamment par des séminaires annuels spécialisés (sécurité financière, conformité, déontologie, pilotage du contrôle permanent de conformité…) ;

coordonne la formation des directeurs/responsables de la Conformité par un dispositif dédié ;

anime la filière conformité des établissements notamment grâce à des journées nationales ;

s’appuie sur la filière conformité des établissements via des groupes de travail thématiques, en particulier pour la construction et la déclinaison des normes de conformité.

Par ailleurs, la Conformité de l’entreprise BPCE SA est rattachée à la Conformité Groupe qui exerce également le pilotage et la supervision des Conformités des entités du pôle Services et Expertises Financières (SEF), du pôle Paiements et du pôle Assurances et des autres filiales rattachées à BPCE, dont BPCE International.

11.1 Conformité

Organisation

La Conformité Groupe comprend les pôles d’expertise suivants :

Conformité bancaire et Assurance non-vie ;

Conformité Épargne Financière et ;

Sécurité Financière comprenant la supervision du dispositif de Lutte Contre le Blanchiment de capitaux et le Financement du Terrorisme (LCB-FT), de respect des mesures de sanctions et d’embargos, de lutte contre la corruption et de lutte contre la fraude interne ;

Pilotage Consolidé et Éthique.

1. Mesure et surveillance du risque de non-conformité

2. Gouvernance et surveillance des produits

En ce qui concerne les risques de non-conformité, conformément à l’arrêté du 3 novembre 2014 (modifié le 25 février 2021), ceux-ci sont analysés, mesurés, surveillés et maîtrisés en :

disposant en permanence d’une vision de ces risques et du dispositif mis en place pour les prévenir ou les réduire avec la mise à jour de leur recensement dans le cadre de la nouvelle cartographie des risques de non-conformité ;

s’assurant pour les risques les plus importants qu’ils font, si besoin, l’objet de contrôles et de plans d’action visant à mieux les encadrer.

La maîtrise du risque de non-conformité au sein du Groupe BPCE s’appuie sur la réalisation d’une cartographie des risques de non-conformité et le déploiement de contrôles de conformité de niveau 1 et 2 obligatoires et communs à l’ensemble des établissements en banque de détail du Groupe.

Une mesure d’impact du risque de non-conformité a été calibrée et réalisée avec les équipes risques opérationnels du Groupe, selon la méthodologie de l’outil du risque opérationnel OSIRISK, en tenant compte des dispositifs de maîtrise du risque mise en place par les établissements, venant réduire les niveaux des risques bruts.

Tous les nouveaux produits ou services quel que soit leur canal de distribution, les parcours de commercialisation associés, ainsi que tous les supports commerciaux, relevant de l’expertise de la fonction conformité, sont examinés en amont par celle-ci. Cette dernière s’assure ainsi que les exigences réglementaires applicables sont respectées et veille à la clarté et à la loyauté de l’information délivrée à la clientèle visée et, plus largement, au public.

Concernant les parcours de commercialisation, la fonction conformité porte une attention particulière au devoir d’information et de conseil au client.

Par ailleurs, la conformité, s’assure que les conflits d’intérêts sont identifiés, gérés et encadrés, et que la primauté des intérêts des clients est prise en compte lors de la prise de décision.

11.2 Sécurité financière

Ce domaine couvre la lutte contre le blanchiment des capitaux, le financement du terrorisme et le financement de la prolifération, le respect des sanctions internationales visant des personnes, des entités ou des pays, la lutte contre la corruption et la lutte contre la fraude interne.

La prévention de ces risques au sein du Groupe BPCE repose sur :

Une culture d’entreprise

Cette culture, diffusée à tous les niveaux hiérarchiques, a pour socle :

des principes de relations avec la clientèle visant à prévenir les risques, qui sont formalisés et font l’objet d’une information régulière du personnel ;

un dispositif harmonisé de formation des collaborateurs du Groupe et des formations spécifiques aux collaborateurs de la filière sécurité financière.

12 RISQUES DE SÉCURITÉ

12.1 Continuité d’activité

La maîtrise des risques d’interruption d’activité est abordée dans sa dimension transversale, avec l’analyse des principales lignes métiers critiques du Groupe, notamment la liquidité, les moyens de paiement, les titres, les crédits aux particuliers et aux entreprises, ainsi que le fiduciaire.

Organisation

Le pôle Continuité d’activité Groupe, rattaché à la direction Sécurité Groupe, exerce ses missions de manière indépendante des directions opérationnelles. Celles-ci consistent à :

piloter la continuité d’activité Groupe et animer la filière au sein du Groupe ;

coordonner la gestion de crise Groupe ;

piloter la réalisation et le maintien en condition opérationnelle des plans d’urgence et de poursuite d’activité Groupe ;

veiller au respect des dispositions réglementaires en matière de continuité d’activité ;

participer aux instances internes et externes au Groupe.

Les outils associés au dispositif de gestion de crise sont en constante évolution pour en améliorer l’ergonomie et augmenter l’offre des fonctionnalités associées.

Les projets d’amélioration se sont poursuivis avec pour point commun :

la rationalisation des processus et le renforcement des dispositifs ;

la conformité aux textes européens sur la résilience opérationnelle.

12.2 Sécurité des systèmes d’information (SSI)

Organisation

La direction Sécurité groupe (DS-G) est notamment en charge de la sécurité des systèmes d’information (SSI) et de la lutte contre la cybercriminalité. Elle définit, met en œuvre et fait évoluer les politiques SSI Groupe. Elle assure le contrôle permanent et consolidé de la SSI ainsi qu’une veille technique et réglementaire. Elle initie et coordonne les projets Groupe de réduction des risques sur son domaine. Elle assure également dans son domaine la représentation du Groupe BPCE auprès des instances interbancaires de place ou des pouvoirs publics.

Une filière SSI est mise en place au sein du Groupe BPCE. Elle regroupe le responsable de la sécurité des systèmes d’information Groupe (RSSI-G), qui anime cette filière, et les responsables SSI de l’ensemble des entreprises.

À ce titre, les responsables SSI des établissements affiliés maisons mères, des filiales directes et des GIE informatiques sont rattachés fonctionnellement au RSSI-G. Ce lien fonctionnel se matérialise par des actions d’animation et de coordination. Il implique notamment que :

toute nomination de responsable SSI soit notifiée au RSSI-G ;

la politique sécurité des systèmes d’information groupe soit adoptée au sein des entreprises selon des modalités d’application soumises à la validation du responsable SSI Groupe ;

un reporting concernant le niveau de conformité des établissements à la politique SSI Groupe, le contrôle permanent SSI, le niveau de risques SSI, les principaux incidents SSI et les actions engagées soit transmis au RSSI Groupe.

Le projet d’élaboration d’une cartographie SSI exhaustive des systèmes d’information du groupe incluant les systèmes d’information privatifs des établissements s’est poursuivi.

Deux chantiers majeurs se poursuivent :

campagne annuelle d’évaluation de la maturité du groupe sur les cinq piliers du référentiel NIST (Detect, Identify, Protect, Respond, Recover) afin de fixer les objectifs chiffrés, de piloter les actions et d’en mesurer l’efficacité ;

programme Groupe de gestion des identités et des droits (IAM) Groupe ayant pour objectifs :

de disposer de référentiels groupe pour les personnes, les applications et les organisations,

de mettre en place une gouvernance IAM Groupe,

d’intégrer, si possible, toutes les applications du groupe dans l’IAM avec un provisionnement automatique et une vue globale des habilitations.

LES DISPOSITIFS MIS EN ŒUVRE POUR LUTTER CONTRE LA CYBERCRIMINALITÉ

Avec la transformation digitale, l’ouverture des systèmes d’information du groupe sur l’extérieur se développe continûment (cloud, big data, etc.). Plusieurs de ces processus sont progressivement dématérialisés. L’évolution des usages des collaborateurs et des clients engendre également une utilisation plus importante d’internet et d’outils technologiques interconnectés (tablettes, smartphones, applications fonctionnant sur tablettes et mobiles, etc.).

De ce fait, le patrimoine du groupe est sans cesse plus exposé aux cybermenaces. Ces attaques visent une cible bien plus large que les seuls systèmes d’information. Elles ont pour objectif d’exploiter les vulnérabilités et les faiblesses potentielles des clients, des collaborateurs, des processus métier, des systèmes d’information ainsi que des dispositifs de sécurité des locaux et des datacenters.

Un Security Operation Center (SOC) Groupe unifié intégrant un niveau 1, fonctionnant en 24x7 est opérationnel.

Plusieurs actions ont été menées, afin de renforcer les dispositifs de lutte contre la cybercriminalité :

travaux de sécurisation des sites internet hébergés à l’extérieur ;

capacités de tests de sécurité des sites internet et applications améliorées ;

mise en place d’un programme de Divulgation Responsable des vulnérabilités par le CERT Groupe BPCE.

SENSIBILISATION DES COLLABORATEURS À LA CYBERSÉCURITÉ

Outre le maintien du socle commun groupe de sensibilisation des collaborateurs à la SSI, l’année a été marquée par la poursuite des campagnes de sensibilisation au phishing et par le renouvellement de la participation au « mois européen de la cybersécurité ».

Sur le périmètre de BPCE SA, outre les revues récurrentes des habilitations applicatives et de droits sur les ressources du SI (listes de diffusion, boîtes aux lettres partagées, dossiers partagés, etc.), la surveillance de l’ensemble des sites web publiés sur internet et le suivi des plans de traitement des vulnérabilités sont renforcés ainsi que la surveillance du risque de fuite de données par mail ou l’utilisation de service de stockage et d’échange en ligne.

De nouvelles campagnes de sensibilisation et de formation des collaborateurs ont par ailleurs été menées :

test de phishing, campagne de sensibilisation au phishing et accompagnement des collaborateurs en situation d’échecs répétés ;

participation aux réunions d’accueil des nouveaux collaborateurs, intégrant notamment les menaces et risques liés aux situations de télétravail.

12.3 Protection des données personnelles

Organisation et pilotage de la filière

La direction Sécurité groupe (DS-G) est notamment en charge de de la Protection des données Personnelles au sein du Groupe. Elle définit, met en œuvre et fait évoluer les politiques Protection des Données Personnelles Groupe. Elle assure le contrôle permanent et consolidé de son domaine d’activité ainsi qu’une veille technique et réglementaire. Elle initie et coordonne les projets groupe de réduction des risques sur son domaine. Elle assure également dans son domaine la représentation du Groupe BPCE auprès des instances interbancaires de place ou des pouvoirs publics.

Une filière Privacy est mise en place au sein du Groupe BPCE. Elle regroupe le responsable de la Protection des Données groupe (DPO-G), qui anime cette filière, et les DPO de l’ensemble des entreprises.

La direction, définit, met en œuvre et fait évoluer la politique Protection des Données Personnelles Groupe.

La Protection de données Groupe :

assure la direction du programme de mise en conformité du groupe avec le RGPD, ainsi que le pilotage et l’animation de la communauté des DPO, et la coordination entre les établissements du groupe et le maintien en condition opérationnelle des normes, principes directeurs et modèles de procédures traitant du RGPD ;

assure également la coordination du traitement des violations de Données et notamment la phase de notification à la CNIL ;

intervient dans le circuit de validation des nouveaux produits ou process commerciaux qui impactent le Groupe. Il participe également à la négociation des contrats avec les prestataires dès lors que ceux-ci ont une vocation communautaire ;

assure le reporting sur la mise en place du RGPD et le niveau de conformité du Groupe à celui-ci au travers d’un dispositif de contrôle permanent, au profit de la gouvernance du Groupe BPCE.

Les DPO des Caisses d’Epargne et des Banques Populaires et plus largement de tous les affiliés maisons mères, des filiales directes et des GIE informatiques sont rattachés fonctionnellement au DPO Groupe. Ce lien fonctionnel implique notamment que :

toute nomination de DPO soit notifiée au DPO Groupe qui dispose d’un droit de véto ;

la politique de Protection des Données Groupe s’applique au sein des établissements et que chaque adaptation locale soit soumise à l’avis du DPO Groupe préalablement à sa déclinaison dans l’établissement ;

un reporting concernant le niveau de conformité des établissements à la politique Protection des données Groupe, le contrôle permanent privacy, les principaux incidents RGPD et les actions engagées soient transmis au DPO Groupe.

13 RISQUES OPÉRATIONNELS

13.1 Pilotage des risques opérationnels

Le Groupe BPCE s’est muni d’un dispositif de mesure des risques non financiers via l’utilisation normalisé d’indicateurs. Ceux-ci couvrent les indicateurs du dispositif RAF, les indicateurs issus de l’arrêté du 3 novembre 2014, mais aussi d’indicateurs qualitatifs visant à mesurer l’adhérence de la filière aux normes du risque opérationnel.

La politique des risques opérationnels du groupe consiste à conserver, par entité et en consolidé, l’ensemble de ces indicateurs sous les limites fixées. En cas de dépassement, des mesures appropriées et actions correctives doivent être engagées par les métiers propriétaires des risques pour remédier aux éventuelles défaillances. Ces mesures et actions correctives doivent être suivies par le comité en charge des risques opérationnels.

La politique des risques opérationnels fait l’objet d’une révision annuelle par le comité dédié.

Organisation

Au sein de la direction des Risques du Groupe BPCE, le département des risques opérationnels Groupe (DROG) est en charge de l’identification, de la mesure, du suivi et de la maîtrise des risques opérationnels auxquels toutes les activités et fonctions des établissements et filiales sont exposées.

Le dispositif risque opérationnel est articulé autour :

d’une organisation centrale et d’un réseau de responsables risques opérationnels et de correspondants risques opérationnels, déployé au sein de toutes les activités, entités et filiales des établissements et filiales du groupe ;

d’une méthodologie, reposant sur des référentiels et un outil communs pour l’ensemble du groupe.

La filière risques opérationnels intervient :

sur l’ensemble des structures consolidées ou contrôlées par l’établissement ou la filiale (bancaires, financières, assurances…) ;

sur l’ensemble des activités comportant des risques opérationnels, y compris les activités externalisées au sens de l’article 10 q et de l’article 10 r de l’arrêté du 3 novembre 2014 modifié « activités externalisées et prestations de services ou autres tâches opérationnelles essentielles ou importantes ».

Le comité des risques non financiers groupe (CRNFG) définit la politique des risques déployée au sein des établissements et filiales, et le DROG en contrôle l’application dans le groupe.

13.2 Surveillance

Collecte des incidents et des pertes

La collecte des incidents répond à un objectif de connaissance du coût du risque, d’amélioration permanente des dispositifs de contrôle et à des objectifs réglementaires.

La constitution d’un historique des incidents (base incident) a pour objectif de :

disposer d’une profondeur d’analyse et d’une courbe d’expérience pour adapter les plans d’action et évaluer leur pertinence ;

produire les états réglementaires semestriels risques opérationnels du COREP ;

produire des reportings à destination des organes exécutifs et délibérants et à destination des opérationnels ;

disposer d’un historique applicable dans le cadre d’une modélisation du risque opérationnel.

La déclaration des incidents est faite au fil de l’eau, dès leur détection, selon le dispositif groupe. Une procédure d’alerte pour incident jugés graves et dépassant des seuils internes vient compléter le dispositif de collecte.

13.3 Contrôle

Des Contrôles Permanents ont été définis afin de contrôler la qualité du dispositif de gestion des risques opérationnels.

Deux types de Contrôles de Niveau 2 sont opérés sur les Risques Opérationnels :

Contrôles d’adhérence aux normes (exhaustifs et automatiques) :

Le Groupe BPCE effectue un contrôle du dispositif qui présente les écarts par rapport aux Normes Risques Opérationnels sur le périmètre des différents thèmes de la Gestion des Risques Opérationnels : Dispositif organisationnel de la gestion des RO, incidents, cartographie, indicateurs prédictifs de risques, actions correctives, etc.

Contrôles de qualité de données (par échantillons et manuels) :

Le Groupe BPCE effectue des contrôles de niveau 2 de la filière risques opérationnels.

Ces contrôles sont effectués sur la base des rapports de contrôle du dispositif des Établissements, donc sur le même périmètre que ces rapports : dispositif, incidents, cartographie (situations de risques), indicateurs prédictifs de risques, actions correctives.

La plus large part de ces contrôles est effectuée sur la base d’échantillons de données extraites de l’outil de gestion des risques opérationnels. Les résultats de ces contrôles par échantillons de niveau 2 sont enregistrés dans l’outil de gestion des contrôles permanents.

D’autres contrôles concernent certains points ayant trait à la couverture des risques. Ils sont exhaustifs et leurs résultats font l’objet d’une formalisation spécifique (PV de réunions relatifs aux incidents graves, relevé de décisions…).

Faits marquants

En outre, dans un objectif d’amélioration de la maîtrise de nos risques, des travaux d’identification de leviers (évolution des procédures, intégration de workflow IT, renforcement de la formation…) visant à améliorer les résultats des contrôles de premier et second niveaux des risques Information Technologie et Communication ont été initiés.

En matière d’assurance, les réseaux et les filiales bénéficient d’une couverture de leurs risques opérationnels assurables dans le cadre des polices d’assurance groupe souscrites auprès de compagnies d’assurances de premier plan. En complément de ce dispositif, une société de réassurance interne au groupe a été mise en place.

EU OR1 – EXIGENCES DE FONDS PROPRES POUR RISQUE OPÉRATIONNEL ET MONTANTS DES EXPOSITIONS PONDÉRÉS

Activités bancaires

a

b

c

d

e

31/12/2021

31/12/2022

31/12/2023

Exigences de

fonds propres

Montant

d’exposition

au risque

Activités bancaires en approche élémentaire (BIA)

-

-

-

-

-

Activités bancaires en approche standard (TSA)/ en approche standard de remplacement (ASA)

25 368

25 634

23 181

3 398

42 479

En approche standard (TSA) :

25 368

25 634

23 181

 

 

En approche standard de remplacement (ASA) :

-

-

-

 

 

Activités bancaires en approche par mesure avancée (AMA)

-

-

-

-

-

RÉPARTITION DES PERTES AU 31/12/2023

RÉPARTITION DES PERTES PAR LIGNE DE MÉTIER BALOIS

RÉPARTITION DES PERTES PAR LIGNE DE CATÉGORIE BALOISE

14 RISQUES ASSURANCE, GESTION D’ACTIFS, CONGLOMÉRAT FINANCIER

Préambule

Les informations chiffrées relatives aux impacts IFRS 17 mentionnées dans les paragraphes « Risques Assurance, Gestion d’Actifs, Conglomérat Financier » ci-dessous sont présentées dans le du chapitre 5 « Finance » du Document d’Enregistrement Universel (DEU).

Organisation

Le Département Risques Participations Non-Bancaires (RPNB) de la direction des Risques groupe (DRG) est constitué de quatre pôles (deux pôles métiers et deux pôles transverses) :

Filière Risques Assurance Groupe ;

Filière Risques Gestion d’Actifs Groupe ;

Filière Conglomérat Financier ;

Stress Tests & Méthodologies.

L’articulation des missions de chaque pôle permet d’adresser les enjeux de Surveillance Complémentaire du Conglomérat. La surveillance des risques inhérents aux entités Assurance et Gestion d’Actifs est complétée par une capacité d’analyse, qualitative et quantitative, des interactions entre Business Lines et des répercussions sur le Groupe.

Risques assurance

PRINCIPES

Le risque d’assurance est la probabilité qu’un dommage ou un accident survienne pendant la période de couverture d’assurance. Ce risque diffère selon les produits d’assurance concernés. Son évolution dépend des facteurs macrofinanciers, des changements de comportement de la clientèle, de l’évolution de la politique de santé publique, des pandémies, des accidents et des catastrophes naturelles (tels que les tremblements de terre, les accidents industriels ou les actes de terrorisme ou de guerre). L’activité d’assurance-caution est aussi exposée au risque de crédit.

La gestion des risques assurance nécessite de veiller à la surveillance des risques techniques inhérents, tout en portant une attention particulière sur les risques financiers portés au travers des actifs en représentation. Au-delà de la protection du bilan et du compte de résultat des compagnies d’assurances, l’objectif est de garantir leur solvabilité et leur liquidité.

Les compagnies du Groupe ont pour cela mis en place des dispositifs permettant la mesure, la remontée et le pilotage des risques. Ces dispositifs sont conformes aux exigences réglementaires requises depuis le 1er janvier 2016 avec la mise en application de la directive Solvabilité II (Pilier I Exigences quantitatives de Solvabilité, Pilier II Gouvernance & ORSA, Pilier III Reportings prudentiels et information publique).

Depuis le 1er janvier 2023, les compagnies du Groupe sont soumises à la norme comptable IFRS 17, qui harmonise et fait évoluer la comptabilisation, l’évaluation et la présentation des engagements au passif.

Cette comptabilisation des passifs en IFRS 17, concomitante avec la comptabilisation des actifs en IFRS 9, pourrait engendrer une plus forte variabilité des résultats comparativement aux normes IFRS 4 et IAS 39, inversement elle pourrait diminuer celle des OCI.

Dans ce cadre, la direction des Risques du groupe (DRG) s’assure, en coordination avec les maisons-mères bancaires (BRED, Oney, CASDEN), du fonctionnement des dispositifs de suivi des risques assurance au sein des principales compagnies dont le Groupe est l’actionnaire de référence. Soit BPCE Assurances, la Compagnie Européenne de Garanties et de Cautions (CEGC), PREPAR Assurance, Oney Insurance et Oney Life ; par ailleurs une coordination est assurée avec Parnasse Garanties et sa maison-mère CASDEN, et avec Surassur.

Le Groupe a déployé depuis 2011 une filière risque assurance Groupe. Celle-ci répond aux exigences de la directive conglomérat financier 2002/87/CE (FICOD) et sa transposition en droit français par l’arrêté du 3 novembre 2014 relatif à la surveillance complémentaire des conglomérats financiers, au travers d’un dispositif de suivi transversal des risques assurance du Groupe, en veillant à l’interopérabilité fonctionnelle et réglementaire entre les secteurs banque et assurance. Le principe de subsidiarité s’applique à la filière, avec des contrôles réalisés en premier lieu par les compagnies d’assurance, puis au niveau des directions des Risques des maisons-mères bancaires des compagnies, enfin par la DRG.

Ce dispositif se matérialise en particulier par :

l’animation de la filière : Des comités de suivi des risques assurance (CSRA) se tiennent chaque trimestre et sont complétés d’échanges fréquents avec les compagnies et, le cas échéant, leurs maisons-mères. La DRG participe également aux principaux comités des risques des compagnies directement rattachées à BPCE SA. Elle intervient par ailleurs dans le suivi et la revue des indicateurs de Risk Appetite, au niveau du Groupe, mais également aux bornes de chaque compagnie. Enfin elle réalise trimestriellement une note synthétisant les principaux indicateurs de risques des compagnies et leur actualité risques, ces éléments pouvant être remontés en comité risques et conformité groupe ;

l’analyse des principales zones de risques : Des études spécifiques sont menées en lien avec l’actualité risques, avérée ou prospective, qu’elle soit de nature économique, financière, réglementaire ou normative (impacts du régime de taux d’intérêt et d’inflation plus élevés, impacts du passage aux normes IFRS 17 et 9, analyse renforcée des risques relatifs aux marchés immobiliers…) ;

la filière intervient également dans la revue des nouveaux produits d’assurance distribués par le Groupe en donnant un avis risque sur les produits d’assurance et les nouveaux process de distribution proposés.

Risques inhérents aux principales compagnies du Groupe

BPCE ASSURANCES

BPCE Assurances constitue le pôle Assurances du Groupe BPCE et est organisée autour de deux métiers :

le métier Assurances de personnes, orienté sur le développement de portefeuilles d’assurance vie et de capitalisation à vocation d’épargne ou de retraite, ainsi que de portefeuilles de prévoyance ;

le métier Assurances non vie, orienté sur le développement de portefeuilles d’assurance Auto, MRH (Multirisque habitation), accidents de la vie, protection juridique, santé et diverses garanties dommages.

Étant donné la prépondérance de l’activité d’épargne, les principaux risques de BPCE Assurances sont de nature financière. La compagnie est par ailleurs exposée au risque de souscription (vie et non vie), ainsi qu’au risque de contrepartie.

RISQUE DE MARCHÉ

Le risque de marché est principalement supporté par la filiale BPCE Vie à travers les actifs financiers en face de ses engagements à capital et taux garantis (contrats en euros : 71,1 milliards d’euros en valeur bilan sur le fonds général). La société est confrontée aux risques de dépréciation de ses actifs (baisse des marchés actions, immobilier), ainsi qu’au risque de forte variation des taux.

Une hausse des taux rapide est de nature à réduire l’attractivité des contrats d’assurance vie en euros par rapport à d’autres types de placements. Ce risque est cependant limité du fait de la présence des perspectives de collecte et des réserves constituées permettant de réduire l’inertie du portefeuille face à la hausse des taux. Ce risque décroît également progressivement lorsque les taux se stabilisent au fil des arrivées à échéance obligataires et des remplacements par des actifs à des taux plus élevés.

A l’inverse, une baisse des taux serait de nature à générer une insuffisance de rendement pour faire face aux capitaux et taux garantis. En réponse à ce risque, BPCE Vie ne commercialise depuis plusieurs années que des contrats à taux minimum garantis (« TMG ») nuls (plus de 95 % des engagements) et, depuis mi-2021, les nouveaux contrats comportent une garantie en capital brute des frais de gestion sur encours. Le TMG moyen (en considérant ces contrats dont la garantie est minorée des frais de gestion) ressort à 0,015 %.

La gestion du risque de marché consiste en la diversification des sources de rendement, notamment via les investissements dans de nouvelles classes d’actifs (financement de l’économie, infrastructure…) cadrée par une allocation stratégique définie annuellement tenant compte des contraintes réglementaires, des engagements envers les assurés et des exigences commerciales.

RISQUE DE CRÉDIT

Le risque de crédit émane principalement de la forte allocation obligataire de BPCE Vie. Il résulte des fluctuations affectant le niveau ou la volatilité des spreads de crédit et ainsi la valorisation des actifs de la société. La gestion de ce risque passe par le suivi des expositions par notation, zone géographique et par secteur et par le respect des normes et limites internes de BPCE Assurances. Une analyse qualitative des titres mis sous surveillance avec différents niveaux d’alerte est également mise en place.

Au 31 décembre 2023, 75 % du portefeuille de taux de BPCE Assurances est investi sur des contreparties disposant d’un rating supérieur ou égal à A. Il est composé d’actifs obligataires diversifiés par zone géographique et par secteur. Une part importante des placements en portefeuille est réalisée auprès d’émetteurs français et souverains.

RISQUE DE SOUSCRIPTION VIE

Le principal risque de souscription vie est lié à l’activité d’épargne en euros. En situation de forte hausse des taux, le risque majeur correspond à un risque de rachats massifs : la société pourrait être amenée à céder des actifs à un moment inopportun, s’exposant ainsi à un risque de perte financière, ainsi qu’à la perte de marges futures sur les contrats rachetés. Si le niveau des taux se stabilise, le risque de rachats massifs se réduirait progressivement (les actifs des fonds en euros bénéficiant au fur et à mesure du niveau des taux). Inversement en situation de taux très bas, BPCE Assurances est soumise au risque de baisse des rachats.

RISQUE DE SOUSCRIPTION NON VIE

Le risque de souscription non vie de BPCE Assurances est principalement porté par la filiale BPCE Assurances IARD :

risque de prime : Afin de s’assurer que les primes payées par les assurés correspondent bien au risque transféré, BPCE Assurances IARD a mis en place une politique de surveillance de son portefeuille basée sur l’attribution d’un score pour chaque contrat à partir des événements passés sur un historique de trois ans. Sont pris en compte notamment la nature des sinistres, leur nombre, leur coût et d’autres variables spécifiques à l’activité concernée (taux de responsabilité et niveau de bonus/malus par exemple en assurance automobile). Cette politique de surveillance contribue également à identifier les risques potentiels de survenance de sinistres graves et participe ainsi à la mise en place des couvertures de réassurance adéquates ;

risque de sinistre : Lors de chaque inventaire est effectuée une évaluation actuarielle des provisions pour sinistres à payer à partir de méthodes statistiques reconnues par la profession et exigées par le régulateur ;

risque catastrophe : Le risque catastrophe se définit par l’exposition à un événement de forte ampleur générant une multitude de sinistres (tempête, risque de responsabilité civile…). Ce risque fait donc l’objet de couvertures en réassurance, soit provenant de l’État dans le cadre, par exemple, de catastrophes naturelles ou d’attentats, soit auprès des réassureurs privés notamment dans le cadre des tempêtes ou de sinistres responsabilités civiles.

RISQUE DE CONTREPARTIE

Le risque de contrepartie de BPCE Assurances porte principalement sur les contreparties de réassurance. La sélection des réassureurs est l’élément clé de la gestion de ce risque :

les réassureurs avec lesquels traite BPCE Assurances ont en pratique une notation financière, par l’une au moins des trois agences de notation reconnues au niveau international, égale ou supérieure à A- en équivalent Standard & Poor’s ;

la multiplicité des réassureurs est favorisée dans une optique de diversification de la contrepartie à des fins de dilution du risque.

CEGC

La Compagnie Européenne de Garanties et Cautions est l’entité d’assurance Cautions et Garanties du groupe. Elle est exposée au risque de souscription, au risque de marché, au risque de défaut des réassureurs ainsi qu’au risque opérationnel.

En 2023, la production de crédits immobiliers cautionnés par CEGC a marqué un ralentissement significatif, dans un contexte de taux de crédit élevés. L’année 2023 continue d’enregistre un faible taux de sinistralité à moins de 20 % des primes acquises (ratio brut de réassurance).

Dans le cadre du régime prudentiel Solvabilité 2, CEGC utilise un modèle interne partiel, homologué par l’ACPR. Il répond à l’exigence de robustesse s’appliquant aux garants de crédits immobiliers.

En 2023, CEGC a couvert le Capital de Solvabilité Requis, grâce à ses fonds propres Tier 1 et Tier 2, ainsi qu’à la couverture de réassurance.

RISQUE DE SOUSCRIPTION

Le risque de souscription est le risque principal porté par la Compagnie. Il s’agit essentiellement d’un risque de contrepartie : les engagements donnés par la Compagnie aux bénéficiaires des cautions se traduisent par une exposition directe sur les contreparties assurées, particuliers ou entreprises. Ces engagements sont réglementés et provisionnés au passif du bilan. Ils s’élèvent à 3,2 milliards d’euros au 31 décembre 2023 (+ 3,5 % par rapport à fin 2022).

BPCE42 – MONTANT DES ENGAGEMENTS RÉGLEMENTÉS DE CEGC (EN MILLIONS D’EUROS)

Activités de CEGC

Décembre 2023

Évolution

décembre 2023

par rapport à

décembre 2022

Particuliers

2 879

3,4 %

Constructeurs de maisons individuelles

91

27,3 %

Administrateurs de biens – Agents immobiliers

14

(22,5 %)

Entreprises

51

(12,2 %)

Promotions Immobilière

23

(1,0 %)

Professionnels

110

4,1 %

Économie Sociale – Logement Social

63

6,7 %

Garanties structurées

8

(4,3 %)

TOTAL

3 239

3,5 %

En normes IFRS, les provisions Best Estimate sont évaluées à partir de paramètres de taux de défaut qui permettent de déterminer les sinistres futurs et de taux de recours sur sinistres.

RISQUE DE MARCHÉ ET DE CRÉDIT

CEGC détient un portefeuille de placements de plus de 4 milliards d’euros en valeur bilan au 31 décembre 2023 en couverture des provisions techniques et des fonds propres.

Le risque de marché issu du portefeuille de placements est limité par les choix d’investissements de la Compagnie.

Les limites de risque de la Compagnie sont reprises dans la charte de gestion financière et le mandat de gestion établi avec Ostrum. En tant que société d’assurance, CEGC n’a pas besoin de se refinancer, les primes de cautions étant perçues avant le décaissement des sinistres. CEGC ne supporte pas non plus de risque de transformation : le portefeuille de placements est intégralement adossé à des fonds propres et à des provisions techniques.

BPCE43 – PORTEFEUILLE DE PLACEMENTS DE CEGC

en millions d’euros

31/12/2023

31/12/2022

Valeur Bilan

nette de

provision

en %

Valeur de

marché

Valeur Bilan

nette de

provision

en %

Valeur de

marché

Actions

103

2,60 %

112

84

2,10 %

73

Obligations

2 895

71,60 %

2 667

2 201

54,70 %

1 841

Diversifié

107

2,60 %

107

105

2,60 %

97

Liquidités

658

16,30 %

662

1 367

34,00 %

1 369

Immobilier

197

4,90 %

207

203

5,10 %

222

FCPR

31

0,80 %

49

29

0,70 %

47

Dette privée

50

1,20 %

49

34

0,80 %

33

Autres

3

0,10 %

2

2

0,10 %

2

TOTAL

4 044

100 %

3 857

4 025

100 %

3 684

Le graphique ci-dessous présente la répartition sectorielle de la poche obligataire entre obligations souveraines, obligations financières, covered bonds et autres corporate à fin 2023.

Au 31 décembre 2023, la part des obligations ayant un rating supérieur à A- est de près de 82 %, en adéquation avec la charte de gestion financière de la Compagnie et plus de 99 % des titres détenus étaient classés « Investment grade ».

La notation moyenne du portefeuille obligataire est à A+ au 31/12/2023.

RÉPARTITION DE LA POCHE OBLIGATAIRE PAR SECTEUR AU 31/12/2023

RÉPARTITION DE LA POCHE OBLIGATAIRE PAR NOTATION AU 31/12/2023

RISQUE DE RÉASSURANCE

CEGC couvre son portefeuille d’engagements par la mise en place d’un programme de réassurance adapté aux activités exercées.

Sur les cautions de prêts, la réassurance est utilisée comme outil de gestion du capital réglementaire. Elle permet aux banques bénéficiaires des cautions d’être protégées en cas de survenance d’un scénario de récession économique engendrant une perte pouvant aller jusqu’à 2 % des encours de crédit cautionnés.

Sur les segments Corporate, le programme permet de protéger les fonds propres de CEGC en couvrant les risques d’intensité. Il a été calibré afin de couvrir trois événements de perte individuelle majeure (perte liée à la défaillance financière d’une contrepartie ou d’un groupe de contreparties) susceptibles d’impacter fortement le compte de résultat de CEGC. Le risque de défaut des réassureurs est encadré par des limites de concentration et de rating. Les programmes de réassurance de CEGC sont souscrits par un vaste panel de réassureurs internationaux dont le niveau de notation minimum est A sur l’échelle S&P.

PREPAR ASSURANCE

Le groupe PREPAR Assurance est constitué de deux sociétés :

PREPAR-VIE, créée en 1984, Société Anonyme à directoire et conseil de surveillance ;

PREPAR-IARD, créée en 1990, Société Anonyme à conseil d’administration.

Elles sont filiales à 100 % de la BRED Banque Populaire dont elles constituent le pôle Assurance.

PREPAR Assurance propose des contrats d’assurance de personnes ou de choses, principalement auprès des clients de la BRED, et accessoirement auprès d’autres canaux de distribution (salariés d’entreprises, courtiers, CGPI).

Les principaux produits en cours de commercialisation sur ces deux entités sont les suivants :

des contrats d’épargne à versements libres, sous forme d’assurance vie ou de capitalisation ;

des contrats retraite dans un cadre fiscal particulier (contrats « Madelin », PERP et PERI) ;

des contrats « Vie entière », dans le cadre de financement d’Obsèques ;

des contrats de prévoyance de type assurance-emprunteurs ou « temporaire décès » ;

des garanties « Santé/Arrêt de travail » ;

des garanties « pertes pécuniaires » ;

des garanties « décès accidentel ».

Au 31 décembre 2023, PREPAR-VIE considéré comme l’entité de tête du groupe PREPAR Assurance, gère environ 239 000 contrats d’épargne, pour un encours total de 7,8 milliards d’euros et 746 000 contrats de prévoyance.

PREPAR Assurances est soumis aux principaux risques décrits ci-après.

PREPAR-VIE

Risque de marché : Le portefeuille d’actifs de PREPAR-VIE est diversifié de façon à faire face aux problématiques de gestion ALM spécifiques à une entité commercialisant principalement des contrats d’épargne. En conséquence, PREPAR-VIE est fortement soumise au risque de marché et plus particulièrement aux sous-risques de taux, action, immobilier et spread ;

Risque de crédit : Lié principalement aux placements obligataires et leurs créances ;

Risque de souscription vie : PREPAR-VIE en tant que compagnie commercialisant principalement des contrats d’Epargne est soumise aux sous-risques de mortalité, de frais et de rachat.

PREPAR-IARD

Risque de souscription non vie : Les garanties pertes pécuniaires commercialisées par PREPAR-IARD sont soumises au risque de souscription non vie, le risque de primes et de provisionnement, ainsi que le risque catastrophe ;

Risque de contrepartie.

Ces risques sont régulièrement suivis et font l’objet de reporting présentés aux différentes instances du Groupe.

Risques gestion d’actifs

À l’instar du dispositif retenu pour le métier de l’Assurance, le fonctionnement de ce dispositif repose sur la subsidiarité auprès des directions des Risques des maisons-mères bancaires et des métiers ; en particulier Natixis Investment Managers (NIM), qui consolide l’essentiel des actifs sous gestion du Groupe.

Par la mise en place d’un dispositif Risques Gestion d’Actifs, la DRG poursuit les objectifs principaux suivants :

1.

identifier les risques majeurs pouvant impacter la trajectoire de solvabilité du Groupe en tant que Conglomérat Financier pour la couverture de ses ratios prudentiels bancaires ou Conglomérat ;

2.

être associé aux contributions de la filière lors des exercices Groupe (ICAAP, PPR, Stress Tests…) de sorte à identifier les risques du modèle d’activités sur la contribution aux résultats et fonds propres, les quantifier et les hiérarchiser ;

3.

organiser l’animation du dispositif au travers de la spécification d’une revue risques et la mise en place d’une rencontre trimestrielle formelle ;

4.

informer la direction générale en présentant en CRCG une synthèse de la revue des enjeux risques des activités de Gestion d’Actifs.

Sur le métier Gestion d’Actifs, la DRG assure formellement : la coordination du dispositif Risques (Ateliers transverses ou focus) ; l’animation des projets transversaux en lien avec le périmètre bancaire ; l’information à la direction générale avec un rapport de synthèse à destination du CRCG.

Le dispositif est constitué à partir des contributions des sociétés de gestion et de leurs travaux sur les risques.

De par sa taille très majoritaire, le dispositif s’appuie essentiellement sur NIM. La réutilisation des travaux et méthodologies déjà existants localement est privilégiée pour asseoir la supervision au niveau Groupe. Les indicateurs clés de suivi des risques sont déterminés avec NIM en coordination avec GFS.

La DRG BPCE se concentre sur les risques pouvant affecter le Groupe tels que le redemption risk et le step-in risk potentiel associé, le seed money ainsi que les risques opérationnels (en s’appuyant sur le RO Groupe), y compris au travers des stress tests de NIM et la revue du capital économique. La DR de GFS assure le suivi régulier des risques de NIM au travers son rôle de maison-mère directe.

La DRG anticipe avec GFS et/ou NIM les impacts liés aux consultations et évolutions réglementaires.

Le dispositif prévoit également la mise en place d’une revue annuelle pour les sociétés de gestion non significative au palier Groupe mais significatives pour leurs maison-mères bancaires directes pour les entités suivantes : EcoFi Investissements, Palatine AM et Promepar AM.

Surveillance complémentaire du conglomérat financier

Le Groupe BPCE, identifié par l’ACPR/BCE comme conglomérat financier du fait de la taille absolue et relative de ses activités bancaires et assurance, est soumis aux exigences de surveillance complémentaire afférentes (1). Depuis l’entrée en vigueur du Mécanisme de Supervision Unique (MSU), la BCE coordonne la supervision des conglomérats financiers à dominante bancaire.

La Filière Surveillance Complémentaire du Conglomérat a été officiellement créée en 2017 suite à la validation par le directoire de la Lettre de Mission de la filière. Cette dernière identifie les macro-objectifs et les parties prenantes au sein du Groupe. Les rôles, les responsabilités et les interactions entre chacun des acteurs de la filière ont été déclinés. En fonction des thématiques, des comités sont organisés trois à quatre fois par an.

La réglementation liée au conglomérat nécessite une vision sur l’ensemble du périmètre de consolidation comptable (banque, assurance, gestion d’actifs et secteur non financier). La surveillance complémentaire porte plus particulièrement sur :

l’adéquation des fonds propres du conglomérat financier ;

le suivi des transactions intragroupe entre les différentes entités du conglomérat ;

le suivi de la concentration des risques ;

les procédures de gestion des risques et le dispositif de contrôle interne.

En termes de suivi des risques :

l’approche conglomérat financier vise à appréhender les principales interactions entre les secteurs banque, assurance et gestion d’actifs qui pourraient, en raison d’un événement exogène ou endogène, impacter le profil de risque du Groupe et ses principales trajectoires (résultats, solvabilité, liquidité) ;

elle permet de consolider les métriques sectorielles bancaire et assurance, en particulier les exigences de fonds propres ;

la surveillance complémentaire repose principalement sur le dispositif bancaire dans son ensemble, et sur les filières risques assurance et risques gestion d’actifs.

L’excédent de fonds propres du conglomérat est suivi dans le RAF (Risk Appetite Framework) du Groupe. Afin d’apporter une vision prospective de la solvabilité du Groupe au travers de la grille de lecture du conglomérat financier, le Groupe BPCE projette par ailleurs l’excédent de fonds propres sur plusieurs années sous les différents scénarios de l’approche normative de l’ICAAP.

Dans le cadre de la refonte des reportings Conglomérat relatifs aux transactions intragroupe et à la concentration des risques, le Département est en appui de la direction Comptabilités groupe pour sa mise en œuvre opérationnelle. Ces reportings permettront un suivi renforcé des risques de contagion entre les différentes entités du conglomérat et de la concentration des risques, dans l’esprit des exigences de surveillance complémentaire.

L’ensemble du dispositif, dans ses principales dimensions – assurance, gestion d’actifs, banque, conglomérat financier – fait l’objet de présentations et d’échanges avec l’équipe conjointe de supervision BCE/ACPR en particulier dans le cadre de meetings dédiés avec la JST (Joint Supervisory Team). Sont notamment passés en revue l’organisation du dispositif de gestion des risques, ainsi que les principales analyses et points d’attention portées à la connaissance de la direction générale du Groupe au cours de l’année.

(1)

Directive 2002/87/CE du 16 décembre 2002 (telle que modifiée) relative à la surveillance complémentaire des établissements de crédit, des entreprises d’assurances et des entreprises d’investissement appartenant à un conglomérat financier, transposée en droit français par l’ordonnance n° 2004-1201 du 12 novembre 2004, et l’arrêté du 3 novembre 2014 relatif à la surveillance complémentaire des conglomérats financiers.

Stress tests & méthodologies

Dans une logique conglomérat, un dispositif global et intégré de trajectoires de solvabilités et de stress tests a été développé. Ce dispositif englobe et se base sur les trois réglementations Solvabilité II, Bâle III et Conglomérat Financier. L’application d’hypothèses communes dans ces trois dimensions permet de disposer d’une vision holistique des solvabilités du Groupe.

La DRG a principalement en charge :

la coordination des exercices de Stress Tests sectoriels assurance, en particulier les stress tests ORSA(1) (Pilier II de Solvabilité II) ; de la détermination des hypothèses de stress jusqu’à l’analyse des résultats au niveau Groupe ;

la conception de méthodologies d’arrimage du secteur assurance au groupe prudentiel bancaire ;

l’analyse des mécanismes de contagion et des interactions réglementaires et économiques entre les différents secteurs du Groupe en tant que Conglomérat Financier.

Les compagnies d’assurance du Groupe sont intégrées aux Stress Tests Internes (STI) bancaires prévus dans l’approche Normative de l’ICAAP(2). La modélisation intègre :

la simulation des Ratios Solvabilité II, SCR et MCR, afin d’objectiver les éventuels besoins en fonds propres ;

la simulation des « variables IFRS » qui impactent le ratio de solvabilité bancaire conformément aux spécifications prudentielles (Résultat Net conservé ou distribué, OCI, valeur et différence de mise en équivalence…). Pour l’ICAAP 2023, un double run des STI a été réalisé, en IFRS 4/IAS 39 puis en IFRS 17/IFRS 9 en début d’année ;

les commissions versées par les compagnies aux réseaux de distribution ou aux gestionnaires d’actifs du Groupe.

Dans le cadre de l’approche Économique de l’ICAAP, le Département RPNB de la DRG :

a développé, et au besoin fait évoluer, le modèle de Capital Économique au titre du Risque Assurance (portage des participations et step-in risk) en coordination avec les compagnies et le pôle Finances Groupe. Il assure la production trimestrielle afférente (chiffrage et analyse) ;

a coordonné, avec GFS et Natixis IM, la revue des modèles de Capital Economique relatifs à l’activité de NIM. Il assure le suivi du plan d’action partagé avec l’ensemble des parties prenantes à l’issue de la revue (afin d’adapter certaines méthodologies aux spécificités de la Gestion d’Actifs tant en termes de risques que de business model).

Plus globalement, RPNB apporte son expertise quantitative et méthodologique sur les risques des activités non-bancaires, en soutien ou en challenge de travaux menés par les métiers et/ou le Groupe (expertise actuarielle, sujets ALM des compagnies, Stress Tests EBA, quantification de l’impact du risque climatique physique…).

Travaux realisés en 2023

(1)

Own Risk and Solvency Assessment.

(2)

Internal Capital Adequacy Assessment Process.

15 RISQUES DE MODÈLE

15.1 Introduction

Le Groupe BPCE vise à optimiser les rendements tout en opérant dans les limites de l’appétit au risque déterminées par le conseil d’administration en surveillant chaque typologie de risque et notamment le risque de modèles ainsi que les obligations réglementaires qui y sont associés.

Les modèles doivent faire l’objet d’une vigilance constante en ce qui concerne leur efficacité. La simplification et les hypothèses sous-jacentes se font parfois au détriment de la précision et de l’intégrité structurelle sous environnements stressés. La Groupe BPCE est donc exposé à un risque de modèle.

Le risque de modèle est le risque de perte financière ou d’atteinte à la réputation du Groupe résultant de défauts dans la conception, la mise en œuvre ou l’utilisation des modèles.

Sur base de la définition réglementaire, le Groupe distingue deux types de risque de modèle :

l’incertitude du modèle est le risque inhérent à la méthode quantitative, au système ou à l’approche utilisée pour approcher ou représenter l’observation ;

le risque de modèle en tant que risque opérationnel (décrit en 6.13) est le risque de perte économique ou de réputation en raison d’erreurs dans le développement, l’implémentation ou l’utilisation du modèle.

15.2 Organisation

Le Groupe s’attache à définir et à déployer des normes internes pour identifier, mesurer et limiter le risque de modèle sur la base de principes fondamentaux dont la mise en place de trois lignes de défense indépendantes :

une première ligne de défense en charge de la conception, du développement, de l’utilisation du modèle et de la maîtrise du risque de modèle au quotidien par l’application des contrôles incarnée principalement par le Model Owner ;

une seconde ligne de défense chargée de la définition, de la maintenance et de la mise en œuvre opérationnelle du cadre de contrôle du risque de modèle incarnée notamment par les fonctions Model Risk Management (MRM) et validation ;

une troisième ligne incarnée par l’Inspection générale dont le rôle est de vérifier périodiquement l’efficacité de la gestion du dispositif du risque de modèle et du dispositif de contrôle défini par la seconde ligne de défense.

15.3 Gouvernance

Le Groupe BPCE a établi un dispositif de gouvernance robuste en matière de gestion du risque de modèle visant à évaluer et réduire et à surveiller l’évolution du risque de modèle tout au long du cycle de vie des modèles via la définition d’indicateurs et la mise en place de tableaux de bord dédiés diffusés auprès de la direction générale.

Sa mise en œuvre est liée à un contrôle indépendant s’appuyant sur des principes en lien avec la documentation, la conception, le développement, la mise en œuvre, la revue, l’approbation, la surveillance continue et l’utilisation des modèles visant à assurer leur fiabilité. Une politique de gestion du risque MRM a été définie à cet effet. Elle vise à promouvoir une connaissance éclairée du fonctionnement de chaque modèle, son cadre d’utilisation, ses forces, ses faiblesses et ses limites. La politique est complétée par un corpus de procédures définissant les outils de suivi de la performance des modèles, notamment la revue de validation, le suivi des notices et les processus d’escalade associés ainsi que le suivi du portefeuille de modèles à travers un inventaire. Le dispositif s’appuie sur un outil spécifique commun à l’ensemble du Groupe BPCE ayant vocation à gérer le cycle de vie des modèles. Un comité de model risk management présidé par le président du directoire de BPCE, ou le directeur général en charge des risques par délégation, est dédié à la gouvernance/supervision des modèles et du risque associé.

La gouvernance des modèles s’articule autour du Model Risk Management Committee (MRMC) et des comités fonctionnels de validations des modèles (comité modèle groupe, Model Oversight Committee…), qui veillent à la mise en œuvre d’un cadre robuste de gouvernance du risque de modèle :

(1) MRMC (Model Risk Management Committee) : Comité de gestion du risque de modèle

(2) MOC (Model Oversight Committee) : Comité de surveillance des modèles

(3) CUSO (Combined United States Operations) : Opérations conjointes aux États-Unis

(4) RMOC (Risk Models Oversight Committee) : Comité de surveillance des modèles de risque

(5) VMOC (Valuation Models Oversight Committee) : Comité de surveillance des modèles de valorisation

Conformément aux exigences réglementaires, le Groupe BPCE a mis en place des politiques et procédures de validation des modèles qui définissent et précisent les missions et les responsabilités des différents acteurs impliqués dans le cycle de vie des modèles. La validation des modèles est réalisée par les équipes de validation indépendante de la direction des Risques du Groupe BPCE, à l’exception des modèles faisant l’objet d’une délégation de validation soumise au respect d’un certain nombre de conditions (compétences, respect des règles d’indépendance…). La délégation de validation est soumise à l’approbation préalable du comité model risk management (MRMC).

Le processus interne de validation des modèles se déroule en deux ou trois étapes :

1/

une revue du modèle et de son adéquation, réalisée de manière indépendante des entités ou des départements ayant travaillé sur le développement du modèle par les équipes de validation ;

2/

une revue des conclusions de la validation lors d’un comité fonctionnel composé d’experts quantitatifs (modélisateurs et valideurs) et métiers. Selon le périmètre des modèles concernés, les revues sont présentées en comité modèles groupe (CMG), présidé par le directeur des Risques Groupe, directeur général (ou en délégation au directeur Gouvernance et contrôle des risques de la DRG) et membre du comité de direction générale ; en Model Oversight Committee (MOC), présidé par le directeur du département Model Risk Management et Validation Wholesale Banking ; ou au sein de comités locaux présidés par un membre de la direction générale pour les entités faisant l’objet d’une délégation ;

3/

une validation en comité model risk management (MRMC) dans le cas spécifique de l’analyse de la matérialité de certains changements de modèles dont les évolutions sont soumises, le cas échéant, à l’autorisation préalable du superviseur européen dans le cadre des règlements européens nos 529/2014 et 2015/942 relatifs au suivi des modèles internes utilisés pour le calcul des exigences en fonds propres.

16 RISQUES ENVIRONNEMENTAUX, SOCIAUX ET DE GOUVERNANCE

Preambule

Les informations mentionnées dans les paragraphes « Stratégie et processus économiques » et « Gouvernance » ci-dessous sont largement issues du chapitre 2 « Déclaration de Performance Extra-Financière » du Document d’Enregistrement Universel (DEU). Les informations présentées dans cette section sont synthétiques, la version détaillée figure dans le chapitre 2.

16.1 Pilotage, politiques et gouvernance

L’engagement dans la société et l’accompagnement durable des évolutions économiques et sociétales font partie de l’ADN du Groupe BPCE. La nature de son activité et son rayonnement confèrent au groupe une grande responsabilité face aux défis sociétaux et environnementaux, au premier rang desquels la lutte contre le dérèglement climatique.

Les évènements climatiques extrêmes se multiplient et l’année 2023 est celle d’un record de température sur la planète. Le réchauffement climatique fait peser des risques sur l’économie et pourrait mettre en jeu, à terme, sa stabilité financière. La transition climatique s’impose à tous, dans un contexte économique et politique difficile : inflation persistante, hausse des taux, hausse des inégalités sociales, fortes tensions géopolitiques à travers le monde.

Les défis sociétaux et environnementaux actuels ont instauré une dynamique de transformation profonde dans la société, induisant des risques pour les clients. Conscient de cette réalité, le Groupe BPCE a inscrit le climat au cœur de son plan stratégique BPCE 2024. Les entreprises du groupe ont toutes renforcé leur dispositif pour accompagner la transition de leurs différentes catégories de clients et les enjeux climatiques sont désormais indissociables de l’activité des métiers. C’est à la fois une opportunité de développement pour les activités et un formidable levier de transformation des métiers.

Le Groupe BPCE accorde une attention particulière à la prise en compte des facteurs sociaux dans ce processus de transformation en veillant à ce que ces changements ne se fassent pas au détriment des plus fragiles. Ainsi, le groupe s’engage à accompagner les personnes protégées, les personnes fragiles et les entreprises en difficulté. Cette approche inclusive vise à garantir que la transition vers des modèles plus durables soit équitable, protégeant les populations vulnérables et favorisant l’inclusion économique.

En plaçant le climat et la responsabilité sociale au centre de son action, le groupe démontre un engagement holistique en faveur de la durabilité et de la justice sociale.

La stratégie ESG du Groupe BPCE est structurée autour de trois axes :

Axe 1 : Répondre aux attentes de la société civile en favorisant l’inclusion, la solidarité et un mécénat actif, mais aussi en encourageant les relations ouvertes et constructives avec l’ensemble de ses parties prenantes (cf. chapitre 2.2 DPEF).

Axe 2 : Devenir un acteur majeur de la transition environnementale en plaçant les enjeux sur le climat comme priorité d’action de tous ses métiers et de toutes ses entreprises. Le Groupe BPCE a comme objectif d’aligner l’ensemble de ses portefeuilles sur une trajectoire « Net Zero », d’accompagner tous ses clients dans leur transition environnementale et d’accélérer la réduction de son empreinte carbone (cf. chapitre 2.3 DPEF).

Pour cela, le Groupe BPCE s’est fixé quatre objectifs majeurs :

engager dans la durée, une évolution de son bilan dans une stratégie d’atténuation de l’impact climatique de ses activités, des biens financés, investis ou assurés. Cela, en alignant ses portefeuilles de financement sur une trajectoire « Net Zéro », c’est-à-dire une neutralité carbone d’ici à 2050 ;

accompagner ses clients dans leurs propres enjeux de transition énergétique, qu’il s’agisse de besoins de financement, d’épargne ou d’assurance, avec une dimension de conseil et de dialogue stratégique structuré, apportant expertise, solutions et une vision long terme ;

étendre sa stratégie de refinancement « green » avec des émissions à thématique transition énergétique ;

accélérer la réduction de son empreinte environnementale directe, avec un objectif de diminution d’ici à 2024 de 15 % de son bilan carbone par rapport à 2019.

Axe 3 : Dessiner le futur du travail en offrant à ses collaborateurs et futurs employés un environnement de travail hybride adapté afin de déployer efficacement le télétravail. Le groupe souhaite également faire progresser ses collaborateurs, talents et jeunes salariés, en les accompagnant dans des circuits de formation dédiés. En parallèle, le Groupe BPCE poursuit la promotion de la mixité dans les fonctions dirigeantes (cf. chapitre 2.4 DPEF). Dans cette stratégie sociale, active et responsable, le Groupe BPCE a poursuivi, en 2023, la mise en œuvre des quatre axes stratégiques RH inscrits dans le plan stratégique BPCE 2024 :

des nouveaux enjeux de compétences pour être des banquiers et des assureurs leaders sur leur territoire ;

une expérience collaborateur au niveau de celle que nous souhaitons pour nos clients ;

un parcours interne pour chaque talent qui le souhaite ;

la Data et l’Intelligence Artificielle au service de l’efficience de la fonction RH et des collaborateurs.

Objectifs, cibles et limites liés aux risques environnementaux et sociaux et évaluation des performances

Le groupe s’attache à intégrer les Objectifs de Développement Durable des Nations Unies dans ses métiers ou son fonctionnement propre. Cette démarche est concrétisée par l’adoption de douze engagements en matière de Responsabilité Sociale d’Entreprise (RSE). Ces engagements orientent les actions du groupe, visant à aligner ses pratiques sur les principes des ODD. Pour assurer le suivi et l’évaluation de ces engagements, le groupe a mis en place des indicateurs de performance, révisés annuellement et communiqués au travers d’un tableau de bord RSE, qui fournit à nos parties prenantes une information quantifiée et transparente de la performance extra-financière du groupe.

Au cœur des préoccupations du groupe, la transition environnementale constitue l’un des piliers du plan stratégique BPCE 2024. A cet égard, le groupe a défini des indicateurs permettant de suivre les opportunités de financement et d’investissement durables. Des indicateurs permettent de suivre les encours de financement accordés aux clients des réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne dans le cadre de leurs projets de transition, les encours liés au renouvellement du parc immobilier français finançant des biens immobiliers répondant aux normes de performance énergétique (RT 2012 et RE 2020), les encours liés au financement des énergies renouvelables. En termes d’investissement, les encours sous gestion articles 8 et 9 sont suivis au sein des portefeuilles de gestion d’actifs, de même que la part investie en actifs « verts » dans le portefeuille Assurances.

Le groupe s’inscrit dans une démarche d’alignement de ses portefeuilles de financement et d’assurance en vue d’atteindre la neutralité carbone d’ici 2050. Cette initiative représente la contribution du groupe à la réalisation des objectifs de l’Accord de Paris sur le climat, nécessitant ainsi l’élaboration de méthodologies d’indicateurs spécifiques et l’établissement d’objectifs intermédiaires. En 2021, le Groupe BPCE a rejoint la Net Zero Banking Alliance (NZBA), initiative financière du programme des Nations Unies pour l’environnement – UNEP FI couvrant plus de 40 % des actifs financés par les banques dans le monde. Cette alliance entre établissements bancaires constitue une étape décisive dans la mobilisation du secteur financier. En 2022, BPCE Assurances devient membre de la Net Zero Asset Owner Alliance, un groupe international d’investisseurs engagés pour la transition de leur portefeuille d’investissements dans l’objectif de contribuer à la neutralité carbone d’ici 2050.

En décembre 2022, le Groupe BPCE a publié des cibles d’alignement intermédiaires pour deux secteurs parmi les plus émissifs : la production d’électricité et le secteur du pétrole et du gaz. En décembre 2023, le Groupe BPCE élargit son ambition de réduction d’émissions carbone en publiant de nouvelles cibles à l’horizon 2030 pour trois secteurs sur le périmètre de la Banque de financement et d’investissement (Natixis CIB) : automobile, acier et ciment. Pour chacun des secteurs, les objectifs intermédiaires de réduction des émissions carbone, les trajectoires de réduction, les plans d’action et les mesures associées sont détaillés dans le rapport TCFD du groupe.

Les méthodologies de mesure d’alignement appliquées reposent sur les normes actuelles du marché, susceptibles d’évoluer. L’évolution du périmètre de nos analyses à d’autres activités du groupe dépend ainsi des méthodologies disponibles et reconnues. Par ailleurs, les objectifs visés par le Groupe BPCE sont conditionnés par les engagements de nos clients et leur capacité à les tenir dans la durée. Ces objectifs sont également contingents aux politiques gouvernementales en vigueur et au développement des technologies bas carbone, critiques pour des horizons long terme. Les données utilisées concernant les clients du groupe sont principalement issues de fournisseurs de données ou des publications des entreprises. Les estimations des mesures évolueront avec la progression de la qualité des données disponibles.

Le Groupe BPCE est signataire des Principles for Responsible Banking (Principes pour une Banque Responsable). A ce titre, en complément des mesures prises pour le climat, le groupe s’engage à prendre des mesures concrètes pour préserver la biodiversité, notamment en adoptant des politiques et des pratiques visant à réduire l’impact négatif sur les écosystèmes, en promouvant des investissements respectueux de la biodiversité et en collaborant avec les parties prenantes pour aborder les enjeux liés à la diversité biologique. Pour cela, des groupes de travail sont déployés pour définir en 2024 des objectifs SMART. Un objectif SMART doit être spécifique, mesurable, atteignable, réaliste et temporel sur les impacts les plus significatifs. Via sa filiale Natixis SA, le Groupe BPCE participe à l’initiative Act4Nature, une coalition mondiale d’entreprises et d’organisations engagées en faveur de la protection de la biodiversité. En s’associant à cette initiative, il démontre son engagement à agir au-delà des exigences réglementaires, contribuant ainsi à la conservation de la biodiversité au niveau mondial. Cette initiative comprend dix engagements communs et des engagements SMART liés à ses activités dans la banque d’investissement et la gestion d’actifs. Natixis CIB, dans le cadre de Act4Nature, s’est par exemple engagé à exclure les financements de projets ayant des impacts significatifs dans une zone classée au patrimoine mondial de l’UNESCO, ou enregistrée par la Convention de Ramsar, ou couverte par les catégories I-IV de l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN).

Dans les activités de gestion d’actifs, pour Natixis Investment Managers, l’intégration des facteurs ESG dans le processus d’investissement permet de prendre des décisions plus éclairées, de mieux comprendre les risques des entreprises, d’identifier les tendances d’investissement durable et de sélectionner les entreprises qui contribuent à ces tendances. Cette approche vise à créer de la valeur à long terme pour les clients. Plusieurs affiliés ont développé des capacités de recherche extra-financière dédiées et ont intégré les critères de durabilité dans leurs modèles d’aide à la décision d’investissement. Ils s’appuient sur des systèmes propriétaires et de la donnée brute afin d’établir leurs propres modèles et méthodologies de scoring qu’ils peuvent ensuite expliquer en toute transparence aux clients.

Chaque société de gestion de Natixis Investment Managers est responsable de son processus d’investissement et ultimement responsable de l’intégration des facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance dans le respect de leur devoir fiduciaire. Les sociétés de gestion européennes ont développé des politiques d’investissement responsable qui expliquent leur approche ESG globale, fournissent des orientations détaillées sur l’intégration des facteurs environnementaux, et expliquent leurs politiques sectorielles et / ou d’exclusion. La majorité des affiliés non-européens ont développé une approche globale d’investissement responsable qui formalise leur engagement d’intégrer des facteurs environnementaux, sociétaux et de gouvernance matériels dans leurs processus d’investissement. Ils implémentent des restrictions spécifiques à la demande des clients.

Les enjeux sociaux sont adressés dans le plan stratégique BPCE 2024 dans les volets « Répondre aux attentes de la société civile » (cf. chapitre 2.2 de la DPEF, abordant notamment l’inclusion financière) et « Dessiner le futur du travail » (s’agissant des collaborateurs du groupe (cf. chapitre 2.4 de la DPEF). Des indicateurs spécifiques de suivi permettent d’évaluer l’efficacité des politiques mises en place.

Politiques et procédures de dialogue direct et indirect avec les contreparties

Le Groupe BPCE s’attache à entretenir un dialogue permanent avec ses contreparties. A travers les réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne l’accompagnement des clients repose en premier lieu sur un dialogue autour de la transition et une dimension de conseil. Depuis début 2023, plus de dix mille clients personnes morales ont été rencontrés par nos chargés d’affaires pour faire le point sur leurs réflexions, leur maîtrise des enjeux et leurs projets sur les dimensions environnementale, sociétale et gouvernance. Le dialogue ESG est aussi un outil permettant d’évaluer leur exposition aux risques, de les informer, et de leur proposer des solutions pour mieux les prévenir et les gérer. Il participera à l’analyse des critères ESG au niveau de la contrepartie prévue dans le cadre de l’intégration des critères ESG à l’octroi des crédits Corporate. Cette analyse de la contrepartie viendra compléter une analyse du bien financé et du secteur d’activité pour éclairer la décision d’octroi des éléments extra-financiers. Par ailleurs, des offres de partenariats sont proposées aux clients pour appuyer leurs démarches de transformation, notamment sur le volet de la rénovation énergétique.

La prise en compte de la gestion des risques environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) dans les métiers de financement et d’investissement de Natixis CIB s’inscrit dans une approche globale impliquant les lignes métiers, la RSE et les fonctions de contrôles. Cette approche comprend notamment l’élaboration et la mise en œuvre de politiques RSE dans les secteurs les plus sensibles, la définition de secteurs d’activité exclus, l’évaluation et le suivi des risques ESG des opérations et des contreparties via différents outils et process.

Lors de l’entrée en relation d’un nouveau client, un processus d’identification des risques environnementaux et sociétaux est mis en place dans le cadre de la démarche Know Your Client (KYC), qui permet d’identifier et d’évaluer les risques environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG). Chaque entreprise cliente évaluée se voit attribuer un niveau de vigilance basé sur quatre thèmes (controverses auxquelles le client peut être exposé, secteurs dans lesquels le client exerce son activité, maturité du système de gestion des risques et type de relation d’affaires avec Natixis).

Conformément à la réglementation, chaque filiale de gestion d’actifs du Groupe BPCE suit une politique de vote précise et la met à disposition de ses parties prenantes sur leur site internet. Grâce à ces politiques de votes, les sociétés de gestion du groupe développent un actionnariat engagé dont l’objectif est d’influencer positivement sur la gouvernance des entreprises dans lesquelles elles investissent sur les thématiques RSE.

Natixis Investment Managers considère l’engagement et le dialogue avec les entreprises et les émetteurs comme des leviers significatifs pour influencer positivement la gouvernance des entreprises. Les sociétés de gestion européennes de Natixis IM ont développé des politiques d’engagement et de vote qui permettent d’inciter les entreprises à transformer leur stratégie et à réduire leurs risques ESG, tout en contribuant aux enjeux environnementaux et sociétaux. L’engagement et le dialogue ont également permis aux affiliés de développer une connaissance approfondie des entreprises dans lesquelles ils investissent et de leurs défis en termes d’aspects ESG. En tant qu’actionnaires, les fonds gérés par les affiliés de Natixis IM s’engagent à contribuer à une performance améliorée des entreprises en prenant en compte leurs parties prenantes et l’environnement.

Gouvernance

Le conseil de surveillance supervise et met en perspective la stratégie ESG du groupe, avec le soutien de deux comités spécialisés :

le comité coopératif et RSE, présidé, à tour de rôle, par les présidents de la FNBP et de la FNCE, formule des propositions et des recommandations visant à promouvoir et traduire dans les activités du Groupe BPCE et des réseaux, les valeurs coopératives et de RSE, d’engagement dans la durée, d’éthique professionnelles et relationnelle. Il suit les ambitions RSE et s’assure de leur mise en œuvre. En 2023, les principaux sujets traités par ce comité ont porté sur : le suivi du programme ESG (alignement des portefeuilles, accompagnement des clientèles, réduction de l’empreinte propre et intégration des enjeux ESG dans la gestion des risques), la nouvelle réglementation CSRD, le programme Employeur responsable, le reporting Conduite et Ethique ;

le comité des risques, présidé par un membre indépendant issu du conseil de surveillance de BPCE, accompagne la gestion des risques et examine l’exposition globale des activités du groupe aux risques climatiques et environnementaux tant actuels que futurs (en s’appuyant sur les travaux du comité des risques climatiques). La gestion des risues climatiques figure parmi les principaux sujets traités en 2023.

Le comité de direction générale valide la stratégie ESG, s’assurent de sa mise en œuvre et supervisent la gestion des risques du groupe. Les enjeux ESG sont suivis au sein de différents comités :

le comité des risques climatiques, présidé par le président du directoire, contrôle la mise en œuvre de la stratégie opérationnelle en matière de gestion des risques climatiques et environnementaux et notamment les principales zones de risques, outils de mesure des risques, politiques de risques (crédit, investissement, liquidité, etc.), la révision annuelle de l’appétit aux risques, la macro-cartographie des risques, les stress tests. Les thèmes en 2023 ont concerné le plan de remédiation climatique, le dispositif Data ESG, l’insertion des critères ESG dans les financements, la matrice de matérialité des risques climatiques, le projet de cartographie des risques physiques, la colorisation des portefeuilles et le programme Biodiversité ;

le comité stratégique de transition environnementale, présidé par le président du directoire, valide la stratégie RSE du groupe en matière de transition environnementale et assure la mise en œuvre de cette stratégie. En 2023, les principaux sujets traités ont porté sur la publication de la mesure des trajectoires et cibles NZBA, l’examen des indicateurs du plan stratégique sur l’axe Climat, la politique sectorielle RSE Pétrole et Gaz et le suivi du programme ESG du groupe et de ses actions, notamment en matière de climat et de biodiversité ;

le comité Data & Technologies ESG, présidé par le directeur général Technologies et Opérations et le directeur général Digital & Payments s’assure de la mise en place du dispositif de distribution dans tous les systèmes d’information du groupe des données ESG nécessaires aux différents usages ;

le comité de suivi réglementaire groupe, présidé par le Secrétaire général, assure une veille réglementaire (notamment règlementations ESG) et s’assure du déploiement opérationnel des évolutions réglementaires.

La direction de l’Impact Groupe, rattachée directement au président du directoire, propose et porte la stratégie ESG du groupe. Le suivi régulier de l’avancement des différents chantiers est assuré par le comité de direction générale et le conseil de surveillance. Ce dispositif permet de contrôler la cohérence des approches, méthodologies et données utilisées par les différents métiers du groupe. Pour mener à bien ses missions, la direction de l’Impact s’appuie sur les directions RSE des différents métiers du groupe, la Fédération nationale des Banques Populaires (FNBP), la Fédération nationale des Caisses d’Epargne (FNCE) et à un niveau plus opérationnel, sur les directions RSE des entités du groupe.

D’année en année, le Groupe BPCE progresse dans la mise en œuvre de sa stratégie ESG et étoffe le dispositif de gouvernance liés aux enjeux ESG (cf. chapitre 2.1 DPEF).

Les enjeux sociaux sont adressés au plus haut niveau. Le Groupe BPCE est signataire du Pacte Mondial des Nations Unies et adhère à ses « Dix principes » dont ceux afférents aux Droits de l’Homme. De plus, le Groupe BPCE s’attache également à appliquer les principes directeurs relatifs aux entreprises et aux droits de l’homme définis dans le cadre de référence « Protéger, respecter et réparer » des Nations Unies. Les convictions et engagements du groupe ont été déclinés sous forme de « Principes » dans le Code de Conduite et d’Ethique du Groupe BPCE. « Promouvoir le respect des droits de l’homme dans toutes nos activités » est ainsi ancré dans le référentiel des valeurs du groupe.

Le conseil de surveillance, au travers du comité des rémunérations, a notamment pour responsabilité de fixer le mode et le montant de la rémunération de chacun des membres du directoire. Il s’assure que les enjeux RSE s’inscrivent pleinement dans la politique de rémunération. La rémunération du président du directoire et des membres du comité de direction générale de BPCE comprend une part variable annuelle indexée à 40 % sur des critères qualitatifs, dont 10 %, depuis l’exercice 2021, reposent sur l’atteinte de critères liés à la RSE. L’attribution de cette part variable dépend pour partie de la mise en œuvre des ambitions stratégiques du groupe sur les enjeux environnementaux (dont les enjeux climatiques).

Afin de sensibiliser les collaborateurs, et de les faire participer à l’engagement du groupe dans la lutte contre le réchauffement climatique, l’intéressement des collaborateurs de BPCE SA est, depuis 2022, en partie indexé sur l’atteinte de l’objectif stratégique du groupe de réduction de son empreinte directe. Par ailleurs, des critères RSE sont intégrés dans la politique de rémunération de Natixis, avec :

la prise en compte de la stratégie RSE de Natixis dans la détermination de la rémunération variable annuelle du directeur général et des membres du comité de direction générale ;

un accord de participation qui prévoit la prise en compte de critères RSE pour calculer la réserve spéciale de participation (proportion des encours durables et à impact sous gestion de l’ensemble des affiliés de Natixis Investment Managers et montant des revenus Green de NCIB) ;

l’intégration d’objectifs RSE spécifiques dans les accords d’intéressement de certaines des entités de Natixis ;

les fonds en gestion libre des plans d’Épargne salariale PES et PER Collectif sont tous labellisés ISR ou intègrent des critères ESG.

16.2 Surveillance des risques environnementaux, sociaux et de gouvernance

Définitions et cadre de référence

CADRE DE RÉFÉRENCE

La gestion des risques environnementaux, sociaux et de gouvernance au sein du Groupe BPCE s’inscrit dans un triple cadre :

le cadre réglementaire et législatif qui intègre l’ensemble des textes en vigueur dans les juridictions où le Groupe BPCE opère ses activités. En France, les principaux textes pris en compte incluent par exemple la Taxonomie Européenne ou la loi française sur le devoir de vigilance ainsi que les textes issus des réglementations bancaire ou assurantielle comme le Guide BCE sur la gestion des risques liés au climat et à l’environnement ;

le cadre des standards et des bonnes pratiques de place que le Groupe BPCE applique volontairement. Les références internationales telles que les Objectifs de Développement Durable (ONU), le Pacte Mondial des Nations Unies (ONU), les Principes de l’Équateur (financements de projet) ou encore les travaux de la TCFD (Task force for Climate related Financial Disclosure) sont notamment intégrées ;

le cadre des engagements volontaires pris par le Groupe BPCE, directement à son niveau au travers des politiques RSE sur les secteurs sensibles ou dans le cadre d’initiative de place telle que la Net Zero Banking Alliance qui encadre les engagements d’alignement des trajectoires d’émission de gaz à effet de serre sur la neutralité carbone en 2050.

Le dispositif de gestion des risques environnementaux, sociaux et de gouvernance mis en place par le Groupe BPCE vise à garantir le respect des normes méthodologiques et des contraintes fixées par ce cadre de référence tout en reflétant l’appétit aux risques du Groupe BPCE.

TAXONOMIE DES RISQUES ESG

Les risques ESG sont directement intégrés dans les principaux processus transverses permettant l’identification et le suivi des risques du Groupe BPCE. À ce titre, le référentiel des risques du Groupe BPCE intègre une catégorie « Risque d’écosystème » qui regroupe les risques environnementaux en distinguant les risques climatiques physiques, les risques climatiques de transition, et le risque environnemental (hors climatique), les risques sociaux et les risques de gouvernance.

Les risques d’écosystèmes sont abordés comme des facteurs de risque sous-jacents aux autres catégories de risque auxquelles le Groupe BPCE est exposé (risque de crédit et de contrepartie, risques financiers, risques opérationnels, risques d’assurance, etc.).

Ces risques peuvent se matérialiser de manière directe, en lien les activités propres au Groupe BPCE, ou indirecte, par le biais des contreparties auxquelles le Groupe BPCE est exposé dans le cadre de ses activités de financement ou d’investissement.

DONNÉES ESG

L’acquisition, la diffusion et l’usage au sein du Groupe BPCE de données liées aux caractéristiques ESG de ses contreparties et à ses activités propres constituent un enjeu critique, notamment à des fins d’identification, d’évaluation et de gestion des risques ESG.

Pour répondre à ces enjeux, la mise en place d’une gouvernance, d’infrastructure et de processus adaptés sont nécessaires. En outre, l’évolution rapide des normes et des standards en matière de données de référence ESG constitue une difficulté particulière.

Dans ce contexte, le Groupe BPCE a lancé en 2022 un projet visant à structurer et harmoniser l’acquisition de données auprès de fournisseurs externes, leur traitement et la mise à disposition des différentes entités, et à définir un cadre de gouvernance spécifique aux données ESG.

Risques climatiques et environnementaux

ORGANISATION ET GOUVERNANCE

GOUVERNANCE DES RISQUES CLIMATIQUES ET ENVIRONNEMENTAUX

La gestion des risques climatiques et environnementaux s’effectue sous la responsabilité du conseil de surveillance du Groupe BPCE qui s’assure de la bonne mise en place du dispositif de gestion et d’encadrement de ces risques, notamment par l’intermédiaire du comité des risques.

Le comité des risques climatiques, créé en 2020 est présidé par le président du directoire et rassemble les responsables des pôles Métiers du Groupe BPCE, les fonctions Risques, Finance, Conformité, RSE et l’Inspection générale ainsi que deux dirigeants d’établissement du Groupe BPCE. Ce comité décisionnaire et de surveillance traite les sujets climatiques d’un point de vue transverse pour le Groupe BPCE et ses différents métiers. Il est en charge de l’examen des principales zones de risques climatiques et environnementaux du groupe, existantes ou potentielles. Il élabore des scénarios et valide les matrices de transition des stress tests climatiques pour évaluer la résilience et la vulnérabilité du modèle d’affaires du groupe. Le comité des risques climatiques a notamment validé l’actualisation du plan de remédiation au guide de la BCE sur les risques climatiques et environnementaux, suite à la revue thématique de la BCE réalisée lors du premier semestre 2022 et suit son avancement. Fin 2023, un suivi rapproché des travaux de remédiation, impliquant directement le comité de direction générale du Groupe BPCE et le comité des risques du conseil de surveillance, a été mis en place afin de sécuriser la production des principaux livrables attendus sur l’année 2024.

Les membres exécutifs et non-exécutifs des instances dirigeantes sont régulièrement formés sur les sujets de risques climatiques et environnementaux.

ORGANISATION DE LA FILIÈRE RISQUES CLIMATIQUES ET ENVIRONNEMENTAUX

La direction des Risques Groupe a structuré la gestion des risques climatiques et environnementaux en constituant fin 2021 le département Risques climatiques, rattaché directement au directeur général adjoint en charge des risques du Groupe BPCE, membre du comité de direction générale.

Le département Risques climatiques définit et met en œuvre le dispositif de supervision des risques climatiques et environnementaux du Groupe BPCE. En particulier, le département Risques climatiques est attentif à :

développer des processus et des outils d’analyse afin de renforcer la gestion des risques climatiques et environnementaux (physiques et de transition) pour mieux les intégrer dans le dispositif d’appétit au risque du groupe ;

évaluer la matérialité des risques climatiques et environnementaux par référence aux grandes classes traditionnelles de risque : risques de crédit, risques financiers (marché, liquidité) et risques opérationnels ;

inclure les risques climatiques et environnementaux dans le cadre usuel de gestion des risques du Groupe BPCE (politique crédit des entreprises, des particuliers et selon les typologies d’actifs financés) et les prendre en compte lors des mises à jour périodiques des politiques sectorielles du groupe ;

inclure les risques climatiques et environnementaux dans les processus d’investissement et d’engagement des activités de gestion d’actifs et d’assurance.

Le département Risques climatiques s’appuie sur une large filière d’environ soixante correspondants dans toutes les entités du Groupe BPCE et dans les autres départements de la direction des Risques groupe. L’intégration opérationnelle de ce dispositif dans les entités du Groupe BPCE permettra de prendre en compte les risques climatiques dans le cadre d’appétit aux risques du groupe.

Afin d’assurer la prise en compte des risques climatiques et environnementaux dans l’ensemble de ces dimensions, le département Risques Climatiques s’appuie également une collaboration forte avec les parties prenantes au sein du Groupe BPCE et en particulier les autres départements de la filière Risques, la filière RSE, la filière Finance, le Secrétariat général (en particulier les filières Conformité et Juridique), les équipes Technologies et Opérations et les métiers.

ANIMATION ET FORMATION DES COLLABORATEURS

L’animation de la filière de ces correspondants Risques climatiques a contribué à la sensibilisation des collaborateurs dans les différentes entités du Groupe BPCE. De plus, une newsletter diffusée mensuellement auprès d’un nombre croissant de collaborateurs permet de diffuser les actualités liées aux changements climatiques et à l’évolution réglementaire. Un module de formation interne « Climate Risk Pursuit » continue d’être déployé à destination des collaborateurs dans les entités du Groupe BPCE.

PROGRAMME DE DÉPLOIEMENT DU DISPOSITIF DE GESTION DES RISQUES CLIMATIQUES ET ENVIRONNEMENTAUX

Le département Risques climatiques coordonne la mise en place du cadre de gestion des risques climatiques et environnementaux au travers d’un programme dédié. Ce programme, en ligne avec les engagements climatiques et environnementaux du Groupe BPCE, s’est doté d’objectifs précis pour tous les métiers et toutes les filières. Le dispositif proposé s’attache à garantir la couverture la plus exhaustive possible des 13 piliers proposés par la BCE. Il s’applique également à y intégrer les perspectives réglementaires nationales et internationales faisant aujourd’hui référence.

Ce programme est régulièrement actualisé des points d’attention précisés par la BCE, dans un premier temps dans son retour au sujet du questionnaire d’auto-évaluation, formalisé au travers des échanges fin 2021, puis au travers de la revue thématique réalisée début 2022.

Concrètement, ce dispositif s’organise autour de neuf chantiers majeurs (la gouvernance, le cadre d’appétit aux risques, la mesure des impacts des risques climatiques (ICAAP), les risques financiers, les risques opérationnels, les risques de crédit, le dispositif de contrôle des risques, le tableau de bord, et les données).

Des représentants des Banques Populaires, des Caisses d’Epargne et des métiers mondiaux du Groupe BPCE ont également été associés au programme afin de garantir l’opérationnalité des actions prévues dans chaque entité du groupe.

Au cours du dernier trimestre 2023, des travaux complémentaires ont été enclenchés, en particulier sur l’analyse des dynamiques sectorielles en regard des risques climatiques et environnementaux et sur l’évaluation de matérialité des risques liés à l’environnement afin de tenir compte des exigences réglementaires et prudentielles précisées sur ces sujets..

IDENTIFICATION ET ÉVALUATION DE LA MATÉRIALITÉ DES RISQUES CLIMATIQUES

Le Groupe BPCE a mis en place un dispositif permettant l’identification des facteurs de risques climatiques pouvant avoir un impact sur les risques du groupe et l’évaluation de leur matérialité. Au travers de ce dispositif, la matérialité des risques associés aux changements climatiques est appréciée par référence aux grandes classes de risques du Pilier I de Bâle III que sont le risque de crédit, le risque de marché et le risque opérationnel, y compris le risque de non-conformité et de réputation.

Après une revue des canaux de transmission entre facteurs de risques climatiques et les risques identifiés dans la taxonomie des risques du Groupe BPCE, l’évaluation de la matérialité des facteurs de risque climatiques s’appuie sur des indicateurs quantitatifs venant appuyer l’évaluation des experts internes sur le niveau de matérialité des risques.

L’exercice d’évaluation a distingué les risques climatiques physiques des risques climatiques de transition avec une évaluation sur un horizon de temps court, sur l’horizon du plan stratégique 2021-2024, et sur un horizon de temps plus long. Depuis 2023, cet exercice est conduit dans la quasi-totalité des entités du Groupe et consolidé au niveau du Groupe BPCE.

CADRE D’APPÉTIT AUX RISQUES

Les risques liés au climat et à l’environnement sont directement intégrés dans les principaux processus transverses permettant l’identification et le suivi des risques du Groupe BPCE. En particulier, le référentiel des risques du Groupe BPCE intègre les catégories « Risque climatique/Risque de transition » « Risque climatique/Risque physique » et « Risque environnemental (hors climatique) ».

La matérialité de ces catégories de risque a été évaluée à partir des travaux décrits dans la section « Identification et matérialité des risques climatiques » et à dire d’expert pour le risque environnemental. En 2023, les risques de transition et physiques sont jugés matériels (niveau 1 sur 3) au titre du référentiel interne des risques du Groupe BPCE tandis que le risque environnemental (hors climatique) n’a pas été jugé matériel (niveau 0 sur 3).

Deux indicateurs d’appétit au risque sur le risque climatique de transition sont intégrés au niveau du Groupe BPCE, sous observation avant étalonnage d’une limite. Sur le périmètre de la Banque de Grande Clientèle (BGC), la part des actifs Natixis CIB classés « brun foncé » selon la méthode Green Weighting Factor, constituant les actifs les plus exposés au risque de transition, est suivie dans le dispositif d’appétit aux risques. Un seuil et une limite ont été fixés à partir de 2022, et sont régulièrement revu pour encadrer la trajectoire à la baisse de la part de ces actifs.

DISPOSITIF DE STRESS TESTS

Depuis 2023, le Groupe BPCE prend en compte les risques climatiques physiques dans son processus interne d’évaluation du besoin en capital (ICAAP). D’une part, un scénario d’inondation/sécheresse appliqué sur son portefeuille immobilier résidentiel particuliers en France est utilisé dans le cadre du calcul du capital économique. D’autre part, une dimension de risque climatique physique a été prise en compte dans l’un des scénarios adverses des stress tests internes.

Le Groupe BPCE participe également aux exercices de stress test climatiques organises par les régulateurs, notamment celui lance par la Banque Centrale Européenne en 2022 et celui initie par l’EBA en 2023 (« Fit for 55 »).

INTÉGRATION DES RISQUES CLIMATIQUES ET ENVIRONNEMENTAUX DANS LE DISPOSITIF DE GESTION DES RISQUES

LES RISQUES DE CRÉDIT

L’insertion des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) se construit depuis plusieurs années avec des outils et un cadre dont le développement s’est accéléré au travers du programme de gestion des risques climatiques. Les principales composantes du dispositif sont décrites ci-dessous.

POLITIQUES SECTORIELLES CRÉDIT

Sur le périmètre de la banque de proximité, au-delà de la politique charbon appliquée à l’ensemble des entreprises du Groupe BPCE, les critères environnementaux sont intégrés dans les politiques sectorielles encadrant le risque de crédit.

L’insertion opérationnelle des critères ESG dans l’évaluation du risque de crédit s’appuie notamment sur des notes sectorielles permettant d’apprécier les principaux enjeux environnementaux liés à chaque secteur d’activité, tels que définis par la taxonomie européenne : risques climatiques physiques, risques climatiques de transition, biodiversité, eau, pollutions autres que les gaz à effet de serre et économie circulaire. Une classification sectorielle environnementale découle de cette appréciation et identifie des points d’attention particuliers.

Ces notes sectorielles ont pour vocation d’alimenter les échanges notamment lors de l’octroi de crédit. L’objectif est de fournir des éléments d’analyse supplémentaires au regard des évolutions réglementaires et de marché, de pouvoir mieux accompagner les clients dans la transition.

Aux bornes de la Banque de Grande Clientèle, les politiques de crédit font référence aux politiques émises par la RSE sur les secteurs sensibles et incluent dans certains cas des critères complémentaires portant sur les risques climatiques, environnementaux, sociaux ou de gouvernance.

DIALOGUE STRATÉGIQUE ENVIRONNEMENTAL AVEC LES CLIENTS CORPORATE DES RÉSEAUX

Dans les réseaux de banques de détail, afin d’accroître l’intégration des critères climatiques et environnementaux, un dialogue stratégique est enclenché avec les clients entreprises afin d’évaluer leur degré de prise en compte des enjeux ESG. Ce dialogue s’appuie sur un questionnaire utilisé par les chargés de clientèle pour recueillir des informations sur les connaissances, les actions et l’engagement de leurs clients en matière de climat et d’environnement. Ce dialogue ESG est déployé depuis le début d’année 2023 dans les entités du Groupe BPCE.

Utilisation du Green Weighting Factor par la Banque de Grande Clientèle

L’analyse des enjeux liés aux risques climatiques de transition dans le cadre des processus de crédit de la Banque de Grande Clientèle s’appuie sur un modèle propriétaire de mesure et pilotage de l’impact climatique de ses financements, le Green Weighting Factor (GWF).

Un score GWF est systématiquement attribuée aux contreparties, et au niveau de la transaction dans le cas de financement dédié et est intégrée dans les dossiers présentés dans le processus d’octroi de crédit. Ces scores font l’objet d’une mise à jour annuelle.

APPLICATION DES PRINCIPES DE L’ÉQUATEUR

Dans le cadre des Principes de l’Équateur, Natixis CIB applique par ailleurs une méthodologie de place qui vise à évaluer les risques environnementaux et sociaux des projets financés et la gestion de ces risques par les clients, quel que soit leur secteur d’activité. Depuis octobre 2020, Natixis CIB applique la version amendée des Principes (Amendement EP IV) qui comprend des critères plus exhaustifs en matière de respect des droits humains (notamment les droits des communautés indigènes) et qui requiert de l’analyse des risques climatiques physiques et de transition.

Il est ainsi demandé à l’emprunteur : 1) une évaluation des risques physiques associés aux changements climatiques pour la plupart des projets, 2) de procéder à une évaluation des risques de transition climatique et à une analyse des alternatives à moindre intensité de gaz à effet de serre à l’égard des projets prévoyant des émissions d’équivalent de CO2 d’au moins 100 000 tonnes par année au total. En fonction des risques identifiés et de la nature des impacts associés, des mesures d’atténuation sont demandées au client. Elles font l’objet de clauses spécifiques dans la documentation financière (« covenants »).

LES RISQUES OPÉRATIONNELS

RISQUES POUR ACTIVITÉ PROPRE

Les incidents de risque opérationnel en lien avec les risques climatiques sont spécifiquement identifiés dans les outils de suivi des risques opérationnels du Groupe BPCE.

Par ailleurs, le Groupe BPCE prend en compte les événements climatiques physiques dans le cadre de son plan de continuité d’activité. Ce plan définit les procédures et les moyens qui lui permettent de faire face aux catastrophes naturelles afin de protéger les collaborateurs, les actifs et les activités clés et d’assurer la continuité des services essentiels. À des fins d’évaluation des risques, des analyses internes sont également réalisés afin d’identifier les sites et les agences exposés aux risques climatiques, en se concentrant à ce stade sur le territoire français.

RISQUE DE RÉPUTATION

La prise de conscience croissante et la sensibilité des consommateurs sur les questions climatiques induisent une exposition accrue au risque de réputation pour le secteur bancaire, notamment en cas de non-conformité aux attentes réglementaires ou de scandales liés à des activités controversées.

Un suivi des incidents de réputation et un indicateur ont été mis en place au niveau du Groupe BPCE, incluant les sujets liés aux enjeux environnementaux, sociaux et de gouvernance.

Au sein de la Banque de Grande Clientèle, une analyse du risque réputationnel est effectuée lors de l’on-boarding des nouveaux clients. Cette analyse intègre notamment une évaluation des controverses liées aux risques ESG. Un comité présidé par le directeur général de GFS est en charge de revoir les dossiers sensibles du point de vue du risque de réputation.

RISQUE JURIDIQUE, DE CONFORMITÉ ET RÉGLEMENTAIRE

Afin de limiter les effets des changements climatiques et des pressions sur l’environnement, les autorités administratives et législatives sont amenées à prendre de nouvelles réglementations. Ces textes peuvent aussi bien être internationaux (Accord de Paris), européens (Taxonomie) ou encore nationaux (loi Climat et Résilience).

La direction juridique en lien avec la direction RSE et la direction des Risques Groupe organise l’information des filières respectives à ce risque et incite à une vigilance accrue quant à l’utilisation des terminologies liées au climat et à l’environnement afin d’être aligné à la taxonomie européenne.

Un comité de veille réglementaire est également attentif à l’insertion opérationnelle des différentes réglementations.

LES RISQUES FINANCIERS ET DE MARCHÉ

En termes de risques financiers, une appréciation des risques climatiques est effectuée, entre autres, au travers de la gestion et du suivi de la réserve de liquidité. La prise en compte des critères climatiques et plus largement des critères ESG est réalisée selon deux axes : la qualité environnementale du titre et la notation ESG des émetteurs.

LES RISQUES LIÉS AUX ACTIVITÉS D’ASSURANCE

Par la nature de son activité et les horizons de gestion qui sont les siens, BPCE Assurances accorde tout naturellement une place centrale à l’intégration des risques de durabilité, et notamment des risques climatiques, dans son dispositif de gestion des risques.

En conformité avec les réglementations en vigueur et en cohérence avec le dispositif déployé à l’échelle du Groupe BPCE, BPCE Assurances intègre les risques climatiques dans chaque étape du processus de gestion des risques, de leur identification à leur évaluation puis à leur atténuation.

BPCE Assurances travaille également activement sur la thématique de la biodiversité, qui présente de fortes adhérences avec les enjeux climatiques.

ACTIVITÉS D’ASSURANCE VIE

BPCE Assurances a, depuis plusieurs années maintenant, défini des objectifs et mis en place des dispositifs permettant de limiter son exposition aux risques climatiques et son impact sur le changement climatique.

En matière d’investissements, cela se traduit par la combinaison de politiques sectorielles applicables aux secteurs « charbon thermique » et « pétrole et gaz » ainsi que par une politique d’alignement sur les accords de Paris visant à exclure du périmètre d’investissement toute entreprise notée « négatif » sur le développement durable, selon l’analyse ESG de Mirova. Cette exclusion s’étend à la notation « à risque » pour la filiale BPCE Assurances IARD.

Par ailleurs, BPCE Assurances réalise une part significative des investissements sur des actifs verts (green bonds, fonds SFDR 9, investissements alignés avec la taxonomie européenne, etc.) et plus généralement, s’engage également à contribuer positivement aux objectifs de développement durable en mettant en œuvre une politique d’intégration ESG sélective.

ACTIVITÉS D’ASSURANCE NON-VIE

Concernant les produits d’assurance dommages, la gestion des risques climatiques fait partie intégrante des politiques de souscription, de provisionnement et de réassurance des garanties proposées aux clients.

En effet, le portefeuille d’assurance dommages pour les particuliers et les professionnels au travers de ses garanties pour l’habitation, l’automobile et la multirisque professionnelle porte des risques de sinistres liés aux événements climatiques.

Des travaux d’analyse du portefeuille de contrats sont menés régulièrement pour identifier et mesurer les risques, en particulier ceux liés aux événements climatiques (inondations, sécheresse, tempêtes…), qualifier leur répartition géographique et adapter la politique de souscription. Dans le cadre de l’ORSA (Own Risk and Solvency Assessment), des stress tests climatiques sont également réalisés afin de mesurer la sensibilité des ratios de solvabilité à la survenance d’événements climatiques majeurs. En complément de ces travaux, la compagnie a mené en 2023, de manière volontaire, les travaux de stress test climatiques proposés par l’ACPR sur la base des scénarios du GIEC.

Pour réduire l’impact au bilan des sinistres climatiques, BPCE Assurances transfère une partie de ses risques incluant les risques climatiques vers les réassureurs mondiaux au travers de divers traités de réassurance.

Enfin, pour limiter les conséquences des événements climatiques, des travaux ont été initiés pour inciter nos assurés à mettre en place des mesures d’adaptation et de prévention face au changement climatique. Des SMS sont également envoyés en amont d’un événement climatique pour les alerter, leur permettre de se mettre à l’abri et de protéger leurs biens. Lors des déclarations de sinistres, pour accélérer la prise en charge des clients, BPCE Assurances renforce les équipes dédiées à la déclaration et à la gestion des sinistres et mobilise très rapidement les réseaux d’experts.

LES RISQUES LIES AUX ACTIVITÉS DE GESTION D’ACTIFS

Natixis Investment Managers reconnaît l’importance des risques climatiques ainsi que leur potentielle incidence sur les portefeuilles d’investissement. La plupart des affiliés ont mis en place des systèmes de mesure des expositions aux risques climatiques de leurs portefeuilles gérés pour le compte de leurs investisseurs, permettant une plus grande transparence des enjeux environnementaux liés à leurs différentes offres de gestion. Natixis Investment Managers utilise également des données provenant de fournisseurs externes pour calculer et suivre des indicateurs de risques climatiques de ses portefeuilles (empreinte carbone, exposition au charbon, augmentation de température).

De plus, une politique de gestion des risques ESG a été mise en œuvre par Natixis Investment Managers courant 2023, ciblant spécifiquement les risques de réputation et de responsabilité liés aux actifs sous gestion. Cette politique institue notamment la supervision de ces risques par une seconde ligne de défense indépendante, en particulier dans le cadre de la catégorisation des fonds et des processus d’investissements, et la définition de processus d’escalade aux bornes des affiliés et du holding Natixis Investment Managers.

Gestion des risques sociaux et de gouvernance

Dans le cadre du développement d’une gestion des risques ESG intégrée, le Groupe BPCE développe des outils et des méthodologies permettant la prise en compte des risques sociaux et de gouvernance dans son dispositif de gestion des risques. Les principaux éléments de ce dispositif sont décrits ci-dessous.

POLITIQUES RSE

Les politiques RSE de la Banque de Grande Clientèle dans les secteurs sensibles intègrent des critères afin de respecter les Droits de l’Homme et veiller aux conditions de travail. La politique Mines et Métaux exclut par exemple le travail forcé des enfants ou les mines artisanales.

PRINCIPES DE L’ÉQUATEUR

En tant que signataire des Principes de l’Équateur, Natixis CIB applique une méthodologie de marché visant à s’assurer que les projets sont développés d’une manière socialement responsable. À cet égard, elle veille notamment à assumer sa responsabilité de respecter les droits de l’homme conformément aux Principes directeurs des Nations unies relatifs aux entreprises et aux droits de l’homme (« UNGP ») ainsi que de plusieurs critères liés aux risques de gouvernance.

NOTES D’ANALYSE SECTORIELLES

Le département des risques climatiques du Groupe BPCE intègre dans ses notes d’analyse sectorielles une évaluation des risques sociaux et de gouvernance propres à chaque secteur. L’analyse des risques sociaux et de gouvernance se concentrent sur quatre critères : les clients, les travailleurs, les fournisseurs et la société civile pour les risques sociaux ; l’éthique des affaires, la stratégie RSE, la démocratie actionnariale et les pratiques et processus mis en œuvre pour diriger et contrôler la gestion des risques des clients pour les risques de gouvernance.

Ces notes d’analyse sectorielles mettent en évidence les axes d’analyse pertinent pour l’analyse de ces risques sur un secteur donné. Elles sont partagées avec l’ensemble des entités du Groupe BPCE, notamment à des fins de prise en compte dans le cadre du processus d’octroi et de suivi des clients.

ANALYSE DES CONTROVERSES

Sur sa clientèle Large Corporates, la Banque de Grande Clientèle prend en compte lors de l’entrée en relation et tout au long de la relation les controverses potentielles que ses clients peuvent rencontrer. Cette démarche fait partie intégrante de la due diligence effectuée sur le client. En cas de manquements significatifs, le Groupe BPCE en recherche la cause et travaille avec le client afin de trouver une solution acceptable dans les meilleurs délais. En l’absence de solution acceptable, le Groupe BPCE peut décider de son propre chef de ne pas entrer en relation ou de ne pas renouveler ses engagements avec le client.

16.3 Contrôle permanent

Les contrôles permanents ont été mis en place en établissements, de niveau 1 et de niveau 2 sur les crédits immobiliers (notamment sur la présence du diagnostic de performance energitique).

Des contrôles permanents ont également été mis en place en central notamment sur les informations règlementaires publiées au titre du Pilier III ESG et du chapitre DPEF du document d’enregistrement universel.

16.4 Informations quantitatives detaillées

Données publiées au titre du pilier III ESG

MODÈLE 1 : PORTEFEUILLE BANCAIRE — INDICATEURS DU RISQUE DE TRANSITION POTENTIELLEMENT LIÉ AU CHANGEMENT CLIMATIQUE : QUALITÉ DE CRÉDIT DES EXPOSITIONS PAR SECTEUR, ÉMISSIONS ET ÉCHÉANCE RÉSIDUELLE

Secteur/
sous-secteur

 

31/12/2023

 

a

b

c

d

e

f

g

h

i

j

k

l

m

n

o

p

 

Valeur comptable brute totale

(en millions d’euros)

Dépréciations cumulées,

variations négatives

cumulées de la juste

valeur dues au risque de

crédit et provisions

(en millions d’euros)

Émissions de GES

financées

(émissions des

catégories 1, 2 et 3

de la contrepartie)

(en tonnes

équivalent CO2)

Émis-

sions

de

GES

(colonne

i) :

pour-

centage

de la

valeur

comp-

table

brute

du

porte-

feuille

d’après

les

décla-

rations

propres

à

l’entre-

prise

<= 5 ans

> 5 ans

<= 10 ans

> 10 ans

<= 20 ans

> 20 ans

Échéance

moyenne

pondérée

(en

années)

 

 

Dont

expo-

sitions

sur

des

entre-

prises

exclues

des

indices

de

réfé-

rence

« accord

de

Paris »

de

l’Union

Dont

durables

sur le

plan

environ-

nemental-

(CCM)

Dont

expo-

sitions

de

stade

2

Dont

expo-

sitions

non

perfor-

mantes

 

Dont

expo-

sitions

de

stade 2

Dont

expo-

sitions

non

perfor-

mantes

 

Dont

émis-

sions

finan-

cées

de

caté-

gorie 3

1

Expositions sur des secteurs contribuant fortement au changement climatique*

245 108

4 273

 

47 643

10 847

(7 223)

(2 166)

(4 823)

8 067 426

0

8%

110 926

37 782

82 295

14 105

9

2

A – Agriculture, sylviculture et pêche

5 276

 

 

1 816

310

(304)

(118)

(185)

10 917

0

2%

2 668

1 358

1 208

42

7

3

B – Industries extractives

3 373

1 310

 

1 089

273

(112)

(11)

(102)

606 908

0

56%

2 462

717

130

64

4

4

B.05 – Extraction de houille et de lignite

 

 

 

 

 

 

 

 

0

0

 

 

 

 

 

0

5

B.06 – Extraction d’hydrocarbures

962

766

 

385

2

(4)

(3)

(2)

184 146

0

81%

847

95

20

0

1

6

B.07 – Extraction de minerais métalliques

1 039

37

 

331

149

(21)

(3)

(18)

152 902

0

43%

528

446

19

46

8

7

B.08 – Autres industries extractives

362

13

 

134

19

(16)

(3)

(13)

52 407

0

20%

221

117

21

2

5

8

B.09 – Service de soutien aux industries extractives

1 010

495

 

239

103

(71)

(2)

(69)

217 452

0

58%

865

59

71

15

3

9

C – Industrie manufacturière

20 951

415

 

3 454

1 671

(873)

(108)

(714)

1 646 259

0

15%

15 712

1 922

3 057

259

4

10

C.10 – Industries alimentaires

3 794

 

 

739

342

(223)

(36)

(175)

8 417

0

1%

2 645

485

608

56

5

11

C.11 – Fabrication de boissons

1 271

 

 

291

32

(30)

(10)

(16)

35

0

0%

928

94

208

41

4

12

C.12 – Fabrication de produits à base de tabac

0

 

 

0

0

(0)

(0)

(0)

0

0

0%

0

 

0

 

1

13

C.13 – Fabrication de textiles

383

 

 

19

26

(9)

(0)

(8)

1 922

0

11%

299

24

58

2

2

14

C.14 – Industrie de l’habillement

182

 

 

27

33

(17)

(1)

(16)

205

0

31%

142

7

29

4

4

15

C.15 – Industrie du cuir et de la chaussure

65

 

 

11

5

(3)

(0)

(2)

0

0

0%

48

3

14

0

4

16

C.16 – Travail du bois et fabrication d’articles en bois et en liège, à l’exception des meubles ; fabrication d’articles en vannerie et sparterie

765

 

 

112

75

(46)

(4)

(40)

5 636

0

6%

459

164

134

8

5

17

C.17 – Industrie du papier et du carton

353

 

 

32

12

(7)

(0)

(6)

191 376

0

0%

213

92

46

1

5

18

C.18 – Imprimerie et reproduction d’enregistrements

534

 

 

60

41

(19)

(1)

(16)

0

0

0%

426

35

65

7

4

19

C.19 – Cokéfaction et raffinage

602

333

 

118

24

(10)

(0)

(9)

182 152

0

47%

401

105

69

27

5

20

C.20 – Industrie chimique

1 543

1

 

162

47

(28)

(3)

(21)

253 930

0

13%

1 290

67

181

6

2

21

C.21 – Industrie pharmaceutique

894

 

 

117

154

(39)

(2)

(34)

10 134

0

26%

696

18

179

1

2

22

C.22 – Fabrication de produits en caoutchouc

657

 

 

107

41

(23)

(3)

(18)

1 151

0

1%

477

70

106

4

4

23

C.23 – Fabrication d’autres produits minéraux non métalliques

600

0

 

178

38

(28)

(6)

(20)

323 792

0

12%

422

73

97

8

5

24

C.24 – Métallurgie

633

 

 

73

20

(10)

(1)

(7)

201 399

0

27%

520

41

70

1

3

25

C.25 – Fabrication de produits métalliques, à l’exception des machines et des équipements

2 163

 

 

459

242

(107)

(13)

(89)

15 824

0

2%

1 595

255

295

17

4

26

C.26 – Fabrication de produits informatiques, électroniques et optiques

747

 

 

70

40

(19)

(1)

(17)

754

0

31%

570

64

107

7

3

27

C.27 – Fabrication d’équipements électriques

788

60

 

138

93

(59)

(3)

(55)

49 010

0

45%

592

81

93

22

4

28

C.28 – Fabrication de machines et équipements n.c.a.

1 235

 

 

162

89

(56)

(4)

(49)

296 578

0

45%

1 010

53

154

18

4

29

C.29 – Industrie automobile

1 362

 

 

277

138

(61)

(8)

(49)

37 668

0

48%

1 146

56

156

4

2

30

C.30 – Fabrication d’autres matériels de transport

706

21

 

96

38

(20)

(3)

(15)

65 454

0

20%

497

42

156

10

3

31

C.31 – Fabrication de meubles

231

 

 

43

42

(14)

(1)

(13)

0

0

0%

170

16

41

4

4

32

C.32 – Autres industries manufacturières

801

 

 

77

36

(18)

(2)

(15)

223

0

0%

661

36

101

4

2

33

C.33 – Réparation et installation de machines et d’équipements

643

 

 

86

63

(29)

(2)

(25)

599

0

1%

504

43

89

7

4

34

D – Production et distribution d’électricité, de gaz, de vapeur et d’air conditionné

12 443

1 467

 

1 363

294

(142)

(43)

(115)

3 036 676

0

36%

5 445

1 690

4 767

542

7

35

D35.1 – Production, transport et distribution d’électricité

11 387

853

 

998

260

(128)

(32)

(110)

2 657 156

0

35%

4 961

1 452

4 431

542

7

36

D35.11 – Production d’électricité

10 711

829

 

937

153

(109)

(31)

(91)

2 653 674

0

35%

4 578

1 359

4 247

528

7

37

D35.2 – Fabrication de gaz ; distribution par conduite de combustibles gazeux

897

552

 

301

33

(9)

(6)

(4)

357 203

0

62%

464

213

219

 

6

38

D35.3 – Production et distribution de vapeur et d’air conditionné

159

61

 

65

(0)

(5)

(5)

(0)

22 317

0

0%

19

25

116

0

12

39

E – Production et distribution d’eau ; assainissement, gestion des déchets et dépollution

1 750

 

 

233

61

(37)

(5)

(30)

108 923

0

17%

902

281

475

92

8

40

F – Services de bâtiments et travaux publics

17 582

50

 

4 963

1 551

(947)

(218)

(660)

189 490

0

4%

12 795

1 138

2 217

1 432

9

41

F.41 – Construction de bâtiments

9 651

 

 

2 383

670

(490)

(113)

(324)

18 684

0

3%

6 206

502

1 661

1 282

13

42

F.42 – Génie civil

2 133

50

 

396

97

(45)

(10)

(31)

38 844

0

12%

1 552

274

239

68

6

43

F.43 – Travaux de construction spécialisés

5 798

0

 

2 184

784

(411)

(95)

(306)

131 962

0

2%

5 037

362

317

82

4

44

G – Commerce de gros et de détail ; réparation d’automobiles et de motocycles

35 830

690

 

6 654

2 121

(1 349)

(227)

(1 099)

1 285 308

0

3%

25 072

4 189

5 417

1 152

5

45

H – Transports et entreposage

8 307

329

 

1 612

465

(250)

(49)

(170)

910 557

0

10%

5 138

1 300

1 786

83

5

46

H.49 – Transports terrestres et transports par conduites

4 942

271

 

1 054

205

(126)

(37)

(69)

493 162

0

6%

3 370

647

865

59

5

47

H.50 – Transport par eau

806

 

 

75

131

(41)

(1)

(37)

27 992

0

20%

518

102

184

2

4

48

H.51 – Transports aériens

522

 

 

233

51

(42)

(7)

(32)

358 769

0

30%

224

222

73

3

6

49

H.52 – Entreposage et service auxiliaires des transports

2 028

58

 

250

76

(40)

(3)

(31)

30 634

0

10%

1 017

328

664

19

6

50

H.53 – Activités de poste et de courrier

11

 

 

1

1

(1)

(0)

(0)

0

0

0%

9

1

1

0

3

51

I – Hébergement et restauration

11 543

0

 

3 785

990

(675)

(210)

(424)

107 222

0

3%

6 277

2 353

2 749

164

7

52

L – Activités immobilières

128 054

11

 

22 672

3 113

(2 534)

(1 179)

(1 325)

165 166

0

5%

34 455

22 835

60 489

10 275

12

53

Expositions sur des secteurs autres que ceux contribuant fortement au changement climatique

91 760

471

 

12 510

4 094

(2 581)

(395)

(1 548)

6 030 964

0

11%

58 828

12 857

17 370

2 705

5

54

K – Activités financières et d’assurance

33 469

470

 

4 503

887

(769)

(139)

(505)

2 404 760

0

10%

22 170

5 173

5 434

692

5

55

Expositions sur d’autres secteurs (codes NACE J, M à U)

58 291

1

 

8 007

3 206

(1 812)

(256)

(1 043)

3 626 204

0

12%

36 658

7 684

11 936

2 013

5

56

TOTAL

336 868

4 744

 

60 152

14 941

(9 804)

(2 561)

(6 371)

14 098 390

0

8%

169 754

50 640

99 665

16 809

 

*

Conformément au règlement délégué (UE) 2020/1818 de la Commission complétant le règlement (UE) 2016/1011 par des normes minimales pour les indices de référence “transition climatique” de l’Union et les indices de référence “accord de Paris” de l’Union - règlement sur les indices de référence en matière de climate - considérant 6: les secteurs énumérés à l’annexe 1, sections A à H et section L, du règlement (CE) No 1893/2006.

Secteur/

sous-secteur

31/12/2022

a

b

c

d

e

f

g

h

i

j

k

l

m

n

o

p

Valeur comptable brute totale

(en millions d’euros)

Dépréciations cumulées,

variations négatives

cumulées de la juste

valeur dues au risque de

crédit et provisions (en

 millions d’euros)

Émissions de GES

financées

(émissions des

catégories 1, 2 et 3

de la contrepartie)

(en tonnes

équivalent CO2)

Émis-

sions de

GES

(colonne

i) : pour-

centage

de la

valeur

comp-

table

brute du

porte-

feuille

d’après

les

décla-

rations

propres

à

l’entre-

prise

<= 5 ans

> 5 ans

<= 10 ans

> 10 ans

<= 20 ans

> 20 ans

Échéance

moyenne

pondérée

(en

années)

 

Dont

expo-

sitions

sur des

entre-

prises

exclues

des

indices

de réfé-

rence

« accord

de

Paris »

de

l’Union

Dont

durables

sur

le

plan

environ-

nemental

(CCM)

Dont

expo-

sitions

de

stade 2

Dont

expo-

sitions

non

perfo-

rmante

 

Dont

expo-

sitions

de

stade 2

Dont

expo-

sitions

non

perfor-

mantes

 

Dont

émis-

sions

finan-

cées

de

caté-

gorie 3

1

Expositions sur des secteurs contribuant fortement au changement climatique*

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

2

A – Agriculture, sylviculture et pêche

5 089

-

-

1 719

324

(316)

(119)

(186)

1 552

-

1

2 596

1 260

1 184

50

7

3

B – Industries extractives

4 020

1 840

-

1 310

309

(124)

(14)

(111)

679 984

-

1

3 060

685

177

98

4

4

B.05 – Extraction de houille et de lignite

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

5

B.06 – Extraction d’hydrocarbures

1 594

1 276

-

666

8

(10)

(5)

(5)

258 276

-

3

1 357

150

87

 

1

6

B.07 – Extraction de minerais métalliques

992

38

-

175

123

(17)

(1)

(15)

153 363

-

-

657

279

31

25

6

7

B.08 – Autres industries extractives

435

20

-

163

20

(18)

(5)

(13)

25 563

-

-

280

126

27

1

4

8

B.09 – Service de soutien aux industries extractives

999

506

-

306

158

(80)

(2)

(79)

242 781

-

-

766

129

32

73

7

9

C – Industrie manufacturière

23 697

828

-

4 329

1 606

(896)

(117)

(727)

1 725 298

-

8

17 669

1 991

3 617

421

4

10

C.10 – Industries alimentaires

4 120

-

-

627

326

(226)

(33)

(178)

180

-

-

2 867

521

681

51

4

11

C.11 – Fabrication de boissons

1 217

-

-

331

34

(34)

(15)

(16)

113

-

-

886

97

216

17

3

12

C.12 – Fabrication de produits à base de tabac

 

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

 

-

 

-

-

13

C.13 – Fabrication de textiles

483

-

-

24

14

(10)

(1)

(7)

1 336

-

6

391

23

67

1

3

14

C.14 – Industrie de l’habillement

156

-

-

37

31

(18)

(1)

(16)

10

-

4

119

5

29

3

5

15

C.15 – Industrie du cuir et de la chaussure

174

-

-

10

4

(3)

-

(2)

-

-

144

5

25

 

1

16

C.16 – Travail du bois et fabrication d’articles en bois et en liège, à l’exception des meubles ; fabrication d’articles en vannerie et sparterie

723

-

-

106

54

(33)

(3)

(28)

3 116

-

4

468

120

127

8

4

17

C.17 – Industrie du papier et du carton

280

-

-

32

12

(8)

(1)

(7)

26 511

-

-

188

53

38

1

4

18

C.18 – Imprimerie et reproduction d’enregistrements

553

-

-

105

44

(22)

(2)

(19)

-

-

-

446

33

70

4

4

19

C.19 – Cokéfaction et raffinage

814

698

-

269

24

(11)

(1)

(9)

278 262

-

9

407

215

166

25

6

20

C.20 – Industrie chimique

1 153

9

-

146

32

(22)

(3)

(17)

217 969

-

1

882

114

151

7

3

21

C.21 – Industrie pharmaceutique

851

-

-

153

143

(24)

(3)

(19)

476

-

 

661

12

177

1

2

22

C.22 – Fabrication de produits en caoutchouc

825

-

-

112

44

(25)

(3)

(20)

863

-

3

589

98

133

5

4

23

C.23 – Fabrication d’autres produits minéraux non métalliques

670

 

-

155

40

(31)

(6)

(22)

311 584

-

12

472

77

109

12

5

24

C.24 – Métallurgie

1 062

 

-

145

20

(13)

(2)

(10)

321 767

-

8

893

30

130

9

3

25

C.25 – Fabrication de produits métalliques, à l’exception des machines et des équipements

2 269

-

-

492

229

(108)

(14)

(89)

4 618

-

1

1 707

210

330

22

4

26

C.26 – Fabrication de produits informatiques, électroniques et optiques

1 025

-

-

93

38

(21)

(1)

(18)

3 056

-

1

853

25

138

8

2

27

C.27 – Fabrication d’équipements électriques

781

74

-

164

80

(57)

(3)

(53)

46 682

-

7

581

73

102

24

4

28

C.28 – Fabrication de machines et équipements n.c.a.

1 331

-

-

153

92

(66)

(4)

(60)

85 166

-

33

1 085

41

181

24

4

29

C.29 – Industrie automobile

1 752

-

-

590

141

(57)

(7)

(48)

50 308

-

53

1 482

34

213

24

2

30

C.30 – Fabrication d’autres matériels de transport

732

47

-

181

68

(39)

(6)

(32)

70 406

-

2

442

110

171

8

3

31

C.31 – Fabrication de meubles

261

-

-

46

33

(13)

(1)

(11)

 

-

-

194

22

43

2

4

32

C.32 – Autres industries manufacturières

1 799

-

-

246

45

(24)

(2)

(20)

302 661

-

-

1 397

23

223

156

7

33

C.33 – Réparation et installation de machines et d’équipements

664

-

-

111

55

(31)

(3)

(26)

214

-

 

515

49

94

6

4

34

D – Production et distribution d’électricité, de gaz, de vapeur et d’air conditionné

10 974

1 380

-

1 709

226

(132)

(68)

(67)

1 995 107

-

5

4 588

1 655

4 218

512

7

35

D35.1 – Production, transport et distribution d’électricité

10 038

682

-

1 292

226

(116)

(54)

(67)

1 670 317

-

3

4 213

1 433

3 880

511

7

36

D35.11 – Production d’électricité

9 386

638

-

1 154

172

(105)

(45)

(61)

1 607 555

-

4

3 872

1 334

3 701

480

7

37

D35.2 – Fabrication de gaz ; distribution par conduite de combustibles gazeux

797

655

-

362

-

(13)

(10)

-

307 807

-

31

353

193

250

-

6

38

D35.3 – Production et distribution de vapeur et d’air conditionné

139

43

-

55

-

(4)

(4)

-

16 982

-

-

22

29

88

1

10

39

E – Production et distribution d’eau ; assainissement, gestion des déchets et dépollution

1 609

-

-

204

45

(35)

(6)

(26)

46 098

-

7

840

236

419

114

8

40

F – Services de bâtiments et travaux publics

18 350

1

-

4 258

1 329

(841)

(160)

(624)

73 268

-

3

13 473

1 058

2 394

1 425

9

41

F.41 – Construction de bâtiments

9 038

-

-

1 537

534

(409)

(71)

(300)

8 415

-

2

5 617

500

1 668

1 253

13

42

F.42 – Génie civil

2 804

1

-

447

96

(47)

(8)

(33)

55 128

-

16

2 235

197

296

76

5

43

F.43 – Travaux de construction spécialisés

6 508

 

-

2 274

699

(385)

(80)

(290)

9 725

-

-

5 622

361

430

96

4

44

G – Commerce de gros et de détail ; réparation d’automobiles et de motocycles

35 252

701

-

6 460

2 116

(1 380)

(248)

(1 051)

566 406

-

1

24 748

3 669

6 006

829

4

45

H – Transports et entreposage

8 645

392

-

2 336

456

(279)

(65)

(170)

1 602 396

-

9

5 697

1 084

1 790

74

5

46

H.49 – Transports terrestres et transports par conduites

4 668

334

-

1 091

217

(132)

(37)

(70)

515 921

-

2

3 322

449

834

63

5

47

H.50 – Transport par eau

756

-

-

131

119

(49)

(9)

(35)

12 098

-

-

500

134

119

2

4

48

H.51 – Transports aériens

1 200

-

-

801

49

(52)

(15)

(31)

1 051 451

-

55

839

185

174

2

4

49

H.52 – Entreposage et service auxiliaires des transports

2 010

59

-

312

71

(45)

(3)

(34)

22 926

-

1

1 028

315

661

6

6

50

H.53 – Activités de poste et de courrier

12

-

-

2

1

-

-

-

-

-

-

10

 

1

 

5

51

I – Hébergement et restauration

11 299

 

-

4 405

934

(786)

(330)

(402)

105 575

-

1

6 543

2 060

2 453

244

7

52

L – Activités immobilières

121 112

12

-

18 514

2 357

(2 204)

(988)

(1 101)

161 795

-

2

32 611

22 367

55 935

10 200

12

53

Expositions sur des secteurs autres que ceux contribuant fortement au changement climatique

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

54

K – Activités financières et d’assurance

32 205

650

-

5 126

941

(868)

(219)

(604)

1 547 425 

22 842

5 458

3 188

717

5

55

Expositions sur d’autres secteurs (codes NACE J, M à U)

54 196

40

-

8 089

2 918

(1 703)

(303)

(926)

3 646 993 

32 334

7 183

12 769

1 910

5

56

TOTAL

326 448

5 844

-

58 461

13 562

(9 565)

(2 636)

(5 994)

12 151 898

-

 

167 000

48 704

94 150

16 594

-

*

Conformément au règlement délégué (UE) 2020/1818 de la Commission complétant le règlement (UE) 2016/1011 par des normes minimales pour les indices de référence “transition climatique” de l’Union et les indices de référence “accord de Paris” de l’Union - règlement sur les indices de référence en matière de climate - considérant 6: les secteurs énumérés à l’annexe 1, sections A à H et section L, du règlement (CE) No 1893/2006

L’exposition totale des prêts et avances du Groupe BPCE auprès des entreprises non financières s’élevé à 337 milliards d’euros au 31 décembre 2023.

La ventilation sectorielle des expositions aux contreparties non financières a été réalisée sur la base des informations granulaires également utilisées pour les reporting réglementaires du Groupe BPCE.

Le tableau représente une cartographie des expositions par secteur avec le détail de ceux considérés comme contribuant significativement au changement climatique. Il ne peut en aucun cas être interprété comme une exposition au risque de transition en tant que tel.

Concernant les expositions sur des entreprises exclues des indices de référence « Accord de Paris » de l’Union européenne, leur identification se fonde sur des données externes ainsi que sur des éléments de suivi interne. En l’absence de données de qualité suffisante, le calcul ne prend pas en compte au 31 décembre 2023 le critère visant à exclure les entreprises qui portent un préjudice significatif à au moins un des six objectifs environnementaux visés à l’article 9 du règlement (UE) 2020/852.

Pour le reporting du 31 décembre 2023, le Groupe BPCE publie les colonnes relatives aux Gaz à Effet de Serre de scope (GES) financées de scope 1 et 2 s’appuyant sur des données de plusieurs fournisseurs de données externes. Les montants publiés pourront évoluer en fonction des travaux menés au sein du Groupe BPCE afin d’améliorer la qualité et le taux de couverture de ces indicateurs. 

Les émissions de Gaz à Effet de Serre de scope (GES) financées de scope 3 ne sont pas publiées comme prévu pendant la période de transition progressive jusqu’en juin 2024. En effet, bien que le Groupe BPCE dispose dès aujourd’hui de certains de ces éléments, des travaux de collecte et de mise en qualité demeurent en cours dans la perspective de cette échéance.

MODÈLE 2 — PORTEFEUILLE BANCAIRE – INDICATEURS DU RISQUE DE TRANSITION POTENTIELLEMENT LIÉ AU CHANGEMENT CLIMATIQUE : PRÊTS GARANTIS PAR DES BIENS IMMOBILIERS — EFFICACITÉ ÉNERGÉTIQUE DES SÛRETÉS

Secteur de la

contrepartie

31/12/2023

a

b

c

d

e

f

g

h

i

j

k

l

m

n

o

p

Valeur comptable brute totale (en millions d’euros)

 

Niveau d’efficacité énergétique (performance énergétique

en kWh/m2 des sûretés)

Niveau d’efficacité énergétique (label du certificat de performance

énergétique des sûretés)

Sans le label

du certificat de

performance

énergétique

des sûretés

 

0 ;

<= 100

>

100 ;

<= 200

> 200 ;

<= 300

>

300 ;

<= 400

>

400 ;

<= 500

> 500

A

B

C

D

E

F

G

 

Dont

niveau

d’efficacité

énergétique

(perfor-

mance

énergé-

tique en

kWh/m2

des

sûretés)

estimé*

1

TOTAL UE

440 188

12 126

62 524

141 646

22 180

1 638

15 028

3 176

7 544

57 243

94 836

55 997

20 102

16 108

185 182

0,07 %

2

Dont prêts garantis par des biens immobiliers commerciaux

51 414

36

229

689

153

15

163

9

23

171

371

286

125

170

50 259

0,26 %

3

Dont prêts garantis par des biens immobiliers résidentiels

359 834

11 653

60 031

134 773

20 729

1 505

13 734

3 046

7 251

55 122

90 487

52 976

18 810

14 733

117 409

0,00 %

4

Dont sûretés obtenues pour saisies biens immobiliers résidentiels et commerciaux

  

  

  

  

  

  

  

  

  

  

  

  

  

  

  

  

5

Dont niveau d’efficacité énergétique (performance énergétique en kWh/m2 des sûretés) estimé

212 012

8 714

46 877

126 326

16 289

-

13 805

 

 

 

 

 

 

 

-

  

6

TOTAL NON-UE

3 098

86

304

627

116

19

72

34

47

267

411

281

102

84

1 873

0,00 %

7

Dont prêts garantis par des biens immobiliers commerciaux

256

 

3

3

-

-

-

13

-

3

-

-

-

-

240

0,00 %

8

Dont prêts garantis par des biens immobiliers résidentiels

2 315

           75

         295

         608

         115

           19

           71

           20

           46

         258

         400

         275

         101

           82

1 133

0,00%

9

Dont sûretés obtenues pour saisies biens immobiliers résidentiels et commerciaux

  

  

  

  

  

  

  

  

  

  

  

  

  

  

  

  

10

Dont niveau d’efficacité énergétique (performance énergétique en kWh/m2 des sûretés) estimé

899

61

         209

         519

           62

-

           48

 

 

 

 

 

 

 

-

  

*

Cette colonne est désormais renseignée en % au 31/12/2023 conformément au format réglementaire.

 

 

 

 

 

 

 

Secteur de la

contrepartie

31/12/2022

a

b

c

d

e

f

g

h

i

j

k

l

m

n

o

p

Valeur comptable brute totale (en millions d’euros)

 

Niveau d’efficacité énergétique (performance énergétique

en kWh/m2 des sûretés)

Niveau d’efficacité énergétique (label du certificat de performance

énergétique des sûretés)

Sans le label

du certificat de

performance

énergétique

des sûretés

 

0 ;

<= 100

>

100 ;

<= 200

>

200 ;

<= 300

>

300 ;

<= 400

>

400 ;

<= 500

> 500

A

B

C

D

E

F

G

 

Dont

niveau

d’efficacité

énergé-

tique

(perfor-

mance

énergétique

en

kWh/m2

des

sûretés)

estimé

1

TOTAL UE

422 257

49 602

132 951

70 830

24 747

14 903

1 343

6 051

42 492

49 147

93 181

63 323

24 502

14 948

128 613

732

2

Dont prêts garantis par des biens immobiliers commerciaux

47 175

261

1 020

584

174

182

138

96

143

319

555

361

183

160

45 359

543

3

Dont prêts garantis par des biens immobiliers résidentiels

343 014

47 633

126 748

67 141

23 327

13 857

1 091

5 699

41 100

46 959

88 895

60 249

23 041

13 860

63 211

(7)

4

Dont sûretés obtenues pour saisies biens immobiliers résidentiels et commerciaux

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

5

Dont niveau d’efficacité énergétique (performance énergétique en kWh/m2 des sûretés) estimé

205 354

35 159

98 762

42 871

16 185

12 377

-

 

 

 

 

 

 

 

-

-

6

TOTAL NON-UE

5 370

325

664

324

107

53

6

30

289

253

427

301

121

57

3 891

-

7

Dont prêts garantis par des biens immobiliers commerciaux

1 334

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

1 334

-

8

Dont prêts garantis par des biens immobiliers résidentiels

3 206

319

653

320

104

52

6

30

284

251

418

297

119

56

1 752

-

9

Dont sûretés obtenues pour saisies biens immobiliers résidentiels et commerciaux

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

10

Dont niveau d’efficacité énergétique (performance énergétique en kWh/m2 des sûretés) estimé

984

245

456

178

67

38

-

 

 

 

 

 

 

 

-

-

Le portefeuille total des prêts garantis par un bien immobilier et grandes cautions du Groupe BPCE s’élevé a 443 milliards d’euros au 31 décembre 2023.

Le modèle montre la ventilation de la valeur comptable brute des prêts selon la performance énergétique de leur collatéraux. Cette ventilation est affichée sous deux formes : sa mesure en kWh/m2 et le label du Diagnostic de Performance Energétique (DPE) (A à G) du collatéral tel que défini dans la Directive sur la performance énergétique des bâtiments et la Directive sur l’efficacité énergétique.

La collecte des données DPE de prêts garantis par des biens immobiliers s’appuie sur les DPE collectés auprès des clients, complétée des DPE fournis par le CSTB (Centre Scientifique et Technique du Bâtiment) et collectés dans la base de données de l’ADEME pour les logements individuels pour lesquels nous avons une certitude sur l’adresse du bien financé. Pour les logements collectifs, en l’absence de DPE clients émis après 2021, le Groupe BPCE recours aux DPE calculés par le CSTB, conformément à la réforme de 2021, à partir des caractéristiques des bâtiments concernés et de la notation de ses différents lots.

A défaut de disponibilité de cette information et pour les financements de biens à construire, le Groupe BPCE détermine la consommation d’énergie primaire en retenant les normes de construction applicables (règlementation RT 2012 applicable aux constructions entre le 1er janvier 2013 et le 31 décembre 2020 et RE 2020 applicable aux constructions à compter du 1er janvier 2022). En l’absence d’information sur la date de dépôt du permis de construire des biens financés, le Groupe BPCE réalise son identification à partir de la date d’octroi du financement en appliquant une marge de deux années.

A noter que les DPE constituent une donnée ESG qui fait l’objet actuellement d’une revue de process de collecte auprès de nos clients qui permettra à terme d’affiner cette publication.

A noter également les normes d’évaluation de l’intensité de la consommation d’énergie ou de l’efficacité énergétique des biens immobiliers dans chaque région ont des niveaux de maturité différents, ce qui ajoute à la complexité lorsqu’il s’agit de fournir une vue uniforme pour l’ensemble des géographies.

MODÈLE 4 : PORTEFEUILLE BANCAIRE – INDICATEURS DU RISQUE DE TRANSITION POTENTIELLEMENT LIÉ AU CHANGEMENT CLIMATIQUE : EXPOSITIONS AUX 20 ENTREPRISES QUI ÉMETTENT LE PLUS DE CARBONE DANS LE MONDE

 

31/12/2023

a

b

c

d

e

Valeur comptable brute

(agrégée)

(en millions d’euros)

Valeur comptable brute

de l’exposition sur les

contreparties par rapport

à la valeur comptable

brute totale (agrégée)*

Dont durables sur le plan

environnemental (CCM)

Échéance moyenne

pondérée

(en années)

Nombre d’entreprises

faisant partie des 20 plus

grandes entreprises

polluantes incluses

1

1 046

0,09%

4

2

9

*

Pour les contreparties figurant parmi les 20 entreprises qui emettent le plus de carbone dans le monde

 

31/12/2022

a

b

c

d

e

Valeur comptable brute

(agrégée)

(en millions d’euros)

Valeur comptable brute

de l’exposition sur les

contreparties par rapport

à la valeur comptable

brute totale (agrégée)*

Dont durables sur le plan

environnemental (CCM)

Échéance moyenne

pondérée

(en années)

Nombre d’entreprises

faisant partie des 20 plus

grandes entreprises

polluantes incluses

1

982

0,08 %

0

3

8

*

Pour les contreparties figurant parmi les 20 entreprises qui émettent le plus de carbone dans le monde

L’identification des contreparties constituant la liste des 20 entreprises considérées comme les plus émissives est basée sur la liste publique fournie par le Climate Accountability Institute. Cette liste prend en compte les émissions sur la période 1965-2018.

Les actifs inclus dans le tableau sont composés de prêts et avances, de titres de dette et d’instruments de capitaux propres non détenus à des fins de négociation accordés à ces clients. Ils sont comparés à la valeur comptable brute des actifs inclus dans le portefeuille bancaire, à l’exclusion des actifs financiers détenus pour la négociation et détenus pour la vente.

Le total des expositions au bilan du Groupe BPCE sur ces entreprises à fin 2023 est de 1 046 millions d’euros, ce qui représente moins de 0,09% de la valeur brute comptable du portefeuille.

Ce montant inclut les financements indirects de type escompte sans recours de factures émises par ces entreprises et visant à financer leurs fournisseurs ou les clients des 20 entreprises considérées comme les plus émissives.

Ce montant ne tient pas compte des expositions de hors bilan (garanties financières et autres expositions de hors bilan). Il est donc susceptible d’évoluer à la hausse du fait d’une augmentation des tirages sur les engagements de financement ou bien d’une hausse des besoins de financement. Le Groupe BPCE est en effet engagé à accompagner ses clients dans leur transition tout en s’assurant que son soutien est octroyé de manière responsable.

MODÈLE 5 : PORTEFEUILLE BANCAIRE – INDICATEURS DU RISQUE PHYSIQUE POTENTIELLEMENT LIÉ AU CHANGEMENT CLIMATIQUE : EXPOSITIONS SOUMISES À UN RISQUE PHYSIQUE

 

 

31/12/2023

a

b

c

d

e

f

g

h

i

j

k

l

m

n

o

Variable : Zone

géographique soumise

à un risque physique lié

au changement

climatique –

événements aigus et

chroniques

Valeur comptable brute (en millions d’euros)

 

Dont expositions sensibles aux effets d’événements physiques liés au changement climatique

 

Ventilation par tranche d’échéance

Dont

expo-

sitions

sensibles

aux

effets

d’événe-

ments

liés au

change-

ment

clima-

tique

chroni-

ques

Dont

expo-

sitions

sensibles

aux

effets

d’événe-

ments

liés au

change-

ment

clima-

tique

aigus

Dont

expo-

sitions

sensibles

aux

effets

d’évén-

ements

lié au

change-

ment

clima-

tique

tant

chro-

niques

qu’aigus

Dont

expo-

sitions

de

stade 2

Dont

expo-

sitions

non

perfor-

mantes

Dépréciations cumulées,

variations négatives

cumulées de a juste valeur

dues au risque de crédit

et provisions

 

<= 

5 ans

> 5 ans

<= 10 ans

> 10 ans

<= 20 ans

> 20 ans

Échéance

moyenne

pondérée

 

Dont

expo-

sitions

de

stade 2

Dont

expo-

sitions

non

perfor-

mantes

1

A – Agriculture, sylviculture et pêche

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

2

B – Industries extractives

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

3

C – Industrie manufacturière

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

4

D – Production et distribution d’électricité, de gaz, de vapeur et d’air conditionné

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

5

E – Production et distribution d’eau ; assainissement, gestion des déchets et dépollution

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

6

F – Service de bâtiments et travaux publics

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

7

G – Commerce de gros et de détail ; réparation d’automobiles et de motocycles

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

8

H – Transports et entreposage

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

9

L – Activités immobilières

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

10

Prêts garantis par des biens immobiliers résidentiels

362 149

2 243

7 097

34 164

31 683

18

-

75 188

75 188

11 399

435

(303)

(196)

(61)

11

Prêts garantis par des biens immobiliers commerciaux

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

12

Sûretés saisies

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

13

Autres secteurs pertinents (ventilation ci-dessous, le cas échéant)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

31/12/2022

a

b

c

d

e

f

g

h

i

j

k

l

m

n

o

Variable : Zone

géographique

soumise à un risque

physique lié au

changement

climatique –

événements aigus

et chroniques

Valeur comptable brute (en millions d’euros)

 

Dont expositions sensibles aux effets d’événements physiques liés au changement climatique

 

Ventilation par tranche d’échéance

Dont

expo-

sitions

sensibles

aux

effets

d’événe-

ments

liés au

change-

ment

clima-

tique

chro-

niques

Dont

expo-

sitions

sensibles

aux

effets

d’événe-

ments

liés au

change-

ment

clima-

tique

aigus

Dont

expo-

sitions

sensibles

aux

effets

d’événe-

ments lié

au

change-

ment

clima-

tique

tant

chro-

niques

qu’aigus

Dont

expo-

sitions

de

stade 2

Dont

expo-

sitions

non

perfor-

mantes

Dépréciations cumulées,

variations négatives

cumulées de a juste valeur

dues au risque de crédit

et provisions

 

<= 5 ans

> 5 ans

<= 10 ans

> 10 ans

<= 20 ans

> 20 ans

Échéance

moyenne

pondérée

 

Dont

expo-

sitions

de

stade 2

Dont

expo-

sitions

non

perfor-

mantes

1

A – Agriculture, sylviculture et pêche

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

2

B – Industries extractives

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

3

C – Industrie manufacturière

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

4

D – Production et distribution d’électricité, de gaz, de vapeur et d’air conditionné

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

5

E – Production et distribution d’eau ; assainissement, gestion des déchets et dépollution

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

6

F – Service de bâtiments et travaux publics

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

7

G – Commerce de gros et de détail ; réparation d’automobiles et de motocycles

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

8

H – Transports et entreposage

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

9

L – Activités immobilières

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

10

Prêts garantis par des biens immobiliers résidentiels

346 220

95

286

1 109

771

17

2 261

-

2 261

383

9

(11)

(8)

(2)

11

Prêts garantis par des biens immobiliers commerciaux

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

12

Sûretés saisies

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

13

Autres secteurs pertinents (ventilation ci-dessous, le cas échéant)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le modèle affiche les montants des prêts immobiliers résidentiels en France potentiellement exposés à des risques physiques.

L’évaluation au 31/12/2023 est basée sur la localisation individuelle des biens (lorsque celle-ci est disponible) et prend en compte le scénario GIEC le plus défavorable à l’horizon 2050 (RCP 8.5 - SSP 5). Le montant indiqué reflète les actifs situés dans une zone à très haut risque d’inondation dans le cadre de ce scénario. La méthodologie ne tient pas compte de la vulnérabilité des actifs aux événements de risque physique ou à d’autres mesures d’atténuation (assurance, programmes de lutte contre les catastrophes naturelles). Par conséquent, elle n’implique pas nécessairement que ces expositions sont soumises à un risque plus élevé de pertes de crédit. Les chiffres fournis dans le tableau reflètent une approche prudente et peuvent ne pas être comparables à des pairs qui auraient pu choisir d’autres options de divulgation.

L’évaluation au 31/12/2022 avait été réalisée sur la base des zones à fort risque d’inondation en France communiquées par la BCE pour l’exercice de stress test climatique 2022, à savoir les 4 départements Hautes-Pyrénées, Savoie, Haute-Savoie, Martinique. Le changement méthodologique augmente la couverture et le conservatisme de l’approche et explique l’essentiel de l’évolution observée entre 2022 et 2023.

Le Groupe BPCE travaille à l’amélioration de la collecte des données non financières et à des améliorations méthodologiques qui permettront d’affiner et d’élargir progressivement le champ d’évaluation de son exposition au risque physique, en particulier en ce qui concerne les expositions des entreprises non financières.

MODELE 6 : RECAPITULATIF DES ICP DES EXPOSITIONS ALIGNÉES SUR LA TAXONOMIE

 

31/12/2023

ICP

% de couverture

(par rapport au

total des actifs)*

Atténuation du

changement

climatique

Adaptation au

changement

climatique

Total

(atténuation du

changement

climatique +

adaptation au

changement

climatique)

GAR Encours

3,98%

 

3,98%

66,16%

GAR Flux**

 

 

 

 

*   % d’actifs sur lesquels porte l’ICP, par rapport au total des actifs bancaires

**  Les données de flux seront calculés en 2024 et disponibles dans les prochaines publications.

Le principal indicateur clé de performance (ICP) est le Green Asset Ratio (GAR). Formulé en pourcentage, il indique la part des actifs qui financent des activités économiques alignées sur au moins l’un des objectifs de la taxonomie par rapport au total des actifs couverts. Il s’élève à 3,98 % au 31 décembre 2023.

MODÈLE 7 – MESURES D’ATTÉNUATION: ACTIFS ENTRANT DANS LE CALCUL DU GAR

en millions d’euros

31/12/2023

a

b

c

d

e

f

g

h

i

j

k

l

m

n

o

p

Valeur

comp-

table

brute

totale 

Atténuation du changement climatique (CCM)

Adaptation au changement climatique (CCA)

TOTAL (CCM + CCA)

Dont vers des secteurs pertinents pour

la taxonomie (éligibles à la taxonomie)

Dont vers des secteurs pertinents pour

la taxonomie (éligibles à la taxonomie)

Dont vers des secteurs pertinents pour

la taxonomie (éligibles à la taxonomie)

 

Dont durables sur le plan environnemental

(alignés sur la taxonomie)

Dont durables sur le plan

environnemental (alignés sur la

taxonomie)

 

Dont durables sur le plan

environnemental (alignés sur

la taxonomie)

 

 

Dont

finance-

ment

spéci-

alisé

Dont

transi-

toire

Dont

habili-

tant

 

 

Dont

finance-

ment

spéci-

alisé

Dont

transi-

toire

Dont

habili-

tant

 

 

Dont

finance-

ment

spéci-

alisé

Dont

transi-

toire

Dont

habili-

tant

 

GAR – ACTIFS COUVERTS PAR LE NUMÉRATEUR ET LE DÉNOMINATEUR

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

1

Prêts et avances, titres de créance et instruments de capitaux propres détenus à des fins autres que la vente et éligibles pour le calcul du GAR

563 898

375 063

38 512

 

 

 

 

 

 

 

 

375 063

38 512

 

 

 

2

Entreprises financières 

31 696

30

4

 

 

 

 

 

 

 

 

30

4

 

 

 

3

Établissements de crédit

6 193

0

0

 

 

 

 

 

 

 

 

0

0

 

 

 

4

Prêts et avances

2 693

0

0

 

 

 

 

 

 

 

 

0

0

 

 

 

5

Titres de créance, y compris dont l’utilisation du produit de l’émission est spécifique (UoP)

3 499

0

0

 

 

 

 

 

 

 

 

0

0

 

 

 

6

Instruments de capitaux propres

1

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

7

Autres entreprises financières

25 503

30

4

 

 

 

 

 

 

 

 

30

4

 

 

 

8

dont entreprises d’investissement

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

9

Prêts et avances

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

10

Titres de créance, y compris dont l’utilisation du produit de l’émission est spécifique (UoP)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

11

Instruments de capitaux propres

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

12

dont sociétés de gestion

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

13

Prêts et avances

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

14

Titres de créance, y compris dont l’utilisation du produit de l’émission est spécifique (UoP)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

15

Instruments de capitaux propres

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

16

dont entreprises d’assurance

8 179

0

0

 

 

 

 

 

 

 

 

0

0

 

 

 

17

Prêts et avances

2 914

0

0

 

 

 

 

 

 

 

 

0

0

 

 

 

18

Titres de créance, y compris dont l’utilisation du produit de l’émission est spécifique (UoP)

131

0

0

 

 

 

 

 

 

 

 

0

0

 

 

 

19

Instruments de capitaux propres

5 134

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

20

Entreprises non financières (soumises aux obligations de publication de la NFRD)

30 215

4 202

1 556

 

 

 

 

 

 

 

 

4 202

1 556

 

 

 

21

Prêts et avances

26 833

4 168

1 538

 

 

 

 

 

 

 

 

4 168

1 538

 

 

 

22

Titres de créance, y compris dont l’utilisation du produit de l’émission est spécifique (UoP)

532

33

18

 

 

 

 

 

 

 

 

33

18

 

 

 

23

Instruments de capitaux propres

2 850

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

24

Ménages

449 598

367 259

36 951

 

 

 

 

 

 

 

 

367 259

36 951

 

 

 

25

dont prêts garantis par des biens immobiliers résidentiels

362 149

362 149

36 951

 

 

 

 

 

 

 

 

362 149

36 951

 

 

 

26

dont prêts à la rénovation de bâtiments

918

918

0

 

 

 

 

 

 

 

 

918

0

 

 

 

27

dont prêts pour véhicules à moteur

6 242

4 192

0

 

 

 

 

 

 

 

 

4 192

0

 

 

 

28

Financement d’administrations locales

52 388

3 572

0

 

 

 

 

 

 

 

 

3 572

0

 

 

 

29

Financement de logements

3 572

3 572

0

 

 

 

 

 

 

 

 

3 572

0

 

 

 

30

Autres financements d’administrations locales

48 816

0

0

 

 

 

 

 

 

 

 

0

0

 

 

 

31

Sûretés obtenues par saisie: biens immobiliers résidentiels et commerciaux 

5

0

0

 

 

 

 

 

 

 

 

0

0

 

 

 

32

TOTAL DES ACTIFS DU GAR

563 903

375 063

38 512

 

 

 

 

 

 

 

 

375 063

38 512

 

 

 

 

ACTIFS EXCLUS DU NUMÉRATEUR POUR LE CALCUL DU GAR (MAIS INCLUS DANS LE DÉNOMINATEUR) 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

33

Entreprises non financières de l’UE (non soumises aux obligations de publication de la NFRD)

294 065

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

34

Prêts et avances

292 881

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

35

Titres de créance

1 184

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

36

Instruments de capitaux propres

0

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

37

Entreprises non financières non-UE (non soumises aux obligations de publication de la NFRD)

61 968

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

38

Prêts et avances

47 684

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

39

Titres de créance

13 485

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

40

Instruments de capitaux propres

798

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

41

Dérivés

8 855

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

42

Prêts interbancaires à vue

5 737

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

43

Trésorerie et équivalents de trésorerie

2 774

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

44

Autres actifs (goodwill, matières premières, etc.)

29 611

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

45

TOTAL DES ACTIFS AU DÉNOMINATEUR
(GAR)

966 912

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

AUTRES ACTIFS EXCLUS À LA FOIS DU NUMÉRATEUR ET DU DÉNOMINATEUR POUR LE CALCUL DU GAR 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

46

Souverains

137 817

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

47

Expositions sur des banques centrales

153 459

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

48

Portefeuille de négociation

203 313

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

49

TOTAL DES ACTIFS EXCLUS DU NUMÉRATEUR ET DU DÉNOMINATEUR

494 589

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

50

TOTAL ACTIFS

1 461 501

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le modèle détaille les encours bruts (avant dépréciation, provision et amortissement), le part des actifs éligibles et alignés sur au moins l’un des objectifs d’atténuation ou d’adaptation au changement climatique de la taxonomie.

La méthode appliquée pour la détermination des actifs éligibles et alignés au titre du Pilier 3 est identique à celle retenue afin de se conformer aux dispositions de l’Article 8 du règlement taxonomie. La méthode retenue est décrite de façon détaillée au chapitre Déclaration de Performance Extra Financière du document d’enregistrement universel du Groupe BPCE.

L’encours aligné à la taxonomie s’élevant à 38,5 milliards d’euros correspond principalement aux actifs suivants :

prêts aux ménages garantis par des biens immobiliers résidentiels ou cautionnés pour 37 milliards d’euros ;

prêts aux entreprises non financières soumises à NFRD pour 1,5 milliards d’euros.

L’alignement des prêts garantis par un bien immobilier résidentiel (ou cautionnés) est déterminé au regard des critères fixés par la réglementation et des interprétations admises par la Place, qui consiste en pratique à retenir :

Pour la documentation du critère de contribution substantielle à l’atténuation du changement climatique portant sur des financements de biens immobiliers :

les biens financés dont la consommation d’énergie primaire est inférieure à 135kWh/m² par an (correspond aux biens ayant un Diagnostic de Performance Energétique noté A, B et pour partie C). Le Groupe BPCE part d’une approche méthodologique où la collecte des données DPE de prêts garantis par des biens immobiliers s’appuie sur les DPE collectés auprès des clients, complétée des DPE fournis par le CSTB (Centre Scientifique et Technique du Bâtiment) et collectés dans la base de données de l’ADEME pour les logements individuels pour lesquels nous avons une certitude sur l’adresse du bien financé. Pour les logements collectifs, en l’absence de DPE clients émis après 2021, le Groupe BPCE recours aux DPE calculés par le CSTB, conformément à la réforme de 2021, à partir des caractéristiques des bâtiments concernés et de la notation de ses différents lots,

à défaut de disponibilité de cette information et pour les financements de biens à construire, le Groupe BPCE détermine la consommation d’énergie primaire en retenant les normes de construction applicables (règlementation RT 2012 applicable aux constructions entre le 1er janvier 2013 et le 31 décembre 2020 et RE 2020 applicable aux constructions à compter du 1er janvier 2022). En l’absence d’information sur la date de dépôt du permis de construire des biens financés, le Groupe BPCE ou Groupe Caisse d’Epargne (ou BP) réalise son identification à partir de la date d’octroi du financement en appliquant une marge de deux années. Pour l’année de construction 2021, en l’absence d’information, aucune exposition n’a été considérée comme alignée ;

pour les critères techniques permettant de démontrer que l’activité ne porte pas de préjudice important aux autres objectifs de la taxonomie (critère DNSH), l’analyse repose principalement, sur le risque physique « inondation » évalué comme le plus matériel au regard du portefeuille de BPCE. Les biens présentant le plus haut niveau de risque inondation sont ainsi exclus pour déterminer l’alignement des prêts immobiliers. Le risque d’inondation lié à l’habitat a été qualifié sur des territoires dit « NUTS (nomenclature des unités territoriales statistiques) élevé » conformément à un classement de la Banque centrale européenne des risques d’inondation aigus. Ainsi, dès lors qu’un risque d’inondation élevé a été identifié pour un bien financé, l’encours correspondant ne sera pas retenu comme aligné bien qu’il respecte les critères de performance énergétique décrit ci-dessus.

Pour les prêts entreprises non financières soumises à la réglementation NFRD, l’analyse d’alignement a reposé sur les contreparties identifiées à partir de la base de données fournie par Bloomberg en distinguant les natures de financement :

pour les financements non affectés, en appliquant au montant brut des encours les taux d’alignement et d’éligibilité à la taxonomie (base ICP Chiffre d’affaires) disponibles dans Bloomberg, ces données correspondent aux indicateurs publiés par ces contreparties l’année précédente (déterminés conformément aux critères des règlements délégués Climat et Environnement). En l’absence de données disponibles distinguant les taux d’éligibilité et d’alignement par objectif environnemental, le choix a été fait de les affecter à l’objectif atténuation du changement climatique ;

pour les financements affectés, il convient d’analyser les critères de la taxonomie tels que définis par la Commission européenne sur la base des informations communiquées par les contreparties. Pour l’exercice 2023, le Groupe BPCE n’a pas mené ces analyses ad hoc.

MODÈLE 8 – GAR (%)

% (du total des actifs

inclus dans le

dénominateur)

31/12/2023

a

b

c

d

e

f

g

h

i

j

k

l

m

n

o

p

Date de référence des informations T: ICP concernant l’encours

Atténuation du changement climatique (CCM)

Adaptation au changement climatique (CCA)

TOTAL (CCM + CCA)

Proportion d’actifs éligibles finançant des secteurs

pertinents pour la taxonomie

Proportion d’actifs éligibles finançant des secteurs

pertinents pour la taxonomie

Proportion d’actifs éligibles finançant des secteurs

pertinents pour la taxonomie

Part

du

total

des

nouve-

aux

actifs

couverts

 

Dont durables sur le plan

environnemental

 

Dont durables sur le plan

environnemental

 

Dont durables sur le plan

environnemental

 

 

Dont

finance-

ment

spéci-

alisé

Dont

transi-

toire

Dont

habili-

tant

 

 

Dont

finance-

ment

spéci-

alisé

Dont

adap-

tation

Dont

habili-

tant

 

 

Dont

finance-

ment

spéci-

alisé

Dont

adap-

tation

Dont

habili-

tant

1

GAR

38,79%

3,98%

 

 

 

 

 

 

 

 

38,79%

3,98%

 

 

 

 

2

Prêts et avances, titres de créance et instruments de capitaux propres détenus à des fins autres que la vente et éligibles pour le calcul du GAR

66,51%

6,83%

 

 

 

 

 

 

 

 

66,51%

6,83%

 

 

 

 

3

Entreprises financières

0,10%

0,01%

 

 

 

 

 

 

 

 

0,10%

0,01%

 

 

 

2,17%

4

Établissements de crédit

0,00%

0,00%

 

 

 

 

 

 

 

 

0,00%

0,00%

 

 

 

0,42%

5

Autres entreprises financières

0,12%

0,02%

 

 

 

 

 

 

 

 

0,12%

0,02%

 

 

 

1,74%

6

dont entreprises d’investissement

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

7

dont sociétés de gestion

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

8

dont entreprises d’assurance

0,00%

0,00%

 

 

 

 

 

 

 

 

0,00%

0,00%

 

 

 

0,56%

9

Entreprises non financières soumises aux obligations de publication de la NFRD

13,91%

5,15%

 

 

 

 

 

 

 

 

13,91%

5,15%

 

 

 

2,07%

10

Ménages

81,69%

8,22%

 

 

 

 

 

 

 

 

81,69%

8,22%

 

 

 

30,76%

11

dont prêts garantis par des biens immobiliers résidentiels

100,00%

10,20%

 

 

 

 

 

 

 

 

100,00%

10,20%

 

 

 

24,78%

12

dont prêts à la rénovation de bâtiments

100,00%

0,00%

 

 

 

 

 

 

 

 

100,00%

0,00%

 

 

 

0,06%

13

dont prêts pour véhicules à moteur

67,16%

0,00%

 

 

 

 

 

 

 

 

67,16%

0,00%

 

 

 

0,43%

14

Financement d’administrations locales

6,82%

0,00%

 

 

 

 

 

 

 

 

6,82%

0,00%

 

 

 

3,58%

15

Financement de logements

100,00%

0,00%

 

 

 

 

 

 

 

 

100,00%

0,00%

 

 

 

0,24%

16

Autres financements d’administrations locales

0,00%

0,00%

 

 

 

 

 

 

 

 

0,00%

0,00%

 

 

 

3,34%

17

Sûretés obtenues par saisie: biens immobiliers résidentiels et commerciaux 

0,00%

0,00%

 

 

 

 

 

 

 

 

0,00%

0,00%

 

 

 

0,00%

Le modèle restitue les proportions d’encours éligibles et alignés en comparaison des encours bruts inclus dans les actifs couverts par nature de contrepartie et d’instruments pour les objectifs d’atténuation et d’adaptation du changement climatique.

MODÈLE 10 – AUTRES MESURES D’ATTÉNUATION DU CHANGEMENT CLIMATIQUE NON COUVERTES DANS LE RÈGLEMENT (UE) 2020/852

 

31/12/2023

a

b

c

d

e

f

Type d’instrument

financier

Catégorie de

contrepartie

Valeur comptable

brute

(en millions d’euros)

Type de risque

atténué (risque de

transition lié au

changement

climatique)

Type de risque

atténué (risque

physique lié au

changement

climatique)

Informations

qualitatives sur la

nature des mesures

d’atténuation

1

Obligations (par ex. vertes, durables, liées à la durabilité en vertu de normes autres que les normes de l’UE)

Entreprises financières

49

Oui

Non

Voir commentaires

2

Entreprises non-financières

188

Oui

Non

3

Dont prêts garantis par des biens immobiliers commerciaux

 

-

-

4

Autres contreparties

2 070

Oui

Non

5

Prêts (par ex. verts, durables, liés à la durabilité en vertu de normes autres que les normes de l’UE) 

Entreprises financières

158

Oui

Non

Voir commentaires

6

Entreprises non financières

16 647

Oui

Non

7

Dont prêts garantis par des biens immobiliers commerciaux

619

Oui

Non

8

Ménages

59 749

Oui

Non

9

Dont prêts garantis par des biens immobiliers résidentiels

54 561

Oui

Non

10

Dont prêts à la rénovation de bâtiments

 

 

 

11

Autres contreparties

236

Oui

Non

 

31/12/2022

a

b

c

d

e

f

Type d’instrument

financier

Catégorie de

contrepartie

Valeur comptable

brute

(en millions d’euros)

Type de risque

atténué (risque de

transition lié au

changement

climatique)

Type de risque

atténué (risque

physique lié au

changement

climatique)

Informations

qualitatives sur la

nature des mesures

d’atténuation

1

Obligations (par ex. vertes, durables, liées à la durabilité en vertu de normes autres que les normes de l’UE)

Entreprises financières

58

-

-

-

2

Entreprises non-financières

174

-

-

-

3

Dont prêts garantis par des biens immobiliers commerciaux

-

-

-

-

4

Ménages

-

-

-

-

5

Dont prêts garantis par des bien immobiliers résidentiels

-

-

-

-

6

Dont prêts à la renovation de bâtiments

-

-

-

-

7

Autres contreparties

1 997

-

-

-

8

Prêts (par ex. verts, durables, liés à la durabilité en vertu de normes autres que les normes de l’UE)

Entreprises financières

159

-

-

-

9

Entreprises non-financières

2 229

-

-

-

10

Dont prêts garantis par des biens immobiliers commerciaux

136

-

-

-

11

Ménages

349

-

-

-

12

Dont prêts garantis par des bien immobiliers résidentiels

-

-

-

-

13

Dont prêts à la renovation de bâtiments

-

-

-

-

14

Autres contreparties

-

-

-

-

Ce modèle couvre les autres mesures d’atténuation du changement climatique et inclut les expositions qui ne sont pas alignées sur la taxonomie au sens du règlement (UE) 2020/852, mais qui soutiennent néanmoins les contreparties dans le processus de transition et d’adaptation pour les objectifs d’atténuation du changement climatique et d’adaptation au changement climatique.

Les obligations en portefeuille s’élèvent à 2 307 millions d’euros. Ce montant correspond aux « Green, Sustainable and Sustainable Linked bonds », détenus à l’actif et identifiés selon le référentiel publié par Bloomberg. Les obligations reportées sont uniquement celles enregistrées dans les actifs dont le modele de gestion est de percevoir les flux de trésorerie contractuels et de garder l’actif jusqu’à l’échéance.

À noter que le Groupe BPCE est amené à accompagner ses clients dans leurs émissions de titres dettes vertes ou durables, mais ne porte pas à son bilan ces titres qui pourraient être éligibles à une inclusion dans ce modèle.

L’encours des prêts s’éleve à 76 790 millions d’euros sur la base du montant brut comptable. Ils ont été identifiés par le Groupe BPCE comme correspondant à des prêts ayant des objectifs d’atténuation du climat.

En 2024, afin de refléter au mieux la contribution du groupe à l’atténuation du changement climatique, le Groupe BPCE a considéré ici les actifs éligibles au « Cadre général des émissions durables Groupe BPCE » et/ou notés « vert foncé » ou « vert moyen » au titre de la méthodologie interne Green Weighting Factor (GWF) de Natixis CIB. A noter qu’en 2023, seuls les « Sustainable Linked Loans » avaient été considérés.

Ces encours pourront évoluer, une fois le travail d’identification et de mesure d’alignement à la Taxonomie européenne achevé et en fonction travaux menés au sein du Groupe BPCE afin d’améliorer l’identification précise et exhaustive de ces prêts.

Pour éviter les doubles comptages, les prêts alignés à la taxonomie reportés dans le template 7 non pas été considérés ici.

17 POLITIQUE DE RÉMUNÉRATION

Les informations relatives à la politique et aux pratiques de rémunération des membres de l’organe exécutif et des personnes dont les activités professionnelles ont une incidence significative sur le profil de risque de l’entreprise sont disponibles à l’adresse suivante :

https://groupebpce.com/investisseurs/resultats-et-publications/pilier-iii

18 POLITIQUE DE CONTRÔLE INTERNE ET ATTESTATION

18.1 Politique de contrôle interne

Organisation générale du contrôle permanent

Le dispositif de contrôle interne défini par le Groupe concourt à la maîtrise des risques de toute nature et est encadré par une charte faîtière – la charte du contrôle interne Groupe – qui précise que ce dispositif est, notamment, destiné à garantir « […] la fiabilité des informations financières et non-financières déclarées tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du Groupe ». Dans ce contexte le Groupe a défini et mis en place un dispositif de contrôle permanent visant à s’assurer de la qualité de l’information comptable et financière conformément aux exigences définies par l’arrêté du 3 novembre 2014 relatif au contrôle interne ou à toutes autres obligations réglementaires portant sur la qualité des reportings (notamment celles découlant de l’application de la CRR 2).

Pour assurer une stricte indépendance, le dispositif s’articule autour de deux niveaux de contrôles avec :

un premier niveau exercé par l’ensemble des acteurs participants aux processus de production et de publication. Pour le Pilier III, les acteurs au processus relèvent essentiellement des fonctions risques et finances et sont coordonnés par la Direction Financière Groupe (Communication Financière Institutionnelle) ;

un deuxième niveau réalisé par des unités indépendantes relevant des fonctions Risques, Conformité ou Contrôle Permanent. Pour le Pilier III, ces travaux sont réalisés par le Secrétariat Général Groupe (Contrôle Financier Groupe) et la Direction des Risques (Contrôle Permanent des Risques).

Dispositif de production et de contrôle de premier niveau du Pilier III

Figurant dans la liste des principaux reports publiés par BPCE (Livret des reports), le Pilier III est encadré par des dispositions strictement définies par le Groupe (en particulier le Cadre d’élaboration et de publication des reports et indicateurs de pilotage) visant à renforcer l’environnement de production, de contrôle et de publication du report et la qualité de ses indicateurs sous-jacents.

Au-delà de ces dispositions générales, la production et le contrôle du Pilier III sont encadrés par :

une documentation et des procédures d’autocontrôle ou de contrôles dont la rédaction et la mise en œuvre relèvent de la responsabilité des différentes directions contributrices ;

une cartographie détaillée, des rôles et responsabilités dans la mise en œuvre des contrôles mise à jour par la Communication Financière Institutionnelle qui réalise par ailleurs ses propres contrôles de cohérence ;

un dispositif de pilotage et de coordination animé par la Communication Financière Institutionnelle, et qui s’appuie notamment sur l’organisation d’un Comité de pilotage réunissant les responsables des principales directions contributrices et du contrôle interne. Ce Comité assure un suivi du respect du calendrier de production et de contrôle, arbitre le cas échéant les points qui lui sont soumis, et donne son approbation pour le dépôt du Pilier III auprès de l’Autorité des Marchés Financiers.

Dispositif de contrôle de second niveau du Pilier III

Pour s’assurer que les principaux reports publiés au sein du Groupe respectent l’ensemble des exigences, le Groupe a défini une démarche d’évaluation des reports basée sur des critères stricts et qui vise à s’assurer que les reports sont établis dans un environnement de production sécurisé et qu’ils comportent des données fiables, claires, utiles et auditables.

Dans ce contexte, une revue indépendante du report Pilier III est réalisée par le Secrétariat Général Groupe (Contrôle Financier Groupe) et la Direction des Risques Groupe (Contrôle Permanent des Risques) qui s’appuient, essentiellement, dans cette démarche sur :

une évaluation, dans le cadre d’une approche par les risques, des informations à publier selon 3 niveaux de risque (Faible, Modéré et Elevé) afin de sélectionner celles qui nécessiteront une revue ciblée ;

l’application d’une grille de Revue indépendante des reports reposant sur une méthode de scoring et composée de contrôles standards mis en œuvre selon 6 critères d’analyse (Documentation, Organisation, Auditabilité, Clarté, Contrôles et Exactitude) notés sur une échelle comprise entre 1 (exigence non remplie) et 4 (Exigence parfaitement remplie).

une restitution des résultats de contrôles à la Communication Financière Institutionnelle, au Comité de pilotage dédié au Pilier III puis au Comité d’audit de BPCE.

18.2 Attestation concernant la publication des informations requises au titre du Pilier III

J’atteste qu’à ma connaissance les informations communiquées dans le présent document au titre du Pilier III sont conformes à la partie 8 du règlement CRR (UE) n° 575/2013 (et modifications ultérieures) et qu’elles ont été établies en conformité avec le dispositif de contrôle interne convenu au niveau de l’organe de direction de BPCE.

Fait à Paris, le 25 mars 2024

Nicolas Namias

Président du directoire de BPCE

19 ANNEXES

19.1 Index des tableaux du rapport Pilier III

Sauf mention spécifique, les tableaux sont sur le périmètre du Groupe BPCE.

Numéro de tableau

rapport Pilier III

Titre

Page rapport

Pilier III 2023

FONDS PROPRES

 

EU KM1

Indicateurs clés

8

EU CC2

Passage du bilan comptable consolidé au bilan prudentiel

52

BPCE01

Fonds propres prudentiels phasés

56

BPCE02

Variation des fonds propres CET1

57

BPCE03

Détail des participations ne donnant pas le contrôle (intérêts minoritaires)

57

BPCE04

Variation des fonds propres AT1

58

BPCE05

Variation des fonds propres Tier 2

58

EU OV1

Vue d’ensemble des risques pondérés

59

BPCE06

Risques pondérés par type de risque et de métiers

60

EU INS1

Participations dans les entreprises d’assurance non déduites des fonds propres

60

BPCE07

Fonds propres prudentiels et ratios de solvabilité Bâle III phasé

61

EU LR1 (LRSum)

Passage du bilan comptable à l’exposition de levier

62

EU LI3

Résumé des différences entre les périmètres de consolidation statutaire et prudentiel

65

EU LI1

Différences entre le périmètre de consolidation comptable et le périmètre de consolidation prudentielle et mise en correspondance des catégories des états financiers avec les catégories de risques réglementaires

82

EU LI2

Principales sources de différences entre les montants d’exposition réglementaires et les valeurscomptables des états financiers

84

EU CC1

Composition des fonds propres réglementaires

85

BPCE08

Fonds propres additionnels de catégorie 1

89

BPCE09

Émissions de titres supersubordonnés

89

BPCE10

Fonds propres de catégorie 2

89

BPCE11

Émissions de titres subordonnés

90

EU CCYB1

Répartition géographique des expositions de crédit utilisées dans le calcul du coussin de fonds propres contracyclique

91

EU CCYB2

Montant du coussin de fonds propres contracyclique

92

EU PV1

Corrections de valeur à des fins d’évaluation prudente (PVA)

93

EU LR2 (LRCom)

Ratio de levier

94

EU LR3 (LRSpl)

Ventilation des expositions au bilan (excepté dérivés, OFT et expositions exemptées)

96

EU INS2

Conglomérats financiers – informations sur les Fonds Propres et le ratio d’adéquation des Fonds Propres

96

EU KM2

Indicateurs clés – Ratio TLAC

96

EU TLAC1

Composition ratio TLAC

97

EU TLAC3a

Rang dans la hiérarchie des créanciers – Groupe de résolution

99

RISQUE DE CRÉDIT

 

BPCE12

Périmètre d’application des méthodes standard et IRB pour le groupe

108

BPCE13

Répartition de l’EAD par approche pour les principales catégories

108

BPCE14

Concentration par emprunteur

119

BPCE15

Couverture des encours douteux

120

EU CQ1

Qualité de crédit des expositions renégociées

121; Groupe BPCE SA : 131

EU CR1

Expositions performantes et non performantes et provisions correspondantes

123; Groupe BPCE SA : 133

EU CQ3

Qualité de crédit des expositions performantes et non performantes par nombre de jours en souffrance

125; Groupe BPCE SA : 135

EU CQ4

Qualité des expositions par zone géographique

127; Groupe BPCE SA : 137

EU CQ5

Qualité de crédit des prêts et avances accordés à des entreprises non financières par branche d’activité

128; Groupe BPCE SA : 138

EU CR3

Techniques de réduction du risque de crédit

130; Groupe BPCE SA : 140

EU CR1-A

Échéance des expositions

142

EU CQ7

Sûretés obtenues par prise de possession et exécution

142

EU CR4

Approche standard – Exposition au risque de crédit et effets de l’atténuation

143

EU CR5

Approche standard – Expositions par classe d’actifs et par coefficient de pondération des risques après application des techniques d’atténuation du risque de crédit

145

EU CR6

Approche NI – Expositions au risque de crédit par catégorie d’expositions et fourchette de PD

147

EU CR6-A

Champ d’application des approches NI et SA

163

EU CR7

Approche NI – Effet sur les risques pondérés des dérivés de crédit utilisés comme techniques d’atténuation du risque de crédit

165

EU CR7-A

Approche NI – Informations sur le degré d’utilisation de techniques d’atténuation du risque de crédit

166

EU CR8

États des flux des risques pondérés relatifs aux expositions au risque de crédit dans le cadre de l’approche NI

169

EU CR9

Approche NI — Contrôle a posteriori des PD par catégorie d’exposition (échelle de PD fixe)

170

BPCE16

PD et LGD moyennes ventilées par zone géographique

186

BPCE17

Contrôle a posteriori des LGD par catégorie d’exposition

187

EU CR10

Expositions de financements spécialisés et sous forme d’actions faisant l’objet de la méthode de pondération simple

188

RISQUE DE CONTREPARTIE

 

BPCE18

Répartition des expositions brutes au risque de contrepartie, par classe d’actifs (hors autres actifs) et par méthode

194

BPCE19

Répartition des risques pondérés au titre de l’ajustement de l’évaluation de crédit (CVA) par catégorie d’expositions

194

BPCE20

Valeurs exposées au risque de contrepartie sur les opérations de dérivés et pensions

195

EU CCR1

Analyse de l’exposition au risque de contrepartie par approche

196

EU CCR2

Exigence de fonds propres au titre de l’ajustement de l’évaluation de crédit (CVA)

197

EU CCR3

Approche standard — Expositions au risque de contrepartie par catégorie d’expositions réglementaires et pondération de risque

198

EU CCR4

Approche NI – Expositions au risque de contrepartie par catégorie d’expositions et échelle de PD

199

EU CCR5

Composition des sûretés pour les expositions au risque de contrepartie

203

EU CCR6

Expositions sur dérivés de crédit

204

EU CCR7

États des flux de risques pondérés relatifs aux expositions au risque de contrepartie dans le cadre de l’IMM

204

EU CCR8

Expositions sur contreparties centrales (CCP)

205

BPCE21

Notionnel des dérivés

206

TITRISATION

 

BPCE22

Répartition des encours par nature de titrisation

220

BPCE23

Répartition des EAD et risques pondérés par type de portefeuille

220

BPCE24

Répartition des encours de titrisation positions investisseur du portefeuille bancaire

221

BPCE25

Répartition des encours de titrisation positions investisseur et sponsor du portefeuille de négociation

222

EU SEC1

Portefeuille bancaire – Expositions de titrisation

223

EU SEC3

Portefeuille bancaire – Expositions de titrisation et exigences de fonds propres réglementaires associées (positions originateur et sponsor)

224

EU SEC4

Portefeuille bancaire – Expositions de titrisation et exigences de fonds propres réglementaires associées (positions investisseur)

225

BPCE26

Portefeuille bancaire – Répartition des encours de titrisation

226

EU SEC2

Portefeuille de négociation – Expositions de titrisation

227

EU SEC5

Expositions de titrisation – Expositions en défaut et ajustements pour risque de crédit spécifique

228

RISQUES DE MARCHÉ

 

BPCE27

VaR Groupe BPCE- Ventilation par classe de risque

234

BPCE28

VaR – Évolution

234

BPCE29

Moyenne des stress tests groupe

235

BPCE30

Risques pondérés et exigences en fonds propres par composante de risque

235

BPCE31

Évolution des risques pondérés par effet

235

EU MR1

Risque de marché dans le cadre de l’approche standard

236

EU MR3

Valeurs de l’approche modèles internes (AMI) pour les portefeuilles de négociation

236

EU MR4

Comparaison des estimations de la VaR avec les profits/pertes

237

EU MR2A

Risque de marché dans le cadre de l’approche fondée sur les modèles internes (AMI)

237

EU MR2B

États des flux des risques pondérés relatifs aux expositions au risque de marché dans le cadre de l’approche fondée sur les modèles internes (AMI)

238

BPCE32

VaR globale Natixis avec garantie- Portefeuille de négociation (VaR 99 % 1 jour)

239

BPCE33

Ventilation par classe de risque et effet des compensations

239

BPCE34

VaR stressée de Natixis

240

BPCE35

Indicateur IRC

240

BPCE36

Résultats des stress tests sur le périmètre Natixis

241

RISQUES DE LIQUIDITÉ, DE TAUX ET DE CHANGE

 

BPCE37

Réserves de liquidité

249

BPCE38

Impasses de liquidité

249

BPCE39

Échéancier des emplois et ressources

250

BPCE40

Impasse de taux

255

EU IRRBB1

Sensibilité de la valeur économique des fonds propres Tier 1

255

BPCE41

Encours des instruments financiers soumis à la réforme des indices

255

EU LIQ1

Ratio de couverture des besoins de liquidité (LCR)

258

EU LIQ2

Ratio de financement stable net (NSFR)

259

EU AE1

Actfs grevés et actifs non grevés

262

EU AE2

Sûretés reçues

263

EU AE3

Sources des charges grevant les actifs

264

RISQUES OPÉRATIONNELS

 

EU OR1

Exigences de fonds propres pour risque opérationnel et montants des expositions pondérés

287

RISQUES ASSURANCE, GESTION D’ACTIFS, CONGLOMERAT FINANCIER

 

BPCE42

Montant des engagements réglementés de CEGC

294

BPCE43

Portefeuille de placements CEGC

294

RISQUES ENVIRONNEMENTAUX, SOCIAUX ET DE GOUVERNANCE

 

MODELE 1

Portefeuille bancaire - Indicateurs du risque de transition potentiellement lié au changement climatique : Qualité de crédit des expositions par secteur, émissions et échéance résiduelle

313

MODELE 2

Portefeuille bancaire - Indicateurs du risque de transition potentiellement lié au changement climatique : Prêts garantis par des biens immobiliers - Efficacité énergétique des sûretés

322

MODELE 4

Portefeuille bancaire - Indicateurs du risque de transition potentiellement lié au changement climatique : Expositions aux 20 entreprises qui émettent le plus de carbone dans le monde

325

MODELE 5

Portefeuille bancaire - Indicateurs du risque de transition potentiellement lié au changement climatique : Expositions soumises à un risque physique

326

MODELE 6

Récapitulatif des ICP des expositions alignées sur la taxonomie

328

MODELE 7

Mesures d’atténuation : Actifs entrant dans le calcul dur GAR

329

MODELE 8

GAR (%)

334

MODELE 10

Autres mesures d’atténuation du changement climatique non couvertes dans le réglement (UE) 2020/852

335

19.2 Table de concordance du rapport Pilier III

Article CRR

Thème

Référence rapport Pilier III

Pages rapport

Pilier III

435

Objectifs et politique de gestion des risques

4 Gouvernance et dispositif de gestion des risques

30-47

436

Périmètre de consolidation

3 Gestion du capital et adéquation des fonds propres

52 ; 65-84

437

Fonds propres

3 Gestion du capital et adéquation des fonds propres

56-58 ; 85-89

438

Exigences de fonds propres

3 Gestion du capital et adéquation des fonds propres

59-60

439

Exposition au risque de crédit de contrepartie

6 Risque de contrepartie

192-206

440

Coussins de fonds propres

3 Gestion du capital et adéquation des fonds propres

50-51 ; 91

441

Indicateurs d’importance systémique mondiale

Site internet BPCE – Rubrique Investissement/Information réglementée

Publications réglementaires

 

442

Ajustements pour risque de crédit

5 Risque de crédit

105-107 ; 120-126

443

Actifs grevés

9 Risque de liquidité

262-265

444

Recours aux organismes externes d’évaluation du crédit

5 Risque de crédit

112-114

445

Exposition au risque de marché

8 Risques de marché

230-241

446

Risque opérationnel

11 Risque opérationnel

284-289

447

Expositions sur actions du portefeuille hors négociation

5 Risque de crédit

188-190

448

Expositions au risque de taux d’intérêt pour des positions du portefeuille hors négociation

9 Risques de liquidité, de taux et de change

254-255

449

Exposition aux positions de titrisation

7 Opérations de titrisation

208-228

449 bis

Informations prudentielles sur les risques ESG

 

16 Risques environnementaux, sociaux et de gouvernance

304-336

450

Politique de rémunération

Site internet BPCE – Rubrique Investissement/Information réglementée

Autres informations

 

451

Levier

3 Gestion du capital et adéquation des fonds propres

62 ; 94-95

452

Utilisation de l’approche NI pour le risque de crédit

5 Risque de crédit

108-114 ; 147-187

453

Utilisation de techniques d’atténuation du risque de crédit

5 Risque de crédit

108-114 ; 143-146

454

Utilisation des approches par mesure avancée pour le risque opérationnel

11 Risque opérationnel

N/A

455

Utilisation de modèles internes de risque de marché

8 Risques de marché

108-114 ; 143-146

458

Mesures de supervisions macroprudentielles

3 Gestion du capital et adéquation des fonds propre

91-92

19.3 Glossaire

 

Acronymes

ABE

Autorité bancaire européenne (EBA – European banking authority) : créée le 24 novembre 2010, par un règlement européen, et mise en place le 1er janvier 2011 à Londres, elle remplace le comité européen des contrôleurs bancaires (Committee of European Banking Supervisors – CEBS). Cette nouvelle autorité dispose de compétences élargies. Elle est notamment chargée d’harmoniser les règles prudentielles, d’assurer la coordination entre les autorités de supervision nationales et de jouer un rôle de médiation. L’objectif est de mettre en place une supervision à l’échelle européenne sans remettre en cause la compétence des autorités nationales pour la supervision au jour le jour des établissements de crédit.

ABS

Voir titrisation

ACPR

Autorité de contrôle prudentiel et de résolution : organe de supervision français de la banque et de l’assurance (anciennement CECEI : comité des établissements de crédit et des entreprises d’investissement)

AFEP-MEDEF  

Association Française des Entreprises Privées – Mouvement des Entreprises de France

AFS

Available For Sale, ou actifs disponibles à la vente

ALM

Asset and Liability Management ou gestion actif-passif

AMF

Autorité des marchés financiers

AT1

Additionnal Tier 1

BCBS

Basel Committee on Banking Supervision (comité de Bâle) : institution regroupant les gouverneurs des banques centrales des pays du G20 en charge de renforcer la solidité du système financier mondial ainsi que l’efficacité du contrôle prudentiel et la coopération entre régulateurs bancaires.

BCE

Banque centrale européenne

BEI

Banque Européenne d’Investissement

BMTN

Bons à Moyen Terme Négociables

BRRD

Banking Recovery and Resolution Directive

CCF

Credit conversion factor (facteur de conversion de crédit)

CDO

Voir titrisation

CDPC

Credit Derivatives Products Companies : sociétés spécialisées dans la protection contre le défaut de crédit via des dérivés de crédit

CDS

Credit Default Swap : dérivés de crédit dans le cadre desquels la personne désireuse de se protéger contre un événement de crédit (ex : défaillance d’une contrepartie…) paie à un tiers un flux régulier et reçoit de ce tiers un paiement défini à l’origine en cas de survenance de l’événement de crédit.

CERC

Coefficient emplois/ressources clientèle : indicateur de liquidité permettant à un établissement de crédit de mesurer son autonomie envers les marchés financiers

CLO

Voir titrisation

CMBS

Voir titrisation

CEGC

Compagnie Européenne de Garanties et de Cautions

CET1

Common Equity Tier 1

CFP

Contingency Funding Plan ou dispositif de financement contingent

CNCE

Caisse Nationale des Caisses d’Epargne

CPM

Credit Portfolio Management (gestion du portefeuille de crédits)

CRD

Capital Requirements Directive (directive européenne sur les fonds propres réglementaires)

CRR

Capital Requirements Regulation (règlement européen)

CVA

Credit Valuation Adjustment (ajustement de crédit) : correspond à l’espérance de perte liée au risque de défaut d’une contrepartie et vise à prendre en compte le fait que la totalité de la valeur de marché des transactions ne puisse pas être recouvrée. La méthodologie de détermination du CVA repose essentiellement sur le recours aux paramètres de marché en lien avec les pratiques des opérateurs de marché.

CVaR

Credit Value at Risk (Valeur en risque crédit) : correspond au montant de la perte maximale susceptible d’être subie après élimination de 1 % des occurrences les plus défavorables, utilisé pour fixer les limites par contrepartie individuelle.

DVA

Debit Valuation Adjustment (DVA) : symétrique du CVA. Représente l’espérance de perte du point de vue de la contrepartie sur les valorisations passives des instruments financiers. Il reflète l’effet de la qualité de crédit propre de l’entité sur la valorisation de ces instruments.

EAD

Exposure At Default (exposition au moment du défaut) : montant dû par le client à la date d’entrée en défaut. Ce montant est composé du capital restant dû, des impayés, des intérêts courus non échus, des frais et des pénalités.

EFP

Exigences en Fonds Propres : soit 8 % des risques pondérés (RWA)

EL

Expected Loss (perte attendue) : perte susceptible d’être encourue compte tenu de la qualité du montage de la transaction et de toutes mesures prises pour atténuer le risque, telles que les sûretés réelles. Elle s’obtient en multipliant l’exposition en risque (EAD) par la probabilité de défaut (PD) et par le taux de perte (LGD).

DVA

Debit Valuation Adjustment (DVA) : symétrique du CVA. Représente l’espérance de perte du point de vue de la contrepartie sur les valorisations passives des instruments financiers. Il reflète l’effet de la qualité de crédit propre de l’entité sur la valorisation de ces instruments.

EURIBOR

Euro Interbank Offered Rate (taux interbancaire offert en euro) : taux de référence du marché monétaire de la zone euro

FBF

Fédération Bancaire Française : organisme professionnel qui rassemble toutes les entreprises bancaires en France.

FCPR

Fonds Commun de Placement à Risque

FGAS

Fonds de Garantie à l’Accession Sociale

FINREP

FINancial REPorting

FRU

Fonds de résolution unique

FSB

Financial Stability Board (Conseil de stabilité financière) : a pour mission d’identifier les vulnérabilités du système financier mondial et de mettre en place des principes en matière de régulation et de supervision dans le domaine de la stabilité financière. Il rassemble les gouverneurs, les ministres des finances et les superviseurs des pays du G20.

GAP

Gestion Actif-Passif

G-SIBs

Global Systemically Important Banks : institutions financières dont les difficultés ou la faillite causeraient des perturbations importantes dans le système financier et l’activité économique, en raison de leur taille, de leur complexité et de l’interdépendance systémique. Ces institutions répondent aux critères définis dans les règles du comité de Bâle et sont identifiées dans une liste publiée en novembre 2011 et mise à jour tous les ans. Les établissements classés G-SIBs se voient appliquer progressivement des contraintes croissantes sur le niveau de leur capital.

HQLA

High Quality Liquid Assets (Actifs Liquides de Haute Qualité)

IARD

Incendie, Accidents et Risques Divers

IASB

International Accounting Standards Board

ICAAP

Internal Capital Adequacy Assesment Process (processus d’évaluation de l’adéquation du capital interne) : Processus prévu dans le Pilier II des Accords de Bâle, par lequel le groupe vérifie l’adéquation de ses fonds propres au regard de l’ensemble de ses risques.

ILAAP

Internal Liquidity Adequacy Assessment Process (processus interne d’évaluation de l’adéquation de la liquidité) : Processus prévu dans le Pilier II des Accords de Bâle à travers lequel le groupe s’assure de l’adéquation de son niveau de liquidité et de sa gestion au regard de l’ensemble de ses risques portant sur la liquidité

IFRS

International Financial Reporting Standards (normes internationales d’information financière)

IRB

Internal Rating-Based (notations internes) : approche fondée sur les systèmes de notation internes de l’établissement financier

IRBA

Internal Rating-Based approach (notations internes avancées)

IRBF

Internal Rating-Based foundation (notations internes fondation)

IRC

Incremental Risk Charge (charge dite « incrémentale ») : charge en capital exigée au titre du risque de migrations de notation et de défaut des émetteurs à horizon un an pour les instruments de taux et de crédit du portefeuille de négociation (bonds et CDS). L’IRC est une valeur en risque à 99,9 % c’est-à-dire le plus grand risque obtenu après élimination de 0,1 % des occurrences les plus défavorables.

L&R

Loans and receivables (prêts et créances)

LCR

Liquidity Coverage Ratio (ratio de liquidité à un mois) : vise à favoriser la résilience à court terme du profil de risque de liquidité d’une banque. Le LCR oblige les banques à détenir un stock d’actifs sans risque, liquidable facilement sur les marchés, pour faire face aux paiements des flux sortants nets des flux entrants pendant 30 jours de crise, sans soutien des banques centrales.

LBO

Leveraged Buy Out ou acquisition par effet de levier

LCB-FT

Lutte Contre le Blanchiment de capitaux et le Financement du Terrorisme

LGD

Loss given default : indicateur de risque de crédit de la réglementation Bâle II correspondant au taux de perte d’une créance en cas de défaut

MDA

Maximum Distributable Amount : nouvelle disposition imposable aux établissements bancaires et qui entraîne des restrictions sur les distributions de dividendes, les paiements de coupons d’AT1 (Additional Tier 1) et le paiement de bonus (selon une règle renforçant les restrictions au fur et à mesure que l’établissement s’écarte des exigences), dans le cas où les coussins de fonds propres ne sont pas respectés. Ces derniers étant situés au-dessus des Piliers I et II, ils viennent s’appliquer immédiatement en cas de non-respect des exigences totales.

MSU

Mécanisme de Supervision Unique

MREL

Minimum Requirement for Own Funds and Eligible Liabilities

MRU

Mécanisme de Résolution Unique

NPE

Non-Performing Exposure

NPL

Non-Performing Loan

NSFR

Net Stable Funding Ratio (ratio de liquidité à long terme) : vise à promouvoir la résilience à plus long terme en instaurant des incitations supplémentaires à l’intention des banques, afin qu’elles financent leurs activités au moyen de sources structurellement plus stables. Ce ratio structurel de liquidité à long terme sur une période de 1 an, a été conçu pour fournir une structure viable des échéances des actifs et passifs.

OH

Obligations de financement de l’Habitat

PCA

Plan de continuité d’activité

PD

Probabilité de Défaut : probabilité qu’une contrepartie de la banque fasse défaut à horizon d’un an.

RMBS

Voir titrisation

RSSI

Responsable de la sécurité des systèmes d’information

RWA

Risk weighted assets, ou risques pondérés (APR) : le calcul des risques de crédit se précise par une pondération plus fine des encours prenant en compte le risque de défaut de la contrepartie et celui de la créance

S&P

Standard & Poor’s

SCF

Compagnie de Financement Foncier, société de crédit foncier du groupe

SEC

Securities and Exchange Commission (Autorité de contrôle des marchés financiers américains)

SFH

Société de Financement de l’Habitat

SI

Systèmes d’Information

SREP

Supervisory Review and Évaluation Process (Processus de surveillance et d’évaluation prudentielle) :

Méthodologie d’évaluation et de mesure des risques pesant sur chaque banque. Les autorités prudentielles disposent d’un ensemble d’outils harmonisés au titre du SREP, leur permettant d’analyser le profil de risque des banques sous quatre angles différents que sont : le modèle d’activité, la gouvernance et la gestion des risques, le risque pesant sur le capital, le risque de liquidité et de financement.

Le contrôleur adresse par la suite des décisions SREP aux banques au terme du processus, et fixe des objectifs clés. Les banques disposent alors d’un délai pour apporter les « corrections » nécessaires

SRM

Single Resolution Mechanism (Mécanisme de résolution unique – MRU) : système à l’échelon européen pour assurer une résolution ordonnée des défaillances des établissements financiers non viables, en affectant le moins possible le contribuable et l’économie réelle. Le MRU est un des piliers de l’union bancaire européenne et est constitué d’une autorité de résolution à l’échelon européen (conseil de résolution unique – CRU) et d’un fonds de résolution commun financé par le secteur bancaire (Fonds de résolution unique – FRU).

SVaR

Stressed Value at Risk (Valeur en risque stressée) : La méthode de calcul SVaR est identique à celle de l’approche VaR (Méthodologie historique ou Monte Carlo, périmètre d’application – position, facteurs de risque – choix et modélisation- et approximations de modèles et méthodes numériques identiques à ceux retenus pour la VaR) et consiste en une simulation historique (avec des chocs « 1-jour ») calculée sur une période stressée d’un an, au niveau de confiance de 99 % à horizon 10 jours. L’objectif est d’évaluer les impacts de scénarios stressés sur le portefeuille et les niveaux de marché actuels.

T1/T2

Tier 1/Tier 2

TLAC

Total Loss Absorbing Capacity (capacité totale d’absorption des pertes) : ratio commun aux G-SIBs permettant de s’assurer que chaque banque systémique se dotera d’une capacité lui permettant de poursuivre ses activités essentielles pour l’économie, même après une perte qui aurait englouti la totalité de son capital. Le FSB a publié en novembre 2015 le calibrage final du TLAC : l’ensemble des instruments éligibles au TLAC devra être équivalent à au moins 16 % des risques pondérés au 1er janvier 2019 et à au moins 6 % du dénominateur du ratio de levier, puis le TLAC devra être équivalent à 18 % des risques pondérés et 6,75 % du dénominateur du ratio de levier à partir du 1er janvier 2022.

TRS

Total Return Swap : opération par laquelle deux acteurs économiques échangent les revenus et l’évolution de la valeur de deux actifs différents pendant une période de temps donnée.

TSS

Titres Supersubordonnés : obligations de caractère perpétuel, sans engagement contractuel de remboursement, entraînant une rémunération perpétuelle. En cas de liquidation, ils sont remboursés après les autres créanciers (prêts subordonnés). Ces titres ont une rémunération annuelle qui est conditionnelle au paiement d’un dividende, ou à la réalisation d’un résultat.

VaR

Value at Risk : mesure du risque de marché sur le portefeuille de trading d’une banque, exprimée en unité monétaire. Elle permet à l’entité qui la calcule d’évaluer les pertes maximales auxquelles elle pourrait avoir à faire face sur son portefeuille de négociation. Par construction statistique, la VaR est toujours associée à un intervalle de confiance (généralement 95 % ou 99 %) et un horizon de temps (en pratique 1 jour ou 10 jours, puisque les positions de trading concernées par la VaR sont censées se déboucler en quelques jours).

 

Principaux termes techniques

Accord de compensation

Contrat par lequel deux parties d’un instrument financier à terme (contrat financier, prêt de titres, pension) conviennent de compenser leurs créances réciproques nées de ces contrats, le règlement de celles-ci ne portant alors que sur un solde net compensé, notamment en cas de défaut ou de résiliation. Un accord global de compensation permet d’étendre ce mécanisme aux différentes opérations grâce à un contrat chapeau.

Action

Titre de capital émis par une société par actions, représentant un titre de propriété et conférant à son détenteur (l’actionnaire) des droits à une part proportionnelle dans toute distribution de bénéfice ou d’actif net ainsi qu’un droit de vote en assemblée générale.

Agence de notation

Organisme spécialisé dans l’évaluation de la solvabilité d’émetteurs de titres de dettes, c’est-à-dire de leur capacité à honorer leurs engagements (remboursement du capital et des intérêts dans la période contractuelle).

Appétit pour le risque

Niveau de risque, exprimé en critères quantitatifs et qualitatifs, par nature de risque et par métier, que le groupe est disposé à prendre au regard de sa stratégie. L’exercice d’appétit pour le risque est un des outils principaux de pilotage stratégique à la disposition de la direction du groupe.

Approche standard

Une approche pour le calcul des exigences en fonds propres relatives au risque de crédit, en vertu du Pilier I de Bâle II. Selon cette approche, les pondérations de risque utilisées dans le calcul des fonds propres sont déterminées par le régulateur.

Bâle II (les accords de)

Dispositif prudentiel destiné à mieux appréhender et limiter les risques des établissements de crédit. Il vise principalement le risque de crédit, les risques de marché et le risque opérationnel des banques. Ces dispositions préparées par le comité de Bâle ont été reprises en Europe par une directive européenne et s’appliquent en France depuis le 1er janvier 2008.

Bâle III (les accords de)

Évolution des standards prudentiels bancaires qui a intégré les enseignements de la crise financière de 2007-2008. Ils complètent les accords de Bâle II en renforçant la qualité et la quantité de fonds propres minimaux que les établissements doivent détenir. Ils mettent également en œuvre des exigences minimales en termes de gestion du risque de liquidité (ratios quantitatifs), définissent des mesures visant à limiter la procyclicité du système financier (coussins de fonds propres qui varient en fonction du cycle économique) ou encore renforcent les exigences relatives aux établissements considérés comme systémiques.

« Banque agissant comme émetteur »

Cf. titrisation

« Banque agissant comme mandataire »

Cf. titrisation

« Banque agissant comme investisseur »

Cf. titrisation

CRD IV/CRR

(Cf. acronymes) La directive 2013/36/UE (CRD IV) et le règlement (UE) no 575/2013 (CRR) sont les textes constitutifs de la transposition de Bâle II en Europe. Avec les standards techniques de l’ABE, (Autorité bancaire européenne), ils définissent la réglementation européenne en termes de ratios de solvabilité, de risques majeurs, de levier et de liquidité.

Coefficient d’exploitation

Ratio indiquant la part du PNB (produit net bancaire) utilisée pour couvrir les charges d’exploitation (coûts de fonctionnement de l’entreprise). Il se détermine en divisant les frais de gestion par le PNB.

Collatéral

Actif transférable ou garantie apportée, servant de gage au remboursement d’un prêt dans le cas où le bénéficiaire de ce dernier ne pourrait pas satisfaire à ses obligations de paiement.

Décotes (haircut)

Pourcentage qui est déduit de la valeur de marché de titres pour refléter leur valeur dans un environnement de stress (risque de contrepartie ou stress de marché).

Dérivé

Un titre financier ou un contrat financier dont la valeur évolue en fonction de la valeur d’un actif sous-jacent, qui peut être financier (actions, obligations, devises…) ou non financier (matières premières, denrées agricoles…). Cette évolution peut s’accompagner selon le cas d’un effet démultiplicateur (effet de levier). Les produits dérivés peuvent exister sous forme de titres (warrants, certificats, EMTN structurés…) ou sous forme de contrats (forwards, options, swaps…). Les contrats dérivés cotés sont appelés futures.

Dérivé de crédit

Produit financier dont le sous-jacent est une créance ou un titre représentatif d’une créance (obligation). Le but du dérivé de crédit est de transférer les risques relatifs au crédit, sans transférer l’actif lui-même dans un but de couverture. Une des formes les plus courantes de dérivé de crédit est le Credit Default Swap (CDS).

Dette senior

non préférée

La dette senior non préférée est une catégorie de titres, créances, instruments ou droits introduite par la directive (UE) 2017/2399 modifiant la directive 2014/59/UE (BRRD) ayant, en cas d’insolvabilité de l’établissement de crédit, un rang supérieur à celui des titres, créances, instruments ou droits retenus comme subordonnés, mais inférieur à celui des autres titres, créances, instruments ou droits retenus comme senior (y compris la dette senior préférée).

Dette senior préférée

La dette senior préférée est une catégorie de titres, créances, instruments ou droits ayant, en cas d’insolvabilité de l’établissement de crédit, un rang supérieur à celui des autres titres, créances, instruments ou droits retenus comme senior et subordonnés (y compris la dette senior non préférée).

Exposition brute

Exposition avant prise en compte des provisions, des ajustements et des techniques de réduction de risque

Fonds propres Tier 1

Fonds propres de base incluant la situation nette consolidée de l’établissement minorée de déductions réglementaires

Fonds propres Tier 2

Fonds propres complémentaires (constitués principalement de titres subordonnés) minorés de déductions réglementaires

Juste valeur

Prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif, lors d’une transaction normale entre intervenants du marché à la date d’évaluation. La juste valeur est donc basée sur le prix de sortie (exit price).

Liquidité

Pour une banque, il s’agit de sa capacité à couvrir ses échéances à court terme. Pour un actif ce terme désigne la possibilité de l’acheter ou de le vendre rapidement sur un marché avec une décote limitée.

Notation

Évaluation, par une agence de notation financière (Fitch Ratings, Moody’s, Standard & Poor’s), du risque de solvabilité financière d’un émetteur (entreprise, État ou autre collectivité publique) ou d’une opération donnée (emprunt obligataire, titrisation, covered bonds). La notation a un impact direct sur le coût de levée du capital.

Obligation

Une obligation est une fraction d’un emprunt, émis sous la forme d’un titre, qui est négociable et qui dans une même émission, confère les mêmes droits de créance sur l’émetteur pour une même valeur nominale (l’émetteur étant une entreprise, une entité du secteur public ou l’État).

Pilier I

Définit les exigences minimales de fonds propres. Il vise à assurer une couverture minimale, par des fonds propres, des risques de crédit, de marché et opérationnel. Pour calculer l’exigence en fonds propres, l’établissement financier a la possibilité d’effectuer cette mesure par des méthodes standardisées ou avancées.

Pilier II

Régit un processus de surveillance prudentielle qui complète et renforce le Pilier I.

Il comporte :

– l’analyse par la banque de l’ensemble de ses risques y compris ceux déjà couverts par le Pilier I ;

– l’estimation par la banque de ses besoins de fonds propres pour couvrir ses risques ;

– la confrontation par le superviseur bancaire de sa propre analyse du profil de risque de la banque avec celle conduite par cette dernière, en vue d’adapter, le cas échéant, son action prudentielle par des fonds propres supérieurs aux exigences minimales ou toute autre technique appropriée.

Pilier III

À pour objectif d’instaurer une discipline de marché par un ensemble d’obligations déclaratives. Ces obligations, aussi bien qualitatives que quantitatives, permettent une amélioration de la transparence financière dans l’évaluation des expositions aux risques, les procédures d’évaluation des risques et l’adéquation des fonds propres.

Ratio de Common Equity Tier 1

Rapport entre les fonds propres Common Equity Tier 1 (CET1) et les risques pondérés. Le ratio CET1 est un indicateur de solvabilité utilisé dans les accords prudentiels de Bâle III.

Ratio de levier

Rapport entre les fonds propres de catégorie 1 et les expositions, qui correspondent aux éléments d’actifs et de hors bilan, après retraitements sur les instruments dérivés, les opérations de financement et les éléments déduits des fonds propres. Objectif principal : servir de mesure de risque complémentaire aux exigences de fonds propres.

Ratio de solvabilité ou ratio global

Rapport entre les fonds propres globaux (Tier 1 et 2) et les risques pondérés

Re-titrisation

La titrisation d’une exposition déjà titrisée où le risque associé aux sous-jacents a été divisé en tranches et dont au moins l’une des expositions sous-jacentes est une exposition titrisée.

Risque de crédit et de contrepartie

Risque de pertes résultant de l’incapacité des clients, d’émetteurs ou d’autres contreparties à faire face à leurs engagements financiers. Le risque de crédit inclut le risque de contrepartie afférent aux opérations de marché et aux activités de titrisation.

Risques de marché

Risque de perte de valeur d’instruments financiers, résultant des variations de paramètres de marché, de la volatilité de ces paramètres et des corrélations entre ces paramètres

Risque opérationnel

Risque de pertes ou de sanctions notamment du fait de défaillances des procédures et systèmes internes, d’erreur humaines ou d’événements extérieurs

Risque structurel de taux d’intérêt et de change

Risques de pertes ou de dépréciations sur les actifs en cas de variation sur les taux d’intérêt et de change. Les risques structurels de taux d’intérêt et de change sont liés aux activités commerciales et aux opérations de gestion propre.

Risque de liquidité

Représente pour une banque l’impossibilité de faire face à ses engagements ou à ses échéances à un instant donné.

Swap

Accord entre deux contreparties pour l’échange d’actifs ou des revenus d’un actif contre ceux d’un autre jusqu’à une date donnée

Titrisation

Opération consistant à transférer un risque de crédit (créances de prêts) à un organisme qui émet, à cette fin, des titres négociables souscrits par des investisseurs. Cette opération peut donner lieu à un transfert des créances (titrisation physique) ou au seul transfert des risques (dérivés de crédit). Les opérations de titrisation peuvent, selon les cas, donner lieu à une subordination des titres (tranches) :

ABS – Asset-Backed Securities (titre adossé à des actifs) : titre représentatif d’un portefeuille d’actifs financiers (hors prêts hypothécaires), dont les flux sont basés sur ceux de l’actif ou du portefeuille d’actifs sous-jacents ;

CDO – Collateralised Debt Obligations : instruments financiers adossés à un portefeuille d’actifs qui peuvent être des prêts bancaires (résidentiels) ou des obligations émises par des entreprises. Le paiement des intérêts et du principal peut faire l’objet d’une subordination (création de tranches) ;

CLO – Collateralised Loan Obligations : produit dérivé de crédit faisant référence à un portefeuille homogène de prêts commerciaux ;

CMBS – Commercial Mortgage-Backed Securities : titrisation de crédits hypothécaires commerciaux ;

RMBS – Residential Mortgage-Backed Security (titrisation de crédits hypothécaires résidentiels) : titre de dette adossé à un portefeuille d’actifs constitué de prêts hypothécaires souscrits à des fins résidentielles ;

Banque agissant comme émetteur : les expositions de titrisation sont les positions conservées, y compris les positions qui ne sont pas éligibles d’après les dispositions relatives à la titrisation en raison de l’absence de transfert de risque significatif et effectif ;

Banque agissant comme investisseur : les expositions de titrisation sont les positions achetées auprès de tiers ;

Banque agissant comme mandataire (sponsor) : est considérée « mandataire » toute banque qui, dans les faits ou en substance, gère ou conseille un programme, place des titres sur le marché, ou apporte des liquidités et/ou des rehaussements de crédit. Le programme peut notamment consister en des structures d’émission de PCAA (Papier commercial adossé à des actifs non bancaires) ou des véhicules d’investissement structurés par exemple. Les expositions de titrisation incluent alors les expositions sur les structures d’émission de PCAA auxquelles la banque apporte des rehaussements de crédit, des liquidités et d’autres facilités à l’échelle du programme.

Valeurs nettes

Correspond à la soustraction de la valeur brute totale – provisions/dépréciations.

Volatilité

La volatilité mesure l’ampleur des fluctuations du prix d’un actif et donc son risque. Elle correspond à l’écart-type des rentabilités instantanées de l’actif sur une certaine période.

 

Anglicismes

Back office

Service d’appui ou de post-marché, chargé des fonctions administratives chez un intermédiaire financier

Backtesting

Méthode consistant à vérifier que le résultat réel ne dépasse la perte VaR (Value at Risk) que rarement.

Bail-in

Outil permettant de limiter les éventuels concours de fonds publics à un établissement en difficulté encore en activité ou en cours de liquidation. Le bail-in octroie aux autorités de contrôle prudentiel le pouvoir d’imposer à certains créanciers d’un établissement de crédit qui aurait des problèmes de solvabilité, la conversion de leurs créances en actions de cet établissement et/ou la réduction du montant de ces créances. L’accord européen du 26 juin 2015 prévoit de solliciter en priorité, en cas d’insuffisance des capitaux propres (suite à des pertes), les créanciers détenteurs de dettes subordonnées, puis les créanciers seniors, puis les dépôts non garantis des grandes entreprises, puis ceux des PME et enfin ceux des particuliers au-delà de 100 000 euros. Par contre ne doivent pas être affectés les dépôts garantis, les obligations sécurisées (covered bonds), la rémunération des employés, les passifs liés aux activités vitales de l’établissement et les passifs interbancaires d’une maturité inférieure à 7 jours.

Broker

Courtier

Brokerage

Courtage

Co-lead

Co-chef de file

Commodities

Matières premières

Corporate

Entreprise

Coverage

Couverture (au sens suivi des clients)

Covered bond

Obligation sécurisée ou collatéralisée : obligation dont le remboursement et le paiement des intérêts sont assurés par les flux de revenus d’un portefeuille d’actifs de grande qualité qui sert de garantie, souvent un portefeuille de prêts hypothécaires, l’établissement cédant est souvent gestionnaire du paiement des flux aux investisseurs (obligations foncières en France, Pfandbriefe en Allemagne).

Datacenter

Centre de données

Equity (tranche)

Dans un montage de titrisation, désigne la tranche qui supporte les premières pertes dues à des défauts au sein du portefeuille sous-jacent.

Fully-Loaded

Exprime une conformité totale avec les exigences de solvabilité de Bâle III (qui deviennent obligatoires en 2019)

Front office

Service clientèle (équipe des opérateurs de marché)

Hedge funds

Fonds de gestion alternative : fonds d’investissement à vocation spéculative qui visent un objectif de rendement absolu et qui disposent pour ce faire d’une grande liberté de gestion.

Holding

Société tête de groupe

Investment grade

Notation long terme fournie par une agence externe allant de AAA/Aaa à BBB-/Baa3 d’une contrepartie ou d’une émission sous-jacente. Une notation égale ou inférieure à BB +/Ba1 qualifie l’instrument comme non-investment grade.

Joint-venture

Entreprise commune

Loss ratio

Rapport sinistres/primes encaissées

Mark-to-market

Méthode qui consiste à évaluer régulièrement, voire en permanence, une position sur la base de sa valeur observée sur le marché au moment de l’évaluation.

Mark-to-model

Méthode qui consiste à valoriser une position sur la base d’un modèle financier et donc d’hypothèses formulées par l’évaluateur.

Monoline

Sociétés qui apportent un rehaussement de crédit aux intervenants des marchés financiers.

New Deal

Plan stratégique mis en place par Natixis

Phase-in

Fait référence au respect des exigences actuelles de solvabilité, compte tenu de la période transitoire pour la mise en œuvre de Bâle III.

Reporting

Rapports

Spread

Marge actuarielle : écart entre le taux de rentabilité actuariel d’une obligation et celui d’un emprunt sans risque de durée identique

Trading

Négociation

Watchlist

Liste à surveiller